[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications luxembourgeois Intelsat Corporation a annoncé le 13 Août 2019 avoir signé un accord avec le sud-africain Stratosat. Selon un communiqué d’Intelsat, cet accord prévoit la prestation de services à large bande à haut débit vers des sites à travers l’Afrique centrale en intégrant la connectivité gérée du réseau mondial à haut débit d’Intelsat avec les services d’ingénierie et de gestion à valeur ajoutée de Stratosat. Ainsi, les deux partenaires devront fournir Internet et la connectivité via un réseau privé virtuel (VPN) aux marchés à travers la région.
« Le service géré Stratosat NextGen – alimenté par le FlexEnterprise
Intelsat – peut être rapidement déployée et améliorera considérablement la
portée et la performance des réseaux pour les petites, moyennes et grandes
entreprises de la région, ainsi que les écoles, les hôpitaux, les entreprises
financières, l’exploitation minière et l’agriculture entreprises. Stratosat
NextGen permettra aux entreprises multinationales de se connecter avec leurs
partenaires et clients dans toute la région, et les aidera à une meilleure conduite
des affaires et à la croissance économique globale », précise le
communiqué.
En termes d’innovation, on apprend
des deux partenaires que FlexEnterprise Intelsat est un « service de connectivité sécurisé, gérée avec
une large couverture mondiale qui élimine la complexité de la prestation de
services à large bande à grande vitesse aux entreprises ». Une offre
qui sera donc lancée sur le marché d’Afrique centrale.
[Digital Business Africa] – Aux Etats-Unis, le Bureau fédéral d’investigation (FBI) prévoit de collecter de manière agressive les données personnelles des utilisateurs de Facebook et de Twitter. Selon le Wall Street Journal, qui révèle l’information, le FBI a récemment sollicité de fournisseurs tiers des propositions de solutions technologiques capables de collecter en masse des informations accessibles au public sur Facebook, Twitter et d’autres médias sociaux.
Selon le FBI, les données recueillies seraient utilisées “pour identifier et surveiller de manière proactive les menaces pesant sur les États-Unis et leurs intérêts“. De manière spécifique, le Bureau fédéral d’investigation souhaite «obtenir le profil complet des personnes d’intérêt sur les réseaux sociaux et leur affiliation à une organisation ou un groupe quelconque». Il souhaite également suivre les utilisateurs en fonction de leur voisinage, leurs mots clés et autres centres d’intérêts en lien avec des activités terroristes.
Seulement, une telle
démarche risque de créer un conflit entre le FBI et ces réseaux sociaux, jaloux
de conserver pour eux seuls les données privées de leurs utilisateurs. Même si
le FBI affirme que sa démarche peut fonctionner en harmonie avec les garanties
de confidentialité et les libertés civiles, la collecte en masse de noms, de
photos et d’identités, combinée à des informations provenant d’autres sources,
peut faire exactement le contraire.
[Digital Business Africa] – Chef du projet KAJOU au Cameroun, Consultant et promoteur du Centre de lecture et d’animation culturelle (Clac), Charles Kamdem présente les avantages de la plateforme Kajou présentée au public de Yaoundé le 20 juillet 2019.
Digital
Business Africa : Présentez-nous KAJOU récemment lancée à Yaoundé que vous
présentez comme le 1er media offline au Cameroun. De quoi s’agit-il exactement?
Charles Kamdem : Je vous remercie de l’intérêt que porte Digital Busines Africa au projet KAJOU. KAJOU est une solution software et hardware pour diffuser du contenu numérique de qualité en offline. Pour le moment, elle peut être directement installée depuis une carte SD. Elle sera également téléchargeable d’ici quelques mois.
« Je pense donc qu’il vaut mieux éduquer les enfants et les adolescents au bon usage du numérique en leur prodiguant des conseils adéquats. » .Charles Kamdem
Pour ceux qui ne sont pas tout à fait habitué au jargon numérique, je dirai simplement que KAJOU est une carte mémoire (SD), comme des cartes qu’on achète dans des boutiques de téléphonie par exemple, qu’on insère dans son téléphone android. Puis, on installe l’application sans avoir besoin d’Internet et on peut immédiatement accéder aux centaines de vidéos éducatives, professionnelles, culturelles…
Digital
Business Africa : Quels sont les principaux avantages de KAJOU ?
Charles
Kamdem : Comme indiqué plus haut l’avantage majeur de KAJOU est qu’il s’utilise SANS
INTERNET (offline). KAJOU propose également à ses utilisateurs des
vidéos en rapport avec la vie personnelle (éducation, santé, sports et loisirs) et la vie
professionnelle (création d’entreprise, élevage, agriculture, artisanat, maraichage, conservation de produit)
Digital
Business Africa : À partir de quel âge peut-on l’utiliser ?
Charles
Kamdem : KAJOU est adaptée à tous les publics. Les
écoliers du primaire qui veulent apprendre à compter et à lire, les élèves du
secondaire qui veulent réviser leurs leçons de mathématiques, les jeunes et
adultes qui veulent avoir des astuces ou
être coachés pour pouvoir monter leur entreprise ou encore mieux manager leur
business s’ils sont déjà en activité, tous trouvent leur compte sur Kajou.
Digital
Business Africa : Comment fait-on pour s’en procurer ?
Charles Kamdem : C’est tout simple, des vendeurs KAJOU se baladent dans les rues et peuvent directement vendre le produit à Yaoundé. Vous pouvez aussi commander et vous faire livrer KAJOU en appelant l’un des numéros suivants : +237 677 885 312 et +237 693 043 678 ou simplement en envoyant votre commande par e-mail à l’adresse : [email protected]
Digital
Business Africa : Certains parents pensent qu’on devrait éloigner les
enfants de certains outils technologiques jusqu’à un certain âge. 15 à 16 ans par
exemple. Quel est votre avis sur le sujet ?
Charles Kamdem : Cette question est
effectivement en débat depuis quelques temps. Il y a d’un côté les
« idéalistes » qui affirment qu’il faut mettre les outils numériques
entre les mains des enfants et adolescents vers l’âge de 15 ans, de l’autre côté se trouvent des «
réalistes » qui observent que le numérique, et ses outils, sont
incontournables et qu’il est très difficile
d’éloigner les enfants de ces outils jusqu’à ce qu’ils aient 15 ans. Dans la rue,
chez des copains, à l’école… ils seront forcément en contact avec ces
outils. Je pense donc qu’il vaut mieux
éduquer les enfants et les adolescents
au bon usage du numérique en leur prodiguant des conseils adéquats.
[Digital Business Africa] – Au Zimbabwe, les opérateurs télécoms TelOne et NetOne pourront peut-être ne plus être la propriété exclusive de l’Etat d’ici la fin 2019. D’après le ministre zimbabwéen des Finances Mthuli Ncube qui fait l’annonce, les deux opérateurs publics de télécommunications devraient être privatisées dans le cadre d’un désengagement progressif de l’Etat dans le capital de plusieurs entreprises. Ainsi, l’Etat cèdera ses parts pour ne conserver plus que 26% dans chacune des sociétés, de quoi lui permettre de conserver une certaine emprise, et de bloquer certaines décisions.
Le ministre va même plus loin et fait savoir que d’éventuels repreneurs se sont déjà fait connaitre. C’est le cas par exemple du géant sud-africain MTN, de l’autre sud-africain Telkom, ainsi que de Oi, propriété de l’Angolaise Isabel Dos Santos. « Au départ, nous voulions privatiser TelOne et NetOne séparément, puis nous avons décidé de les regrouper en une seule entité, c’est pourquoi nous avons dû trouver un conseiller pour unifier ces deux transactions et cette étape prend un certain temps », explique le ministre Mthuli Ncube.
