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Transformation numérique : L’Egypte et l’Allemagne parlent coopération

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[DIGITAL Business Africa] – L’une des marques de la coopération entre ces deux pays est le projet « Supporting e-Government and Innovation in the Public Administration (InnoPA) ». Réunis au Caire en Égypte, ce 30 mars 2023, le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l’information, Amr Talaat, et l’ambassadeur d’Allemagne au Caire, Frank Hartmann, ont revisité cette initiative qui vise à soutenir l’administration en ligne et l’innovation dans l’administration publique (InnoPA), en partenariat avec l’Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ).

Les deux pays ne comptent pas limiter cet échange d’expériences sur l’ e- gouvernance. Puisque Amr Talaat, à souligné la volonté de l’ Égypte à tirer avantage des technologies modernes, telles que l’ intelligence artificielle (IA). Et ce, pour la réalisation des divers projets compris dans sa stratégie numérique pour l’industrie de la délocalisation 2022-2026, ainsi que l’externalisation et la formation des talents capables d’exporter des services TIC. Côté allemand, Frank Hartmann a fait savoir que son pays souhaite ouvrir son marché afin de bénéficier du vivier de talents égyptiens travaillant en freelance dans le secteur de l’informatique.

Le choix de l’ Allemagne comme partenaire n’est pas anodin. Car le pays est, depuis de longues années, classé parmi les plus développés en matière d’informatique dans le monde, à en croire le Digital Quality of Life Index (DQL Index), le classement mondial des pays en fonction de la qualité de vie numérique.

Son récent rapport, publié en octobre 2022, porte l’Allemagne en 3e position juste derrière Israël, le Danemark. Au nombre des critères pris en compte par Digital Quality of Life Index, on compte la qualité de la connexion Internet, l’administration en ligne, la cyber-infrastructure des pays, l’accessibilité à Internet et les capacités en cybersécurité.

Par Jean Materne Zambo

Afriland First Bank lance une nouvelle version de son site web et de son application bancaire Sara

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Afriland First Bank lance une nouvelle version de son site web et de son application bancaire Sara

[DIGITAL Business Africa] – La banque camerounaise Afriland First Bank fait peau neuve sur le web et sur les plateformes numériques. L’établissement bancaire dirigé par Célestin Guela Simo a lancé ce mois de mars 2023 la nouvelle version de son site internet et la nouvelle version de son application bancaire Sara.

En plus de ces innovations liées au numérique, la banque leader au Cameroun renforce ses fonds propres à travers une méthode innovante de financement : l’émission de titres négociables d’une valeur de 20 milliards FCFA. Une méthode inédite et fructueuse sur le marché de la BEAC, d’après la banque.

Un nouveau site web

Le nom de domaine du nouveau site web reste le même : www.afrilandfirstbank.com. Toutefois, l’internaute qui le visite trouve du neuf. Sur fond de motifs référentiels africains tel que l’araignée, un graphisme sobre dominé par une nuance claire de gris, les pages du site se déclinent dans une logique semi-flat design.

Ce qui captive de prime abord, c’est la variété des sliders. Ces derniers changent en fonction de la cible. Il y en quatre et chacun correspond à une cible de la clientèle : particuliers, entreprises, institutions et étudiants.Afriland First Bank lance la nouvelle version de son nouveau site web et de son application bancaire Sara

Si l’ergonomie du site séduit, son contenu, lui, émerveille. La première innovation porte sur les outils ‘‘Call To Action’’. Une trouvaille du webmarketing cliquable qui permet aux utilisateurs d’effectuer plusieurs actions en lien direct avec les opérations bancaires.

Par exemple, l’utilisateur peut initier, sur le site, la procédure d’ouverture du compte bancaire. Pour chacune des catégories du site, un ‘‘Call To Action’’ recense l’ensemble des opérations accessibles à l’utilisateur, à l’exemple du formulaire de demande d’ouverture de compte ou encore de la souscription à Sara, l’application de banque en ligne d’Afriland First Bank.

Grâce à ces outils, le client peut convertir les devises et lire des actualités boursières de la bourse régionale des valeurs ; il peut aussi initier sa demande de crédit et se rendre en agence pour dénouer l’opération.

L’utilisateur est également marqué par l’intérêt que la First Bank accorde à l’éducation financière. Le site offre de nombreux contenus à l’attention des jeunes, avec l’objectif d’améliorer la capacité de cette cible à faire des choix « éclairés » sur l’utilisation et la gestion de leur argent.

Avec cette option, Afriland First Bank fait figure de pionnière sur la place bancaire camerounaise. La banque se démarque des autres en offrant aux Camerounais une série de contenus visant à outiller les internautes sur la bonne gestion de leur argent.

Une nouvelle version de Sara

Autre innovation, la restructuration de l’application digitale Sara. Plus qu’une simple mise à jour, la First Bank a procédé à un re-toilettage complet de son application, avec à la clé un renfoncement de l’expérience client. La première innovation tient dans la fusion des deux plateformes de l’application (Sara Banking et Sara Money).Afriland First Bank lance la nouvelle version de son nouveau site web et de son application bancaire Sara

Sur une seule plateforme désormais, l’utilisateur a accès à l’ensemble des produits et services Sara. Un camembert l’informe d’ailleurs en temps réel sur sa trésorerie. La nouvelle application séduit par sa robustesse, son ergonomie relookée et son efficacité.

Afriland First Bank lance la nouvelle version de son nouveau site web et de son application bancaire Sara

Le One Time Password (OTP, code généré pour une transaction unique) est non seulement plus rapide, mais il peut désormais être envoyé à l’utilisateur via son adresse e-mail. Jusqu’ici, ce code était généré uniquement par message sur le numéro de téléphone de l’utilisateur. Conséquence : il était impossible d’effectuer une opération Sara hors du Cameroun. Ce verrou est désormais levé, au grand bonheur des utilisateurs.Afriland First Bank lance la nouvelle version de son nouveau site web et de son application bancaire Sara

Titres de créances négociables

Toujours au titre d’innovation chez Afriland First Bank, ce mois de mars 2023 a consacré la toute première émission de titres de créances négociables (TCN) sur le marché des titres de la BEAC.

Entre le 15 mars et le 28 mars, la First Bank a sollicité et obtenu des investisseurs un financement de 20 milliards FCFA. Contrairement aux bons et obligations du Trésor assimilables émis uniquement par les États pour contracter des emprunts de court, moyen et long termes sur ce marché, les TCN peuvent y être émis à la fois par les entreprises et les États en quête de financements.

L’opération inaugurale a porté sur les bons à moyen terme négociables à sept ans de maturité. Cet emprunt qui servira à renforcer les fonds propres du leader du marché bancaire est rémunéré à un taux d’intérêt de 6,5%.

D’après Afriland First Bank, le succès de cette opération témoigne de la qualité de la signature de la First Bank auprès des investisseurs.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Sup’ptic vainqueure du Y’ellow digital talent, concours organisé par MTN

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[DIGITAL Business Africa] – l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, des Télécommunications et des technologies de l’Information et de la Communication s’ adjuge la première  édition du Y’ellow digital talent. Concours de l’innovation technologique et numérique pour étudiants, organisé par MTN Cameroon, en décembre 2022.

