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Perturbations de l’Internet : Six semaines au minimum pour réparer le câble sous-marin à fibre optique sectionné à cause d’un séisme sous-marin

[DIGITAL Business AFRICA] – Digital Business Africa a un peu plus d’informations sur les délais de réparation et sur les causes de l’incident qui a paralysé les câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE depuis le 14 mars 2024. Incident ayant occasionné des coupures et perturbations de l’Internet dans 13 pays africains.

D’après MainOne Cable Company qui gère le câble sous-marin à fibre optique MainOne, un séisme sous-marin en est la cause. Ce qui a sectionné le câble sous-marin MainOne entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Plus encore, apprend-on, il faudra au minimum six semaines pour réparer définitivement le câble sous-marin sectionné.

Après ce mouvement sismique, “tous les services du câble principal MainOne entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont été interrompus en raison d’une rupture de câble sous-marin. Tous les services d’accès IP, de transit IP et IPLC vers l’Europe depuis le Nigeria, le Ghana, la Côte d’Ivoire et les pays voisins ont été affectés”, indique MainOne.

L’opérateur précise que “les enquêtes préliminaires sur la cause profonde de la rupture du câble sous-marin suggèrent qu’il s’agit d’un incident environnemental négatif important de nature sismique qui s’est produit à une profondeur océanique de plus de 3 900 mètres le long de l’emplacement de la faille (par ex. glissement de terrain ou tremblement de terre)“.

Cet événement sismique maritime a également affecté d’autres câbles sous-marins, affirme MainOne.

Solutions temporaires

Pour limiter les conséquences, MainOne indique avoir fait appel au partenaire OEM (SubCom) ainsi qu’à son fournisseur de maintenance Atlantic Cable Maintenance and Repair Agreement (ACMA) pour prendre des dispositions en vue de l’envoi d’un navire de réparation afin de remédier à la coupure de ce câble. C’est ainsi qu’afin de réduire l’impact de cet incident de force majeure sur les clients, MainOne a temporairement pu rétablir certains services par le biais de capacités louées auprès d’autres fournisseurs de câbles sous-marins à fibre optique. Ceci en fonction de la disponibilité et de la configuration du service.

Pour résoudre définitivement ce problème, MainOne indique qu’un navire de réparation a été mobilisé pour réparer la rupture du câble et rétablir tous les services du câble sous-marin MainOne. Et l’entreprise estime le temps de réparation à environ six à huit semaines.

Par Digital Business Africa

Congo : MTN et Airtel génèrent 136,071 milliards de F CFA en décembre 2023, rapport annuel de l’ ARPCE

[DIGITAL Business Africa] – Le revenu total de la téléphonie mobile au Congo connait une hausse de 5%. L’Autorité de Régulation de la Poste et des Communications électroniques (ARPCE) vient de publier son rapport annuel 2023 de ce marché, ce 19 mars 2024. Le parc d’abonnés à la téléphonie mobile s’enrichit de 5, 907 millions d’abonnés en décembre 2023 contre 5, 650 millions en 2022.

On le sait, les deux opérateurs  MTN et Airtel se partagent les parts du marché, avec respectivement 59 % et 41% en fin 2023. Azur, malgré sa licence, reste inopérationnel. Dans ce rapport aussi, l’on constate qu’ en décembre 2023, MTN et Airtel ont  généré un revenu total de 136,071 milliards de F CFA. Le revenu total étant réparti ainsi qu’il suit : l’opérateur MTN représente 72,4% du revenu total de la téléphonie mobile en 2022, contre 27,6% de parts de marché pour l’opérateur Airtel. Les revenus des deux opérateurs ont augmenté de 2,5% et 1,5% en 2023.

Dans ce rapport,  il ressort que l’ensemble  des opérateurs en 2023 ont généré un trafic voix de 6,586 milliards de minutes  dans deux sens, à savoir sortant  et entrant. Le volume de SMS a quant à lui atteint les 5,442 milliards de minutes. Pour ce qui est des tarifs pondérés de la téléphonie  mobile, il s’établissent à 19 Fcfa/min pour la voix, contre 2 Fcfa pour les SMS.

L’on note aussi d’un côté, une baisse du trafic international  entrant de 60,8 % entre 2019 et 2023. Cette baisse de 15,7% est observée au cours de la période 2022/2023. Et d’un autre  côté,  une très forte hausse du trafic national entrant de 89,3% entre 2022 et 2023. Passant ainsi de 393, 3 millions à 744, 9 millions  de minutes à la même période.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : L’ARTCI menace de sanctionner Starlink pour fourniture des services Internet sans autorisation

[DIGITAL Business Africa ] – L’Autorité de régulation des télécommunications de la Côte d’Ivoire (ARTCI) a publié ce 19 mars 2024 un communiqué rappelant aux usagers de télécoms du pays que Starlink n’est pas autorisé à commercialiser ses services Internet dans le pays. La commercialisation et l’utilisation des kits (antennes) Starlink sur l’ensemble du territoire ivoirien est donc illégal, d’après le régulateur télécoms. 
Le gendarme des communications électroniques de la Côte d’Ivoire rappelle que l’activité d’établissement et d’exploitation de réseaux de télécommunications/TIC pour la fourniture de services d’accès à Internet est soumise à une licence individuelle de catégorie 1C ou de catégorie 1A, conformément à l’Ordonnance n’ 2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications et aux Technologies de l’information et de la communication.
Dans son communiqué, l’ARTCI informe les populations, les personnes morales et tous les acteurs du secteur des télécommunications/TIC qu’à ce jour, la société STARLINK n’est nullement détentrice de l’une des licences individuelles requises pour l’établissement et l’exploitation de réseaux de télécommunications/TIC en vue de la fourniture de services d’accès à Internet en Côte d’Ivoire.
L’ARTCI rappelle que l’établissement et l’exploitation de réseaux de télécommunications/TIC pour la fourniture du service d’accès à Internet sans autorisation est illégale et passible de sanctions prévues par la réglementation en vigueur”, menace la direction générale de l’ARTCI pilotée par Namahoua Bamba Touré.

 

L’ARTCI invite par conséquent les populations à souscrire au service d’accès à internet exclusivement chez les opérateurs et fournisseurs de services de télécommunications dûment autorisés. Elle cite à cet effet :
– Au nombre des titulaires de la licence de catégorie lA :
MOOV AFRICA CÔTE D’IVOIRE ;
– Au nombre des titulaires de la licence de catégorie 1C :
KONNECT AFRICA CÔTE D’IVOIRE ;
QUANTIS CÔTE D’IVOIRE ;
• DATACONNECT ;
VIPNET ;
• CÔTE D’IVOIRE DATA.

