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L'OMS s'allie avec Google pour lutter contre les rumeurs et les fausses informations liées à l'épidémie de coronavirus

[Digital Business Africa] – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’allie à Google pour lutter contre les rumeurs et les fausses informations liées à l’épidémie de coronavirus, nous informe Tech Business Insider. Ce lundi 3 février 2020, son directeur général a indiqué, lors de l’ouverture d’une réunion à Genève, que l’agence spécialisée de l’ONU allait « lutter contre la propagation de rumeurs et la désinformation”, alors que l’épidémie est désormais classée “urgence de santé publique de portée internationale ». 

S’exprimant à l’occasion de l’ouverture de la 146e session du Conseil exécutif de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a précisé : « à cette fin, nous avons collaboré avec Google pour faire en sorte que les personnes recherchant des informations sur le coronavirus voient les informations de l’OMS en tête de leurs résultats de recherche ». En outre, a-t-il poursuivi, « les plateformes de médias sociaux comme Twitter, Facebook, Tencent et Tiktok ont également pris des mesures pour limiter la propagation de la désinformation ».

Dans son bulletin quotidien sur l’épidémie liée au nouveau coronavirus, l’OMS avait relevé dimanche que l’épidémie actuelle était entourée d’une « infodémie massive », à savoir une surabondance d’informations qui ne sont pas toujours vraies ou exactes. Aussi, les équipes de l’OMS dans le monde entier travaillent désormais « 24 heures sur 24 pour identifier les rumeurs les plus répandues sur le nouveau coronavirus », telles que la publication de faux conseils sur internet au sujet de médicaments ou de traitements à prendre, toujours selon Tech Business Insider.

Depuis son apparition fin décembre en Chine, l’épidémie de pneumonie virale — qui a déjà fait plus de morts que le virus du Sras en 2002-2003 — a déjà contaminé plus de 17 000 personnes, dont 362 mortellement (une seule hors de Chine).

Gaëlle Massang

Saudi Telecom acquiert la majorité des actifs de Vodafone Egypt pour 2,4 milliards de dollars

[Digital Business Africa] – L’opérateur britannique Vodafone quitte le marché égyptien pour se focaliser sur l’Afrique subsaharienne et sur l’Europe, nous informe La tribune afrique. Il a en effet vendu sa participation majoritaire dans Vodafone Egypt, leader du marché, à Saudi Telecom pour un montant de 2,4 milliards de dollars, annonce Nick Read, PDG de Vodafone Group ce mercredi 29 janvier 2020.

D’ici juin prochain, Vodafone ne sera sans doute plus sur le marché égyptien des télécoms, il souhaite réduire sa dette et « libérer de la valeur pour ses actionnaires », selon Read. D’autre part, Vodafone veut désormais focaliser sa stratégie de développement sur l’Afrique subsaharienne et l’Europe ; au Sud du Sahara, Vodafone est actuellement implanté dans huit pays : l’Afrique du Sud, le Kenya, la République démocratique du Congo (RDC), le Ghana, la Tanzanie, le Mozambique, le Ghana et le Lesotho.

 En Europe, les couleurs de Vodafone sont présentes au Royaume-Uni, en Espagne, au Portugal, en Roumanie, en République Tchèque, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Hongrie, en Irlande, en Grèce et en Albanie. En décembre dernier, le groupe annonçait un accord de cession de ses actifs maltais à Monaco Telecom. Outre ces marchés, Vodafone est également en Australie, en Inde et en Turquie.

En Egypte, Vodafone partage le tour de table avec Telecom Egypt (45%) qui n’a pas l’intention de céder sa participation. Après la conclusion de l’accord avec Saudi Telecom, l’entité égyptienne continuera d’opérer sous la marque britannique sur le « long terme ».

Gaëlle Massang

L'ARPCE et l'ARCEP Gabon annoncent l’effectivité du « Free Roaming » entre le Congo et le Gabon

[Digital Business Africa] – Le Congo et le Gabon ont confirmé, le vendredi 31 janvier 2020, à Brazzaville l’effectivité du free roaming. Depuis 1er janvier 2020 en effet, les abonnés des réseaux mobiles du Congo et Gabon peuvent partir d’un pays à l’autre sans avoir besoin d’acquérir une carte Sim locale, et sans avoir à payer les frais de roaming (itinérance) en réception d’appels.

L’annonce a été faite à l’issue de la réunion de suivi de mise en œuvre de ce processus, tenue à l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE). Ce protocole précise que « la réception des appels pour un abonné en roaming est gratuite au Congo et Gabon » et « l’appel émis par un abonné en roaming est facturé à 158 FCFA », de même que « l’appel international du Congo vers le Gabon et vice versa ».

Si l’accord a supprimé la taxe sur la terminaison d’appel international entre les deux pays, l’ARPCE et l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) du Gabon n’entendent pas s’arrêter sur le free roaming concernant le trafic voix. La réunion de Brazzaville a ainsi appelé les opérateurs de téléphonie des deux pays à œuvrer pour l’implémentation, dans les délais, du free roaming data.

