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Orange Cameroun récompense ses abonnés à Douala Grand Mall dans le cadre du forfait bonus des « King » [Vidéo]

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Orange Cameroun récompense ses abonnés à Douala Grand Mall dans le cadre du forfait bonus des « King » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Orange Cameroun, la filiale locale du géant français des télécoms Orange dirigée par Patrick Benon, a procédé à la remise spéciale des cadeaux de fin d’année 2021 aux gagnants du King Bonus à Douala Grand Mall.

Orange Cameroun offre en effet à ses clients des voitures neuves et Smart TV en cette fin d’année 2021

Pour Orange Cameroun, pour la fin d’année, tous ses clients sont des « King ! Et chaque King, chaque Queen mérite des cadeaux ! ».

Le forfait bonus des « King » offre 15 voitures à partager, 500 Smart TV à gagner et des gains d’un montant de 5 000 F. Cfa chaque 05 minutes chaque jour.

La remise du King Bonus aux clients à Douala Grand Mall ce mois d’octobre 2021

« Qui… veut… être Roi !!!! Toi ? Toi ? Moi ? Les clés du royaume sont au #111*1# et sur My Orange. Chaque King confirme son royaume au #111*1# ou sur My Orange et trouve son cadeau sur son trône ! », promet Orange Cameroun

Par DBA. Source : Orange Cameroun

Les précisions d’Orange Cameroun

Que m’apporte l’offre en plus?

  • Tous les appels (vers Orange et vers les autres opérateurs) sont facturés de la même façon (1,6F/sec de 0 à 59 sec et 1,7F/sec à partir de 60 sec)
  • Plus de générosité sur tes forfaits
  • 3 forfaits data proposés pour chaque validité (jour, hebdo et mois)
  • Possibilité́ de payer avec OM

Puis-je cumuler plusieurs forfaits Orange Bonus

Vous pouvez souscrire à Orange Bonus autant de fois que vous le voulez. Dans ce cas, les règles suivantes s’appliquent :

Orange Bonus Data

Quels sont les bénéfices ?

▪ Plus de flexibilité dans le choix de tes forfaits internet
▪ Le choix entre 3 validité de forfait : 30 jours, 7 jours et 24H

En quoi est ce innovant  ?

▪ Tu peux de créer de forfaits internet personnalisés valables 1 mois
▪ Tu as plus de choix de forfaits personnalisés adaptés à ton besoin du moment
▪ Tu peux utiliser ton compte OM pour acheter ces forfaits

Souscrire à Orange Bonus Data au #111*1#

Orange Bonus Appels

Quels sont les bénéfices ?

▪ Le choix entre des forfaits d’appels vers Orange, tous réseaux ou tous réseaux + internet
▪ Le choix entre 3 validité de forfait : 30 jours, 7 jours et 24H

En quoi est ce innovant  ?

▪ Tes appels vers tous les réseaux sont au même prix
▪ Tes bonus d’appels vers Orange sont plus importants pour le même prix
▪ Tu peux utiliser ton compte OM pour acheter ces forfaits

Souscrire à Orange Bonus Appels au #111*1#

Source : Orange Cameroun

La Cameroon Angel Network et Catalytic Africa investissent 52,4 millions de francs CFA dans la startup camerounaise Bee Group

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La Cameroon Angel Network et Catalytic Africa investissent 52,4 millions de francs CFA dans la startup camerounaise Bee Group

[Digital Business Africa] – La startup camerounaise Bee Group a levé ce mois de décembre 2021 un investissement de 80.000 €. Soit, 52,4 millions de francs CFA. En effet, dans le cadre du programme de financement de Catalytic Africa, le réseau d’investisseurs « Cameroon Angels Network» (CAN) a investi dans cette startup 20.000 € et Catalytic Africa a fait un « matching fund » de trois fois cette somme pour un investissement total de 80.000 €. C’est ce que l’on apprend d’un communiqué de presse publié le 14 décembre 2021.

Selon Patrick Tumani, le directeur général Bee Group, son entreprise, qui ambitionne de formaliser et professionaliser l’industrie des mototaxis et plus généralement la mobilité en Afrique francophone, est constituée des startups Bee Mototaxi et Bee Delivery.

La Cameroon Angel Network et Catalytic Africa investissent 52,4 millions de francs CFA dans la startup camerounaise Bee Group

« Bee a mis en place un programme d’amélioration de la mobilité au Cameroun, visant à garantir un emploi, même aux plus démunis« , affirme celui qui se donne pour mission d’offrir les services de transport et de livraison en toute sécurité au Cameroun.

Bee Group qui existe depuis 2018 dispose déjà d’environ 300 motos dans les villes de Douala et de Yaoundé. Ses conducteurs de motos sont identifiables par leur moto, casque et chasuble de couleur jaune noir.   Nos conducteurs de mototaxis sont formés. Ils sont assurés, ainsi que le passager qu’ils transportent, en cas d’accident. Ils ne font pas de surcharge et respectent scrupuleusement le code de la route, explique le cofondateur Vinoth Sajun.

Bee Group, constituée de Bee Mototaxi et Bee Delivery, est une jeune entreprise qui souhaite formaliser l’industrie des mototaxis et plus généralement la mobilité en Afrique Francophone. Cofondé par le Camerounais Patrick Tumani, en 2021 Bee rejoint officiellement les startups accompagnées par le Tech Hub ActivSpaces qui les met en liaison avec son partenaire « Cameroon Angel Network » (CAN).

La Cameroon Angel Network et Catalytic Africa investissent 52,4 millions de francs CFA dans la startup camerounaise Bee Group

La « Cameroon Angels Network» (CAN) est un réseau d’investisseurs qui a la passion d’investir dans des entreprises en phase de démarrage ayant des perspectives de croissance importantes et la volonté d’améliorer leur compétitivité. La CAN travaille beaucoup avec ActivSpaces au Cameroun et peut décider d’investir sur des startups à fort potentiel du Tech Hub.

Catalytic Africa est un nouveau fonds de dotation mis en place par l’African Business Angels Network (ABAN) et AfriLabs (organisation qui soutient plus de 320 centres d’innovation dans 50 pays Africains), visant à accompagner les start-ups, les centres d’innovation et les angel investors. Ils co-investissent avec des angel investors dans des startups innovantes par le biais d’une subvention.

Il s’agit là du premier investissement du programme en Afrique Francophone depuis son lancement. En ce qui concerne le suivi et l’accompagnement de la startup Bee dans le cadre ce financement CAN X Catalytic Africa, elle se fera par le Tech Hub ActivSpaces sur une durée de 6 mois.

Par Digital Business Africa

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

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Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

[Digital Business Africa] – Selon l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), au troisième trimestre 2021, le marché congolais comptait plus de 3,10 millions d’abonnés répartis entre les opérateurs Airtel et MTN. Les deux ont généré pour le troisième trimestre 2021 un revenu total de 14,5 milliards dont 8,7 milliards provenant du trafic issu de la technologie 4G et 5,6 milliards de la technologie 3G.

Comparé au T3-20, le nombre d’abonnés a augmenté de 10,1%. Le marché de l’Internet mobile est composé à 98% d’abonnés prépayés, contre 2% d’abonnés postpayés. Au T3-21, le taux de pénétration de l’Internet mobile est de 57,3%, contre 53,5% au T3-20

Les technologies d’accès à l’Internet mobile sur le marché congolais sont essentiellement le GPRS/EDGE (2G), la 3G et la 4G. MTN et Airtel déclarent environ 1,02 million d’abonnés au T3-21 qui utilisent encore les technologies 2G (GPRS/EDGE).

Au T3-21, MTN est l’opérateur qui compte le plus d’utilisateurs de la technologie 4G avec 72,8% de parts de marché contre 27,2% pour Airtel.

Cependant, le trafic généré par cette technologie est très faible, environ 1,6% du trafic total. Au T3-21, ce sont les technologies d’accès 3G et 4G qui génèrent le plus de trafic, respectivement 39,4% pour la 3G et 59,0% pour la 4G. On observe que les abonnés 3G ont augmenté de 9,0% entre T3-20 et T3-21, et de 18,3% pour les abonnés 4G au cours de la même période.

Volume du trafic Internet

Au T3-21, le volume total du trafic Internet (la somme des trafics GPRS, EDGE, 3G et 4G) a atteint plus de 7,4 milliards de mégaoctets. Ce trafic a augmenté de 14,9% entre T3-20 et T3-21. Au T3-21, le trafic 3G a augmenté de 2,7% par rapport au T3-20. Il est passé de 2,8 milliards à 2,9 milliards de mégaoctets. Au cours de la même période, le trafic GPRS/EDGE/2G a baissé de 4,4%. Ainsi, au T3-21, le trafic 4G a augmenté de 25,2% par rapport au T3-20 ; passant de 3,5 milliards à 4,4 milliards de mégaoctets.

Entre T3-20 et T3-21, le trafic des deux opérateurs a augmenté de 14,9%. MTN a enregistré une croissance de son trafic de 30,2% au cours de la même période, contre une baisse de 3,8% pour Airtel.

Le revenu total

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

Le revenu total du marché de l’Internet mobile a progressé de 12,0% au T3-21, comparé au T3-20, pour atteindre 14,5 milliards de F CFA.

Le revenu de la 3G incorporait celui de la 4G jusqu’au T4-19. A partir du T1-20, ce revenu a été éclaté entre les deux technologies. Au T3-21, le revenu de la 3G représente 38,7% du revenu total, contre 59,7% pour le revenu 4G. Quant au revenu GPRS/EDGE/2G, il a baissé de 7,6% au cours de la même période, et représente 1,6% du revenu total.

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

Le revenu 4G de l’opérateur Airtel a augmenté de 18,5% entre T3-20 et T3-21, et représente 39,2% du total du revenu 4G au T2-21. Au cours de la même période, le revenu de l’opérateur MTN a augmenté de 23,5%. Avec 61,9% de parts de marché en valeur, MTN demeure le leader incontesté du marché de la 4G

L’ARPU

Concernant le revenu moyen dépensé par abonné (ARPU), en moyenne, un abonné aura rapporté 1 557 F CFA par mois à son opérateur au T3-21, contre 1 608 F CFA au T3-20. Le revenu mensuel moyen par abonné a donc baissé de 3,2% entre T3-20 et T3-21.

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

C’est ainsi que la croissance la plus significative de l’ARPU est celle de la technologie 4G, mais qui baisse, cependant, à partir du T3-20 pour augmenter ensuite au T2-21. La moyenne pondérée de l’ARPU des trois technologies a baissé de 3,2% entre T3-20 et T3-21. Entre T3-20 et T3-21, l’ARPU de l’opérateur MTN a augmenté de 4,5% ; passant de 1 448 à 1 514 F CFA, conformément au graphique ci-dessous. Quant à l’ARPU de l’opérateur Airtel, il a baissé de 13,6% ; passant de 1 888 à 1 632 F CFA. Au T3-21, la différence d’ARPU entre les deux opérateurs est de 118,00 F CFA. Elle était de 440,00 F CFA au T3-20.

Par Digital Business Africa

Pour plus d’information, téléchargez ici le rapport de l’ARPCE.

Congo Brazza : l’application Mbotama Elamou de Claude Pascale Loundou Niongo lauréate du 3ème prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique

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Claude Pascale Loundou Niongo

[Digital Business Africa] – Spécialisée dans le suivi des femmes enceintes, made in Congo et développée par Claude Pascale Loundou Niongo, l’application Mbotama Elamou a été primée à l’occasion de la 3ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique, couplée avec le programme de formation Seeds for the future de Huawei Technologies, organisée à Brazzaville, le 23 décembre 2021.

Le projet récompensé est une application qui permet au mari d’une femme enceinte à terme et aux sapeurs-pompiers de géo-localiser la femme enceinte, dès le déclenchement des spasmes utérines annonçant l’imminence de la naissance.

Pour cette 3ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique 90 candidats étaient en lice autour des projets innovants. Mbotama Elamou a figuré parmi les 12 projets numériques porteurs récompensés.


Le Prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique ambitionne de promouvoir les solutions technologiques innovantes au service de la République du Congo. Il est aussi le lieu de compétitions technologiques des jeunes startups venus de l’ensemble du pays et d’ailleurs.

