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Nigeria : Le travail à abattre par Bayobab pour une meilleure connectivité

[DIGITAL Business Africa] – Le parc de la téléphonie mobile au Nigeria connaît une baisse  de 1 % en août 2023.  Selon la Commission nigériane de Communications, le nombre d’abonnements mobiles actifs au Nigeria se chiffre à 220, 7 millions en août 2023, la télédensité s’élevant à 115,6. Le taux de pénétration d’internet est quant à lui, estimé à 45,5%. MTN reste leader du marché télécoms nigérian en matière avec 38,74 % d’abonnés et distance ses concurrents Globacom, Airtel et 9mobile avec respectivement 27,68 %, 27,40 % et 6,18 % de parts de marché. Des chiffres révélés par le directeur général de la Commission nigériane de Communication, le Pr. Umar Danbatta, ce jeudi 06 octobre 2023.

L’autre bonne nouvelle pour les abonnés de MTN Nigeria est l’acquisition d’ une licence d’opérateur national longue distance par Bayobab (anciennement MTN GlobalConnect). C’est-à-dire qui assure l’acheminement des appels entre abonnés situés dans des zones d’accès et de transport local, local acces and transport area en anglais régions (LATA). Concrètement, cette licence autorise la société d’exploitation d’infrastructures de MTN Group à acheminer le trafic sur de longues distances afin de répondre à la demande croissante de données à l’intérieur des frontières du Nigeria. Une initiative qui cadre  avec la stratégie « Ambition 2025 » du groupe MTN dirigé par Ralph Mupita, qui veut devenir le principal fournisseur du groupe solutions numériques en Afrique à l’horizon 2025

« Cette licence témoigne de notre engagement à fournir des solutions de connectivité transparentes et avancées à nos clients et partenaires. Nous pensons que la connectivité est le fondement sur lequel l’innovation prospère, et notre dévouement inébranlable à l’excellence et à l’innovation continuera à nous guider alors que nous entamons ce nouveau chapitre de la fourniture d’une connectivité numérique de nouvelle génération à travers le Nigeria », a déclaré Frédéric Schepens, président-directeur général de Bayobab.

L’entreprise a des branches dans 54
Pays à travers l’Afrique, 108 000
kilomètres de fibre en libre accès, 235
Accès aux stations d’atterrissage. Son réseau de câbles sous-marins s’étend sur les stations d’atterrissage situées sur les côtes de l’Afrique de l’Est, du Sud et de l’Ouest.

Par Jean Materne Zambo

Le Senior Manager, internet technology-Asia-Pacific, participe à sécuriser le système de routage mondial

[DIGITAL Business Africa] – Aftab Soddiqui livre le résultat d’une recherche qu’il a coordonnée,  ce 04 octobre 2023. L’ étude a commencé depuis plusieurs années et porte sur les Normes mutuellement convenues pour la sécurité du routage (MANRS ). Ces travaux consistaient à sécuriser le système de routage mondial. Les MANRS sont, selon le site aws.amazon.com, « une initiative mondiale qui contribue à réduire les menaces de routage les plus courantes ». Le routage étant, quant à lui, le processus de sélection du chemin dans un réseau. Est-il nécessaire de rappeler qu’un réseau informatique est composé de nombreuses machines, appelées nœuds, et de chemins ou de liaisons qui relient ces nœuds ? Et que la communication entre deux nœuds d’un réseau interconnecté peut s’effectuer par de nombreux chemins différents ? Le routage est donc le processus qui consiste à sélectionner le meilleur chemin à l’aide de certaines règles prédéterminées.

Venons-en aux résultats de la recherche d’ Aftab Soddiqui, Senior Manager, internet technology- Asia-Pacific. Cette étude a pu démontrer ceci :

– Deux registres Internet régionaux (RIR) ont utilisé la recherche pour identifier et résoudre les problèmes qu’ils rencontraient dans le suivi des retards des mises à jour « Return On Assets » (ROA) dans le plan de données.

– Plusieurs grands opérateurs ont également utilisé la méthode pour identifier et corriger les objets périmés dans le Routing Assets Database RADb.

Aftab Soddiqui a indiqué que les États-Unis et aux les Pays-Bas ont adhéré à  cette étude. Il rappelle   aussi que « les gouvernements ont un rôle clé à jouer dans la création d’un écosystème de routage Internet plus sûr et les participants au MANRS sont bien placés pour tendre la main et donner un coup de main afin de ne pas compromettre la nature mondialement distribuée et décentralisée du système de routage Internet ». Aftab Soddiqui note par ailleurs  des réactions « encourageantes » à ses travaux. Il est désormais concentré à trouver les pistes de solutions sur ce qui se passe avec le Routing Assets Database RADb, la valeur du service de relevé d’information restreint (RIR), en particulier.

Par Jean Materne Zambo

International : Minette Libom Li Likeng honore le 4e Congrès extraordinaire de l’Union postale universelle

[DIGITAL Business Africa] – Riyad, capitale de l’ Arabie Saoudite, a accueilli le quatrième Congrès extraordinaire de l’ Union postale universelle du 04 au 05 octobre 2023. Les travaux se sont ouverts sous  le thème: « Un Monde, un but, le développement-le prochain chapitre pour le secteur postal ». Le Cameroun auréolé, en 2022, Champion d’Afrique en excellence postale dans le classement du 2IPD de l’UPU, l’indice intégré pour le développement postal, était parmi les invités de marque. Pour le représenter, qui d’autre que madame le ministre des Postes et Télécommunications ?  Minette Libom Li Likeng conduisait une  délégation constituée du Chief of Service for Emergency Telecommunications at Ministry of Posts and Telecommunications Fotindong Fonzouk Cornelius et du DG de la Campost Pierre Kaldakak.

Dans son allocution de circonstance, madame le ministre des Postes et Télécommunications a présenté la déclaration de politique générale du secteur postal camerounais. Et sur son compte X (anciennement Twitter), Minette Libom Li Likeng a indiqué quelques orientations que prendra ce secteur :

« Les enjeux pour notre pays sont entre autres la poursuite de la modernisation de la Poste à travers la prise en compte des mutations technologiques et de l’implication de toutes les parties prenantes au processus de développement de ce secteur au Cameroun », a-t-elle dit.

Dans la journée de jeudi 05 octobre 2023, madame le ministre des Postes et Télécommunications a participé à un panel avec comme thème : « Visualizing the Future: Co-Creating Value for Citizens, Businesses and Governments ». Minette Libom Li Likeng a partagé le panel avec  Vineet Pandey, Secretary (Posts) and Chairman, Postal Services Board, de l’ Inde, Anef Bin Ahmed Abanomai, President and Chief Executive Officer, Saudi Post Corporation d’ Angleterre, Dr. Spyros Pantelis, Outgoing Chair, European Regulators Group for Postal Services and Vice President (Postal Services) et Hellenic Telecommunications & Post Commission. Alex Taylor assurait la modération.

