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Éthiopie : Le PM Abiy Ahmed lance la vente de 10 % des actions d’Ethio Telecom [achetez des actions sur https://onelink.to/uecbbr]

[DIGITAL Business Africa] – Une part d’actions de l’opérateur historique des télécommunications éthiopien est mise en vente. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé, mercredi 15 octobre 2024, une première vente d’actions d’Ethio Telecom. La société publique vieille de 130 ans propose 10 % de ses actions au public. Cette privatisation, selon plusieurs sources, est une des pierres angulaires du train de réformes annoncées par Abiy Ahmed à son arrivée au pouvoir en 2018. Ces réformes, selon le PM Abiy Ahmed, visent à moderniser l’économie éthiopienne, « très étatisée et peu ouverte aux investissements étrangers ». La direction de Éthio Telecom a réagi à cette première vente d’actions initiée par le Premier ministre.

« Nous sommes ravis d’annoncer que la vente de 10 % des actions d’Ethio Telecom, le pionnier des opérateurs de télécommunications en Afrique, qui sert fièrement l’Éthiopie et son peuple depuis plus de 130 ans, a été officiellement lancée par Son Excellence le Premier ministre Dr. Abiy Ahmed aujourd’hui, le 16 octobre 2024.

En conséquence, 100 millions d’actions ordinaires sont offertes à la vente à tous les Éthiopiens. Les actions sont disponibles via la plateforme télébirr SuperApp et afin de garantir que la vente d’actions soit inclusive, le prix minimum des actions a été fixé à 9 900 birr (33 actions) et le prix maximum des actions a été fixé à 999 900 birr. (3,333 shares).

En cette occasion historique, nous invitons tous les Éthiopiens à saisir cette opportunité d’investissement unique pour devenir actionnaires directs de l’une des plus grandes institutions du pays et soutenir la croissance continue de l’entreprise », a souhaité l’opérateur.

Pour demander des actions directement depuis votre téléphone, téléchargez l’application télébirr SuperApp. Puis cliquer sur le lien ci-après pour commencer : https://onelink.to/uecbbr

Pour un aperçu complet et pour prendre une décision éclairée, veuillez consulter le prospectus à l’adresse https://teleshares.ethiotelecom.et/

Pour rappel, en mai 2021, une deuxième licence de téléphonie mobile avait été accordée à l’opérateur kényan Safaricom. Ce qui est venu mettre fin au monopole d’Ethio Telecom dans le pays.

Par Jean Materne Zambo, source : Ethio Telecom

Côte d’Ivoire : Un appel à contribution pour l’élaboration de la stratégie nationale de l’ IA lancé [participez !]

[DIGITAL Business Africa] – Pour avoir une stratégie nationale de l’IA adaptée aux réalités de la Côte d’Ivoire, toutes les idées comptent. Le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation invite les étudiants, professionnels, entrepreneurs ou simples citoyens à suggérer des idées sur l’impact de l’IA dans des secteurs comme le numérique, l’éducation, la santé, la culture, l’agriculture, et bien d’autres.

Pour faire parvenir son idée, l’intéressé doit répondre à un questionnaire. C’est ainsi qu’il pourra aider à définir les priorités nationales et à préparer la Côte d’Ivoire à un avenir numérique florissant.

Participez dès maintenant via ce lien: https://lnkd.in/ekfCJp2y

Le lien ci-dessus vous a certainement dirigé vers un lien (LinkedIn) externe. Ce n’est pas grave. Un autre lien est apparu juste au bas de l’icône LinkedIn. Cliquez dessus et accédez au site où se trouve le formulaire.

Vous avez la possibilité de traduire la page en français ou en anglais. Allez simplement sur la case à droite (Français) et choisissez l’anglais, si cela vous agrée.

Le questionnaire étant réservé aux humains, Microsoft vous demandera de répondre à certaines questions pour s’assurer que les robots/IA n’y accèdent pas. Cette étape passée, vous pouvez enfin remplir le formulaire. A condition d’avoir une adresse mail

Attention : vos données fournies dans le cadre de cette enquête ne sont pas transférées chez Microsoft. Mais plutôt au ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, puisque c’est lui l’initiateur de l’appel à contribution.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : La HACA exige le respect des droits d’auteur sur internet

[DIGITAL Business Africa] – Le respect des droits d’auteur sur internet. Un combat que mène la HACA avec la dernière énergie. Le président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), René Bourgoin, a signé un communiqué, ce octobre 2024, relatif à la distribution de services de médias audiovisuels par télévision IP (internet protocole) et autres réseaux multimédia. En effet, la Haca constate que les contenus audiovisuels sont diffusés ou distribués sans avoir obtenu l’accord des titulaires de droits ou ayant-droits.

La HACA indique que ces pratiques sont le fait des personnes morales ou physiques exerçant illégalement dans le domaine des communications (non reconnues par la HACA).

Il se trouve que les auteurs peuvent soit partager le signal des programmes ou des chaînes par le câble ou la fibre, communément appelés « système araignée ». Ces personnes morales ou physiques peuvent aussi, selon la HACA, soit commercialiser les boîtiers qui permettent d’accéder à de très nombreuses chaînes et programmes, via internet (IPTV) et autres réseaux multimédias. Soit commercialiser les codes d’activation d’applications partageant, via des serveurs, ces chaînes et ces programmes.

Ces pratiques sont punies par la loi ivoirienne. Les peines peuvent aller de six mois à trois ans d’emprisonnement et d’une amende se situant entre 5 millions et 50 millions de FCFA.

La HACA est l’institution chargée de la régulation de la Communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire. Elle a pour mission principale de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le cadre de la loi.

Tous les activistes, blogueurs et influenceurs de Côte d’Ivoire sont subordonnés à la Charte des réseaux sociaux. Ainsi s’engagent-ils plusieurs principes contenus dans cette Charte. Notamment, le quatrième qui est le « respect des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle ». Ce principe considère que toutes les parties prenantes de la Charte doivent :

« Respecter les droits d’auteur en obtenant les autorisations nécessaires avant d’utiliser ou de partager des contenus protégés par des droits d’auteur ; créditer correctement les sources d’information, les citations et les contenus réutilisés, conformément aux pratiques éthiques et légales ».

En signant la Charte, les parties prenantes ont reconnu leur responsabilité dans la diffusion d’informations précises, l’encouragement du débat constructif et la promotion de valeurs positives au sein de la société.

Par Jean Materne Zambo, source : haca.ci

Normalisation: Les candidatures du Sénégal à la présidence de 2 commissions clé de l’UIT

[DIGITAL Business Africa] – Le DG de l’ARTP, Dahirou Thiam, a participé à la Journée mondiale de la Normalisation, organisée par les membres de l’IEC (International Electrotechnical Commission), de l’ISO ( Organisation internationale de normalisation) et de l’UIT (Union internationale des télécommunications). L’événement, célébré tous les 14 octobre, réunit la communauté internationale et met en valeur l’importance des travaux normatifs. L’édition de 2024 se décline autour du thème « Une vision commune pour un monde meilleur » en vue de valoriser le rôle des normes dans la réalisation des ODD.

