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L’Orange Digital Center Côte d’Ivoire officiellement lancé à Abidjan en partenariat avec la GIZ et Amazon Web Services

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L'Orange Digital Center Côte d'Ivoire officiellement lancé en partenariat avec la GIZ et Amazon Web Services

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications Orange et la Coopération Allemande (GIZ) ont inauguré à Abidjan en Côte d’Ivoire ce 12 octobre 2021, « Orange Digital Center », un écosystème entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation.

Cette cérémonie a lieu en présence des plus hautes autorités politiques et administratives de Côte d’Ivoire, de l’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire, de la GIZ et de membres du Comex et de la Direction du Groupe Orange conduit par son Président Directeur Général Stéphane Richard.

Orange s’est engagé à créer un Orange Digital Center dans chaque pays où le Groupe opère pour soutenir les start-ups d’ici 2025 dans le cadre de sa stratégie Engage 2025. Orange inaugure ainsi son 5ème Orange Digital Center de la région Afrique et Moyen-Orient avec la Coopération Allemande. Centre lancé en collaboration avec Amazon Web Services dans le but de soutenir l’employabilité des jeunes, l’innovation et l’entrepreneuriat

D’une superficie de 1 200 m2, l’Orange Digital Center de Côte d’Ivoire réunit en un même lieu les 4 programmes stratégiques du groupe Orange, à savoir : une école du code Orange Digital Academy, un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire soutenu par la Fondation Orange, un accélérateur de start-up, Orange Fab et Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange. Tous ces  programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique (90% de ces formations sont des formations pratiques), à l’accompagnement pour les porteurs de projets en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.

Orange et la Coopération Allemande par la GIZ travaillent afin de concrétiser leur vision commune : favoriser l’employabilité des jeunes — et l’accès aux emplois des TIC pour les femmes et les jeunes filles — tout en soutenant la croissance durable et la transformation numérique de la Côte d’Ivoire.

Orange s’est engagé à créer un Orange Digital Center dans chaque pays où le Groupe opère pour soutenir les start-ups d’ici 2025 dans le cadre de sa stratégie Engage 2025. Ensemble, Orange et Amazon Web Services (AWS) re/Start, offriront un programme de formation gratuit et certifiant de 12 semaines à temps plein sur les compétences en matière de cloud computing pour les personnes à la recherche d’un emploi afin de lancer leur carrière dans le domaine du Cloud dans 18 pays via les Orange Digital Centers en Afrique et au Moyen-Orient.

AWS re/Start est un programme de formation axé sur les compétences qui couvre les compétences fondamentales du cloud AWS et les compétences professionnelles pratiques, telles que l’entretien et la rédaction de CV, afin de préparer les participants à des postes juniors dans le cloud. Le programme prépare également et offrent le passage aux participants à l’examen de certification AWS Certified Cloud Practitioner, validant ainsi leurs compétences en matière de cloud avec un titre reconnu dans le secteur. À l’issue du programme, Orange et AWS aideront les diplômés à entrer en contact avec des employeurs.

A ce jour, huit Orange Digital Centers sont déjà ouverts dans  la zone : Tunisie, Sénégal, Ethiopie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Jordanie, Maroc et Mali. D’autres inaugurations sont donc à venir pour la fin de l’année 2021 et courant 2022.

Verbatim

Stéphane Richard

Stéphane Richard, PDG du Groupe Orange

Partout, Orange est une entreprise citoyenne. L’engagement est en effet une valeur centrale de l’entreprise, que nous avons placée au cœur de notre plan stratégique Engage2025. Pour promouvoir un numérique vecteur d’inclusion et accessible au plus grand nombre, notre ambition est de déployer, d’ici 2025, un Orange Digital Center dans chaque pays où nous sommes présent. Cet objectif illustre notre détermination à nous mobiliser pour faire du numérique une innovation positive.​

Alioune Ndiaye, PDG Orange Afrique et Moyent-Orient

Je suis très fier d’inaugurer ce jour en Côte d’Ivoire le 5ème Orange Digital Center d’Afrique qui fait partie du réseau des 32 Orange Digital Centers dont 18 seront déployés en Afrique et au Moyen-Orient. Notre objectif principal est de démocratiser l’accès au numérique, notamment à travers des collaborations technologiques comme celle que nous venons de signer avec Amazon Web Services pour renforcer l’employabilité des jeunes Africains.
La Camerounaise Elizabeth Tchoungui nommé directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité du groupe français Orange
Elizabeth Tchoungui, Crédit Photo : Le Figaro

Elisabeth Tchoungui, Présidente déléguée Fondation Orange

Ce beau projet s’inscrit comme une étape clé de notre responsabilité sociétale en faveur de l’inclusion numérique, et tout particulièrement pour les jeunes et les femmes. Le FabLab Solidaire, programme structurant de la Fondation Orange, en constitue une brique essentielle et permet aux bénéficiaires éloignés du numérique de renouer avec le monde professionnel : le début d’un beau parcours qui, passe par le développement de compétences techniques et peut aller, grâce à la complémentarité des dispositifs déployés, jusqu’à la création d’entreprises. 

Mamadou Bamba, DG d’Orange CI

Des discussions sont en cours entre Orange Côte d’Ivoire et le Ministère de l’Enseignement Supérieur en vue de la transformation numérique des universités de Côte d’Ivoire. Des Orange Digital Centers Club seront  installés dans les universités en région, venant ainsi compléter le dispositif pour offrir au plus grand nombre l’accès et l’accompagnement aux meilleurs usages des nouvelles technologies.

Tejas Vashi, Global Lead du programme AWS re/Star

AWS re/Start est une réussite lorsque les diplômés de notre programme lancent leur carrière dans le cloud. Grâce à un apprentissage basé sur des scénarios réels, des laboratoires et des cours, les apprenants peuvent acquérir les compétences dont ils ont besoin pour occuper un poste de premier échelon dans le domaine du cloud. En outre, AWS re/Start fournit une formation aux compétences d’employabilité, comme la rédaction de CV et l’accompagnement aux entretiens, afin de préparer les apprenants aux réunions et aux entretiens avec les employeurs, ainsi que des compétences en communication et en présentation, qui font toutes partie d’une expérience de développement holistique qui prépare les individus à l’emploi

Ingo Hebert, Ambassadeur d’Allemagne en CI

Le futur de la Côte d’Ivoire, c’est sa jeunesse – et le numérique est le futur du monde. Cette initiative vise à renforcer l’accès des jeunes au marché de travail ainsi qu’à l’entreprenariat afin qu’ils puissent contribuer pleinement à un meilleur futur pour leurs générations et la Côte d’Ivoire en tout.

Orange

Le groupe Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 130 millions de clients au 30 juin 2021. Avec 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 50 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.

Par Digital Business Africa, Source : Orange

Cameroun : Modeste Mopa Fatoing [DGI] explique comment obtenir son attestation de retenue à la source en ligne

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Cameroun : Modeste Mopa Fatoing [DGI] explique comment obtenir son attestation de retenue à la source en ligne

[Digital Business Africa] – 🔴🔴C’était en #LIVE. Télédéclarations, paiements électroniques, dématérialisation, etc., Modeste Mopa Fatoing, le DG des Impôts (DGI), explique comment obtenir son attestation de retenue à la source et présente les réformes fiscales et innovations de la loi des finances 2021 au Cameroun.

Des explications de Modeste Mopa Fatoing

https://www.facebook.com/ictmedia.cm/videos/1001681353742033

Le Live intégral de la rencontre avec la DGI

C’était lors de la rencontre entre la DGI et LES PME. Hôtel la Falaise, BONANJO – DOUALA, 18 février 2021.

#LiveByICTMEDIA

[Diffusez en direct simultanément sur vos comptes Facebook, Twitter et YouTube vos conférences, séminaires et événements divers. Contactez ICT Media STRATEGIES : Mail : [email protected] / Tél : +237 674 61 01 68 / Web : www.ictmedia.africa #ICTMediaCM]

🇨🇲 Térence Adrien TOCKE [DGI] : « Nous avons donné la possibilité à plus de 100 000 contribuables de déclarer leurs impôts de façon électronique »

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Térence Adrien TOCKE

[Digital Business Africa] – 🔴🔴C’était en #LIVE. Télédéclarations, paiements électroniques, dématérialisation, etc., Térence Adrien Tocke, le chef de division des Études, de la Planification et des Réformes fiscales de la Direction générale des Impôts (DGI), explique les réformes fiscales et innovations de la loi des finances 2021 au Cameroun.

Des explications de Térence Adrien Tocke

https://www.facebook.com/ictmedia.cm/videos/931500267721936

Le Live intégral de la rencontre avec la DGI

C’était lors de la rencontre entre la DGI et LES PME. Hôtel la Falaise, BONANJO – DOUALA, 18 février 2021.

#LiveByICTMEDIA

[Diffusez en direct simultanément sur vos comptes Facebook, Twitter et YouTube vos conférences, séminaires et événements divers. Contactez ICT Media STRATEGIES : Mail : [email protected] / Tél : +237 674 61 01 68 / Web : www.ictmedia.africa #ICTMediaCM]

Lire aussi :

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Congo Brazza : l’Union européenne accorde 15 millions d’euros pour la digitalisation des service publics

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digitalisation-:-l’union-europeenne-accorde-15-millions-d’euros-pour-un-projet-au-congo

[Digital Business Africa] –  L’Union européenne a annoncé avoir accordé au Congo Brazza une enveloppe de quinze millions d’euros, soit environ dix milliards FCFA, en vue de financer la digitalisation des services publics, l’assistance technique et l’amélioration de la gouvernance du secteur. Le projet pourra débuter dès 2022, a fait savoir Giacomo Durazzo, le nouvel ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo.