STARLINK, un réseau disponible partout

En effet, le réseau Internet de Starlink est disponible partout dans le monde en haut débit et aide les villes, mais surtout les zones rurales et les zones blanches non desservies par les FAI à être connectées sur Internet. Particularité de l’offre de Starlink, la qualité fluide de la connexion Internet avec des débits allant parfois jusqu’à 260 Mbps.
D’ailleurs Starlink indique que son réseau “est parfaitement adapté aux zones où la connectivité n’est pas fiable ou est totalement indisponible”. “Des populations du monde entier utilisent Starlink pour accéder à l’éducation, aux services de santé et même aux communications en cas de catastrophe naturelle”, s’en vante Starlink.
Bon nombre d’Africains optent donc pour cette offre en achetant l’antenne (ou le kit) STARLINK en Europe qu’ils rentrent avec en Afrique, l’installent, puis souscrivent à un forfait mensuel Starlink en s’enregistrant en ligne comme étant utilisateur d’un pays où Starlink opère légalement. Ceux qui le font en Afrique centrale et de l’Ouest s’enregistrent généralement comme utilisateurs du Nigeria.
D’autres ont même fait de l’importation des kits Starlink en Afrique leur business. Ils les achètent à 250 000 francs Cfa environ en Europe et revendent cela en Afrique à des prix variant de 400 000 francs Cfa à 800 000 francs Cfa. C’est le cas au Cameroun et dans de nombreux pays africains.
Le communiqué de l’ARTCI vise à mettre fin à cette pratique et à inciter l’entreprise américaine Space X qui commercialise STARLINK à s’installer légalement en Côte d’Ivoire. La RD Congo a également publié hier, 18 mars 2024 un communiqué pareil interdisant la commercialisation et l’utilisation des kits Starlink.

En 2024, Starlink légalement en Côte d’Ivoire ?

En Afrique aujourd’hui, Starlink revendique déjà une présence officielle dans cinq pays : le Nigeria, le Mozambique, la Zambie, le Kenya et le Rwanda. L’opérateur américain indique que plusieurs pays africains seront officiellement et légalement activés en 2024. C’est le cas de la Côte d’Ivoire selon les prévisions de Starlink. Le communiqué de l’ARTCI laisse croire que les démarches de STARLINK dans ce pays en vue de son officialisation n’ont pas encore commencées.
En 2025, Starlink prévoit également de poursuivre son installation officielle dans plusieurs pays dont la RD Congo et le Cameroun.

D’après le décompte de l’astronome Jonathan McDowell qui suit la progression de Starlink dans l’espace, en mars 2024, Space X totalisait déjà 5 504 satellites Starlink en orbite, dont 5 442 opérationnels.

Les satellites Starlink ont une durée de vie d’environ cinq ans et SpaceX ambitionne porter  cette mégaconstellation à 42 000 satellites. D’après les sites web spécialisés, la version actuelle V2 du satellite Starlink pèse environ 800 kg au lancement, soit près de trois fois plus que les satellites de l’ancienne génération (qui pèsent 260 kg), selon Spaceflight Now.

Les satellites Starlink sont en orbite à environ 550 kilomètres au-dessus de la terre et offrent, d’après les spécialistes, un spectacle grandiose aux observateurs lorsqu’ils se déplacent dans le ciel. Pour certains, ce spectacle n’est pas apprécié de tous et peut gêner considérablement les observations optiques et radioastronomiques.

Egalement gênant, le déploiement de STARLINK en Afrique par personnes interposées. Situation qui embarrasse de nombreux régulateurs télécoms africains partagés entre l’interdiction de STARLINK et la tolérance administrative. Surtout en cette période où les services Internet sont perturbés par l’incident ayant paralysé quatre câbles sous-marins à fibre optique, déconnectant par là de nombreux pays.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Cote d’Ivoire : le ministre Kalil Konaté satisfait du rôle des opérateurs dans la résolution de la crise internet

[DIGITAL Business Africa] – La Côte d’Ivoire se remet peu à peu de la crise internet survenue le 14 mars 2024. Classés parmi les pays les plus touchés, sinon le premier, selon le site netblocks.org, le pays est plus que jamais déterminé à rebondir. Le ministre de la Transition numérique, Ibrahim Kalil Konaté, a reçu, ce lundi 18 mars 2024, les représentants des opérateurs privés à son cabinet pour faire un suivi de la crise d’internet. Le ministre Kalil Konate a dit son  satisfecit à l’endroit de tous les acteurs qui sont à pied d’œuvre pour que tout rentre dans l’ordre, parlant de la connexion internet.

Les opérateurs de télécommunications ont joué un rôle prépondérant dans la gestion de cet incident international  selon le ministre de la Transition Numérique. Tout en les félicitatant pour leur réactivité et leurs efforts, Ibrahim Kalil Konaté a également assuré les populations que la montée en capacité des opérateurs se déroule efficacement.

« Tous les services internet pour l’usager, les services de messagerie et les réseaux sociaux sont fonctionnels. Toutefois, il reste à restaurer progressivement la capacité internet, et les opérateurs travaillent activement dans ce sens ». Assurances données par le ministre Ibrahim Kalil Konaté.

Pour parvenir à cette relative accalmie, le gouvernement et les opérateurs ont  dû marcher main dans la main. Le ministre Ibrahim Kalil Konaté est revenu sur la stratégie mise en place par les deux parties.

« Une cellule de crise a été rapidement mise en place pour gérer les perturbations de la fourniture des services Internet sur tout le territoire national. Les opérateurs ont mutualisé leurs ressources techniques pour assurer la continuité des services et garantir la sécurité des installations », a-t-il dit.

Au-delà de cette collaboration, les consommateurs devront un peu s’armer de patience pour que les la qualité de la connexion internet soit véritablement à son niveau habituel.

« Malgré des efforts conjoints, il faudra entre deux à trois semaines pour restaurer pleinement les capacités des opérateurs. Un navire câblier est en route vers la Côte d’Ivoire pour permettre la réparation des sections endommagées des câbles sous-marins », a promis le ministre, qui a rappelé que les opérateurs  et le gouvernement travaillent  ensemble pour assurer un service de qualité à la satisfaction de tous.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Les six mesures fortes de Minette Libom Li Likeng pour prévenir des perturbations d’internet 

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[DIGITAL Business Africa] – La sortie de madame le ministre des Postes et Télécommunications sur les perturbations d’internet était attendue. Minette Libom Li Likeng a tenu une réunion de crise ce lundi 18 mars 2024 à son département ministériel pour apporter des pistes de solutions a cet incident qui a coûté quelque 500 millions de FCFA par jour, selon le PDG de DIGITAL Business Africa, Beaugas Orain Djoyum. Ce sont 12 pays Ouest-africains en plus du Cameroun qui ont été délestés de l’internet depuis le jeudi 14 mars 2024. Et ce, En raison des coupures de certains câbles sous-marins internationaux (SAT3, WACS et MAIN ONE).

Madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng a donc édicté six mesures fortes pour prévenir d’éventuels incidents de cette nature.

• L’augmentation en urgence des capacités Internet sur le câble sous-marin SAIL (reliant le Cameroun au Brésil), de 70 Gb/s au jour de l’incident à 170Gb/s déjà réalisés aujourd’hui. D’après madame le Minpostel, le Cameroun passera à 370 Gb dans une semaine et plus tard à 500Gb/s.

• La restitution systématique au consommateur, du crédit Data non consommé suite à l’incident.

• Le renforcement de la mutualisation des infrastructures actives et passives.

• Le renforcement par les opérateurs, de leur cache local afin de sauvegarder le maximum d’informations en local pour atténuer les conséquences d’éventuels futurs incidents de même nature.

• L’institution de la diversification des voies d’accès à l’Internet avec des voies de redondance satellitaire.

