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Cameroun : « Inform’All City », la plateforme numérique lancée par le Feicom pour collecter les taxes auprès des vendeurs de la rue

[DIGITAL Business Africa] – La dématérialisation des services au Feicom, comme édicté par le chef de l’Etat, S.E Paul Biya, suit son cours. Le Fonds spécial d’Intervention intercommunal (Feicom), l’Université de Douala et la Jacky Fely Nafack Institute of Technology, partenaires du projet, ont officiellement présenté, «Inform’All  City», la plateforme numérique de collecte de taxe, le 21 mars 2023 à Yaoundé. L’ initiative permet aux collectivités territoriales décentralisées (CTD) de collecter à distance les taxes auprès des commerçants situés au bord des rues et « d’améliorer la gestion et la planification de l’aménagement urbain, en prenant en compte ces importants acteurs économiques ».

Pour ce faire, le commerçant s’inscrit sur la plateforme afin de s’acquitter de sa taxe. En retour, il lui est attribué un site dans la ville par la commune où il pourra exercer ses activités commerciales en toute quiétude.  Pour la première phase de ce projet visant à améliorer la collecte des recettes issues de la fiscalité locale, et de planifier l’aménagement urbain, la plateforme Inform’All City sera d’abord déployée dans les communes de Yaoundé II et Douala III, dans les capitales politique et économique du pays.

En marge de la cérémonie du lancement officiel de la plateforme Inform all City, le directeur  général du Feicom, Philippe Camille Akoa, a signé une convention spécifique de partenariat avec  l’Université de Douala et JFN Center of Technology Douala d’ Alphonse Nafack.  Cette échange d’experiences doit aboutir notamment au montage et à la réalisation conjointe des projets de recherche et d’innovation, à l’appui à la professionnalisation de l’enseignement, et à l’envoi de cadres du Feicom pour dispenser des cours dans la perspective d’une vulgarisation des thématiques liées au développement local en milieu universitaire.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Nigéria : la taxe de 5 % sur les services télécoms exonérée

[DIGITAL Business Africa] – La taxe de 5% sur les services télécoms exonérée. Les acteurs du secteur, précisément les membres de l’Association nationale des abonnés télécoms (NATCOMS), peuvent s’en réjouir. Isa Ali Ibrahim Pantami, ministre des Communications et de l’Economie numérique, a annoncé cette décision d’exonération le 21 mars 2023 lors d’un point de presse à Abuja. Pourtant, la taxe de 5% sur les services télécoms, prévue par la loi de finances 2020 avait  été adoptée en 2022 en vue de contribuer à l’augmentation des recettes du Nigeria.

Trois arguments ont prévalu pour cette volte-face, notamment la surtaxe du sous-secteur des télécommunications dont les acteurs paient jusqu’à 41 différentes catégories d’impôts, de taxes et de redevances ; la contribution majeure et croissante du sous-secteur à l’économie nigériane  et le maintien des tarifs malgré l’augmentation des coûts d’exploitation. La présente décision sera respectée et maintenue par l’ équipe dirigeante de Bola Ahmed Tinubu, président du Nigeria nouvellement élu.

Le secteur des TIC a contribué à hauteur de 15,35 % au PIB brut du Nigeria et a payé 286,6 millions en impôts, pour le compte du troisième trimestre 2022, à en croire les chiffres du Bureau national des statistiques (NBS). Il faut rappeler que le l’Association nationale des abonnés télécoms (NATCOMS) au Nigeria avait intenté un procès au gouvernement au sujet de cette taxe qui avait du mal à passer car qualifiée d’antipopulaire, de provocatrice, d’étrange, d’insensible et d’irresponsable. Le Ghana, voisin avait déjà instauré une taxe de 1,5 % en mai 2022 pour augmenter les recettes publiques et réduire son déficit budgétaire en plein essor.

Par Jean Materne Zambo

Fabrice André, le nouveau PCA d’Orange Cameroun, en visite officielle à Yaoundé

Fabrice André, le nouveau PCA d’Orange Cameroun, est en visite officielle au Cameroun  sur la période du 20 au 24 mars 2023.

Au cours de sa visite officielle, Fabrice ANDRE qui succède à Elisabeth Medou Badang, a conduit une importante délégation à Yaoundé ce 23 mars dans le but était de s’entretenir avec plusieurs Autorités et Personnalités de haut rang sur divers sujets, notamment sur l’Engagement du Groupe Orange à œuvrer aux côtés de l’Etat camerounais comme acteur majeur de l’économie, mais aussi de réitérer notre ambition d’accompagnement dans la transformation numérique de la société camerounaise. A ce titre lont été rencontrés : le Premier Ministre chef du Gouvernement, La Ministre des Postes et Télécommunications, le Directeur Général de l’ART, le Président de la Fédération Camerounaise de Football.Fabrice André, le nouveau PCA d’Orange Cameroun, est en visite officielle à Yaoundé

La rencontre avec Chief Joseph DION NGUTE Premier Ministre Chef du Gouvernement a permis au PCA d’Orange Cameroun de faire l’Etat des lieux du secteur des télécommunications, de ses enjeux et aussi, de présenter quelques propositions fortes visant à accélérer la transformation numérique au Cameroun. Cet entretien a également permis d’aborder la problématique de la qualité de service en la resituant dans sa véritable perspective, à savoir des interactions entre acteurs directs et indirects, des infrastructures et règlements qui participent ensembles concourent à la production des services de communication électroniques au Cameroun. Le PM a également été sensibilisé sur l’action citoyenne d’Orange Cameroun à travers sa Fondation Orange et l’Orange Digital Center qui œuvrent en faveur de l’inclusion numérique et sociale au Cameroun.

Le premier Ministre Chef du Gouvernement a salué le rôle clé joué par Orange Cameroun sous sa double casquette d’acteur socio-économique et partenaire de la transformation numérique de la société camerounaise. Il pris l’engagement d’accorder une attention particulière aux différentes propositions formulées par Orange Cameroun.

Le PCA s’est ensuite entretenu avec Mme Minette LIBOM, Ministre des Postes et Télécommunications. M. Fabrice ANDRE a commencé par saluer le leadership de Mme La Ministre sur la question de la qualité de service, à travers notamment le séminaire tenu sous son égide en décembre 2022 à Yaoundé. Les deux parties ont aussi profité de cette occasion pour aborder les points de douleur, notamment les problèmes de transmission et de sortie internationale, véritables domaines sensibles qui impactent fortement la qualité de service observée au Cameroun en ce moment.

Des doléances permettant d’augmentation les capacités et d’offrir des services au niveau des attentes des Entreprises et particuliers ont également été présentées par le PCA d’Orange Cameroun et sa délégation.

