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Cameroun : des jeunes parlementaires pour les Nations Unies s’immergent des stratégies managériales de Camtel

[Digital Business Africa] – Une délégation des jeunes parlementaires de l’Association Camerounaise pour les Nations Unies (ACNU) a été reçue ce mardi 12 juillet 2022 par la direction générale de la société de télécommunications Camtel au siège de ladite structure située au centre-ville de Yaoundé dans le cadre des activités d’éducation et de formation déployées par l’ACNU, qui souhaitait également soumettre des doléances particulières à l’adresse de Camtel.

Il s’est ainsi agit pour ces jeunes de s’immerger concrètement dans les réalités managériales de l’opérateur historique afin de s’instruire, découvrir et surtout échanger avec les responsables. Le responsable marketing de Camtel, M Stéphane Edimo a ainsi procédé à une présentation de l’historique, des buts, objectifs et missions de Camtel. Au terme de cet exposé, les jeunes parlementaires avaient beaucoup de questions, notamment au sujet du bilan du projet de développement de la fibre optique, ou bien les raisons de la migration de la technologie CDMA vers la LTE ainsi que l’utilisation du réseau MTN.

Des préoccupations ont aussi été soulevé quant à la visibilité réduite du produit Blue et la couverture limitée du réseau. M Edimo leur a expliqué que Blue était encore très récent mais une stratégie de distribution était en cours d’exécution avec le recrutement depuis l’année dernière de 40 grands distributeurs qui vont se charger de rendre Blue disponible sur tout le territoire national. Il a aussi fait mention de la solution de paiement en ligne que Camtel va proposer afin que les clients ne soient pas obligés de recourir aux call-box. Mais Camtel envisage aussi d’agir pour l’excellence scolaire. A la question d’un jeune parlementaire à ce sujet, il a fait état au projet de connectivité de 3000 lycées et collèges en cours de discussion avec le Minesec.

L’expérience s’est ainsi avérée très riche en découverte, mais les visiteurs ont surtout été touchés par les marques d’hospitalité remarquables dont ont fait preuve les responsables de Camtel. « J’adresse ma gratitude à Mme la DG de Camtel qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de cette visite, visite qui a permis de stimuler les jeunes afin de connaitre la Camtel, ses objectifs et ses missions. Nous sortons de là satisfaits, instruits et comblés d’informations sur les métiers et produits de Camtel » a déclaré M Christophe Okala, responsable de l’ACNU, qui ajoute que « les jeunes sont satisfaits, tout en extase, tout en joie d’avoir foulé le sol de la maison Camtel. Nous disons merci à tout le staff de Camtel qui nous a reçu dans un environnement d’hospitalité et de courtoisie. »

Les responsables de la Camtel se sont montrés aussi très satisfais de la rencontre et ont exprimé leur émerveillement à l’égard de la vivacité d’esprit dont ont fait preuve les jeunes intervenants lors des échanges. « Nous avons été très impressionnés déjà par la qualité des interventions des diplomates et parlementaires juniors, la cérémonie a été une réussite, nous en avons été très fiers, nous avons également pris acte de toutes les doléances qui ont été présentés par les députés, ils seront portés à l’attention de Mme la DG qui y donnera certainement suite », a déclaré M. Francis Ottou, représentant de Mme la DG. L’ACNU a en effet sollicité la contribution de Camtel pour sponsoriser la remise de prix aux 300 meilleurs élèves du pays ce 24 août prochain.

Par Gaelle Massang

Avec l’acquisition de l’école de code Holberton Inc de la Silicon Valley, l’African Leadership International se positionne comme formateur principal de talents technologiques en Afrique

[Digital Business Africa] –  L’African Leadership International (ALI), qui ambitionne de transformer l’Afrique en formant trois millions de leaders entrepreneuriaux d’ici 2035, et Holberton Inc, un collège alternatif fondé dans la Silicon Valley qui forme la prochaine génération d’ingénieurs en logiciels, ont annoncé ce 13 juillet 2022 la conclusion d’un accord en vue du rachat d’ Holberton Inc.

Cette acquisition, apprend-on, donnera à ALI la propriété du programme de technologie avancée qui lui permettra de fournir aux organisations mondiales l’accès à une importante main-d’œuvre inexploitée capable de combler la pénurie mondiale croissante de talents technologiques. Elle changera également la vie de millions d’Africains en les dotant des compétences en génie logiciel essentielles pour le futur lieu de travail numérique. L’acquisition devrait être finalisée au cours du troisième trimestre 2022, apprend-on du communiqué conjoint. Dans le cadre de la transaction, le réseau Holberton School sera séparé en une organisation indépendante.

Selon le Forum économique mondial, la pandémie a accéléré le rythme des perturbations numériques dans presque tous les secteurs d’activité, et 97 millions de nouveaux rôles plus adaptés à la nouvelle répartition des tâches entre les humains, les machines et les algorithmes vont apparaître. Avec leurs populations vieillissantes, la Chine, l’Inde et l’Occident – sources traditionnelles de talents technologiques – connaissent des pénuries pour répondre à cette nouvelle demande.

L’Afrique quant à elle connaît une croissance démographique rapide. Elle possède la main-d’œuvre la plus jeune du monde, avec un âge moyen de 19 ans, contre 48 ans en Allemagne ou au Japon. Le continent devrait compter 1,1 milliard de travailleurs d’ici 2035, soit plus que la Chine ou l’Inde.

Par conséquent, les entreprises technologiques mondiales considèrent de plus en plus le continent comme la prochaine frontière pour les talents technologiques. Au cours des trois dernières années, Twitter, Google, Microsoft, IBM et Alibaba, entre autres, ont tous annoncé leur intention d’ouvrir des centres technologiques en Afrique.

Ces tendances ont incité l’ALI à s’associer au programme de technologie avancée d’Holberton il y a deux ans afin de développer rapidement la formation d’ingénieurs en logiciels sur le continent africain. Au cours de l’année écoulée, plus de 95 000 étudiants se sont inscrits au programme d’accélération des compétences ALX d’African Leadership International, dont le nombre a augmenté de plus de 2 000 au cours des 15 derniers mois.

Par l’intermédiaire de The ROOM, la division de placement d’African Leadership International, ces talents de classe mondiale seront ensuite mis en relation avec des entreprises mondiales qui cherchent à constituer leurs équipes technologiques, de la même manière que les entreprises technologiques se rendent aujourd’hui en Europe de l’Est et en Inde pour trouver des talents.

Avec cette acquisition, ALI espère se positionner comme une source majeure de talents technologiques sur le continent africain et l’une des plus importantes au monde. La technologie de Holberton a prouvé qu’elle jouera un rôle crucial dans l’écosystème d’ALI. Des étudiants formés par Holberton Inc ont déjà été embauchés par des entreprises comme Apple, Google, Tesla, LinkedIn, Dropbox, Pinterest, Rappi et Nvidia.

Avec la combinaison du programme ALX, de la technologie Holberton et du placement professionnel The ROOM, ALI cherche à mettre en avant un service de classe mondiale qui solidifiera la place de l’Afrique comme dernière frontière de la technologie, tout en apportant une solution durable à la pénurie mondiale de talents technologiques.

Grâce à nos efforts combinés à ce jour, nous avons pu offrir des expériences d’apprentissage de haute qualité à de jeunes Africains à grande échelle. Cela ne ressemble à rien de ce que j’ai connu au cours de mes 20 années de développement du capital humain sur le continent. Avec notre trajectoire actuelle, je suis convaincu qu’au cours de la prochaine décennie, nous formerons des millions de leaders numériques africains qui pourront résoudre bon nombre des plus grands défis de l’Afrique. Notre ambition est de devenir la plus grande source unique de talents technologiques pour le monde“, a déclaré Fred Swaniker, fondateur et PDG d’African Leadership International.

Julien Barbier, cofondateur d’Holberton, pour sa part, a déclaré que “cette acquisition contribuera à remédier à la pénurie mondiale de compétences technologiques en combinant nos forces respectives avec les talents africains qui ouvrent la voie. Cet environnement collaboratif, basé sur des projets, permet à chaque étudiant d’être prêt à travailler après l’obtention de son diplôme. Nos ingénieurs en logiciels permettront aux organisations du monde entier d’accroître rapidement leurs besoins en talents technologiques”.

À propos d’ Holberton Inc

Fondé dans la Silicon Valley en 2015 et présent en Afrique depuis 2019 à travers des campus universitaires (Tunisie et Afrique du Sud) ou via des partenaires (établissements d’enseignement et centres de formation) comme ALI, le groupe Holberton Inc, ambitionnait il y a quelques mois la formation de 500 000 ingénieurs en informatique en Afrique d’ici 2030. Avec ALI, ils prévoient d’inscrire entre 3 et 5 millions de nouveaux étudiants en Afrique d’ici 2030.

Au mois de mai 2022, la startup californienne Holberton spécialisée dans la formation aux métiers de l’IT annonçait déjà plus de 60 000 jeunes africains inscrits à ses programmes pour l’année 2022 avec l’objectif d’atteindre 250 000 Africains inscrits avant la fin de l’année 2022. Des étudiants issues de 48 pays d’Afrique et parmi ces 60 000 étudiants, 22 000 du Nigéria, plus de 15 000 de l’Éthiopie, 10 000 du Kenya, 2 300 du Ghana, 1 300 en Afrique du Sud ou encore 1 000 en Côte d’Ivoire.

Dispensés en présentiel et en distanciel, les programmes d’Holberton proposent aux étudiants des formations intensives de 12 à 24 mois couvrant l’ensemble des métiers de l’IT : développeurs logiciels spécialisés en développement web full-stack, front-end, back-end, machine learning, AR/VR ou blockchain. Hoberton propose également des certifications universitaires de niveaux équivalents à celles de la Silicon Valley.

À propos d’African Leadership Group

D’ici 2035, l’Afrique disposera de la plus grande main-d’œuvre du monde et devra catalyser la transformation en donnant des moyens d’action à sa plus grande ressource inexploitée : son peuple. Encouragé par ce défi, l’African Leadership International fait partie de l’écosystème d’institutions de l’African Leadership Group (ALG) qui partage la même vision : exploiter l’abondant capital humain de l’Afrique en sélectionnant, développant et connectant 3 millions de leaders éthiques et entrepreneuriaux du continent d’ici 2035.

L’initiative a été fondée en 2004 par le Ghanéen Fred Swaniker, un entrepreneur en série reconnu par le Time Magazine en 2019 comme l’une des 100 personnes les plus influentes au monde, et le brillant Camerounais Acha LEKE, président de la branche Afrique de McKinsey & Company et membre du conseil des actionnaires de McKinsey.