La mise en place du programme de digitalisation de l’administration congolaise a été au centre d’un tête-à-tête, le 6 octobre 2021 à Brazzaville, entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et l’ambassadeur de l’UE. Les deux hommes ont évoqué la manière d’assurer la coordination du futur projet, puisque d’autres partenaires vont apporter des financements, à savoir la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale.

La digitalisation est l’un des domaines clés d’intervention de l’UE en Afrique. « Nous avons discuté avec le ministre de la mise en place de ce projet devant démarrer dès l’année prochaine. Le projet devra contribuer à l’amélioration de la qualité de service digital dans le pays, en lien avec les priorités du gouvernement congolais. Il s’agira de l’infrastructure, l’assistance technique et la gouvernance du secteur numérique », a précisé Giacomo Durazzo.

Outre le montant promis par l’UE, la BEI devra apporter le montant équivalent, la BAD et la Banque mondiale soutiennent également le Congo respectivement dans le déploiement des infrastructures et la transformation digitale.

Pour le gouvernement congolais, l’appui des partenaires européens s’inscrit dans le cadre du projet e-gouv destiné à la modernisation de l’administration publique, la dématérialisation des services de greffe judiciaires, la délivrance des casiers judiciaires et du système national d’identité. « Le projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale du développement de l’économie numérique. Il repose sur trois piliers : e-citoyen, e-gouv et e-business », a signifié Léon Juste Ibombo.

Par Digital Business Africa. Source : Ministère

Le Top 10 des hommes les plus riches du monde [Technologie]

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Le Top 10 des hommes les plus riches du monde [Technologie]
Richest Billionnaires. Image by Forbes

[Digital Business Africa] – Selon Bloomberg, avec quelques heures de la panne de Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger enregistrée il y a quelques jours, la fortune personnelle de Mark Zuckerberg; le fondateur du groupe, a chuté de plus de 6 milliards de dollars. Il recule ainsi sur la liste des personnes les plus riches du monde, après qu’une lanceuse d’alerte se soit manifestée indiquant que Facebook choisit “le profit plutôt que la sûreté”.

L’action du géant des médias sociaux s’est donc effondrée de 4,9 % lundi, s’ajoutant à une chute d’environ 15 % depuis la mi-septembre.

Bloomberg précise que l’incident de lundi a fait chuter la valeur de M. Zuckerberg à 121,6 milliards de dollars, le faisant passer sous Bill Gates et le plaçant au cinquième rang de l’indice Bloomberg des milliardaires. Il est passé de près de 140 milliards de dollars en quelques semaines, selon l’indice.

Occasion pour Digital Business Africa de vous présenter qui sont les dix personnes les plus riches du monde. Selon le classement de l’indice Bloomberg des milliardaires. Neuf parmi ces dix milliardaires sont issus du secteur de la technologie. Seul Bernard Arnault n’investit pas (encore) dans le secteur de la technologie. Leur fortune en milliards de dollars US.

Par Digital Business Africa

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WhatsApp, Facebook, Instagram et Messenger, victimes d’une attaque, sont inaccessibles

Pourquoi les telcos ne doivent pas plonger tête baissée dans SASE

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Pourquoi les telcos ne doivent pas plonger tête baissée dans SASE
Image : PentaSecurity

C’est un lieu commun mais il est toujours bon de le rappeler : rien n’est figé dans les télécommunications ni dans le monde élargi de la technologie. Il y a quelques années, les réseaux étendus définis par logiciel (SD-WAN) sont passés de l’inexistence à la technologie la plus innovante en un clin d’œil.

Aujourd’hui, certains disent que SASE (Secure Access Service Edge), le service d’accès sécurisé en périphérie qui associe services réseaux et services de sécurité, est sur le point de faire un bond similaire. Se pose alors la question : SASE est-il le successeur logique du SD-WAN ? Réponse : « Pas forcément – ou du moins, pas encore. » La technologie est, à bien des égards, encore en cours de développement. Mais quoi qu’il en soit, si vous n’êtes pas encore passé au SD-WAN ou si vous venez de le faire, vous devrez tenir compte de SASE dans votre planification future.

La montée en puissance de SASE

Le Gartner a été le premier à poser les bases de ce que nous connaissons sous le nom de SASE dans un livre blanc de juin 2019, « The Future of Network Security Is in the Cloud. » Le cabinet d’analyse a déclaré qu’on ne pouvait pas trouver le bon arbitrage entre les besoins de sécurité (comme l’inspection du trafic) et les « exigences d’accès dynamique du commerce électronique » avec des architectures  de réseau qui s’appuient sur des data centers centralisés.

En réponse, il donnait naissance à SASE : une solution réseau qui combinerait les fonctions essentielles du SD-WAN avec une suite complète d’outils de sécurité et d’amélioration des performances, situés dans le cloud et non dans le data center. Contrairement au SD-WAN, SASE utilise une architecture distribuée et ne fonctionne pas comme une couche réseau supplémentaire ; au contraire, comme l’a expliqué SDxCentral, les points d’accès (qu’il s’agisse de succursales ou de particuliers et de leurs appareils) se connectent à la périphérie du service et à ses points de présence (PoP) distribués.

SASE n’est pas non plus aussi dépendant de l’Internet public que beaucoup de solutions SD-WAN modernes le sont actuellement. Dans certains cas, il peut entièrement contourner l’Internet public (mais il s’appuie souvent sur les clouds publics). Cela renforce certainement son aspect sécuritaire, tout comme les outils de protection de la vie privée, notamment les passerelles de sécurité web (SWG : secure web gateways), l’accès réseau zéro trust (ZTNA), les passerelles d’accès au cloud sécurisé (CASB) et les firewalls de nouvelle génération (NGFW), qu’ils soient matériels ou virtuels.

Parce que la technologie est nouvelle, il existe de nombreuses différences matérielles entre les plateformes SASE des fournisseurs du marché tels que Cisco, VeloCloud, Palo Alto Networks, Fortinet, et les autres nombreux acteurs. Mais en règle générale, les éléments cités plus haut doivent être présents sous une forme ou une autre. Surtout, le marché est en constante expansion ; il est pratiquement inévitable que, dans un avenir proche, SASE soit aussi répandu dans les télécommunications d’entreprise que le SD-WAN l’est actuellement.

Les avantages clés de SASE

Comme l’indique le premier S de SASE, cette technologie se distingue surtout par l’étendue et la profondeur de ses dispositifs de sécurité : les éléments mentionnés plus haut, NGFW, SWG et ZTNA, éliminent un grand nombre de points de compromission potentiels dans l’architecture du réseau, en réduisant au minimum la surface d’attaque de sorte que, bien qu’elle ne soit pas inexistante, elle est presque infinitésimale. Le ZTNA est particulièrement remarquable car il restreint l’accès au réseau en fonction de l’identification de l’utilisateur, de l’appareil et de l’application, plutôt qu’en fonction de l’emplacement et de l’adresse IP. En outre, les politiques d’accès appliquées aux points de présence peuvent être appliquées mises en place en fonction des besoins d’utilisateurs spécifiques – en d’autres termes, les individus accèdent à ce dont ils ont strictement besoin dans le cadre de leurs fonctions, ni plus ni moins.

SASE est également d’une efficacité remarquable grâce à sa capacité à exploiter de multiples sources pour ses points de présence, y compris les installations de colocation, les data centers privés et le cloud public. (Certains déploiements SASE utilisent indifféremment les trois ; d’autres peuvent s’appuyer davantage sur le cloud que sur les installations physiques). De plus, à l’instar de la fonctionnalité de pilotage des applications disponible dans les meilleurs déploiements SD-WAN, SASE permet de diriger de manière optimale le trafic pour des applications particulières, de sorte que chaque application dispose des performances et de la bande passante idéales, ce qui permet à l’utilisateur final de vivre une expérience parfaite.

D’un point de vue pragmatique, SASE est intéressant car il contribue à baisser les coûts : en consolidant deux services clés – la connectivité réseau et la sécurité, ainsi que toutes les technologies associées – SASE vous permet de dépenser moins que si vous achetiez une solution SD-WAN auprès d’un fournisseur et des outils de sécurité autonomes chez un certain nombre d’autres fournisseurs. Cela signifie également qu’il y a moins de matériel et de logiciels à gérer séparément, ce qui allège la charge de travail des services informatiques.

Vers un avenir imprévisible

S’il y a quelque chose qui pourrait temporairement entraver l’adoption plus généralisée de SASE par les entreprises, c’est la nature « inachevée » de la technologie.

Comme nous l’avons vu en amont, toutes les solutions commercialisées sous le nom de SASE ne regroupent pas tous les critères de définition de cette technologie. Par exemple, ces déploiements « quasi SASE » peuvent ignorer certaines des caractéristiques de sécurité intégrées établies comme attributs essentiels par le Gartner, ou ils peuvent ne pas être aussi efficaces en termes de performances de faible latence. (Il est essentiel de prêter une attention particulière aux spécifications détaillées lorsque l’on compare les fournisseurs SASE potentiels).