« C’est donc avec un immense plaisir, que je me retrouve une fois de plus parmi vous, à l’occasion de cet évènement devenu un moment privilégié pour les start-ups qui se mesurent par leur créativité et ingéniosité, dans le domaine de l’économie numérique, ce qui les place assurément au cœur de l’actualité digitale dans notre pays », a déclaré Léon Juste Ibombo, le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique lors de cette cérémonie.

Produit du génie congolais et surtout, de la traduction de la vision du chef de l’Etat congolais d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique, le prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique offre l’opportunité à la jeunesse de faire preuve d’initiative et créativité au rayonnement et développement de l’économie numérique.

Selon le ministre, c’est une réponse que ces jeunes apportent à l’invite du président Denis Sassou-N’Guesso, demandant à la jeunesse « à investir le domaine de l’économie numérique promis à un bel avenir ».

Pour Léon Juste Ibombo, « le prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique est avant tout, la traduction de la vision du Chef de l’État, inscrite dans son pacte social. Cette vision devenue programme de société du gouvernement a permis l’élaboration de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique Congo Digital 2025, dont ce prix figure dans le plan d’actions. »

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique du Congo, a précisé qu’au travers du Programme National de Développement 2022-2026 que le gouvernement venait adopter, le pays va s’employer à créer les conditions propices à la création d’entreprises, à l’entreprenariat juvénile et, en particulier au soutien notamment des startups.

Par Digital Business Africa

Source : MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Google repousse la sortie de son Pixel

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Google repousse la sortie de son Pixel
Main dans la main ? 

Les observateurs de la tech ont bien compris et ne peuvent que statuer d’une immense réussite du géant Samsung avec ses fameux téléphones de ses gammes Fold et Flip, qui sont comme leurs noms l’indiquent, pliables. Une observation également faite selon toute logique chez Google qui avait, il y a quelques mois, anticipé le dévoilement de son Pixel pour s’immiscer au sein du marché. 

La réussite de Samsung et sa mainmise actuelle sur le marché aurait toutefois et selon certains dires de professionnels du secteur, poussé la firme américaine à repousser la sortie de son appareil, initialement prévue d’ici la fin de l’année. 

Le cabinet spécialisé DSCC annonce même que l’entreprise dirigée par Sundar Pichai aurait mis en attente son projet, au point de repousser une éventuelle sortie en seconde partie de 2022. 

Légende : Google a toujours du mal avec ses téléphones. Photo par Pixabay, CC0

Un aspect pratique évident 

De nos jours, les smartphones les plus récents proposent des écrans suffisamment grands et performants pour profiter de tous les contenus proposés sur ces puissants mobiles. Cela peut être démontré par l’arrivée il y a de nombreuses années d’un support télévisuel sur ces téléphones ou plus récemment de plateformes de streaming vidéo comme peuvent l’être Youtube ou encore Twitch, bien évidemment leader dans le divertissement avec des chiffres ahurissants, qu’il s’agisse de poker ou de jeux vidéo. 

C’est en grande partie pour cela que Google cherche à conquérir lui aussi ce marché, d’autant plus lorsque l’on sait à quel point l’entreprise persiste sur ce domaine d’activité précis. Mais pourquoi ce besoin précis d’un portable proposant la capacité de se plier, à l’instar de ceux connus dans les années 2000 ? 

La qualité de l’image n’est en rien le souci nécessitant cet aspect et la poussée des consommateurs en cette direction. Or, qui dit écran de grande taille, dit forcément portable de grande taille. Il n’est donc pas simple de le loger dans une poche et nécessite généralement d’être transporté dans une besace, un sac ou autre. Ce qui s’apparente à quelque chose d’entravant et de guère pratique chez certains utilisateurs. 

Aujourd’hui, les gammes pliables ne sont qu’observées majoritairement en Afrique du Sud, notamment grâce au réseau sud-africain MTN, ayant en collaboration avec Nokia, récemment lancé la 5G sur le territoire et proposé des mobiles derniers cris à leurs clients les plus fortunés. 

Samsung est intraitable 

Comme toujours dans cet univers des télécoms, Samsung imite ses concurrents et ne dévoile en aucun cas ses chiffres de vente, qu’elles soient décevantes ou probablement exceptionnelles comme c’est vraisemblablement le cas pour ces gammes pliantes. La puissance du groupe coréen en Europe et la réception on-ne-peut-plus positive de cette gamme dite révolutionnaire sont l’une des raisons pour lesquelles Google semble vouloir attendre pour dévoiler ce nouveau produit. 

D’autant plus que, depuis plusieurs années, Google ne parvient pas à réduire l’écart envers Samsung, Huawei et Apple, leaders en ce domaine. Les moyens embarqués sont importants mais Google ne cherche pas non plus à sacraliser son développement d’Android. Pour preuve, le géant américain a d’ailleurs récemment publié une nouvelle version d’Android, prévue spécialement pour les téléphones de ce type. 

En Afrique et comme vous le savez sûrement, c’est le fabricant chinois Transsion qui mène les débats avec plus de 54% de parts de marché en 2020. Loin devant les autres marques connues sur les continents américains, asiatiques et européens, ce fabricant est le leader d’un marché en pleine expansion. Pour le moment, il ne présente pas de portable pliable, bien que la filiale Vivo soit amenée à le faire dans les années à venir, y compris sur le territoire africain. 

Samsung a tout de même annoncé vouloir investir en masse sur le continent, considéré comme le plus jeune et celui de l’avenir, y compris au sein des télécoms. Mais la guerre entre les deux entités se fait valoir sur l’ensemble de la planète puisqu’à l’image de l’Afrique, Transsion veut également s’implanter à l’échelle mondiale. 

Une innovation qui pourrait aller en leur sens et faciliter la sortie du Pixel rapidement afin de contrer l’avancée de Samsung. Pourtant, on annonçait sur le Pixel des composants décevants il y a encore quelques semaines, comme un appareil photo loin d’être performant et non pensé pour un téléphone pliable, bien au contraire de celui présent sur le Fold de Samsung, notamment. 

Un marché en devenir 

Google ne devra toutefois pas perdre de temps et c’est principalement pour cela que ce report n’est pas un abandon ou tout autre preuve d’échec à ce sujet. Le marché s’apprête à exploser et selon toute logique, en Chine dans un premier temps. 

Là-haut, Samsung n’est pas roi comme l’entreprise peut l’être sur le vieux continent européen, notamment à cause de tensions évidentes entre la Corée du Sud et l’immense pays asiatique cherchant naturellement à promouvoir les produits de ses entreprises. 

Toujours selon DSCC, des téléphones pliants élaborés par Oppo, Vivo, Xiaomi, Honor ou bien évidemment Huawei devraient rapidement voir le jour en 2022 pour tenter de contrer Samsung sur le marché international. Avant Google ? 

Par P. Deteuf

Voici le bureau exécutif de l’association des opérateurs historiques de télécommunications de la CEEAC conduit par Judith YAH SUNDAY épse ACHIDI

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Judith Yah Sunday, DG de Camtel, élue présidente de la nouvelle association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale

[DIGITAL Business Africa] – A l’initiative de la Camtel, les opérateurs historiques de télécommunications des pays membres de la CEEAC se sont réunis à Yaoundé au Cameroun du 15 au 16 décembre 2021 dans le but de tenir l’assemblée générale constituante de leur association.  

La rencontre de Yaoundé en présentiel faisait suite à deux sessions initiales de prise de contact via vidéoconférence les 15 octobre 2021 et 15 novembre 2021. Lors de ces rencontres virtuelles, les directeurs généraux des sept opérateurs présents ont validé d’un commun accord le projet de statut et ont convenu d’une rencontre en présentiel à Yaoundé.

Aussi, la rencontre de Yaoundé a permis l’adoption des statuts de l’Association des opérateurs historiques de télécommunications des pays membres de la CEEAC et l’élection à l’unanimité du bureau de l’association composée de :

– Madame Judith YAH SUNDAY épse ACHIDI, Directeur Général de la Cameroon Telecommunications à la fonction de la Présidence de l’Association ;

Monsieur Didier MUSETE, Directeur Général de la Société Congolaise des Postes et Télécommunications, représenté par monsieur Maurice MUFUSI à la fonction de la Vice-Présidence de l’Association ;

Monsieur Yves CASTANOU, Directeur Général de Congo Télécom, représenté par monsieur Anicet KANGA à la fonction du Secrétariat Permanent de l’Association ;

Monsieur Axcèle KISSANGOU MOUELE, Directeur Général de la Société de Patrimoine des Infrastructures Numériques du Gabon, à la fonction du Secrétariat Permanent Adjoint ;

– Madame Elise GOLDOUM, Directeur Général de la Société des Télécommunications du Tchad (Groupe SOTEL TCHAD), à la fonction de Responsable de la Commission Financière de l’Association.

A travers l’association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale, les membres fondateurs entendent contribuer de manière significative au développement de l’économie numérique et à la transformation digitale de la sous-région ; favoriser les échanges d’expérience, la coordination des activités et la collaboration entre les opérateurs membres, en vue d’harmoniser le développement des moyens de télécommunications ; représenter et défendre les intérêts des opérateurs d’infrastructure et de transport de communications électroniques face à la position dominante des opérateurs mobiles à capitaux privés et aussi de faciliter l’accès au broadband et au Cloud intra-africain.

Judith Yah Sunday, DG de Camtel, élue présidente de la nouvelle association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale

L’association ambitionne également de stimuler l’écosystème de l’entrepreneuriat et des startups du numérique afin de promouvoir la croissance économique et la création d’emplois ; d’étudier, discuter et faire connaître les questions touchant la commercialisation des services de communications électroniques en Afrique centrale ; de promouvoir le développement des communications électroniques et des entreprises du secteur ; de créer une plateforme de dialogue structuré et constant avec l’ensemble des parties prenantes, dans l’optique de partager les grandes problématiques du secteur.

Digital Business Africa constate tout de même que l’association est constituée davantage des opérateurs publics de transport des communications électroniques et de déploiement d’infrastructures numériques.

C’est ainsi que l’on note parmi les membres fondateurs Camtel pour le Cameroun, Congo Telecom pour le Congo Brazza, la SCPT (Société congolaise des postes et télécommunications) pour la RD Congo, SOTEL et SUDACHAD pour le Tchad et enfin la SPIN Gabon et ACE Gabon pour le Gabon.

Par Digital Business Africa

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James G. Claude [GVG] : « Nos systèmes analysent et traitent quotidiennement huit milliards de transactions liées aux télécoms »

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James G. Claude : « Nos systèmes analysent et traitent quotidiennement huit milliards de transactions liées aux télécoms »

[DIGITAL Business Africa] –  Faisant partie des leaders principaux de son segment d’activité, Global Voice Group (GVG) indique que ses systèmes ont aidé à assurer la conformité de plus de 115 millions de terminaux mobiles.  

Pour l’année 2022, le groupe sacré “Entreprise technologique de l’année” le 24 novembre 2021 par l’Africa Tech Week lors d’une cérémonie de remise des prix qui s’est tenue en Afrique du Sud, se donne pour objectif de développer ses activités et d’accroître sa présence sur le continent africain, en multipliant de nouveaux partenariats.

Digital Business Africa donne la parole ce jour à James G. Claude, le PDG de GVG, qui revient sur les tendances 2022 et ses ambitions en 2022.

Digital Business Africa : L’année 2021 s’achève avec une reprise timide de l’économie dans de nombreux États africains. Quels ont été d’après vous les principaux défis des États africains en 2021 en matière de gouvernance électronique ?

James G. Claude : Le plus grand défi des États Africains est de réussir leur transformation numérique de manière souveraine et autosuffisante, sans se faire dicter leurs choix par les GAFAM ou subir l’influence des puissances numériques actuelles. Ce défi de la souveraineté et de l’autosuffisance implique le développement d’infrastructures technologiques dans les pays Africains capables de soutenir autant les besoins des entreprises, des personnes que des gouvernements.

En Afrique, il y a actuellement une forte demande pour des centres de données et l’infonuagique régionale autant de la part des entreprises que des gouvernements en Afrique. Un rapport d’Arizton parle d’une croissance combinée annuelle de 15% jusqu’en 2026.

Mais encore aujourd’hui, une bonne partie de la data générée en Afrique échappe au contrôle des Africains. Cette situation s’améliore avec l’accroissement des investissements pour développer localement le numérique en Afrique, stimulés par la pénétration croissante de l’Internet sur le continent.