• La réalisation en urgence, d’un audit indépendant des réseaux des Opérateurs, de bout en bout, en commençant par les réseaux à fibre optique et ensuite à fréquences radioélectriques.

Minette Libom Li Likeng a aussi instruit le DG de l’ Agence de Régulation des Télécommunications (ART), le Pr Philémon Zoo Zame de veiller à la stricte mise en oeuvre des recommandations sus évoquées et de rendre compte de manière hebdomadaire, jusqu’à la réhabilitation des liaisons sous-marines et au rétablissement complet des services de communications électroniques.

Par Jean Materne Zambo

Perturbations de l’Internet au Cameroun : Les propositions et solutions de souveraineté d’Olivier Leloustre, président du Camix

[Digital Business Africa] – Les coupures et perturbations dans la fourniture de la connexion internet au Cameroun agacent de nombreux Camerounais. Ceci depuis le 14 mars 2024, à la suite de l’incident en Côte d’Ivoire ayant affecté les câbles sous-marins à fibre optique desservant plusieurs pays africains.
Depuis lors, un débat est soulevé sur la souveraineté numérique des États africains et particulièrement du Cameroun en matière d’infrastructures numérique. Objectif, trouver des solutions pour ne plus être totalement dépendant des câbles sous-marins à fibre optique déployés par des  entreprises et groupes internationaux.
C’est dans ce sens qu’Olivier Leloustre, President du CAMIX (Cameroon Internet Exchange Point, qui est l’association de droit camerounais responsable de la gestion du point d’échange Internet), et activiste engagé au service de la communauté, a lancé un appel à toute la communauté camerounaise des télécoms. Pour lui, la réponse viendra du Camix. Et les Camerounais ont les moyens immédiats de se protéger contre ces mésaventures.
Premièrement, indique-t-il, il suffit d’échanger les traffics des opérateurs au point d’échange.
Deuxièmement, il faut activer les caches. “Nous avons huit serveurs cloudflare qui chôment depuis 18 mois à Douala comme à Yaoundé, car personne ne veut les remplir. Nous avons un Google cache à Yaoundé, mais personne n’est connecté. Pourtant, c’est gratuit. Akamai est là, en production,  mais les opérateurs ne l’utilisent pas”, observe avec désolation Olivier Leloustre.
L’ancien PDG de Ringo pense qu’en refusant d’avancer vers le modèle du peering, les opérateurs télécoms camerounais laissent les supra opérateurs comme Starlink s’installer tranquillement. “J’ai envie de vous dire que le directeur marketing de STARLINK ne pourrait faire mieux que vous”, lance-t-il à l’endroit des telcos camerounais.
D’où son invitation à tous les telcos camerounais : “Mobilisons-nous, travaillons ensemble pour protéger nos intérêts et notre économie sans attendre que chaque Camerounais envoie son argent chez Elon Musk”
Par DBA

Perturbations de l’Internet : Orange Cameroun annonce une amélioration de la qualité de service ce 18 mars 2024

[Digital Business Africa] – L’opérateur télécoms Orange Cameroun a indiqué ce jour avoir amélioré la qualité de service de la connexion internet offerte à ses abonnés.
Depuis le 14 mars 2024, à la suite de l’incident en Côte d’Ivoire ayant affecté les câbles sous-marins à fibre optique desservant plusieurs pays africains, la qualité de la connexion internet s’est fortement dégradée au Cameroun. Avec quelques fois des coupures.
Orange Cameroun indique donc ce 18 mars 2024 que la situation s’est nettement améliorée grâce à l’effort conjugué de ses partenaires internationaux. L’opérateur promet de tenir informé les clients de toute évolution.
Par DBA

crise internet/Cameroun : La qualité de la connexion optimale, MTN va rembourser des volumes internet non utilisés

[DIGITAL Business Africa] – C’est quasiment le retour à la normale pour les internautes Ouest-africains. Dans un communiqué signé ce 18 mars 2024, l’opérateur Télécom MTN Cameroon annonce que les travaux de réparation des coupures des câbles internationaux touchent à leur fin. Pour indemniser les abonnés qui vivent le calvaire depuis jeudi , 14 mars 2024, MTN Cameroon prévoit de rembourser des volumes internet non utilisés durant la crise. Cela à partir du mercredi 20 mars 2024.

La désagrément est parti de la rupture de la connectivité sur certains câbles sous-marins à fibres optiques de télécommunications assurant l’accès de notre pays aux autoroutes mondiales de l’information, avait justifié le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, le 14 mars 2024. Les câbles qui ont pâti de cet incident sont Main One, ACE et Wacs.

Main One est câble sous-marin de 14000 km de long qui dessert le Portugal et l’Afrique du Sud ainsi que plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest sur son chemin. Les fibres optiques de Main One permettent un débit de 1,92 Tbit/s..

Le câble sous-marin Africa Coast to Europe/ACE, lui, connecte l’Europe à la côte ouest africaine à travers un système de fibres optiques à haute vitesse. Il mesure 17 000 km de long et connecte plus de 450 millions de personnes, soit directement pour les pays côtiers, soit grâce à des liens terrestres pour les pays enclavés comme le Mali ou le Niger.

Quant au West Africa Cable System (Wacs), il s’agit d’un système de câbles sous-marins qui relie 15 pays, partant de l’Afrique du Sud (Yzerfontein dans le Cap Occidental) et se terminant en Angleterre (à Highbridge). Le câble se compose de quatre paires de fibres et mesure 14 530 km de long.

Par Jean Materne Zambo

Internet : L’usage de Starlink et de ses kits interdits en RD Congo

[DIGITAL Business Africa ] – L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) a interdit la commercialisation et l’utilisation des kits (antennes) Starlink sur l’ensemble du territoire de la RD Congo. 
Dans un communiqué signé de son président ce 15 mars 2024, elle rappelle que STARLINK n’a obtenu aucun titre d’exploitation lui permettant d’offrir ses services de connexion Internet en RD Congo. Tout comme le régulateur télécoms précise que les kits Starlink d’Elon Musk ne sont pas encore homologués dans le pays.
De ce fait, toute connexion au réseau STARLINK, vente ou utilisation des équipements non homologués, constitue une violation des dispositions légales et réglementaires en vigueur passible de sanctions“, prévient Christian Katende.

Internet : L'usage de Starlink et de ses kits interdits en RD Congo

Ce communiqué intervient après le constat de l’utilisation des kits STARLINK en RD Congo comme dans beaucoup d’autres pays africains sans que Starlink ne soit officiellement installé dans le pays.
En effet, le réseau Internet de Starlink est disponible partout dans le monde en haut débit et aide les villes, mais surtout les zones rurales et les zones blanches non desservies par les FAI à être connectées sur Internet. Particularité de l’offre de Starlink, la qualité fluide de la connexion Internet avec des débits allant parfois jusqu’à 260 Mbps.
D’ailleurs Starlink indique que son réseau “est parfaitement adapté aux zones où la connectivité n’est pas fiable ou est totalement indisponible”. “Des populations du monde entier utilisent Starlink pour accéder à l’éducation, aux services de santé et même aux communications en cas de catastrophe naturelle”, s’en vante Starlink.
Bon nombre d’Africains optent donc pour cette offre en achetant l’antenne (ou le kit) STARLINK en Europe qu’ils rentrent avec en Afrique, l’installent, puis souscrivent à un forfait mensuel Starlink en s’enregistrant en ligne comme étant utilisateur d’un pays où Starlink opère légalement. Ceux qui le font en Afrique centrale s’enregistrent généralement comme utilisateurs du Nigeria.
D’autres ont même fait de l’importation des kits Starlink en Afrique leur business. Ils les achètent à 250 000 francs Cfa environ en Europe et revendent cela en Afrique à des prix variant de 400 000 francs Cfa à 800 000 francs Cfa. C’est le cas au Cameroun et dans de nombreux pays africains.
Le communiqué de l’ARPTC vise à mettre fin à cette pratique et à inciter l’entreprise américaine Space X qui commercialise STARLINK à s’installer légalement en RD Congo.

