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MWC Africa 2022 : La première édition du Mobile World Congress en Afrique s’ouvre à Kigali avec plus de 120 chefs d’entreprises et décideurs de l’écosystème mobile

[DIGITAL Business Africa] – La toute première édition du Mobile World Congress délocalisée en Afrique s’ouvre ce jour, 25 octobre 2022, à Kigali au Rwanda. C’est le MWC Africa 2022. La GSMA MWC Africa, branche Afrique de la GMSA qui organise cet événement, réunira durant trois jours une variété d’experts des TIC, des Télécoms et du numérique, des chefs d’entreprises et des décideurs politiques et bien évidemment des acteurs de l’écosystème mobile de l’Afrique.

Objectif de la rencontre, discuter de la façon dont la technologie et la valeur partagée ont le pouvoir de stimuler la croissance économique pour les personnes et les entreprises en Afrique. Le MWC Africa 2022 accueillera donc plus de 120 intervenants experts et avec au programme plus de 60 heures de contenus. Dans ces contenus, des thèmes technologiques comme le leadership pour la connectivité, la Fintech ou encore les concepts « One People – One Purpose », « Accelerate Africa ».

En plus du président Paul Kagame, on peut citer parmi les intervenants, Mme Sanda Ojiambo, sous-secrétaire générale et directrice générale du Pacte mondial des Nations unies, qui sera aux côtés de Lacina Kone, directeur  général de Smart Africa et de John Omo, secrétaire général de l’ATU.

Nous aurons des leaders d’opinion et des experts qui partageront leurs points de vue sur des sujets tels que la façon de combler l’écart d’utilisation du mobile et d’alimenter la transformation numérique pour stimuler la croissance économique et les opportunités pour tous sur notre continent “, indique Angela Wamola, la responsable de l’Afrique subsaharienne de la GSMA.

Autre articulation de la rencontre, le GSMA Africa Policy Leaders Forum 2022 qui réunira les principales parties prenantes des ministères, des organismes de réglementation et de l’écosystème mobile au sens large. Les discussions porteront notamment sur la manière dont les politiques gouvernementales de la région s’alignent sur les développements technologiques, ainsi que sur les développements politiques nécessaires pour faire progresser l’Afrique vers l’économie numérique.

Un Sommet 5G. Programmes et sommets des partenaires

Le Sommet 5G plongera en profondeur dans les services commerciaux 5G, avec un accent particulier sur l’Afrique, où le voyage vers la 5G a commencé, les parties prenantes exploreront les mesures nécessaires pour accélérer la transition vers la 5G.

La FinTech est à l’avant-garde de la transformation numérique de l’Afrique et pionnier dans la disponibilité des services financiers pour une meilleure inclusion financière. Le Sommet FinTech explorera les dernières innovations et les technologies émergentes qui devraient façonner les services financiers de l’Afrique au cours de la prochaine décennie.

L’ ASVL Summit 2022

SVAI et Shift Impact Africa se sont associés à la GSMA pour organiser le sixième sommet annuel Africa Shared Value Leadership Summit (ASVL Summit) et le MWC Africa. Le thème unificateur du sommet ASVL, “Une Afrique, une voix”, souligne la nécessité pour les organisations de travailler ensemble au-delà des frontières et des secteurs d’activité pour le bénéfice de tous les Africains. Il montre comment les avantages économiques de la création d’une valeur partagée en tant que collectif peuvent être obtenus par une collaboration étroite entre les parties prenantes et les entreprises pour le progrès social et la réussite commerciale.

Au sommet de l’ASVL, Mme Sanda Ojiambo, sous-secrétaire générale et directrice générale du Pacte mondial des Nations unies, participera à la session intitulée “Créer une valeur partagée – La technologie comme moteur de la croissance de l’Afrique“.

Le Conseil des ministres des TIC de l’Afrique

La Smart Africa Alliance s’est également associée à la GSMA pour co-accueillir des réunions d’organes clés pendant le MWC Africa. Les réunions de la Smart Africa au MWC Africa comprennent le Conseil des ministres des TIC (CMICT), le Comité directeur et la première édition du Forum du secteur privé.

Ces réunions sont l’occasion pour les parties prenantes de discuter des cadres réglementaires et politiques et de faire progresser la transformation numérique du continent.

Smart Africa encourage et soutient les initiatives et les investissements privés dans les secteurs des technologies et des communications via la plateforme Smart Africa Alliance.

Impact à grande échelle

La GSMA Mobile for Development (M4D) occupe une position essentielle à l’intersection de l’écosystème mobile et du secteur du développement. Son travail a eu un impact sur 126 millions de vies à ce jour. M4D va accueillir son premier “Théâtre du développement”, où les participants pourront apprendre comment M4D stimule l’innovation numérique afin d’offrir à la fois un commerce durable et un impact socio-économique à grande échelle pour les personnes défavorisées.

Les partenaires de l’événement

L’ordre du jour du MWC Africa 2022 est rendu possible avec l’apport des partenaires fondateurs comme Mastercard, MTN, Orange et ZTE, ainsi que des partenaires de soutien comme ASVL Summit 2022 et Smart Africa. Le partenaire mobile et partenaire majeur est Safaricom et les sponsors principaux sont Evina et M-Pesa.

Parmi les intervenants annoncés on peut citer des leaders d’opinion et de l’industrie des TIC et des télécoms tels que :

Dr Robert Ochola, PDG, Africa Nenda, Explorer la révolution de la FinTech.

David Lotfi, PDG d’EVINA : “Scaling Innovation for a Digital Africa”.

Bankole Falade, directeur des affaires réglementaires et des relations gouvernementales, Flutterwave,

Keynote 3, FinTech : Que nous réserve l’avenir ?

Louise Cottar, conseillère stratégique, Hormuud, Une économie numérique pour tous.

Kunle Iluyemi, PDG, Rwanda, IHS Towers, Modernisation des réseaux

Anne-Rachel Inné, Directrice régionale, Bureau régional pour l’Afrique, Union internationale des télécommunications (UIT), Sommet 5G

Tiekie Barnard, PDG et fondatrice, Shared Value Africa Initiative et Shift Impact Africa, Vous donner du pouvoir

Ngozi Megwa, SVP Digital Partnerships, EEMEA, Mastercard, Keynote 3, FinTech : Que nous réserve l’avenir ?

Sitoyo Lopokoiyit, directeur général, M-Pesa Africa et Ag. Chief Financial Services Officer, Safaricom, ”

Keynote 3, FinTech : What does the future hold ?”; Sommet FinTech, La vision et la stratégie de la Fintech.

Mapula Bodibe, PDG, MTN Rwanda, Modernisation du réseau.

Nompilo Morafo, chef du développement durable et des affaires générales du groupe MTN, “Delivering a Digital Economy for All”.

Chika Ekeji, Directeur de la stratégie et de la transformation, MTN Group, Que signifie Metaverse pour l’Afrique ?

Serigne Dioum, Chief Digital & Fintech OfficerSummit, MTN Group, La vision et la stratégie de la Fintech

Brelotte BA, Directeur général adjoint, Moyen-Orient et Afrique, Orange,

Keynote 2, Leveraging Tech to Transform Africa, 5G Summit, Exploring the FinTech (R)Evolution

Elizabeth Migwalla, Vice-présidente, Affaires gouvernementales internationales, Qualcomm, Sommet 5G

Juliana Lindsey, représentante du bureau de pays de l’UNICEF au Rwanda, “Offrir une économie numérique pour tous”.

Steve Chege, Chef de la réglementation et des affaires extérieures, Vodacom Group, Sommet 5G, Next in Tech

Mariam Cassim, Group CEO Vodacom Financial and Digital Service, Vodapay, “La vision et la stratégie de la Fintech”.

Ye Xiaohan, Vice-président de la ZTE Corporation

À propos de la GSMA

La GSMA est une organisation mondiale qui unifie l’écosystème mobile afin de découvrir, de développer et d’offrir des innovations fondamentales pour des environnements commerciaux positifs et des changements sociétaux. Sa vision consiste à libérer toute la puissance de la connectivité afin que les personnes, l’industrie et la société prospèrent.

Représentant les opérateurs de téléphonie mobile et les organisations de l’écosystème mobile et des industries adjacentes, la GSMA offre à ses membres trois grands piliers : La connectivité au service du bien, les services et solutions industriels, et la sensibilisation.

