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Cameroun : L’ Université de Douala se prépare à abriter une conférence sur l’IA

[DIGITAL Business Africa] – L’ Association Intelligence Artificielle Cameroun autorisée à organiser une conférence sur l’ IA à l’ Université de Douala. Décision tombée au bout de deux heures d’ échanges entre une délégation de l’association Intelligence Artificielle du Cameroun et des enseignants, chercheurs, doctorants, du département informatique de l’ Université de Douala. Le Dr. Justin Moskolai, coordonnateur de la famille intelligence artificielle de l’Université de Douala, présidait les échanges de ce dimanche 15 janvier 2024.

L’objectif de la rencontre était de faire un état des lieux de l’écosystème de l’IA dans la capitale économique du Cameroun et de trouver des pistes de collaboration entre l’association Intelligence Artificielle Cameroun et l’Université de Douala entre autres.

Un peu plus tôt dans la journée du mercredi 10 janvier 2024 à 12h, les Journées de Sensibilisation aux Systèmes d’information ont organisé à Yaoundé une conférence sous le thème : « Intelligence Artificielle et les métiers de la gestion d’entreprise : Quel avenir ? »

Ont pris part à ces travaux, le DG de Campus Métiers et Fred Ngaba, membre de l’IAC, les étudiants de l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC Ekounou) André HOT, ainsi que les invités présents.Les participants ont été acquis les solutions d’Intelligence artificielle pour palier le problèmes de délestages dans les pays africains.

L’association Intelligence Artificielle Cameroun – IAC a organisé la première édition des Journées Camerounaises de l’Intelligence Artificielle du 19 au 20 décembre 2023 à l’Institut des Relations Internationales (Iric) et à Polytechnique, Yaoundé, Cameroun. L’ événement était placé sous le haut patronage du ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun et du co-parrainage de Human AI (France) et Université Bordeaux Montaigne (ex – Bordeaux 3).

Par Jean Materne Zambo

Réseaux sociaux : Cette fonction de WhatsApp vous permet d’éviter toute arnaque à partir des appels, SMS indésirables (numéros fictifs)

[DIGITAL Business Africa] – La « vérification de la confidentialité ». Une fonctionnalité de blocage qui vous permet de filtrer les appels et messages indésirables provenant de numéros fictifs.   Un numéro de téléphone virtuel fictif est un contact qui n’est ni physiquement lié à une ligne téléphonique ni à une carte SIM. Contrairement aux numéros traditionnels, les numéros virtuels fonctionnent grâce à internet.

Pour le moment, la « vérification de la confidentialité » est la stratégie adoptée par Meta pour endiguer le phénomène d’arnaques sur WhatsApp. Selon le site jeuxvideos.com, « les utilisateurs de WhatsApp du monde entier, y compris en France, ont constaté une recrudescence des appels provenant de numéros inconnus via cette application. Ce phénomène concerne particulièrement des pays en développement tels que l’Indonésie, l’ Inde, le Pakistan, le Vietnam ou le Kenya. Au-delà du simple désagrément, ces appels représentent également un risque pour la sécurité ».

Le risque ici n’ à pas un autre nom que la cybercriminalité. Et lorsqu’on évoque cette gangrène, les pratiques les plus courantes sont le phishing et la diffusion de logiciels malveillants. Pour ne pas mordre à l’hameçon, il est généralement recommandé de ne pas cliquer sur des liens suspects et de ne pas répondre à des appels provenant de numéros inconnus, s’ils ont des préfixes internationaux inhabituels. Ww

C’est à ce niveau que la fonctionnalité « vérification de la confidentialité » joue pleinement son rôle. Pour faire taire les appels inconnus, commencez par ouvrir WhatsApp. Après cela, cliquez sur les trois points situés en haut à droite et sélectionnez l’option « Paramètres ». Puis, choisissez « Confidentialité ». Par la suite, cliquez sur appels et activez l’option adéquate.

Les préfixes internationaux comme appât 

Les escrocs utilisent une multitude de préfixes internationaux. Ainsi, une personne établie au Cameroun, par exemple peut vous appeler avec un numéro précédé de l’indice d’un autre pays et parvenir même à s’exprimer en langue de ce pays, masquant ainsi la véritable localisation. Il lui suffit juste d’activer la fonction Protéger l’adresse IP lors des appels. Ainsi tous ses appels sont-ils relayés par les serveurs de WhatsApp.

D’après une étude menée par le site français next.ink , les grandes stars qui maîtrisent la pratique sont : le Bénin (+229) et la Côte d’Ivoire (+225) ou le Sénégal (+221). Les arnaqueurs proposent aux internautes moins avisés des offres alléchantes sous formes de petites annonces, vente d’or, loteries, donations, héritages, prêts…

« L’indicatif +447 peut être utilisé de manière particulièrement sournoise. Il a été créé pour rediriger les appels vers d’autres numéros, en fonction de la région de l’appel entrant. Ce mécanisme, utilisé légitimement par des entreprises, est récupéré depuis longtemps pour les fraudeurs pour router l’appel vers un autre pays. Le +44 étant l’indicatif international du Royaume-Uni, cela ne fait qu’ajouter à la confusion  », indique lesite next.ink .

Les arnaqueurs acquièrent ces numéros fictifs sur plusieurs plateformes contre paiement. Parmi elles, on peut citer l’application Hushed – Anonymous Calls, SMS, qui est un outil vous permet d’acheter des numéros de téléphone pour utiliser comme façades pour vos propres appels.

Par Jean Materne Zambo, sources : faq.whatsap.com, lebigdata.fr

Vladimir AMAN : “En Côte d’Ivoire, l’impact véritable de la cybercriminalité demeure inconnu…” [Rapport]

[DIGITAL Business Africa – Rapport] – L’essor fulgurant des technologies de l’information et de la communication (TIC) en général et d’Internet en particulier a indéniablement marqué un tournant décisif dans les échanges interhumains.

L’Afrique n’a cessé depuis lors de démontrer un intérêt singulier pour les technologies de l’information et de la communication au point d’enregistrer une croissance du nombre d’utilisateurs d’Internet de l’ordre des 13% entre 2000 et 2023, avec plus de 600 millions d’utilisateurs en 20211 .

Aussi, les implications économiques se font-elles plus vivement ressentir avec l’essor de l’économie mobile. En 2020 par exemple, les technologies et services mobiles ont généré plus de 130 milliards de dollars de valeur économique ajoutée (8 % du PIB) en Afrique subsaharienne.

Ce chiffre atteindra 155 milliards de dollars d’ici 2025, avec des recettes et investissements des opérateurs culminants à 56.2 milliards de dollars2 .

Cependant, la fascination, les perspectives d’échanges extraordinaires et de développement économique qu’offre ce moyen de communication nouveau ont vite laissé place à une inquiétude grandissante liée aux usages détournées de cet outil révolutionnaire.

En effet, à l’instar de toute innovation majeure, internet a apporté au-delà de ses avantages considérables, son lot de problèmes. Au nombre de ceux-ci, la cybercriminalité s’est imposée depuis de nombreuses années déjà, comme le problème majeur lié à l’usage et à la dépendance grandissante aux TIC.

Quand bien même les priorités et les enjeux restent différents d’un Etat à un autre ou d’un secteur d’activité à un autre, la lutte contre la cybercriminalité demeure un sujet qui réunit les acteurs du monde autour d’un objectif commun. Cette nouvelle forme de délinquance qui rompt fondamentalement avec les caractéristiques de la criminalité classique, reste au centre des inquiétudes des spécialistes de la sécurité informatique, des Etats, des entreprises et même des simples usagers de ces technologies.

