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Opportunités : Les TIC au rang des secteurs les plus recherchés au Canada [ voici les 5 secteurs à forte demande et leurs salaires ]

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[DIGITAL Business Africa] – Le Canada. Une « bourgade » (nom originel) attrayante. Difficile pour de nombreux jeunes africains de résister aux sirènes qui résonnent depuis cette partie de l’ Amérique (Nord). Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, dans son discours à la jeunesse du 10 février 2024, le faisait déjà savoir, même si le Canada n’est pas seulement la seule destination pour bon nombre.

« La volonté croissante d’une frange de notre jeunesse, d’émigrer vers d’autres cieux, est de plus en plus préoccupante…Surtout lorsqu’elle tourne à l’obsession et concerne même des personnes qui ont réussi localement leur insertion sociale. Certes, notre pays, comme bien d’autres dans le monde, connaît une conjoncture difficile. Cependant, la solution n’est pas toujours de s’en aller. Partir, oui, mais pas à n’importe quel prix… », explique – t-il

En Tunisie, la sensibilisation autour de l’immigration est devenue un combat pour certaines organisations. De ce côte-là, on est bien conscient que le Canda continue d’offrir de nombreuses opportunités d’emploi, notamment pour les nouveaux arrivants et les travailleurs qualifiés. Selon le site tunisienumerique.com, cinq secteurs se démarquent particulièrement par leur demande croissante de main-d’œuvre qualifiée. Parmi eux, les technologies de l’information et des communications (TIC), la santé, la construction, la finance et l’énergie. La source a donné un aperçu de chaque secteur, avec les fourchettes de salaires, les certifications nécessaires et les régions offrant le plus d’opportunités.

1. TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS (TIC)

Le secteur des TIC est en pleine expansion au Canada, notamment à Toronto, Vancouver et Montréal. Les professionnels de la cybersécurité, du développement de logiciels et de l’intelligence artificielle sont particulièrement recherchés.
• Salaires : De 50 000 $ à 70 000 $ pour les débutants, jusqu’à plus de 100 000 $ pour les spécialistes expérimentés.
• Certifications : Cisco (CCNA, CCNP), CISSP, Agile, Scrum, Microsoft, AWS.
• Coûts de formation : Entre 10 000 $ et 30 000 $ par an pour un diplôme universitaire.
• Hot spots d’emploi : Toronto, Montréal, Vancouver.

Adriana Williamson, est depuis 2023, Digital recruiter chez IRCC ( Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC)). Visitez son profil et soyez informés des offres d’embauche au Canada https://www.linkedin.com/in/adriana-williamson-87402a100

IRCC, c’est  le nom donné au ministère fédéral canadien. Sa mission esr de faciliter l’arrivée des immigrants au Canada, d’ assurer la protection des réfugiés et offre des programmes pour aider les nouveaux arrivants à s’établir au Canada.
Sur son compte LinkedIn, Adriana Williamson publie généralement des opportunités de travail au Canada. La plus récente étant celle venant de IRCC. L’institution recrute un agent Analyste en TI, solutions logiciels. Les soumissions doivent être envoyées à l’ adresse suivante : [email protected]

2 – SANTE

Avec une population vieillissante, la demande dans le secteur de la santé ne cesse d’augmenter, particulièrement pour les infirmiers, médecins, techniciens de laboratoire et physiothérapeutes.
• Salaires : De 60 000 $ à 90 000 $ pour les infirmiers, de 120 000 $ à 250 000 $ pour les médecins généralistes, et plus de 300 000 $ pour les spécialistes.
• Certifications : OIIQ (Québec), NCLEX-RN (Canada), certifications médicales provinciales.
• Coûts de formation : Entre 10 000 $ et 40 000 $ par an pour les soins infirmiers et la médecine.
• Hot spots d’emploi : Toronto, Vancouver, Montréal, et les régions rurales.

3-CONSTRUCTION

Le secteur de la construction au Canada connaît une forte croissance, en particulier à Calgary, Ottawa et Vancouver. Ce domaine inclut des métiers spécialisés comme la plomberie, l’électricité, et la gestion de chantier.
• Salaires : De 40 000 $ à 80 000 $ pour les métiers spécialisés, jusqu’à 120 000 $ pour les gestionnaires de projets.
• Certifications : Commission de la construction du Québec (CCQ), DEP en plomberie ou électricité, licences RBQ.
• Coûts de formation : Modérés, souvent couverts par les employeurs dans le cadre de programmes d’apprentissage.
• Hot spots d’emploi : Montréal, Calgary, Ottawa, Vancouver.

4- FINANCE

Le secteur financier canadien, avec Toronto en tant que centre principal, offre des opportunités variées dans les services bancaires, la gestion de patrimoine et les assurances.
• Salaires : De 40 000 $ à 60 000 $ pour les débutants, jusqu’à 150 000 $ et plus pour les gestionnaires.
• Certifications : CFA, CFP, CPA.
• Coûts de formation : Entre 7 000 $ et 15 000 $ par an pour un diplôme universitaire.
• Hot spots d’emploi : Toronto, Montréal, Vancouver.

5- ÉNERGIE

Le secteur de l’énergie, qu’il s’agisse du pétrole et du gaz ou des énergies renouvelables, reste un domaine clé au Canada. Alberta est le centre de l’énergie traditionnelle, tandis que le Québec et la Colombie-Britannique se tournent vers les énergies renouvelables.
• Salaires : De 50 000 $ pour les techniciens à plus de 100 000 $ pour les ingénieurs.
• Certifications : P.Eng pour les ingénieurs, PMP pour les gestionnaires de projet.
• Coûts de formation : Entre 10 000 $ et 20 000 $ par an pour un diplôme en ingénierie.
• Hot spots d’emploi : Alberta, Québec, Colombie-Britannique, Saskatchewan

Par Jean Materne Zambo, source : tunisienumerique.com

Tchad : Le déploiement et l’exploitation de l’IA préoccupent l’Etat et l’Unesco 

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[DIGITAL Business Africa] – L’intelligence artificielle occupe fortement l’esprit du gouvernement tchadien et de son partenaire, l’ Unesco. Le ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Boukar Michel, a donné le coup d’envoi d’un atelier de validation du « Rapport d’évaluation de l’état de préparation à l’intelligence artificielle », ce 06 septembre 2024. Cet atelier, organisé par l’ Unesco visait à évaluer la préparation de l’intelligence artificielle.