Toujours en 2019, Fast Company a désigné l’African Leadership University d’ALG comme l’entreprise la plus innovante d’Afrique et comme l’une des ” 50 entreprises les plus innovantes du monde pour avoir ” refait l’éducation pour une nouvelle ère “.

C’est depuis 2020 qu’ALI a commencé un partenariat avec Holberton Inc. « Nous sommes passés d’un effectif initial de moins de 50 étudiants à près de 100 000 aujourd’hui. Cela représente une croissance de plus de 2000x depuis la première cohorte ! », explique Fred Swaniker sur sa page LinkedIn.

Ici le graphique de leur trajectoire jusqu’à présent et une carte de l’emplacement des étudiants d’ALI.

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Par Digital Business Africa

Lire aussi : Fred Swaniker : Africa comes to Silicon Valley!

Fred Swaniker : Africa comes to Silicon Valley!

I’m excited to announce that African Leadership International (ALI) has signed an agreement to acquire Silicon Valley based Holberton Inc. – a Silicon Valley-founded, project-based, college alternative educating the next generation of software engineers. Once complete, this acquisition will give ALI ownership of the advanced technology program that will enable us to provide global organizations access to significant untapped pools of talent that can bridge the growing global shortage of technology talent. It will also change the lives of millions of young Africans by equipping them with the software engineering skills essential for the future digital workplace. The acquisition is expected to be completed in the third quarter. As part of the transaction, the Holberton School network will be separated as an independent organization.

Here’s the full story:

Sources like the World Economic Forum estimate that, unless something changes, the world will experience a shortage of up to 97 million people in technology-related roles over the next decade.

Well today, something has changed: African Leadership International (ALI) has signed an agreement to acquire Silicon Valley’s Holberton Inc, thereby providing us (ALI) with the suite of tools and technologies to develop millions of young software engineers that can work remotely for global companies through our talent placement arm, The ROOM.

Holberton Inc offers a truly revolutionary software engineering training program that was launched in 2016 in San Francisco by Julien Barbier and his team. Their vision extended beyond creating just another 3-month coding bootcamp. They wanted to create a deeper program where students would code for 70-100 hours/week for up to 24 months. More like a Computer Science degree, the training program would cover low-level programming, algorithms, high-level programming, and systems engineering. It would then go into more advanced topics like machine learning, data science, and augmented and virtual reality. As a result of their program’s rigor, Holberton graduates in Silicon Valley have been hired by companies like Apple, Google, Tesla, LinkedIn, Docker, Dropbox, Pinterest, Rappi, and Nvidia. Holberton’s in-house data also shows that their Silicon Valley graduates earn more than computer science graduates from Stanford, Yale, and Caltech.

Four years ago – even before the pandemic accelerated the digital transformation – we formed the view that the world needed skills to power the fourth industrial revolution. So we launched ALX to train talent in full stack software engineering, data science, UX design, cloud computing, cyber security, product management, AR/VR and other technology fields to bridge the impending global technology talent shortage.

We saw Africa as uniquely positioned to solve the world’s shortage of technology talent. Traditional sources of tech talent – China, India, and the West – are aging and shrinking. In contrast, Africa’s population, with an average age of 19, is the youngest in the world. The continent will have a workforce larger than China and India’s by 2035, and will make up 40% of the entire world’s population by the end of the century. Yet, of the 26.5 million developers in the world in 2021, only 700,000 of them were African (according to the Google Africa Developer Report, 2021).

This is where Holberton came in. We began our partnership with Holberton Inc. in 2020, and went from an initial enrollment of less than 50 students to almost 100,000 today. That’s growth of over 2000x since the first cohort! Below is a chart of our trajectory so far and a map of where our students are located.

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This acquisition made sense to our management team and board for four main reasons.

  1. The Holberton training program is a world class program: We believe in “Doing Hard Things” at ALI. This mantra speaks to our belief that Africa should not cut corners. We need to be bolder, more courageous, and more innovative than the rest of the world if we want even a slim chance of catching up to more advanced economies. We could have chosen a light touch, easy-to-pass 3-month coding bootcamp. But instead we chose to partner with one of the most intense and rigorous 12-24 month software engineering training programs in the world. The young people who go through the program in Africa are subjected to the exact same curriculum, projects, assessments and technology as those in Silicon Valley. They invest the same 70-100 hours/week for at least 12 months.  Graduates from this program in the US are hired by companies like Apple, Tesla, Google and LinkedIn, so we know that the talent we are producing can compete with the best software engineers in the world.
  2. The Holberton program is massively scalable. With its unique ‘Checker’ platform, the Holberton team has built an automated way to review code. In a split second, their technology can assess the accuracy of any given code, its memory usage, the speed of its algorithm, conformity with best practices of syntax, and plagiarism. It can tell us whether a student submitted their assignment on time or not. As such, we are able to scale rapidly, without needing thousands of faculty, while keeping quality extremely high.
  3. Our students absolutely love Holberton. In the 20 years I have worked in education, I have never witnessed such consistent favorable feedback about course outcomes. When we analyzed aggregate student feedback from tens of thousands of students in the ALX training program, 94% rated their experience as either 4 or 5 out of 5.  One of the most frequent comments I hear from students is; “this 12-month program is far better than my entire 4 years in college”. Below is a snapshot of a recent student feedback:
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  1. Our organizations share the same vision and values: When I first read Holberton’s marketing materials, I felt like I was reading our own. They described how they wanted to create problem-solvers who would ‘learn how to learn’ and who could adapt as the world changes. They talked about self-directed, project-based, technology-enabled learning. They talked about not only providing students with technical skills but also the soft skills and critical thinking required to succeed in the real world. These were exactly the same things that have shaped our learning programs at African Leadership Academy, African Leadership University, and now at ALX.

And so after several months of discussions, it became very clear that if we combined forces, we would rapidly accelerate our work to unlock African talent at scale: creating exciting opportunities for young Africans, while also positioning Africa as the final frontier for technology.

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I would like to thank JulienGuillaumeFlorian and all the other members of the Holberton team for their passion and dedication to this exciting mission. Special thanks also to East Wind AdvisorsWinston & Strawn and Mazars for the financial, legal and accounting advice provided during this agreement. Finally, to African Leadership Group rockstars like PepeAngela, our board of directors and the bevy of others that made this happen – LFG!

By Fred Swaniker, Founder & Chief Curator at The Room

Jean Genestar Priso: « Dans aucun pays sérieux au monde, un tel projet (e-Visa du Cameroun) ne peut être réalisé sans qu’une expertise locale ne soit associée »

[Digital Business Africa – Opinion]–  Digital Business Africa vous propose la lettre ouverte de Jean Genestar Priso, président exécutif du GEDCAM (Groupement des Entreprises du Digital du Cameroun), au Premier ministre Chief Dr Joseph Dion NGUTE.

« A Monsieur Le Premier Ministre du Gouvernement du Cameroun,

Le GEDCAM (Groupement des Entreprises du Digital du Cameroun) nouvellement créé et constitué en GIE (Groupement d’Intérêt Économique), vient d’apprendre à travers le ministère des Relations Internationales la mise en place d’un système de délivrance de E-Visa, c’est à dire la demande en ligne des visas d’entrée au Cameroun à travers toutes nos représentations diplomatiques et consulaires.

Nous voulons féliciter le gouvernement pour la performance recherchée par la modernisation de nos administrations. Il est sans aucun doute que ces solutions tendent à réduire les barrières entre les requérants et nos administrations.

Mais nous voulons indiquer ici le caractère très opaque des appels à manifestations d’intérêt ou des sélections des différents opérateurs pour les projets d’envergure de cette nature.

Nous constatons comme tous les camerounais le choix d’un opérateur dont nous ne saurons contester le savoir-faire.

Mais il était souhaitable que son offre soit confrontée à d’autres, pour évaluer le meilleur rapport en terme de compétence, de qualité, et de cout. Mais ce qui n’a pas été le cas. Et nous constatons également que c’est à la même entreprise que la confection et la délivrance des cartes consulaires des camerounais de l’étranger dans nos différents consulats ont été attribuées.

Nous voulons seulement rappeler ici, en notre qualité de Groupement d’intérêt économique citoyen du DIGITAL que les cas d’échec ont été relevés et sont récurrents sur des projets d’importance similaire dans notre pays, pour ne citer que le cas de la carte nationale d’Identité.

Nous voudrons rappeler que la création de notre groupement n’est en aucun cas motivée pour les dénonciations de nature à créer des polémiques ou des conflits de quelques natures que ce soit. Mais résolument orientée à la recherche des solutions éprouvées et pérennes pour notre pays. Car tant que le Cameroun existera, il recevra à travers le monde entier des visiteurs et les camerounais d’origine d’une autre nationalité d’où la nécessité de garantir la fiabilité et la durabilité de tout projet digital en ce qui nous concerne.

Malgré que cela ait été fait dans des conditions non transparentes, de nombreuses questions nous taraudent l’esprit:

1/ La prévision des charges récurrentes et leur prestataire.

Toute solution matérielle et logicielle nécessite la mise en place d’un SAV (Service après-vente) afin d’assurer la maintenance de ces équipements. Ce qui nécessite la prise en main à distance de ces équipements en temps réel. Ce travail sera effectué par qui ? Et la base de pilotage sera installée où? Puisqu’à notre connaissance cette entreprise sélectionnée qui n’a que trois ans d’existence, n’est pas installée au Cameroun.

2/ La Garantie de souveraineté des informations traitées.

Les flux migratoires constituent des données à caractères sensibles pour le fonctionnement de nos aéroports qui sont des frontières les plus fréquentées. Ils orientent également la politique d’immigration d’une nation.

3/ Le stockage de ces informations.

Il est éminemment important pour un pays comme le Cameroun et sa position stratégique en Afrique et particulièrement en Afrique Centrale de se doter des infrastructures appropriées comme des DATA CENTERS (Centre de données) à caractère régional pour le stockage des informations sensibles. Et tout cela est un tout.

C’est à dire une politique globalisante qui va des actes juridiques aux données sécuritaires. Car il y va de notre leadership et notre crédibilité pour l’orientation de la sécurisation de données dans notre sous-région. Comment comprendre qu’un projet d’une si grande sensibilité soit confié à une entreprise d’aussi peu calibre.

4/ Le Bon fonctionnement des délivrances physiques des Visas.

Pour que le service soit régulier et ininterrompu, outre la maintenance des équipements et logicielle cités plus haut, il faut la fourniture des consommables pour la personnalisation des visas. Et ces livrables ne se trouvent pas au coin de la Rue. Qui va les fournir et comment seront ils acheminer dans toutes nos ambassades ? Y’a-t-il un contrat prévu à cet effet ? Car une rupture pourrait paralyser le système et nous ramener au régime manuel.

