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Cameroun : Ecam convoque une A.G extraordinaire le 12 juillet 2023, la fusion avec le Gicam à l’ordre du jour

[DIGITAL Business Africa] –  On se demande bien la dénomination que prendra la fusion Gicam-Ecam, ou encore la forme de cette association. Mais Protais Ayangma en a certainement une idée. Le président de l’organisation Ecam a signé ce 06 juillet 2023, un communiqué fort significatif qui annonce la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire de son institution. Plusieurs points qui vont meubler la concertation sont bien connus. Il s’agit entre de la présentation du Gicam et de Ecam, du traité de fusion Gicam- Ecam, du rapport du Commissaire a la fusion sur la régularité juridique du processus de fusion, du rapport du Commissaire a la fusion sur les apports de chaque organisation et avantages s’il en existe, des pouvoirs pour l’accomplissement des formalités.

Pour rappel, ces deux organisations patronales sont les plus représentatives du secteur privé au Cameroun. Après moult tractations quant à ce projet de fusion, les deux entités ont fini par s’accorder le 31 mars 2023. Le Gicam, par Célestin Tawamba, rassemble quelque 1000 membres, dont 27 associations professionnelles. Ses membres génèrent 75% du chiffre d’affaires des entreprises modernes et contribuent à 74% aux recettes fiscales de l’État. Quant à Ecam, le regroupement des Entreprises du Cameroun compte environ 600 membres.

Par Jean Materne Zambo

Recouvrement forcé des créances de l’ART : les porteurs de contraintes ont prêté serment ce jour à Yaoundé

[DIGITAL Business Africa] – Devez-vous de l’argent à l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun? Si oui, il est possible que vous rencontriez bientôt sur votre chemin ces nouveaux agents de l’ART. Ce sont les porteurs de contrainte. Ils sont 14 personnels de l’ART du Cameroun qui prêtent serment ce jour, 06 juillet 2023,  au Tribunal de Grande Instance du Mfoundi à Yaoundé comme « porteurs de contraintes de l’ART ». Du 04 au 05 juillet 2023, ils ont suivi une formation à Yaoundé pour être mieux édifiés sur les missions qui les attendent.

Un séminaire de formation qui, d’après le directeur général de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame, visait «à atteindre certains objectifs, dont le plus important est de permettre aux personnels désignés comme porteurs de contraintes, de maitriser non seulement l’étendue de cette fonction, mais aussi de savoir à quoi renvoie concrètement cette notion ». Recouvrement forcé des créances de l’ART : les porteurs de contraintes prêtent serment ce jour à Yaoundé

L’objectif affiché est le recouvrement des créances de l’ART. En effet, de 1999 à 2023, ils sont environ 1 000 entreprises qui doivent de l’argent à l’ART. Certains ont même déjà mis la clé sous le paillasson. Mais, qu’importe ! Les actionnaires de ces sociétés peuvent subir des saisies, rassure l’experte qui leur a expliqué comment.

Durant la formation, ces porteurs de contraintes de l’ART ont  identifié les créances de l’ART pouvant faire l’objet d’un recouvrement forcé ; identifié les structures passibles de recouvrement forcé des créances ; passé en revue la procédure et les différents intervenants lors de l’exercice du privilège du trésor et enfin ont posé de manière théorique des actes liés à la fonction de porteur de contraintes avec un cas pratique de recouvrement forcé : celui de Viettel Cameroun. Ils ont été édifié sur comment procéder au recouvrement forcé chez cet opérateur et chez bien d’autres.

« Je crois  fermement que le programme que vous suivez va renforcer vos capacités techniques et va vous permettre de mener de manière efficace le recouvrement des créances à l’Agence », a indiqué le DG de l’ART à travers Gilles Fabrice Zoh Ondo, directeur des Affaires juridiques de l’ART, son représentant au séminaire de formation qui s’est tenu dans un hôtel de Mbankomo à Yaoundé.

L’on apprend également que les porteurs de contraintes de l’ART qui prêtent serment ce jour ont reçu des Commissions délivrées par le Ministre des Finances, Louis-Paul Motaze.