Un jumelage qui pourrait s’expliquer par la mauvaise
santé de TelOne qui reste déficitaire. Ceci, contrairement à NetOne qui a
affiché à la fin 2018 un bénéfice de 20 millions de dollars. Pour l’instant,
aucune note officielle n’évoque le montant de la transaction. Cependant,
certains médias zimbabwéens à l’instar du journal TechZim évoquent un montant
pouvant atteindre les 300 millions de dollars.
[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunication Sonatel, qui réunit cinq filiales du groupe français Orange en Afrique de l’Ouest (Sierra Leone, Mali, Guinée, Guinée Bissau et Sénégal) a rendu public ses résultats pour le compte du premier semestre 2019. Des résultats dont la quasi-totalité des indicateurs sont dans le vert.
En premier, le parc global de clients qui
enregistre une croissance de 16,3% comparé à la même période en 2018 pour se
situer à 31,8 millions de clients (contre 27,3 millions au S1 2018, et 30,6
millions au S1 2017). Dans la même veine, la base d’abonnés très haut débit
enregistre également une forte croissance de 14,4% comparé au S1 2018, pour se
situer à 11,1 millions d’abonnés.
De manière générale, on observe une place de plus en plus croissante du Data mobile et du service Orange money dans le poids de l’activité, ceci, au détriment de la voix et des SMS, qui conservent par ailleurs 52,6% (contre 55,4% au semestre 1 en 2018). En terme de contribution au Chiffre d’Affaire, on remarque que les segments Data mobile (62,9) et Orange Money (34,2) ont porté à plus de 97% la croissance du chiffre d’affaire du groupe. Ce qui compense la baisse des revenus de l’international.
Des
investissements plus accrus
A l’évidence, on note un renforcement des investissements du groupe Sonatel au cours du premier semestre 2019. Des investissements qui ont atteint 98,3 milliards de F CFA principalement sur le réseau d’accès (3G/4G), la transmission et le coeur de réseau. Le Sénégal (46%), le Mali (25%) et la Guinée (17%) sont les principaux bénéficiaires de ces investissements, loin devant la Sierra Leone (8%) et Bissau (4%). Ces gros investissements ont eu un impact au niveau de la rentabilité du groupe, qui a plongé à 98,8 milliards de F Cfa, soit une baisse de -9,9% comparé au premier semestre 2018 où il était de 104,2 milliards de F Cfa, ou encore au premier semestre 2017 où le groupe affichait un résultat net de 111,4 milliards de F Cfa.
La
peur de la réglementation
Ces résultats consolident la place d’Orange dans la zone, lui qui reste le leader du marché dans 4 des cinq pays du groupe. Au Sénégal, il détient 53% des parts de marchés, 56% en Guinée Bissau, 58% au Mali, 63% en Guinée et 45% en Sierra Leone où il arrive en seconde position. Pour le second semestre 2019, la Sonatel entend continuer de renforcer la contribution des relais de croissance notamment la data mobile et les services financiers mobiles qui génèrent plus de 95% de la croissance des revenus totaux. Par contre, il se dit inquiet des mesures règlementaires (encadrement des promotions au Sénégal, contraintes d’opérateur puissant au Sénégal, asymétrie au Mali). Si ces craintes se confirment, le groupe indique qu’elles auront un impact négatif sur ses résultats au second semestre 2019.
[Digital Business Africa] – Maurice sera le pays hôte de la 10ème édition du forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF). Cet évènement d’envergure internationale organisé par l’Internet Society et l’Association africaine des points d’échanges de l’Internet (AFIX) en collaboration avec Rogers Capital se tiendra à l’hôtel Intercontinental à Balaclava du 20 au 22 août 2019.
L’objectif d’un tel forum est de pouvoir non seulement mettre en relation les principaux fournisseurs d’infrastructures, de services et de contenus en ligne du continent mais aussi d’identifier et de discuter des moyens qui permettront d’améliorer l’interconnexion des réseaux, de réduire le coût de la connectivité et d’augmenter le contenu disponible localement, tout ceci dans l’intérêt des utilisateurs d’Internet de la région.
AfPIF est un événement annuel qui sert de plateforme pour développer l’Internet en Afrique. Le forum a été créé afin de remédier au fait que la plupart du trafic Internet local d’Afrique est échangé en dehors du continent. Parallèlement, l’Afrique importait plus de 99% du trafic Internet consommé, ce qui créait un “Internet Transit Deficit”. L’échange de trafic local par les Internet Exchange Points (IXP) réduit les coûts d’accès à Internet, les retards de réseau et augmente la vitesse d’accès au contenu.
Pour Dawit Bekele, directeur regional Africain pour l’Internet Society, « AfPIF a contribué considérablement à l’évolution de l’interconnexion en Afrique au cours des 10 dernières années. Le trafic échangé localement est passé de moins de 1 GB à près de 800 GB aujourd’hui », Ce dernier a également ajouté que « C’est une réussite remarquable, grâce à la forte communauté établie autour de l’AfPIF et je suis convaincu que l’événement de cette année contribuera à créer un continent Africain encore plus interconnecté. »
C’est la première fois que l’événement se tient à Maurice et dans la région des îles de l’océan Indien, pays/zone cherchant à développer son rôle de pôle d’innovation pour la région. Le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, l’hon. Yogida Sawmynaden devrait prendre la parole lors de l’événement, ainsi que Rogers Capital qui agira en tant qu’hôte.
Quant à Dev Hurkoo, directeur general de Rogers Capital-Technology, celui a déclaré que « Nous sommes ravis d’accueillir l’AfPIF 2019 à Maurice, d’autant plus que l’édition de cette année coïncide avec la célébration de ses 10 années d’existence. En tant que pôle d’affaires diversifié et sophistiqué de la région, nous pensons que Maurice peut favoriser l’ouverture de nouvelles perspectives d’affaires pour les délégués de l’AfPIF. Nous sommes impatients d’accueillir les délégués en août 2019 et d’apporter notre soutien au développement de l’infrastructure internet en Afrique. »
À noter que plus de 250 participants venus de tout le continent Africain devraient assister à l’événement, ainsi que les principaux fournisseurs de technologies tels que Liquid Telecom, Seacom et Huawei en tant que sponsors Platinum et AFRINIC, Emtel Business, Linx, Microsoft et Rogers Capital en tant que sponsors Gold. Une liste complète des sponsors est disponible sur le lien suivant :https://www.AfPIF.org/AfPIF-10/.
Kyle Spencer, Coordinateur de l’Association africaine des points d’échanges de l’Internet, (AFIX), a déclaré : « Notre objectif est de localiser 80 % du trafic Internet de l’Afrique d’ici 2020, et je crois que nous sommes sur la bonne voie. Packet Clearing House indique que l’Afrique connaît actuellement la plus forte progression au monde de la bande passante domestique ; le continent est en effet passé de 410 Gbps à 786 Gbps au cours des 12 derniers mois, soit une augmentation de 92 % – un chiffre corroboré par nos données de référence internes. C’est une période passionnante pour l’Afrique et nous sommes impatients de poursuivre sur cette lancée à Maurice. »
À propos de l’Internet Society : Fondée par des pionniers de l’Internet, l’Internet Society (ISOC) est une organisation à but non lucratif qui a pour but de garantir le développement, l’évolution et l’utilisation ouverts de l’Internet. Travaillant au sein d’une communauté internationale de sections et de membres, l’Internet Society collabore avec un large éventail de groupes à la promotion de technologies permettant de maintenir la sûreté et la sécurité de l’internet, et plaide en faveur de politiques favorisant l’universalité de son accès. L’Internet Society est également le siège organisationnel de l’IETF (groupe de travail sur l’ingénierie de l’internet).