En marge des travaux, Minette Libom Li Likeng a rencontré le Directeur Général de l’UPU, le Japonais Masahiko Metoki. Rappelons que 150 pays, à travers le monde, vont commémorer la journée mondiale de la Poste, le 09 octobre 2023. Le thème choisi pour cette manifestation est « Unis pour la confiance – Collaborer pour un avenir sûr et connecté ».

Par Jean Materne Zambo

Congo : Le Centre africain de Recherche en Intelligence Artificielle fait sa rentrée

[DIGITAL Business Africa] – L’ Université Denis Sassou N’guesso ouvre ses portes, ce 05 octobre 2023. Le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Leon -Juste Ibombo, a présidé le lancement de la rentrée académique 2023-2024 du Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle. Lancé le 24 février 2022, le Caria entreprend des recherches sur les implications juridiques, éthiques, économiques et sociétales des technologies d’Intelligence Artificielle. Il développe aussi des outils, produits et services basés sur l’IA pour aider les pays africains, dans son ensemble, à adopter la mise en œuvre de cette technologie émergente dans leurs efforts de répondre aux aspirations de développement national, ainsi que des Objectifs du Développement Durable (ODD).

Le Caria revendique, pour cette rentrée académique, plus de 674 comptes étudiants enregistrés, pour des cours et renforcement de capacités aussi bien en présentiel qu’en virtuel (www.caria.cg). Parmi ces étudiants, 160 magistrats qui suivent des formations en IA (depuis le 03 octobre en ligne), en Etat de droit et cybersécurité à Kintélé. 80 autres magistrats sont inscrits pour une formation en présentiel sur l’IA, l’État de droit et la cybersécurité qui aura lieu en novembre 2023 simultanément à Pointe-Noire et à Brazzaville.

« À travers des programmes de formation de calibre mondial, nous nous engageons à façonner la prochaine génération de leaders et des cadres dans ce domaine dynamique. L’objectif visé étant de parvenir à offrir au marché national et international à l’aune de la Zlecaf d’emplois des compétences locales dont le pays aura énormément besoin pour son développement socioéconomique », a précisé le ministre des Postes , des Télécommunications et de l’Economie Numérique Leon Juste Ibombo.

D’autres formations sont créées pour cette année académique 2023-2024. Elles portent sur entre autres :

– Les opportunités et risques liés à l’adoption tendancielle et croissante des technologies de l’intelligence artificielle dans les systèmes judiciaires du monde ;

– L’ impact de l’IA dans le service public de la justice,
– La problématique des droits de l’homme, l’éthique de l’IA et la gouvernance,

– L’environnement réglementaire de type bac à sable (Sandboxing) au profit des agences de régulation, membres de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale en vue de créer en synergie avec l’Alliance Smart Africa un marché commun des télécommunications et des TIC en Afrique Centrale.

– AWS Cloud Computing de Amazone, une formation qui vise à combler les déficits des talents locaux, dans la gestion et le fonctionnement du futur datacenter national en construction.

Par Jean Materne Zambo

MTN Cameroon revendique le leadership des télécoms au Cameroun en matière d’abonnés et de revenus

[DIGITAL Business Africa] – A la suite de notre publication d’hier intitulé Cameroun : Orange surclasse MTN et devient leader de la téléphonie mobile avec 11,8 millions d’abonnés, l’opérateur MTN Cameroon a contacté Digital Business Africa pour apporter des précisions sur les chiffres indiqués dans l’article.

La source de Digital Business Africa comme mentionné dans le texte est MTN Group. Orange Group pour les chiffres d’Orange. Notamment leurs derniers chiffres consolidés au 30 juin 2023. Ici, le groupe MTN indique que MTN Cameroon totalise au 30 juin 2023 une base de 11 068 000 abonnés.Cameroun : Orange surclasse MTN et devient leader de la téléphonie mobile avec 11,8 millions d’abonnés

Après que Digital Business Africa ait rendu public ces chiffres du groupe en comparant avec ceux d’Orange Cameroun, MTN Cameroon apporte donc ses précisions. La filiale camerounaise du sud-africain tient tout d’abord à préciser qu’elle reste leader au Cameroun en matière d’abonnés. Et aussi en matière de revenus comme l’indique l’illustration. Ses explications :

Mitwa Kaemba Ng'ambi

MTN Cameroon dirigée par Mitwa Kaemba Ng’ambi (photo) indique que le groupe MTN a récemment adopté une méthode de calcul dite ‘’Modernized’’ qui considère comme abonné actif l’abonné qui a réalisé une communication. C’est-à-dire celui qui a émis un appel ou envoyé un SMS ayant généré du revenu sur la période considérée.

Ce qui exclut les abonnés n’ayant pas directement généré du revenu. C’est-à-dire aucun appel et aucun de SMS effectué, bien qu’ils en aient reçu. La méthode dite ‘’Modernized’’ est ainsi différente de la méthode ‘’Standard ‘’ qui elle, intègre tous les abonnés impliqués dans au moins une communication générant du revenu, qu’ils soient émetteurs ou juste récepteurs, précise MTN CMR.

Les 11 068 000 abonnés mentionnés par le groupe sont donc des abonnés actifs ayant générés au moins un revenu au premier semestre 2023.

« En considérant la définition dite ‘’Standard’’ utilisée par la concurrence, MTN Cameroon comptait 12,3 millions d’abonnés actifs au 30 juin 2023 ; soit 500.000 abonnés de plus que le concurrent », précise Melvin AKAM, General Manager Corporate and Regulatory Affairs chez MTN Cameroon.

Pour lui, il ne serait pas juste de comparer les deux chiffres produits par les groupes respectifs, car les mêmes critères ne sont pas appliqués et les méthodes de calcul sont différentes. Il reste convaincu que les 11, 8 millions de clients d’Orange Cameroun indiqués par le groupe Orange pour le Cameroun sont les clients globaux, intégrant à la fois les abonnés actifs et non actifs.

Pour ce qui sont des chiffres de MTN Mobile Money, le MTN Cameroon pense que le chiffre du concurrent est manifestement celui de sa base enregistrée qui inclut les clients dormants. Contrairement à ceux de MTN qui seraient la base active de clients sur 30 jours. « Si l’on prend la même définition côté MTN que celle qu’utilisée pour le concurrent, notre base enregistrée est de 13 Millions de clients dont 7,5 Millions de clients actifs sur trois mois », affirme Melvin Akam.

