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Cameroun : En 2023, l’ART a reversé 30 milliards de F.Cfa au Trésor public, à l’Antic, au FST et Cie [Document]

[Digital Business Africa] – Le Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), Etablissement public à caractère spécial, a respectivement tenu ses 54ème session ordinaire et 60ème session extraordinaire, les 23 et 24 mai 2024 à Kribi (Hôtel LAGON), sur convocation de sa Présidente, le Professeur Justine DIFFO née TCHUNKAM.
Digital Business Africa vous propose le communiqué publié à l’issue de ce conseil. 
Le Directeur Général, le Professeur ZOO ZAME Philémon, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour, assisté du Directeur Général Adjoint, Monsieur ZOURMBA ABOUBAKAR.
Les travaux de la 54ème session ordinaire du 23 mai 2024 étaient consacrés en premier lieu à l’examen des comptes et états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2023, et en deuxième lieu, à l’évaluation des performances opérationnelles de l’ART durant l’exercice 2023 ainsi que pour l’exercice 2024 à mi-parcours.
Le Conseil d’Administration a suivi les présentations faites, d’une part, par le Directeur Général sur le Rapport de gestion, les Comptes et états financiers, le Rapport d’inventaire du patrimoine et les Rapports Annuels de Performance des exercices 2023 et 2024 à mi-parcours au 30 avril 2024, et d’autre part, par le Commissaire aux comptes sur ses Rapports de certification des comptes et états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2023.
Après examen et débats, le Conseil d’Administration a arrêté les comptes et états financiers de l’exercice 2023 de l’ART, dont les résultats essentiels se présentent ainsi qu’il suit:
1. Un Bilan équilibré à l’actif et au passif à la somme de 304 877 735 296 FCFA ;
2. Un Compte de résultat qui affiche un résultat comptable de 16 771 823 422 FCFA ;
3. Des recettes budgétaires réalisées à hauteur de 56 620 845 252 FCFA ;
4. Des reversements de quotes-parts des recettes d’un montant de 30 159 800 000 FCFA au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications (FST), de l’ANTIC et des autres organismes publics bénéficiaires ;
5. Un excédent budgétaire de l’ordre de 637 933 650 FCFA.
S’agissant de l’évaluation des performances opérationnelles, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation des Rapports Annuels de Performance (RAP), pour l’exercice 2023 et pour l’exercice 2024 à mi-parcours, au 30 avril 2024, qui illustrent l’exécution optimale des missions de régulation dévolues à l’ART.
A l’issue de la 54ème session ordinaire et au regard des résultats pertinents qui précèdent, le Conseil a :
— arrêté les comptes et états financiers de l’ART pour l’exercice 2023 ;
— approuvé les Rapports de gestion et d’inventaire du patrimoine au 31 décembre 2023 ;
— approuvé le Rapport Annuel de Performance de l’Agence pour l’exercice 2023 et pris acte du Rapport Annuel de Performance à mi-parcours au 30 avril 2024 ; — donné quitus à la Direction Générale de l’ART pour sa gestion au titre de l’exercice 2023.
Au terme des travaux de la 60ème session extraordinaire du 24 mai 2024, le Conseil a consenti au principe de révision de certains documents organiques de l’ART au regard de l’évolution technologique et structurelle dans le domaine des communications électroniques, sous réserve de la consolidation de certaines informations y relatives.
Il s’agit de l’organigramme, des statuts du personnel de l’ART et du règlement intérieur.
Par ailleurs, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation de la Direction Générale sur l’actualité de la régulation des télécommunications, dont il ressort les informations majeures ci-dessous, et a prescrit la poursuite de la mise en oeuvre de l’ensemble des leviers d’actions issus de la réorganisation de l’ART :
■ A la suite des actions et mesures prises depuis 2022 dans l’optique de l’amélioration durable des performances de qualité des services de communications électroniques, l’ART a entamé l’évaluation de l’exécution des plans d’actions 2023 notamment dédiés à la couverture et à la qualité de service. Cameroun : En 2023, l'ART a reversé 30 milliards de F.Cfa au Trésor public, à l'Antic, au FST et Cie
En outre, l’ART a formulé des prescriptions aux opérateurs concessionnaires et aux exploitants d’infrastructures passives pour garantir la cohérence de leurs plans d’actions et plans d’investissements 2024, et connaitre l’organisation pratique des activités de maintenance de leurs réseaux respectifs ;
■ Entre avril et mai 2024, des contrôles conjoints ART/opérateurs de couverture et qualité de service, d’utilisation des fréquences, des numéros, d’identification des abonnés et des tarifs ont été effectués. Les résultats y afférents sont en cours de finalisation ;
■ L’audit du réseau national à fibres optiques est en cours de mise en œuvre ;
■ L’exécution des mesures prescrites par l’ART, en 2023, pour supprimer les brouillages et interférences impactant sur les performances des réseaux d’opérateurs, dans les grandes métropoles de Yaoundé et Douala. Cameroun : En 2023, l'ART a reversé 30 milliards de F.Cfa au Trésor public, à l'Antic, au FST et Cie
Enfin, le Conseil a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents produits et l’a encouragé dans l’implémentation des mesures ci-dessus présentées visant le développement harmonieux des activités de communications électroniques au Cameroun. /-
Fait à Kribi, le 24 mai 2024
(é) Professeur Justine DIFFO née TCHUNKAM, Présidente du conseil d’administration 

Pour un Cameroun numérique, Camtel recrute des distributeurs sur tout le territoire 

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[Digital Business Africa] – L’opérateur historique des télécommunications du Cameroun, Camtel, a lancé un appel d’offres pour le recrutement de distributeurs agréés exclusifs.
D’après le communiqué publié dans la presse locale ce 09 septembre 2024, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique de distribution de l’entreprise, visant à étendre son réseau à l’ensemble du territoire camerounais.
Grâce à ses nouvelles concessions de licences de communication électroniques obtenues auprès du gouvernement, Camtel souhaite renforcer sa présence sur le marché et offrir une meilleure couverture à ses clients. Pour ce faire, l’opérateur historique mise sur un partenariat avec de nouveaux distributeurs qui seront chargés de commercialiser ses produits et services dans des zones géographiques spécifiques.
 

Un investissement rentable

Selon Camtel, les candidats retenus bénéficieront d’un retour sur investissement garanti et auront l’opportunité de développer leur propre réseau de points de vente. Cependant, l’appel à candidature est exigeant et nécessite un investissement initial important, estimé entre 50 et 400 millions de francs CFA.

