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Paul Kagamé au TAS 2019 : Pourquoi nos appels téléphoniques doivent d’abord passer en Europe « pour être inspectés » ?

[Digital Business Africa] – Le Transform Africa Summit (TAS 2019) s’est officiellement ouvert ce 15 mai 2019 à Kigali au Rwanda en présence de trois présidents africains : Paul Kagamé du Rwanda (par ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice de l’événement), Uhuru Kenyatta du Kenya et Ibrahim Boubacar Keita du Mali.

Lors de la conversation de la cérémonie d’ouverture qui a rassemblé des milliers d’investisseurs et d’experts africains et mondiaux de l’économie numérique, le Président Paul Kakamé a appelé l’Afrique à travailler pour faciliter son intégration, y compris dans le domaine du numérique. Explications du président Kagamé : « On parlait récemment avec le président malien Ibrahim Boubacar Keita des compagnies qui desservent nos capitales africaines. Pour aller à Bamako à partir de de Kigali, parfois, il faut aller faire une escale en Pologne (ou à Paris) avant d’arriver à Bamako. On peut comprendre que vous passiez peut-être par Nairobi. Pourquoi aller d’abord à Paris, à Bruxelles avant d’arriver dans une capitale africaine ? », s’interroge Paul Kagamé qui pense que cela est absurde et qu’il faut absolument accélérer l’intégration africaine dans le secteur du numérique.

« Nous devons créer ces connexions directes entre nos capitales ! Et pourquoi ne pas penser pareillement dans le secteur de l’économie numérique ? Nos données circulent comme ce transport aérien. Parfois, nos appels doivent aller en Pologne avant d’arriver en Afrique. Cela n’a pas de sens ! Quand j’appelle au téléphone le président kenyan ou le président malien, parfois je crois que je les appelle directement. Mais, la réalité c’est que ma voix va d’abord en Europe pour être inspecté…. Et cela va avec les coûts, car cela entraîne une augmentation des tarifs d’appels. Pourquoi ne pouvons-nous pas créer ces points de connexion dans notre continent ? Quel est le problème ? », a argumenté le président rwandais sous les applaudissements de l’assistance.

Paul Kagamé au TAS 2019 : Pourquoi nos appels téléphoniques doivent d’abord passer en Europe « pour être inspectés » ?
Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Le président rwandais Paul Kagamé

Pour Paul Kagamé, nous sommes dans l’ère de l’économie digitale : « Baisser les bras dans ce secteur n’est plus une option pour l’Afrique. L’Afrique est-elle prête pour participer à la quatrième révolution ? C’est le cœur de la question principale ». C’est également pour cela qu’il a œuvré pour la mise en place de l’Alliance Smart Africa.

Parmi les rôles clés de Smart Africa, Paul Kagamé cite « l’importance de maintenir les Africains ensemble, donc l’intégration africaine comme l’indique l’agenda digital. La collaboration est l’unique moyen pour nous de réussir la navigation dans cette dynamique globale complexe dont nous devons faire face ».

En plus, soutient Paul Kagamé, l’Afrique ne va protéger ses citoyens et augmenter son marché que par l’intégration et la coopération. Cela passera par l’harmonisation des textes réglementaires et la régulation qui assurent que les infrastructures relatives aux TIC soient gérées de manière rationnelle et équitable en Afrique, soutient Paul Kagamé.

Par Beaugas-Orain DJOYUM, à Kigali

TAS 2019 : A Kigali, Uhuru Kenyatta dévoile le Plan directeur de l’économie numérique du Kenya

[Digital Business Africa] – Le Transform Africa Summit (TAS 2019) s’est officiellement ouvert ce 15 mai 2019 à Kigali au Rwanda en présence de trois présidents africains : Paul Kagamé du Rwanda (par ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice de l’événement), Uhuru Kenyatta du Kenya et Ibrahim Boubacar Keita du Mali.

Au cours de la cérémonie d’ouverture qui a rassemblé des milliers d’investisseurs et d’experts africains et mondiaux de l’économie numérique, le Président Uhuru Kenyatta a dévoilé le plan directeur de l’économie numérique du Kenya.

La stratégie du Kenya en matière d’économie numérique a pour thème : « Propulser la transformation du Kenya ».  Par ce plan directeur, le gouvernement vise à accroître la contribution des TIC à l’économie grâce à des solutions de gouvernance numérique, à numériser les processus d’affaires, à faciliter la mise en place des infrastructures numériques, à favoriser l’entrepreneuriat axé sur l’innovation et à promouvoir les compétences et valeurs numériques.

« Notre vision est qu’au cours des cinq prochaines années, toutes les régions du pays seront connectées, permettant ainsi à tous les citoyens de participer au mouvement numérique« , a déclaré le président Kenyatta. Le président a également évoqué le rôle central de la jeunesse dans l’économie numérique en Afrique, affirmant que le Kenya avait élaboré un dispositif spécial visant à donner à ses jeunes des compétences pratiques en TIC. « Nous encourageons les jeunes à être proactifs et à exploiter le marché numérique grâce à notre programme Ajira qui a permis à de nombreux jeunes d’obtenir des emplois en ligne « , a-t-il ajouté.

Le chef de l’État kenyan a déclaré que la stratégie proactive du Kenya en matière d’économie numérique met l’accent sur cinq piliers, dont une infrastructure accessible, abordable, résiliente et fiable. « La réalisation d’une connectivité Internet omniprésente, rapide et peu coûteuse pour les entreprises et les ménages africains est essentielle pour libérer le potentiel de l’économie numérique.  La connectivité doit atteindre un certain seuil pour que les utilisateurs puissent accéder au service numérique « , a indiqué le président Kenyatta.

Numériser l’administration publique

Outre l’infrastructure, le chef de l’État kenyan a déclaré que la disponibilité et l’utilisation de services et de plateformes numériques pour permettre la prestation de services publics sont d’une importance capitale. « Actuellement, le gouvernement du Kenya offre plus de 200 services numérisés par l’intermédiaire des centres Huduma dans tout le pays ainsi qu’une plate-forme en ligne en libre-service, E-Citizen », a-t-il relevé.

Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Le président rwandais Paul Kagamé et son homologue kényan, Uhuru Kenyatta
Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Les présidents rwandais, malien et kényan présentent le plan numérique du Kenya aux décideurs.

Pour le président Uhuru Kenyatta, le Kenya a pris une initiative audacieuse pour numériser les services essentiels du gouvernement, comme les déclarations d’impôts à l’Autorité fiscale du Kenya (KRA) qui fournit des services via le système iTax qui est relié au Système intégré de gestion financière (IFMIS) et à la Banque centrale. « Ce système numérique a contribué à accélérer l’évaluation et la prestation de services de l’administration fiscale du pays », a reconnu le président.

Dans son discours de présentation, le président Kenyatta a promis que le Kenya sera toujours à l’avant-garde de l’économie numérique en Afrique, ajoutant que les innovations révolutionnaires et mondialement reconnues du pays, telles que l’écosystème de paiement mobile M-PESA, sont une démonstration du potentiel illimité du continent en matière de TIC. D’ailleurs, en ce qui concerne le commerce électronique, le Président Kenyatta a noté qu’il serait très difficile de faire des affaires dans toute l’Afrique sans la possibilité de payer à distance par voie numérique. « En effet, 39% des entreprises privées au Kenya sont engagées dans le commerce électronique et 70% de tous les paiements en ligne au Kenya sont réglés par le biais de diverses plateformes de paiement mobile« , a-t-il déclaré.