Mais l’écart à combler demeure important en matière de data entre l’Afrique et le reste du monde, alors que notre continent accapare à peine 1% des centres de données répertoriés mondialement. 

L’éducation numérique a également un rôle majeur à jouer dans la création d’un environnement plus favorable aux investissements dans ce domaine. 

Digital Business Africa : Quelles seront d’après-vous les principales tendances en 2022 en matière de régulation de l’écosystème mobile et numérique en Afrique ?

James G. Claude : J’en anticipe deux très fortes et complémentaires : une volonté de plus en plus partagée d’atteindre une meilleure harmonisation réglementaire dans ce domaine en Afrique subsaharienne et l’adoption croissante d’outils technologiques pour soutenir la régulation de ces écosystèmes.

L’harmonisation réglementaire est essentielle pour réaliser des économies d’échelle qui favorisent l’inclusion numérique et la réduction des inégalités en Afrique subsaharienne. Il existe des organisations panafricaines telles que Smart Africa, dont nous faisons partie, qui ont multiplié les efforts au cours des dernières années pour parvenir à un cadre qui harmonise la régulation dans tous les pays africains. Je souhaite que l’ambition d’une plus grande harmonie réglementaire et tarifaire se réalise en 2022.

Si nous y parvenons, les conséquences n’en seront que positives sur l’intégration économique de l’Afrique et l’inclusion autant financière que numérique grâce à des économies d’échelle et une baisse des prix subséquente.

Mais, cette harmonisation passe également par une mise à niveau technologique comparable au sein des gouvernements et des autorités réglementaires de tous les pays africains. Il y a présentement un très fort consensus partout en Afrique sur la nécessité d’accélérer la transformation numérique non seulement des sociétés, mais également à l’intérieur même des gouvernements et agences d’État.

C’est un nouveau paradigme qui se met en place, celui d’une gouvernance supportée par les TIC et d’une régulation axée sur la data et le Big Data. Chez GVG, nous travaillons activement à cette transformation depuis près de vingt ans en Afrique dans les domaines de la régulation des télécoms et de la gouvernance de l’écosystème financier. 

Digital Business Africa : Comment GVG entend-elle se déployer en 2022 dans les pays Africains ?

James G. Claude : Notre objectif pour 2022 est de développer nos activités et d’accroître notre présence déjà importante sur le continent africain, autant par de nouveaux partenariats que par un renforcement de nos partenariats existants avec notre clientèle africaine.
Nous travaillons sur un portefeuille qui répond à l’évolution des besoins des gouvernements. Nous sommes une entreprise qui se distingue par sa flexibilité et sa capacité d’adaptation et nous comptons poursuivre dans la même veine.

Digital Business Africa : Quelles sont d’après vous les solutions de régulation de GVG qui seront le plus à l’honneur en 2022 ?

James G. Claude : Si les deux dernières années nous ont appris quelque chose, c’est que tout peut changer d’un jour à l’autre. Les besoins des consommateurs et de leurs gouvernements peuvent évoluer rapidement pour de nombreuses raisons différentes, une pandémie, une crise économique…

En soi, la technologie est déjà par sa nature même un secteur qui évolue rapidement. C’est pourquoi nous aimons demeurer à la page, nous essayons de nous adapter rapidement aux nouvelles tendances, nous écoutons attentivement les besoins de nos clients. La Covid a imposé ses propres règles ; les progrès vers une économie numérique ont été incroyables depuis un an et demi. Nous offrons déjà plusieurs outils qui soutiennent les gouvernements en matière d’inclusion financière et de transformation numérique.

Par exemple, nous contribuons à régler le problème de l’interopérabilité avec notre passerelle de paiement Transfin ; nous aidons à sécuriser l’argent mobile et les transferts de fonds, dont dépendent beaucoup de familles en Afrique, avec des plateformes comme le M3 et X Stream.

Nous continuons à créer, à grandir et à nous adapter aux besoins des gouvernements africains. Nous travaillons d’arrache-pied pour pouvoir présenter bientôt plusieurs solutions qui surprendront par leur innovation technologique… Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment. 

Digital Business Africa : TransFin, SafetyNet, Solutions de contrôle des Simbox, etc., vous déployez de nombreuses solutions en Afrique. Quelles sont les solutions de régulation des communications électroniques que vous avez déployées et dont vous êtes le plus fier en terme d’impact sur les États et les populations ?

James G. Claude : Nos solutions aident les gouvernements à acquérir une meilleure maîtrise réglementaire et fiscale de secteurs clés pour le développement économique de leurs pays. Elles contribuent à protéger ces secteurs et, par extension, les utilisateurs de leurs services, c’est-à-dire les citoyens. Chaque fois que nous mettons en œuvre l’une de nos solutions, nous contribuons à la construction d’une économie plus sûre, et c’est l’accomplissement dont nous sommes le plus fiers. 

Juste pour vous donner quelques chiffres, nos systèmes analysent et traitent quotidiennement huit milliards de transactions liées aux télécoms. À ce jour, elles ont aidé à assurer la conformité de plus de 115 millions de terminaux mobiles.  

Mais, une bonne partie de notre travail va au-delà de ces chiffres. Chez GVG, nous croyons fermement que le renforcement des capacités est fondamental pour la transformation numérique. C’est pourquoi nous formons également les employés publics qui travaillent avec nos solutions, une fois mises en œuvre, afin qu’ils acquièrent l’autonomie et les compétences nécessaires pour bien manipuler ces outils. L’impact de nos solutions sur les États va donc bien au-delà de leurs retombées financières directes.

Digital Business Africa : En avril 2021, vous avez signé un accord avec la Guinée Conakry pour le déploiement d’une plateforme de régulation de pointe de l’écosystème mobile et numérique en Guinée. Était-ce l’un de vos plus grands accords en 2021 ?

James G. Claude : L’accord avec la Guinée revêt certainement une importance toute particulière pour nous.  

Chaque nouveau client représente toujours un défi excitant et une nouvelle occasion de nous surpasser. Mais, lorsqu’il s’agit d’un ancien partenaire qui nous a accompagné dans notre développement par le passé, ce renouvellement de partenariat représente pour nous un gage de confiance qui nous inspire et nous motive tout particulièrement. 

Donc, oui, c’est une de nos belles réussites en 2021, à mettre sur un pied d’égalité avec la performance d’ensemble de notre entreprise qui a su maintenir le cap et créer de nouveaux emplois malgré la pandémie.

Digital Business Africa : Global Voice Group (GVG) a par ailleurs été sacré “Entreprise technologique de l’année” le 24 novembre 2021 par l’Africa Tech Week lors d’une cérémonie de remise des prix qui s’est tenue en Afrique du Sud. Quel est pour vous le sens de cette consécration ?
 
James G. Claude : Ce prix est le reflet de l’excellent travail effectué par chacun des départements et des personnes qui composent Global Voice Group. Un prix comme celui-ci vous rend toujours fier de l’entreprise que vous représentez. En 2021, alors que nous luttons toujours contre une pandémie qui a durement affecté l’économie mondiale, recevoir une telle distinction vous fait réaliser, en tant que PDG, à quel point vous pouvez compter sur une équipe formidable. 

Je crois plus que jamais au dicton : “Si tu veux aller vite, marche seul. Si tu veux aller loin, marche en groupe”. GVG continue d’exister parce que nous sommes une équipe, une famille qui se tient les coudes dans les pires moments comme dans les meilleurs.

Ce genre de prix nous donne l’énergie nécessaire pour continuer à travailler au développement de nouvelles solutions qui soutiennent l’inclusion financière et la transformation numérique sur le continent africain.

Digital Business Africa : En juin 2021, GVG dénonçait avec ferveur les attaques diffamatoires dans certains médias qui vous accusait d’abus de position dominante entre autres. Pour vous, GVG respecte strictement les normes internationales de bonnes pratiques en matière des appels d’offres pour les contrats publics. Qui sont d’après vous vos détracteurs et qu’est-ce qui fait votre force pour que vos solutions soient les plus plébiscitées ?

James G. Claude : Nous ne prêtons généralement pas attention aux diffamations, car notre travail parle de lui-même. Mais il faut parfois élever la voix face aux mensonges et défendre une équipe qui travaille dur pour atteindre ses objectifs.

Nos solutions suscitent l’adhésion précisément parce que nous ne perdons pas notre temps à faire autre chose que notre travail. Lorsque nous fixons un objectif, nous y consacrons 100 % de nos efforts, en donnant toujours la priorité au client et à ses besoins. 

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Congo Brazza : l’ARPCE et l’Ecole supérieure de technologie du littoral de Pointe-Noire explorent les pistes de coopération

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Congo Brazza : l'ARPCE et l'Ecole supérieure de technologie du littoral de Pointe-Noire explorent les pistes de coopération

[DIGITAL Business Africa] –  « Dans la mesure de nos possibilités, nous verrons comment nous pourrons vous accompagner dans votre vocation de formation et de transmission de connaissances à nos enfants. » Promesse du directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala, ce 18 décembre 2021 au terme d’une rencontre avec les responsables et étudiants de l’Ecole supérieure de technologie du littoral de Pointe-Noire (EST-Littoral).

L’équipe de l’ARPCE composée de Louis-Marc Sakala, de Luc Missidibanzi, directeur des Projets et de la prospective, d’Armel Issay, conseiller aux Ressources humaines et de Sarah Ahoui, responsable de communication et relations publiques, s’est rendue dans cet établissement universitaire basé dans la capitale économique du Congo en marge du comité de direction de l’ARPCE qui s’est tenu à Pointe-Noire pendant trois jours. Les responsables de l’EST-Littoral qualifient cette visite de fructueuse, d’intéressante et d’édifiante.

« Plusieurs sujets ont été abordés par les étudiants, à l’instar des demandes de stages et l’intégration au sein de l’ARPCE. Ils ont exprimé un vif intérêt pour l’action du régulateur au cours de cet échange« , rapporte l’Adiac.

Établissement privé d’enseignement supérieur agréé par l’Etat, l’EST-Littoral a ouvert ses portes le 6 novembre 2000. L’école revendique être un centre de formation « des professionnels de demain » et assure des formations en alternance avec des programmes mis en place par l’IUT d’Evry Val d’Essonne (France).

L’EST-Littoral reçoit des élèves des séries A C, D, BG, E, F, G et S. Elle offre des formations aussi bien dans le domaine des technologies que de la gestion maritime et portuaire. L’établissement propose deux cursus de trois et quatre ans pour l’obtention respectivement du diplôme supérieur de technologie et de la licence professionnelle.

Par Digital Business Africa

Charles Kamdem Poeghela au sujet de la technologie Kajou : « Apporter une solution qui n’a pas besoin d’acheter des datas sur Internet»

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Charles Kamdem s'exprime à propos de Kajou

[DIGITAL Business Africa] – Le représentant de Bibliothèque sans frontières a expliqué aux partenaires Charles Kamdem Poeghela coordonnait la présentation de la technologie « Push and Pull » de Kajou au siège de la bibliothèque Clac sis à Yaoundé, jeudi 16 décembre 2021.

Le président de Bibliothèque sans frontières, Jérémy Lachal, a présenté la technologie, et Léa Batal, responsable des opérations de l’ONG, modérait la conférence virtuelle.

DIGITAL Business Africa :Quelle est l’importance de la technologie « Push and pull ? »

Charles Kamdem : La technologie « Push and pull » permet de pousser des informations dans la carte Kajou, sans que l’utilisateur ne s’en rende compte. Mieux, elle fait remonter les données à un prestataire X. Concrètement, si le gouvernement camerounais, à travers le ministère de l’Agriculture, veut envoyer des informations aux agriculteurs, on peut pousser ces informations. S’ils veulent recueillir des données d’utilisation, on peut les remonter. Sans avoir besoin d’une connexion Internet. DIGITAL Business Africa : Un tel projet requiert une volonté politique, pour qu’il soit pérenne.

Quelles sont vos attentes vis-à-vis du gouvernement camerounais, dans la mise en œuvre de cette technologie ?

Charles Kamdem : Nous remercions le gouvernement pour le cadre institutionnel qui nous permet de nous déployer. Maintenant, nous désirons rencontrer des autorités décentralisées qui sont proches de nous ainsi que les autorités centrales. Afin de pouvoir travailler à implémenter un certain nombre de services, dans le domaine du numérique, aussi bien dans les ministères qui traitent des questions de jeunesse d’ éducation d’emploi et de formation professionnelle.