Mme Minette LIBOM s’est dite satisfaite par la qualité des échanges et des sujets abordés. Tout en réitérant les attentes du Gouvernement en matière de qualité de service, elle salue les efforts d’Orange Cameroun pour le respect de son plan d’action et engagements pris dans le cadre de l’amélioration de la qualité de service. Elle se dit prête à la poursuite des échanges sur les propositions d’Orange Cameroun et plus globalement sur l’amélioration du cadre des télécommunications au Cameroun.Fabrice André, le nouveau PCA d’Orange Cameroun, est en visite officielle à Yaoundé

Avec le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécoms, le Pr Philémon ZOO ZAME, M. Fabrice ANDRE s’est dit satisfait du dynamisme de l’ART et le cadre de concertation permanente mis en place entre tous les acteurs du secteur. Sur la qualité de service, le PCA et sa délégation ont souligné la nécessité d’élargir le comité de concertation aux acteurs non télécoms, mais qui jouent également un rôle déterminant dans la production des services de communications électroniques au Cameroun. Des sujets stratégiques portant sur la réglementation, les câbles sous-marins, la gestion des liaisons interurbaines, etc., ont également fait l’objet d’échanges.

Le Directeur Général a noté avec satisfaction la pertinence des actions entreprises par Orange Cameroun, en droite ligne avec ses Engagements. S’exprimant sur les sujets abordés, il note que ceux-ci figurent bel et bien dans l’Agenda de l’ART et serons abordés en profondeur dans le cadre de la plateforme de concertation initiée par l’Etat du Cameroun.

La rencontre avec Samuel ETO’O Fils Président de la FECAFOOT quant à elle a porté premièrement sur la revue globale des 20 années de partenariat et de soutien d’Orange Cameroun aux équipes nationales, à l’ANAFOOT et aux principaux championnats de vacances sous la bannière de la FECAFOOT. Les deux personnalités ont ensuite abordé les perspectives à court et moyen terme de ce partenariat.Fabrice André, le nouveau PCA d’Orange Cameroun, est en visite officielle à Yaoundé

Samuel ETO’O Fils s’est réjoui de cet entretien de haut niveau qui a permis de faire un état des lieux de la situation en toute objectivité, et a exprimé la volonté de la FECAFOOT de voir ce partenariat se renforcer et embarquant de nouvelles perspectives.

M. Fabrice ANDRE a bouclé cette tournée de personnalités par une visite de courtoisie de l’Ambassadeur de France au Cameroun S.E. Thierry Marchand.

Source : Orange Cameroun

 

 

Orange Cameroun désignée « Prix du meilleur Service de Mobile Money 2022» et « Prix de l’inclusion numérique » par les consommateurs !

Dans la continuation de la célébration de la Journée Mondiale des Droits du Consommateur, la FOCACO (Fondation Camerounaise des Consommateurs) a, lors de sa soirée de gala du 17 mars 2023, convié Orange Cameroun à l’hôtel Somatel de Douala pour recevoir les 2 trophées qui lui ont été décernés à la suite d’un sondage réalisé auprès de ses adhérents.

Depuis 6 ans, la désignation du meilleur service de l’année par les consommateurs est devenue une référence en matière d’expérience client. Chaque année, la sélection des lauréats se fait à l’issue d’une évaluation des services des entreprises réalisée par les 1 300 membres et sympathisants de la Fondation Camerounaise des Consommateurs répartis dans ses 4 représentations régionales fonctionnelles avant d’être soumise à un sondage public ouvert aux abonnés de ses plateformes numériques (Facebook, Twitter, etc.).

Sur une période de 52 semaines, dès la clôture de la précédente édition, la FOCACO a ainsi obtenu 27 000 retours de ses abonnés et followers qui ont permis à 1 000 grands électeurs de mesurer, évaluer et comparer avec objectivité la performance des entreprises participantes à l’issue de la campagne de vote par voie électronique entre le 1er et 31 janvier 2023.

Fort de son réseau de distribution s’appuyant sur quelques 100 000 partenaires sur l’ensemble du territoire au service de ses 10 millions d’utilisateurs, Orange Money, avec 70% de parts de marché sur le mobile money, s’est clairement distingué pour la troisième fois consécutive par cette association et arrive en tête avec 68, 3% des suffrages exprimés pour la catégorie Prix du meilleur service mobile Money.

Nominée dans la catégorie « Prix de l’inclusion numérique », Orange Cameroun via sa Fondation et son Orange Digital Center de par son dynamisme et son engagement dans la promotion de l’inclusion numérique auprès des femmes et des jeunes, est arrivée en tête avec 53,87% des suffrages.

Pour Alain Blaise Batongue, Directeur des Affaires Institutionnelles et Règlementaires d’Orange Cameroun, « Ces distinctions soulignent autant qu’ils reconnaissent l’engagement d’Orange Cameroun et de l’ensemble de ses équipes en matière d’innovation et de qualité de l’expérience client. Ils sont la parfaite illustration de l’implication d’Orange Cameroun, coach de la transformation numérique, à offrir aux consommateurs un service au-delà de leurs attentes ».

Placé cette année sous le thème du « Autonomiser les consommateurs par une transition vers les énergies propres », la Journée Mondiale des Droits des Consommateurs, qui tire son origine d’un discours proclamé par l’ex-Président des États-Unis, John F. Kennedy en 1962, est célébrée le 15 mars de chaque année.

Source: Orange Cameroun

Netflix, de concert avec Integral Ad Science, lance la vérification publicitaire sur ses programmes en streaming

[DIGITAL Business Africa] – La convergence d’expériences entre Netflix et société Integral Ad Science débouche sur la vérification publicitaire. Le programme, lancé cette semaine du 20 mars 2023, concerne la visibilité et le trafic invalide pour les publicités diffusées dans le cadre de la nouvelle offre Netflix avec publicité. Cela permettrait à Netflix de garantir que ses campagnes publicitaires sont diffusées sans fraude et qu’elles sont vues par de vrais spectateurs.

Les annonceurs, grâce à ce programme auront les paramètres indispensables à la vérification de la formule Netflix avec publicité. Cette nouvelle offre de Netflix accède en quelque sorte aux critiques de certaines agences sur le manque d’inventaire de cette offre débutante, il y a quelques temps.

Integral Ad Science offre aux responsables marketing la possibilité de disposer d’outils pour garantir que les publicités qu’ils diffusent sur Netflix attirent les téléspectateurs. Les rapports d’Integral Ad Science étant indépendants doivent contenir des analyses qui identifient les tendances et optimisent les campagnes sur la base de l’engagement.  Les responsables média peuvent aussi employer les tableaux de bord de DoubleVerify proposés pour la vérification de la qualité des campagnes publicitaires sur Netflix.

