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Mark Zuckerberg annonce la création imminente des boutiques d’entreprises sur WhatsApp

[DIGITAL Business Africa] – L’on en sait un peu plus sur la stratégie de monétisation de WhatsApp, l’application messagerie instantanée aux deux milliards d’utilisateurs rachetée par Facebook en 2014 à 22 milliards de dollars Us.

Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a annoncé sur sa page Facebook ce 22 juin 2021 que très bientôt les utilisateurs de WhatsApp pourront voir la boutique d’une entreprise sur WhatsApp, afin de pouvoir discuter directement avec l’entreprise avant d’acheter quelque chose. « Les entreprises n’ont qu’à configurer leur boutique une seule fois pour qu’elle fonctionne sur Facebook, Instagram et WhatsApp », précise Mark Zuckerberg.

Autre nouveauté annoncée, le lancement de nouvelles annonces pour personnaliser l’expérience d’achat et diriger les utilisateurs de WhatsApp vers la collection sélectionnée d’une boutique.

Cette annonce intervient après les récentes mises à jour des conditions d’utilisation de WhatsApp qui demandaient aux abonnés de WhatsApp d’accepter de partager leurs données personnelles avec Facebook et Instagram. Ces modifications des conditions d’utilisation avaient suscité un tollé, contraignant de nombreux abonnés à migrer ver Signal et Telegram. Plus tard, après de nombreuses pressions, Facebook décidera qu’il n’arrivera plus rien aux abonnés qui n’acceptent pas les nouvelles conditions d’utilisation, contrairement à la menace précédente d’impossibilité de l’usage de l’application.

Par ailleurs, Mark Zuckerberg annonce que plus d’un milliard de personnes utilisent Marketplace de Facebook chaque mois et que Facebook va davantage faciliter la tâche aux entreprises pour qu’elles apportent leurs boutiques sur Marketplace afin de toucher encore plus de monde.

Autre annonce effectuée par Mark Zuckerberg ce 22 juin 2021, le lancement d’Instagram Visual Search, la solution de Recherche visuelle d’Instagram qui aidera ses utilisateurs à découvrir des produits à partir d’images qui les inspirent. Zuckerberg indique qu’il va l’utiliser avec plaisir pour trouver plus de t-shirts gris.

Par Digital Business Africa

Paiement mobile : La Cobac autorise United Bank for Africa (UBA) Cameroon SA à fournir les services de Yoomee Money

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[DIGITAL Business Africa] – Le président de la Commission Bancaire de l’Afrique centrale, ABBAS Mahamat TOLLI, a signé ce 18 juin 2021 à Libreville au Gabon la décision Cobac D-2021/150 portant autorisation préalable pour la fourniture des services de paiement via la plateforme « A » par United Bank for Africa (UBA) Cameroon SA.

D’après cette décision, il est autorisé à United Bank for Africa (UBA) Cameroon SA la fourniture de services de paiement prévus aux alinéas I, 2-b et 2-c de l’article 3 du règlement n°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC le versement et le retrait d’espèces sur un compte bancaire ou de paiement et les opérations de gestion y afférentes ; l’exécution des opérations de paiement associées à un compte de paiement effectuées avec une carte de paiement ; l’exécution des virements, ponctuels ou permanents.

La Cobac précise que la solution technique utilisée pour la fourniture de ces services est la plateforme YOOMEE MONEY. Tout comme l’exploitation de cette solution par UBA Cameroon SA (dans ce cas émetteur de monnaie électronique) est effectuée en partenariat avec HTT TELECOM (YOOMEE).

Un mois plus tôt, la BEAC avait par lettre n°000406 du 12 mai 2021, transmis à la COBAC l’avis technique de non-objection n°001/DGE/DSW/P/2021 du 11 mai 2021 pour la mise en place de la plateforme technique « YOOMEE MONEY » ; l’établissement a mis en œuvre des procédures de gestion des risques définissant la politique, les pratiques et procédures associées aux risques inhérents à l’instrument de paiement mis à disposition ;

Pour l’exploitation de la solution technique YOOMEE Money, UBA Cameroon SA a fait recours à HTT TELECOM, en qualité de partenaire technique. C’est HTT TELECOM qui assurera la disponibilité de la plateforme et sa conformité aux normes de sécurité.

Plus encore, HTT TELECOM s’engage à assurer la distribution des services YOOMEE Money à travers son réseau de partenaires. La Cobac constate que les services liés à YOOMEE Money, dont l’autorisation pour la fourniture est sollicitée par UBA Cameroon SA, correspondent aux services permettant le versement et le retrait d’espèces sur un compte bancaire ou de paiement et les opérations de gestion y afférentes (alinéa 1er), l’exécution d’opérations de paiement, associées à un compte bancaire ou de paiement, effectuées avec une carte de paiement (alinéa 2-b) et l’exécution des virements, ponctuels ou permanents (alinéa 2-c), prévus aux alinéas I, 2-b et 2-c de l’article 3 du règlement n°04/18/CEMACUMAC/ COBAC;.

La Cobac conclue donc qu’UBA Cameroon SA présente les garanties suffisantes de respect des conditions fixées par les règlements évoqués supra pour la fourniture des services « YOOMEE Money ».

YooMee Money

YooMee Money se présente en effet comme le porte-monnaie électronique de YooMee Mobile (MVNO, opérateur mobile virtuel opérant au Cameroun). Ce porte-monnaie permet aux clients d’effectuer des transferts d’argent et des achats en ligne ou en magasin. Tout comme il permet de régler les factures d’eau et d’électricité chez CAMWATER et ENEO.

YooMee Money, accessible sur l’application All in one de YooMee Mobile, revendique déjà une couverture nationale sur l’étendue du Cameroun. Sur le site web de l’opérateur, on peut lire que « les transferts d’argent avec YooMee Money sont gratuits entre les utilisateurs de la plateforme indépendamment des montants transférés dans toutes les villes du Cameroun. Que vous envoyiez 50.000 FCFA, 500.000 ou 1.000.000 FCFA à un proche ou partenaire, il n’y a pas de frais d’envoi… D’autres services vont prélever des pourcentages sur tous vos transferts. Avec YooMee Money, c’est de l’histoire ancienne. Nous pensons que vous n’avez pas à payer pour retirer de l’argent de votre compte. Tous les transferts, dépôt et retrait sont gratuits. Vous ne payez donc rien». Reste à savoir si cette gratuité survivra longtemps après cette autorisation de la Cobac.

Par B-O.D.

Gregory Ligny, nommé Vice-Président Afrique de Thales

[DIGITAL Business Africa] – Le groupe Thales a annoncé ce 22 juin 2021 à Paris la nomination de Gregory Ligny au poste de Vice-Président Afrique. À ce titre, Gregory Ligny sera responsable de la croissance stratégique du Groupe Thales pour l’ensemble du continent, en mettant clairement l’accent sur le développement des partenariats locaux et la transformation numérique.

Gregory Ligny dirigera les activités de Thales sur le continent africain qui comprennent un nombre croissant de partenariats et de projets stratégiques dans les domaines de la défense, de la sécurité, de l’aérospatiale, de l’espace, de l’identité numérique et des transports.

Gregory apporte à ce poste une large expérience dans les domaines de la vente, de la gestion de projet et une solide compréhension du marché africain. Sous sa direction, le Groupe continuera à accompagner la croissance dynamique du continent“, indique dans un communiqué Pascale Sourisse, Directeur Général Adjoint et du Développement International de Thales.

Avant cette nomination, Gregory était directeur des opérations de Thales AMEWA (Afrique, Moyen-Orient, Asie occidentale, incluant l’Arabie saoudite et l’Inde). Il dirigeait auparavant l’activité partenariats industriels clés pour Thales en Afrique.

Au cours de sa carrière, il a exercé des fonctions clés dans la vente et le développement de projets en Afrique et à l’étranger. Gregory est titulaire d’un Executive MBA d’HEC Paris et d’une maîtrise en commerce international.

A propos de Thales

Thales (Euronext Paris: HO) fait partie des leaders mondiaux des hautes technologies qui investissent dans les innovations du numérique et de la «deeptech» – connectivité, bigdata, intelligence artificielle, cybersécurité et quantique – pour construire un avenir de confiance, essentiel au développement des sociétés.

Thales propose des solutions, services et produits qui aident ses clients –entreprises, organisations, Etats – dans les domaines de la défense, de l’aéronautique, de l’espace, du transport et de l’identité et sécurité numériques, à remplir leurs missions critiques en plaçant l’humain au cœur des décisions.

Thales compte 81 000 collaborateurs dans 68 pays. En 2020, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros.

Source : Communiqué Thales

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Cameroun : Le Bunec présente le prototype du logiciel afférent à la digitalisation du nouveau système de l’état civil

[DIGITAL Business Africa] – Le Directeur du Bureau national de l’Etat civil, Alexandre Marie Yomo veut digitaliser ses services. C’est la quintessence de la séance de travail tenue à Yaoundé, le mercredi 16 juin 2021.

En effet, il était question de présenter  le prototype  du logiciel afférent à  la digitalisation du nouveau système d’Etat civil.  Avantage de cette révolution : la création automatique d’une base de données nationale sécurisée au niveau de la Direction générale du Bunec. Celle-ci sera ouverte à la Délégation générale de la sécurité nationale  et à l’Institut national de la Statistique.

C’est à la Division des Systèmes d’Information du Bunec que revient la mission de développer l’application en question. Lorsque le logiciel sera en mis en service, les officiers et secrétaires d’Etat civil pourront enregistrer les informations utiles à l’établissement des actes de mariage, de naissance et de décès et apposer des signatures  numériques avant de passer à l’impression. 

