[DIGITAL Business Africa]- C’est sous le thème « Donner des moyens d’action aux Pays les Moins Avancés ( PMA) grâce aux TICs » que va se célébrer la journée internationale des Télécommunications. L’ événement se tient tous les 17 mai depuis 1965.
le Secrétaire Général de l’Union internationale des Télécommunications, invite les pays membres à prendre des engagements ou à rallier des engagements existants dans le cadre de la Coalition pour le numérique « Partner2Connect », afin de fournir un appui aux PMA par le biais d’une coopération et de partenariats internationaux.
Quarante-six pays figurent toujours dans la catégorie des pays les moins avancés (PMA) depuis la création officielle de cette catégorie de pays par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1971. Les PMA, dont la population représente environ 1,1 milliard de personnes, soit 14% de la population mondiale, et dont plus de 75% des habitants vivent encore dans la pauvreté, sont engagés dans une course contre la montre pour atteindre les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030.
[DIGITAL Business Africa] – Le ministère des Finances suit son chantier de la dématérialisation des services. Grâce à sa plateforme tresorpublic.cm, pour la sécurisation des recettes non fiscales, vous pouvez désormais vous acquitter de vos droits de certificat médical.
Digital Business Africa, pour vous, a recensé les neuf étapes à respecter pour le payement de votre certificat médical. Pour ce faire, vous avez évidemment besoin d’un terminal ( téléphone ou ordinateur) et des Datas. Avant de commencer, entrez l’adresse www.tresorpublic.cm dans la barre de recherche d’un navigateur. Puis suivez les étapes ci-dessous : 1– Une fois sur la plateforme tresorpublic.cm, cliquez sur « Commencer » 2- Choisissez ministre de la Santé, puis cliquez sur payer votre service 3– Choisissez certificat médical ou certificat medico-légal 4– Remplissez le formulaire qui s’affiche puis cliquez sur soumettre la demande 5– Maintenant cliquez sur effectuez le paiement 6– Puis sur Suivant 7– Confirmez le numéro de paiement et cliquez sur suivant 8– Une fenêtre de payement s’affiche sur l’écran de votre terminal. Là, vous entrez votre code secret pour effectuer le paiement. 9– Il ne vous reste qu’à imprimer le reçu de paiement que vous téléchargez. Idem pour le reçu et le certificat médical.
[DIGITAL Business Africa] – Vous êtes certainement tombé(e) sur l’annonce d’un jeu qui serait lancé par Afriland First Bank. Eh, bien il n’en est rien! La First Bank a signé un communiqué le 27 avril 2023, informant l’opinion nationale et internationale d’une arnaque en ligne.
En effet, des individus véreux usurpent l’identité d’ Afriland First Bank à travers un lien qui donne accès à une plateforme web. La technique s’appelle le « phishing », ou hameçonnage. Elle consiste à envoyer un courriel frauduleux à une personne en vue de récolter ses données personnelles, le plus souvent bancaires, pour ensuite lui soutirer de l’argent.
« Le mode opératoire utilisé consiste à miroiter de présumés gains aux internautes en les invitant à participer à un pseudo programme national de subvention populaire lancé un ligne par la First Bank… Pour tous vos besoins d’informations et vos réclamations, notre équipe dédiée est à votre écoute. Contactez-nous directement par appel au 222518050, sur WhatsApp au 680058005, ou par courrier électronique à l’adresse [email protected] », a précisé le communiqué.
Afriland First Bank communique sur ses activités et ses offres à travers des canaux connus. Il s’agit de son site web : www.afrilandefirstbank.com et à travers ses plateformes numériques que sont Facebook, Twitter…
[DIGITAL Business Africa – Communiqué de presse] – Le Directeur Général de CAMTEL, Judith Yah Sunday Epse Achidi, a effectué, ce jour 27 avril 2023, une visite de proximité à Blue Store Warda à Yaoundé. Blue Store Warda est une place de marché innovante et un magasin de proximité mis en place par CAMTEL pour mieux servir sa clientèle.
Ouvert tous les jours de 8h à 21h, Blue Store offre tous les produits et services de CAMTEL avec une touche particulière. À travers la vente de cartes SIM, de modems, de téléphones et de services Internet, Blue Store Warda offre un cadre idéal pour faire l’expérience d’un service client de première classe.
Au cours de sa visite, Judith Yah Sunday Epse Achidi, Directeur Général de CAMTEL, a déclaré «Avec Blue Store, nous souhaitons que le client vive une expérience meilleure et inoubliable. L’orientation client a toujours été notre principal objectif, et pour y parvenir, nous devons nous assurer queute prestations sont impeccables. Blue Store est là à cet effet. »
« Nous croyons fermement que nous disposons d’un personnel qualifié et dévoué, prêt à faire de Blue Store une référence en matière de prestation de services et d’assistance à la clientèle. Nous espérons étendre le concept Blue Store à d’autres régions du pays afin de permettre à nos clients de ressentir cette touche particulière de CAMTEL ».
Avec une équipe technique prête à répondre aux problèmes des clients même le week-end, Blue Store Warda veut se positionner rapidement comme un modèle de service de haute qualité dans l’écosystème des télécommunications au Cameroun.
Blue Store Warda, Il fait bon d’y être !
