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Nigeria : Le syndicat mondial des Télécoms craint un conflit entre le régulateur CCN et l’ Agence des technologies NITDA

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[DIGITAL Business Africa] – Le syndicat  des Télécoms de l’ Onu craint l’embrasement entre la CCN et le NITDA. Le syndicat international appelle le président nigerian Bola Tinubu à clarifier le rôle et le mandat de l’Agence nationale de développement des technologies de l’information (NITDA) et celui de la Commission nigériane des communications (NCC). Tout est parti du projet de loi modifiant la NITDA. Le texte est en discussion à l’Assemblée nationale.

« Bien que le projet de loi cherche à clarifier la position de la NITDA, il pourrait par inadvertance provoquer un conflit entre la NITDA et d’autres régulateurs sectoriels, y compris NCC, étant donné le vaste mandat de la NITDA en ce qui concerne le «économie numérique », et le manque de clarté dans la distinction entre le secteur informatique et le secteur des TIC », a déclaré le syndicat international des Télécommunications.

Avant que le projet de loi ne soit adopté, il faut rappeler que l’Agence nationale de développement des technologies de l’information (NITDA) est une agence gouvernementale fédérale créée pour la mise en œuvre de la politique nigériane des technologies de l’information (TI). Sa Mission est de développer et réguler les technologies de l’information pour un développement national durable.

L’ Agence est donc attendue en matière de Développement des infrastructures informatiques , Développement du capital humain, Mise en œuvre des politiques et cadre institutionnel, sensibilisation aux technologies de l’information et engagements internationaux.

L’ Agence a mené ou poursuit certains chantiers en vue de bâtir un Nigeria numérique. Parmi ces initiatives, la Digital Coast qui s’étend d’Eko Atlantic/Bar Beach à Lagos (Innovation Hub) en passant par Warri (e-Petroleum), Yenagoa (e-Nollywood), Port-Harcourt (e-Education), Uyo (e-Sports) et Calabar (Tinapa – e-Tourisme).

Il y a également la Ceinture numérique – le long du fleuve Niger et du fleuve Bénoué, en mettant l’accent sur l’e-agriculture dans la ceinture médiane de la zone centre-nord. Et enfin un Sahara numérique qui émane de la confluence du Niger et de la Bénoué à Lokoja et serpente le long de la ceinture minérale solide et se termine dans le bassin du lac Tchad pour se concentrer sur les minéraux e-solides.

En dehors de ses fonctions de régulation, la NCC joue également un rôle important dans la gestion du spectre, l’octroi de licences et la surveillance des opérateurs de télécommunications. En attribuant et en gérant efficacement le spectre de fréquences limité, la commission garantit qu’une bande passante suffisante est disponible pour les services de télécommunications existants et futurs la NCC participe activement à la promotion de l’alphabétisation numérique et à la sensibilisation des Nigérians.

Par le biais de campagnes éducatives et de programmes de sensibilisation, la commission vise à doter les citoyens des compétences et des connaissances nécessaires pour exploiter pleinement les avantages des technologies de communication modernes. L’On comprend que c’est sur ce dernier aspect qu’il y a problème.

Par Jean Materne Zambo, sources : uit, techpoint.africa

TIC : Les Camerounais A.C Abanda, Modzom de la Chaire Unesco reçus par le PM du Tchad

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[DIGITAL Business Africa] – L’ autonomisation des jeunes et des femmes à travers les TIC. Un sujet brûlant sur la table de la Primature du Tchad. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Allah-Maye Halina, s’est entretenu, ce 07 août 2024, avec les membres d’une délégation de la Chaire Unesco Access TIC. Aux côtés du Premier ministre, Allah-Maye Halina, le ministre des Télécommunications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar et quelques membres de son cabinet.

Côte Unesco, l’on retrouvait le titulaire de la Chaire, Armand Claude Abanda et quelques collaborateurs, dont le Pr François Marc Modzom, par ailleurs journaliste et directeur de l’ Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic).

La délégation de la chaire de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) Accès-TIC d’Afrique centrale est donc venue discuter avec le Premier ministre du renforcement du partenariat stratégique et institutionnel.

Cette initiative contribuera à créer des conditions nécessaires pour permettre aux jeunes et aux femmes d’être de véritables créateurs de richesses, gage d’une accélération de l’autonomisation des femmes et des jeunes, rapporte le ministère des Télécommunications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration sur sa page Facebook.

 

À propos de la Chaire Unesco Afrique centrale Accès-TIC

 

La Chaire Unesco Afrique centrale Accès-TIC est un partenariat stratégique et institutionnel pour l’accès des Jeunes et des femmes aux TIC en Afrique centrale. L’initiative a pour objectif de promouvoir un système intégré de recherche, d’enseignement, de formation ainsi que l’engagement de la collectivité en matière de l’accès aux TIC pour une plus grande autonomisation des jeunes et des femmes.

En date du 18 avril 2023, l’Unesco a confié à la Chaire Unesco d’Afrique Centrale Access-TIC, la mission de promouvoir la collaboration internationale par l’éducation, la science et la culture, y compris la coopération entre universités pour la promotion de la solidarité intellectuelle et morale. Elle développe de ce fait des compétences numériques devant contribuer au développement socio-économique durable dans plusieurs domaines de la vie socio-économique des États de la sous-région.

Par Jean Materne Zambo, source : Dircom. /Primature

Coopération : Le Cameroun, le Gabon et la Guinée équatoriale vont signer un accord de coordination de fréquences radioélectriques 

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[DIGITAL Business Africa] – La République du Cameroun et la République de Guinée équatoriale et le Gabon vont signer un accord de coordination de fréquences radioélectriques aux frontières. La date n’est pas encore connue. Annonce faite par le président de l’Autorité de régulation communications électroniques et des postes (Arcep), Célestin Kadjidja, ce 05 août 2024, au cours du Conseil de régulation. Ce partenariat permettra une harmonisation des fréquences. Il vient s’ajouter à l’accord de coordination des fréquences radioélectriques entre l’Arcep-Gabon et l’Arpce-Congo, signé jeudi 25 juillet 2024. Cet accord a été signé en vue d’une amélioration de la gestion des fréquences radioélectriques entre les Etats frontaliers, les régulateurs l’Arcep du Gabon et l’Arcep du Congo.

Ce conseil de Régulation était l’occasion pour Célestin Kadjidja, président de l’ Arcep Gabon, de dresser le bilan de ses activités au terme de 12 mois de la transition du pays. Parmi les actions fortes menées par l’ Arcep Gabon en 12 mois, figure en première ligne, le Colloque mondial des Régulateurs ( en anglais Global Symposium of regulators) (GSR),tenu du premier au 04 juillet 2024 au Speke Resort and Convention Center de Munyonyo, à Kampala en Ouganda. Il a été organisé par l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Agence des Nations Unies pour les technologies numériques. Le Colloque a réuni plus de 600 participants.

De plus, plusieurs dossiers initiés en début de mandat intervenu le 19 octobre 2023, ont été examinés par le conseil. Il s’agit, entre autres, de la relance du Projet de développement du service universel des télécommunications, du dossier relatif à la coordination des fréquences aux frontières avec les pays voisins et de la situation des opérateurs économiques désireux d’exercer dans le secteur de l’économie numérique en République gabonaise.

