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Cameroun : le Minpostel lance un appel à candidatures pour le Concours national du meilleur projet TIC et pour le Challenge numérique

Sous le Très Haut Patronage du Président de la République, le Ministre des Postes et Télécommunications organise la 3ème édition de la Semaine de l’Innovation Numérique, prévue du 14 au 18 mars 2022 à Yaoundé, sous le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise ».

Dans le cadre des activités liées à cet événement, deux compétitions sont lancées : d’une part,le Concours national du meilleur projet TIC et d’autre part, le Challenge numérique pour l’admission en incubation interne au Centre de développement de l’Economie numérique.

A-OBJET

L’évènement vise à récompenser les projets les plus innovants présentés par des jeunes, au cours d’une année et à détecter les meilleures startups numériques en vue de leur accompagnement par le Gouvernement.

B-TYPES DE PROJETS ATTENDUS

Les projets à soumettre aux jurys devraient s’articuler autour des 6 thématiques suivantes : E-santé, E-agriculture, E-education, Fintech, Robotique, Cybersécurité.  

C-CONDITIONS DE PARTICIPATION

1-Critères d’éligibilité personnelle du candidat

  • Etre de nationalité camerounaise ;
  • Etre porteur d’un projet innovant mettant à contribution les TIC ;
  • Résider sur le sol camerounais.

2-Critères d’éligibilité technique du projet

Ces critères sont précisés dans le règlement du concours disponible sur le site www.ictinnovationweek.cm

D-INSCRIPTION ET ENREGISTREMENT DES PROJETS

  • Les candidatures exclusivement enregistrés :

-du 18 décembre 2021 au 09 mars 2022 à 15h30 pour ce qui est du concours national du meilleur projet TIC

-du 18 décembre 2021 au 26 janvier 2022 à 15h30 en ce qui concerne le challenge numérique pour l’admission en incubation interne au centre de développement de l’économie numérique.

Après le succès des deux premières éditions, tenues du 24 au 28 juin 2019, et du 24 au 28 août 2020, la Semaine de l’Innovation Numérique se déroule cette année dans un double contexte :

  • L’engagement du Gouvernement, sur Très Hautes Prescriptions du Président de la République, dans une campagne de promotion de la cybersécurité. Ce qui place ainsi l’innovation au cœur de cette bataille. D’où le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise».
  • La réalisation du Centre de Développement de l’Economie Numérique et son ouverture imminente. Il s’agit d’un centre de haute technologie numérique (cyber parc technologique) qui permettra de  capter, de canaliser, d’accompagner et de promouvoir les initiatives et innovations dans le domaine de l’entrepreneuriat numérique. Au-delà des services d’incubation en ligne, le cyberparc hébergera en son sein, des startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement vers le « go to the market ».

La Semaine de l’Innovation Numérique 2021 a donc comme activités phares :

  • Le concours national du meilleur projet d’innovation numérique de l’année, avec l’attribution d’un PRIX SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE au meilleur projet ;
    • Le challenge numérique, en vue de la sélection des startups  à admettre en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.

II- OBJECTIFS ET MODALITES

1- Objectif général

  • Récompenser les projets les plus innovants présentés par des jeunes, au courant d’une année,
  • Détecter à travers une sélection, les jeunes entreprises d’innovation numérique (startups), à admettre en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.

2- Objectifs secondaires

  • Détecter les meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner;
  • Stimuler la créativité et la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité  et en même temps, favoriser l’esprit de compétition parmi les jeunes ainsi que leurs projections à l’échelle internationale ;
  • Capaciter les jeunes porteurs d’idées ou de projets TIC à travers des sessions de formation, coaching, counselling ;
  • Faire connaitre le génie camerounais dans le domaine du numérique ;
  • Détecter les startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement dans le cyberparc, vers le « go to the market » ;
  • Favoriser l’émergence d’un véritable entrepreneuriat local TIC.

III – CIBLES ET CRITERES D’EVALUATION

  1. Concours du meilleur projet TIC
  2. Cibles
  3. Jeunes porteurs d’idée ou de projets TIC sur l’ensemble des dix régions du Cameroun répondant aux critères ci-après :
  4. Etre de nationalité camerounaise ;
  5. Etre porteur d’un projet innovant mettant à contribution les TIC ;
  6. Résider sur le sol camerounais.
  7. Critères d’évaluation 
  8. Niveau de différenciation du projet innovation au sens large (innovation de produit, de procédé, de commercialisation ou d’organisation) ;
  9. Business model : modèle de génération des revenus clairs et bien défini ;
  10. L’équipe : expertise, complémentarité, connaissance du métier et du marché ;
  11. Le marché : marché bien défini, de taille importante ;
  12. L’offre : répondre à un besoin ou à une problématique clairement identifiée / retour favorable du marché à l’offre présentée ;
  13. Potentiel à l’international : projet apte à se développer à l’international ;
  14. Potentiel de création d’emplois.

N.B : Les startups déjà en activité (opérationnelles) ne sont pas concernées par le concours.

2- Sélection des startups pour le Centre de Développement de l’Economie Numérique

  • Cibles
  • Jeunes porteurs de projets / startups TIC sur l’ensemble des dix régions du Cameroun répondant aux critères ci-après :
  • Être de nationalité camerounaise ;
  • Être porteur d’un projet innovant mettant à contribution les TIC, avec un concept mature, un prototype développé et fonctionnel,  au premier stade de la commercialisation ;
  • Résider sur le sol camerounais.
  • Critères d’évaluation 
  • Développement avancé du projet : maturité du concept, prototype fonctionnel, produits/services numériques sur le marché ou prêts à être commercialisés ;
  •  Niveau de différenciation élevé du concept, des produits ou services ;
  • Concept, produits ou services répondant à un besoin ou à une problématique clairement identifiée, avec preuve d’un retour favorable du marché;
  • Concept, produits ou services disposant d’un potentiel de développement à l’international ; 
  • Concept, produits ou services avec un potentiel important de création d’emplois.

P.S : Pour toutes les deux compétitions, les candidatures féminines sont vivement encouragées.

IV- MODALITES

  • Pour chaque compétition,

– Mise en ligne, d’un site d’inscription spécialement dédié en vue de l’enregistrement des candidats désirant participer au concours ;

– Mise en place d’une commission interne de présélection des meilleures candidatures ;

– Constitution d’un jury comprenant les meilleures expertises en cette matière, qui,  se dotera d’un règlement intérieur et définira les règles de la compétition à faire préalablement  valider par le Ministre des Postes et Télécommunications ;

– Renforcement des capacités (coaching, councelling et préparation au pitch talk) des présélectionnés dans un boot camp ;

– Organisation d’une cérémonie de remise des Prix aux lauréats.

  • Pour la Semaine de l’Innovation Numérique

– Organisation des espaces d’échanges : conférences publiques sur des sujets liées au thème de la semaine, et ateliers animés par des experts, à l’intention des jeunes engagés dans les TIC, exposition des innovations ;

  • Pour le challenge d’admission au Centre de Développement de l’Economie Numérique
  • Organisation d’une journée « portes ouvertes » sur le cyberparc.

V- ORGANISATION, DATES ET LIEUX

1- Organisation

  • La SEMAINE DE L’INNOVATION NUMERIQUE est organisée par le Ministère des Postes et Télécommunications ;
  • Elle est placée sous le Très Haut Parrainage du Président de la République ;
  • Les activités phares de la SEMAINE DE L’INNOVATION NUMERIQUE cette année sont :
    • Le concours national du meilleur projet d’innovation numérique de l’année, avec l’attribution d’un PRIX SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE au meilleur projet.
    • Le challenge numérique, en vue de la sélection des startups  à admettre en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.
  • Dans le cadre du concours du meilleur projet TIC :
    • Une exposition des meilleurs projets sélectionnés est prévue, pour permettre aux jeunes de présenter leurs savoirs et leur savoir-faire ;
    • Des espaces d’échanges, conférences – débats, ateliers thématiques et diverses formations sont prévus tout au long de cette semaine.
  • Dans le cadre du challenge numérique, une journée « portes ouvertes » est organisée au Centre de Développement de l’Economie numérique, pour permettre aux jeunes, de mieux connaitre cette importante infrastructure.
  • Compte tenu des conditions sanitaires actuelles, les activités de la Semaine de l’Innovation Numérique se dérouleront en présentiel et en visioconférence. Celles nécessitant la présence des candidats seront organisées dans le strict respect des mesures barrières.
  • Dates et lieux
  • La Semaine de l’Innovation numérique (proprement dite) se déroulera du 14 au 18 mars 2022 sur 3 sites :
  • La salle de conférences du MINPOSTEL ;
  • L’Institut National de Formation des Formateurs et du Développement des Programmes (MINFOP) ;
  • Le Palais des Sports / Palais des congrès.
  • Le Challenge numérique organisé dans le cadre de la Semaine de l’Innovation numérique se déroulera du 31 janvier au 04 février 2022, sur 03 sites :
    • Salle de conférences du MINPOSTEL ;
    • Centre de Développement de l’Economie Numérique ;
    • Palais des Congrès.

VI- PROGRAMMATION DES ACTIVITES

  1. Concours du meilleur projet TIC
  • 17 décembre 2021 : Cérémonie de lancement du concours du meilleur projet TIC 2021. 
  • Point de presse en présentiel au MINPOSTEL (relayé en live).
  • Du 18 décembre 2021 au  09 mars 2022
  • Inscriptions en ligne.
  • Du 27 décembre 2021 au 10 mars 2022
  • Sessions de la commission interne chargée de la présélection des projets.
  • 11 mars 2022 : Publication de la liste des projets présélectionnés.
  • Du 12 au 13 mars 2022 : Arrivée et installation des participants à Yaoundé.
  • Du 14 au 18 mars 2022 : Semaine de l’innovation numérique.
  • Boot camp
  • Conférences publiques (relayées sur l’ensemble du territoire)
  • Journée des startups (CDIC)
  • Mise en place du jury du concours.
  • 17 mars 2022 : Pitch final.
  • 18 mars 2022 : Cérémonie de remise officielle des récompenses (en présentiel et relayée en visioconférence sur l’ensemble du territoire).
  • Remise du PRIX SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE au meilleur projet numérique de l’année 2021.
  • Remise des autres récompenses aux lauréats du concours.
  • Clôture de la Semaine de l’Innovation numérique.
  • Challenge numérique
  • 17 décembre 2021 : Cérémonie de lancement du Challenge. 
  • Point de presse en présentiel au MINPOSTEL (relayé en live).
  • Du 18 décembre 2021 au  26 janvier 2022
  • Inscriptions en ligne.
  • Du 20 décembre 2021 au 27 janvier 2022
  • Sessions de la commission interne chargée de la présélection des projets du Challenge numérique.
  • 28 janvier 2022 : Publication de la liste des projets présélectionnés.
  • Du 29 au 30 janvier 2022 : Arrivée et installation des participants à Yaoundé.
  • Du 31 janvier au 02 février 2022 :
  • Boot camp
  • Journées « portes ouvertes » (CDIC)
  • Mise en place du jury du Challenge.
  • 03 février 2022 :
  • Pitch final.
  • 04 février 2022 :
  • Cérémonie officielle de publication des résultats du Challenge numérique (en présentiel et relayée en live).

E-INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Pour toute autre information complémentaires, bien vouloir consulter le site web : www.ictinnovationweek.cm., la page facebook :Ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun.  Twitter :  Minpostel 2035

Ou contacter M. NNEMETE BEYEME François Joseph aux numéros suivants : 696 73 94 67 / 654 71 87 35 / 222 23 37 31

Source : Minpostel

Cameroun : Kajou, l’application d’accès aux contenus numériques, sans connexion, présentée aux partenaires

[Digital Business Africa] – Kajou. Peut-être le bijou de l’ère du data. Si tant est que l’on puisse naviguer sans connexion. L’application créée par Bibliothèque sans frontières a été présentée à la Bibliothèque Clac sis à Yaoundé, jeudi 16 décembre 2021. C’était au cours d’un échange via Zoom entre partenaires et responsables de Kajou. Cela, sous la coordination de son représentant au Cameroun, Charles Kamdem Poeghela.