En marge de l’ouverture officielle du Symposium mondial sur les normes (GSS 2024) à New Delhi, le DG de l’ARTP, Dahirou Thiam, a été reçu en audience par la SG de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), Bogdan Martin. Dahirou Thiam a présenté deux noms pour la présidence des commissions TSAG ( Groupe consultatif de normalisation des télécommunications) et SG 12. Il s’agit de Malick Sylla de l’ARTP comme prétendant au poste de vice-président de la commission SG 12, et d’Aminata Drame de Sonatel au poste de vice-présidente de la commission TSAG.

La Commission TSAG est chargée d’examiner les activités de normalisation de toutes les commissions d’étude (SG) du secteur de la normalisation des télécommunications de l’ UIT. La Commission TSAG examine aussi leur méthode de travail, leur règle de réunion et leurs procédures de coopération avec d’autres organismes de coopération. Cette commission a 15 vice-présidents. Parmi eux, deux Africains, dont Boateng de la National Communication Autority du Ghana, l’Ivoirien Guy Michel Kouakou de l’ARTCI. La commissions d’étude 12 (SG 12), quant à elle, est subordonnée à la Commission TSAG.

Cette rencontre  entre Dahirou Thiam,  DG de l’ ARTP et la SG de l’ UIT Bogdan Martin,  a préludé à l’Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications (AMNT 2024). Les deux figures emblématiques des télécommunications se rencontrent encore officiellement après les journées de concertation sur les communications électroniques organisées à Dakar les 8 et 9 août 2024. C’était deux mois après le Symposium mondial des régulateurs (GSR) à Harare, Zimbabwe, en juin 2024.

Par Jean Materne Zambo, source : ARTP

QoS-Togo : TGC et Moov Africa ont un taux de conformité mitigé au Sem1 2024, le chiffre d’affaires des Télécoms en hausse 

[DIGITAL Business Africa] – Togo Cellulaire et Moov Africa n’ont pas atteint les seuils réglementaires en matière de qualité des services. Une campagne nationale de mesures de la qualité des services, menée par l’Arcep Togo du 15 juillet au 23 août 2024 le prouve. Selon le rapport de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des postes, le taux de conformité est de 70,68 % pour TGC et de 44,61 % pour MAT. Mais comparé à la précédente campagne de décembre 2023,

TGC fait une amélioration significative de 17,3 %, se rapprochant progressivement des seuils réglementaires. Ce qui n’est pas le cas de MAT, qui enregistre une amélioration très faible de 0,79 %, en est encore très éloigné, selon le rapport de l’Arcep.

Il faut relever que dans le Grand Lomé, TGC est plus performant que MAT avec 80,8 % de conformité contre 58,48 %. L’on remarque la même tendance en dehors du Grand Lomé, où les taux de conformité se situent entre 68,91 % et 42,19 % respectivement pour TGC et MAT.

Pour chacun des trois services (voix, internet 3G et internet 4G), TGC est plus performant que MAT sur tout le territoire.

Résultats détaillés de la QoS

Pour le service voix : le taux de conformité est de 66,22 % pour TGC contre 42,02 % pour MAT. Le taux de conformité s’est dégradé pour les deux opérateurs, de 4,07 % pour TGC et de 2,69 % pour MAT.

Pour le service internet 3G :

Le taux de conformité est de 68,97 % pour TGC contre 57,62 % pour MAT. Ce taux s’est amélioré pour les deux opérateurs, de 19,1 % pour TGC et de 10,5 % pour MAT.

Pour le service internet 4G :

Le taux de conformité est de 75,35 % pour TGC contre 33,33 % pour MAT. Le taux de conformité s’est amélioré de 29,86 % pour TGC alors qu’il s’est dégradé de 8,6 % pour MAT.

 

Le chiffre d’affaires des opérateurs télécoms en progression

 

Dans le même rapport de l’ Arcep, l’on remarque surtout la progression du chiffre d’affaires des opérateurs Télécom. Il s’élève à 127,7 milliards FCFA au premier semestre 2024, soit une hausse de 11 % par rapport à la même période en 2023. L’ Arcep associe à cette progression une demande accrue pour les services mobiles et internet.

Togo Cellulaire, leader du marché, a vu son chiffre d’affaires augmenter de 13,6 % pour atteindre 71,3 milliards FCFA. De son côté, Moov Africa Togo a enregistré une légère hausse de 0,7 %, avec un chiffre d’affaires de 31,6 milliards FCFA. Le segment de la téléphonie fixe a également contribué à cette performance, avec une progression notable de 18,7 % pour Togo Telecom, qui atteint 18,4 milliards FCFA au premier semestre 2024.

Ici, la croissance du secteur est le corollaire de l’augmentation du nombre d’abonnés mobiles, qui s’élève désormais à plus de 7,3 millions, représentant un taux de pénétration de 87,5 %.

Une progression de 9 % par rapport au deuxième trimestre 2023. Le segment de l’internet mobile est aussi crédité d’une forte croissance, avec une augmentation de 20 % du nombre d’abonnés, portant le total à 5,6 millions. Son taux de pénétration a atteint 66,5 % au deuxième trimestre 2024, soit une progression de 10 % en un an. L’utilisation des services haut débit mobile a, sur le même TREND, enregistré une hausse significative, notamment grâce à la croissance des abonnés 4G, en augmentation de 62 % pour Togo Cellulaire.

Le trafic total de données (fixe et mobile), encore appelé consommation de la data, a connu une augmentation significative de 45 % au deuxième trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023. L’ Arcep attribue cette croissance à l’augmentation du trafic de données fixes, qui a bondi de 51 %.

Les services de données ont enregistré une augmentation de 33 % du nombre d’abonnés pour GVA, l’un des principaux fournisseurs d’internet fixe. L’entreprise GVA dessert désormais près de 70 000 clients. Ce segment fixe affiche une croissance de 14 %.

Consultez l’intégralité du rapport QoS 2024 de l’ Arcep en cliquant sur ce lien:

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/10/CAMPAGNE-NATIONALE-QOS-2024-CAMPAGNE1.pdf

Par Jean Materne Zambo, source : ARCEP

 Joseph Kamgue : « Au salon FrancoTech, les gains pour iPlans ont été multiples »

[DIGITAL Business Africa] – Le Salon FrancoTech s’est tenu les 3 et 4 octobre 2024 à Paris en France, à Station F. De nombreuses entreprises technologiques de l’espace francophone ont participé à cette initiative du secrétariat général du Sommet de la Francophonie en partenariat avec Business France et l’Alliance des patronats francophones. Parmi elles, l’entreprise camerounaise iPlans. Joseph Kamgue, son PDG, présente à Digital Business Africa les rétombées de ce salon.