Par Digital Business Africa

Sommet Africa Check/Maurice : Le dessin s’invite à la lutte contre la désinformation

[DIGITAL Business Africa] – Un autre ressemble d’envergure pour trouver les armes de lutte contre la désinformation. Après le Forum media et développement de Paris (du 11 au 13 juillet 2023), c’est à l’ Afrique d’organiser une réflexion autour de la même problématique. Le Sommet Africa Check de Maurice se tient du 05 au 06 octobre 2023. Y participent, des organisations de fact-checking et des experts de toutes les régions d’ Afrique. Le sommet vise à présenter les dernières tendances, recherches et approches pratiques pour lutter contre la diffusion de fausses informations. Parmi ces approches, le dessin. Les dessinateurs Lassane Zohoré (Côte d’Ivoire), DEBATunisie (Tunisie) et Celeste Wamiru (Kenya) sont sur place pour apporter leur contribution.

Il faut dire que la pratique du dessin n’est pas nouvelle dans le métier de Fact-checking. Le 03 mai 2021, lors de la journée mondiale de la liberté de la presse, le dessinateur cubain de Cienfuegos, Morales Madrigal, alias Miguel, s’était déjà illustré. Miguel est membre de Cartoon movement. Un réseau international de dessinateurs engagés à promouvoir, par l’universalité du dessin de presse, la liberté d’expression, les droits de l’Homme et le respect mutuel entre des populations de différentes cultures ou croyances.

La désinformation, l’enjeu commun entre l’U.E et l’Afrique.

Anne-Thida Norodom, Pr. De Droit public à l’ Université Paris Cité, était invitée de « Paris direct » sur France 24, ce 06 octobre 2023, pour commenter la portée duSommet qui se tient à Maurice. Elle a rappelé que le continent africain mise sur des instruments africains pour encadrer les enjeux du numérique plus précisément ceux de la désinformation. Elle a cité la Cédéao et d’autres instruments au sein de l’Union africaine. C’est le cas de la Commission de l’Union africaine pour les Droits de l’Hommes et des Peuples, qui a en 2019, adopté un instrument juridique sur la liberté d’expression ou l’accès à l’information. Liberté d’expression oui, mais attention ! Anne-Thida Norodom voit aussi au numérique, un vecteur de déstabilisation .

« Le numérique est toujours un aspect positif. C’est un outil de développement de l’Etat, des services publics. Ça peut être un instrument de lutte contre la corruption, un outil d’accès à l’information. A l’inverse, le numérique peut être un outil capable de déstabiliser la démocratie, en même temps que ça peut aussi la renforcer. Etant un outil de désinformation des acteurs publics comme des acteurs privés, le numérique peut aussi être un outil de contrôle de l’Etat, qui va bloquer l’accès à internet pour sa population dès qu’il y a un risque de déstabilisation, de conflit dans le contexte élecoral. Il y a beaucoup d’exemple sur le continent africain. Même c’est un phénomène qui peut toucher aussi largement que le continent africain », a-t-elle dit.

Infrastures pour favoriser l’accès à internet en Afrique

Selon Anne-Thida Norodom, Pr. de Droit public à l’ Université Paris Cité, la mise en place des infrastructures pour favoriser l’accès des populations à internet est plus que imperative. Elle estime que la chance du continent africain est de profiter des législations ou des règlementations qui existent dans d’autres continents pour s’inspirer des modèles et faire mieux que ce qui a été fait dans d’autres Etats.

« Je pense par exemple au développement du numérique mais en intégrant la question environnementale. Ce que nous n’avons pas forcément fait…L’utilisation du spatial peut être un moyen pour améliorer la couverture du numérique et l’accès à internet sur l’ensemble du continent africain ». Le taux de pénétration de l’internet sur le continent africain est, d’après elle, le plus bas au monde, soit 40 % environ, très en dessous des 90% en Amérique du Nord.

L’autre enjeu sur en dehors de la couverture de l’Internet, est la cybersécurité. Le Pr. Anne-Thida Norodom estime qu’il faut instaurer une culture mondiale de la cybersécurité pour renforcer le système dans le continent africain et permettre à l’ensemble du système (cybersécurité) d’être beaucoup plus résilient.

« On a tous intérêt que cet élément soit renforcé. On remarque quand même qu’il y a des enjeux qui sont intéressants sur le continent africain, qui sont à assez sembles à l’Union européenne. Puisque tout comme l’Union europénne, l’Afrque se situe entre d’un côté les Etats unis et la Chine et cherche à affirmer son d’une part son autonomie, par exemple vis-à-vis des Gafam, mais aussi des valeurs communes sur le multilatéralisme, la nécessité d’avoir des négociations qui incluent tous les Etats et pas seulement les grosses puissances du numérique. La question de la désinformation étant l’enjeu commun entre l’Union européenne et l’Afrique », a-t-elle conclu.

Les travaux se déroulent en présentiel mais également en ligne. Le lien pour suivre en direct le Sommet Africa Check de Maurice est le suivant : https://www.cartooningforpeace.org

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : 1 000 kits de haute technologie à acquérir pour délivrer la CNI en deux jours

[DIGITAL Business Africa] – C’est une nouvelle qui fait plaisir à de nombreux Camerounais qui peinent à obtenir leur carte nationale d’identité (CNI) depuis plusieurs années. Comme avec les passeports, l’obtention de la CNI se fera bientôt en 48h. La Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) qui s’en occupe a obtenu le feu vert du Président de la République pour rechercher un prestataire à l’instar du consortium allemand INCM-Augentic qui s’occupe actuellement des passeports, pour une réforme du processus et du système de délivrance des CNI.

L’annonce a été faite par le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguele, en personne ce 29 septembre 2023 à Douala lors de l’inauguration du  bâtiment neuf abritant le Centre d’enrôlement et de délivrance des Passeports Biométriques de Douala.

Le prestataire choisi pour produire les cartes d’identité biométriques va opérer sur le modèle Build-Operate-Transfer. Il sera chargé de construire trois centres autonomes de production de la carte nationale d’identité à Yaoundé, Douala et Garoua. Il sera également chargé de construire des centres modernes d’enrôlement avec un minimum de quinze postes d’enrôlement dans chaque chef-lieu de région.

Ce qui va doubler le nombre de postes d’identification sur l’ensemble du territoire national, passant de 280 actuellement à 543. Plus encore, apprend-on, plus de 700 kits fixes et 300 kits mobiles dotés de la plus haute technologie en la matière seront installés dans les postes d’identification.

D’après Martin Mbarga Nguelé, ce lourd investissement va permettre d’offrir un service de qualité et des documents d’identification vérifiables automatiquement grâce à 1 000 bornes de lecture mobiles. Ce qui aura un impact significatif et justifié par rapport au coût de la carte d’identité qui pourrait augmenter.

Pour le délégué général à la sûreté nationale, ce sera une solution à long terme au problème des cartes d’identité. « La carte nationale d’identité sera délivrée en moins de 48 heures à partir du jour et de l’heure d’enrôlement », a annoncé le Dgsn.