La cérémonie de proclamation des résultats finaux s’est tenue au Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC), le 30 mars 2023, en présence de madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, de la CEO de MTN Cameroon, Mitwa Ng’ambi, des directeurs  généraux des administrations du secteur des TIC et des Télécommunications  et d’ autres personnalités de marques.

l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, des Télécommunications et des technologies de l’Information et de la Communication a devancé ses poursuivants grâce « Skolaar », une application mobile qui existe au Cameroun et aide plus de 2000 étudiants à avoir accès aux anciennes épreuves corrigées, des vidéos et des cours qui peuvent permettre de mieux s’outiller et se préparer aux examens de l’ enseignement secondaire.

La plateforme intègre aussi les bords de préparation aux concours d’entrée directe aux écoles telles que l’Enam, Polytechnique, ENS etc. L’application dispose d’une l’intelligence artificielle et du machine learning. Grâce à un chatbot, les étudiants peuvent poser des questions et avoir des réponses instantanées ( l’intelligence artificielle). Pour ce qui est du machine learning, Skolaar collecte les informations sur l’étudiant qui utilise l’application pour mieux les orienter après.

La deuxièmea marche du podium revient à « Sukul » de l’ Institut supérieur de Science, de Technologies, de Management et de Développement durable de l’ Adamaoua. La plateforme en ligne est dédiée à d’éducation inclusive. Ainsi, les élèves déficients visuels et à mobilité réduite peuvent s’informer, mener des recherches et compétir avec d’autres grâce à la fonction « Quizz » . La platefrome intègre également le USDT qui permet à l’élève de payer sa pension via MTN mobile money. Les parents ont aussi accès à la plateforme. Ils reçoivent de les emplois de temps de leurs enfants.

« Djanguirde », vient en troisième position. La plateforme est  développée par les étudiants de l’ Ecole superieure Polytechnique de Maroua. L’application permet aux élèves de pouvoir s’enregistrer, de discuter avec une intelligence artificielle, y compris ce qui n’ont pas de smartphones, en utilisant la messagerie classique. Il suffit d’envoyer une requête à notre numéro et le chatbot va répondre simultanément. Ci-dessous la liste des 10 finalistes régionaux:

La compétition a primé dix finalistes correspondant au 10 régions du Cameroun. 45 établissements étaient en lice au départ. Le vainqueur de chaque région a reçu une enveloppe d’ un million de FCFA plus un ordinateur. Les trois premiers ont, en plus de ces présents, reçu respectivement 2 500 000 FCFA, 2 000. 000 FCFA et 1500 000 FCFA.

Par Jean Materne Zambo

Joseph LE : « Les Smart Campus vont transformer l’état d’esprit des agents publics via des formations liées à l’e-gouvernement »

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Joseph LE : « La plateforme Smart Campus permettra de transformer l'état d'esprit des fonctionnaires »

[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative du Cameroun, Joseph LE, a accordé une audience, ce 28 mars 2023, à une délégation de la KOICA, sous la conduite de son Représentant  résident au Cameroun, M. LEE GYUHONG. Occasion pour les deux parties de discuter des projets de coopération.

Parmi les projets évoqués, l’évaluation du niveau d’avancement du projet de création de trois Smart Campus ( ENAMISMPSUP’PTIC ) pour la promotion de l’e-government. Le ministre fait le point avec Digital Business Africa sur ces différents projets, leur fonctionnement et comment les agents publics bénéficieront de ces formations.

DIGITAL Business Africa : Vous venez de rencontrer une délégation de la KOICA pour évoquer les projets de trois Smart Campus à l’ENAM, à l’ISMP et à SUP’PTIC. Où en est-on avec l’évolution de chacun de ces projets ?

Joseph LE : Permettez-moi tout d’abord de vous rappeler que le projet «Enhancing Awareness and Capacity Building for Public Service Transformation in Cameroon», pour lequel la République de Corée du Sud se propose d’offrir l’accompagnement et l’expertise à sa réalisation et à son opérationnalisation a pour objectif de mettre en place une plateforme Smart Campus dans les institutions de formation que vous venez d’évoquer, pour la modernisation de l’administration publique au Cameroun.

Ceci à travers la transformation de l’état d’esprit des agents publics par le biais de formations liées à l’e-gouvernement, mais aussi introduire des méthodes de travail électroniques dans le secteur public.

Le projet est dans sa phase de maturation administrative avec notamment la validation de la documentation du projet par les parties camerounaise et coréenne.  À ce jour, toutes les études de faisabilité sont achevées et les budgets relatifs à la mise en œuvre sont disponibles. Dans les prochains jours nous allons procéder à la signature du Record of Discussion et de la Convention pour le démarrage effectif du projet.

Joseph LE : « La plateforme Smart Campus permettra de transformer l'état d'esprit des fonctionnaires »

DIGITAL Business Africa : Comment fonctionneront ces Smart Campus et quelles seront les conditions d’accès ?

Joseph LE : Une fois la construction et l’équipement des salles de classe et de la salle des serveurs des Smart Campus achevés, les étapes suivantes pourront suivre. Il s’agira de la mise en œuvre du logiciel de gestion des Smart campus, la formation des formateurs (professeurs et personnel technique des trois institutions pilotes), la sensibilisation et la communication avec les autres ministères partenaires pour la vulgarisation de la solution en tant que plateforme de formation continue pour le secteur public et la formation effective des étudiants à l’utilisation de la plateforme Smart Campus dans les trois institutions pilotes.

Aussi, l’accès à ces campus sera ouvert à l’ensemble des agents publics toutes catégories confondues conformément à un planning de formation qui sera élaboré pour permettre à tous de bénéficier de cette technologique. Ceci en conformité avec les très Hautes directives du Président de la République, Son Excellence Paul BIYA.

Digital Business Africa : Sous quelles conditions les agents publics de l’État pourront-ils bénéficier des formations prévues dans ces Smart Campus ?

Joseph LE : J’aimerai vous dire que les Smart Campus sont d’abord pour les agents publics car actuellement, le secteur public camerounais fait l’objet de nombreuses réformes en matière transformation digitale afin de moderniser la prestation des services publics. Ces réformes n’ont pas réussi à transformer le service public, car beaucoup d’agents résistent à ces changements.

La plateforme Smart Campus permettra effectivement de transformer l’état d’esprit des fonctionnaires, en faisant d’eux des ambassadeurs de l’e-gouvernement.  Ainsi pour y avoir accès comme je l’ai tantôt dit, le passage des agents se fera selon une planification et à la demande des administrations.

Propos recueillis par B-O.D, Digital Business Africa

Coopération : L’ Afrique attend de l’Inde du matériel de télécoms et des radars parmi ses exportations d’armes

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[DIGITAL Business Africa] – Le continent noir semble attiré les grandes puissances armées, comme l’ Inde. Le pays a présenté des équipements de nature «défensive» tels que du matériel de télécommunications, des radars etc. aux chefs d’État-major et aux autorités de 31 pays africains, ce mercredi 29 mars 2023. Parmi ces pays, on peut citer l’Éthiopie, l’Égypte, le Kenya, le Maroc, le Nigeria, le Rwanda et l’Afrique du Sud.