Pour mener à bien leurs missions, ils ont reçu les enseignements dispensés par la consultante Sylvie ETABA, ancienne Directeur des Affaires Juridiques, conseiller technique  et porteur de contrainte  à la Société de Recouvrement des Créances du Cameroun.

En principe, dans le cadre de l’appropriation et de la mise en œuvre du privilège du trésor octroyé à l’ART à la faveur de l’article 35 (3) du décret N°2020/727  du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’Agence de Régulation des Télécommunications, des mécanismes de recouvrement forcé sont octroyé aux organisations étatiques qui bénéficient du privilège du Trésor. La loi qui définit les contours de cet instrument juridique (le privilège du Trésor) a été adoptée cette semaine par le parlement camerounais et attend sa promulgation par le président de la République .

Pour mieux comprendre

Depuis la promulgation de la loi N° 2017/010 du 12 juillet 2017 et son décret d’application N° 2019/320 du 19 juin 2019, les Établissements Publics Administratifs (EPA) au fonctionnent sous un nouveau paysage juridique qui a rompu avec les dispositions de la loi de 1999 portant statut général des établissements publics administratifs et des entreprises du secteur public et parapublic.

Pour compléter cet arsenal juridique en ce qui concerne particulièrement l’Agence, le décret N° 2020/727 du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’Agence de Régulation des Télécommunications a fait de cette entité un EPA à caractère spécial doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.

Son caractère spécial tient des certaines spécificités à l’instar de la gestion de ses ressources financières suivant les règles de la comptabilité privée de l’OHADA. Les ressources financières de l’Agence constituent donc des deniers publics dont le recouvrement est non seulement obligatoire, mais aussi peut faire l’objet d’un contentieux lorsque le débiteur ne s’exécute pas à l’amiable.

Le décret du 03 décembre 2020 en son article 6 (g) a érigé les sanctions prises par l’Agence à l’encontre des opérateurs et contrevenants en titres exécutoires, de même qu’elle bénéficie désormais du privilège du trésor visé à l’article 35 (3). Il s’agit d’un instrument coercitif permettant d’optimiser le recouvrement de ses créances.

Ce privilège du trésor est en effet exercé par le directeur général de l’ART qui désigne « les Porteurs de Contraintes » parmi le personnel qualifié de l’Agence. Ce personnel est nommé par le Ministre des Finances, autorité de tutelle qui délivre les Commissions de Porteurs de Contraintes. Ils sont assermentés devant le Tribunal de Grande Instance et ce serment les assimile aux huissiers de justice. Chose faite ce jour !

Par B-O.D, Digital Business Africa

Gabon : La loi sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité adopteé par l’ A.N puis transmise au Senat

[DIGITAL Business Africa] – C’est un projet de loi qui va apporter de la sécurité aux utilisateurs d’internet ainsi qu’aux infrastructures numériques installées sur le territoire national. Le projet de loi, portant réglementation de la cybersécurité et de la lutte contre la cybercriminalité en République gabonaise, a été d’abord adopté par l’Assemblée nationale le 29 juin 2023 puis transmis, le 04 juillet 2023, au Sénat, où le ministre de l’Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a été auditionné par les membres de la Commission des Affaires Culturelles, Sociales et de la Communication. Cette loi met en avant les processus de coopération judiciaire internationale pour la répression des infractions commises ou qui pourraient l’être. Le texte s’inscrit dans une dynamique consistant à établir un cadre juridique conforme aux tendances réglementaires dans les communautés économiques dont fait partie le Gabon.

Dans le souci de garantir une protection des données efficiente du Gabon, le pays et l’Inde ont signé un mémorandum pour la construction d’un Datacenter National, ce 29 juin 2023. Le ministre de l’Economie Numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a donc reçu en audience, une délégation de la société indienne Shapoorji-Pallonji conduite par son président directeur général, Ransit Gajave.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Des personnels de l’ART formés au métier de porteurs de contraintes pour recouvrer des créances auprès des opérateurs et d’autres institutions

