(TIC Mag) – Le DSI-Club Congo annonce la signature d’un accord de partenariat avec le DSI Côte d’Ivoire, qui devrait permettre le développement de l’Economie numérique. D’après le président du DSI-Club Congo, Guy Baouaya, qui révèle l’information dans une interview accordée aux dépêches de Brazzaville, cet accord signé à l’issue d’une mission de travail de la délégation congolaise en Côte d’Ivoire du 25 au 30 avril 2016 trouve ses éléments de réponse dans le rapport annuel de la Banque mondiale sur le développement portant sur « Les dividendes du numérique », publié le 14 janvier 2016. Ce rapport encourageait les investisseurs à se tourner vers les technologies numériques, qui aident les entreprises à devenir plus productives, les populations à trouver des emplois et élargir leurs possibilités et les pouvoirs publics à fournir des services de meilleure qualité à tous.
Selon Guy Baouaya, il est de plus en plus urgent de trouver des solutions africaines aux problèmes africains, notamment dans le domaine des TIC et de l’Economie numérique : « C’est en cela que le DSI Club Congo a envoyé une mission à la rencontre du DSI Club de Côte d’Ivoire aux fins de définir ensemble une plate-forme de collaboration et de partage d’expérience dans le but ultime de travailler ensemble au développement de l’économie numérique de nos pays ». Il ajoute ensuite que l’expérience avec la Côte d’Ivoire sera l’avenir étendue à d’autres pays africains, notamment le Sénégal, le Maroc ou la Tunisie.
« Il faut bien comprendre que si les investissements dans les infrastructures technologiques nécessaires à l’économie numérique relèvent globalement de l’action du gouvernement, (le cas du projet CAB), le développement des usages, un des piliers de l’économie numérique, relève lui des acteurs autres que les pouvoirs publics. Les DSI Club de Côte d’Ivoire et du Congo font justement partie de ces acteurs nationaux du numérique dont l’action et l’activité vise à faire la promotion des TIC, à organiser l’échange sur les bonnes pratiques et les retours sur expérience, donc partant le développement des usages. », a expliqué Guy Baouaya.