La présentation d’armes était le prolongement d’ un exercice militaire de 10 jours avec une vingtaine de pays africains. Le but : « renforcer ses liens stratégiques avec le continent. Mais aussi augmenter ses exportations d’armes pour ces pays qui ne peuvent pas toujours accéder aux armes occidentales », apprend l’ Agence France Presse, AFP.

D’après investindia.gov.in , l’industrie des télécommunications Indienne est divisée en sous-secteurs suivants : infrastructure, équipement, opérateurs de réseaux virtuels mobiles (MNVO), spectre d’espace blanc, 5G, fournisseurs de services téléphoniques et haut débit. Le pays se positionne comme modèle dans le secteur des télécommunications dans le monde, avec une base d’abonnés de 1,17 milliard en août 2022 (abonnés sans fil + filaires).

L’Inde a une télé-densité globale de 85,15 %, dont celle du marché rural largement inexploitée, s’élève à 58,44 % contre 134,71 % du marché urbain. Pour ces prochaines années, l’ Inde obtient de doubler ses exportations annuelles d’armes et engranger quelque cinq milliards de dollars contre environ 1,7 milliard de dollars en 2023.

Par Jean Materne Zambo, Sources : lefigaro.fr, indiainvest.gov.in

Intelligence artificielle : Elon Musk, Steve Wozniak et autres veulent une pause de 6 mois sur les travaux  y relatifs

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[DIGITAL Business Africa] – Face à l’avancée de l’intelligence artificielle, les mastodontes de la technologie et du numérique font blocus. Elon Musk patron de Twitter, Steve Wozniak, cofondateur d’Apple parmi tant d’autres acteurs importants du secteur ont formulé, ce 29 mars 2023, un moratoire réclamant la suspension des travaux sur les systèmes d’intelligence artificielle très puissants. Cela pendant six mois. Cette pause demandée concerne ChatGPT et GPT-4. Elle servirait à réfléchir à la direction à prendre sur l’IA.

Les signataires redoutent le beaucoup plus le développement des systèmes qui seront « plus puissants que GPT-4 ». OpenAI, de Sam Altman, travaillerait sur la prochaine génération de son modèle de langage, GPT-5.

Publié sur le site Future of Life, l’appel compte 1 125 signatures en date du 29 mars 2023. En voici une bribe :

« Ces derniers mois, les laboratoires d’IA se sont lancés dans une course incontrôlée pour développer et déployer des esprits numériques toujours plus puissants que personne — pas même leurs créateurs — ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable », s’alarment les pétitionnaires.

Et d’ajouter :

« Une intelligence artificielle avancée pourrait représenter un changement profond dans l’histoire de la vie sur Terre, et devrait être planifiée et gérée avec l’attention et les ressources nécessaires… Cette pause devrait être publique et vérifiable, et inclure tous les acteurs clés. Si une telle pause ne peut être mise en place rapidement, les gouvernements doivent intervenir et instaurer un moratoire ».

Outre cette Interpellation, certains craignent que l’intelligence artificielle soit utilisée pour des cybercrimes et la désinformation.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

Nigéria : MTN et Tecno Mobile lancent SPARK 10 pour offrir une connexion 5G aux clients

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[DIGITAL Business Africa] – C’est le dernier ajout à la série Spark de Tecno. Avec des fonctionnalités avancées, le nouveau Spark 10 offre une connectivité Internet haut débit, un processeur rapide et une batterie longue durée. Le bijou a été révélé lors d’un point de presse le 24 mars 2023 dans le cadre du partenariat entre MTN Nigeria et Tecno Mobile. Cette collaboration vise à favoriser l’inclusion numérique et à rendre l’Internet rapide accessible aux Nigérians.

Pour le directeur marketing de Tecno Mobile, Attai Oguche, ce partenariat souligne l’engagement d’ entreprise à fournir aux Nigérians les dernières technologies qui améliorent leur expérience mobile. Il a par ailleurs ajouté que  les clients qui achètent l’appareil bénéficieront des de datas supplémentaires gratuites allant de 5 Go à 11 Go. Son écran HD+ de 6,8 pouces offre des visuels clairs et éclatants, tandis que la caméra quadruple IA de 50 MP permet aux utilisateurs de capturer de superbes photos et vidéos dans n’importe quel environnement. état d’éclairage.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Sénégal : Moustapha Diakhaté, SG général Restic rappelle le contexte de la plainte contre TikTok dans une interview

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[DIGITAL Business Africa] – TikTok visé par une nouvelle procédure judiciaire en un mois. Après l’audition de son patron Shou Zi Chew par le Congrès américain pour espionnage, ce début mars 2023, c’est autour du Rassemblement des Entreprises du secteur TIC de porter plainte contre TikTok. Le Restic compte saisir la Commission de Protection des Données personnelles du Sénégal, en raison du non-respect par le réseau social chinois de la législation sur les données personnelles, des enfants et des mineurs. Dans un entretien accordé à Radio France internationale, ce 28 mars 2023, Moustapha Diakhaté, secrétaire général exécutif du Restic, est revenu sur le contexte de cette éventuelle poursuite judiciaire. L’une des raisons de la saisine de la Commission de Protection des Données personnelles du Sénégal est la rémunération des créateurs de contenus.

« Parmi nos membres, nous comptons beaucoup de travailleurs indépendants, des gens qui produisent du contenu, ces contenus sont diffusés sur TikTok et les autres réseaux sociaux. Malheureusement, pour pouvoir être payés, les gens sont obligés d’ouvrir des comptes en Europe, en Asie ou en Amérique. Depuis le Sénégal ou l’Afrique, ils ne peuvent pas bénéficier de ces mécanismes de rémunération. Or, leurs contenus sont visualisés par des millions d’usagers TikTok. Il faut que ces fonds soient mieux dotés et ouverts aux producteurs de contenus d’Afrique. Ce n’est pas parce qu’ils sont logés en Afrique que l’on ne doit pas les rémunérer », s’est-t-il confié. 

Et d’ajouter : « Nous sommes partis d’un constat extrêmement simple. TikTok se développe beaucoup au Sénégal, un marché extrêmement dynamique pour les réseaux sociaux. Tout récemment, on a vu que TikTok s’est développé sur un segment démographique bien particulier composé surtout d’enfants et d’adolescents. Vous savez que la moyenne d’âge au Sénégal tourne autour de 18-19 ans. TikTok intéresse des enfants, des adolescents et des jeunes entre 16 et 17 ans, jusqu’à 23-24 ans. Et nous pensons que souvent ces jeunes n’ont pas la maturité pour faire face à certains contenus auxquels ils sont exposés. C’est un souci majeur pour nous, d’abord en tant que professionnels du secteur, mais aussi en tant que parents », a-t-il avoué Concrètement, il rapproche à TikTok un certain nombre de contenus ( provenant de l’extérieur) de nature à faire la promotion de la violence et de la dépravation des mœurs.

Moustapha Diakhaté, secrétaire général exécutif du Restic relève aussi dans sa plainte un risque de siphonnage des données des utilisateurs sénégalai.