« Le présent atelier s’inscrit dans ce vaste chantier que L’Unesco entreprend à travers le monde entier. Le rapport national soumis à cet atelier permet d’évaluer à quel point le pays est prêt pour le déploiement et l’exploitation de l’intelligence artificielle (IA) », a souligné Dr Boukar Michel.

Et d’ajouter : « Le projet de société de monsieur Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République, chef de l’État, fait une place dorée à la problématique de la Digitalisation qui est étroitement liée à l’intelligence artificielle ».

Selon le ministère des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration le gouvernement du Tchad, reconnaît la nécessité de guider le développement de l’IA de manière éthique socialement responsable.

Par Jean Materne Zambo,  source : Unesco

Cameroun : Le matricule unique imposé aux élèves du secondaire [visitez le site cartescolaire.cm ]

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[DIGITAL Business Africa] – « L’élève qui va réussir, quand tu vois, tu sais ». Si l’on était dans un challenge sur les réseaux sociaux, il serait convenable d’employer cette tournure langagière qui démontre l’importance du matricule unique. C’est l’identifiant unique de chaque élève du secondaire et du lycée au Cameroun. La ministre des Enseignements secondaires, Pr Nalova Lyonga, a signé une note d’information y afférente, ce 04 septembre 2024. Dans cette note, il est précisé que « le matricule unique est requis à l’inscription des élèves dans tous les établissements d’enseignement secondaire publics et privés du Cameroun dès la rentrée scolaire 2024-2025 ».

 

Les avantages refusés

 

Tout élève ne disposant d’un matricule unique ne peut pas, selon la note de la ministre Nalova Lyonga, s’acquitter de ses contributions exigibles ; s’inscrire aux examens officiels organisés par la Direction des examens et de la Certification (DECC), l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) et du GCE Board, qu’il soit du public ou du privé.

Les élèves qui n’auront pas de matricule unique ne pourront pas souscrire à une assurance scolaire ou encore participer aux jeux Fenassco Ligue A.

« Les établissements de l’enseignement secondaire privés qui ne se conforment pas à cette réforme ne peuvent bénéficier de la subvention de l’État », indique le communiqué.

 

La plateforme cartescolaire.cm pour simplifier les procédures

 

Pour obtenir votre matricule unique, rendez-vous sur la plateforme numérique, créée par le ministère des Enseignements secondaires https://www.cartescolaire.cm

Une fois sur le site,  entrez votre nom et sélectionnez votre école; puis cliquez sur le bouton de recherche.

La plateforme Carte scolaire permet aussi à l’élève de payer facilement ses frais de scolarité. Il y retrouve tous les opérateurs de paiement électronique agréés, autorisés à percevoir les frais de scolarité et d’examen. Notamment MTN Momo, Orange Money, Campost money, Express Union (EU) money et Sara Money d’Afriland.

Grâce à la plateforme carte scolaire, les directeurs/intendants peuvent désormais obtenir le dossier de paiement complet depuis la plateforme cartescolaire.cm alors qu’ils devaient le demander à chaque opérateur. Mieux, les parents peuvent désormais vérifier par eux-mêmes si leurs enfants ont effectivement payé les frais de scolarité et d’examen.

 

Le transfert d’élève

 

Le tranfert d’élève d’un établissement vers un autre devient simplifié. Il n’est que de suivre ces étapes :

– Visitez le site cartescolaire.cm/login;

– Entrez votre numéro de téléphone et cliquez sur le bouton de connexion;

– Entrez l’OTP (mot de passe à usage unique) que vous recevrez par SMS de la part de l’expéditeur SchoolMap;

– Cliquez Transférer les Elèves sur la barre latérale du tableau de bord;

– Téléchargez le modèle pour les cas de transfert;

– Remplissez proprement le model précédemment téléchargé;

– Importer le fichier déjà remplit;

– Attendez 48 heures pour recevoir une notification SMS concernant la validation;

– Téléchargez la liste des élèves transférés depuis votre tableau de bord.

Par Jean Materne Zambo, source : cartescolaire.cm

La start-up camerounaise Sparte Robotics à la World Robot Conférence en Chine

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World Robot Conférence en Chine 2024 en Chine.jfif
World Robot Conférence en Chine 2024 en Chine.jfif

[Digital Business Africa] – La startup camerounaise Sparte Robotics a pris part à la World Robot Conférence (WRC), qui s’est tenue du 22 au 26 août 2024 à Beijing, en Chine.

Cet événement parrainé par  le gouvernement Chinois, est une plateforme mondiale dédiée à l’échange sur les enjeux globaux liés à la robotique et à l’exposition des innovations récentes dans ce domaine.

Jacques Eone à la World Robot Conférence en Chine.jfif
Jacques Eone à la World Robot Conférence en Chine.jfif

« Notre participation à cet événement est une reconnaissance de notre rôle majeur dans la promotion de la robotique en Afrique », se félicite Jacques Eone, CEO de Sparte Robotics,  qui au cours de cette rencontre a eu l’occasion de présenter les enjeux de la robotique en Afrique centrale et son impact potentiel sur la création d’une société prospère et durable.

Pour Sparte Robotics, cet événement consolide son positionnement local tout en renforçant sa stratégie de déploiement à l’international.  « C’est une occasion unique de présenter le Cameroun et l’Afrique en général comme un haut lieu d’opportunités pour le développement de la robotique et de l’intelligence artificielle. De plus, il offre une plateforme d’expansion internationale pour les startups de notre réseau », nous fait-il savoir.

La WRC est parrainé par le gouvernement chinois. C’est une plateforme mondiale dédiée à l’échange sur les enjeux globaux liés à la robotique et à l’exposition des innovations récentes dans ce domaine. Il est organisé par un consortium d’universités et d’organisations, dont la World Robot Cooperation Organisation. La participation de Sparte Robotics à cet évènement fait suite à l’introduction du Cameroun par Sparte Robotics en tant que membre du pôle mondial de robotique, aux côtés des nations leaders dans ce domaine

Sparte Robotics s’engage à apporter des solutions robotiques adaptées aux défis spécifiques de l’Afrique et du Cameroun. La startup propose des s innovations qui peuvent améliorer la productivité, favoriser l’éducation technologique et contribuer au développement durable. Leur objectif est de faire de l’Afrique un acteur clé dans le domaine de la robotique et de l’intelligence artificielle.