Contact Presse : Eric Benjamin LAMERE, Chef de Division Communication Institutionnelle et Digitale +237820288444
[DIGITAL Business Africa] – Pour répondre aux aspirations des Camerounais qui manifestent leur colère sur les réseaux sociaux face à la dégradation des services de communications électroniques et leur cherté, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présidé une concertation sectorielle avec le régulateur et les différents opérateurs de téléphonie mobile Camtel, MTN et Orange Cameroun. C’était ce jeudi 27 avril 2023 dans la salle de conférences de son département ministériel.
L’ordre du jour portait sur l’amélioration de la qualité de services au Cameroun et la protection des consommateurs. De manière plus précise, il s’agissait devant les plaintes de plus en plus récurrentes des usagers des communications électroniques qui ont initié le mouvement Mode Avion 237 en vue de boycotter pendant deux heures (12h – 14h) sur une longue période les services de MTN et d’Orange, de discuter avec les acteurs sectoriels compétents des mesures à prendre en vue d’une amélioration durable de la qualité des services de communication électronique au Cameroun.
Etaient présents à cette rencontre, le directeur général de l’Agence de Régulation des Télécommunications, le Pr Philémon ZOO Zame, le directeur général de la Cameroon Télécommunications, Judith Yah Sunday épse ACHIDI, le directeur général de MTN Cameroon, Mitwa Kaemba Ng’ambi et le directeur général de Orange Cameroun, Patrick Benon. Tous accompagnés de leurs collaborateurs techniques et commerciaux.
Mohamadou Saoudi, SG du MINPOSTEL et PCA de CAMTEL
Au terme de la réunion, 10 mesures ont été prises. Mesures à respecter par les opérateurs télécoms et le régulateur :
En ce qui concerne les opérateurs :
Désormais, les mécanismes de remboursement du crédit data non consommé seront mis en place pour qu’il soit systématiquement restitué en cas d’indisponibilité du réseau. La mise en oeuvre dudit mécanisme prendra effet dans un délai de deux semaines maximum.
Le consommateur sera systématiquement informé du débit montant et descendant correspondant au forfait data souscrit.
Le consommateur aura à sa disposition un outil comparatif des tarifs des offres, de la couverture et de la performance du réseau pour chaque opérateur.
Les consommateurs seront sensibilisés par les opérateurs aux usages des services de communications électroniques multiples de leur portefeuille.
La modernisation, la promotion et la vulgarisation du parcours de réclamation et des plaintes des usagers.
En ce qui concerne le Régulateur :
Plus que par le passé, veiller à la mise en œuvre par les opérateurs, des recommandations de l’audit des communications électroniques réalisé sur Très Hautes Prescriptions du Chef de l’Etat.
Veiller au strict respect de leurs cahiers de charges par les opérateurs.
Sanctionner systématiquement et ce, conformément aux dispositions légales, tout manquement des opérateurs.
La mise en oeuvre efficace du parcours de réclamation et des plaintes des usagers, conformément à la réglementation en vigueur.
A MOYEN TERME :
Pour ce qui est de la baisse des tarifs, l’accélération par le régulateur de la réorganisation en cours, du marché des communications électroniques, en vue de la structuration des coûts du marché de gros et de celle du marché de détail, dans la perspective d’orienter effectivement les tarifs vers les coûts réels. Ce qui a pour but de stimuler une concurrence entre les opérateurs, et de conduire à des tarifs plus compétitifs pour les consommateurs.
D’après les participants à cette rencontre, ces mesures constituent une première étape importante pour améliorer la qualité des services de télécommunications offerts aux populations.
Les acteurs présent indiquent par ailleurs que “la mauvaise qualité des services est également due à des facteurs exogènes, notamment : les coupures d’énergie, les coupures de la fibre optique due aux travaux de génie civil et des actes de vandalisme”.
L’on apprend également que des concertations vont se poursuivent avec les principaux acteurs compétents que sont les administrations et institutions publiques, les collectivités territoriales décentralisées pour une meilleure qualité de service.
BOYCOTT DES OPERATEURS : RENFORCER LE MONOPOLE DE L’OPERATEUR PUBLIC QUI A DU MAL A GERER SON EXCLUSIVITE SUR LA FIBRE OPTIQUE, C’EST AGGRAVER LES PROBLEMES DE QUALITE DE SERVICE ?
Ce que les promoteurs du boycott ne remarquent pas c’est qu’Il y’a un lien entre le monopole de l’opérateur public sur la fibre optique et les problèmes de qualité de service chez tous les opérateurs privés qui en dépendent.
Au Cameroun, CAMTEL détient le monopole de l’installation, de la distribution et de l’exploitation de la fibre optique qui est l’une des technologies les plus fiables et les plus stables pour le transport des données dans le secteur des télécommunications. Pour faire simple, la fibre optique peut être définie comme un câble qui relie le Cameroun a un réseau de câbles sous-marins internationaux et qui transportes les données à la vitesse de la lumière. C’est donc une technologie de télécommunication bien plus rapide et plus économe en énergie que les réseaux sans fils auxquels sont limités les opérateurs privés. Ces opérateurs privés sont donc contraints au Cameroun à souscrire aux offres CAMTEL et à payer cette dernière afin d’accéder à cette technologie avancée qui leu est nécessaire pour fournir à leurs consommateurs les connections haut débit. Contrairement aux pays de l’Afrique de l’Ouest cités par les promoteurs du boycott ou les opérateurs privés peuvent installer et distribuer leurs fibres optiques jusque dans les domiciles des consommateurs (pour renforcer leurs réseaux sans fils), au Cameroun, ils sont obligés de louer celle-ci auprès de CAMTEL.