« Briser les barrières en Afrique »

Pour le président Kenyan, l’Afrique est sur le point de connaître une transformation majeure, non seulement en tant que nouvelle frontière de l’investissement, mais aussi en tant que continent dirigé par une population jeune, dynamique et agressivement innovante, débordant d’un immense potentiel. « Nous sommes la nouvelle frontière du commerce et de l’investissement avec des estimations indiquant que d’ici 2025, les opportunités commerciales en Afrique seront d’environ 5,6 milliards de dollars.  Plus important encore, nous avons mis au point des plates-formes qui nous permettront de mener ce destin collectif de notre prospérité « , a déclaré le président Kenyatta.

TAS 2019 : A Kigali, Uhuru Kenyatta dévoile le Plan directeur de l'économie numérique du Kenya
Les présidents rwandais, malien et kényan présentent le plan numérique du Kenya au Transform Africa Summit

Le président Kenyatta a souligné l’importance de la technologie en tant qu’élément fondamental du cheminement économique de l’Afrique vers la prospérité, affirmant qu’il attendait avec impatience le déploiement d’une stratégie panafricaine de l’économie numérique. D’ailleurs à ce sujet, invité à résumer succinctement son propos au cours de la conversation de la cérémonie d’ouverture du TAS2019, il a déclaré : « Briser les barrières, pour laisser l’Afrique bénéficier pleinement des avantages de notre futur digital »

Lors de ce sommet, le président Kenyatta, en compagnie de Paul Kagamé et d’Ibrahim Boubacar Keita, a visité plusieurs stands d’exposition, y compris celui du Kenya, où divers produits qui améliorent l’efficacité et l’utilisation de la technologie dans divers secteurs de l’économie, dont l’agriculture, sont présentés.

Par Beaugas-Orain DJOYUM, à Kigali

Au Transform Africa Summit 2019, Ibrahim Boubacar Keita vend le potentiel du « Mali numérique »

[Digital Business Africa] – En compagnie de ses homologues Paul Kagamé du Rwanda (par ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice de l’événement) et Uhuru Kenyatta du Kenya, le président malien Ibrahim Boubacar Keita du Mali, a participé à l’ouverture officielle du Transform Africa Summit (TAS 2019) ce 15 mai 2019 à Kigali au Rwanda.

Intervenant lors de la conversation des chefs d’Etat à ce somment, Ibrahim Boubacar Keita a vanté aux milliers de décideurs, d’investisseurs et professionnels du numérique présents, les avantages de la destination Mali.

« Nous avons aujourd’hui une couverture fabuleuse. 26 millions de gens sont connectés. Sur une population de 18 millions d’habitants, 120%. Donc, il y a une densité vraiment merveilleuse. Nous avons six millions de personnes connectées à l’Internet. Tout cela dans un pays qui vit ce qu’il vit aujourd’hui. Nous sommes des partisans convaincus depuis l’apport des PPP. Et nous ouvrons largement le marché malien et nous ouvrons nos portes à tous ceux-là qui veulent prendre le risque porteur, le risque payant de venir au Mali. Quelques fois, on nous met en zone rouge, avec un rouge vif là-dessus, mais, je dis que notre pays est vivable. Et investir au Mali est rentable. Je suis heureux de voir ici mon jeune compatriote Sama Batchili. Et c’est le pays de Hamadoun I. Touré. Le Mali est un pays porteur. Le Mali demande que les investissements dans le secteur du numérique deviennent encore plus costaudes », a exposé le président malien.

TAS 2019 : A Kigali, Uhuru Kenyatta dévoile le Plan directeur de l'économie numérique du Kenya
Les présidents rwandais, malien et kényan présentent le plan numérique du Kenya au Transform Africa Summit

Aussi, le président a promis que l’an prochain une centaine de jeunes innovateurs iront soit à la Sillicon Valley, soit à Kigali pour chercher les possibilités d’investissement et de développement. « Trois jeunes startuppeurs maliens sont actuellement à la Sillicon Valley en ce moment où je suis à Kigali. Ils y sont allés pour explorer les possibilités de financement de leurs inventions. C’est cela l’avenir, c’est cela l’espoir ! Il y a trois cette année, mais la prochaine fois, il y aura une centaine. Mais, au lieu d’aller à la Sillicon Valley, ils pourraient venir à Kigali », a promis Ibrahim Boubacar Keita.

Durant ce sommet, le président malien a également, en compagnie de Paul Kagamé et d’Ibrahim Boubacar Keita, a visité plusieurs stands d’exposition, et rencontré en tête-à-tête plusieurs investisseurs du secteur du numérique. Le Transform Africa Summit 2019, événement phare des TIC en Afrique organisé par la Smart Africa Alliance, s’achève demain, 17 mai 2019.

Par Beaugas-Orain DJOYUM, à Kigali

Facebook répond à l’appel de Christchurch et restreint l’usage de Facebook Live

[Digital Business Africa] – Des grandes entreprises du numérique et plusieurs États s’engagent à lutter contre la propagande terroriste et l’extrémisme violent sur Internet, ce mercredi 15 mai 2019, à Paris, à l’occasion du deuxième sommet « Tech for Good ».

Emmanuel Macron et la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, réunissent plusieurs chefs d’État et de gouvernement, dont Theresa May et Justin Trudeau, et des dirigeants de groupes comme Facebook, Twitter, Google, Microsoft ou Amazon pour lancer « l’appel de Christchurch » contre le terrorisme et l’extrémisme violent sur Internet, deux mois après la diffusion en direct sur Facebook de l’attaque contre des mosquées en Nouvelle-Zélande.

Leur préoccupation commune ? « Demander aux pays et aux grandes entreprises du numérique d’agir contre le terrorisme et l’extrémisme violent en ligne« , explique l’Élysée.

La tuerie de Christchurch a provoqué un choc car l’attaque était « conçue pour être virale », a expliqué Jacinda Ardern au journal Le Monde. « Facebook, qui a été utilisé comme plateforme pour la diffuser en direct, a tenté de supprimer la vidéo : ils l’ont enlevée 1,5 million de fois. Durant les premières 24 heures, elle a été remise en ligne sur YouTube chaque seconde », rappelle la Première ministre néo-zélandaise.

Face à un tel phénomène, « nous ne pouvons agir seuls » à l’échelle d’un pays, insiste Jacinda Ardern. « Il faut apporter une réponse mondiale à un réseau mondial. »

Facebook a déjà annoncé ce mercredi 15 mai restreindre l’usage de sa plateforme Live de vidéo en direct, dont s’est servi le tueur de Christchurch. Désormais, les utilisateurs ayant déjà enfreint les règles d’utilisation du réseau social, notamment celles proscrivant les « organisations et individus dangereux », n’y auront plus accès pendant un certain temps.