Par Jean Materne Zambo

Bénin : Le personnel de l’agence de développement belge, Enabel, édifié sur les dangers de l’internet

[DIGITAL Business Africa] –Cybercriminalité, sextorsion et hygiène numérique sont entre autres thématiques explorées par les experts en la matière, au profit du personnel d’ Enabel Bénin. L’Agence de Développement belge a organisé un atelier de formation sur les dangers de l’internet vendredi 17 mars 2023 aux fins de sensibiliser son personnel sur ces thématiques. L’événement était parrainé par Sandrine Platteau, ambassadrice Agréée du Royaume de Belgique à Cotonou. Deux panels ont meublé les échanges. Notamment, le premier, qui était animé par le Brigadier Major de Police Valdèk Agueh de l’ Office Central de Répression de la Cybercriminalité – OCRC. Il portait sur la cybercriminalité et la sextorision a permis au communicateur de donner au participants les clés pour éviter de tomber dans les pièges des cybercriminels.

Le second, en rapport à l’hygiène numérique et la protection des données personnelles, était animé par Imourane Lekoyo, ingénieur en sécurité des systèmes d’information et expert de la protection des données personnelles.

Pour Sandrine Platteau, Ambassadrice agréée du Royaume de Belgique près le Bénin, l’augmentation du smartphone induit aussi la hausse de la Cybercriminalité, très souvent au préjudice des femmes. D’où l’impérieuse nécessite de fournir à la femme les outils adéquats sur la digitalisation pour faciliter sa protection en ligne et par voie d corollaire son émancipation. Seulement 37% des femmes auraient un accès significatif à l’internet.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : 40 entrepreneures de l’informel et 10 lycéennes de la localité d’Abobo formées aux TIC

[DIGITAL Business Africa] – Deux jours. Le temps pour que le consortium des ONG partenaires de Carrefour International de forme 40 entrepreneures et 10 lycéennes à la marie d’ Abobo aux Technologies de l’information et de la communication. La session de formation a été organisée lundi 20 mars 2023. Au nombre des apprenantes, figurent des coiffeuses, des couturières, des commerçantes, des pâtissiers et des lycéennes résidentes de la commune d’Abobo.

Cette formation d’alphabétisation numérique des entrepreneures intervient deux semaines après la célébration de la JIF 2023. Malgré ce report, la formation vise l’inclusion numérique.
Si pour Kadi Tanou, représentante des présidentes des organisations du consortium, « l’ objectif de la formation est de briser le mythe des technologies par ces femmes et filles afin d’inciter leur inclusion économique et sociale », pour la présidente du conseil d’administration de Génération Femme du troisième Millénaire (GFM3), Honorine Véhi Touré, « sans l’amélioration des conditions de vie de la femme, il ne peut y avoir de développement durable ».

Le président de l’ONG ivoirienne groupement des alphabétiseurs par les technologies de l’information et de la communication (GA-TIC), Emmanuel Krou N’Guessan, a mentionné que la formation vise aussi à mettre le apprenantes à la page quant à l’usage des dispositifs numériques du moment.

« Le programme de notre ONG grâce à une application numérique d’alphabétisation sur téléphone portable, vise non seulement à améliorer les compétences pour l’alphabétisation mais également à acquérir des connaissances en matière de santé, de nutrition, de droits des femmes, et d’entrepreneuriat afin de leur permettre de mieux gérer leurs activités génératrices de revenu », a soutenu Emmanuel Krou.

Environ 37% des femmes n’utilisent pas internet bien qu’elles constituent près de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique est toujours en leur défaveur, selon les statistiques des Nations Unies.

Par Jean Materne Zambo

Cemac : Jacqueline Nkembe, Epse Adiaba, première femme ( Camerounaise) présidente du Régulateur

[DIGITAL Business Africa] – Sa nomination est l’épilogue du conclave des chefs d’Etat réunis à la faveur de la 15e Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC, le 17 mars 2023 à Yaoundé. Pendant cinq ans de mandat, Jacqueline Nkembe Epse Adiaba va présider aux destinées de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf). Décision justement actée par la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC.

La COSUMAF est l’autorité de surveillance et de contrôle du marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Elle regroupant six pays : le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine (RCA), le Tchad, la République du Congo et la Guinée équatoriale.

Banquière de 56 ans, elle succède au Tchadien Nagoum Yamassoum et devient la toute première femme à ce poste de depuis la création de la COSUMAF en 2001. Cette ascension est le couronnement de trente années d’expérience dans les milieux financier et bancaire. Elle a notamment été directeur des grandes entreprises et institutions à Société Générale Cameroun (SGC) avant de rejoindre en 2006, la Douala Stock Exchange (DSX) en tant que directeur du marché, des acteurs et des systèmes d’informations. À la suite de la fusion des deux marchés financiers de la région (BVMAC et DSX) en 2019, elle va intégrer la COSUMAF en tant que directeur de cabinet. Fonction qu’elle occupait avant sa nomination.

Jacqueline Nkembe Epse Adiaba est diplômée de l’Université de Paris1 Panthéon-Sorbonne. Elle est aussi nantie d’un diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Monnaie Banque et Finance et d’une Maîtrise en Economie internationale.

Par Jean Materne Zambo

RD Congo : Albert Zeufack annonce un autre projet de construction de la fibre optique sur la nationale numéro 2

[DIGITAL Business Africa] – En pince pour le développement de l’ Afrique, le Camerounais Albert Zeufack ne pouvait rester insensible au retard de la RDC en terme de connectivité. Le directeur des opérations de la Banque mondiale  a annoncé  que la Banque mondiale va accroitre son engagement dans ce secteur avec un projet de construction de la fibre optique le long de la route nationale numéro 2 entre Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental, et Bunia, en Ituri.

Cette information est donnée lors de  l’inauguration de la nouvelle ligne de la fibre optique CAB 5 Kinshasa- Moanda, tenue jeudi 16 mars 2023 à Kinshasa. Selon Albert Zeufack, la RDC présente un taux de pénétration de l’Internet mobile de 23, 77%, un des plus bas d’Afrique.

Le rapport de 2022 de l’Union internationale de Télécom (UIT) sur le développement numérique « classe la RDC dans le groupe des pays les moins avancés en termes de connectivité, des tarifs des services des télécommunications », a confirmé le directeur des opérations de la Banque mondiale.