DIGITAL Business Africa : Pourquoi cet accent mis sur les pays d’Afrique sub-saharienne et du Moyen-Orient ?

Charles Kamdem : Nous nous positionnons par rapport au off Line. Ceci étant dû au fait que les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique subsaharienne sont au niveau économique beaucoup moins avancés que les autres. Notre mission est donc d’apporter une solution qui n’a pas besoin d’acheter des datas sur internet dans une communauté bien précise, par exemple, des migrants etc. Il s’agit de cibler les gens qui sont le plus en difficultés que ce soit aux USA, en Australie et partout ailleurs. Nous pouvons mettre des contenus en toutes les langues qui existent.

Propos recueillis par JMZ (Stg)

Albert Kamga [ANTIC] : « Avec le tarif promotionnel de 2 000 F.Cfa en cours, en une semaine, nous avons enregistré 7 000 noms de domaine en .Cm »

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[Digital Business Africa] – L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) rassemblé les registrars du Cameroun ce 21 décembre 2021 à l’hôtel Hilton de Yaoundé afin de discuter de leurs activités et de relever les défis qui s’imposent à eux. Une rencontre qui intervient alors qu’une campagne de vulgarisation du .Cm est en cours. Digital Business Africa a profité de cette occasion pour interroger Albert Kamga, le directeur de la Coopération et de la Normalisation à l’ANTIC, afin d’en savoir plus, mais également sur la campagne en cours sur le .cm.

A noter, un registrar, ou bureau d’enregistrement en français, désigne une société ayant choisi de se spécialiser dans l’enregistrement et la réservation des noms de domaine. Au Cameroun, l’on en compte 14. Ils sont : NetCom, HTT Telecom, MTN Cameroon, Camtel, CreoLink, ICCSoft, Matrix Télécoms, InfoGénie, Camoo, ProSygma, CleanDev, Africa Data Center, Globex Cam Group ou et l’Agence digitale.  

Digital Business Africa : L’ANTIC a rencontré hier les registrars à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Quel était le but de cette rencontre ?

Albert Kamga : C’est une rencontre traditionnelle qui se veut une rencontre bilan de l’activité de l’enregistrement des noms de domaine en .cm sur l’année au Cameroun. C’est dans l’objectif de faire le point des activités et voir quelles sont les préoccupations qui se posent en matière d’enregistrement des noms des domaines en .cm et envisager ensemble les solutions et perspectives.

Digital Business Africa : Après vos discussions, quels sont donc les principaux défis qui se posent aujourd’hui au Cameroun en matière d’enregistrement des noms de domaine en .Cm ?

Albert Kamga : Les défis se posent à trois niveaux. D’abord, au niveau de la tarification. Il nous est revenu que certains registrars ne pratiquaient pas toujours les prix tels qu’arrêtés par la réglementation en vigueur. Il était donc question de les rappeler leurs responsabilités.

Ensuite, l’autre défi concerne les délais d’enregistrement. Certains registrars prennent plus de temps que nécessaire pour l’effectivité de l’enregistrement. Si nous voulons être compétitif sur la scène mondiale, il est important de nous assurer que nos usagers bénéficient des mêmes standards que ceux d’ailleurs.

Le troisième défi est en lien avec les recouvrements des fonds en lien avec les enregistrements des noms de domaine. Nous manquions un peu de visibilité sur certains versements parce que le registrar qui doit reverser une quote-part à l’Antic des frais qu’ils recouvrent auprès des usagers ne donnent pas toujours la bonne information pour permettre de savoir que tel somme reçue pour le compte bancaire de l’ANTIC correspond au montant des noms de domaine enregistrés au cours de telle période. Il était question de faire des précisions pour que chaque registrar sache exactement ce qu’il faut faire.

Digital Business Africa : L’Antic a lancé une campagne de promotion du .cm du 1er au 31 décembre 2021. Il passe de 7 000 F.Cfa à 2 000 F.Cfa. A ce jour, quels sont les chiffres qui montrent l’engouement ou pas du public à cette campagne par les Camerounais ?

Effectivement, le ministre des Postes et Télécommunications, Mme Minette Libom Li Likeng, a pris une décision pour offrir un cadeau de fin d’année aux usagers de l’Internet au Cameroun. Au cours de cette période qui va, comme vous l’avez indiqué, du 01er au 31 décembre 2021, les noms de domaine en .Cm qui en temps ordinaire coûtent 7 000 Francs Cfa reviennent à 2 000 Francs Cfa TTC. Les chiffres que nous avons montrent qu’il y a véritablement de l’engouement pour les populations, parce que avec le tarif promotionnel en cours, en une semaine, nous avons enregistré 7 000 noms de domaine en .Cm. Cela montre que le public est sensible à cette baisse et tient à en profiter.

Digital Business Africa : Quels conseils donnez-vous aux registrars qui ne respectent pas du tout ou qui traînent à appliquer les consignes du gouvernement concernant des tarifs de promotion durant cette période ?

Nous aimerons que les registrars s’ajustent de manière volontaire à la campagne de promotion en cours. C’est dans une relation de confiance que l’Antic s’engage avec ces registrars partenaires qui, en réalité, sont le front office pour ce qui concerne les enregistrements des noms de domaine. Au cas où ils ne s’ajustent pas de manière volontaire, l’ANTIC sera obligé de prendre les mesures qui s’imposent, la mesure la plus grave étant le retrait de l’agrément du registrar. Ce qui serait dommage, car nous sommes engagés dans une relation gagnant-gagnant.

Mais, avec l’échange que nous avons eu ce 21 décembre, l’application des tarifs de cette promotion devrait se faire naturellement. Nous continuons tout de même d’observer et nous ne manquerons pas de prendre nos responsabilités au cas où il y aurait de la résistance à l’application de cette baisse.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Cameroun : Les précisions de Minette Libom Li Likeng sur le Concours national du meilleur projet TIC et sur le Challenge numérique

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Minette Libom Li Likeng

[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a officiellement présenté ce 17 décembre 2021 à Yaoundé les contours du concours national du meilleur projet TIC qui se tiendra du 14 au 18 mars 2021 et du Challenge numérique (du 31 janvier au 04 février 2022) pour l’admission au futur Centre de développement de l’économie numérique. Digital Business Africa vous propose l’intégralité du propos de la ministre.

« Monsieur le Secrétaire Général par intérim du Ministère des Postes et Télécommunications

Messieurs les Inspecteurs Généraux

Mesdames et Messieurs les journalistes 

Chers collaborateurs

Mesdames et Messieurs.

Je vous remercie infiniment d’avoir répondu favorablement à cette communication.

Sous le Très Haut Parrainage de Son Excellence M. Paul BIYA, Président de la République du Cameroun,

Le Ministère des Postes et Télécommunications organise et cela devient une tradition, la Semaine de l’Innovation Numérique, sous le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise».

Organisée chaque année sous le Très Haut Parrainage du Président de la République, la Semaine de l’Innovation numérique a pour objet général de récompenser les projets les plus innovants présentés par des jeunes, au courant de  l’année.

Après le succès des deux premières éditions, tenues du 24 au 28 juin 2019, et du 24 au 28 août 2020, la Semaine de l’Innovation Numérique se déroule cette année dans un double contexte :

  • L’engagement du Gouvernement, sur Très Hautes Prescriptions du Président de la République, dans une campagne de promotion de la cybersécurité. Ce qui place ainsi l’innovation au cœur de cette bataille. D’où le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise».
  • La réalisation du Centre de Développement de l’Economie Numérique et son ouverture imminente.

Il s’agit d’un centre de haute technologie numérique (cyber parc technologique) qui permettra de  capter, de canaliser, d’accompagner et de promouvoir les initiatives et innovations dans le domaine de l’entrepreneuriat numérique.

Au-delà des services d’incubation en ligne, le cyberparc hébergera en son sein, des startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement vers le « go to the market ».

C’est pour cela que cette année, en termes d’objectif, il s’agira également de détecter à travers une sélection, les jeunes entreprises d’innovation numérique (startups), à admettre en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.

La Semaine de l’Innovation Numérique 2021 est donc articulée autour de deux activités phares :

  • Le concours national du meilleur projet d’innovation numérique de l’année, avec l’attribution d’un PRIX SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE au meilleur projet ;
    • Le challenge numérique, en vue de la sélection des startups  à admettre EN INCUBATION INTERNE AU CENTRE DE DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Avant de m’attarder sur les articulations et la portée de cet évènement, il est important de situer cette « Semaine de l’Innovation Numérique » dans le vaste chantier des préoccupations des plus Hautes Autorités de notre pays.

En effet, une relecture minutieuse des messages présidentiels des 25 dernières années dégage une constance dans la vision du Chef de l’Etat sur l’économie numérique : elle demeure la clé de voûte de notre révolution économique, d’où l’impérieuse nécessité pour la génération de jeunes camerounais d’aujourd’hui, d’embrasser pleinement ce secteur d’activité, véritable « défi historique pour le devenir de la nation ».

Les plus hautes Autorités camerounaises, considèrent à juste titre, l’économie numérique comme une formidable opportunité pour la création des emplois et un levier pour la croissance économique du pays.

Les mêmes Autorités n’ont eu de cesse de (dé)montrer l’intérêt qu’Elles portent à une composante spécifique de la population camerounaise, aussi bien dans des discours que dans les actions menées en sa faveur : la jeunesse camerounaise. 

 Et le Président de la République, est sans conteste, celui qui a le mieux adressé ces problématiques, et en articulé les enjeux, lorsqu’il déclarait déjà le 15 septembre 2011 lors du 3e Congrès ordinaire du RDPC (je le cite) : « Les technologies de l’information et de la Communication ouvrent de nouvelles voies d’expression et d’épanouissement aux jeunes. Vous le constatez, pour les jeunes les gisements d’emploi sont nombreux, à condition qu’ils envisagent la vie avec  détermination, humilité et probité, endurance et abnégation, intelligence et observation, pour savoir tirer profit des mutations qui s’opèrent dans le monde. Ce n’est pas en restant en situation d’attente, ni en espérant tout de l’Etat qu’ils trouveront une solution, alors je leur dis : INNOVEZ, CREEZ, et surtout OSEZ ! » (fin de citation).

Dans le même ordre d’idées, il déclarait le 10 février 2017, dans son message à la jeunesse : (je le cite) « Chacun  d’entre  vous  est  une  étoile  dans  notre  ciel.  C’est  vous  qui  illuminez  le  Cameroun.  Vous  êtes  les  valeurs   positives   d’un   Cameroun   rayonnant   et   conquérant. C’est pourquoi le Gouvernement ne cesse de consentir les  efforts  nécessaires,  pour  que  vous  puissiez  jouer  le  rôle  qui  est  le  vôtre,  dans  la  construction  de  l’avenir de notre pays. Je vous encourage de nouveau à oser, à faire preuve d’audace et d’initiatives, dans votre  vie  de  tous  les  jours.  Le  Gouvernement  mettra  tout en œuvre pour vous assister. » (fin de citation).

Mesdames et Messieurs

Chers journalistes.

Le Gouvernement de la République, sous la coordination du Premier Ministre  Chef du Gouvernement, s’est engagé à donner corps à cette Vision du Chef de l’Etat, et à mettre en œuvre toutes mesures idoines pour favoriser l’épanouissement des jeunes.

C’est ainsi que dans le domaine des TIC, et spécifiquement du numérique, le Ministère des Postes et Télécommunications, a multiplié des initiatives non seulement pour l’encadrement, mais également pour l’accompagnement des jeunes depuis 2016.

Ces initiatives de manière pratique, visent à développer un écosystème favorable à la détection des talents, et l’accompagnement de l’innovation chez les jeunes entrepreneurs TIC, en vue de l’émergence d’une véritable économie digitale à travers la création des entreprises numériques.

Et dans cette optique, je voudrais ici rappeler quelques initiatives, à savoir : les Visioconférences, les camps de vacances TIC et autres Matinées Départementales du Numérique, le globetrotter du numérique, des appuis institutionnels aux jeunes startups : coaching, mentorat / tutorat, partenariats avec des institutions internationales pour la formation des jeunes engagés dans les TIC.