À propos de l’AFIX : L’Association Africaine des IXP (AFIX) est un groupe d’opérateurs de points d’échange Internet de toute l’Afrique, réunis par un besoin commun de coordination et d’échange de connaissances. L’Association vise à créer un environnement favorable pour les opérateurs IXP, à améliorer la connectivité sur le continent et à accroître la valeur de l’Internet pour tous. Fondée en 2012, l’AFIX a rejoint la Fédération Internet eXchange (IX-F) en 2014 et organise désormais le forum annuel africain du peering et l’interconnexion (AfPIF).
À propos de Rogers Capital : Rogers Capital est une société FinTech solidement établie à Maurice et une filiale du groupe Rogers, l’un des plus importants conglomérats cotés à l’indice SEM 10 de la Bourse de Maurice. Rogers Capital est un important fournisseur mauricien de services fiduciaires, technologiques et financiers. Son pôle Technologie, fort d’un effectif de 125 professionnels des TIC et doté d’un centre de données certifié ISO / IEC 27001, est l’un des principaux fournisseurs de solutions d’information et de communication à Maurice et dans la région de l’océan Indien.
[Digital Business Africa] – Le Sénat a adopté ce 10 août 2019 à l’unanimité le projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) en République du Congo. C’est Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, qui défendait ce texte devant les sénateurs.
L’on se rappelle qu’en mars 2019 au cours d’un conseil de ministres, le gouvernement congolais avait adopté cinq projets de loi et deux projets de décrets devant participer à l’essor du secteur de l’économie numérique. Pour ce qui concerne les projets de loi, il s’agissait du Projet de loi relatif à la cybersécurité, du projet de loi portant lutte contre la cybercriminalité, du projet de loi relatif aux transactions électroniques, du projet de loi portant protection des données à caractère personnel et bien entendu du projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information.
Au cours de ce conseil, le président de la République, Dénis Sassou Nguesso, qui présidait ce conseil avait invité Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, à présenter ce projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et bien d’autres.
Prenant la parole à cet effet, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique avait rappelé que l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a impacté tous les secteurs d’activité et a donné naissance à un nouveau type d’économie transversale, dénommée économie numérique. Les investissements pour le développement de l’économie numérique, fondés sur les principaux axes qui sont les infrastructures et les réseaux, les équipements et les outils, les contenus et les usages, sont identifiés comme les plus productifs, parce qu’ils accroissent la compétitivité de l’ensemble des secteurs de l’économie.
Répondre à l’insécurité qui menace les infrastructures numériques
Cependant, a-t-il renchéri, le développement de cette nouvelle économie n’est pas sans conséquences néfastes. Les avantages de l’économie numérique exposent, par exemple, tout Etat ou toute entreprise ou encore tout individu, aux nouveaux risques, concernant notamment, la protection des données à caractère personnel, les transactions électroniques, etc.
Face à cette insécurité réelle qui menace tant aussi les réseaux que les infrastructures numériques sur lesquels reposent non seulement la sécurité et la souveraineté des Etats, mais aussi son économie, chaque Etat met en œuvre un ensemble de mesures de prévention, de protection et de dissuasion.
Ces mesures sont d’ordre juridique, institutionnel, technique, financier et permettent d’atteindre les objectifs de sécurité fixés à travers les réseaux de communications électroniques et les systèmes d’information, pour la protection de la vie privée de ses citoyens.
C’est pourquoi, en plus de l’adoption des lois relatives à la cybersécurité, à la lutte contre la cybercriminalité, aux transactions électroniques et à la protection des données à caractère personnel, il est conseillé de créer un organe de veille et d’application de ces textes. C’est en cela que s’inscrit le projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information qui vient pallier le vide institutionnel encore palpable au Congo.
Dans ses missions, telles que définies à l’article 2 de l’avant-projet de loi, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information assure, pour le compte de l’Etat, le contrôle et le suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d’information et des réseaux de communications électroniques.
En tant qu’autorité de certification racine et de certification principale de l’administration publique, elle est, en outre, chargée de garantir la protection du cyberespace national et d’assurer le suivi des activités liées à la cryptologie, réalisées par les organismes publics et privés sur le territoire national.
Selon Clément Mouamba, le Premier ministre congolais, si la révolution numérique a été à l’origine d’importantes mutations à tous les niveaux de la société, elle a, dans le même temps, accru la vulnérabilité des Etats, des organisations et des individus en raison de l’interdépendance croissante de produits et de services vitaux.
[Digital Business Africa] – La stratégie nationale de développement de l’économie numérique du Congo baptisée « Congo Digital 2025 » a été officiellement présentée à Brazzaville le 09 août 2019. La présentation de cette stratégie a été faite par le directeur général du Développement de l’économie numérique (DGDEN), Guy Roland Tsimba, en présence de plusieurs acteurs du secteur du numérique et du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste IBOMBO.
Présentant cette stratégie, le DGDEN a mis en exergue les principaux piliers de cette stratégie : L’e-CITOYEN ; L’e-GOUVERNEMENT et L’e-COMMERCE avec des axes précis. L’objectif final de Congo Digital 2025 est d’ « ériger le Congo en véritable société de l’information et du savoir ».
« Le pilier e-citoyen est relatif à tous les services et contenus numériques pour le grand public. Le e-gov est, quant à lui, lié aux services et contenus numériques pour le gouvernement et les administrations publiques et, enfin, le e-business est relatif aux services et contenus numériques pour les entreprises », explique Guy Roland Tsimba.
Voir le reportage de Vox TV sur le sujet
Pour le Ministre Léon Juste
IBOMBO, cette stratégie vise à garantir que les progrès liés au numérique
puissent être partagés par tous. « Nous ne devrons pas subir la 4e révolution
numérique, mais plutôt la vivre pleinement, afin d’en saisir toutes les
potentialités, en modifiant nos manières de travailler jusqu’au cœur de nos
services publics », a déclaré, dans son discours, le ministre
de tutelle, Léon Juste Ibombo.
Pour le ministre, cette stratégie implique un financement et la Direction Générale du développement de l’économie numérique qui a la charge de la mise en œuvre de cette stratégie devra travailler et rechercher les fonds nécessaires à l’implémentation de cette stratégie nationale.
Vision Congo Digital 2025 est d’après le Ministre Léon Juste IBOMBO, un outil essentiel pour la matérialisation de la volonté du président de la République, Dénis SASSOU NGUESSO, telle que définie dans son projet de société « la marche vers le développement : allons plus loin ensemble ».
Déjà, le cadre légal et réglementaire pour le développement du secteur est déjà mis en place. Le ministre cite par exemple les lois récemment adoptées et portant protection des données à caractère personnel, qui vise la vie privée et les libertés publiques, la loi portant sur cybersecurité pour la protection et l’intégralité de nos réseaux ; la loi relative aux transactions électroniques qui régira le commerce électronique, la signature électronique, la certification électronique ; loi portant sur lutte contre la cybercriminalité qui définit toutes les infractions susceptibles d’être commises sur un réseau ou un terminal numérique.
La stratégie nationale de développement de l’économie numérique du
Congo baptisée « Vision Congo Digital 2025 » a été approuvée en conseil des Ministres en date du 02 Mai 2019
et publiée par décret N-2019-150 du 17 Juin 2019.
[Digital Business Africa] – En Algérie, l’accès à YouTube et à Twitter était bloqué le jeudi 8 août 2019 durant plusieurs heures. Jusqu’à 23h, les plateformes n’étaient pas accessibles. Alors que les Algériens avaient pensé à une panne technique, l’observatoire Netblock qui monitor l’accès à Internet dans le monde fait une révélation : Il a s’agit d’une censure du gouvernement. En plus de ces deux plateformes, la censure concerne également Google Translate, Google Hangouts et Play Store.