Cameroun : Joseph Kamgue Takougang, nouveau vice-président du MECAM
Joseph Kamgue Takougang, PDG de Kakotel Cameroon SA et de iPlans SA

DIGITAL Business Africa : Pourquoi l’entreprise iPlans était-elle présente au salon FrancoTech qui s’est tenu à Paris en marge du 19e sommet de la Francophonie ?

Joseph Kamgue : Le salon FrancoTech s’est tenu les 3 et 4 octobre à l’initiative du secrétariat général du Sommet de la Francophonie et en partenariat avec Business France et l’Alliance des patronats francophones. Le salon visait à promouvoir l’innovation au sein de l’espace francophone, à renforcer l’espace économique francophone et à favoriser les rencontres d’affaires. Étant basé dans un pays francophone et offrant des services technologiques, il était important pour iPlans d’y participer.

DIGITAL Business Africa : Comment votre entreprise s’y est prise pour participer à ce salon ?

Joseph Kamgue : L’entreprise Iplans S.A. a été sélectionnée et invitée par Business France, qui est une agence gouvernementale française qui recherche des entreprises étrangères pouvant avoir un impact significatif dans la francophonie.

Business France a pris soin de nous contacter, de nous visiter, de se rassurer que ce qu’ils savaient de nous était conforme à ce que nous leur avons dit. Et d’autres sources leur ont confirmé les informations que nous leur avons données sur Iplans S.A.

DIGITAL Business Africa : Qu’avez-vous présenté en France lors de ce salon ?

Joseph Kamgue : iPLANS est une entreprise de solutions spécialisée dans l’édition des logiciels et le développement d’applications web. Nous offrons également les services de conception et d’implémentation de solutions logicielles d’aide à la prise de décisions objectives. A FrancoTech, nous avons présenté notre savoir-faire, qui est un ensemble d’applications métiers ayant véritablement un fort impact dans les entreprises, dans l’éducation ou encore dans la santé.

DIGITAL Business Africa : Quel a été le bénéfice pour iPLANS de cette présence et de cette exposition en France ?

 Joseph Kamgue : Au salon FrancoTech, les gains pour iPlans ont été multiples. Et de plusieurs ordres. Par exemple, d’autres pays présents à FrancoTech ont exprimé le besoin de nous voir installé chez eux afin d’apporter notre expertise. Nous avons également noué des partenariats concrets qui porteront bientôt leurs fruits.

DIGITAL Business Africa : Quelles sont les perspectives pour iPLANS ?

Joseph Kamgue : Dans un avenir proche, nous serons véritablement une multinationale avec un rayonnement mondial. Nous aurons la capacité d’impacter positivement un plus grand nombre d’entreprises et de personnes. Les perspectives sont nombreuses ! Donnons-nous rendez-vous pour bientôt.

Propos recueillis par DIGITAL Business Africa

Sénégal : Les acteurs de l’écosystème numérique édifiés sur la SN2050 [ visitez le site jubbanti.sec.gouv.sn]

[DIGITAL Business Africa] – L’éducation à la transformation numérique du Sénégal. Une volonté du ministre Alioune Sall. Son département, le ministère de la Communication des Télécommunications et du Numérique, a organisé un workshop consacré à la Nouvelle Stratégie numérique SN2050, ce 12 octobre 2024. Le Workshop était dédié aux acteurs de l’écosystème numérique sénégalais. Occasion pour ces participants d’explorer les grandes lignes de la nouvelle Stratégie numérique du Sénégal, de discuter de son impact potentiel sur leurs secteurs respectifs.

Le programme Sénégal 2050 repose sur une vision claire, rigoureuse et audacieuse, selon le président de la République, S.E Bassirou Diomaye Faye.

« Nous avons pris le temps de diagnostiquer avec précision les dysfonctionnements de notre système, de consulter, d’analyser, et surtout, de formuler des solutions robustes pour une transformation en profondeur. Ce référentiel est notre feuille de route pour les 25 prochaines années, déclinée en stratégies quinquennales et décennales qui permettront de mesurer, d’ajuster et d’optimiser nos efforts en temps réel », explique le président Diomaye Faye.

La SN2050 s’appuie sur quatre piliers essentiels. Le premier consiste à asseoir une économie compétitive à travers un cadre macroéconomique assaini et stable, l’émergence d’une société numérique, des filières compétitives, le développement de pôles économiques viables et un cadre des affaires attractif. Il s’agit ainsi de valoriser pleinement nos ressources à travers une industrialisation ambitieuse, intégrant nos matières premières dans les chaînes de valeur mondiales. Nous transformerons nos richesses sur place, nous diversifierons notre économie pour en faire un véritable moteur de croissance, créateur de valeur ajoutée et d’emplois.

Le deuxième axe est celui de la durabilité. Notre développement ne sera viable que s’il respecte et préserve notre environnement. Nous avons la responsabilité de léguer aux générations futures un pays sain, où la biodiversité est protégée, où l’économie circulaire est intégrée, et où les énergies renouvelables joueront un rôle central. En outre, l’aménagement durable de notre territoire permettra d’assurer un équilibre entre les zones rurales et urbaines, de désenclaver les régions reculées par des corridors de développement et d’offrir à tous un accès équitable aux ressources.

Le troisième axe porte sur le renforcement de notre capital humain et l’équité sociale. À travers cet engagement, nous visons à corriger les déséquilibres historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, en particulier les femmes, les jeunes et les populations rurales.

Téléchargez la brochure de l’Agenda national de transformation Sénégal 2050 sur la plateforme jubbanti.sec.gouv.sn

Des contributions et des recommandations ont été émises au cours des travaux, qui il faut le rappeler, visent à impliquer l’ensemble des parties prenantes dans la transformation numérique du Sénégal.

Par Jean Materne Zambo, source : jubbanti.sec.gouv.sn

Fibre optique : La Côte d’Ivoire connectée au câble 2Africa

[DIGITAL Business Africa] – Le câble 2Africa a atterri en Côte d’Ivoire. Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, a annoncé, le jeudi 10 octobre 2024, le lancement du câble sous-marin 2Africa à Abidjan. C’était au cours d’une cérémonie qu’il présidait à l’immeuble Postel 2001, en présence d’une délégation de MTN Côte d’Ivoire et de sa filiale Bayobab.

Le projet 2Africa, l’un des plus grands câbles sous-marins au monde, s’étend sur 45 000 km et connectera 33 pays. Grâce à une capacité de 180 térabits par seconde, ce câble devrait permettre au pays d’améliorer la résilience de ses infrastructures numériques. Cela passe d’abord par une connexion Internet plus rapide, plus stable et à moindre coût.