Cette activité consiste à faire progresser les politiques, à relever les plus grands défis sociétaux d’aujourd’hui, à soutenir la technologie et l’interopérabilité qui font fonctionner le mobile, et à fournir la plus grande plateforme au monde pour réunir l’écosystème mobile lors des séries d’événements MWC et M360.

Par B-O.D, à Kigali. Digital Business Africa. Source : GSMA Afrique

Algérie : Huawei lance le Salon régional de Recrutement en Télécoms, 300 étudiants y prennent part

[DIGITAL Business Africa] – Ils sont 300, ces étudiants qui participent au Salon de recrutement en Télécoms d’Oran, Algérie. Il cible essentiellement les étudiants dont les universités sont inscrites aux ICT Académies et certifiés Huawei. Les apprenants doivent être à la recherche d’un stage ou d’un premier emploi.

Le lancement du Salon régional de Recrutement en Télécom a eu lieu ce samedi 22 octobre 2022 à l’Université des Sciences et Technologies Mohamed-Boudiaf d’Oran (USTO-MB). C’était sous l’égide de son vice-président, Alex Liu. C’est donc une tribune qui leur permettra  de s’entretenir directement avec les partenaires de Huawei.

L’édition de cette année, abritée pour la première fois par une université, est organisée en collaboration avec l’Agence nationale de l’Emploi (ANEM). Et les organisateurs ont fait savoir que d’autres salons régionaux à Sétif et ElOuedainsi  sont prévus prochainement.
Huawei ICT Academy est un programme de partenariat à but non lucratif mis en place entre Huawei, les entreprises et l’enseignement supérieur pour la création d’un écosystème de compétences pour l’industrie des TIC. La Huawei ICT Academy compte 43 académies en coopération avec les universités, écoles et instituts algériens. Elle entend porter ce chiffre à 60.
Le  Cameroun a déjà implémenté le programme. 24 enseignants ont bénéficié d’une formation à la certification Huawei ICT Academy, en avril 2021.

En mai 2022, ce sont 13 instructeurs qui suivaient en ligne une formation en Routing and Switching niveau professionnel (HCIP).
Un expert de Huawei dispensait les enseignements. Lancé au Cameroun 2018, le programme Huawei ICT Academy est intégré dans huit établissements. Seulement quatre de l’Enseignement supérieur l’ont déjà implémenté, jusqu’en 2022.

C’est en 2013 que l’entreprise spécialisée dans les Technologies de l’Information et de la Communication a lancé son programme phare. Au-delà de la Huawei ICT Academy, l’entreprise chinoise met un point d’honneur sur la formation de la jeunesse africaine aux métiers des TIC.
A titre d’exemple, sa mission de dénicher 5000 jeunes talents ivoiriens dans le domaine des TIC et d’en faire des acteurs majeurs dans le développement de l’économie numérique de l’Afrique ; Un programme que le gouvernement ivoirien a baptisé « les graines de l’avenir ».

Par jean Materne Zambo

 

Elon Musk perd 69 milliards de dollars mais demeure le plus riche du monde

[DIGITAL Business Africa] – La chute de sa fortune semble vertigineuse mais pas suffisante pour qu’il tombe à la renverse. Et oui, bien qu’ il ait perdu 69 milliards de dollars sur ses 219 milliards de dollars depuis le début de l’année 2022, il devance toujours le fondateur d’Amazon, qui a 131 milliards de dollars, selon l’indice des milliardaires de Bloomberg. Elon Musk gagnerait environ 18 millions de dollars par heure et 300.000 dollars par minute.

Causes de cette chute : une baisse de 49 milliards de dollars consécutivement au rachat de Twitter couplée à la baisse de l’action de Tesla de 10,4% en une semaine. Le journal Business Insider a révélé, jeudi 20 octobre 2022, qu’une hôtesse de l’air employée par SpaceX aurait été payée 250.000 dollars par la compagnie en 2018 contre son silence suite à des avances sexuelles d’Elon Musk.

Mais, Elon Musk est coutumier des chutes. La première fois qu’il en a été confronté à une (plus importante), c’était en mai 2020. Elle concernait l’action Tesla en Bourse. L’entreprise avait donc plongé de 10,3% à Wall Street, selon Ouest-France. Relevons qu’en 2019, il avait été condamné à une amende de 20 millions de dollars par l’Autorité des Marchés financiers, la Securities and Exchange Commission (SEC), suite à un qui considérait que Tesla serait retirée de la Bourse.

Ce n’est pas tout. Puisqu’en 2021, Elon Musk a encore perdu 50 milliards de dollars, soit 43,2 milliards d’euros, avait indiqué Business Insider. Ce qui était apparu comme la plus forte baisse sur deux jours dans l’histoire de l’indice, selon Bloomberg. Raison de la baisse, cette fois : Tesla. Une fois de plus, tout est parti des tweets du PDG du géant de la voiture électrique, Tesla.

En fait, Elon Musk demandait à ses follower s’il devait vendre 10% de ses actions pour payer ses impôts. La question a reçu « oui », entraînant immédiatement une chute de 7% de l’action de Tesla, le 8 novembre 2021. Une baisse qui s’est poursuivie le lendemain avec -12%. Mais en réalité, cette seconde chute a été provoquée par un tweet du vendeur à découvert Michel Burry. Il avait suggéré qu’Elon Musk envisageait de vendre ses actions pour couvrir des dettes personnelles.

Le 25 avril 2022, Elon Musk annonçait le rachat du réseau social Twitter pour 44 milliards de dollars. Mais il va raviser en juillet 2022, juste trois mois après. Il estimait que la plateforme n’avait pas respecté les engagements pris dans l’accord d’acquisition à cause d’informations manquantes sur le nombre de faux comptes et de spams.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Cameroun : Orange et AFRIK’COM CD, partenaires d’une convention de distribution des contenus et services numériques

[DIGITAL Business Africa] – Orange Cameroun et AFRIK’COM CD, spécialisée dans la distribution des contenus et services numériques, ont signé de partenariat, le 10 octobre 2022. Cela pour fluidifier la distribution des contenus et services numériques. Elle va concrètement permettre aux éditeurs de contenus digitalisés tels que les programmes TV, radiophoniques, films, web séries, musique, contenus sportifs et éducatifs, jeux, coaching… de proposer aux abonnés d’Orange Cameroun directement leurs offres.

Ainsi parle-t-on de raccordement du serveur privé de la société AFRIK’COM CD au centre serveur d’Orange Cameroun avec but d’assurer l’utilisation des services SMS et/ou USSD.

Dimitri Mbele, Directeur Général de la société AFRIK’COM CD, a dans son discours de circonstance, précisé qu’à travers ses prestations, AFRIK’COM CD veut simplifier l’accès des éditeurs de contenus/marchands au marché de l’économie numérique en zone Cémac en tant qu’unique intermédiaire commercial et technique pour ses partenaires éditeurs de contenus et Intégrateur clé-en-main dans son réseau de distribution digitale.

D’après « We are Social », une agence créative internationale spécialisée dans les médias sociaux, le Cameroun a un taux de pénétration d’Internet de 36,5%, plus 2,5% en un an. Ces données indiquent que le Cameroun a franchi la barre symbolique des 10 millions d’internautes (10,05 millions d’internautes camerounais pour être exact). Des chiffres rendus publics par l’agence en janvier 2022.

L’UIT met 28 milliards de dollars pour réduire la fracture numérique dans le monde 

La célébration de la journée mondiale de la femme rurale, samedi 15 octobre 2022, était l’occasion de se pencher sur la fracture numérique en zones rurale dans le continent noir. D’après Doreen Bogdan-Martin, Secrétaire générale de l’Union internationale des Télécommunications, « Les femmes rurales font face à plus d’obstacles parce que les données de l’UIT montrent que seul 15% de la population rurale africaine est actuellement connectée contre 50% de la population urbaine ». Pourtant celles-ci produiraient « 70% de la nourriture » du continent, a expliqué la SG de l’UIT.