Par Jean Materne Zambo, source : arcep.ga

Cybersécurité : Le Comité spécial de l’ONU sur la cybercriminalité réuni en session 

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[DIGITAL Business Africa] – La session de clôture du Comité spécial de l’ONU sur la cybercriminalité court jusqu’au 09 août 2024. La Côte d’Ivoire, comme plusieurs États membres des Nations unies, a envoyé une délégation à New York, composée de Bintou Konate-Djetou, directeur des Affaires juridiques et de la coopération internationale et de Wilfried-Elie Konan, directeur de la Cybersécurité et de la Confiance numérique et Richard Angbonon, magistrat, substitut du procureur de la République près le Pôle pénal éonomique et financier.

Les travaux de ce Comité devraient déboucher sur le projet de texte révisé de la Convention et le projet de résolution. Lesquels seront soumis à l’Assemblée générale des Nations unies pour adoption. Le projet de texte en question est la Convention internationale générale pour lutter contre l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) à des fins criminelles. C’est un texte qui se compose de 67 articles portant sur la coopération internationale aux fins de la préservation accélérée de la protection des données personnelles, entre autres. Le tout en huit chapitres. Le ministère de la Transition numérique et de la digitalisation rappelle que l’initiative de l’ONU est conforme à son engagement à promouvoir la cybersécurité.

« La participation de la Côte d’Ivoire à cette initiative internationale s’inscrit dans la continuité de son engagement en matière de cybersécurité, renforcé par la décision du Conseil des Ministres du 12 juin 2019 d’adhérer à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. Cette adhésion a été achevée, en marge de cette session, par le dépôt de l’instrument de ratification auprès du Conseil de l’Europe le 29 juillet 2024, marquant ainsi une étape importante dans l’intégration de la Côte d’Ivoire dans le cadre juridique mondial contre la cybercriminalité.

En adhérant à cette Convention, la Côte d’Ivoire s’aligne sur les standards internationaux en matière de lutte contre la cybercriminalité, renforçant ainsi ses capacités à protéger ses citoyens et ses infrastructures numériques dans le cadre de la coopération internationale. La participation à la session de New York témoigne de la volonté du pays de jouer un rôle actif dans la gouvernance mondiale du cyberespace et d’assurer un internet plus sûr pour tous « , indique le ministère

Cette année, une première séance du Comité spécial de l’ONU sur la cybercriminalité s’est d’abord tenue du 29 janvier au 09 février 2024 à New-York. C’est au cours de cette session que l’ Assemblée générale va décider de mettre sur pied la présente commission. Sa mission :  produire une Convention internationale générale pour lutter contre l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication.

Par Jean Materne Zambo, source : mtnd

Le filet se resserre sur le Net : un traité international sur la cybercriminalité fait débat à l’ONU

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ONU
ONU

[DIGITAL Business Africa] – Les États membres des Nations Unies se réunissent dès lundi pour finaliser un projet de traité international visant à lutter contre la cybercriminalité. Cette initiative, portée initialement par la Russie en 2017, suscite de vives controverses tant parmi les défenseurs des droits de l’homme que parmi les géants de la technologie.

Bien que deux années de négociations aient permis d’affiner le texte, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer les risques qu’il ferait peser sur les libertés individuelles. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme s’inquiète notamment de « lacunes importantes » qui ne respecteraient pas les normes internationales en matière de droits humains. Selon cette instance onusienne, le traité pourrait être instrumentalisé pour restreindre la liberté d’expression, cibler les dissidents et porter atteinte au caractère privé des communications.

Le projet de texte, qui vise officiellement à renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre la cybercriminalité, a pour ambition de couvrir un large spectre d’infractions, allant de la pédopornographie au blanchiment d’argent. Cependant, ses détracteurs dénoncent un périmètre excessif qui pourrait justifier des atteintes aux droits fondamentaux.

Cette vision alarmiste est partagée par de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme et par les grandes entreprises technologiques. Ces dernières craignent que ce traité ne serve de prétexte à une surveillance mondiale accrue.

« On ne doit pas se tromper, le traité présenté à l’ONU pour adoption n’est en fait pas du tout un traité contre la cybercriminalité. Il ressemble plutôt à un traité de surveillance mondiale », a ainsi déclaré Tirana Hassan, directrice exécutive de Human Rights Watch.

Cette position est inhabituelle dans la mesure où elle rapproche des acteurs aux intérêts parfois divergents. Microsoft, par exemple, a exprimé sa préférence pour l’absence d’accord plutôt que la signature d’un texte qu’il juge dangereux.

Si la nécessité d’une coopération internationale en matière de cybercriminalité est largement reconnue, de nombreux acteurs préfèrent s’appuyer sur des instruments juridiques existants, tels que la Convention de Budapest ou la Convention de l’ONU contre la criminalité transnationale organisée.

En l’absence d’améliorations substantielles, de nombreuses organisations appellent les États à rejeter ce projet de traité. Une telle décision pourrait entraîner une opposition farouche du secteur privé et de la société civile.

La Russie, à l’origine de cette initiative, défend quant à elle la nécessité d’un accord international contraignant. Elle accuse les pays occidentaux de politiser les discussions en mettant en avant des considérations liées aux droits de l’homme.

Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives pour l’avenir de ce projet de traité, dont les implications pourraient être considérables pour la gouvernance de l’internet et le respect des droits fondamentaux à l’échelle mondiale.

Par DBA

Patrick Johansson, nouveau président de la zone Moyen-Orient et Afrique d’Ericsson

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Patrick Johansson
Patrick Johansson

[DIGITAL Business Africa] – Patrick Johansson est depuis le 1er août 2024 le président de la zone Moyen-Orient et Afrique de l’entreprise Ericsson et Senior Vice-President du groupe. Il devient de fait membre du Directoire d’Ericsson et est placé sous la responsabilité du PDG du groupe. Il sera basé à Riyad, en Arabie saoudite.

L’annonce a été faite le 01er août. M. Johansson était alors responsable du Contrôle de Gestion et des Opérations au sein de la Business Area des Logiciels et Services Cloud (BCSS) d’Ericsson.

Il remplace Fadi Pharaon, dont la décision de quitter Ericsson a été annoncée en mai 2024.

Depuis qu’il a rejoint Ericsson en 1997, Patrick Johansson a couvert de multiples domaines d’activités et de zones géographiques, ayant vécu en Suède, en Corée, en Inde, en Autriche, en Chine et au Vietnam. Il a, notamment, occupé les postes de Directeur mondial des Ventes et de la Gestion commerciale pour le Business Area Réseaux, de Directeur de l’Unité Clients en Corée, ainsi que plusieurs postes de direction dans les domaines de la finance et du management.

Pour Börje Ekholm, Président-directeur général d’Ericsson, « Patrick a une connaissance approfondie de notre technologie et de notre stratégie commerciale, deux facteurs cruciaux qui contribuent à consolider notre position de leader dans l’industrie. Je suis très heureux qu’il ait accepté ce poste et je me réjouis de le compter parmi les membres de l’équipe de direction ».

Commentant sa nomination, Patrick Johansson, a déclaré : « Je suis honoré et ravi de me voir offrir cette opportunité. Ericsson est à l’épicentre des dernières tendances technologiques où les réseaux sont le fondement de la numérisation des entreprises et des sociétés. Nous sommes à la pointe de l’industrie en fournissant des réseaux entièrement programmables et de haute performance où les capacités peuvent être exposées par le biais d’API de réseau. Je suis impatient de rencontrer les clients et les partenaires et de travailler avec mes collègues de la zone du Moyen-Orient et de l’Afrique pour créer une valeur ajoutée exceptionnelle pour les clients ».