Selon le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation « cette avancée est une véritable bouffée d’oxygène pour la stratégie numérique nationale. Elle garantit l’accès à des infrastructures robustes, un élément essentiel au développement du pays ».

Le câble 2Africa dispose d’une capacité 180 Terabits, dépassant la capacité totale de tous les câbles qui desservent toute l’Afrique.

Pour Florent Guédé, directeur général de Bayobab Côte d’Ivoire, filiale de MTN Group, « le câble 2Africa améliore notre infrastructure réseau existante sur le marché de la Côte d’Ivoire, en complément des câbles WACS, ACE, Main One, Maroc Telecom et SAT-3 dans le cadre de notre capacité dans le pays ».

Le consortium 2Africa comprend Bayobab, Center3, China Mobile International, Meta, Orange, Telecom Egypt, Vodafone Group et WIOCC.

Par Jean Materne Zambo, source : AP/Sf/APA

Libéria : Starlink va travailler avec les FAI locaux pour parvenir à une couverture de 100 %

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité des télécommunications du Liberia (LTA) autorise finalement Starlink à déployer ses services au Liberia. Le régulateur a annoncé, lors d’une conférence de presse diffusée sur sa page Facebook, jeudi 10 octobre 2024, avoir signé une licence avec le fournisseur américain d’Internet. Starlink est un fournisseur américain d’accès internet par satellites à haut débit. Cet accord prévoit que l’entreprise travaille avec les fournisseurs d’accès locaux.

C’est en juillet 2024 que le milliardaire Elon Musk, PDG de Space X, entreprise mère de Starlink, a présenté son projet internet par satellites à haut débit au président libérien, Joseph Boakai. Ce partenariat entre l’ Etat libérien et l’entreprise américaine apparait pour le Liberia comme un bon en avant dans son processus d’inclusion numérique. Un acte fort pour Abdullah Kamara, président par intérim de la LTA

« Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, nous faisons de l’accès universel à Internet une réalité. […] Cet accord permettra à Starlink de fournir l’Internet à haut débit à tous les villages, villes et communautés, même les plus éloignés. C’est un moment de fierté pour moi d’y participer, de faire avancer le Liberia vers un territoire inexploré mais bien mérité », a-t-il indiqué.

Selon Abdullah Kamara, président par intérim de la LTA l’objectif est de parvenir à une couverture de 100 % avec l’aide de la compagnie américaine. « Chaque village, ville et même votre ferme peut avoir accès à internet », a-t-il ajouté.

Selon Data reportal, environ 1,65 millions sur 5,3 millions d’habitants au Liberia ont accès à des services internet fiables. Pour un taux de pénétration de 30,1 %.

À la différence des satellites géostationnaires traditionnels qui orbitent à des altitudes beaucoup plus élevées, le système de Starlink repose sur une constellation de satellites en orbite basse (LEO). Les satellites LEO offrent plusieurs avantages :

– Une faible latence : la proximité plus proche de la Terre entraîne une réduction significative du temps de transit du signal, offrant une expérience Internet plus réactive.

– Une couverture plus large : la possibilité de déployer de nombreux satellites permet une couverture plus large et plus cohérente, même dans les zones reculées.

– Des vitesses plus élevées : les satellites LEO peuvent fournir des vitesses comparables ou supérieures à de nombreuses options de grande bande terrestre.

Par Jean Materne Zambo, source : LTA

Congo : Le projet d’adressage postal de l’ ARPCE est prêt

[DIGITAL Business Africa] – La réunion de restitution du projet d’adressage postal achevée, il faut à présent présenter le texte aux autorités. La Direction de la Régulation Postale (DRP) de l’ARPCE s’est réunie le 09 octobre 2024, au même moment que le monde célébrait la Journée mondiale de la poste. Lors de cette rencontre entre représentants des administrations publiques et partenaires, la Direction de la Régulation Postale (DRP) a présenté un bilan détaillé des étapes achevées, des travaux en cours, et un aperçu des prochaines étapes.

Destiné à faciliter l’acheminement, le tri et la distribution du courrier, ce projet va, selon l’ ARPCE, va améliorer la distribution des envois postaux, optimiser les services publics et privés, et faciliter les déplacements. Il prévoit la création d’une base de données d’adresses sécurisées.

Le système, provisoirement nommé Système de localisation mixte (SLM), a été présenté pendant la réunion. Cette plateforme promet de transformer « radicalement » la manière dont les adresses sont gérées et utilisées dans le pays.

Une véritable révolution annoncée du côté de l’ARPCE avec un impact sur le développement économique du Congo. Arnault Dicka, directeur de la Régulation postale · Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques, chef d’Antenne ARPCE de Pointe-Noire, en est bien conscient

« Les administrations disposeront ainsi d’une base de données fiables et sécurisées des adresses pouvant permettre d’améliorer le repérage et l’orientation, de faciliter les interventions d’urgence et de localiser les services urbains », a-t-il soutenu.

L’assistant du maire chargé de l’observation et de l’adressage Franck Gamassa s’est attardé sur les avantages pour les citoyens :

« Le certificat d’adressage qui pourrait découler de ce système permettra de localiser votre parcelle afin de vous permettre d’effectuer vos démarches de demande de raccordement pour la pose de votre compteur d’eau ou d’électricité, etc. », pense-t-il.

Lors du lancement du projet d’adressage postal en 2022, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, avait précisé que ce projet s’inscrit dans la recommandation de l’Union postale universelle à travers la dynamique « un citoyen, une adresse ».

Par Jean Materne Zambo, sources : arpce, adiac-congo.com

Coopération : La Côte d’Ivoire et la Guinée signent un accord stratégique dans le domaine du numérique

[DIGITAL Business Africa] – Deux « éléphants » s’engagent dans le sentier d’une transformation numérique inclusive et durable. La Côte d’Ivoire et la Guinée ouvrent un nouveau chapitre de leur coopération numérique en signant, ce 11 octobre 2024, un accord de partenariat stratégique. Cet accord signé entre le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire, Ibrahim Kalil Konaté et la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Rose Pola Pricemou a un objectif précis. Celui de renforcer la coopération et le partage d’expertise dans plusieurs domaines clés du numérique, notamment l’interconnexion par fibre optique, la coopération dans les services postaux et le partage d’expériences et d’expertises dans les secteurs des télécommunications et du numérique.

Au-delà de l’interconnexion physique des réseaux, cet accord vise à favoriser l’émergence d’une économie numérique dynamique, comme l’explique Rose Pola Pricemou, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique de Guinée.