Kajou, l'application d'accès aux contenus numériques, sans connexion, présentée aux partenaires
Fin de la conférence de Kajou au Clac

 

Au rang des convives, figuraient William Kamdem,. Responsable du Campus numérique francophone de Yaoundé à l’agence universitaire de la Francophonie ( AUF), Jules-Ferry Kotché, représentant de l’Institut Goethe, en tant que partenaires de Kajou. Il s’est agi d’expliquer d’explorer, ensemble, la fonction  » Push and pull », qui est l’esprit même de Kajou. Elle permet donc de proposer des contenus aux utilisateurs grâce à une technologie multicanal de connectivité augmentée sans connexion Internet.

L’utilisateur insère la carte SD Kajou ( 32Go) dans son smartphone. Ce qui lui permettra d’avoir accés a des contenus sans connexion internet. Ainsi pourra-t-il naviguer dans le contenu de manière interactive. Le serveur récupère les données d’utilisation et l’informent sur les besoins et usages des parties prenantes.

Toutefois, « si les notifications ne parviennent pas à l’utilisateur, au bout de trois jours, le système de Kajou les récupère et les transmet à l’utilisateur via SMS »,a expliqué Léa Batal, directrice des opérations. Là réside la nécessité d’une SIM. Bien que la carte SD Kajou soit à même de fonctionner indépendamment d’une SIM quelconque. Léa Batal a ajouté: »Ce n’est pas une carte statique, en tant que telle. En fait, on donne accès à cette bibliothèque de contenus, qui est très chargée et a 32 Go. En réalité, c’est beaucoup plus que 32Go, tant ces contenus sont compresés. Ce qui donne 500 à 2000 ressources disponibles. Cette partie-là est disponible sur la carte. En gros, des Moocs,des audios, des vidéos, des PDF, des textes etc. Mais, ce qu’on veut faire c’est de créer de l’intéraction ».

Les cartes sont achetées une fois. Et sont valables à vie. L’institut français du Cameroun  a acquis 2000 cartes SD, selon Jérémy Lachal. Les tarifs de la carte SD Kajou sont  les suivants: 7800FCFA par unité, soit €12 (pour 1000 cart commandées), 7205 FCFA, soit €11 ( pour 5000  cartes commandées), 6500 FCFA,soit €10 ( 10.000 cartes), 6175 FCFA , soit €9, 50( 25.000 cartes) et 5850 FCFA, soit €9 ( 50.000 escartes achetées).

Cinq secteurs ciblés

Kajou, d’après son président et DG de Bibliothèque sans frontières,Jérémy  Lachal, apparaît comme un catalyseur de connaissances dans cinq secteurs. Notamment  les savoirs fondamentaux, la citoyenneté et la cohésion sociale, la vie professionnelle, la prévention santé, la culture et la lecture.

Sur ce dernier aspect, la carte SD, une fois insérée dans le Smartphone le transforme en bibliothèque hors ligne et en campus virtuel. Ses sources de données sont sa base de données( contient 35000 documents), les contenus libres de droits,les contenus créés ou co-créés  avec les partenaires.

La technologie est basée sur Moodle, une plateforme d’apprentissage en ligne libre. Ce qui permet lui permet d’intégrer facilement des Moocs et cours en ligne existant en format Scorm,la norme internationale pour les cours en ligne. l’Afrique subsaharienne et le moyen orient sont les zones du globe qui bénéficient d’un accent particulier de cette technologie.

Elle est uniquement disponible sur Android. Car, a  justifie Léa Batal, la marque iPhone est un peu plus utilisée par des personnes aisées. Elle a du reste rassuré que les versions iOS et Desktop Windows seront  mise sur pied en 2022.

Écrit par Jean Materne Zambo(Stg)

Cameroun : Les finalistes d’Orange Summer Challenge reçoivent leur récompense

Orange Summer Challenge est une compétition lancée par Orange Digital Center Cameroun en partenariat avec les firmes Google, Sisley et Paprec.

Cette initiative vise à accompagner les jeunes étudiants dans la création de solutions technologiques innovantes.

La 1ere édition a été axée sur le thème des solutions innovantes pour le recyclage des déchets plastiques.

Au courant de cette compétition, 20 étudiants camerounais ont pu bénéficier d’un appui sur plusieurs volets :

  • Des formations et du mentoring assurés par des coachs locaux et internationaux
  • Un accompagnement technique avec l’expertise et le savoir-faire de Sisley et Paprec
  • Des moyens humains, techniques, technologiques et matériels pour réussir leurs

projets.

Au terme de plusieurs semaines de formations et de perfectionnement, de travail en équipe, seuls 04 finalistes ont pu être retenus. Ils ont été présentés le 02 décembre lors de la cérémonie de clôture.

Cameroun : Les finalistes d’Orange Summer Challenge reçoivent leur récompense

Le 1er prix

La Team RECYCLINK emporte 05 stages académiques rémunérés à Orange Cameroun soit l’équivalent de 1 250 000 FCFA

Le 2e prix

La Team CAYYA emporte 875 000 FCFA

Le 3e prix

La Team GREEN PLAN emporte 750 000 FCFA

Le 4e prix

ROCLO emporte 500 000 FCFA

Cette compétition a également bénéficié de deux prix spéciaux offerts par ses partenaires internationaux :

– Le prix coup de cœur Google remis à une équipe pour la qualité de son projet sur l’ensemble des aspects (créativité, utilisation des outils, business plan, technique).
L’équipe RECYCLINK a également remporté le Prix Coup de Cœur du partenaire Google.

Ils recevront ainsi 05 ordinateurs portables soit l’équivalent de la somme de 3 289 473 FCFA. – Le prix Sisley / Paprec

Le prix Sisley Paprec est un prix spécial offert au 1er prix de la compétition par les partenaires Sisley, leader mondial de la cosmétique haut-de-gamme et Paprec, leader français de la collecte et du recyclage des déchets industriels et ménagers.

Il a donc été remporté par l’équipe RECYCLINK. Soit la somme de 657 194 FCFA

A travers Orange Summer Challenge, Orange Digital Center continue de réaffirmer sa position de promoteur et vivier de l’innovation technologique chez les jeunes.

Source : Communiqué Orange

Pour le Pr Ebot Ebot Enaw, les régulateurs doivent être dotés de moyens conséquents et investis de pleins pouvoirs pour un rendement optimal [FIRC]

[DIGITAL Business Africa] –  « S’arrimer aux évolutions imposées par la mondialisation, la recherche et l’innovation et aux changements conjoncturels ». Tel est le prétexte qui a conduit à la tenue de la première édition du séminaire de renforcement des capacités des régulateurs sur la régulation du service public organisé le 26 novembre 2021 à l’Hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Séminaire organisé par les responsables des institutions de régulation (ANTIC, ART, ARSEL, ANOR, APN, ARMP, ANRP, CCAA, CSPH, Douanes Cameroun) réunis au sein du Forum des Institutions de Régulation du Cameroun (FIRC).

Ce séminaire de formation avait pour objectif d’une part d’offrir aux régulateurs, une plateforme d’échange dans le domaine de la régulation des services publiques et, d’autre part, de leur doter des compétences et connaissances qui leurs permettra d’améliorer leurs performances et mieux réguler le service public au Cameroun.

Le vice-président du FIRC, le Prof Ebot Ebot Enaw, DG de l’Antic, dans son propos liminaire a souligné que, le passage au développement de la SND30 ou encore l’institution des fonctions de contrôle de gestion et d’audit interne avec en toile de fond les obligations d’efficacité et d’efficience traduisent à suffisance la ferme volonté du Chef de l’Etat d’axer les actions du Gouvernement sur un impact direct, perceptible et mesurable sur le bien-être des populations.

« Nous devons donc nous réinventer pour traduire cette vision du chef de l’état dans notre façon de réguler nos différents secteurs d’activités. Pour ce faire, nous devons actionner tous les leviers pour optimiser nos activités notamment par les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Il conviendrait cependant de relever que pour un rendement optimal, les régulateurs, devraient être indépendants, dotés de moyens conséquents et sûrs et investis de pleins pouvoirs dans leur secteur respectif pour prendre des décisions objectives sur la base de procédures transparentes garantissant un épanouissement juste et équitable des acteurs de leurs secteurs », a déclaré le Pr Ebot Ebot Enaw.

« Je suis convaincu qu’au terme de cette formation, les différentes Institutions qui y prennent part, verront leurs capacités techniques renforcées, ce qui leur permettra de mettre sur pied des mécanismes et des outils de régulation efficaces, efficients et adaptés à notre contexte afin d’avoir un impact direct important sur le développement socio-économique de notre pays et partant sur le bien-être de nos populations », a souhaité le DG de l’Antic dès l’entame de cet atelier de formation.

Rôle et Bureau Exécutif du FIRC

En rappel, c’est le 26 mars 2021 que les premières assises de l’Assemblée générale constitutive du FIRC se sont tenues à Yaoundé à l’HOTEL MONT FEBE. Cette initiative qui puise ses origines au cours de l’année 2015, avait pour objectif la mise en place d’une plateforme d’échanges pour les Organes nationaux en charge de la régulation des services publics.

« Comme promis au Chef du Gouvernement, lors de l’audience qu’il lui a plu de nous accorder le 08 août 2019, le FIRC se doit d’être, une plateforme de rencontre qui envisage d’accueillir toutes les institutions ou organismes de régulation du Cameroun qui entendent tirer les avantages de cette nécessaire synergie destinée à porter notre pays vers son émergence, telle que voulue par le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA », déclarait ce jour-là  Josué YOUMBA, Directeur Général APN, et premier président du FIRC.

Au plan Administratif, le FIRC met en perspective la mutualisation (autant que faire se peut), des moyens et des activités sectoriels respectifs des Institutions membres.

Au plan stratégique et politique, le projet FIRC s’aligne sur les principes de bonne gouvernance prescrits par les bailleurs de fonds Internationaux, ainsi que sur les politiques de développement publiques définies par le Gouvernement camerounais, toutes choses participant de l’amélioration des conditions de vie des populations.

Désignation du Bureau Exécutif du FIRC.

Dix (10) institutions membres du FIRC étaient représentées à cette assemblée générale constitutive, Et après concertation des directeurs généraux, la désignation des Membres du Bureau Exécutif du FIRC s’est faite sous acclamation.

Le bureau du FIRC est donc constitué de :

  • Président : Josué YOUMBA, Directeur Général de l’Autorité Portuaire Nationale (APN)
  • Vice-Président: EBOT EBOT ENAW, Directeur Général de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC)
  • Secrétaire Général : OKIE Johnson NDOH, Directeur Général de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH)
  • Trésorier : AVOMO ASSOUMOU Paule épse KOKI, Directeur Général de la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA)
  • Premier Conseiller Technique : Joseph NGO Directeur Général de l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP)
  • Deuxième Conseiller Technique : Philémon ZO’O ZAME, Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART)

Les prérogatives liées auxdites fonctions sont précisées dans la Charte du FIRC. Chaque institution membre désigne en son sein, un point focal auprès du Secrétariat Technique du FIRC, logé à l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) pour ce premier mandat.

Lors de l’AG constitutive du FIRC, la question du mode de financement du FIRC a été largement débattue. Il en est ressorti qu’il faille nécessairement garantir un taux minimum de contribution financière de la part de chaque institution membre. Par contre, les sollicitations en apports supplémentaires devront prendre en considération les spécificités structurelles, économiques et sectorielles de chaque institution. L’observance desdites mesures permettrait d’éviter de plomber les activités et le fonctionnement du FIRC, tout en préservant l’équilibre interne de chaque institution adhérente.

Par Digital Business Africa

Orange Cameroun présente Combi, son Chatbot accessible via Facebook Messenger et WhatsApp

[DIGITAL Business Africa] –  « Une inquiétude ou une question relative à l’un de nos services? Désormais grâce à Combi, obtenez des réponses à toutes vos questions. Combi est un chatbot accessible depuis Facebook Messenger en cliquant ici : http://m.me/orangecameroun ou via WhatsApp au 698 71 71 71. #Combi ».