« En Afrique, seuls 34% de femmes en moyenne utilise actuellement Internet comparé à 45% pour les hommes. Cet écart est plus important dans les pays les moins développés où moins d’un tiers des femmes ont accès à Internet. Les femmes rurales font face à plus d’obstacles parce que les données de l’UIT montrent que seul 15% de la population rurale africaine est actuellement connectée contre 50% de la population urbaine », a affirmé Doreen Bogdan-Martin. D’où l’impérieuse nécessité de réduire la fracture numérique en zones rurales.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Nigéria : Le régulateur des télécoms rejette la hausse de 10% des coûts des services mobiles

[DIGITAL Business Africa] – C’est un NON catégorique aux opérateur mobiles MTN, Airtel et deux opérateurs locaux : Globacom Limited et 9mobile. En effet, la Nigerian Communications Commission, l’autorité de régulation des Télécoms du Nigéria, a rejeté l’augmentation de 10 % les prix des services vocaux et de données de la part des opérateurs mobiles. Tout en leur a demandant d’annuler tout ajustement tarifaire. « Bien qu’il y ait une augmentation du coût de production, la fourniture de services de télécommunications reste très rentable et il est nécessaire que les abonnés ne soient pas soumis à une hausse des tarifs », a déclaré la NCC.

D’après le site Zone Bourse, les prix des services voix et données n’auraient pas été ajustés avant la pandémie de la Covid-19, ce qui aurait incité les opérateurs mobiles à demander une augmentation pour couvrir leurs propres coûts. L’inflation au Nigéria était de 20,77 % en septembre 2022. Du coup, on assiste à une augmentation des coûts de production et une hausse des coûts des importations en raison de la faiblesse de la devise naira.

La NCC a toutefois indiqué qu’elle mènerait des consultations avec l’industrie pour voir dans quelles mesures protéger les consommateurs et les fournisseurs. Elle a déclaré qu’elle avait demandé au gouvernement de suspendre une hausse des droits d’accise de 5 % pour aider à contenir l’augmentation des coûts.
D’après l’Observatoire sur les Systèmes d’Informations, les réseaux et les inforoutes au Sénégal,  “le nouvel ITR arrive à peine 8 mois après que le régulateur a annoncé 0,045 $ comme montant à facturer. Cette mesure qui a pris effet le 1er janvier 2022 a été accueillie avec un tollé de la part des parties prenantes, qui se composaient principalement des opérateurs d’accès international aux données (IDA). Pour eux, ce tarif paralyserait leurs activités et ferait d’eux une simple main-d’œuvre pour les opérateurs de réseau mobile et autres opérateurs internationaux qui terminent les appels sur leurs réseaux au Nigeria ».
La Nigerian Communications Commission (NCC) a augmenté le tarif fixe pour la terminaison d’appel international sur mobile (ITR) qui passe de de 0,045 à 0,10 dollars par minute.

Cela est survenu depuis septembre 2020. Selon la NCC, le nouveau tarifsera payé en dollars afin de contourner les pertes subies par un opérateur si la dévaluation du naira venait à se poursuivre. Ce qui permettrait donc aux opérateurs d’ouvrir des comptes exclusivement dédiés aux appels internationaux auprès de toutes les banques commerciales du Nigeria. Objectif recherché : facilitera le transfert des revenus en dollars.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : La RDC et la Tanzanie disent oui au partage des infrastructures télécoms

[DIGITAL Business Africa] – Les deux pays veulent s’unir pour fédérer leurs infrastructures de télécommunications. La décision découle d’un forum de deux jours sur les télécommunications du lundi 16 au mardi 18 octobre 2022 à Lubumbashi.

Le thème choisi pour ces assises était: « Tirer parti des possibilités de collaboration en matière d’investissement, de commerce et des affaires dans les TIC (Techniques de l’information et de la communication) ». La réflexion a réuni les opérateurs économiques de deux pays opérant dans le domaine des nouvelles techniques de l’information et de la communication.

Cette mutualisation annoncée des infrastructures de télécommunication entre a RDC et la Tanzanie va permettre d’identifier les opportunités économiques pour faciliter le développement des télécommunications et des nouvelles technologies.

Vodacom, d’Airtel, d’Orange et d’Africell, des opérateurs aux chiffres éloquents

Ces quatre opérateurs ont réalisé des performances reluisantes en en 2020 en RDC. Leur chiffre d’affaires d’alors à eux trois était estimé à 1,5 milliard USD en 2020. L’Observatoire du marché de la téléphonie mobile, structure de l’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications au Congo (ARPTC), hissait Vodacom au sommet du secteur de la téléphonie mobile en RDC. Son chiffre d’affaires, en 2020 était de 558,159 millions USD en 2020.

Elle est suivie d’Airtel avec un chiffre d’affaires de 450,234 millions USD. Puis vient Orange avec un chiffre d’affaires de 382,423 millions USD. Africell, était la lanterne rouge avec un chiffre d’affaires de 112,304 millions USD. Au premier trimestre de 2021, ces quatre opérateurs ont enregistré un chiffre d’affaires d’environ 397,38 millions USD. Des revenus issus des appels voix, les SMS, le data, le mobile money ainsi qu’autres services offerts par ces entreprises.

La Tanzanie intensifie la collaboration avec des régulateurs

L’Autorité de régulation des communications de Tanzanie (TCRA) a renforcé la coopération avec l’Institut national des communications du Mozambique (INCM), en septembre 2022. Une coopération qui entre dans le cadre de la communication. La décision a été prise en marge d’une visite de formation d’une délégation de l’INCM sur la gestion des services de communication à Dar es Salaam.

L’annonce de cette collaboration intervient quelques jours après que Vodacom Tanzania a lancé le premier réseau mobile de cinquième génération (5G) du pays. Le régulateur y a participé notamment en fournissant à l’opérateur mobile le spectre télécoms nécessaire à cette innovation technologique.

Pour les hôtes, visiteurs la Tanzanie a fait des progrès remarquables dans les domaines de la gestion du spectre des fréquences, de la qualité des services et de la communication transfrontalière. Cela fait d’ailleurs partie de « la précieuse expérience réglementaire » que la TCRA compte partager avec son homologue mozambicain pour l’aider à améliorer les services de télécommunications dans son pays.

En janvier 2021, la Tanzania Telecommunications Company Ltd. (TTCL) a choisi Huawei pour améliorer son réseau télécom. Les deux partenaires ont même signé un protocole d’accord à la faveur de la journée dédiée à la Tanzanie à l’Expo 2020 Dubaï, le dimanche 27 février 2021.

Il reviendra à Huawei d’aider l’opérateur historique tanzanien à déployer son réseau FTTH (fiber to the home) et son réseau sans fil fixe (4G). La coopération portera également sur le déploiement et l’extension de l’infrastructure télécoms mobile et fixe de TTC .

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : Orange Côte d’Ivoire, Moov Africa et MTN Côte d’Ivoire font l’objet d’une plainte auprès de l’ARTCI

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire a été saisie par l’Association de Défense de la Dignité Humaine pour une plainte contre les opérateurs mobiles, ce lundi 17 octobre 2022. L’ADDH se plaint du non-respect des droits des consommateurs par ces opérateurs téléphoniques mis en cause.

Il s’agit d’Orange Côte d’Ivoire, Moov Africa et MTN Côte D’ivoire. L’ARTCI a informé l’ADDH qu’il a bel et bien accusé réception de la plainte, mardi 18 octobre 2022.

En réalité, l’article 5 de la décision numéro 2020-0599 du Conseil de régulation de l’ARTCI du 09 septembre 2020, portant encadrement des offres de services sur le marché de détail de la téléphonie mobile stipule que :

« Les volumes de trafic ou les crédits de communication obtenus par un client à l’issue d’un acte commercial relativement à une offre, sont acquis pour ce dernier et ne peuvent être supprimés. Ni lui être retirés par l’opérateur. Si ceux-ci n’ont pas été intégralement utilisés au terme de la période de la validité. Ces avantages devront être réactivés et cumulés aux avantages liés au renouvellement de l’acte commercial sur le même service ».

Selon, le site Koasi.com, l’opérateur Orange Côte d’Ivoire applique se conforme désormais à la décision. Ce qui n’est pas le cas des deux autres opérateurs que sont Moov Africa et MTN Côte d’Ivoire.