Les critères de sélection

Pour postuler, les candidats doivent disposer d’une solide capacité financière, d’une expérience dans le domaine de la distribution et d’une motivation à long terme. Ils devront également respecter un cahier des charges précis et s’engager à promouvoir les produits et services de Camtel.
Avoir une capacité financière solide pour couvrir les investissements nécessaires et le fond de roulement; Etre en mesure de démarrer les activités immédiatement ! Etre fortement motivé à bâtir une entreprise de distribution durable”, peut on lire dans le communiqué signé par son directeur général
Judith Yah Sunday Epse ACHIDI. Des informations complémentaires peuvent être obtenues aux numéros suivants :
62002450/ 6200 59 60.

Pièces à fournir

Le dossier de candidature doit comprendre les documents suivants : la Carte de contribuable et numéro du registre de commerce, l’attestation de non-redevance, l’Attestation de domiciliation bancaire, la Photocopie de la CNI du postulant, l’attestation de localisation ainsi que les statuts de la société.
 

Un marché en pleine croissance

Ce recrutement intervient dans un contexte de croissance du secteur des télécommunications en Afrique. Le Cameroun, en particulier, connaît une demande croissante pour les services internet et de téléphonie mobile. En s’associant avec de nouveaux distributeurs, Camtel souhaite renforcer sa position sur ce marché dynamique et répondre aux attentes de ses clients.

Les prochaines étapes

Les candidats intéressés peuvent déposer leurs dossiers jusqu’au 13 septembre 2024 à 12h30 par courrier à l’immeuble siège de blue/Camtel à  Yaoundé. Une présélection sera effectuée et les candidats retenus seront invités à une présentation le 19 septembre. La liste définitive des distributeurs agréés exclusifs sera publiée ultérieurement.
Le 26 septembre 2024, les candidats devront classer par ordre de préférence les zones géographiques où ils souhaitent exercer leur activité.
Par Digital Business Africa 

Burkina Faso : Pour l’accès à la justice par tous, le gouvernement lance la plateforme E-casier judiciaire

[DIGITAL Business Africa] – Au pays des Hommes intègres (nom d’origine du Burkina Faso), on ne tarif pas d’innovation. Le gouvernement a lancé la plateforme numérique E-casier judiciaire au profit de toute la population, ce 06 septembre 2024 . cette initiative vise à moderniser le système judiciaire en le rendant plus accessible et transparent pour les citoyens. Cette plateforme est ouverte à toute personne de nationalité burkinabè, née au Burkina Faso (quelle que soit la région de naissance) ou à l’étranger.

Pour obtenir votre E-casier, rendez-vous sur la plateforme  via le lien ci-après:  https://www.ecasier-judiciaire.gov.bf

Pour le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, elle a entrainé des résultats encourageants avec près de 76 000 demandes enregistrées de janvier à septembre 2024, contre 11 000 en seulement trois mois en 2023.

 

Comment obtenir son E-casier judiciaire ?

 

Pour s’assurer son E-casier judiciaire, l’utilisateur passe par une procédure simple. Il doit suivre méticuleusement cinq étapes :

1-Identification

C’est la première étape du processus de demande en ligne de votre extrait de casier judiciaire. Vous fournissez vos informations personnelles.

2: Filiation

C’est la seconde étape du processus de demande en ligne de votre extrait de casier judiciaire. Vous fournissez les informations relatives à vos parents.

3: Pièces justificatives

C’est la troisième étape du processus de demande en ligne de votre extrait de casier judiciaire. Vous devez joindre votre extrait de naissance ou votre jugement supplétif.

NB: Si vous avez au moins seize ans, une copie de la carte nationale d’identité ou du passeport ordinaire en cours de validité doit être également jointe à la demande.

4: Récépissé

Après avoir confirmé la validité des informations fournies, un récépissé est automatiquement généré. C’est la preuve de la formulation de votre demande en ligne. Il est très important. Il contient le numéro de votre demande que vous renseignerez pour son suivi.

5: Paiement

C’est la dernière étape du processus. Après avoir validé l’ensemble des informations fournies et que le récépissé ait été généré. Vous devez obligatoirement payer les frais de traitement pour finaliser le traitement.

Par Jean Materne Zambo, source: ecasier-judiciaire.gov.bf

Entrepreneuriat : L’AUF Congo et l’ADPME dotent les étudiants et les enseignants des compétences TIC

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[DIGITAL Business Africa] – Trois jours ont suffi aux étudiants et enseignants pour davantage se familiariser aux NTIC. Un atelier y relatif a été organisé du 04 au 07 septembre 2024 par le Bureau national de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF)-Congo. Il rentre en droite ligne avec la Semaine de l’étudiant entrepreneur.

Cet événement a offert une plateforme aux étudiants pour développer leurs idées d’entreprise et découvrir les opportunités qu’offre le monde entrepreneurial. Les participants ont pu bénéficier de divers ateliers pratiques visant à stimuler leur créativité et à leur offrir un espace d’échange avec des professionnels de différents secteurs d’activité.

L’atelier s’est également concentré sur le développement des compétences clés nécessaires pour devenir entrepreneur. Les étudiants ont participé à des séances de formation en leadership, en gestion d’entreprise, et ont été encouragés à structurer leurs idées à travers des projets concrets.

L’objectif était de leur permettre d’acquérir les outils et le savoir-faire requis pour transformer leurs concepts innovants en véritables entreprises viables. Ces séances ont aussi permis d’identifier les défis auxquels ils pourraient être confrontés et d’explorer des solutions efficaces.

L’Agence de Développement des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (ADPME) est intervenue pour encadrer un atelier spécifique sur l’élaboration et le montage d’un business plan. Avec ces enseignements importants, on court le risque de penser que les étudiants peuvent désormais formaliser leurs idées en plans d’affaires solides, en passant par l’analyse de marché, la stratégie commerciale et les projections financières.

Par Jean Materne Zambo,  source : AUF

Namibie : Plus de 100 millions d’emplois numériques annoncés au ICT Summit 2024

[DIGITAL Business Africa] – La Namibie était attendue sur un autre terrain que celui du football. La huitième édition du Sommet national des TIC a mis la clef sous le paillasson ce 11 septembre 2024. La veille, les « Brave Warriors » (équipe  nationale de football de la Namibie) étaient vaincus par les Kényans. La ministre des TIC, l’honorable Emma Theofelus , sait compter sur ses compatriotes pour « Renforcer la résilience pour « s’adapter ou mourir » à l’ère de la transformation numérique et de l’intelligence artificielle ». Tél était le thème de cette huitième édition du ICT summit.

Plusieurs annonces fortes ont émergé. Notamment, la mise à disposition des cadres réglementaires sur la cybersécurité et la protection des données. Il s’agit de deux projets de loi qui sont sur le point d’être finalisés.

« Pour prospérer dans cette nouvelle ère numérique, nous devons non seulement nous adapter aux changements technologiques, mais aussi construire un cadre robuste et résilient capable de résister au rythme rapide de ces avancées », a déclaré la ministre et Honorable Emma Theofelus.