Ceci est un message d’Orange Cameroun publié sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter de la filiale camerounaise de l’entreprise française des télécommunications.

https://twitter.com/Orange_Cameroun/status/1470417012287586313

Par ailleurs, Orange Cameroun met également à la disposition des clients entreprises une ligne dédiée : le 8900 à partir d’un mobile Orange ou le + 237 233 41 00 00.

Par DBA

Judith Yah Sunday, DG de Camtel, élue présidente de la toute nouvelle association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale

[DIGITAL Business Africa] – A l’initiative de la Camtel, les opérateurs historiques de télécommunications des pays membres de la CEEAC se sont réunis à Yaoundé au Cameroun du 15 au 16 décembre 2021 dans le but de tenir l’assemblée générale constituante de leur association.  

La rencontre de Yaoundé en présentiel faisait suite à deux sessions initiales de prise de contact via vidéoconférence les 15 octobre 2021 et 15 novembre 2021. Lors de ces rencontres virtuelles, les directeurs généraux des sept opérateurs présents ont validé d’un commun accord le projet de statut et ont convenu d’une rencontre en présentiel à Yaoundé.

La rencontre de Yaoundé a donc permis l’adoption des statuts de l’Association des opérateurs historiques de télécommunications des pays membres de la CEEAC. Son premier président est la Camerounaise Judith Yah Sunday, épouse Achidi, DG de Camtel, initiatrice de la rencontre. Celle ci s’engage à travailler pour le développement de l’économie numérique et pour la transformation digitale de la sous-région en favoriser et accentuant le partage d’expériences.

Pour Camtel, cette association tire sa source de la volonté commune des Chefs d’Etats de rassembler les peuples d’Afrique centrale. En effet, l’Afrique centrale, bien que disposant d’un énorme potentiel, demeure confrontée à de nombreux défis en matière de numérique. Défis qu’elle devra surmonter.

Le Cameroun de par sa position géographique et sa diversité en matière de connectivité internationale par fibre optique pense pouvoir jouer un rôle moteur dans le développement de l’économie numérique dans la sous-région.

Des défis de cette ampleur ne peuvent être relevés qu’en partenariat, pense l’opérateur historique camerounais qui s’occupe pour l’instant au Cameroun du déploiement interurbain de la fibre optique.

Conscients du rôle important que les opérateurs historiques sont appelés à jouer dans la sous-région, il était crucial de promouvoir un modèle de développement axé sur la coopération et la solidarité. C’est pourquoi la CAMTEL a pris l’initiative de proposer la création d’une association regroupant l’ensemble des opérateurs de télécommunications historiques d’Afrique Centrale opérant au sein de la CEEAC.

Pour Camtel, les mutations profondes qui marquent l’univers des télécommunications amènent les opérateurs du secteur à se réinventer, de manière à pouvoir proposer des solutions pointues aux problématiques de plus en plus complexes.

Les objectifs visés

Judith Yah Sunday, DG de Camtel, élue présidente de la nouvelle association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale

A travers, l’association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale, les membres fondateurs entendent contribuer de manière significative au développement de l’économie numérique et à la transformation digitale de la sous-région ; favoriser les échanges d’expérience, la coordination des activités et la collaboration entre les opérateurs membres, en vue d’harmoniser le développement des moyens de télécommunications ; représenter et défendre les intérêts des opérateurs d’infrastructure et de transport de communications électroniques face à la position dominante des opérateurs mobiles à capitaux privés et aussi de faciliter l’accès au broadband et au Cloud intra-africain.

L’association ambitionne également de stimuler l’écosystème de l’entrepreneuriat et des startups du numérique afin de promouvoir la croissance économique et la création d’emplois ; d’étudier, discuter et faire connaître les questions

Judith Yah Sunday, DG de Camtel, élue présidente de la nouvelle association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale

touchant la commercialisation des services de communications électroniques en Afrique centrale ; de promouvoir le développement des communications électroniques et des entreprises du secteur ; de créer une plateforme de dialogue structuré et constant avec l’ensemble des parties prenantes, dans l’optique de partager les grandes problématiques du secteur.

Digital Business Africa constate tout de même que l’association est constituée davantage des opérateurs publics de transport des communications électroniques et de déploiement d’infrastructures numériques.

C’est ainsi que l’on note parmi les membres fondateurs Camtel pour le Cameroun, Congo Telecom pour le Congo Brazza, la SCPT (Société congolaise des postes et télécommunications) pour la RD Congo, SOTEL et SUDACHAD pour le Tchad et enfin la SPIN Gabon et ACE Gabon pour le Gabon.

Par Digital Business Africa

Sénégal : JWay annonce sa sélection par Luxdev pour procéder à la digitalisation de 700 procédures administratives, en collaboration avec l’ADIE

[DIGITAL Business Africa] – L’entreprise luxembourgeoise Jway SA SIS a annoncé sur son compte LinkedIn avoir été sélectionnée par la Coopération luxembourgeoise (LUXDEV) pour accompagner l’ADIE (Agence de l’informatique de l’État) dans le processus de digitalisation des procédures administratives du Sénégal, notamment la dématérialisation de 700 démarches administratives recensées.

Ceci, dans le cadre du programme Business Partnership Facilities (BPF) édition 2021 auquel bénéficie Jway SA SIS pour la 3ème fois.

La BPF, apprend-on, est une facilité de financement initiée et financée par l’état Luxembourgeois à travers la Coopération Luxembourgeoise. Elle vise à encourager le secteur privé Luxembourgeois et européen à s’associer avec des partenaires dans les pays en développement pour mettre en place des projets commerciaux durables.

Pour cette édition 2021, Jway SA SIS s’est associé à l’Agence Sénégalaise d’Informatique de l’État (ADIE) pour lui permettre d’accélérer la digitalisation des services publics au Sénégal et soutenir l’État Sénégalais dans la mise en place plateforme de procédures administratives sous le modèle myguichet.lu.

« Grâce à cette tripartite LuxDev, Jway, ADIE, nous comptons doter l’État du Sénégal d’un socle de dématérialisation de procédures administratives qui soit au service du gouvernement et de toutes les administrations du Sénégal dans la durée en assurant aux citoyens un service public de qualité, transférer le savoir-faire qui permettra à l’ADIE d’industrialiser la digitalisation des procédures administratives en vue de digitaliser les près de 700 démarches administratives recensées », écrit Jway dans son post.

Cette information est confirmée par Joseph Nana, le directeur général de JWay Africa. En 2019, celui-ci indiquait à Digital Business Africa qu’un Etat e-Gov se matérialise par ses grands registres comme par exemple le registre de l’identifiant unique.

Quelques activités de JWay en Afrique

Sénégal : JWay annonce sa sélection par Luxdev pour procéder à la digitalisation de 700 procédures administratives, en collaboration avec l’ADIE
Jway Afrique lors de sa formation au Burkina Faso lors du partenariat avec la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF)

JWay Africa est déjà engagée dans certains projets de dématérialisation au Sénégal. Notamment, le projet de création du socle logiciel de digitalisation et de dématérialisation des démarches de l’École Polytechnique de Dakar (guichet en ligne de l’étudiant). Projet bénéficiant également d’un financement BPF d’un montant de 52 967 € (34,7 millions de francs Cfa).

Au Burkina Faso, JWay a également conçu la Plateforme en ligne d’aide à la rédaction de plans d’affaires pour les entreprises pour le compte de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF).

Le projet d’un montant total de 181 656 € (119,1 Millions de francs Cfa) a bénéficié d’un financement BPF de 63 650 € (41,7 Millions de francs Cfa). Il consistait à mettre en ligne une plateforme avec de l’intelligence embarquée, qui permette au personnel de la MEBF, ainsi qu’aux entrepreneurs, de créer les plans d’affaires en vue de la constitution d’une nouvelle entreprise ou de la consolidation d’une affaire existante, voire la recherche de financement.

Ce projet s’est traduit par la mise en ligne d’une application qui permet de créer un plan d’affaires en remplissant un questionnaire intelligent en ligne ; d’accéder aux notices et informations utiles à la production d’un plan d’affaires; d’assister les entrepreneurs dans la production de leurs plan d’affaires et de créer une synergie entre la MEBF et les structures de financement.

Au-delà de ce projet avec la MEBF, Jway a capitalisé en initiant ses activités africaines, en recrutant un manager de sa nouvelle filiale Afrique de Jway. Ce projet au Burkina a également permis de former trois personnes qui sont aujourd’hui compétentes sur la technologie développée par Jway en Afrique.

Jway Africa a initié un nouveau projet e-Business Plan avec l’APME du Cameroun, transférant par-là la solution développée en partenariat avec la MEBF  et créant des opportunités professionnelles et de réplication au-delà du Burkina Faso. Forte de ces expériences, la filiale Jway Africa a gagné le projet de mise en place du e-Visa au Tchad.

Sénégal : JWay annonce sa sélection par Luxdev pour procéder à la digitalisation de 700 procédures administratives, en collaboration avec l’ADIE
Source : JWay

La facilité BPF

Pour rappel, la facilité BPF est ouverte aux entreprises privées luxembourgeoises et européennes travaillant dans les secteurs du CleanTech, d’éco-innovation et de l’économie circulaire, de l’espace, des Fintech, du HealthTech, de la mobilité et logistique et des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ceci dans le but de les pousser à s’associer avec leurs pairs, la société civile ou des structures étatiques dans les pays en développement afin de mettre en place des projets commerciaux durables et innovants.

Les souscriptions pour l’année 2021 sont terminée. Cette année 2021, la BPF s’est également ouverte aux entreprises proposant des projets liés à la lutte contre la pandémie de COVID-19.

La facilité BPF repose ainsi sur le concept de partenariat public-privé en misant sur la mutualisation de ressources d’acteurs privés et publics du nord et du sud pour assurer la mise en œuvre d’initiatives entrepreneuriales durables.

L’obtention du cofinancement BPF se base sur un appel à projets lancé annuellement et décliné en deux étapes. Les projets finalement retenus au terme du processus sont cofinancés à hauteur de maximum 50 % avec un plafond de 200 000 € et ce, sous la forme d’une subvention directe non-remboursable versée en une ou plusieurs tranches.

Ce co-financement initié et financé par la Coopération luxembourgeoise rentre dans l’octroi des aides dites « de minimis » : Les aides sont des aides accordées par un État membre à une entreprise et dont les montants cumulés ne peuvent pas dépasser un plafond de 200 000 € (plafonné à 100 000 € pour les entreprises exerçant des activités de transport de marchandises par route pour compte d’autrui) sur une période de trois ans.

Par Digital Business Africa

Rebaptisé Meta en octobre 2021, le groupe Facebook rachète les droits mondiaux de la marque « Meta Bank » à 34,7 milliards de F.Cfa

[DIGITAL Business Africa] – 60 millions de dollars (34,7 milliards de F.Cfa) pour obtenir les droits sur l’utilisation du nom de la marque Meta Bank. C’est le montant que vient de débourser l’entreprise mère de Facebook.  

Rebaptisé Meta le 28 octobre 2021, le groupe Facebook, propriétaire des applications WhatsApp, Instagram et Facebook, a proposé 60 millions de dollars pour l’acquisition des actifs de la marque Meta Bank appartenant à la banque régionale américaine Meta Financial Group (CASH.O). C’est l’agence britannique Reuters qui révèle l’information.

Le désormais Meta Platforms Inc (FB.O) montre par cette acquisition qu’il tient au nom et à la marque « Meta ».

Tout part en effet d’un dépôt réglementaire effectué par Meta Financial lundi dernier. Dans ce dépôt réglementaire, la banque régionale indique qu’une société du Delaware appelée Beige Key LLC a accepté d’acquérir les droits mondiaux sur ses noms de société pour un montant de 60 millions de dollars payé en espèces. Mais, la banque ne révèle pas dans son dépôt qui est le propriétaire de Beige Key.

La Beige Key LLC a été constituée au Delaware le 30 juin dernier. Les LLC du Delaware ne divulguent pas les noms de leurs membres ou actionnaires, apprend-on..