Ericsson propose depuis près de 150 ans des solutions de communication mobile et de connectivité aux fournisseurs de services et aux entreprises.

Par DBA

Cameroun : Minette Libom Li Likeng et  » La tutelle » inaugurent le Projet F- Cybersecurity Cameroon

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[DIGITAL Business Africa] – « La tutelle » veut jouer sa partition dans la promotion d’un cyberespace sain au Cameroun. L’ Association des femmes du ministère des Postes et Télécommunications a amorcé, ce 06 août 2024, le séminaire de sensibilisation à l’attention des femmes du secteur public sur les questions de cybersécurité au Cameroun. Un événement presidé par madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, accompagnée de son homologue de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie -Thérèse Abena Ondoa.

Cet événement vise à imprégner les femmes des administrations publiques du Cameroun sur les enjeux et défis de la transformation digitale, notamment, ceux liés à la cybersécurité. Au ministère des Postes et Télécommunications, elles sont parées ces femmes. La présidente de « La tutelle », Rollande Pende, a rassuré que « les femmes du Minpostel restent déterminées à apporter leur contribution à l’atteinte des objectifs de promotion de la cybersécurité et de l’utilisation responsable des réseaux sociaux ».

La cérémonie de lancement de ce séminaire de sensibilisation inaugure les activités du Projet F- Cybersecurity Cameroon. La présidente de « La tutelle », Rollande Pende, donne son bien fondé.

« L’objectif de ce projet est vraiment d’accroître le nombre de femmes qui soient préparées pour l’utilisation responsable des technologies numériques et de l’Internet des réseaux. Nous sommes toutes là-dessus malgré que les chiffres disent que les femmes n’ont pas beaucoup d’accès aux équipements. Mais nous savons aussi que les femmes sont de grandes utilisatrices d’internet. Donc, le projet vise à faire connaître déjà toute l’activité que le ministère des postes et télécommunications donne toutes les activités liées à la poste, aux télécommunications et au TIC à nos sœurs des autres administrations publiques. Mais aussi à sensibiliser sur la bonne utilisation des réseaux sociaux.  Vous savez, on peut avoir des outils en main, mais ces outils peuvent être très utiles. En revanche, quand ils sont mal utilisés, ils peuvent être transformer en des armes même contre nous-mêmes « , a-t-elle dit.

Pour le reste, le sous-directeur de la Réglementation des Télécommunications et des TIC au Minpostel, François Joseph Nnemete Beyeme, a ouvert le séminaire par une présentation sur l’économie numérique. Il présente ce secteur comme un vivier d’opportunités pour les femmes. Dans sa communication, François Joseph Nnemete Beyeme a présenté l’économie numérique comme facteur d’autonomisation des femmes.

Il les exhorte à profiter de la dividende numérique. En utilisant les technologies pour résoudre les problèmes sociaux grâce aux projets à impact social. Cependant, Joseph Nnemete relève des défis auxquels ces femmes font généralement face. Le sous-directeur de la Réglementation des Télécommunications et des TIC au Minpostel, soutient que les femmes n’ont pas accès à l’infrastructure numérique. Non sans oublier les inégalités de genre. A ce propos, Joseph Nnemete exhorte les entreprises à encourager les femmes à se lancer dans les métiers du numérique.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Dion Ngute affute les serres de l’ « Aigle », une application de gestion des effectifs et de la solde

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[DIGITAL Business Africa] – Le chef du gouvernement a clôturé le conseil de cabinet du mois de juillet 2024 par une annonce forte : mettre sur pied un outil de gestion des effectifs et de la solde. L’ application « Aigle ». Comme son cousin « épervier », l’ « Aigle » attrapera au collet, avec toute la vigueur possible, les fonctionnaires absents à leurs lieux de service, une fois mise en ligne (l’application). Avant d’en arriver là, le chef du gouvernement avait déjà constaté que « sur 8 mille 766 cas d’absences irrégulières signalées, 7 mille 133 personnels n’ont pas pu lever la suspicion qui pesaient sur eux ». 

Pour le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le, ces personnels « fantoches » sont actuellement, soit radiés, soit en cours de radiation des effectifs de la Fonction publique camerounaise dans le cadre de l’exploitation des résultats de l’opération de comptage physique des personnels de l’État. Le ministre Le précise que « pour l’heure, ils sont tous suspendus de solde ».

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, invite les membres du Gouvernement et les autorités administratives qui les représentent dans leurs unités respectives de commandement, à plus de rigueur et de discipline pour que l’Administration Publique camerounaise soit au rendez-vous de la productivité et de l’efficacité, inque le compte  rendu de Laurentine Bekono, journaliste à la CRTV.

 

Le télétravail mis en débat 

 

Ce problème d’absentéisme a soulevé un autre débat. Celui de la modernisation de la fonction publique et donc du télétravail. Mis sur la table de débats de Club d’ Elite sur Vision quatre, ce dimanche 04 août 2024, certains panelistes ont plaidé en faveur du télétravail (travail en ligne). Le Pr Nkou Mvondo, homme politique et enseignant à l’ Université de Ngaoundéré, à par exemple soutenu :

« …Avec un ordinateur, on peut contrôler en moins de dix minutes toutes les voitures du Cameroun, puisque toutes les voitures sont immatriculées, enregistrées dans un ordinateur, on peut savoir à quel moment, à partir de l’ordinateur, à quel moment le véhicule appartenant à un tel a une carte grise qui va se périmer dans deux semaines. On peut savoir à partir de l’ordinateur si une voiture est encore assurée. Il suffit simplement de mobiliser les techniques mondiales, au lieu de s’accrocher au travail en présentiel dans un carrefour. Il y a tellement d’exemples… On peut dire que oui présence, mais ce qu’on doit mettre en avant, c’est la performance et l’efficacité », a-t-il dit.

Un point  de vue qui tranche avec celui de Denis Omgba, directeur de l’Observatoire des Médias et de l’Opinion Publique au ministère  de la Communication.

« Le travail à distance est encadré. Si vous êtes enseignant, si vous êtes médecin, vous allez soigner les patients étant chez vous? Non, ce n’est pas possible. La présence est nécessaire, je dirais même absolument nécessaire à certains postes de travail. Et puis, aujourd’hui, nous assistons à l’évasion des documents administratifs de forte sensibilité. Si nous pensons que les gens vont rester au quartier parce qu’ils doivent travailler chez eux et gérer les documents administratifs, nous les retrouverons n’importe où, n’importe quand. Il y a une sécurité de l’espace et du cadre du travail qu’on doit mettre en perspective. Et je pense qu’il y a un choix à servir son pays…Il faut plutôt dire aux gens qui entrent dans l’administration que nous avons besoin de travailler, être à nos postes de travail, apporter nos contributions », a-t-il dit. Sur les cause de l’absentéisme, il fait son diagnostic.

« … Il  est vraiment difficile de couvrir 30 jours. Vous savez, dans la présence au travail, il y a ce qu’on appelle les conditions de travail. Ces conditions, là, parmi lesquelles il y a d’abord le cadre. Nous sommes dans des départements ministériels où vous voyez des cadres sont nombreux  dans des espaces réduits.