La matérialisation de ce projet est relative à l’application des recommandations du protocole d’accord signé le 5 octobre à Brazzaville entre l’ARPCE et l’ARCEP, et aux conclusions du procès-verbal signé le 5 décembre 2019 par les deux régulateurs, à la suite de la réunion technique tenue à Libreville au Gabon.

Les deux pays ont convenu de mettre en place, dans chacun d’eux, un comité national technique piloté par l’autorité nationale de régulation et comprenant l’ensemble des opérateurs. C’est dans cette optique que la réunion de Brazzaville a permis l’examen des aspects techniques liés à la l’exécution du free raoming, la mise en place de la stratégie pour la lutte contre la fraude ainsi que le mécanisme de suivi et d’évaluation.

Cette deuxième réunion relative au suivi de la mise en œuvre du Free Roaming entre la république Gabonaise et la république du Congo s’est tenue du 30 au 31 janvier 2020  à Brazzaville, au siège de l’Agence de régulation des Postes et des communications électroniques (ARPCE). Elle faisait suite à la réunion technique tenue à Libreville du 4 au 5 décembre 2019.

Ces réunions consacrent l’exécution du protocole d’accord signé à Brazzaville le 15 octobre 2019 par les autorités nationales de régulation des deux pays, et s’inscrivent dans la droite ligne de la vision déclinée par les chefs d’Etat et de gouvernements africains.

L’objectif de la réunion de Brazzaville a été de faire le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du free Roaming entre le Gabon et le Congo.

Les comités nationaux techniques ont tenu à rappeler aux opérateurs télécoms l’importance de privilégier, sur le plan technique, l’utilisation des liens directs afin que le trafic inter africain reste en Afrique.

En ce qui concerne les aspects tarifaires, il a été arrêté  que la terminaison d’appel entre opérateurs (I.O.T) est fixé à 19 francs CFA, conformément au procès-verbal du 5 décembre 2019.

Plus encore, les comités nationaux techniques ont procédé à la validation d’un  modèle de collecte de données ; à la définition d’une stratégie de lutte contre la fraude et à l’élaboration d’un plan de communication.      

Les participants ont salué le leadership de Lin MOMBO, Président de l’ARCEP GABON et d’Yves CASTANOU, directeur général de l’ARPCE CONGO, qui a permis la réussite du free roaming entre le GABON et le CONGO.

Yves Castanou et Lin Mombo, respectivement directeur général de l’ARPCE et président du conseil de régulation de l’ARCEP avaient déclaré en octobre dernier que le protocole d’accord est la manifestation de la volonté d’intégration des pays de l’Union africaine autour d’un marché commun dans le domaine des télécommunications et des TIC, concrétisée par le manifeste Smart Africa adopté le 29 octobre 2013, en marge du sommet Transform Africa tenu à Kigali, au Rwanda.  «Notre initiative s’intègre parfaitement aux actes additionnels de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et à l’engagement des chefs d’Etat à renforcer la cohabitation et la promotion d’un marché commun en adéquation avec la vision de la Cémac », avait souligné Yves Castanou.

Gaëlle Massang

La Banque d’Ouganda annonce le lancement d’« E-KYC », une nouvelle plateforme électronique d’authentification digitale

[Digital Business Africa] –  La Banque d’Ouganda annonce le lancement d’« E-KYC », une plateforme électronique d’authentification digitale, qu’elle a élaborée en partenariat avec l’Association des banquiers ougandais, les institutions financières supervisées (SFI), l’Autorité nationale d’identification et d’enregistrement (NIRA) et Laboremus une entreprise spécialisée dans les technologies de l’information.

Le lancement officiel s’est tenu en mi-janvier 2020 à Kampala, nous informe Ciomag, et à cet effet, Tumubweinee Twinemanzi, Directeur exécutif à la Banque a déclaré que « l’absence d’un moyen souple, rapide et rentable de vérifier l’identité des consommateurs de services financiers a été un élément majeur et une contrainte à l’inclusion financière et à la croissance du crédit en Ouganda ».

Il a rappelé que pour les consommateurs actuels de crédits fournis par les SFIs, il existe une identification unique grâce au système de carte financière. Toutefois, cela exclut les autres consommateurs de services financiers, qui continuent à s’appuyer sur des processus et des procédures manuelles KYC (terme désignant la connaissance du client), lesquelles, sont très sensibles à la fraude et à l’usurpation d’identité, et cet inconvénient a des conséquences négatives sur la confiance des consommateurs dans le système financier.

Les prestataires de services financiers auront accès à un système commun pour vérifier si l’identification du client est authentique et correcte. Cela rendra plus faciles, moins risquées et moins lourdes les vérifications KYC. Il est question d’offrir une authentification numérique sécurisée et à facteurs multiples qui sera finalement disponible pour toutes les entreprises du secteur des services financiers, toujours selon Ciomag.