Problème de double identité

 « Dans le même temps et parallèlement en exécution des très hautes instructions du chef de l’État, un comité interministériel est à pied d’œuvre pour trouver une solution définitive aux problèmes de double et de fausse identité que rencontrent de nombreux compatriotes, avant le lancement du nouveau système de délivrance de la CNI », a indiqué le Dgsn.

Le nouveau prestataire viendra remplacer le français Gemalto qui est au Cameroun depuis le 31 juillet 2015. Car, dans le cadre du projet Senac (Système de sécurité de la nationalité camerounaise) géré par la DGSN, Thalès produisait depuis dix ans des CNI camerounaises. Le 31 décembre 2014, l’État du Cameroun a décidé de ne pas renouveler le contrat et Thalès a réclamé une dette d’environ 04 milliards de francs CFA à l’issue du contrat. Après négociations, un accord à l’amiable a été trouvé.

Finalement, le contrat a été attribué à Gemalto, qui a ensuite intégré Thalès, marquant le retour du groupe français sur le contrat sécurisé de CNI au Cameroun. Néanmoins, Gemalto continue d’opérer sous sa propre marque. Avec l’accord du Président de la République, Gemalto sera donc probablement mis à la touche au profit du nouveau prestataire dont on attend le nom. Les tractations sont sans doute en cours auprès de la DGSN.

Par Digital Business Africa

Lire aussi:

CNI au Cameroun : Voici les nouveaux numéros WhatsApp et le site web pour vérifier la disponibilité de sa carte nationale d’identité

Cameroun : Orange surclasse MTN et devient leader de la téléphonie mobile avec 11,8 millions d’abonnés

[DIGITAL Business Africa] – Avec ses 11,8 millions d’abonnés, Orange Cameroun est désormais le leader de la téléphonie mobile au Cameroun en termes d’utilisateurs. Il surclasse son concurrent direct MTN Cameroon. C’est le constat fait par ICT Media STRATEGIES en consultant les derniers chiffres communiqués par les groupes MTN et Orange au 30 juin 2023.

 

Source : ICT Media STRATEGIES

La filiale du groupe français Orange surclasse désormais MTN Cameroon qui occupait cette place de leader en termes d’abonnés depuis de nombreuses années. Par exemple, selon les dernières statistiques de l’ART, MTN occuppait cette place de leader avec 10,6 millions d’abonnés, contre 8,7 millions d’abonnés pour Orange. Nous sommes en 2021.

Abonnés mobiles du Cameroun en 2021
Source: ART

Au 30 juin 2023, Orange Cameroun prend le lead et devient leader en termes d’abonnés mobiles.

Mobile Money

En matière de paiement mobile, comme par le passé, Orange reste le leader au Cameroun. Et d’après les chiffres obtenues auprès d’Orange cameroun par Digital Business Africa, 10 millions de personnes utilisent Orange Money au Cameroun. Contre 5,5 millions d’abonnés pour MTN Mobile Money (Momo). Ce qui fait d’Orange Cameroun le leader à la fois en termes d’abonnés mobiles, mais également en termes d’abonnés au service de paiement mobile.

Les revenus générés par ces deux opérateurs mobile se chiffrent en milliards de francs Cfa. D’après le décompte de ICT Media STRATEGIES, au 30 juin 2023, ces revenus sont de 151,9 milliards de francs Cfa pour MTN (qui est leader dans ce segment) et de 148,9 milliards de francs Cfa pour Orange Cameroun. La tendance n’a pas changé ici.

Revenus: les chiffres de 2021

Source: ART

Car selon les dernières statistiques de l’ART, en 2021, l’opérateur MTN Cameroon totalisait en matière de revenus une part de marché de l’ordre de 50,44%, en hausse de 1,84 point par rapport à 2020. Son revenu avait augmenté entre 2020 et 2021 en enregistrant une hausse de 17,49% tout comme celui de l’opérateur Orange Cameroun (14,53%), alors que, celui de Viettel Cameroun poursuivait sa tendance baissière (- 45,17% en 2021).

Par DBA et ICT Media STRATEGIES

Mise à jour du 05 octobre 2023. Lire :

Cameroun : MTN revendique le leadership des télécoms au Cameroun en matière d’abonnés et de revenus

A la suite de notre publication d’hier intitulé Cameroun : Orange surclasse MTN et devient leader de la téléphonie mobile avec 11,8 millions d’abonnés, l’opérateur MTN Cameroon a contacté Digital Business Africa pour apporter des précisions sur les chiffres indiqués dans l’article. Cliquez sur le lien url ci-dessus pour lire les précisions de MTN Cameroon.

MTN Cameroon revendique le leadership des télécoms au Cameroun en matière d’abonnés et de revenus

Madagascar : Le DG d’Orange Frédéric Debord lance le troisième  « Orange 5G Lab » d’Afrique 

[DIGITAL Business Africa] – Madagascar rejoint la communauté Orange 5G Lab. Un espace qui permet aux acteurs évoluant dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication (TIC) de comprendre tous les aspects de la technologie de la cinquième génération (5G). Orange 5G Lab Madagascar a été lancé, en cette fin du mois de septembre 2023,  et sera hébergé dans les locaux d’ Orange Digital Center Madagascar à Ankorondrano. Pour Frédéric Debord, directeur général d’Orange Madagascar, cette innovation est « une preuve de l’engagement d’Orange dans la capacité d’innovation du tissu économique local malgache ».

Notons qu’il s’agit du tout troisième du genre inauguré en Afrique et le 19ème dans le monde. Il bénéficiera de l’expérience et des opportunités créées par l’écosystème Orange 5G Lab. Le programme Orange 5G Lab Madagascar a pour objectif d’accompagner les acteurs du numérique et économiques à mieux appréhender les opportunités, la valeur et l’utilité de la 5G. L’ Orange 5G Lab est ouvert aux acteurs du secteur qui y effectueront « des démonstrations de cas d’usage 5G ».

Par Jean Materne Zambo

Burkina Faso : Digitalisation des procédures administratives, le challenge du Concours « Génie TIC » 2023 [ouvert aux Burkinabè et étrangers vivant sur place]

[DIGITAL Business Africa] – La huitième édition du concours « Génie TIC » met un point d’honneur sur la dématérialisation des procédures administratives au Burkina Faso. Le responsable de la Direction générale de la transformation digitale (DGTD), Ferdinand Yougbaré, a animé une conférence de presse, ce mardi 03 octobre 2023. Au cours de celle-ci, Ferdinand Yougbaré a présenté les tenants et les aboutissants du concours « Génie TIC », édition 2023. Ainsi cinq procédures sont retenues. Notamment – la plateforme de gestion des accidents de la circulation routière, la plateforme de gestion de vote électronique à l’Assemblée législative de Transition, la plateforme de suivi du bétail sur le territoire national, la plateforme de visite 3D du site de Laongo, la Rationalisation énergétique dans les bâtiments administratifs (en innovation libre).