« Jusqu’à aujourd’hui, si des personnes publiaient du contenu contraire à nos standards de la communauté, sur Facebook Live ou ailleurs sur notre plateforme, nous supprimions leurs contenus« , a écrit Guy Rosen, un haut responsable du groupe sur un blog. « S’ils continuaient de publier du contenu enfreignant nos standards, nous les empêcherons d’utiliser Facebook pendant un certain temps, leur retirant ainsi la possibilité d’utiliser Facebook Live« , a-t-il ajouté.

« Et, dans certains cas, nous les excluions de notre plateforme, en raison de violations mineures répétées ou, dans des cas plus rares, en raison d’une unique violation flagrante (comme par exemple l’utilisation d’une image de propagande terroriste comme photo de profil ou le partage d’images d’exploitation infantile)« , a rappelé Guy Rosen.

Dès mercredi, toute personne ne respectant pas les politiques de Facebook les plus sensibles se verra interdire l’utilisation de Facebook Live pour une période déterminée, par exemple 30 jours, à compter de sa première infraction. Facebook prévoit aussi dans les semaines à venir d’empêcher ces contrevenants de passer des publicités sur le réseau.

Par Gaëlle Massang

Amazon versera 10 000 USD et 3 mois de salaire pour aider les travailleurs à démarrer une entreprise de livraison

[Digital Business Africa] – Amazon souhaite que ses employés quittent leur emploi et créent leur propre entreprise de distribution. Il s’avère que c’est une proposition coûteuse. Donc, Amazon fait monter les enchères.

En juin 2018, Amazon a annoncé que les employés américains pourraient postuler pour créer leur propre petite entreprise, en livrant des packages Prime dans des fourgonnettes et des uniformes de marque Amazon.

La société espérait pouvoir répondre aux besoins énormes des personnes qui lui avaient commandé des colis en provenance de centres locaux de tri Amazon.

Bien qu’Amazon (AMZN) ait déclaré que des dizaines de milliers d’employés avaient manifesté leur intérêt pour le programme, la société a reconnu que nombre de ses employés ne pouvaient pas se permettre l’argent de démarrage nécessaire à la création de cette entreprise.

Amazon a donc annoncé qu’il allait désormais donner aux employés jusqu’à 10 000 dollars de l’argent de démarrage dont ils auront besoin, ainsi que trois mois de leur salaire Amazon actuel, afin d’obtenir le capital dont ils ont besoin pour accéder au service.

« Nous avons suscité un vif intérêt de la part de dizaines de milliers de personnes qui ont demandé à faire partie du programme de partenaires de services de livraison, y compris de nombreux employés« , a déclaré Dave Clark, vice-président directeur des opérations mondiales d’Amazon. « Nos associés nous ont dit qu’ils souhaitaient participer au programme, mais qu’ils avaient du mal à faire la transition. »

Amazon tente de mettre en place un service de livraison indépendant pour traiter les colis destinés à des sociétés telles que UPS (UPS) et FedEx (FDX) ainsi que le service postal

Amazon a déclaré que depuis le début du service de livraison, plus de 200 entrepreneurs indépendants se sont inscrits pour gérer les livraisons. Entre eux, ils ont embauché des milliers de pilotes locaux pour livrer des paquets, selon Amazon. Cette année, la société prévoit d’ajouter des centaines d’entrepreneurs de livraison supplémentaires, y compris les anciens employés qui l’ont proposée.

Par Gaëlle Massang

Sonos s’immisce dans la bataille entre Alexa et Google Assistant

[Digital Business Africa] – En ce qui concerne les haut-parleurs intelligents, la plupart des consommateurs sont confrontés à un choix: suis-je du type Alexa ou Google Assistant? Sonos, fabricant de haut-parleurs haut de gamme, facilite cette décision en donnant aux utilisateurs un accès aux deux options.

Certains haut-parleurs Sonos sont déjà livrés avec Amazon Alexa intégré et fonctionnent avec l’assistant vocal Siri d’Apple via la fonction AirPlay. La société a annoncé ce 14 mai qu’elle proposerait certains produits aux États-Unis avec Google Assistant, permettant ainsi aux utilisateurs d’allumer des lumières intelligentes, de contrôler le trafic ou d’envoyer un courrier électronique avec leur voix.

Chaque haut-parleur Sonos ne peut avoir qu’un seul assistant actif à la fois, mais les propriétaires auront la possibilité de configurer leurs périphériques avec l’assistant de leur choix.

Google Assistant sera disponible sur les haut-parleurs Sonos One (199 $) et la barre de son Beam (399 $), qui fonctionnent déjà avec Alexa. Les utilisateurs qui possèdent déjà ces appareils auront accès à Google Assistant via une mise à niveau logicielle.

« Nous avons construit à la maison un haut-parleur et une plate-forme pouvant supporter plusieurs [assistants vocaux]« , a déclaré Dane Estes, directeur du marketing produit mondial. « Certaines personnes pourraient en choisir un. Mais tout est une question de » donner le choix « .

En octobre 2017, Sonos avait annoncé des projets visant à intégrer Google Assistant à sa gamme de haut-parleurs, mais son calendrier a été retardé en raison du processus de développement prenant plus de temps que prévu. La société n’a pas précisé davantage au-delà de sa volonté d’offrir une expérience «transparente» aux clients, ce qui demandait plus de temps. « Cela a demandé beaucoup de travail« , a déclaré Estes lors d’une démonstration de produit au début du mois.

Cette stratégie permettant aux utilisateurs de choisir leur propre assistant vocal peut aider Sonos à attirer un marché plus vaste. Sonos, Amazon et Google veulent chacun se trouver dans le plus grand nombre de foyers possible, et des partenariats avec des fabricants de matériel tiers leur donnent accès à des marchés plus vastes pour atteindre leurs objectifs.

Par Gaëlle Massang

TIC : Le Gabon met les jeunes filles à l’honneur

[Digital Business Africa] – Le Gabon va célébrer, le 25 mai à Libreville, la journée internationale de la jeune fille dans les Technologies de l’information et la communication (TIC). Un évènement qui vise à impliquer activement la jeune fille dans la croissance nationale des métiers des TIC.

Conformément aux recommandations de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Gabon va célébrer, le 25 mai à Libreville, la deuxième édition de la journée internationale de la jeune fille dans les Technologies de l’information et la communication (Tic) sous le thème : «Accompagner la jeune fille dans la croissance des métiers des TIC».

Cette journée vise à créer un environnement international qui encourage les jeunes filles et les jeunes femmes à envisager une carrière dans le secteur des TIC. Il est donc question de permettre aux jeunes filles et entreprises technologiques de bénéficier des avantages d’une plus grande participation féminine au secteur des TIC.

En célébrant cette journée, le ministère de la Communication et de l’Economie numérique nourrit de nobles ambitions : encourager la jeune fille à s’inspirer du modèle des femmes dans le secteur du numérique ; faire découvrir l’univers des TIC à la jeune fille comme alternative au décrochage scolaire et à la crise du chômage des jeunes ; permettre à la jeune fille et la jeune femme d’acquérir des compétences numériques, face à une demande mondiale croissante et non satisfaite pour des professionnels des TIC ; renforcer les capacités des conseillers pédagogiques d’orientation.