[DIGITAL Business Africa] – Témérité, fermeté et courtoisie. Trois valeurs fondamentales pour un porteur de contraintes, d’après Sylvie Etaba. L’ancien Conseiller technique et directeur des Affaires juridiques à la société de Recouvrement des Créances a animé, du 04 au 05 juillet 2023, à Yaoundé un séminaire de formation. Il était relatif à l’exercice des fonctions des porteurs de contraintes. Une initiative du Directeur général de l’Agence de Régulation des Télécommunications, le Pr. Philémon Zoo Zame. Ce sont donc 14 personnels du l’ART, désignés par le ministre des Finances, Louis Paul  Motaze, tutelle financière, qui ont reçu des outils aux fins de recouvrer efficacement les créances des administrations bénéficiaires du privilège de trésor. Un droit préférentiel dans le cadre du processus de recouvrement des créances. On trouve parmi ces administrations, des missions diplomatiques, des Organisations non gouvernementales et des opérateurs de téléphonie mobile.

Tout commence généralement par la notification de la facture. Le débiteur a 15, 30, 03 jours, voire une durée indéterminée, selon les titres ou produits facturés, pour s’acquitter de sa dette à compter de la réception de la facture. Au nombre des produits ou titres, on peut avoir des agréments, la redevance et voie d’entrée, le Fond spécial des Télécommunications (FST), les pénalités, l’homologation, le reçu de numérotation, les factures envoyées aux institutions diplomatiques et ONG, entre autres. C’est la Direction de Recouvrements qui s’assure de la collecte de toutes les créances ou ressources.

Il peut arriver que le débiteur conteste la moitié de la créance. Dans ce cas, il est astreint à payer d’abord une partie de la créance et ensuite les 10% de la créance contestée. Si le débiteur ne paie pas sa créance, des relances sont effectuées à son endroit (à plusieurs reprises). Face à l’indifférence persistante de celui-ci, après cette étape à l’amiable, l’Agence, à travers la Direction des Affaires juridiques, émet des mises en demeure, qui ont une validité de 30 jours cette fois. Et si rien n’est fait dans les délais impartis, le débiteur peut voir ses biens t et même vendus aux enchères par les soins du porteur de contraintes. Si le montant issus de cette vente n’est pas proportionnel à la créance due, l’Agence se réserve le droit de recommencer le processus jusqu’à ce qu’elle récupère la totalité de la créance.

En réalité, le porteur de contraintes, qui après avoir proposé un projet de contraintes au DG de l’Agence, entre en scène. Il élabore une stratégie pour récupérer les fonds. Comme une opération, il doit ramener les fonds souverains de l’État. Il travaille en collaboration avec les Force de Maintien de l’Ordre et bénéficie d’une immunité de poursuite. En d’autres termes, il est couvert par l’Agence dans une certaine mesure. C’est le chef d’orchestre. Il détient le pouvoir de négocier. Il ne doit pas faire usage de la violence face à ses interlocuteurs. Toute offre du débiteur est notée dans un document appelé « acte de commandement ».

Par exemple, si le débiteur fait un acompte, le porteur de contraintes y fait mention et y ajoute également le montant dans la sommation ainsi que le solde restant. Le porteur de contraintes a donc le devoir de mener les investigations nécessaires pour identifier les biens de la structure, sa localisation géographique. Ce qui lui confère le statut d’agent de poursuite et d’investigations. Toutes les dépenses effectuées dans le cadre de sa mission sont comprises les frais de poursuite.

Précision, le projet de loi sur le recouvrement des créances par les entités publiques bénéficiaires du privilège du Trésor vient d’être adopté par le Parlement camerounais. Selon Fabrice Gilles Zoh Ondo, directeur des Affaires juridiques et de la Protection du Consommateur à l’ART, cette loi vise à améliorer les conditions de recouvrement de créances. Elle prévoit d’ailleurs des indemnités pour les porteurs de contraintes. Ce qui n’était pas le cas avant.

Par Jean Materne Zambo

Algérie : Le Président Abdelmadjid Tebboune considère la cybersécurité comme une affaire de souveraineté nationale

[DIGITAL Business Africa] – La cybersécurité en Algérie, une affaire d’Etat désormais. Lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue le 02 juin 2023, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune  a fait savoir que la cybersécurité doit être hissée au rang des affaires de souveraineté nationale. Une mesure sujette à neutraliser le virus de la cybercriminalité qui gangrène l’ économie des Etats africains. la

L’ Algérie a été classée parmi les pays d’Afrique qui subissent le plus les attaques informatiques, selon Kapersky. L’ éditeur de logiciels de protection des systèmes d’information en Europe estime que « 59% des ordinateurs des entreprises en Algérie, sur les 40% attaqués sur le continent africain, ont été ciblés par des attaques cybercriminelles en 2022 ».