Dans son propre rapport Hype Cycle de juillet 2020, le Gartner a déclaré que l’adoption généralisée du SASE ne se produirait pas avant trois à cinq ans – bien qu’il soit possible que le besoin de solutions de travail à distance plus fiables (quel que soit le lieu) entraîné par la pandémie Covid-19 puisse galvaniser les efforts des fournisseurs pour créer des solutions qui répondent à l’ensemble des critères de SASE. Pour l’instant, le Gartner s’attend à ce que 40% des entreprises aient au moins mis en place des stratégies d’adoption de SASE d’ici 2024.

En vérité, l’intégralité de vos équipes n’est pas prête à travailler avec SASE. C’est une toute nouvelle technologie, et ses bonnes pratiques d’usage n’ont pas encore été codifiées par l’un des organismes réglementaires phares du marché. Aussi, les vendeurs de solutions SASE sans grande expérience des technologies cloud ne fourniront probablement pas des solutions aussi efficaces que les acteurs possédant cette expérience. De plus, leurs solutions ne seront pas idéales pour les entreprises qui veulent un grand nombre de points de présence, sans limite en périphérie.

Pour l’instant, le mieux pour les organisations n’est pas de plonger tête baissée dans SASE, mais plutôt de rester en veille sur le sujet, de se tenir au courant de ses développements et de lui faire une place sur leur feuille de route. Bien que la technologie ne soit pas parfaite pour l’instant pour certaines entreprises, il est fort probable que les quelques limites actuelles de SASE seront surmontées, au fur et à mesure que la technologie s’améliorera et que l’informatique s’habituera à sa présence.

SASE, SD-WAN et le futur des télécoms d’entreprise

Par Paul Ruelas, Directeur/responsable technique chez GTT Communications

Texte écrit le 21 janvier 2021 et publié en premier sur JournalduNet

Congo Brazza : Voici le livre Blanc de l’Arpce sur les télécoms et l’économie numérique [Document]

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Congo Brazza : Voici le livre Blanc de l’Arpce sur les télécoms et l'économie numérique [Document]

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) a présenté, ce jeudi 7 octobre 2021, à l’hôtel Radisson Blu de Brazzaville, son « Livre Blanc des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique ». La cérémonie était placée sous le patronage du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, M. Léon Juste IBOMBO, en présence du Directeur Général de l’ARPCE, M. Louis-Marc SAKALA , des membres du Conseil de Régulation de l’ARPCE et de plusieurs acteurs des secteurs régulés.

Ce document de 140 pages qui fait un diagnostic stratégique sur les problématiques et enjeux induits par la révolution numérique, engage une réflexion d’ensemble pouvant justifier le renforcement du cadre réglementaire dans les secteurs des télécommunications et connexes. Le but étant d’aider la République du Congo à mieux répondre à la convergence des technologies et des marchés induite par l’économie numérique.

Cet ouvrage aborde aussi l’aspect des infrastructures de télécommunication qui sont au cœur des différentes avancées technologiques, et qui jouent un rôle essentiel dans l’économie congolaise grâce aux investissements conséquents consentis par l’Etat congolais.

Disponible en téléchargement sur le site de l’ARPCE, Le Livre Blanc sur les Postes, les télécommunications et l’économie numérique en République du Congo est une parfaite illustration de l’engagement de l’ARPCE dans une dynamique prospective et de veille, dans les secteurs stratégiques des Postes et des Communications Electroniques, véritables leviers de la diversification de l’économie nationale.

Le Livre Blanc sur les Postes, les télécommunications et l’économie numérique en République du Congo.

Cameroun : La startup Ejara annonce avoir levé 1,1 milliards de Francs Cfa pour rendre les services financiers plus accessibles et sûrs

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Cameroun : La startup Ejara annonce avoir levé 1,1 milliards de Francs Cfa pour rendre les services financiers plus accessibles et sûrs

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – La startup Ejara basée à Douala et spécialisée dans les services financiers mobile a annoncé ce mois d’octobre 2021 avoir bouclé un tour de table qui a permis la levée de 02 millions de dollars Us (1 135 579 600 francs Cfa, cours du dollars Us au 07 octobre 2021) afin de rendre les services financiers plus accessibles et sûrs.

Ejara opère une application mobile de services financiers, qui permet à toute personne possédant un smartphone d’acheter, de transférer, de sauvegarder et d’épargner en toute sécurité des actifs numériques fractionnés.

Ce tour de table, écrit Ejara dans son communiqué, rassemble Mercy Corps Ventures, Lateral Capital, LoftyInc Capital Management et NetX Fund, ainsi qu’un groupe de business angels comprenant Pascal Gauthier (PDG de Ledger) et Jason Yanowitz (cofondateur de Blockworks).

Cameroun : La startup Ejara annonce avoir levé 1,1 milliards de Francs Cfa pour rendre les services financiers plus accessibles et sûrs

Extraits du communiqué d’Ejara

« Cette levée s’inscrit dans le prolongement du soutien financier et opérationnel déjà apporté par Resiliance (le fonds d’investissement du groupe Touton) et BPI France. Elle récompense le développement rapide de l’entreprise et lui permet de toucher un public bien plus large.

Avec 430 Millions de personnes dont 200 Millions partageant la même monnaie (FCFA), l’Afrique francophone est l’un des marchés financiers les plus dynamiques et accueillants d’Afrique. Avec 548 Millions de comptes d’argent mobile enregistrés et une estimation de 490 Milliards de transactions en 2020, l’Afrique francophone représente la prochaine frontière pour les applications bancaires et d’investissement mobiles. Ejara est la première société de gestion d’actifs numériques  de la région à capitaliser sur cette opportunité.

Ejara répond à trois problèmes structurants :

Un problème de sécurité d’abord. La multiplication des cas d’escroqueries dans toute la région a entraîné une méfiance à l’égard de nouveaux modèles bancaires et financiers, bien que 48 milliards de dollars US de transferts de fonds de la diaspora continuent d’affluer vers l’Afrique. Qu’il s’agisse d’un commerçant cherchant à s’approvisionner auprès de fournisseurs internationaux ou d’un particulier cherchant à diversifier ses investissements, la plupart des citoyens s’appuient sur des systèmes financiers archaïques et onéreux, qui empêchent leur développement. Ejara offre une solution à ces opérations avec en prime un message d’éducation financière inspirant.

Ejara résout aussi le problème de la ségrégation financière, dans la mesure où une large partie des populations d’Afrique francophone n’est pas bancarisée. Comme le souligne Nelly, « la transparence et la sécurité intégrées de la blockchain combinées à la popularité des services bancaires mobiles en Afrique m’ont fait comprendre qu’une plateforme d’investissement mobile basée sur la blockchain était la clé pour étendre l’inclusion financière », explique Nelly. Ruth Foxe Blader, associée chez Anthemis, ajoute que “’Ejara encourage l’éducation autour des actifs numériques et démocratise les opportunités de création de richesse pour plus de 400 millions de personnes vivant en Afrique francophone, en déployant sa grande expérience au service de sa communauté. C’est pour cela, ajoute-elle, que Nelly est le type de fondatrice brillante que nous cherchons toujours à soutenir. »

Enfin, Ejara offre des outils structurants pour œuvrer au développement financier et économique de toute l’Afrique francophone. Comme l’explique Meltem Demirors de CoinShares, « d’ici 2030, l’Afrique représentera l’une des plus grandes régions économiques du monde et, bien qu’elle compte près de 25 % de la population du continent, les start-ups d’Afrique francophone ont attiré moins de 1 % du capital-risque investi dans la scène technologique africaine. Nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler avec Nelly et l’équipe d’Ejara pour fournir des services financiers via des portefeuilles non-dépositaires et offrir un nouveau niveau de confiance et de transparence aux épargnants et investisseurs d’Afrique Francophone. »

Avec un service simple et universel (accessible à partir de 5000 FCFA/ 7,5€), Ejara redonne le pouvoir financier à tous ! »

Source : Ejara

James Gabriel Claude [GVG] : « TransFin renforce les capacités des gouvernements et des banques centrales en matière d’interopérabilité »

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James Gabriel Claude : « TransFin renforce les capacités des gouvernements et des banques centrales en matière d’interopérabilité »
James Gabriel Claude, PDG de Global Voice Group

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – Global Voice Group (GVG), entreprise spécialisée dans le développement de solutions technologiques pour la régulation des communications électroniques et dans l’analyse des Big Data, a lancé le 22 septembre 2021, une solution d’interopérabilité des paiements mobiles sous le nom de TransFin.

Digital Business Africa est allé à la rencontre du PDG de GVG, James Gabriel Claude, afin qu’il présente les avantages de cette plateforme. Pour lui, en plus de contrôler les flux réels des fonds qui transitent sur les comptes de paiement mobile, TransFin encourage l’inclusion financière et facilite la transition vers un « cashless government ». Entendez, un gouvernement plus orienté vers digital et n’intégrant plus les paiements en cash. L’interview.

Digital Business Africa : Avec la crise sanitaire occasionnée par la Covid-19, de nombreux pays africains ont adopté les paiements mobiles et les montants des opérations journalières grimpent à une vitesse impressionnante au fil des années. Comment les États et les régulateurs africains peuvent-ils mieux contrôler ces flux énormes d’argent et ne pas être floués par les opérateurs télécoms qui sont à la manœuvre et qui peuvent entretenir un voile sur les chiffres réels des transactions ?