« Génie TIC, précise Ferdinand Yougbaré, est un concours de détection de jeunes talents en technologie de l’information et de la Communication. Le concours Génie TIC est une activité de la Direction générale de la transformation digitale (DGTD). Il vise à susciter chez les jeunes, l’engouement de création de plateformes qui répondent aux besoins de nos administrations, de nos entreprises et de nos citoyens. Le Concours a pour objectif d’encourager l’entrepreneuriat innovant par la prise en compte du numérique dans les domaines prioritaires de développement au Burkina Faso ».

Sont éligibles, les personnes physiques de nationalité burkinabè, résidant ou non au Burkina Faso et les personnes de nationalité étrangère résidant au Burkina Faso. Elles doivent être âgées de 40 ans au maximum au 31 décembre 2023. Chaque lauréat repartira avec 03 millions de FCFA . Des prix d’encouragement d’une valeur de 500 000 FCFA seront aussi accordés aux éventuels finalistes non lauréats pour chaque procédure.

Pat Jean Materne Zambo

Tchad : Le Système intégré de Gestion des Finances publiques (SIGFIP)  lancé 11 ans après le SIGASPE

Ŕ[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement tchadien réorganise le mécanisme de gestion de ses agents.  Le Système intégré de gestion des Finances publiques a été lancé ce mardi 03 octobre 2023 par les ministères des Finances et de la Fonction publique. Le SIGFIP est une solution numérique pour simplifier la gestion des agents de l’Etat. Ce système innovant permettra, par exemple, de suivre l’évolution de son dossier à partir d’un terminal. De plus, cette solution numérique facilitera la gestion des effectifs, de la paie et des carrières des fonctionnaires, comme l’a rappelé le ministre de la Fonction publique, Abdoulaye Mboudou Mbami : « Le but principal de cet outil moderne, performant et sécurisé est d’assainir et de maitriser la gestion des ressources humaine et financière de l’Etat ». Une formation des agents des deux ministères est prévue dans les jours à venir. Elle dotera les participants des connaissances inhérentes à cet outil sur lequel les autorités comptent pour maitriser les effectifs, la masse salariale, la mutation des agents…

Pour le directeur de l’Informatique et de la Modernisation au ministère de la Fonction publique, Ali Halidou, le SIGFIP est un « soulagement ». Il permet de limiter les phénomènes d’arnaque. Le système SIGFIP, selon le ministre de la Fonction publique, Abdoulaye Mboudou Mbami, viendra corriger les insuffisances de l’ancien système de gestion dit « SIGASPE » afin d’améliorer les prestations dans la gestion administrative des ressources humaines de l’Etat. Le Système intégré de Gestion administrative et salariale du Personnel de l’Etat (SIGASPE) permettait de maîtriser la masse salariale qui prenait plus de 80% des recettes hors pétrole (dont le Tchad est producteur et exportateur depuis 2003), soit 283,2 milliards F CFA inscrits (554 millions USD) au budget 2012. Le SIGASPE avait été lancé en 2012.

Par Jean Materne Zambo, source : tchadinfos.com

Tunisie : Internet par satellite Starlink testé, le débit fluctuant selon la position du satellite

[DIGITAL Business Africa] – Au siège du ministère des TIC, l’on a pu voir à quoi renverrait l’internet par satellite Starlink. Le ministre des Technologies de la communication, Nizar Ben Néji, a procédé lundi 02 octobre 2023, à un  test de connexion internet par satellite Starlink. C’était dans le cadre d’un atelier organisé à son siège sur la réalité et les perspectives de l’Internet par satellite en Tunisie. Starlink fait peut-être mieux que ses concurrents en matière de connexion par satellite. La société SpaceX a placé en orbite basse 4 000 satellites, à 550 km d’altitude. Contrairement aux réseaux satellitaires traditionnels qui sont généralement à plus de 35 000 km du sol. Ce contraste vise à pallier « efficacement », selon l’entreprises d’ Elon Musk, le manque de couverture du réseau internet dans certaines zones particulièrement reculées.

Ce sont donc ces vertus qui ont séduit le ministre des TIC, Nizar Ben Néji, qui en juillet 2023, s’est rendu à New York pour rencontrer la direction de Starlink, notamment Elon Musk au sujet du lancement des services internet via la flotte satellitaire de basse altitude Space X. Starlink va, dans la foulée, envoyer à la Tunisie, le matériel de réception satellitaire ainsi que des modems à installer sur trois sites différents : Tunis, Ariana et Gabès, dans le cadre de ce projet pilote. Sur les trois antennes Starlink envoyées par SpaceX à la Tunisie pour la phase de test, une a été installée au siège du ministère des TIC.

Les Trois tests de débit de Starlink sur l’antenne StarX du ministère des TIC ont montré que le débit est fluctuant selon la position du satellite. La vitesse de réception a atteint 92 Mbps et la vitesse d’envoi plus de 11Mbps. Les deux premiers avec nPerf, le deuxième avec Speedtest. Un appel d’offre sera lancé après trois mois pour l’octroi de licences de fournisseurs de services Internet par satellites non géostationnaires. L’appel d’offres devrait coïncider avec le lancement de l’appel d’offres pour l’octroi des licences 5G prévu pour 2024.

Par Jean Materne Zambo, source: thd.tn

RD Congo : Le gouvernement invite les journalistes au respect du code du numérique lors des élections présidentielles de 2024

[DIGITAL Business Africa] – 2024 c’est demain, et l’ ONG Collectif 24 est déjà tournée vers l’événement tant attendu : l’élection présidentielle. En partenariat avec Internews, l’organisation non gouvernementale a organisé une table ronde, ce 28 septembre 2023. Elle a réuni plusieurs  personnalités, dont des députés nationaux, l’ambassadeur de Suède en RDC, S.E.M Henric Råsbrant,  des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de la société civile de la République démocratique du Congo, entre autres. Des assises qui se sont tenues en marge de la Journée internationale pour l’accès universel à l’information, célébrée le 28 septembre 2023. Cette concertation visait à sensibiliser les professionnels des médias sur l’importance de l’accès à l’information publique pendant les périodes électorales pour garantir des élections pacifiques et crédible.

Le représentant du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe a appelé les journalistes à respecter le code du numérique et à adhérer à la charte de bon usage de l’internet pendant cette période électorale. Pour Christian Longendja, membre du Collectif 24, « Cette année, la Journée internationale pour l’accès à l’information est célébrée à New York sous le thème de l’importance de l’espace en ligne face à toutes les questions d’accès à l’information ». Il poursuit :

« Nous avons voulu adapter cela à notre contexte électoral pour comprendre comment le numérique peut influencer le processus électoral et la crédibilité de celui-ci. En RDC, nous plaidons depuis des années pour l’adoption d’une loi sur l’accès à l’information, mais elle tarde à être adoptée ».