Le ministre des PTNTIC (Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la communication) procédait à la coupure du ruban symbolique marquant l’inauguration de la nouvelle ligne fibre optique Kinshasa-Moanda. Long de 690 kilomètres, ce réseau relie la voie routière de Matadi à Moanda. A en croire, Daniel Vanderstraete, administrateur GBS et représentant des associés de l’entreprise Fiber Access Service Technology, (FASTE CONGO) une entreprise de droit congolais née du consortium formé par global Broad Band Solution, la cérémonie de ce jour est le résultat du partenariat public-privé.

Pour Daniel Vandertraete, Faste Congo qui totalise ses 20 ans d’existence en RDC, vient de marquer ce jour, un grand pas dans la mise en oeuvre du contrat d’un nouveau genre de partenariat public-privé, qui lie FAST CONGO avec la Société Congolaise de Fibre Optique, SOCOF. Un contrat qui a pour objectif l’exploitation et la maintenance du réseau de Fibre Optique CAB 5, signé le 14 mars 2022.

Par Jean Materne Zambo, source : Cellule presse PTNTIC

Tech event : Le monde sensibilisé sur la pollution numérique le 18 mars 2023, à travers Digital Cleanup Day

[DIGITAL Business Africa] – Endiguer la pollution numérique demeure l’enjeu de Digital Cleanup Day. Chaque 18 mars de l’année, attention est accordée à la sensibilisation à l’empreinte environnementale du numérique par l’action. L’objectif étant de générer une prise de conscience sur la pollution numérique qu’engendre notre utilisation de celle-ci.

Cela, en invitant particuliers, écoles, collectivités, entreprises et associations à agir concrètement en nettoyant ses données et/ou offrant une seconde vie à tous ses équipements numériques qui dorment dans des tiroirs.
Selon Geek Junior.fr, le numérique est responsable de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre aujourd’hui. La source estime que d’ici 2025 il pourrait représenter 8% des émissions.

Pour cette édition 2023, Okamac, entreprise du groupe Sens Technologies, à recensé cinq astuces pour prolonger la durée de vie de votre ordinateur

1/ Ne pas descendre en dessous de 10 % de batterie.
Une batterie déchargée s’endommage plus rapidement : il est ainsi préférable de maintenir le niveau de charge entre 20 et 80 %.
2/ Réduire les tâches et outils non-utilisés (fenêtres, logiciels, programmes, clés USB)
Cette action permet de réduire la consommation en puissance de traitement (RAM), qui peut ralentir inutilement le navigateur et d’autres applications de bureau.
3/ Ne pas laisser son ordinateur branché en continu, notamment la nuit.
Débrancher son ordinateur portable lorsqu’il est pleinement chargé permet à la fois de réduire sa consommation d’électricité et de ralentir l’usure de la batterie. En effet, un appareil éteint mais branché continue de consommer 70 watts/heure (Ademe).
4/ Privilégier un support dur pour poser son ordinateur, afin de ne pas obstruer les ventilateurs

Lorsque l’ordinateur est situé sur un support mou, il risque de s’enfoncer dans un creux, obstruant ainsi les fentes de ventilation sur les côtés. La surchauffe oblige l’ordinateur à consommer encore plus pour rafraîchir son système, accélérant son usure.
5/ Nettoyer régulièrement son système

L’accumulation de fichiers, de données de recherche ou d’applications sollicite fortement le disque dur et empêche l’installation de mises à jour parfois nécessaires au bon fonctionnement des logiciels. Il est donc essentiel de le désencombrer des données inutiles : préserver au moins 20% d’espace libre offre un fonctionnement optimal.

Par Jean Materne Zambo, source : Geek junior.fr

Fintech : Karl Toriola propose la fusion des 02 filiales financières de MTN Nigeria, Momo PSB et Yello DFS

[DIGITAL Business Africa] – Pour apporter une valeur ajoutée à la société et à ses actionnaires, MTN Nigeria veut avancer comme un seul homme. Karl Toriola, PDG de MTN Nigeria, a proposé de fusionner ses deux filiales financières, Momo Payment Service Bank Limited et Yello Digital Financial Services Limited.

En d’autres termes cela permet de transmettre le patrimoine d’une entreprise à une autre, qui finit par être dissoute. L’annonce de cette opération a été faite cette moitié de mars 2023 en prélude à l’ assemblée générale annuelle 2023 du groupe MTN prévue le 18 avril 2023, au Balmoral Convention Center, Nigéria.

« La fusion proposée, a déclaré la société, détiendrait la licence de banque de services de paiement accordée par la Banque centrale du Nigéria et serait également capable d’effectuer des services de super-agent et d’autres activités autorisées » .

Le PDG de MTN Nigeria, Karl Toriola, a dit qu’il soutenait « l’effort du gouvernement fédéral en faveur de l’inclusion…Pas seulement pour ceux des centres urbains et des marchés, mais aussi pour les habitants des zones rurales et reculées du pays qui restent exclus du système financier ».

Momo PSB est l’unité de paiement de MTN Nigeria Communications Plc, qui a commencé ses activités en 2022, le même jour que son rival Airtel Africa a annoncé une décision similaire de sa branche fintech. La Central Bank of Nigeria a accordé à Yello Digital Financial Services Limited de MTN une licence de super agent complète en 2019.

Il s’agit des entreprises autorisées par la Central Bank of Nigeria à recruter des agents pour fournir des services financiers aux communautés au nom des banques afin d’accroître l’inclusion financière.

Par Jean Materne Zambo

Nigeria : Le vice-président Yemi Osinbajo lance un fonds technologique de 672 millions $ startups âgés de 15 à 35 ans

[DIGITAL Business Africa] – L’ accès aux financements pour les startups en Afrique n’est pas toujours aisé. Pour apporter une bouffée d’oxygène aux jeunes investisseurs, le Nigeria a lancé mardi 14mars 2023, un fonds de 672 millions de dollars. Il va soutenir les secteurs de la technologie et de la création pour les jeunes investisseurs qui luttent pour lever des capitaux dans la plus grande économie d’Afrique. Les bénéficiaires devant être âgés de 15 à 35 ans. arrive à un moment où l’on s’inquiète localement de l’échec du prêteur américain axé sur les startups SVB Financial Group, qui a soutenu des startups au Nigeria.

Ce n’est pas tout. La Banque africaine de développement ( BAD) annonce également une enveloppe de 170 millions de dollars. Elle sera suivie de l’Agence française de développement et de la Banque islamique de développement, qui investiront respectivement 116 millions de dollars et 70 millions de dollars en sus.