Ces conditions de travail parfois n’encouragent pas à venir travailler.
Vous vous souvenez de la grève des enseignants ? Il y en a qui avaient beaucoup d’années sans  salaire. Comment est-ce qu’ils vont travailler dans ces conditions ? Aujourd’hui, vous voyez les fonctionnaires qui n’ont pas beaucoup de motivation à travailler. Il y a beaucoup d’entre eux qui ont été envoyés dans les régions en crise, au nord-ouest et au sud-ouest, parfois sans accompagnement particulier ».

 

Solutions de sortie

 

Denis Omgba a prescrit une ordonnance face au fléau  d’absentéisme qui fait florès à mesure que le temps passe. Et là, il pointe du doigt les patrons sans ménagement.

« Il faut également, me semble-t-il, que nos patrons, nous voulons travailler, nous voulons apporter, nous voulons être à nos postes de travail. Mais je me fais aussi l’écho de ce que j’entends de mes collaborateurs. Il faut que l’État fasse le nécessaire, motive le personnel, revoie les conditions salariales, aménage notre cadre de travail. Il y a même ce qu’on a appelé le profil de carrière. Parfois, des gens travaillent pendant longtemps, n’ont même pas une petite promotion. Il y a même ce que je peux appeler des félicitations, des encouragements. Parfois, il n’y a rien. Vous travaillez, vous arrivez au bout de votre carrière, vous n’avez pas grand-chose. Ce sont aussi des choses, je pense, que l’État doit tenir en compte. Il est prévu des sanctions si vous ne venez pas au travail », a-t-il précisé.

Le consultant de la chaîne Vision 4, Dieudonné Essomba, économiste, a estimé que le gouvernement doit avoir un tableau de bords pour contrôler le fonctionnement de l’Administration publique. Ce qui éviterait à l’avenir d’être rattrapé par des dysfonctionnements à certains niveaux de l’appareil. Sur le télétravail, il pense que le rendement, doit être mis en avant plutôt que la présence. Bien que Dieudonné Essomba insiste sur le fait que certaines tâches nécessitent la présence physique au lieu de service.

Par Jean Materne Zambo, source : spm.gov.cm, club d’élites ( vision 4, édition du 04 août 2024)

Côte d’Ivoire : 10 000 000 de FCFA aux lauréats classés 1ers dans les secteurs d’activité du PNE dont les TIC 

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[DIGITAL Business Africa] – En 10 ans, le Prix national d’excellence (PNE) a réussi à occuper une place importante dans  l’éducation en Côte d’Ivoire. Environ 77 lauréats seront récompensés ce lundi 05 août 2024 dans le cadre du Prix national d’Excellence (PNE). Ce sera à la salle des Pas perdus du Palais présidentiel sous la présidence du Chef de l’État de Côte d’Ivoire, S.E Alassane Ouattara.

Les secteurs d’activité qui seront primés sont la biotechnologie, les technologies de l’information et de la communication, l’art et la culture, l’éducation, la santé, etc. Les premiers lauréats, classés dans les différents secteurs d’activité, repartiront chacun avec un trophée, un diplôme signé par le président de la République, S.E Alassane Ouattara, et une dotation de 10 000 000 de FCFA, des tablettes et une participation aux frais de scolarité…

Diplômés de CEPE, BEPC et BAC dans plusieurs régions, ces lauréats devront être des acteurs clés du développement de la Côte d’Ivoire par leur exemplarité. Pour la 10e édition, la CIE a déjà récompensés  plus de 300 élèves.

Kenza Yassoua a reçu deux fois le Prix national d’Excellence. Aujourd’hui, étudiante à l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (Inp-HB) de Yamoussoukro. Elle revient sur les atouts qui ont pesé en sa faveur.

« J’ai été le meilleur élève au BEPC avec un total de 198,2/ 220, soit une moyenne de 18,02 et 3 ans après, j’ai été première au Baccalauréat général série C’ avec un total de 340 / 400 points … Je me fixe de grands objectifs et je travaille pour les atteindre », a-t-elle dit.

Institué en 2013, le Prix National d’Excellence vise à promouvoir la culture du travail bien fait et à inciter les Ivoiriens à s’inscrire dans la quête permanente de l’excellence.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : Eutelsat Group présente ses services avancés à Nizar Ben Neji du ministère des TIC tunisien

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[DIGITAL Business Africa] – Nizar Ben Neji, ministre des Technologies de la Communication de Tunisie, a effectué une visite officielle au siège d’Eutelsat Group à Paris, France. Accompagné par Dhia Khaled, ambassadeur de la Tunisie en France, Nizar Ben Neji, Ministre des Technologies de la Communication de Tunisie, a assisté à plusieurs démonstrations des services Eutelsat OneWeb en orbite basse (LEO) ainsi que des services GEO très haut débit du satellite Eutelsat KVHTS.

« Les technologies de connectivité spatiale d’Eutelsat Group offriront des opportunités considérables pour la Tunisie. En utilisant une combinaison de satellites GEO et LEO, Eutelsat Group est capable de fournir une couverture étendue et des services de connectivité haut débit, essentiels pour le développement des infrastructures numériques en Tunisie. Ces technologies peuvent aider à accroître la connectivité, notamment dans les zones rurales et éloignées, et à soutenir la croissance économique grâce à une meilleure accessibilité à internet et aux services numériques », selon le groupe Eutelsat.

OneWeb propose une gamme diversifiée de terminaux pour accéder à ses services en fonction de vos besoins et de votre utilisation : En fixe pour les entreprises, portable pour un déploiement sur le terrain, embarqué sur des navires, les terminaux s’adaptent à tous les cas de figure liés à aux exigences des consommateurs.

OneWeb revendique plus de 600 satellites défilants en orbite autour de la Terre à une altitude de 1200 km. OneWeb offre à terre comme mer avec une couverture mondiale, y compris aux pôles, un accès Internet jusqu’à 195 Mbps sécurisé avec une garantie de service. La latence réduite de moins de 100 ms permet l’accès à de nouvelles applications et de sécuriser vos réseaux : WLAN, Cloud,…

Selon le site talesaleniaspace.com, Eutelsat KVHTS  va révolutionner l’accès à Internet par satellite, selon le groupe. Fabriqué pour l’opérateur international Eutelsat, le satellite Eutelsat KONNECT VHTS fournira des services à très haut débit et de connectivité mobile à travers l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. D’une capacité de 500 Gbps en bande Ka, il est le satellite de télécommunications géostationnaire le plus grand et le plus puissant jamais fabriqué en Europe. Sa charge utile comprend notamment un processeur numérique haute performance qui combine une allocation de capacité agile et une utilisation optimale du spectre.

Cette démonstration de force d’Eutelsat group s’est faite  sous le contrôle d’Eva Berneke, PDG d’Eutelsat Group, et de Cyril Dujardin, directeur de la Business Unit Connectivité. Ces démonstrations étaient une occasion pour Eutelsat Group de mettre en lumière les opportunités offertes par ces nouvelles technologies de communication pour la Tunisie, en améliorant la connectivité, mais aussi en permettant une couverture étendue, fiable et résiliente.

Eutelsat Group dit se réjouir de continuer à travailler en étroite collaboration avec les opérateurs télécoms tunisiens pour explorer de nouvelles opportunités et renforcer la connectivité dans toute la région.