« …C’est pourquoi, nous ADDH (Association pour la Défense de la Dignité Humaine), venons, par la présente exprimer notre mécontentement et vous demandons de bien vouloir prendre des dispositions utiles afin que cessent ces irrégularités et abus », indique la note adressée au régulateur des télécommunications en Côte d’Ivoire. Soumaila Diarrassouba, président de l’ARTCI a indiqué à propos que « les minutes gelées sont remboursées ».

Par Jean Materne Zambo

E-learning en Afrique : Le Niger met en ligne le portail national unique de l’éducation portail.edu.ne

[DIGITAL Business Africa] – La plateforme unique d’éducation est accessible depuis le 14 octobre 2022 via l’adresse : www.portail.edu.ne. C’est le ministre de l’Éducation nationale Ibrahim Natatou qui en a présidé la cérémonie de lancement. Le portail est une émanation du projet « Lire » (Learning Improvment for Results in Education), une initiative nigérienne financée par la Banque mondiale à hauteur de 95 milliards de FCFA.

Selon le ministre de l’Éducation nationale Ibrahim Natatou, « à travers le portail, vous accédez à toutes les ressources éducatives du men (ministère de l’éducation nationale, les documents, arrêtés, décisions… Le portail intègre un système de messagerie via intranet et vous donne aussi la possibilité de prendre vos congés ou vos permissions sans pour autant vous déplacer de bureau en bureau avec votre demande ».

La plateforme vise 5 principaux objectifs, dont l’amélioration des pratiques enseignantes ; la promotion de l’apprentissage pour les filles et les garçons ; le renforcement des systèmes et des capacités pour la prestation de services éducatifs ; la coordination et l’administration de projet et enfin apporter des réponses aux urgences et imprévus. « Ce portail, d’après la Représentante résidente par intérim de la Banque mondiale au Niger, Aïssatou Dicko, se veut être l’unique voie d’accès à l’ensemble des ressources numériques du ministère de l’éducation ». La plateforme voit le jour dans un contexte marqué par la faible intégration du numérique dans le système éducatif.

Obami, la plate-forme sud-africaine d’apprentissage

Barbara Mallinson avait également pensé à améliorer la situation éducative en Afrique du Sud en 2009, dans le domaine des mathématiques et des sciences. C’est fort de cela qu’elle avait lancé la plate-forme Obami. Ici, elle fonctionne comme un réseau social mettant en relation enseignants, élèves et parents.

« Au départ, notre vision était d’apporter un changement fondamental dans le système éducatif en offrant du contenu en ligne et des outils pour les enseignants », se souvient Ennis Jones, directeur et numéro deux de la structure. Un objectif extrêmement ambitieux et… démesuré. « Nous avons réalisé que la modification du système d’éducation à l’échelle d’un pays était un défi énorme et qu’il serait plus efficace de chercher à changer la façon dont les citoyens, et plus seulement les écoles, transmettent et apprennent », explique Ennis Jones, membre de l’équipe dirigeante de la start-up Obami.

La plateforme serait utilisée par des centaines d’écoles en Afrique, en Europe et aux USA. Elle a obtenu la reconnaissance de Forbes, CNN et Business Insider comme l’une des entreprises technologiques les plus innovantes en 2011 et l’une des 20 start-ups à suivre en Afrique. Le projet est réalisé en partenariat avec Vodafone, un opérateur téléphonique d’Afrique du Sud.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Cameroun : Kiama SA & Integc SARL remportent le marché de la mise à niveau du Data Center de la Campost

[DIGITAL Business Africa] – Le projet de E-post de la Campost connaît ses adjudicataires, depuis le 07 octobre 2022. Il s’agit de KIAMA SA et de INTEGC SARL, deux sociétés qui ont été triées sur le volet au terme d’un appel d’offres lancé par le Ministère des Postes et Télécommunications. Durée d’exécution des travaux : 13 mois, soit un an et un mois. Budget alloué pour les travaux, 376 722 675 FCFA.

L’offre nationale est encadrée par la loi N°00009/AONO/MPT/CIPM/CCCM-SPI/2022 DU 03 AOUT2022 pour le recrutement d’un Bureau d’études techniques pour le suivi et le contrôle de mise à niveau de l’infrastructure Data Center du projet e-post de la Cameroon Postal Services (Campost).

L’entreprise Kiama SA, au-delà de guider les entreprises et institutions, facilite leurs mutations vers l’économie numérique. Sa date de création est 2014. Sa mission principale, accompagner les gouvernements, institutions, entreprises, organisations gouvernementales, dans le monde des technologies de l’information et de la Communication.

« Nous offrons des solutions améliorant les procédés de gestion et minimisant les coûts opérationnels, tout en créant des produits, services, projets ou plans d’actions. L’entreprise est constituée essentiellement d’ingénieurs en informatique, de développeurs et de professionnels de la gestion des projets numériques. Nous développons une culture basée sur la recherche et l’innovation. La Vision est d’offrir des solutions qui améliorent les procédés de gestion et minimisent les coûts opérationnels tout en créant des valeurs ajoutées autour des produits, services, projets ou plans d’actions. Nos soumissions : Étudier les secteurs d’activités et les problèmes des institutions, entreprises ou organisations ; rechercher et adapter des solutions innovantes de développement », indique sa direction générale.

Kiama SA dirigé par Fidèle MOLE propose donc une gamme variée de solutions dans le but d’accompagner au mieux toutes structures dans le numérique. Pas de surprisse si la société est de plus en plus prisée par les administrations publiques et privées au Cameroun.

Au nombre de ses clients, figurent le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), CCA-BANK, ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), le Ministère de la Défense, (Mindef), MTN Cameroon, l’École normale supérieure Polytechnique (ENSP), le ministère de la Santé (Minsanté) et l’Auto-école Kassap.

Dans ce projet, KIAMA travaillera en étroite collaboration avec INTEGC SARL. Le Bureau d’Études Techniques INTEGC (Ingénierie et Telecom du Génie Civil) est une société à responsabilité Limitée (Sarl). Son capital social est de trois cents millions (300 000 000) de Francs.

Créée en 2000, la société compte 250 collaborateurs, son chiffre d’affaires en 2018 était de 5 milliards de FCFA. Parmi ses clients, l’on retrouve le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, Minader.

Par Jean Materne Zambo

Roger Kamgaing : « Ma mission auprès des Douanes malgaches, les aider à trouver les meilleurs services au meilleur prix »

[DIGITAL Business Africa] – Lancé au mois de juillet 2022 par Roger Kamgaing, ancien vice-président exécutif pour les services aux gouvernements et aux institutions du groupe suisse SGS, le cabinet Africa Smarts Today vient de signer un accord avec la Direction des Douanes malgache. Objectif, s’assurer que les sociétés d’inspection qui contrôlent les importations dans le pays ne génèrent pas des marges plus importantes au détriment des États et des citoyens.

D’après Roger Kamgaing, il s’agit du premier mandat d’envergure sous l’égide de AST avec la Direction Générale des Douanes de Madagascar (DGD). Un accord qui s’inscrit dans le cadre Plan stratégique de la douane lancé en 2020 qui comprend 31 mesures de modernisation, actuellement réalisées à environ 50%.

« L’une de ses mesures est la mise en place d’un centre de la valeur encore plus performant afin de poursuivre dans la voie de l’augmentation des recettes fiscales amorcée depuis quelques années par Mr Ernest Zafianona Lainkana et ses équipes de direction et opérationnelles particulièrement performantes », explique le fondateur d’Africa Smart Today dans un post sur LinkedIn.

Africa Smarts Today s’est en effet donné pour mission de renforcer l’économie africaine de l’intérieur. Ceci en proposant aux décideurs locaux des solutions commerciales numériques permettant aux gouvernements de créer une croissance durable inclusive.

Son fondateur Roger Kamgaing croît en effet que la technologie numérique peut être la grande force de cette transition et croissance économiques. D’où son engagement à travers Africa Smarts Today à convaincre les gouvernements que le développement des infrastructures numériques par l’investissement, la formation et le renforcement des capacités dans ce secteur est ce dont l’Afrique a besoin pour stimuler une croissance économique inclusive. Le gouvernement malgache fait partie des premiers gouvernements convaincus par son offre.

Dans cet entretien avec Digital Business Africa, Roger Kamgaing revient sur les détails de son accord avec les douanes malgaches et indique comment cela sera bénéfique pour Madagascar.