Par Jean Materne Zambo, source : Reuters

France : Pornhub et Cie en attente du verdict sur les nouvelles règles du porno en ligne

[DIGITAL Business Africa] – Les jeunes de moins de 18 ans pourront-ils ou pas légalement jouir de leur droit d’accès aux contenus pornographiques ? Eh bien, réponse le 13 avril 2023. Date à laquelle le Tribunal judiciaire de Paris va fixer les nouvelles règles du porno en ligne. Selon un rapport du Sénat français, partagé par le site la dépêche.fr, un tiers des enfants de moins 12 ans a déjà eu accès à des images pornographiques.

Pour y accéder à un contenu pornographique, il suffit de cocher une simple case et de certifier être majeur. Cette mesure ne peut dissuader les mineurs et les sites concernés n’appliquent pas de mesure de contrôle d’âge prévu par la loi de juillet 2020. Pour mieux réguler cela, le ministre délégué chargé de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, a dévoilé une nouvelle mesure pour leur en interdire l’accès, le 06 février 2023 : l’attestation numérique.

Trois ans auparavant, l’ Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle et numérique adressait une mise en demeure au groupe MindGeek (Pornhub, YouPorn, Redtube…), qui ne respecterait pas la restriction d’ âge fixée par la loi du 30 juillet 2020. Dans la foulée, la sommation sera attaquée en justice par pornhub, YouPorn, Redtube etc.
Avec l’attestation numérique, toutes les plateformes, sans distinction, seront concernées.

Cette solution pourrait fonctionner à la manière d’une application bancaire. Tenez, certains professionnels du droit, à l’instar de Stanley Claisse, avocat au barreau de Toulouse, pensent que cela est loin d’être une panacée. Pour lui, « il existe des moyens de contournement, tel que les VPN (Virtual Private Network), à des tarifs abordables. Ils permettent de simuler une connexion depuis un autre pays » . En conclusion, un adolescent pourrait donc facilement se procurer un accès et continuer à se connecter.

Par Jean Materne Zambo

Congo Brazza : Une délégation officielle et cinq start-up camerounaises annoncées au Salon Osiane 2023 [Postulez]

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation du Cameroun est annoncée à l’édition 2023 du Salon Osiane qui se tient du 25 au 28 avril 2023 à Brazzaville au Congo. Cette délégation qui va animer le pavillon Cameroun sera constituée des officiels camerounais, des acteurs camerounais du numérique et surtout de cinq jeunes start-uppeurs camerounais.

L’information a été confirmée à Digital Business Africa par Luc Missidimbazi, le promoteur du Salon Osiane, au terme d’une audience que lui a accordé la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. C’était ce 15 mars 2023 à Yaoundé.

Congo Brazza : Une délégation officielle et cinq start-up camerounaises annoncées au Salon Osiane 2023 [Postulez]
Luc Missidimbazi, le promoteur du Salon Osiane, et la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.
Luc Missidimbazi a en effet présenté à la ministre les contours du salon Osiane 2023. « Nous voulons mettre un accent sur l’accompagnement des start-ups au cours de cette édition d’Osiane 2023 en mettant en exergue leur solution, mais surtout en leur permettant de gagner des prix à travers le Challenge Start-Up Bassin du Congo », confie le promoteur du salon Osiane.

Le Challenge StartUP BASSIN DU CONGO

Cette année donc, OSIANE va récompenser les meilleures start-up dans divers secteurs d’activité. Sont concernés tous les porteurs d’un projet de création de startup en étant au stade de business plan, de prototype ou de développement commercial. Trois challenges auront lieu pour eux du 25 au 28 avril 2023 :

  • Le Challenge KUMISSA — Meilleure startup
  • Le Challenge ArtTech — Meilleur artiste tech
  • Le Challenge Meilleur jeu vidéo

Chaque participant sélectionné prendra la parole devant un jury et un public avec pour objectif de présenter son projet en mettant en avant les avantages et son impact dans l’écosystème du numérique.

Pour postuler, les start-up doivent s’enregistrer en ligne ici. Si une candidature est retenue, le start-uppeur sera contacté par OBAC CAPITAL, le partenaire technique d’Osiane. Ceci en vue d’organiser la préparation et la constitution de son dossier.

Congo Brazza : Une délégation officielle et cinq start-up camerounaises annoncées au Salon Osiane 2023 [Postulez]L’objectif de ce Challenge StartUP BASSIN DU CONGO est de transmettre d’une part aux porteurs de projets des bonnes pratiques qui vont leur permettre d’accélérer le développement de leur projet entrepreneurial et d’autre part aux gagnants, l’opportunité de participer au salon VIVATECH à Paris et à CES à Las Vegas.

Des ateliers thématiques de mentorat leur seront proposés afin qu’ils soient conseillés et orientés dans leurs réflexions et dans la maturation de leur projet. Pendant toute la durée de l’évènement, les équipes sélectionnées travailleront sur leur projet et livrables de manière autonome sur un outil de structuration mis à leur disposition.

Par Digital Business Africa

« L’utilisation très limitée de l’internet mobile est une occasion manquée pour la croissance inclusive en Afrique »

[DIGITAL Business Africa] – L’Afrique devrait devenir le plus grand marché de l’emploi au monde d’ici 2100. Selon le rapport de la Banque mondiale publié ce 13 mars 2023, il est donc primordial que les pays africains intensifient leur utilisation productive des technologies numériques* afin de favoriser la création d’emplois pour les plus de 22 millions d’Africains qui entrent sur le marché du travail chaque année.

Afrique numérique : Les technologies numériques offrent de nouvelles opportunités [Rapport]

Intitulé Afrique numérique : Transformation technologique pour l’emploi, ce rapport analyse en détail la manière dont les technologies numériques peuvent favoriser la transformation économique et stimuler l’emploi dans la région. Il met également en lumière le rôle des réformes politiques et réglementaires dans l’élargissement de l’accès aux outils numériques et dans le développement de leur utilisation.

De toutes les régions du monde, l’Afrique subsaharienne est celle où l’on constate le plus grand écart entre la disponibilité de l’infrastructure numérique et l’utilisation réelle qu’en font les individus. En moyenne, 84 % de la population d’un pays donné de la région pouvait au minimum accéder à l’internet mobile 3G et 63 % disposait d’un certain niveau de services mobiles 4G à la fin de l’année 2021, mais seulement 22 % les utilisaient, d’après les données sur les abonnés uniques collectées par la Global System for Mobile Communications Association (GSMA). Les taux d’utilisation varient de 6 % au Soudan du Sud à 53 % en Afrique du Sud, ce qui souligne l’hétérogénéité de l’usage moyen et la nécessité de réformes différenciées selon les pays.