Sur les pas des voisins africains

Certains pays africains, à l’instar du Togo, récoltent déjà les fruits de la digitalisation. Le Programme  des Nations Unies pour le développement(Pnud) a joué un rôle majeur, en  mettant en place des conditions institutionnelles et organisationnelles d’un développement territorial durable basé sur les potentialités des collectivités territoriales, depuis 2019.

 Les résultats obtenus au bout de quelques mois, d’après le représentant résident du PNUD au Togo, Aliou Mamadou Dia, sont les suivants: « 183% des naissances ont été enregistrées par rapport à l’année 2019 (1975 en 2020 et 700 en 2019) ; gain de temps variant entre 07 à 12 minutes dans le traitement des données par la fusion de la page de l’attestation et de la déclaration de naissance ; partage de données en temps réel entre les centres de santé et l’Etat Civil de la Mairie ; respect de la confidentialité des données sur les personnes à titre d’exemple aucune intervention extérieure n’est possible sur les données collectées depuis l’enregistrement jusqu’à la sauvegarde ; application effective des délais dans le traitement des données conformément aux dispositions légales en vigueur au Togo (délai de 45 jours pour la déclaration des naissances) ; réduction de moitié de l’empreinte carbone sur le volume de papier ; baisse de 20% sur les dépenses en fournitures de bureau exclusivement sur l’axe Gestion de l’Etat Civil ; Suivi en temps réel de la procédure par le bénéficiaire (qui a fourni son contact dès la déclaration) par la réception de SMS ».

Le Sénégal s’est engagé, quant à lu,i sur le sentier de la digitalisation, en matière d’Etat civil depuis 2015.  A l’époque, l’Union européenne et le gouvernement du Sénégal avaient décidé d’appuyer la modernisation du système de l’état civil sénégalais à travers un projet financé par le 10ème Fonds européen de développement. Trois ans plus tôt, l’UE et le gouvernement signaient d’abord une convention  de financement du projet 2012 pour un montant d’environ 3,3 milliards de FCFA (5 M€) et une durée initiale de quatre ans.

Ecrit par Jean Materne Zambo( stg)

MTN Group va installer la technologie « Open Radio Access Networks », d’ici fin 2021

[DIGITAL Business Africa] – MTN Group  a indiqué ce mercredi 16 juin 2021 qu’il va déployer la technologie « Open Radio Access Networks » (OpenRAN). C’est une   technologie qui « permet de rendre interopérables les différentes composantes informatiques et logiciels de son réseau issus de divers fabricants et de ne plus dépendre d’un seul fournisseur technologique ». Elle devra couvrir l’ensemble du réseau des télécoms d’Afrique d’ici  fin 2021. Le projet  « OpenRAN » est conforme à la nouvelle stratégie opérationnelle Ambition 2025, qui vise un « repositionnement stratégique de l’entreprise ».

« L’ « OpenRAN » donnera à MTN Group, selon Charles  Molapisi, son directeur de la technologie et de l’information, plus de flexibilité pour moderniser son réseau télécoms et le faire évoluer vers les dernières technologies mobiles. C’est également le gage d’une amélioration des coûts et des dépenses d’investissement, une réduction de la consommation d’énergie et des émissions de carbone associées ». L’opérateur des télécommunications sud africain bénéficiera d’un accompagnement des firmes spécialisées dans les solutions réseaux. A l’instar d’Altiostar, Mavenir, Parallel Wireless, TechMahindra et Voyage vont collaborer avec le MTN group.

 Selon Charles Molapisi « nous sommes conscients du potentiel des interfaces ouvertes. Les acteurs dominants apportent beaucoup de valeur à l’entreprise, mais les télécommunications d’aujourd’hui concernent autant la stabilité du réseau que les nouveaux services. Les clients nous mesurent par rapport à la vitesse à laquelle nous pouvons déployer les dernières technologies et nous nous engageons à trouver des moyens plus rapides et meilleurs de le faire ».

Pour sa part, Amith Maharaj, directeur de la planification et de la conception des réseaux chez MTN Group, avec l’ « OpenRAN », l’entreprise télécoms souhaite« créer un réseau capable de répondre aux exigences de coûts et de capacité de marchés spécifiques, ou même de déployer rapidement la 5G et/ou la 4G de manière transparente avec les services hérités existants. Cela change vraiment la donne pour l’avancement du mobile dans les marchés émergents ». L’ « OpenRAN » est également attendu en Europe par bien d’opérateurs de télécommunications.

Une innovation  préludant à la 5G

Enrique Blanco, Directeur de la technologie et de l’information (CTIO) chez Telefónica, a déclaré : « L’Open RAN est une évolution naturelle des technologies d’accès radio et il sera essentiel pour les réseaux 5G. Nous pensons que le secteur doit travailler main dans la main pour concrétiser ce projet. Je suis très heureux du partenariat conclu avec les grands opérateurs européens pour promouvoir le développement d’une technologie ouverte qui nous permettra d’améliorer la flexibilité, l’efficacité et la sécurité de nos réseaux. C’est une excellente opportunité pour le secteur européen qui peut ainsi promouvoir le développement de la 5G tout en participant à son développement technologique de manière durable ».

Chez Orange, on y voit une nouvelle ère dans les télécommunications. Michaël Trabbia, Directeur Exécutif Technologie et Innovation du groupe Orange, a déclaré : « L’Open RAN est la prochaine grande évolution du RAN 5G. Chez Orange, nous pensons qu’il s’agit d’une formidable opportunité pour les acteurs européens émergents et existants de développer des produits et des services basés sur l’O-RAN, en commençant par des produits destinés à être installés dans les bâtiments ou pour les zones rurales. Cette évolution devrait être soutenue par un important écosystème européen (chercheurs et universitaires, développeurs logiciel et matériel, intégrateurs, financements publics pour la R&D), car c’est une occasion rêvée de renforcer la compétitivité et le leadership européens sur le marché mondial. »

Comme Orange etTelefónica, deux autres opérateurs ont exprimé leur engagement, dans un mémorandum, pour la mise en œuvre et le déploiement de solutions « Open RAN ». Il s’agit de Deutsche Telekom AG. et Vodafone Group Plc. 

Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

Burkina Faso : La 7e édition du concours « Génie TIC » lancée avec à la clé trois millions de francs CFA à gagner

[DIGITAL Business Africa]  –  La Direction générale du Développement de l’Industrie numérique a annoncé, à Ouagadougou, le lancement officiel du concours « Genie TIC », mercredi le 16 juin 2021. La date butoir de dépôt de dossiers est le huit aout 2021. Le concours a matière à résorber le chômage des jeunes et à développer l’économie numérique du Burkina Faso, en favorisant la création des startups.

La 7e édition promeut sept secteurs. Notamment, le secteur rural (agriculture, élevage), sécurité (routière et territoriale), santé, transport (mobilité urbaine et interurbaine), économie verte (eau, assainissement urbain et interurbain), foncier (lotissement et hors lotissement), innovation libre (peu importe le domaine). Jacques Rodrigue Guiguemde Ragnimpinda est à la tête de la Direction générale du Développement de l’Industrie numérique. Il a précisé que « dans le but de bénéficier des performances des technologies émergentes, il est vivement recommandé que les solutions proposées s’appuient sur celles-ci. Il s’agit entre autres du block chain, de l’internet des objets, de l’intelligence artificielle, du Big Data et du Cloud ».

Les inscriptions se font en ligne sur la plateforme www.concours.innovation.bf. Après réception des dossiers, il y aura des présélections entre le 09 et le 13 août 2021. Puis suivra  un atelier de maturation des projets et de prise de parole des candidats. La rencontre se fera virtuellement et aura lieu du 23 au 27 août 2021.

Du 13 au 17 septembre 2021, ce sera la sélection des finalistes par le jury, suivie des  auditions afférentes à leurs projets ( 27 septembre au 1er octobre). La proclamation des résultats est la dernière phase. Elle interviendra en novembre.

La cognotte mise à disposition du lauréat du concours « Genie TIC » est de trois millions de francs CFA, comme en 2020. Outre la somme susmentionnée, le lauréat recevra également un trophée et une attestation. Et c’est le Comité national d’organisation qui assurera la remise des prix.

Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

Cameroun : les recettes budgétaires de l’ART en 2020 s’élèvent à un montant de 39,3 milliards de francs CFA

[Digital Business Africa] –  Les recettes budgétaires réalisées par l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) en 2020 s’élèvent à un montant de 39 379 691 973 F.CFA, dont 15 222 035 920 F.CFA pour l’ART et 24 157 656 053 FCFA mis au profit du Fonds Spécial des Télécommunications (FST) et des autres organismes publics bénéficiaires.

Ce sont là quelques chiffres communiqués au terme de la 48e session ordinaire du conseil d’administration de l’ART tenue le 15 juin 2021 à la Délégation Régionale de l’ART à Yaoundé, sur convocation de sa Présidente, le Professeur Justine DIFFO née TCHUNKA M.

C’est le directeur général, le Professeur Philémon ZOO ZAME, qui rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour, assisté de son adjoint, ZOURMBA ABOUBAKAR.

Le Conseil indique avoir suivi avec intérêt les présentations du compte administratif, par la Direction Générale, du compte de gestion, par l’Agent Comptable et du rapport du Contrôleur financier spécialisé.

L’on apprend également du communiqué du CA que l’exécution du budget de l’exercice clos au 31 décembre 2020 dégage un excédent d’un montant de 433 257 674 FCFA.

« Par la suite, le Conseil a approuvé le Rapport annuel de performance de l’exercice 2020 et pris acte du Rapport Annuel de performance (RAP) de l’exercice 2021 à mi-parcours, au 31 mai 2021. Enfin, au nom du Conseil, Madame le PCA a félicité et a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale quant à la qualité et la pertinence des documents produits », conclu me communiqué signé par le Professeur Justine DIFFO née TCHUNKA M.