Au cours des échanges, plusieurs points ont été mis sur la table, notamment, les libertés numériques, l’état actuel de ces libertés en République Démocratique du Congo et l’évaluation du cadre légal les protégeant. Au terme des échanges, les participants ont évoqué la nécessité de promulguer certaines lois actuellement en discussion à l’Assemblée Nationale, notamment celles concernant l’accès à l’information et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Manipulation de l’identité du représentant résident de l’ IAI Cameroun dans une affaire de mœurs

[DIGITAL Business Africa] – Titrer : Vol de pièces détachées: Armand Claude Abanda écroué à Kondengui ou encore Armand Claude Abanda est incarcéré à Kondengui pour vol de pièces détachées. La stratégie a tout l’air de rechercher le buzz. Puisqu’il ne s’agit pas du représentant résident de l’institut africain de l’ Informatique, monsieur Armand Claude Abanda mais d’un individu ayant des démêlés avec la justice du Cameroun, Ntonga Abanda Armand Claude.

L’image d’ Armand Claude mérite bien d’être préservée lorsqu’on sait ce qu’il incarne pour la jeunesse camerounaise et même pour tout le pays. C’est le lieu de rappeler que le directeur de l’ IAI Cameroun, Armand Claude Abanda, a terminé l’année 2022 avec des distinctions honorifiques sur le plan national et international.  Le 16 novembre 2022, il reçoit le premier prix Accelerate Africa Summit 2022 à Kigali dans la catégorie des personnalités les plus influentes d’ Afrique. En raison de son œuvre pour l’implémentation d’une société digitale. Le 28 septembre de la même année, il recevra au Kenya le prix du leadership transformationnel 2022 à la faveur du quatrième sommet panafricain organisé à Nairobi. Armand Claude Abanda est l’unique représentant du continent africain au Jury international des Rencontres internationales de la Réalité virtuelle (Laval Virtuel) qui se tiennent chaque année à Laval en France.

Le brillant parcours du dirigeant

Armand Claude abanda, est déjà vainqueur du Prix d’Excellence pour l’Éducation en Afrique centrale au cours du Premier Forum international du Livre gabonais (FILIGA), tenu le 28 mai 2022. Le 07 décembre 2015, il a été élu meilleur entrepreneur social pour l’autonomisation de la femme africaine à Durban en Afrique du Sud.

C’est à lui que revient le mérite de l’implémentation des programmes sociaux qui contribuent à l’arrimage des enfants, de la jeune fille et des femmes aux TIC et donc du développement de l’économie numérique au Cameroun. Cela, à travers le programme social de formation informatique au féminin intitulé : « Opération 100 000 femmes, horizon 2012 ».

On compte près de 500 000 jeunes, femmes et enfants sur l’étendue du territoire national formés aux TIC, cette fois dans le cadre de l’opération « Un million de jeunes, d’enfants et de femmes (Mijef) à l’horizon 2035 », lancé en 2015.

Armand Claude Abanda suit ses études primaires et secondaires au Cameroun avant de s’envoler pour Libreville au Gabon, où il suivra des études en Informatique à l’Institut africain d’Informatique.

A sa sortie Il est promu Directeur des Systèmes d’Information de l’Hôtel intercontinental du Gabon de 1996 à 1998. De retour au Cameroun, il assume les fonctions de représentant -Résident de l’institut africain d’Informatique (depuis 2019), représentation du Cameroun, avec statut de chef de Mission diplomatique et Chef d’Établissement d’Enseignement supérieur.

Il est titulaire d’un Master en utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement et la Formation (Master Unicef) de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg et d’un Master en Ingénierie de la Formation et des systèmes d’emplois du Centre africain d’Études supérieures en Gestion (Cesag) de Dakar.

Il assume, depuis 2008, le poste de vice-président du Conseil d’Administration de la communauté Euro-méditerranéenne et africaine sur l’Approfondissement de la Formation à distance.

Armand Claude Abanda est par ailleurs le président du Conseil d’Administration de l’IFTIC-Sup, l’Institut supérieur de Formation aux Métiers des Télécommunications, de l’Innovation Technologique, de Commerce et de Gestion, créé par l’arrêté ministériel N°08/0261/MINESUP du 03 octobre 2008.

Par Jean Materne Zambo

 

Cameroun : La ville de Douala à l’école de la transformation digitale

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[DIGITAL Business Africa] – St. DIGITAL apporte une autre saveur à la première rencontre des maires des villes du Cameroun, de ce 30 septembre 2023. Ce moment de partage d’expériences  a permis d’examiner les difficultés rencontrées dans l’accomplissement de leurs missions et surtout trouver des voix et des moyens d’accroître la contribution des villes pour la réalisation de la Stratégie Nationale de Développement-Cameroun 2030, SND30.

Lire aussi:  »Cameroun : La communauté urbaine de Yaoundé intègre le digital dans sa stratégie de com. pour une gestion efficiente du projet « Yaoundé cœur de ville »

La société de services numériques panafricaine, St. DIGITAL, a donc organisé, en marge de ce regroupement d’exécutifs communaux du Cameroun, une formation sur le prise en main des outils microsoft Office 365. Cela, dans le cadre de l’adoption de la transformation digitale des communes de Douala (département du wouri). A terme, Les maires de Douala, les conseillers et l’exécutif de la Communauté urbaine de Douala sauront assurément comment gérer les utilisateurs et les licences, créer/administrer des boîtes aux lettres Exchange Online, configurer/gérer les sites SharePoint, manager des équipes Teams/OneDrive… ST DIGITAL est installé dans six pays (Cote Ivoire, Cameroun, Togo, Bénin, Congo et Gabon ) et dessert ses clients dans toute l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Par Jean Materne Zambo 

Congo : Léon-Juste Ibombo note des avancées « significatives » dans le domaine du numérique

[DIGITAL Business Africa] – Des avancées « significatives » mais surtout des efforts à consentir. C’est ce qu’on le peut retenir du discours du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique. Léon-Juste Ibombo a présidé la journée de validation de l’étude sur les indicateurs de l’universalité d’internet en République du Congo, vendredi 29 septembre 2023. L’ étude lancée le 07 novembre 2022, en collaboration avec l’UNESCO, avait pour but d’ausculter monsieur numérique. D’après le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Léon-Juste Ibombo, le patient va plutôt  bien eu égard à ses infrastructures. A preuve que le pays a deux câbles sous-marins en fibre optique, à savoir le West African Câble System et le 2Africa de Meta. L’on peut également noter des interconnexions sous régionales avec le Gabon, le Cameroun, la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo. S’agissant du taux de pénétration de l’internet, il est de 25,4%.