L’enquête de Reuters révèle que la main de Mark Zuckerberg n’est pas loin de cette opération. « Beige Key est affiliée à notre société et nous avons acquis les actifs de cette marque », confie un porte-parole de Meta Platforms Inc à Reuters. Un porte-parole de Meta Bank confirme également l’implication de Meta Platforms Inc dans cette opération.

Créée en 1954, la banque Meta Financial Group qui opère sous la marque Meta Bank a vu son action bondir en bourse. Sa marque MetaBank commercialise des produits d’épargne, de prêts et des cartes de crédit. Meta Financial revendique des collaborations et accords avec des institutions, des agences gouvernementales et des entreprises de technologie financière pour offrir des services bancaires dans le but de favoriser l’inclusion financière.

Le rachat des droits mondiaux de Meta Bank montre à quel point le nom Meta est précieux pour Mark Zuckerberg qui mise l’avenir de son groupe sur cet univers virtuel qu’il appelle « Métavers ». Il a en effet énormément investi dans la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Il va d’ailleurs plus loin en considérant le métavers comme le successeur de l’Internet mobile.

Le Métavers

D’ailleurs, Meta Platforms a déjà lancé  aux États-Unis et au Canada son application Horizon Worlds, où les utilisateurs de ses casques de réalité virtuelle Quest peuvent jouer à des jeux et interagir en tant qu’avatars.

Le nouveau logo du groupe Facebook, désormais Meta, dévoilé par Mark Zuckerberg en octobre 2021 est une icône bleue rappelant un symbole infini et les lunettes de réalité virtuelle Oculus, qui appartient également au groupe.

Meta (« au-delà », en grec ancien) est en effet une contraction de métavers. L’objectif étant de mettre en avant le métavers pour montrer qu’il y a « toujours plus à construire » et « univers » digital. Pour M. Zuckerberg, le métavers représente l’avenir de l’Internet, après les ordinateurs et les téléphones portables, auquel le public aura accès pour interagir, travailler ou se divertir via les technologies (lunettes de réalité augmentée, casques de réalité virtuelle, etc.). Il est prévu que ce Métavers touche un milliard de personnes.

Toujours selon M. Zuckerberg, le Métavers va générer « des millions » d’emplois au cours de la prochaine décennie. Le groupe compte d’ailleurs recruter 10 000 personnes en Europe et engager 10 milliards de dollars pour commencer.

Par Digital Business Africa

Poesam 2021 : les heureux gagnants de la 11e édition

[DIGITAL Business Africa] – La cérémonie de clôture de la 11e édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social 2021 qui s’est tenue dans les locaux d’Orange Digital Center le 10 novembre 2021 était présidée par Patrick Benon, le Directeur Général d’Orange Cameroun.

Poesam 2021 : les heureux gagnants de la 11e édition

Pour cette édition, le POESAM a permis d’accompagner des lauréats qui font aujourd’hui la référence dans divers domaines. Sur les 392 candidatures reçues, 04 gagnants ont été récompensés. Aussi, un prix Spécial Féminin a été décerné au projet qui a su démontrer un réel impact en faveur de l’épanouissement des femmes.

Tous les lauréats, en plus du financement reçu, vont bénéficier d’un accompagnement technique pour mûrir leurs projets et les mener à l’accomplissement.

Poesam 2021 : les heureux gagnants de la 11e édition

Le POESAM est un véritable vivier pour les jeunes entrepreneurs afin de leur donner l’opportunité d’impacter sur le développement de leur environnement.

Source : Orange

Avec Efoodsmarket, Etogo Nabongoue Marie Ange est l’heureuse gagnante du prix spécial féminin du POESAM 2021

[DIGITAL Business Africa] – Les lauréates du prix spécial Féminin du POESAM 2021 sont connues. Avec son projet Efoodsmarket, Etogo Nabongoue Marie Ange est l’heureuse gagnante du prix spécial Féminin du POESAM 2021.

Son projet intitulé EFOODSMARKET bénéficie d’un prix d’une valeur de 1 000 000 FCFA et d’un accompagnement d’une durée de six mois pour le mûrir.

Étant une femme ambitieuse et soucieuse de l’épanouissement des autres femmes, elle a pu constater la difficulté pour celles en activité de trouver un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie familiale.

C’est dans ce sens qu’elle a pu proposer une plateforme digitale spécialisée dans l’accompagnement express des femmes dans leurs activités culinaires : choix du menu, commande des ingrédients, livraison tout apprêté́ et prêt à cuisiner avec support recette.
En plus, de la promotion de la culture culinaire locale à travers ce projet, elle va beaucoup soulager les femmes dans leur quotidien.

Avec Efoodsmarket, Etogo Nabongoue Marie Ange est l’heureuse gagnante du prix spécial féminin du POESAM 2021

Le classement des prix :

  • ✓  Mr Emmanuel ASSOM NEYENG – Ouicare 1er Prix international et 3e prix

national

  • ✓  Mr KAME DIME Flaubert – SmartBox Station 1er Prix national
  • ✓  Mme Lady Nancy NEMANZOUER – Service express – 2e Prix national
  • ✓  Mme ETOGO Marie Ange – Efoodmarket Prix spécial Féminin
Avec Efoodsmarket, Etogo Nabongoue Marie Ange est l’heureuse gagnante du prix spécial féminin du POESAM 2021

Source : Orange

Cameroun : Avalanche de messages des VIP sur Twitter pour féliciter Samuel Eto’o, élu président de la Fecafoot

[DIGITAL Business Africa] – Samuel Eto’o a été élu président de la Fédération camerounaise de football ce 11 décembre 2021 à Yaoundé. Sur les 74 voix des membres de la fédération, 43 se sont prononcées en sa faveur, contre 31 pour Seidou Mbombo Njoya, le président sortant

Quelques heures après cette élection, les messages de ses fans, amis, connaissances et partenaires ont explosé sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. D’abord, le Grand 9 a lui-même annoncé sa victoire sur les réseaux sociaux.

Au 14 décembre 2021, son tweet totalise 74 000 J’aime, 14 200 Retweets et 2 200 commentaires.

Sur Twitter, de nombreux VIP n’ont pas manqué l’occasion de saluer la victoire de Samuel Eto’o.

L’on notera en premier lieu, le message de félicitation de son principal challenger du jour, le président sortant de la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya. Avec un Fairplay remarquable, celui-ci va souhaiter un bon vent au goléador camerounais : « Je félicite Samuel Etoo et lui souhaite plein succès », écrira-t-il.

« Merci @MbomboSeidou pour vos bons vœux. Je suis impatient d’inaugurer une nouvelle ère d’excellence du football camerounais », a répondu Samuel Eto’o.

L’on ne manque pas également le Tweet de son compatriote Francis Ngannou, le champion du monde poids lourd de l’UFC. Pour lui, la Fecafoot est désormais entre de bonnes mains. Samuel Eto’o va élever le football camerounais et inspirer toute une génération, affirme le boxeur.

Le capitaine courage, Magnan, son co-équipier de toujours, Rigobert Song Bahanag, qui l’a soutenu dans la campagne électorale est tout aussi joyeux et content. Selon Magnan, c’est un nouveau jour qui se lève sur le football camerounais : « Une nouvelle ère pleine d’espoir et de belles promesses ».

https://twitter.com/Song_Officiel_4/status/1469913955674083329

Son ami, l’Ivoirien Didier Drogba, lui aussi candidat à la présidence de la Fédération ivoirienne de football, n’a pas tardé de féliciter Samuel Eto’o.

« Félicitations à Samuel Eto’o pour cette élection à la tête de la fédération camerounaise de football. Lueurs d’espoirs pour la #renaissance du football Africain », a-t-il écrit.

https://twitter.com/didierdrogba/status/1469694842372599814

Son tweet est aimé par plus de 11 000 followers qui ne cache pas leur envie de voir Didier Drogba faire de même dans son pays. Ils lui souhaitent en tout cas beaucoup de chances.

La légende ivoirienne Yaya Touré ne cache pas lui aussi sa joie et considère cette élection comme une nouvelle extraordinaire :

https://twitter.com/YayaToure/status/1469687090682241027

Parmi les footballeurs internationaux qui souhaitent bon vent à Samuel Eto’o, onn peut également citer l’international Français Florent Malouda :

https://twitter.com/realflorentm/status/1469730476936114184

En RD Congo, l’on notera le Tweet de Moïse Katumbi, l’emblématique président du Tout Puissant Mazembe.

Tweet totalisant plus de 1800 j’aime et près de 300 retweets. Nombreux sont d’ailleurs les followers du Congolais qui ne manquent pas de lui souhaiter un avenir glorieux à la fédération de football de la RDC. Vœu peu probable (mais pas impossible) au regard des ambitions présidentielles connues de Moïse Katumbi à la tête de son pays.

Au rang des organisations qui saluent l’élection de Samuel Eto’o, l’on peut citer le comité d’organisation de la coupe du monde 2022 au Qatar. Le Camerounais est en effet ambassadeur de cette compétition.

https://twitter.com/roadto2022en/status/1469685882328395780

L’UEFA :

https://twitter.com/UEFAcom_fr/status/1469726256098955268

Ou encore la Fédération rwandaise de football :

Au finish, l’élection de Samuel Eto’o a mis sous les feux des projecteurs le Cameroun, analyse Beaugas Orain Djoyum, DG d’ICT Media STRATEGIES, un cabinet d’e-Réputation et de Personal Branding. « Au-delà de la célébration de la victoire de Samuel Eto’o, c’est aussi l’image du Cameroun qui est célébrée dans les médias du monde et sur les réseaux sociaux. Seul Samuel Eto’o pouvait faire cela et mobiliser autant de médias et d’internautes. Il faut à présent trouver le moyen de capitaliser ce capital image au profit du Cameroun et de son football. Les organisations comme l’Unesco ont d’ailleurs déjà commencé en invitant Samuel Eto’o pour explorer les voies de soutien au football jeune et c’est tout bénef pour le Cameroun », affirme Beaugas Orain DJOYUM.

Par Digital Business Africa

L’ARPCE salue la décision d’Airtel et de MTN Congo de partager leurs infrastructures dans les zones non couvertes par leurs réseaux respectifs

[DIGITAL Business Africa] –  Afin de corriger les faiblesses constatées en termes de couverture en réseau le long des deux routes nationales, les opérateurs de télécommunications MTN et Airtel Congo, ont décidé de consolider le partage d’infrastructures.

Une initiative saluée par la direction générale de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).

Cet accord intervient en effet après le constat des faiblesses relevées dans le rapport d’évaluation sur la Qualité des services des opérateurs, dit QoS, réalisé par l’ARPCE dans la période du 29 juin au 2 août 2021. Ceci dans les deux principales villes Brazzaville et Pointe-Noire, y compris dans les localités de l’hinterland.

Le rapport avait été présenté aux opérateurs le 8 septembre 2021.

Cette évaluation avait révélé un niveau de couverture critique avec plusieurs zones blanches, c’est-à-dire  des territoires entiers qui ne sont pas desservis par un réseau de téléphonie mobile ou par internet, s’étalant sur des kilomètres, le long des deux routes nationales, précise l’Adiac.

Le rapport faisait état de la mauvaise qualité des deux réseaux sur les deux routes nationales en technologie 2G et 3G. « Aujourd’hui encore, il y a beaucoup de zones blanches le long de nos deux routes nationales. En cas d’accident, en cas de panne, il est difficile pour les usagers de pouvoir entrer en contact avec la population la plus proche ou encore les familles pour donner les informations »,  avait déclaré Louis Marc Sakala.

Avec la signature de ce protocole d’accord  de partage d’infrastructures les opérateurs pourront profiter d’une rentabilité dans ces axes jugés moins attractifs financièrement, mais aussi et surtout de répondre efficacement aux doléances des consommateurs. « Ce contrat consacre une collaboration entre nos deux opérateurs pour la couverture des routes nationales 1 et 2. Seul, on peut aller vite, mais ensemble on peut aller loin. L’objectif est de faire en sorte que très rapidement nos consommateurs ne soient plus dans les zones blanches. Dans quelques mois, les usagers n’auront  plus de problème de manque de signal réseau le long des deux routes nationales », a indiqué  Alain Kahasha Ntumwa, le directeur général d’Airtel Congo dont les propos sont rapportés par l’Adiac.