Par Digital Business Africa

“Signalez-le! Ne le partagez pas” : la campagne de Facebook et de ses partenaires africains contre les abus sexuels sur les enfants

[Digital Business Africa] – Dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale de l’enfant africain, célébrée le 16 juin, Facebook s’est associé à des organisations de défense des droits humains dans les pays d’Afrique francophone, notamment au Cameroun, au Burkina Faso, au Tchad, au Mali, et la Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) du Sénégal, pour le lancement d’une campagne d’intérêt public sur les abus sexuels sur les enfants. Le message clé de cette campagne est le suivant : Signalez-le. Ne le partagez pas

La campagne vise à prévenir la diffusion en ligne de contenu liés à des abus sexuels sur les enfants et à éduquer le public sur la manière dont il peut signaler ce type de contenu sur les applications de la famille Facebook. Elle sensibilise également aux raisons pour lesquelles le fait de partager ou de re partager ce type de contenu, même dans un contexte de condamnation, ne fait que nuire aux enfants concernés. 

Pour cette campagne, Facebook s’est associé avec:

  • House of Africa (Tchad)
  • Association Freedom (Tchad)
  • Association for Peace and Development in Africa – APDA (Cameroun)
  • Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique – CIFDHA (Burkina Faso)
  • Peace One Day (Mali)
  • Commission de Protection des Données Personnelles (Sénégal)

Cette campagne fait suite à un récent rapport de recherche publié par Facebook en consultation avec les principaux experts en matière d’exploitation des enfants, notamment le National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC). Le rapport estime que plus de 75 % des personnes qui partagent du matériel pédopornographique n’avaient pas l’intention de nuire à un enfant, mais ont posté le matériel pour d’autres raisons, comme l’indignation ou l’humour.

Ces premiers résultats suggèrent l’importance de sensibiliser au fait que le partage de ce type de contenu est préjudiciable. Ils confirment que mener des campagnes d’information sur la meilleure façon d’aider un enfant contribue à réduire les dommages causés aux enfants sur les plateformes numériques. C’est dans cet objectif que Facebook a développé avec ses partenaires une vidéo animée afin de sensibiliser sur la problématique des contenus liés  aux abus visant des enfants.

Il ne s’agit que d’un pan de l’approche globale de Facebook en matière de sécurité des enfants, et Facebook est engagé à poursuivre ses travaux sur cette question.

“Nous avons une politique de tolérance zéro vis-à-vis des images et vidéos relatives à l’exploitation des enfants et nous continuons à déployer des ressources humaines et des technologies de sécurité de pointe pour donner la priorité à ces signalements et y répondre rapidement.”, a déclaré Balkissa Idé Siddo, responsable des affaires publiques Afrique subsaharienne francophone et Cameroun chez Facebook. “Nous savons également que pour être efficace notre action doit aussi comprendre un volet prévention et c’est la raison pour laquelle nous déployons cette campagne de sensibilisation.”

Pour Adama Sow, chargé de la protection des enfants en ligne à la Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) du Sénégal “Le thème sur le partage retenu est très pertinent, la divulgation des données personnelles par les mineurs étant l’une l’une principale saisine de nos services juridiques. Pour nous, cette campagne de prévention est d’intérêt capital dans la lutte contre les abus sexuels dont les enfants sont victimes en ligne”.

Réagissant dans le cadre de la présente campagne, Kafando Inoussa, Directeur Exécutif du Centre d’information et de formation en matière de Droits Humains en Afrique CIFDHA, a déclaré : “Les scandales sexuels concernant des jeunes que nous avons connu au Burkina Faso nous démontre que le partage ou commentaire de dénonciation peut s’avérer catastrophique et participe à la publicisation de la publication en question. Cette campagne contribuera à sensibiliser le grand public au fait que le partage/repartage de ce type de contenu, même dans un contexte d’indignation ou de condamnation, cause un préjudice supplémentaire à l’enfant.” 

Rayhana Adam Saleh, Présidente de l’Association Freedom précise : “L’utilisation négative de l’Internet peut détruire la vie d’un enfant. Protégeons les, ne les exposons pas. Cette campagne nous appelle à ne pas être de ceux qui partagent des images d’exploitation sexuelle en ligne des enfants mais au contraire de ceux qui les signalent pour ensemble faire de l’Internet un espace plus sûr.

Abdeldjalil Bachar Bong, Président de House of Africa ajoute quant à lui : “L’utilisation saine des outils numériques, notamment des réseaux sociaux, est fondamentale. Cette campagne permettra de sensibiliser à la protection des enfants en ligne et de lutter contre la diffusion des images d’exploitation sexuelle en ligne des enfants. Il importe d’informer le grand public sur la meilleure façon de réellement aider un enfant, c’est-à-dire signaler le contenu et non le partager.” 

Par ailleurs, Boubacar Issa Traoré, Directeur Exécutif de Peace One Day Mali renchérit: “Une plateforme plus sûre contribuera à la protection en ligne des enfants. Cette campagne promeut la prise de conscience du fait que le signalement et non le partage de contenu d’exploitation sexuelle des enfants réduira les dommages causés aux enfants.” 

Enfin, Ndenmeko Bankoue Landry, Coordinateur de l’Association for Peace and Development in Africa indique que “La prolifération de contenus à caractère sexuel mettant en scène des enfants est malheureusement possible et promue par notre complicité. Préserver la dignité de l’enfant passe par un refus de publier ou de partager tout contenu de ce type.”

Source : Facebook

Cybersécurité : Six précautions à prendre avant de partir en vacances

[Digital Business Africa – Avis d’expert. Par Benoit Grunemwald*] – Les vacances d’été approchent à grands pas et avec elles les cyber menaces associées. Pour partir en voyage l’esprit léger et vous offrir des congés en toute sérénité, suivez nos quelques conseils. Voici les bons gestes à adopter en amont de votre départ estival :

1.         N’annoncez pas votre voyage publiquement

Il est tentant d’annoncer sa joie de partir en voyage sur les réseaux sociaux. Malheureusement, par ce biais, vous donnez alors les mêmes informations à vos amis qu’aux cyber criminels et cambrioleurs, qui peuvent donc cibler leur phishing selon votre lieu et vos dates de voyage. Faites tout autant attention à votre réponse automatique sur vos boites mails professionnelles et personnelles. Le message doit rester concis.

2.         Faites des sauvegardes

Avant votre départ, sauvegardez toutes vos données sensibles pour les récupérer en cas de perte ou de vol de votre matériel informatique. Personne n’est à l’abri d’un malheureux accident. Une sauvegarde de vos données minimisera alors la perte. Vous pouvez multiplier cette protection en choisissant des supports physiques (clefs USB ou disques durs) et des supports virtuels via le Cloud et les Drives.

3.         Modifiez (tous) vos mots de passe

Des mots de passe forts sont la première clef d’une sécurité optimale. Alors, en amont de vos vacances, modifiez ceux des appareils et de vos applications en y intégrant majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux. Des mots de passe récents minimiseront leurs corruptions. Et évidemment, ces mots de passe doivent être différents entre les plateformes que vous utilisez. Ne faites pas l’impasse sur l’utilisation d’un gestionnaire de mots de passe.

4.         Mettez à jour vos applications

Autre point de vigilance : les failles de sécurité. Pour les déjouer, pensez à faire une mise à jour de toutes vos applications avant de partir en vacances, que ce soient celles de votre téléphone, de votre ordinateur ou du système lui-même. Celles-ci sont régulièrement identifiées et corrigées par les développeurs et il est important de toujours avoir les dernières versions pour un minimum de risques.

5.         Renseignez-vous

Avant chaque voyage, tâchez de connaitre les principales informations sur votre lieu de villégiature pour parer aux éventuels problèmes techniques que vous pourriez être amené à rencontrer. Votre hôtel est-il équipé d’un réseau sécurisé ? Les prises de vos chargeurs correspondent-elles ? Y a-t-il des frais pour les appels vers vos proches ? Une fois ces informations acquises, prenez des mesures en conséquence : augmentation de votre forfait téléphonique, achats d’adaptateurs, installation d’application pour des appels en Wi-Fi.

6.         Installez des outils de protection

Vous emmènerez certainement en vacances vos appareils mobiles : protégez-les. Les VPN permettront de limiter votre exposition à certaines attaques en chiffrant vos communications et en empêchant ainsi les pirates de les intercepter ou de les modifier. Si vous pensez utiliser vos appareils électroniques dans des lieux publics, posez sur l’écran un filtre de confidentialité pour qu’ils deviennent illisibles pour vos voisins. Pensez aussi à vous équiper d’un matériel vous permettant d’avoir toujours votre téléphone sur vous lorsque vous pratiquerez vos activités : une coque étanche sera notamment utile pour vous baigner avec votre smartphone, et ainsi échapper à un vol éventuel sur la plage…

Suivez ces six étapes en amont de votre départ en vacances et vous pourrez profiter de vos congés estivaux en toute sérénité.

*Par Benoit Grunemwald
Expert en Cybersécurité,

Cameroun : Le code USSD unifié national #237# déployé par la Campost désormais fonctionnel avec Ecobank comme première banque à s’y connecter

[Digital Business Africa] – Après plusieurs rebondissements, notamment les mises en garde et réticences de la Béac, le code unique national Ussd #237# déployé par la Cameroon Postal Services (Campost) est désormais fonctionnel au Cameroun. La Campost confie à Digital Business Africa qu’elle est désormais en phase avec les exigences de la Béac qui avait estimé dès le départ que Campost n’avait pas rempli toutes les exigences réglementaires requises pour lancer ce service. C’est désormais chose faite, apprend-on.