«La célébration de cette journée va permettre à la jeune fille de bénéficier d’un encadrement pratique des femmes évoluant dans le secteur du numérique, afin de susciter un engouement pour le choix d’une carrière dans le secteur technologique des TIC», a expliqué la tutelle, appelant au soutien massif de cette initiative, à travers «des actions de sensibilisation auprès des jeunes filles dans leurs établissements scolaires et en mettant en place des programmes de mentorat».

La journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC a été annoncée en 2011. Cet évènement découle de l’adoption de la Résolution 70 par la Conférence plénipotentiaire de l’UIT, intitulée «Intégration du principe de l’égalité hommes/femmes à l’UIT». À ce jour, plus de 357 000 jeunes filles et femmes dans 171 pays ont pris part à plus de 11 100 évènements célébrant cette journée.

Par Gaëlle Massang

Yves Castanou : « Les missions qui nous sont assignées exigent de l’ARPCE un dynamisme fort et une politique avant-gardiste »

[Digital Business Africa] – Dans le cadre de sa mission liée à la promotion des secteurs régulés, l’ARPCE a réussi par son leadership à mettre en place dans le secteur des Communications électroniques,  un  écosystème  numérique  viable,  levier  d’une économie numérique prospère. Yves CASTANOU, directeur général de cette institution, estime qu’il s’agit là d’un des indicateurs de l’atteinte de la vision de l’ARPCE. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de cette interview réalisée par « L’Actu du Régulateur », le journal interne de l’ARPCE, en marge du salon Osiane 2019 qui s’est tenu à Brazzaville en avril 2019 avec l’appui de l’ARPCE.

L’Actu du Régulateur : Relativement jeune, votre institution a réussi à se positionner comme acteur clé du Numérique.  Une  position  qui  engendre  des  sollicitations multiples, venant aussi bien de l’Etat, des opérateurs que les  consommateurs.  Comment  expliquez-vous  cela  et gérez-vous toutes ces sollicitations ?

Yves Castanou : L’ARPCE est un service public orienté vers un résultats avec une vision claire : faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders des Postes et des Communications  électroniques.  Les  sollicitations  que  nous recevons découlent bien souvent des nécessités sociales et nous y répondons, dans la mesure du possible, grâce à  l’expertise,  la  polyvalence  et  au  dynamisme  de  nos équipes. Tout récemment par exemple, nous avons assisté la Police nationale dans la relance de son numéro d’urgence, le 117.



Les missions qui nous sont assignées exigent de l’ARPCE un dynamisme fort et une politique avant-gardiste à bien d’égards, pour être cette véritable locomotive des secteurs régulés. Yves Castanou

L’Actu du Régulateur : On imagine vos challenges énormes, quand on sait combien le secteur du Numérique que vous régulez est en perpétuelle évolution. Comment arrivez-vous à maintenir l’ARPCE comme acteur incontournable du secteur ?

Yves Castanou : Les missions qui nous sont assignées exigent de l’ARPCE un dynamisme fort et une politique avant-gardiste à bien d’égards, pour être cette véritable locomotive des secteurs régulés. Nous avons donc fait le choix judicieux d’investir dans le capital humain qui, comme vous le savez, est la ressource première de toute entreprise, et dans l’acquisition des équipements performants. Nos employés bénéficient  régulièrement  des  formations  de  renforcement de capacités qui leur permettent d’avoir une bonne maitrise des secteurs sous régulation.

Aujourd’hui, je peux certifier  que les agents et cadres de l’ARPCE comptent parmi les meilleurs dans leurs domaines de compétences respectifs. Le positionnement de l’ARPCE en tant acteur  incontournable du secteur du Numérique est le résultat d’une gestion rationnelle de toutes nos ressources.

L’Actu du Régulateur : Que vise votre structure en prenant une part très active dans la tenue du salon OSIANE ?

Yves Castanou : Notre appui au salon OSIANE participe de notre action de promotion de la culture du numérique. Les questions soulevées à OSIANE mettent un accent particulier sur la valeur ajoutée des TIC quand elles sont mises au service des peuples et des nations. Le Numérique représente de nos jours, un levier stratégique pour la diversification de l’économie nationale et le développement de notre pays.

L’Actu du Régulateur : L’écosystème  du  Numérique  au  Congo  doit  son épanouissement,  on  peut  le  dire,  en  grande  partie  au dynamisme de votre institution. Pouvez-vous nous parler brièvement des réalisations dont vous êtes le plus fier et qui  contribuent  au  rayonnement  de  ce  secteur  stratégique ?

Yves Castanou : Il faut dire qu’il a fallu dans un premier temps que nous posions les bases d’un écosystème numérique de plus en plus performant. Nous avons mis en œuvre, dans ce sens, plusieurs projets. Entre autres, le Point d’échange Internet  CGIX,  qui  est  le  point  d’échange  référent  de l’Afrique centrale, le déploiement d’un data Center et avant cela, le Régulateur s’était attelé à récupérer l’identité numérique du Congo, le «.CG», qui était depuis plusieurs années géré à l’étranger.

A côté de cela, je dois citer les belles histoires que nous sommes en train d’écrire avec  les  jeunes  à  travers  des  projets  tels  le  PUITS  avec l’Université  et  le  Centre  d’Excellence  YEKOLAB  qui  offre gratuitement des formations TIC de haut niveau. Le but étant de créer une émulation en apportant des réponses concrètes  à  l’épineux  problème  de  déficit  en  compétences techniques dans le domaine des TICs. Toutes ces réalisations nous ont valu plusieurs reconnaissances aux niveaux continental et national. Nous sommes donc fiers de voir que depuis plus d’une demi-décennie, le Congo notre pays a réussi à se faire une place de choix dans le domaine du numérique et des Communications electroniques en Afrique.

L’Actu du Régulateur : Pour terminer, avez-vous un message pour les jeunes congolais et africains, passionnés du Numérique et qui y ont trouvé une niche pour leur épanouissement social ?

Yves Castanou : « Les missions qui nous sont assignées exigent de l’ARPCE un dynamisme fort et une politique avant-gardiste »
ARCEP

Yves Castanou : J’aimerais  ici  saluer  ces  jeunes  passionnés  qui  ne ménagent  aucun  effort  pour  le  développement  de l’écosystème  numérique  partout  en  Afrique.  J’ai  foi  en leur potentiel, en leur esprit créatif et en leur sens de l’innovation.  Je  reste  persuadé  qu’ils  apporteront  encore beaucoup  de  choses  à  nos  pays,  à  nos  économies. 

A titre d’exemple, des jeunes kenyans ont créé le M-Pesa, un  porte-monnaie  électronique.  Ce  système  offre  aux personnes vivant dans la pauvreté, à partir d’un simple téléphone, l’accès aux services financiers de base et leur permet d’envoyer de l’argent à leurs parents en zone rurale.

Entre 2006 et 2016, le M-Pesa a fait progresser de plus de  50  %  le  taux  d’adultes  bancarisés.  Mon  message  à l’endroit des jeunes est un message d’espoir : Jeunes, capitalisez toutes les opportunités qui se présentent à vous car, l’avenir c’est vous.