Le pays fait partie de la CAMP (Cybersecurity Alliance for Mutual Progress) et est également membre du FIRST (Forum of Incident Response and Security Teams) et de AfricaCERT, qui est le forum africain des équipes de réponse aux incidents informatiques. La plateforme d’échanges propose des solutions aux défis de la santé Internet dans l’écosystème Internet. La récente édition s’est tenue au Rwanda en mars 2023.

Dans le même sillage, une stratégie nationale en matière de sécurité des ses systèmes d’information a été élaborée puis mise sur pied le 20 janvier 2020. Elle dote l’ Algérie d’un Conseil national de la Sécurité des Systèmes d’Information. Sa mission est de statuer sur les éléments de la stratégie nationale de la sécurité des systèmes d’information proposés par l’Agence Nationale de Promotion et de Développement des Parcs Technologiques.

Par Jean Materne Zambo

Economie: L’Ile Maurice, le Maroc et l’Algérie parmi ces pays africains prêts à introduire les monnaies numériques

[DIGITAL Business Africa] – Après le Nigeria, le Ghana, en Afrique occidentale, c’est autour de l’ Afrique méridionale ( Nord) de converger vers la monnaie numérique. Même s’il ne s’agit que de présomption, pour l’heure, le Maroc et l’Algérie et l’archipel de Maurice sont parmi ces pays africains qui sont  prêts à introduire les monnaies numériques, Selon l’étude de l’Atlantic Council, publiée le 28 juin 2023.

D’après la source, « les banques centrales de 130 pays du monde se penchent sur le lancement des monnaies numériques, selon un rapport du centre d’études américain Atlantic Council. Parmi les pays africains, on y trouve Maurice, le Maroc et l’Algérie. Sans compter que le Nigeria en a déjà mis en circulation son eNaira en 2021 ».

En deux ans, le nombre de pays aspirant à la conversion à la monnaie numérique est passé de 35 à 130 pays, ce qui représente 98% de l’économie mondiale, selon le rapport de l’Atlantic Council. Les banques centrales de 11 pays ont déjà lancé les versions numériques de leurs monnaies nationales dont celles des Caraïbes et du Nigeria.

Rappelons que le Sénégal et le Kenya ont renoncé au développement de leurs monnaies numériques nationales. En Tanzanie, le régulateur a mis en place une équipe technique multidisciplinaire pour examiner les aspects pratiques de cette monnaie numérique de la banque centrale (MNBC).

Par Jean Materne Zambo 

Tunisie : L’ingénieur Karim Beguir inaugure son école de formation en IA et TIC

[DIGITAL Business Africa] – La Tunisie a d’ores et déjà une école spécialisée en Intelligence artificielle et TIC. La cérémonie d’inauguration du joyau numérique à eu lieu le 17 juin 2023 sous la houlette de l’ingénieur Karim Bguir, PDG de la startup tunisienne InstaDeep, vouée à l’ Intelligence Artificielle. Selon le site africanmanager.com, c’est le PDG Karim Bguir qui aurait financé les travaux d’aménagement de cette nouvelle école et pris en charge les frais de scolarité des premiers 100 stagiaires, soit une enveloppe de 200 mille dinars, parallèlement à l’application de frais réduits aux futures inscrits, 500 dinars contre 2500 dinars, pour 480 heures de formation.

De pareilles formations coûteraient, selon la même source, jusqu’à 15 mille dollars et davantage (plus de 30 mille dinars) dans les pays industrialisés d’Europe et d’Amérique. Karim Beguir est l’un des cher entrepreneurs tunisiens qui travaillent à faire de la Tunisie un hub de l’ Intelligence artificielle. Il a cofondé en 2014 avec Zohra Slim InstaDeep, qui est aujourd’hui un leader EMEA des produits d’IA décisionnels, avec un siège social à Londres, et des bureaux à Paris, Tunis, Lagos, Dubaï et Le Cap.
La société a été sélectionnée en 2022 par CB Insights comme l’une des 100 start-ups d’IA les plus prometteuses au monde pour la deuxième année consécutive.