Et la première banque à intégrer et offrir l’usage de ce code Ussd national à ses clients, en collaboration avec la Campost, est Ecobank. La signature de la convention de partenariat commercial entre la Campost et ECOBANK Cameroun, en vue du lancement de la plateforme Ecobank Mobile, via la plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques à travers l’USSD #237# a été signé ce 14 juin 2021 à Yaoundé dans la salle des conférences du ministère des Postes et Télécommunications. Ceci en présence de la maitresse des lieux, la ministre Minette Libom Li Likeng.

En clair, les clients d’Ecobank Cameroun peuvent désormais accéder aux services bancaires de leur banque à partir de leur téléphone portable, sans forcément avoir besoin d’une connexion Internet, de la data ou d’un smartphone. En tapant simplement le code #237*326#, les clients de la banque et de nombreux Camerounais peuvent accéder à tous les services bancaires mobiles d’Ecobank. Code accessible sur tous les réseaux mobiles du Cameroun, que l’on soit sur Orange, MTN, Camtel ou Nexttel.

Pour Gwendoline Abunaw, la directrice générale d’Ecobank Cameroun, l’institution bancaire qu’elle dirige apporte “des services bancaires à 85% des Camerounais grâce aux efforts conjoints du gouvernement camerounais et d’Ecobank. A travers n’importe quel téléphone en composant le #237*326#, les services suivants sont disponibles : Ouvrir un compte Ecobank Xpress, acheter du crédit de communication, payer des factures de services publics tels qu’ENEO, demander un micro-prêt à Ecobank, effectuer un transfert de fonds de la banque ou du portefeuille mobile vers un bénéficiaire et bien d’autres services’

Cameroun : Le code USSD national #237# déployé par la Campost désormais fonctionnel avec Ecobank comme première banque à s’y connecter
Gwendoline Abunaw, la directrice générale d’Ecobank Cameroun

Pour la première fois au Cameroun, se réjouit-elle, ces services sont disponibles via tout type de téléphone, sans nécessiter de connexion internet et sont gratuits pendant les six premiers mois, précise-t-elle.

D’après la ministre Minette Libom Li Likeng la signature de cette convention porte trois fortes symboliques. « Il s’agit tout d’abord d’un partenariat gagnant – gagnant entre deux entités, l’une du secteur public et l’autre du secteur privé,  partageant     le  même     idéal  de   développement  du numérique au Cameroun. Il s’agit ensuite, de l’accélération du   processus  de développement de l’inclusion financière et de la réduction de la fracture numérique au Cameroun. Il s’agit enfin à travers la signature de cette convention, de la preuve de l’importance de la plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques dans l’interconnexion des réseaux et des entreprises pour le développement des paiements mobiles », argumente la ministre.

Cameroun : Le code USSD national #237# déployé par la Campost désormais fonctionnel avec Ecobank comme première banque à s’y connecter
La ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

Réponse de la Campost face à la concurrence

Cette convention devrait permettre à la Campost de faire face à la concurrence en matière de finance mobile et surtout d’améliorer sa qualité de service. C’est en tout cas le souhait de la ministre. Pour sa part, Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications, explique que « la convention qui vient d’être signée entre CAMPOST et Ecobank offre l’opportunité à Ecobank de bénéficier des services de la plateforme USSD NPSI, logée à CAMPOST, par son infrastructure technologique. Ce qui lui permettra essentiellement de consolider son architecture réseau à travers une passerelle technologique lui donnant accès à une plus large clientèle, d’améliorer la qualité de services et de faire face à la concurrence qui règne sur le marché des services financiers mobiles au Cameroun ».

Plus encore, indique la ministre, la signature de cette convention marque une nouvelle étape dans le développement de la Poste et plus particulièrement dans la quête de la CAMPOST vers plus de performance. « Face à l’avènement du numérique et à la concurrence résultant de la libéralisation du secteur postal, CAMPOST doit renforcer sa compétitivité et sa capacité d’innovation. Pour ce faire, l’opérateur postal national doit élaborer et mettre en œuvre des stratégies pour conquérir de nouveaux marchés et investir dans des secteurs qui lui étaient jusqu’alors étrangers. Surtout, CAMPOST doit anticiper les besoins de demain et se positionner comme un acteur majeur du développement de l’économie numérique dans notre pays », lance-t-elle en direction du DG de la Campost Pierre Kalkadack, signataire de la convention.

Selon la Campost, plus d’une centaine d’entreprises et institutions publiques et privées sont en cours d’agrégation dans ce switch national  #237# qui garantit par ailleurs l’interopérabilité à travers l’agrégation des canaux et terminaux de paiement du Cameroun.

Les objectifs du code Ussd unique national #237#

En rappel, ce switch national  #237# a pour mission de construire et de gérer une infrastructure d’agrégation pour l’intégration de toutes les plateformes de communications électroniques et systèmes de paiement de détail au Cameroun disponibles et abordables à tous 24/7.

La Campost s’est fixé onze objectifs à travers cette plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques :

  1. Agréger tous les opérateurs de réseaux mobiles (ORM) du Cameroun;
  2. Agréger tous les opérateurs de mobile money (MMO) du Cameroun ;
  3. Agréger toutes les banques, institutions de microfinance et établissements financiers au Cameroun ;
  4. Agréger toutes les plateformes numériques au Cameroun ;
  5. Agréger tous les canaux de paiement au Cameroun ;
  6. Agréger tous les terminaux de paiement au Cameroun ;
  7. Fournir une interopérabilité entre tous les acteurs de l’écosystème d’agrégation ;
  8. Fournir l’infrastructure pour la transformation numérique et l’inclusion financière au Cameroun ;
  9. Fournir une identification unique pour toutes les transactions économique au Cameroun ;
  10. Fournir un système de collecte, de paiement numérique et des services sociaux ;
  11. Fournir une plateforme intégrée d’inclusion financière pour la CAMPOST
Cameroun : Le code USSD national #237# déployé par la Campost désormais fonctionnel avec Ecobank comme première banque à s’y connecter
L’appel de Pierre Kaldadak, DG de la Campost.

D’où l’appel du DG de la Campost, Pierre Kaldadak, à tous les opérateurs des secteurs bancaires et des communications électroniques pour qu’ils se connectent à cette plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques à travers le code ussd #237#, afin de s’approprier les défis liés à la convergence numérique et pour une transition réussie vers la finance numérique.

Par Digital Business Africa

Lire aussi :

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Cameroun : #237#, le nouveau code USSD d’accès pour les services financiers mobiles exigé par l’ART et le gouvernement aux opérateurs

Il y aura plus d’un demi-milliard d’abonnements 5G d’ici la fin de l’année 2021, selon l’Ericsson Mobility Report

[DIGITAL Business Africa] – Selon Ericsson, le nombre d’abonnements mobiles 5G devrait dépasser les 580 millions d’ici la fin 2021, grâce à un million de nouveaux abonnements mobiles 5G par jour. En effet, les abonnements 5G avec un appareil compatible 5G ont augmenté de 70 millions au cours du premier trimestre 2021.

Autre observation de l’étude, la 5G est en passe de devenir la génération mobile la plus rapidement adoptée de l’histoire, avec une augmentation du nombre d’abonnements d’environ un million par jour. La Chine, l’Amérique du Nord et les marchés du Conseil de coopération du Golfe sont en tête pour le nombre d’abonnés, tandis que l’Europe connaît un démarrage lent.

Ces prévisions, qui figurent dans la 20e édition du Mobility Report d’Ericsson, renforcent l’idée que la 5G deviendra la génération mobile la plus rapidement adoptée de tous les temps, avec 3,5 milliards d’abonnements 5G et une couverture de 60 % de la population en 5G d’ici à la fin 2026.

Toutefois, le rythme d’adoption varie considérablement selon les régions. L’Europe connaît un démarrage plus lent et a continué à se laisser distancer par la Chine, les États-Unis, la Corée, le Japon et les marchés du Conseil de coopération du Golfe (CCG) en ce qui concerne le rythme de déploiement.

La 5G devrait dépasser le milliard d’abonnements deux ans avant le calendrier de la 4G/LTE pour la même étape. Parmi les principaux facteurs à l’origine de ce résultat, citons l’engagement plus précoce de la Chine en faveur de la 5G, ainsi que la disponibilité plus précoce et l’accessibilité financière croissante des appareils 5G commerciaux. Plus de 300 modèles de smartphones 5G ont déjà été annoncés ou lancés commercialement.

Cette dynamique commerciale de la 5G devrait se poursuivre dans les années à venir, stimulée par le rôle accru de la connectivité comme élément clé de la reprise économique post-COVID-19.

L’Asie du Nord-Est devrait représenter la plus grande part des abonnements 5G d’ici 2026, avec 1,4 milliard d’abonnements 5G. Alors que les marchés d’Amérique du Nord et du CCG devraient représenter la plus forte pénétration des abonnements 5G, avec des abonnements mobiles 5G représentant respectivement 84 % et 73 % de tous les abonnements mobiles régionaux.

Fredrik Jejdling, Vice-Président exécutif et directeur des Réseaux d’Ericsson, déclare : “Cette 20ème  édition historique du Mobility Report d’Ericsson montre que nous sommes dans une nouvelle phase de la 5G, avec une accélération des déploiements et une expansion de la couverture sur les marchés pionniers tels que la Chine, les États-Unis et la Corée du Sud. Le moment est venu pour les cas d’usage avancés de commencer à se matérialiser et de tenir les promesses de la 5G. Les entreprises et les sociétés se préparent également à un monde post-pandémique, la digitalisation fondée sur la 5G jouant un rôle essentiel.”