Par L’Actu du Régulateur

Nigeria : MTN demande au régulateur de valider sa cotation en vue de son entrée en bourse

[Digital Business Africa] – La filiale nigériane du groupe sud-africain de télécommunications MTN souhaite accélérer son processus d’introduction à la bourse locale, la Nigeria Stock Exchange (NSE). Dans ce sillage, l’opérateur a annoncé avoir sollicité du régulateur, l’Agence nationale de régulation des télécommunications du Nigéria la validation de ses actions à la NSE.

«Ce qu’ils ont demandé, c’est l’inscription à la cote, c’est-à-dire la conversion en une société cotée en bourse où les actionnaires privés peuvent céder leurs parts à la bourse», explique à l’agence Reuters un responsable de l’agence de régulation. Il explique également que MTN Nigeria avait en parallèle demandé à la bourse l’autorisation de procéder à la cotation de sa part. Si cette rentrée en bourse se confirmait, cela pourrait constituer un bon cap de développement pour la plus grande filiale du groupe sud-africain de télécommunications qui possède au Nigéria 52,3 millions d’utilisateurs.

Suivant les prévisions, Mtn annonce que son inscription à la bourse du Nigéria ne sera pas suivie immédiatement d’une opération de levée de fonds auprès des investisseurs. L’opération servira à simplifier la structure de son capital.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Huawei va promouvoir les contenus locaux sud-africains auprès des développeurs d’applications locales

[Digital Business Africa] – La boutique d’applications mobiles de Huawei, la Huawei AppGallery, proposera bientôt une multitude d’applications et de designs conçus par des développeurs locaux. Huawei AppGallery et Huawei Themes sont préinstallés sur tous les derniers appareils Huawei et Honor.

« Les consommateurs sud-africains veulent de plus en plus d’applications compatibles avec leurs contextes uniques, abordant des problèmes qu’ils rencontrent régulièrement – tels que le délestage de charge ou des problèmes de sécurité – mais également des applications qui célèbrent la multitude de cultures de l’Afrique du Sud et ce pays dynamique », explique Lu Geng, Directeur de Huawei Consumer Cloud Service, région Afrique australe.

« Huawei est déterminé à répondre aux besoins des consommateurs sud-africains, mais nous savons également que nous n’avons pas toutes les réponses. Pour cette raison, nous souhaitons travailler en étroite collaboration avec les développeurs sud-africains afin de pouvoir fournir à nos utilisateurs tout ce dont ils ont besoin et ce qu’ils veulent de leurs appareils. Dans le même temps, nous espérons également créer un écosystème ouvert pour les développeurs locaux en leur offrant un environnement simple et sécurisé leur permettant de télécharger du contenu », a déclaré Akhram Mohamed, directeur de la technologie du Huawei Consumer Business Group South Africa.

Huawei Mobile Services a été lancé en Afrique du Sud en juin dernier. Depuis lors, les thèmes Huawei AppGallery et Huawei, qui proposent des dizaines de milliers de thèmes créatifs, polices et fonds d’écran personnalisant le combiné de l’utilisateur, sont de plus en plus populaires sur le marché local. Même s’il s’agit d’une division relativement nouvelle de Huawei, la croissance a fortement augmenté; à la fin de 2018, Huawei Mobile Services comptait 500 millions d’utilisateurs dans le monde, soit une augmentation de 117% par rapport à l’année précédente.

Huawei a récemment organisé une journée des développeurs, une première en son genre, au cours de laquelle des responsables de Huawei ont rencontré des développeurs sud-africains pour discuter de l’offre de Huawei. Quarante-huit développeurs ont enregistré leurs applications ce jour-là et Huawei est actuellement en discussion avec eux dans le but éventuel de présenter les meilleures applications et conceptions sur Huawei AppGallery ou Huawei Themes. L’équipe Southern Cloud Service Consumer Cloud de Huawei envisage de faire de la Journée des développeurs un événement trimestriel et de créer un centre de fournisseurs local, où les développeurs pourront régulièrement rencontrer Huawei pour une formation sur les mises à jour des programmes et des offres.

« Nous avons une approche très pratique avec nos développeurs et espérons élargir cette communauté afin de devenir un canal de distribution supplémentaire pour davantage de développeurs et de les exposer à un public local et mondial. Par exemple, nous présentons régulièrement des applications et des conceptions de développeurs locaux sur nos pages de médias sociaux Huawei, ainsi que des concours et des promotions. Nous voulons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour informer nos utilisateurs de Huawei de ces applications locales et les télécharger. Cela encouragera la croissance de la communauté des développeurs en Afrique du Sud en offrant aux développeurs davantage de possibilités de générer des revenus grâce aux achats intégrés », conclut M. Lu Geng.

Par Gaëlle Massang

Microsoft veut attirer des ingénieurs africains par le biais de son premier centre de développement pour l’Afrique

[Digital Business Africa] – Selon un communiqué de la société, Microsoft a lancé son premier Centre de développement pour l’Afrique (ADC) à Nairobi, au Kenya, et à Lagos, au Nigéria, où des talents africains de calibre mondial peuvent créer des solutions d’impact local et mondial.

Ce seront les tout premiers bureaux d’ingénierie du géant du logiciel sur le continent, après l’ouverture de ses premiers bureaux en Afrique il y a près de trois décennies.

La société cherche à attirer des ingénieurs de tout le continent pour alimenter l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique et l’innovation en réalité mixte, et prévoit de recruter 100 ingénieurs à temps plein d’ici à fin 2019 et 500 ingénieurs d’ici 2023, sur les deux sites.

« Notre volonté est de recruter des talents d’ingénierie exceptionnels sur tout le continent afin de créer des solutions innovantes ayant un impact mondial. Cela offre également aux ingénieurs la possibilité de faire un travail utile dans leur pays d’origine et de s’intégrer à une organisation mondiale d’ingénierie et de développement », a déclaré Michael Fortin, vice-président de Microsoft chez Microsoft et responsable de la création de la première équipe d’ingénierie ADC à Nairobi.

Selon la société, ADC constituera un centre d’ingénierie de premier plan pour Microsoft, tirant parti de la diversité de la région pour créer des talents de classe mondiale créant des solutions innovantes ayant un impact mondial.

La société affirme investir 100 millions de dollars au cours des cinq premières années d’existence dans le centre, ce qui constitue une étape importante vers une meilleure compréhension d’«un écosystème prêt pour une croissance et une innovation remarquables».

La société estime que l’investissement dans le talent en ingénierie lui permettra de mieux remplir sa mission qui consiste à donner à chaque personne et à chaque organisation de la planète les moyens de réaliser davantage.

Le lancement du Centre africain de développement est prévu le 14 mai à Nairobi (Kenya) et le 17 mai à Lagos (Nigéria).

Par Gaëlle Massang

Les pirates ont exploité la faille WhatsApp pour installer des logiciels espions

[Digital Business Africa] – Une faille de sécurité dans WhatsApp, l’une des applications de messagerie les plus populaires au monde, a permis à des « cyberattaquants » d’installer des logiciels espions sur les téléphones, a annoncé cette semaine la société dans le dernier ennui pour son parent Facebook.

La vulnérabilité – signalée pour la première fois par le Financial Times et corrigée dans la dernière mise à jour de WhatsApp – permettait aux pirates informatiques d’insérer des logiciels malveillants sur les téléphones en appelant la cible à l’aide de l’application, utilisée par 1,5 milliard de personnes dans le monde.