Roger Kamguaing

Les gains de productivité dans l’inspection physique sont de nature à générer des marges très importantes pour les sociétés d’inspection. La question est donc de savoir comment est « partagée » cette marge.Roger Kamgaing

Digital Business Africa : L’accord entre Africa Smarts Today et les Douanes malgaches que vous annoncez sur LinkedIn semble un premier grand pas pour Africa Smarts Today. De quoi s’agit-il exactement ?

Roger Kamgaing : Le mandat avec le Gouvernement Malgache est motivé par la volonté de la Direction des Douanes de renforcer les capacités internes et de moderniser l’organisation. Elle s’inscrit dans un plan stratégique très complet et particulièrement ambitieux mis en place depuis quelques années.

Digital Business Africa : Quel est l’impact réel de la digitalisation dans ce secteur ?

Roger Kamgaing : Une stratégie digitale correctement menée permet d’améliorer les services notamment en termes de transparence et aussi de réduction des couts de production y compris des services. Ainsi par exemple dans le domaine du TIC, les compagnies ont réussi à réaliser des gains de productivité de 70% ou plus.

Ces gains de productivité dans l’inspection physique sont donc de nature à générer des marges très importantes pour les sociétés d’inspection. La question est de donc de savoir comment est « partagée » cette marge. Elle peut aussi servir à réduire les couts de services pour les clients afin de la fidéliser.

Le défi se pose dans le cas ou des Gouvernements externalisent leurs services à des fournisseurs de services externes. Dans ce cas il appartient aux Gouvernements de s’assurer, surtout dans un climat global de lutte contre la vie chère et ou finalement le coût final est supporté par le consommateur, de tomber d’accord avec ses prestataires afin que ces gains soient partagés et ne restent pas accaparés par les fournisseurs.

Digital Business Africa : La digitalisation va-t-elle donc également aider à changer les modes de rémunération des sociétés d’inspection ?

Roger Kamgaing : Absolument ! Surtout que dans le contexte actuel d’une inflation galopante notamment sur les produits tels que le sucre ou le blé, la farine, la rémunération des prestataires augmente parfois de manière mécanique et sans réelle corrélation avec une activité plus importante. La digitalisation va donc permettre également de changer les modes de rémunération des sociétés d’inspection en général.

A l’origine, une facturation sur la base de la valeur des marchandises était le « moins mauvais moyen » de tenir compte de la charge de travail. On pouvait en effet légitimement construire une relation entre la valeur d’une marchandise et les quantités devant être inspectées, à travers le temps passé. Lorsque les modes d’opérations changent et que l’élément « temps », l’élément « distance à parcourir jusqu’au site » ou le nombre d’inspecteurs nécessaires pour faire les inspections ne deviennent plus déterminant, une facturation en % de la valeur ne se justifie plus nécessairement.

Tous ceci fera partie de ma mission auprès des Douanes malgaches. C’est-à-dire, les aider à trouver les meilleurs services au meilleur prix.

Digital Business Africa : A travers cet accord, qu’attendent concrètement les douanes malgaches ?

Roger Kamgaing : Concrètement, nous allons mettre en place un Centre national de la valeur qui sera doté d’outils technologiques comme une plateforme nationale d’inspection physique, de renforcement de la cellule d’inspection par scanner, de meilleur contrôle dans le cadre des opérations d’e-Commerce ; mais aussi d’informations sur les prix des produits dans les pays d’exportation et de gestion des bases de données.

Par ailleurs, ce centre sera doté d’un système de gestion de la qualité grâce à des certifications ISO, l’objectif ultime étant de rendre un meilleur service aux importateurs et exportateurs. Un meilleur service à un moindre coût.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM

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Roger Kamgaing lance Africa Smarts Today pour aider les décideurs africains à réussir en adoptant des services numériques appropriés

Yango contribue à la sécurité routière au Cameroun : lancement d’une nouvelle technologie

Yango, un service international de covoiturage, a lancé aujourd’hui au Cameroun une nouvelle technologie de sécurité dans le service – la surveillance comportement routier des chauffeurs. En effet, l’algorithme rassemble les commentaires des utilisateurs de Yango sur les trajets en temps réel avec une échelle d’impact progressive.

Si les utilisateurs signalent régulièrement le style de conduite dangereux d’un conducteur en particulier, cela est considéré comme une violation des normes du service et le conducteur reçoit une notification d’avertissement dans l’application dans un premier temps. Si la situation ne change pas après plusieurs notifications, l’algorithme restreint l’accès du conducteur au service de covoiturage Yango.  Cette nouvelle technologie permet de prévenir les conducteurs qui opèrent avec le service de manœuvres dangereuses et d’éventuels accidents.

“Votre sécurité, notre priorité !” – affirme le Country Manager de Yango

“Votre sécurité, notre priorité ! La sécurité routière est l’une de nos principales priorités. Nous investissons constamment dans nos propres technologies de sécurité afin de contribuer à la sécurité des villes. Aujourd’hui, nous sommes heureux de déployer cette fonctionnalité à Yaoundé et à Douala. Nous nous engageons à proposer très prochainement d’autres technologies de sécurité sur le marché” – Didier Theze, Country Manager chez Yango.

L’application Yango dispose déjà d’un certain nombre de fonctions qui augmentent le niveau de sécurité de tous les trajets. Par exemple, l’onglet sécurité de l’application permet aux utilisateurs de partager leur itinéraire avec leurs contacts de confiance afin qu’ils suivent le parcours, de signaler tout objet personnel oublié dans un véhicule, de contacter le service client si le conducteur a enfreint le code de la route, etc. En outre, à chaque commande, les utilisateurs peuvent voir le numéro de la plaque d’immatriculation et le nom du conducteur partenaire qui vient faire la course.

À propos de Yango

Yango est un service en ligne international de commande de trajets. Il est déjà présent dans plus de 20 pays en Europe, en Asie centrale, en Afrique et au Moyen-Orient. Contrairement aux autres services de covoiturage, l’application Yango 

CP

Sénégal : Faute de paiement de rançon, le groupe de hackers Kakakurt commence à divulguer les données de l’ARTP

[DIGITAL Business Africa] – La menace a été mise en exécution, ce lundi 17 octobre 2022. Aux environs de 14h, le groupe des hackers Kakakurt qui a pris pour cible le système informatique de l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes du Sénégal a commencé à divulguer des données, dont des mails des personnels, des projets parmi les 102 Go de données de la structure.

L’attaque était survenue dans la semaine du 1O octobre 2022.  Le groupe de pirates avait menacé de rendre publique les 102 Giga octets de données piratées si une rançon n’était pas versée, d’après le site Financial afrik. Cependant, ce piratage de l’autorité de régulation concerne exclusivement les boîtes mails d’un nombre important de salariés de la boite et parmi ces employés, certains occupent des postes stratégiques.

De probables données sensibles à trouver telles des échanges avec d’autres ministères, d’autres personnes d’autres pays, des données sur des projets passés, en cours ou à venir au Sénégal qui n’étaient pas publics jusqu’ici.

À l’heure où le numérique gagne du terrain, tous mécanismes de protection de données relatifs à la cyber sécurité demeurent un impératif, notamment chez les pays africains qui en font même, un défi à relever. Actif depuis juin 2021, il cible les organisations de petite et moyenne taille.

Selon les experts, le groupe Kakakurt est actif depuis juin 2021 et cible les organisations de petite et moyenne taille. Il prend pour cible des systèmes informatiques afin d’en extraire les données qu’il menace de publier si une rançon n’est pas payée.

En juin 2022, apprend-on de certains sites web spécialisés, le Bureau fédéral d’investigation (FBI) américain, l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), le département du Trésor et le réseau de lutte contre la criminalité financière (FinCEN) publiaient un avis conjoint de cybersécurité interpellant les entreprises et organisations sur les agissements de Karakurt. Ils indiquaient que les demandes de rançon connues oscillaient entre 25 000 $ et 13 000 000 $ en Bitcoin.

Par Jean Materne Zambo

Cybersécurité au Cameroun : La sécurisation des réseaux télécoms préoccupe, les recommandations

[DIGITAL Business Africa] – Clap de fin pour la deuxième édition du Forum National sur la Cybersécurité et la lutte contre la cybercrimalité au Cameroun. L’évènement s’est tenu du 12 au 14 octobre 2022, au Palais des Congrès de Yaoundé. C’était sous la houlette du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, en présence du président de l’Union internationale des Télécommunications Afrique Centrale et Madagascar, Jean-Jacques Massina Landji, entre autres personnalités.