« L’utilisation très limitée de l’internet mobile est une occasion manquée pour la croissance inclusive en Afrique, souligne Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. Combler ce retard renforcerait le potentiel du continent à créer des emplois pour sa population qui augmente et à stimuler la reprise économique dans un monde hautement numérisé. »

La technologie et l’innovation sont des moteurs d’une croissance économique durable et d’une modernisation indispensable des activités économiques dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie manufacturière et des services. Or la fracture numérique continue de se creuser entre les grandes entreprises formelles et les microentreprises informelles, entre celles détenues par de jeunes hommes et celles dirigées par des femmes plus âgées, ainsi qu’entre les ménages plus riches, urbains et éduqués et les familles plus pauvres, rurales et moins instruites. Seulement 2 % des microentreprises détenues par de jeunes femmes et 8 % de celles appartenant à de jeunes hommes utilisent un ordinateur.

Le rapport souligne que la disponibilité d’internet a un impact positif sur la création d’emplois et la réduction de la pauvreté dans les pays africains. Au Nigéria par exemple, la participation à la vie active et l’emploi salarié ont augmenté, respectivement, de 3 et 1 points de pourcentage dans les zones connectées depuis trois ans ou plus. En Tanzanie, les estimations montrent même une hausse des taux d’activité et d’emploi salarié de 8 et 4 points respectivement. En outre, la proportion de ménages vivant sous le seuil national de pauvreté a reculé de 7 points de pourcentage.

« Pour faire en sorte que la disponibilité d’internet se transforme en un usage productif et une croissance de l’emploi, la région a besoin d’un accès abordable, de compétences et de technologies numériques qui répondent aux besoins des Africains, explique Christine Zhenwei Qiang, directrice mondiale pour le Développement numérique à la Banque mondiale. Des réformes sectorielles continues et des investissements publics ciblés qui soutiennent les fondements de l’économie numérique et l’adoption de ces technologies peuvent aider à réduire la fracture digitale et à libérer un potentiel énorme de création d’emplois plus nombreux et de meilleure qualité pour une population en pleine expansion. »

Pour les 40 % d’Africains qui vivent en dessous du seuil mondial d’extrême pauvreté, le coût des forfaits mobiles de base est souvent hors de portée. Les petites et moyennes entreprises africaines sont également pénalisées par des forfaits de données plus onéreux qu’ils ne le sont pour les entreprises d’autres régions. Pour faire baisser les factures, les pouvoirs publics devraient s’efforcer de promouvoir la concurrence dans la fourniture d’infrastructures numériques et de réduire les coûts d’exploitation.

Afin de stimuler un usage productif, ils devraient mettre en œuvre des politiques soutenant le développement de solutions numériques plus attrayantes, adaptées aux compétences et aux besoins productifs des personnes, tout en renforçant la sensibilisation et l’éducation. Les politiques qui encouragent l’innovation et aident les jeunes entreprises numériques sont essentielles pour garantir qu’un plus grand nombre d’Africains utilisent internet pour travailler et apprendre, avec à la clé une hausse du niveau de vie. Dès lors que les technologies numériques répondront mieux aux besoins des individus, des ménages et des entreprises, la demande augmentera, ce qui améliora d’autant la viabilité commerciale de l’expansion d’internet, créant ainsi un cycle vertueux de transformation.

*Dans le cadre de ce rapport, les technologies numériques sont définies au sens large et comprennent non seulement les infrastructures numériques et de données, l’internet haut débit, les smartphones, les tablettes et les ordinateurs, mais aussi un large éventail de solutions numériques plus spécialisées destinées à améliorer la productivité, qui vont des communications, de l’amélioration de la gestion et de la formation des travailleurs à la passation des marchés, à la production, au marketing, à la logistique et au financement.

Par DBA. Source: Banque mondiale

Afrique numérique : Les technologies numériques offrent de nouvelles opportunités [Rapport]

[DIGITAL Business Africa – Rapport] – Créer des emplois est essentiel pour les plus de 22 millions d’Africains qui rejoignent la population active chaque année. Les technologies numériques, y compris les ordinateurs, les applications et l’apprentissage automatique, offrent de nouvelles opportunités pour les personnes, les entreprises et les emplois. Les éléments présentés dans ce rapport démontrent que la disponibilité d’internet augmente les emplois et réduit la pauvreté dans les pays africains. Mais pour réaliser pleinement leur potentiel, les technologies numériques doivent devenir plus abordables et plus faciles à utiliser. Les gouvernements devraient donner la priorité aux politiques et aux investissements qui augmentent la couverture de l’internet, favorisent une utilisation productive de l’internet et améliorent les compétences, les emplois et les revenus.


Afrique numérique : Transformation technologique pour l’emploi examine les moyens de produire et de promouvoir l’utilisation accrue de technologies numériques abordables et attrayantes, adaptées à la main-d’œuvre croissante de l’Afrique subsaharienne et facilitant l’apprentissage continu. Les technologies numériques sont définies au sens large et comprennent les infrastructures numériques et de données, l’internet à haut débit, les smartphones (téléphones mobiles multifonction), les tablettes et les ordinateurs. Ils comprennent également des solutions d’amélioration de la productivité plus spécialisées, telles que la mise à niveau de la gestion spécialisée, la formation des travailleurs, l’approvisionnement, le marketing, la logistique, le financement et l’assurance.

Messages clés :