Par Ghislaine Deudjui

Au FOCAC, Paul Biya invite la Chine à investir dans le secteur militaire camerounais

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Paul Biya au FOCAC 2024
Paul Biya au FOCAC 2024

[DIGITAL Business Africa] – Lors du 4e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC du 04 au 06 septembre 2024), un entretien bilatéral entre le Président de la République du Cameroun Paul Biya et le Président de la République populaire de Chine XI Jinping s’est tenu à Beijing, le 4 septembre 2024.

 Lors de cet entretien bilatéral, le Président Paul Biya a mis en avant la part prépondérante des investissements chinois dans le développement du Cameroun, notamment dans les infrastructures critiques telles que les barrages hydroélectriques, les centrales à gaz, les infrastructures routières, hospitalières, portuaires et sportives. Il a également mentionné la construction de l’immeuble futuriste qui abritera l’Assemblée Nationale du Cameroun.

Cependant, au-delà des infrastructures, la sécurité demeure un pilier central de cette coopération. C’est le vœu formulé par le Président camerounais. Le Cameroun, confronté à des crises exogènes et endogènes, reste un pays attractif grâce à sa position géostratégique en Afrique centrale, sa stabilité institutionnelle, son capital humain et la diversité de ses ressources naturelles.

Besoins en équipements militaires et assistance technique

 Le Président Biya a donc spécifiquement invité le gouvernement chinois et le secteur privé chinois à intensifier leurs investissements directs au Cameroun, en mettant l’accent dans le domaine militaire. « Mon pays a besoin, par exemple, dans le domaine militaire, d’une gamme variée d’équipements et de matériels modernes, y compris de l’assistance technique pour faire fonctionner et entretenir tout cela », a déclaré Paul BIYA.

Dans le domaine infrastructurel, le Président camerounais a également présenté les attentes du Cameroun. Paul Biya a indiqué que son pays envisage le lancement imminent des projets structurants de deuxième génération, à l’instar de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala, de l’autoroute Edéa-Kribi, de la route Douala-Bafoussam, de la voie de contournement de la ville de Yaoundé, de la route Ebolowa-Akom 2-Kribi, de la route Ngaoundéré-Garoua et enfin, de celle reliant Maroua à Kousseri. « Ces projets – et bien d’autres – constituent des niches d’opportunités à saisir pour le gouvernement et les grandes entreprises chinoises », a déclaré Paul Biya.

Toutefois, dans un discours franc et sincère, le président camerounais a mis un accent particulier sur une meilleure structuration des mécanismes des financements chinois. Afin de lever toute ambiguïté et ainsi éviter les ralentissements des projets.

« Je souhaite vivement que les négociations avec EXIMBANK Chine aboutissent dorénavant à des conventions de financement dont les clauses seront exemptes de toute ambiguïté, pour éviter des incompréhensions qui sont parfois de nature à ralentir l’exécution des projets », a déclaré Paul Biya.

Cet entretien bilatéral a mis en lumière l’importance de la sécurité dans le cadre de la coopération sino-camerounaise. Dans sa déclaration liminaire, le Président Paul Biya a par ailleurs exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux réservé par les autorités chinoises et a souligné la longue tradition de relations excellentes entre les deux pays.

Il a également réitéré l’invitation à Xi Jinping pour une visite d’État au Cameroun, visant à célébrer 53 ans de relations diplomatiques et à renforcer le partenariat gagnant-gagnant entre les deux nations.

Deux pays, mêmes principes et valeurs

Après l’entretien qu’il a eu avec le Président Xi Jinping la veille au Grand Palais du Peuple, le Chef de l’État a pris part dans la matinée du 5 septembre 2024, dans ce même lieu, à la cérémonie d’ouverture officielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).

Une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement africains, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, étaient rassemblés autour du président Xi Jinping, hôte de ce sommet, placé sous le thème : « Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique ».

Dans la soirée de ce 5 septembre, le Président de la République, accompagné de la Première Dame, Madame Chantal BIYA, a honoré de sa présence, le dîner offert en son honneur par M. Zhao Leji, membre du Comité central du Bureau politique du Parti communiste chinois et président du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire. Une réception précédée par un entretien bilatéral.

Lors de ce dîner, le président camerounais a exprimé le vœu selon lequel les relations entre le Cameroun et la Chine puissent davantage inspirer le monde, à travers des résultats concrets, équitablement bénéfiques pour toutes les parties et surtout parce que « les deux pays attachent une grande importance aux principes et valeurs tels que le règlement pacifique des différends par le dialogue, la non-ingérence dans les affaires intérieures des États et le respect de leur souveraineté, la promotion de la paix et du développement inclusif pour une prospérité́ partagée entre les nations ».

Par Digital Business Africa

Côte d’Ivoire : La plateforme Police secours et l’opérateur Wave s’engagent à lutter contre l’arnaque en ligne 

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[DIGITAL Business Africa] – les fins limiers de la plateforme Police Secours, aux trousses des cyberarnaqueurs. L’opérateur des services de télécommunications Wave CI et la plateforme Police Secours se sont unis pour sensibiliser et protéger les utilisateurs contre les arnaques en ligne, ce début du mois de septembre 2024. La plateforme Police secours avait  déjà  été saisie pour plusieurs  cas d’arnaques en ligne. Illustration faite de cette forme d’arnaque qui semble gagner du terrain.

« Nous souhaitons attirer l’attention sur une nouvelle forme d’investissement qui circule sur le réseau social TikTok. Comment cela fonctionne-t-il ? Un hôte anime un live, et des internautes intéressés par l’investissement sont invités à y participer. L’hôte demande alors à ceux qui veulent investir de transférer une somme d’argent via Mobile Money sur son numéro, en promettant un retour sur investissement de 10 %. Par exemple, un investissement de 5 000 FCFA donnerait droit à 50 000 FCFA, et 10 000 FCFA à 100 000 FCFA », a indiqué la Plateforme Police secours. Et d’interpeller les internautes :

« Nous appelons les internautes à faire preuve d’une extrême prudence face à ce type d’investissement en ligne. Pour plus de conseils et d’informations, rendez-vous sur la plateforme de surveillance de la Police se cours ».