L’Adiac indique par ailleurs que l’accord entre MTN et Airtel Congo permet également de lancer le projet roaming national qui consiste à ce que, peu importe l’endroit où l’on se trouve, s’il n’y a qu’un seul opérateur, que celui-ci puisse fournir le signal des deux autres. «  Nous avons donné l’obligation aux opérateurs d’activer le roaming national. Que nous ne soyons pas pénalisés, parce que nous n’avons qu’un abonnement MTN ou Airtel lorsque nous nous retrouvons dans une localité où il n’y a qu’un seul signal, et être obligé d’emprunter le téléphone ou de changer de SIM », a expliqué Louis Marc Sakala.

Le directeur général de l’ARPCE a souligné veiller à ce que  les textes soient respectés dans ce partage d’infrastructures qui entre dans la vision du régulateur. L’année prochaine, a poursuivi Louis Marc Sakala, l’ARPCE appuiera davantage cette politique de convergence qui devra soutenir le Congo dans le maintien de son leadership continental dans les communications électroniques.

L’accord entre MTN et Airtel Congo permet également de lancer le projet roaming national qui consiste à ce que, peu importe l’endroit où l’on se trouve, s’il n’y a qu’un seul opérateur, que celui-ci puisse fournir le signal des deux autres. «  Nous avons donné l’obligation aux opérateurs d’activer le roaming national. Que nous ne soyons pas pénalisés, parce que nous n’avons qu’un abonnement MTN ou Airtel lorsque nous nous retrouvons dans une localité où il n’y a qu’un seul signal, et être obligé d’emprunter le téléphone ou de changer de SIM », a expliqué Louis Marc Sakala, qui promet qu’en 2022, l’ARPCE appuiera davantage cette politique de convergence qui maintiendra le Congo au rang des leaders des communications électroniques.

Par Digital Business Africa

Le DG de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala, en Grèce pour capter les recettes de l’ EETT, le régulateur grec des communications électroniques

[DIGITAL Business Africa] –  Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce), Louis-Marc Sakala, à la tête d’une équipe de son institution, a effectué une visite de travail ce 29 novembre 2021 à Athènes en Grèce. Il y a rencontré le président de la Commission hellénique des télécommunications et des postes (EETT) de la Grèce, Konstantinos Masselos.

« Le choix porté sur la Grèce est stratégique à cause de tout ce que ce pays a traversé en termes de crises et pour s’en être sorti dignement », explique le directeur général de l’Arpce qui estime que la situation en Grèce n’est pas très loin de celle vécue au Congo.

« L’expérience de la stratégie de gestion et de sortie de crise dont la Grèce a fait montre, notamment en ce qui concerne la sécurisation des marchés des postes et communications électroniques, nous inspire beaucoup », affirme Louis-Marc Sakala.

Le DG de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala, en Grèce pour capter les recettes de l’ EETT, le régulateur grec des communications électroniques

Accompagné de son conseiller spécial Anicet Kimbangui et du directeur des Ressources en fréquences, Wilson Bokatola, Louis-Marc Sakala a présenté à son hôte les actions et réalisations du Fonds pour l’Accès et le Service universels des communications électroniques géré par l’ARPCE. Selon l’ARPCE, ce fonds a permis l’installation des équipements de couverture réseau qui a changé le quotidien de plus 100 000 Congolais.

Également au programme des échanges, apprend-on du côté de l’ARPCE, le partage d’expériences, la gestion efficiente des ressources en fréquences qui prend en compte le déploiement des technologies innovantes comme la 5G et ses évolutions ou encore la crise économique, exacerbée par la pandémie de Covid 19 et son impact sur les marchés de postes et des télécommunications.

Par Digital Business Africa

Algérie : Le président Abdelmadjid Tebboune ordonne la création de nouveaux câbles sous-marins pour renforcer le débit Internet

[DIGITAL Business Africa] – Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné la création de nouveaux câbles sous-marins en Algérie. De fait,la fibre optique sera installée au dépens des câbles en cuivre. Information contenue dans le communiqué de la présidence de la République, partagé avec les membres du gouvernement. C’était au cours d’un conseil ministériel, tenu à Alger, le cinq décembre 2021.

 Il sera question  d’améliorer le débit internet de l’opérateur Algérie Télécom. Et par la même de « favoriser le processus de paiement électronique dans divers domaines« , rapporte le site dzairdayly.com. L’ Algérie, grâce à ce projet, sera connecté à d’autres pays européens, indique le même site. De plus, cette initiative permettra d’améliorer et de renforcer le débit internet, notamment au niveau des établissements financiers pour encourager le paiement électronique dans divers domaines.

Un soutien aux startups

Lors de son allocution, Abdel Madjid Tebbouneb salué  l’oeuvre des startups, qui travaillent à « diversifier l’économie nationale et ouvrir la voie aux jeunes créateurs en vue de la création d’entreprises performantes et des emplois », souligne le communiqué du président de la République.

De quoi  exhorter les ministres de l’Industrie et du Commerce, les ministres délégués chargés des startup et des micro-entreprises à  préparer l’organisation d’un salon international, prévu en 2022. Il sera dédié à la présentation des expériences des micro-entreprises et l’échange d’expériences avec d’autres pays.

Au sujet de la prise en charge par l’Etat de la protection des brevets d’invention des jeunes algériens, Abdelmadjid Tebboune prévoit: « D’octroyer davantage d’incitations aux jeunes pour la création des startup et mettre en lumière leurs expériences réussies à travers les médias ».

En attendant l’opérationnalisation du projet 2Africa ( câble sous-marin)

L’Algérie n’attendra pas que le projet 2Africa soit réaliser. Avec les jeux méditerranéens prévus  Oran, le pays entend assurer à sa population et aux visiteurs, une connexion haut débit. Le projet 2Africa apparaît, comme une panacée aux problèmes de connectivité.

Le câble sous-marin s’étend sur  37 000 km. Sa capacité de conception allant jusqu’à 180 térabits par seconde, selon la même source. Le projet date de 2020. Il inclut huit sociétés, dont Facebook, le Français Orange et China Mobile International.

Selon TV5MONDE, il est financé entre 800 millions et 1 milliard de dollars. Le câble devrait en principe partir du Royaume-Uni, pour le  Portugal, avant de faire un détour par l’Afrique, explique le site rfi.fr. Il sera opérationnel en 2023 ou 2024.

Écrit par Jean Materne Zambo (Stg)

Taxe sur les transferts d’argent au Cameroun : « C’est 0,4% qui sera prélevé au total et non 0,2%. Cette double taxation constitue une mesure de spoliation »

La déclaration des organisations de protection des droits et intérêts des consommateurs du Cameroun sur la problématique de la vie chère et de la taxe sur les transferts d’argent par  voie de communications électroniques.

  1. CONTEXTE 

I-1 présentation de la taxe sur les transferts

L’une des questions au cœur de l’actualité de notre pays ces jours est la projection budgétaire du gouvernement pour l’année 2022. Le Projet de Loi de Finances actuellement en examen et en adoption au parlement consacre l’avènement de nouvelles dispositions fiscales notamment, la taxe sur les transferts d’argent.  L’article 228 Bis du Chapitre 4 de ce document de Projection budgétaire, dispose en effet que: » Il est institué une taxe sur les opérations de transfert d’argent » avec pour champ d’application, les opérations de transfert d’argent réalisées par tout moyen ou support technique laissant trace, notamment par voie électronique, téléphonie mobile, télégraphique ou par voie de télex ou télécopie, à l’exception des virements bancaires et des transferts pour le règlement des impôts, droits et taxes, les retraits en numéraire consécutifs à un transfert d’argent effectué auprès des établissements financiers ou des entreprises de téléphonie.

La base d’imposition de la dite taxe est constituée par le montant des sommes transférées ou retirées au taux de 0,2% du montant de l’opération de transfère ou de retrait.  S’agissant des modalités de paiement, le texte dispose  par ailleurs que  la taxe sur les transferts d’argent est collectée par les entreprises prestataires et reversée mensuellement au plus tard le 15 du mois qui suit celui au cours duquel les opérations ont été réalisées auprès de leur centre des impôts de rattachement.

I-2 Remous des consommateurs

 A la lecture de ces nouvelles mesures prévues, les voix des consommateurs se sont élevées pour s’en inquiéter  au motif de la nature de cette taxe et de son impact dans leurs économies.  L’une des principales griefs formulées est le fait qu’un même montant fera l’objet d’une double taxation soit 0,2% au transfère et 0,2% au retrait soit un taux total de 0,4%, or  le  principe fiscal voudrait que lorsqu’une opération subit déjà un impôt, on ne puisse plus ajouter un autre impôt.

 Les personnes qui contestent  ne trouvent donc pas l’opportunité d’introduire cette nouvelle taxe dite taxe spéciale  et  de la faire de surcroit  supporter par le consommateur qui paye déjà les frais de la TVA prélevés  dans ces transferts.

I-3 Justification de la direction des Impôts

Dans une démarche explicative  et non convaincante,  le Directeur Général des Impôts dans une note intitulée: « Taxe sur les transferts d’argent : faut-il avoir peur? » minimise l’impact que cette mesure aura sur le consommateur. Il indique  que le gouvernement attend beaucoup de cette nouvelle taxe en termes de retombées financières (prévisions de recettes estimées à environ FCFA 20 milliards au titre de l’exercice 2022).

Les éclairages apportés par les responsables de l’administration fiscale  laissent transparaitre que dans leur esprit,  la taxe sur les transferts d’argent ne devrait pas changer les habitudes de consommation des ménages, en ceci que son taux qui est de 0,2% applicable au montant de la somme transférée ou retirée, n’a pas vocation à renchérir les coûts de transferts par voie électronique. Ainsi, pour un transfert de FCFA 5000 par exemple,  le coût de la taxe serait de seulement FCFA 10. Il en est de même des retraits.

Les  initiateurs de cette mesure  arguent par ailleurs que ce tarif  est en deçà de ceux pratiqués ailleurs (1% au Congo, 1,5% au Gabon, 0,5% en Côte d’Ivoire et en Ouganda, 10% au Ghana et au Kenya).  Les autorités  n’ont malheureusement pas cité le cas du Sénégal où Rudement concurrencé par la start-up américaine Wave qui applique un taux de 0% pour les dépôts et les retraits,  le service Orange Orange Money a annoncé la réduction drastique des frais d’envoi. Abaissés il y a quelques mois déjà à 1%, Orange Money a finalement décidé de les réduire à 0,8% du montant à envoyer. Parallèlement à cette mesure, Orange Money supprime purement et simplement le frais de retrait. Cela peut également être appliqué dans notre pays  où la tarification des produits et services des communications électroniques menace fortement les intérêts économique des Consommateurs, soit dit en passant.

I-4 Adoption de la loi

Suivant de près cette actualité, nous avons constaté que les députés à l’assemblée Nationale ont été plutôt convaincus par les éclairages du gouvernement  en adoptant cette mesure qui n’entraine pas l’adhésion des consommateurs.

Face  à cette situation, nous associations de protection des Droits et Intérêts des Consommateurs  signataires de la Présente déclaration,  en vertu de nos missions consacrées par les instruments juridiques internationaux et nationaux,  formulons   certaines  observations sur la forme et la fond.

II- DENONCIATION DES ASSOCIATIONS DES CONSOMMATEURS

II-1 Sur la Forme : violation du droit à la représentativité des consommateurs

 Il convient de rappeler que le processus d’adoption de tout projet de texte législatif et réglementaire ayant un impact sur les consommateurs est bien encadré dans notre pays  par la loi -Cadre n° 2011/012 du 06 Mai 2011  portant protection des consommateurs au Cameroun. L’article 23 de la dite loi rappelle l’un des droits fondamentaux du Consommateur à savoir, le Droit à la participation et à la représentativité.

 Le Décret n°2016/0003/PM du 13 janvier 2016 du Premier Ministre qui porte organisation et fonctionnement du Conseil National de la Consommation assigne à cette institution, plusieurs missions dont celle d’émettre les avis sur tous les projets de texte à caractère législatif et réglementaire susceptibles d’avoir une incidence sur la consommation de biens et services ou sur la protection du consommateur.