La ministre a aussi indiqué que l’e-gouvernement, l’e-santé numérique et l’e-éducation sont des technologies que la Namibie doit exploiter pour rendre les services gouvernementaux plus accessibles, efficaces et réactifs aux besoins des citoyens . Selon l’honorable Emma Theofelus, elles offrent de nouvelles façons d’améliorer la prestation des services et d’accroître la qualité de vie de notre population.

Le Bureau Régional 8 de la DICT a de son côté dévoilé la Feuille de route TIC de Tacloban et a discuté de la création de plus de cent millions d’emplois numériques lors du RISE 8 : Sommet et Expositions Régionales TIC.

« Pour ouvrir des opportunités pour toutes les compétences, nous apporterons des emplois numériques dans toutes les régions du pays, en particulier dans les villes qui ont des talents potentiels », a déclaré l’avocat Jocelle Batapa-Sigue, sous-secrétaire du DICT pour le développement de l’industrie des TIC.

La ville de Tacloban est classée comme la 20e ville numérique du pays et est promue comme un site d’investissement pour l’industrie numérique.

Par Jean Materne Zambo, source : mict

Mobile : Le magnat des télécoms, Vivek Badrinath, nommé DG de la GSMA

[DIGITAL Business Africa] – Le nom de Vivek Badrinath rime avec les télécommunications. L’ingénieur français en Télécommunications (obtenu à Télécom Paris en 1992) a été nommé directeur général de la GSMA (Global System for Mobile Communications), ce 09 septembre 2024. Il remplace à ce poste Mats Granryd, qui assumera la fonction de conseiller spécial auprès du conseil d’administration de la GSMA jusqu’à la fin de l’année 2025. Vivek Badrinath s’en voit heureux.

« Je suis fier et honoré de rejoindre la GSMA à un moment aussi passionnant du développement du secteur… Je me réjouis de travailler avec le conseil d’administration de la GSMA, ses membres et l’équipe de direction pour étendre et amplifier l’impact positif de l’écosystème mobile sur les gens, le secteur et la communauté à l’échelle mondiale », a-t-il confié.

C’est quasiment un retour à la maison, il faut le rappeler. Puisque Vivek Badrinath y était entre 2018 et 2020 en tant que Non-Executive Director, représentant de Vodafone au Conseil d’administration, président du Comité des politiques.

Vivek Badrinath, c’est presque toute une vie dans l’écosystème de la téléphonie mobile. L’homme d’affaires français a été à la tête de six entreprises différentes. Sa dernière fonction avant sa promotion à la direction générale de la GSMA a été du côté d’Axian Telecom . Où il a été membre non exécutif du conseil d’administration de mars 2024 à septembre 2024 (sept mois).

Il a été membre du conseil consultatif de TAP Advisor de janvier 2024 à septembre 2024 aux États-Unis (neuf mois). Après avoir occupé le poste de président chez Vivek Badrinath Consulting – Indépendant d’octobre 2023 à septembre 2024 en France ( un an) ; non-executive director chez Atos de juin 2019 à août 2023 en France (quatre ans et deux ans) ; chef de la direction chez Vantage Towers d’avril 2020 à mai 2023 en Allemagne (trois ans et un mois).

Vivek Badrinath a fait ses preuves à travers le monde. Du Nord au Sud du globe, il a laissé une empreinte. Tenez, chez Vodafone, il a assumé la fonction de Régional CEO Afrique, Moyen-Orient et Asie-Pacifique d’octobre 2016 à mars 2020 à Londres. ( trois ans et six mois) ;

Au sein de la société Accor, il y passera quatre ans et dix mois. En tant que directeur non exécutif d’octobre 2016 à décembre 2018 (deux ans et trois mois) en France.

Au sein de Nokia, il fut non-executive director de juillet 2014 à juillet 2016 en Finlande. Directeur général adjoint d’Orange d’avril 2010 à avril 2013 ; Président de NGMN LTD de 2008 à 2010 ; Vice-président exécutif d’Orange entre janvier 2004 et janvier 2010. Président et Directeur Général de Thompson India de 2000 à 2003.

Ses débuts dans le monde professionnel des télécommunications, il va les effectuer chez Orange (France Télécom) comme responsable de l’interconnexion, responsable de la planification réseau de 1996 à 2000. Vivek Badrinath, en dehors d’être patron d’entreprises, a une expérience dans l’ administration. Il fit à l’époque chef adjoint de division au ministère de l’Industrie en France entre juillet 1992 et juin 1996. Il a servi sous le magistère des premiers ministres de France tels que Pierre Bérégovoy, Édouard Balladur et Alain Juppé.

Par Jean Materne Zambo

Guinée : 44 candidats éligibles au Grand Prix Ansuten de la Tech et de l’Innovation

[DIGITAL Business Africa] – Avoir des idées innovantes, c’est bien. Mais assurer leur  mâturation, c’est encore mieux. C’est la mission qui est dévolue à la Direction Générale de l’Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications et du Numérique. L’Ansuten a lancé ce lundi 09 septembre 2024, la formation de pré-incubation pour 44 candidats retenus pour le concours Grand Prix Ansuten de la Tech et de l’Innovation. Cette étape du concours va inclure plusieurs modules essentiels, animés par des experts tels qu’Abdourahmane, superviseur de projet à l’APIP-GUINÉE et formateur.

Au rang de ces modules, figurent l’analyse de marché, l’étude de marché pour vérifier et ajuster les hypothèses, le prototypage pour tester le produit sur un échantillon de clients et recueillir des retours, et enfin la préparation au pitch pour bien présenter le projet. De quoi permettre aux participants de comprendre le marché, leurs clients, et leur produit pour mieux aligner l’offre et la demande, et ainsi réduire les échecs des entreprises.

Organisé en partenariat avec l’Agence de Promotion des Investissements Privés (APIP-GUINÉE), le concours Grand Prix Ansuten de la Tech et de l’Innovation a pour but de soutenir les jeunes talents guinéens, en les aidant à transformer leurs idées innovantes en projets concrets, tout en promouvant l’inclusion numérique et une économie digitale forte en Guinée. Au terme des cinq jours de formation, les participants seront à même de structurer et d’améliorer leurs projets avant leur présentation finale.

Il faut rappeler que l’Ambassade de France est le partenaire technique du Grand Prix Ansuten de la Tech et de l’Innovation. L’Ambassade de France s’engage à soutenir les projets de recherche et d’innovation. Ce partenariat, selon l’ Ansuten, marque une étape importante pour faire avancer les initiatives numériques innovantes tant au niveau national qu’international. Nous avons hâte de découvrir les fruits de cette collaboration et les opportunités qu’elle ouvrira pour l’avenir.