Les travaux se sont appuyés sur le thème: « cyberespace national et réponses à la menace sécuritaire ». Après deux jours de réflexion, quatre recommandations subsistent. Notamment, la Protection des infrastructures et des données de l’État, la sécurisation des réseaux de Télécom, les procédures de répression des infrastructures et de défense du cyber espace national, le développement du capital humain et la coopération internationale en matière de cybersécurité.
Parlant de la protection des infrastructures et données l’Etat à été interpelé à plusieurs titres.

« Intensifier les campagnes de sensibilisation des acteurs du cyberespace national sur la législation en vigueur en matière de cybersécurité et de cybercriminalité, mettre à jour la législation en vigueur en matière de cybersécurité et de cybercriminalité. Aussi doit-il mettre en place un mécanisme juridique contraignant les administrations publiques et privées à mettre en œuvre les recommandations issues des audits de sécurité. Et enfin une autorité de protection des donnée à caractères personnels doit voir le jour, tout comme un Data center gouvernemental dédié et redonné », fait savoir ce PDF.( cliquez sur le lien ci-dessus pour lire l’intégralité du rapport)

Rapport du FNCC 2022

Des recommandations saluées par le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, qui en a appelé à la mise en œuvre des celles-ci.

« Je me réjouis donc fortement des résultats éloquents, auxquels vous êtes parvenus au terme de vos travaux, et dont je ne pouvais d’ailleurs douter, au regard de la qualité des participants que vous êtes. Grâce à votre expertise avérée et à votre engagement, nous avons pu aboutir à des propositions constructives. De vos échanges, il en est sorti des recommandations pertinentes. J’exhorte donc toutes les parties prenantes, chacune en ce qui la concerne, à mettre tout en œuvre, pour l’implémentation des recommandations issues de ce forum »,a-t-elle dit.

La cybercriminalité fait des ravages au Cameroun. D’après l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, Antic, quelque 12,2 milliards de FCFA glanés par des cybercriminels avaient plombés l’Économie camerounaise en 2021. Cela étant le fait d’intrusions dans les systèmes informatiques des administrations publiques. Quant aux pertes financières dues au skimming (détournement des informations de cartes bancaires d’un consommateur), elles s’établissent à 3,7 milliards de FCFA.

Par Jean Materne Zambo

Angola : Le satellite de télécom AngoSat-2, lancé par La Russie, il reduira le coût des produits de télécom

[DIGITAL Business Africa] – AngoSat-2, le satellite de télécommunications de l’Angola, a été mis en orbite par la Russie, ce mercredi 12 octobre 2022. C’était via la Fusée Proton-M, depuis la base de Baïkonour, ville du Kazakhstan. Cette procédure a été achevée vers 22H00 GMT, selon les agences de presse russes.

Ce satellite de communication permettra, non seulement à l’Angola de réduire le coût des produits de télécommunication au pays. Mais également de renforcer ses capacités internet. AngoSat-2 est basé sur la plate-forme Express-1000N et développée par la société russe Reshetnev Information Satellite Systems Company.

La fusée porteuse Proton-M, chargée du satellite de télécommunication AngoSat-2 a décollé du site n ° 81 du port spatial de Baïkonour, selon l’agence de presse russe TASS. La durée de vie de ce satellite est estimée à 15 ans. Angosat 2 a été livré depuis le 26 juillet 2022. Son lancement intervient cinq ans après le premier échec de Angosat1. Ce projet entre s’inscrit en ligne droite dans la stratégie spatiale nationale de la République d’Angola 2016-2025.

Le ministre des Télécoms, des Technologies de l’information et de la Communication sociale, Augusto da Silva Olivera dira le 11 août 2022 : « Nous voulons avoir une industrie spatiale nationale forte qui serve les intérêts de notre économie et apporte des avantages non seulement pour l’Angola mais comme un moyen de créer des synergies dans notre région tout en favorisant l’établissement d’une Afrique unie ».

« L’unité principale, de la fusée, d’après le site wearetechafrica, comprend un booster DM-03. Le satellite ,a été réglée pour se séparer de l’étage supérieur de la fusée en 584 secondes après le lancement. Il faudra plusieurs heures au booster pour acheminer le satellite sur l’orbite désignée ».

La Russie et l’Angola ont convenu de créer un satellite de télécommunication AngoSat-2 au lieu du défunt véhicule spatial Angosat-1 lancé depuis le port spatial de Baïkonour le 26 décembre 2017. Le contact avec le satellite a été perdu le lendemain de son lancement. Angosat1 devait coûter 327,6 millions de dollars.

Par Jean Materne Zambo

 

Côte d’Ivoire : MTN et Nuran Wireless, fournisseur d’infrastructures télécoms signent un accord de 75 millions de dollars pour créer 1000 sites ruraux

[DIGITAL Business Africa] – Le partenariat que vient de signer Nuran wireless, le fournisseur canadien d’infrastructures télécoms et MTN Côte d’Ivoire va durer cinq ans. Il pourra être renouvelé de cinq années supplémentaires. Le présent accord servira au déploiement de 1000 sites ruraux dans le pays. Il entre dans le cadre du modèle commercial « Network as a Service » (Naas ).

D’après le site lemondeinformatique, le « Network as a Service » comprend généralement du matériel, des logiciels et des licences intégrés, fournis sous forme d’abonnement. Il existe sous plusieurs formes. Par exemple dans le domaine des infrastructures, plus de 75% des équipements des sites périphériques et jusqu’au 50% de l’infrastructure des centres de données seront consommées selon le modèle « as-a-service », d’ici 2024, à en croire les prévisions du cabinet d’études IDC.

L’accord de cinq ans qui lie MTN Côte d’Ivoire à Nuran semble fructueux pour le Canadien. Entendu que le partenariat va générer plus de 75 millions de dollars de revenus bruts sur une période de cinq ans. C’est le deuxième plus grand contrat de la société en termes de nombre de sites avec le potentiel de générer plus de 75 millions de dollars de revenus bruts sur une période de cinq ans. Et son PDG Francis Letourneau ne saurait dissimuler son émotion.
« Nous sommes extrêmement heureux d’ajouter la Côte d’Ivoire à notre portefeuille croissant de pays africains et d’apporter une connectivité mobile essentielle à potentiellement plus de 3 millions de personnes. La Côte d’Ivoire est un pays stable à la fois politiquement et financièrement. Le pays dispose de routes bien entretenues et d’excellentes infrastructures qui aide à accélérer l’installation de nouveaux sites par rapport à d’autres pays. Nous sommes également reconnaissants à MTN pour sa foi et son soutien continus dans notre relation mutuellement bénéfique et partenaire clé pour apporter la connectivité mobile aux personnes qui en ont le plus besoin », a déclaré Francis Letourneau, président-directeur général de Nuran Wireless.

Ces différents investissements restent fidèles à l’objectif du groupe MTN de connecter les populations des zones rurales en Afrique. Et partant de devenir le principal fournisseur de services numériques en Afrique dans les prochaines années. Selon la GSMA, 206 millions de personnes habitant l’Afrique subsaharienne ne sont pas couvertes par un réseau mobile.

Nuran Wireless et MTN veulent créer 10 000 sites en Afrique

L’opérateur de télécommunications MTN Sudan Company Ltd a signé un accord similaire avec son compagnon Nuran Wireless, le 26 juillet 2022. Sauf qu’ici il était définitif, d’une durée10 ans. Le Canadien Nuran Wireless a eu résolu de déployer un minimum de 500 sites télécoms ruraux à travers le Soudan.
Et comme en Côte d’Ivoire, le projet est basé sur le modèle Network-as-a-Service (Naas) de Nuran et supportera la 2G et la 3G.

En fonction du taux de pénétration d’internet dans les zones concernées, du revenu moyen par utilisateur (ARPU) et les frais de réseau qui seront affinés le nombre de sites pourra être augmenté et fluctuera au fur et à mesure de l’avancement du projet, selon les termes du contrat.
MTN Sudan était devenu la troisième filiale africaine du groupe MTN à signer un tel accord avec Nuran après MTN South Sudan et MTN Namibia.