James Gabriel Claude : L’Afrique est déjà pleinement immergée dans la transformation numérique, et le moment est venu pour les gouvernements de suivre l’évolution numérique de leurs citoyens en adoptant des solutions technologiques conçues précisément pour soutenir cette transformation. Le suivi des paiements  numériques, dans le secteur financier et dans celui des télécoms, par  exemple, est un exemple clair démontrant la nécessité des solutions  numériques.

En recueillant et en analysant automatiquement les données relatives aux transactions numériques effectuées dans un pays donné et en  générant des rapports détaillés, ces solutions garantissent la  transparence des secteurs financier et des télécoms et confèrent ainsi aux  gouvernements et aux banques centrales une meilleure maîtrise de  l’écosystème, donc une prise de décision plus réaliste, efficace et  rapide.

Cependant, au-delà de la transparence, l’avantage clé des solutions  numériques comme celles que développe GVG est qu’elles comblent l’écart  entre l’innovation technologique qui caractérise le secteur financier et  les capacités des gouvernements dans un écosystème fragmenté. Ainsi, avec  ses solutions Big Data, GVG soutient déjà plusieurs gouvernements  africains dans leur mandat de règlementation de l’écosystème des paiements  numériques.

Digital Business Africa : Vous venez de lancer la plateforme TransFin, une solution d’interopérabilité des paiements mobiles qui s’adresse aux gouvernements et aux banques centrales. Quelle est la particularité de cette plateforme et en quoi est-elle différente des offres existantes ?

James Gabriel Claude : La plateforme TransFin a été conçue spécifiquement pour répondre aux besoins des gouvernements et banques centrales en matière d’interopérabilité et des enjeux connexes de coûts, de sécurité, de conformité et d’inclusion financière.

Pour donner un exemple, les gouvernements, comme les entreprises privées, paient des salaires et reçoivent des paiements. TransFin comprend une passerelle de paiement efficace et sécurisée qui permet de le faire en intégrant divers systèmes de paiement en ligne. En plus d’assurer l’interopérabilité des paiements à l’échelle nationale, cette solution optimise la gestion et l’exécution des processus de paiement.

A l'Africa CEO Forum à Abidjan le 09 mars 2020, GVG organisera table ronde sur la cybercriminalité en Afrique
Plus important encore, la plateforme TransFin facilite les paiements numériques aussi bien pour les détenteurs de comptes bancaires que pour les personnes non bancarisées, qui, comme nous le savons, demeurent majoritaires en Afrique. On peut donc dire que TransFin encourage non seulement l’inclusion financière, mais qu’elle facilite également la transition vers un gouvernement plus numérique.James G. Claude, PDG de GVG

Digital Business Africa : Quel est aujourd’hui en Afrique l’ampleur des pertes engendrées par les solutions d’interopérabilité et comment votre nouvelle solution Transfin entend éliminer les paiements fantômes ou en double qui réduisent ainsi les pertes de revenus pour les gouvernements ?

James Gabriel Claude : TransFin renforce les capacités des gouvernements et des banques centrales en matière d’interopérabilité. Elle les aide à jouer un rôle plus central et déterminant dans  ce contexte. En Afrique, les systèmes de paiement numériques demeurent  fragmentés et les différentes passerelles d’interopérabilité ne répondent  pas encore à ce besoin urgent d’une solution plus complète.

C’est  particulièrement le cas pour les gouvernements qui font toujours face à des défis majeurs concernant la gestion , la fraude et les erreurs humaines. Les médias rapportent régulièrement des pratiques frauduleuses impliquant des paiements effectués au profit de bénéficiaires fantômes. Les sommes ainsi perdues sont substantielles : selon des sources  récentes, approximativement 1,2 million USD au Nigéria, 56 millions USD  au Cameroun et 8,8 million NAD en Namibie, par exemple.

Dans les deux  premiers cas, ces sommes ont pu être recouvrées grâce à des mesures qui  ont permis d’éliminer ces bénéficiaires illégitimes du système des gouvernements concernés. Et c’est précisément ce que TransFin propose de  faire plus rapidement, de manière numérique et automatisée.

Cette  passerelle intègre divers systèmes de paiement en ligne avec les transactions  financières du gouvernement. Elle réduit considérablement les coûts  associés à la masse salariale gouvernementale et atténue les risques de  duplication, les paiements fantômes, la fraude aux retraites et les  erreurs humaines.

Digital Business Africa : Quels sont d’après vous les pays qui ont le plus adopté les paiements mobiles en Afrique et qui gagneraient le plus à implémenter ces solutions ?

James Gabriel Claude : Les paiements mobiles sont particulièrement populaires dans les pays d’Afrique de l’Est, comme le Kenya – dont l’application M-Pesa est originaire –, le Rwanda, et la Tanzanie. Le Rwanda, notamment, est un pionnier de la transformation numérique sur le continent. Ce pays a franchi de grands pas vers une économie sans numéraire, en partie grâce à l’adoption généralisée des méthodes de paiement numériques.

Par conséquent, il serait dans l’intérêt de ces pays de mettre également en place une solution d’interopérabilité. Une telle solution permettrait aux clients de différents fournisseurs d’effectuer des paiements directs entre eux  et favoriserait encore davantage l’utilisation des méthodes numériques, ce qui profiterait également à l’ensemble des fournisseurs de services de paiement. L’adoption d’une plateforme d’interopérabilité dans ces pays viendrait soutenir de manière plus sûre et efficace les efforts déployés par les gouvernements dans la promotion de la transformation numérique et de l’économie sans numéraire.

Digital Business Africa : A ce jour quels sont les principaux défis pour les gouvernements et régulateurs face à l’augmentation constante des flux d’argent qui transitent par les comptes de paiement mobile et que leur conseillez-vous pour une meilleure régulation ?

James Gabriel Claude : Je dirais que les principaux défis sont la collecte de données fiables ainsi que la mise en place et la gestion d’identités numériques fiables. Avoir accès à des données fiables permet une prise de décisions efficace et pertinente, que ce soit en matière de règlementation, de fraude, de sécurité ou de fiscalité.

Il est crucial que les gouvernements acquièrent une parfaite maîtrise des flux d’argent mobile afin de pouvoir exercer pleinement et efficacement leur mandat de règlementation de cet écosystème qui joue un rôle économique majeur dans les pays émergents.

En ce qui concerne les identités numériques, elles sont essentielles à la sécurité, la confidentialité et l’efficacité des écosystèmes financiers. Elles permettent aux entités, qu’il s’agisse d’une personne, d’une organisation ou d’un appareil, de s’authentifier lorsqu’elles tentent d’obtenir des biens ou services en ligne. L’un des modules de notre plateforme TransFin est d’ailleurs destiné à la gestion des identités numériques.

Mon conseil aux gouvernements et régulateurs désireux de mieux gérer les paiements mobiles, c’est d’adopter rapidement des solutions de données leur permettant d’optimiser leurs processus décisionnels et d’assurer la transparence, la conformité et la sécurité de l’écosystème des paiements mobiles dans leur pays respectif.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

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e-Commerce : Léon Juste Ibombo partage l’expérience du Congo Brazza avec les membres de la GSMA

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[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a présenté, le 30 septembre 2021 aux participants au sommet du commerce électronique de l’expérience du Congo du e-commerce, afin de promouvoir le développement de l’Afrique centrale.

Organisé en visioconférence par la Gsma et la Commission économique pour l’Afrique et les Nations unies (Uneca), ce sommet du commerce électronique visait à accélérer le commerce électronique par le mobile.
Il visait aussi à promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales et d’autres couches défavorisées de la population, afin qu’elles puissent bénéficier des mêmes opportunités, notamment celles offertes par le e-commerce à des tarifs abordables et non discriminatoires, quelle que soit leur localisation géographique.

Parlant de l’expérience du Congo, M. Ibombo a cité quelques réalisations faites, entre autres les infrastructures de base, dont les plateformes de commerce électronique, qui sont le premier maillon pour le développement du e-commerce et des services mobiles, la législation pour protéger la population et reconnaitre les transactions ainsi que la défiscalisation totale des instruments des communications électroniques.

Selon lui, pour favoriser l’accès au e-commerce, dans le cadre de la démocratisation de l’accès aux communications électroniques, le gouvernement a exonéré tous les impôts et taxes, conformément à la loi de finances 2021.

Prenant en compte toutes les lois que le Congo a ratifiées, le pays est en avance par rapport à d’autres Etats africains. Ainsi, il a été choisi pour partager son expérience aux pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a-t-il dit.

Pendant deux ans, a-t-il poursuivi, tous les terminaux d’accès importés au Congo, notamment les téléphones portables, les ordinateurs portables, les tablettes électroniques, les caisses enregistreuses et les terminaux de paiement électroniques ne seront pas taxés, afin de permettre la pénétration de la téléphonie mobile.
A son avis, grâce à ces appareils, les utilisateurs vont faire des transactions depuis leurs maisons sans se déplacer pour régler les factures de téléphone, de l’électricité, de l’eau et des impôts.      

En outre, il a fait savoir que le Congo se prépare à cette grande ouverture sur une partie du monde en assurant, sur le plan national et international, la visibilité aux producteurs, aux artisans, aux commerçants locaux, afin qu’ils soient à la hauteur de ce grand marché compétitif à venir.

A ce propos, le ministre en charge du numérique a souligné que les producteurs, les artisans et les commerçants vont valoriser leur savoir-faire et améliorer leur offre à travers la mise en place des sites marchands, véritables magasins virtuels à grande échelle.
Malgré les réalisations faites, le développement du commerce en ligne se heurte encore et toujours à de nombreux obstacles liés aux contenus et aux contenants de ce type de commerce, a fait remarquer M. Ibombo.