Un trafiquant de logiciels espions cité par le FT a déclaré que l’outil avait été mis au point par une firme basée en Israël, le groupe NSO, accusée d’avoir aidé des gouvernements du Moyen-Orient au Mexique à fouiner les activistes et les journalistes. Des chercheurs en sécurité ont déclaré que le code malveillant présentait des similitudes avec d’autres technologies développées par la société, selon le New York Times. Le dernier exploit – qui concerne entre autres les appareils Android et les iPhones d’Apple – a été découvert plus tôt ce mois-ci et WhatsApp s’est démêlé pour le réparer, lançant une mise à jour en moins de 10 jours.

« WhatsApp encourage les utilisateurs à utiliser la dernière version de notre application et à maintenir leur système d’exploitation mobile à jour afin de se protéger contre les éventuels exploits ciblés visant à compromettre les informations stockées sur les appareils mobiles« , a déclaré un porte-parole à l’AFP. L’entreprise n’a fait aucun commentaire sur le nombre d’utilisateurs affectés ou ciblés, et a déclaré avoir signalé le problème aux autorités américaines. Cette faille est la dernière d’une série de problèmes troublants sur Facebook, le parent de WhatsApp, qui a fait face à d’intenses critiques pour permettre aux sociétés de recherche de collecter les données de ses utilisateurs et pour sa lenteur à réagir face à l’utilisation par la Russie de la plate-forme comme moyen de répandre la désinformation Campagne électorale américaine de 2016.

Le groupe NSO s’est fait connaître en 2016 lorsque des chercheurs l’ont accusé d’avoir aidé à espionner un activiste des Émirats arabes unis. Son produit le plus connu est Pegasus, un outil hautement invasif qui, dit-on, permet d’allumer la caméra et le microphone d’un téléphone cible et d’accéder à ses données. La firme a déclaré mardi qu’elle ne concédait ses logiciels que sous licence aux gouvernements pour « lutter contre le crime et le terrorisme ».

Par Gaëlle Massang

Sénégal – Les musulmans invités à s’appuyer sur les TIC : « L’islam n’a pas à craindre la modernité »

[Digital Business Africa] – L’universitaire sénégalais Bakary Sambe a invité le 12 mai 2019 à Mbour les confréries musulmanes sénégalaises à saisir les opportunités offertes par les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour renforcer l’éducation et la formation des jeunes en vue de mieux répondre à la quête de sens de cette catégorie de la population.

M. Sambe, fondateur et directeur de Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies, coordonne l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique. Il introduisait une communication à l’occasion de la 22e édition de « l’Université du ramadan » du « Dahiratoul Moustarchidine Wal Moustarchidaty » de la capitale de la Petite-Côte.

 « Le Sénégal a beaucoup de ressources spirituelles et culturelles qui peuvent nourrir la quête de sens de ses jeunes, mais les confréries devront également saisir cette chance énorme des nouvelles technologies, en s’y intégrant parfaitement, pour que nos enfants ne soient pas manipulés par d’autres offres », a déclaré l’enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. 

Le conférencier, traitant du thème « Le Coran et les questions de l’heure », fait observer qu’ « un grand marché » existe, dans lequel circule à travers le monde les biens symboliques, culturels et philosophiques.  

« Si notre offre d’un islam pacifique, de sécurité et dialogue n’est pas positionné sur ce marché-là, nos enfants vont consommer d’autres offres. Et c’est ce qu’on a vu au Mali et ailleurs’’, a dit Bakary Sambe, considéré comme l’un des plus grands spécialistes du militantisme islamique et des réseaux transnationaux dans le Sahel. 

L’islam « n’a pas à craindre la modernité, parce qu’étant intemporel et universel », a-t-il soutenu, estimant que « quelle que soit la modernité qu’on puisse amener à un musulman, il doit la considérer comme faisant partie de son patrimoine qui était perdu ». 

Par Gaëlle Massang

Côte d’Ivoire : Le gouvernement exonère de droits de douane les équipements de réception de la TNT

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, c’est le coup de pouce du gouvernement dans l’implémentation de la Télévision numérique terrestre (TNT). Alors que la date butoir du 17 juin 2020 fixée par l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour la migration définitive de l’analogique vers le numérique approche, le gouvernement ivoirien a décidé de l’exonération des droits de douanes et de taxes sur la valeur ajoutée (TVA), des appareils nécessaires à la réception de la Télévision numérique terrestre (TNT).

« En vue de faciliter aux ménages l’acquisition d’équipements adaptés à la réception du signal de la Télévision Numérique Terrestre à des prix abordables, le Conseil a décidé de l’exonération des droits de douanes et de la TVA sur les décodeurs et les antennes nécessaires à la réception du signal de la TNT diffusée à partir de la Côte d’Ivoire. Le processus de migration en cours vers la TNT et  l’extension définitif du système  en vigueur de diffusion analogique fixé au 17 juin 2020 par l’Union internationale des télécommunications (UIT) invitent les ménages, l’obligation d’acquérir les équipements adaptés  à la réception du signal en remplacement des analogiques actuels», explique le ministre ivoirien de la Communication Sidi Touré, cité par l’agence APA.

De manière pratique, les équipements concernés par cette exonération sont principalement les décodeurs et les antennes, ainsi que des accessoires d’installation. Dans cette migration, la Côte d’Ivoire s’est déjà dotée d’un Centre national de la télévision numérique, qui a d’ailleurs été inauguré en février 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : MTN revendique un million de nouveaux abonnés au premier trimestre 2019

[Digital Business Africa] – La filiale camerounaise du groupe de télécommunications sud-africain MTN a annoncé le 9 mai 2019 une croissance de son parc d’abonné au premier trimestre 2019. De manière pratique, l’opérateur revendique un parc client de 8,7 millions d’abonnés au premier trimestre 2019, ce qui représente une progression de plus d’un million d’abonnés en trois mois. De manière globale, MTN Cameroun affirme détenir 48% de parts de marché au Cameroun dans le secteur des télécommunications.

« Pour la première fois depuis quatre ans, le revenu de l’entreprise connaît un deuxième trimestre consécutif de croissance. Une croissance portée par la forte accélération des ventes de Data et par les rentrées du Mobile Money. En outre, MoMo, le moyen de paiement de MTN Cameroon poursuit son développement exponentiel avec près de 500.000 nouveaux comptes ouverts au premier trimestre 2019 et un réseau de distribution dynamique reposant désormais sur plus de 30.000 points de vente à travers le pays », explique MTN Cameroon dans un communiqué.

Même si MTN Cameroon évoque un retour de croissance, l’opérateur reste tout de même impacté par la situation sécuritaire volatile qui prévaut dans les régions à majorité anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Cependant, l’opérateur évoque trois facteurs qui contribuent à faire remonter sa courbe sa croissance : « Une stratégie plus centrée sur la satisfaction de la clientèle ; Une nette amélioration de la qualité du réseau, certifié par l’agence mondiale Ookla comme étant le réseau le plus rapide au Cameroun et, un environnement règlementaire plus stable».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Burkina Faso : Le FAARF adopte le mobile money comme moyen de remboursement de ses créances

[Digital Business Africa] – Au Burkina Faso, le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des Femmes (FAARF) et Orange Burkina ont signé le 09 mai 2019 à Ouagadougou une convention de partenariat. Celle-ci porte sur l’adoption et l’utilisation de la solution mobile money d’Orange Burkina par le FAARF parmi ses moyens de transfert et de remboursement de créances. L’idée selon le FAARF est de moderniser et surtout sécuriser  les crédits octroyés aux bénéficiaires.