La multiplication des initiatives concertées tant au niveau international (convention de Budapest, Forum Internationaux sur la cybercriminalité, etc.), que régional en est une des illustrations les plus expressives. Même si son apparition reste relativement très tardive en Afrique en général, l’essor d’internet sur le continent y a entrainé une explosion exponentielle de cette nouvelle forme de criminalité.

Entre infractions classiques (escroquerie, diffamation, etc.) facilitées par l’usage des TIC et infractions nouvelles spécifiques aux TIC, l’Afrique en général et la région occidentale du continent en particulier est enclin à une montée en puissance de la cybercriminalité.

Les arnaques en ligne réalisées par l’envoi massif d’e-mails frauduleux et plus connues sous l’appellation de « scam » ou « arnaque à la Nigériane », illustrent très clairement la forte activité cybercriminelle qui prévaut dans cette partie du continent.

L’explosion fulgurante de la cybercriminalité dans cette région de l’Afrique et les enjeux y associés, ont poussé les Etats et autres acteurs majeurs de l’industrie du numérique à se pencher avec plus d’intérêt sur la problématique.

Dans le cadre juridique Ivoirien, elle recouvre trois grandes catégories d’infractions :

– les infractions spécifiques aux TIC (chapitre 3):

– Les infractions favorisées par les réseaux de communications électroniques (chapitres 4&5):

– Les infractions pénales classiques adaptées aux TIC (chapitre 7):

En Côte d’Ivoire, la dynamique de lutte contre la cybercriminalité s’est traduite par la mise en œuvre de nombreuses mesures d’ordre stratégique, organisationnel, institutionnel et juridique.

En outre, la mise en place progressive de mécanismes de coopération avec l’ensemble des acteurs internationaux sont entre autres les quelques mesures prises pour tenter de contrôler ce phénomène criminel transfrontalier.

En effet, Internet par sa structure et son modèle de fonctionnement a fait tomber les conceptions classiques de frontières physiques et de territoire entre les pays. La coopération et la concertation entre les différentes forces vives de toutes les nations est une quasi-obligation, si l’on veut trouver des réponses cohérentes aux problèmes que pose la cybercriminalité.

Cependant, bien que des initiatives et efforts aient été engagés çà et là pour juguler le phénomène, force est de constater que l’ensemble des mesures prises semblent ne pas tenir compte des véritables enjeux de la lutte contre le phénomène.

En effet, la cybercriminalité telle que perçue par l’imaginaire collectif en Côte d’Ivoire, se résumerait essentiellement aux actes de cyberescroquerie, offrant par conséquent une évaluation restrictive de la menace et des conséquences du phénomène.

L’impact véritable de la cybercriminalité demeure inconnu et ce manque d’information conduit à des politiques mal informées et à une évaluation peu cohérente de la problématique. Alors que le cyberespace est désormais considéré comme un nouvel espace au même titre que les espaces terrestre, maritime et aérien ; la question de sa protection et de sa sécurisation entre naturellement dans le champ des compétences régaliennes de l’Etat.

Cependant, il faut avoir la lucidité de reconnaitre que les Etats en général et ceux de l’Afrique de l’Ouest en particulier, n’ont ni le loisir, ni les capacités opérationnelles d’assurer isolément cette mission.

Elle interroge toute la communauté des acteurs du numérique sur la nécessité de définir de nouveaux paradigmes et doctrine en matière de sécurisation du cyberespace.

Ce rapport propose d’analyser les origines primaires de l’expansion du phénomène en Côte d’Ivoire, pour ensuite poser les bases d’une réflexion prospective et analytique sur les mécanismes et stratégies existants et ceux à mettre en œuvre, afin de garantir aux citoyens et aux entreprises un cyberespace sûr et porteur de développement économique et social soutenu par le numérique.

Par VLADIMIR AMAN

Vladimir AMAN est un expert et spécialiste en management de la sécurité de l’information et management de la cybersécurité. Il est titulaire des certifications internationales telles que ISO 27001 Lead Implementer, ISO 27001 Lead Auditor ou encore ISO 27001 Lead Cybersecurity Manager. Vladimir AMAN détient une maîtrise en criminologie appliquée avec spécialité dans la lutte contre la cybercriminalité obtenu à l’Université de Cocody.

Du point de vue professionnel, il a exercé comme analyste de sécurité SI à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (Police Scientifique) et au CI-CERT de l’ARTCI qu’il dirige aujourd’hui. Il est également chef de service cybersécurité et gouvernance de l’Internet à l’ARTCI. Vladimir AMAN est par ailleurs le coordonateur du dispositif Cybercan 2023 destiné à prévenir et lutter contre les cyberattaques durant la CAN 2023.

Lire son rapport intitulé : « Chantiers de la lutte contre la Cybercriminalité en Côte d’Ivoire », Septembre 2023. 

Sénégal: Le président Macky Sall annonce la finalisation d’une Stratégie nationale sur l’IA (SNIA)

[DIGITAL Business Africa] – Une stratégie nationale sur l’ Intelligence artificielle prend forme au Sénégal.  Dénommée SNIA, le document va  servir de cadre scientifique et opérationnel aux contributions de l’ Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS). L’annonce a été faite par le président de la République du Sénégal,  S.E Macky  Sall, ce 15 janvier 2024 au cours de la séance académique solennelle annuelle de l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS). L’ événement était  placé sous le thème : « L’intelligence artificielle : enjeux éthiques, défis humains ».

L’ ANSTS a pour rôle d’assister et de conseiller l’État, les institutions publiques et privées dans la définition et la mise en œuvre de la politique nationale en matière de science et de technologie.

La feuille de route IA, selon S.E Macky Sall,  identifie une série d’actions prioritaires dont le coût de la mise en œuvre au cours des deux prochaines années est estimé à sept milliards de FCFA.

Il s’agit de promouvoir 100 000 talents en IA d’ici 2028, de bâtir un écosystème IA dynamique, de renforcer les alliances régionales et internationales (le Sénégal solidaire), de faire de l’IA l’affaire de tous les Sénégalais et de mettre en place une gouvernance pour une IA éthique et de confiance.

’ (…) l’IA s’érige comme la locomotive du secteur numérique et de la transformation de nos sociétés. L’intelligence artificielle et ses applications, suscitent à la fois d’immenses espoirs, mais aussi des inquiétudes légitimes liées à leurs développement et utilisation non encadrés’’. Et d’ajouter : “L’Etat sera à côtés pour vous accompagner dans la réalisation de ce projet précurseur, en vous allouant, à partir de 2024, une dotation initiale d’un montant de deux cent millions… “, a promis le président Macky Sall.

S.E Macky Sall a, par ailleurs, félicité et remercié toute la communauté universitaire et scientifique du Sénégal pour sa contribution  au développement du système éducatif dans sa globalité.

Par Jean Materne Zambo,  source :AMN/OID

Côte d’ Ivoire : L’ARTCI rappelle les points d’identification des abonnés

[Digital Business Africa] – L’ Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’ivoire met de l’ordre sur l’identification des abonnés des services de télécommunications. L’ ARTCI à signé un communique y relatif, ce 13 janvier 2024 dans lequel elle rappelle aux populations que l’acquisition de cartes SIM pour les abonnements aux services de télécommunications se fait exclusivement auprès des points agréés.

Il s’agit notamment des agences, bureaux et succursales appartenant aux opérateurs ou fournisseurs de services de télécommunications, à leurs prestataires agrées ou tout autre lieu porté à la connaissance de l’ARTCI par ceux-ci, conformément à l’article 2 du décret n°2017-193 du 22 mars 2017 portant identification des abonnés des services de Télécommunications/TIC ouverts au public et des utilisateurs des cybercafés.