Cependant, il s’est dit confiant que l’internet sera le canal par excellence par lequel seront vendues à grande échelle les créations artistiques des artisans congolais, indiquant que le gouvernement travaille dans ce sens.

Au sujet de la pénétration de la téléphonie mobile au Congo, il a fait savoir que le taux est de 109% au dernier trimestre 2021, avant d’énumérer les chiffres tirés des analyses conjoncturelles de l’Union postale universelle (Upu) dans le secteur du e-commerce. Ceux-ci sont estimés à 10% du taux de croissance mondial du marché du e-commerce, à 4.88 millions de dollars américains pour les recettes liées au commerce en ligne en 2021, à 30% du total des ventes de détail en ligne en 2030.

Poursuivant sur les chiffres de ces analyses, il a dit que le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile est estimé par le GSMA pour l’année 2021 à un demi-milliard de personnes et à un milliard de connexions mobile en 2024.

Par ailleurs, M. Ibombo a souligné qu’avec les dispositifs sécuritaires pris par les Etats en vue de protéger les populations du coronavirus, notamment la fermeture des frontières et la limitation des échanges et la mise en confinement des populations, les activités du commerce électronique ont connu un regain.

Ainsi, il a dit que la crise sanitaire a permis de mettre en exergue la place de plus en plus prépondérante du e-commerce en tant qu’activité motrice du développement économique et de l’inclusion sociale.

De ce fait, il a indiqué que le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour favoriser le e-commerce dans le pays. «Conscients des enjeux et des potentialités liés au e-commerce, nous menons une réflexion sur la mise en place d’un observatoire du e-commerce pour suivre les tendances du marché local et régional», a-t-il ajouté.

D’après lui, la mise en place de cet observatoire permettra aussi d’évaluer les perspectives économiques à l’aune des réalités africaines, de prévoir et d’anticiper sur les compétences techniques et les emplois, de s’assurer des modalités de paiements appropriés et de mesurer l’adaptation de la règlementation pour préparer les TPME du Congo ainsi que les startups au grand marché africain de la Zlecaf.

Source : MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

La fortune personnelle de Mark Zuckerberg chute de plus de 06 milliards de dollars en quelques heures de panne de Facebook (Bloomberg)

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[Digital Business Africa] – Selon Bloomberg, avec quelques de la panne de Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger enregistrée hier soir, la fortune personnelle de Mark Zuckerberg; le fondateur du groupe, a chuté de plus de 6 milliards de dollars. Il recule ainsi sur la liste des personnes les plus riches du monde, après qu’une lanceuse d’alerte se soit manifestée indiquant que Facebook choisit “le profit plutôt que la sûreté”. Elle témoignera devant le Congrès ce mardi.

En réponse à cette accusation, Facebook a souligné que les problèmes auxquels sont confrontés ses produits, notamment la polarisation politique, sont complexes et ne sont pas dus à la seule technologie.

En tout cas, l’action du géant des médias sociaux s’est donc effondrée de 4,9 % lundi, s’ajoutant à une chute d’environ 15 % depuis la mi-septembre.

Bloomberg précise que l’incident de lundi a fait chuter la valeur de M. Zuckerberg à 121,6 milliards de dollars, le faisant passer sous Bill Gates et le plaçant au cinquième rang de l’indice Bloomberg des milliardaires. Il est passé de près de 140 milliards de dollars en quelques semaines, selon l’indice.

Les cinq personnes les plus riches du monde valent ensemble 795 milliards de dollars. Qui sont-ils ?

Les raisons de la panne

Concernant les raisons de cet incident qui a paralysé toutes les applications du groupe pendant quelques heures, Santosh Janardhan, le vice-président infrastructure du groupe, explique dans le blog des ingénieurs Facebook qu’il s’agit des problèmes de changements de configuration sur les routeurs dorsaux.

La fortune personnelle de Mark Zuckerberg chute de plus de 06 milliards de dollars en quelques heures de panne de Facebook (Bloomberg)
Nos équipes d’ingénieurs ont appris que des changements de configuration sur les routeurs dorsaux qui coordonnent le trafic réseau entre nos centres de données ont provoqué des problèmes qui ont interrompu cette communication. Cette perturbation du trafic réseau a eu un effet en cascade sur la façon dont nos centres de données communiquent, entraînant l’arrêt de nos services​Santosh Janardhan

Santosh Janardhan présente les excuses de Facebook à toutes les personnes impactées par cette panne et indique que Facebook continuer à s’efforcer « de mieux comprendre ce qui s’est passé aujourd’hui afin de continuer à rendre notre infrastructure plus résiliente ».

Par Digital Business Africa

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WhatsApp, Facebook, Instagram et Messenger, victimes d’une attaque, sont inaccessibles

WhatsApp, Facebook, Instagram et Messenger, victimes d’une attaque, sont inaccessibles

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Mark Zuckerberg annonce la création imminente des boutiques d'entreprises sur WhatsApp

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – WhatsApp, Facebook, Instagram et Messenger en panne. De nombreux utilisateurs africains n’ont pas accès aux applications développées par Facebook depuis 15h ce 04 octobre 2021. Plus moyen de partager les statuts, d’envoyer ou de recevoir des messages sur ces applications.

Le même problème est rencontré en France, aux États-Unis et dans de nombreux pays dans le monde. Pour le moment, le groupe n’a pas encore communiqué sur la nature de la panne.

Toutefois, sur Twitter, l’un des responsables de la communication du groupe, Andy Stone, a posté un tweet : « Nous avons connaissance que certaines personnes rencontrent des difficultés à accéder à nos applications et produits. Nous travaillons pour qu’un retour à la normale puisse se faire au plus vite et nous présentons nos excuses pour le désagrément » a-t-il tweeté.

Selon plusieurs spécialistes, la panne est liée à un problème de DNS (Domain Name System), un « annuaire » numérique indispensable pour qu’un nom de domaine facilement mémorisable – par exemple Facebook.com – puisse effectivement renvoyer vers l’adresse du site demandé, qui prend en réalité la forme d’une suite de chiffres baptisée adresse IP.

D’autres y voient une potentielle attaque des cybercriminels que le groupe cache encore. En tout cas, Les supputations vont bon train sur Twitter avec les Hashtags #FacebookDown, #WhatsAppDown et #InstagramDown.

Ce n’est pas la première fois que les réseaux du groupe Facebook subissent une panne commune: la dernière remonte à mars 2021. Instagram avait de son côté subi une panne similaire il y a quelques semaines, qui avait été réglée en quelques heures.

Cette panne vient remettre sur la table la problématique de la dépendance des pays africains aux applications dont ils n’ont pas de contrôle. De nombreux utilisateurs se sont à nouveau rués sur Signal et Telegram.

Par contre, des applications africaines comme Dikalo ou AfriTubes ne sont pas encore très utilisées. Cette panne montre en tout cas que les Africains gagneraient à utiliser également les applications de messagerie développées par des Africains comme Dikalo ou AfriTubes (plateforme web de partage de vidéos et de messages).

Par Digital Business Africa

Cybercriminalité / Phishing : Afriland First Bank met en garde sa clientèle face aux arnaques en ligne

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Cybercriminalité / Phishing : Afriland First Bank met en garde sa clientèle face aux arnaques en ligne

[Digital Business Africa] – Des clients d’Afriland First Bank sont la cible des cybercriminels qui tentent de dérober leurs données personnelles. Leur appât, un jeu en ligne sur une prétendue célébration des 40 ans d’existence de la banque.

Dans un communiqué publié le 28 septembre 2021, Afriland First Bank dénonce cette pratique et attire l’attention de sa clientèle et du public sur ces agissements.

« Depuis quelques jours, des individus mal intentionnés usurpent l’identité d’Afriland First Bank à travers un lien donnant accès à une plateforme web. Cette manœuvre vise à soutirer les données personnelles des internautes. Le mode opératoire utilisé consiste à miroiter de présumés gains aux internautes en les invitant à participer à un pseudo-jeu en ligne lancé à l’occasion de la célébration fictive des 40 ans d’existence de la First Bank », écrit la banque qui précise qu’elle n’a organisé aucun jeu en ligne.

Afriland First Bank rappelle que ce n’est qu’en 2027 quelle célèbrera son quarantenaire, car ayant ouvert sa première agence en 1987.

« Nous dénonçons cette pratique frauduleuse orchestrée par des faussaires et sollicitons une fois de plus la vigilance du public face à la multiplication des réseaux d’arnaque dans l’espace digital. Afriland First Bank remercie ses clients pour leur confiance et tient à les rassurer quant à la protection optimale de leurs informations bancaires à travers des solutions de haute technologie et des mécanismes internes d’exécution sécurisée des transactions », écrit la banque.

Cybercriminalité / Phishing  : Afriland First Bank met en garde sa clientèle face aux arnaques en ligne
Le communiqué de la banque

Le phishing

Le phishing (ou encore hameçonnage en français) est une technique dite de « social engineering » ayant pour but de dérober à des individus leurs identifiants de connexion et mots de passe ou leurs numéros de cartes bancaires. Le terme anglais « phishing » renvoie à son homonyme « fishing », la pêche (prendre du poisson… ou des victimes).