La Plate-forme Police Secours jouera un rôle clé en tant que canal de sensibilisation. Son objectif principal est d’éduquer les clients de Wave sur les risques associés aux escroqueries numériques. À travers des campagnes d’information et des actions de prévention, les utilisateurs seront mieux préparés pour identifier et éviter les arnaques.
Un système de signalement des arnaques sera mis en place.

Les utilisateurs pourront transmettre leurs signalements à travers la Plate-forme Police Secours, permettant ainsi une réponse rapide et coordonnée de la part des équipes de Wave. Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’améliorer la réactivité face aux incidents de cybermalveillance, garantissant ainsi un environnement numérique plus sûr.

Par Jean Materne Zambo

Congo : L’ARPCE lance l’application « LandaYango » pour développer le service postal

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[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs des services postaux au Congo vont passer à la vitesse supérieure. Plusieurs innovations sont annoncées. D’abord,  l’application « LandaYango ». Son lancement a été effectué ce 03 septembre 2024 lors d’une réunion entre les cadres de l’ Autorité de Régulation de la Poste et des Communications électroniques (ARPCE) et les opérateurs des services postaux.

L’application « LandaYango » mise en service est « destinée à aider les opérateurs du secteur à améliorer la qualité des services offerts à la population. Par le biais de l’application « LandaYango », les usagers des services des opérateurs postaux seront informés, en temps réel, du traitement de leurs envois », a indiqué le directeur de la Régulation postale, Arnault Dicka.

Selon lui, la diminution significative des envois de courriers est la résultante de l’émergence de nouvelles technologies. Concrètement, pointe du doigt les applications de messagerie instantanée, et celles de courriers électroniques. Le directeur de la Régulation postale, Arnault Dicka, note cependant une forte augmentation des envois de colis, favorisée par les services d’achat en ligne et ceux de livraisons rapides.

Ensuite, l’application « Vision SLM » encore en projet. Elle consistera à favoriser la localisation des individus lors de la distribution des envois postaux. Cela sera possible grâce à la codification postale et à l’adressage postal numérique.

Par Jean Materne Zambo, source : ARPCE

Partenariat : Le Kenya rejoint la AIIB et recevra des financements pour améliorer sa connectivité

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[DIGITAL Business Africa] – C’est une bonne pioche pour le président Kenyan William Ruto en terre chinoise. Le Kenya a officialisé son adhésion à la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) en tant que membre à part entière, ce 03 septembre 2024. C’était lors de sa visite en Chine, où William Ruto a rencontré le président de l’AIIB, Jin Liqun, dans le cadre de sa participation au Forum sur la coopération sino-africaine qui se tient du 04 au septembre 2024.

L’AIIB est une institution multilatérale de développement avec 109 membres et une capitalisation de 100 milliards de dollars. Elle a prévu d’investir 1 milliard de dollars en Afrique pour, entre autres, stimuler la connectivité.

Ce partenariat permettra au Kenya d’accéder à des financements concessionnels pour les infrastructures, les efforts de lutte contre le changement climatique, la connectivité, la coopération régionale et les projets et programmes technologiques. Selon, le site osiris.sn, le Plan directeur de numérisation du Kenya indique que le pays a besoin de 484,241 milliards de shillings kenyans (environ 3,8 milliards de dollars) pour financer sa transformation numérique sur la période 2022-2032.

En marge du sommet Corée-Afrique en juin 2024, le Kenya avait déjà obtenu 238 millions de dollars de la Korea Eximbank pour investir dans la ville intelligente de Konza Technopolis. Bien avant, en avril 2023, la Banque mondiale annonçait également qu’elle allouera 390 millions de dollars pour soutenir le projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya.

Par Jean Materne Zambo, source : osiris.sn

Transformation numérique/Sénégal : Tenue du premier comité technique du PAENS

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[DIGITAL Business Africa] – Les Sénégalais verront bientôt leur vie simplifiée. Le Projet d’Acceleration de l’Économie numérique au Sénégal (PAENS) a connu son premier comité technique, ce 04 septembre 2024. A noter l’absence d’ Alioune Sall,  ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, présent en Chine aux côtés  du président de la République du Sénégal, S.E Bassirou Diomaye Faye, invités à prendre part au Forum Sino-Africain, qui a débuté le 04 septembre 2024.

Sous la co-présidence du directeur de cabinet du ministère en charge du numérique et du coordonnateur central de l’unité de gestion du projet, la séance de travail avait bien un objectif. Celui de présenter le PAENS, examiner le Plan de travail Budget Annuel (PTBA) 2024, ainsi que diverses questions liées à l’avancement des projets. Ce comité technique prépare le copil qui se tiendra le 13 septembre 2024. Plusieurs questions ont été abordées, parmi elles, des recommandations pour un meilleur suivi et une meilleure exécution des activités du projet.

L’objectif de développement du PAENS est d’étendre l’accès à une connectivité à haut débit abordable et résiliente aux changements climatiques et d’améliorer l’adoption des services publics en ligne et des dossiers médicaux électroniques. En voici les composantes :

1. Améliorer l’environnement juridique, réglementaire et institutionnel pour le rendre favorable à l’économie numérique et respectueux du climat ;

2. Développer une infrastructure haut débit résiliente en mettant l’accent sur la dorsale nationale en fibre optique et sur la connectivité du dernier kilomètre ;

3. Soutenir la transformation numérique du secteur public en renforçant les bases techniques et les services de l’administration en ligne et en développant l’alphabétisation et la montée en compétence numérique des populations ;

4. Accroître l’accès aux informations et aux services de santé pour améliorer la prestation des services.

Selon Samba Sene, coordonnateur central du PAENS Cinq (5) millions de Sénégalais, dont 50% de femmes, ont un accès abordable, nouveau ou amélioré, à l’Internet haut débit ; les infrastructures construites ou rénovées sont à 100 % résilientes aux chocs climatiques. De plus, le prix moyen d’un abonnement Internet de 1 Go est de plus de 0,53 dollars US ; 35 % des utilisateurs d’Internet sur une année ont effectué une transaction pour un service public en ligne digitalisé dans le cadre du projet.