« Par conséquent, l’ARTCI invite les populations à se rendre exclusivement dans les lieux sus-indiqués pour s’abonner auprès des opérateurs et fournisseurs de service de télécommunications ou tout autre lieu publié par ceux-ci. L’ARTCI voudrait aussi rappeler que la vente de cartes SIM ou autre dispositif d’accès en dehors de ces lieux est illégale », a communiqué madame le directeur général de l’ ARTCI, Namahoua Bamba Touré.

Et de marteler que toute personne, physique ou morale s’adonnant à cette activité est passible des sanctions prévues par les textes règlementaires en vigueur.

Par Jean Materne Zambo

 

Mozambique : Huawei diplôme 61 étudiants à la faveur de son programme « Seeds for the Future »

[DIGITAL Business Africa] – La Coopération sino-mozambicaine donne tout pour faire éclore le plus de talents possibles dans le domaine des TIC. L’entreprise chinoise Huawei a procédé à la remise des diplômes à 61 jeunes étudiants mozambicains dans le cadre du programme « Seeds for the future ». C’était en présence du ministre mozambicain des Transports et des Communications, Mateus Magala, de l’ambassadeur de Chine au Mozambique, Wang Hejun et du directeur général de Huawei Mozambique, Zhang Junming.

Huawei honore ainsi les différents étudiants impétrants après que ceux ont suivi une une formation de courte durée dans le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC). Une initiative qui a été saluée par les membres du gouvernement mozambicain pour le rôle de Huawei dans le développement des capacités humaines et institutionnelles du pays. A commencer par le ministre des Transports et des Communications, Mateus Magala,

« Nous recommandons à Huawei de continuer à établir des partenariats avec des entreprises mozambicaines du secteur des télécommunications, en accordant une attention particulière à l’inclusion des jeunes talents mozambicains. La durabilité de la croissance des télécommunications est entre les mains des jeunes talents qui se révèlent dans des initiatives telles que le programme Graines pour le Futur[…]Le programme tend à être plus inclusif en termes de genre et de couverture régionale du pays, a noté Magala[…]Nous espérons que ce programme continuera à encourager la participation des femmes dans le domaine des TIC, en reconnaissant l’importance accordée au numérique par le genre », a-t-il dit.

Selon Huawei, 15% des diplômés ont pu travailler dans des entreprises nationales de télécommunications depuis le lancement du programme dans le pays en 2016. Bonne nouvelle pour les Mozambicains, le représentant de l’ « Empire du milieu » a fait savoir que Huawei ne compte pas s’arrêter là.

« la Chine est disposée à continuer de semer les graines de l’échange, de la sagesse et de la coopération avec le Mozambique afin de rechercher la coopération, de partager les opportunités et de réaliser le développement avec le Mozambique, renforçant ainsi continuellement les bases de l’amitié sino-mozambicaine », a révélé l’ambassadeur de Chine au Mozambique, Wang Hejun.

L’objectif de la coopération sino-mozambicaine est de construire fermement une base sociale solide  et de mieux servir le développement socio-économique stable et à long terme du Mozambique.

A propos de « Seeds for the Future »

Le programme de Huawei sélectionne de jeunes talents du monde entier pour participer à des formations de courte durée, à des concours mondiaux et à des activités continues d’anciens élèves centrées sur la technologie numérique. Il leur fournit une plate-forme pour comprendre l’innovation industrielle, vivre des échanges interculturels et cultiver un esprit d’entreprise. Le programme s’est engagé à atteindre un taux de participation d’au moins un tiers pour les étudiantes. En 2023, 139 pays avaient déjà rejoint le Programme, dont le Cameroun. Quelque 15.000 étudiants ont bénéficié de cette initiative

Par Jean Materne Zambo, source : huawei.com

Youtube bloque le compte de la musicienne camerounaise Lady Ponce

[DIGITAL Business Africa] – Le compte YouTube de l’artiste musicienne camerounaise est bloqué depuis des mois. Lady Ponce l’a annoncé sur sa page Facebook, ce 14 janvier 2024. L’artiste estime que l’incident est causé par des individus qui auraient signalé qu’elle n’est pas auteure-compositrice de ses propres œuvres. Lady Ponce assure que son équipe et elles essayent de récupérer son compte YouTube en vain. « J’ai envoyé les attestations d’authenticité de la Sacem qui attestent que je suis bel et bien auteur compositeur de tout mes œuvres , toujours rien », a-t-elle dit. Toutefois, Lady Ponce invite ses fans à s’abonner massivement à son nouveau compte créé pour leur permettre de vivre en exclusivité la sortie de son nouvel album. Ci-dessous le lien : https://youtu.be/bHkspdf5Xa0?si=BP_M4-FukrWI0ATL

La  Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique (Sacem) est une société civile gérant les droits d’auteur des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. La Sacem assure la collecte et la répartition des droits d’auteur pour la diffusion publique (médias audiovisuels, salles de concert, festivals, services internet, cinémas, magasins, etc.) et pour la reproduction sur support (disques, vidéos, fichiers numériques légaux, DVD, CD-Rom, jeux vidéo…) des œuvres qu’elle représente. Grâce à son réseau (60 implantations en France, y compris en Outre-mer), la Sacem recueille les programmes des œuvres diffusées ou reproduites.

Par Jean Materne Zambo, source: societe.sacem.fr

Anne Cathérine Tchokonte, l’experte camerounaise en Microfinance qui fait battre les cœurs des telcos, débarque à Airtel Madagascar

[DIGITAL Business Africa] – Esprit analytique, excellent relationnel et rigueur. Il n’en faut pas plus pour se démarquer sur le plan professionnel. Enfin, pour Anne Cathérine Tchokonte, ces armes sont cruciales dans une carrière professionnelle. Et Anne Cathérine Tchokonte s’en est bien servie jusqu’ici. Entendu qu’elle est enrôlée par un autre opérateur à Madagascar. Où elle retrouve un ancien cadre d’Orange Cameroun, Frédéric Debord, ancien directeur d’Orange Cameroun. Pas comme collaboratrice mais concurrente. Anne Cathérine Tchokonte va désormais diriger Airtel Madagascar. Dans ce pays, elle retrouve son ancien DG Frédéric Debord qui garde la main de la direction d’Orange Madagascar.

Le Charme de Anne Cathérine Tchokonte

La Camerounaise totalise quelque dix ans d’expérience. Avant d’être engagée chez Airtel, ce debut janvier 2024, Anne Cathérine Tchokonte occupait le poste de directrice générale d’Orange Money Cameroun de décembre 2021 à janvier 2024. Bien avant,  elle était Head of mobile Financial Services Diversification – Orange Afrique, Moyen-Orient de février 2021à novembre 2021, soit 10 mois. Elle était chargée du Pilotage de la diversification du mixte de chiffre d’affaires à travers les transferts d’argents internationaux, les microcrédits/épargne et la micro-assurance en interface avec 17 pays.

Les pays, Anne Cathérine Tchokonte en a fréquentés.  Hormis sa terre le Cameroun, elle a servi comme Business Partner pour Orange money en République démocratique du Congo; Responsable financier mobile- Orange Afrique & Moyen-Orient mai 2019-fevrier 2021.

Dans la partie Est Afrique,  elle sera chargée du Développement de services digitaux de micro-crédit, micro- épargne et micro-assurance, de la Coordination des équipes opérationnelles du projet de licence Greenfield en Éthiopie ( Distribution, Mobile money, Marketing réseau & IT), de la structuration d’une filière Data/IA, de la conception d’une stratégie pour les terminaux fixes et mobiles. A part l’ Afrique sub-saharienne, Anne Cathérine Tchokonte a fait ses preuves en France et au Moyen-Orient. Elle a été Microfinance Guest Speaker,  pendant un mois (novembre 2020).