En 2025, au Cameroun et en RD Congo

En Afrique aujourd’hui, Starlink revendique déjà une présence officielle dans cinq pays : le Nigeria, le Mozambique, la Zambie, le Kenya et le Rwanda. L’opérateur américain indique que plusieurs pays africains seront officiellement activés en 2024. C’est le cas, en Afrique centrale, du Gabon, du Congo et du Tchad. C’est en 2025 que Starlink prévoit de s’installer officiellement en RD Congo et au Cameroun.

D’après le décompte de l’astronome Jonathan McDowell qui suit la progression de Starlink dans l’espace, en mars 2024, Space X totalisait déjà 5 504 satellites Starlink en orbite, dont 5 442 opérationnels.

Les satellites Starlink ont une durée de vie d’environ cinq ans et SpaceX ambitionne porter  cette mégaconstellation à 42 000 satellites. D’après les sites web spécialisés, la version actuelle V2 du satellite Starlink pèse environ 800 kg au lancement, soit près de trois fois plus que les satellites de l’ancienne génération (qui pèsent 260 kg), selon Spaceflight Now.


Les satellites Starlink sont en orbite à environ 550 kilomètres au-dessus de la terre et offrent, d’après les spécialistes, un spectacle grandiose aux observateurs lorsqu’ils se déplacent dans le ciel. Pour certains, ce spectacle n’est pas apprécié de tous et peut gêner considérablement les observations optiques et radioastronomiques.

Egalement gênant, le déploiement de STARLINK en Afrique par personnes interposées. Situation qui embarrasse de nombreux régulateurs télécoms africains partagés entre l’interdiction de STARLINK et la tolérance administrative. Surtout en cette période où les services Internet sont perturbés par l’incident ayant paralysé quatre câbles sous-marins à fibre optique, déconnectant par là de nombreux pays.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Beaugas ORAIN DJOYUM au sujet des coupures de l’Internet : ” On peut évaluer les pertes au Cameroun à environ 500 millions de francs CFA par jour”

[DIGITAL Business AFRICA] – Depuis le 14 mars 2024, plusieurs pays africains desservis en connexion Internet par les câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE sont sevrés de la connexion Internet.

D’autres pays disposant de câbles sous-marins à fibre optique supplémentaires rencontrent des perturbations avec une lenteur de la connexion Internet. C’est le cas du Cameroun qui dispose en plus du SAIL (South Atlantic Inter Link), câble sous-marin à fibre optique long de 6 000 Km reliant le Brésil au Cameroun.

De nombreux opérateurs télécoms, par ailleurs FAI, ont pris des mesures pour limiter la casse et fournissent un service minimal à leurs abonnés. Beaugas ORAIN DJOYUM, DG du cabinet de veille stratégique, d’e-Réputation, de Personal branding et de Nation branding ICT Media STRATEGIES, évalue les conséquences de ces coupures et perturbations de l’Internet au Cameroun et rappelle la place incontournable qu’occupe Internet aujourd’hui dans vie et l’évolution des organisations, institutions, PME, entreprises et particuliers. 

Quelle est la place d’Internet dans le monde aujourd’hui ?
Beaugas ORAIN DJOYUM : Pour de nombreuses institutions, organisations et personnes Internet est devenu ce qu’est l’air pour chaque être vivant. Nécessaire, indispensable, bénéfique et vital. Nous vivons une ère digitale où le monde est définitivement devenu un village planétaire. Les affaires se font en ligne; les contrats et partenariats se font en ligne ; les ventes se font en ligne. Tout ce qui entraîne la multiplication et la diversification des moyens de communication en ligne.
Qu’importe votre activité, si vous travaillez aujourd’hui, en 2024, dans l’ère du tout numérique, sans faire usage de l’Internet ou de ses ressources, cela veut dire que vous devez questionner votre démarche et remettre en cause vos méthodes de travail.
⁠Ces dernières 48 heures, le Cameroun fait face à des perturbations de connexion internet. Comment ces perturbations impactent-elles certaines activités économiques ?
Beaugas ORAIN DJOYUM : L’impact, bien que nous n’ayons pas des outils pour le mesurer en temps réel, est considérable. Et ceci à tous les niveaux. Il y a des PME et entreprises qui font leur chiffre d’affaires exclusivement avec ou sur Internet. Pareil pour de nombreux commerçants et particuliers qui utilisent Internet pour faire la promotion et la vente de leurs produits et services.
Notre cabinet ICT Media STRATEGIES par exemple est spécialisé dans la veille stratégique, l’e-réputation et la régie publicitaire web. Sans Internet, nous sommes sans ressources. Sans Internet, pas de travail. Donc, pas d’argent.
En clair, sans Internet, des PME comme les nôtres vont fermer boutique ou réorienter complètement leurs activités. Depuis hier par exemple, il nous est impossible de proposer à nos clients et aux organisateurs d’événements nos services de live streaming professionnel sur Facebook, X et YouTube. Parce qu’avec l’incident qui a affecté les câbles sous-marins à fibre optique desservant le Cameroun, nous avons une connexion internet hyper lente ayant un débit montant d’à peine 1 Mbps. Impossible de tenter de faire un live streaming Professionnel avec ce débit. Et si par hasard vous réussissez à avoir une connexion Internet via satellite et parvenez à réaliser le live, il y aura moins d’internautes connectés au live, car ceux-ci ont les soucis de connexion Internet.
Du coup, cela fait moins d’argent non seulement pour notre cabinet, mais également pour nos clients qui souhaitent toucher et vendre au maximum d’internautes et aussi et surtout moins d’argent pour le fisc camerounais, car nous payons les impôts.
Il en est de même pour les jeunes qui vendent simplement leurs produits et services en postant sur leurs comptes et sur leurs statuts Facebook, WhatsApp, Instagram ou YouTube. Parfois sur leur site web. Tout le monde est perdant dans cette affaire. Tous les cinq millions d’utilisateurs des réseaux sociaux du Cameroun sont affectés à des degrés divers.
A combien peut-on estimer le coût de ces perturbations (les pertes) sur l’économie camerounaise ?
Beaugas ORAIN DJOYUM : Nous n’avons pas encore une institution au Cameroun qui a personnellement fait une étude sur le manque à gagner des coupures d’Internet par jour. Encore que cela est complexe à réaliser dans la mesure où les types de données à utiliser pour quantifier l’impact de ces coupures et perturbations de la connexion internet sont nombreuses et parfois très peu saisissables. Car même les acteurs du secteur informel subissent les répercussions parfois plus importantes de l’indisponibilité ou de la mauvaise qualité de la connexion Internet.
Par contre, si l’on se base sur les données des trois organisations International Crisis Group, Internet Sans Frontières et Access Now qui ont fait des estimations en 2018 sur le coût des pertes liées à la coupure de l’Internet dans deux régions du Cameroun, on a en moyenne une estimation 44,7 millions de francs CFA de pertes par jour pendant les 246 jours de coupures d’Internet dans deux régions du Cameroun en 2018.
Si l’on va sur la base de la moyenne de ces données pour les autres régions du pays et considérant les dix régions du Cameroun et le nombre sans cesse croissant des utilisateurs Internet au Cameroun (de 6,13 millions d’utilisateurs Internet en 2018 à 12,7 millions d’internautes en 2024, selon Datareportal) on peut estimer que pour une seule journée de coupure de l’Internet au Cameroun, l’impact socioéconomique peut être une perte d’environ 500 millions de francs CFA par jour.
Propos recueillis par Arthur Wandji, Ecomatin