Selon lui, les connexions mobiles équivalent, quant à elles, à 105,6% de la population. Cela s’accompagne par une couverture 4G qui touche désormais plus de 87% du territoire national. En plus de cela, 73,6% des congolais sont abonnés à la large bande mobile. Et enfin, l’opérationnalisation du Fonds d’Accès pour le Service Universel des Communications Électroniques, en matière d’universalité d’internet, a connecté plus de 200 localités rurales pour 250.000 bénéficiaires, 19 établissements scolaires et universitaires, 36 appuis à la connectivité des administrations publiques. Des points positifs, oui, mais des efforts restent encore à faire, reconnaît Léon Juste Ibombo.

« Cette journée ne siffle donc pas la fin du processus. En revanche, elle est pour nous une interpellation à travailler davantage et sans désemparer en bonne intelligence avec tous les experts et partenaires de notre écosystème afin de progresser vers l’universalité d’internet, indispensable à l’accélération de la transformation numérique de notre pays », a-t-il dit.

Trois partenaires au développement ont été mobilisés pour le projet d’ Accélération de la transformation numérique du Congo. Le projet combine un don d’environ 10 milliards de Francs CFA de l’Union européenne, un prêt de 17 milliards Francs CFA de la Banque européenne d’investissement et un prêt de la Banque mondiale de 100 millions USD ( environ 62 milliards de FCFA). Ce qui fait un total de 136,5 millions d’euros (environ 89,4 milliards de francs CFA).

Pour rappel, le Congo a créé le Centre africain de Recherche en Intelligence Artificielle (CARIA), avec le concours de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, en février 2022. Cette infrastructure vise à développer des compétences et les infrastructures liées aux technologies émergentes et à la société du savoir.

Par Jean Materne Zambo, source: discours Léon Juste Ibombo 

Transformation numérique/Afrique  : Huawei veut former 10 000 développeurs locaux et 100 000 pros du numérique

[DIGITAL Business Africa] – La transformation numérique de l’ Afrique devient une priorité pour les bailleurs de fonds et même les entreprises tech. Le géant Huawei se joint à la Banque mondiale, l’ Union européenne pour faire passer le « continent noir » à une autre dimension de la numérisation. L’entreprise chinoise s’engage à débloquer 430 millions de dollars sur une durée de cinq ans sur le continent pour accélérer l’Afrique numérique. le Vice-président en charge des relations publiques de Huawei Northern Africa, Adnane Ben Halima, a profité de la conférence de presse tenue à l’occasion de l’événement Huawei Connect, de Bangkok,  du19 septembre au 20 septembre 2023, pour faire cette annonce.

Ce projet qui se veut ambitieux, eu égard son investissement (430 millions de dollars), est réparti ainsi qu’il suit : 200 millions de dollars seront injectés pour la création du premier centre de cloud public de la région qui proposera plus de 200 services cloud ainsi que 200 millions supplémentaires pour soutenir 200 partenaires logiciels locaux et renforcer 1 300 partenaires de distribution. En matière de développement des compétences, Huawei investira 30 millions de dollars pour former 10 000 développeurs locaux et 100 000 professionnels du numérique, créant ainsi une main-d’œuvre qualifiée pour stimuler la transformation intelligente dans la région. Selon le vice-président de Huawei Northern Africa, Adnane Ben Halima, « les gouvernements ont tout d’abord un rôle à jouer dans la partie légale. Les fournisseurs d’infrastructures ont également un rôle essentiel à jouer. Il faudra insister sur le capital humain, former les talents pour dynamiser l’entrepreneuriat local ».

Le groupe chinois pense à mettre en place des infrastructures capables de gérer, stocker, traiter et transmettre les informations. Un challenge qui implique la souveraineté numérique des Etats. L’entreprise est aussi tournée vers le développement des nouvelles tendances technologiques, comme le réseau 5G qu’il compte développer sur le continent pour « optimiser et stimuler les scénarios industriels ».

Par Jean Materne Zambo

Béac: Monnaie numérique, une alternative  aux cryptomonnaies 

[DIGITAL Business Africa] – Une autre version de la monnaie émise par le Banque des États de l’Afrique Centrale sera connue sine die. La Béac deviendra ainsi la première autorité monétaire régionale à émettre une monnaie numérique. Pour le moment, l’heure est encore à la réflexion. Le gouverneur de la Béac, Abbas Mahamat Tolli, a signé la décision N° 144/GR/2023, portant création du groupe de travail de 11 personnes chargé d’effectuer le suivi et la mise en place des travaux relatifs à la réflexion sur une monnaie numérique de la Béac, le 13 septembre 2023. Attention! Il ne s’agit surtout pas d’un projet de création de cryptomonnaie mais d’une monnaie numérique qui diffère des cryptoactifs tels que le Limocoin, le Sangocoin ( cryptomonnaie de la République Centrafricaine) et le Bitcoin, pour ne citer que ceux-là.

La République Centrafricaine avait adopté le projet de création d’une cryptomonnaie en avril 2022. Une décision mal digérée par des institutions monétaires internationales comme le FMI et régionales. L’autorité de contrôle bancaire régionale COBAC avait publié un règlement interdisant aux institutions qu’elle supervise d’effectuer des transactions avec des
cryptoactifs ou de détenir des cryptoactifs sur leurs propres comptes ou sur les comptes de tiers. La Cobac disait craindre des risques pour la stabilité financière (Décision D-2022/071 du 6 mai 2022).

Le Groupe de Travail à qui la Béac donne du crédit est autorisé à faire appel à toutes les personnes ressources de son choix, indique la décision du gouverneur. Cette équipe est composée d’un superviseur, lvan Bacale Ebe Molina et de neuf membres, dont- Eric Belibi ; Eric Goro, Christian Rodrigue Otoly ; Jean Calvin Abela; Ismael Ahmed, Clen Dorel Maléo Batoumoueni; Marie Ikito Bessala et Julien Praxel Mendene Ondo. Les rapporteurs sont Jacques Eloundou et Armand Ngoupeyou

Le premier pays africain à lancer une monnaie numérique est le Nigeria, en octobre 2021. Son nom, eNaira. Il s’agit d’un type de monnaie numérique connue sous le nom de « Monnaie numérique de Banque Centrale » (MNBC). L’eNaira est réglementée par la Banque centrale du Nigeria, qui contrôle sa valeur. l’eNaira fonctionne sur un grand livre blockchain (donc toutes les transactions et tous les enregistrements de propriété sont stockés dans une base de données informatique décentralisée). La Banque centrale du Nigeria peut donc frapper, émettre, distribuer ou détruire l’eNaira. Ce qui n’est pas le cas avec les cryptomonnaies qui ne sont soumises à aucun contrôle. Selon l’étude de l’Atlantic Council, la République de Maurice va, d’ici novembre 2023, lancer une roupie ( monnaie locale) numérique. La Tanzanie, le Maroc et l’ Algérie devraient aussi suivre.