Les smartphones et la vidéo sont les moteurs du trafic de données mobiles

Le trafic de données continue de croître d’année en année. Un exaoctet (EB) comprend 1 000 000 000 (1 milliard) de gigaoctets (GB). Le trafic mondial de données mobiles – à l’exclusion du trafic généré par l’accès sans fil fixe (FWA) – a dépassé 49 EB par mois à la fin de 2020 et devrait être multiplié par un facteur proche de 5 pour atteindre 237 EB par mois en 2026. Les smartphones, qui acheminent actuellement 95 % de ce trafic, consomment également plus de données que jamais. À l’échelle mondiale, l’utilisation moyenne par smartphone dépasse désormais 10 Go/mois et devrait atteindre 35 Go/mois d’ici à la fin de 2026.

Les fournisseurs de services de communication 5G à l’avant-garde de l’adoption de l’accès fixe sans fil

La pandémie de COVID-19 accélère la digitalisation, tout en augmentant l’importance et la nécessité d’une connectivité mobile haut débit fiable. Selon le dernier rapport, près de neuf fournisseurs de services de communication (FSC) sur dix qui ont lancé la 5G disposent également d’une offre d’accès sans fil fixe (FWA) (4G et/ou 5G), même sur les marchés où la pénétration de la fibre optique est élevée. Cela est nécessaire pour faire face à l’augmentation du trafic FWA, qui, selon le rapport, devrait être multiplié par sept pour atteindre 64 exaoctets en 2026.

L’IoT massif en plein essor

Les technologies IoT massives NB-IoT et les connexions Cat-M devraient augmenter de près de 80 % en 2021, pour atteindre près de 330 millions de connexions. En 2026, ces technologies devraient représenter 46 % de toutes les connexions IoT cellulaires.

Focus sur le conseil de coopération du Golfe

Le rapport présente de nouvelles statistiques pour les marchés du CCG où les initiatives digitales parrainées par les gouvernements accélèrent à la fois l’innovation technologique et l’adoption prévue de la 5G. En 2019, les marchés du CCG ont été parmi les premiers au monde à lancer des services 5G commerciaux. D’ici 2026, ils devraient gérer un total de 62 millions d’abonnements 5G, ce qui représente la deuxième plus forte pénétration au niveau mondial.

Cette édition du Mobility Report d’Ericsson comprend aussi quatre articles :

– T-Mobile poursuit une stratégie multi-bande

– Les entreprises construisent la 5G sur la base du WAN sans fil

– L’IA : améliorer l’expérience client dans un monde 5G complexe

– Planification de la couverture intra-bâtiment pour la 5G : des règles empiriques aux statistiques et à l’IA

A Propos d’Ericsson

Ericsson permet aux fournisseurs de services de communication de capturer tout le potentiel offert par la connectivité. Son portefeuille couvrant les réseaux, les services digitaux, les services managés et les activités émergentes est conçu pour permettre à ses clients d’être plus performants, de passer à l’ère digitale et de trouver de nouvelles sources de revenus. Ericsson estime que ses investissements dans l’innovation ont permis à des milliards de personnes à travers le monde de bénéficier des avantages de la téléphonie et du haut débit mobile. L’action Ericsson est cotée au Nasdaq Stockholm et au NASDAQ à New York. 

Source : Communiqué Ericsson

Gwendoline ABUNAW [ADG d’Ecobank Cameroun] : « J’aime l’innovation. Je ne suis pas opposée aux cryptomonnaies. Mais… »

[DIGITAL Business Africa] – Parlant des cryptomonnaies, Gwendoline Abunaw, ADG d’Ecobank Cameroun, affirme : « Cette question revient toujours.  Cela montre que, de plus en plus, nous sommes ouverts au développement de notre secteur financier. Je pense qu’avec l’inclusion financière et l’ouverture de notre système financier, nous allons voir des choses comme les crypto-monnaies. Je ne m’y oppose pas. Mais, je pense que nous devons examiner de très près la question du point de vue de la réglementation.

La deuxième chose est qu’il faut une éducation claire des populations. Parce que si les crypto-monnaies arrivent de la bonne manière, il y a aussi des gens qui utilisent les crypto-monnaies pour tromper les populations. Je pense donc que la réglementation doit intervenir. Elle doit être intentionnelle pour éduquer et donner une position, afin que les gens sachent comment suivre ou comment prendre part aux crypto-monnaies. Je suis donc ouverte, car j’aime l’innovation. Mais, je pense que nous n’avons pas encore mis en place les différentes structures dont nous avons besoin et qui donneront à tous le confort d’accepter et d’utiliser les crypto-monnaies. »

L’ADG d’Ecobank intervenait ainsi lors de la conférence économique sur la Zone de libre-échange continentale africaine, Zlécaf, qui s’est tenue en ligne depuis le Cameroun, du 27 au 28 mai 2021. Une conférence  organisée  par FIP Conférences (la Fondation Inter Progress Conférences) avec le soutien d’ AFREXIMBANK.

Le thème de la séquence IV (sur les cinq prévues) de cette conférence portait sur les « Financements au service du commerce interafricain ». Ce qui a permis aux représentants des trois institutions financières que sont Ecobank, AGF et Afreximbank  d’exprimer leur point de vue sur les mécanismes de financement de l’intégration africaine. Mais également, sur la question du rôle des cryptomonnaies évoquée par un internaute. Trois réponses ont été formulées. Toutes abondant presque dans le même sens.

Allant dans le même sens que Gwendoline Abunaw, Daniel Nnomo Nti, chargé d’affaires chez AGF, pense qu’ il faut avoir l’esprit ouvert. « Mais, on est en face d’un phénomène dont on ne maitrise pas les implications… », prévient-il. Et de poursuivre : « Je crois avoir entendu plusieurs dirigeants de Banques centrales dire que la cryptomonnaie n’était pas une monnaie. Je suis ouvert d’esprit. Je regarde. Mais, de là à recommander cette crypytomonnaie, il y a un grand pas à franchir », a-t-il avoué, déconseillant la recommandation des cryptomonnaies.

Pour sa part, Intong Eric Monchu, Senior manager and Head Sovereigns Financial Institutions chez Afreximbank, pense qu’il y a encore des efforts à faire par l’ensemble des Etats africains en vue de l’adoption d’une monnaie commune. « L’information est la clé. Quand vous avez les Data, vous pouvez désormais baser votre décision sur une monnaie propre au continent africain ».

Au Cameroun, l’on reste sceptique et même hostile quant à l’adoption des cryptomonnaies. En novembre 2020, le ministère des Finances avait mis en demeure contre une vingtaine d’opérateurs offrant des services de cryptomonnaie. Louis- Paul Motaze exigeait aux prestataires engagées dans cette pratique le  remboursement  sans délai  de l’argent  « glané » auprès du public.

La sortie du ministre des Finances était consécutive à celle de Commission de Surveillance du Marché financier de l’Afrique centrale(Cosumaf), en octobre 2020, mettant en  garde le public camerounais contre les activités  de ces banques vouées aux cryptomonnaies.

Les sociétés mises en cause étaient: Académie des Investisseurs Africains, Global Investments Trading (GIT), Global Crypto Currencies Trading,  GTX Invest/Global Trust Exchange, Mekit Invest, Obasi Communication, Divine’s Auto Electronic, SOGAA Sarl, Cameroon Invest, Regel Cameroun, SAIRU, Africa ‘Lif, Mugano Investment, Petropay Cameroon, Unique Finance, CRIFAT, Fortune Investment &Wealth, Highlife International Cameroon.

Conférence économique sur la ZLECAF a été organisée par FIP Conférences (Fondation Inter-Progress Conférences #FIPCONF) avec le soutien d’ #AFREXIMBANK.

Elle était sponsorisée par #AfrilandFirstBank et sa réalisation assurée par le cabinet ICT Media STRATEGIES.

Voir l’intégralité de la conférence et de la réaction de Gwendoline Abunaw à ce sujet par ici :

https://www.facebook.com/FipConferences/videos/365347048350866

Par Digital Business Africa

Pour Ericsson, le temps passé en ligne par les internautes devrait augmenter de dix heures par semaine en moyenne d’ici 2025

[DIGITAL Business Africa] – Ericsson ConsumerLab a rendu public les résultats de son rapport sur la consommation baptisé The Future Urban Reality ce 14 juin 2021. C’est sa plus grande étude de consommation à ce jour, représentant les opinions de 2,3 milliards de consommateurs sur 31 marchés.

D’après les principaux résultats de ce rapport, les habitudes prises en ligne lors de la pandémie du Covid-19 seront la norme à l’avenir.  En moyenne, les consommateurs ajouteront 2,5 nouveaux services à leurs activités en ligne d’ici 2025. Aussi, le temps passé en ligne par les consommateurs devrait augmenter de dix heures par semaine en moyenne d’ici 2025. 
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La tendance à gérer en ligne les éléments essentiels de la vie quotidienne, provoquée par la pandémie de Covid-19, restera une réalité fondamentale pour les citoyens du monde entier longtemps après la fin de la pandémie.

Le rapport révèle des informations clés sur ce que les consommateurs pensent qu’il se passera après la pandémie, jusqu’en 2025. Représentant les opinions de 2,3 milliards de consommateurs sur 31 marchés dans le monde, le rapport prévoit que les consommateurs continueront à gérer en ligne les activités habituelles – telles que le travail à distance, l’apprentissage, la santé et les courses – et qu’ils ajouteront en moyenne 2,5 nouveaux services en ligne.

Le rapport prédit que les consommateurs donneront plutôt la priorité à leur temps libre pour voyager davantage, pratiquer une vie en conscience et passer du temps avec leurs amis et leur famille.