5 / Coopération SUD/SUD

Enfin la coopération SUD/SUD évoquée dans la vidéo de présentation. Quelle différence y a t il entre la solution fournie par nos frères africains et les colons ? Et d’ailleurs nous constatons bien que la démonstration a été faite par une ressource d’une entreprise étrangère. Ce qui pourrait confirmer le caractère de sous-traitance de ce projet et la non-maitrise de cette solution par l’entreprise adjudicatrice.

Dans aucun Pays sérieux au monde, un tel projet ne peut être réalisé sans qu’une expertise locale ne soit associée. Pour moins que cela dans d’autres pays une ou des entreprises locales sont exigées ou imposées comme partie prenante aux vues de leurs compétences et qualifications. La participation ou l’appropriation d’un tel outil est déterminant pour assurer une bonne durée de vie du projet.

Tout en espérant une appréciation citoyenne de notre contribution par vos services, veuillez recevoir Monsieur le Premier Ministre, nos respectueuses salutations. »

Douala, le 06 juillet 2022.

Par Jean Genestar Priso, président exécutif du GEDCAM, Groupement des Entreprises du Digital du Cameroun.

Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

[Digital Business Africa ] – C’est en principe à la fin de ce mois de juillet 2022 qu’est prévu l’effectivité de la délivrance des visas biométriques dans les missions diplomatiques, dans les postes consulaires, dans les aéroports internationaux et aux frontières aériennes, terrestres et maritimes du Cameroun.

Le ministère des Relations extérieures du Cameroun a reçu de la société Impact Palmarès R&D SAS le matériel en vue de la réalisation, de la sécurisation et de l’uniformisation des prestations consulaires du Cameroun. C’était le 27 juin 2022 au MINREX en présence de Ntaribo Ashu, Ministre Plénipotentiaire, directeur du Protocole et des Affaires consulaires du Minrex, représentant le ministre et de Giresse Tella, PDG de la société Impact Palmarès R&D SAS.

Plus simplement, il s’agit du matériel pour la délivrance des visas biométriques, mais également pour la mise en place d’un système d’e-Visa. Entendez, visa électronique. Ce qui veut dire possibilité pour les voyageurs désirant  visiter le Cameroun de faire leur demande d’obtention du visa non plus dans les ambassades et représentations consulaires du Cameroun à l’étranger, mais plutôt en ligne.

Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

Le PDG de la société Impact Palmarès R&D SAS, le Béninois Giresse Justin Tella, professionnel de la sécurisation et de sureté de documents administratifs, a également présenté ce jour-là le nouveau système de prestations consulaires. Le MINREX dira alors que la construction des infrastructures de délivrance des visas biométriques est achevée dans les aéroports internationaux de Yaoundé et Douala.Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

Le prestataire engagé dans un contrat de 10 ans avec l’Etat camerounais mettra également en place un portail en ligne consacré à la demande, au traitement et à la délivrance de visas électroniques. Aussi, des équipements biométriques de dernière génération seront installés dans les missions diplomatiques et les postes consulaires du Cameroun pour l’impression des visas biométriques sur vignettes sécurisées.

L’on apprend du Minrex que tout le matériel adéquat pour le nouveau système de prestations consulaires sécurisées dans les missions diplomatiques, postes consulaires et aéroports internationaux du Cameroun est en cours de déploiement pour permettre son opérationnalisation avant la fin du mois de juillet 2022.

Pas seulement les visas biométriques…

Au-delà des visas biométriques sur vignettes sécurisées qui seront délivrés, il est également prévu la délivrance par les mêmes procédés des cartes consulaires, des laissez-passer, des laissez-passer mortuaires et bien d’autres documents solennels infalsifiables. Cela tant au ministère des Relations extérieurs que dans les missions diplomatiques, les postes consulaires et les postes de police aux frontières aériennes, terrestres et maritimes.Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

Le système proposé par Impact Palmarès R&D SAS est déjà expérimenté à l’ambassade du Cameroun en Côte d’Ivoire depuis septembre 2020, pour ce qui concerne la délivrance des visas biométriques. La solution de cette entreprise ivoirienne viendra optimiser et parfaire le système Diplomat développé par la Cellule des Nouvelles technologies et de la Cryptographie du Minrex, tant au plan sécuritaire qu’au plan de la centralisation des données, explique le Minrex.

L’on apprend toujours du Minrex que le projet intègre la construction d’un Data Center à Yaoundé pour le stockage et la sécurisation des données et le déploiement d’équipements de pointe appropriés aussi bien dans les ambassades et consulats qu’aux divers points d’entrée du Cameroun.

Un contrat « sur hautes instructions du Chef de l’Etat »

D’après le Minrex, ce déploiement intervient à la suite de la signature le 1er avril 2022, du contrat de partenariat entre la République du Cameroun et la Société Impact Palmarès R&D SAS, relatif au financement, à la conception et à la réalisation de la sécurisation et l’uniformisation des prestations consulaires du Cameroun.

C’est le ministre des Relations extérieures du Cameroun, Lejeune Mbella Mbella, qui, sur instructions du chef de l’Etat Paul Biya, avait signé ce contrat pour le compte du Cameroun avec la société Impact Palmarès R&D SAS représentée par son PDG, Giresse Tella.Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

S’exprimant à cette occasion, le ministre Mbella Mbella avait indiqué que c’est le chef de l’Etat, le président Paul Biya, qui avait instruit la signature de cet accord. Il avait par ailleurs indiqué qu’avec ce système, il sera possible d’obtenir des visas en ligne (e-visa) et que ce visa d’entrée au Cameroun coûtera 100.000 F.CFA pour une durée de six mois. Le contrat a une durée de dix ans est renouvelable, apprend-on.

Lejeune Mbella Mbella avait également affirmé que le président de la République avait aussi prescrit la nécessité d’offrir aux Camerounais résidant à l’étranger un levier supplémentaire pour leur protection dans les pays d’accueil en leur délivrant des cartes consulaires biométriques.

Qui est Giresse J. Tella ?

Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?Expert en sécurisation et en sureté de documents administratifs, Son Excellence Giresse Justin TELLA est le Consul honoraire de la République de la Hongrie en Côte d’Ivoire. Ce Béninois basé à Abidjan en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années est le PDG de la société Impact Palmarès R&D SAS qui s’est établie à Abidjan en 2019 d’abord comme une Sarl et qui par la suite est devenue une SAS depuis 2021.

Une entreprise en Société par Actions Simplifiée dont le siège est à Abidjan Cocody Riviera GOLF, Rue du Lycée Hôtelier avec un capital de 500.000.000 de Francs CFA (16.000 parts sociales d’une valeur nominale de 25.000 Francs CFA).

Le 02 août 2021, aux termes des délibérations de l’AG mixte de la société qui prenait acte de l’augmentation du capital de la société (passant de 100 millions à 500 millions de francs Cfa), Giresse Justin TELLA a été nommé PDG  et Sêdé Alida Inès Gwladys GNIGLA épouse TELLA a été nommée DG.

Impact Palmarès R&D SAS est une entreprise spécialisée dans les activités de sécurisation, d’identification, d’enregistrement et d’analyse des données et informations dans la cadre de la sûreté et de la sécurité intérieure des Etats.

Elle se charge notamment de la sécurisation, de l’identification, de l’enregistrement et de l’analyse des données et informations dans la cadre de la sûreté des Etats. Elle est également active dans la sécurité et la sûreté intérieure des Etats ; la recherche et le développement ; la protection de l’information et la protection et l’authentification des signatures.

La société Impact Palmarès R&D SAS est également active dans l’acquisition, la location et la vente de tous biens meubles et immeubles, la prise en location-gérance de tout fonds de commerce ou encore la prise de participation dans des sociétés.Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

Palmarès Technologies (R&D) SA au Bénin

Impact Palmarès R&D elle-même est une succursale de la société anonyme de droit béninois dénommée Palmarès Technologies Recherches & Développements en abrégé Palmarès Technologies (R&D) SA. Une société spécialisée dans la sécurité informatique, la sûreté, la défense, la recherche et le développement de logiciels.

En 2015, cette société toujours dirigée par Giresse Justin TELLA s’était vue attribué par le ministère ivoirien de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques le marché de la confection des imprimés des actes de justice sécurisés (certificat de nationalité, casier judiciaire…).

Utilisant des équipements américains, Palmarès Technologies (R&D) SA devait produire annuellement au moins un million d’imprimés. Ce contrat était financé par l’Usaid, l’agence américaine de développement. Avant cette attribution, indique les médias spécialisés, le marché des imprimés des actes de justice revenait à l’imprimerie de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

M. le Consul honoraire

L’année 2018 marque une autre étape dans le parcours professionnel de Giresse Tella. Le 25 mai 2018, dans le cadre de la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie dénommée « Ouverture au Sud » dont l’objectif est de diversifier ses relations économiques par le biais de liens politiques plus proches et l’accroissement des échanges commerciaux avec les économies émergentes en Afrique, la Hongrie ouvre à Abidjan un Consulat honoraire. Et Giresse Tella est désigné Consul honoraire.

« Avec l’ouverture de ce Consulat honoraire, la Hongrie entend explorer et approfondir ses liens diplomatiques avec la Côte d’Ivoire », avait expliqué l’ambassadeur de la Hongrie en Côte d’Ivoire avec résidence à Accra au Ghana, Andras SZABO. Giresse Tella œuvre donc depuis lors à la promotion des relations amicales et des relations économiques et commerciales entre Côte d’Ivoire et la Hongrie.

Giresse Tella est également le promoteur de l’entreprise LES MYRIADES au Bénin. Au Cameroun avec Impact Palmarès R&D SAS, ils sont nombreux qui attendent de voir la concrétisation de ses engagements contractuels.

Par Beaugas Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES

Valentin Mbozo’o au sujet du Sango de la RCA : « C’est très tôt d’avoir la cryptomonnaie comme monnaie pour un État » [Vidéo]

[Digital Business Africa] –  Le directeur général du Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC), Valentin Mbozo’o, s’est exprimé au sujet du débat en cours sur l’adoption par la République centrafricaine de la cryptomonnaie comme monnaie nationale. La cryptomonnaie Sango a en effet été officiellement lancée ce 03 juillet 2022 par le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

Le sujet n’a pas manqué d’intéresser les panélistes de la 13ème édition de l’Africa Banking Forum organisée du 07 au 08 juillet 2022 à Douala par i-conférences (rebaptisé One Africa) sous le thème général : « Quelles ambitions pour une banque catalyseur de la reprise ? »

Le Gimac, partenaire institutionnel de l’Africa Banking Forum 2022, à travers son DG, a soutenu que le  débat sur la cryptomonnaie en Afrique doit se faire. Il pense d’ailleurs que l’Afrique ne doit plus prendre du retard pour réfléchir. Mais, « sur la faisabilité technique de la cryptomonnaie, il est encore très tôt de l’avoir comme monnaie d’un Etat. Oui pour la recherche et la réflexion. Ne prenons plus du retard dans la réflexion. Mais, attention de mettre la charrue avant les bœufs ! », a-t-il déclaré ce 08 juillet en guise de conclusion d’un panel de l’ABF 2022.