L’accord entre MTN South Sudan et Nuran Wireless est aussi d’une durée de 10 ans. Il devrait représenter un revenu d’environ 1800 dollars par site et par mois ou 57 millions de dollars canadiens de revenus au cours de la durée du contrat. Nuran Wireless souhaite atteindre 10 000 sites sous contrat en Afrique. Pour l’instant, la société canadienne a 3 192 sites sous contrat dans 5 pays d’Afrique. Parmi eux, le Cameroun avec ses 10 sites.

Par Jean Materne Zambo

RDC : Onu femmes boucle la formation des femmes entrepreneures sur le management numérique

[DIGITAL Business Africa] – Des femmes entrepreneures ont achevé leur formation sur le numérique, ce jeudi 13 Octobre 2022. Une initiative d’Onu femmes, l’organisation des Nations unies qui met en œuvre des programmes, des politiques et des normes visant à défendre les droits fondamentaux des femmes et à faire en sorte que chaque fille puisse réaliser pleinement son potentiel dans sa vie. La formation a débuté le 06 Octobre 2022. C’était dans le district de la Funa, Mont Amba et Lukunga.

Les modules qui ont meublé la formation étaient entre autres, le marketing digital, le cyber hygiène, le Fact checking, l’ERP (Entreprise Ressources Planning), le Customer Relationship Management (CRM). L’Ingénieur informaticien Roland Mantama a dispensé le module « Fact checking ». Pour lui cette formation était essentielle.

« Il était nécessaire que les femmes entrepreneures aient cette formation en numérique, sur les différents modules, pour les aider à asseoir leur business, et surtout les aider à faire autrement la communication et la présentation de leurs produits, en utilisant le numérique ; car le monde évolue », a -t-il reconnu.

Cette formation vient donc renforcer les capacités des femmes entrepreneures de la RD Congo. Lesquelles femmes ont tenu à remercier le Représentant résident d’Onufemmes RDC, Adama Moussa, et toute l’équipe d’organisation, tant ce management numérique leur sera bénéfique en entreprise. Cette série d’ateliers numériques de formation s’inscrit dans le cadre du Programme phare continental de l’Onu femmes et de l’initiative « Jeunes Filles qui peuvent coder ».

Le projet appartient à la Commission économique des Nations unies, qui a mis en place une formation au codage dédiée aux jeunes femmes. Celle-ci vise à combler le fossé numérique entre les sexes. Au Cameroun, par exemple, 1500 adolescentes et jeunes filles, âgées de 12 à 25 ans, sont suivise depuis 2021. Mais, l’Onu espère former 8000 jeunes africains dans les TIC, au total.

Par Jean Materne Zambo

Régulation : L’Arcep Gabon rejoint le CTO du Commonwealth pour renforcer ses capacités en matière des Télécoms

[DIGITAL Business Africa] – L’Organisation des télécommunications du Commonwealth (CTO) a un nouveau membre venu de l’Afrique centrale. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Gabon a adhéré au CTO Commonwealth en cette mi-octobre 2022. Et ce pour « renforcer ses capacités opérationnelles en matière de télécommunications, mais aussi bénéficier des avantages qu’offre la CTO à ses membres, notamment en ce qui concerne « les défis et les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies ».

Cette adhésion advient seulement quatre mois (le 24 juin 2022) après que le Gabon a rejoint le Commonwealth. Une organisation intergouvernementale est composée de 56 pays membres réunis par, non seulement la langue anglaise, mais aussi des valeurs économiques, démocratiques et sociales. Le Cameroun en fait aussi partie. Mais est un peu vieux dans la coopération, que ce soit au sein du Commonwealth (membre depuis les années 1990) ou dans le CTO. Par le truchement de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC), il a également signé en novembre 2016 une convention de partenariat avec L’Organisation des télécommunications du Commonwealth (CTO).

Au cours de la signature de cette convention de partenariat avec l’Organisation des télécommunications du Commonwealth, l’Antic occupait un stand d’exposition au Pavillon de l’Organisation des Télécommunications du Commonwealth (CTO).

Cet atelier avait le but de mettre sur pied les mécanismes pour de meilleures pratiques dans le processus d’identification et de protection des infrastructures d’informations critiques et des normes cybernétiques au Cameroun. Celles-ci devant être nécessaires dans l’élaboration d’une politique nationale de cyber sécurité organisée par l’Antic, en partenariat avec le CTO et le Minpostel. La formation était dédiée au personnel en charge de la sécurité des données des départements ministériels, les agences de sécurité et les membres de la société civile.
Les participants étaient formés dans neuf domaines précis :

• La gestion/ leadership des technologies de l’information ;
• La gestion des risques et la planification de la continuité des opérations ;
• L’audit de la sécurité des systèmes d’information ;
• La gouvernance des Technologies de l’Information ;
• Les enquêtes judiciaires ;
• L’introduction à la cybersécurité ;
• La protection de l’infrastructure informatique critique, (CIIP) ;
• L’introduction à la Computer Emergency Response Team (CERT) ;
• La gestion du Computer Emergency Response Team (CERT)
L’Antic a participé à l’ITU World Telecom 2016 du 14 au 17 novembre 2016 à Bangkok, Thaïlande. Un évènement mondial qui réunit tous les acteurs dans le secteur des TIC pendant quatre jours.

Le thème à l’époque éatit: « Accélérer l’innovation en matière de TIC pour améliorer les vies plus rapidement ». Près de 8 800 participants venus d’horizons divers ont pris part à l’événement. Lequel événement a permis aux entreprises, petites et moyennes entreprises, organisations et associations de venir présenter des solutions numériques innovantes, des projets, des initiatives et des opportunités de partenariat à travers le monde.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Cameroun : Le Minpostel encadre la convention Campost-opérateurs privés, pour un meilleur service postal

[DIGITAL Business Africa] – Le service postal au Cameroun vers la destination de la modernisation. Une convention sur le segment réservé de la messagerie lie désormais la Campost à 35 opérateurs privés, dont Touristique Afrilight, entre autres. Ainsi pourrait-on résumer les activités tenues dans la salle des conférences du Minpostel, ce 12 octobre 2022. la signature de la convention  était  couplée à la remise des récompenses aux lauréats du concours épistolaire national. Il était ouvert aux jeunes  du primaire et  secondaire sans distinction aucune. 1890 copies avaient été remises. Mais seulement 20 candidats seront retenus pour un montant de  100.000 FCFA chacun. Leurs familles les ont  représentés.

La convention susmentionnée s’inscrit dans le cadre des actions entreprises par le gouvernement en vue de moderniser le secteur postal camerounais. Une raison pour le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng de féliciter les opérateurs signataires de la convention, mais également de lancer un appel aux rétifs.

« je voudrais une fois de plus, encourager et féliciter les opérateurs ayant choisi de se conformer aux lois et règlements de la République. Je les encourage également à le faire savoir au grand public. Je félicite vivement l’équipe de collaborateurs engagée dans cette opération pour les résultats obtenus. J’en appelle à l’adhésion active de l’ensemble des opérateurs privés postaux, afin qu’ils saisissent l’opportunité de ce programme d’assainissement, pour se conformer à la réglementation en vigueur, et deviennent ainsi des opérateurs citoyens, travaillant aux côtés de la CAMPOST, opérateur postal public national, pour le développement de l’économie numérique et l’atteinte de l’émergence », a-t-elle dit.

La convention signée regorge évidemment des dispositions qui encadrent ce partenariat public-privé. Mais l’article 4 semble satisfaire les attentes du responsable d’Agence Yaoundé chez Bolloré Transport & Logistics, Marc Ondoua.

« A partir de la convention signée tout à l’heure avec la Campost, il y a un cahier des charges appelé à reverser une redevance parce que nous sommes appelés à exercer dans le secteur réservé de la Campost, donc l’article 4 de cette convention que nous venons de signer nous donne les exigences de verser à chaque envoi un certain pourcentage à la Campost parce qu’on occupe le service réservé », à précisé Marc Ondoua, responsable d’Agence Yaoundé chez Bolloré Transport & Logistics.

L’événement était consécutif à une session spéciale du Cercle de concertation permanente public- privé du secteur des Postes et Télécoms. Les thèmes arrêté pour les travaux était :« Gouvernement secteur privé face aux defis de l’assainissement du secteur postal ».