Du coup, le renforcement, l’expansion et la réparation du réseau haut débit lié à la fibre dépend donc de la capacité opérationnelle de CAMTEL. Les experts de la télécom s’accordent unanimement sur le fait que beaucoup de pannes de dégradation et d’interruptions dans le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun (lorsqu’ils ne proviennent pas des problèmes internes des opérateurs qui ne sauraient être dédouanés entièrement) proviennent essentiellement soit de l’instabilité et des délestages de la fourniture énergétique qui est bien connu de toutes les populations, soit des incidents ou des accidents survenus sur le réseau de fibre optique de Camtel.
L’observation critique de ce réseau de fibre optique géré exclusivement par l’opérateur national dévoile facilement plusieurs lacunes. On se souvient encore de la diatribe de l’honorable Cabral Libi’i qui révélait lors d’une session ouverte du parlement qu’il ne saurait indexer principalement les opérateurs privés qui sont eux même parfois des victimes car en une année, il y’a eu plus de 100 coupures de la fibre optique (ce qui représente environs une panne tous les 3 à 4 jours dans une année de 365 jours). Le député indiquait alors avec beaucoup d’ironie que celle-ci est tellement mal installée que « une chèvre peut facilement la déterrer le brouter dans les champs ». Car en effet la qualité de l’installation, de la protection et de la sécurisation de la fibre optique par CAMTEL qui en est la seule maitresse a été plusieurs fois critiquée. La presse ayant révélée à l’opinion des coupures accidentelles de fibre optique par des agriculteurs, par des travaux de BTP ou simplement par des vandales.
Les manifestant virtuels qui appellent donc au boycott des opérateurs privés au profit de CAMTEL, sur certains aspects invitent donc les populations à délaisser les opérateurs dépendants et parfois même victimes de Camtel pour aller chez l’opérateur public qui est en grande partie coupable des difficultés que les populations décrient.
Pierre Tchoutouo, expert en intelligence économique
[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] – En comparant l’évolution des prix des de la téléphonie mobile (appels et internet) avec ceux d’autres produits d’usage courant comme le mètre cube d’eau, le kilowatt d’électricité, le kilo de riz, le kilo de poisson, le litre d’huile de table, le litre de carburant, même le camerounais le moins instruit peut réaliser sans effort que la téléphonie mobile est le secteur économique à avoir offert aux consommateurs une baisse continue des prix pour une vie moins chère.
En effet dans les autres secteurs cités plus haut, on a pu assister à une hausse des prix passant parfois du simple au triple comme l’atteste l’institut national de la statistique confirmés par des analyses récentes des experts en veille et intelligence économique.
Selon l’institut Nationale de la Statistique, en 2022, on observe la hausse des prix des produits alimentaires (+12,9%), des prix et services de restaurants (+6,3%) des huiles et graisses (27,0%), des pains et céréales(farine de blé, farine de maïs, farine de mil, farine pâtissière etc.) de 16,3%, des poissons et fruits de mer (14,4%), des viandes (12,2%), des laits, fromages et œufs (10,7%) et les légumes (7,6%). Quant à l’augmentation des prix des restaurants et hôtels l’INS l’attribue en majorité à la hausse de 10,1% du prix des services de restaurant. Depuis le 1er février 2023, le litre de super coûte 730 FCFA dans les stations-service du pays, en hausse de 100 FCFA (+15%) par rapport au 630 FCFA d’antan. Le litre de gasoil quant à lui revient à 720 FCFA, contre 575 FCFA auparavant. Ce qui correspond à une augmentation de 145 FCFA, équivalent à 25,2% en valeur relative.
Contrairement aux secteurs ci-dessus, dans une note produite par l’Agence de régulation des télécommunications (ART), de 2010 à 2019 (sur une période de dix ans), le tarif moyen de la minute de communication vocale par mobile au Cameroun a été divisé par 16, passant de 123 à 7,64 FCFA, soit une baisse de 93,8%. Et ce que l’on sait c’est que la tendance baissière a été maintenue avec notamment les baisses de prix observés dans les tarifs de transferts d’Argent en 2022.
Au regard de ce qui précède, les appels au Boycott des opérateurs mobile apparaissent donc comme une vaste opération de diabolisation et de découragement de ceux qui ont fait le plus d’efforts pour le portefeuille des populations et la vie moins chère des consommateurs malgré la pression fiscale qui a affecté tous les secteurs. En effet tout observateur peut se demander pourquoi on n’a pas assisté à une pareille vindicte sur les réseaux sociaux des sociétés en charge de la distribution de des carburants, de l’huile de table lorsque les prix ont récemment augmenté.
Pierre Tchoutouo, expert en intelligence économique
[DIGITAL Business Africa] – Le ministère des Postes et Télécommunications a organisé un atelier de réflexion pour l’encadrement des plateformes exerçant au Cameroun. Les travaux se tiennent à Yaoundé du 26 au 28 avril 2023. Au menu, des exposés, portant sur la réglementation, la régulation et exploitation des plateformes numériques, entre autres thèmes arrêtés. Au terme de l’atelier, des recommandations seront adressées à madame le minsitre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.