L’ Energie en plus de la Microfinance 

Au Maroc, Anne Cathérine Tchokonte a travaillé pour le groupe industriel marocain OCP SA, Casablanca de 2015 a 2019. Soit quatre ans et quatre mois. Les différents postes occupés étaient Development Manager- OCP Africa (2016-2019), Project Manager – Strategy & Corporate Development de 2015 à mars 2016.

Dans le domaine des énergies renouvelables, Anne Cathérine Tchokonte a un mot a dire. La multinationale française l’a employée de 2012 à 2015. En tant qu’ Analyste Marketing stratégique & Support aux activités commerciales Europe, Moyen-Orient et Afrique( 2014-2015, région de Paris, France). Elle s’occupait des analyses Marketing pour les usages internes ou externes, pilotage de la performance, déclinaison de la démarche d’innovation commerciale au sein de l’ équipe. Ou encore Chef de projet et Chargée de Mission à la Direction du site du Tricastin- Graduate Program de 2012 à 2014. Sa mission consistait à piloter les projets dans les domaines de logistique, 3 SH et RH. Anne Cathérine Tchokonte est Ingénieure de Polytechnique, des Ponts & Chaussées et Experte en Microfinance de la Frankfurt School.

A propos du groupe Airtel

Le groupe Airtel est le troisième opérateur mondial et présent sur 14 marchés du continent. Notamment  le Nigeria, le Niger, le Tchad, le Gabon, le Congo, la RDC, la Zambie, le Malawi, la Tanzanie, le Rwanda, l’Ouganda, Madagascar, le Kenya et les Seychelles et il cumule 150 millions de clients.

Airtel Africa est un prestataire majeur de services de télécommunications et d’argent mobile, qui offre par ailleurs une suite intégrée de solutions de télécommunications à ses abonnés, notamment des services mobiles de communication vocale et de données, ainsi que des services d’argent mobile, tant au niveau national qu’international.

Par Jean Materne Zambo

CAN 2023: les 10 chiffres clés à savoir sur l’économie numérique en Côte d’Ivoire

[DIGITAL Business Africa] – Les milliers de fans de football qui convergent vers la Côte d’Ivoire pour participer à la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) vont sans doute avoir besoin des données mobiles pour rester connectés avec leurs proches et avec leurs organisations.

Du 13 janvier au 11 février 2024, ils auront plusieurs choix en matière de forfait data. Occasion pour DIGITAL Business Africa de rappeler quelques chiffres sur l’évolution de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

Selon l’Autorité de Régulation des Télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI), voici dix chiffres essentiels à retenir sur le numérique dans le pays qui accueille la Can de l’hospitalité. En Côte d’Ivoire, il y a :

  • 52 millions d’abonnements aux réseaux mobiles, soit un taux de pénétration
    de 168% ;
  • 28 millions d’abonnements à l’Internet mobile soit un taux de pénétration de 91%;
  • 9,4 millions d’Internautes, soit 35% des personnes âgées de 5 ans et plus;
  • 1200 milliards FCFA de chiffre d’affaires global;
  • 2 millions de personnes effectuent régulièrement des achats en ligne, soit 8% de la population qui utilisent le commerce électronique;
  • 98% de taux de couverture théorique de la population en réseaux 2G;
  • 19 juillet 2023 : lancement de l’observatoire cartographique des données des réseaux de télécommunications https//cartodonnees.artci.ci qui fournit des informations sur la disponibilité géographique et permet le signalement des difficultés d’accès aux services numériques;
  • 97% de taux de couverture théorique de la population en réseaux 3G;
  • 91% de taux de couverture théorique de la population en réseaux 4G;
  • 85% de taux de pénétration de l’internet mobile avec 26 millions de cartes SIM utilisées pour la connexion à Internet
  • 82% de taux de pénétration du mobile money avec 25 millions de comptes mobile money avec un impact significatif sur l’inclusion financière des populations dont le taux de bancarisation reste faible avec 26%

En ce qui concerne les parts de marché de l’Internet mobile, trois opérateurs mobiles contrôlent le marché. Il s’agit de MTN CI qui vient en tête avec 40% des parts de marché, suivi d’Orange CI (39%) et Moov Africa CI (21%).

Pour ce qui est des parts de marché des abonnés à la téléphonie mobile, Orange CI est leader avec 47% des parts de marché, suivi de MTN CI (34%) et de Moov Africa CI (19%). Idem sur les parts de marché des abonnements mobile money où Orange CI domine largement le marché avec 54% des parts de marché, suivi de MTN CI (35%) et de Moov Africa CI (11%).

Beaugas Orain DJOYUM, source : ARTCI

CAN 2023 : Voici les chaînes TV où regarder les matches en Afrique

[DIGITAL Business Africa] – La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a rencontré certains des 29 principaux diffuseurs africains en clair à Lomé, au Togo, pour discuter des plans pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

La CAF a réitéré son engagement à rendre le contenu du football africain accessible aux diffuseurs en clair tout en essayant de trouver un équilibre dans la création d’un environnement sain pour les diffuseurs de télévision payante afin qu’ils puissent également prospérer.

L’atelier de deux jours a été organisé par le partenaire de diffusion de la CAF, New World TV, qui est actuellement détenteur des droits médias pour la télévision en clair en Afrique subsaharienne et des droits pour la télévision à péage en anglais et dans les langues locales.

beIN Sport est le détenteur des droits dans la région MENA, CANAL+ détient les droits de télévision payante en Afrique sub-saharienne tandis qu’IMG commercialise les droits dans les territoires du reste du monde.

Le Responsable de la diffusion TV, Luxolo September, a présenté les plans de la CAF pour la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, avec entre autres, la création de plus de contenu et d’accès pour les radiodiffuseurs pendant la compétition. CAF TV a introduit de nouvelles innovations qui amélioreront le produit. Cette semaine, la CAF a lancé une promotion pour tous les détenteurs de droits afin de s’assurer que les diffuseurs en Afrique reçoivent un contenu de qualité.

La télévision et la radio restent les plateformes d’accès au sport et au football en Afrique – le football détenant plus de 60% des parts de marché en Afrique.

La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies est l’événement le plus important organisé sur le sol africain et attire plus de 600 millions de téléspectateurs dans le monde.

Le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 sera donné le 13 janvier 2024.

La CAF et ses agences de droits TV travaillent sans relâche pour s’assurer que des millions de personnes en Afrique et dans le monde aient accès à l’événement le plus important d’Afrique.

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a annoncé la conclusion d’accords de diffusion globale avec des détenteurs de droits de télédiffusion d’Afrique, d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Sud, d’Amérique du Nord et des Caraïbes avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

Le coup d’envoi du tournoi sera donné à Abidjan le samedi 13 janvier 2024.

Les partenaires télévisuels mondiaux sont Sky (Royaume-Uni), BBC (Royaume-Uni), LaLiga+ (Espagne), SportItalia (Italie), Sport Digital (Allemagne et Suisse), SportTV (Portugal), Viaplay (pays nordiques) et Band TV (Brésil).

beIN Sport, CANAL+, New World TV et environ 45 diffuseurs Free To Air ont également conclu des accords de partenariat avec la CAF, ce qui permettra à la CAN TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 d’être diffusée dans environ 180 pays.

La CAF a reçu environ 6000 demandes d’accréditation pour la CAN TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, ce qui représente une augmentation de plus de 100% par rapport à la précédente CAN qui s’est déroulée au Cameroun en 2022.

L’augmentation significative de l’investissement financier par les détenteurs de droits de télédiffusion d’Afrique, d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Sud, d’Amérique du Nord et des Caraïbes se traduira par une augmentation substantielle de l’audience mondiale de la CAN TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

Les revenus de diffusion de la CAF augmenteront également de manière significative, ce qui contribuera au développement et à la croissance du football en Afrique.