Par ailleurs, un million cinq cent mille (1 500 000) usagers disposent d’un dossier patient unique partagé, sécurisé et accessible ; environ 25 % des femmes en âge de procréation disposent du carnet numérique de santé de la mère ; environ 50 % des personnes handicapées disposent de la carte numérique d’égalité des chances.

Le PAENS a été lancé le 28 juin 2024 par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Monsieur Alioune Sall et son homologue de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Ibrahima Sy.

Par Jean Materne Zambo, source : paens.sen

Togo : Le PNUD lance le « Startup Innovation Challenge 2024 » [participez !]

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[DIGITAL Business Africa] – Rentrée de classe pour les startups togolaises. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo a lancé, le 28 août 2024, un concours pour détecter les meilleures startups numériques du Togo. Le « Startup Innovation Challenge 2024 » est un concours majeur initié par le PNUD-Togo. Il vise à poursuivre les efforts de soutien à l’entrepreneuriat au Togo, à accompagner les startups numériques et à opérationnaliser le pôle universitaire d’innovation et de technologie.

Cette initiative apparaît donc comme un soutien aux solutions technologiques innovantes qui peuvent répondre aux défis économiques et sociaux du pays. Les domaines prioritaires incluent l’agritech, l’intelligence artificielle, la blockchain, la fintech, et la santé numérique.

Les soumissions des projets sont recevables jusqu’au 18 septembre 2024. Cliquez sur le lien ci-après pour vous faire enregistrer bit.ly/4e3WCgP

Les fiche de candidature dûment remplies seront envoyées par email à : [email protected]

Les projets sélectionnés bénéficieront non seulement d’un accompagnement multiforme. Allant du financement aux formations, en passant par le mentorat, et l’ accès à des réseaux d’investisseurs. Au total, 10 innovateurs seront sélectionnés répartis comme suit : 05 avec une solution ou un produit innovant déjà sur le marche et 05 avec des idées innovantes en phase de conception.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : La SMDT et Huawei signent un mémorandum d’entente pour accélérer le projet « Mali Numérique »

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[DIGITAL Business Africa] – En visite en Chine, le président de la Transition scelle une union. Le Colonel Assimi Goïta a permis la signature d’un mémorandum d’entente entre la Société malienne de diffusion et de transmission (SMDT) et Huawei Mali, pour accélérer le projet « Mali Numérique ». C’était le 03 septembre 2024 à la faveur d’une visite au siège de Huawei en Chine.

Fruit du partenariat entre le Mali et la CITCC (China International Telecommunication Construction Corporation), ce mémorandum d’entente vise à renforcer la surveillance vidéo à Bamako et dans les capitales régionales, déployer 1000 km de fibre optique, et construire un datacenter de dernière génération pour centraliser les données publiques et développer un cloud gouvernemental.

Lors de la signature, Huawei a réaffirmé l’importance de la transformation numérique pour l’innovation et la croissance économique. Le partenariat vise à renforcer la digitalisation du Mali, en faisant du pays un modèle de transformation numérique en Afrique.
La Société malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD SA.) a été inaugurée par le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, le mardi 25 juin 2024.

C’était à la faveur de la deuxième édition de la Semaine du Numérique. Le bâtiment est contigu au Centre émetteur de Kati, une ville et une commune malienne, située dans le Nord-ouest de l’agglomération de Bamako.

Par Jean Materne Zambo

Kenya : La fondation Bill et Melinda Gates étend le « Maisha Namba », l’identifiant numérique, aux bébés

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[DIGITAL Business Africa] – Renforcer l’ identité numérique au Kenya. C’est le nouveau défi de la Fondation Bill et Melinda Gates. La fondation américaine humaniste philanthropique, créée en janvier 2000, entend attribuer à chaque nouveau-né un identifiant numérique, connu sous le nom de  « Maisha Namba ». Mark Suzman, PDG de la fondation Bill et Melinda Gates, l’a évoqué en marge des réunions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech, au Maroc, ce début de septembre  2024.

« Nous avons un certain nombre de soutiens spécifiques à l’investissement dans l’identité numérique… Nous le fournissons en réalité à des plateformes plus larges », a déclaré Suzman.

Le Maisha Namba est un numéro d’identification personnel unique attribué à chaque citoyen kenyan. Le numéro est attribué à la Maisha Card en tant que justificatif d’identité numérique. Le pays s’est préparé pendant plusieurs mois au lancement du système d’identité numérique biométrique d’une valeur de 6,8 millions de dollars.

Le commissaire du comté de Nakuru, Loyford Kibaara, rassure les Kényans quant à la conformité de ce numéro d’identification personnel unique, qui pourra être attribué aux nouveau-nés.

« L’écosystème Maisha est conforme aux meilleures pratiques régionales et internationales en matière de normalisation des caractéristiques essentielles des documents d’enregistrement personnel, y compris la carte nationale d’identité. L’introduction de la carte Maisha a été précédée de vastes consultations, impliquant plus de 820 engagements publics et parties prenantes avec la société civile, les chefs religieux, le secteur privé, les médias et le public », a noté l’administrateur.

La carte Maisha, ainsi que son infrastructure de soutien telle que le numéro Maisha, l’identification numérique et la base de données Maisha, ont été introduites en novembre 2023. Depuis son lancement, le Bureau national d’enregistrement (NRB) dit avoir délivré 972 630 cartes Maisha, dont 531 329 nouvelles demandes et 441 301 duplicatas.

Par Jean Materne Zambo

Île Maurice : L’internet gratuit pour les 18-25 ans lancé, la Mobil ID inaugurée

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[DIGITAL Business Africa] – De 18 à 25ans, les jeunes mauriciens auront gratuitement accès à internet. Promesse tenue par le gouvernement de l’Île Maurice. Le ministre des Finances, de la planification économique et du développement, Renganaden Padayachy, l’avait annoncé lors de son discours budget 2024/2025 en juin 2024. L’internet gratuit pour les 18-25 ans a donc été officiellement lancé ce samedi 31 août 2024. Des consultations pour l’application de cette mesure avaient débuté en juillet 2024 avec les trois opérateurs de téléphonie mobile, notamment Mauritius Telecom, Emtel et Chili.