Valentin Mbozo’o a également donné son avis à la question « Quelle digitalisation pour les banques ? ». Pour lui, la banque africaine aujourd’hui, en optant pour la digitalisation, doit choisir d’être digeste, légère et ne pas s’aventurer dans des investissements lourds au risque tout changer si l’appropriation n’est pas parfaite. « La banque ne doit pas être frileuse. Il faut connaître les us et coutumes des Africains et proposer des solutions adaptées. Nous aimons le cash en Afrique. Comment casser cette dynamique du cash ? Comment faire en sorte que les gens aient accès aux actifs électroniques du cash ? » Des questions qui, selon Valentin Mbozo’o, doivent trouver des réponses avant de se lancer dans la digitalisation.

Plus encore, le DG du Gimac affirme qu’en plus de la digitalisation, les banques doivent créer des synergies et tendre vers des convergences en explorant de nouvelles possibilités de services comme les transferts d’argent ou encore la bancassurance.

Digital Business Africa vous propose de revoir les explications Valentin Mbozo’o :

Le GIMAC

Le Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale (GIMAC) est un GIE dont les membres d’office sont la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), les trésors publics nationaux et les établissements de crédit de la zone CEMAC. Les établissements financiers postaux, les établissements de micro finance et les établissements de paiement, les sociétés de transfert d’argent peuvent y adhérer à la demande. Sont également participants dans l’écosystème GIMACPAY, les opérateurs mobiles et les agrégateurs (fournisseurs de services à valeur ajoutée).

Par Digital Business Africa

Lire aussi :

La Bange Bank, première banque en Afrique centrale à commercialiser la carte bancaire Gimac extensible à UnionPay [Vidéo]

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Lu sur Digital Business Africa.

La Bange Bank, première banque en Afrique centrale à commercialiser la carte bancaire Gimac extensible à UnionPay [Vidéo]

[Digital Business Africa] – La Banco Nacional de Guinea Ecuatorial (Bange Bank) a participé à la 13ème édition de l’Africa Banking Forum organisée du 07 au 08 juillet 2022 à Douala par i-conférences (rebaptisé One Africa) sous le thème général : « Quelles ambitions pour une banque catalyseur de la reprise ? »

La banque de Guinée équatoriale qui dispose d’une filiale au Cameroun (Bange Bank Cameroon) a présenté aux participants sa nouvelle carte bancaire Gimac extensible UnionPay. Il s’agit de la première banque en Afrique centrale à mettre sur le marché ce type de carte bancaire extensible UnionPay.

La présentation a été faite le 07 juillet lors du panel Innovation en présence du directeur général de BANGE Bank Cameroon, Emilio Moyo Avoro, représentant du PDG du groupe BANGE, Manuel Osa Nsue Nsua, et du DG du Gimac, Valentin Mbozo’o.

Au cours de ce panel, le représentant équato-guinéen de l’institution bancaire au Cameroun a souligné l’importance de l’utilisation des cartes bancaires en zone Cémac et à l’international pour les transactions bancaires et les paiements électroniques, soulignant ainsi l’importance de l’innovation, de la numérisation et des nouvelles technologies dans le secteur bancaire africain.

Blaise Mbarga, Chef section monétique, Responsable du réseau et de la sécurité informatiques et responsable de la technologie ATM à la Banco Nacional de Guinea Ecuatorial (Bange Bank), présente à Digital Business Africa les avantages et spécificités de cette nouvelle carte Bange Bank Gimac extensible UnionPay qui permet d’avoir accès aux GAB du monde entier :

Une carte mise en circulation avec l’apport du Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale (GIMAC) qui est certifié UnionPay. En rappel, toutes les banques hébergées au Gimac acceptent dans leurs GAB les paiements effectués par les cartes UnionPay. Il s’agit, selon Valentin Mbozo’o, DG du Gimac, des 09 milliards de cartes qui sont à l’étranger qui peuvent désormais effectuer sans soucis les retraits en zone CEMAC. Le DG du Gimac précise également que la Bange Bank est la première banque de l’Afrique centrale à commercialiser une carte bancaire Gimac extensible UnionPay. UnionPay étant l’un des premiers réseaux de cartes bancaires en Asie.

Lire aussi : Valentin Mbozo’o : « A présent, avec la carte Gimac extensible à UnionPay, plus besoin pour les voyageurs de la Cémac d’avoir deux cartes bancaires »

Par Digital Business Africa

La Bange Bank, première banque en Afrique centrale à commercialiser la carte bancaire Gimac extensible à UnionPay [Vidéo]

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Charles Ngueuga : « Avec Olympic Banking System, une banque est armée pour faire face aux défis de la digitalisation » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Les établissements bancaires et les établissements de micro-finance sont en permanence sous la menace des attaques cybercriminelles. Pour s’en prémunir, il est indispensable pour ces établissements qui gèrent les épargnes de millions de clients de posséder les meilleurs systèmes d’information.

C’est ce que propose OLYMPIC Banking System du groupe suisse ERI.  Il était présent à l’édition 2022 de l’Africa Banking Forum qui s’est tenue à Douala du 07 au 08 juillet 2022. Charles Ngueuga, Head of Business development – Africa d’OLYMPIC Banking System chez Eri, a expliqué à Digital Business Africa les avantages de la solution OLYMPIC Banking System pour les établissements bancaires et établissements de micro-finance.

Charles Ngueuga [OLYMPIC Banking System] : « Mettre notre expérience au service de la digitalisation de la banque africaine » [Vidéo]

Nous avons une solution qui peut répondre aux exigences de ce marché et accompagner les clients sur le chemin de la digitalisationL’ambition d’OLYMPIC Banking System c’est de devenir le leader sur le marché africain. D’autres marchés ont prouvé que nous savons nous faire adopter rapidement. A moyen et à court terme c’est d’imposer rapidement une nouvelle philosophie quand il s’agit des systèmes d’information et la gestion des infrastructures pour les banques et les microfinances Charles Ngueuga

Le groupe suisse ERI a en effet développé la solution OLYMPIC Banking System qui est un système intégré d’information bancaire qui couvre « toutes les activités de la banque front to back en temps réel, avec une architecture orientée entièrement vers l’utilisateur. Ce qui permet à la banque d’offrir une meilleure expérience client, mais aussi et surtout de mieux protéger son revenu, avec le meilleur retour sur investissement sur le marché ».

La solution logicielle OLYMPIC Banking System bénéficie par ailleurs des dernières mises à jour et évolutions dans le secteur. Ce qui la rend le moins vulnérable possible en cas d’attaques, mais aussi permet un record de 100% de réussite de projet.

Voir l’interview vidéo intégrale de Charles Ngueuga pour plus détails

Ecrit par Digital Business Africa

Elon Musk renonce à racheter Twitter, indignée l’entreprise annonce des poursuites judiciaires

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[DIGITAL Business Africa] – Il y avait de l’eau dans le gaz, depuis mai 2022. Date à laquelle le milliardaire Elon Musk avait déjà exprimé sa volonté de ne plus racheter Twitter. Principale raison : informations « fausses et trompeuses» sur l’entreprise.

En réalité il s’agit du refus par l’entreprise de livrer des informations exactes sur le nombre  de faux comptes existant. Elon Musk, patron de Tesla et SpaceX,  a finalement annoncé ce 08 juillet 2022 qu’il mettait fin à l’accord passé avec le Conseil d’Administration pour racheter le réseau social.

Dans la foulée, le président de Twitter a aussitôt affirmé que l’entreprise allait engager une action en justice pour «faire respecter l’accord» de rachat. Bret Taylor, président  de Twitter  a assuré que «Le conseil d’administration de Twitter est déterminé à conclure la transaction au prix et aux termes convenus avec M. Musk».

Le collège d’avocats d’Elon Musk évoque aussi « les licenciements récents d’employés de Twitter et le gel des recrutements ». Un motif de plus qui dispenserait Elon Musk de payer l’amende prévue, selon l’analyste pour l’AFP, Carolina Milanesi.

L’accord de rachat par Twitter avait  été signé le 27 avril 2022.  44 milliards de dollars c’est  le montant conclu entre les deux parties. Depuis, le titre de Twitter aurait perdu plus d’un quart de sa valeur. L’action de Tesla a aussi dégringolé de près de 25% sur cette période, rapporte le site lefigaro.fr.

Par Jean Materne Zambo 

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Elon Musk renonce à racheter Twitter, indignée l’entreprise annonce des poursuites judiciaires – https://www.digitalbusiness.africa/elon-musk-renonce-a-racheter-twitter-indignee-lentreprise-annonce-des-poursuites-judiciaires/ via @DigitalBusiness #DigitalBusinessAfrica

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Valentin Mbozo’o : « A présent, avec la carte Gimac extensible à UnionPay, plus besoin pour les voyageurs de la Cémac d’avoir deux cartes bancaires »

[Digital Business Africa] – En tant que partenaire technique, le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) a participé à l’édition 2022 de l’Africa banking Forum organisée du 07 au 08 juillet 2022 à Douala par i-conférences, rebaptisé One Africa. Ici, le Gimac a principalement présenté aux participants sa nouvelle carte bancaire Gimac extensible UnionPay. Valentin Mbozo’o, le DG du GIMAC, présente à Digital Business Africa les avantages et spécificités de cette nouvelle carte.

Digital Business Africa : Le Gimac vient de présenter ici à l’Africa Banking Forum sa nouvelle carte Gimac lancée en collaboration avec UnionPay. Quels sont les avantages de cette nouvelle carte Gimac UnionPay ?

Valentin Mbozo’o : Le Gimac vient effectivement de mettre une nouvelle pépite sur le marché :  la carte Gimac UnionPay International. UnionPay International est le plus grand réseau de cartes bancaires au monde avec 53% en volumétrie du nombre de cartes bancaires et couvre le monde entier. Autant que les autres émetteurs que sont Visa et MasterCard.

UnionPay a des avantages en termes de facturation et de coûts de commissions. C’est un réseau qui offre les mêmes services que les autres cartes Visa et Mastercard. Un réseau permet de faire trois choses :  retirer de l’argent dans les GAB à travers le monde, payer sur les terminaux de paiement électroniques et payer en ligne sur Internet.

Jusqu’à ce jour, la carte Gimac n’était opérationnelle que dans l’espace CEMAC. Il nous était impératif d’étendre la carte Gimac à l’international pour ceux des 6% des populations de la zone Cémac qui voyagent au-delà des frontières de la Cémac et de l’Afrique. Depuis le lancement ce O7 juillet 2022 de la carte Gimac extensible à UnionPay, un citoyen de la CEMAC qui voyage au-delà de la CEMAC peut effectuer des transactions dans tous les GAB du monde, parce que UnionPay est dans tous les pays du monde.