Selon Netblock, la censure de ces plateformes a coïncidé avec la diffusion d’un message vidéo de Khaled Nezzar, l’ancien ministre de la Défense et ex-chef d’état-major de l’armée. Dans cette vidéo, celui contre qui un mandat d’arrêt international a été délivré par les autorités et qui est exilé en Espagne s’adresse directement à l’armée algérienne. Dans un langage à peine voilé, il appelle les militaires à se rebeller contre le pouvoir d’Alger. Il leur demande de « réaliser les revendications du peuple…, d’évincer les apprentis sorciers, mais par des moyens pacifiques ». Il explique ensuite qu’ « il est regrettable que lorsqu’on dénonce des anomalies ou des excès, on musèle les personnes en les assimilant à des antirévolutionnaires ou aux ennemis, surtout au parti de la France. Le dialogue entre civils et militaires doit être continué ».
Si sur les réseaux sociaux, les internautes ont dénoncé « le sinisme » de celui qui doit son ascension au poste de Chef d’état-major de l’armée et ministre de la Défense à la répression des mouvements de contestation d’octobre 1988, ils sont tout aussi critique vis-à-vis du pouvoir d’Alger, et particulièrement contre l’actuel chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah qu’ils accusent de dérives autoritaires.
[Digital Business Africa] – Désormais il sera beaucoup plus aisé pour les salariés de Orange Libéria de bénéficier des formations dispensés en France, par la maison mère et par d’autres structures partenaires du groupe. L’opérateur a en effet signé avec le consulat de France en Côte d’Ivoire un accord qui devra faciliter l’entrée sur le territoire français des salariés de cette filiale.
« Cet accord facilitera le processus de visa du personnel voyageant en France pour une formation ou pour assister à un atelier. La formation internationale est au cœur de notre politique Ressources Humaines pour développer les compétences des salariés », explique Orange Libéria, principal opérateur télécoms du pays en matière de nombre d’abonnés. Il possède en effet 1,6 millions d’abonnés.
[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications Sud-africain MTN poursuit ses opérations de cession d’actifs entamé depuis le début de l’année. Après le Ghana, il a annoncé le 8 août 2019 avoir effectué une cession estimée à environ 140 millions de dollars. Cette opération entre dans le cadre de son vaste programme de désinvestissement annoncé depuis le mois de mars 2019. Celui-ci vise une réduction de sa participation pour un montant total de 1 milliard de dollars et devra s’étendre sur une durée de 36 mois. Pour l’instant, le groupe a annoncé son intention de vendre une participation dans Mascom Wireless Botswana pour 300 millions de dollars au cours de cette année 2019.
Selon le groupe
MTN, cette cession concerne essentiellement les actifs qui lui sont le moins
rentable dans certaines zones spécifiques. Ainsi, MTN pourra mieux se recentrer
sur les marchés les plus prometteurs dans la zone Afrique et Moyen-Orient.
Ceci, au moment où le groupe a perdu au premier semestre 2019 9,3% de ses bénéfices, et a au contraire vu croitre de 7% le nombre de ses abonnés. Ceci, en dépit des conflits de plus en plus nombreux avec les régulateurs nationaux. C’est le cas par exemple au Nigéria, en Ouganda, au Bénin, ou encore au Cameroun.
[Digital Business Africa] – Le Groupe qatari Ooredoo a annoncé dans un communiqué publié le 04 août 2019 dans un communiqué la nomination de l’allemand Nikolai Beckers au poste de Directeur général de Ooredoo Algérie en remplacement du Soudanais Abdullatif Hamad Dafallah.
A cette occasion, le Président du
Conseil d’Administration du Groupe Ooredoo, Sheikh Saud Bin Nasser Al
Thani, a déclaré : « Nous sommes ravis d’accueillir M. Nikolai
Beckers au sein de Ooredoo et lui souhaitons le succès et la réussite durant
cette importante période, qui connait beaucoup de changements et de défis dans
le secteur des télécoms. »
Nikolai Beckers jouit de plus de vingt ans d’expérience dans le secteur des télécoms et des technologies de l’information et de la communication.
Il a dirigé de nombreuses entreprises multinationales en Europe et en Asie. On peut citer entre autres Deutsche ‘est en Indonésie, aux Philipines ainsi que T-Online en France ou encore Bekcell en Azerbaïdjan.
Les deux derniers postes que M. Beckers a occupés l’ont été à la tête de l’opérateur azéri Baku Cellular Communication et Telecom Romania. L’opérateur Ooredoo Algérie avait livré, il y a quelques jours, son bilan financier pour le premier semestre 2019 et à travers lequel il confirme son positionnement sur le marché de la téléphonie mobile.
Francophone, M. Nikolai qui est
titulaire d’un MBA en management des Affaires de l’université de Cologne, en
Allemagne, possède toutes les qualités pour apporter une Ooredoo.
Les revenus de l’opérateur en
Algérie ont atteint 41,1 milliards de dinars durant cette période, pour un parc
client évalué à 13,6 millions d’abonnés, soit 12% du nombre d’abonnés du groupe
Ooredoo, rappelle le journal El Watan. Dans le volet investissement, Ooredoo
Algérie a consenti une somme de 10,9 milliards de dinars pour le renforcement
et la modernisation de son réseau de couverture téléphonique et internet.
[Digital Business Africa] – L’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun va se doter de nouveaux instruments pour renforcer son dispositif de contrôle de la qualité des services offerts par les opérateurs télécoms. C’est en tout cas ce qui ressort d’un avis d’appel d’offres international publié le 5 août 2019 par le directeur général de l’ART et portant sur la fourniture et l’installation d’équipements techniques de contrôle de qualité de service des réseaux de communications électroniques.
La prestation comprend deux (02) plateformes techniques complètes de contrôle de la qualité de service des réseaux mobiles, incluant les services voix, les services SMS/MMS, et les services Data mobile (Internet, WAP, téléchargement de fichiers, etc.). Les détails de cet appel d’offre sont disponibles sur le site web de l’ART à l’adresse www.art.cm.
L’annonce de l’acquisition par l’ART de ces nouveaux équipements augure un renforcement de la régulation de la part du régulateur. Déjà, ces derniers mois, l’ART est passé à l’offensive en infligeant une amende de 1,5 milliard de F Cfa aux opérateurs. A cela, s’ajoute la suspension de 73 000 numéros téléphoniques non identifiés. Un réveil, constatent certains experts, au moment où l’ART était accusé par d’autres de laxisme et de complaisance vis-à-vis des opérateurs télécoms.
[Digital Business Africa] – Au Cameroun, l’ancien directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) Jean Louis Beh Mengue a été placé dans la soirée du 7 août 2019 sous mandat de dépôt a la prison centrale de Yaoundé. Ceci, après avoir été passé près de deux jours au Tribunal criminel spécial où il était entendu dans le cadre d’une enquête depuis le 5 août.
Les faits remontent à 2013, lorsque le Conseil supérieur de l’Etat (Consupe) produit un rapport d’une mission spéciale de contrôle et de vérification mené à l’Agence de régulation des télécommunications (ART). Un rapport qui s’avère être à charge contre celui qui est encore directeur général de l’ART.
Les contrôleurs de cette institution avait
séjourné à l’ART pendant 165 jours, entre 2013 et 2014 et avaient passé au
peigne fin sa gestion sur la période allant de 2008 à 2013. La mission était
alors parvenue à la conclusion qu’en qualité de directeur général de l’Art,
Jean Louis Beh Mengue avait commis plusieurs fautes de gestion qui ont fait
perdre des milliards FCFA à l’Etat. Un préjudice estimé à presque 20,5
milliards de F Cfa.