Le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, Deepak Balgobin, à annoncé que 100 000 jeunes sont concernés par cette mesure, qui coûterait en fait Rs 315 par mois pour chaque personne éligible, ce qui représente un budget mensuel de Rs 31,5 millions pour l’État. Le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, Deepak Balgobin, en faisant cette annonce décoche une flèche, quelques jours après avoir lancé la Mobil ID, le 29 août 2024.

Deepak Balgobin a lancé la carte d’identité numérique innovante et présenté la Mobile Wallet Application (MWA), l’outil permettant d’obtenir cette Mobil ID. Toutes des avancées qui font de Maurice,  un pays pas comme les autres,  comme l’a fait savoir Deepak Balgobin.

« L’île Maurice se distingue comme le premier pays africain à adopter une carte d’identité numérique conforme aux normes ISO internationales. Cette avancée technologique positionne notre pays à l’avant-garde, tout en consolidant notre rôle de leader dans cette nouvelle ère numérique », a affirmé le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, Deepak Balgobin.

La Mobil ID est née de la collaboration entre la multinationale Thales et l’entreprise locale Harel Mallac Technologies. L’innovation s’inscrit pleinement dans la stratégie « Digital Mauritius 2030 », qui vise à faire de la numérisation un des piliers essentiels de l’économie mauricienne.

Par Jean Materne Zambo

Africa Data Protection lance une plateforme e-learning pour former les Africains à la protection des données

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Africa Data Protection lance une plateforme e-learning pour former les Africains à la protection des données
Africa Data Protection lance une plateforme e-learning pour former les Africains à la protection des données
[Digital Business Africa] – Face à la croissance exponentielle des données en Afrique et à la multiplication des réglementations en matière de protection des données personnelles, Africa Data Protection vient de lancer la première plateforme e-learning dédiée à ce sujet sur le continent.
Cette initiative répond à un besoin urgent de former les acteurs du numérique africain aux enjeux de la confidentialité et de la sécurité des données. La plateforme, accessible en français et en anglais, propose des modules interactifs, des études de cas et des évaluations en ligne, conçus par des experts du domaine.

Un catalogue de formations riche et évolutif

Le premier cours, intitulé « Introduction à la protection des données à caractère personnel en Afrique », est offert gratuitement et aborde l’historique, les défis et les bonnes pratiques en matière de protection des données sur le continent.
D’autres modules payants, accessibles après adhésion à l’association, viendront compléter l’offre.

Les objectifs d’Africa Data Protection

En lançant cette plateforme, Africa Data Protection vise à :
  •  Renforcer les compétences des professionnels du numérique africain en matière de protection des données.
  •   Favoriser la conformité aux réglementations nationales et internationales.
  •  Sensibiliser le grand public aux enjeux de la protection de la vie privée à l’ère du numérique.
  • Bâtir un écosystème numérique plus sûr et éthique en Afrique.

Un pas de plus vers un numérique africain responsable

Jules Hervé Yimeumi, président d’Africa Data Protection, souligne l’importance de cette initiative pour créer un environnement numérique plus respectueux des droits des citoyens africains.
 « En facilitant l’accès à ces formations, nous contribuons à la création d’un environnement numérique plus sûr et plus respectueux des droits des citoyens africains », poursuit-il.
Avec cette plateforme, l’association confirme son positionnement en tant qu’acteur majeur de la protection des données sur le continent.
Pour en savoir plus et accéder à la plateforme e-learning de cette association, rendez-vous sur : https://elearning.africadataprotection.org/
Par Digital Business Africa 

Adinkra Jeunesse et NMI Education : un duo gagnant pour promouvoir la littérature jeunesse africaine

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Adinkra Jeunesse et NMI Education : un duo gagnant pour promouvoir la littérature jeunesse africaine
Adinkra Jeunesse et NMI Education : un duo gagnant pour promouvoir la littérature jeunesse africaine
[Digital Business Africa] – Adinkra Jeunesse s’enrichit avec le catalogue de NMI Education. La bibliothèque numérique Adinkra Jeunesse vient de franchir une nouvelle étape dans son développement en signant un partenariat stratégique avec NMI Education ce 29 août 2024. Ce rapprochement inédit va permettre à des milliers d’enfants africains d’accéder à un catalogue de livres jeunesse de qualité, produits par l’un des éditeurs les plus reconnus du Cameroun.
Adinkra Jeunesse et NMI Education : un duo gagnant pour promouvoir la littérature jeunesse africaine
Adinkra Jeunesse et NMI Education : un duo gagnant pour promouvoir la littérature jeunesse africaine
Grâce à ce partenariat, les abonnés d’Adinkra Jeunesse pourront désormais découvrir une cinquantaine d’ouvrages de NMI Education, disponibles en français et en anglais. Cette collaboration marque un tournant pour la plateforme, qui s’affirme de plus en plus comme un véritable carrefour de la littérature jeunesse africaine.
Un partenariat au service de la culture et de l’éducation
Pour Gisèle Mela, Directrice Générale de NMI Education, « ce partenariat est une formidable opportunité de faire découvrir nos livres à un public plus large, et de contribuer ainsi à la promotion de la lecture et de la culture en Afrique ». De son côté, Armelle Touko, CEO d’ADINKRA, souligne que « ce partenariat est une étape clé dans notre ambition de faire d’Adinkra Jeunesse la référence de la littérature jeunesse africaine ».
Une synergie gagnante
Ce rapprochement entre deux acteurs majeurs de l’édition jeunesse en Afrique s’explique par une complémentarité évidente. Adinkra Jeunesse, avec sa plateforme numérique innovante, offre une visibilité inégalée aux éditeurs africains. NMI Education, fort de son expérience et de son catalogue riche et varié, apporte un contenu de qualité qui enrichit considérablement l’offre d’Adinkra Jeunesse.
Les bénéfices pour les lecteurs
Les enfants abonnés à Adinkra Jeunesse vont ainsi pouvoir bénéficier d’une expérience de lecture enrichie, avec un accès à des histoires qui parlent d’eux, de leur culture et de leur environnement. Ce partenariat est une excellente nouvelle pour tous ceux qui souhaitent promouvoir la lecture auprès des plus jeunes et favoriser l’accès à la culture pour tous.
À propos d’Adinkra Jeunesse et de NMI Education
Adinkra Jeunesse édite des livres physiques et numériques imagés, colorés et agréables à lire. Adinkra met aussi en œuvre des programmes d’accompagnement à la lecture et à l’écriture.
Devenus une référence dans l’édition de livres de jeunesse au Cameroun et en Afrique, ADINKRA est une alternative à 360° qui allie éducation, divertissement et développement personnel de l’enfant africain, tout en mettant le parent au cœur des interventions.
Sa mission, reconnecter les enfants africains à la lecture et à la découverte de leur culture, pour mieux les valoriser, cultiver leur confiance en soi et en faire les personnages principaux de leur propre histoire.
NMI Education pour sa part édite les manuels scolaires dans toutes les disciplines de l’enseignement, de la maternelle en terminale dans les sous-systèmes anglophone et francophone.
NMI Education publie également la littérature jeunesse ainsi que des fascicules destinés à renforcer les capacités des jeunes apprenants.
Par Digital Business Africa 