Par Jean Materne Zambo , source : guineenews.org

POESAM/RDC : Ngoy Bebeto 1er et reçoit 16 800 000 FC pour  son projet de « Logette informatisée et connectée »

 [DIGITAL Business Africa] – Au fil des ans, le niveau des candidats au POESAM monte d’un cran. La huitième édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) a connu son épologue, ce 06 septembre 2024. 10 projets innovants et à fort impact social de trois entrepreneurs congolais ont été primés. Cela n’est pas du tout nouveau. Mais ce qui attire l’attention du jury, c’est le niveau des projets à leur soumis.

« Ça nous a été très difficile de trancher, parce que chaque innovation, chaque projet qui nous a été présenté était plus qu’une solution entrepreneuriale, plus qu’une solution numérique, ç’a été pour moi, une promesse que l’avenir de demain s’écrira de la plus belle des manières. Nous avons eu le privilège d’écouter chaque finaliste, chacun représentant le projet plus inspirant les uns que les autres. La sélection a été rigoureuse et chaque projet a été évalué selon trois critères, l’innovation, l’impact social et la viabilité économique », indique Nicole Silu, présidente du jury de cette huitième édition.

Ils étaient 100 candidats au départ. Le jury en a sélectionné 10. Le premier prix est revenu à Ngoy Bebeto. Son projet de « Logette informatisée et connectée » vise à moderniser les infrastructures locales en intégrant des technologies de pointe pour améliorer la gestion et la sécurité des logements. Il est reparti ave une cagnotte de 16 800 000 FC pour financer son initiative.

Disu Lucien pour son projet « Best Bilanga Optimal » s’empare de la deuxième place. , qui a obtenu une récompense de 7 000 000 FC. Le lauréat a utilisé une intelligence artificielle pour l’optimisation des pratiques agricoles pour augmenter la productivité et la durabilité des exploitations locales.

« L’objectif de mon projet c’est d’assurer l’autosuffisance alimentaire avec un agronome artificiel qui analyse la fertilité du sol et qui donne des conseils personnalisés via notre application web et mobile et vous prédit la production. Nous sommes en phrase de production », a-t-il expliqué.

Au bas du podium, on retrouve Mugobe Blanchard. Il a été récompensé pour son projet « École du Milenime ». Il gagne 5 200 000 FC. Ce projet éducatif innovant vise à transformer l’enseignement en intégrant des outils numériques et des méthodes pédagogiques modernes pour mieux préparer les jeunes générations aux défis futurs.

Le Prix spécial féminin quant à lui a été décerné à Tshimanga Cynthia pour son projet « Document.cd ». On lui reconnaît son impact significatif sur l’autonomisation des femmes et l’amélioration de l’accès à l’information.

Toutes ces innovations sont encouragées par l’entreprise Orange, qui soutient depuis 2011, les entrepreneurs qui utilisent les TIC afin d’ apporter des solutions innovantes aux problèmes sociaux et environnementaux.

« Orange est un acteur de confiance qui donne à chacun les clés d’un monde numérique plus responsable. Notre mission est de garantir dans tous nos champs d’activité que le numérique est pensé, mis à disposition et utilisé de façon humaine et plus durable, c’est ainsi que nous avons conçu une stratégie avec des initiatives autour de la responsabilité sociale d’entreprise. Et le POESAM en est une preuve factuelle…« Nous sommes convaincus que chez Orange, que les projets, les innovations seront produits en Afrique par les africains et nous souhaitons à travers le POESAM, marqué notre engagement à soutenir ces innovations », a indiqué Ben Cheick Haidara, Directeur général de Orange RDC.

Le POESAM a créé en 2020, le Prix Féminin International. Cela dans le but d’encourager l’éclosion et la réussite des projets d’entreprises conduits par des femmes ou au service de l’amélioration de leurs conditions de vie, le POESAM a ainsi créé en 2020, le Prix Féminin International.

Par Jean Materne Zambo, source : actualites.cd

Opportunités : Les TIC au rang des secteurs les plus recherchés au Canada [ voici les 5 secteurs à forte demande et leurs salaires ]

[DIGITAL Business Africa] – Le Canada. Une « bourgade » (nom originel) attrayante. Difficile pour de nombreux jeunes africains de résister aux sirènes qui résonnent depuis cette partie de l’ Amérique (Nord). Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, dans son discours à la jeunesse du 10 février 2024, le faisait déjà savoir, même si le Canada n’est pas seulement la seule destination pour bon nombre.

« La volonté croissante d’une frange de notre jeunesse, d’émigrer vers d’autres cieux, est de plus en plus préoccupante…Surtout lorsqu’elle tourne à l’obsession et concerne même des personnes qui ont réussi localement leur insertion sociale. Certes, notre pays, comme bien d’autres dans le monde, connaît une conjoncture difficile. Cependant, la solution n’est pas toujours de s’en aller. Partir, oui, mais pas à n’importe quel prix… », explique – t-il

En Tunisie, la sensibilisation autour de l’immigration est devenue un combat pour certaines organisations. De ce côte-là, on est bien conscient que le Canda continue d’offrir de nombreuses opportunités d’emploi, notamment pour les nouveaux arrivants et les travailleurs qualifiés. Selon le site tunisienumerique.com, cinq secteurs se démarquent particulièrement par leur demande croissante de main-d’œuvre qualifiée. Parmi eux, les technologies de l’information et des communications (TIC), la santé, la construction, la finance et l’énergie. La source a donné un aperçu de chaque secteur, avec les fourchettes de salaires, les certifications nécessaires et les régions offrant le plus d’opportunités.

1. TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS (TIC)

Le secteur des TIC est en pleine expansion au Canada, notamment à Toronto, Vancouver et Montréal. Les professionnels de la cybersécurité, du développement de logiciels et de l’intelligence artificielle sont particulièrement recherchés.
• Salaires : De 50 000 $ à 70 000 $ pour les débutants, jusqu’à plus de 100 000 $ pour les spécialistes expérimentés.
• Certifications : Cisco (CCNA, CCNP), CISSP, Agile, Scrum, Microsoft, AWS.
• Coûts de formation : Entre 10 000 $ et 30 000 $ par an pour un diplôme universitaire.
• Hot spots d’emploi : Toronto, Montréal, Vancouver.