En raison de l’augmentation des activités en ligne, les consommateurs devraient passer, en moyenne, dix heures de plus par semaine en ligne lorsqu’ils entreront dans la prochaine normalité. Cette évolution devrait également combler le fossé entre les utilisateurs en ligne modérés et avancés, les utilisateurs en ligne les plus modérés ayant introduit davantage de services en ligne dans leur vie quotidienne au cours de la pandémie.

Zeynep Ahmet, Senior Researcher du ConsumerLab, au sein de l’entité Recherche d’Ericsson, déclare : “Durant la pandémie, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont devenues le principal moyen pour les consommateurs de gérer de nombreux aspects de leur vie quotidienne. Nos dernières conclusions suggèrent que cette tendance se poursuivra jusqu’à la “prochaine normalité” et au-delà.

Cette tendance peut aider les consommateurs à donner la priorité aux choses importantes de la vie, qu’il s’agisse de passer plus de temps avec leurs proches ou d’adopter un mode de vie plus sain. En tant que facilitateur des nouvelles habitudes en ligne, il est clair que les réseaux mobiles et les efforts d’inclusion numérique joueront un rôle crucial dans la construction des sociétés résilientes, inclusives et égales de demain.” 

Principales conclusions du rapport :

– Tout ce qui est routinier se fera en ligne d’ici 2025 : un consommateur sur deux prévoit d’utiliser l’apprentissage en ligne pour se perfectionner. Plus de la moitié des consommateurs dans le monde pensent que toutes leurs activités de divertissement se feront en ligne. Plus d’un tiers des consommateurs commanderont leurs courses principalement en ligne à l’avenir.

– 64 % des consommateurs s’attendent à une augmentation du niveau de stress dans la société : plus de trois consommateurs sur cinq pensent qu’il sera nécessaire de jongler avec plusieurs emplois pour conserver un revenu décent. Dans le même temps, sept consommateurs sur dix s’attendent à mener une vie plus saine.

 La commodité au détriment de la vie privée : si 75 % des consommateurs prévoient que la vie sera guidée par la commodité en 2025, sept consommateurs sur dix s’attendent également à accorder plus d’attention à la sécurité et à la vie privée en ligne.

– Les achats locaux ouvriront la voie : poussés en partie par des préoccupations environnementales, la moitié des consommateurs dans le monde s’attendent à acheter davantage de produits fabriqués localement, ce qui constituera la nouvelle norme de demain.

– La moitié des consommateurs se disent préoccupés par le changement climatique, mais 67 % d’entre eux envisagent d’augmenter le nombre de leurs voyages d’agrément à l’avenir : si la plupart des consommateurs estiment qu’il faut rendre accessibles des options de voyage plus durables, seul un sur trois indique qu’il renoncera à l’avenir à prendre l’avion pour ses voyages d’agrément.

– Le temps passé en ligne augmentera en moyenne de 10 heures par semaine d’ici à 2025 : la dépendance à l’égard des plateformes en ligne devrait se poursuivre au-delà de la pandémie, les consommateurs prévoyant qu’ils ajouteront en moyenne 2,5 services supplémentaires à leurs activités en ligne quotidiennes d’ici à 2025. Cela réaffirme l’importance de l’inclusion numérique pour garantir une “prochaine normalité” égale et résiliente. 

A Propos d’Ericsson

Ericsson permet aux fournisseurs de services de communication de capturer tout le potentiel offert par la connectivité. Son portefeuille qui couvre les réseaux, les services digitaux, les services managés et les activités émergentes est conçu pour permettre à ses clients d’être plus performants, de passer à l’ère digitale et de trouver de nouvelles sources de revenus.

Ericsson indique que ses investissements dans l’innovation ont permis à des milliards de personnes à travers le monde de bénéficier des avantages de la téléphonie et du haut débit mobile. L’action Ericsson est cotée au Nasdaq Stockholm et au NASDAQ à New York.
Source : Communiqué de presse

Niyel, une firme internationale spécialisée dans le plaidoyer, lance un appel pour financer les projets sur l’intelligence artificielle en Afrique

[DIGITAL Business Africa] – Bonne nouvelle pour les chercheurs et les institutions travaillant sur les questions de droits humains, les politiques publiques et les nouvelles technologies. Dans le cadre de son Initiative pour le Développement de l’Intelligence Artificielle (IDIA), NIYEL a lancé ce 15 juin 2021 à Dakar au Sénégal un appel à propositions visant à financer et à accompagner les projets de recherche de cinq (5) équipes de recherche d’Afrique francophone, et les invite à soumettre leurs candidatures dès ce jour!

Les pratiques dans le domaine de l’Intelligence Artificielle (IA) ont ouvert le champ des possibles et contribuent chaque jour au progrès de la société et à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). Comme souligne le Dr Ibrahima Hathié, Chercheur émérite, Docteur en économie agricole et membre du Think Tank IPAR : « Ce projet présente une opportunité pour propulser l’Afrique dans son développement. ».
Dr Ibrahima Hathié, Chercheur émérite, Docteur en économie agricole et membre du Think Tank IPAR
Matthew Smith, Spécialiste de programme principal pour le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), souligne pour sa part : « Il ne fait aucun doute que l’intelligence artificielle aura un impact important au cours de la prochaine décennie en Afrique subsaharienne. Mais ce qui reste moins clair, c’est comment cette intelligence artificielle sera exploitée pour servir les intérêts et priorités des communautés locales, et dans quelle mesure les risques connus et inconnus seront abordés. ».

En effet, le continent africain enregistre des progrès exponentiels en matière d’innovation et de développement dans le domaine de l’intelligence artificielle. Or, les politiques actuelles ne prennent pas en considération les implications de l’IA et n’adressent pas les enjeux tels que la gouvernance, l’éthique ou l’équité. Valérie Traoré, Directrice Exécutive de NIYEL, d’indiquer : « Ce programme vise à combler un besoin criard de recherche et d’analyse des politiques publiques actuelles sur l’intelligence artificielle afin de proposer des solutions pour le développement de stratégies nationales et régionales inclusives sur l’IA. ».
Valérie Traoré, Directrice Exécutive de NIYEL
C’est donc une nouvelle avenue qui s’ouvre pour la recherche politique. Cet appel à propositions constitue une occasion offerte aux 5 équipes de recherche qui seront sélectionnées de bénéficier d’un soutien direct afin de fournir des pistes concrètes pour le développement de politiques publiques et stratégies inclusives sur l’IA en Afrique francophone avec la contribution de décideurs politiques.

Matthew Smith, de préciser : « Il y a une communauté croissante de chercheurs et d’innovateurs impliqués dans l’IA dans la région. Ce projet s’associe aux communautés scientifiques et politiques d’Afrique afin de s’engager, à leurs côtés, dans des projets de recherche contextualisés pour éclairer l’élaboration de stratégies et de politiques en matière d’IA qui contribuent à créer un écosystème de développement et de déploiement responsable de l’IA en Afrique pour le bien-être des populations. ».
Matthew Smith, Spécialiste de programme principal pour le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI)

Informations de soumission

La période de soumission est ouverte jusqu’au Dimanche 11 Juillet 2021 à 23h59 (GMT). Le document d’appel à propositions ainsi que toutes les directives de soumission sont accessibles : bit.ly/3v2mYZT L’appel à propositions est ouvert aux institutions établies dans les pays admissibles de l’ensemble de l’Afrique francophone (cf. liste sur l’appel à propositions).Les équipes de recherche devront soumettre leurs propositions, comprenant une lettre de soumission, une proposition technique et une proposition financière, par voie électronique.Un jury convoqué par Niyel, comprenant des experts et partenaires, sera chargé d’évaluer les propositions complètes. Les équipes de recherche sélectionnées seront contactées à partir du Lundi 2 Août 2021.L’appel permettra d’allouer 5 subventions d’un montant global de 615 000 $ Canadiens pour mettre en œuvre cinq projets de recherche d’une durée de 24 mois


A propos de NIYEL 
Fondée en 2008 et basée à Dakar avec des bureaux à Kigali et à Port Louis, NIYEL est une firme internationale spécialisée dans les campagnes, le plaidoyer, l’influence politique et les affaires publiques. Elle travaille à promouvoir des politiques publiques propices à l’épanouissement de tous et à influencer les pratiques pour s’assurer qu’en tant que citoyens, individus et communautés, nous comprenions les enjeux, sociaux, politiques et culturels, liés à nos technologies de tous les jours.

Dans ce contexte et consciente des enjeux et opportunités que les technologies avancées liées à l’Intelligence Artificielle représentent pour l’Afrique francophone, NIYEL, en collaboration avec le CRDI, a conçu le programme IDIA (Initiative pour le Développement de l’Intelligence Artificielle) afin d’accompagner le CRDI et l’ASDI dans une mission commune visant à soutenir l’adoption d’une intelligence artificielle responsable sur le continent et garantir que les experts africains se fassent entendre dans les fora internationaux.

Source : Communiqué de presse

Cryptomonnaies en Afrique : Ecobank, AGF et Afreximbank ne sont pas opposés, mais restent « très » prudents

[DIGITAL Business Africa] – Les cryptomonnaies suscitent des réserves parmi des experts de la finance africaine. Le sujet a été évoqué lors de la conférence économique sur la Zone de libre-échange continentale africaine, Zlécaf, qui s’est tenue virtuellement depuis le Cameroun, du 27 au 28 mai 2021. Une conférence  organisée  par FIP Conférences ( la Fondation Inter Progress Conférences) avec le soutien d’ AFREXIMBANK..