Par Jean Materne Zambo, source thd.tn, @EutelsatGroup (x), thalesaleniaspace.com

Mali : L’AMRTP édifie les consommateurs sur l’importance de l’identification des cartes SIM

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[DIGITAL Business Africa] – L’AMRTP et les consommateurs se sont concertés. L’Autorité malienne de Régulation des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes (AMRTP) a organisé, le premier août 2024, à Bamako le premier Forum 2024 AMRTP/Associations des Consommateur. Y ont pris part, les décideurs politiques, les acteurs du secteur des Télécommunications/TIC et de l’informatique, les acteurs de la justice et de la sécurité, les médias. Le thème central de cette année était : « Identification des SIM : quel intérêt pour le consommateur ? ».

Une occasion pour l’AMRTP de sensibiliser les consommateurs à l’importance de l’identification des SIM et des risques associés à leur non-identification. Le régulateur a souligné le défi de sécurité lié à la vulgarisation des cartes SIM et à la popularisation des téléphones mobiles.

Au Mali, le Décret n°2015-0265/P-RM fixe les modalités d’identification des abonnés. En 2019, ce décret a été modifié pour limiter à trois le nombre de cartes SIM par abonné et par opérateur. Les deux entités s’engagent à construire un secteur des télécommunications et des TIC sécurisé, fiable et respectueux des droits de chacun, véritable locomotive du développement économique et social du Mali.

Chez Orange par exemple, il est demandé, depuis cette fin juillet 2024, à tout client d’Orange Mali de passer à une agence avec sa carte NINA ou biométrique pour identifier son numéro, si la première identification n’est pas faite avec les pièces précitées. L’opérateur précise bien que  » personne n’a plus droit à plus de 3 numéros orange avec la même pièce. Les clients qui sont dans cet état sont avertis à travers un message provenant d’Orange « .

C’est depuis le premier février 2023 que l’identification des puces de téléphones avec les différentes sociétés mobiles se fait sur présentation d’un Numéro d’Identification National (NINA). Cette décision avait été prise par l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications et des Postes (AMRTP).

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Formation : Le Tchad promeut l’habileté numérique sur Facebook, le Cameroun peut faire mieux

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[DIGITAL Business Africa] – L’alphabétisation numérique sur Facebook. Une stratégie utilisée par les administrations en charge du Numérique au Tchad pour inculquer des notions basiques aux abonnés dans le domaine du numérique. Et cela fonctionne à merveille. Les abonnés interagissent avec l’administration, proposent les notions dont elles ignorent le sens, la portée. Le choix de  Facebook peut se comprendre. D’après une étude du cabinet de sondage GeoPoll en 2023, Facebook est le le réseau social le plus utilisé en Afrique sub-saharienne.

Se rendre sur la page Facebook de l’ Adetic ou du ministère des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration du Tchad peut faire du bien à un abonné curieux et passionné des TIC. Le lien d’accès à sa page Facebook l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (Adetic) est le suivant : https://www.facebook.com/Adetic.td?mibextid=ZbWKwL

À intervalle de temps régulier, l’ Adetic entretient sa relation avec le public en publiant des contenus assez intéressants et édifiants, pas seulement pour les Tchadiens, mais aussi pour tout le monde. Ce premier août 2024, l’Agence vient par exemple de présenter le fonctionnement et le rôle d’un data center. Une façon de préparer les populations à accueillir le data center qui sortira de terre « sous peu ».

 

I- Fonctionnement d’un datacenter

 

1. Infrastructure physique :
– Serveurs : ce sont des machines qui exécutent des applications et traitent des données.
– Stockage : il s’agit des dispositifs de stockage comme des disques durs ou des unités de stockage en réseau.
– Réseaux : ce sont des équipements réseau pour connecter les serveurs et les systèmes de stockage entre eux et avec l’extérieur.

2. Systèmes de refroidissement : les datacenters utilisent des systèmes de climatisation et de refroidissement pour maintenir les serveurs à une température optimale et éviter la surchauffe.

3. Alimentation électrique : Ils sont équipés de systèmes de secours, comme des générateurs et des batteries, pour assurer une alimentation électrique continue et éviter les interruptions.

4. Sécurité physique : mesures telles que des contrôles d’accès, des caméras de surveillance et des gardes pour protéger les équipements contre les intrusions physiques.

5. Gestion de la charge : les datacenters utilisent des logiciels pour surveiller et gérer la performance des serveurs et le trafic réseau, optimiser l’utilisation des ressources et garantir la qualité de service.

II. Le rôle d’un datacenter

1. Stockage de données : les datacenters hébergent des serveurs et des dispositifs de stockage qui contiennent des données essentielles pour les entreprises, les services en ligne, les sites Web et les applications.

2. Hébergement d’applications : Ils offrent un espace pour héberger des applications web et cloud, garantissant leur disponibilité et leur performance.

3. Sécurité des données : Ils mettent en place des mesures de sécurité rigoureuses pour protéger les données contre les cyberattaques, les pertes et les accès non autorisés.

4. Continuité des activités : les datacenters assurent une continuité de service en cas de défaillance matérielle ou d’autres interruptions grâce à des systèmes de redondance et de sauvegarde.

« Le datacenter une fois opérationnel sera essentiel pour le fonctionnement des services numériques modernes que le Ministère des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’administration appelle de tout son vœu. Sans oublier les réseaux sociaux et la lecture en continu sur une kyrielle de plateformes et la gestion automatisée des services publics », explique l’Adetic.

Au ministère des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, on préfère une simple image, mais chargée de savoir. Alors ce sont des publications ou des statuts qui donnent (un peu) à comprendre une notion, une vision du gouvernement sans entrer en profondeur.

Le lien d’accès à la page Facebook du ministère des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration est :

https://www.facebook.com/MpenTchad?mibextid=ZbWKwL

 

Et pourquoi pas aussi au Cameroun ?

 

Le Cameroun pourrait participer fortement à l’éducation des masses en matière de culture du numérique. Le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun ne nourrit pas suffisamment la relation qui le lie aux populations. En dehors de rendre compte de ses activités, « la maman nationale du digital », (surnom attribué à la Minpostel et assumé), Minette Libom Li Likeng, peut également édifier ses abonnés sur les notions et les termes techniques utilisés qu’ils utilisent sans parfois en maîtriser la signification. Le lien vers la page Facebook du Minpostel est https://www.facebook.com/profile.php?id=100068604052243&mibextid=ZbWKwL

L’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (Antic) peut emboîter le pas à l’Adetic. Lorsqu’on se rend sur sa page, bien évidemment, on y trouve des comptes rendus des activités menées par l’Agence, des astuces pour ne pas tomber dans le piège des cybercriminels. Mais la cybercriminalité n’est qu’un pant des TIC, qui sont aussi une branche du numérique. Or, la tâche de l’ Antic semble plus ardue. Entendu que l’une de ses missions est la promotion des TIC. Comment parler de TIC si l’on ne comprend pas déjà cet environnement ? L’ Antic peut par exemple expliquer en image la question de gestion de nommage et d’adressage, la veille sécuritaire, etc. Accédez à la page Facebook de l’ Antic via le lien   https://www.facebook.com/ANTIC237?mibextid=ZbWKwL

L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) colle sur sa page Facebook des liens pour écouter l’émission « Fréquence du régulateur des Télécoms ». Mais l’Agence peut aussi opter pour des visuels ou des résumés de leurs émissions. Rendez-vous sur la page Facebook de l’ ART en cliquant sur le lien

https://www.facebook.com/ARTcameroun?mibextid=ZbWKwL

Par Jean Materne Zambo

« Gabon Digital » : L’ Etat reçoit 2,2 millions de dollars du Japon pour moderniser son système judiciaire 

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[DIGITAL Business Africa] – Le secteur judiciaire gabonais poursuit sa mue. Le ministre de la Justice, Paul-Marie Gondjout, a annoncé lors d’une conférence de presse du 29 juillet 2024, que le pays bénéficie d’une subvention du Japon à hauteur de 2,2 millions de dollars pour financer la transformation numérique du secteur judiciaire gabonais. Cette initiative est alignée sur la stratégie Gabon Digital. Le projet sera exécuté en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Ce projet, a-t-il dit, rentre dans le cadre de la restauration des institutions. Il précise aussi que la signature de cette convention avec le Japon va permettre au Gabon de réaliser ce que les citoyens veulent pour la justice de leur pays.