  • Deux études empiriques réalisées dans le cadre de ce rapport viennent s’ajouter aux preuves de plus en plus nombreuses que la technologie offre une voie vers une croissance inclusive de la productivité. Ces études analysent les informations géospatiales sur le déploiement des tours d’accès à l’internet mobile au fil du temps, combinées à des enquêtes sur les données des ménages sur une période de six à sept ans.  Elles montrent que la disponibilité de l’internet a clairement un impact positif sur l’emploi et le bien-être.
  • D’autres études empiriques mettent en évidence les effets indirects de la disponibilité de l’internet sur l’emploi par le biais de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de l’investissement direct étranger. L’accès à l’internet élargit également la demande de production et stimule la croissance globale.
  • En dépit de cette bonne nouvelle selon laquelle la disponibilité de l’internet agit sur l’emploi, le rapport souligne également le manque relatif d’utilisation de l’internet en Afrique. Trop peu de personnes en bénéficient, car la couverture et la qualité de l’infrastructure internet en Afrique sont encore inférieures à celles des autres régions. Alors que 84 % en moyenne des habitants des pays d’Afrique subsaharienne vivent dans des zones où des services 3G sont disponibles et que 54 % disposent d’un service internet mobile 4G, seuls 22 % utilisaient des services internet mobiles à la fin de l’année 2021. Les taux d’utilisation varient de 6 % au Soudan du Sud à 53 % en Afrique du Sud, ce qui souligne l’hétérogénéité de l’utilisation moyenne et la nécessité de réformes de politiques publiques différenciées selon les pays.
  • Le principal problème lié aux technologies numériques pour les entreprises africaines reste leur faible utilisation productive. Les principaux facteurs affectant l’utilisation par les entreprises des smartphones et des ordinateurs, ainsi que des technologies de l’information plus sophistiquées, sont leur coût élevé et leur faible attrait pour les utilisateurs. Par exemple, 1,5 Go de données sur 30 jours, un forfait qui couvre quelques heures d’utilisation quotidienne, représente environ un tiers du revenu des 40 % d’Africains qui se situent en dessous du seuil d’extrême pauvreté.
  • À cet égard, les femmes ont tendance à être désavantagées : Seules 2 % des micro-entreprises détenues par des jeunes femmes contre 8 % des micro-entreprises détenues par des jeunes hommes utilisent un ordinateur.
  • Pour remédier à cette situation, le rapport recommande un meilleur accès au crédit, des réglementations ciblées et des réductions de prix induites par le marché afin d’aider à résoudre le problème de l’accessibilité financière. En outre, l’utilisation de l’internet doit être considérée comme un moyen d’augmenter les revenus des ménages et de réduire la pauvreté. L’objectif des politiques publiques est donc d’accroître l’utilisation productive de l’internet afin d’augmenter les revenus des ménages, et donc leur capacité à payer.
  • Des applications sophistiquées, créatives et simples d’utilisation, avec écran tactile et voix, et des vidéos dans les nombreuses langues parlées par les Africains, peuvent également favoriser l’adoption de ces technologies. Le développement de ce type d’applications et de nouveaux outils nécessite des investissements et des programmes publics-privés avec des services de conseil aux entreprises et des programmes de formation des travailleurs.
  • Les technologies de l’information sont nécessaires mais insuffisantes en elles-mêmes. L’électricité, l’accès aux routes, l’éducation et les compétences, ainsi qu’un financement accessible, font tous partie de la solution.
  • Enfin, il convient de mettre en œuvre des stratégies nationales et des politiques publiques connexes pour garantir l’accessibilité financière, la disponibilité des infrastructures et l’infrastructure de données. Les investissements peuvent inclure des installations d’accès commun pour tous et des centres de formation et de soutien à l’entrepreneuriat.
  • Des politiques audacieuses qui créent un environnement favorable pour les technologies numériques auront des effets positifs visibles pour les gouvernements, les entreprises et les ménages.

Le rapport Afrique numérique

Le rapport intégral Afrique numérique en anglais

Source : Banque mondiale

Mali : Orange et Malitel finalement sanctionnées à 175 milliards FCFA pour facturation abusive du répondeur

[DIGITAL Business Africa] – Le Réseau des consommateurs maliens de téléphonie mobile   va entrer dans ses droits après deux ans. Ce 13 mars 2023,  la Cour suprême du Mali a finalement confirmé une décision formulée par la cour d’appel de Bamako en novembre 2021, infligeant aux deux opérateurs sur la sellette une amende de 175 milliards de francs CFA. Et ce, en raison de la facturation des minutes d’appel sur répondeur.

Pour l’abonné Albert Alassane Kalilou Touré, il évident que ce verdict penche en faveur d Réseau des consommateurs maliens de téléphonie mobile.

« J’avais bien dit qu’Orange et moov avaient tort dans cette affaire. Ils suçaient notre sang en douceur. C’est tellement simple l’affaire. Je ne dois pas être facturé si je n’ai pas envie de laisser un message sur la boîte vocale… Le serveur parle pour m’annoncer si je veux ou pas laisser un message vocal, j’interrompe l’appel car je n’en ai pas besoin. Et malgré tout on me facture. Heureusement que la cour supême du Mali à finalement rendu son arrêt dans l’affaire opposant les sociétés de télephonie Orange Mali et Moov Africa au RECOMATEM (Réseau Malien des consommateurs de telephonie mobile … », a-t-il posté.

C’est exactement le 03 novembre 2021 que la cour d’appel de Bamako avait rendu son verdict dans cette affaire opposant les opérateurs Orange et Moov Africa Malitel au Réseau des consommateurs maliens de téléphonie mobile (Remacotem). L’ association fait partie de la Coordination des associations et regroupement de la société civile du Mali (Carsoc). Elle réunit 360 associations de consommateurs maliens.

Rappelons que cette décision de la Cour suprême du Mali est advenue juste deux jours avant la quarantième édition de la Journée mondiale des Droits des consommateurs.

Par Jean Materne Zambo, source : Jeune Afrique

L’artiste Ko-C, ambassadeur d’Orange Cameroun, présente son tout premier album à Douala

[Digital Business Africa] – Genesis. C’est  le nom du premier album de l’artiste Collins. Plus connu sous le nom de Ko-c., l’Ambassadeur d’Orange Cameroun a présenté son premier bébé  au cours d’une conférence de presse, vendredi 10 mars 2023 à l’hôtel La Falaise Bonapriso à Douala.

L’album intitulé Genesis qui signifie Genèse, comme  dans la bible renvoie donc au commencement. Il s’agit donc «  d’un nouveau-né, c’est mon tout premier bébé, le début d’une belle aventure, il représente mon premier pas, parce que j’ai encore du chemin à parcourir », déclare l’artiste qui a déjà sorti des dizaines de tubes à succès.

Le nouveau bijou de l’ambassadeur d’Orange Cameroun présente au total 16 titres. Et aucune de ses anciennes chansons n’y figurent. «  Comme je l’ai dit, c’est mon nouveau né. Il représente un début à  tout, j’ai travaillé pendant plusieurs mois pour produire cet album », confie-t-il.  Genesis révèle de nombreuses surprises. Notamment des collaborations avec des artistes camerounais et nigérians comme Longue Longue et Sarkodie.

« Je suis très fièr de cette œuvre, j’y ai mis mon cœur, en plus j’ai associé des personnalités du monde de la musique dont je respecte énormément et dont je suis énormément fan », dit-il en pointant du doigt l’artiste Longue Longue, venu lors de la présentation de l’Album Génésis à la conférence de presse organisée par Orange Cameroun.