Tumubweinee Twinemanzi a déclaré que ce système « améliorera considérablement la transparence dans la prestation de services financiers ». Laquelle repose, selon lui, « en grande partie sur la facilité d’identifier de manière unique les clients ». Il a également assuré que la Banque d’Ouganda continuera à fournir le cadre juridique et réglementaire permettant au secteur financier de prospérer sur la base de la reconnaissance de l’importance de la numérisation des services financiers.

Gaëlle Massang

Orange Egypt signe un accord de 135 millions de dollars US pour la digitalisation de la nouvelle capitale administrative égyptienne

[Digital Business Africa] – Orange Egypt a annoncé la signature d’un accord de 135 millions de dollars US pour la construction et l’exploitation du centre de données et de la plateforme de cloud computing pour le nouveau projet de capitale administrative égyptienne.

Le projet à grande échelle visant à établir la nouvelle capitale proposée de l’Égypte est en conception et en construction depuis 2015. Il a été annoncé pour la première fois par le ministre égyptien du Logement de l’époque, Moustafa Madbouly, lors de la Conférence de développement économique de l’Égypte en mars 2015.

Le projet est présenté comme une entreprise transformationnelle qui vise à atténuer la densification croissante du Grand Caire et à établir une nouvelle croissance. En décembre 2019, les médias ont rapporté que près de la moitié des terrains du projet avaient déjà été vendus et que le projet avait attiré environ 300 investisseurs.

Eng. Yasser Shaker, PDG et directeur général d’Orange Egypt, a déclaré: « Le projet New Administrative Capital est l’un des jalons importants pour l’État égyptien moderne, et Orange possède les capacités humaines et financières et l’expertise nécessaires pour gérer ce projet. »

Le général de division Mohamed Abdel Latif, directeur général de la société de capital administratif pour le développement urbain, a ajouté que l’accord est conforme à l’objectif de construction de la première ville intelligente exploitée par l’IA en Égypte. Latif a déclaré que la capitale administrative est la première des 14 nouvelles villes à être construites en Égypte, toujours selon Itnewsafrica.

Gaëlle Massang

Nigéria : Google lance son premier Google Developers Space à Lagos

[Digital Business Africa] – Le PDG de Google, Sundar Pichai, s’est engagé auprès des entrepreneurs africains, en juillet 2017, à lancer le programme Launchpad Accelerator Africa et à ouvrir un espace pour héberger ces efforts au Nigéria. Et cette promesse se concrétise avec le lancement du Google Developers Space, qui est une plaque tournante pour les développeurs, les entrepreneurs et les startups africains.

« Google renforce son engagement à soutenir l’écosystème entrepreneurial en Afrique en ouvrant aujourd’hui l’espace Google Developers. Nous nous sommes associés à Impact Hub pour donner vie à l’espace et avons travaillé avec une entreprise locale appelée Spacefinish, qui l’a conçu spécifiquement pour créer un environnement qui favorise la collaboration et l’innovation. Nous sommes impatients de travailler avec les startups et les autres acteurs de l’écosystème à travers le continent dans l’espace », a déclaré Onajite Emerhor, responsable des opérations de Launchpad Accelerator Africa et rapporté par Itnwsafrica.

Google ne facture pas l’utilisation de l’espace, qui, en plus de l’hébergement Google Launchpad Accelerator Africa, soutiendra les réunions de développeurs, la formation, les heures de bureau des experts, les événements Women in tech, les programmes de démarrage (en dehors de Launchpad), les événements partenaires qui soutiennent l’entrepreneur plus large. et l’écosystème des développeurs, ainsi que les initiatives de Google pour responsabiliser les gens grâce à la formation aux compétences numériques.

« Cet espace est la prochaine étape de notre soutien aux développeurs à travers le continent. De notre engagement à former 100 000 développeurs à travers l’Afrique et le lancement du support marchand pour les développeurs dans le Google Play Store, permettant aux développeurs de gagner de l’argent grâce aux applications qu’ils créent. Nous sommes ravis de poursuivre notre voyage avec les communautés africaines de startups et de développeurs », a déclaré Juliet Ehimuan, directrice nationale de Google Nigeria.

« L’écosystème des startups en Afrique se développe et cet espace est notre façon de soutenir et de faire partie de cette croissance. Nous sommes impatients de travailler avec les startups et d’autres acteurs de l’écosystème à travers le continent à l’Espace », conclut Emerhor.

Gaëlle Massang

Facebook lance un nouvel outil qui permet de contrôler les données qui sont transmises au réseau social par des sites tiers.

[Digital Business Africa] – Facebook a lancé partout dans le monde ce mardi 28 janvier 2020 l’outil « Activité en dehors de Facebook », qui permet de contrôler ce qu’il collecte sur les utilisateurs dans d’autres sites Web, nous annonce 01net.