« Nous partageons la même inquiétude que les autres pays, que ce soit en Amérique ou en Europe. C’est d’ailleurs un phénomène qui ne se limite pas à TikTok., mais qui peut s’amplifier avec TikTok, car c’est le réseau social qui croît le plus rapidement dans nos pays. Il y a beaucoup de réseaux sociaux très actifs en Afrique qui recueillent énormément de données sur nous. Des images, des messages, etc. Et pour lesquelles nous n’avons pas de visibilité jusqu’à présent. Où se trouvent ces données ? Comment sont-elles conservées et stockées ? Donc nous voudrions que les réseaux sociaux en général et TikTok en particulier puissent s’ouvrir à nous, aux autorités officielles de ce pays, pour au moins clarifier ces mécanismes de stockage des données sur les enfants et les adolescents qui ouvrent des comptes dans ces réseaux. Et voir dans quelles conditions ces données sont préservées afin qu’elles ne puissent pas faire l’objet d’une utilisation autre à laquelle elles sont initialement destinées », a-t-il dit.

Lire aussi :  Le RESTIC assigne TikTok devant la CDP et prépare une plainte devant les tribunaux du SÉNÉGAL et de la CÉDEAO

Par Jean Materne Zambo, Sources : rfi.fr numérisation.com, france24.fr, tf1info.fr

Cameroun : Union des forces entre le Minpostel et deux organisations pour éliminer les fake news et les discours haineux en ligne

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[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement consolide davantage sa stratégie de lutte contre les fake news et les discours haineux en ligne. Et l’une des principales armes est la mutualisation des énergies. Le Département des Femmes et Affaires sociales du Conseil des Eglises protestantes du Cameroun « DFAS » et l’association Digital Access sont de nouveaux  alliés du ministère des Postes et Télécommunications pour conduire l’Etat à la victoire. La signature de la convention de partenariat a eu lieu ce mardi 28 mars 2023 à Yaoundé.

Le partenariat vise à bâtir une coalition nationale pour la promotion de la cybersécurité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun. Un objectif qui ne saurait être atteint si chaque Camerounais n’est pas aussi mis à contribution, comme l’à rappelé madame le ministre des Postes et Télécommunications Minette Libom Li Likeng, présidente de l’événement.

« La bataille pour des comportements patriotiques dans les plateformes digitales au Cameroun est une affaire de tous. C’est avec tous les acteurs de la société camerounaise que nous devons nous mobiliser sur ce front : secteur public, secteur privé, experts, société civile, jeunes, élèves et étudiants, hommes, femmes. C’est ensemble que nous allons remporter cette autre bataille. A la DFAS/CEPCA et à DIGITAL RIGHT ACCESS, je dis, Bienvenus Mesdames et Messieurs, au chantier de la Coalition Nationale en construction ! Vous y avez un rôle éminent à jouer. Veillez à y laisser votre pierre. Ce sera votre empreinte. Elle est précieuse », a-t-elle dit.

Le Minpostel, selon l’article 4 de la convention, va apporter à Digital Acces ( partenaire) un appui institutionnel, un accompagnement dans le développement et la promotion de la version améliorée de SMCHECK APP, application
développée pour lutter contre les fake news et les discours haineux en ligne. Arouna Mfenjou, représentait Digital Access lors de la cérémonie de signature de la convention de partenariat. Coordonnateur national de lutte contre les fake news et les discours haineux et dangereux en ligne, il a un message  à l’adresse de la jeunesse.

« La vie numérique est le prolongement de la vie sociale. Les jeunes sont citoyens dans la vie sociale, ils doivent également l’être dans la vie numérique. Ils doivent savoir qu’avec les plateformes numériques, il y a ce qu’on appelle la réputation en ligne et l’identification en ligne. A partir d’une publication, on parvient à avoir une idée sur sa réputation et son identification. Et donc une seule publication peut nous donner toutes les opportunités du monde ou conduire à assassinat social […] Comme solution digitale, nous préconisons la sensibilisation à travers l’application SMCHECK APP, qui offre des compétences dans la détection des fake news et des discours de haine », a -t- il expliqué.

S’agissant du partenariat avec le Département des Femmes et Affaires sociales du Conseil des Eglises protestantes du Cameroun « DFAS », le Minpostel va former des Pairs éducateurs parmi les femmes protestantes, dans l’utilisation citoyenne des réseaux sociaux. Il sera également mis à la disposition du DFAS, des experts ainsi que des supports de communication afin de sensibiliser la masse dans l’utilisation responsable des réseaux sociaux, lors des grands
rassemblements des femmes protestantes.

Autre mesure et pas des moindres,  les femmes protestantes seront intégrées dans les programmes de vulgarisation des TIC parrainés par le Minpostel, d’après l’article 4 de la convention de partenariat. Laquelle s’inscrit dans le cadre de la Campagne nationale pour la Promotion de la Culture de la Cybersécurité et Sensibilisation à l’Utilisation responsable des Réseaux sociaux, impulsée par le Chef de l’ Etat, S.E Paul Biya.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Joseph Le ouvre la 6e Session du Comité international de suivi et du contrôle de la mise en œuvre du SIGIPES II et prescrit l’accélération du processus

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[DIGITAL Business Africa ] – Le projet du nouveau Système informatique de Gestion intégrée des Personnels de l’Etat et de la Solde, SIGIPES II, doit prendre sa vitesse de croisière. Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le, l’a fait savoir aux différents acteurs issus des ministères concernés et personnalités conviés à l’ouverture de la sixième Session du Comité international de suivi et du contrôle de la mise en œuvre du SIGIPES II, le 27 mars 2023 à Yaoundé.

Le nouveau SIGIPES II est un progiciel du Cameroun qui vise à gérer électroniquement les ressources humaines de l’Etat. Il dispose de plusieurs modules, dont workflow, gestions des ressources humaines, alertes, reporting, libres services, réunion, paramétrage, gestion électronique des documents administratifs etc.

Grâce à cette solution, l’Etat du Cameroun pourra améliorer la qualité des prestations fournies aux usagers du service public, en s’appuyant sur la dématérialisation du dossier de l’agent public et sur le développement des prestations à distance. Il bénéficie de deux nouveautés, notamment le baromètre et le système d’archivage électronique qui barrent aux personnels fictifs qui ont pendant longtemps touché frauduleusement l’argent de l’Etat .

La session a porté sur l’adoption du rapport d’activités du Comité pour les exercices 2021-2022, les présentations de l’état d’avancement des travaux de mise en œuvre du nouveau SIGIPES II par l’entreprise tunisienne SIMAC ( Société de l’Informatique, de Management et de Communication) et par l’assistant à la maitrise d’ouvrage de l’entreprise camerounaise , AFREETECH ainsi que l’adoption du plan d’actions pour l’exercice 2023. Il a été question de faire un bilan de la collaboration avec les deux entreprises SIMAC et AFREETECH , mais aussi d’envisager des perspectives se profilent à l’horizon.