Nous n’oublierons pas dans ce même volet, un programme d’appui institutionnel en cours, pour les startups de la Silicon Mountain de Buea, à travers la réalisation des études en vue de la connexion à la fibre optique de la Silicon Mountain, et la mise à disposition à titre gratuit, d’une connexion internet haut débit pour une période d’un an, à une soixantaine de startups de Buea. 

Au-delà de toutes ces initiatives, le programme phare d’accompagnement des jeunes, développé par le Gouvernement est la réalisation du Centre de Développement de l’Economie Numérique, dont la mission est de détecter et d’accompagner le porteur de projet TIC de  l’idée à l’entreprise viable.

Ce centre de haute technologie numérique (cyber parc technologique), comme nous l’avons déjà dit, permettra de  capter, de canaliser, d’accompagner et de promouvoir les initiatives et innovations dans le domaine de l’entrepreneuriat numérique, en mettant à la disposition du porteur de projet un cadre de travail accessible, flexible et modulable ; des outils pédagogiques, didactiques et d’ingénierie de dernière génération; des services d’encadrement technique efficient et d’assistance managériale ; un accompagnement à la recherche de financements.

Véritable générateur des PME du numérique, susceptibles de créer de nombreux emplois nouveaux chaque année, le Centre de Développement de l’Economie Numérique constitue à cet effet, la réponse idoine du Gouvernement aux Très Hautes Interpellations du Chef de l’Etat, relatives à l’accompagnement des jeunes porteurs de projets TIC. Et son ouverture est imminente.

Pour mobiliser l’ensemble de la jeunesse camerounaise à ces initiatives et accroître en même temps leur importance, le  Président de la République, a bien voulu associer formellement sa Très haute fonction, à la Semaine de l’Innovation Numérique, avec notamment l’attribution de récompenses aux lauréats, pour marquer l’intérêt qu’Il accorde aux jeunes – dans ce domaine, comme dans d’autres- et leur conférer un prestige certain.

Mesdames et Messieurs

Chers journalistes.

Dans le combat que mène les autorités camerounaises contre les actes de cyberdélinquance, les jeunes Camerounais, ont toute leur place. Certains d’entre eux ont certes déjà montré- s’il en était encore besoin- qu’ils sont à la hauteur des enjeux, et conscients des défis qui nous interpellent.

Mais je demeure convaincue que tant d’autres idées géniales, tant d’autres projets innovants, tant d’autres intuitions audacieuses, susceptibles d’aider à faire face à ce phénomène, sommeillent en de nombreux jeunes Camerounais et requièrent pour leur développement, encore plus d’accompagnement en termes  de promotion et de financement, en vue de la mise en place d’un véritable entrepreneuriat numérique, créateur d’emplois.

Voilà qui éclaire de manière fort saisissante, le choix du thème de cette 3e édition de la Semaine de l’Innovation Numérique : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise».

Celle-ci apparaît donc comme une opportunité précieuse, pour stimuler l’ingéniosité de notre jeunesse dans le domaine de la cybersécurité. Et la jeunesse doit la saisir. C’est-à-dire inscrire ses inventions dans le sens de l’Histoire en marche.

C’est alors qu’elle répondra, de manière pertinente aux exhortations du Président de la République, qui nous  honore encore une fois, de son prestigieux parrainage de l’événement.

Et dans cette optique, la « SEMAINE DE L’INNOVATION NUMERIQUE », à travers ses deux activités phares, le concours du meilleur projet TIC et le Challenge numérique pour le Centre de Développement de l’Économie Numérique, offrira l’opportunité de :

  • Détecter les meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner;
  • Stimuler la créativité et la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité et en même temps, favoriser l’esprit de compétition parmi les jeunes ainsi que leurs projections à l’échelle internationale ;
  • Capaciter les jeunes porteurs d’idées ou de projets TIC à travers des sessions de formation, coaching, counselling ;
  • Détecter les startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement dans le cyberparc, vers le « go to the market » ;
  • Favoriser l’émergence d’un véritable entrepreneuriat local TIC ;
  • Faire connaitre le génie camerounais dans le domaine du numérique.

Le véritable enjeu est donc de créer un environnement propice à la création et au développement d’entreprises viables dans le secteur du numérique.

Permettez-moi à présent, chers journalistes, de vous présenter les différentes compétitions de 3e édition de la Semaine de l’Innovation Numérique.

Il s’agit de compétitions visant toutes à accompagner sur le long terme, l’émergence d’écosystèmes numériques matures et solides, porteurs de nouvelles opportunités économiques.

Le concours national du meilleur projet numérique de l’année, est ouvert à tous les porteurs de projets ou d’idées, tandis que le  Challenge numérique est destiné aux startups en maturation avancée.

Qui peut y participer ?

Tout jeune camerounais, résidant sur le territoire camerounais, porteur  d’un projet entrepreneurial innovant    utilisant les technologies numériques. 

Comment se déroulent les compétitions ?

  • Les inscriptions en ligne, pour les deux compétitions sont ouvertes dès demain 18 décembre 2021, à partir de 00 heure à l’adresse www.ictinnovationweek.cm
  1. Concours du meilleur projet TIC
  2. Enregistrement des inscriptions du 18 décembre 2021 à 00 heure jusqu’au 09 mars 2022 à 15 h 00.
  3. Sélection par une commission interne au MINPOSTEL des 15 meilleurs projets.
  4. Publication dès le 11 mars 2022, de la liste des 15 projets présélectionnés. 
  5. Arrivée des participants présélectionnés à Yaoundé les 12 et 13 mars 2022.
  6. Coaching et formation spécialisée du 14 au 16 mars 2022.
  7. Pitch final le 17 mars 2022.
  8. Cérémonie officielle de remise des récompenses ainsi que du prix spécial du Président de la République le 18 mars 2022, avec exposition des innovations des startuppers camerounais.
  9. Challenge numérique
  10. Enregistrement des inscriptions du 18 décembre 2021 à 00 heure jusqu’au 26 janvier 2022 à 15 h 00.
  11. Sélection par une commission interne au MINPOSTEL des 40 meilleurs projets.
  12. Publication dès le 28 janvier 2022, de la liste des 40 projets présélectionnés. 
  13. Arrivée des participants présélectionnés à Yaoundé les 29 et 30 janvier 2022.
  14. Coaching et formation spécialisée du 31 janvier au 02 février 2022.
  15. Pitch final le 03 février 2022.
  16. Cérémonie officielle de publication des résultats du Challenge numérique le 04 février 2022.

Les différents avis des concours, le règlement des compétitions et tous les documents afférents à l’inscription sont téléchargeables dès demain 18 décembre 2021 à 00 heure dans le site web www.ictinnovationweek.cm

Ces informations sont également disponibles dans la page face Book du Ministère des Postes et Télécommunications, ainsi que dans sa page twitter. 

Le programme détaillé de la semaine de la semaine de l’innovation numérique sera disponible dans le même site en temps opportun.

Composition des jurys

Les jurys sélectionnés pour les deux compétitions, entièrement constitués de professionnels de très haut niveau dans le domaine des TIC comprennent des représentants:

  • Des responsables d’incubateurs et technopoles ;
  • Des startups ;
  • Des milieux d’affaires ;
  • Des associations ;
  • Des médias spécialisés ;
  • Des administrations publiques.

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Les enjeux de cet évènement, tels que je vous les ai présentés, sont importants.

Il s’agit de mobiliser la jeunesse camerounaise autour de l’économie numérique.

Point besoin de vous rappeler l’importance de ce secteur pour l’émergence de notre pays si chère au Président Paul BIYA, et l’impérieuse nécessité de promouvoir l’innovation numérique en vue de l’atteinte de cet objectif.

Je vous invite par conséquent, chacun dans sa sphère communicationnelle, à accompagner cet important évènement, en étant les vecteurs d’une communication positive et constructive dès aujourd’hui, jusqu’à  la clôture de ce rendez-vous qui réunira les jeunes actifs dans le secteur du numérique.

Ce sera à n’en point douter, votre précieuse contribution à la réussite de la « SEMAINE DE L’INNOVATION NUMERIQUE », mais également à l’émergence d’un Cameroun numérique.

       Pour plus d’informations sur cet événement, je vous invite à  consulter le site web de l’événement à l’adresse www.ictinnovationweek.cm

Voilà, Mesdames et Messieurs les journalistes, l’objet de ma communication de ce jour.

Je vous remercie de votre bienveillante attention. »

Cameroun : le Minpostel lance un appel à candidatures pour le Concours national du meilleur projet TIC et pour le Challenge numérique

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Cameroun : le Minpostel lance un appel à candidatures pour le Concours national du meilleur projet TIC et pour le Challenge numérique

Sous le Très Haut Patronage du Président de la République, le Ministre des Postes et Télécommunications organise la 3ème édition de la Semaine de l’Innovation Numérique, prévue du 14 au 18 mars 2022 à Yaoundé, sous le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise ».

Dans le cadre des activités liées à cet événement, deux compétitions sont lancées : d’une part,le Concours national du meilleur projet TIC et d’autre part, le Challenge numérique pour l’admission en incubation interne au Centre de développement de l’Economie numérique.

A-OBJET

L’évènement vise à récompenser les projets les plus innovants présentés par des jeunes, au cours d’une année et à détecter les meilleures startups numériques en vue de leur accompagnement par le Gouvernement.

B-TYPES DE PROJETS ATTENDUS

Les projets à soumettre aux jurys devraient s’articuler autour des 6 thématiques suivantes : E-santé, E-agriculture, E-education, Fintech, Robotique, Cybersécurité.  

C-CONDITIONS DE PARTICIPATION

1-Critères d’éligibilité personnelle du candidat

  • Etre de nationalité camerounaise ;
  • Etre porteur d’un projet innovant mettant à contribution les TIC ;
  • Résider sur le sol camerounais.

2-Critères d’éligibilité technique du projet

Ces critères sont précisés dans le règlement du concours disponible sur le site www.ictinnovationweek.cm

D-INSCRIPTION ET ENREGISTREMENT DES PROJETS

  • Les candidatures exclusivement enregistrés :

-du 18 décembre 2021 au 09 mars 2022 à 15h30 pour ce qui est du concours national du meilleur projet TIC

-du 18 décembre 2021 au 26 janvier 2022 à 15h30 en ce qui concerne le challenge numérique pour l’admission en incubation interne au centre de développement de l’économie numérique.

Après le succès des deux premières éditions, tenues du 24 au 28 juin 2019, et du 24 au 28 août 2020, la Semaine de l’Innovation Numérique se déroule cette année dans un double contexte :

  • L’engagement du Gouvernement, sur Très Hautes Prescriptions du Président de la République, dans une campagne de promotion de la cybersécurité. Ce qui place ainsi l’innovation au cœur de cette bataille. D’où le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise».
  • La réalisation du Centre de Développement de l’Economie Numérique et son ouverture imminente. Il s’agit d’un centre de haute technologie numérique (cyber parc technologique) qui permettra de  capter, de canaliser, d’accompagner et de promouvoir les initiatives et innovations dans le domaine de l’entrepreneuriat numérique. Au-delà des services d’incubation en ligne, le cyberparc hébergera en son sein, des startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement vers le « go to the market ».

La Semaine de l’Innovation Numérique 2021 a donc comme activités phares :

  • Le concours national du meilleur projet d’innovation numérique de l’année, avec l’attribution d’un PRIX SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE au meilleur projet ;
    • Le challenge numérique, en vue de la sélection des startups  à admettre en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.

II- OBJECTIFS ET MODALITES

1- Objectif général

  • Récompenser les projets les plus innovants présentés par des jeunes, au courant d’une année,
  • Détecter à travers une sélection, les jeunes entreprises d’innovation numérique (startups), à admettre en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.

2- Objectifs secondaires

  • Détecter les meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner;
  • Stimuler la créativité et la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité  et en même temps, favoriser l’esprit de compétition parmi les jeunes ainsi que leurs projections à l’échelle internationale ;
  • Capaciter les jeunes porteurs d’idées ou de projets TIC à travers des sessions de formation, coaching, counselling ;
  • Faire connaitre le génie camerounais dans le domaine du numérique ;
  • Détecter les startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement dans le cyberparc, vers le « go to the market » ;
  • Favoriser l’émergence d’un véritable entrepreneuriat local TIC.