Il est également reproché à Jean Louis Beh Mengue
de n’avoir pas appliqué les sanctions pécuniaires retenues contre les
opérateurs Orange et MTN Cameroun qui devaient respectivement payer 4,1
milliards FCFA et 523,22 millions FCFA pour divers manquements à leurs cahiers
de charges et constatés par les autorités camerounaises.
Au lieu de faire payer aux opérateurs
l’intégralité des sommes réclamés dans les caisses du Trésor public, l’ancien
DG de l’Art aurait alors demandé à Orange Cameroun de ne payer que 1,25
milliard sur les 4,1 milliards de pénalités infligées et d’investir le reste,
soit 2,89 milliards dans le développement de son réseau téléphonique, et à MTN
de ne rien payer sur les 523 220 000 FCFA de pénalités dues et d’investir
ladite somme pour le développement de son réseau téléphonique. Une décision
jugée par le Consupe contraire à la réglementation relative au recouvrement des
créances de l’Etat. Mais, relevant, d’après experts du secteur, de la
co-régulation et de la gouvernance concertée avec les opérateurs, afin de
transformer les sanctions en investissements.
A la suite de son
placement sous mandat de dépôt, on attend désormais d’être fixé sur la suite de
son procès.
[Digital Business Africa] – Il y a quelques jours, Facebook et son partenaire local Tinaya lançaient le programme « Boost avec Facebook » à Cotonou au Bénin. Une initiative qui ambitionne de former plus de 10 000 entrepreneurs dans six pays dont le Bénin. A l’occasion de cet événement, Aïda Ndiaye, la responsable des politiques publiques de Facebook pour l’Afrique francophone, a indiqué que le Bénin dispose d’un écosystème riche avec beaucoup de hubs, de développeurs qui créent de nouvelles applications innovantes.
« Pour nous à Facebook, nous voyons notre rôle dans cet écosystème en tant que partenaire de soutien. Le Bénin est un pays phare dans le secteur du numérique, car le gouvernement a mis en place des projets phares pour développer l’économie numérique », a-t-elle indiqué à nos confrères de La Nation à qui elle a accordé une interview.
Occasion pour
elle d’interpeller le gouvernement béninois dans ce quotidien national :
« En tant que représentant de
Facebook, le message que j’ai envie de lancer est que nous sommes prêts à
continuer à travailler, à collaborer avec le gouvernement et les institutions
pour faire en sorte que l’Afrique ne soit pas délaissée. Nous souhaitons voir
le Bénin au-devant de toutes les innovations, de toutes les politiques et de
tous les programmes nécessaires pour accompagner les Béninois à profiter
davantage du numérique », a-t-elle affirmé.
[Digital Business Africa] – Après les services des douanes béninoises, les services des douanes du Nigeria s’intéressent aussi à l’expérience camerounaise en matière de gestion et de numérisation des opérations douanières. Une délégation d’une quinzaine d’experts de la douane nigériane conduite par Monsieur B. A. ADEYINI, Contrôleur au Collège de commandement et d’état-majordes services douaniers du Nigeria (Nigerian Customs Services, NCS), a effectué le 16 juillet 2019 une visite d’imprégnation au Port Autonome de Douala afin de s’enquérir des méthodes de scanner des conteneurs.
La visite d’imprégnation de cette délégation constituée de nouvelles recrues de la NCS entre dans le cadre de la formation interne des agents de la NCS sur les meilleures pratiques douanières et sur la facilitation des opérations douanières développées dans les pays membres de l’OMD comme le Cameroun.
D’après B. A. ADEYINI, l’objectif de cette mission à Douala était de s’inspirer de l’expérience camerounaise dans la mise en œuvre, la gestion et l’exploitation des scanners, y compris la sélectivité des conteneurs à haut risque et surtout l’organisation entière de l’administration des douanes.
La délégation des douanes nigérianes visite les scanners du Port autonome de Douala.
M. Divine TANTOH, inspecteur principal a la division des études de la facilitation des échanges et l’analyses du risque DGD8, qui représentait le directeur général des douanes camerounaises et le chef du secteur Douane Littoral 1, lors de cette de visite, a indiqué que le ministre des Finances a validé cette visite de 15 fonctionnaires du Collège de commandement et d’état-major des services douaniers du Nigéria, afin qu’ils s’inspirent de l’expérience de la douane camerounaise en la matière.
Il a ajouté que le Directeur
général des douanes camerounaises a expressément demandé à toutes les parties
prenantes concernées de bien vouloir offrir aux visiteurs un cadre leur
permettant d’acquérir une valeur ajoutée dans l’exercice de leurs fonctions et ainsi
de renforcer l’image de marque de l’administration des douanes camerounaises en
tant que premier pays africain dans la mise en œuvre des opérations de la
technologie 100% Scanning.
La délégation des douanes nigérianes suit avec attention les explications sur la technologie SGS D-TECT déployée au Port autonome de Douala.
Cameroun, premier pays africain à déployer 100% Scanning
Avec le partenariat de SGS, le Cameroun est en effet depuis le 06 décembre 2016 le premier pays africain à mettre en œuvre un programme de numérisation à 100 % (100% Scanning) de ses opérations portuaires, utilisant un matériel de numérisation à haut débit pour toutes les importations, exportations et transits au Terminal international de Douala (DIT). Ce qui fait de DIT/PAD le premier port africain non automatisé à déployer 100% Scanning, ce balayage numérisé à 100% des conteneurs.
A travers ce dispositif, SGS a œuvré à la refonte du processus de numérisation des services douaniers afin de l’intégrer correctement aux opérations du terminal. La technologie 100% Scanning mise en place permet l’intégration de l’analyse d’images par les inspecteurs de première ligne des douanes avec vérification documentaire de la déclaration et des documents justificatifs, le partage des données grâce à une plate-forme unique (SGS D-TECT) qui fournit des images en temps réel aux services de la douane.
La délégation des douanes nigérianes suit avec attention les explications sur les technologies déployées au Port autonome de Douala.
La délégation du Nigeria a donc
visité les sites de Scanner du PAPMOD (Programme d’appui au plan de
modernisation des douanes). Après la visite de ces installations, la
présentation des processus des scanners et la présentation du rôle clé de SGS,
partenaire technique de la douane au Cameroun, une brève réunion a été
organisée pour répondre aux différentes questions de la délégation. C’est ainsi
que Eugène ABLORH, le Scanner Manager du Cameroun, a donné des points-clés pour
répondre aux différentes interrogations et préoccupations des experts venus du
Nigéria :
100% des scanning sur les importations et les exportations
200 000 conteneurs scannés par an
50 000 conteneurs manutentionnés chaque trimestre
Plus de 16 500 à 17 000 conteneurs en un mois pour les importations et les exportations combinées
Technologie de pointe avec une capacité de 150 conteneurs par heure par scanner
Capacité des trois scanneurs : 450 conteneurs scannés par heure
Réduction considérable du contrôle physique des contrôles de conteneurs grâce au système SGS D-TECT qui rend l’image radioscopique en temps réel à la Douane camerounaise
La délégation des douanes nigérianes suit avec attention les explications sur les technologies déployées au Port autonome de Douala.
Au terme de cette visite, impressionné, A. ADEYINI, Contrôleur au Collège de commandement et d’état-major des services douaniers du Nigeria, s’est dit « très satisfait des explications qui leur ont été données au sujet de 100% Scanning » et qu’ils sont favorables à l’implémentation de ces technologies au Nigeria. Il a notamment indiqué qu’ils feront un rapport complet aux autorités nigérianes sur l’expérience camerounaise dans la mise en œuvre de cette technologie 100% Scanning associée au système SGS D-TECT mis en place avec succès par la SGS.