Le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative a donc rappelé la signature entre les parties prenantes, le 28 juin 2021, conformément au contrat N° S2/44/004/M/MINFOPRA/CIPM/2021, du Marché portant sur la conception , le développement et la mise en service des fonctionnalités de base du nouveau Système informatique de Gestion intégrée des Personnels de l’Etat et de la Solde. Le budget de cette prestation d’élève à 4, 8 milliards de FCFA, toutes taxes comprises.

La société AFRETEETECH Cameroon SARL, elle a été retenue pour l’assistance à la maitrise d’ouvrage (AMO), conformément au contrat N°S2/44/005/M/MINFOPRA/CIPM/202/. Montant de cette prestation : 955, 8 millions de FCFA, toutes taxes comprises. Dans la foulée, plusieurs travaux, d’après Joseph Le, ont été amorcés. Il s’agit entre autres de la mise en place des équipes ( équipe de préparation des données de reprise , équipe fonctionnelle), de la validation des programmes d’exécution des prestataires (SIMAC, AFREETECH), de l’installation de la version initiale du nouveau SIGIPES, du démarrage effectif des travaux d’adaptation et du paramétrage de la nouvelle application.

Par Jean Materne Zambo, source : journal Réalité Plus, N°908, 28 mars 2023, pages 2 et 3

Dr Ing. Pierre-François KAMANOU : « Le REPTIC lance un appel à dons auprès du Chef de l’État, S.E. M. Paul Biya »

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  • [DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a accordé une audience à une délégation du Réseau des professionnels des TIC du Cameroun (REPTIC) ce 23 mars 2023 à Yaoundé. Dans cet entretien avec Digital Business Africa, le Dr Ing. Pierre-François KAMANOU, président du REPTIC, fait l’économie de cette rencontre et évoque les projets du REPTIC.

Digital Business Africa : Le REPTIC a rencontré la ministre des Postes et Télécommunications ce 23 mars 2023.  Quel était l’objectif de cette rencontre ?

Dr Ing. Pierre-François KAMANOU : A la suite de ma participation à la 1ère édition du SIPEN-UEMOA (Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique de l’UEMOA) les 16 et 17 février 2023 à Dakar, j’ai souhaité rencontrer Madame la ministre pour lui présenter le compte-rendu qui a été récemment publié dans Digital Business Africa.

C’était également l’occasion pour la délégation du REPTIC qui m’a accompagné d’échanger avec la Ministre sur notre plaidoyer en vue d’un développement plus inclusif de l’économie numérique au Cameroun.

Comme autre point évoqué, nous avons échangé sur la volonté du REPTIC de se positionner comme l’un des interlocuteurs privilégiés des pouvoirs publics dans l’implémentation des projets en rapport avec le développement de l’économie numérique.Dr Ing. Pierre François Kamanou : "Le REPTIC lance un appel de dons au Président Paul Biya"

Les membres du REPTIC présents à l’audience avec la ministre Minette Libom Li Likeng, assistée de sa collaboratrice Pauline Tsafack.

1. Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, PDG GTS-Infotel Cameroon

  1. Antoine NKOLO BIYIDI, DG JFN Center
  2. Sorel MOUAFO, DG de la plateforme mynetshop.biz
  3. Durand NANA, DGA Matrix Telecom
  4. Felix SUMBELE, Coordinateur du projet NPSI/CAMPOST.

DigitalBusiness Africa : Que peut-on retenir de cette rencontre en termes d’engagements de chacune des parties ?

Dr Ing. Pierre-François KAMANOU : Cette rencontre a été très fructueuse pour le REPTIC. Je tiens à remercier Madame la Ministre pour son temps précieux qu’elle nous a accordé, ses conseils éclairés ainsi que ses encouragements. Elle a réaffirmé son engagement à soutenir des actions concrètes qu’elle attend du REPTIC. La balle est donc dans notre camp si je peux m’exprimer ainsi.

Digital Business Africa : Quels sont donc les projets et actions concrètes que le REPTIC entend mettre en œuvre à court terme ?

Le REPTIC aujourd’hui entend apporter des réponses concrètes à l’interpellation du Chef d’Etat dans son discours de fin d’année 2018 qui disait : « Il est indispensable que nous fassions davantage pour intégrer les progrès du numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie…».

Près de 5 ans après, on peut relever pour le déplorer que la quasi-majorité des TPE (personnes morales) sont contraintes pour diverses raisons d’utiliser les numéros mobiles de leurs employés (personnes physiques) pour gérer toutes leurs communications interpersonnels et professionnelles de type conversationnel et transactionnel.

C’est le cas notamment de l’usage croissant de ces numéros mobiles comme codes-marchand pour les paiements d’argent mobile de compte à compte (on-net) par leurs clients via le portail USSD de chaque opérateur mobile, tout en faisant supporter à ces clients les frais de retrait de ces sommes pour le déposer dans la caisse de l’entreprise, avec un risque de détournement de ces fonds.

On se retrouve dans une situation ubuesque où le consommateur préfère payer désormais par son compte d’argent mobile et doit rajouter un « coût d’usage du numérique » pour payer ses produits d’une part, et où le marchand doit passer par un employé pour recevoir ce paiement par cash en comptant sur sa bonne foi. Si vous faites une enquête auprès des startups et TPEs (Commerce général, Hôtel, Restaurant, Professions libérales, Associations…), vous constaterez que ces personnes morales souhaitent bénéficier des avantages du numérique pour améliorer l’expérience-client multicanal sur un numéro de téléphone d’identification et l’utiliser comme code-marchand unique quel que soit le choix du fournisseur de service de paiement mobile par USSD accessible à tous leurs clients mobiles.

C’est pour répondre à cet enjeu que les Pouvoirs Publics ont récemment publié un nouveau décret sur les ressources en numérotation qui introduit des numéros fixes virtuels d’identification des personnes morales dans toutes ses interactions multicanales (Voix, SMS, USSD, WhatsApp, Web) avec la clientèle mobile à travers toutes ses plateformes numériques.

Ainsi, une de nos actions prioritaires comme nous l’avons indiqué à Mme la Ministre, sera de mettre en place un écosystème alternatif et évolutif pour faciliter l’inclusion financière à moindre coût de la grande majorité des TPEs y compris celles du secteur informel et des startups, en complément aux écosystèmes propulsés par chaque opérateur MTN et Orange.

Ce nouvel écosystème alternatif sera composé d’entreprises locales du secteur des Télécoms et du Numérique, membres du REPTIC et spécialisés dans la fourniture et gestion de plateformes numériques à leurs clients-entreprise. Cet écosystème alternatif sera bâti autour des acteurs suivants:

  • des Opérateurs alternatifs d’accès Internet dénommés ISP (tels que Matrix Telecom, Creolink) qui intègrent dans leur réseau plusieurs Fournisseurs de plateformes de services IT/Web et Prestataires de plateformes de réseau social ;
  • un Opérateur alternatif de téléphonie d’entreprise dénommé CSP (GTS-Infotel) avec son réseau de partenaires-Fournisseurs de plateformes numériques de type IT (Applications Métier) et de Communication (Standard téléphonique, Centre de service-clients) sur un numéro PRO (fixe virtuel) multicanal d’identification de chaque entreprise ;
  • un Agrégateur des services de paiement mobile par USSD (NPSI/CAMPOST) avec son réseau de partenaires-Fournisseurs de plateformes de services de paiement mobile sur des comptes PRO-Money reliés à des numéros PRO comme code-marchand unique, et qui assure l’interopérabilité totale entre les comptes mobile-money des clients et les comptes pro-money des marchands.