Avant, les voyageurs étaient obligés d’avoir deux cartes bancaires. L’une Gimac et l’autre internationale. A présent, avec la Carte Gimac extensible à UnionPay, plus besoin pour les voyageurs d’avoir deux cartes.

Digital Business Africa : Est-ce que les détenteurs actuels des cartes Gimac peuvent déjà effectuer ces paiements à l’international ou alors il faudrait se rendre dans sa banque pour acquérir une nouvelle carte Gimac ?

Valentin Mbozo’o : Non. Pour utiliser la Gimac extensible à UnionPay vous devez payer un coût supplémentaire auprès de votre banque et changer votre carte bancaire actuelle. Toutes cartes Gimac ne sont pas extensibles à UnionPay. Ce sont des cartes au besoin.

Digital Business Africa : Comment donc obtenir cette carte Gimac extensible à UnionPay ?

Valentin Mbozo’o : Il faut simplement se rendre auprès de sa banque ou auprès de sa microfinance. Pour l’instant, nous avons commencé avec Bange Bank Guinée équatoriale. Je profite pour dire que depuis 2020, Gimac est certifié UnionPay. Toutes les banques hébergées au Gimac acceptent dans leurs GAB les paiements effectués par les cartes UnionPay. Il s’agit des 09 milliards de cartes qui sont à l’étranger qui peuvent effectuer sans soucis les retraits en zone CEMAC.

Digital Business Africa : Quels sont aujourd’hui les chiffres qui font le GIMAC ?

Valentin Mbozo’o : Nous avons aujourd’hui environ 80 participants. Les 54 banques, une dizaine d’établissements de microfinance, une dizaine d’opérateurs mobiles. Tous les opérateurs mobiles de la Zone Cémac sont membres du Gimac à l’exception de Telecel de la RCA, en cours d’intégration.

Concernant les montants cumulés mensuels, nous sommes entre 15 et 20 milliards de francs CFA. Pour les commissions, ce sont des informations propres au GIMAC. Le Gimac c’est également 2 000 GAB dans la sous-région. Avec l’extension UnionPay, ce sera les 2 000 GAB de la zone Cémac plus l’ensemble des GAB du monde entier. Je rappelle que UnionPay est le premier réseau en Asie et le premier au monde en termes de GAB. Il y a 2500 TPE disponibles.

Le chiffre le plus impressionnant et le plus époustouflant du Gimac à ce jour c’est le nombre de wallets. Le Gimac aujourd’hui c’est plus de 30 millions de wallets, de portes-monnaies mobile banking, mobile money et évidemment de transfert d’argent.

Ce que le Gimac a fait est une grande première mondiale, la convergence des paiements entre les cartes bancaires, les transferts et les paiements mobiles. Nous sommes avant-gardistes. Quelqu’un en France peut vous effectuer un transfert d’argent via sa banque et vous le recevez dans votre compte de paiement mobile sur votre téléphone portable.

Digital Business Africa : Pourquoi le Gimac est présent ici à l’Africa Banking Forum 2022 en tant que partenaire de l’événement ?

Valentin Mbozo’o : J’ai toujours été dans tout ce qui fait avancer l’Afrique, la CEMAC et le Cameroun. Je suis un Africain. Je crois que ce ne sont pas les gens venus d’ailleurs qui construiront l’Afrique. C’est à nous de construire l’Afrique.

Il y a 15 ans, nous avons participé à l’Africa Banking Forum au Maroc. Il y a 04 ans, le GIMAC a convaincu i-conférences, aujourd’hui One Africa, de venir tenir une édition de l’Africa Banking Forum au Cameroun. Avant, cela se tenait à Abidjan et à Dakar. D’un coup d’essai, cela a été un coup de maître. Et ils ne sont plus repartis. C’est la quatrième édition consécutive qu’ils organisent au Cameroun.

C’est le lieu de remercier les autorités de notre pays en particulier le Chef de l’État qui a permis que Douala soit une forte place financière, le hub financier de l’Afrique centrale. Ils sont unanimes à déclarer que l’écho de l’Africa Banking Forum à Douala est formidable.

Propos recueillis par Digital Business Africa

Orange Cameroun lance la « Journée Tous Orange Money » pour sensibiliser les abonnés sur les avantages d’Orange Money

[Digital Business Africa] – Juste trois jours après la notification de son agrément d’établissement de paiement au Cameroun le O5 juillet 2022 par le ministère des Finances, Orange Money Cameroun S.A  est sur le terrain. Sur l’étendue du territoire national, Orange Cameroun a lancé ce 08 juillet 2022 la première édition de la « Journée Tous Orange Money »

D’après Patrick Benon, le DG d’Orange Cameroun, il s’agit pour tout le staff d’Orange Cameroun d’entrer en contact avec les populations camerounaises pour leur expliquer les avantages et bénéfices du service de paiement Orange Money accessible au #150#.

A Douala, la capitale économique, le top management d’Orange Cameroun ainsi que l’ensemble des équipes se sont déportés sur le terrain pour discuter avec les abonnés. Des caravanes d’explications et de sensibilisation constituées de plusieurs véhicules ont ainsi silloné les rues de Douala et principalement le quartier Akwa au plaisir des abonnés qui apprenaient plus sur les options de paiement d’Orange Money.

Aussi, les clients et potentiels clients d’Orange Cameroun ont été édifiés sur les avantages de l’application Orange Money Afrique.

Selon Yves Kom, le directeur marketing d’Orange Cameroun, la « Journée Tous Orange Money » était l’occasion de « démocratiser l’expérience de l’application Orange Money Afrique qui favorise l’inclusion financière digitale ».

Tous #OrangeMoney, une journée pour se rapprocher de nos clients à travers les 10 régions du pays.
C’était l’occasion de démocratiser l’expérience de l’application Orange Money Afrique qui favorise l’inclusion financière digitale. pic.twitter.com/84VcHyb2i5

— Kom Yves Huster (@KomHuster) July 8, 2022

D’après les explications du staff d’Orange Cameroun, les services d’OM sont accessibles en composant le #150#. Les abonnés d’Orange peuvent déposer, transférer et retirer de l’argent, acheter du crédit, payer les factures, les impôts, les produits et services, recevoir les salaires, transférer de l’argent entre votre compte bancaire et votre Orange Money ou encore payer les assurances.

Les avantages d’Orange Money sont uniques, explique Orange Cameroun. Parmi ces avantages :

  • La sécurité : « vos transactions avec Orange Money sont sécurisées grâce à un code confidentiel que vous créez vous-même après l’ouverture de votre porte-monnaie électronique, et que vous devrez renseigner à chaque opération. Ce code confidentiel sécurise votre argent contre toute fraude en cas de perte ou de vol de votre téléphone. »
  • La rapidité : « Orange Money est un service qui s’effectue en temps réel. Gagnez un temps précieux en payant vos factures et en effectuant vos transactions à partir de votre téléphone. Fini les files d’attentes et les pertes de temps devant les guichets. »Orange Cameroun lance la « Journée Tous Orange Money » pour sensibiliser les abonnés sur les avantages d'Orange Money
  • La simplicité : « Un simple code à composer, #150#, et laissez-vous guider par votre téléphone mobile. Le service est compatible avec tous les mobiles. »
  • L’économie : « Avec Orange Money, le service ne génère aucun frais de gestion de porte-monnaie électronique et il n’y a pas d’obligation de solde minimum. Enfin, les transactions avec Orange Money vous assurent des tarifs très compétitifs. »

Premier établissement de paiement au Cameroun

En rappel, Orange Money Cameroun SA, filiale d’Orange Cameroun dédiée aux services financiers mobiles, est désormais établissement de paiement au Cameroun. La décision qui lui confère ce statut est l’arrêté N°00000373/MINFI du 05 mai 2022. Selon l’opérateur, à travers cet agrément, « Orange Money Cameroun SA devient (ainsi) le tout premier établissement de paiement au Cameroun ».

Orange Money Cameroun SA, explique l’opérateur, est désormais officiellement habilitée à fournir, de façon autonome, des services de paiement tels que les dépôts, transferts et retraits d’argent, les achats de crédits et forfaits téléphoniques, les paiements de factures, salaires, impôts et taxes, les collectes et remontées de fonds et la réception de transferts d’argent internationaux.

Pour Patrick Benon, le DG d’Orange Cameroun, l’agrément d’Orange Money Cameroun SA représente « un jalon majeur pour l’inclusion financière du pays. Un nouveau statut et le même engagement : les services Orange Money demeurent disponibles dans les canaux habituels« .

Dans son communiqué officiel, Orange Cameroun précise que Orange Money aujourd’hui c’est près de 10 millions de comptes ouverts, plus de 100 000 partenaires commerciaux et environ 200 000 emplois directs et indirects créés.

Orange Money Cameroun S.A. devient le premier Etablissement de Paiement du Cameroun. https://t.co/9uTeL38MBr pic.twitter.com/2iHTikt9up

— Orange Cameroun (@Orange_Cameroun) July 7, 2022

En rappel, dotée d’un capital social de 1,2 milliard de F.Cfa, Orange Money Cameroun SA a été créée en 2019 pour s’arrimer au règlement n° 04/18/Cemac/Umac/Cobac relatif au services de paiements en zone Cémac. Son DG est la Camerounaise Anne Catherine Tchokonté Tholagheu. Elle est assistée de Serge Hervé Eyiké, DGA. En photo ci-dessous en compagnie du DG d’Orange Cameroun, Patrick Benon.

Patrick Benon :

Le service Orange Money est aujourd’hui disponible dans 17 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 40 millions de clients. Au Cameroun, OM avait été lancé en septembre 2011 en partenariat avec la BICEC.

Par Digital Business Africa

Orange Cameroun engagé à former la future génération des footballeurs camerounais avec le renouvellement de son partenariat avec l’Anafoot

[Digital Business Africa] – L’opérateur de télécommunications Orange Cameroun et  l’Académie Nationale de Football (ANAFOOT) ont procédé au renouvellement de leur partenariat ce mercredi 06 juillet 2022 à Yaoundé en vue de soutenir le football camerounais. Ce partenariat intègre désormais la possibilité pour Orange Cameroun d’octroyer plus de bourses scolaires aux jeunes de l’ANAFOOT.

Pour Patrick BENON, directeur général d’Orange Cameroun, l’opérateur télécoms choisi ainsi d’investir dans les futures générations de footballeurs « en soutenant leur formation sportive et intellectuelle et en faisant d’eux des promoteurs de la protection de l’environnement ».