[DIGITAL Business Africa] – Il prend rarement la parole en tant qu’intervenant au Salon international de la Tech et de l’Innovation de l’Afrique centrale (Osiane) qu’il organise depuis plusieurs années.
Pour cette septième édition ouverte le 25 avril 2023, Luc MISSIDIMBAZI, conseiller du Premier ministre congolais en matière de TIC, Télécoms et numérique et par ailleurs président de l’association PRATIC qui organise le Salon Osiane, a pris la parole pour la première fois comme intervenant.
Dans son exposé à la session O-TALK du Salon Osiane qui se tient du 25 au 29 avril 2023 au Palais des Congrès de Brazzaville, il raconte la genèse et les défis de ce salon qui est aujourd’hui la référence en Afrique centrale. Ce partage a été fait ce 26 avril 2023.
Luc MISSIDIMBAZI raconte que la première personne qui évoque l’idée d’un salon de la Tech au Congo est Yves Castanou, alors DG de l’Agence de régulation des Postes et des communications électroniques (ARPCE). Il indique qu’il était alors son directeur du Haut débit à l’ARPCE. C’est ainsi qu’il commence à réfléchir à mettre en place le salon Osiane.
« Le premier défis à relever était de répondre à la question comment faire pour organiser un tel salon sans s’appuyer sur le Trésor public. Nous avons commencé à rencontrer les opérateurs du secteur et de plus en plus les acteurs de l’écosystème ont compris la nécessité de participer à ce salon… », raconte-t-il.
Pour le président de l’association PRATIC qui organise cet événement, l’objectif est de connecter les différents acteurs de l’écosystème du numérique afin de proposer des solutions aux problèmes de la communauté : « Nous essayons de voir quels sont les besoins des entreprises, quels sont les besoins des administrations publiques, quels sont les besoins des usagers et nous y apportons des solutions et opportunités. C’est cette culture de réponses aux problèmes que nous apportons chaque année. Avec des entreprises et startups qui proposent des solutions ».
18 avril 2019. Brazzaville, Palais des Congrès. Osiane 2019. Luc Missidimbazi lors de son discours de clôture. Photo : Digital Business Africa
Le président de l’association PRATIC ne manque pas de relever et remercier le soutien public et étatique à cette initiative. Car d’après lui, les véritables premiers partenaires privés sont arrivés à la cinquième édition d’Osiane. « C’est une aventure qui se veut collective. L’ARPCE nous aide énormément. On a les ministères qui nous aident. Si on n’avait pas tous ces acteurs avec nous, il n’y aurait pas ce salon. Nous sommes un petit maillon de la chaine. S’il n’y avait pas cet esprit de co-construction, il n’y aurait pas ce salon. L’objectif c’est d’ouvrir les portes. De faire que les gens se rencontrent et développent leurs activités », indique Luc Missidimbazi.
Son ambition est de voir dans deux ou trois ans des géants mondiaux du numérique participer au Salon Osiane. « Nous avons des solutions pour le monde et pas seulement pour le Congo et pour l’Afrique centrale », affirme-t-il.
[DIGITAL Business Africa] – Le DG de Congo Telecom, Yves Castanou, a partagé quelques principes de leadership aux jeunes innovateurs et participants du Salon Osiane. C’était ce 26 avril 2023 lors de la session O-TALK du Salon Osiane qui se tient du 25 au 29 avril 2023 au Palais des Congrès de Brazzaville. Occasion pour l’ancien DG de l’ARPCE d’inviter les jeunes start-uppeurs à s’inspirer des caractéristiques de l’aigle pour mieux affronter les défis de l’entreprenariat.
Pour lui, la première caractéristique d’un entrepreneur est la vision. « Le leadership, c’est l’aigle. La vision. 2023, c’est bien. Mais, où serais-je en 2025 ? Si vous n’êtes pas capable de visualiser ce que vous serez dans cinq ou dix ans, vous n’irez pas loin ! Tout se planifie », conseille Yves Castanou.
Deuxième caractéristique d’un entrepreneur, mieux choisir ses collaborateurs et associés. « Les aigles volent entre eux. Avec les aigles volent avec les aigles et non avec les moineaux. Lorsque vous sélectionnez vos collaborateurs, prenez des gens qui rêvent grand et qui aspirent à de grandes choses », suggère celui qui est également pasteur de l’église ICC Congo.
Troisième caractéristique, éviter de se focaliser sur les réussites ou les échecs du passé. « Oubliez vos échecs et vos réussites d’hier. J’ai quitté l’ARPCE. J’ai oublié l’ARPCE. Je me suis focalisé sur Congo Telecom. L’ennemi de votre futur c’est votre présent et votre passé. Si vous être trop accroché à vos succès ou à vos échecs d’hier, vous n’irez nulle part ! En plus, ce n’est pas parce que vous avez réussi hier que vous allez réussir demain. Où sont les Kodak et autres ? », s’interroge celui qui a été pendant de nombreuses années le directeur général de l’ARPCE, le régulateur des communications électroniques du Congo.
Dernier conseil et pas des moindres, être prêt à braver toutes les barrières et difficultés. En quelque sorte, « aimer » les problèmes. « Quand l’aigle voit les problèmes, il est heureux. Parce que c’est l’opportunité pour l’aigle de déployer ses ailes et de voler encore plus haut… », indique Yves Castanou.