 Socle de notre arsenal juridique national, les principes Directeurs des Nations portant protection des droits des consommateurs et les Directives CEMAC harmonisant la protection des Consommateurs dans la sous-région rappellent  le caractère vulnérable des consommateurs et posent le principe d’intégration lors de la formulation et de la mise en œuvre de politiques publiques  et de la prévention des atteintes aux intérêts des consommateurs.  Ces instruments juridiques internationaux, consacrent et  reconnaissent aux consommateurs entre autres, le  droit à la protection et à la promotion de ses intérêts économiques, le droit à la représentation des intérêts collectifs qu’un consommateur  partage avec les autres  consommateurs, le droit de participer aux processus de prise de décisions le concernant.

A la lumière de toutes ces dispositions force est de constater que le processus d’adoption des lois des finances dans notre pays n’intègrent toujours pas cette démarche légale et réglementaire, ce malgré de nombreuses requêtes formulées par les associations de protection des droits et intérêts des Consommateurs. 

II-2 Sur le fond :

II-2.1  trop d’impôts tue l’impôt

A l’analyse des mesures envisagées par le gouvernement,  il  se dégage que  la nouvelle taxe instituée va à l’encontre  des recommandations des Objectifs de Développement Durable (ODD), qui  préconisent les transferts par téléphonie mobile et la microfinance comme instruments d’inclusion financière des populations vulnérables et défavorisées.  Ceci est d’ailleurs  repris par la Stratégie Nationale de Développement à l’Horizon 2030 (SND 30) qui prône l’inclusion financière.

         Contrairement aux éclairages des autorités de l’administration fiscale qui tendent a minimiser l’impact de cette taxe qui va tout de même générer 20 milliards de Fcfa dans les caisses de l’État selon les prévisions, l’institution de cette taxe spécifique va accentuer la pression fiscale avec les risques de thésaurisation accrue, car le mobile money  ou banque de proximité est une forme de guichet mobile des banques.  Il y a donc risque de réduction du taux de bancarisation avec un effet contre productif au niveau économique, la stagnation voire, la réduction de la croissance économique.

         Telle  que présentée cette mesure n’entraine pas qu’un taux de 0,2%. Car tout dépôt effectué est appelé à être retiré et par conséquent, pour un même montant déposé ou transféré, c’est 0,4%  qui sera prélevé au total et non 0,2%. Cette double taxation constitue une mesure de spoliation des consommateurs dont le pouvoir d’achat et les conditions de vie ne cessent de se dégrader.

          Point n’est besoin de rappeler le contexte de la vie chère avec les prix des produits et services  qui ne cessent d’accroitre au quotidien.  Malgré les mesures gouvernementales annoncées les prix du Ciment, du poisson, du riz des huiles végétales raffinées, la viande de bœuf connaissent une inflation sur le marché.  Avec le  lancement du projet de marquage fiscal des bières annoncée  pour l’année prochaine, il est évident que les produits brassicoles connaitront eux aussi  une augmentation des prix.

Dans les secteurs des communications électroniques, la qualité du service a rarement suivi les coûts des prestations extrêmement élevés. Les prix sont souvent augmentés au bon gré des intérêts des sociétés multinationales qui dominent ce marché dans notre pays.

         II-2.2 Appauvrissement des consommateurs aux revenus déjà trop faibles

Dans un tel contexte où le consommateur suffoque, par ce que supportant directement ou indirectement le fardeau des taxes diverses liées à la consommation, il est impensable d’introduire une nouvelle taxe fut -elle modérée comme le laisse entendre ses initiateurs.

 Partant du rôle économique de la monnaie qui n’est pas une marchandise mais plutôt  un moyen de circulation de la marchandise, la nouvelle taxe proposée présente le risque d’exclusion financière des personnes vulnérables avec un problème de difficulté d’accès et d’usage lié à la perception  et à la méfiance qui va désormais s’installer chez ces couches de la population.

         Compte tenu de ce qui précède sur la forme et le fond,   nous  associations  signataires de la présentent déclaration:

1- Demandons  l’annulation des  dispositions de l’article 228 bis du projet de loi de finances du Cameroun pour l’exercice 2022;

2-  Appelons à la mise en place d’un cadre de concertation permanente entre les associations de protection des Droits des Consommateurs et l’administration fiscale;

3-  Rappelons la nécessité pour les acteurs concernés, de respecter  les dispositions législatives nationales et internationales portant protection des consommateurs et prescrivant la concertation de ces derniers.

                                                               Fait à Yaoundé le 9 Décembre  2021.

Ont Signé

–  Coalition des Consommateurs camerounais (CCC)

– Réseau de Défenseurs des Droits des Consommateurs (REDCO)

–  Association des Consommateurs des Produits bancaires et financiers du Cameroun ( ACFI-CMR)

– Observatoire  des Assurés, des victimes et des bénéficiaires des contrats d’assurance ( OABA)

–  Réseau des Consommateurs d’eau et des produits pétroliers du Cameroun ( RCEP)

– Consortium des Consommateurs d’eau et des Énergies du Cameroun ( C2E2)

–  Organisme d’appui à la protection des Consommateurs ( OAPC)

–  Plateforme Forme Camerounaise du  Commerce Équitable ( P2CE)

–  Nouvelle Vision d’Afrique des Droits de l’Homme et du Consommateur (NOVIA- DHC)

– Fonds Juridique pour la Protection des Consommateurs ( FOPRODEC)

Cameroun : les services de communications électroniques perturbés du fait d’un sabotage sur les installations de Camtel

[DIGITAL Business Africa] – Les services de communications électroniques de Camtel et d’Orange Cameroun sont instables voir inaccessibles dans les villes de Yaoundé et Douala depuis la matinée de ce 06 décembre 2021.

Plus précisément, les abonnés de Camtel ont du mal à passer ou recevoir des appels tout comme il est difficile de consommer les forfaits data de Camtel. Idem pour les clients d’Orange Cameroun, sauf qu’il faut y ajouter l’impossibilité d’effectuer des opérations via Orange Money, le service de paiement mobile de l’opérateur Orange Cameroun.

Les raisons de ces perturbations sont connues. Pour Camtel, il s’agit d’un acte de sabotage sur ses installations à Yaoundé au centre-ville, non loin du siège social de l’opérateur historique.

Eric Benjamin Lamère, le chef de division de la Communication et des Relations publiques de Camtel, donne quelques précisions : « Aux premières heures de ce lundi 06 décembre, des équipements de CAMTEL ont été sérieusement endommagés. Ce qui a entraîné une grave perturbation dans les services offerts à l’ensemble de nos clients directs et tous les opérateurs. Les équipes techniques de CAMTEL sont à pied d’œuvre pour rétablir dans les meilleurs délais la fourniture d’un service en droite ligne des attentes de nos clients. Les premières constatations, sous réserve du résultat des investigations en cours, laissent apparaître un acte de sabotage. CAMTEL tient à rassurer de sa détermination à toujours offrir à ses clients la meilleure qualité de service. »

Digital Business Africa a pu voir les images de ce sabotage.

Les travaux de rétablissement étant en cours, certains services perturbés recommencent progressivement à fonctionner depuis 16h.

L’on note que l’opérateur Mtn Cameroun a été moins impacté que les autres. Du fait, apprend-on, de ses solutions alternatives. Notamment ses backups et lignes de transmission souteraine en fibre optique.

Par Digital Business Africa

Deuxième d’une compétition en e-Santé au Rwanda, la start-up camerounaise Klarah gagne 20 000 dollars et intègre le HealthTech Hub Africa de Kigali

[DIGTAL Business Africa] – Fondée par la camerounaise Innocentia Kwalar, la start-up camerounaise Klarah basée à Buéa et spécialisée dans l’e-santé fait partie des lauréats d’une compétition organisée par la Fondation Norvatis et Fondation Norrsken. Elle gagne un montant de 20 000 dollars (11,6 millions de francs Cfa) et intègrera le HealthTech Hub Africa à Kigali. L’annonce a été faite ce 02 décembre 2021 au cours d’un webinaire.

Kwalar est une plateforme qui aide les professionnels de la santé de la diaspora à fournir des soins de santé de qualité à leurs proches restés en Afrique.

« Plus de 25 milliards de dollars d’envois de fonds vers l’Afrique sont dépensés chaque année en frais médicaux. Les hôpitaux restent gravement sous-financés, surpeuplés et inaccessibles. Chez Klarah, nous permettons à des infirmières expérimentées de pouvoir soigner des patients à leur domicile grâce à des applications mobiles et des tableaux de bord multidimensionnels. Nous construisons le Uber des infirmiers en Afrique. Nous disposons des technologies de pointe pour mettre en relation soignants et patients. La prise en charge des maladies chroniques devient beaucoup plus facile ! Parmi un large éventail d’infirmiers qualifiés, vous pouvez être connecté avec un soignant en fonction de vos besoins et en fonction de la proximité du soignant », promet Kwalar.

Le premier prix de cette compétition inaugurale destinée aux start-up africaines du secteur de la santé revient à Insightiv Technologies, une entreprise rwandaise. Il recevra un prix financier de 30 000 USD et d’autres aides pour développer sa technologie. La plateforme innovante de téléradiologie et d’Intelligence Artificielle d’Insightiv est conçue pour avoir un impact majeur dans la démocratisation de l’accès au diagnostic par imagerie médicale.

Le gagnant de la compétition, Insightiv, développe une technologie avancée pour aider les radiologues à détecter plus rapidement les maladies potentiellement mortelles, rendant l’imagerie médicale opportune et accessible. Audace Nakeshimana, fondateur et président exécutif d’Insightiv, a déclaré : « Nous sommes très heureux de notre déménagement prochain au HealthTech Hub Africa. Au Rwanda et sur tout le continent, le faible accès aux radiologues est un défi majeur pour les soins de santé. Nous pensons que notre technologie améliorera les soins en augmentant la capacité des prestataires de soins de santé et en permettant aux patients d’être diagnostiqués de manière précise, efficace et à distance. » 

Audace Nakeshimana a fondé Insightiv et a commencé à développer la technologie en 2019, tout en terminant ses études pour l’obtention d’un diplôme d’informatique au Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux États-Unis. Il a établi la société au Rwanda pour impliquer les talents locaux dans le développement de la technologie, et pour s’assurer que la solution peut se concentrer sur la résolution du problème dans un contexte africain. Cela est particulièrement important car les contraintes réglementaires et commerciales au Rwanda et dans d’autres pays subsahariens sont différentes de celles du Nord.

Le HealthTech Hub Africa fait partie d’une nouvelle poussée d’investissement qui vise à révolutionner le développement de technologies de santé conçues par des Africains pour être utilisées en Afrique.

Le HealthTech Hub Africa accueillera jusqu’à 30 jeunes entreprises de technologies de la santé d’Afrique subsaharienne dans une nouvelle installation spécialement conçue à cet effet, située à Norrsken House à Kigali, au Rwanda. Il soutiendra également un réseau de technologies de la santé afin de réunir les décideurs politiques et les entrepreneurs pour que les innovations puissent être mises à l’échelle rapidement.

Soutenu par la Fondation Novartis en collaboration avec la Fondation Norrsken, l’accent sera mis dans un premier temps sur les technologies contribuant à la lutte contre les maladies cardiaques et le cancer du sein, ainsi qu’au développement virtuel de la santé et des soins. 

Les 30 lauréats ont été choisis à l’issue d’une compétition ouverte, les cinq premières start-ups remportant un soutien financier supplémentaire. Les prix attribués aux lauréats seront respectivement de 30 000 USD, 20 000 USD, 20 000 USD, 10 000 USD et 5 000 USD de la première à la cinquième place. Les gagnants sont venus du Cameroun, du Ghana et du Nigeria, ainsi que du Rwanda.

Depuis 2000, l’espérance de vie en Afrique a augmenté de plus de dix ans, selon le Dr Ann Aerts, responsable de la Fondation Novartis, de sorte que les pathologies chroniques comme le cancer et les maladies cardiaques deviennent beaucoup plus courantes. « Nous espérons que les technologies développées au HealthTech Hub Africa feront une réelle différence pour accélérer la détection et l’accès à des soins de qualité pour ces maladies chroniques. La Fondation Novartis s’est engagée depuis longtemps à améliorer l’accès aux soins de santé grâce à des technologies de pointe« , a-t-elle déclaré.