1XBet à nouveau interdit en Côte d’Ivoire, son site web désormais désactivé

[DIGITAL Business Africa ] – L’opérateur 1XBet est persona non grata en Côte d’Ivoire. La Loterie nationale de Côte d’Ivoire ( Lonaci) dit avoir désactivé le site web de jeu 1Xbet depuis le 13 mars 2024 à 00 heure. Dans son communiqué, la Loterie nationale de la Côte d’Ivoire (Lonaci) évoque un différend entre elle et la société Ludus, exploitant le pari sportif en Côte d’Ivoire sous la marque 1Xbet. Cependant, la Lonaci invite tous les parieurs à se tourner vers les sites régulièrement autorisés dans le pays.

La plateforme 1×Bet avait d’abord été désactivée en décembre 2023 par les autorités ivoiriennes, à travers le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly. Le porte-parole du gouvernement avait estimé que « l’organisation et l’exploitation des jeux concédés et assimilés sont donc interdites à tout opérateur que la Lonaci sur l’ensemble du territoire national ».

Pour l’heure, la Lonaci n’a pas précisé si les parieurs pourront entrer en possession de leur argent disponible sur la plateforme 1XBET. Selon la loi du 27 janvier 2020, la Lonaci détient les droits exclusifs d’organisation et d’exploitation des jeux sur le réseau physique et un segment virtuel.

Par Jean Materne Zambo

Nelly Chatue-Diop : « Mon objectif en Afrique francophone, développer Ejara en tant qu’acteur majeur des services financiers numériques »

[Digital Business Africa] – Ejara est une plateforme d’investissement et d’épargne mobile basée sur la blockchain et adaptée aux besoins spécifiques de l’Afrique francophone et sa diaspora. Dans cet entretien avec Digital Business Africa, la fondatrice d’Ejara revient sur les défis auxquels font face les femmes entrepreneures.

Nelly Chatue-Diop 
Nelly Chatue-Diop

Digital Business Africa : Vous avez été honorée le 22 février dernier à Douala en remportant le trophée Stand up for African women entrepreneurs (Sufawe) d’Attijariwafa Bank, que représente cette distinction dans votre carrière ? 

Nelly Chatue-Diop : La distinction du trophée Stand up for African Women Entrepreneurs (Sufawe) représente une reconnaissance significative de mes réalisations dans le domaine de l’entrepreneuriat, en particulier en tant que femme africaine. Cela renforce ma détermination à continuer à contribuer au développement économique et social de mon pays et du continent, mais aussi et surtout à poursuivre mon engagement en faveur de la féminisation du monde de l’entrepreneuriat.

Digital Business Africa : Quelles sont les performances d’Ejara aujourd’hui ? 

Nelly Chatue-Diop : Les performances d’Ejara aujourd’hui sont solides, avec une croissance continue de notre base d’utilisateurs et une expansion de nos services dans de nouveaux marchés. A date, nous avons près de 200 000 utilisateurs dans neuf pays africains plus la France que nous avons lancé au début de cette année 2024.

Digital Business Africa : Quelle appréciation faites-vous de l’écosystème Fintech en Afrique francophone ? 

Nelly Chatue-Diop : L’écosystème Fintech en Afrique francophone est en plein essor, avec de nombreuses opportunités de croissance et d’innovation. Cependant, il existe encore des défis en termes de réglementation, d’accès au financement et de confiance des utilisateurs.

En sus, il manque cruellement d’exemples de partenariats stratégiques entre les institutions financières traditionnelles et les Fintech comme c’est le cas en Afrique Anglophone.

J’ose espérer qu’avec le développement de notre écosystème Fintech, nous serons enfin identifiés par tous les acteurs historiques et les régulateurs comme des maillons incontournables pour la digitalisation de notre marché financier et l’inclusion financière en générale.

Digital Business Africa : Quels sont vos objectifs en Afrique francophone ? 

Nelly Chatue-Diop : Mes objectifs en Afrique francophone sont de continuer à développer Ejara en tant qu’acteur majeur dans le domaine des services financiers numériques, en offrant des solutions innovantes qui répondent aux besoins spécifiques de la population locale.

Nous offrons aujourd’hui un produit sur les verticales de l’investissement et de l’épargne et explorons de nouveaux horizons pour continuer à mieux répondre aux besoins de nos clients.

Digital Business Africa : En ce mois de célébration de la femme, quels sont d’après vous les freins à l’entrepreneuriat féminin aujourd’hui particulièrement dans le domaine de la Fintech ?

Nelly Chatue-Diop : Les freins à l’entrepreneuriat féminin notamment dans le domaine de la Fintech incluent: le manque d’accès aux financements : en effet on voit encore trop de programmes offrir du coaching/mentoring aux femmes alors qu’elles ont besoin de financement pour développer leurs business ; les obstacles culturels et sociaux : On trouve encore du sexisme dans certains milieux d’affaires ce qui pénalise les femmes dans leurs ambitions et réalisations ainsi que le manque de modèles féminins dans ce secteur ;  on a besoin de s’identifier à des modèles féminins ayant réussi ce que nous sommes en train de faire ou tout simplement étant passé par les challenges que l’on traverse

Digital Business Africa : Dans l’optique d’inspirer d’autres femmes, quelle stratégie aviez-vous mis en place pour booster votre résilience dans ce domaine ?

Nelly Chatue-Diop : Pour booster ma résilience, je ne perds jamais de vue la raison pour laquelle j’ai démarré cette aventure entrepreneuriale. Cette vision/mission me porte littéralement surtout quand je fais face à pleins de challenges.

En sus, je mets un point d’honneur à continuer à me former aussi bien sur le plan technique que business afin d’accroître mes compétences, mon expertise dans le domaine ce qui a un effet collatéral sur ma confiance en mes capacités à réaliser mon projet.

Digital Business Africa : Un message pour les femmes tech ? 

Nelly Chatue-Diop : Je suis reconnaissante de cette opportunité de partager mon expérience et mes perspectives et j’encourage les femmes entrepreneures à poursuivre leurs rêves avec passion et détermination, malgré les défis rencontrés.