L’annonce a été faite par Mark Zuckerberg lui-même à l’occasion de la journée européenne de la protection des données.  L’outil permet donc d’obtenir un résumé des informations collectées à votre sujet par des sites ou des applications, et qui sont transmises au réseau social afin de « vous montrer des publicités pertinentes », justifie Mark Zuckerberg.

Le grand progrès, c’est que pourrez les déconnecter de votre compte. Le déploiement de cette fonctionnalité débute tout juste dans le monde entier. Vous serez informés de son arrivée via une notification. Par ailleurs, Facebook annonce aussi qu’il va pousser ses 2 milliards d’utilisateurs à revoir leurs paramètres de confidentialité en les redirigeant vers l’« Assistance confidentialité ». Ils seront incités à revoir les informations partagées avec des applications et à activer des alertes de connexion pour renforcer la sécurité de leurs comptes.

Selon 01Net, c’est évidemment une façon pour Facebook de répondre au scandale Cambridge Analytica et à la succession de fuites de données personnelles ayant affecté ses utilisateurs.

Gaëlle Massang

AFRINIC récupère des blocs d'adresses IP volés par la manipulation de sa base de données WHOIS

[Digital Business Africa] – Depuis la révélation du scandale du vol des blocs d’adresses IP chez AFRINIC, l’institution déclare qu’elle a commencé à récupérer les blocs d’adressage IP volés, nous informe Mybroadband. « Nous travaillons également à restaurer l’exactitude du WHOIS et à renforcer les contrôles existants pour éliminer les menaces internes ou externes potentielles à nos opérations », a déclaré Eddy Kayihura, PDG d’AFRINIC, dans une mise à jour en janvier.

AFRINIC purge les enregistrements prétendument frauduleux de sa base de données WHOIS et a décidé de « mettre en quarantaine » l’espace d’adressage IP affecté pour une période de 12 mois. Kayihura a aussi déclaré que les données ne sont supprimées de la base de données WHOIS qu’en cas de désinscription. Le détenteur du bloc d’adresse IP sera notifié avant que tout enregistrement ne soit supprimé de la base de données WHOIS AFRINIC.

Pour rappel, de vastes étendues d’espace d’adressage IP en Afrique, estimées à plus de 54 millions de dollars (800 millions de rands), s’étaient retrouvées enregistrées auprès d’entités suspectes dans la base de données WHOIS AFRINIC. Une enquête avait mis au jour des preuves solides qui ont montré qu’un initié d’AFRINIC avait manipulé les dossiers de ce «bureau des actes».

Les enregistrements WHOIS AFRINIC ont pointé vers Ernest Byaruhanga, qui aurait aussi reçu de l’argent pour la vente d’une partie des blocks d’adresses IP illégalement vendus.

Gaëlle Massang

L’entreprise tunisienne Oxahost, spécialisée dans l’hébergement web, annonce son installation en terre ivoirienne

[Digital Business Africa] – Ce mardi 28 janvier 2020, l’entreprise tunisienne Oxahost, spécialisée dans l’hébergement web, a annoncé dans un communiqué, son installation en terre ivoirienne, nous annonce ICT4Africa. Spécialisé dans le service d’hébergement web depuis 2017, l’entreprise a été séduite par l’activité en ligne du pays.

Le concept d’Oxahost, c’est d’héberger les sites web avec 1 dollar par mois soit 600 FCFA. Une opportunité en or pour l’Afrique de l’Ouest dont Abidjan est une plate-forme incontournable. Aussi, les souscripteurs aux offres d’Oxahost bénéficieront d’une capacité de stockage et de trafic illimitée. Là où les autres hébergeurs fixent des contraintes.

La politique d’appel de l’hébergeur Tunisien ne devrait pas laisser indifférents la communauté de l’économie numérique en Côte d’Ivoire et dans les pays environnants. Surtout que l’entreprise a également prévue un support local et des méthodes de paiement locales. Le paiement mobile et les virements bancaires seront donc acceptés pour permettre au grand nombre de se sentir plus confortables dans le règlement des échéances, toujours selon ICT4Africa.

En Côte d’Ivoire, le gouvernement s’est donné comme ambition d’assurer le développement par les TIC, de sorte à créer les bases pour le déploiement d’une économie numérique pouvant impacter durablement l’économie du pays. Partant des petites boutiques aux grandes entreprises, tout le monde veut se positionner sur l’internet aujourd’hui. L’initiative d’Oxahost est grandement appréciée dans le pays.

Gaëlle Massang

Cameroun : le gouvernement va prélever une commission sur toutes les transactions en ligne pour financer son Plan stratégique de développement l’économie numérique

[Digital Business Africa] – Pour financer son plan stratégique de développement du secteur numérique, le gouvernement camerounais envisage de prélever un pourcentage « à déterminer » sur toutes les transactions électroniques effectuées au moyen de plateformes technologiques innovantes.

C’est ce que l’on peut retenir de l’exposé de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom li Lkeng, qui a intervenu lors du Conseil de Cabinet du jeudi 23 janvier 2020. Elle faisait un compte rendu sur la mise en œuvre des directives concernant le développement des communications électroniques au Cameroun.