« Les deux pays s’engagent à développer des services innovants, à renforcer la cybersécurité et à promouvoir l’inclusion numérique. Concrètement, des projets pilotes seront lancés dans les domaines de l’agriculture intelligente, de la santé numérique et de l’éducation en ligne. Ces initiatives permettront de créer de nouvelles opportunités d’affaires, de stimuler l’innovation et d’améliorer la qualité de vie des populations », a-t-elle espéré.

Rose Pola Pricemou estime aussi qu’« à travers cet accord de coopération numérique, c’est une façon symbolique de rapprocher encore plus… leurs deux nations, par les voies de la fibre optique et de l’innovation numérique ».

Ibrahim Kalil Konat, ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire, a de son côté souhaité une fédération des efforts entre les deux pays.

« Nous devons mutualiser nos efforts, nos ressources pour réaliser nos projets numériques, car les investissements sont lourds, mais si chaque pays contribue, ces coûts seront réduits », a-t-il dit.

Avec ce partenariat, l’on s’attend très prochainement au nivellement des deux pays sur l’indice de développement TIC. L’Union internationale des Télécommunications (UIT) assigne à la Côte d’Ivoire le rang de 16e sur 47 pays au classement de l’indice de développement des TIC en 2024. Avec un score de 65,3 sur 100 au moment où la Guinée, quant à elle, n’y figure pas.

Par Jean Materne Zambo

Afrique de l’Ouest : Le Mali renforce ses capacités dans le secteur numérique

[DIGITAL Business Africa]Alhamdou Ag Ilyène multiplie des partenariats avec des organisations sous-régionales. Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, a accordé une série d’audience à la fin de la première semaine d’octobre 2024.

Francis Sala-Diakanda, Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’organisation internationale Search for Common Ground, a été reçu par le ministre de la Communication, de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène pour évoquer les priorités stratégiques du Mali dans les domaines de la communication et du numérique. Il était aussi question d’explorer les opportunités de partenariat entre le ministère (MCENMA) et Search for Common Ground.

Les axes de coopération pour promouvoir la paix, la cohésion sociale et l’inclusion numérique à travers des initiatives communes ont été parcourus par l’invité et le maître des lieux. Le ministre Alhamdou Ag Ilyène a réaffirmé l’engagement du gouvernement malien à renforcer les capacités du secteur numérique et à collaborer avec les partenaires internationaux pour impulser des changements positifs, en ligne avec les orientations politiques du Mali.

L’autre audience a été accordée au  président d’APPEL-MALI dans le cadre de l’ éducation aux médias et au numérique. Une délégation de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne au Mali (APPEL-MALI), conduite par son président Modibo Fofana, a  remis un plaidoyer au ministre de la Communication pour son intégration dans le système scolaire. Ce document aborde les questions de désinformation et d’intégrité de l’information (fact-checking).

Modibo Fofana a présenté la structure et les membres de la délégation avant de préciser que l’objectif de cette démarche est de lutter contre le triptyque MDM (Mésinformation, Désinformation, Malinformation). Il a rappelé que le fact-checking a été introduit au Mali en 2015 et qu’APPEL-MALI est parmi les pionniers dans la formation aux techniques de détection des fausses informations. Pour renforcer cette lutte, il a souligné la nécessité d’élargir ces formations à d’autres groupes de la société et aux utilisateurs des réseaux sociaux.

Modibo Fofana pense à l’avenir. Il a plaidé pour que le gouvernement du Mali intègre l’éducation aux médias et au numérique dans le système scolaire. Ceci afin de préparer les futures générations à affronter les défis de l’ère numérique. Un plaidoyer qui est sûr de connaître une suite favorable. Puisque que le ministre Alhamdou Ag Ilyène a promis que le Mali se prépare à relever les défis posés par les guerres numériques, soulignant que la prochaine grande bataille mondiale sera essentiellement digitale.

Le ministre a assuré que le plaidoyer d’APPEL-MALI sera examiné par des experts, qui travailleront en étroite collaboration avec l’association pour y apporter des contributions et des amendements.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Tchad : Le manuel d’exécution du projet d’appui à la transformation numérique en cours de validation

[DIGITAL Business Africa] – La quasi-totalité des acteurs du numérique au Tchad se sont concertés à l’initiative du ministère des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration.

Le secrétaire général, Hissein Brahim Abdelkerim, représentant du Dr Michel Boukar, ministre des Communications de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, a procédé, lundi 07 octobre 2024, à l’ouverture d’un atelier de validation du manuel d’exécution du projet d’appui à la transformation numérique du Tchad. Cet atelier se déroulera sur deux jours et comprendra des travaux en groupes thématiques ainsi que des plénières de restitution. Les travaux permettront :

– D’établir un cadre institutionnel approprié pour son exécution en définissant le rôle et les responsabilités de chacun des intervenants ;

– D’analyser les stratégies opérationnelles qui sont proposées pour chacune des composantes. Enfin, de définir les procédures de fonctionnement, de planification, de gestion du suivi et de contrôle des activités du projet.

Le document soumis à l’examen des participants a pour objet de proposer des procédures d’exécution qui permettront la mise en œuvre de toutes les composantes du projet d’appui à la transformation numérique (PATN).

Prenant la parole, le secrétaire général, Hissein Brahim Abdelkerim, a souligné l’importance d’élargir l’accès à une connectivité large bande abordable et résiliente dans les zones ciblées, tout en facilitant la fourniture des services publics numériques. Il invite les participants à examiner attentivement le document mis à leur disposition, afin de contribuer efficacement à la réalisation de la Vision 2030 pour le Tchad.

Par Jean Materne Zambo

Dégradation QoS/Cameroun : L’ordonnance de la Minpostel, Camtel engagée à améliorer la qualité de ses services 

[DIGITAL Business Africa] – La qualité de services des Télécommunications au Cameroun est en souffrance. La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a diagnostiqué le secteur  plus d’une semaine après les visites d’inspection de l’ ART auprès des opérateurs concernés. Au terme de sa visite d’inspection chez MTN et Orange, Minette Libom Li Likeng débarque chez l’opérateur des Télécommunications Camtel ce 11 octobre 2024. Après un entretien à huis-clos avec la DG de Camtel, Judith Yah Sunday et des représentants de l’ ART, puis une visite du Network Operating Center de Camtel, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Likeng, prescrit une ordonnance pour revitaliser le secteur des télécommunications.

 

Posologie

 

La  fréquence du traitement  a été bien définie par la tutelle. Les parties prenantes, à savoir l’ ART, Camtel, Orange Cameroun et MTN Cameroon doivent prendre une série d’actions pour améliorer la qualité de services offerts aux consommateurs.

Il est prescrit à Camtel à long terme de renforcer les cahiers des charges de l’accord concessionnel, en mettant l’accent sur la présentation des rapports sur la qualité des services ; de déployer des mécanismes de surveillance physique pour protéger les infrastructures extérieures ; d’entreprendre une tarification transparente des services qui soient non seulement compétitifs, mais orientée vers les coûts conformément à la réglementation en vigueur.