 

Propos recueillis par Ghislaine Deudjui

Bénin-cybersécurité : Dr Luciano Hounkponou, le président de l’APDP qui fait l’unanimité

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Protection des Données à caractère personnel (APDP) est placée sous l’autorité d’un nouveau Maître. Le Dr Luciano Hounkponou, avocat, a prêté serment après son élection à l’unanimité par les huit Conseillers qui constituent l’ APDP, ce 13 mars 2024. Il remplace à ce poste  Yvon Detchenou. Un autre avocat et ancien bâtonnier de 2017 à 2020, nommé ministre de la Justice, Garde des Sceaux en 2023. Il revient donc au nouveau promu d’assurer la protection des données à caractère personnel. Rappelons que c’est en Conseil des ministres en date du 24 janvier 2024 que le Dr Luciano Hounkponou a été nommé comme Conseiller représentant du président de la République au sein de l’Autorité de protection des Données à Caractères personnel. Avant d’être élu président de l’institution par les huit conseillers que constituent l’ APDP, comme  l’exige la procédure.

 

L’ APDP est une autorité administrative indépendante qui exerce ses missions conformément aux dispositions de la loi 2017-20 du 20 avril 2028 portant Code du numérique en république du Bénin. Elle est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et qu’elle ne porte atteinte à l’identité humaine, aux droits de l’Homme, à la vie privée, aux libertés individuelles ou publiques. Une mission qui a été bien amorcée lors des deux législatures précédentes et qui mérite bien d’être parfaite.

 

« Je vais œuvrer à accentuer le travail de vulgarisation qui reste à parfaire. Il s’agit de continuer cette vulgarisation, de faire connaître l’Autorité et surtout de faire connaître l’importance de la protection des données, qui a mon sens, reste aujourd’hui un secteur pas très connu du public, malgré ce travail remarquable qui a été fait par mon prédécesseur. Je m’emploierai à travailler dans ce sens, à faire connaître l’APDP et surtout faire en sorte que les doléances ou les plaintes qui nous parviennent, puissent être traitées avec plus de sérénité », a dit le nouveau président de l’ APDP, le Dr Luciano Hounkponou.

 

Le nouveau président de l’ APDP, le Dr Luciano Hounkponou, a plusieurs autres casquettes en dehors de celles de docteur en Droit, avocat au barreau du Bénin et ancien avocat au barreau de Paris. Il est également expert juridique permanent auprès de l’Organisations des Nations unies et maître assistant des Universités du Cames. Par le passé, il fut Avocat associé SCPA HK et Associé de janvier 2010 à janvier 2024, soit 14 ans et trois mois. Il est Maitre assistant Cames à l’ Université Abomey Calavi, depuis septembre 2010 jusqu’en janvier 2024, soit 13 ans et sept mois.

 

Par Jean Materne Zambo

Irembo du Rwanda, passerelle pour la transformation digitale du Bénin 

[DIGITAL Business Africa] – La compagnie Irembo, «  passerelle » en français, accompagne le Bénin sans son processus de transformation digitale. Une délégation du partenaire privilégié de l’Etat du Rwanda a séjourné au Bénin en raison d’une mission d’évaluation technique des processus et infrastructures de digitalisation des services publics, du 05 au 07 mars 2024.

Au cours des échanges, les acteurs ont abordé un point crucial,  notamment les défis de la Transformation digitale du Rwanda et du Benin. Occasion pour les cadres de la société  Irembo d’édifier l’équipe dirigeante du Centre de Transformation digitale du Bénin sur le défi lié à l’utilisation des e-Services par les personnes âgées ou vivant dans les zones rurales et l’importance de disposer d’un environnement de développement « No Code ». Cela pour accélérer la dématérialisation des services publics. Cette visite advient après la mission d’immersion organisée par le Centre de Transformation digitale du Bénin d’octobre 2023. Plusieurs acteurs publics et privés béninois y avaient pris part.

La plateforme numérique Irembo a été mandatée en 2014 par le gouvernement rwandais dans le but de digitaliser la totalité des services publics de l’Etat. L’objectif du gouvernement rwandais à l’époque était de réduire l’écart entre les 12 millions de citoyens rwandais et l’administration, en quelques clics.

 

Par Jean Materne Zambo 

[DIGITAL Business Africa] – Lomé, capitale du Togo, vient d’abriter un atelier important sur la l’ énergie numérique. La concertation qui s’est tenue du 11 au 14 mars 2024 visait à trouver les contours de mobilisation des annonces de financement. Plusieurs pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) étaient représentés à travers leurs délégations, notamment le Mali.

La délégation malienne était composée des représentants du ministère de la Communication de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, des départements en charge de l’économie et des finances, de l’énergie ainsi que ceux de l’Autorité malienne de Régulation des Télécommunications et des Postes.

Cette table ronde s’inscrivait dans le cadre de la vision stratégique de la zone monétaire Ouest Afrique. Elle est consécutive à la table ronde des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) sur la mobilisation des financements pour la stratégie de développement des pôles énergétiques (SPDE) et aux travaux relatifs au Programme régional de Développement de l’Économie  numérique . Le PRDEN s’était tenue en Côte d’Ivoire en novembre 2023.

La Commission de l’UEMOA a placé l’accès à l’énergie et la transformation numérique au cœur de sa stratégie car elle estime que ce sont deux leviers essentiels pour atteindre les objectifs de développement durable et d’émergence de l’ Afrique de l’ Ouest.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Perturbations de l’Internet au Cameroun : Les explications du Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART

[DIGITAL Business AFRICA] – Plusieurs pays africains desservis en connexion Internet par les câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE sont sevrés de la connexion Internet depuis 10h ce jeudi 14 mars 2024.

D’autres pays disposant de câbles sous-marins à fibre optique supplémentaires rencontrent des perturbations avec une lenteur de la connexion Internet. C’est le cas du Cameroun qui dispose en plus du SAIL (South Atlantic Inter Link), câble sous-marin à fibre optique long de 6 000 Km reliant le Brésil au Cameroun.

D’après les opérateurs télécoms camerounais rencontrés, la raison de cette instabilité du réseau Internet est un incident produit ce matin aux larges des côtes abidjanaises en Côte d’Ivoire. Incident qui a affecté le fonctionnement de plusieurs câbles à fibre optique sur la côte Est de l’Afrique à savoir WACS, MainOne, SAT3 et ACE.

Au Cameroun, le NCSNS (NigeriaCameroon Submarine Cable System) est également impacté, apprend-on.

En plus des coupures occasionnées par la rupture de service sur ces quatre câbles sous-marins, Microsoft a expliqué à ses usagers qui utilisent ses services et solutions avec difficulté à cause de ces incidents que les coupures de câbles supplémentaires en cours en mer rouge (EIG, Seacom, AAE-1) impactent également sur la capacité globale de la fourniture de l’Internet sur la côte Est de l’Afrique. Ces incidents combinés ont donc largement réduit la capacité totale du réseau dans la plupart des régions d’Afrique.