Adriana Williamson, est depuis 2023, Digital recruiter chez IRCC ( Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC)). Visitez son profil et soyez informés des offres d’embauche au Canada https://www.linkedin.com/in/adriana-williamson-87402a100

IRCC, c’est  le nom donné au ministère fédéral canadien. Sa mission esr de faciliter l’arrivée des immigrants au Canada, d’ assurer la protection des réfugiés et offre des programmes pour aider les nouveaux arrivants à s’établir au Canada.
Sur son compte LinkedIn, Adriana Williamson publie généralement des opportunités de travail au Canada. La plus récente étant celle venant de IRCC. L’institution recrute un agent Analyste en TI, solutions logiciels. Les soumissions doivent être envoyées à l’ adresse suivante : [email protected]

2 – SANTE

Avec une population vieillissante, la demande dans le secteur de la santé ne cesse d’augmenter, particulièrement pour les infirmiers, médecins, techniciens de laboratoire et physiothérapeutes.
• Salaires : De 60 000 $ à 90 000 $ pour les infirmiers, de 120 000 $ à 250 000 $ pour les médecins généralistes, et plus de 300 000 $ pour les spécialistes.
• Certifications : OIIQ (Québec), NCLEX-RN (Canada), certifications médicales provinciales.
• Coûts de formation : Entre 10 000 $ et 40 000 $ par an pour les soins infirmiers et la médecine.
• Hot spots d’emploi : Toronto, Vancouver, Montréal, et les régions rurales.

3-CONSTRUCTION

Le secteur de la construction au Canada connaît une forte croissance, en particulier à Calgary, Ottawa et Vancouver. Ce domaine inclut des métiers spécialisés comme la plomberie, l’électricité, et la gestion de chantier.
• Salaires : De 40 000 $ à 80 000 $ pour les métiers spécialisés, jusqu’à 120 000 $ pour les gestionnaires de projets.
• Certifications : Commission de la construction du Québec (CCQ), DEP en plomberie ou électricité, licences RBQ.
• Coûts de formation : Modérés, souvent couverts par les employeurs dans le cadre de programmes d’apprentissage.
• Hot spots d’emploi : Montréal, Calgary, Ottawa, Vancouver.

4- FINANCE

Le secteur financier canadien, avec Toronto en tant que centre principal, offre des opportunités variées dans les services bancaires, la gestion de patrimoine et les assurances.
• Salaires : De 40 000 $ à 60 000 $ pour les débutants, jusqu’à 150 000 $ et plus pour les gestionnaires.
• Certifications : CFA, CFP, CPA.
• Coûts de formation : Entre 7 000 $ et 15 000 $ par an pour un diplôme universitaire.
• Hot spots d’emploi : Toronto, Montréal, Vancouver.

5- ÉNERGIE

Le secteur de l’énergie, qu’il s’agisse du pétrole et du gaz ou des énergies renouvelables, reste un domaine clé au Canada. Alberta est le centre de l’énergie traditionnelle, tandis que le Québec et la Colombie-Britannique se tournent vers les énergies renouvelables.
• Salaires : De 50 000 $ pour les techniciens à plus de 100 000 $ pour les ingénieurs.
• Certifications : P.Eng pour les ingénieurs, PMP pour les gestionnaires de projet.
• Coûts de formation : Entre 10 000 $ et 20 000 $ par an pour un diplôme en ingénierie.
• Hot spots d’emploi : Alberta, Québec, Colombie-Britannique, Saskatchewan

Par Jean Materne Zambo, source : tunisienumerique.com

Tchad : Le déploiement et l’exploitation de l’IA préoccupent l’Etat et l’Unesco 

[DIGITAL Business Africa] – L’intelligence artificielle occupe fortement l’esprit du gouvernement tchadien et de son partenaire, l’ Unesco. Le ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Boukar Michel, a donné le coup d’envoi d’un atelier de validation du « Rapport d’évaluation de l’état de préparation à l’intelligence artificielle », ce 06 septembre 2024. Cet atelier, organisé par l’ Unesco visait à évaluer la préparation de l’intelligence artificielle.

« Le présent atelier s’inscrit dans ce vaste chantier que L’Unesco entreprend à travers le monde entier. Le rapport national soumis à cet atelier permet d’évaluer à quel point le pays est prêt pour le déploiement et l’exploitation de l’intelligence artificielle (IA) », a souligné Dr Boukar Michel.

Et d’ajouter : « Le projet de société de monsieur Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République, chef de l’État, fait une place dorée à la problématique de la Digitalisation qui est étroitement liée à l’intelligence artificielle ».

Selon le ministère des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration le gouvernement du Tchad, reconnaît la nécessité de guider le développement de l’IA de manière éthique socialement responsable.

Par Jean Materne Zambo,  source : Unesco

Cameroun : Le matricule unique imposé aux élèves du secondaire [visitez le site cartescolaire.cm ]

[DIGITAL Business Africa] – « L’élève qui va réussir, quand tu vois, tu sais ». Si l’on était dans un challenge sur les réseaux sociaux, il serait convenable d’employer cette tournure langagière qui démontre l’importance du matricule unique. C’est l’identifiant unique de chaque élève du secondaire et du lycée au Cameroun. La ministre des Enseignements secondaires, Pr Nalova Lyonga, a signé une note d’information y afférente, ce 04 septembre 2024. Dans cette note, il est précisé que « le matricule unique est requis à l’inscription des élèves dans tous les établissements d’enseignement secondaire publics et privés du Cameroun dès la rentrée scolaire 2024-2025 ».

 

Les avantages refusés

 

Tout élève ne disposant d’un matricule unique ne peut pas, selon la note de la ministre Nalova Lyonga, s’acquitter de ses contributions exigibles ; s’inscrire aux examens officiels organisés par la Direction des examens et de la Certification (DECC), l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) et du GCE Board, qu’il soit du public ou du privé.

Les élèves qui n’auront pas de matricule unique ne pourront pas souscrire à une assurance scolaire ou encore participer aux jeux Fenassco Ligue A.

« Les établissements de l’enseignement secondaire privés qui ne se conforment pas à cette réforme ne peuvent bénéficier de la subvention de l’État », indique le communiqué.

 

La plateforme cartescolaire.cm pour simplifier les procédures

 

Pour obtenir votre matricule unique, rendez-vous sur la plateforme numérique, créée par le ministère des Enseignements secondaires https://www.cartescolaire.cm

Une fois sur le site,  entrez votre nom et sélectionnez votre école; puis cliquez sur le bouton de recherche.

La plateforme Carte scolaire permet aussi à l’élève de payer facilement ses frais de scolarité. Il y retrouve tous les opérateurs de paiement électronique agréés, autorisés à percevoir les frais de scolarité et d’examen. Notamment MTN Momo, Orange Money, Campost money, Express Union (EU) money et Sara Money d’Afriland.

Grâce à la plateforme carte scolaire, les directeurs/intendants peuvent désormais obtenir le dossier de paiement complet depuis la plateforme cartescolaire.cm alors qu’ils devaient le demander à chaque opérateur. Mieux, les parents peuvent désormais vérifier par eux-mêmes si leurs enfants ont effectivement payé les frais de scolarité et d’examen.