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Pour sa part, Yves Kom, le directeur marketing d’Orange Cameroun, indique que « dans le cadre de la mise en œuvre de ses différents plans d’action en faveur du football, Orange Cameroun a commencé depuis 2021 une collaboration avec l’ANAFOOT. A travers une approche participative, Orange Sponsors Change donne à tous les supporters et jeunes joueurs l’opportunité de vivre leur passion pour le football tout en ayant un impact positif sur l’environnement ». https://www.digitalbusiness.africa/

Directeur Marketing et Communication d’Orange Cameroun

[Signature de convention Orange Cameroun & ANAFOOT]

Nous avons le plaisir de signer le renouvellement de ce partenariat en intégrant un renforcement qui permettra d’offrir encore plus de bourses scolaires aux jeunes de L’ANAFOOT.

Patrick BENON, Directeur Général Orange Cameroun pic.twitter.com/Dg6K6P7DEy

— Orange Cameroun (@Orange_Cameroun) July 6, 2022

La cérémonie de renouvellement de ce partenariat s’est tenue en présence de Carl Enow Ngachu, le DG de l’Anafoot, qui n’a pas manqué de remercier Orange Cameroun, du PCA  de l’Anafoot, ISSA Hayatou, qui a salué l’initiative ainsi que de nombreux jeunes bénéficiaires des bourses de l’Anafoot.

Orange Cameroun engagé à former la future génération des footballeurs camerounais avec le renouvellement de son partenariat avec l'Anafoot

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Patrick Benon : « Orange Money Cameroun S.A. devient le premier Etablissement de paiement du Cameroun. C’est un jalon majeur pour l’inclusion financière du pays »

[Digital Business Africa] – L’opérateur Orange Cameroun a reçu le O5 juillet 2022 du ministère des Finances son agrément d’établissement de paiement au Cameroun à travers sa filiale dédiée aux transactions financières Orange Money Cameroun S.A. La décision qui lui confère ce statut est l’arrêté N°00000373/MINFI du 05 mai 2022. Selon l’opérateur, à travers cet agrément, premier du genre au Cameroun, « Orange Money Cameroun SA devient (ainsi) le tout premier établissement de paiement au Cameroun ».

Orange Cameroun précise dans son communiqué que « Orange Money Cameroun SA est désormais habilitée à fournir, de façon autonome, des services de paiement tels que les dépôts, transferts et retraits d’argent, les achats de crédits et forfaits téléphoniques, les paiements de factures, salaires, impôts et taxes, les collectes et remontées de fonds et la réception de transferts d’argent internationaux… ».

Pour sa part, Patrick Benon, le DG d’Orange Cameroun, a déclaré sur Twitter qu’ Orange Money Cameroun SA devient ainsi le tout premier établissement de paiement au Cameroun  et que cela représente « un jalon majeur pour l’inclusion financière du pays. Un nouveau statut et le même engagement : les services Orange Money demeurent disponibles dans les canaux habituels« .

Dans son communiqué officiel, Orange Cameroun précise que Orange Money aujourd’hui c’est près de 10 millions de comptes ouverts, plus de 100 000 partenaires commerciaux et environ 200 000 emplois directs et indirects créés.

Orange Money Cameroun S.A. devient le premier Etablissement de Paiement du Cameroun. https://t.co/9uTeL38MBr pic.twitter.com/2iHTikt9up

— Orange Cameroun (@Orange_Cameroun) July 7, 2022

En rappel, dotée d’un capital social de 1,2 milliard de F.Cfa, Orange Money Cameroun SA a été créée en 2019 pour s’arrimer au règlement n° 04/18/Cemac/Umac/Cobac relatif au services de paiements en zone Cémac. Son DG est la Camerounaise Anne Catherine Tchokonté Tholagheu. Elle est assistée de Serge Hervé Eyiké, DGA.

Le service Orange Money est aujourd’hui disponible dans 17 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 40 millions de clients. Au Cameroun, OM avait été lancé en septembre 2011 en partenariat avec la BICEC.

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Pr Nadine MACHIKOU NGAMENI : « On ne peut pas digitaliser les capitales alors que les territoires ne le sont pas!» [Live streaming By ICT Media]

[ICT Media STRATEGIES] – C’était en LIVE. La vice-Recteur de l’Université de Yaoundé II – SOA, le Pr Nadine MACHIKOU NGAMENI, pense que le gouvernement doit énormément travailler à réenchanter les Camerounais. La digitalisation peut être une piste. « Mais, jusqu’où peut aller la digitalisation ? », s’interroge-t-elle.

D’où son invitation à une réelle réduction de la fracture numérique géographique en dotant les zones rurales des mêmes capacités et infrastructures numériques que dans les villes. Pour elle, la digitalisation doit permettre de “reconnecter les territoires”.

Le Pr Nadine MACHIKOU NGAMENI était en effet panéliste à la première conférence du MINFOPRA au SAGO le 23 juin 2022 sur le thème : « Le rôle de la quatrième révolution industrielle dans la réorganisation de la prestation de service et de la relance pendant et après une pandémie ».

Voir les précisions du Pr Nadine MACHIKOU NGAMENI dans cette vidéo

Pr Nadine MACHIKOU NGAMENI : « On ne peut pas digitaliser les capitales alors que les territoires ne le sont pas!» [Live streaming By ICT Media]La 11e édition du Salon de l’action gouvernementale (Sago) s’est tenue du 22 juin 2022 au 01 juillet 2022 au Palais polyvalent des sports de Yaoundé sur le thème général : « Modernisation de l’administration publique camerounaise comme levier majeur d’atteinte des objectifs de la SND 30 ».

Voir l’intégralité du Live et des explications du Pr Nadine MACHIKOU NGAMENI sur la page Facebook du Minfopra.

Live streaming réalisé par ICT Media STRATEGIES.

Pour vos événements au Cameroun diffusés en live streaming professionnel sur vos propres pages Facebook, Twitter et YouTube, contactez ICT Media STRATEGIES.
Mail : [email protected]. Tél : +237 674 61 01 68

Cette vidéo est un contenu de la chaîne YouTube du cabinet de veille stratégique, d’e-Réputation et de Personal branding ICT Media STRATEGIES

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Par ICT Media STRATEGIES

Joseph LE : « Avec la digitalisation, la crise ouverte par les enseignants va bientôt relever du passé » [Live streaming By ICT Media]

[ICT Media STRATEGIES] – Pour Joseph LE, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme publique, grâce à la digitalisation et la dématérialisation, la crise ouverte par les enseignants va bientôt relever du passé

C’était en LIVE. Lors de la première conférence du MINFOPRA au SAGO le 23 juin 2022 sur le thème : « Rôle de la quatrième révolution industrielle dans la réorganisation de la prestation de service…», le ministre de la Fonction publique et de la Réforme publique, Joseph LE, a fait le point sur les actions menées par son département ministériel pour résoudre les revendications des enseignants.

Pour lui, la digitalisation et la dématérialisation des process en cours vont considérablement réduire les délais et satisfaire les enseignants. Le ministre Joseph LE ne manque pas également de faire le point sur les actions en cours dans les autres départements ministériels impliqués.

En rappel, la 11e édition du Salon de l’action gouvernementale (Sago) s’est tenue du 22 juin 2022 au 01 juillet 2022 au Palais polyvalent des sports de Yaoundé sur le thème : « Modernisation de l’administration publique camerounaise comme levier majeur d’atteinte des objectifs de la SND 30 ».

Voir les précisions du ministre Joseph LE dans cette vidéo

Voir l’intégralité du Live et des explications du ministre sur la page Facebook du #Minfopra.

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Par ICT Media STRATEGIES

How enterprise blockchain is reshaping finance for the better [By Ericsson]

[Digital Business Africa – Experts] – By raising standards for efficiency, trust, and integrity of data, blockchain looks set to upend traditional enterprise finance in coming years. Below, we explore the potential of blockchain for finance and look at some of the enterprise market’s early movers, including a fully end-to-end digital letter of credit.

Financial transactions across the world today are becoming more efficient thanks to decentralization and peer-to-peer interchanges, made possible by blockchain and distributed ledger technologies. By design, these technologies have proved very effective in simplifying traditional transaction processes and enabling instant payment solutions globally.

What is cryptocurrency?

A cryptocurrency, such as Bitcoin, is a decentralized digital currency that is based on blockchain technology. Unlike fiat money which is a currency declared legal by a central government and is backed by said issuer, cryptocurrency is not backed by any central authority. Through distributed ledger technology that can record and synchronize electronic ledgers across multiple computers (known as nodes) globally, rather than a central database, cryptocurrencies also eliminate the need for intermediaries and their related costs.

Although blockchain evolved with smart contracts several years ago, opening the door for blockchain to be deployed across a wider variety of industries, banks and financial sectors still represent by far the highest share of blockchain deployments today, mainly for clearing settlements, cross-border payments, and digital identity management. According to a report by Jupiter Research, blockchain deployments will enable banks to realize savings on cross-border settlement transactions of up to USD 27 billion by the end of 2030 – reducing costs by more than 11 percent.

What is decentralized finance?

Decentralized finance, also known as DeFi, is the umbrella term used for peer-to-peer financial services by using blockchain technology. This makes it an alternative financial system that can compete with centralized services in terms of accessibility, resilience, and transparency in a peer-to-peer fashion.

Here are some of the key characteristics of decentralized finance:

  • Asset management: This is considered one of the most useful DeFi applications for users. A key aspect of DeFi is to give users control in areas such as purchasing, selling, and transferring digital assets. As a direct result, consumers are the sole custodian of their data and can earn interest handling their digital assets.
  • Data privacy: In contrast to traditional centralized banking systems, DeFi enables users to keep their sensitive data private.
  • Know-your-customer and compliance: Traditionally, know-your-customer (KYC) rules are a company’s most important compliance instrument for securing counter-terrorist financing (CFT) measures and anti-money laundering (AML), where privacy plays a key and sensitive role between the players. DeFi uses the know-your-transaction (KYT) method where the decentralized infrastructure provides knowledge on transactional behaviors and digital addresses, rather than the users’ identities.
  • Data and analytics: DeFi applications show unprecedented transparency for transactional data, which enables data analysis, discovery, and untapped decision-making opportunities. The growing popularity of these applications is leading to the development of dashboards and tools to assess risks, track asset value, and compare them for the liquidity process.

 

Benefit of Enterprise Blockchain for finance

Dedicated blockchain enterprise platforms have the potential to change how businesses operate globally, with the ability to create bridges based on transparency, security and trust with other companies, industries and economies across the globe.