Voilà brièvement décrit notre projet d’écosystème alternatif qu’il est indispensable de mettre en œuvre pour permettre aux membres du REPTIC de contribuer efficacement au développement inclusif de l’économie numérique avec l’appui des Pouvoirs Publics et des partenaires de développement dans le cadre par exemple de la mise en œuvre du projet PATNUC financé par la Banque Mondiale.

Digital Business Africa : Où en sommes-nous avec les préparatifs de la restructuration du REPTIC ?

Le processus de restructuration du REPTIC est bien en cours. A cet effet, nous avons déjà tenu deux réunions préparatoires pour la révision des statuts et l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire prévue se tenir prochainement dans le cadre d’une opération touristique dénommée « Spécial Bangoulap Tour ».

A cet effet, je saisis cette opportunité pour inviter les entreprises et professionnels du secteur des télécoms et du numérique à rejoindre le REPTIC en complétant le formulaire d’adhésion sur le site web reptic.cm. Cet appel s’adresse également aux Fournisseurs internationaux de plateformes numériques opérant au Cameroun tels que Yango, TouchPay, CinetPay, Intelcia, e-Tranzact, e-Same, Waspito, ….

Permettez-moi enfin de lancer un appel à dons auprès du Chef de l’Etat, S.E.M. Paul Biya ainsi qu’auprès des grandes Institutions et Entreprises locales, afin de permettre au REPTIC d’accomplir ses missions, mener à bien ce projet d’écosystème alternatif et relancer le développement du projet cameroondigital.tech, la plateforme de digitalisation du Cameroun.

Propos recueillis par B-O.D, Digital Business Africa

Cameroun : Le Mintransports met en ligne « CT-VERIF », plateforme pour vérifier  validité et authenticité des contrôles techniques des véhicules automobiles

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[Digital Business Africa ] – Par le suivi à distance de l’état de santé des véhicules automobiles, le ministre des Transports veut réduire les drames sur nos axes routiers. Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe a signé un communiqué qui porte développement d’une plateforme numérique dénommée « CT-VERIF », ce 27 mars 2023.

La mesure s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la reforme de sécurisation du processus du contrôle technique et la délivrance de la vignette de visite technique et la délivrance de la vignette de visite technique automobile au Cameroun et de la lutte contre les accidents de la circulation routière. Tout ceci en liaison avec l’état technique des véhicules et la circulation des véhicules sans ou avec des faux certificats de visite technique.

Pour avoir accès à cette plateforme de vérification, l’usager doit d’abord entrer l’adresse mintct.com ( dans le barre de recherche d’un navigateur) ou suivre le lien : www.mintct.cm. Puis s’affichera l’interface ci-après.

Cette plateforme sera désormais utilisée non seulement par les différentes équipes en charge des contrôles routiers, mais aussi par les compagnies d’assurances et partout où la présentation d’un certificat de visite technique est nécessaire, précise le communiqué du ministre des Transports.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Le Minpostel a défini les modalités de passation de marchés du Patnuc

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[DIGITAL Business Africa] – L’on connaît un peu plus les tenants et les aboutissants du Projet d’ Accélération pour la transformation numérique au Cameroun. Le Ministère des Postes et Télécommunications, par le truchement de son conseiller technique numéro I, le Dr Mfuh Winfred, par ailleurs coordonnateur du Patnuc, a informé l’opinion sur l’avis de passation de marchés du projet Patnuc, financé par la Banque mondiale à hauteur de 100.000.000 de dollars soit 62 milliards de FCFA.

La note a été  rendue publique par le quotidien Cameroon Tribune, vendredi 17 mars 2023. Il fixe les principaux contrats de travaux, de fournitures et services de consultants à passer durant ledit projet. Il s’agit, entre autres des marchés de travaux, marchés de fournitures et de services autres que les services de consultants et la sélection des consultants.

La note du Minpostel précise que « les marchés financés par ma Banque mondiale sont passés conformément aux procédures spécifiées dans le règlement de passation des marchés pour les Emprunteurs sollicitant le financement des projets d’investissements, édition de novembre 2020 ».

Pour ce qui est des marchés des travaux, les activités incluses sont la réalisation des travaux d’alimentation électrique , centre de recharge pour bâtiments publics. L’on parle aussi de la modernisation des infrastructures numériques des centres de formation agricole du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, (Minader), du  ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales ( Minepia) ; et la réhabilitation des bâtiments .

Pour le fonctionnement du Patnuc, des infrastructures doivent êtres acquises, notamment des équipements de télécommunications, du matériel informatique, des abonnements internet ; des équipements critiques pour la régulation des télécommunications et la cybersécurité ; des Véhicules ; la production et édition des supports de communication ; les unités mobile de collecte et d’analyse in situ et de pré traitement des échantillons des sols géo référencés.

Les consultants sélectionnés seront utilisés dans le cadre de 11 activités. Notamment, les études sur le secteur des télécommunications au Cameroun ( plan numérique fiscale, spectre, OTT) ; la vulgarisation des lois sur les Tic ; les études sur la résilience et la vulgarisation des infrastructures ( changements climatiques) ; le renforcement des capacités ( sécurité, internet, acteur dus secteur agropastoral) ; l’assistance technique et réorganisation des arrangements institutionnels du secteur des Télécommunications ; la conception et le déploiement des plateformes numériques ; l’extension de la connectivité réseau dans les zones rurales ( partenariat public-privé) ; les études de la digitalisation du agricole au Cameroun ; l’organisation des foires agropastorales ; et enfin la réalisation des études du genre sauvegarde environnementales et sociales.

Les soumissionnaires peuvent se rapprocher de l’unité de Gestion du Patnuc, sis à la Poste Centrale, premier étage du bâtiment annexe du Minpostel, situé entre la Poste centrale et Enéo centrale ou formuler son souci à cette adresse [email protected]/contactpatnuc.cm .

Placé sous la tutelle du ministère des Postes et Télécommunications, le Patnuc à pour objectif d’accroitre l’inclusion numérique et les solutions agricoles numériques par des petits exploitants agricoles.

Par Jean Materne Zambo, source : Cameroon Tribune, vendredi 17 mars 2023, page 20.

 

 

 

Internet : OneWeb dispose désormais de 618 en orbite basse, une fusion avec Eutelsat en cours

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[DIGITAL Business Africa] – OneWeb s’adjuge une place de choix parmi les prétendants à une couverture mondiale de l’internet à haut débit. La société britannique de communication par satellite en orbite basse en a lancé 36 depuis le centre spatial Satish Dhawan de Sriharikota, en Inde, ce dimanche 27 mars 2023 en vue d’assurer la connectivité internet de l’Inde. Portant ainsi à 618 le nombre de satellites en orbite basse.