 

Le transfert d’élève

 

Le tranfert d’élève d’un établissement vers un autre devient simplifié. Il n’est que de suivre ces étapes :

– Visitez le site cartescolaire.cm/login;

– Entrez votre numéro de téléphone et cliquez sur le bouton de connexion;

– Entrez l’OTP (mot de passe à usage unique) que vous recevrez par SMS de la part de l’expéditeur SchoolMap;

– Cliquez Transférer les Elèves sur la barre latérale du tableau de bord;

– Téléchargez le modèle pour les cas de transfert;

– Remplissez proprement le model précédemment téléchargé;

– Importer le fichier déjà remplit;

– Attendez 48 heures pour recevoir une notification SMS concernant la validation;

– Téléchargez la liste des élèves transférés depuis votre tableau de bord.

Par Jean Materne Zambo, source : cartescolaire.cm

La start-up camerounaise Sparte Robotics à la World Robot Conférence en Chine

[Digital Business Africa] – La startup camerounaise Sparte Robotics a pris part à la World Robot Conférence (WRC), qui s’est tenue du 22 au 26 août 2024 à Beijing, en Chine.

Cet événement parrainé par  le gouvernement Chinois, est une plateforme mondiale dédiée à l’échange sur les enjeux globaux liés à la robotique et à l’exposition des innovations récentes dans ce domaine.

Jacques Eone à la World Robot Conférence en Chine.jfif
Jacques Eone à la World Robot Conférence en Chine.jfif

« Notre participation à cet événement est une reconnaissance de notre rôle majeur dans la promotion de la robotique en Afrique », se félicite Jacques Eone, CEO de Sparte Robotics,  qui au cours de cette rencontre a eu l’occasion de présenter les enjeux de la robotique en Afrique centrale et son impact potentiel sur la création d’une société prospère et durable.

Pour Sparte Robotics, cet événement consolide son positionnement local tout en renforçant sa stratégie de déploiement à l’international.  « C’est une occasion unique de présenter le Cameroun et l’Afrique en général comme un haut lieu d’opportunités pour le développement de la robotique et de l’intelligence artificielle. De plus, il offre une plateforme d’expansion internationale pour les startups de notre réseau », nous fait-il savoir.

La WRC est parrainé par le gouvernement chinois. C’est une plateforme mondiale dédiée à l’échange sur les enjeux globaux liés à la robotique et à l’exposition des innovations récentes dans ce domaine. Il est organisé par un consortium d’universités et d’organisations, dont la World Robot Cooperation Organisation. La participation de Sparte Robotics à cet évènement fait suite à l’introduction du Cameroun par Sparte Robotics en tant que membre du pôle mondial de robotique, aux côtés des nations leaders dans ce domaine

Sparte Robotics s’engage à apporter des solutions robotiques adaptées aux défis spécifiques de l’Afrique et du Cameroun. La startup propose des s innovations qui peuvent améliorer la productivité, favoriser l’éducation technologique et contribuer au développement durable. Leur objectif est de faire de l’Afrique un acteur clé dans le domaine de la robotique et de l’intelligence artificielle.

Par Ghislaine Deudjui

Au FOCAC, Paul Biya invite la Chine à investir dans le secteur militaire camerounais

[DIGITAL Business Africa] – Lors du 4e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC du 04 au 06 septembre 2024), un entretien bilatéral entre le Président de la République du Cameroun Paul Biya et le Président de la République populaire de Chine XI Jinping s’est tenu à Beijing, le 4 septembre 2024.

 Lors de cet entretien bilatéral, le Président Paul Biya a mis en avant la part prépondérante des investissements chinois dans le développement du Cameroun, notamment dans les infrastructures critiques telles que les barrages hydroélectriques, les centrales à gaz, les infrastructures routières, hospitalières, portuaires et sportives. Il a également mentionné la construction de l’immeuble futuriste qui abritera l’Assemblée Nationale du Cameroun.

Cependant, au-delà des infrastructures, la sécurité demeure un pilier central de cette coopération. C’est le vœu formulé par le Président camerounais. Le Cameroun, confronté à des crises exogènes et endogènes, reste un pays attractif grâce à sa position géostratégique en Afrique centrale, sa stabilité institutionnelle, son capital humain et la diversité de ses ressources naturelles.

Besoins en équipements militaires et assistance technique

 Le Président Biya a donc spécifiquement invité le gouvernement chinois et le secteur privé chinois à intensifier leurs investissements directs au Cameroun, en mettant l’accent dans le domaine militaire. « Mon pays a besoin, par exemple, dans le domaine militaire, d’une gamme variée d’équipements et de matériels modernes, y compris de l’assistance technique pour faire fonctionner et entretenir tout cela », a déclaré Paul BIYA.

Dans le domaine infrastructurel, le Président camerounais a également présenté les attentes du Cameroun. Paul Biya a indiqué que son pays envisage le lancement imminent des projets structurants de deuxième génération, à l’instar de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala, de l’autoroute Edéa-Kribi, de la route Douala-Bafoussam, de la voie de contournement de la ville de Yaoundé, de la route Ebolowa-Akom 2-Kribi, de la route Ngaoundéré-Garoua et enfin, de celle reliant Maroua à Kousseri. « Ces projets – et bien d’autres – constituent des niches d’opportunités à saisir pour le gouvernement et les grandes entreprises chinoises », a déclaré Paul Biya.

Toutefois, dans un discours franc et sincère, le président camerounais a mis un accent particulier sur une meilleure structuration des mécanismes des financements chinois. Afin de lever toute ambiguïté et ainsi éviter les ralentissements des projets.

« Je souhaite vivement que les négociations avec EXIMBANK Chine aboutissent dorénavant à des conventions de financement dont les clauses seront exemptes de toute ambiguïté, pour éviter des incompréhensions qui sont parfois de nature à ralentir l’exécution des projets », a déclaré Paul Biya.

Cet entretien bilatéral a mis en lumière l’importance de la sécurité dans le cadre de la coopération sino-camerounaise. Dans sa déclaration liminaire, le Président Paul Biya a par ailleurs exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux réservé par les autorités chinoises et a souligné la longue tradition de relations excellentes entre les deux pays.

Il a également réitéré l’invitation à Xi Jinping pour une visite d’État au Cameroun, visant à célébrer 53 ans de relations diplomatiques et à renforcer le partenariat gagnant-gagnant entre les deux nations.

Deux pays, mêmes principes et valeurs

Après l’entretien qu’il a eu avec le Président Xi Jinping la veille au Grand Palais du Peuple, le Chef de l’État a pris part dans la matinée du 5 septembre 2024, dans ce même lieu, à la cérémonie d’ouverture officielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).

Une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement africains, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, étaient rassemblés autour du président Xi Jinping, hôte de ce sommet, placé sous le thème : « Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique ».

Dans la soirée de ce 5 septembre, le Président de la République, accompagné de la Première Dame, Madame Chantal BIYA, a honoré de sa présence, le dîner offert en son honneur par M. Zhao Leji, membre du Comité central du Bureau politique du Parti communiste chinois et président du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire. Une réception précédée par un entretien bilatéral.