Il s’agissait pour elle de faire un rapport sur l’état de mise en œuvre des directives qui lui avaient été donné au terme du conseil de Cabinet du 25 avril 2019 portant sur plusieurs points, dont le mécanisme de financement du plan stratégique de développement du secteur numérique.

Le communiqué publié au terme de ce conseil de cabinet précise que « le gouvernement s’emploie avec l’appui de la BEAC et des organismes partenaires à la réalisation des opérations de règlement et de compensation des transactions générées par la plateforme unifiée (via le code Ussd #237#, Ndlr). A terme, les prélèvements opérés sur les plateformes innovantes serviront à alimenter un Fonds de Développement du Numérique » 

La ministre s’est aussi prononcée sur le processus d’assainissement des ressources humaines de l’ART, à travers notamment la mise en œuvre d’un nouvel organigramme qui prend en compte les métiers relatifs au recouvrement des redevances dues et au contrôle des activités des opérateurs.

Gaëlle Massang

Afrique du Sud : Huawei introduit une application de sécurité personnelle dans l'AppGallery

[Digital Business Africa] – Huawei a annoncé vendredi 31 janvier 2020, qu’elle s’était associée à l’application de sécurité sud-africaine, Namola, pour garantir que plus de Sud-Africains aient accès à ce service qui sauve des vies, nous informe Itnewsafrica.

 Les utilisateurs de Huawei Mobile Services (HMS) pourront désormais accéder à l’application via leur AppGallery. « Notre recherche montre qu’un quart de nos utilisateurs accèdent à Namola à partir de l’AppGallery de Huawei sur leurs appareils. Par conséquent, il était logique pour nous de garantir aux utilisateurs de Huawei la meilleure expérience utilisateur possible de notre application dans les nouveaux appareils Huawei », explique Peter Matthaei, PDG de Namola.

Pour Namola, la migration a été un énorme succès. « C’était beaucoup plus rapide que prévu. Nous nous attendions à des obstacles en termes de compatibilité de notre base de code, mais HMS a fourni toutes les fonctionnalités du framework dont notre application Namola avait besoin. Les utilisateurs de Huawei pourront désormais trouver facilement l’application Namola sur Huawei AppGallery », explique Matthaei.

L’application Namola utilise la technologie GPS pour localiser et soutenir avec précision et efficacité les personnes qui ont besoin d’une assistance d’urgence ou qui s’inquiètent pour leur sécurité ou celle des autres. Lorsqu’un utilisateur déclenche une alarme, l’application avertit un opérateur hautement qualifié dans l’un de leurs centres de contrôle dédiés 24h / 24 et 7j / 7, qui envoie ensuite le répondeur d’urgence approprié le plus proche.

En plus de la police, un réseau de réponse agrégé avec plus de 6 000 membres du forum de police communautaire et de surveillance de quartier, des ambulanciers paramédicaux et des opérateurs privés de sécurité et d’ambulances (Namola Plus uniquement) répond également avec Namola, ce qui lui confère systématiquement l’un des temps de réponse les plus rapides du le pays, toujours selon Itnewsafrica.

Likun Zhao, vice-président du Huawei Consumer Business Group pour le Moyen-Orient et l’Afrique, note: « HUAWEI est ravi de s’associer à Namola, car ils fournissent un service si vital aux Sud-Africains. Nous voulons nous assurer que nos utilisateurs auront une expérience familière et transparente lors de l’utilisation de Huawei AppGallery sur nos nouveaux appareils. Pour y parvenir, nous devons travailler en étroite collaboration avec des partenaires commerciaux et des développeurs comme Namola afin que HMS devienne la plate-forme idéale où les développeurs peuvent améliorer leurs applications, les rendre plus pertinentes et plus accessibles pour nos utilisateurs de Huawei AppGallery. »

Gaëlle Massang

Telkom investit dans la formation à la cybersécurité

[Digital Business Africa] – Telkom a annoncé qu’il avait investi dans la formation et le développement continus des employés pour garantir la sensibilisation et la conformité à la cybersécurité. Le fournisseur de réseau estime que le paysage actuel de la cybersécurité expose les employés à des risques de fraude, de vol et d’infiltration, nous rapporte Itnewsafrica.

« Nous avons identifié une lacune en termes de formation et de sensibilisation des employés à l’informatique et à la cybersécurité », explique Eseu Choma, directeur principal de l’assurance de la sécurité des informations chez Telkom SA.