[Digital Business Africa] – Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du programme SGS Renovo et Directeur Régional GIS West Africa, SGS Ghana Limited, explique à Digital Business Africa pourquoi le 27 juillet 2019, une délégation libérienne conduite par le Commissionner of Customs (Directeur Général des Douanes) du Libéria, Saa Samoi, est venue s’enquérir de l’expérience camerounaise en matière de surveillance douanière. Ceci sous la conduite du Directeur Général des Douanes du Cameroun, Edwin Fongod Nuvaga. La délégation libérienne, en plus du Commissionner of Customs, était composée du Représentant de la Commission Nationale d’Investissement, Pewee S. Reed et d’un cadre du Ministère du Commerce et de l’industrie du Libéria, Stephen Mambu. Ils ont visité les installations de scanning, de vérification et de surveillance des containers au niveau du port de Douala. Par ailleurs, Moïse YAKAN présente succinctement les domaines d’intervention de la SGS au Cameroun.
Digital
Business Africa : Quel était le but exact de la visite des Libériens aux
installations du Port de Douala?
Moïse
Yakan : Dans
le cadre du processus d’évaluation des
offres relatives à l’Appel d’Offres auquel nous participons au Libéria
sur les services d’inspection non intrusives à destination et de la
vérification de la conformité de certains produits importés, des vérifications
nécessaires doivent être effectuées par l’autorité locale en charge du projet.
D’où la présence de la délégation libérienne au Cameroun la semaine dernière
(samedi 27 juillet 2019). Elle vient s’assurer que le contenu de notre Offre Technique est
conforme à ce que nous avons mis en place au Cameroun indiqué comme référence.
C’est assez sensible. Cela reste un processus où SGS sera évalué avec d’autres
structures en compétition, et une seule sera retenue. En réalité, la délégation
aurait pû organiser sa visite ici (au Cameroun) sans même nous contacter dans ce sens que
c’est une enquête qu’elle mène.
Digital
Business Africa : Ils n’ont donc pas été invités par la Douane et encore
moins par la SGS…
Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo®
Moïse
Yakan : Non.
Ils n’ont pas été invités par la SGS.
Ils viennent dans le cadre de vérifications (Due Diligence). Mais, ils
collaborent avec nous pour que nous organisions au mieux cette activité. Ils
sont libres de partir ou de rester jusqu’à la fin du programme, car ils
viennent vérifier un certain nombre de choses par rapport à leur projet.
C’est
une visite qui rentre dans le cadre du processus de sélection d’une entreprise.
Pour l’instant, il y a trois entreprises qui sont encore en jeu. Ils nous avaient
demandé d’indiquer trois pays où ce programme est mis en œuvre. Cela a été fait
et ils ont choisi le Cameroun.
Digital
Business Africa : Quels sont les autres procédures pour répondre à cet
appel d’offres ?
Moïse
Yakan : Le
processus est géré au niveau du Libéria par le National Investment commission
(NIC) qui pilote tout le projet pour le compte du Ministère du Commerce et de
l’Industrie (MOCI). A la suite de l’Avis à Manifestations d’Intérêt publié en
fin d’année dernière, nous avons été retenus pour participer à l’appel d’Offres. C’est
dans ce cadre que nous avons soumis nos offres Techniques et Financières.
L’Offre Technique est en cours d’évaluation par le comité en charge, la
structure qui enregistrera le score le plus élevé à la suite de cette
évaluation pour laquelle la note reçue lors des visites de vérifications (Due
Diligence) sera rajoutée, sera qualifiée pour les prochaines étapes :
évaluation de l’Offre Financière, Négociations et signature de Contrat en cas
d’accord
Digital
Business Africa : Comment travaille la SGS au Cameroun ?
Moïse
Yakan : Au
Cameroun, le plus gros de notre activité est assuré par la division en charge
des Services aux Gouvernements et Institutions (GIS), sachant que le Groupe SGS
compte 09 divisions : Agriculture, Food and Life (AFL), Certification and
Business Enhancement (CBE), Consumer and Retail (CRS), Environment, Health and
Safety (EHS), Governments and Institutions (GIS), Industrial (INDIV), Minerals,
Oil-Gas and Chemicals (OGC) et Transportation.
Nous
avons su demeurer le partenaire privilégié du Cameroun pour les services au
Gouvernement en œuvrant pour la dynamisation de l’économie, la facilitation des
échanges et la mise à disposition de prestations adaptées dans le cadre du
contrôle des importations – exportations, la sécurisation des recettes
douanières, la facilitation des échanges et la vérification de la conformité de
certains produits importés dans le pays.
Nous offrons également des services stratégiques
dans les secteurs de l’agriculture, du pétrole, du gaz, de la pétrochimie, de
l’industrie ainsi que la certification.
[Digital Business Africa] – Une délégation libérienne conduite par le Directeur général des Douanes du Cameroun, Edwin Fongod Nuvaga, est venue s’enquérir de l’expérience camerounaise en matière de surveillance douanière. C’était le Samedi 27 juillet 2019, au Port autonome de Douala. La délégation libérienne était composée du Directeur général des Douanes du Libéria, Saa Samoi, du représentant de la Commission nationale d’investissement, Pewee S. Reed et d’un cadre du Ministère du Commerce et de l’industrie du Libéria, Stephen Mambu. Ils ont visité les installations de scanning, de vérification et de surveillance des containers au niveau du port de Douala.
Pendant près de trois heures d’horloge, les Libériens, assistés des responsables de la Société Générale de Surveillance (SGS), ont touché du doigt les réalités pratiquées sur le terrain par la SGS et ses partenaires au niveau du port de Douala avec la technologie 100% Scanning. Ils ont été conduits sur la plateforme de scanners des conteneurs à l’import et à l’export, dans la salle de suivi des images des conteneurs et au centre de contrôle et d’analyse, et de formation.
D’après
la SGS, un scanner installé dans l’enceinte portuaire a une capacité de
traitement de près de 150 conteneurs par heure. A l’export, la société réussit
à scanner environ 200 conteneurs par jour et à l’import près de 350 conteneurs
par jour. Mais, « tout dépend de l’embarquement et du
débarquement », nous fait-on savoir.
Le Directeur général des Douanes du Cameroun, Edwin Fongod Nuvaga, explique certaines procédures à la délégation libérienne.
« Le système est entièrement digitalisé »
Entre
2016 et 2018, les statistiques relatives au scanning des cargaisons au niveau
du Port de Douala (PAD) ont fortement accru. A l’import, elles sont passées de
8657 conteneurs en 2016 à 116339 en 2018. A l’export, elles se chiffrent en
2018 à 86417 contre 7896 en 2017. « Ces données dévoilent à suffisance le
volume des contrôles non intrusifs opérés sur les marchandises conteneurisés au
port de Douala », affirme Edwin Fongod Nuvaga. Pour le chef de la
délégation libérienne, Saa Samoi, Commissionner of Customs, « c’est important de connaître ces
données afin de mesurer l’impact que cela peut également avoir sur notre
activité. Nous apprécions ce qui est fait ici ».
Après
s’être imprégnés des méthodes de travail de la SGS, les Libériens se rendent dans
les locaux du Guichet unique des opérations du commerce extérieur (Guce) pour
comprendre la méthode 100% scanning effectuée par la Douane au niveau du Port
de Douala, avant de rencontrer au terme de la deuxième journée les cadres de
l’Agence des normes et de la qualité (Anor) dans le cadre du Programme d’évaluation
de la conformité avant embarquement des marchandises importées (PECAE).