Une constellation nécessaire pour assurer une couverture mondiale d’un service internet à haut débit et à faible latence. Autrement dit, rapide dans la transmission de données, au profit notamment des régions isolées et dépourvues de fibre optique. De quoi réjouir Neil Masterson, le directeur général de OneWeb.

« Il s’agit de l’étape la plus importante dans l’histoire de OneWeb, puisque nous atteignons le nombre de satellites nécessaires à une couverture mondiale. Avec le déploiement du satellite d’aujourd’hui (..) nous réalisons cette ambition centrale et sommes encore plus près de changer des vies à grande échelle », s’est-t-il félicité dans un communiqué.

Généralement, les sociétés ont besoin d’au moins 588 satellites pour assurer une couverture mondiale. C’est à croire que tout est fin prêt pour que OneWeb débute ses travaux pour réduire la fracture numérique dans les zones reculées.

« D’ici la fin de l’année, OneWeb sera prêt à déployer une couverture mondiale, en améliorant ses solutions de connectivité existantes qui sont déjà opérationnelles dans les régions situées au nord de 50 degrés de latitude, tout en mettant en ligne de nouvelles zones grâce à des partenariats avec des fournisseurs de premier plan », a indiqué le communiqué de l’entreprise.

L’autre chantier de Oneweb sera de concurrencer  SpaceX, d’ Elon Musk dans le cadre de la conquête spatiale. Mais avant, il faudra se trouver un allier bien établi en Europe. Et c’est-ce qui justifie la fusion en cours entre OneWeb et l’opérateur européen de satellites, Eutelsat. Rappelons que l’américain SpaceX a pris une longueur d’avance avec plus de 2.000 satellites de sa constellation Starlink déjà déployés (il en souhaite 42.000 à terme).

Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, compte de son côté déployer plus de 3.200 satellites pour sa constellation Kuiper. L’Union européenne souhaite elle aussi déployer sa propre constellation en orbite basse d’environ 250 satellites à partir de 2024, au nom de sa souveraineté.

Par Jean Materne Zambo

Guinée : Bientôt un village numérique pour développer le digital made in Guinée, coût total des travaux 10 millions $

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 [DIGITAL Business Africa] – Un village numérique imminemment  attendu du côté de la Guinée. Le budget des travaux  y afférents s’élève à hauteur de 10 millions de dollars. Annonce faite lundi 20 mars 2023 par le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Alpha Bacar Barry. C’était à l’occasion de l’ouverture officielle d’un atelier portant sur le projet de « transformation de l’Ecole nationale des postes et télécommunications de Kipé, en Ecole nationale du numérique ».

Le projet sera soutenu par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), l’Agence française de développement (AFD), l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Pour Alpha Bacar Barry, ministre l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, ce projet vise non seulement à impliquer toutes les générations mais aussi à mettre à leur disposition des infrastructures adéquates.

« Nous voulons construire un village pour prendre en charge la question du numérique, du jardin d’enfant à l’université. Mais pas seulement des parcours de formation. Nous voulons également mettre en place des infrastructures pour l’accueil, l’encouragement, la formation continue, le renforcement des capacités, le laboratoire, le financement pour l’ensemble des parties prenantes du numérique en Guinée », a déclaré Alpha Bacar Barry.

Le village comprendra des profils de formations, des incubateurs, des laboratoires, des salles de formation et des espaces de coworking pour développer le digital made in Guinée.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Sam Altman, créateur de ChatGPT, craint que cette technologie basée sur l’ IA soit utilisée à d’autres fins

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[DIGITAL Business Africa] – Lorsque Sam Altman se projette dans le futur, il entrevoit des conséquences liées à la technologie ChatGP. Pour lui, « cyberattaques offensives » et désinformation pourraient être le côté sombre de cet outil de conservation automatisée basé sur l’intelligence artificielle. Pour lui, le danger, c’est l’être humain qui est derrière la machine puisque c’est lui qui entre les tâches que le robot exécute.  Et donc, l’outil pourrait être utilisé avec de mauvaises intentions.

« Je suis particulièrement inquiet que ces modèles puissent être utilisés pour la désinformation à grande échelle. Maintenant qu’ils s’améliorent dans l’écriture de code informatique, [ils] pourraient être utilisés pour des cyberattaques offensives. Pour cause, l’outil analyse des milliers de documents, mais ne cite jamais ses sources », a-t-il dit.

En dehors du fait que l’outil est « très » sous contrôle humain, SamAltman, redoute qu’il y aura d’autres personnes qui ne mettraient en ligne des outils semblables à ChatGPT sans respecter les limites de sécurité imposées. Même comme il estime que l’intelligence artificielle et la ltechnologie comme l’est ChatGPT peut être « la plus grande technologie que l’humanité ait encore développée ». Au nombre des services qu’offre ChatGPT, nous avons la conversation avec un être humain, la rédaction d’ un article de presse ou même, analyser via une photo le contenu de votre frigo pour proposer des recettes.

ChatGTP connait quelques mises à jour. Son promoteur, Sam Altman, a récemment présenté la dernière version : GPT-4.

« GPT-4 n’est qu’une étape vers l’objectif d’OpenAI de construire à terme l’intelligence générale artificielle, c’est-à-dire lorsque l’IA franchit un seuil puissant qui pourrait être décrit comme des systèmes d’IA généralement plus intelligents que les humains », indique ABC News dans un article.

L’outil à été mis en ligne en novembre 2022 par l’entreprise OpenAI. En 2017, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que celui qui mènerait la course à l’IA “dirigerait probablement le monde.

Par Jean Materne Zambo

Le RESTIC assigne TikTok devant la CDP et prépare une plainte devant les tribunaux du SÉNÉGAL et de la CÉDEAO

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[Digital Business Africa] – Votre plateforme web et stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le numérique en Afrique Digital Business Africa publie l’intégralité du communiqué du Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) signé de Marshall Diadite.

Le RESTIC assigne TIK TOK devant la CDP et prépare une plainte devant les tribunaux du SENEGAL et de la CEDEAO

Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) va déposer une plainte contre TIK TOK devant la Commission des Protection des données

Personnel du SENEGAL pour non respect par le réseau social d’origine chinoise de la législation du SENEGAL sur les données personnelles notamment les enfants et mineurs qui constituent une audience et une cible pour la société chinoise.

Apres avis de nos conseillers juridiques le RESTIC entend assigner la société Bytedance holding-mere (ByteDance aurait réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 34,3 milliards de dollars en croissance de 111% par rapport à 2019 ) qui gère la plateforme Tik tok pour stockage et conservation de contenus d’autrui dans des serveurs situés hors du territoire sénégalais , des données qui peuvent être utilisées à d’autres fins , notamment d’espionnage comme le soupçonnent les pays nord américains et certains pays européens.

L’action du RESTIC visera à terme à contraindre TIK TOK à monitorer les influenceurs et influençeuses qui promeuvent souvent des contenus violents ou bannis par nos lois et notre code éducatif.

TikTok, l’application de vidéos courte revendique 300 millions de comptes actifs en Afrique. .. L’audience potentielle de TikTok en Afrique est de 600 millions. Chaque jour, 200 millions d’africains visaient TikTok (dont 90 millions de 15-24 ans). L’afrique est le continent qui compte le plus d’enfants et de jeunes à travers le monde. Donc le continent drive la croissance future des réseaux sociaux.