« Nous protégeons l’ensemble de notre réseau, investissons dans des systèmes et des solutions intelligentes, mais nos employés sont toujours des cibles vulnérables face aux cybercriminels. S’ils ne sont pas formés, ils sont plus susceptibles de vivre une vie imprudente en ligne », poursuit Choma. « Nous voulions faire passer notre approche d’une approche qui se contente de fixer des objectifs et des exercices de cocher des cases à une approche qui a changé la culture et engagé avec les gens ce qu’ils devraient faire pour l’entreprise et pour eux-mêmes. Nous voulions que les gens changent également leur culture interne, ils ont donc toujours mené la vie cybernétique la plus sécurisée. »

Le processus de formation en cybersécurité comprend trois éléments clés: la plate-forme d’apprentissage, l’évaluation de l’efficacité (simulateur de phishing) et le bouton d’alerte de phishing. Le contenu d’apprentissage a été développé pour le public sud-africain et comprenait des informations ciblées et pertinentes qui n’ont pas bombardé les utilisateurs. La formation devait être courte, intelligente et ciblée afin que les employés puissent entreprendre les sessions de formation en moins de 10 minutes.

Il s’agit d’un pas dans une direction positive pour Telkom – étant donné que la société a récemment annoncé qu’elle prévoyait de supprimer jusqu’à 3000 emplois – près de 20% de sa main-d’œuvre totale – en raison de la morosité des cours de l’action en plus de la baisse des bénéfices en 2019, toujours selon Itnewsafrica.

Gaëlle Massang

Samsung pourrait être le premier constructeur à commercialiser une tablette 5G

[Digital Business Africa] – Dans un communiqué, la division coréenne de Samsung officialise la version 5G de la Galaxy Tab S6. Elle sera disponible ce jeudi 30 janvier 2020 à un tarif avoisinant les 800 euros, nous informe 01net. La Galaxy Tab S6 5G, comme son nom l’indique, est une Galaxy Tab S6 compatible avec les réseaux de nouvelle génération. Le reste des caractéristiques est identique entre ces deux produits. 

Avec sa Galaxy Tab S6 5G, Samsung prend de l’avance sur des marques comme Huawei et Apple, que l’on imagine mal ne pas s’attaquer à ce marché dans les tous prochains mois. Notons tout de même que cette Galaxy Tab S6 5G ne sera commercialisée qu’en Corée du Sud dans un premier temps, au tarif de 999.900 won (soit 770 euros).

Le 11 février à San Francisco, Samsung devrait présenter de nouveaux smartphones 5G. Les nouveaux Galaxy S20 devraient tous être compatibles avec le nouveau réseau, même si des modèles seulement 4G devraient être commercialisés dans quelques pays. D’ici mi-2020, on imagine que Samsung ne lancera plus que des produits compatibles 5G, toujours selon 01net.

Gaëlle Massang

Cameroun : Camtel pourrait céder l’activité du transport de la fibre optique à une unité de production en charge du réseau transport

[Digital Business Africa] – La Camtel pourrait abandonner l’activité du transport de la fibre optique au profit d’une unité de production en charge du réseau transport.

L’annonce a été faite par la ministre Minette Libom Li Likeng, au cours du Conseil de cabinet que le Premier ministre, Joseph Dion Ngute a présidé le 23 janvier à Yaoundé, quelques jours après la panne du câble Wacs au Cameroun, laquelle a affecté la fourniture d’Internet dans le pays. Selon elle, L’unité en question devrait proposer des mécanismes de règlement appropriés des dettes entre acteurs du secteur des télécoms. Elle devrait encadrer les interventions des opérateurs de téléphonie mobile dans ce segment d’activité. Car en ce moment l’entreprise fait face au défaut de paiement des redevances des acteurs du secteur des télécommunications.

 Ceci pour mettre en place un cadre de gestion du secteur où certains acteurs évoluent. « En dehors de leur périmètre de concession, s’agissant notamment du déploiement de la fibre optique »« Des opérateurs évoluent en faisant l’acquisition de la fibre noire. Laissant les charges de la gestion de la fibre optique ordinaire à l’Etat », commente une source au sein de Cameroon Telecommunications (Camtel).

Quant au paiement des redevances dues à Camtel par les acteurs du secteur des télécommunications, une plateforme Minpostel-ART-Camtel a été créée. Son but : consolider les différentes dettes entre les acteurs du secteur des télécommunications et de proposer des mécanismes de règlement appropriés, nous informe actucameroun.

Pour rappel, la rupture des deux câbles sous-marins à fibre optique avait perturbé les services internet d’Orange Cameroun. Idem chez MTN où les perturbations ont été plus sérieuses. Afin de pallier ce problème, l’opérateur était parvenu à se connecter en urgence à un « câble sous-marin alternatif ».

Gaëlle Massang

Huawei ouvrira son premier Experience Store au Kenya le 01er février 2020

[Digital Business Africa] – Huawei prévoit d’ouvrir son premier Experience Store au Sarit Center de Nairobi le samedi 1er février 2020. Dans cet Experience Store, les consommateurs pourront découvrir les derniers gadgets, smartphones, bracelets fitness et montres intelligentes de Huawei

« Le géant chinois de la technologie a connu une croissance phénoménale dans le secteur des technologies grand public, ce qui en fait un nom connu au Kenya et à l’étranger grâce à ses technologies à bon prix qui offrent plus de rapport qualité-prix », rapporte TechWeez.