Le thème de la séquence IV(sur les cinq prévues) de cette conférence portait sur les « Financements au service du commerce interafricain ». Ce qui a permis aux représentants des trois institutions financières que sont Ecobank, AGF et Afreximbank  d’exprimer leur point de vue sur les mécanismes de financement de l’intégration africaine. Mais également, sur la question du rôle des cryptomonnaies évoquée par un internaute. Trois réponses ont été formulées. Toutes abondant presque dans le même sens.

Parlant des cryptomonnaies, Gwendoline Abunaw, ADG d’Ecobank, affirme : «Je pense que l’inclusion financière ouvre notre système financier. Nous allons voir des choses dans les crypto-monnaies. Je n’y suis pas opposé, mais je pense que nous devons l’examiner de très près du point de vue de la réglementation.  Deuxièmement, il doit y avoir une éducation claire sur les cryptomonnaies… Il faut que le public sache comment suivre ou  sache comment prendre part aux cryptomonnaies. Je suis ouverte, car j’aime l’innovation, mais je pense que nous n’avons pas encore mis en place les  différentes  structures dont nous avons besoin pour nous garantir le confort nécessaire en vue de l’adoption des cryptomonnaies».

Daniel Nnomo Nti, chargé d’affaires AGF, pense qu’ il faut avoir l’esprit ouvert. « Mais, on est en face d’un phénomène dont on ne maitrise pas les implications… », prévient-il. Et de poursuivre : « Je crois avoir entendu plusieurs dirigeants de Banques centrales dire que la cryptomonnaie n’était pas une monnaie. Je suis ouvert d’esprit. Je regarde. Mais, de là à recommander cette crypytomonnaie, il y a un grand pas à franchir », a-t-il avoué, déconseillant la recommandation des cryptomonnaies.

Pour sa part, Intong Eric Monchu, Senior manager and Head Sovereigns Financial Institutions chez Afreximbank, pense qu’il y a encore des efforts à faire par l’ensemble des Etats africains en vue de l’adoption d’une monnaie commune. « L’information est la clé. Quand vous avez les Data, vous pouvez désormais baser votre décision sur une monnaie propre au continent africain ».

Au Cameroun, l’on reste sceptique et même hostile quant à l’adoption des cryptomonnaies. En novembre 2020, le ministère des Finances avait mis en demeure contre une vingtaine d’opérateurs offrant des services de cryptomonnaie. Louis- Paul Motaze exigeait aux prestataires engagées dans cette pratique le  remboursement  sans délai  de l’argent  « glané » auprès du public.

La sortie du ministre des Finances était consécutive à celle de Commission de Surveillance du Marché financier de l’Afrique centrale(Cosumaf), en octobre 2020, mettant en  garde le public camerounais contre les activités  de ces banques vouées aux cryptomonnaies.

Les sociétés mises en cause étaient: Académie des Investisseurs Africains, Global Investments Trading (GIT), Global Crypto Currencies Trading,  GTX Invest/Global Trust Exchange, Mekit Invest, Obasi Communication, Divine’s Auto Electronic, SOGAA Sarl, Cameroon Invest, Regel Cameroun, SAIRU, Africa ‘Lif, Mugano Investment, Petropay Cameroon, Unique Finance, CRIFAT, Fortune Investment &Wealth, Highlife International Cameroon.

Conférence économique sur la ZLECAF a été organisée par FIP Conférences (Fondation Inter-Progress Conférences #FIPCONF) avec le soutien d’ #AFREXIMBANK.

Elle était sponsorisée par #AfrilandFirstBank et sa réalisation assurée par le cabinet ICT Media STRATEGIES.

Voir l’intégralité de la conférence par ici :

https://www.facebook.com/FipConferences/videos/365347048350866

Ecrit par Jean Materne  Zambo (stg)

Cameroun : Orange lance ses séances de coaching dans les métiers du numérique auprès des étudiants, à travers sa plateforme « Pulse »

[DIGITAL Business Arica] – La direction d’Orange Cameroun, à travers sa plateforme « Pulse », a lancé ses séances de coaching dans le secteur du numérique dans les différentes universités d’Etat du Cameroun. La cérémonie a eu lieu au Hilton de Yaoundé le 10 juin 2021.

D’après le directeur marketing d’Orange Cameroun, Yves Kom, « C’est une plateforme que nous avons mise sur pied depuis quatre ans et qui permet de répondre aux différents besoins des jeunes, en particulier des étudiants. Nous savons que les jeunes ont besoin de se connecter à internet, à faible coût, parce qu’ils n’ont pas forcément des moyens.  Nous savons aussi qu’ils ont besoin de vivre leur passion ensemble, en communauté. Nous savons également que les jeunes ont besoin de se développer. La plateforme Pulse que nous avons mise sur pied, qui compte aujourd’hui plus d’un million de membres, permet de fournir à ces jeunes des contenus éducatifs. Dans le cadre de cette plateforme, nous mettons un ensemble des formations, de séances de coaching dans les différentes universités d’Etat, pour pouvoir leur apporter l’accompagnement des experts en vue de  les aider aussi à mieux se préparer dans le monde du travail». 

Mais, il n’y a pas que « Pulse » pour réaliser le chantier numérique entrepris au Cameroun. Ainsi, Orange a-t-il d’autres applications telles que : « Orange Fablab », « Orange ville propre ».  Ces initiatives, selon le directeur général d’Orange Cameroun, « cadrent en tous points avec l’engagement d’Orange comme acteur du développement numérique et humain au Cameroun ».

Une autre application a été évoquée : « Orange Business Center ». Elle revêt une particularité. Elle est ouverte à tous. Tout comme des parcours de formation adaptés pour tous.  Parmi eux, des parcours des débutants, des parcours intermédiaires et des parcours avancés. Chacun a la possibilité d’accéder à un apprentissage qui lui permet d’avoir des éléments nécessaires pour son développement dans le numérique », a expliqué le directeur digital, Emmanuel Etia. 

Le concept unique, d’après le directeur général d’Orange Cameroun, Fréderic Debord, est « Orange Digital Center ». Celui-ci permettra aux jeunes étudiants camerounais de se mesurer à leurs homologues des autres continents. Un instrument au service de l’inclusion numérique en cours dans le pays. C’était également l’occasion de passer en revue les fruits de la coopération Orange et le gouvernement camerounais.

 « Notre ambition et notre implication pour le monde universitaire, a déclaré Frédéric Debord, s’inscrivent dans une logique fort ancienne, qui, chaque année, se consolide et se diversifie…  Nous sommes particulièrement fiers de nos ingénieurs qui sont les purs produits de l’enseignement supérieur camerounais.  C’est encore au nom de cet engagement que nous assurons diverses sessions de formation à, la pointe et en prise directe avec les exigences du monde du travail notamment par les échanges réguliers de nos experts dans divers établissements d’enseignements supérieurs. Nos actions dans ce sens, qui se veulent pérennes rendent des engagements pris dans le cadre des conventions signées avec les universités de Yaoundé I ; Yaoundé II, Dschang, Maroua, Ngaoundéré, Buea et très prochainement, l’Université de Douala. Ces conventions dans la plupart des cas découlent d’un accord-cadre signé entre orange Cameroun et le ministère de l’Enseignement supérieur en avril 2018 ».

Un partenariat qui trouvera matière à accompagner les jeunes tout au long de leur vie numérique et professionnelle.

Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

RCA : Le data center d’Orange Centrafrique, ses installations radio et son cœur de réseau ravagés par les flammes

[DIGITAL Business Africa] –  « ORANGE CENTRAFRIQUE a le regret d’informer la population centrafricaine qu’un incendie s’est déclaré le dimanche 06 juin au soir dans ses locaux techniques sur son site principal de Sodiam. Malgré l’intervention immédiate de son équipe d’astreinte et celle des sapeurs-pompiers de Bangui, le feu a provoqué de graves dommages interrompant vers 21h30 l’ensemble des services de communication de l’entreprise à ses clients ». Ceci est la quintessence d’un communiqué publié hier, 07 juin 2021 par Orange Centrafrique.

Selon Orange, la procédure de crise enclenchée va permettre d’évaluer les impacts et les options possibles pour permettre au plus vite le redémarrage progressif de ses services. Mais déjà, l’on observe que le centre des données d’Orange, les installations radio et le cœur de réseau ont été calcinés.

« Le feu a fait des ravages en détruisant la plupart des équipements. L’ensemble du réseau Orange de Centrafrique est hors service, confie à RFI Régis Delière, directeur d’Orange Centrafrique. Ce sont des coûts gigantesques et des années de travail pour construire un équipement comme celui-là. Donc, renouveler tout cela, ça coûte beaucoup d’argent. J’espère pouvoir annoncer de meilleures nouvelles dans les tout prochains jours ».

Les services de l’opérateur téléphonique qui revendique 830 000 abonnés dans le pays sont donc à l’arrêt. Pour l’heure, on ignore les cause de cet incendie. « Nous sommes dans l’incapacité d’assurer les services à nos clients, pour l’instant. […/…] Tout a été détruit, il faut l’œil avisé d’un expert pour être capable de déterminer quelle était la source, à l’origine, du départ du feu, la nature de ce départ. Est-ce que c’est une nature électrique ? Est-ce que c’est une nature chimique ? Est-ce que c’est une nature interne au système ou est-ce que c’est éventuellement une nature du type externe qui aurait pu déclencher cela ? Pour l’instant, impossible de le dire », affirme Régis Delière à RFI .

Cet incendie survient un peu plus d’un mois après celui qui des locaux de l’ambassade de France à Bangui. Un incendie d’origine accidentelle, selon les informations disponibles. Mais, le média centrafricain Corbeau News indique que pour de nombreux Centrafricains, l’incendie des locaux d’Orange pourrait être un acte criminel et non accidentel.