« Les monnaies numériques de banque centrale sont-elles une réponse face aux cryptomonnaies ? », une note signée du Chef de Service à la Direction des Systèmes et Moyens de Paiement de la Béac, le 02 mars 2022, justifie cette décision de la Béac d’émettre une version numérique de sa monnaie. Selon Jacques Eloundou Ndeme, ce projet semble une véritable alternative aux crypto-monnaies.

Par Jean Materne Zambo

Minette Libom Li Likeng : « La Cameroon Digital Week vise à donner les outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun »

[DIGITAL Business Africa] – Pour la réussite de son projet de transformation digitale, le Cameroun ne lésine pas sur les moyens. Après le lancement de son projet PATNUC avec la Banque mondiale, le pays de S.E Paul Biya se tourne vers une autre organisation forte, le Commonwealth. Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et télécommunications du Cameroun, était face à la presse, ce mercredi 27 septembre 2023, pour donner les grandes lignes de la Cameroon Digital Week, prévue du 16 au 20 octobre 2023 à Yaoundé.

La rencontre va dérouler le tapis rouge aux autorités en charge des TIC des pays membres du Commonwealth et aux jeunes startups innovantes. Vingt pays du Commonwealth ont déjà confirmé leur participation. Thème de l’événement : « Towards a Digital Future ». Prétexte : le 61e Conseil du Commonwealth Telecommunications Organisation (CTO), qui est la plus ancienne et la plus grande organisation membre du Commonwealth dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Quoi de mieux qu’une telle tribune pour se révéler au monde et démontrer son savoir-faire.Minette Libom Li Likeng : « La Cameroon Digital Week vise à donner les outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun »

L’événement va sensibiliser les responsables gouvernementaux sur l’impératif de la transformation numérique. Il s’agira de présenter les stratégies et programmes à mettre en œuvre, pour bâtir le Cameroun numérique de demain ; d’engager les jeunes à promouvoir une utilisation productive et bénéfique des TIC et présenter les innovations des Camerounais dans le domaine du numérique.

La Cameroon Digital Week va, au-delà de « donner les outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun », favoriser la compréhension des nouveaux enjeux que pose l’essor du numérique.

A ce sujet, des start-ups sélectionnés seront appelés à présenter leurs innovations. « Ce n’est pas un forum de financement. Il est demandé aux startups de s’inscrire. Et les jeunes qui vont s’inscrire vont mettre un résumé de leurs différents projets dans la base des données du CTO au point où quand l’évènement se tiendra, les acteurs et participants auront déjà les informations sur leurs startups. Si le projet est accrocheur, il est évident qu’il pourra directement intéresser dans un B2B des éventuels financements. L’événement que nous organisons vise à donner des outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun », a souligné Minette Libom Li Likeng.

Minette Libom Li Likeng : « La Cameroon Digital Week vise à donner les outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun »
La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li LIKENG, et le DG de l’ART, le Pr Philémon ZOO ZAME, après la conférence de presse.

Plusieurs activités sont programmées pour le bon déroulement de l’événement. Notamment, les sessions statutaires du CTO, quatre forums thématiques ( le Women’s Forum, le forum dédié à la construction de Cameroun numérique de demain, le Youth’s et l’ Innovator’s Forum), un séminaire ministériel et parlementaire et le Cameroon Future Scape.

DIGITAL Business Africa va bien évidement assurer une couverture médiatique optimale de cet événement avec des interviews en direct et en vidéo sur le site de l’événement. Digital Business Africa profite de cette occasion pour présenter quelques portraits de startupeurs qui voudraient bien faire partie de cette aventure.

Mais avant, ils devraient envoyer les résumés de leurs projets via les mails retrouvés sur les sites web www.cto.int, www.art.cm et www.minpostel.gov.cm. Restez connectés sur Digital Business Africa qui partagera dès que possible le lien url du site web d’inscription des startuppeurs désirant exposer à cet événement.Minette Libom Li Likeng : « La Cameroon Digital Week vise à donner les outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun »

Pour l’instant, ceux qui souhaitent participer à l’événement sont invités à s’inscrire sur le site web du CTO . Ceux qui souhaitent participer au Cameroon Future Scape qui se tiendra durant le Digital Week Cameroon peuvent s’inscrire ici : https://www.futurescapeonline.com/.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Lancement d’un appel à communication pour le Colloque sur les technologies Iot , Big data, IA et Blockchain, organisé avec la collaboration de l’ AUF [ Postulez !]

[DIGITAL Business Africa] – L’Université virtuelle de Côte d’Ivoire a lancé un appel à communication pour un évènement  grandiose autour des technologies innovantes. Du 26 au 27 octobre 2023 l’ établissement va servir de cadre au colloque scientifique international sur le thème « Technologies IOT, Big data, IA, Blockchain, protection des données et de la vie privée dans les sociétés connectées ». Cette plateforme d’échanges permettra d’explorer les défis de protection de données personnelles, de protection de la vie privée et les opportunités de l’IoT, de la Cybersécurité, de l’IA et de la Blockchain dans la collecte, le stockage et la transmission des données.

L’événement se tiendra à la fois en présentiel et en ligne. Les soumissionnaires doivent se manifester jusqu’au 15 octobre 2023. Ils devront envoyer leurs résumés à l’adresse suivante: https//www.lecames.org.appel-a-communication-colloque-sur-les-technologies-iot-big-data-ia-et-blockchain/

Modalités pratiques

Les résumés des communications peuvent être soumis en français ou en anglais, en format texte éditable (doc, odt, rtf.) à envoyer à l’adresse : [email protected].
Les résumés doivent mettre l’accent sur les aspects théoriques, l’état des lieux, le corpus, la méthodologie, les résultats et les applications. Ils doivent comporter environ 4000 caractères maximum, soit 500 mots maximum, espaces compris (bibliographie non comprise). Un exemplaire de gabarit est fourni en annexe. Les résumés seront soumis à une évaluation. Les communications scientifiques seront sélectionnées via un processus de soumission et de révision par le comité scientifique.

La publication dans les actes du colloque est conditionnée à la participation au colloque et après l’évaluation positive des textes définitifs. Les textes complets seront également soumis à évaluation et seront publiés dans une revue internationale.

Le colloque scientifique international organisé parl’ Université virtuelle de Côte d’Ivoire bénéficie d’un accompagnement important du Programme thématique de Recherche technologique de l’Information et de la Communication ( PTR TIC), du Cames de l’Unesco- Paris, l’ AUF, l’ INPHB et l’association Elit.

Par Jean Materne Zambo, source : lecames.org