Formation : Une plateforme d’e-learning pour la protection des données en Afrique disponible 

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[DIGITAL Business Africa] –  La sécurité des données des États et des citoyens en Afrique semble le leitmotiv d’Africa Data Protection. L’association à but non lucratif a lancé, ce 02 septembre 2024, une plateforme d’e-learning dédiée à la protection des données au continent. Cette plateforme permettra aux apprenants de découvrir les lois et réglementations en vigueur ainsi que les notions clés de la protection des données.

Arnaud Nadinga, doctorant en droit du numérique, par ailleurs contributeur à la mise en ligne de cette plateforme estime qu’elle « offre une analyse détaillée de l’évolution de la protection des données sur le continent, en mettant en lumière les spécificités régionales et les cadres juridiques en vigueur ». Ce projet a aussi connu la contribution d‘autres ressources telles que  Yao Justin Koumako, Jules Hervé Yimeumi, Dalila Ferrah, Franck Adopo, Sonia Cissé et Ibrahim Doumbouya.

Le lien d’accès à la plateforme d’e-learning pour la protection des données en Afrique est le suivant :
https://elearning.africadataprotection.org

Le premier cours offert gratuitement est intitulé : « Introduction à la protection des données à caractère personnel en Afrique ». Il propose un historique approfondi de la protection des données en Afrique, tout en mettant en exergue les défis et les pratiques spécifiques à chaque région. La même source précise que l’accès aux autres cours nécessitera une adhésion préalable à l’association.

Avertissement

 

Le présent cours, prévient l’association, est soumis au Code français de la propriété intellectuelle. Conformément à l’article L122-4, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur [ADP] ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite ». Une représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, est donc soumise à une autorisation écrite préalable d’Africa Data Protection. À défaut, l’auteur se rendrait coupable d’une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Par Jean Materne Zambo, source : africadataprotection.org

RD Congo : la Fondation Vodacom offre à l’enseignement supérieur sa 3e classe numérique

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[DIGITAL Business Africa] – La fondation Vodacom reste engagée à faire de l’éducation supérieure et universitaire de la RDC une éducation connectée. Une troisième classe numérique a été offerte à l’enseignement supérieur. Celle-ci sera abritée par l’ Université de Kinshasa, qui emboîte le pas à l’IFASIC ( en 2023) et à l’UNILU (en juin 2024). L’ inauguration de la classe numérique de Kinshasa a eu lieu ce 30 août 2024 en présence des personnels du ministère de l’Enseignement supérieur, des cadres de la Fondation Vodacom et du personnel de l’ Université de Kinshasa.

Cette initiative marque un tournant dans l’accessibilité et la qualité de l’éducation pour les étudiants de l’UNIKIN. La Classe numérique permettra ainsi un accès aux ressources éducatives en ligne. Les étudiants et les enseignants pourront donc interagir et collaborer à distance, créant ainsi un environnement d’apprentissage plus flexible et connecté. L’œuvre de la fondation Vodacom dans l’éducation des jeunes Congolais dure environ 22 ans. Son mantra étant, dit-elle, de « toucher plus de vies grâce à la connectivité ».

L’autre bonne nouvelle de l’université congolaise en cette rentrée académique 2024-2025 est le lancement d’une formation sur l’usage de la bibliothèque virtuelle ainsi que l’utilisation des principaux moteurs de recherche, tels que Google Scholar et Google Books. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la revitalisation de la mission de recherche des universités.

Les bénéficiaires de cette formation sont les agents des bibliothèques. La formation sera organisée par pools lors des conférences des chefs d’établissements. Le calendrier et les modalités pratiques seront communiqués prochainement. La participation active des chefs d’établissements est vivement sollicitée pour garantir le succès de cette initiative.

Par Jean Materne Zambo

Mauritanie : Les opérateurs Télécoms mis en demeure 

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cooperation:-hispasat,-the-spanish-project-proposed-to-senegal-to-connect-the-country-–-digital-business-africa
Cooperation: Hispasat, the Spanish project proposed to Senegal to connect the country – Digital Business Africa

[DIGITAL Business Africa] – Il est vrai que l’on s’attendait à des mesures immédiates après la sortie du Premier ministre mauritanien, Mokhtar Ould Diay. Ce sera plutôt une mise en demeure qui est servie aux opérateurs de télécommunications. Ils ont jusqu’au 22 septembre 2024 pour améliorer leurs services. Le cas échéant, ces opérateurs concessionnaires seront frappés par des sanctions, notamment la réduction de la durée des licences existantes de trois mois et l’imposition d’amendes pouvant aller jusqu’à 530 millions MRU.

Le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration,  Ahmed Salem Bede Etvagh, a indiqué que l’ Autorité de Régulation (ARE) avait adressé des avertissements aux opérateurs en 2023. C’était à la suite d’une inspection menée par l’autorité de régulation entre le 1er août et le 7 septembre 2023. Les résultats de cette enquête montraient une baisse significative de la qualité des services fournis par certaines sociétés dans plusieurs régions. Il avait été demandé aux opérateurs de se conformer aux normes de qualité dans un délai de 30 jours. Mais, force est de constater que la situation  des services de télécommunications n’est toujours pas aussi reluisante comme on l’espérait.

