Le Directeur régional de Sage pour l’Afrique Export explique le positionnement de Sage, après le lancement de la nouvelle solution Saga ERP X3 au Cameroun.
Vous venez d’organiser, à Yaoundé, une conférence de presse pour parler des produits Sage. Que retenir de cet événement ?
Ce qu’il faut retenir, c’est la bonne nouvelle que Sage est venu annoncer au marché, à savoir la sortie de la nouvelle solution Sage ERP X3, la version 7. Elle est axée sur beaucoup plus d’intuitivité, beaucoup plus de contrôle, orienté décisionnel et surtout sur la mobilité et la portabilité.
Aujourd’hui, on a des entreprises qui ne s’arrêtent pas à la porte du bureau, mais qui sont étendues. Donc il s’agit pour les décideurs, il s’agit pour toutes les personnes clés dans une institution, dans une administration, d’avoir accès à l’information, de pouvoir décider, et d’agir très vite.
Quelle est l’importance du marché camerounais pour le nouveau Sage ERP X3 ?
Le marché camerounais et celui de l’Afrique Centrale est primordial. Il est primordial pour la division à laquelle j’appartiens, c’est-à-dire Sage Export, qui est basée en France. Il ne s’agit pas ici d’une approche opportuniste, nous sommes ici depuis 20 ans, donc c’est une approche construite. C’est une part non-négligeable du chiffre d’affaires fait par Sage Export.Le Cameroun et l’Afrique Centrale sont stratégiques pour Sage.
L’entrée sur le marché de ce produit survient après une série de piratage et de contrefaçon de logiciels Sage. L’un de ces contrefacteurs a d’ailleurs été condamné par la justice camerounaise. Doit-on croire que vous apportez un produit plus sécurisé et plus sûr ?
La sécurité des produits Sage est déjà une garantie que nous apportons à nos clients. Même si on déplore cette multitude de versions piratés sur certains produits de notre gamme, sur Sage ERP X3 ce n’est pas le cas.
Pourquoi ?
Parce qu’on s’adresse à des entreprises qui ont des problématiques conséquentes, et qui ne peuvent pas se permettre de rester sans support officiel, et d’utiliser des licences piratées. Donc on renforce la sécurité surtout pour nos clients.
Dans le marché camerounais des logiciels, on constate que le problème n’est pas souvent au niveau de la volonté, mais surtout au niveau de la capacité pour les entreprises de s’offrir des supports officiels. Avez-vous pensé à cela dans votre plan ?
Tout à fait ! Vous savez en France on a des sociétés, on a des clients en Asie, en France, qui ont tous le même problème, le problème des coûts. Souvent, ce que je me plais à dire c’est de regarder le retour sur investissement.
35% des gains de croissance, c’est en moyenne ce que nos clients tirent en utilisant notre logiciel Sage ERP X3. A partir du moment où on extrapole et qu’on calcule le retour sur investissement, le coût c’est un élément, mais encore une fois, c’est très adapté au marché camerounais puisqu’on réduit un poste de coûts qui est très important dans un projet, c’est le service.
A partir du moment où on peut aussi vous proposer du standard, on a juste une information à vous donner, c’est qu’on gagne énormément de temps. C’est comme ça qu’on a pu démocratiser l’ERP pour l’Afrique.
Propos recueillis par Frégist Bertrand
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