Au Cameroun, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) et certains opérateurs ont communiqué pour rappeler la cause de l’instabilité du réseau Internet. “Cette perturbation de la fourniture d’Internet est causée par la rupture de la connectivité sur certains câbles sous-marins à fibres optiques de télécommunications (SAT 3, WACS et Main One) assurant l’accès de notre pays aux autoroutes mondiales de l’information“, a écrit le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, qui promet d’informer en temps réel les Camerounais sur l’évolution de la situation.Perturbations de l'Internet au Cameroun : Les explications du Pr Philémon Zoo Zame, DG de l'ART

Par Digital Business Africa

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Connexion Internet coupée dans plusieurs pays africains à la suite d’un incident en Côte d’Ivoire affectant quatre câbles sous-marins à fibre optique 

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D’après les opérateurs télécoms camerounais rencontrés, la raison de cette instabilité du réseau Internet est un incident produit ce matin aux larges des côtes abidjanaises en Côte d’Ivoire. Incident qui a affecté le fonctionnement de plusieurs câbles à fibre optique sur la côte Est de l’Afrique à savoir WACS, MainOne, SAT3 et ACE.

Au Cameroun, le NCSNS (NigeriaCameroon Submarine Cable System) est également impacté, apprend-on.

En plus des coupures occasionnées par la rupture de service sur ces quatre câbles sous-marins, Microsoft a expliqué à ses usagers qui utilisent ses services et solutions avec difficulté à cause de ces incidents que les coupures de câbles supplémentaires en cours en mer rouge (EIG, Seacom, AAE-1) impactent également sur la capacité globale de la fourniture de l’Internet sur la côte Est de l’Afrique. Ces incidents combinés ont donc largement réduit la capacité totale du réseau dans la plupart des régions d’Afrique.

Au Cameroun, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) et certains opérateurs ont communiqué pour rappeler la cause de l’instabilité du réseau Internet. “Cette perturbation de la fourniture d’Internet est causée par la rupture de la connectivité sur certains câbles sous-marins à fibres optiques de télécommunications (SAT 3, WACS et Main One) assurant l’accès de notre pays aux autoroutes mondiales de l’information“, a écrit le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, qui promet d’informer en temps réel les Camerounais sur l’évolution de la situation.

Par Digital Business Africa

Télécoms : Journée mondiale des Droits des Consommateurs, l’ANRT pose le diagnostic du secteur, le Fratel se réunira en ligne

[DIGITAL Business Africa] – 15 mars 1983 – 15 mars 2023. Voilà 41 ans que la communauté internationale célèbre les consommateurs à travers la Journée mondiale ees Droits des Consommateurs. A quelques heures de l’événement, les Marocains dénoncent un secteur des télécommunications qui ne pas si mal que ça. La qualité de service, la portabilité (la possibilité pour un abonné de conserver son numéro de téléphone en cas de changement d’opérateur), les aspects contractuels et la facturation. Ce sont là, les plaintes des consommateurs marocains relevées par l’Agence nationale de Réglementation des télécommunications.

L’ANRT a publié, ce début mars 2024, des données détaillées sur les plaintes des consommateurs reçues et traitées durant le quatrième trimestre 2023, dont le nombre s’élève à 392.

« Le nombre de plaintes reçues reste très faible comparé au parc global des abonnés (qui avoisinent les 60 millions d’abonnements fixes et mobiles)», indique l’ ANRT.

Les plaintes des consommateurs au quatrième trimestre ont porté en grande partie sur l’ADSL (224 plaintes, soit plus de 57%), loin devant les autres segments comme la téléphonie mobile (84 plaintes), la téléphonie fixe (42), la fibre optique (27) et l’Internet 3G-4G (14). La majorité des plaintes (97%) portent principalement sur la qualité de service (près de 69%) et proviennent des particuliers. Les plaintes reçues sont aussi relatives aux aspects contractuels (45 plaintes), à la portabilité des numéros (40) et à la facturation (35).

Ces chiffres, selon Bouazza Kherrati, président de la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC), ne reflètent pas la réalité sur le terrain. Et donc, très faible comparé à la base des abonnés. Bouazza Kherrati estime que les consommateurs ignorent l’existence de l’ANRT qui, de son côté, « ne fait pas d’efforts pour se faire connaitre auprès d’eux ». Ces associations veulent, cependant, émettre leurs plaintes. Notamment, celles relatives à l’installation des antennes-relais qui se comptent «en plusieurs centaines», note le président de la FMDC.

Au Congo et dans d’autres pays du continent africain, l’heure n’est pas à la plainte mais à une concertation. Le directeur général de l’ Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) et président du Réseau francophone de la Régulation des Télécommunications (Fratel), Louis-Marc Sakala, prépare une réunion virtuelle des Régulateurs nationaux.

Une dizaine environ. Au nombre des sujets inscrits à l’ordre du jour, figure les droits et devoirs des consommateurs, l’utilisation de la technologie 5G au service des consommateurs, ainsi que les stratégies de lutte contre les arnaques liées aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC).

Louis-Marc Sakala assure la présidence 2024 du Réseau francophone de la Régulation des Télécommunications (Fratel) et depuis 2022, la présidence exécutive de l’Assemblée des Régulateurs Télécoms d’Afrique Centrale (Artac ).

Par Jean Materne Zambo

Valentin Mbozo’o : « L’Afrique a besoin de nos solutions et du Gimac Pay »

[Digital Business Africa] – Le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) et son partenaire AfricaNenda animent un atelier de formation à Douala au Cameroun du 12 au 14 mars 2024.

C’est une formation à l’intention des 90 membres et organisations qui utilisent le système Gimac Pay pour faciliter la convergence banques – mobiles et faciliter les transferts et paiements instantanés via mobile dans l’ensemble des pays de la sous-région.Valentin Mbozo’o : « L’Afrique a besoin de nos solutions et du Gimac Pay »

Le directeur général du GIMAC, Valentin Mbozo’o, évoque la genèse et l’importance de cette formation ainsi que les succès et la reconnaissance internationale du bien-fondé de la solution GIMAC Pay déployée par le GIMAC.

Digital Business Africa : Quel est l’objet de la formation de trois jours qui s’ouvre ce jour, 12 mars 2024, à Douala avec AfricaNenda et ses partenaires de la fondation Bill and Melinda Gates ?

Valentin Mbozo’o : En effet, quand vous êtes leader et que vous menez la course en tête, méfiez-vous ! Ne dormez pas ! D’autres viennent. Il est important de pallier nos insuffisances en infrastructures : routes, ponts, chaussées, transports aériens, etc. pour la mobilité financière.

Parfois, lorsque vous mettez en œuvre des technologies, des offres de service, il fulmine des questions. Et parfois, vous vous mettez à douter de votre stratégie.

Cette formation est donc l’occasion idoine de lever les doutes sur les différentes solutions de paiements instantanés et d’interopérabilité intégrale déployées. C’est une occasion pour les participants de poser des questions et surtout de faire du benchmarking pour comprendre ce qui se fait ailleurs en Afrique.

Quand AfricaNenda nous gratifie de ce type d’atelier de formation sur l’intégration des solutions de paiements instantanés, je suis très content.

J’invite les participants à prendre cette formation au sérieux et que les échanges soient francs.  L’Afrique a besoin de nos solutions et du Gimac Pay.

Je crois aux paiements instantanés, je crois en la convergence des transactions, ou encore au transfert d’argent entre le mobile et les banques classiques. Il est l’heure pour les Africains de saisir toutes les opportunités pour bâtir l’avenir.

Digital Business Africa : Quel est l’historique de cette formation animée par AfricaNenda au bénéfice des acteurs de GIMAC Pay ?