Par Jean Materne Zambo

Madagascar : Plus de 200 jeunes embauchés lors de la 2e édition du salon des emplois du numérique, chiffre du groupe Orange

[DIGITAL Business Africa] – La deuxième édition du Salon des Emplois du numérique à Madagascar a tenu ses promesses. Deux jours ( du 30 au 31 juin 202) ont suffi aux entreprises du numérique pour déceler les jeunes Malgaches pétris de talents dans le domaine des TIC. Au total, ce sont  plus de 200 jeunes qui ont immédiatement été embauchés, pour des postes de job datings et speed recruitings par ces entreprises exposantes, selon le groupe Orange.

Au cours du Salon, l’on a également eu droit à plusieurs animations et activités d’orientation et d’insertion professionnelles, au rang desquelles des conférences thématiques sur les secteurs et métiers du numérique, des Masterclass, ou encore un hackathon. Le Salon des Emplois du numérique à Madagascar a attiré plus de 4.600 visiteurs, enregistré 1.000 CV. Plus de 600 entretiens ont été effectués. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des missions poursuivies par l’ Orange Digital Center. Depuis le déploiement du Salon des Emplois du numérique, en janvier 2023, 1.900 apprenants ont été formés au sein d’ Orange Digital Center Madagascar, dont 60% de jeunes femmes, rapporte le groupe Orange. Des avancées à mettre à l’actif du directeur général d’Orange Madagascar, Frédéric Debord, qui depuis son arrivée à l’île n’a eu de cesse de multiplier des initiatives innovantes.

Par Jean Materne Zambo, source : groupe Orange

Réseaux sociaux : Elon Musk limite « pour un temps » le nombre de tweets pour ses comptes

[DIGITAL Business Africa] – Le nombre de messages pouvant être lus sur Twitter n’est plus le même, depuis le premier juillet 2023. Elon Musk,  patron du réseau social, a pris la décision de limiter le nombre de tweets lisibles sur ses différents comptes. Comme argument pour cette mesure, la collecte excessive de données. Selon le propriétaire de Twitter, les masses de données des grandes plateformes telles que Twitter, LinkedIn, Facebook servent en effet à entraîner les algorithmes d’intelligence artificielle. Le malaise d’ Elon Musk est donc tout justifié.

« Des centaines d’organisations (peut-être plus) glanaient des données sur Twitter de façon très agressive, au point que cela perturbait l’utilisation ordinaire… C’est un peu frustrant de devoir ajouter, en urgence, un nombre important de serveurs pour le seul fait de justifier la valorisation indécente de certaines start-up de l’IA », a dit Elon Musk.

Ainsi, les comptes Twitter vérifiés (comptes payants) sont limités à la lecture de 10 000 messages par jour. Les comptes non vérifiés (comptes gratuits) sont limités à 1000 messages par jour. Les nouveaux comptes non vérifiés sont limités à 500 messages par jour. Des plafonds qui avaient d’abord été annoncés plus bas (respectivement 6.000, 600 et 300), puis rehaussés dans la journée de samedi. Des seuils légèrement inférieurs avaient été annoncés précédemment.

Mais d’aucuns pensent plutôt qu’Elon Musk veut amener les utilisateurs de Twitter à choisir les comptes payants. En avril 2023, il accusait Microsoft d’utiliser les données de Twitter pour un entraînement illégal.

Par Jean Materne Zambo

 

Togo : D’ un État observateur à membre de l’Union africaine des télécommunications

[DIGITAL Business Africa] – Le Togo adhère à l’Union africaine des télécommunications. Décision issue de la plénière tenue à l’ Assemblée nationale, ce vendredi 30 juin 2023. Ce qui ouvre la voie des échanges d’expertise et de bonnes pratiques avec d’autres pays qui sont membres de l’Union africaine des télécommunications. Cela aux fins de promouvoir éventuellement le développement durable du secteur des télécommunications en Afrique.