Lors
des échanges avec les responsables de l’Anor, l’équipe du Liberia est marquée
par le niveau du traitement des données. « Le système est entièrement digitalisé et les données sont centralisées.
Ainsi, les partenaires peuvent facilement avoir accès à une information et traiter
rapidement une marchandise », explique Biakolo Biakolo, chef d’antenne
Anor Littoral, aux hôtes Libériens.
Cette
visite d’évaluation rentre dans le cadre de vérifications nécessaires (Due
Diligence) à la suite des Offres Techniques et Financières de SGS pour la
fourniture des services d’inspection non intrusives à destination et de
vérification de la conformité dans le cadre de l’Appel d’Offres international
lancé par le Libéria en Janvier 2019. Au terme de cette visite, Thierno Bah,
GIS Manager de SGS Cameroun, espère avoir marqué de bons points. « Il était question de présenter nos
différents atouts et leur montrer comment ils sont pratiqués et l’apport de
notre méthode sur nos différentes activités », fait-il savoir.
Par Digital
Business Africa
Cameroun, premier pays africain à déployer 100% Scanning
Avec
le partenariat de SGS, le Cameroun est en effet depuis le 06 décembre 2016 le
premier pays africain à mettre en œuvre un programme de 100% Scanning de ses
opérations portuaires, utilisant du matériel d’inspection non-intrusifs à haut
débit, pour toutes les Importations, Exportations et Transits au Terminal
International de Douala (DIT). Ce qui fait de Port Autonome de Douala le
premier port africain non automatisé à déployer le 100% Scanning. C’est-à-dire
le passage au scanning de tous les conteneurs qui débarquent et embarquent au Port
de Douala.
A
travers ce dispositif, SGS a œuvré à la refonte du processus de numérisation
afin de l’intégrer correctement aux opérations du terminal, à l’intégration de
l’analyse d’images par les inspecteurs de première ligne des douanes avec
vérification documentaire de la déclaration et des documents justificatifs, au
partage des données grâce à une plate-forme unique qui fournit des images en
temps réel au sein du réseau douanier.
Avec l’assistance technique de SGS par la technologie 100% Scanning, les douanes camerounaises ont été en mesure de réduire au minimum le contrôle physique des contrôles de conteneurs grâce au système SGS D-TECT qui est une solution de traitement et d’analyse d’images radioscopique. Les conteneurs sont donc scannés et les images mises à la disposition des douanes camerounaises en temps réel par le système SGS D-TECT. Ce qui facilite et allège les vérifications physiques. Par Digital Business Africa
[Digital Business Africa] – La startup Tiwyn a procédé au lancement officiel de ses activités jeudi 1er août 2019 à Douala. Tiwyn qui signifie « this is what you need » (ce dont tu as besoin) est une plateforme commerciale qui met en vitrine les entreprises africaines. Elle a pour principale mission d’offrir un centre commercial digital, simple et facile d’accès, mettant directement en contact les Petites et moyennes entreprises (PME) de tous les secteurs d’activités avec leurs clientèles cibles à travers le Cameroun et l’Afrique.
Co-fondatrice et par ailleurs responsable marketing et communication de cette startup, Jovanie Peughouia relève quelques particularités de cette plateforme numérique : « En comparaison à d’autres plateformes commerciales, Tiwyn met en avant l’entreprise et non le produit. » Il est ajouté que cette startup n’interfère pas dans la transaction entre le vendeur et le consommateur. Et, pour un début Tiwyn ne prendra pas de frais de transaction dans l’échange entre le vendeur et le consommateur.
Considérée
comme un centre commercial digital, la startup Tiwyn offre donc la
possibilité aux entreprises de louer des espaces pour promouvoir leurs activités.
D’après Thierry Fotso, gérant de la plateforme, être vendeur sur Tiwyn donne droit à de nombreux avantages concurrentiels. « Nous proposons des stratégies aux PME afin d’améliorer leurs ventes en ligne ; elles ont droit au sponsoring gratuit sur les réseaux sociaux ; un blog d’échanges avec d’autres utilisateurs est disponible, et les vendeurs peuvent garder le contrôle de leurs transactions ».
Selon
les responsables de la plateforme, le but de leur idée business n’est pas
d’éliminer la vente conventionnelle, mais de la rendre plus moderne. A ce jour,
apprend-on, plus de 300 vendeurs ont déjà adhéré au nouveau concept.
[Digital Business Africa] – Le Next Einstein Forum (NEF) a publié ce 05 août 2019 à Kigali au Rwanda les lauréats de sa troisième promotion des 25 scientifiques africains d’envergure. Tous sont âgés de moins de 42 ans. Leurs recherches et innovations contribuent à relever les défis les plus urgents pour l’Afrique et le monde.
« Je suis ravi de présenter la 3ième promotion des lauréats NEF pour deux raisons : la première est le fait que nous avons presque atteint la parité, avec 11 femmes au sein de la promotion. La seconde raison est la variété des domaines et des pays d’où sont issus les lauréats. Les lauréats sélectionnés font de la recherche de pointe dans le secteur de l’énergie renouvelable, de la nanomatériau et de la nanotechnologie, de la sécurité alimentaire, de la médecine de précision, des systèmes de santé, de la science du climat et de l’urbanisme. Le fait que deux scientifiques sociaux aient été sélectionnés pour cette promotion constitue également une première pour le groupe des lauréats. Nous sommes convaincus que leurs découvertes actuelles et futures résoudront les enjeux mondiaux et nous sommes ravis de vous les présenter », a déclaré Thierry Zomahoun, fondateur , président du Next Einstein Forum et président-directeur général de l’Institut panafricain des sciences mathématiques (AIMS).
Initiative de l’Institut panafricain des sciences mathématiques (AIMS), le NEF récompensera les lauréats lors de sa rencontre Internationale 2020 à Nairobi, au Kenya, le 10 mars 2020, sous le patronage du président Uhuru Kenyatta. Les lauréats NEF perpétueront la tradition qui consiste à présenter leurs recherches innovantes lors de cette rencontre.
Ils sont sélectionnés par un comité de programme scientifique international, grâce à un processus rigoureux prenant en compte le mérite en matière académique et scientifique, le nombre de publications, l’obtention des brevets, des prix et la preuve de levées de fonds indépendantes pour la recherche. Les lauréats doivent également démontrer la pertinence de leurs recherches ou innovations vis-à-vis des grands enjeux de l’humanité, ainsi qu’une volonté de promouvoir le profil scientifique de l’Afrique et d’inspirer les générations futures de leaders scientifiques.
« Nous sommes très heureux d’accueillir la nouvelle promotion au sein de la communauté grandissante des scientifiques du NEF, et des trente-cinq lauréats ayant précédé ce groupe. Cette promotion a été sélectionnée en un temps record grâce à la qualité de ces profils et nous sommes impatients de compter ces contributions parmi nos programmes de travaux prospectifs et d’engagement public tels que la Semaine Africaine de la Science», a déclaré le Dr Youssef Travaly, vice-président des sciences, de l’innovation et des partenariats du NEF.
Entre autre innovations, la seconde promotion a été à l’avant-garde des recherches innovantes en matière de blockchain pour les microcrédits, de bioinformatique pour l’amélioration de la production agricole et de détection non-invasive de la malaria. Plusieurs lauréats ont été récompensés par un million de dollars pour leurs recherches. Les lauréats du NEF ont dirigé la publication du journal scientifique africain du NEF qui en est à son quatrième numéro depuis mars 2018. En reconnaissance de leurs travaux et de leur excellence scientifique, trois lauréats ont rejoint le comité de programme scientifique international du NEF.