Cybercriminalité / Phishing : Afriland First Bank met en garde sa clientèle face aux arnaques en ligne
Phishing scam, hacker attack and web security vector concept. Illustration of phishing and fraud, online scam and steal

Des experts d’Alto Spam  considèrent que le phishing est une forme de spam. Le spear-phishing est une variante du phishing pour laquelle le destinataire est ciblé, à la différence du phishing plus massif et générique comme attaque. Un autre type d’attaque, dite whaling, ou « pêche à la baleine », cible les hauts dirigeants d’une entreprise.

La technique la plus connue : vous recevez un email de votre banque, d’un fournisseur d’accès internet, ou autre fournisseur de service vous demandant de mettre à jour vos informations bancaires ou vos identifiants de connexion. Pour le cas d’Afriland First Bank, vous demandant de participer à un jeu en ligne.

Cet email comporte un lien vous dirigeant vers une page à l’aspect sécurisé, identique à celles que vous avez déjà vues maintes fois. On vous demande alors de confirmer vos informations personnelles (identifiant, n° de compte bancaire, mot de passe, etc… ) perdues suite à une erreur interne par exemple…

Une fois que vous répondez à leur mail et fournissez vos informations,  les pirates ont vos données ! Et dès qu’ils ont vos identifiants de comptes et mots de passes en poche, les malfaiteurs n’auront plus qu’à se servir ou à les revendre.

D’après Alto Spam, chaque jour, au moins 70 adresses Web sont impliquées dans des tentatives de Phishing. « La France est le deuxième pays le plus visé au monde (une attaque sur dix en moyenne). L’année dernière 30000 sites ou adresses URL ont été bloqués en France. De nos jours, un bon logiciel anti-phishing est primordial dans une entreprise », écrit Alto Spam.

Par DBA. Source : Afriland

Orange Money : 10 ans de résilience pour permettre aux camerounais de découvrir les innombrables bienfaits de la dématérialisation des paiements

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Orange Money : 10 ans de résilience pour permettre aux camerounais de découvrir les innombrables bienfaits de la dématérialisation des paiements

Aujourd’hui, leader incontestable du paiement mobile au Cameroun, Orange Money célèbre le chemin parcouru avec tous ses clients sans exception.

Il y a 10 ans, c’était encore une chimère pour la majorité, presque tout le monde n’y croyais pas. Proposer à quelqu’un de le payer ou de le rembourser par Orange Money s’apparentait à une tentative de « frappe ».

En vulgarisant son service à travers le Cameroun, Orange Money a fortement contribué à l’inclusion financière. Ceci n’a été possible que grâce à l’adoption massive du paiement mobile par la plupart des camerounais.

Beaucoup reste encore à faire certes mais, il est juste de reconnaitre que beaucoup de choses ont changé. Il est juste de dire MERCI à tous ces partenaires qui y ont cru et au millions de camerounais qui ont adopté Orange Money pour se simplifier la vie.

Source : Orange Cameroun

Accidents de circulation : Les premiers résultats positifs de l’application Ym@ne Driver lancée par le gouvernement camerounais et le consortium Camtrack – MTN

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Accidents de circulation : Les premiers résultats positifs de l’application Ym@ne Driver lancée par le gouvernement camerounais et le consortium Camtrack - MTN

[Digital Business Africa] – La phase pilote de l’application Ym@ne Driver, dispositif numérique constitué d’un kit de suivi centralisé à distance des bus de transport interurbain de personnes et de marchandises, a été lancée par le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna NGALLÈ BIBÉHÈ, et ses partenaires Camtrack et MTN Cameroon, le 27 septembre 2021.

Deux jours plus tard, ce dispositif numérique qui permet de contrôler et d’alerter sur les comportements à risque des conducteurs  commence à porter ses fruits et à sauver la vie des voyageurs.

Ce 29 septembre 2021, une vidéo montrant un chauffeur de la compagnie United Express somnolant au volant de son véhicule de transport sur un axe lourd est devenue virale. La vidéo montre un chauffeur visiblement fatigué et en état de somnolence à son volant et fermant les yeux de temps en temps.

La vidéo a été postée à 8h02 sur le compte Twitter du ministère des Transports qui précise que la vidéo est une capture prise directement depuis la salle de surveillance du dispositif de caméras numériques installées dans le véhicule. Grâce au dispositif numérique, le bus a été arrêté pour permettre au chauffeur de se reposer.

La compagnie de transport public United Express n’a pas tardé à apporter des précisions au sujet de la vidéo qui faisait déjà le tour des groupes WhatsApp au Cameroun. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, United Express reconnaît qu’il s’agit bien d’un de ses chauffeurs et apporte les précisions suivantes :

« Cette vidéo émane du dispositif de surveillance mis en place par le gouvernement à travers le Ministère des Transports que nous approuvons totalement pour lutter contre d’innombrables accidents de circulation sur nos axes routiers. Voilà pourquoi nous avons accepté de prendre part à la phase test du programme. Après avoir été notifié par la tutelle, nous avons par ailleurs immédiatement demandé à l’équipage de marquer une pause d’urgence et de ne reprendre la route que peu de temps après. »

Par ailleurs, United Express présente toutes ses excuses aux Camerounais après cet incident et promet à sa clientèle qu’elle va davantage redoubler de vigilance et de prudence pour que ce genre d’incident ne se reproduise plus. Tout comme la compagnie promet de continuer de mettre ses chauffeurs de la nationale numéro 3 dans un confort normal et certifié.

Pour sa part, le ministère des Transports félicite les responsables d’United Express pour leur adhésion à ce projet qui permet aux chauffeurs de rouler en sécurité, tout en préservant leurs vies et celles de leurs passagers.

Ce projet en phase pilote d’un mois sur 100 bus de transport public est en effet issu du partenariat public-privé entre le ministère des Transports et le consortium Camtrack-MTN Cameroon.

Accidents de circulation : Les premiers résultats positifs de l’application Ym@ne Driver lancée par le gouvernement camerounais et le consortium Camtrack - MTN

D’après le ministère des Transports,  ce dispositif consiste en un contrôle des paramètres biométriques des chauffeurs, au suivi des véhicules interurbains par géolocalisation, en la surveillance de l’environnement extérieur et intérieur du véhicule à l’aide des caméras intelligentes embarquées pour détecter les pratiques dangereuses.

Pour les cas de somnolence par exemple, le dispositif déclenche une sonnerie alertant chauffeur, passagers et acteurs de la chaîne. Le kit de l’application Ym@ne Driver est doté de trois caméras aptes à faire une reconnaissance faciale du chauffeur, à détecter la fatigue (bâillement, somnolence…) ainsi que les mauvais comportements du chauffeur tels que l’usage du téléphone au volant, le non port de la ceinture de sécurité ou encore l’usage de la cigarette. 

Et en cas de problème, une alerte ou sonnerie est envoyée au véhicule, à la base des données du ministère des Transports, à la compagnie de transport concernée ainsi qu’à la salle de contrôle de l’application.

Ce dispositif numérique dans sa phase test est installé dans 100 véhicules des agences de transport effectuant les trajets sur les axes Douala/Yaoundé, Douala/Bafoussam et Bafoussam/Yaoundé qualifiés de « Triangle de la mort ».

Pour Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, ce dispositif a déjà montré son efficacité avec le transport des marchandises dangereuses. « Depuis près de 10 ans, le MINT n’a pas enregistré d’accidents dans ce secteur d’activités, relevant pourtant du transport routier des marchandises, bien que classées dangereuses. Cette solution permettra d’effectuer des contrôles, au-delà du véhicule équipé de ce dispositif. Ainsi, les réseaux routiers seront ratissés sur leur étendue et par voyage, à la recherche des obstacles, des points à risque d’accidents, des voitures aux comportements dangereux et bien d’autres. Ladite solution vient renforcer le dispositif opérationnel mis en œuvre sur le terrain pour combattre les accidents de la circulation routière », se réjouit-on du côté du ministère des Transports.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Avec son entrée sur le marché de la téléphonie mobile à travers Blue Mobile, Camtel revoie sa stratégie de distribution

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Cameroun : Avec son entrée sur le marché de la téléphonie mobile à travers Blue Mobile, Camtel revoie sa stratégie de distribution

[Digital Business Africa] – La Cameroon Telecommunications (Camtel) a organisé sa convention commerciale baptisé « Blue Partener’s Business Summit » avec ses distributeurs à Yaoundé ce 24 septembre 2021.  L’objectif étant de donner les grandes orientations stratégiques, de partager avec sa vision et plan d’action pour les années à venir avec ses 24 distributeurs agréés.

L’opérateur historique a en effet noué des partenariats avec 24 distributeurs agréés pour sa nouvelle marque « Blue ». Ceux-ci détiennent des exclusivités dans leur zone de compétence et travailleront en collaboration avec les 124 agences Camtel implantées à travers le pays. La rencontre de Yaoundé a permis à ces distributeurs agréés d’être édifiés sur la nouvelle stratégie de distribution et sur leurs avantages.  

Camtel veut ainsi accroître le nombre de ses abonnés et son chiffre d’affaires mensuel. « Ce sont des actions qui ont pour objectif de satisfaire davantage le client. Aujourd’hui, ils ont des difficultés à accéder aux produits Camtel et sont parfois obligés de parcourir de longues distances pour se procurer nos produits », explique Gilbert Ngono Onguene, chef du Business unit mobile de Camtel, qui indique par ailleurs que, « les clients seront mieux servis, grâce à ces distributeurs qui seront installés dans les lieux d’affluence et à l’écoute du client. »

Cameroun : Avec son entrée sur le marché de la téléphonie mobile à travers Blue Mobile, Camtel revoie sa stratégie de distribution

Camtel a en effet obtenu trois licences en communications électroniques dans le Fixe, le Transport et Mobile en Mars 2020. Et c’est dans le cadre de son entrée sur le marché de la téléphonie mobile que Camtel a revu sa stratégie globale, et plus particulièrement sa stratégie de Distribution.