Lire aussi : Mauritanie : Le PM Mokhtar Ould Diay s’indigne des services de télécoms et annonce des mesures urgentes

Pour rappel, le Premier ministre Mokhtar Ould Diay a exprimé son indignation face à la situation actuelle des services de télécommunications en Mauritanie, lors du conseil des ministres du 29 août 2024. Il avait souligné l’urgence de prendre des mesures pour remédier à cette situation.

Le Premier ministre Mokhtar Ould Diay a demandé au secteur de tutelle de redoubler d’efforts afin d’accélérer la couverture du réseau et d’améliorer sa qualité, tout en exhortant les fournisseurs de services de télécommunications à respecter les engagements stipulés dans les cahiers d’engagements.

Le chef du gouvernement a mis en évidence l’engagement du gouvernement à améliorer la couverture et la qualité des télécommunications dans le pays, en demandant au comité technique de rédiger un rapport de suivi à présenter au comité ministériel dès que possible.

Par Jean Materne Zambo

Burkina Faso : Le pré – YOLEC lancé, 5 millions $ pour rétablir les services télécoms

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[DIGITAL Business Africa] – Les jeunes Burkinabè renforcent leurs compétences dans le digital grâce au programme YOLEC. Le Forum Young Leading Conference (YoLec) vise à améliorer l’employabilité des jeunes à l’ère numérique. La cérémonie de lancement du pré-YOLEC, placée sous le marrainage d’ Aminata Zerbo /Sabana, ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, s’est tenue ce samedi 31 août 2024. Organisée par le Réseau des Héroïnes du Faso – RHF, cette innovation majeure du YOLEC dénommée pré-YOLEC vise non seulement à maximiser l’impact du YOLEC mais également à renforcer les compétences des jeunes sur les métiers du digital à travers une série de formation en ligne et en presentiel dans plusieurs localités du Burkina Faso, dont Ouagadougou, Ziniare , Koudougou, Bobo-Dioulasso et Tenkodogo.

Plus d’une centaine de jeunes sont concernés par cette initiative dont le thème est : « Les métiers du digital : débouchés et opportunités pour les jeunes dans un contexte de crise sécuritaire ». Une crise sécuritaire qui a déteint sur les infrastructures de télécommunications. Constat fait par la ministre de la Transition digitale des postes et des communications électroniques.

Selon Zerbo/Sabane, près d’un quart des antennes ont été vandalisées par les terroristes. Cela a entraîné une baisse de 10 à 20 % des taux de couverture des services de téléphonie mobile et Internet dans le pays, ainsi qu’une dégradation de la qualité de services globale. Zerbo/Sabane a ajouté que la couverture de la téléphonie mobile est à 85 %, contre 64 % pour l’Internet 3G et 46 % pour l’Internet 4G.

Pour rétablir les services de télécommunications, la solution est toute trouvée. Mais elle a un coût : 5 millions de dollars, soit plus de 2,9 milliards de FCFA. Le financement a été alloué par le Fonds de solidarité pour l’accès universel aux services de communication.

L’aide va permettre de reconstruire les infrastructures de télécommunication détruites par les groupes armés, permettant ainsi aux populations de ces zones d’accéder à nouveau à des services essentiels tels que la téléphonie et l’internet. Selon le site agenceecofin, ces infrastructures sont souvent ciblées par les terroristes pour isoler davantage les communautés et affaiblir la réponse des autorités. L’intervention du Fonds de solidarité pour l’accès universel aux services de communication facilitera également les interventions humanitaires et sécuritaires, l’accès à l’information, l’accès aux services publics dématérialisés, ainsi que la reprise des activités économiques locales.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : Hispasat, le projet espagnol proposé au Sénégal pour connecter le pays

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Espagne, à travers  son projet Hispasat, se présente en candidat sérieux pour offrir des services de conectivité au Sénégal. C’est ce qui a filtré de l’entrevue entre Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique et la Secrétaire d’État au Commerce, Amparo Lopez, à la tête d’une délégation espagnole, ce 29 août 2024.
La Secrétaire d’État au Commerce, Amparo Lopez, a proposé à Alioune Sall le projet Hispasat. Lequel projet vise à connecter le Sénégal grâce à des points de connexion satellite, en particulier dans les domaines de la télémédecine et de l’éducation numérique.

Pouvant s’étendre à 150 points de connexion à travers le pays, selon le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, le projet s’inscrit dans les ambitions du Sénégal de digitaliser son administration et ses services publics pour assurer une croissance inclusive. Hispasat apparaît comme l‘opérateur adéquat qui peut aider le Sénégal à réaliser ce grand défi.

« Hispasat considère l’innovation comme un processus continu et essentiel pour la continuité des activités de l’entreprise dans le futur. En interne, l’innovation est abordée depuis une perspective transversale, dans laquelle les équipes professionnelles des différents secteurs de l’entreprise participent à des équipes multidisciplinaires sur la base de projets, mettant ainsi leur savoir-faire en matière de satellites, de réseaux de télécommunications et d’applications au service de nos nouveaux projets. En externe, Hispasat collabore étroitement avec les principaux fabricants d’équipements satellitaires et sectoriels, les opérateurs de télécommunications et avec des centres de recherche de référence tels que UPM et CTTC. De plus, Hispasat participe régulièrement à des consortiums qui se lancent dans des projets de R&D&I de grande envergure financés par des initiatives telles qu’Horizon 2020 », indique Hispasat sur son site.

Le ministre Alioune Sall a réaffirmé l’importance de la connectivité pour le développement du pays, en soulignant la nécessité de couvrir l’ensemble du territoire national, y compris les zones urbaines et périurbaines. Le gouvernement sénégalais étudiera attentivement cette proposition pour s’assurer que les aspects de partenariat gagnant-gagnant et de souveraineté nationale soient respectés. Alioune Sall a exprimé sa pleine disponibilité pour poursuivre les discussions sur ce projet stratégique.

Par Jean Materne Zambo