Next Einstein Forum Lauréats Web
Découvrez les lauréats NEF 2019-2021
Le Dr Badre Abdselam (Maroc) contribue à la conception et à la mise en œuvre de politiques régionales relatives à la mobilité volontaire des jeunes scientifiques sur le continent africain pour optimiser la circulation des cerveaux.
Le Dr Ademola Adenle (Nigéria) mène des recherches dans le domaine des politiques scientifiques et technologiques pour répondre aux enjeux de développement durable tels que le changement climatique, l’insécurité alimentaire, les innovations en matière énergétique et sanitaire en Afrique.
Le Dr Fanelwa Ajayi (Afrique du Sud) cherche à développer diverses nanoparticules, notamment avec l’utilisation de substances consommables telles que les fruits et les légumes, et à leur trouver d’autres applications.
Le Dr Daniel Akinyele (Nigéria) se consacre à la découverte de connaissances plus approfondies dans la planification, le développement et la gestion de nouveaux systèmes d’électrification pour les communautés dépourvues d’électricité, grâce à la politique environnementale économique, technique et sociale, connue sous le nom de STEEP.
Le Dr Zaheer Allam (Ile Maurice) étudie la dynamique de façonnement de la vie urbaine de l’Anthropocène afin de développer de manière plus adéquate des politiques visant à améliorer le niveau économique et d’habitabilité des villes futures, qui devront héberger la majorité des êtres humains de la planète.
Le Dr Ibrahim Cissé (Niger) s’intéresse au développement de méthodes de microscopie à haute résolution allant directement à l’intérieur des cellules vivantes et de biomolécules simples pouvant décoder le génome humain d’ADN en ARN
Le Dr Menattallah Elserafy (Égypte) étudie les mécanismes de réparation ADN, afin de comprendre les processus cellulaires, qui, une fois décryptés, modifieront les diagnostics et ouvriront la voie à des thérapies personnalisées.
Le Dr Obidimma Ezezika (Nigéria) étudie les processus permettant de contribuer au développement de nouveaux modèles industriels afin de renforcer efficacement les interventions sanitaires en Afrique subsaharienne.
Le Dr Jesse Gitaka (Kenya) travaille à l’élimination de la malaria, au diagnostic précoce et à la gestion des infections bactériennes maternelles infracliniques permettant de prévenir les enfants morts-nés, prématurés, les septicémies et la mortalité maternelle et du nouveau-né.
Le Dr Alpha Keita (Guinée) espère développer, avec son équipe en Guinée et en France, les réservoirs de virus pour mieux comprendre l’histoire naturelle de la propagation du virus Ebola.
Le Dr Agnes Kiragga (Ouganda) a pour objectif de fusionner les méthodes de science des données et d’apprentissage automatique avec les « ensembles de données » disponibles et les dossiers médicaux existants pour prévoir et prévenir le VIH au sein des groupes à haut risque en Afrique.
Le Dr Eric Lontchi (Cameroun) étudie les manières de combattre l’épidémie croissante d’obésité et de diabète, et espère découvrir de nouvelles informations relatives à la pathogenèse et à des traitements potentiels du diabète.
Le Dr Salome Maswime (Afrique du Sud) dirige un projet de recherche visant à étendre la mise en œuvre du modèle de programme d’identification du problème périnatal à quatre autres systèmes de santé en Afrique.
Le Dr Blessing Mbabie (Nigéria) cherche à traiter l’état en temps réel de la résistance antimicrobienne et les facteurs sociaux qui l’entraînent, en découvrant des médicaments naturels dotés d’inhibiteurs à haut potentiel du mécanisme de résistance antimicrobienne.
Le Dr Ebele Mogo (Nigéria) consacre ses recherches à la transformation des systèmes sociétaux qui reconnaissent les réalités contextuelles africaines pour imaginer des communautés saines et prévenir les maladies non transmissibles.
Le Dr Vidushi Neergheen-Bhujun (Ile Maurice) est déterminé à établir un lien entre le rôle de l’alimentation fonctionnelle et la prévention du cancer.
Le Dr. Marian Nkansah (Ghana) se concentre sur le développement de la connaissance publique en matière de produits chimiques toxiques issus d’emplacements inhabituels et le risque associé sur les communautés locales, renforçant le croisement de l’évidence scientifique et des politiques.
Le Dr. Eucharia Nwaichi (Nigéria) dirige des projets de recherches dont l’objectif est de trouver des stratégies d’assainissement durable et sécurisé pour la réhabilitation des environnements affectés par le pétrole dans le delta du Niger.
Le Dr Cecil Ouma (Kenya) exploite les recherches actuelles sur les ressources énergétiques et technologies associées, avec l’espoir d’innover dans le domaine des technologies hors réseau bon marché et à petite échelle pour les agglomérations rurales et périurbaines d’Afrique.
Le Dr Dyllon Randall (Afrique du Sud) souhaite modifier nos systèmes d’assainissement modernes pour se consacrer à la récupération des ressources plutôt qu’à leur simple traitement, pour amener les communautés à repenser « les eaux usées » comme étant une ressource précieuse.
Le Dr Samson Rwahwire (Ouganda) met à profit ses connaissances en science des matériaux et en nanotechnologies pour modifier le bitume pour la construction des routes en utilisant les nanosciences écologiques comme agent de couplage des déchets plastiques.
Le Dr Cheikh Sarr (Sénégal) s’intéresse au développement d’un prototype de véhicule autoconduit, équipé de nombreux réseaux de capteurs, visant à faciliter la mobilité des personnes en situation d’handicap.
Le Dr Geoffrey Siwo (Kenya) souhaite associer l’intelligence artificielle aux données génétiques et aux connaissances scientifiques afin d’accélérer la découverte de principes fondamentaux pouvant permettre un développement équitable de la médecine de précision.
Le Dr Sara Suliman (Soudan), co-inventrice d’un biomarqueur quatre gènes, étudie la raison pour laquelle les gènes impliqués dans la régulation des électrolytes des membranes cellulaires des mammifères peuvent conférer une sensibilité au pathogène le plus mortel au monde : Mycobacterium tuberculosis.
Le Dr Jessica Thorn (Namibie) utilise le modèle de système écologique et social et la planification participative des scénarii pour étudier et mesurer l’impact des corridors de développent sur l’occupation des territoires, les moyens de subsistance, l’écosystème, et la cohérence sociale.
À propos du Next Einstein Forum
Lancé en 2013 par l’Institut panafricain des sciences mathématiques (AIMS), le
travail du Next Einstein Forum (NEF) est façonné par sa conviction que le
prochain Einstein sera Africain. Son challenge, faire de l’Afrique une
plateforme scientifique et technologique mondiale. Le NEF relie la science, la
société et les politiques africaines au reste du monde – avec l’objectif
d’utiliser la science pour le développement humain à l’échelle mondiale. Le NEF
a organisé des rencontres internationales, bi-annuelles, la conférence des sciences et de l’innovation la
plus importante d’Afrique.
Bien plus qu’un simple forum scientifique,
les rencontres internationales du NEF placent les sciences au centre des
efforts mondiaux de développement. En présence de leaders politiques et
industriels, et une attention particulière envers les jeunes et les femmes, les
voix des leaders scientifiques peuvent ici être entendues et avoir une
incidence majeure sur l’avenir scientifique de l’Afrique.
La prochaine Rencontre
Internationale du NEF 2020 aura lieu du 10 au 13 mars 2020, à Nairobi, au
Kenya. En outre, le NEF organise chaque année une Semaine Africaine de la Science dans plus de 30
pays. L’édition de cette année se tiendra dans 40 pays en octobre 2019. Pour
rendre les sciences pertinentes pour tous, la NEF publie un magazine
public Scientific African Magazine.