Lors de ce dîner, le président camerounais a exprimé le vœu selon lequel les relations entre le Cameroun et la Chine puissent davantage inspirer le monde, à travers des résultats concrets, équitablement bénéfiques pour toutes les parties et surtout parce que « les deux pays attachent une grande importance aux principes et valeurs tels que le règlement pacifique des différends par le dialogue, la non-ingérence dans les affaires intérieures des États et le respect de leur souveraineté, la promotion de la paix et du développement inclusif pour une prospérité́ partagée entre les nations ».

Par Digital Business Africa

Côte d’Ivoire : La plateforme Police secours et l’opérateur Wave s’engagent à lutter contre l’arnaque en ligne 

[DIGITAL Business Africa] – les fins limiers de la plateforme Police Secours, aux trousses des cyberarnaqueurs. L’opérateur des services de télécommunications Wave CI et la plateforme Police Secours se sont unis pour sensibiliser et protéger les utilisateurs contre les arnaques en ligne, ce début du mois de septembre 2024. La plateforme Police secours avait  déjà  été saisie pour plusieurs  cas d’arnaques en ligne. Illustration faite de cette forme d’arnaque qui semble gagner du terrain.

« Nous souhaitons attirer l’attention sur une nouvelle forme d’investissement qui circule sur le réseau social TikTok. Comment cela fonctionne-t-il ? Un hôte anime un live, et des internautes intéressés par l’investissement sont invités à y participer. L’hôte demande alors à ceux qui veulent investir de transférer une somme d’argent via Mobile Money sur son numéro, en promettant un retour sur investissement de 10 %. Par exemple, un investissement de 5 000 FCFA donnerait droit à 50 000 FCFA, et 10 000 FCFA à 100 000 FCFA », a indiqué la Plateforme Police secours. Et d’interpeller les internautes :

« Nous appelons les internautes à faire preuve d’une extrême prudence face à ce type d’investissement en ligne. Pour plus de conseils et d’informations, rendez-vous sur la plateforme de surveillance de la Police se cours ».

La Plate-forme Police Secours jouera un rôle clé en tant que canal de sensibilisation. Son objectif principal est d’éduquer les clients de Wave sur les risques associés aux escroqueries numériques. À travers des campagnes d’information et des actions de prévention, les utilisateurs seront mieux préparés pour identifier et éviter les arnaques.
Un système de signalement des arnaques sera mis en place.

Les utilisateurs pourront transmettre leurs signalements à travers la Plate-forme Police Secours, permettant ainsi une réponse rapide et coordonnée de la part des équipes de Wave. Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’améliorer la réactivité face aux incidents de cybermalveillance, garantissant ainsi un environnement numérique plus sûr.

Par Jean Materne Zambo

Congo : L’ARPCE lance l’application « LandaYango » pour développer le service postal

[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs des services postaux au Congo vont passer à la vitesse supérieure. Plusieurs innovations sont annoncées. D’abord,  l’application « LandaYango ». Son lancement a été effectué ce 03 septembre 2024 lors d’une réunion entre les cadres de l’ Autorité de Régulation de la Poste et des Communications électroniques (ARPCE) et les opérateurs des services postaux.

L’application « LandaYango » mise en service est « destinée à aider les opérateurs du secteur à améliorer la qualité des services offerts à la population. Par le biais de l’application « LandaYango », les usagers des services des opérateurs postaux seront informés, en temps réel, du traitement de leurs envois », a indiqué le directeur de la Régulation postale, Arnault Dicka.

Selon lui, la diminution significative des envois de courriers est la résultante de l’émergence de nouvelles technologies. Concrètement, pointe du doigt les applications de messagerie instantanée, et celles de courriers électroniques. Le directeur de la Régulation postale, Arnault Dicka, note cependant une forte augmentation des envois de colis, favorisée par les services d’achat en ligne et ceux de livraisons rapides.

Ensuite, l’application « Vision SLM » encore en projet. Elle consistera à favoriser la localisation des individus lors de la distribution des envois postaux. Cela sera possible grâce à la codification postale et à l’adressage postal numérique.

Par Jean Materne Zambo, source : ARPCE

Partenariat : Le Kenya rejoint la AIIB et recevra des financements pour améliorer sa connectivité

[DIGITAL Business Africa] – C’est une bonne pioche pour le président Kenyan William Ruto en terre chinoise. Le Kenya a officialisé son adhésion à la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) en tant que membre à part entière, ce 03 septembre 2024. C’était lors de sa visite en Chine, où William Ruto a rencontré le président de l’AIIB, Jin Liqun, dans le cadre de sa participation au Forum sur la coopération sino-africaine qui se tient du 04 au septembre 2024.

L’AIIB est une institution multilatérale de développement avec 109 membres et une capitalisation de 100 milliards de dollars. Elle a prévu d’investir 1 milliard de dollars en Afrique pour, entre autres, stimuler la connectivité.

Ce partenariat permettra au Kenya d’accéder à des financements concessionnels pour les infrastructures, les efforts de lutte contre le changement climatique, la connectivité, la coopération régionale et les projets et programmes technologiques. Selon, le site osiris.sn, le Plan directeur de numérisation du Kenya indique que le pays a besoin de 484,241 milliards de shillings kenyans (environ 3,8 milliards de dollars) pour financer sa transformation numérique sur la période 2022-2032.

En marge du sommet Corée-Afrique en juin 2024, le Kenya avait déjà obtenu 238 millions de dollars de la Korea Eximbank pour investir dans la ville intelligente de Konza Technopolis. Bien avant, en avril 2023, la Banque mondiale annonçait également qu’elle allouera 390 millions de dollars pour soutenir le projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya.

Par Jean Materne Zambo, source : osiris.sn

Transformation numérique/Sénégal : Tenue du premier comité technique du PAENS

[DIGITAL Business Africa] – Les Sénégalais verront bientôt leur vie simplifiée. Le Projet d’Acceleration de l’Économie numérique au Sénégal (PAENS) a connu son premier comité technique, ce 04 septembre 2024. A noter l’absence d’ Alioune Sall,  ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, présent en Chine aux côtés  du président de la République du Sénégal, S.E Bassirou Diomaye Faye, invités à prendre part au Forum Sino-Africain, qui a débuté le 04 septembre 2024.

Sous la co-présidence du directeur de cabinet du ministère en charge du numérique et du coordonnateur central de l’unité de gestion du projet, la séance de travail avait bien un objectif. Celui de présenter le PAENS, examiner le Plan de travail Budget Annuel (PTBA) 2024, ainsi que diverses questions liées à l’avancement des projets. Ce comité technique prépare le copil qui se tiendra le 13 septembre 2024. Plusieurs questions ont été abordées, parmi elles, des recommandations pour un meilleur suivi et une meilleure exécution des activités du projet.