Here are some of the benefits that blockchain can bring to today’s businesses and their value chains:

  • Trust and transparency with respect to privacy: The shared and immutable source of truth enables all parties in a business network to collaborate, reach agreements and manage selective data, while maintaining integrity and confidentiality.
  • Security: There is no single point of failure due to its distributed architecture, reducing the need for data intermediaries. It is tamper-proof against fraud and malicious third parties, making it practically impossible to manipulate or hack.
  • Business logic programmability through smart contracts: Blockchain technology supports business logic implementation and automation through programming code, validating each step of the business process with accuracy, security, and step-by-step control.
  • High performance: The modern private blockchain platforms are engineered to sustain hundreds of transactions per second as well as periodic surges in network activity.

Enterprise Blockchain use cases for finance

Many businesses have explored the advantages of blockchain for years. However, even though the technological underpinnings have untapped transformational potential, most businesses are still in the testing phase and have not yet rolled out any production-ready solutions. 

Ericsson is among the first enterprises to forge blockchain capabilities in its core business and has already adopted the technology in select processes. Just like how Enterprise Resource Planning (ERP) burst efficiency through integrating internal business processes within a company context back in the ‘90s, we are now revolutionizing ways of working by adopting blockchain technology to integrate business processes between enterprises, suppliers, third parties and customers. 

Here are two blockchain use cases which are transforming transactional processes across our value chain today:

1. Trade finance: Blockchain technology and Letters of Credit 

Block chain video

Global trade can be a complicated process when importers and exporters from various part of the world need transaction verifications before they can complete the trade finance transaction. Blockchain speeds up the process by giving all parties access to documents and records as soon as they process them. 

Expanding the footprint of blockchain in finance, Ericsson is in the frontier to adopt a digitized, trustworthy, and fully traceable Letter of Credit (LoC) process streamlined to the trade finance activities. The solution enables real-time visibility and reduction of manual paperwork while improving traceability, efficiency in handovers of assets or goods, as well as reducing working capital levels. 

operational excellence

Above: Blockchain technology in letter of credit transactions is based on an application using blockchain to link banks and corporates for an end-to-end digital letter of credit, without relying on other systems.

International transactions are part of the daily operations at Ericsson. However, the nature of these transactions can be highly complex due to the multiple parties involved and the varying geographical locations. To safeguard the execution of commercial agreements, securing payments and correctly transferring ownership of underlying goods, an LoC is used in such transactions.  

Blackchain

Traditionally, the issuance of an LoC often relies heavily on manual paperwork and requires negotiations and iterations by all parties, resulting in time-consuming and tedious processes with low visibility and traceability. By implementing blockchain technology, Ericsson is part of the early development of a digitized LoC, which is streamlined to the trade activities and allows immutable and transparent records of critical transactions and real-time visibility.  

The aim is to build a future digital Trade Finance connecting the entire eco system between all parties – Ericsson, the customer, the issuing bank, and the nominated bank. Building on blockchain and an existing global trade finance together with smart contracts and digital signatures, the LoC can virtually be approved and traced across all parties, securing the processing with speed and simplicity.  

2. Venus – Intercompany invoicing 

In 2020, Ericsson embedded blockchain in its enterprise landscape as the first blockchain use case went into full production for intercompany invoicing. Venus – the internal name of the solution, inspired by the Greek goddess of beauty – is the first blockchain platform within the Ericsson enterprise landscape.  

Venus is part of an intercompany digital transformation project, adopting blockchain technology in the non-sales order related (N-SOR) invoicing process.

The solution supports financial processes worldwide, covering more than 180 countries in which Ericsson operates. Massive post-reconciliation efforts are prevented since blockchain allows for mitigation of potential issues upfront, rather than addressing them reactively. As a result, this has yielded process quality improvements and a factor ten improvement in lead time.  

Stories of sucess group function

Above: Blockchain platform and the Venus solution enables real-time validation of invoices against purchase orders, as well as increasing tractability by eliminating manual steps in non-sales order processes.

What next?

Blockchain has the potential to reshape financial processes – reducing cost and increasing control benefits. It is a new catalyst to improve from order to cash to procure-to-pay, accounts receivable, accounts payable, general ledger, reconciliation, and even payroll.

Through blockchain technology, Ericsson is working intensively to improve financial processes by increasing efficiency, reducing reconciliation and generating new revenue streams both across our own value chain and for our customers.

Written By :

Giovanni Franzese

Head of Blockchain Business Development

Annette

Annette Ericsson

Head of Trade Finance

Roger Lindquist

Roger Lindquist

Senior Trade Finance Advisor

Anna Evsin-Sjögren

Anna Evsin-Sjögren

Senior Trade Finance Advisor

Minette Libom Li Likeng : « Le corrigé est dans le NPSI…Le DG du Gimac est sorti de la barque !»

[Digital Business Africa] – Répondant à une question de Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a décrié l’attitude du GIMAC qui n’aurait pas été fair play dans le processus de mise en place de la National Payment Switch Infrastructure (NPSI).
Cette plateforme d’agrégation des services numériques et financiers disponible pour tous les opérateurs et usagers camerounais grâce au code Ussd #237#.

La plateforme a été développée sous l’impulsion du Minpostel par Campost et son partenaire technique eTranzact. Elle fonctionne depuis plusieurs mois.

Lors de la cérémonie de lancement officiel de cette plateforme ce 05 juillet 2022 à Yaoundé, Beaugas Orain DJOYUM demandait en effet de savoir s’il n’y avait pas possibilité d’obliger tous les opérateurs télécoms du pays à utiliser le code Ussd #237# en lieu et place de leur propre code Ussd.

En effet, MTN Cameroon et Orange Cameroun utilisent respectivement les codes Ussd #126# et #150# pour l’accès à leur service de paiement mobile. Ils font moins ou pas de publicité de leur code Ussd #237#.

Plus encore, le DG de ICT Media STRATEGIES demandait s’il est moins onéreux d’utiliser la NPSI ou le Gimac Pay, la solution développée par le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) qui offre également les services d’interopérabilité.

Répondant à ces questions, la ministre a affirmé que la National Payment Switch Infrastructure (NPSI) et son code Ussd #237# sont une réponse appropriée aux multiples demandes et besoins des petits acteurs des télécoms et du numérique, des PME et même des opérateurs qui avaient du mal à obtenir les API des services mobiles financiers des opérateurs télécoms.

Plus encore, Minette Libom Li Likeng laisse entendre qu’au cours des multiples réunions en vue de la mise sur pied de ce switch national, le DG du GIMAC, Valentin MBOZO’O, ne s’est pas comporté en gentlemen. « Nous avons tenu des réunions à l’ART et le Gimac participait à ces réunions… Pour réussir l’inclusion financière et l’inclusion numérique, il faut impliquer tout le monde. Il ne faut laisser personne. Il faut impliquer tout type d’acteurs et de services. Les gros comme les petits. Pour que tout le monde puisse bénéficier des performances technologiques des outils modernes. Pendant qu’on cheminait, le Gimac est sorti de la barque. Je l’ai souvent dit directement et je l’assume comme membre du gouvernement. Je dis directement au DG du Gimac que ce n’est pas « fair ». (Fair play, ndlr). Il a débarqué et il a vite couru. Il y a de la place pour tout le monde. Nous sommes restés et petits pas par petits pas. Parce que nous voulons qu’il y ait des grands, mais aussi qu’il y ait des startups, des petits. Que ceux de l’informel viennent dans le formel », raconte la ministre qui explique qu’il n’y a pas lieu de faire des compétitions inutiles.

En fonction des objectifs, chacun peut choisir soit le GimacPay, soit le NPSI. « Mais, vante la ministre, pour les startups, les microfinances et les autres acteurs de paiement, le corrigé est dans le Switch NPSI ! Les services qu’offre le Switch sont énormes… »

Digital Business Africa vous propose d’écouter en vidéo les explications de la ministre Minette Libom Li Likeng sur les avantages de ce code Ussd national et sur l’expérience avec le Gimac.

Les explications de la ministre interviennent après la réponse du Dr Mfuh Winfried, conseiller technique N°2 au Minpostel, indiquant que la ministre des Postes et des Télécommunications a déjà pris une décision pour obliger les opérateurs télécoms à se connecter au switch national du code Ussd #237#. « La décision des opérateurs télécoms de faire la publicité sur ce code Ussd #237# est une décision commerciale des opérateurs qui interviendra au moment opportun », a-t-il précisé.

Beaugas Orain DJOYUM pense qu’il est nécessaire de faire une large promotion de ce code Ussd #237# et d’obliger tous les opérateurs à l’utiliser. Le DG du cabinet de veille stratégique, d’e-Réputation et de Personal branding ICT Media STRATEGIES croit en effet que Cameroun, premier pays africain à expérimenter ce code Ussd unique national, peut gagner beaucoup d’argent si l’on interdit les opérateurs télécoms concessionnaires d’utiliser leurs propres codes Ussd au profit du code unique Ussd #237# du NPSI.

Cela permettra d’ailleurs, dit-il, une meilleure traçabilité des transactions. Tout comme il invite Campost et son partenaire technique à travailler en permanence pour améliorer la qualité de service de ce Switch national de paiement.

Par Digital Business Africa

La vidéo ici présentée est également disponible sur la chaîne YouTube de la plateforme d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique Digital Business Africa

Faustin-Archange Touadéra : « Sango Coin sera la monnaie de la nouvelle génération pour la RCA » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Les explications du président de la RCA, Faustin-Archange Touadéra, lors du lancement officiel du « Sango Coin, la monnaie de la nouvelle génération pour la RCA ».

La République centrafricaine a officiellement procédé au lancement de son grand projet de cryptomonnaie baptisé Sango. C’était ce dimanche 03 juillet 2022 dans un live de plus d’une heure et demie où ont tour à tour défilé le président de la République Faustin-Archange Touadéra, de nombreux acteurs publics et experts de la technologie blockchain.

Premier intervenant, le président de la République Faustin-Archange #Touadéra qui laisse entendre que le lancement de Sango Coin est une nouvelle page qui représente un pas ferme sur la voie qui ouvre d’incroyables opportunités pour la République centrafricaine.

« Pour nous, la vision est parfaite, explique Faustin-Archange Touadéra. Nous n’avons plus de temps à attendre. Pour nous, l’économie formelle n’est plus une option. Une bureaucratie impénétrable nous maintient dans un système qui ne nous donne pas la possibilité d’être performant. Notre solution c’est de repenser notre philosophie économique. C’est ce que nous avons fait et la route qui s’ouvre devant nous fait entrevoir un grand succès pour le peuple centrafricain. »

Le président explique que la blockchain va dépasser les normes conventionnelles et offrir la possibilité de prospérer économiquement. Il s’agit d’une vision orientée vers l’avenir et le progrès.