III – CIBLES ET CRITERES D’EVALUATION

  1. Concours du meilleur projet TIC
  2. Cibles
  3. Jeunes porteurs d’idée ou de projets TIC sur l’ensemble des dix régions du Cameroun répondant aux critères ci-après :
  4. Etre de nationalité camerounaise ;
  5. Etre porteur d’un projet innovant mettant à contribution les TIC ;
  6. Résider sur le sol camerounais.
  7. Critères d’évaluation 
  8. Niveau de différenciation du projet innovation au sens large (innovation de produit, de procédé, de commercialisation ou d’organisation) ;
  9. Business model : modèle de génération des revenus clairs et bien défini ;
  10. L’équipe : expertise, complémentarité, connaissance du métier et du marché ;
  11. Le marché : marché bien défini, de taille importante ;
  12. L’offre : répondre à un besoin ou à une problématique clairement identifiée / retour favorable du marché à l’offre présentée ;
  13. Potentiel à l’international : projet apte à se développer à l’international ;
  14. Potentiel de création d’emplois.

N.B : Les startups déjà en activité (opérationnelles) ne sont pas concernées par le concours.

2- Sélection des startups pour le Centre de Développement de l’Economie Numérique

  • Cibles
  • Jeunes porteurs de projets / startups TIC sur l’ensemble des dix régions du Cameroun répondant aux critères ci-après :
  • Être de nationalité camerounaise ;
  • Être porteur d’un projet innovant mettant à contribution les TIC, avec un concept mature, un prototype développé et fonctionnel,  au premier stade de la commercialisation ;
  • Résider sur le sol camerounais.
  • Critères d’évaluation 
  • Développement avancé du projet : maturité du concept, prototype fonctionnel, produits/services numériques sur le marché ou prêts à être commercialisés ;
  •  Niveau de différenciation élevé du concept, des produits ou services ;
  • Concept, produits ou services répondant à un besoin ou à une problématique clairement identifiée, avec preuve d’un retour favorable du marché;
  • Concept, produits ou services disposant d’un potentiel de développement à l’international ; 
  • Concept, produits ou services avec un potentiel important de création d’emplois.

P.S : Pour toutes les deux compétitions, les candidatures féminines sont vivement encouragées.

IV- MODALITES

  • Pour chaque compétition,

– Mise en ligne, d’un site d’inscription spécialement dédié en vue de l’enregistrement des candidats désirant participer au concours ;

– Mise en place d’une commission interne de présélection des meilleures candidatures ;

– Constitution d’un jury comprenant les meilleures expertises en cette matière, qui,  se dotera d’un règlement intérieur et définira les règles de la compétition à faire préalablement  valider par le Ministre des Postes et Télécommunications ;

– Renforcement des capacités (coaching, councelling et préparation au pitch talk) des présélectionnés dans un boot camp ;

– Organisation d’une cérémonie de remise des Prix aux lauréats.

  • Pour la Semaine de l’Innovation Numérique

– Organisation des espaces d’échanges : conférences publiques sur des sujets liées au thème de la semaine, et ateliers animés par des experts, à l’intention des jeunes engagés dans les TIC, exposition des innovations ;

  • Pour le challenge d’admission au Centre de Développement de l’Economie Numérique
  • Organisation d’une journée « portes ouvertes » sur le cyberparc.

V- ORGANISATION, DATES ET LIEUX

1- Organisation

  • La SEMAINE DE L’INNOVATION NUMERIQUE est organisée par le Ministère des Postes et Télécommunications ;
  • Elle est placée sous le Très Haut Parrainage du Président de la République ;
  • Les activités phares de la SEMAINE DE L’INNOVATION NUMERIQUE cette année sont :
    • Le concours national du meilleur projet d’innovation numérique de l’année, avec l’attribution d’un PRIX SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE au meilleur projet.
    • Le challenge numérique, en vue de la sélection des startups  à admettre en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.
  • Dans le cadre du concours du meilleur projet TIC :
    • Une exposition des meilleurs projets sélectionnés est prévue, pour permettre aux jeunes de présenter leurs savoirs et leur savoir-faire ;
    • Des espaces d’échanges, conférences – débats, ateliers thématiques et diverses formations sont prévus tout au long de cette semaine.
  • Dans le cadre du challenge numérique, une journée « portes ouvertes » est organisée au Centre de Développement de l’Economie numérique, pour permettre aux jeunes, de mieux connaitre cette importante infrastructure.
  • Compte tenu des conditions sanitaires actuelles, les activités de la Semaine de l’Innovation Numérique se dérouleront en présentiel et en visioconférence. Celles nécessitant la présence des candidats seront organisées dans le strict respect des mesures barrières.
  • Dates et lieux
  • La Semaine de l’Innovation numérique (proprement dite) se déroulera du 14 au 18 mars 2022 sur 3 sites :
  • La salle de conférences du MINPOSTEL ;
  • L’Institut National de Formation des Formateurs et du Développement des Programmes (MINFOP) ;
  • Le Palais des Sports / Palais des congrès.
  • Le Challenge numérique organisé dans le cadre de la Semaine de l’Innovation numérique se déroulera du 31 janvier au 04 février 2022, sur 03 sites :
    • Salle de conférences du MINPOSTEL ;
    • Centre de Développement de l’Economie Numérique ;
    • Palais des Congrès.

VI- PROGRAMMATION DES ACTIVITES

  1. Concours du meilleur projet TIC
  • 17 décembre 2021 : Cérémonie de lancement du concours du meilleur projet TIC 2021. 
  • Point de presse en présentiel au MINPOSTEL (relayé en live).
  • Du 18 décembre 2021 au  09 mars 2022
  • Inscriptions en ligne.
  • Du 27 décembre 2021 au 10 mars 2022
  • Sessions de la commission interne chargée de la présélection des projets.
  • 11 mars 2022 : Publication de la liste des projets présélectionnés.
  • Du 12 au 13 mars 2022 : Arrivée et installation des participants à Yaoundé.
  • Du 14 au 18 mars 2022 : Semaine de l’innovation numérique.
  • Boot camp
  • Conférences publiques (relayées sur l’ensemble du territoire)
  • Journée des startups (CDIC)
  • Mise en place du jury du concours.
  • 17 mars 2022 : Pitch final.
  • 18 mars 2022 : Cérémonie de remise officielle des récompenses (en présentiel et relayée en visioconférence sur l’ensemble du territoire).
  • Remise du PRIX SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE au meilleur projet numérique de l’année 2021.
  • Remise des autres récompenses aux lauréats du concours.
  • Clôture de la Semaine de l’Innovation numérique.
  • Challenge numérique
  • 17 décembre 2021 : Cérémonie de lancement du Challenge. 
  • Point de presse en présentiel au MINPOSTEL (relayé en live).
  • Du 18 décembre 2021 au  26 janvier 2022
  • Inscriptions en ligne.
  • Du 20 décembre 2021 au 27 janvier 2022
  • Sessions de la commission interne chargée de la présélection des projets du Challenge numérique.
  • 28 janvier 2022 : Publication de la liste des projets présélectionnés.
  • Du 29 au 30 janvier 2022 : Arrivée et installation des participants à Yaoundé.
  • Du 31 janvier au 02 février 2022 :
  • Boot camp
  • Journées « portes ouvertes » (CDIC)
  • Mise en place du jury du Challenge.
  • 03 février 2022 :
  • Pitch final.
  • 04 février 2022 :
  • Cérémonie officielle de publication des résultats du Challenge numérique (en présentiel et relayée en live).

E-INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Pour toute autre information complémentaires, bien vouloir consulter le site web : www.ictinnovationweek.cm., la page facebook :Ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun.  Twitter :  Minpostel 2035

Ou contacter M. NNEMETE BEYEME François Joseph aux numéros suivants : 696 73 94 67 / 654 71 87 35 / 222 23 37 31

Source : Minpostel

Cameroun : Kajou, l’application d’accès aux contenus numériques, sans connexion, présentée aux partenaires

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Kajou, l'application d'accès aux contenus numériques sans connexion, présentée aux partenaires
Échange entre partenaires et responsables de Kajou

[Digital Business Africa] – Kajou. Peut-être le bijou de l’ère du data. Si tant est que l’on puisse naviguer sans connexion. L’application créée par Bibliothèque sans frontières a été présentée à la Bibliothèque Clac sis à Yaoundé, jeudi 16 décembre 2021. C’était au cours d’un échange via Zoom entre partenaires et responsables de Kajou. Cela, sous la coordination de son représentant au Cameroun, Charles Kamdem Poeghela.

Kajou, l'application d'accès aux contenus numériques, sans connexion, présentée aux partenaires
Fin de la conférence de Kajou au Clac

 

Au rang des convives, figuraient William Kamdem,. Responsable du Campus numérique francophone de Yaoundé à l’agence universitaire de la Francophonie ( AUF), Jules-Ferry Kotché, représentant de l’Institut Goethe, en tant que partenaires de Kajou. Il s’est agi d’expliquer d’explorer, ensemble, la fonction  » Push and pull », qui est l’esprit même de Kajou. Elle permet donc de proposer des contenus aux utilisateurs grâce à une technologie multicanal de connectivité augmentée sans connexion Internet.

L’utilisateur insère la carte SD Kajou ( 32Go) dans son smartphone. Ce qui lui permettra d’avoir accés a des contenus sans connexion internet. Ainsi pourra-t-il naviguer dans le contenu de manière interactive. Le serveur récupère les données d’utilisation et l’informent sur les besoins et usages des parties prenantes.

Toutefois, « si les notifications ne parviennent pas à l’utilisateur, au bout de trois jours, le système de Kajou les récupère et les transmet à l’utilisateur via SMS »,a expliqué Léa Batal, directrice des opérations. Là réside la nécessité d’une SIM. Bien que la carte SD Kajou soit à même de fonctionner indépendamment d’une SIM quelconque. Léa Batal a ajouté: »Ce n’est pas une carte statique, en tant que telle. En fait, on donne accès à cette bibliothèque de contenus, qui est très chargée et a 32 Go. En réalité, c’est beaucoup plus que 32Go, tant ces contenus sont compresés. Ce qui donne 500 à 2000 ressources disponibles. Cette partie-là est disponible sur la carte. En gros, des Moocs,des audios, des vidéos, des PDF, des textes etc. Mais, ce qu’on veut faire c’est de créer de l’intéraction ».

Les cartes sont achetées une fois. Et sont valables à vie. L’institut français du Cameroun  a acquis 2000 cartes SD, selon Jérémy Lachal. Les tarifs de la carte SD Kajou sont  les suivants: 7800FCFA par unité, soit €12 (pour 1000 cart commandées), 7205 FCFA, soit €11 ( pour 5000  cartes commandées), 6500 FCFA,soit €10 ( 10.000 cartes), 6175 FCFA , soit €9, 50( 25.000 cartes) et 5850 FCFA, soit €9 ( 50.000 escartes achetées).

Cinq secteurs ciblés

Kajou, d’après son président et DG de Bibliothèque sans frontières,Jérémy  Lachal, apparaît comme un catalyseur de connaissances dans cinq secteurs. Notamment  les savoirs fondamentaux, la citoyenneté et la cohésion sociale, la vie professionnelle, la prévention santé, la culture et la lecture.

Sur ce dernier aspect, la carte SD, une fois insérée dans le Smartphone le transforme en bibliothèque hors ligne et en campus virtuel. Ses sources de données sont sa base de données( contient 35000 documents), les contenus libres de droits,les contenus créés ou co-créés  avec les partenaires.

La technologie est basée sur Moodle, une plateforme d’apprentissage en ligne libre. Ce qui permet lui permet d’intégrer facilement des Moocs et cours en ligne existant en format Scorm,la norme internationale pour les cours en ligne. l’Afrique subsaharienne et le moyen orient sont les zones du globe qui bénéficient d’un accent particulier de cette technologie.

Elle est uniquement disponible sur Android. Car, a  justifie Léa Batal, la marque iPhone est un peu plus utilisée par des personnes aisées. Elle a du reste rassuré que les versions iOS et Desktop Windows seront  mise sur pied en 2022.

Écrit par Jean Materne Zambo(Stg)

Cameroun : Les finalistes d’Orange Summer Challenge reçoivent leur récompense

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Cameroun : Les finalistes d’Orange Summer Challenge reçoivent leur récompense

Orange Summer Challenge est une compétition lancée par Orange Digital Center Cameroun en partenariat avec les firmes Google, Sisley et Paprec.