La CAN CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 devrait être la plus compétitive, car toutes les nations africaines de football les plus importantes et les plus performantes s’affronteront en Côte d’Ivoire pour la prestigieuse CAN.

Le football du continent africain est entré dans l’histoire lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022, lorsque le Maroc s’est qualifié pour les demi-finales et les équipes nationales africaines devraient continuer à atteindre de nouveaux sommets lors des futures compétitions de la Coupe du Monde.

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : “Le football africain et la CAN CAF TotalEnergies sont reconnus comme étant parmi les plus compétitifs et les plus passionnants du football mondial. Nous sommes ravis des accords de diffusion globale conclus par la CAF avec les détenteurs de droits de diffusion télévisuelle. D’énormes investissements sont réalisés dans le football des jeunes, y compris le football scolaire, les ligues professionnelles, la formation des entraîneurs et des arbitres, ainsi que la construction et la modernisation des infrastructures de football en Afrique. Cela contribue énormément à la qualité du football africain, qui devient compétitif au niveau mondial et n’a rien à envier aux meilleures équipes du monde. La CAF s’engage à travailler ensemble et à aider les médias pendant la CAN TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 et lors de toutes les compétitions et événements futurs de la CAF.’’

Les accords globaux de télédiffusion que la CAF a conclus comprennent :

  1. SKY (ROYAUME-UNI)
  2. BBC (UK)
  3. BBC Radio (Afrique)
  4. Band TV (Brésil)
  5. La Liga+ (Espagne)
  6. Ziggo (Pays-Bas)
  7. Viaplay (pays nordiques)
  8. Sport Digital (Allemagne et Suisse)
  9. Sport Klub (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Monténégro, Macédoine du Nord, Serbie, Slovénie)
  10. SportItalia (Italie)
  11. SportTV (Portugal)
  12. Fancode (Inde)
  13. Saran (Turquie)
  14. Sport 5 (Israël)
  15. A1 (Bulgarie)
  16. Art Motion (Kosovo)
  17. JOYN PLUS 24 (Autriche)
  18. Megogo (Ukraine, Pologne et Kazakhstan)
  19. RFi (France)
  20. RMC radio (France)
  21. Silknet (Géorgie)

En Afrique, la CAF a conclu un accord historique avec le diffuseur panafricain New World TV pour les droits médias de la CAF en anglais et en langues locales, en clair et à péage, pour les territoires d’Afrique subsaharienne. Cet accord est relatif aux compétitions et événements de la CAF entre 2023 et 2025.

Plusieurs radiodiffuseurs et agences internationaux ont participé à un appel d’offres très compétitif pour les droits médias de la CAF qui ont finalement été attribués à New World TV.

New World TV a déjà acquis des droits sportifs majeurs, notamment les droits de télévision payante dans toute l’Afrique subsaharienne pour la Coupe du monde de la FIFA 2022 au Qatar.

L’accord sur les droits médias entre la CAF et New World TV comprend les droits de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, qui représente une opportunité passionnante pour le football africain d’atteindre de nouveaux publics en Afrique et dans le monde grâce à un diffuseur panafricain ambitieux et dynamique.

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : “L’accord sur les droits médias avec New World TV est le plus grand investissement d’un diffuseur panafricain dans l’histoire de la CAF. Nous sommes très fiers de nous associer à une société de diffusion aussi compétitive et innovante au niveau mondial, qui s’est rapidement adaptée à l’évolution des demandes et des habitudes de visionnage du public du football moderne. New World TV introduit également de nouvelles façons de consommer du contenu vidéo grâce à ses partenariats solides avec divers opérateurs de téléphonie mobile et ses réseaux de télévision”.

  1. Nimonka Kolani, Directeur Général du groupe New World TV, a déclaré : “New World TV accorde une attention particulière à ce que tous les Africains puissent accéder à leurs compétitions à un prix abordable. Nous sommes ravis que la CAF nous fasse confiance. Cette opportunité qui nous est donnée d’être le gardien de leurs droits nous permettra de renforcer la relation avec le public à travers ces moments uniques d’événements organisés par la CAF dont l’attractivité devient de plus en plus importante.”

Le nouvel accord avec New World TV permettra un accroissement signicatif de l’investissement de la CAF dans les produits télévisuels et plus d’investissements financiers dans le développement du football en Afrique.

Les différents diffuseurs de la CAN 2023 en Afrique

La diffusion de la CAN 2023 sera assurée par un réseau de diffuseurs dans divers pays africains, offrant une couverture étendue du tournoi. Voici la liste des diffuseurs par pays :

* Afrique du Sud : Supersports, SABC

* Algérie : beINSPORTS, EPTV (17 matchs incluant ceux de l’Algérie)

* Cameroun : CRTV, Canal 2

* Côte d’Ivoire : RTI, NCI

* Égypte : beINSPORTS

* Gabon : Gabon 1ère

* Ghana : GTV

* Guinée-Bissau : TGB

* Mali : ORTM

* Maroc : beINSPORTS, Arryadia (matchs du Maroc)

* Nigeria : Afrosport

* République Démocratique du Congo : RTNC

* Sénégal : RTS

* Tchad : Télé Tchad

* Tunisie : BEINSPORTS

Source : CAF

Récompensé pour son travail, Bassirou Abdoul BA est nommé DG de Senegal Connect Park

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[DIGITAL Business Africa] – Monsieur Bassirou Abdoul BA, Ingénieur en Informatique, précédemment Coordonnateur du projet du Parc des Technologies numériques de Diamniadio, est nommé Directeur général de SENEGAL CONNECT PARK. Ceci est un extrait du communiqué du Conseil des ministres du 10 janvier 2024 publié et signé par le ministre du Commerce, de la Consommation et des petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement, Abdou Karim FOFANA. Communiqué publié à l’issue du conseil de cabinet du 10 janvier 2024.

Également nommé lors de ce conseil, Al Ousseynou COULIBALY, Ingénieur en Informatique, nommé Président du Conseil d’Administration de SENEGAL CONNECT PARK.

En rappel, Sénégal Connect Park est le nouveau nom attribué au Parc des Technologies Numériques (PTN). Issu du texte relatif à la création d’un établissement public à caractère industriel et commercial pour le parc des technologies numériques de Diamniadio, Sénégal Connect Park a pour missions, entre autres, la  mise en place d’une infrastructure de classe mondiale pour attirer des entreprises internationales et régionales dans le secteur des TIC, de la recherche et de l’innovation ; la mise en place d’un cadre attractif pour les investisseurs (cadre réglementaire et fiscalité); la création d’une plateforme pour des solutions innovantes pour l’e-gouvernement dans les secteurs de développement tels que la santé, l’éducation, l’agriculture, etc. ; ou encore l’amélioration de la recherche et du développement et de l’esprit d’entreprise dans le domaine des TIC.

Par DBA

Orange renouvelle son partenariat avec la CAF pour soutenir trois grandes compétitions africaines de football

Orange est le sponsor et le partenaire exclusif de télécommunications de la Confédération Africaine de Football (CAF) depuis 2008. Aujourd’hui, ce partenariat de longue date avec la CAF a été renouvelé, renforçant ainsi un engagement commun pour le développement du football, de la mixité et de l’inclusion en Afrique.