« Afin de se donner les moyens d’assurer une croissance forte et durable, nous avons décidé de revoir notre stratégie de distribution qui sera basée sur le Zoning. Il s’agit en fait d’affecter des Distributeurs dans des zones d’exclusivités commerciales pour leur permettre de travailler dans des conditions optimales, et de leur permettre d’assurer en retour sur investissement rapide. A ce jour Camtel a investi plusieurs milliards pour construire son réseau mobile qui n’est certes pas tout aussi étendu que ses principaux concurrents, mais qui couvre tout le pays et continu son programme d’investissement pour son extension conformément au cahier des charges et des obligations réglementaires et commerciales », justifie Fadimatou Aboubakar, conseiller technique n°3 à Camtel, représentante de la DG Judith Yah Sunday épse ACHIDI.

Par Digital Business Africa

MTN Cameroon et CAMTEL signent un protocole d’accord pour la mise en œuvre du Local Roaming

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MTN Cameroon et CAMTEL signent un protocole d’accord pour la mise en œuvre du LOCAL ROAMING

Yaoundé le 28 Septembre 2021. MTN Cameroon et la Cameroon Telecommunications (Camtel) annoncent la signature d’un protocole d’accord sur la mise en œuvre des services d’itinérance nationale. Par ce protocole d’accord, un abonné CAMTEL pourrait, dans les zones non couvertes par son réseau, basculer sur le réseau MTN  pour continuer d’accéder aux services des télécommunications.

Le protocole d’accord y relatif a été signé le 28 Septembre 2021 à Yaoundé, entre le Directeur Général de MTNC, Monsieur Stephen BLEWETT, et son homologue de CAMTEL, Mme Judith YAH SUNDAY épse ACHIDI.

MTN Cameroon et Camtel sont par ailleurs pionniers au Cameroun en particulier et en Afrique centrale en général dans le déploiement de la solution « Local Roaming » démontrant par-là une fois de plus, que malgré la concurrence ambiante dans le secteur des télécommunications, des opportunités d’affaires entre opérateurs peuvent se concrétiser.

Cette initiative permettra aux abonnés de Camtel de switcher automatiquement sur le réseau partenaire et de continuer de bénéficier à partir de leur carte SIM CAMTEL, des services tels que l’envoi et la réception des SMS nationaux et internationaux, l’émission et la réception d’appels nationaux et internationaux, l’accès à Internet. 

Ce nouveau partenariat qui lie le géant sud-africain à l’opérateur historique camerounais, traduit la détermination des deux opérateurs à améliorer l’expérience client des abonnés au Cameroun. « C’est un acte supplémentaire qui démontre l’engagement de MTN à contribuer au développement du secteur des télécommunications au Cameroun. Nous lançons ainsi un Roaming national, pour assurer à tous les Camerounais détenteurs d’une carte SIM, de demeurer joignable sur l’étendue du territoire », a déclaré Stephen Blewett, Directeur Général de MTN Cameroon. 

Pour Judith YAH SUNDAY epse ACHIDI, Directeur General de Camtel, « Le Local Roaming est une forme de partage d’infrastructure utilisée de plus en plus par les Opérateurs de Téléphonie Mobile dans le monde afin de se donner les moyens d’assurer une couverture rapide du territoire. De ce fait, notre stratégie de présence et densification du territoire sera basée entre autres sur le Local Roaming à travers le réseau de notre partenaire MTN dans les zones ou le réseau CAMTEL n’est pas encore disponible afin de fournir un service de qualité aux abonnés CAMTEL. »

La signature de cet accord innovant rehausse à n’en point douter la compétitivité des opérateurs de télécommunications dans cet environnement en permanente mutation. Le Cameroun s’arrime ainsi aux standards internationaux en ce qui concerne les services d’itinérance nationale.

Source : MTN Cameroon et Camtel

Avec la coalition « Partner2Connect », l’UIT ambitionne de réduire la fracture numérique d’ici à 2030

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Guinée : Internet fortement perturbé dans un contexte de crise électorale
connexions internet, Crédit Photyo Panda Security

[Digital Business Africa] – Genève, 20 septembre 2021. L’Union internationale des télécommunications (UIT) a annoncé aujourd’hui le lancement de la Coalition pour le numérique “Partner2Connect”, qui vise à promouvoir une connectivité efficace et la transformation numérique dans les pays les plus difficiles à connecter à travers le monde.

Ces pays incluent également les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement – autant de groupes qui sont confrontés à des problèmes particuliers sur le plan du développement et auxquels une assistance doit être fournie à titre prioritaire dans la perspective de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) définis par les Nations Unies à l’horizon 2030.

Les 46 pays les moins avancés (PMA) à travers le monde s’efforcent de fournir une connectivité à toute leur population, à l’heure même où, en raison de la pandémie, les activités économiques, pédagogiques et sociales s’effectuent de plus en plus en ligne.

“La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences profondes, disproportionnées et sans précédent pour les pays les moins avancés”, a déclaré le Secrétaire général de l’UIT, M. Houlin Zhao. “En partenariat avec des institutions du système des Nations Unies, l’UIT s’efforce d’aider les PMA à faire face à ces difficultés, à tirer parti des possibilités qu’offrent les technologies numériques et à faire de la transformation numérique une possibilité de développement pour tous.”

Bien que la couverture et l’accessibilité financière de l’Internet s’améliorent progressivement dans certains PMA, seuls 25% des habitants de l’ensemble de ces pays ont commencé à utiliser l’Internet. En outre, 50% des habitants des PMA bénéficient, en théorie, d’un accès à l’Internet, mais ne l’utilisent pas, ainsi qu’il ressort des données les plus récentes sur la connectivité Internet à l’échelle mondiale.

Selon la Directrice du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT, Mme Doreen Bogdan Martin: “Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, l’UIT a redoublé d’efforts pour aider les pays à étendre rapidement la connectivité, afin de connecter les 3,7 milliards de personnes qui ne le sont pas encore et les millions de communautés du monde entier où la connectivité est encore insuffisante pour offrir des avantages concrets aux populations.

La Coalition pour le numérique “Partner2Connect” de l’UIT, qui repose sur les trois principes que sont l’inclusion, les partenariats et le développement du numérique axé sur les ODD, permettra d’ouvrir la voie au projet de “Contrat numérique mondial” et au Sommet du futur qui sera organisé par l’ONU en 2023”.

Ce projet ainsi que le Sommet comptent parmi les grands objectifs du Programme commun des Nations Unies, présenté ce mois-ci par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres.

“La nouvelle Coalition est consciente que des progrès ne peuvent être accomplis que dans le cadre d’une approche multi-parties prenantes”, a ajouté Mme Bogdan-Martin.

Les écarts en matière d’utilisation sont particulièrement marqués dans les PMA

Un nouveau rapport, intitulé ”La connectivité dans les pays les moins avancés – Etat des lieux en 2021”, met en évidence la fracture numérique qui subsiste dans les PMA.

Ce rapport, publié à l’occasion du lancement de la Coalition, a été élaboré conjointement par l’UIT et le Bureau du Haut-Représentant des Nations Unies pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement (UN-OHRLLs).

“De nombreux PMA passent à côté des possibilités qu’offre l’économie numérique, alors même qu’ils devraient pouvoir en tirer parti”, a déclaré M. Courtenay Rattray, Haut-Représentant des Nations Unies pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement.

“La raison à cela va au-delà de l’accès à une connectivité large bande. Les motifs avancés par les PMA sont liés à la question essentielle de l’utilisation de l’Internet, qui renvoie à l’accessibilité financière, aux compétences numériques et à la quantité de contenus locaux. Permettre à davantage de personnes de se connecter et d’utiliser l’Internet de façon productive contribuera à avoir des retombées immenses, non seulement sur le plan du commerce électronique, mais dans tous les domaines, qu’il s’agisse de l’éducation, de la santé ou de la gouvernance”.

Outre l’accessibilité financière, les causes profondes de ces écarts importants sur le plan de l’utilisation sont une méconnaissance des avantages qu’offre l’Internet, le défaut d’accès aux dispositifs, l’insuffisance des compétences numériques, la faible pertinence des contenus et l’absence de réglementation adaptée.

Œuvrer à favoriser la transformation numérique

La Coalition pour le numérique “Partner2Connect” vise à instaurer un cadre rassemblant des dirigeants du monde entier en vue de mobiliser des ressources et de susciter des partenariats et engagements, mais aussi de mettre en œuvre des solutions et des projets pour promouvoir la transformation numérique.

Des dirigeants du monde entier issus de pouvoirs publics, d’organisations internationales et du secteur privé, ainsi que des représentants des jeunes se sont rencontrés lors d’une réunion de lancement virtuelle et ont échangé leurs vues sur la promotion de la connectivité au service du développement socio-économique.

Les activités de la Coalition porteront sur quatre domaines principaux: connecter les populations partout dans le monde; autonomiser les communautés; instaurer des écosystèmes numériques; et encourager les investissements.

Les travaux relatifs à chaque domaine d’activité seront appuyés par un groupe de travail.