À moyen terme, le Minpostel recommande à Judith Yah Sunday de multiplier les voix de transmission vers la connectivité internationale, y compris l’accès terrestre à travers d’autres pays ainsi que ses liaisons par satellite.

La DG de Camtel en fait bon accueil et se dit « résolument engagée à améliorer la qualité de ses services, à moderniser et étendre ses infrastructures, afin de répondre aux attentes de nos concitoyens. Nous sommes mobilisés pour la mise en œuvre exhaustive des recommandations visant à améliorer la qualité des communications électroniques, et ce, conformément à vos hautes instructions, de madame le ministre (Minette Libom Li Likeng) ».

 

 

Une régulation rigide

 

Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications n’a pas été du tout complaisante envers l’ Agence de Régulation des Télécommunications. Après avoir relevé plusieurs manquements de l’ ART, la Minpostel lui recommande des actes forts pour donner plus de vitalité au secteur des Télécommunications. D’abord, dans l’immédiat, l’ ART doit renforcer le dispositif de contrôle des cahiers des charges des opérateurs, à travers la mise en place des outils de contrôle automatisés. Ceux-ci devraient permettre de mesurer les performances des réseaux en temps réel. Et par voie de corollaire, de détecter les dysfonctionnements ou les manquements.

Ensuite, l’ ART est tenue de renforcer la collaboration entre les opérateurs et l’ Agence pour une meilleure coordination dans la gestion des infrastructures partagées, comme la fibre optique, et pour favoriser la mutualisation des ressources dans le but d’améliorer la qualité de service.

Dans un délai de deux mois, l’ ART doit moderniser le processus de gestion des plaintes des consommateurs, améliorer la surveillance des infrastructures des opérateurs à travers l’obligation faite aux opérateurs de fournir un accès en temps réel aux données de leurs réseaux. Et enfin, l’ ART doit disposer d’un accès en miroir aux centres de gestion du réseau de tous les opérateurs.

 

Optimiser la performance de la fibre noire

 

Les opérateurs de services de communication électronique Orange et MTN doivent aussi contribuer à redorer le blason du secteur des Télécommunications. Et c’est maintenant que cela commence. La ministre des Postes et Télécommunications a été claire. MTN doit par exemple renforcer, optimiser la performance de la fibre noire. Celle-ci étant mise à disposition par Camtel. Minette Libom Li Likeng a rappelé que Camtel et MTN détiennent d’importantes responsabilités en matière de qualité de service, durant la période encore couverte par ce contrat.

À moyen terme, MTN doit renforcer les investissements dans les zones prioritaires à forte densité de population ; cibler les investissements dans les équipements des zones stratégiques ; mettre en place les outils de mesure de la qualité d’expérience.

À côté, l’ opérateur Orange. Pour extirper le ver du fruit (améliorer la QoS), il est demandé à l’opérateur Orange, immédiatement d’améliorer le monotoring de ses sites en temps réel ; déployer les outils externes permettant aux abonnés de transmettre directement leur perception de la QoE ; d’augmenter son trafic IP ; renforcer la gestion du parcours client ; optimiser la performance de la fibre noire.

Par Jean Materne Zambo

Togo : Le digital au cœur de la 8e conférence de l’Observatoire de l’ODESS

[DIGITAL Business Africa] – Comment se servir du digital pour réduire la fracture du genre dans le domaine de la santé ? La problématique était au centre de la huitième conférence de l’ Observatoire de l’e-santé dans les pays du Sud, organisée à Lomé, Togo, ce 10 octobre 2024 par la fondation Pierre Fabre. Thème de l’événement : « Équité de genre en santé, le rôle du digital ». sous la participation du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’accès universel aux soins, de la Fondation Pierre Fabre et de l’ODESS.

Selon Giscard Sambo, le coordinateur de la fondation Pierre Fabre, « l’objectif premier de cet observatoire est de réaliser un recensement pertinent des initiatives en matière d’e-santé déployées en Afrique et en Asie, qu’il s’agisse de solutions de formation des personnels de santé, de télémédecine ; d’information, éducation et changements des comportements (IECC) ; de suivi des patients et des données médicales ».

L’événement a réuni chercheurs et institutionnels de l’écosystème de la santé digitale. Cela pour discuter autour de diverses tables rondes de l’impact des technologies numériques sur l’équité de genre dans les systèmes de santé des pays du Sud. Diverses tables rondes ont meublé les travaux.

Pour améliorer l’accès aux soins grâce au numérique, l’ODESS mise sur une série de mesures. Notamment, la formation des pharmaciens et professionnels de la santé, la lutte contre la drépanocytose, l’accès aux soins des populations vulnérables, la dermatologie et l’e-santé.

Rappelons que depuis sa création, l’ODESS a documenté 200 projets, mené 60 enquêtes de terrain et soutenu 41 lauréats. Pour Giscard Sambo, coordinateur de la fondation, l’Observatoire est un réseau de professionnels et un outil de partage mondial des savoirs.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Internet à gogo à l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane

[DIGITAL Business Africa] – Une rentrée académique pas comme les autres à l’ Université numérique Cheikh Hamidou Kane. Le gouvernement sénégalais, de concert avec l’opérateur Sonatel, a décidé d’augmenter la connexion internet sur le campus. Le ministère de l’ Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’ Innovation et l’opérateur Télécom, Sonatel, ont signé un communiqué conjoint, ce 10 octobre 2024, dans le sens de l’amélioration des relations entre les deux structures.

Ce nouvel élan donné à la coopération entre ces deux institutions va profiter aux étudiants de l’ Université numérique Cheikh Hamidou Kane. Lesquels constateront un positionnement du forfait internet de 7 Gigas par la Sonatel au plus tard le 12 octobre 2024 à 12 heures. Ce n’est pas tout. Il est également prévu une augmentation, à partir du 1er novembre 2024, du volume du forfait à 15 gigas, réparti ainsi :

– 10 Gigas pour l’accès à internet

– 5 gigas exclusivement dédiés aux ressources pédagogiques hébergées à l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane.

Cette décision de revoir les forfaits internet à l’UN-CHK advient après la visite de S.E Bassirou Diomaye Faye de l’infrastructure et des installations numériques ce 08 octobre 2024. C’était à la faveur du lancement des activités de la cinquième journée nationale de mobilisation citoyenne « Setal sunu reew » par le Président de la République. Le président de la République du Sénégal a eu un bref aperçu de l’apprentissage en ligne et de l’organisation de la vie étudiante dans cet espace.

L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane est une université publique à caractère numérique créée le 23 septembre 2013. Elle a pour missions de délivrer des formations en ligne adaptées aux besoins des communautés d’apprenants et de favoriser l’accès aux connaissances partout et tout au long de la vie.