La monnaie numérique de la RCA ne veut pas seulement être une simple cryptomonnaie. La réflexion sur la tokenisation des matières premières comme l’or, le diamant, le fer, le lithium de la RCA est cours. Le président a promis une législation claire sur ce sujet. « Le Sango Coin sera l’accès direct à nos ressources naturelles pour le monde entier», indique le président de ce pays de l’Afrique centrale riche en or et en diamant.

« Nous pensons avant tout à la manière dont il changera la vie de nos citoyens et la façon dont nous réussirons à créer une économie stable, forte et prospère. Il convient de faire ce qui est nécessaire pour le bien de tous, en gardant à l’esprit les générations futures à qui nous devons laisser un héritage significatif. Sango Coin sera la monnaie de la nouvelle génération pour la République centrafricaine. Sango signifie que nous parlons enfin le langage de l’argent ! », affirme Faustin-Archange Touadéra.

Digital Business Africa vous propose l’extrait de l’exposé de Faustin-Archange Toudéra sur le Sango Coin

Plusieurs autres intervenants seront programmés dans ce live. Ceux-ci ont exposé sur de nombreuses thématiques relatives au projet Sango Coin, à savoir :
• programme e-residency ;
• programme de citoyenneté ;
• tokenisation des ressources naturelles nationales ;
• le seul metaverse soutenu par la réalité.

Premier pays africain à adopter le Bitcoin

Pour le président de la RCA, « l’alternative à l’argent liquide est la cryptomonnaie ». Son pays est d’ailleurs devenu le premier État africain à donner cours légal au bitcoin en avril 2022.

Le #SangoCoin sera soutenu par le #bitcoin. Pour l’instant, peu d’informations circulent sur la tokenomics du Sango Coin, mais, indique les experts, il est évident que le lien avec le bitcoin doit être important. Le président avait d’ailleurs déclaré sur Twitter : « Les mathématiques sont le langage de l’univers. Le #bitcoin est la monnaie universelle. »

Par Digital Business Africa

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🔴 LIVE. Tout savoir sur le Sango Coin de la RCA : les explications du président Touadéra et Cie

[Digital Business Africa] – La République centrafricaine a officiellement procédé au lancement de son grand projet de cryptomonnaie baptisé Sango. C’était ce dimanche 03 juillet 2022 dans un live de plus d’une heure et demie où ont tour à tour défilé le président de la République Faustin-Archange Touadéra, de nombreux acteurs publics et experts de la technologie blockchain.

Premier intervenant, le président de la République Faustin-Archange Touadéra qui laisse entendre que le lancement de Sango Coin est une nouvelle page qui représente un pas ferme sur la voie qui ouvre d’incroyables opportunités pour la République centrafricaine.

« Pour nous, la vision est parfaite, explique Faustin-Archange Touadéra. Nous n’avons plus de temps à attendre. Pour nous, l’économie formelle n’est plus une option. Une bureaucratie impénétrable nous maintient dans un système qui ne nous donne pas la possibilité d’être performant. Notre solution c’est de repenser notre philosophie économique. C’est ce que nous avons fait et la route qui s’ouvre devant nous fait entrevoir un grand succès pour le peuple centrafricain. »

Le président explique que la blockchain va dépasser les normes conventionnelles et offrir la possibilité de prospérer économiquement. Il s’agit d’une vision orientée vers l’avenir et le progrès.

La monnaie numérique de la RCA ne veut pas seulement être une simple cryptomonnaie. La réflexion sur la tokenisation des matières premières comme l’or, le diamant, le fer, le lithium de la RCA est cours. Le président a promis une législation claire sur ce sujet. « Le Sango Coin sera l’accès direct à nos ressources naturelles pour le monde entier», indique le président de ce pays de l’Afrique centrale riche en or et en diamant.

« Nous pensons avant tout à la manière dont il changera la vie de nos citoyens et la façon dont nous réussirons à créer une économie stable, forte et prospère. Il convient de faire ce qui est nécessaire pour le bien de tous, en gardant à l’esprit les générations futures à qui nous devons laisser un héritage significatif. Sango Coin sera la monnaie de la nouvelle génération pour la République centrafricaine. Sango signifie que nous parlons enfin le langage de l’argent ! », affirme Faustin-Archange Touadéra.

Digital Business Africa vous propose l’intégralité de la conférence Live de lancement de Sango Coin

https://www.youtube.com/embed/U3mTkXHnKsw

Plusieurs autres intervenants seront programmés dans ce live. Ceux-ci ont exposé sur de nombreuses thématiques relatives au projet Sango Coin, à savoir :
• programme e-residency ;
• programme de citoyenneté ;
• tokenisation des ressources naturelles nationales ;
• le seul metaverse soutenu par la réalité.

Premier pays africain à adopter le Bitcoin

Pour le président de la RCA, « l’alternative à l’argent liquide est la cryptomonnaie ». Son pays est d’ailleurs devenu le premier État africain à donner cours légal au bitcoin en avril 2022.

Le #SangoCoin sera soutenu par le #bitcoin. Pour l’instant, peu d’informations circulent sur la tokenomics du Sango Coin, mais, indique les experts, il est évident que le lien avec le bitcoin doit être important. Le président avait d’ailleurs déclaré sur Twitter : « Les mathématiques sont le langage de l’univers. Le #bitcoin est la monnaie universelle. »

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Et pourquoi pas une dorsale transafricaine de données ?

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] – Le développement des réseaux à large bande à travers le monde représente un facteur significatif du développement de notre siècle et le continent Africain offre encore, dans plusieurs de ses géographies, d’immenses opportunités de développement en termes de connectivité. Le cabinet d’études #Telegeography a récemment publié avec son partenaire #Telecom Egypt l’édition 2022 de la cartographie des télécommunications africaines avec un focus sur les câbles sous-marins reliant le continent. C’est l’occasion de se retourner sur l’état des autoroutes numériques internationales reliant le continent et le développement des routes terrestres panafricaines !

Si il est vrai que de nombreux projets de câbles sous-marins ceinturant tout ou partie du continent sont déjà actifs, l’on compte également une demi-douzaine de projets de câbles sous-marins en phase active de développement sur la période 2022-2025 et cela devrait porter à plusieurs centaines de Téraoctets par seconde la capacité totale de transport de données du continent Africain avec des points d’atterrissage dans plusieurs villes le long des cotes de l’Océan Atlantique, l’Océan Indien, la Mer Rouge et la Mer Méditerranée.

Et pourquoi pas une dorsale transafricaine de données ?

Cet essor des infrastructures sous-marines à fibre optique aura permis de considérablement réduire la fracture numérique sur le continent et par ricochet le coût moyen de l’accès aux réseaux large bande même si au final les coûts pratiqués au détail par les opérateurs de communications électroniques de plusieurs pays africains restent encore globalement plus élevés que la moyenne des continents Américain, Européen et Asiatique (voir l’étude complète du cout moyen de 1Go mobile réalisée sur 230 pays à travers le monde).

Et pourquoi pas une dorsale transafricaine de données ?

Si le modèle de connectivité internationale par câble sous-marin a largement pris le pas sur la connectivité par le segment spatial en termes de volume global transporté sur le continent, cela reste un challenge pour de nombreux pays enclavés (Botswana, Burkina Faso, Burundi, Centrafrique, Ethiopie, Malawi, Mali, Niger, Ouganda, Rwanda, Soudan du Sud, Tchad, Zambie, Zimbabwe) qui, ne bénéficiant pas d’un accès à un littoral, devraient s’appuyer dans une proportion non négligeable sur la connectivité par réseaux satellitaires. Il est vrai que l’offre globale sur les transpondeurs a connu une évolution qualitative et quantitative sur les dernières années avec l’explosion de la bande Ka en sus des bandes Ku et C, mais il ne reste pas moins vrai que la connectivité internationale par fibre optique demeure incomparable avec une bande passante internationale totale en croissance de 7.5Tbps a 38Tbps entre 2017 et 2021.

Et pourquoi pas une dorsale transafricaine de données ?

Cette situation ouvre de manière immédiate de vastes opportunités de développement de réseaux terrestres d’interconnexion transfrontalières à fibre optique permettant de relier entre elles des stations d’atterrissements de câbles sous-marins situées de part et d’autre du continent ce qui présente de facto plusieurs avantages directs :

  • Routes de restoration pour divers câbles sous-marins
  • Optimisation du temps de traversée (RTT) entre les principaux hubs continentaux (Egypte, Nigeria, Kenya & Afrique du Sud)
  • Opportunités d’accès aux câbles sous-marins pour les points de présence des pays enclavés y compris par l’acquisition de larges capacités sur le modèle de droits d’usage inaliénables sur de longues périodes (IRU – Indefeasible Right of Use)
  • Interconnexion des points d’échange internet (IXPs) continentaux
  • etc…

Les acteurs majeurs du transport de données sur le continent ne s’y sont d’ailleurs pas trompés avec de nombreuses initiatives dans plusieurs régions africaines pour interconnecter des réseaux terrestres nationaux dans le but de bâtir cette dorsale transafricaine a fibre optique. On pourrait citer sans ordre spécifique :

  • Le projet Djoliba porté par le groupe Orange en Afrique de l’Ouest et traversant le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, la Cote d’Ivoire et le Ghana avec une interconnexion aux câbles sous-marins ACE (Africa Coast to Europe), MainOne et SAT-3 (South Atlantic 3)
  • Le projet One Africa Broadband Network de Liquid Intelligent Technologies tout particulièrement en Afrique Australe avec le “Southern Corridor” ainsi que l’expansion vers l’Océan Atlantique via la République Démocratique du Congo
  • Le projet de câble à fibres optiques Trans Africain du groupe Maroc Télécom qui relie le Maroc, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso et le Niger sur 5.698 km
  • Le projet WE-AFRICA-NA reliant Port-Soudan sur la Mer Rouge à Kribi et Limbe au Cameroun sur l’Océan Atlantique (annoncé en marge de Capacity Middle East 2022) initiative des opérateurs nationaux SudaChad, Sudatel et CAMTEL respectivement au Tchad, au Soudan et au Cameroun

Cette mouvance vers une accélération de la connectivité terrestre par fibre optique transfrontalière qui s’inscrit dans la dynamique globale de fluidification et d’accroissement des échanges économiques entre pays africains devrait en principe participer à la tendance baissière des coûts de communication sur le continent si elle est judicieusement exploitée par les opérateurs de communications électroniques mobiles et à condition que la qualité de service assurée sur ces dorsales transfrontalières soient arrimée aux standards internationaux particulièrement en termes de taux de disponibilité et de temps de latence.

N’hésitez pas à partager vos opinions, questions ou suggestions en commentaires !

Par Georges Mpoudi Ngole, Building the digital hub of Central Africa via CAMTEL Carrier | Transformation Leader | Business & Technology Senior Executive | French/English Speaker

Georges Mpoudi Ngolè, également promoteur de Cowork Africa

Texte initialiement publié sur LinkedIn