L’album qui présente à l’affiche deux personnes, un homme et un enfant entrain d’avancer ensemble main dans la main prend tout sens lorsque l’artiste explique qu’il représente Ko-c d’aujourd’hui et Ko-c de 2017 qui a connu son premier succès avec le son « Bollo », en train d’entrer dans un nouveau monde.L’artiste Ko-C, ambassadeur d’Orange Cameroun, présente son tout premier album à Douala

A travers cet Album, Ko-c dit qu’il a voulu se redéfinir. L’artiste vise aujourd’hui l’international.  « Cet album est ma compétition, pour moi je viens à peine de commencer, je veux que plutard on dise voici ma contribution dans le monde de la musique au Cameroun et en Afrique, je veux être célébré à l’international », a révélé l’artiste à la presse présente lors de la présentation de son Album.

Pour Orange Cameroun, accompagner l’artiste Ko-c dans la promotion de son art c’est inciter les jeunes à viser haut. Cette action de l’opérateur entre d’ailleurs en droite ligne avec sa politique de promotion des talents camerounais.

Ko-c est un artiste camerounais qui est célèbre sur le triangle national à travers plusieurs hits tels : « Bollo c’est bollo », « Quand j’aurais l’argent », « Balancé », « la galère », « Sango », « ça cuit », « caleçon », etc.L’artiste Ko-C, ambassadeur d’Orange Cameroun, présente son tout premier album à Douala

A la question de savoir pourquoi il ne s’est pas servi de tous ces anciens tubes pour produire un album, l’artiste compositeur répond : «  Je voulais proposer un nouveau menu à mes fans ». Une fan base qu’il a d’ailleurs pris le temps de construire au cours de ces cinq dernières années. « En 2017, j’ai commencé avec 1000 aujourd’hui j’ai des  millions de personnes qui aiment ma musique et qui me suivent. Je peux en effet leur proposer un truc et être assuré qu’ils vont acheter mes œuvres », se réjouit l’artiste.L’artiste Ko-C, ambassadeur d’Orange Cameroun, présente son tout premier album à Douala

Au cours de cette conférence de presse, l’artiste a annoncé également une tournée mondiale, en Europe, aux USA,  au Canada et en Afrique centrale. Son tout premier concert est attendu au Cameroun. En Attendant, les fans se délectent de « deux œufs spaghettis ».

Par Ghislaine DEUDJUI

Inclusion numérique : Le Cameroun abrite l’atelier sur les solutions de connectivité complémentaires en Afrique Francophone

[DIGITAL Business Africa] – Chaque idée allant dans le sens d’améliorer la connectivité en Afrique francophone est la bienvenue. Organisé par l’UIT, l’APC et la GIZ et parrainé par le Minpostel, l’atelier sur les solutions de connectivité complémentaires en Afrique Francophone se tient du 15 au 16 mars 2023. Il s’agit d’ un cadre d’échanges et de partages d’expériences sur les problématiques liées à la connectivité, ainsi qu’à la réduction de la fracture numérique.

L’objectif recherché est de sensibiliser aux approches des réseaux communautaires, solutions de connectivité supplémentaires, accompagner les Etats dans la mise en œuvre des politiques de réglementation en ce qui concerne l’inclusion numérique.
La cérémonie d’ouverture des travaux à l’hôtel Mont Febe, à Yaoundé, à connu la présence de Robert Stuedemann, responsable du directeur du cluster bonne gouvernance GIZ, Cameroun, Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, Jean Pierre Massina-Landji, représentant Union internationale des Télécommunications (UIT) pour l’afrique centrale et Madagascar.

 

Chacun à son niveau sait ce qu’il faut faire pour enfin parachever l’inclusion numérique dans la région Afrique francophone. Robert Stuedemann, responsable du directeur du cluster bonne gouvernance GIZ, Cameroun par exemple à précisé que « cet échange d’informations consiste à la mise en œuvre des solutions innovantes des Technologies de l’Information et de la Communication adaptées au développement local, spécialement dans les zones rurales ».

Minette Libom li likeng, minsitre des Postes et Télécommunications, a indiqué que « l’atelier va contribuer à mettre en place, les bases de l’accélération de la réduction de la fracture numérique, et par conséquent, à la mise en œuvre des nombreuses Très Hautes Interpellations du Président de la République, sur la nécessité d’accorder une attention particulière au développement du numérique ainsi que celle de ses Très Hautes Prescriptions, sur l’arrimage aux TIC, des évolutions de nos modes de production, pour plus de productivité ».

Jean Pierre Massina-Landji, représentant UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, a garanti que l’UIT va présenter le guide qu’ elle a fait mais aussi les nouvelles technologies qui permettent souvent de répondre aux soucis et de connectivité du dernier kilomètre.
Le partage d’expériences s’ effectue avec la participation des représentants d’ administrations publiques compétentes, les organisations internationales, les régulateurs du secteur, les opérateurs de communications électroniques et la société civile.

Par Jean Materne Zambo

Congo Brazza: Les localités d’Alla et Mossendé désormais connectées au réseau de télécommunications

[DIGITAL Business Africa] – Situées dans le district d’Ongoni dans le département des Plateaux les populations des localités de Alla et Mossendé jouissent désormais d’une connexion en réseau de télécommunications électroniques et des services connexes. La cérémonie d’inauguration de l’antenne en réseau de télécommunications a eu lieu ce lundi 13 Mars 2023 par Léon Juste Ibombo ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique en présence de Louis Marc SAKALA Directeur Général de l’ARPCE et des locales.

Cette antenne est un Réseau d’Accès Radio (RAN) dont la conception standard intègre l’alimentation, la connectivité de liaison et le réseau d’accès local dans une structure unique.
Prenons la parole pour la circonstance Louis Marc Sakala a reconnu que « …des progrès sensibles ont été enregistrés en termes d’amélioration du cadre de vie dans les localités où le FASUCE a posé ses bases…aujourd’hui les populations ont la possibilité d’être en contact permanent avec le monde, de réaliser des opérations comme le mobile money, de voir émerger un nouveau secteur informel adossé aux services de la téléphonie mobile… l’avènement du réseau mobile à Alla et Mossendé aura le même effet déclencheur d’un nouvel écosystème socio-économique ».

Pour sa part Léon Juste Ibombo a rappélé la vision du président de la République Denis Sassou Nguesso qui « …En ayant fait de l’Economie Numérique, un des six piliers du Plan National de Développement 2022-2026, traduction programmatique de son projet de société « Ensemble poursuivons la marche » la couverture, ce jour, en réseau de communications électroniques de MOSSENDE vient matérialiser cette feuille de route dans cette partie de notre pays ».

Au regard des différentes actions que mènent le FASUCE depuis sa mise en place en 2021, force est de constater que le gouvernement congolais à travers l’ARPCE, tient à la transformation digitale du pays.

Source : ARPCE Congo