Pour le DG de Congo Telecom, au Congo et en Afrique centrale, vous devez être prêt à affronter les épreuves. « Vos amis, votre famille, vos frères, vos sœurs vont vous combattre. Le pire c’est que même les gens qui ne vous connaissent pas vont vous combattre…. Tout entrepreneur qui fuit les problèmes n’a aucun avenir. Personne ne réussit sans tomber. C’est impossible. Quand vous tombez, ayez la mentalité de vous relever », conseille le Dg de Congo Telecom.
Le pasteur invite également à placer les fondement de ses actions sur Dieu qui est la main invisible qui soutient toutes ses actions. « Rien qu’en habitant en Afrique vous avez des problèmes…Ici en Afrique il y a la chaleur. Et il n’y a pas d’électricité… Il y a la calomnie, les injures, les blocages, tout cela parce que vous avez décidé de penser autrement et d’agir différemment. Ne vous découragez pas ! Soyez des combattants ! C’est valable en Europe, aux États-Unis, en Asie et en Afrique. C’est juste qu’en Afrique, c’est plus dense », indique-t-il.
[DIGITAL Business Africa] – 300 décideurs, ingénieurs et chefs d’ entreprises du domaine spatial mûrissent une réflexion du Côté d’ Abidjan autour de l’espace. Et ce, à l’instigation de l’ Union africaine pour une durée de deux jours (27-28 avril 2023). Les travaux visent à développer la coopération sud-sud en matière de recherche, de formation et de partage d’informations. A
Pour Mohamed Belhocine, le commissaire de l’UA pour l’éducation, la science, la technologie et l’Innovation, tous les moyens doivent être mis en œuvre pour parvenir à l’autonomisation du continent.
« Nous sommes en train de mettre en place les outils qui permettent au continent d’avoir un minimum d’autonomie et un minimum de cohérence dans les politiques africaines… Nous avons l’agence africaine de l’espace établie au Caire. Nous souhaitons que cette agence devienne le creuset, autour duquel vont s’agréger l’intégralité des agences nationales spatiales », a-t-il dit.
Un accent particulier doit aussi être mis sur la formation, comme l’ explique Eric N’Guessan, le secrétaire général de l’Association africaine pour la technologie et l’Innovation.
« L’idée novatrice, c’est que du début, jusqu’à la fin de la chaîne, on connaît toutes les compétences, toutes les ressources intellectuelles parce que nous formons les jeunes, explique Nous formons aux maths, nous formons à l’électronique, nous les formons à la programmation pour qu’on puisse maîtriser toute la chaîne pour arriver au satellite. Aujourd’hui, on est capable de maîtriser cette chaîne, poursuit ce scientifique. Le dernier maillon, c’est le lanceur. Et donc maîtrisons toutes les technologies nécessaires pour aller jusqu’au lanceur », a expliqué le secrétaire général de l’Association africaine pour la technologie et l’Innovation.
A en croire les chiffres de l’Union africaine, le continent noir compte une cinquantaine de satellites. En 2021, ce domaine générait près de 20 milliards de dollars.
[Digital Business Africa] – Pour le développement de l’ Afrique, Paul Kagame a son mot à dire, de surcroît en matière de numérique. Le président rwandais honore sa présence au Transform Africa Summit, qui se tient au Zimbabwe du 26 au 28 avril 2023. Paul Kagame y est convié en qualité de président de Smart Africa. La sixième édition du Transform Africa Summit s’est ouverte sous le thème « Connecter, innover et transformer ».
Ce forum annuel d’Afrique réunit des dirigeants mondiaux et régionaux de gouvernements, d’entreprises et d’organisations internationales. Le but visé est la collaboration sur de nouvelles façons de façonner, d’accélérer et de soutenir la révolution numérique en cours en Afrique.
Selon le président Rwandais, il faut rendre les identités numériques des individus et des entreprises portables à travers les frontières. Cela, en utilisant la technologie blanche pour réduire les obstacles au commerce.
Avec la numérisation, Hakainde Hichilema, président zambien, voit une baisse de la fiscalité, des coûts de transactions pour les entreprises. Mieux , celles-ci gagnent également en temps.
Le président Zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa quant à lui exhorte les jeunes innovateurs africains à déployer abondamment les matières premières de l’ Afrique pour la production de matériel, de logiciels et de divers gadgets liés aux TIC.
Les présidents de l’Angola, de l’Estonie et de la Tunisie ont officiellement délégué des représentants. Près de 40 ministres, chefs d’organisations internationales, diplomates, capitaines d’industrie et délégués de plus de 100 pays prennent aussi part aux assises.
[DIGITAL Business Africa] – La Commission européenne a désigné 17 très grandes plateformes et deux très grands moteurs de recherche en ligne ce 25 avril 2023. Chaque site ici compte environ 45 millions d’utilisateurs par mois. Leur objectif sera d’assurer à l’utilisateur, une autonomisation et une protection en ligne. Cela « en exigeant des services désignés qu’ils évaluent et atténuent leurs risques systémiques et qu’ils fournissent des outils permettant une modération efficace des contenus ». Ceci, dans un délai de quatre mois.