Ce partenariat inclura, entre autres, trois des tournois les plus attendus en Afrique :

  • La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2023 (Côte d’Ivoire) qui aura lieu du 13 janvier au 11 février 2024, et verra s’affronter 24 équipes africaines, dont 11 pays Orange qualifiés. Orange est également le fournisseur de technologies et de télécommunications du COCAN/CAF.
  • Coupe d’Afrique des Nations féminine TotalEnergies 2024 (Maroc)
  • Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025 (Maroc)

Un partenariat centré sur la connectivité, la mixité et l’inclusion

La stratégie de sponsoring du Groupe Orange s’appuie sur le pouvoir du sport pour connecter les clients et les fans à travers l’Afrique et le Moyen-Orient, en s’appuyant sur trois piliers clés :

La mixité – un engagement à assurer une représentation équilibrée des sports féminins et masculins dans le portefeuille de sponsoring d’Orange, favorisant l’égalité d’accès et d’opportunité. Cet engagement s’appuie sur notre partenariat actif avec la Coupe d’Afrique des Nations de football féminin et sur des programmes spécifiques depuis 2018.

Inclusion – en tirant parti de son réseau des Orange Digital Centers, Orange s’engage à impliquer, éduquer et connecter les jeunes. Grâce à ce partenariat avec la CAF, Orange développera des programmes dédiés pour aider les jeunes joueurs à se former et développer leurs compétences numériques.

Par exemple, Orange enseignera aux jeunes à coder en utilisant des contenus et des défis liés au football pour les inspirer. Qu’il s’agisse de simples jeux de football ou de statistiques de tournois, nous pouvons utiliser le sport qu’ils aiment pour les inciter à coder tout en développant de précieuses compétences numériques.

Orange Tous Connectés – un engagement à toujours être aux côtés de ses clients afin qu’ils bénéficient d’une continuité de service et d’une connectivité sans faille pour profiter, partager et participer au sport qu’ils aiment.

Jérôme Hénique, CEO d’Orange Moyen-Orient et Afrique, commente : « Orange est un partenaire loyal et de long terme du football en Afrique et au Moyen-Orient. Notre engagement envers le football africain remonte à plus de 20 ans, et nous sommes fiers d’accueillir plus de 40 partenariats de football dans les pays de la région, y compris des équipes nationales ainsi que de nombreux programmes pour les jeunes, les académies et les universités dans plusieurs pays. Nous sommes ravis de poursuivre ce travail important avec la CAF pour co-créer et conduire un réel changement à travers des objectifs communs.”

Caroline Guillaumin, Vice-Présidente Exécutive de la Communication chez Orange, conclut :”Les partenariats dans le domaine du football représentent plus de 85 % des investissements locaux de sponsoring en Afrique et au Moyen-Orient. Nous investissons dans le football à tous les niveaux parce que nous croyons fondamentalement au pouvoir du sport pour l’inclusion du plus grand nombre. Avec la CAF, nous avons une réelle opportunité de favoriser la mixité, l’inclusion, et le développement des compétences en associant la transformation numérique aux passions de nos clients et de nos fans.”

Le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe, déclare : “Orange est un grand soutien et partenaire du football africain depuis de nombreuses années. Nous sommes ravis de continuer à travailler avec Orange pour faire du football africain l’un des meilleurs au monde et qu’il soit autosuffisant. La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies en Côte d’Ivoire devrait être regardée par plus de 880 millions de personnes et nous sommes ravis qu’Orange soit notre partenaire pour cette compétition et la Coupe d’Afrique des Nations CAF 2025 au Maroc. Notre partenariat avec Orange contribuera également au développement et à la croissance du football féminin sur le continent africain.”

Sourcewww.orange.com

Actu Orange : La place de la région Afrique et Moyen-Orient dans le capital du géant des Télécoms français 

 [DIGITAL Business Africa] – Le groupe Orange et la région Afrique-Moyen Orient. Une histoire d’amour qui est loin de se terminer. Lors d’un entretien accordé à afriquelatribune.fr, ce début janvier 2024, Jérôme Hénique, CEO de la filiale Afrique et Moyen-Orient du groupe français a dressé le bilan de l’opérateur des Télécommunications dans la région du  Afrique et Moyen-Orient. A la question de savoir quel est le volume de ces investissements consentis par Orange dans ces régions en 2023, Jérôme Hénique a répondu que l’entreprise Orange y a investissements 1,2 milliard d’euros en 2023. Et que ces investissements « sont plus que nécessaires, puisque nous avons devant nous des ruptures technologiques importantes, avec l’arrivée des nouveaux réseaux de communication qu’ils soient mobiles ou fixes ».

Des investissements nécessaires en raison du poids de cette région dans les revenus de l’opérateur français. Le groupe Orange bénéficie aussi des partenariats externes, dont des institutionnels comme l’Union européenne, la Banque mondiale ou encore la GIZ (la Coopération allemande) et des partenaires privés comme Amazon et Smart Africa.

Rappelons que ces revenus étaient en hausse de 9,1% au premier trimestre de l’année en cours 2023. Le géant français des télécoms, dans un communiqué le 26 avril 2023, a même reconnu que la zone Afrique et Moyen-Orient reste le « moteur » de la croissance (+1,3%) du chiffre d’affaires global d’Orange. Le communiqué indiquait aussi que la croissance des activités africaines représente ainsi plus du double de la croissance des activités en Europe dont les revenus affichent un bond de 3,8% sur la période.

S’agissant de l’accompagnement qu’Orange a apporté aux startups, en 2023, Jérôme Hénique répond :

« Nous recevons beaucoup de projets auxquels nous répondons. Si l’idée d’un projet nous paraît pertinente et qu’elle peut trouver un marché, nous l’accueillons dans nos Digital centers. Nous avons accompagné plus de 220 startups. Pour le volet financement, c’est plus une question de pérennité du modèle, de business plan ».

En dehors des investissements et des financements alloués aux jeunes pour soutenir l’innovation dans cette région Afrique et Moyen-Orient, Orange apporte également de la visibilité à travers de grands évènements, comme le Gitex Maroc et Vivatech en France. Rappelons que le Gitex Maroc a, à lui seul, drainé 900 entreprises, 250 conférenciers venant de 95 pays.

Par Jean Materne Zambo, source : afriquelatribune.fr

Coupure internet/Tchad : L’Arcep invitée à prendre des dispositions

[DIGITAL Business Africa] – Le nouveau ministre des Télécommunications et de l’Economie Nnumérique  est du genre à battre le fer quand il est chaud. Suite à la coupure d’internet constatée depuis la mi-journée de mercredi, 10 janvier 2024 jusqu’au petit matin de jeudi 11 janvier 2024, Boukar Michel a convoqué les responsables des opérateurs Airtel-Tchad et Moov Africa dans la même journée au sujet de cet incident.

Une réunion urgente à laquelle prenaient part les responsables de son département ministériel, le directeur de la Société des Télécommunications du Tchad( Sotel Tchad), Clément Yonoudjoum, le directeur général de l’ Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (Arcep), Hassane Daoussa Hassabalah, le directeur général de l’opérateur de fibre optique, Suda-Tchad, Khalid Mohamed Abdelatif Alhaj.

Le ministre des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Boukar Michel, a enjoint à l’ Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (Arcep), de prendre toutes les dispositions afin que les consommateurs soient compensés pour préjudice subi.

Suda-Tchad, Sotel Tchad ainsi que le Cameroon Telecommunications (Camtel) font partie du partenariat stratégique qui vise à établir un accès au réseau internet de l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique de l’Est (WE-AFRICA-NA). Il s’agit d’ un câble terrestre continu reliant les régions de l’Ouest et de l’Est de l’Afrique de Port-Soudan sur la Mer Rouge au Soudan à Kribi sur l’Océan Atlantique au Cameroun via le Tchad au centre du continent.

Ce partenariat vient répondre à la demande de connectivite de données a haut débit sur le continent et vise à soutenir la demande croissante de transit à faible latence sur et à travers le continent.