La Coalition pour le numérique “Partner2Connect”, qui s’inscrit dans la droite ligne du Plan d’action pour la coopération numérique du Secrétaire général de l’ONU, a bénéficié de l’appui du Bureau de l’Émissaire du Secrétaire général de l’ONU pour les technologies.

La Coalition travaillera également en étroite coordination avec la Commission sur le large bande au service du développement durable.

Sous l’égide de l’UIT, les quatre groupes de travail se réuniront à intervalles réguliers pour examiner certaines questions, définir des mesures essentielles et formuler des recommandations, afin de contribuer à la réalisation des objectifs de la Coalition dans chaque domaine d’activité.

Un engagement au service du progrès

La Coalition mènera ses travaux au moyen d’un mécanisme d’engagement, dont le lancement est prévu au début de l’année 2022 et qui offrira un cadre aux pouvoirs publics, aux entreprises du secteur privé, aux entités philanthropiques, aux institutions du système des Nations Unies, aux organisations internationales ou régionales, à la société civile, aux organisations pour la jeunesse et aux établissements universitaires, afin de prendre des engagements sur le plan financier ou politique, ainsi que sur le plan de la sensibilisation ou des programmes.

Un système de suivi sera mis en place, afin de suivre la mise en œuvre et de rendre compte à intervalles réguliers des progrès accomplis ainsi que des résultats obtenus.

Le processus préparatoire aux travaux de la Coalition, qui débute aujourd’hui, contribuera à affiner les modèles de gouvernance et d’engagement en vue de la Table ronde “Partner2Connect” pour le développement numérique, qui aura lieu l’an prochain, du 7 au 9 juin, à l’occasion de la Conférence mondiale de développement des télécommunications de l’UIT (CMDT, 6–15 juin 2022).

La Coalition pour le numérique “Partner2Connect” s’appuie sur les résultats du premier volet de la série de débats organisés par l’UIT dans le cadre de l’initiative “En route pour Addis”, afin de créer une dynamique en vue de la CMDT. Le deuxième volet de la série portera sur les quatre domaines d’activité de la Coalition pour le numérique “Partner2Connect”, des manifestations étant prévues entre novembre 2021 et mai 2022.

Les résultats du premier volet de la série de manifestations “En route pour Addis” sont présentés dans un fascicule électronique intitulé “Emprunter la voie de la connectivité pour parvenir au développement durable”.


À propos de l’UIT

L’Union internationale des télécommunications (UIT) est l’institution spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication (TIC); elle encourage l’innovation dans le secteur des TIC, aux côtés des 193 États Membres et plus de 900 entités du secteur privé, institutions universitaires et organisations internationales et régionales qui la composent. Fondée il y a plus de 150 ans, elle est l’organisation intergouvernementale chargée de coordonner l’utilisation en partage du spectre des fréquences radioélectriques au niveau mondial, d’encourager la coopération internationale en attribuant des orbites de satellite, de renforcer l’infrastructure des communications dans les pays en développement et de définir des normes mondiales qui garantissent la parfaite interconnexion de systèmes de communication très divers. Qu’il s’agisse des réseaux large bande ou des technologies hertziennes de pointe, de la navigation aéronautique et maritime, de la radioastronomie, de l’observation des océans et de la surveillance de la Terre par satellite ou de la convergence entre téléphonie fixe et téléphonie mobile, de l’Internet ou des technologies de radiodiffusion, l’UIT s’engage à connecter le monde. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.itu.int.

Source : UIT

Congo Brazza : A l’ARPCE, les opérateurs télécoms et les FAI examinent la révision de la charte d’interconnexion au CGIX

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Congo Brazza : A l'ARPCE, les opérateurs télécoms et les FAI examinent la révision de la charte d'interconnexion au CGIX

[Digital Business Africa] – La Direction des Projets et Perspectives de l’ARPCE a organisé le 24 septembre 2021 à Brazzaville, à travers sa une séance de travail avec les opérateurs de la téléphonie et les Fournisseurs d’accès internet connectés au point d’échange Internet, CGIX.

Au cours de cette réunion, les parties prenantes ont échangé sur la révision de la charte d’interconnexion au CGIX, l’analyse des termes de référence relatifs à la formation de renforcement de capacité des membres du CGIX sur le protocole de routage BGP et le renforcement des indicateurs de performance du CGIX.

Rappelons que le CGIX est géré par l’ARPCE depuis 2013, année de sa mise en place.
En mai 2017, il a été retenu par la Commission de l’Union Africaine, dans le cadre du projet African exchange internet (AXIS), pour devenir le nœud Internet de la sous-région Afrique centrale.

Source : ARPCE

Cameroun : Afreximbank installe son bureau Afrique centrale à Yaoundé et promet de financer les entreprises du numérique

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Cameroun : Afreximbank installe son bureau Afrique centrale à Yaoundé et promet de financer les entreprises du numérique

[Digital Business Africa] – La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a tenu ce 23 septembre 2021 à Yaoundé une rencontre pour présenter ses programmes, produits et services au milieu des affaires et au gouvernement. En plus de faire connaître l’étendue de l’offre de la Banque aux entreprises de la région, la cérémonie a également permis à Afreximbank d’évaluer ses besoins particuliers ; ce qui lui permet d’adapter ses produits aux besoins et aux dynamiques spécifiques de la région.

L’événement, destiné à stimuler les activités du nouveau bureau d’Afreximbank pour l’Afrique centrale, a également été l’occasion de présenter la prochaine Foire commerciale Intra-africaine (IATF2021) qui se tiendra à Durban (KwaZulu-Natal), en Afrique du Sud, du 15 au 21 novembre 2021.

La rencontre a vu la participation de représentants du gouvernement, d’institutions du secteur privé et d’organismes économiques, y compris les ministères du Commerce, de celui des Finances et de celui l’Économie, ainsi que la Chambre de commerce et d’industrie du Cameroun, l’Association des banquiers camerounais et l’Association des entreprises du Cameroun.

L’organisation de cet événement par Afreximbank reflète un engagement plus large envers le Cameroun, et la détermination de la Banque à soutenir l’expansion de la capacité manufacturière du pays par le développement de la logistique, des parcs industriels et des usines de transformation des principaux produits de base, ainsi que par la fourniture de financements pour l’importation de biens d’équipement afin d’accélérer l’industrialisation.

Les activités d’Afreximbank au Cameroun seront essentiellement axées sur la facilitation des exportations de produits transformés et manufacturés et sur une collaboration étroite avec les entreprises camerounaises en vue d’accroître leur accès aux marchés régionaux et continentaux, notamment dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Dans beaucoup de pays africains, Afreximbank a soutenu la diversification des économies pour les rendre moins dépendantes de la mono-exportation. Cet événement a été l’occasion pour les parties prenantes au Cameroun de voir les opportunités qui leur sont offertes avec l’établissement de la nouvelle branche de la Banque à Yaoundé.

Amr Kamel, Vice-président exécutif d’Afreximbank en charge du développement commercial et des services bancaires aux entreprises, a déclaré :

« Nous sommes ravis d’accueillir un événement qui réuni des personnalités et des institutions clés de la sphère économique et commerciale du Cameroun, et nous sommes convaincus que, grâce à une coopération et une collaboration étroites avec Afreximbank, l’économie du Cameroun peut être transformée. »

Les entreprises du numérique à l’honneur

Cette rencontre était l’une des trois activités organisées par Afreximbank à Yaoundé au cours de la semaine. Outre la quatrième réunion trimestrielle de son Conseil d’administration, la Banque inaugure le 24 septembre à Yaoundé sa succursale d’Afrique centrale.

Le Dr Hippolyte Fofack, Économiste en chef d’Afreximbank et par ailleurs le Directeur de la Recherche et de la Coopération internationale d’Afreximbank, a confié à Digital Business Africa que la banque y est également pour accompagner davantage les entreprises du secteur du numérique. « Nous sommes ici à Yaoundé exactement pour renforcer cette proximité entre la banque et les jeunes africains et particulièrement les entrepreneurs du secteur du numérique de la région Cémac et du Cameroun en particulier. Nous avons mis sur pied le « Fund for Export Development in Africa , en abrégé FEDA. Ce fond est notre réponse à cette problématique des jeunes entrepreneurs du numérique qui ont de brillantes idées et ne peuvent pas les mettre en œuvre parce qu’ils ont cette contrainte de financement», a-t-il confié à Digital Business Africa.

Lire aussi :

Dr Hippolyte Fofack [Afreximbank] : « Le FEDA est notre réponse à la problématique des jeunes entrepreneurs du numérique qui manquent des financements »

A propos d’Afreximbank

La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique.  

Depuis sa création, la Banque a œuvré pour le soutien aux pays africains en temps de crise. À travers le Dispositif d’atténuation de l’impact de la pandémie sur le commerce (PATIMFA) lancé en avril 2020, Afreximbank a décaissé plus de 6,5 milliards de dollars US en 2020 afin d’aider les pays membres à amortir les effets négatifs des chocs financiers, économiques et sanitaires causés par la pandémie de COVID-19.

Fervent défenseur de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Afreximbank a développé un système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l’Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf.

Afreximbank collabore avec l’UA et le Secrétariat de la ZLECAf en vue de mettre en place une Facilité d’ajustement visant à aider les pays à participer efficacement à la ZLECAf. 

À la fin de 2020, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à 21,5 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 3,4 milliards de dollars US.

Afreximbank a décaissé plus de 42 milliards de dollars US entre 2016 et 2020. La Banque est notée A- par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s et BBB- par Fitch. Afreximbank a son siège social au Caire, en Égypte.