Par Jean Materne Zambo, source : auf.org

Cameroun : Un projet de loi sur la protection des données à caractère personnel en gestation

[DIGITAL Business Africa] – Le projet de loi sur la protection des données à caractère personnel est en préparation. Une structure en charge de la protection de ces données verra aussi le jour bientôt. Tout est fin prêt. C’est une confidence soutirée à madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, au sortir de la cérémonie d’ouverture des Assises sectorielles des Statistiques, des Postes, Télécommunications et TIC (ASSEPT), ce 08 octobre 2024 à Yaoundé.

« Si nous n’analysons pas nos données, si nous ne les protégeons pas, ce sont les autres qui vont profiter des dividendes de notre pays. Et ils prendront des décisions qui nous seront préjudiciables »,

a ajouté Minette Libom Li Likeng ministre des Postes et Télécommunications.

Avant cela, le directeur général de l’Institut national de la Statistique, Joseph Tedou, indiquait que les Africains e possèdent que 30 % des données. Le reste étant détenu par les multinationales. Le projet de loi sur la protection des données à caractère personnel pourrait donc renforcer le système de l’économie numérique. En apportant plus de sécurité aux données des internautes, des investisseurs.

Avant d’être fixés sur la teneur de ce projet de loi, les participants aux ASSEPT vont nourrir une réflexion autour du thème :

« Les statistiques au cœur de la transformation numérique au Cameroun : Enjeux, défis et perspectives ».

Ils viennent des administrations en charge des statistiques, les acteurs du secteur des Postes et Télécommunication, les institutions universitaires, les experts nationaux ainsi que les représentants de la société civile s’attèleront à renforcer le système de l’économie numérique au Cameroun.

Le développement par les statistiques ou données

Le directeur général de l’Institut national de la Statistique, Joseph Tedou, a animé la conférence plénière axée sur

« l’ importance des statistiques de l’économie numérique pour le développement du Cameroun ».

L’économie numérique, selon l’INS, a un poids de 2,07 % dans le PIB du Cameroun sur la période de 2018 à 2023. Le pays reste à la traîne, si on compare cet apport au PIB à d’autres pays africains comme le Burkina Faso (2,42), la Côte d’Ivoire (2,14), le Cap Vert (2,84), le Sénégal (3,05), la Mauritanie (2,48), le Rwanda ( 1,46), le Nigeria (8,29), l’Afrique du Sud (2,02), l’île Maurice (3,94).

Dans la présentation du DG de l’ INS, il est ressorti qu’il est des données nécessaires pour mesurer l’économie numérique. Notamment, les données sur les composantes électroniques, ordinateurs et équipements périphériques, équipements de communication, équipements électroniques grand public, service de télécommunications, services informatiques, droits de reproduction et de distinction de logiciels.

Les données permettent d’améliorer la prise de décision, de développer les infrastructures numériques, de procéder au suivi et à l’évaluation des politiques. Le DG de l’ INS, Joseph Tedou, a dit à propos :

« Celui qui a l’information a le pouvoir. Celui qui accède à la bonne information a la possibilité de prendre la bonne décision ».

Joseph Tedou a aussi reconnu qu’il y a un problème de gouvernance de données qui se pose. Selon lui, les données étaient collectées sur du papier avant. Et donc étaient détenues localement. Aujourd’hui, elles sont détenues par d’autres personnes.

Pour résoudre ce problème de gouvernance de données, Joseph Tedou propose un renforcement des capacités des statisticiens ; mettre en place une infrastructure statistique moderne ; sensibiliser les utilisateurs à l’importance des données. Il ajoute à cela la collaboration entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile ainsi que les partenaires au développement ; la promotion de la culture statistique ; la production d’un compte satellite de l’économie numérique.

Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, a exhorté tous les acteurs qui collectent les données à les transférer auprès d’une source unique qui pourra les analyser.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : La PLCC démantèle un réseau de prêts en ligne, un Asiatique soupçonné d’en être le cerveau

[DIGITAL Business Africa] – Un réseau de prêts en ligne, encore appelé prêts usuraires, doit répondre de ses actes devant la justice. La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité dit avoir transféré les auteurs de ces cybercrimes.

Parmi eux, un Asiatique. Même si sa nationalité n’a pas été révélée, certains internautes ivoiriens sont convaincus qu’il s’agit d’un Chinois. Ils seraient même le cerveau des opérations, compte tenu du mode opératoire des cybercriminels, qui selon eux est souvent bien ficelé.

Ibrahima Blé : « Je savais qu’un asiatique était derrière ceux là. En tout cas, je n’ai jamais aimé leur manière de procéder ».

Pénya Koné : « Ces gens-là, quand il y a du faux quelque part, il y a forcément un dans le groupe ».

Des impressions qui ne sont pas une réalité. Mais la position sur la photo (au centre de ses acolytes) semble leur donner raison.

Mode opératoire

Le réseau est constitué de plusieurs équipes, chacune se voyant attribuer un rôle précis. La première équipe se charge de promouvoir des services sur les réseaux sociaux, vantant des prêts sans engagement, à taux d’intérêt très bas et avec des conditions de remboursement flexibles. Cette approche séduit ainsi de nombreux emprunteurs, attirés par la simplicité d’un prêt sans lourdeurs administratives. Une autre équipe assiste les clients potentiels dans le remplissage du formulaire après le téléchargement de l’application, et une fois le formulaire complété, les fonds sont transférés directement au client par Mobile Money.

Peu de temps après la contraction du prêt, les agents de recouvrement commencent à passer des appels incessants aux clients pour réclamer le remboursement. Ceux qui ne parviennent pas à rembourser dans les délais subissent des hausses de taux d’intérêt quotidiennes. Les prêteurs harcèlent tellement les emprunteurs que certains se retrouvent à rembourser le double, voire le triple du montant initial. Pour ceux qui tentent de résister, une équipe accède à leurs répertoires téléphoniques via une interface, harcelant et menaçant leurs proches pour exercer une pression supplémentaire en vue d’obtenir un remboursement. Ces internautes en ont été victimes. Ils témoignent.

Ketia Tape : « Ils appellent tout le monde dans ton répertoire. Ils prétendent que tu es recherché pour abus de confiance ».