Valentin Mbozo’o : Tout commence il y a environ un an et demi lorsque nous faisons connaissance d’AfricaNenda, cette ONG spécialisée dans les paiements instantanés. Quand ils ont appris que nous facilitons les paiements instantanés, ils nous ont soumis un questionnaire afin de comprendre notre environnement et explorer des collaborations. Nous avons apporté des réponses aux questions d’AfricaNenda. Les questions étaient très futées et il fallait prendre beaucoup de temps pour répondre avec précision. Puis, nous avons été invités l’an dernier à Nairobi.

Digital Business Africa : Vous vous êtes à nouveau rencontrés à Addis Abeba avec AfricaNenda. Et vous dites que c’était une occasion de joie. Quel était le motif de cette joie ?

Valentin Mbozo’o : C’était lors de la présentation du rapport 2023 d’AfricaNenda sur l’état des paiements inclusifs et instantanés en Afrique à Addis-Abeba. C’était dans les locaux de la Commission économique des Nations Unis pour l’Afrique.

Ce qui m’a rendu heureux ce jour-là, c’est que lorsque nous avons conçu le Gimac Pay, nous n’étions pas sur les référentiels recommandés par des partenaires et des professionnels. J’ai l’habitude de le dire, nous avons conçu le Gimac Pay en nous inspirant du quotidien de l’homme de la rue, en nous inspirant de nos us et coutumes.

Nous répondions à la question de savoir comment la maman du marché qui vend ses tomates, achète ses oignons ou encore comment le vendeur à la sauvette qui vend ses habits peut procéder pour encaisser l’argent ou bénéficier des paiements instantanés et développer son business. Évidemment, nous avions également pour ambition de développer l’inclusion financière.

Digital Business Africa : La reconnaissance internationale du GIMAC Pay se trouvait à quel niveau lors de cette rencontre ?

Valentin Mbozo’o : Justement, à notre grand étonnement, dans le rapport 2023 présenté ce jour-là, le Gimac Pay a été désigné comme l’unique Switch régional africain de haut niveau en matière d’inclusion financière et de paiement instantané en Afrique centrale.

Gimac Pay n’est pas seulement le fruit des agents travaillant au Gimac. Nous avons travaillé avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème.

A Addis-Abeba, j’étais avec M.Landry Evina et Mme Nadia Nguea du GIMAC. Nous étions le seul pays francophone parmi les puissants pays anglophones que vous connaissez. Mais, nous avons été reconnus comme le seul Switch régional africain de haut niveau en matière d’inclusion financière et de paiement instantané en Afrique. Vous vous souvenez qu’en 2022 le Gimac avait aussi gagné le trophée de meilleur intégrateur africain pour le développement du commerce africain.

Propos recueillis par Digital Business Africa

Valentin Mbozo’o : « L’Afrique a besoin de nos solutions et du Gimac Pay »

Osiane 2024 : Les innovateurs camerounais invités à postuler pour le Challenge Startup Bassin Congo [jusqu’au 30 mars 2024]

[DIGITAL Business AFRICA] – Les startups camerounaises de la ville de Douala ont été édifiées sur la huitième édition du Salon international de la technologie et de l’innovation (Osiane) baptisée « Kolonga » qui se tiendra du 23 au 26 avril 2024 à Brazzaville sur le thème « Le numérique, accélérateur de performance ». Mais surtout, elles ont été invitées à participer massivement au Challenge Startup Bassin du Congo, cette compétition des startups qui se déroule durant le salon Osiane.

C’est Rose-Marie Odette Ovaga, commissaire générale du salon Osiane, qui a fait le déplacement du Cameroun à l’occasion du roadshow de Douala qui leur a expliqué et présenté les avantages de la participation à ce concours. Elle était accompagnée de Me Balbine Manga, point focal d’Osiane au Cameroun et de Beaugas Orain DJOYUM, directeur de publication de Digital Business Africa, partenaire média d’Osiane.

Osiane 2024 : Les innovateurs camerounais invités à candidater pour le Challenge Startup Bassin Congo (jusqu’au 30 mars 2024)

D’après Rose-Marie Odette Ovaga, les trois vainqueurs de la compétition gagnent des millions de francs Cfa, mais surtout décrochent une participation au CES de Las Vegas aux Etats-Unis l’année suivante avec prise en charge intégrale. Ceci afin qu’ils découvrent d’autres facettes de l’innovation et de la nouveauté. “Je pense qu’ils ont les fondements, les bases d’un esprit entrepreneurial. Ces bases-là qui font partie des critères de ce qu’on recherche pour développer le mindset des jeunes et les élargir à des environnements plus modernes des technologies, des grandes industries. Cela va peut-être les aider à mieux répondre aux besoins d’une autre société et d’une autre population”, expliquait Luc Missidimbazi, président de l’ONG Pratic, à Digital Business Africa il y a quelques mois.

Osiane 2024 : Les innovateurs camerounais invités à candidater pour le Challenge Startup Bassin Congo (jusqu’au 30 mars 2024)

Lancement d’ Osiane Fund

Particularité d’Osiane cette année, il sera procédé au lancement du Fonds Osiane baptisé Osiane Fund dédié à l’accompagnement des startups. Car, explique la commissaire de l’événement, généralement, ce ne sont pas seulement les trois premières startups qui ont les meilleurs projets. Beaucoup d’autres ont de bonnes idées et de bons projets et ont besoin d’accompagnement financier. Le fonds vient résoudre ce problème et entend accompagner dans la durée tous les meilleurs projets et non plus seulement les trois premiers.

Pour participer au challenge startup du Bassin du Congo, les Camerounais et tous les autres jeunes des pays de la sous-région sont invités à soumettre leur projet pour présélection via le site web : https://www.osiane.cg/challenge-startup-bassin-du-congo/.

Le deadline des soumissions est fixé au 30 mars 2024. Les présélectionnés choisis par une équipe d’experts et un cabinet spécialisé en la matière bénéficieront d’une formation de deux semaines avant la tenue du salon Osiane et du Challenge.Osiane 2024 : Les innovateurs camerounais invités à candidater pour le Challenge Startup Bassin Congo (jusqu’au 30 mars 2024)

Plus de 20 000 visiteurs sont attendus

Au sujet d’Osiane, les participants au roadshow de Douala ont appris de Rose-Marie Odette Ovaga que parmi les objectifs du salon Osiane cette année figurent cette année la fédération autour des acteurs économiques de l’Afrique centrale des parties prenantes, nationales et internationales, de l’écosystème numérique et de l’innovation ; la vulgarisation des technologies dans les domaines de la cyber sécurité, l’Intelligence artificielle, les technologies immersives, les régulations et la connectivité ; la mise en lumière des usages massifs et de qualité suscités par l’innovation technologique ; ou encore la création des écosystèmes africains autour des services et métiers impactés par le numérique.

Plus de 20 000 visiteurs sont attendus, 115 exposants enregistrés et 150 intervenants. Tous provenant des 12 pays du Bassin du Congo.

Osiane 2024 : Les innovateurs camerounais invités à candidater pour le Challenge Startup Bassin Congo (jusqu’au 30 mars 2024)

Par Digital Business Africa

Revoir en vidéo les temps forts du RoadShow Osiane de Douala