Cette initiative vise à accompagner les jeunes étudiants dans la création de solutions technologiques innovantes.

La 1ere édition a été axée sur le thème des solutions innovantes pour le recyclage des déchets plastiques.

Au courant de cette compétition, 20 étudiants camerounais ont pu bénéficier d’un appui sur plusieurs volets :

  • Des formations et du mentoring assurés par des coachs locaux et internationaux
  • Un accompagnement technique avec l’expertise et le savoir-faire de Sisley et Paprec
  • Des moyens humains, techniques, technologiques et matériels pour réussir leurs

projets.

Au terme de plusieurs semaines de formations et de perfectionnement, de travail en équipe, seuls 04 finalistes ont pu être retenus. Ils ont été présentés le 02 décembre lors de la cérémonie de clôture.

Cameroun : Les finalistes d’Orange Summer Challenge reçoivent leur récompense

Le 1er prix

La Team RECYCLINK emporte 05 stages académiques rémunérés à Orange Cameroun soit l’équivalent de 1 250 000 FCFA

Le 2e prix

La Team CAYYA emporte 875 000 FCFA

Le 3e prix

La Team GREEN PLAN emporte 750 000 FCFA

Le 4e prix

ROCLO emporte 500 000 FCFA

Cette compétition a également bénéficié de deux prix spéciaux offerts par ses partenaires internationaux :

– Le prix coup de cœur Google remis à une équipe pour la qualité de son projet sur l’ensemble des aspects (créativité, utilisation des outils, business plan, technique).
L’équipe RECYCLINK a également remporté le Prix Coup de Cœur du partenaire Google.

Ils recevront ainsi 05 ordinateurs portables soit l’équivalent de la somme de 3 289 473 FCFA. – Le prix Sisley / Paprec

Le prix Sisley Paprec est un prix spécial offert au 1er prix de la compétition par les partenaires Sisley, leader mondial de la cosmétique haut-de-gamme et Paprec, leader français de la collecte et du recyclage des déchets industriels et ménagers.

Il a donc été remporté par l’équipe RECYCLINK. Soit la somme de 657 194 FCFA

A travers Orange Summer Challenge, Orange Digital Center continue de réaffirmer sa position de promoteur et vivier de l’innovation technologique chez les jeunes.

Source : Communiqué Orange

Pour le Pr Ebot Ebot Enaw, les régulateurs doivent être dotés de moyens conséquents et investis de pleins pouvoirs pour un rendement optimal [FIRC]

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Pour le Prof Ebot Ebot Enaw, les régulateurs doivent être dotés de moyens conséquents et investis de pleins pouvoirs pour un rendement optimal [FIRC]

[DIGITAL Business Africa] –  « S’arrimer aux évolutions imposées par la mondialisation, la recherche et l’innovation et aux changements conjoncturels ». Tel est le prétexte qui a conduit à la tenue de la première édition du séminaire de renforcement des capacités des régulateurs sur la régulation du service public organisé le 26 novembre 2021 à l’Hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Séminaire organisé par les responsables des institutions de régulation (ANTIC, ART, ARSEL, ANOR, APN, ARMP, ANRP, CCAA, CSPH, Douanes Cameroun) réunis au sein du Forum des Institutions de Régulation du Cameroun (FIRC).

Ce séminaire de formation avait pour objectif d’une part d’offrir aux régulateurs, une plateforme d’échange dans le domaine de la régulation des services publiques et, d’autre part, de leur doter des compétences et connaissances qui leurs permettra d’améliorer leurs performances et mieux réguler le service public au Cameroun.

Le vice-président du FIRC, le Prof Ebot Ebot Enaw, DG de l’Antic, dans son propos liminaire a souligné que, le passage au développement de la SND30 ou encore l’institution des fonctions de contrôle de gestion et d’audit interne avec en toile de fond les obligations d’efficacité et d’efficience traduisent à suffisance la ferme volonté du Chef de l’Etat d’axer les actions du Gouvernement sur un impact direct, perceptible et mesurable sur le bien-être des populations.

« Nous devons donc nous réinventer pour traduire cette vision du chef de l’état dans notre façon de réguler nos différents secteurs d’activités. Pour ce faire, nous devons actionner tous les leviers pour optimiser nos activités notamment par les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Il conviendrait cependant de relever que pour un rendement optimal, les régulateurs, devraient être indépendants, dotés de moyens conséquents et sûrs et investis de pleins pouvoirs dans leur secteur respectif pour prendre des décisions objectives sur la base de procédures transparentes garantissant un épanouissement juste et équitable des acteurs de leurs secteurs », a déclaré le Pr Ebot Ebot Enaw.

« Je suis convaincu qu’au terme de cette formation, les différentes Institutions qui y prennent part, verront leurs capacités techniques renforcées, ce qui leur permettra de mettre sur pied des mécanismes et des outils de régulation efficaces, efficients et adaptés à notre contexte afin d’avoir un impact direct important sur le développement socio-économique de notre pays et partant sur le bien-être de nos populations », a souhaité le DG de l’Antic dès l’entame de cet atelier de formation.

Rôle et Bureau Exécutif du FIRC

En rappel, c’est le 26 mars 2021 que les premières assises de l’Assemblée générale constitutive du FIRC se sont tenues à Yaoundé à l’HOTEL MONT FEBE. Cette initiative qui puise ses origines au cours de l’année 2015, avait pour objectif la mise en place d’une plateforme d’échanges pour les Organes nationaux en charge de la régulation des services publics.

« Comme promis au Chef du Gouvernement, lors de l’audience qu’il lui a plu de nous accorder le 08 août 2019, le FIRC se doit d’être, une plateforme de rencontre qui envisage d’accueillir toutes les institutions ou organismes de régulation du Cameroun qui entendent tirer les avantages de cette nécessaire synergie destinée à porter notre pays vers son émergence, telle que voulue par le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA », déclarait ce jour-là  Josué YOUMBA, Directeur Général APN, et premier président du FIRC.

Au plan Administratif, le FIRC met en perspective la mutualisation (autant que faire se peut), des moyens et des activités sectoriels respectifs des Institutions membres.

Au plan stratégique et politique, le projet FIRC s’aligne sur les principes de bonne gouvernance prescrits par les bailleurs de fonds Internationaux, ainsi que sur les politiques de développement publiques définies par le Gouvernement camerounais, toutes choses participant de l’amélioration des conditions de vie des populations.

Désignation du Bureau Exécutif du FIRC.

Dix (10) institutions membres du FIRC étaient représentées à cette assemblée générale constitutive, Et après concertation des directeurs généraux, la désignation des Membres du Bureau Exécutif du FIRC s’est faite sous acclamation.

Le bureau du FIRC est donc constitué de :

  • Président : Josué YOUMBA, Directeur Général de l’Autorité Portuaire Nationale (APN)
  • Vice-Président: EBOT EBOT ENAW, Directeur Général de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC)
  • Secrétaire Général : OKIE Johnson NDOH, Directeur Général de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH)
  • Trésorier : AVOMO ASSOUMOU Paule épse KOKI, Directeur Général de la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA)
  • Premier Conseiller Technique : Joseph NGO Directeur Général de l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP)
  • Deuxième Conseiller Technique : Philémon ZO’O ZAME, Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART)

Les prérogatives liées auxdites fonctions sont précisées dans la Charte du FIRC. Chaque institution membre désigne en son sein, un point focal auprès du Secrétariat Technique du FIRC, logé à l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) pour ce premier mandat.

Lors de l’AG constitutive du FIRC, la question du mode de financement du FIRC a été largement débattue. Il en est ressorti qu’il faille nécessairement garantir un taux minimum de contribution financière de la part de chaque institution membre. Par contre, les sollicitations en apports supplémentaires devront prendre en considération les spécificités structurelles, économiques et sectorielles de chaque institution. L’observance desdites mesures permettrait d’éviter de plomber les activités et le fonctionnement du FIRC, tout en préservant l’équilibre interne de chaque institution adhérente.

Par Digital Business Africa

Orange Cameroun présente Combi, son Chatbot accessible via Facebook Messenger et WhatsApp

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Orange Cameroun présente Combi, son Chatbot accessible via Facebook Messenger et WhatsApp

[DIGITAL Business Africa] –  « Une inquiétude ou une question relative à l’un de nos services? Désormais grâce à Combi, obtenez des réponses à toutes vos questions. Combi est un chatbot accessible depuis Facebook Messenger en cliquant ici : http://m.me/orangecameroun ou via WhatsApp au 698 71 71 71. #Combi ».

Ceci est un message d’Orange Cameroun publié sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter de la filiale camerounaise de l’entreprise française des télécommunications.

https://twitter.com/Orange_Cameroun/status/1470417012287586313

Par ailleurs, Orange Cameroun met également à la disposition des clients entreprises une ligne dédiée : le 8900 à partir d’un mobile Orange ou le + 237 233 41 00 00.

Par DBA

Judith Yah Sunday, DG de Camtel, élue présidente de la toute nouvelle association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale

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Judith Yah Sunday, DG de Camtel, élue présidente de la nouvelle association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale

[DIGITAL Business Africa] – A l’initiative de la Camtel, les opérateurs historiques de télécommunications des pays membres de la CEEAC se sont réunis à Yaoundé au Cameroun du 15 au 16 décembre 2021 dans le but de tenir l’assemblée générale constituante de leur association.  

La rencontre de Yaoundé en présentiel faisait suite à deux sessions initiales de prise de contact via vidéoconférence les 15 octobre 2021 et 15 novembre 2021. Lors de ces rencontres virtuelles, les directeurs généraux des sept opérateurs présents ont validé d’un commun accord le projet de statut et ont convenu d’une rencontre en présentiel à Yaoundé.

La rencontre de Yaoundé a donc permis l’adoption des statuts de l’Association des opérateurs historiques de télécommunications des pays membres de la CEEAC. Son premier président est la Camerounaise Judith Yah Sunday, épouse Achidi, DG de Camtel, initiatrice de la rencontre. Celle ci s’engage à travailler pour le développement de l’économie numérique et pour la transformation digitale de la sous-région en favoriser et accentuant le partage d’expériences.

Pour Camtel, cette association tire sa source de la volonté commune des Chefs d’Etats de rassembler les peuples d’Afrique centrale. En effet, l’Afrique centrale, bien que disposant d’un énorme potentiel, demeure confrontée à de nombreux défis en matière de numérique. Défis qu’elle devra surmonter.

Le Cameroun de par sa position géographique et sa diversité en matière de connectivité internationale par fibre optique pense pouvoir jouer un rôle moteur dans le développement de l’économie numérique dans la sous-région.

Des défis de cette ampleur ne peuvent être relevés qu’en partenariat, pense l’opérateur historique camerounais qui s’occupe pour l’instant au Cameroun du déploiement interurbain de la fibre optique.

Conscients du rôle important que les opérateurs historiques sont appelés à jouer dans la sous-région, il était crucial de promouvoir un modèle de développement axé sur la coopération et la solidarité. C’est pourquoi la CAMTEL a pris l’initiative de proposer la création d’une association regroupant l’ensemble des opérateurs de télécommunications historiques d’Afrique Centrale opérant au sein de la CEEAC.

Pour Camtel, les mutations profondes qui marquent l’univers des télécommunications amènent les opérateurs du secteur à se réinventer, de manière à pouvoir proposer des solutions pointues aux problématiques de plus en plus complexes.

Les objectifs visés

Judith Yah Sunday, DG de Camtel, élue présidente de la nouvelle association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale

A travers, l’association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale, les membres fondateurs entendent contribuer de manière significative au développement de l’économie numérique et à la transformation digitale de la sous-région ; favoriser les échanges d’expérience, la coordination des activités et la collaboration entre les opérateurs membres, en vue d’harmoniser le développement des moyens de télécommunications ; représenter et défendre les intérêts des opérateurs d’infrastructure et de transport de communications électroniques face à la position dominante des opérateurs mobiles à capitaux privés et aussi de faciliter l’accès au broadband et au Cloud intra-africain.

L’association ambitionne également de stimuler l’écosystème de l’entrepreneuriat et des startups du numérique afin de promouvoir la croissance économique et la création d’emplois ; d’étudier, discuter et faire connaître les questions

Judith Yah Sunday, DG de Camtel, élue présidente de la nouvelle association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale

touchant la commercialisation des services de communications électroniques en Afrique centrale ; de promouvoir le développement des communications électroniques et des entreprises du secteur ; de créer une plateforme de dialogue structuré et constant avec l’ensemble des parties prenantes, dans l’optique de partager les grandes problématiques du secteur.