La séance plénière était présidée par l’honorable Yawa Djigbodi Tsègan, présidente de l’Assemblée nationale, en présence des représentants du gouvernement, dont Cina Lawson, ministre de l’économie numérique, et Christian Trimua, ministre des Droits de l’Homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République.

Créée le 07 décembre 1999 au Cap en Afrique du Sud, l’Union africaine des télécommunications (UAT) joue un rôle majeur dans la défense des intérêts des États africains au sein des instances de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Avant son adhésion, le Togo avait le statut d’État observateur au sein de l’UAT.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : Début du 18ème Colloque de l’UIT sur les indicateurs des télécoms/TIC ce 03 juillet 2023, des bourses pour pays en développement [ci-dessous le programme ]

[DIGITAL Business Africa] – Le numérique et la data seront au centre des débats à Genève du 03 au 04 juillet 2023. La capitale helvétique s’apprête à abriter le 18ème Colloque sur les indicateurs des télécommunications/TIC dans le monde (WTIS-23). Le thème de l’événement est intitulé : « Promouvoir le programme de mesure des indicateurs pour parvenir à une connectivité efficace et universelle ». Cette édition de 2023 permettra de mesurer les catalyseurs de la connectivité et de présenter des approches prometteuses.

Le forum mondial en matière de statistiques sur les télécommunications/TIC est organisé par le Bureau de développement des télécommunications (BDT) de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Une palette de participants sont attendus, notamment ministres, chefs d’entreprise, régulateurs, statisticiens, des différents pays-membres, universitaires, producteurs de données, analystes et des partenaires.

La part belle sera faite aux « pays en développement ». Traitement de faveur ou pas. Mais toujours est-il que l’ UIT tient à ce qu’ils soient présents au forum. Ces pays bénéficient de certaines largesses pour. Et l’on parle des bourses complète et partielles. Mais ces États comme Haïti doivent remplir les conditions requises.

Les bourses complètes comprennent un billet d’avion (billet aller-retour en classe économique selon le trajet le plus direct/économique depuis le pays d’origine jusqu’au lieu de la manifestation) ainsi qu’une indemnité journalière de subsistance appropriée destinée à couvrir les frais d’hébergement, les repas et autres frais.

Quant à la bourse partielle, celle-ci couvre soit un billet d’avion aller-retour en classe économique soit une indemnité journalière. Dans le cas des bourses partielles, rappelle le site rezonodwes.com, l’UIT prend à sa charge le coût des billets d’avion ou les indemnités journalières de subsistance et l’État Membre concerné financera le reste de la bourse.

Programme

lundi 03 juillet 2023

09:30 – 09:50

Séance d’ouverture – Discours d’ouverture

M. Tomas Lamanauskas

Secrétaire général adjoint, Union internationale des télécommunications (UIT)

Dr Cosmas Luckyson Zavazava

Directeur Bureau de développement des télécommunications (BDT), Union internationale des télécommunications (UIT)

09:50 – 10:00

Photo de groupe

10:00 – 10:20

Pause café

10h20 – 11h30

Session de haut niveau : Connectivité universelle et significative – la perspective politique

Panel ministériel

Dr Cosmas Luckyson Zavazava

Directeur, Bureau de développement des télécommunications (BDT), Union internationale des télécommunications (UIT)

IL. Mme Emma Inamutila Theofelus

Vice-ministre des technologies de l’information et de la communication, Namibie (République de)

IL. Mme Aurora Díaz-Rato Revuelta

Ambassadeur, Représentant permanent, Mission permanente de l’Espagne auprès de l’Office des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève, Espagne

Docteur Claire MELAMED

PDG, Partenariat mondial pour les données sur le développement durable, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord

M Didier KLA

Directeur d’ Orange Business et Haut Débit, Orange, Côte d’Ivoire (République de)

M. Torbjörn Fredriksson

Chef du Service du commerce électronique et de l’économie numérique, Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)

11h30 – 12h30

Connectivité universelle et significative : répondre à l’impératif de mesure

12h30 – 14h00

Heure du déjeuner

14:00 – 15:30

Suivre le programme de mesure : informations fournies par le Groupe d’experts sur les indicateurs des télécommunications/TIC