Ce nouveau développement intervient à un moment où une pandémie mondiale fait de nombreuses victimes chaque jour. Elle appelle à la résilience économique et transformationnelle des technologies numériques qui peuvent générer des changements importants dans tous les secteurs. Le HealthTech Hub Africa entend participer à cette évolution vers des technologies qui apportent de réels avantages sociaux. 

Norrsken a levé plusieurs fonds de capital-risque axés sur l’impact, dirige un programme d’accélération de start-up axé sur l’impact et gère deux des plus grands espaces de co-working pour les entreprises technologiques axées sur l’impact social dans le monde – à Stockholm, en Suède, et à Kigali, au Rwanda.

La Fondation a été créée par Niklas Adalberth, l’un des fondateurs de Klarna, une entreprise suédoise de paiements qui fait figure de licorne, avec pour mission d’aider les entrepreneurs à résoudre les plus grands défis du monde. 

« L’un des problèmes les plus difficiles et les plus importants au monde est d’assurer une meilleure santé aux populations africaines face à la pénurie de personnel, aux contraintes budgétaires et à la menace permanente du COVID-19« , a déclaré Pascal Murasira, directeur général de Norrsken East Africa. « Nous pensons que les start-ups de la santé que nous avons sélectionnées pour la Norrsken House Kigali et le HealthTech Africa Hub ont le potentiel pour aider à résoudre certains de ces défis », a-t-il ajouté.

Le HealthTech Africa Hub fournira aux jeunes entreprises sélectionnées un lieu de travail de pointe, ainsi qu’un encadrement, un soutien d’experts et un accès au capital des investisseurs.

À propos de la Fondation Novartis

La Fondation Novartis est une organisation à but non lucratif basée en Suisse. Depuis plus de 40 ans, nous contribuons à améliorer la santé des populations à faible revenu, en soutenant initialement l’élimination de maladies dans des domaines tels que la lèpre et le paludisme. Aujourd’hui, nous nous attaquons aux problèmes brûlants de notre époque, à savoir les maladies cardiovasculaires et les inégalités en matière de santé.  Nous adoptons une approche axée sur la santé de la population, ce qui signifie rassembler des données existantes mais déconnectées pour aider les autorités à comprendre les causes profondes de l’inégalité des résultats en matière de santé, et définir les meilleurs moyens et les meilleurs partenaires pour y remédier. Les gouvernements peuvent ainsi transformer leurs systèmes de santé, qui passent d’une approche réactive à une approche proactive, prédictive et préventive, et atteindre l’équité en matière de santé parmi les populations qu’ils servent.

À propos de la Fondation Norrsken

La Norrsken Foundation est une organisation à but non lucratif fondée en 2016 par le cofondateur de Klarna, Niklas Adalberth. Sa mission est d’aider les entrepreneurs à résoudre les plus grands défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui. Norrsken est non-religieuse et apolitique – et croit fermement en un altruisme efficace.

La Fondation gère le centre primé Norrsken House à Stockholm, en Suède. En 2021, Norrsken ouvrira le plus grand centre pour entrepreneurs d’Afrique de l’Est à Kigali, au Rwanda. La Fondation a incubé avec succès Norrsken VC – un fonds de capital-risque d’impact de 100 millions d’euros investissant dans les meilleurs entrepreneurs qui résolvent les problèmes de société à l’aide de la technologie, et gère le Norrsken Impact Accelerator, qui soutient les startups d’impact en phase de démarrage avec un financement, un mentorat et un soutien à la croissance.

Par Digital Business Africa. Source : Communiqué

Utilisation des drones au Cameroun : ce qu’il faut savoir et ce qu’exige le gouvernement

[DIGTAL Business Africa] – Au Cameroun, il n’existe pas encore une loi organisant l’utilisation et l’exploitation des drones. Mais, le gouvernement projette d’organiser rapidement cette activité.

Le 28 septembre 2021, lors d’un webinaire de son concept les « mardis aériens » tenue le sous le thème « Certification de type et individuelle des aéronefs », l’Autorité aéronautique civile (CCAA – Cameroon Civil Aviation Authority) avait annoncé qu’elle travaillait sur la mise en place d’un cadre réglementaire complet sur l’utilisation des drones au Cameroun.

« Vu la prolifération de l’utilisation des drones et la demande croissante de validation des certificats de celle-ci auprès de la CCAA, il était aussi question de faire savoir à l’opinion que la CCAA encadre l’utilisation ponctuelle des drones, mais continue à œuvrer pour la mise en œuvre d’un cadre réglementaire complet et plus général de son utilisation permettant la validation des certificats types de celles-ci », indiquait l’Autorité aéronautique.

En effet, explique la CCAA, afin de garantir un niveau maximal de sécurité des aéronefs, la CCAA est appelée à certifier les organismes et les aéronefs. C’est-à-dire à délivrer les Certificats, d’immatriculation, de navigabilité (CDN), de Conception de type, de CDN Export, acoustique, dans le cadre de la certification individuelle des aéronefs. Le but de la certification individuelle est de s’assurer que chaque aéronef est conforme à sa définition de type approuvée, aux exigences environnementales et qu’il est en condition pour les opérations sûres.

Au niveau de la règlementation nationale, la certification individuelle des aéronefs est encadrée par une loi, deux arrêtés et trois circulaires. Notamment, le chapitre 1 du titre II de la Loi 2013/010 du 24 juillet 2013 portant régime de l’aviation civile au Cameroun ; l’arrêté 221/MINT du 04 juin 2013 relatif à la navigabilité des aéronefs civils ; l’arrêté 1540/MINT du 15 novembre 2006 relatif à la certification acoustique et des émissions de gaz des aéronefs. Sans oublier les circulaires 98 et 99 relatives à la certification individuelle des aéronefs et la certification de type des aéronefs.

Ce que prévoit les textes sur l’utilisation des drones

Comme indiqué plus haut, s’agissant de l’utilisation des drones, un cadre réglementaire est encore en cours d’élaboration dans les laboratoires de la CCAA. Mais, en attendant la loi, le directeur général de la CCAA, Madame Paule Assoumou épse KOKI, a signé en 2016 une instruction fixant les modalités de demande d’autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés dans l’espace aérien et sur le territoire camerounais pour des opérations ponctuelles de travail aérien. Il s’agit de l’instruction N°000012/C/CCAA/DG/DRCA du 18 novembre 2016.

Cette instruction fixe les modalités de demande d’autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés encore appelés « drones » dans l’espace aérien et sur le territoire camerounais.

D’après cette instruction, toute demande d’autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés doit être adressée au Directeur Général de la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA) aux coordonnées suivantes :

Cameroon Civil Aviation Authority

Base Aérienne 101 BP : 6998 Yaoundé

Téléphone : +237 222 30 30 90 / 222 30 26 62

Email : [email protected]; [email protected]

La demande d’autorisation doit être soumise au minimum 30 jours avant le début de l’opération envisagée. Dès réception de la demande d’autorisation, les services compétents de l’Autorité Aéronautique vérifient la composition du dossier pour s’assurer qu’il contient les éléments demandés à la section. En cas d’éléments manquants ou de besoin d’informations additionnelles, le requérant est saisi pour compléter son dossier.

La composition du dossier de demande d’autorisation

Toute demande d’autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés pour une opération ponctuelle de travail aérien doit s’effectuer en remplissant un formulaire disponible à la CCAA.  La demande comprendra au minimum les renseignements ci-après :

a) le contrat de service délivré par le commanditaire ;

b) l’identification et l’adresse de l’exploitant (personne physique ou morale ou organisation);

c) la description de l’opération envisagée ;

d) les coordonnées géographiques de la zone à survoler ;

e) la trajectoire prévue d’évolution de l’aéronef télépiloté (exemple : cercles concentriques, hippodromes, etc.) ;

f) la hauteur/sol d’évolution maximale de l’aéronef télépiloté ;

g) la nature du vol (évolution en vue/hors vue) ;

h) le créneau et la durée souhaités ;

i) les caractéristiques de l’aéronef télépiloté à utiliser (nom du fabriquant, modèle et numéro de série, masse en incluant celle de la batterie, vitesse maximale, hauteur maximale d’évolution, endurance, fréquence de la liaison de commande et contrôle, dispositif(s) de protection des fiers au sol) ,

 j) la description des équipements additionnels intégrés à l’aéronef télépiloté dans le cadre de l’opération envisagée (type et spécification de l’équipement additionnel à l’instar d’une caméra);

k) la description des mesures de contingences en cas de défaillance de l’aéronef télépiloté, de perte de la liaison de commande et contrôle ou de perte de contact visuel du télépilote avec son aéronef;

I) les noms et contacts de points focaux désignés pour superviser la sécurité et joignable tout au long de l’opération envisagée;

m) l’identité du pilote (nom, date et lieu de naissance, nationalité) ;

n) les documents attestant l’aptitude technique du télépilote à manipuler le modèle d’aéronef télépiloté utilisé dans le cadre de l’opération envisagée (certificat de formation sur aéronefs télépilotés, nombre d’heures de vol ou d’opérations similaires déjà effectuées, etc.);

o) les documents attestant la connaissance des règles de base en aviation telles que les règles de l’air ;

p) les documents relatifs à l’analyse des risques liés à l’opération ;

q) une police d’assurance couvrant la période de l’opération envisagée ;

r) Un manuel d’activités particulières (manuel d’exploitation) contenant les procédures de conduite d’une mission dans le cadre de l’exploitation envisagée ;

s) Une déclaration signée selon laquelle les responsables de l’exploitation et les télépilotes assurent avoir pris connaissance du manuel d’activités Particulière et s’engagent à le mettre en œuvre scrupuleusement.

Utilisation des drones au Cameroun : ce qu’il faut savoir et ce qu’exige le gouvernement
Source Photo : Futura Sciences

L’examination du dossier de demande de filmer via drone

Dès réception d’un dossier complet, le Directeur Général de la CCAA requiert l’avis du Ministre chargé de la Défense pour l’opération envisagée. En cas d’avis favorable du Ministre chargé de la Défense, les services compétents de la CCAA examine la demande d’autorisation de l’exploitant considérant entre autres : l’organisation de l’exploitant; le volume d’opération (surface à couvrir et hauteur); la navigabilité de l’aéronef télépiloté; les dispositifs de protection en cas de défaillance de l’aéronef télépiloté pendant une opération; la compétence du télépilote ; les préoccupations en matière de sûreté.

Les services compétents de la CCAA peuvent demander une démonstration en vol par l’exploitant si des vérifications supplémentaires sont jugées nécessaires. La CCAA se réserve le droit d’exiger selon le cas la conformité à toute autre disposition réglementaire relative à l’exploitation d’un aéronef en travail aérien (voir Arrêté n°000605/MINT du 13 septembre 2006 modifiant l’annexe de l’arrêté n’00726/MINT du 07 juin 2005, et l’Arrêté n°000608/MINT du 13 septembre 2006 modifiant l’annexe de l’arrêté n°00725/MINT du 07 juin 2005).

Au terme de l’examen de la demande, si le requérant démontre qu’il pourra maintenir un niveau de sécurité acceptable pendant l’opération envisagée, le Directeur Général de la CCAA délivre une autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés dans des conditions spécifiées et pour une période spécifiée.

En cas d’avis défavorable du Ministre chargé de la défense ou d’avis défavorable des services compétents de la CCAA, le Directeur Général de la CCAA notifie le refus d’autorisation au requérant en précisant les raisons ayant conduit à cette décision.

Les bâtiments et édifice publics

Certains bâtiments, monuments et édifices publics ne sont pas autorisés d’être filmés via drone sans avoir l’autorisation préalable du ministère en charge de la Défense. Dans ce cas, le télépilote ou l’organisation souhaitant filmer ces lieux publics avec un drone peut également adresser directement une demande d’autorisation au ministre délégué à la Présidence en charge de la Défense.  