Gabon Digital vise à révolutionner l’administration publique gabonaise en adoptant des technologies de pointe. Parmi les initiatives prévues à cet effet, il y a la construction d’un data center ultra moderne, le développement d’applications numériques et la réhabilitation du Réseau connecté des administrations du Gabon (RAG). L’objectif est de rendre les services publics plus accessibles, transparents et efficaces. Surtout du côté de la Justice, si l’on en croit Paul-Marie Gondjout, ministre de la Justice Gabonais.

« La justice est une institution qui garantit l’État de droit et une démocratie apaisée. Dans ce projet pour la restauration de l’institution, il y a nombre d’actions qui sont prévues. Notamment, sur le plan infrastructurel, sur le plan du fonctionnement des juridictions, de la formation des magistrats. L’aide que nous a accordée le gouvernement du Japon à travers le PNUD nous permettra justement de lancer ce programme de formation, qui existe déjà, mais que nous allons simplement intensifier pour que nous puissions avoir au moins 300 magistrats chaque année qui puissent bénéficier de formations continues. Le ministère de la Justice est la courroie de transmission entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Donc que nous avons à garantir que les lois soient respectées, à garantir que les services de police judiciaire soient performants, à garantir que les juridictions puissent fonctionner… », a dit le ministre.

L’organisme d’exécution du « Gabon Digital » est la Commission nationale des Travaux d’Infrastructures publiques et de la Promotion des Petites Entreprises (CN-TIPPEE). Le projet a été présenté le 30 juillet 2021. Le coût total de réalisation est de 68,50 millions de dollars. Les secteurs ciblés sont l’administration publique, les TIC, les infrastructures TIC et les services TIC, qui occupent 85 % du projet. La date de clôture du projet est le 30 juin 2026.

Par Jean Materne Zambo, source : banquemondiale.org

Cyberattaque : Microsoft à nouveau paralysé, des millions d’utilisateurs impactés

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microsoft à nouveau paralysé
microsoft à nouveau paralysé

[Digital Business Africa] – Dans un nouvel épisode marquant de l’insécurité numérique, Microsoft a été la cible d’une cyberattaque d’une ampleur inédite ce mardi 30 juillet. Cette offensive a entraîné une panne mondiale paralysant l’accès à ses services phares, dont Microsoft 365, Azure et le célèbre jeu vidéo Minecraft.

Selon les premières investigations du géant technologique, l’attaque a consisté en un déluge de requêtes simultanées visant à saturer ses serveurs. Cette méthode, connue sous le nom d’attaque par déni de service distribué (DDoS), a rapidement rendu les systèmes de Microsoft inaccessibles, plongeant des millions d’utilisateurs dans l’incapacité de travailler ou de se divertir.

Une vulnérabilité amplifiée

Si l’attaque DDoS initiale a constitué le déclencheur de cette crise, Microsoft a reconnu une défaillance dans ses systèmes de défense. En effet, une erreur dans la configuration de ces derniers a eu pour effet d’amplifier considérablement l’impact de l’attaque, au lieu de l’atténuer.

Les conséquences de cette cyberattaque se sont rapidement fait ressentir à travers le monde. Des entreprises de toutes tailles, des particuliers, mais aussi des institutions publiques et des organismes critiques ont été touchés. Les difficultés de connexion à Outlook, Minecraft et aux différents services de Microsoft 365 ont provoqué un chaos numérique sans précédent.

Un correctif déployé, mais les questions persistent

Après plus de dix heures de perturbations, Microsoft a finalement réussi à maîtriser la situation grâce au déploiement d’un correctif d’urgence. L’entreprise a présenté ses excuses à ses clients, tout en soulignant la gravité de l’incident.
Cette nouvelle cyberattaque vient s’ajouter à une série d’incidents similaires qui ont frappé Microsoft ces dernières semaines. Il y a moins de deux semaines, une mise à jour défectueuse d’une solution de sécurité avait entraîné une panne mondiale affectant des millions d’ordinateurs.
Ces événements successifs mettent en évidence la vulnérabilité croissante des infrastructures numériques et la nécessité pour les entreprises technologiques de renforcer leurs systèmes de sécurité. La cybercriminalité représente désormais une menace majeure pour l’économie mondiale et la vie privée des individus.

Points clés à retenir :

* Cyberattaque massive : Microsoft a été victime d’une attaque DDoS d’une ampleur inédite.
* Panne mondiale : Les services Microsoft 365, Azure et Minecraft ont été paralysés.
* Vulnérabilité amplifiée : Une erreur dans les systèmes de défense de Microsoft a aggravé la situation.
* Conséquences : Des millions d’utilisateurs ont été impactés, entraînant des perturbations économiques et sociales.
* Réponse de Microsoft : Un correctif a été déployé et l’entreprise a présenté ses excuses.

« Microsoft doit sans doute tirer des leçons sur ces cyberattaques qui en moins d’un mois surviennent deux fois. Ses méthodes de lutte contre les cyberattaques doivent être renforcés pour rassurer les millions d’utilisateurs des solutions Microsoft et même pour l’ensemble du secteur. Face à la menace croissante de la cybercriminalité, il ne serait pas superflu de renforcer la sécurité de ses infrastructures numériques et même d’exiger un renforcement des équipes techniques du groupe américain de cybersécurité Crowdstrike qui offre ses services à Microsoft », commente le cabinet camerounais de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES.

Par Digital Business Africa

L’ART a bel et bien payé les 900 millions de F.Cfa destinés aux primes des personnels du Minpostel

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Cameroun : inauguration de l’immeuble Platinum, bâtisse futuriste de l’ART au cœur de la capitale politique

[DIGITAL Business Africa] –   Contrairement à une information relayée sur les réseaux sociaux selon laquelle l’Agence de régulation des télécommunications (ART) n’a toujours pas versé au MINPOSTEL le montant de 900 millions FCFA, représentant la quote-part de la prime de rendement issue des pénalités 2019 infligées aux opérateurs du secteur des télécommunications destinée au profit du personnel du MINPOSTEL, le régulateur a bel et bien procédé à ce paiement.

C’est ce qui ressort du document  transféré au Minpostel donnant les détails de l’ordre de virement daté du 09 juillet 2024, présenté par les responsables de l’ART, contactés par Digital Business Africa.