Par Digital Business Africa

D’après Roger Adom, en 10 ans, la Côte d’Ivoire a perdu 20 milliards de F.Cfa à cause de la cybercriminalité

[DIGITAL Business Africa] – La Côte d’Ivoire a perdu environ 20 milliards de F.CFA ces dix dernières années à cause de la cybercriminalité, a révélé le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom, ce lundi 7 juin 2021, à l’ouverture de la première édition de Cyber Africa Forum (CAF), à Abidjan.

Un des fleurons de la cybercriminalité en Afrique, la Côte d’Ivoire a enregistré « sur les dix dernières années des pertes d’environ 20 milliards de Francs CFA » liées à ce fléau, a indiqué Roger Adom, lors de l’événement de référence en matière de cybersécurité en Afrique subsaharienne.

S’il est vrai que le  « développement de l’économie numérique, les technologies de l’information et de la communication sont désormais au cœur du modèle économique de multiples secteurs et deviennent également incontournables dans nos vies privées », force est de reconnaître que « les questions relatives à la Cyber sécurité, la Cyberdéfense et à la cybercriminalité représentent de plus en plus de défis majeurs pour nos entreprises, nos organisations et nos États », a-t-il souligné. Et d’ajouter : « Il apparaît donc indispensable et crucial d’identifier et comprendre les risques auxquels nous sommes confrontés au sein de nos États dont les enjeux en termes de développement ne sont plus à présenter ».

Selon lui, dans un monde de plus en plus connecté et interconnecté, les États africains, la sous-région et la Côte d’Ivoire en particulier ne sont pas immunisés contre ces risques numériques. D’où la prise des dispositions au niveau international, dont la ratification de la Convention de Budapest sur la cybercriminalité du Conseil de l’Europe (Mars 2019).

Au niveau régional, le pays s’est engagé dans la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel adopté par la 23e session ordinaire de la conférence de l’union à Malabo le 24 juin 2014 en cours de signature et au niveau national elle s’est dotée en premier lieu d’un cadre juridique applicable à la cybersécurité à travers un arsenal de textes adoptés tant aux niveaux international et régional que national.

Placé sur le thème « le risque cyber au cœur des enjeux de l’Afrique », ce forum sur les enjeux de la cybercriminalité s’est donné pour mission de réunir à la fois des décideurs politiques, des délégués de grands groupes bancaires ou des télécommunications, des experts en cyberdéfense et des représentants de la société civile. Il a pour objectif d’inscrire les menaces cyber au cœur des problématiques de développement, a fait savoir Franck Kié, commissaire général de CAF.

Pour Franck Kié, cette rencontre constitue une avancée réelle dans la prise en compte des enjeux de sécurité informatique en Afrique. « L’événement  a pour mission d’ouvrir la voie vers des évolutions tant en matière de régulation qu’en matière de process et de stratégies, au sein des organisations publiques comme privées », a-t-il précisé.

Écrit par Moïse Yao K.

Taxation des GAFAM : Les ministres des Finances des pays du G7 concluent un accord pour « instaurer un impôt minimum mondial d’au moins 15 %, pays par pays »

[DIGITAL Business Africa] – Les ministres des Finances du G7 (les sept pays les plus riches du monde) ont conclu en accord sur la taxe des Gafam, à Londres, samedi 04 juin 2021. Il s’agit d’un taux d’imposition jugé « minimal » et mondial sur les multinationales. Ce sera donc 15% au moins.

« En ciblant particulièrement les grandes entreprises technologiques, ils s’engagent à « parvenir à une solution équitable sur l’attribution des droits d’imposition, les pays du marché se voyant attribuer des droits d’imposition sur au moins 20 % des bénéfices dépassant une marge de 10 % pour les entreprises multinationales les plus grandes et les plus rentables ». Les membres du G7 prévoient aussi une coordination appropriée entre l’application des nouvelles règles fiscales internationales et la suppression de toutes les taxes sur les services numériques, et autres mesures similaires pertinentes, pour toutes les entreprises. Ils s’engagent à « instaurer un impôt minimum mondial d’au moins 15 %, pays par pays », rapporte le média spécialisé ZDNET.

Bruno le Maire, ministre des Finances français, a affirmé que les pays signataires de cet accord se battront pour que le taux d’imposition soit revu à la hausse. Et la directrice exécutive de l’association Oxfam, Gabriella Bucher, propose un taux de 25% pour mettre fin aux paradis fiscaux.

Plus encore, Bruno Le Maire estime que pour les géants du numérique, cela pourrait rapporter à la France « quelque chose de plus important que les 400 millions d’euros que nous touchons avec la taxe nationale » adoptée en 2019. Cela pourrait être « entre 500 millions d’euros et un milliard d’euros » par an, affirme-t-il.

Facebook et Google, ne sont pas opposés à ces annonces. Au contraire, ils saluent les décisions du G7. Sur Twitter, le vice-président des affaires mondiales de Facebook, Nick Clegg, par exemple a salué cette annonce indiquant que Facebook demande depuis longtemps une réforme des règles fiscales mondiales. « Nous saluons les progrès importants réalisés au G7. L’accord d’aujourd’hui est un premier pas significatif vers la certitude pour les entreprises et le renforcement de la confiance du public dans le système fiscal mondial », écrit-il. « Nous voulons que le processus de réforme fiscale internationale aboutisse et reconnaissons que cela pourrait signifier que Facebook paie plus d’impôts, et à différents endroits. »

Pour sa part, Google soutient « fermement » le travail effectué pour mettre à jour les règles fiscales internationales. « Nous espérons que les pays continueront à travailler ensemble pour garantir qu’un accord équilibré et durable sera bientôt finalisé », écrit Jose Castaneda, porte-parole de Google, dans une déclaration envoyée par courrier électronique, rapporte Reuters.

C’est depuis 2019 que la France a entrepris des démarches pour imposer une taxation desdites firmes. Elle avait adopté une taxe de 3%. Celle-ci concernait les services disposant d’une forte audience sur internet. Le résultat annuel escompté était de 25 millions d’euros, selon le communiqué de presse du Conseil des Ministres en mars 2019.

En Italie, également, le pourcentage était le même. Ici, la taxe était appliquée « aux entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est d’au moins 750 millions d’euros et dont les profits locaux sur les services en ligne sont supérieurs à 5,5 millions ». Cet impôt permettra aux services fiscaux de générer 600 millions euros de revenus par an, d’après le ministre des Finances Italien, Roberto Gualtieri.

Écrit par Jean Materne Zambo (stg)

Pour cause de retrait du badge bleu certifiant le compte Twitter du vice-président indien, le gouvernement donne un dernier ultimatum à Twitter pour nommer ses représentants en Inde

[DIGITAL Business Africa] – En Inde, le ministère de l’Electronique et des Technologies de l’information de l’Union (MeitY) a envoyé un dernier avis ferme à l’entreprise américaine Twitter Inc. le 5 juin 2021 pour demander le respect des nouvelles règles de l’Inde sur les TIC et le Numérique. Notamment, les règles relatives aux technologies de l’information (lignes directrices intermédiaires et code d’éthique des médias numériques) introduites cette année 2021. Ces règles couvrent les médias sociaux, les plateformes de streaming vidéo over-the-top (OTT), ainsi que les éditeurs d’actualités sur les médias numériques.

Twitter a donc reçu un dernier avis pour se conformer à ces nouvelles règles informatiques qui obligent la plate-forme de microblogging à nommer des agents de conformité et de règlement des griefs basés en Inde, entre autres clauses.  Faute de quoi, l’entreprise elle sera confrontée aux “conséquences”.

« Toutefois, dans un geste de bonne volonté, Twitter Inc. est par la présente mise en demeure de se conformer immédiatement aux règles, faute de quoi l’exemption de responsabilité disponible en vertu de la section 79 de la loi sur les technologies de l’information de 2000 sera retirée et Twitter sera responsable des conséquences conformément à la loi sur les technologies de l’information et aux autres lois pénales de l’Inde », prévient Rakesh Maheshwari, coordinateur du groupe de la Loi cybernétique du MeitY, dans sa lettre adressée à Twitter.

En effet, trois mois après la notification des nouvelles règles informatiques aux intermédiaires des médias sociaux, Twitter n’avait toujours pas désigné les responsables locaux de sa plateforme web. « Vu cette attitude dilatoire de Twitter, il a été décidé d’envoyer une communication finale et ferme à Twitter leur demandant de se conformer immédiatement à ces exigences, faute de quoi les conséquences prévues par la loi suivront », a ajouté Rakesh Maheshwari.

En réalité cette mise en demeure du gouvernement indien intervient au lendemain du retrait par Twitter du badge bleu du compte Twitter du vice-président Venkaiah Naidu. Le badge bleu indiquant que le compte est certifié et authentique. L’Inde n’aurait pas digéré cette méprise du site de micro-blogging qui a rapidement restauré le badge bleu indiquant que le compte Twitter du vice-président n’avait pas été connecté depuis six mois. Certains ont considéré que c’était une violation de la constitution indienne. ET Twitter a restauré le badge juste quelques heures après.

https://twitter.com/SureshNakhua/status/1400887875202281473/

Pour le gouvernement indien, les internautes de l’Inde qui utilisent la plate-forme Twitter, méritent et exigent un mécanisme équitable pour répondre à leurs griefs et résoudre leurs différends en temps réel. « Les utilisateurs qui sont maltraités sur la plate-forme ou harcelés ou soumis à la diffamation ou à des abus sociaux ou deviennent des victimes de plusieurs autres contenus abusifs doivent obtenir un mécanisme de recours que les Indiens ont mis en place dans le cadre d’une procédure légale régulière », écrit Rakesh Maheshwari dans sa correspondance à Twitter.

Par DIGITAL Business Africa

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