Parmi ces plateformes et moteurs désignés, nous avons Alibaba AliExpress, Amazon Store, Apple AppStore, Booking.com, Facebook, Google Play, Google Maps, Google Shopping, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Snapchat, TikTok, Twitter, Wikipedia,YouTube, Zalando ( pour les plateformes). Bing et Google Search forment les deux moteurs de recherche désignés. Ci-dessous le contenu de ces obligations :
• Des moyens d’action accrus pour les utilisateurs:
o Les utilisateurs seront informés clairement des raisons pour lesquelles certaines informations leur sont recommandées et ils auront le droit de se soustraire aux systèmes de recommandations fondés sur le profilage;
o les utilisateurs pourront signaler facilement les contenus illicites et les plateformes devront traiter ces signalements avec diligence;
o les données sensiblesFR••• des utilisateurs (telles que l’origine ethnique, les opinions politiques ou l’orientation sexuelle) ne pourront pas servir à sélectionner les publicités présentées;
o les plateformes devront étiqueter toutes les publicités et indiquer l’identité de leurs promoteurs aux utilisateurs;
o les plateformes doivent fournir un résumé de leurs conditions générales aisément compréhensible et rédigé dans un langage clair, dans les langues des États membres où elles exercent leurs activités.
• Une solide protection en ligne des mineurs:
o Les plateformes devront repenser leurs systèmes afin d’assurer un niveau élevé de protection de la vie privée, de sûreté et de sécurité des mineurs;
o les publicités fondées sur un profilage s’adressant aux enfants ne sont plus autorisées;
o des évaluations spéciales des risques, portant notamment sur les effets négatifs sur la santé mentale, devront être fournies à la Commission 4 mois après la désignation et rendues publiques au plus tard un an plus tard;
o les plateformes devront revoir la conception de leurs services, y compris leurs interfaces, systèmes de recommandations et conditions d’utilisation, afin d’atténuer ces risques.
• Une modération des contenus plus diligente, moins de désinformation:
o Les plateformes et les moteurs de recherche doivent prendre des mesures pour traiter les risques liés à la diffusion de contenus illicites en ligne et les effets négatifs sur la liberté d’expression et d’information;
o les plateformes doivent disposer de conditions générales claires et les faire respecter avec diligence et de manière non arbitraire;
o les plateformes doivent mettre en place un mécanisme permettant aux utilisateurs de signaler les contenus illicites, et doivent réagir promptement à ces signalements;
o Les plateformes doivent analyser leurs risques spécifiques et mettre en place des mesures d’atténuation, par exemple pour empêcher la propagation de la désinformation et l’utilisation non authentique de leurs services.
Ci-dessous le contenu de ces obligations :
Plus de transparence et une obligation accrue de rendre des comptes:
o Les plateformes doivent soumettre à un audit externe et indépendant leur évaluation des risques et les mesures qu’elles prennent pour assurer le respect de toutes les obligations découlant du règlement sur les services numériques;
o elles devront permettre aux chercheurs d’accéder aux données publiquement accessibles. Par la suite, un mécanisme spécial sera mis en place pour les chercheurs agréés;
o elles devront rendre public le registre de toutes les publicités présentées sur leur interface;
o les plateformes doivent publier des rapports de transparence sur les décisions de modération des contenus et la gestion des risques.
[Digital Business Africa] – Les travaux de stabilisation de la connexion internet entre le Tchad, le Soudan et le Cameroun sont en cours. Après une coupure de l’Internet de près de six heures, dimanche, 23 avril 2023, SoudaChad, la société chargée de gérer les fibres optiques en provenance du Soudan et du Cameroun, donne une explication. Selon elle, cela était dû au problème de non-ravitaillement de la station en raison de la situation sécuritaire dans Khartoum. Du coup, les équipes de maintenance ont été incapables d’intervenir. Ce qui a eu une incidence sur la liaison de protection du Cameroun ; le service a été touché par des coupures de câble et des problèmes d’énergie répétés.
La société tchado-soudanaise a exprimé à travers un communiqué son regret concernant l’interruption fréquente de l’Internet. La Cameroun est lié aux régions d’ Afrique de l’Ouest et de l’ Est grâce au câble terrestre West to East Africa-Network Access (WE-Africa-NA).
Il relie les régions de l’Ouest et de l’Est de l’Afrique de Port-Soudan sur la Mer Rouge au Soudan à Kribi sur l’Océan Atlantique via le Tchad. Fruit d’un partenariat entre SudaChad et Sudatel, fournisseur de services de télécommunications et Internet au Soudan.
Ce partenariat vise à combler la demande de connectivite de données à haut débit sur le continent et à soutenir la demande croissante de transit à faible latence sur et à travers le continent. Ce qui permet à ces pays de se connecter directement au continent européen et américain à travers ses différentes stations d’atterrissement de câble sur l’Océan Atlantique.
L’opérateur public et historique des télécommunications au Cameroun, Camtel dispose de droits d’accès sur quatre câbles sous-marins essentiels pour la connectivité de la sous-région, dont WACS3, SAT3, NCSCS et la câble sous-marin SAIL qui relie le Cameroun au Brésil.
[DIGITAL Business Africa] – C’est un premier signe de décrispation. Une séance de travail est annoncée entre les deux opérateurs qui défrayent la chronique et le Minpostel à sa salle de conférences, ce jeudi 23 avril 2023.