On peut y lire que l’ART a procédé à un virement par débit de son compte n° 10034 11002 90041220009 90 domicilié à la BANQUE ATLANTIQUE CAMEROON SA au profit du compte n° 12001 00673 11111111111 02 du Minpostel domicilié à la paierie spécialisée auprès du Minpostel (Trésor).

Le motif mentionné étant : « MP 20403 Prime de rendement issue des pénalités 2019 infligées aux opérateurs ».

L’ART a bel et bien payé les 900 millions de F.Cfa destinés aux primes des personnels du MinpostelL’ART a donc procédé à ce virement au compte indiqué par le Ministère des Finances qui, répondant à un besoin d’information du DG de l’ART, avait laissé entendre que le compte dans lequel ce montant était viré depuis 2015 n’était pas le bon compte.

Il se trouve que, par le passé, l’ART virait cette prime dans le compte n° 151811202018 intitulé « Prime de rendement MTN ORANGE » dédié aux personnels du MINPOSTEL, ouvert dans les livres de la CAMPOST. Ceci « sans l’assentiment du Ministre en charge des Finances, qui, seul peut autoriser l’ouverture d’un compte auprès d’une institution bancaire », précise Louis-Paul Motaze dans sa correspondance du 03 juillet 2024 au DG de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame.

« Pour un retour à l’orthodoxie, vous voudrez bien procéder au virement de ces fonds au compte unique du Trésor, suivant le relevé d’identité bancaire (RIB) 12001006731111111111102 de la paierie spécialisée auprès du MINPOSTEL, qui, dans le cas d’espèce, est le poste comptable assignataire desdites ressources et auprès duquel Madame la Ministre des Postes et des Télécommunications pourra émettre des ordres de retrait, pour servir les primes à son personnel », a expliqué le ministre.

L’ART a bel et bien payé les 900 millions de F.Cfa destinés aux primes des personnels du MinpostelLe Pr Philémon Zoo Zame s’est donc simplement conformé à la réglementation. Et avant tout transfert, a voulu se rassurer auprès du MINFI qu’un virement dans les livres de la Campost était légal. Le ministre des Finances lui a confirmé que ses doutes étaient fondés. D’où le virement de ce montant à la p aierie spécialisée auprès du MINPOSTEL au compte unique du Trésor comme demandé par le Minfi, au lieu d’un virement dans le compte ouvert à la CAMPOST.

En rappel, l’ART avait infligé une amende globale de 3,5 milliards de francs CFA aux opérateurs MTN, Orange et Nexttel, le 03 juillet 2019. Motif évoqué, violation de la réglementation sur l’identification des abonnés. C’était la première sanction du Pr Philémon Zoo Zame Zame à l’endroit des opérateurs télécoms.

Sa deuxième sanction interviendra près de quatre ans plus tard. Le 25 mai 2023. Les opérateurs mobiles concessionnaires de téléphonie mobile CAMTELMTN CameroonORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun avaient été sanctionnés pour un montant global de six milliards (6 000 000 000) F.CFA. Motif évoqué par le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, manquement aux obligations de couverture et de qualité des services de communications électroniques contenues dans leurs cahiers de charges respectifs.

Les montants des amendes étaient les suivants : CAMTEL, huit cent millions (800 000 000) FCFA ; MTN Cameroon, un milliard quatre cent millions (1 400 000 000) FCFA ; ORANGE Cameroun, deux milliards deux cent millions (2 200 000 000) FCFA ; et enfin VIETTEL Cameroun, un milliard six cent millions (1 600 000 000) FCFA.

Ce qui laisse entendre que les comptes récemment approvisionnés recevront à nouveau des fonds.

Par Digital Business Africa

Bénin : La Boad et la Banque Atlantique octroient 65 milliards de FCFA à MTN pour l’extension du réseau et le déploiement de la 5G

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[DIGITAL Business Africa] – 25 ans d’activité et de présence au Bénin. Cela mérite bien un présent. L’opérateur des télécommunications MTN reçoit un financement conséquent de la Banque Ouest-africaine de Développement (BOAD). 65 milliards de FCFA, dont 30 milliards FCFA apportés par Banque Atlantique et 20 milliards de FCFA par la BOAD. C’est le montant qui a été aloué à l’opérateur, ce 29 juillet 2024, pour la mise à niveau de ses systèmes et le déploiement de nouvelles technologies, dont la 5G.

L’accord a été signé par la directrice générale de MTN Bénin, Uche Ofodile et Moustapha Ben Barka, vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), en présence de Ahmed N’Daw, directeur général de la Banque Atlantique.
La BOAD s’est réjouie du projet de MTN Bénin. « Avec ce projet, qui s’inscrit en droite ligne de notre Plan stratégique Djoliba [un programme visant à augmenter les capacités de financement dans la région entre 2021 et 2025 ], la BOAD réaffirme son engagement à soutenir la promotion et le financement des investissements productifs privés dans ses États membres », a déclaré Moustapha Ben Barka.

Pour la DG de MTN Bénin, Uche Ofodile, ce financement sera important pour « la mise à niveau des systèmes, l’amélioration de l’expérience client et l’extension du réseau, mais également le déploiement de nouvelles technologies, dont la 5G ».

Les investissements à réaliser portent sur la reconfiguration de l’architecture et la mise à niveau fonctionnelle des plateformes de services dont le service de prépaiement, le service mobile money et bien d’autres services à valeur ajoutée ; l’extension des capacités matérielles et logicielles des nœuds du sous-système Cœur de réseau ; l’extension et la densification du réseau d’accès radio, y compris l’intégration de la technologie 5G; l’extension de la capacité des liens de transmission par faisceau hertzien et le déploiement d’un lien de transmission backbone par fibre optique ; la réalisation de travaux d’aménagement sur les sites radioélectriques à travers la transformation de sites indoors en site outdoors moins énergivores et le renouvellement des systèmes d’alimentation électrique de certains sites  ainsi que  la mise en œuvre d’un nouveau plan de numérotation à 10 chiffres.

Par Jean Materne Zambo

Economie numérique : Les promesses de la Chine aux Africains lors du FCSA 2024

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[DIGITAL Business Africa] – Plusieurs ministres africains chargés du Numérique sont à Beijing, Chine, pour prendre part au Forum sur la coopération sino-africaine. Ce Forum vise à renforcer la collaboration entre la Chine et l’Afrique pour faire face aux défis de la mondialisation économique et favoriser le développement commun. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique du Sénégal, Alioune Sall, comme ses homologues de la RD Congo, Augustin Kibassa Maliba,  du Congo Brazzaville,  Léon Juste Ibombo,  du Tchad, Dr Michel Boukar et bien d’autres, prend activement part aux travaux depuis ce 29 juillet 2024.

Il est à la tête d’une délégation composée de Dahirou Thiam, directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes du Sénégal, du directeur de Synapsys Conseils SA Zack Diop et de ses équipes. Alioune a profité de cette tribune pour que le prochain plan d’action adopté lors du Sommet du FOCAC, prévu à Beijing en septembre 2024, inclue un transfert de savoir-faire pour la construction de datacenters, la mise en place de cloud souverain, la fabrication d’équipements informatiques, la création de services d’intelligence artificielle et de robotique, et les calculs de haute performance.