L’objectif de développement du PAENS est d’étendre l’accès à une connectivité à haut débit abordable et résiliente aux changements climatiques et d’améliorer l’adoption des services publics en ligne et des dossiers médicaux électroniques. En voici les composantes :

1. Améliorer l’environnement juridique, réglementaire et institutionnel pour le rendre favorable à l’économie numérique et respectueux du climat ;

2. Développer une infrastructure haut débit résiliente en mettant l’accent sur la dorsale nationale en fibre optique et sur la connectivité du dernier kilomètre ;

3. Soutenir la transformation numérique du secteur public en renforçant les bases techniques et les services de l’administration en ligne et en développant l’alphabétisation et la montée en compétence numérique des populations ;

4. Accroître l’accès aux informations et aux services de santé pour améliorer la prestation des services.

Selon Samba Sene, coordonnateur central du PAENS Cinq (5) millions de Sénégalais, dont 50% de femmes, ont un accès abordable, nouveau ou amélioré, à l’Internet haut débit ; les infrastructures construites ou rénovées sont à 100 % résilientes aux chocs climatiques. De plus, le prix moyen d’un abonnement Internet de 1 Go est de plus de 0,53 dollars US ; 35 % des utilisateurs d’Internet sur une année ont effectué une transaction pour un service public en ligne digitalisé dans le cadre du projet.

Par ailleurs, un million cinq cent mille (1 500 000) usagers disposent d’un dossier patient unique partagé, sécurisé et accessible ; environ 25 % des femmes en âge de procréation disposent du carnet numérique de santé de la mère ; environ 50 % des personnes handicapées disposent de la carte numérique d’égalité des chances.

Le PAENS a été lancé le 28 juin 2024 par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Monsieur Alioune Sall et son homologue de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Ibrahima Sy.

Par Jean Materne Zambo, source : paens.sen

Togo : Le PNUD lance le « Startup Innovation Challenge 2024 » [participez !]

[DIGITAL Business Africa] – Rentrée de classe pour les startups togolaises. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo a lancé, le 28 août 2024, un concours pour détecter les meilleures startups numériques du Togo. Le « Startup Innovation Challenge 2024 » est un concours majeur initié par le PNUD-Togo. Il vise à poursuivre les efforts de soutien à l’entrepreneuriat au Togo, à accompagner les startups numériques et à opérationnaliser le pôle universitaire d’innovation et de technologie.

Cette initiative apparaît donc comme un soutien aux solutions technologiques innovantes qui peuvent répondre aux défis économiques et sociaux du pays. Les domaines prioritaires incluent l’agritech, l’intelligence artificielle, la blockchain, la fintech, et la santé numérique.

Les soumissions des projets sont recevables jusqu’au 18 septembre 2024. Cliquez sur le lien ci-après pour vous faire enregistrer bit.ly/4e3WCgP

Les fiche de candidature dûment remplies seront envoyées par email à : [email protected]

Les projets sélectionnés bénéficieront non seulement d’un accompagnement multiforme. Allant du financement aux formations, en passant par le mentorat, et l’ accès à des réseaux d’investisseurs. Au total, 10 innovateurs seront sélectionnés répartis comme suit : 05 avec une solution ou un produit innovant déjà sur le marche et 05 avec des idées innovantes en phase de conception.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : La SMDT et Huawei signent un mémorandum d’entente pour accélérer le projet « Mali Numérique »

[DIGITAL Business Africa] – En visite en Chine, le président de la Transition scelle une union. Le Colonel Assimi Goïta a permis la signature d’un mémorandum d’entente entre la Société malienne de diffusion et de transmission (SMDT) et Huawei Mali, pour accélérer le projet « Mali Numérique ». C’était le 03 septembre 2024 à la faveur d’une visite au siège de Huawei en Chine.

Fruit du partenariat entre le Mali et la CITCC (China International Telecommunication Construction Corporation), ce mémorandum d’entente vise à renforcer la surveillance vidéo à Bamako et dans les capitales régionales, déployer 1000 km de fibre optique, et construire un datacenter de dernière génération pour centraliser les données publiques et développer un cloud gouvernemental.

Lors de la signature, Huawei a réaffirmé l’importance de la transformation numérique pour l’innovation et la croissance économique. Le partenariat vise à renforcer la digitalisation du Mali, en faisant du pays un modèle de transformation numérique en Afrique.
La Société malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD SA.) a été inaugurée par le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, le mardi 25 juin 2024.

C’était à la faveur de la deuxième édition de la Semaine du Numérique. Le bâtiment est contigu au Centre émetteur de Kati, une ville et une commune malienne, située dans le Nord-ouest de l’agglomération de Bamako.

Par Jean Materne Zambo

Kenya : La fondation Bill et Melinda Gates étend le « Maisha Namba », l’identifiant numérique, aux bébés

[DIGITAL Business Africa] – Renforcer l’ identité numérique au Kenya. C’est le nouveau défi de la Fondation Bill et Melinda Gates. La fondation américaine humaniste philanthropique, créée en janvier 2000, entend attribuer à chaque nouveau-né un identifiant numérique, connu sous le nom de  « Maisha Namba ». Mark Suzman, PDG de la fondation Bill et Melinda Gates, l’a évoqué en marge des réunions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech, au Maroc, ce début de septembre  2024.

« Nous avons un certain nombre de soutiens spécifiques à l’investissement dans l’identité numérique… Nous le fournissons en réalité à des plateformes plus larges », a déclaré Suzman.

Le Maisha Namba est un numéro d’identification personnel unique attribué à chaque citoyen kenyan. Le numéro est attribué à la Maisha Card en tant que justificatif d’identité numérique. Le pays s’est préparé pendant plusieurs mois au lancement du système d’identité numérique biométrique d’une valeur de 6,8 millions de dollars.

Le commissaire du comté de Nakuru, Loyford Kibaara, rassure les Kényans quant à la conformité de ce numéro d’identification personnel unique, qui pourra être attribué aux nouveau-nés.

« L’écosystème Maisha est conforme aux meilleures pratiques régionales et internationales en matière de normalisation des caractéristiques essentielles des documents d’enregistrement personnel, y compris la carte nationale d’identité. L’introduction de la carte Maisha a été précédée de vastes consultations, impliquant plus de 820 engagements publics et parties prenantes avec la société civile, les chefs religieux, le secteur privé, les médias et le public », a noté l’administrateur.

La carte Maisha, ainsi que son infrastructure de soutien telle que le numéro Maisha, l’identification numérique et la base de données Maisha, ont été introduites en novembre 2023. Depuis son lancement, le Bureau national d’enregistrement (NRB) dit avoir délivré 972 630 cartes Maisha, dont 531 329 nouvelles demandes et 441 301 duplicatas.

Par Jean Materne Zambo