« Le digital n’est plus un luxe mais une nécessité et une réalité pour répondre efficacement aux besoins de nos populations, permettre une meilleure traçabilité de nos actions et assurer une bonne gouvernance », explique la directrice générale du FAARF, Dorcas Tiendrebeogo.

Elle ajoute ensuite que l’adoption de la solution mobile money aura un impact favorable sur les délais de mise à disposition des financements qui seront considérablement réduits, tout comme les distances à parcourir dans le pays pour atteindre les bénéficiaires.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

L’arnaque à Notre-Dame de l’Intelligence : Amal El Fallah Seghrouchni décrypte les formes d’intelligence artificielle (I.A.)

L’intelligence artificielle (IA) connaît un tel engouement ces dernières années que l’on pourrait croire que la mode nouvellement adoptée revient à l’abandon de l’intelligence naturelle.

Nous sommes alertés, dans toutes les langues, et au travers de tous les supports, sur le fait que l’intelligence artificielle va confisquer nos chances de travail… Mais nous oublions que, sous couvert de ces propos alarmistes, ce sont plus nos capacités d’analyse et de discernement qui seront impactées.

Désormais, il y a tellement de spécialistes auto-proclamés de l’intelligence artificielle qui occupent les plateaux de télévisions, les antennes de radios, les estrades de salles de conférence, que l’on pourrait croire que les spécialistes d’intelligence « naturelle » seraient devenus une denrée rare.

L’axiome de base est que l’intelligence artificielle a été créée par l’Homme. Nous sommes en train d’observer une redistribution des pouvoirs. Il y a ceux qui vont mettre en place les algorithmes et ceux qui vont en être les sujets et les consommateurs. Elle sera contrôlée par certains, pour en dominer d’autres. Aussi, pour éviter cette reconfiguration des liens de domination, il faudra déployer, pour des raisons éthiques évidentes, une intelligence artificielle responsable.

En réalité, malgré l’éventail remarquable des potentialités de l’intelligence artificielle, celle-ci est souvent mal nommée. Et comme disait Albert Camus : « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». Dans de nombreuses situations, l’IA est utilisée, au mieux, de façon superficielle du fait d’une méconnaissance du domaine et au pire, il s’agit d’une usurpation d’identité de l’IA à des fins parfois opportunistes, souvent commerciales.

Le rapport « State of AI : divergence – 2019 » du fonds d’investissement anglais MMC Ventures (par ailleurs assez controversé) en dit long sur les arguments marketing de l’IA. Ce rapport, publié en février 2019, prétend qu’en Europe, 40% des startups d’IA n’utiliseraient pas d’IA dans leur solution. Ce phénomène d’usurpation peut également concerner certains milieux orbitant autour de la science qui déclinent, auprès des non-initiés, le fameux proverbe « Au royaume des aveugles, le borgne est roi ».

Pour y voir plus clair et séparer le bon grain de l’ivraie, il est important, aujourd’hui, de distinguer les différentes catégories d’IA, à savoir :

  • L’IA symbolique,
  • L’IA statistique (incluant les méthodes probabilistes et l’apprentissage automatique),
  • Puis, l’IA évolutionnaire (dite aussi sub-symbolique).

L’IA symbolique se base sur une représentation des connaissances pour élaborer des raisonnements logiques basés sur des symboles abstraits. Elle utilise un langage formel explicite pour l’expression des connaissances et des procédures d’inférence formelle pour opérer des déductions. Il est surtout important de noter que rien n’est « caché » dans le code : c’est une approche entièrement déclarative et plus facile à tracer et à expliquer. Elle est de ce fait plus intuitive et plus compréhensible par l’Humain car elle implique plusieurs capacités cognitives : le raisonnement pour résoudre des problèmes ; la connaissance pour aider à représenter et à comprendre le monde ; la planification pour établir et atteindre des objectifs ; l’apprentissage symbolique ; la communication pour comprendre le langage et communiquer ; et la perception pour transformer des entrées sensorielles brutes (images, sons…) en informations utilisables.

L’IA statistique incarnée aujourd’hui par l’apprentissage automatique ou le Machine Learning (ce sont des mécanismes d’apprentissage basés sur des modèles intrinsèques de systèmes de neurones biologiques), des applications de classification et des modèles prédictifs qui manipulent des données et utilisent très souvent des algorithmes d’apprentissage statistiques (entre autres neuronaux).

Enfin, l’IA évolutionnaire se base sur des recherches et des optimisations s’inspirant de l’évolution darwinienne (par exemple, les algorithmes génétiques).

Il est tout aussi important de rappeler que chacun des paradigmes d’IA traite de problématiques différentes. D’où l’importance des approches intégratives (full stack of A.I.) pour développer des systèmes réellement intelligents ou à potentiel intelligent, pouvant générer de véritables impacts économiques et sociétaux.

Dans un futur proche, comme évoqué lors d’un débat animé par Nicolas Arpagian avec Cédric Villani, organisé par l’Epita (Ecole d’ingénieurs en intelligence informatique) le 13 décembre dernier, dont nous percevons déjà les prémisses, des robots compagnons aideront les personnes isolées à rompre leur solitude, des véhicules autonomes faciliteront la mobilité, des assistants personnels ou des digital twins – dont des versions simplifiées sont déjà déployées – investiront notre quotidien.

Par exemple, un assistant virtuel sophistiqué doit être capable de dialoguer avec son propriétaire. Ainsi, pour une meilleure interaction pouvant répondre aux attentes de l’utilisateur, il faut éviter les dialogues stylisés et être en mesure d’anticiper voire de surprendre son interlocuteur. Il faut faire preuve d’empathie, de sérendipité et de pertinence qui sont des défis de l’Interaction Humain – Machine (cf. Rapport France IA) pour apporter des réponses personnalisées et contextualisées et non des réponses satisfaisantes en moyenne. Il est important de distinguer le prospectif du prédictif.

En résumé, de l’arnaque au président, aux escroqueries appelant aux dons frauduleux pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris, l’arnaque à l’intelligence artificielle risque d’être la plus coûteuse, car elle ne cible pas que des individus, mais des sociétés et des nations toutes entières.

Par Amal El Fallah Seghrouchni. *Amal El Fallah Seghrouchni est professeure d’université (Université de Sorbonne, Faculté des Sciences et d’Ingénierie) et conseillère scientifique de StragIS, analyse l’avenir de l’homme dans un monde tenté par la domination de l’I.A.

MainOne va renforcer l’intégration régionale et l’accès mondial avec le lancement du centre de données de la Côte d’Ivoire

[Digital Business Africa]MainOne commence à travailler sur son engagement à renforcer l’accès haut débit en Afrique de l’Ouest via une infrastructure de fibre et des centres de données.