Le ministre Alioune Sall a rappelé que dans le plan d’action de Dakar adopté en 2021, sous la co-présidence sénégalaise, neuf programmes avaient été lancés par le président de la République populaire de Chine, S.E XI Jinping. Plusieurs projets majeurs ont été réalisés en Afrique- notamment, la construction du centre de données de Diamniadio au Sénégal, le projet de ville intelligente à Kigali, au Rwanda, le satellite SDGSAT-1, l’initiative de ceinture et de route numérique, la mise en place d’incubateurs technologiques.Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique du Sénégal, Alioune Sall, rappelle que l’ambition du Sénégal est de suivre la trajectoire de la Chine, qui a multiplié par 13 son PIB par habitant en 25 ans grâce à une augmentation à 42% de la part de l’économie numérique en 2022.

Tout est possible. Le Sénégal comme plusieurs autres pays africains peuvent être au diapason de l’économie numérique. La Chine restant ouverte à travailler avec eux. Le ministre de l’Industrie et des Technologies de l’information, Jin Zhuanglong, a déclaré lors de forum que la Chine continuerait sa collaboration dans le domaine numérique avec les pays africains, et les aiderait à construire une « Afrique numérique ».

 

Les domaines de coopération cibles 

 

Jin Zhuanglong a indiqué  que les entreprises africaines bénéficieraient d’un soutien pour une coopération pragmatique dans les domaines tels que les communications mobiles, les centres de données, et les câbles sous-marins et terrestres. De plus, des efforts conjoints seront également déployés pour faire avancer le développement et l’application des technologies numériques telles que la 5G, la 6G, la sécurité des réseaux, le calcul à haute performance et la communication quantique.

Le ministre Jin Zhuanglong promet aussi que la mise en place de plateformes de coopération pour le renforcement des capacités entre les entreprises, les groupes de réflexion et les universités sera encouragée. Un plan d’action pour le développement de la coopération numérique entre la Chine et l’Afrique a été publié au cours de ce forum organisé par le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information.

Par Jean Materne Zambo

Compétition : Le 3e hackathon régional sur la cybersécurité de la Cédéao lancé [postulez !]

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[DIGITAL Business Africa] – Les décideurs politiques de la Cédeao veulent renforcer la cybersécurité de la région et bâtir un avenir numérique plus sûr et plus prospère. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en collaboration avec le ministère chargé de l’économie numérique, qui abrite l’événement, et l’Agence et Cyber Défense africaine, ont lancé, ce 16 juillet 2024, le hackathon régional sur la cybersécurité de la Cédéao, le troisième du genre.

Le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation a posté le lien d’inscriptions à l’attention des jeunes, ce 30 juillet 2024. Les conditions d’éligibilité sont les suivantes : être âgé de 17 à 35 ans et avoir une équipe de quatre (4) personnes maximum. Les participants doivent s’inscrire via ce lien : https://forms.office.com/r/QuzFZppGJA?embed=true , avant le 03 août 2024 à 23 h 59 GMT.

« Le hackathon de la Cédéao est une initiative qui contribue à promouvoir la sensibilisation et l’éducation sur les questions de cybersécurité et à favoriser le développement d’un écosystème numérique sécurisé et résilient. Il permet aux jeunes innovateurs de développer des solutions numériques adaptées aux besoins et aux réalités de notre région, tout en respectant les principes éthiques et les normes de sécurité », a indiqué le commandant Gbota Gwaliba, directeur général de l’Agence nationale de la cybersécurité (Ancy), lors de la deuxième édition qui s’est tenue du côté de Lomé, Togo.

Cette troisième édition aura lieu à Abuja, au Nigeria, du 14 au 16 octobre 2024. Les participants pourront gagner en visibilité, avoir des opportunités de réseautage (se connecter avec des experts et des leaders de l’industrie du numérique), se faire une idée des perspectives de carrière et de développement professionnel. Il leur permettra aussi de contribuer à la sécurité et à la résilience de la région.

Par Jean Materne Zambo

Maroc/CDM 2030 : Les lacunes liées aux TIC examinées pour une meilleure organisation 

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[DIGITAL Business Africa] – Le Maroc s’apprête à accueillir la Coupe du monde de football masculin en 2030. Au ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, 2030, c’est maintenant. Guitta Mezour, ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, a présidé, le 26 juillet 2024, un atelier important. Il portait sur le dossier de candidature pour accueillir la Coupe du Monde FIFA 2030 en appartement TIC.

La concertation visait à examiner les lacunes liées aux technologies de l’information et de la communication dans le cadre du dossier commun entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal. Il a été convenu de lancer un système de suivi de l’achèvement des projets. Cela contribuera à la réalisation des engagements du Maroc liés à l’accélération des projets de technologie et de communication. Guitta Mezour en est la dépositaire.

« J’ai souligné le rôle du ministère de la transition numérique et de la réforme de l’administration dans le soutien et le suivi des projets numériques prioritaires, en mobilisant diverses énergies humaines et techniques pour fournir une infrastructure technologique répondant aux normes FIFA, conformément à la sublime volonté royale de Sa Majesté que Dieu le protège ; que l’organisation de cette manifestation mondiale soit animée par une forte ambition Elle repose sur un projet capable d’assurer le grand succès de ce parcours », a dit la ministre Guitta Mezour

Prenaient part à cet atelier, le président du Comité pour le dossier de candidature marocain pour la Coupe du monde de football masculin 2030, Fouzi Laqja, le directeur général de l’Agence nationale de Légalisation des Transports, le directeur général de l’Agence numérique de Développement, le directeur général de l’Agence nationale des Équipements publics, les militants du secteur de la communication dans notre pays et un certain nombre de fonctionnaires. C’était au siège de l’Université Royale Marocaine de Football.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Orange, MTN et Moov sanctionnés à hauteur de 13 milliard de FCFA par l’ARTCI

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[DIGITAL Business Africa] – Infliger une amende aux trois principaux opérateurs de télécoms au même moment n’arrive pas tout le temps. Selon Jeune Afrique, dans un article en ligne publié ce 29 juillet 2024, Orange, MTN et Moov ont écopé d’une amende de 13 milliards de FCFA pour manquement à leurs obligations de qualité. Ceci après les avoir alertés à plusieurs reprises. La source indique qu’il s’agit d’une sanction « discrète ».

Relevons ici qu’aucun communiqué relatif à cette sanction n’est disponible sur l’un des canaux de communication de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI). Aucun démenti en même temps n’ a été commis par le régulateur pour l’instant. Nous avons adressé un e-mail au régulateur et des messages sur ses autres plateformes numériques. Mais aucune réponse n’a été donnée pour l’instant. Chez les opérateurs concernés, aucun communiqué n’en fait mention. Pas même la moindre publication.

Pour rappel, l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI) avait déjà infligé une amende cumulée de plus de quatre milliards de FCFA à trois opérateurs pour la mauvaise qualité de services. Il s’agissait de la conséquence d’un audit mené entre septembre et décembre 2016 sur les principaux services des opérateurs, notamment Internet, la voix, les SMS et le centre de relation clientèle.

L’audit avait conclu à des défaillances, qui coûtent aux opérateurs aujourd’hui des sanctions. C’est ainsi que le français Orange a écopé d’une amende de 2,8 milliards de FCFA pour des défaillances relevées au niveau de son service voix, Internet et SMS. Le sud-africain MTN a également été frappé d’une pénalité de 1,73 milliard de FCFA pour la défaillance de son service relation clients. Enfin, Moov va écoper de 1,15 milliard de FCFA.

Par Jean Materne Zambo