« Cet événement de lancement est certainement quelque chose que vous ne voudriez pas manquer. La société affirme qu’elle bénéficiera de «rabais incroyables» sur certains de ses appareils disponibles dans le magasin », explique Alvin Wanjala dans un article pour TechTrends.

Huawei a récemment lancé cette année son appareil Nova 5T au Kenya. Un porte-parole de Huawei a déclaré: « Le Huawei Nova 5T présente les dernières innovations de Huawei telles que quatre caméras arrière alimentées par IA, le chipset premium Kirin 980 Dual NPU AI et notre système d’exploitation phare EMUI 9.1, élevant le HUAWEI nova 5T à un état normal associés à nos appareils phares. »

Gaëlle Massang

Zimbabwe : La Chine aide le pays à établir sa première usine d'assemblage d'ordinateurs et d'ordinateurs portables

[Digital Business Africa] – Le Zimbabwe va établir la première usine d’assemblage d’ordinateurs et d’ordinateurs portables d’Afrique australe sous les auspices de la Zimbabwe Technology Company (ZITCO). ZITCO est une joint-venture entre l’opérateur de téléphonie fixe du Zimbabwe TelOne et la société chinoise Inspur, selon Itwebafrica.

 Après avoir visité l’usine, le président zimbabwéen Emerson Mnangagwa a tweeté « ZITCO est la première entreprise à assembler des ordinateurs localement, avec une capacité de production de 150 000 par an ». Selon l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (Potraz), le Zimbabwe connaît une numérisation croissante, comme en témoigne l’augmentation des taux de pénétration active d’Internet et des téléphones portables de 58,9% et 88,2% respectivement.


L’ingénieur de TelOne, Jeremia Munembe, a déclaré que le centre d’assemblage de gadgets technologiques « envisageait d’assembler des ordinateurs de bureau, des ordinateurs portables, des tablettes et d’autres appareils TIC » à l’usine de Harare. On s’attend à ce que le centre crée également des emplois et intensifie la consommation de produits locaux.  « Nous recherchons également des opportunités où nous travaillerons avec d’autres petites et moyennes entreprises et sociétés d’innovation en termes de composants logiciels. Nous examinons un certain nombre de produits qui alimentent les ordinateurs portables, les ordinateurs de bureau et les appareils TIC », a déclaré M. Munembe.

Gaëlle Massang

Botswana : le gouvernement introduit une nouvelle réglementation concernant les services de paiement financier mobile

[Digital Business Africa] – Le gouvernement du Botswana a introduit une nouvelle réglementation selon laquelle les fournisseurs de services de télécommunications doivent séparer les services de paiement financier mobile des autres offres. La nouvelle réglementation est entrée en vigueur en janvier 2020 et en plus de placer la gestion de l’argent mobile sous la juridiction de la banque centrale du pays (la Banque du Botswana), elle oblige également les entreprises de télécommunications (dont Mascom, Orange et BTC Mobile) à créer entreprises dédiées aux services d’argent mobile, nous informe Itwebafrica.

De plus, chacune des filiales d’argent mobile doit avoir un capital minimum de deux millions de pulas (186 454 $ US) et se conformer à la législation anti-blanchiment du pays. De plus, il y a maintenant des limites de transactions en place. Une seule transaction d’argent mobile ne peut pas dépasser 5 000 pulas (466,13 $ US). Il existe également une limite quotidienne de transactions de 10 000 pulas (932,27 $ US), tandis que les transactions mensuelles ne peuvent pas dépasser 20 000 pulas (1 864 $ US) par utilisateur.

Orange Money est le leader du marché au Botswana avec environ 752 000 clients. Vient ensuite MyZaka de Mascom avec près de 400 000 abonnés. Les experts financiers ont décrit la décision du gouvernement comme inévitable, considérant des pratiques similaires sur d’autres marchés et la croissance de l’argent mobile comme méthode préférée d’envoi et de réception d’argent.

Dans son rapport sur l’état de l’industrie de l’argent mobile, la GSMA a déclaré que l’industrie de l’argent mobile traitait maintenant plus de 1,3 milliard de dollars par jour, et a ajouté un record de 143 millions de clients enregistrés en 2018. « Les fournisseurs qui réussissent cherchent maintenant à renforcer leur proposition de valeur avec une suite complète de cas d’utilisation qui répondent aux divers besoins des clients. Cette transition vers une approche de paiements en tant que plate-forme est au cœur de la nouvelle direction de l’industrie », a déclaré la GSMA.

Gaëlle Massang

Togo : le gouvernement lance un processus de concertation multi acteurs au sujet de l’identification biométrique

[Digital Business Africa] – Ce mardi 21 janvier  2020, le gouvernement, à travers le ministère de l’Economie numérique, des Postes et de l’innovation technologique ; en concert avec ses partenaires ; la Banque Mondiale notamment, a lancé un processus de concertation nationale multi acteurs afin de doter chaque résident sur son territoire d’un numéro d’identification unique à vie, nous informe Ciomag.