Cette rencontre survient trois jours après le lancement de l’opération Mode avion par les consommateurs mécontents des tarifs appliqués par les deux opérateurs Orange Cameroun et MTN Cameroon ; plus d’un mois après la journée mondiale des Droits des consommateurs, commémorée exactement le 15 mars 2023.
L’ Agence de Régulation des Télécommunications avait, à cet effet, organisé une conférence qui a réuni autour d’un même panel, les responsables des associations des consommateurs du Cameroun, des acteurs du secteur digital et les experts de l’ ART.
Plusieurs thèmes avaient été abordés, notamment la question d’homologation des produits de Télécommunications, la fiscalité y relative, la stratégie de communication de l’ ART (ses actions) et les canaux de dénonciation face au mauvais comportements des opérateurs.
[DIGITAL Business Africa] – Ils sont une centaine ; ces jeunes Camerounais issus des établissements d’enseignement supérieur de la région de l’Ouest à participer à un atelier de formation pratique. Il reçoivent les compétences dans le domaine du numérique et de l’entreprenariat moderne. La séance de travail a débuté ce 24 avril 2023 et s’achèvera le 29 de ce mois.
L’exercice est organisé par l’ Agence des Technologies de l’Information et de la Communication en partenariat avec The Change Engine. Le thème retenu pour les échanges est : « Compétences numériques pour l’entrepreneuriat des jeunes dans la quatrième révolution industrielle ». Les formateurs sont triés sur le volet. Il s’agit entre autres des meilleurs entrepreneurs technologiques et leaders de l’écosystème du Cameroun.
L’ ONG The Change Engine et l’ Antic ne sont pas a leur première collaboration. Les deux administrations ont eu à travailler ensemble. Comme en 2019, lorsque l’ ONG et l’ Antic avaient organisé un séminaire de sensibilisation sur l’employabilité et l’entrepreneuriat jeunes à l’ère du digital, à Yaoundé. Ce séminaire avait pour objectif de doter les participants de connaissances leur permettant de mieux saisir les opportunités offertes par les TIC. Un autre séminaire a suivi en 2022.
Orange FabCameroun est un programme conçu pour accompagner les start-up digitales dans l’accélération de leur croissance.
Ce programme 100% gratuit fait partie d’un réseau mondial présent dans 21 pays et a pour objectif de permettre aux start-up sélectionnées d’optimiser leur produit ou service, et ainsi développer leur chiffre d’affaires, leur visibilité sur le marché camerounais et de structurer leur plan de développement.
Après une première saison en 2022 ayant permis l’accompagnement des start-up ClinicAgro (agriculture), OuiCare (santé) et Smart Code (transport),
Orange Fab ouvre à nouveau son appel à candidatures pour l’année 2023 afin de permettre à des start-up camerounaises de passer au niveau supérieur !!
Chers startuppers, jusqu’au 31 Avril 2023, soumettez vos projets à notre programme d’accélération des start-up Orange Fab.
Critères de sélection
– Votre start-up est basée au Cameroun avec 03 ans d’existence,
– Votre start-up propose un service ou un produit à caractère digital et innovant, testé sur le marché,
– Votre business model est clair et votre start-up peut collaborer avec Orange.
Thématiques de l’appel à candidatures
E-agriculture :facilitation de l’accès aux informations / formation de la production, à la transformation et l’industrialisation, la place de marché…
E-santé : facilitation de l’accès aux soins et aux médicaments, e-assurance santé…
E-education: nouveaux accès à l’éducation de masse, la formation et l’insertion professionnelle, la préparation aux examens…
Gaming : plateformes de jeux en ligne, possibilité d’ e-sport …
Création ou conception des vidéos: Films, séries, documentaires, …
[DIGITAL Business Africa] – L’édition 2023 du Salon international de la Tech et de l’Innovation de l’Afrique centrale (Osiane) s’ouvre ce 25 au 28 avril 2023 à Brazzaville au Congo. Jusqu’au 28 avril 2023, les milliers de professionnels et passionnés des TIC, des télécoms et du Numérique de l’Afrique centrale vont débattre et exposer sur le thème « Innovons pour progresser ».
Sont attendus à cette septième édition du Salon Osiane 150 intervenants de sept pays, les agences de développement de l’économie numérique de l’Afrique centrale, les régulateurs de la sous-région, les FAI et les opérateurs télécoms, les acteurs de la Poste, de la Fintech Bassin du Congo, les décideurs, les startups et porteurs de projets, les passionnés de la tech et de l’innovation.
Ils participeront aux conférences et ateliers de formation, masters class, tours de table des talks et des challenges récompensant les meilleures innovations du Bassin du Congo. Côté exposition, cinq villages sont prévus : Village Start-up Osiane (VISO), Village Fintech Osiane (VIFO), Village E-gov Osiane (VIGO), Village Tech Osiane (VITO), Village Industrie Créatives et Culturelles Osiane (VICO).
Le Challenge StartUP BASSIN DU CONGO
En visite au Cameroun le 15 mars dernier, Luc Missidimbazi, le promoteur du Salon Osiane, au terme d’une audience avec la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng,C avait indiqué à Digital Business Africa qu’un accent sera mis cette année sur les jeunes porteurs de projets: « Nous voulons mettre un accent sur l’accompagnement des start-ups au cours de cette édition d’Osiane 2023 en mettant en exergue leur solution, mais surtout en leur permettant de gagner des prix à travers le Challenge Start-Up Bassin du Congo », confiait-il à Digital Business Africa.