Digital Business Africa constate tout de même que l’association est constituée davantage des opérateurs publics de transport des communications électroniques et de déploiement d’infrastructures numériques.

C’est ainsi que l’on note parmi les membres fondateurs Camtel pour le Cameroun, Congo Telecom pour le Congo Brazza, la SCPT (Société congolaise des postes et télécommunications) pour la RD Congo, SOTEL et SUDACHAD pour le Tchad et enfin la SPIN Gabon et ACE Gabon pour le Gabon.

Par Digital Business Africa

Sénégal : JWay annonce sa sélection par Luxdev pour procéder à la digitalisation de 700 procédures administratives, en collaboration avec l’ADIE

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Sénégal : JWay annonce sa sélection par Luxdev pour procéder à la digitalisation de 700 procédures administratives, en collaboration avec l’ADIE

[DIGITAL Business Africa] – L’entreprise luxembourgeoise Jway SA SIS a annoncé sur son compte LinkedIn avoir été sélectionnée par la Coopération luxembourgeoise (LUXDEV) pour accompagner l’ADIE (Agence de l’informatique de l’État) dans le processus de digitalisation des procédures administratives du Sénégal, notamment la dématérialisation de 700 démarches administratives recensées.

Ceci, dans le cadre du programme Business Partnership Facilities (BPF) édition 2021 auquel bénéficie Jway SA SIS pour la 3ème fois.

La BPF, apprend-on, est une facilité de financement initiée et financée par l’état Luxembourgeois à travers la Coopération Luxembourgeoise. Elle vise à encourager le secteur privé Luxembourgeois et européen à s’associer avec des partenaires dans les pays en développement pour mettre en place des projets commerciaux durables.

Pour cette édition 2021, Jway SA SIS s’est associé à l’Agence Sénégalaise d’Informatique de l’État (ADIE) pour lui permettre d’accélérer la digitalisation des services publics au Sénégal et soutenir l’État Sénégalais dans la mise en place plateforme de procédures administratives sous le modèle myguichet.lu.

« Grâce à cette tripartite LuxDev, Jway, ADIE, nous comptons doter l’État du Sénégal d’un socle de dématérialisation de procédures administratives qui soit au service du gouvernement et de toutes les administrations du Sénégal dans la durée en assurant aux citoyens un service public de qualité, transférer le savoir-faire qui permettra à l’ADIE d’industrialiser la digitalisation des procédures administratives en vue de digitaliser les près de 700 démarches administratives recensées », écrit Jway dans son post.

Cette information est confirmée par Joseph Nana, le directeur général de JWay Africa. En 2019, celui-ci indiquait à Digital Business Africa qu’un Etat e-Gov se matérialise par ses grands registres comme par exemple le registre de l’identifiant unique.

Quelques activités de JWay en Afrique

Sénégal : JWay annonce sa sélection par Luxdev pour procéder à la digitalisation de 700 procédures administratives, en collaboration avec l’ADIE
Jway Afrique lors de sa formation au Burkina Faso lors du partenariat avec la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF)

JWay Africa est déjà engagée dans certains projets de dématérialisation au Sénégal. Notamment, le projet de création du socle logiciel de digitalisation et de dématérialisation des démarches de l’École Polytechnique de Dakar (guichet en ligne de l’étudiant). Projet bénéficiant également d’un financement BPF d’un montant de 52 967 € (34,7 millions de francs Cfa).

Au Burkina Faso, JWay a également conçu la Plateforme en ligne d’aide à la rédaction de plans d’affaires pour les entreprises pour le compte de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF).

Le projet d’un montant total de 181 656 € (119,1 Millions de francs Cfa) a bénéficié d’un financement BPF de 63 650 € (41,7 Millions de francs Cfa). Il consistait à mettre en ligne une plateforme avec de l’intelligence embarquée, qui permette au personnel de la MEBF, ainsi qu’aux entrepreneurs, de créer les plans d’affaires en vue de la constitution d’une nouvelle entreprise ou de la consolidation d’une affaire existante, voire la recherche de financement.

Ce projet s’est traduit par la mise en ligne d’une application qui permet de créer un plan d’affaires en remplissant un questionnaire intelligent en ligne ; d’accéder aux notices et informations utiles à la production d’un plan d’affaires; d’assister les entrepreneurs dans la production de leurs plan d’affaires et de créer une synergie entre la MEBF et les structures de financement.

Au-delà de ce projet avec la MEBF, Jway a capitalisé en initiant ses activités africaines, en recrutant un manager de sa nouvelle filiale Afrique de Jway. Ce projet au Burkina a également permis de former trois personnes qui sont aujourd’hui compétentes sur la technologie développée par Jway en Afrique.

Jway Africa a initié un nouveau projet e-Business Plan avec l’APME du Cameroun, transférant par-là la solution développée en partenariat avec la MEBF  et créant des opportunités professionnelles et de réplication au-delà du Burkina Faso. Forte de ces expériences, la filiale Jway Africa a gagné le projet de mise en place du e-Visa au Tchad.

Sénégal : JWay annonce sa sélection par Luxdev pour procéder à la digitalisation de 700 procédures administratives, en collaboration avec l’ADIE
Source : JWay

La facilité BPF

Pour rappel, la facilité BPF est ouverte aux entreprises privées luxembourgeoises et européennes travaillant dans les secteurs du CleanTech, d’éco-innovation et de l’économie circulaire, de l’espace, des Fintech, du HealthTech, de la mobilité et logistique et des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ceci dans le but de les pousser à s’associer avec leurs pairs, la société civile ou des structures étatiques dans les pays en développement afin de mettre en place des projets commerciaux durables et innovants.

Les souscriptions pour l’année 2021 sont terminée. Cette année 2021, la BPF s’est également ouverte aux entreprises proposant des projets liés à la lutte contre la pandémie de COVID-19.

La facilité BPF repose ainsi sur le concept de partenariat public-privé en misant sur la mutualisation de ressources d’acteurs privés et publics du nord et du sud pour assurer la mise en œuvre d’initiatives entrepreneuriales durables.

L’obtention du cofinancement BPF se base sur un appel à projets lancé annuellement et décliné en deux étapes. Les projets finalement retenus au terme du processus sont cofinancés à hauteur de maximum 50 % avec un plafond de 200 000 € et ce, sous la forme d’une subvention directe non-remboursable versée en une ou plusieurs tranches.

Ce co-financement initié et financé par la Coopération luxembourgeoise rentre dans l’octroi des aides dites « de minimis » : Les aides sont des aides accordées par un État membre à une entreprise et dont les montants cumulés ne peuvent pas dépasser un plafond de 200 000 € (plafonné à 100 000 € pour les entreprises exerçant des activités de transport de marchandises par route pour compte d’autrui) sur une période de trois ans.

Par Digital Business Africa

Rebaptisé Meta en octobre 2021, le groupe Facebook rachète les droits mondiaux de la marque « Meta Bank » à 34,7 milliards de F.Cfa

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Le réseau social Facebook ne change pas de nom, c’est le groupe qui devient Meta
Seen on the screen of a device in Sausalito, Calif., Facebook CEO Mark Zuckerberg announces their new name, Meta, during a virtual event on Thursday, Oct. 28, 2021. Zuckerberg talked up his latest passion -- creating a virtual reality "metaverse" for business, entertainment and meaningful social interactions. (AP Photo/Eric Risberg)

[DIGITAL Business Africa] – 60 millions de dollars (34,7 milliards de F.Cfa) pour obtenir les droits sur l’utilisation du nom de la marque Meta Bank. C’est le montant que vient de débourser l’entreprise mère de Facebook.  

Rebaptisé Meta le 28 octobre 2021, le groupe Facebook, propriétaire des applications WhatsApp, Instagram et Facebook, a proposé 60 millions de dollars pour l’acquisition des actifs de la marque Meta Bank appartenant à la banque régionale américaine Meta Financial Group (CASH.O). C’est l’agence britannique Reuters qui révèle l’information.

Le désormais Meta Platforms Inc (FB.O) montre par cette acquisition qu’il tient au nom et à la marque « Meta ».

Tout part en effet d’un dépôt réglementaire effectué par Meta Financial lundi dernier. Dans ce dépôt réglementaire, la banque régionale indique qu’une société du Delaware appelée Beige Key LLC a accepté d’acquérir les droits mondiaux sur ses noms de société pour un montant de 60 millions de dollars payé en espèces. Mais, la banque ne révèle pas dans son dépôt qui est le propriétaire de Beige Key.

La Beige Key LLC a été constituée au Delaware le 30 juin dernier. Les LLC du Delaware ne divulguent pas les noms de leurs membres ou actionnaires, apprend-on..

L’enquête de Reuters révèle que la main de Mark Zuckerberg n’est pas loin de cette opération. « Beige Key est affiliée à notre société et nous avons acquis les actifs de cette marque », confie un porte-parole de Meta Platforms Inc à Reuters. Un porte-parole de Meta Bank confirme également l’implication de Meta Platforms Inc dans cette opération.

Créée en 1954, la banque Meta Financial Group qui opère sous la marque Meta Bank a vu son action bondir en bourse. Sa marque MetaBank commercialise des produits d’épargne, de prêts et des cartes de crédit. Meta Financial revendique des collaborations et accords avec des institutions, des agences gouvernementales et des entreprises de technologie financière pour offrir des services bancaires dans le but de favoriser l’inclusion financière.

Le rachat des droits mondiaux de Meta Bank montre à quel point le nom Meta est précieux pour Mark Zuckerberg qui mise l’avenir de son groupe sur cet univers virtuel qu’il appelle « Métavers ». Il a en effet énormément investi dans la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Il va d’ailleurs plus loin en considérant le métavers comme le successeur de l’Internet mobile.

Le Métavers

D’ailleurs, Meta Platforms a déjà lancé  aux États-Unis et au Canada son application Horizon Worlds, où les utilisateurs de ses casques de réalité virtuelle Quest peuvent jouer à des jeux et interagir en tant qu’avatars.

Le nouveau logo du groupe Facebook, désormais Meta, dévoilé par Mark Zuckerberg en octobre 2021 est une icône bleue rappelant un symbole infini et les lunettes de réalité virtuelle Oculus, qui appartient également au groupe.

Meta (« au-delà », en grec ancien) est en effet une contraction de métavers. L’objectif étant de mettre en avant le métavers pour montrer qu’il y a « toujours plus à construire » et « univers » digital. Pour M. Zuckerberg, le métavers représente l’avenir de l’Internet, après les ordinateurs et les téléphones portables, auquel le public aura accès pour interagir, travailler ou se divertir via les technologies (lunettes de réalité augmentée, casques de réalité virtuelle, etc.). Il est prévu que ce Métavers touche un milliard de personnes.

Toujours selon M. Zuckerberg, le Métavers va générer « des millions » d’emplois au cours de la prochaine décennie. Le groupe compte d’ailleurs recruter 10 000 personnes en Europe et engager 10 milliards de dollars pour commencer.

Par Digital Business Africa

Poesam 2021 : les heureux gagnants de la 11e édition

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Poesam 2021 : les heureux gagnants de la 11e édition

[DIGITAL Business Africa] – La cérémonie de clôture de la 11e édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social 2021 qui s’est tenue dans les locaux d’Orange Digital Center le 10 novembre 2021 était présidée par Patrick Benon, le Directeur Général d’Orange Cameroun.

Poesam 2021 : les heureux gagnants de la 11e édition

Pour cette édition, le POESAM a permis d’accompagner des lauréats qui font aujourd’hui la référence dans divers domaines. Sur les 392 candidatures reçues, 04 gagnants ont été récompensés. Aussi, un prix Spécial Féminin a été décerné au projet qui a su démontrer un réel impact en faveur de l’épanouissement des femmes.

Tous les lauréats, en plus du financement reçu, vont bénéficier d’un accompagnement technique pour mûrir leurs projets et les mener à l’accomplissement.

Poesam 2021 : les heureux gagnants de la 11e édition

Le POESAM est un véritable vivier pour les jeunes entrepreneurs afin de leur donner l’opportunité d’impacter sur le développement de leur environnement.

Source : Orange