La société nigériane a obtenu une licence d’installation de câbles sous-marins en Côte d’Ivoire et est sur le point de réaliser des exploits dans ce pays avec le lancement d’un centre de données. MainOne a déclaré que le centre de données serait situé dans la zone de libre-échange technologique Grand-Bassam, VITIB. Le choix, selon l’entreprise, est stratégique et renforcera l’intégration régionale et l’accès mondial.

Il aurait également la capacité de renforcer l’écosystème numérique de la zone et d’attirer davantage d’entreprises et d’investissements directs étrangers (IDE) dans la région. Les exploits actuels de MainOne signifient qu’il fournira des services dans plus de 10 pays, dont le Nigeria, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo, le Cameroun, le Bénin, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

MainOne, qui se targue d’utiliser un système de câble sous-marin international jusqu’à 10 Tbit / s avec une connectivité extrêmement fiable, entend répondre à la demande croissante d’accès à Internet et à des applications gourmandes en bande passante, telles que le commerce électronique, les fournisseurs de contenu, les lecteurs OTT et les applications électroniques, services bancaires et de paiement en Afrique.

MainOne vient d’annoncer qu’il est sur le point d’installer le câble haut débit sous-marin et de lancer des services à Abidjan d’ici à octobre 2019. Son responsable régional, Kazeem Oladepo, a déclaré que MainOne avait fait des progrès significatifs dans le processus de mise en œuvre du projet, ajoutant que toutes les enquêtes critiques avaient été complétées, et les travaux sont en cours à la station d’installation de câbles et au centre de données d’Abidjan.

 « En investissant dans cette infrastructure, nous espérons apporter aux entreprises des solutions technologiques significatives et indispensables et leur permettre de rechercher une productivité et une efficacité accrues grâce à des services de connectivité dédiés et fiables. Nous sommes prêts à collaborer avec les opérateurs pour développer les capacités en Côte d’Ivoire et dans les pays voisins afin de renforcer l’intégration régionale et l’accès mondial », a-t-il déclaré.

Par Gaëlle Massang

Un éditeur nigérian sélectionné comme finaliste de la bourse Halcyon Incubator à Washington

[Digital Business Africa] –  Publiseer, une plate-forme de distribution de contenu numérique nigériane fondée par Chidi Nwaogu et Chika Nwaogu, deux entrepreneurs en informatique et entrepreneurs sur Internet, a été sélectionnée comme finaliste de la bourse Fall 2019 de Halcyon Incubator. L’entreprise sociale à but lucratif a été classée parmi les 16 meilleurs finalistes sur 423 en lice pour 8 places dans la cohorte 11 de la fraternité.

La plate-forme de distribution de contenu numérique destinée aux créatifs africains indépendants issus de communautés à faible revenu sera présentée au Comité de sélection ce mardi 14 mai afin de s’assurer une place au sein de la communauté. Les boursiers, qui sont les fondateurs des entreprises incubées, reçoivent un logement gratuit pendant cinq mois à Washington, DC, une allocation de 10 000 $ et un accès au réseau de mentors, de conseillers, d’investisseurs et de sympathisants.

Le programme Halcyon Incubator fournit aux entrepreneurs sociaux en phase de démarrage le soutien dont ils ont besoin pour transformer des idées audacieuses en entreprises durables et évolutives et changer le monde. Il s’est associé à certaines des plus grandes entreprises de la communauté pour conseiller et soutenir directement les entreprises des boursiers.


Sélectionné comme finaliste de la bourse Fall 2019 de Halcyon Incubator

L’incubateur Halcyon s’engage à résoudre les problèmes du XXIe siècle dans l’ensemble du pays et dans le monde. En aidant les entrepreneurs sociaux à transformer des idées audacieuses en entreprises évolutives et durables, l’incubateur Halcyon agit comme un catalyseur pour des résultats sociaux mesurables. C’est peut-être l’incubateur le plus immersif au monde qui se concentre sur l’impact social et le profit.

Au cours de ces 18 mois de bourse, une cohorte de boursiers diversifiée reçoit gratuitement une résidence et un espace de travail, un mentorat et un encadrement en matière de leadership, un soutien solide de la part de consultants en affaires et une allocation de subsistance pour concrétiser leur vision entrepreneuriale.

Publiseer est une plate-forme de distribution de contenu numérique qui permet aux écrivains et musiciens africains indépendants, issus généralement de communautés à faibles revenus, de distribuer et de monétiser leurs œuvres créatives sur plus de 400 plateformes numériques bien établies dans 100 pays, gratuitement et en un seul clic.

Par Gaëlle Massang

Afrique du Sud : CaseLines choisi pour numériser le système de justice dans tout le pays

[Digital Business Africa] – Le bureau sud-africain de la justice en chef (OCJ) a choisi CaseLines, un fournisseur mondial de gestion des preuves numériques, pour la mise en place de salles d’audience numériques sans papier dans tout le pays.

Les outils du logiciel permettent la création et la présentation d’un ensemble entièrement numérique comprenant des preuves multimédias ; outils de collaboration pour une préparation améliorée avant le procès et une vidéoconférence sécurisée et validée par rôle pour les audiences virtuelles.

Aujourd’hui, les juristes sud-africains parcourent de longues distances pour consulter leurs dossiers. Avec des infrastructures de transport difficiles à travers le pays, ce processus nécessite beaucoup de temps et d’argent. CaseLines permettra aux juges et aux avocats de travailler efficacement dans un environnement en ligne sécurisé, en réduisant les coûts de copie et de transport des fichiers papier, tout en évitant les risques de perte ou de perte de fichiers.

Tirisan Tech Solutions, le revendeur de CaseLines en Afrique du Sud, fournira des services locaux de mise en œuvre, de formation et d’assistance tout au long du cycle de vie du contrat.

Le juge Edwin Molahlehi, de la Haute Cour du Gauteng, a déclaré que « l’un des objectifs de l’OCJ est d’éliminer les obstacles financiers et pratiques à la justice. En adoptant CaseLines, les tribunaux sud-africains deviendront plus efficaces et des processus tels que le dépôt physique deviendra obsolète. Cela fera une énorme différence pour les juges et les justiciables et nous rapprochera de la réalisation de l’accès à la justice pour tous les citoyens. »

Pour Paul Sachs, directeur technique et fondateur de CaseLines, « dans de nombreux pays, l’utilisation de liasses de papier dans les salles d’audience peut poser problème lorsque les preuves sont « égarées » et que la justice est compromise. L’introduction d’un système de preuve numérique élimine cette possibilité du système de justice, ce dont nous sommes fiers de faire partie. »

Sachs poursuit: « Désormais utilisé en Afrique du Sud et dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est, CaseLines aide les pays à atteindre l’Objectif de développement durable 16 des Nations Unies, en soutenant l’amélioration de l’État de droit en révolutionnant la rapidité et la qualité de la justice rendue en Afrique. »

CaseLines organise déjà des audiences sans support papier pour des avocats et des tribunaux du monde entier, notamment au Royaume-Uni et dans certains pays du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Il fournit un service en cloud sécurisé et facile à utiliser pour produire, présenter et analyser en collaboration des ensembles d’essais professionnels de haute qualité.

Par Gaëlle Massang