Par Jean Materne Zambo

Cyberattaques pendant la CAN : L’ARTCI mise sur le dispositif “CyberCan 2023”

[DIGITAL Business Africa] – Pour que la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui se tient en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024 se déroule sans anicroches, sans attaques et sans incidents cybernétiques, l’Autorité de Régulation des Télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI) a mis en place le dispositif baptisé CyberCan 2023“.

Lors de la présentation de ce dispositif ce 09 janvier 2024 à Abidjan, Namahoua Touré, la directrice générale de l’Artci (photo d’illustration), a rappelé que les grandes rencontres et les grands événements internationaux sont très souvent victimes des attaques cybernétiques. « La Coupe du monde au Qatar et la dernière Coupe d’Afrique des nations n’ont pas été épargnées. Cela appelle de notre part vigilance et anticipation. C’est dans cet élan que le dispositif Cybercan 2023 a été initié par l’ARTCI afin d’apporter son concours à la protection des biens, des données et des usagers dans le cyberespace à la faveur de l’organisation de la CAN 2023 », explique la DG », a justifié Namahoua Touré.

Côte d’Ivoire : Le dispositif “CyberCan 2023” mis en place par l’ARTCI pour prévenir les cyberattaques pendant la CANLa DG indique que « Cybercan 2023 est un dispositif renforcé de veille, de gestion de crises cybernétiques et d’incidents de sécurité informatique rencontrés dans le cadre de l’organisation de la can 2023 en appui aux acteurs clés engagés dans l’organisation de la compétition. Notamment le COCAN et les forces de sécurité ».

Selon Namahoua Touré, “CyberCan 2023” va au-delà d’une simple solution technologique avancée en favorisant la collaboration étroite entre les différents acteurs publics et privés impliqués dans la cybersécurité.

Les quatre piliers de Cybercan 2023

Vladimir AMAN, expert en cybercriminalité à l’ARTCI et coordonnateur du projet Cybercan 2023, a expliqué durant la cérémonie de présentation que le dispositif “CyberCan 2023” est conçu comme un outil de veille et de gestion des crises cyber spécifiquement dédié à l’organisation de la Can 2023 qui va renforcer la capacité du pays à faire face aux menaces numériques pendant la compétition.Côte d’Ivoire : Le dispositif “CyberCan 2023” mis en place par l’ARTCI pour prévenir les cyberattaques pendant la CAN

Le coordonnateur du projet explique que le dispositif s’articule autour de quatre piliers : l’anticipation, la réaction, la veille et l’accompagnement. « En cybersécurité, nous avons coutume de dire que le risque zéro n’existe pas. L’objectif final est de réduire les risques à un niveau acceptable et les aligner sur les objectifs stratégiques liés à l’organisation de la Can. Et pour arriver à cet objectif, nous avons élaboré une analyse globale des risques qui pèsent sur la CAN et identifié les acteurs pour lesquels nous sommes engagés à apporter un regard particulier », précise Vladimir AMAN.

Présent à cette rencontre, Narcisse EKISSI, directeur de cabinet du ministère ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, a pour sa part salué et encouragé cette initiative de l’ARTCI. « À l’ère du numérique, où les frontières sont devenues virtuelles et où les menaces évoluent à une vitesse fulgurante, il est impératif pour nous de nous doter d’outils et de moyens nécessaires pour garantir un environnement sécurisé à tous les acteurs de cet événement », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs indiqué que le numérique doit être un catalyseur transversal pour améliorer la compétitivité économique tout en favorisant l’inclusion sociale et la réduction des inégalités.

L’ARTCI 

Créée en 2012 sous la forme d’une autorité administrative indépendante dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) incarne la volonté politique du gouvernement ivoirien de promouvoir une économie numérique dynamique et prospère.

Pour son fonctionnement, l’ARTCI dispose de deux organes le conseil de régulation et la direction générale. Le conseil de régulation est l’organe collégial composé de sept membres, dont un président. Il est chargé d’exécuter les missions de régulation dévolues à l’ARTCI.

La direction générale assure la gestion courante des affaires techniques, administratives et financières de l’ARTCI. Elle est dirigée par un directeur général (Namahoua Touré) qui s’appuie sur une équipe multidisciplinaire de 230 collaborateurs.

Par Beaugas – Orain DJOYUM

Tchad : Les TIC bientôt intégrées dans le système éducatif, l’enrôlement biométrique des candidats au Bac 2024 débute en février

[DIGITAL Business Africa] – Un nouveau visage à la tête du ministère en charge de l’Education nationale et une nouvelle orientation. Le Dr. Ndolembaï Sadé Njesada est sollicité pour que les Technologies de l’Information et de la Communication soient intégrées dans le système éducatif sénégalais . Le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique a reçu en audience ce mardi 09 janvier 2024, une délégation de l’UNESCO, conduite par la cheffe du Bureau Exécutif du Secteur de l’Education, Astrid Gillet.

Ils se sont entretenus de d’un projet d’intégration de l’enseignement de TIC dans le système éducatif tchadien. D’après le service de presse du ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique, les cadres de l’ UNESCO, en séjour depuis le 07 janvier 2024 au Tchad, y sont dans le but de voir les possibilités de l’exécution de ce projet.

Pour l’entourage du ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, le Dr. Ndolembaï Sadé Njesada, les Technologies de l’information et de la communication (TIC), interviennent dans tous les domaines d’apprentissage. Ainsi, l’implémentation de ce projet d’intégration des TIC sans le système éducatif sénégalais permettrait-il d’ ouvrir les élèves aux mutations mondiales.

Le Dr. Ndolembaï Sadé Njesada et le Secrétaire d’État à l’Education Nationale et à la Promotion civique, Mahamat Ibet Bekla, ont pris service ce mercredi 03 janvier 2024. Ils étaient installés par la ministre Secrétaire générale du Gouvernement, Dr. Ramatou Mahamat Houtouin. Deux jours après ( le 05 janvier 2024), le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion civique, Dr. Ndolembaï Sadé Njesada, a pris part au 16e Conseil d’Administration de l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS).

Cette tribune a permis au directeur général de l’ ONECS, le Pr. Bianzeubé Tikri, d’a annoncer que l’enrôlement biométrique des candidats au baccalauréat, session 2024, débutera en février 2024

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Le ministre des finances proscrit les plateformes de crédit en ligne « Ouest Crédit » et « SénéPrêt »

[DIGITAL Business Africa] – La réponse du gouvernement ne s’est pas fait attendre. Quelque deux semaines après que la sonnette d’alarme a été tirée par les victimes des supposées applications de crédits en ligne, le ministre des finances et du budget, Mamadou Moustapha Bâ, a signé, ce 10 janvier 2024, une note indiquant que les structures dénommées « Ouest Crédit » et « SénéPrêt » sont proscrites au Sénégal.

Ce sont deux applications téléchargeables sur « Play store » et « Apple store » qui proposent « illégalement », des opérations de collecte d’épargne et d’octroi de crédit.