A noter que la Journée internationale de la Poste était célébrée le 09 octobre 2022 sous le thème « La Poste pour la planète ». Les pays membres de l’Union Postale Universelle (UPU) ont tablé sur le rôle de la Poste dans la vie quotidienne des particuliers et des entreprises.

Le Cameroun a, a cette occasion, reçu le Prix de Champion d’Afrique en excellence postale dans le classement du 2IPD de l’UPU, l’indice intégré pour le développement postal et d’être reconnu par l’Union Postale Universelle (UPU).

Pierre Kaldadak, DG de la Campost, qui prenait part à la signature de la convention, à indiqué que le régulateur qu’est le Minpostel fera régulièrement des interventions pour évaluer la marge des activités dans le cadre du service réservé. Ce qui fera l’objet de la facturation par la Campost.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

Maroc : Fin du Digital African Tour 2022, les participants exhortés à tirer parti du Numérique et des Technologies

[DIGITAL Business Africa] – L’édition 2022 du Digital African Tour s’est refermée ce lundi 10 octobre 2022. Organisée par CIO mag, cette édition était placée sous le thèmes « Villes africaines comment concilier développement durable, modernisation et innovation ».

L’objectif étant d’accroitre la disponibilité des services ,moderniser l’image des collectivités locales, développer la citoyenneté participative, accroître la visibilité des activités communales et faciliter le quotidien des habitants.

Acteurs de la transformation digitale en Afrique et responsables se sont réunis afin de nourrir une réflexion sur des problématiques diverses liées à l’urbanisation rationnelle des villes africaines. Divers sous-thématiques étaient explorés, dont :

– Le numérique, une clé pour le renforcement de l’attractivité et la compétitivité des villes et des territoires en Afrique.

– Stratégie numérique et gouvernance : quelles tendances pour les collectivités africaines ?

– Co-construire la smart city : de la réflexion stratégique au modèle de financement : quelles réflexion pour l’Afrique ?

– Données personnelles et publiques , comment rétablir la souveraineté et la confiance par le traitement et les stockage en terre africaine

– Datacenter, cybersécurité et haut débit, rôle et importance dans l’attractivité numérique et économique des territoires

– Pourquoi la gestion des déchets est-elle un défi majeur pour l’Afrique ?

– Le futur des mobilités africaines : le digital est-il garant de l’avenir ?

– Energies renouvelables en Afrique : comment bâtir des territoires connectés et respectant l’environnement ?

– Connectivité, innovation et digital : pour une ville intelligente et inclusive.

Mahamadou Diallo, président fondateur de CIO mag a exhorté les participants à ce DAT a tirer profit du numérique et des technologies. Cela, en plaçant l’humain au cœur de la transformation.

Mais avant, il va poser un diagnostic sur la santé des villes africaines.

« Aujourd’hui, plus que jamais les villes africaines sont confrontées à des problématiques environnementales, de gestion de déchets, d’accroissement rapide de la population posant des questions dans beaucoup de secteurs comme l’Education, la santé , l’emploi etc. »

Et de poursuivre :

« Il faut de nouveaux mécanismes, de nouveaux paradigmes pour y faire face. Le digital et la créativité en sont des éléments de réponse mais ne sont pas la clé de voûte pour trouver des solutions aux multiples enjeux. En choisissant de traiter cette thématique sur la ville durable et la ville smart pour cette édition, nous sommes conscients qu’il y a beaucoup d‘efforts à faire pour rendre nos villes et nos territoires plus respectueuses de l’humai et surtout conter ses pratiques autour des 7 fonctions essentielles de la ville que sont nourrir la ville, construire la ville, éduquer, équiper, entretenir, gouverner »,a-t-il dit

CIO Mag organise la 11e édition des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA), les 15 et 16 décembre 2022, en Suisse. Elle se tiendra autour du thème : « Confiance, souveraineté et inclusion numérique », avec le soutien de l’UIT, la CCIG, international trade enter etc.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : L’Orange Digital Center Club a une extension à Bouaké

 

[DIGITAL Business Africa] – La Côte d’Ivoire a son premier Orange Digital Center Club. La cérémonie d’inauguration s’est déroulée ce vendredi 07 2022 au sein de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire, à Bouaké. Le but recherché par cette infrastructure est de répondre aux enjeux liés à l’accès à la formation et aux outils technologiques et numériques en milieu rural en faveur de la promotion de l’inclusion numérique.

Ce démembrement de l’Orange Digital Center Club rentre dans le cadre des initiatives de développement des compétences professionnelles relatives au numérique.
Les Oranges Digital Center Club sont conçus en réalité pour promouvoir l’inclusion numérique en Afrique. D’autant que quelque 700 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’auraient pas accès à la connectivité et aux outils numériques.

Une mission qui semble ardue, d’où l’urgence de se joindre à des partenaires et organismes institutionnels, acteurs issus du milieu associatif ou du monde académique afin de la mener à bien. C’est à juste titre que la coopération allemande (GIZ) y a été associée. Grâce à ce programme de jeunes ivoiriens acquerront des compétences sur l’intelligence artificielle, le Big data, l’internet des objets ou encore la Blockchain. Un véritable catalyseur du développement comme le pense Habib Bamba, Directeur de la transformation, du digital et des médias à Orange Côte d’Ivoire.

« L’inclusion numérique est un enjeu primordial pour le développement et la création d’opportunités professionnelles en Côte d’Ivoire. De ce fait, Orange Côte d’Ivoire à travers ses différentes entités souhaite participer à une meilleure pénétration du numérique auprès de la jeunesse ivoirienne. Les Orange Digital Center sont par essence des lieux d’apprentissage et d’incubation de solutions technologiques innovantes. A ce jour, l’ODC d’Abidjan a permis la formation de plus de 2000 jeunes, et nous espérons multiplier ces chiffres en implantant des hubs régionaux qui permettront de pallier aux risques de fracture numérique dans les zones rurales », a-t-il affirmé.
De quoi contenter le directeur de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire, Professeur Tiemoman Koné chargé d’encadrer les 17 000 pensionnaires de son école.
« Nous sommes très heureux de notre marche vers l’excellence de l’enseignement supérieur avec le partenaire de taille qu’est Orange Côte d’Ivoire, une entreprise engagée dans le développement numérique. Ce centre inauguré ce 7 Octobre, est un centre commun de développement. Il appartient à la fois aux étudiants de l’UVCI, aux étudiants de l’université Alassane Ouattara, aux étudiants de la Côte d’Ivoire entière ainsi qu’à toute la population », a-t-il prévenu.

À propos de la Fondation Orange Côte d’Ivoire

Depuis 15 ans, la Fondation Orange Côte d’Ivoire a pour principales missions la valorisation de l’image citoyenne d’Orange Côte d’Ivoire à travers des actions sociales pour :
• Contribuer au bien-être des Ivoiriens,
• Améliorer les relations humaines à travers des projets de rapprochement, d’écoute et de dialogue,
• Impliquer les salariés d’Orange Côte d’Ivoire dans les actions sociales.
La Fondation Orange Côte d’Ivoire, marque une présence constante sur ses 3 axes d’intervention que sont : la santé pour lutter contre les maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle, puis soutenir les personnes atteintes de la malvoyance, de surdité et d’autisme ; l’éducation en contribuant à la scolarisation des enfants, l’alphabétisation des filles et des femmes et le soutien aux communautés villageoises et la culture en encourageant la promotion des jeunes talents et la préservation du patrimoine culturel ivoirien.
L’engagement de la Fondation Orange Côte d’Ivoire qui est le gage de sa responsabilité sociale, se traduit par l’accompagnement de divers projets. Elle a réalisé plus de 500 projets dans le domaine de l’éducation, la santé, la culture, l’inclusion numérique et les programmes tels que : le ‘‘projet village’’, les programmes Éducation Numérique et Génération Orange.
Aujourd’hui, le monde se digitalise, et la Fondation Orange Côte d’Ivoire permet aux couches vulnérables de développer leurs compétences et leurs connaissances grâce au Numérique. Le programme Éducation Numérique Initié depuis 2014 se décline en 3 projets :
• Les Écoles Numériques pour les élèves ;
• Les Maisons Digitales pour les femmes ;
• Les Fab-Labs Solidaires pour les jeunes en situation d’insertion.

Par Jean Materne Zambo