Cette année OSIANE va récompenser les meilleures start-up dans divers secteurs d’activité. Sont concernés tous les porteurs d’un projet de création de startup en étant au stade de business plan, de prototype ou de développement commercial. Trois challenges auront lieu pour eux du 25 au 28 avril 2023 :
Le Challenge KUMISSA — Meilleure startup
Le Challenge ArtTech — Meilleur artiste tech
Le Challenge Meilleur jeu vidéo
Chaque participant sélectionné prendra la parole devant un jury et un public avec pour objectif de présenter son projet en mettant en avant les avantages et son impact dans l’écosystème du numérique.
L’objectif de ce Challenge StartUP BASSIN DU CONGO est de transmettre d’une part aux porteurs de projets des bonnes pratiques qui vont leur permettre d’accélérer le développement de leur projet entrepreneurial et d’autre part aux gagnants, l’opportunité de participer au salon VIVATECH à Paris et à CES à Las Vegas.
Des ateliers thématiques de mentorat leur seront proposés afin qu’ils soient conseillés et orientés dans leurs réflexions et dans la maturation de leur projet. Pendant toute la durée de l’évènement, les équipes sélectionnées travailleront sur leur projet et livrables de manière autonome sur un outil de structuration mis à leur disposition.
Osiane
Le Salon Osiane est organisé par l’association Pratic que dirige Luc Missidimbazi. Il est organisé avec le soutien de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce) et placé sous le haut patronage du Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso.
L’édition 2023, baptisée Kumisa, vise principalement à promouvoir toutes les initiatives technologiques et leurs usages concrets. Osiane se veut être une plateforme de rencontres entre les fournisseurs de services et produits numériques et les acteurs économiques de plusieurs domaines.
[DIGITAL Business Africa] – Une seule expression était sur certaines lèvres : mode avion. Cela pour boycotter les services d’Orange et MTN au Cameroun au cas où les deux opérateurs ne baissent pas les prix de leurs services. L’ intervalle de temps était 12h – 14h, ce 24 avril 2023.
L’on ignore encore l’identité de l’initiateur du mouvement. Néanmoins, la catégorie des personnes qui devaient porter le combat est connue. Il s’agit des personnalités publiques, dont les influenceurs, les artistes musiciens etc. Par ce soulement pacifique et virtuel, les Camerounais emboît⁹aient le pas à la Burkina Faso, là Côte d’ Ivoire qui après le premier boycott citoyen, lancé pour la même cause par Safarel Obiang, artiste musicien, a amené le gouvernement ivoirien à réagir. Du coup, les opérateurs de téléphonie mobile se sont ravisés. Même si le retour de certaines offres se fait encore attendre.
Au Cameroun, le coup d’essai semble n’avoir pas inquiété les opérateurs MTN Cameroon et Orange Cameroun. Entendu que jusqu’ au 25 avril 2023 à 11h, aucun communiqué n’a encore été signé par les deux opérateurs, encore moins par l’ Agence de Régulation des Télécommunications.
Par contre, les internautes ont orienté le combat vers d’autres cibles : des influenceurs et ces artistes. Il leur est reproché leur passivité et parfois même leur arrogance. C’est le cas de l’artiste musicien Maahlox le Vibeur, qui a multiplié des Postes tendant à dissuader les acteurs du boycott parfois à les moquer.
Il a d’ailleurs qualifié l’ opération « Mode avion » de boycott le plus nul. De plus, il estime que le ministère des Postes et Télécommunications et l’ ART auraient donné un agrément à ces compagnies de téléphonie pour pratiquer ces prix.
Conséquence : en moins de 24 heures, Maahlox a perdu des milliers d’abonnés. Mais les tarifs de MTN et Orange sont restés inchangés au Cameroun.
[DIGITAL Business Africa] – Le nouveau podcast de McKinsey Africa est disponible. Il est axée sur la technologie financière ou l’industrie fintech en Afrique. Mackinsey Africa est une fintech qui vous offre des conversations avec des experts de premier plan. Selon son directeur Afrique des communications, Kerry Naidoo, 57 % des Africains ne sont toujours pas bancarisés.
La nouvelle série de McKinsey Africa est axée sur la technologie financière ou l’industrie fintech en Afrique. Dans ce nouvel épisode de McKinsey Africa, la part belle sera faite aux leaders fintech les plus éminents d’Afrique. Leur expérience permettra de cerner ce qu’il faut pour construire le secteur sur le continent.
Tayo Oviosu, PDG de Paga, plateforme de paiement pour la collecte, reçu à McKinsey Africa, a par exemple affirmé que quelque 19 millions d’ Africains et plus de 6 000 petites et moyennes entreprises utilisent la plateforme Paga. L’entrepreneur a dit qu’ il lui a fallu 99 mois pour traiter 2 000 milliards de nairas sur Paga et 22 mois pour traiter les 2 000 milliards suivants, qui se sont terminés en janvier 2022.
Pour un total de 4000 milliards de nairas traités. Le PDG indique également qu’ environ 60 % de personnes non bancarisées au Nigeria; 71 % de Marocains ne le sont pas. L’Égypte n’est pas loin de cette réalité, avec environ 70 % ; et le Kenya, malgré le succès de M-Pesa (un service de transfert d’argent par téléphone mobile), reste à 45 % de personnes non bancarisées.