« En conséquence, il est requis des populations de cesser toutes activités avec les institutions précitées et, le cas échéant, de se rapprocher de la Direction générale du Secteur financier dont les contacts sont indiqués ci-dessous:
Adresse /Téléphone /Email
-Direction générale du Secteur financier
104 rue Carnot/ 33 826 52 13/ [email protected]
-Direction de la Réglementation et de la supervision des Systèmes financiers décentralisés Colobane, Rocade Fan Bel Air /33 824 08 83 / 86 [email protected] », indique le site officiel du ministère des Finances et du Budget https://wwwfinances.gouv.sn

Ouest Crédit, Senprêt mènent les mêmes activités que Top Emprunt et Ecoprêt. Des applications qui proposent des crédits aux internautes via les réseaux sociaux. Certaines victimes, sous anonymat, ont confié que « le taux d’intérêt est très élevé. L’une d’elle racontait :

« J’ai emprunté du crédit et comme je ne travaille pas, c’était difficile pour moi de solder cette dette…Ils sont entrain de briser mon ménage car je ne peux pas payer et je suis devenue accro à ces crédits ».
Une autre victime maîtrise relativement le mode opératoire:

« Première étape, c’est 7 000, la deuxième 9 000 F Cfa et la troisième est 11 000 F Cfa. Tu y rajoutes plus 5 000 F Cfa. Si tu dépasses six jours, tu dois ajouter chaque jour, 600 F cfa. Je pense que c’est trop pour un crédit. Les gens en souffrent et si tu n’es pas en mesure de payer, on t‘oblige un prolongement de 4 700 F Cfa ce jour-là pour prolonger la dette d’une semaine. Si tu dois payer 10 500 F cfa, on rembourse chaque semaine et les 4 700 FCFA ne comptent pas. Il y a quelqu’un qui a fait quatre remboursements car il leur devait juste 13 000 FCFA qu’il ne pouvait pas payer intégralement. Il faut faire quatre prêts pour bénéficier de 30 000 F CFA de crédit. Il y a un surplus de 4 500 F CFA ou 5 000 FCFA. Certains veulent atteindre les 30 000 FCFA mais il faut 5 prêts successifs », confie la victime.

Des témoignages qui démontrent que l’utilisation des services financiers numériques en général, y compris l’emprunt, requiert  un certain niveau de connaissances financières.

Par Jean Materne Zambo

Mali : Alhamdou Ag Ilyène remet de nouveaux équipements à l’ ORTM pour améliorer la qualité des images en HD

[DIGITAL Business Africa] – A quelques jours de la Coupe d’ Afrique des Nations, le confort visuel est l’une des principales préoccupations des Maliens. Le ministre de la Communication de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration a effectué une visite dans les locaux de la télévision nationale ORTM, ce 10 janvier 2023. Alhamdou AG Ilyène est allé remettre de nouveaux équipements à l’Office de Radio Télévision du Mali (ORTM) pour l’ amélioration de la qualité des images en Haute Définition (HD).

Grâce à cette dotation, les téléspectateurs de l’ORTM peuvent désormais apprécier des signaux vidéo d’une qualité exceptionnelle, avec une définition verticale minimale de 720 pixels. L’ initiative est le fruit du partenariat entre l’ORTM, Canal+ Mali avec bien sûr le soutien des autorités maliennes.

« C’est une avancée majeure dans le domaine de la télédiffusion au Mali. Grâce à ces équipements HD de pointe, nous sommes dans un processus d’amélioration de nos images afin d’offrir à nos téléspectateurs des images d’une clarté exceptionnelle, pour un meilleur confort visuel de nos téléspectateurs », a déclaré le ministre de la Communication de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou AG Ilyène.

Il faut noter que ce processus de passage à la HD sera achevé par une dernière mise à niveau des équipements du diffuseur national, la Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD).

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Nigéria : Les clients de Glo ne passeront plus d’appels à ceux de MTN dès le 18 janvier 2024, décision de la NCC

[DIGITAL Business Africa] – Dès le 18 janvier 2024, les clients de Globacom, connu sous le nom de Glo, ne pourront plus passer d’appels vocaux à l’endroit de ceux de MTN Nigeria. Décision que vient de prendre la Nigerian Communications Commission (NCC), ce 08 janvier 2024.  Cependant, ils pourront toujours recevoir des appels entrants de MTN.

L’autorité de Régulation des Communications du Nigeria a sanctionné une déconnexion partielle du réseau Globacom de MTN,  en raison de frais d’interconnexion impayés, a confié Reuben Muoka, directeur des affaires publiques de la NCC.

Cette déconnexion partielle, ajoute la même source, vise à favoriser une résolution entre les deux géants des télécommunications tout en minimisant l’impact sur les clients. L’application de cette mesure souligne l’engagement de la NCC à maintenir un écosystème de télécommunications équitable et équilibré au Nigeria.

La sanction advient au moment où les opérateurs de télécommunications nigérians demandent l’autorisation du gouvernement fédéral pour augmenter les tarifs des services de communication. Ceci afin d’alléger les coûts d’exploitation élevés. Si le gouvernement y consent, les abonnés feront face à une hausse de 10 à 15 pour cent par rapport aux tarifs actuels. Ce que fustige d’ailleurs le président de l’Association des opérateurs de télécommunications agréés du Nigeria (ALTON). Gbenga Adebayo a affirmé que si les tarifs actuels ne sont pas modifiés, le secteur des télécommunications du pays pourrait ne pas survivre.

Pour rappel, en août 2023, le coût de l’alimentation des réseaux de communication est passé de 36 milliards de nairas à 38 milliards de nairas par mois.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire: La GIZ et l’UE lancent « WE.CODE », une formation dans le numérique en faveur de 300 jeunes de 18 à 35 ans [Postulez !]

[DIGITAL Business Africa] – WE.CODE. Ainsi se dénomme la formation dans le numérique organisée à l’attention des jeunes ivoiriennes et Ivoiriens. Son lancement a eu lieu ce 08 janvier 2024 à Cocody par la Coopération allemande et l’Union européenne. WE.CODE vise à faciliter l’insertion professionnelle de 300 jeunes en Côte d’Ivoire dans le secteur des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). L’ appel à candidatures est ouvert jusqu’au 15 février 2024. formation,  numérique,

Les candidatures doivent être soumises à l’adresse https://www.wecode.ci . Pour leur sélection, les candidats seront soumis à une série de tests en ligne et en présentiel. Le programme WE.CODE est porté par le programme Invest for Jobs / FORPRODE, financé conjointement par la Coopération allemande (GIZ) et l’Union européenne et mis en œuvre par les partenaires EPITECH et M-Studio. Le programme WE.CODE doit offrir aux apprenants l’opportunité d’acquérir des compétences techniques de pointe, afin de favoriser leur employabilité sur le marché du travail.

« À travers le programme Invest for Jobs, la Coopération Allemande aspire à soutenir des initiatives telles que WE.CODE, qui renforcent les compétences des jeunes Ivoiriens et Ivoiriennes dans les domaines innovants des Nouvertes Technologies de l’Information et de la Communication. Cela, en offrant des programmes adaptés aux besoins du marché du travail numérique, nous visons à doter nos apprenants des compétences nécessaires pour exceller dans un monde de plus en plus connecté », a souligné le représentant du programme Invest for Jobs, Marc Levesque.

La directrice générale d’EPITECH, Johanne Bruffaerts, a confié :

« Notre programme[…] vise à fournir aux apprenants les compétences nécessaires pour exceller dans l’industrie numérique. Cette collaboration souligne notre engagement continu envers la formation de talents dans le domaine de l’informatique et notre volonté de contribuer au développement technologique de la Côte d’Ivoire ».

Pour bénéficier des formations, il faut :

– Résider en Côte d’Ivoire

– Etre âgé de 18 à 35 ans

– Avoir le baccalauréat peu importe la filière ou la série

– Être disponible pendant 06 mois à temps plein pour la formation en Coding

– Academy pour cette première cohorte d’avril 2024 à octobre 2024

– Être disponible pendant 04 mois à temps partiel pour la formation en sécurité informatique pour cette première cohorte de juillet 2024 à octobre 2024

Le programme WE.CODE propose des Formations en développement full stack & Data/IA. L’apprenant a la possibilité de devenir développeur full stack ou développeur data et de booster sa carrière. Le programme WE.CODE forme aussi des spécialistes en sécurité numérique avec votre certification Google en cybersécurité à l’appui.

Par Jean Materne Zambo, source: wecode.ci