Ce projet initié depuis 2017 et la concertation a pour but donc de rendre inclusif le projet et de lui assurer un succès à travers l’adhésion des populations. L’identifiant va être la clef d’accès à tous les services essentiels de l’Etat. Disposer d’une base de données unique et centralisé est une préoccupation à multiples enjeux. D’ici deux ans, le gouvernement ambitionne d’implémenter ledit projet.

C’est pourquoi, il compte sur l’implication des ONG, journalistes, administration et tous les acteurs indiqués pour sensibiliser et former toutes les couches sociales sur cette vision. La base de données issue de l’identification biométrique sera aussi un outil référentiel de planification. Outil essentiel pour le plan national de développement. Les critères de réussite du projet et sa pérennité sont aussi prédéfinies. Entre autres, la gratuité de l’enregistrement et les dispositions de pérennisation. A cette étape de concertation, le gouvernement et son principal partenaire, la Banque Mondiale, veulent recueillir des avis et commentaires pour retenir les meilleures formules pour le déploiement du projet, toujours selon Ciomag.

Gaëlle Massang

Cameroun : Noohkema Game Studios annonce la sortie du jeu « Afro Warriors: Battle for Power » au début de l’année 2020

[Digital Business Africa] – Noohkema Game Studios a dévoilé la bande-annonce du jeu Afro Warriors : Battle for Power ce 27 janvier 2020 à Yaoundé. Selon ce studio de jeu camerounais,  « Afro Warriors : Battle for Power sortira au début de l’année 2020 ». D’après Michel Nkuindja, Creative Director & Founder de Noohkema Game Studios, Afro Warriors : Battle for Power est un jeu de combat mettant en scène les divinités et les héros d’Afrique.

Afro Warriors: Battle for Power
Afro Warriors: Battle for Power

« Ce jeu sera le tout premier jeu de combat, se classant dans la catégorie des jeux tels que Street Figthter et Mortal Kombat, mais mettant en scène l’Afrique, ses paysages et ses techniques martiales, entre autres. Il a été conçu avec l’ADN du jeu eSport », explique le promoteur qui estime que son studios vient ainsi de proposer le tout premier jeu made in Africa destiné aux compétitions et tournois eSport. Ce jeu sera disponible sur Android et sur l’App Store.

Afro Warriors: Battle for Power

Quelques caractéristiques du jeu Afro Warriors : Battle for Power :

  • 10 personnages et aux caractéristiques uniques
  • Cinq arènes de combat colorées inspirées de lieux mythiques en Afrique
  • Une bande son de qualité
  • Un support multijoueur et taillé pour les compétitions
https://www.youtube.com/watch?v=v_K3klGtlCw

Noohkema Game Studios

Fondé en 2017, Noohkema Game Studios S.a.r.l. est l’un des principaux développeurs de jeux vidéo établis au Cameroun. L’entreprise est basée à Douala et à Yaoundé au Cameroun et développe des jeux vidéo pour PC et mobiles. Son ambition, d’après Michel NKUINDJA, est de montrer comment les jeux vidéo et les médias interactifs peuvent être le meilleur moyen de changer la perception globale de l’Afrique tout en préservant son identité culturelle pour les prochaines générations.

Afro Warriors: Battle for Power

Noohkema Game Studios se positionne par ailleurs comme fournisseur de contenu de premier plan avec un contenu de jeu addictif et haut de gamme pour les opérateurs de télécommunications du Cameroun, notamment MTN.

Par Digital Business Africa

Avec 158 millions de terminaux vendus, l’Inde devient le deuxième marché mondial de smartphones devant les USA

[Digital Business Africa] – Les Etats-Unis ne sont plus le numéro 2 sur le marché mondial de smartphones en volume. C’est désormais l’Inde, avec pas moins de 158 millions de terminaux vendus en 2019, nous informe 01Net, avec des terminaux majoritairement chinois.

En effet, même si Samsung contrôle 21% du marché, la marque coréenne en forte baisse (25% l’an dernier). Le marché est dominé par  est dominée par Xiaomi (28% de parts de marché) et attaqué de toutes parts par les Vivo, Realme,  Oppo, OnePlus.

Même si le marché indien est toujours majoritairement dominé par des terminaux d’entrée de gamme, le haut de gamme progresse de plus en plus vite. C’est notamment le cas d’Apple, qui a réussi à progresser rapidement grâce aux rabais consentis sur son iPhone XR. Une présence dans le sous-continent rendue possible grâce à l’ouverture d’une usine locale, qui aurait commencé à produire ses premiers terminaux au mois d’octobre, toujours selon 01net.

Avec 1,34 milliard d’habitants, l’Inde va représenter un marché de plus en plus important pour les géants de la tech. Des géants que l’Inde aimerait bien créer sur son propre territoire avec son label « make in India » et sa silicon valley locale de Bengalore. Mais le chemin pour rattraper la Chine semble encore très long.

Gaëlle Massang