Dans le monde, le nombre d’utilisateurs actifs mensuels est de 1,2 milliard pour TIK TOK dont 25% ont entre 10 et 19 ans. C’est la 4ème marque la plus citée sur les autres réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram) tous secteurs confondus. En juillet 2021, TikTok atteint les 3 milliards de téléchargements dans le monde. En septembre 2021, TikTok annonce avoir dépassé les 1 milliard de visiteurs actifs mensuels.

Depuis la pandémie en 2019 et à cause du poids démographique de la Chine l’application TIK TOK dépasse Whattsapp et instagramm.

Le RESTIC veut inciter le reseau social favori des 4 000 000 d’élèves et d’étudiants au Senegal à respecter nos lois et règlements et surtout nos traditions et civilisations pour son audience cible dans notre pays.

Le RESTIC entend déposer un recours auprès de l’ARTP pour un contrôle parental obligatoire pour tout compte TIK TOK d’enfant et mineur.

Devant les tribunaux le RESTIC voudrait contraindre TIK TOK à adapter ses contenus et ses algorithmes à nos législations sur les enfants et mineurs, une protection effective des données de citoyens.

Enfin le RESTIC envisage de joindre forces avec les professionels des TIC non membres de notre organisation pour faire bénéficier les sénégalais du fonds de 250 millions d’euros initiés par TIK TOK destinés à rémunérer les créateurs de contenu. Une rémunération qui n’est accessible qu’en Europe et aux Etats-Unis or que sur le continent TIK TOK talonne WHATTSAPP.

Pour le bureau exécutif, Marshall Diadite.

Inclusion numérique : La 67e session de la Commission de la condition de la femme préconise  un monde égalitaire et connecté pour les femmes

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[DIGITAL Business Africa] – Volonté affirmée et affichée de la CSW67 pour un monde plus égalitaire et connecté  de la  CSW67. La 67e session de la Commission de la condition de la femme (CSW67), plus grand rassemblement annuel des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’émancipation de toutes les femmes, a clôturé ses travaux le jeudi 18 mars 2023 après deux semaines de travaux, du 6 au 17 mars 2023.

La Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

Pour Sima Bahous, directrice exécutive d’ONU Femmes, ces concertations ont participé à donner une place de choix à l’agent féminine.

« Les conclusions concertées de cette année changent la donne et mettent en avant notre vision d’un monde plus égalitaire et connecté pour les femmes et les filles dans toute leur diversité. Il nous incombe, au moment où nous nous quittons aujourd’hui, de les traduire en réalité. Le succès ultime de ces conclusions concertées réside, au-delà de leur finalisation aujourd’hui, dans la manière dont nous les ferons progresser collectivement. Elles nous apportent la vision d’un monde plus égalitaire. Traduisons-les en réalité pour toutes les femmes et les filles», a-t-elle dit.

La Commission en appelle à une augmentation des investissements, des secteurs public et privé, dans des écosystèmes d’innovation plus inclusifs et la promotion d’une technologie et d’une innovation sécurisée et respectueuses de l’égalité des sexes. Aussi recommande – t- elle la mise en place d’une éducation de qualité inclusive et équitable dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques, des technologies de l’information et de la communication et de la culture numérique

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : « Inform’All City », la plateforme numérique lancée par le Feicom pour collecter les taxes auprès des vendeurs de la rue

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[DIGITAL Business Africa] – La dématérialisation des services au Feicom, comme édicté par le chef de l’Etat, S.E Paul Biya, suit son cours. Le Fonds spécial d’Intervention intercommunal (Feicom), l’Université de Douala et la Jacky Fely Nafack Institute of Technology, partenaires du projet, ont officiellement présenté, «Inform’All  City», la plateforme numérique de collecte de taxe, le 21 mars 2023 à Yaoundé. L’ initiative permet aux collectivités territoriales décentralisées (CTD) de collecter à distance les taxes auprès des commerçants situés au bord des rues et « d’améliorer la gestion et la planification de l’aménagement urbain, en prenant en compte ces importants acteurs économiques ».

Pour ce faire, le commerçant s’inscrit sur la plateforme afin de s’acquitter de sa taxe. En retour, il lui est attribué un site dans la ville par la commune où il pourra exercer ses activités commerciales en toute quiétude.  Pour la première phase de ce projet visant à améliorer la collecte des recettes issues de la fiscalité locale, et de planifier l’aménagement urbain, la plateforme Inform’All City sera d’abord déployée dans les communes de Yaoundé II et Douala III, dans les capitales politique et économique du pays.

En marge de la cérémonie du lancement officiel de la plateforme Inform all City, le directeur  général du Feicom, Philippe Camille Akoa, a signé une convention spécifique de partenariat avec  l’Université de Douala et JFN Center of Technology Douala d’ Alphonse Nafack.  Cette échange d’experiences doit aboutir notamment au montage et à la réalisation conjointe des projets de recherche et d’innovation, à l’appui à la professionnalisation de l’enseignement, et à l’envoi de cadres du Feicom pour dispenser des cours dans la perspective d’une vulgarisation des thématiques liées au développement local en milieu universitaire.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Nigéria : la taxe de 5 % sur les services télécoms exonérée

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[DIGITAL Business Africa] – La taxe de 5% sur les services télécoms exonérée. Les acteurs du secteur, précisément les membres de l’Association nationale des abonnés télécoms (NATCOMS), peuvent s’en réjouir. Isa Ali Ibrahim Pantami, ministre des Communications et de l’Economie numérique, a annoncé cette décision d’exonération le 21 mars 2023 lors d’un point de presse à Abuja. Pourtant, la taxe de 5% sur les services télécoms, prévue par la loi de finances 2020 avait  été adoptée en 2022 en vue de contribuer à l’augmentation des recettes du Nigeria.

Trois arguments ont prévalu pour cette volte-face, notamment la surtaxe du sous-secteur des télécommunications dont les acteurs paient jusqu’à 41 différentes catégories d’impôts, de taxes et de redevances ; la contribution majeure et croissante du sous-secteur à l’économie nigériane  et le maintien des tarifs malgré l’augmentation des coûts d’exploitation. La présente décision sera respectée et maintenue par l’ équipe dirigeante de Bola Ahmed Tinubu, président du Nigeria nouvellement élu.

Le secteur des TIC a contribué à hauteur de 15,35 % au PIB brut du Nigeria et a payé 286,6 millions en impôts, pour le compte du troisième trimestre 2022, à en croire les chiffres du Bureau national des statistiques (NBS). Il faut rappeler que le l’Association nationale des abonnés télécoms (NATCOMS) au Nigeria avait intenté un procès au gouvernement au sujet de cette taxe qui avait du mal à passer car qualifiée d’antipopulaire, de provocatrice, d’étrange, d’insensible et d’irresponsable. Le Ghana, voisin avait déjà instauré une taxe de 1,5 % en mai 2022 pour augmenter les recettes publiques et réduire son déficit budgétaire en plein essor.

Par Jean Materne Zambo