Nakulma Judicaël Bo : « Ils m’ont déjà fait ça, et ils ont accès à ton téléphone, à tous les numéros que tu utilises. Ils les contactent pour leur dire que tu as pris un crédit »

Les sanctions

Selon la PLCC, les prêts en ligne sont connus pour leurs taux d’intérêt abusifs, se caractérisent par des conditions financières particulièrement dévastatrices. Des pratiques illégales et immorales. Tant elles sont mises à l’index par la loi ivoirienne. La loi portant répression de l’usure de la commission des Affaires générales et institutions de l’UEMOA, en son article 7, stipule :

« Sera puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 100.000 Fcfa à 5.000.000 Fcfa ou de l’une de ces peines seulement, quiconque aura consenti à autrui un prêt usuraire ou apporté sciemment, à quelque titre et de quelque manière que ce soit, directement ou indirectement, son concours à l’obtention ou à l’octroi d’un prêt usuraire… En cas de récidive, le maximum de la peine sera porté à cinq ans d’emprisonnement et à 15.000.000 de Fcfa d’amende ».

La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) a été alertée par 492 plaintes relatives aux pratiques de prêts usuraires en ligne. Ses investigations avec la collaboration du Laboratoire de Criminalistique numérique (LCN) ont permis d’identifier les différentes plateformes numériques utilisées par le réseau. Il s’agit d’ OZZYMONEY, CASHARROW, CRÉDIT CORNET, JUJUMONEY, BOMPRÊT, NANACRÉD, OCEAN, et MUMUARGENT.

Par Jean Materne Zambo, source : PLCC

Kenya : Le projet DigiKen prévoit 15 pôles d’innovation numérique, 4500 emplois directs et 20 000 emplois indirects d’ici 2027

[DIGITAL Business Africa] – DigiKen, le projet en partenariat avec les Nations unies, veut accélérer la transformation numérique du Kenya. Lancé le 07 octobre 2024, le DigiKen vise à développer des plateformes numériques locales pour soutenir l’économie et améliorer l’accès aux services essentiels.

Le projet DigiKen ambitionne de positionner le Kenya comme un acteur clé de l’économie numérique mondiale, où les plateformes numériques représenteront 30 % de l’activité économique mondiale d’ici 2030. Selon le ministère de l’Information, des Communications et de l’Économie numérique, l’accès aux plateformes numériques doit être une affaire de tous.

« Dans le monde d’aujourd’hui, l’accès aux plateformes numériques n’est plus un luxe, mais une nécessité. De l’éducation et des soins de santé aux opportunités économiques et à l’engagement civique, l’inclusion numérique est au cœur de la façon dont nous vivons, travaillons et participons à la société », a déclaré le ministère de l’Information, des Communications et de l’Économie numérique.

Objectifs principaux :

– Créer des plateformes adaptées aux besoins des populations, en particulier pour les groupes vulnérables tels que les femmes, les jeunes et les communautés rurales

– Générer 4500 emplois directs et 20 000 emplois indirects d’ici 2027

– Former plus de 20 000 fonctionnaires pour accompagner la transformation numérique du pays

– Mettre en place 15 pôles d’innovation numérique pour développer les compétences en IA, éducation aux médias et technologies numériques

« Les 15 pôles d’innovation numérique proposeront des formations sur divers sujets, notamment l’éducation aux médias et à l’information, le développement des compétences numériques, l’entrepreneuriat sur les plateformes numériques et l’utilisation de technologies d’IA durables. L’objectif est de donner plus de pouvoir aux communautés, en particulier à celles qui risquent d’être laissées pour compte dans la révolution numérique », a noté l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture).

L’initiative donnera la possibilité aux 150 micro, petites et moyennes entreprises (MPME) kényanes d’accéder au financement pour développer des activités de plateformes numériques. Mieux, les bénéficiaires auront un impact sur plus de deux millions d’utilisateurs kényans, contribuant ainsi au développement social et économique durable du pays.

Par Jean Materne Zambo

Egypte : Vodafone, Orange et E&B obtiennent des licences 5G

[DIGITAL Business Africa] – En Égypte, les opérateurs de services de communication électronique, Vodafone, Orange et E&B, passent à la puissance 5. Les opérateurs ont obtenu, lundi 07 octobre 2024, des licences 5G. Fruit de l’accord signé entre ces trois opérateurs et le gouvernement égyptien. Selon Amr Talaat, ministre des Communications et des Technologies de l’information, ces accords visent à améliorer les services 5G, à améliorer considérablement la qualité des communications et à étendre la capacité du réseau pour des performances optimales.

Le ministre Amr Talaat a confirmé que l’Égypte a la capacité de fournir les dernières technologies 5G, contribuant à l’amélioration des services et au renforcement des capacités du réseau mobile. Pour le patron du numérique égyptien, cette démarche est vitale pour que le pays puisse fournir des services technologiques avancés à ses citoyens.

Le gouvernement aurait engrangé environ 675 millions de dollars en vendant des licences de services 5G aux quatre opérateurs de télécommunications du pays, dont Vodafone Egypt, Orange Egypt, E&B Egypt et l’opérateur public Telecom Egypte. Qui est le premier opérateur à avoir obtenu sa licence 5G de 15 ans, en janvier 2024, auprès de l’Autorité nationale de régulation des télécommunications (NTRA). Sa valeur était de 150 millions de dollars. Cependant, la licence ne sera pas automatiquement renouvelée à son expiration et n’inclut aucun avantage supplémentaire.

Renforcer sa numérisation

l’Égypte s’est engagée à accélérer sa numérisation. Le pays enregistre un taux de pénétration de la téléphonie mobile d’environ 95 %, représentant plus de 100 millions d’abonnements, et un taux de pénétration d’Internet de 49 %. Dans le cadre de sa vision « 2030 », le gouvernement a introduit un nouveau volet intitulé « Égypte numérique ».

Rappelons que le pays a accueilli le Global Digital Public ou DPI (infrastructures publiques numériques), du 1er au 03 octobre 2024. Ce sommet réunit des leaders et des experts internationaux du numérique.

Selon l’ONU, le Global Digital Public ou’infrastructure publique numérique (IPN) est un moyen commun pour atteindre de nombreux objectifs. Elle constitue un outil essentiel de la transformation numérique et contribue à améliorer la prestation de services publics à grande échelle. Bien conçue et mise en œuvre, elle peut aider les pays à atteindre leurs priorités nationales et à accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable. Les gouvernements, les donateurs, le secteur privé et la société civile ont tous la possibilité de la façonner.

Amr Talaat, ministre des Communications et des Technologies de l’information, a rencontré l’envoyé du secrétaire général des Nations unies pour les technologies, Amandeep Gill, en marge du 1er sommet mondial sur l’infrastructure numérique, qui a été tenu en Égypte, tenu du 1er au 03 octobre 2024.

Amr Talaat a fait savoir à son invité que l’Égypte souhaitait promouvoir l’utilisation de l’intelligence artificielle pour trouver des solutions innovantes aux défis sociétaux, ajoutant que la deuxième phase de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle était actuellement en cours de préparation, conformément aux développements technologiques mondiaux, surtout avec la large diffusion des technologies d’intelligence artificielle générative.

Par Jean Materne Zambo