Les règles générales d’utilisation d’un aéronef télépiloté (drone)

Au Cameroun, il existe un certain nombre de règles générales à respecter lorsqu’on utilise un drone. Par exemple :

  • Il est interdit d’exploiter un aéronef télépiloté de façon négligente ou téméraire de manière à mettre en danger la sécurité des aéronefs évoluant au voisinage ainsi que les populations vivant à proximité des zones d’opérations.
  • Il est interdit de faire voler des aéronefs télépilotés dans des zones de fortes concentrations de populations tels que des stades, marchés ou groupes de manifestants.
  • Toute opération envisagée d’aéronefs télépilotés ne peut s’effectuer qu’entre le lever et le coucher du soleil lorsque les conditions météorologiques sont favorables. En plus, le télépilote doit maintenir un contact visuel direct continu sans aide avec l’aéronef télépiloté pour être en mesure de maintenir le contrôle opérationnel de l’aéronef télépiloté.
  • Le télépilote ne doit pas assurer la conduite simultanée de plus d’un aéronef télépiloté.
  • Il est interdit de survoler les zones interdites, dangereuses et réglementées indiquées dans la publication d’information aéronautique (AIP) du Cameroun accessible à partir du lien ci-dessous, sauf autorisation des autorités compétentes : https://www.ais-asecna.org/pdf/enr/5-enr/enr5-1/03enr5-1-01.pdf
  • Un aéronef télépiloté ne doit être utilisé dans le voisinage immédiat d’un aérodrome, en l’occurrence dans un rayon de 5,5 km autour de son point de référence.
  • Il est interdit d’exploiter des aéronefs télépilotés dans un espace aérien contrôlé sans une coordination préalable avec les services de la circulation en charge dudit espace.
  • La hauteur de vol par rapport au sol d’un aéronef télépiloté ne doit pas être supérieure à 400 ft (120 m).
  • La distance latérale séparant le télépilote de son aéronef ne doit pas être supérieure à 300 m.
  • La distance latérale séparant l’aéronef télépiloté de toute structure, batiment, véhicule, navire, animal ou personne se trouvant au voisinage de la zone d’opération et non concerné par l’opération en cours doit être au minimum de 15 m.
  • Toute personne assurant la conduite d’un aéronef télépiloté équipé de caméras doit s’en servir dans le strict respect de la vie privée d’autrui

Malheureusement, beaucoup d’utilisateurs de drones recourent très peu à la CCAA et au ministère en charge de la Défense pour obtenir les autorisations de filmer. A leur risque et péril.

Par Beaugas Orain DJOYUM

L’instruction N°000012/C/CCAA/DG/DRCA du 18 NOV 2016 fixant les modalités de demande d’autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés dans l’espace aérien et sur le territoire camerounais pour des opérations ponctuelles de travail aérien

Cameroun : Binance, la plateforme de cryptomonnaies, a formé des amateurs sur la blockchain, le bitcoin et les cryptomonnaies

[DIGITAL Business Africa] – Ils étaient de tous les âges. Des amateurs en économie numérique ont reçu une formation (gratuite) donnée par Binance. La plateforme de cryptomonnaies a mobilisé les experts en Blockchain, bitcoin et cryptomonnaies dans le cadre de cette formation. C’était à Yaoundé, ce samedi quatre décembre 2021. But de la formation : donner à comprendre le fonctionnement des cryptomonnaies et définir des stratégies de défense contre les arnaqueurs et par la même de favoriser l’indépendance financière des populations.

« Le continent africain présent des opportunités uniques pour l’adoption et le développement des crypto-monnaies. À ce titre, nous considérons que l’éducation à la blockchain est vitale pour matérialiser ces opportunités. Il est également clair que le potentiel de l’Afrique francophone à être un élément central de ce développement est infini et nous nous engageons à faire en sorte que davantage de personnes aient accès aux bonnes informations », a déclaré Carine Dikambi, responsable de l’Afrique francophone chez Binance.

Joël Feupossi est entrepreneur et passionné de blockchain. Il faisait partie des exposants. Pour lui, la blockchain est une nouvelle façon de stocker, valider et structurer les données. Il affirme que la blockchain est  pour le bitcoin ce que internet est pour les réseaux sociaux ( WhatsApp..).

L’on apprend que c’est une base de données distribuées. Elle pèse 460 Gigas. La blockchain est sécurisée par des « mineurs », qui valident les transactions et empêchent le phénomène de hacking. Les services de la blockchain étant les transactions financières, l’identification des personnes, les registres cadastraux, la gestion des marchés, les organisations caritatives.

Parlant  de bitcoin, il affirme que c’est la toute première cryptomonnaie créée en 2009 par Satoschi Nakamoto.  L’exposant a expliqué ce qu’il y a lieu de faire pour acheter et vendre son bitcoin. Se doter d’un portefeuille, déposer la monnaie fiduciaire, faire ses propres recherches, analyser le nombre de projets qui seront disponibles, avoir une stratégie d’entrée (choisir à quel moment acheter) sont des préalables. Il a par ailleurs recommandé de faire des recherches avant toute transaction. S’en remettre ainsi au site coindesk.com. Et comme influenceurs il suggère hasher, cryptomatrix.

La plateforme Binance est utilisée dans 180 pays. Son interface est en 15 langues. La plateforme enrégistre, selon Carine Dikambi,  1.400.000 transactions par seconde pour deux milliards de volume quotidien de transactions en moyenne. La prochaine formation se déroulera à Douala, le 17 décembre 2021.

Écrit par Jean Materne Zambo (Stg)

Taxe sur les transferts d’argent au Cameroun : un tarif bien étudié [Avis d’expert*]

[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Adrien TOCKE*] – Comme une traînée de poudre, l’information sur le projet gouvernemental d’instituer une taxe sur les transferts d’argent au Cameroun s’est rapidement répandue au sein de la population, faisant couler beaucoup d’encre et de salive.

Prévue pour entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2022 en cas d’adoption par le Parlement et de promulgation par le Chef de l’Etat, c’est avec fort intérêt que l’opinion publique a découvert ce projet à l’occasion de son examen par les Députés et Sénateurs, dans le cadre de la session parlementaire dédiée au vote du Budget de l’Etat.

Rappelons que la taxe sur les transferts d’argent est un prélèvement dû sur les opérations d’envoi et de retrait d’argent par voie électronique, télex, télécopie, mobile money, ou via les banques et autres opérateurs offrant ces prestations.

La Taxe sur les transferts d’argent : Ramener les choses à leur juste mesure    

Si le Gouvernement attend beaucoup de cette nouvelle taxe en termes de retombées financières (prévisions de recettes estimées à environ FCFA 20 milliards au titre de l’exercice 2022), elle semble susciter plutôt de vifs débats au sein de l’opinion publique. Les uns et les autres craignant pour les conséquences économiques qu’aurait ce nouveau prélèvement sur les revenus des ménages et des entreprises, tant le transfert mobile est devenu un moyen très couru pour le règlement de toute sorte de transaction.

Avant l’entrée en vigueur de cette taxe, il est donc nécessaire d’éclairer l’opinion publique sur les justifications de son institution et son impact socioéconomique pour les ménages et les entreprises.

La Taxe sur les transferts d’argent : Une taxe sans fondement ?

Contrairement aux critiques véhiculées par une certaine opinion publique laissant croire que la taxe sur les transferts d’argent serait une violation des principes régissant l’impôt dès lors qu’elle n’est assise ni sur un revenu, ni sur une dépense, encore moins sur le capital, il y a lieu de préciser que c’est une taxe spécifique, comparable à d’autres taxes spécifiques telles que la taxe spéciale sur les produits pétroliers dans l’industrie pétrolière, la taxe de séjour dans l’industrie hôtelière, le droit de timbre automobile, les taxes environnementales, etc.

La Taxe sur les transferts d’argent : Une particularité camerounaise ?

Par ailleurs, il ne s’agit pas d’une particularité camerounaise dans la mesure où elle est appliquée sans heurts depuis bien des années autant par d’autres pays africains (Gabon, Ghana, Tanzanie, Ouganda, Côte d’Ivoire, Maroc, Kenya, Congo, etc.) que par des pays occidentaux (France notamment). Et les compatriotes souvent en visite dans ces pays, et même les sociétés multinationales présentes au Cameroun et exerçant dans ces pays, s’y acquittent allègrement de la taxe sur les transferts d’argent.

La Taxe sur les transferts d’argent : Une source innovante de recettes fiscales

Dans tous ces Etats, l’institution de la taxe sur les transferts d’argent résulte de la recherche de sources innovantes de recettes budgétaires, afin d’augmenter la contribution des ressources propres dans le financement du développement, en ayant moins recours à l’endettement.

Le Cameroun ne saurait échapper à cette logique, lui qui est engagé dans la Stratégie Nationale de Développement afin de faire de notre Nation un pays émergent à l’horizon 2035, ce en dépit de multiples contraintes rendant difficile la mobilisation des ressources pour le financement du développement (crise sécuritaire sur certaines parties du territoire national, crise sanitaire liée à la pandémie Covid-19, etc.).

La Taxe sur les transferts d’argent : Une réforme longuement murie

Au regard du temps pris pour adopter la taxe sur les transferts d’argent au Cameroun, ce malgré l’impératif de mobilisation de ressources budgétaires propres pour le financement de projets devant participer à l’accroissement du bien-être de tous, il y a lieu de féliciter le Gouvernement qui s’est toujours préoccupé de protéger ses citoyens contre toutes circonstances susceptibles d’augmenter le coût de la vie des ménages, ou les charges fiscales des entreprises.

La Taxe sur les transferts d’argent : Un tarif bien étudié

Les aménagements prévus pour la mise en œuvre de cette taxe traduisent à suffisance ce souci permanent des pouvoirs publics de minimiser son impact socioéconomique pour les camerounais.

En effet, la taxe sur les transferts d’argent ne devrait pas changer les habitudes de consommation des ménages, en ceci que son taux qui est de 0,2% applicable au montant de la somme transférée ou retirée, n’a pas vocation à renchérir les coûts de transferts par voie électronique. Ainsi, pour un transfert de FCFA 5000, le coût de la taxe serait de seulement FCFA 10. Il en est de même des retraits.

La Taxe sur les transferts d’argent : Un tarif en deçà de ceux pratiqués ailleurs

Lorsque l’on rapproche ce taux de ceux pratiqués dans les pays où cette taxe est déjà appliquée, il apparait évident que le Cameroun est le pays qui affiche le taux le plus faible. A titre d’illustration, le taux de la taxe sur les transferts d’argent est de 1% au Congo, 1,5% au Gabon, 0,5% en Côte d’Ivoire et en Ouganda, 10% au Ghana et au Kenya.

Par ailleurs, il convient de souligner que l’application de cette taxe demeure neutre pour les entreprises offrant à leurs clients des services de transferts d’argent par voie électronique, dès lors que le paiement de ladite taxe incombe à leurs clients (redevables réels) et non à ces entreprises qui sont de simples collectrices de la taxe (redevables légales) pour le compte de l’Etat.

La Taxe sur les transferts d’argent : Plus de peur que de mal

Au final la nouvelle taxe sur les transferts d’argent suscite dans l’opinion publique plus de peur que de mal. A titre d’illustration, ci-dessous quelques simulations de montants de taxe à payer en fonction du montant de l’envoi.

  • Seulement FCFA 10 pour un envoi de FCFA 5000 ;
  • FCFA 100 pour un envoi de 50 000 ;
  • FCFA 1000 pour un envoi de FCFA 500 000.

Les simulations ci-dessus sont valables pour les retraits.

La Taxe sur les transferts d’argent : Mesures d’accompagnement

L’institution de la taxe sur les transferts d’argent ne pose pas de problèmes particuliers de charge fiscale dès lors comme on l’a vu, que les tarifs sont très modérés.

En revanche, il y a lieu pour les autorités compétentes (Banque centrale) de rendre disponibles à titre de mesure d’accompagnement, les pièces de monnaie nécessaires pour fluidifier les transactions.

*Par Térence Adrien TOCKE, Chef de la Division des Réformes à la Direction générale des impôts du Cameroun (DGI)

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