15h30 – 16h00

Pause café

16:00 – 17:00

Mesurer la connectivité à l’aide de mégadonnées ouvertes et privées

17:00 – 18:30

Réception WTIS-23

La réception WTIS-23 aura lieu au restaurant Violetta Parra au CICG.

mardi 04 juillet 2023

09:30 – 11:00

Préparer le terrain : les données de téléphonie mobile pour les statistiques officielles

11:00 – 11:30

Pause café

11h30 – 12h00

Nouveaux outils et initiatives statistiques de l’UIT

12:00 – 12:30

Séance d’information : mise à jour sur l’Indice de développement des TIC (IDI)

Cette session fournira une mise à jour sur le processus d’élaboration d’un nouvel indice de développement des TIC (IDI) et rendra compte des progrès accomplis.

12h30 – 14h00

Heure du déjeuner

14:00 – 15:30

Suivi des tendances en matière d’utilisation et de propriété des TIC : aperçus du groupe d’experts sur les indicateurs des ménages en matière de TIC

15h45 – 16h30

Les promesses et les périls de l’IA pour les statistiques

15h45 – 16h30

Les promesses et les périls de l’IA pour les statistiques

16h30 – 17h00

Séance de clôture

Parlant de données de téléphonie mobile pour les statistiques officielles, ce sera l’occasion pour l’ UIT de présenter son DataHub et le Tableau de bord pour une connectivité universelle et significative.

Par Jean Materne Zambo, source : rezonodwes.com

 

 

 

Burkina Faso : Des enfants sensibilisés sur les violences sexuelles et sexistes en ligne

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[DIGITAL Business Africa] – Pour réduire drastiquement les violences sexuelles et sexistes en ligne, le Bureau international des Droits des Enfants (IBCR) a pensé à la sensibilisation. En face des éducateurs de l’ONG, des enfants Burkinabè qui découvrent à peine les réseaux sociaux. Ils participaient ainsi au panel sur le thème « Les Technologies de l’information et de la communication (TIC) et les violences sexuelles en ligne ». C’était ce vendredi 30 juin 2023 à Ouagadougou, relativement au projet « Prévenir et lutter contre les violences sexuelles et sexistes à l’égard des enfants au Burkina Faso ».

Beatrice Nacoulma, coordonnatrice technique dudit projet, pense que « ce sont les enfants qui doivent veiller à la mise en œuvre du projet, veiller à ce que les droits de l’enfant soient effectivement promus ». Cet échange intergénérationnel rentre dans la dynamique de la commémoration de la Journée de l’enfant africain, tenue en mai 2023.

Il était donc question de créer un cadre d’échanges entre les enfants du comité consultatif, les spécialistes afin de mieux défendre les droits des enfants mais aussi de renforcer leurs compétences sur l’usage approprié des Technologies de l’information et de la communication (TIC) et les Violences sexuelles en ligne (VSL). D’où le thème du panel : « Les TIC et les violences sexuelles en ligne ».

Message reçu 5/5

Les participants ont semblé tirer avantage des conseils prodigués comme la petite Yé Awa Coulibaly, élève en classe de quatrième au Lycée Nelson Mandela.

« J’ai reçu plus d’informations que j’ignorais.. Je prenais beaucoup de photos et vidéos pour les publier. Aujourd’hui, j’ai vu qu’il n’est pas bon de publier les photos au hasard. Même à mes camarades, c’est interdit. Donc je dois faire plus attention maintenant », a-t-elle affirmé. Ou encore Sheila Luchress Somda, qui a pris presque la même décision.

« J’ai retenu que les TIC ont plusieurs avantages mais aussi plusieurs inconvénients. J’ai retenu que les inconvénients sont plus nombreux que les avantages », a-t-elle confié et de promettre qu’ elle compte informer ses autres camarades sur les avantages et les inconvénients des TIC afin qu’ils puissent eux aussi être bien informés.

Le Bureau international des droits des enfants (IBCR ou Le Bureau) est une organisation non gouvernementale internationale établie à Montréal (Canada) et agissant pour les droits de l’enfant depuis près de 30 ans dans le monde. Sa mission est de promouvoir et protéger les droits de l’enfant dans le monde, en renforçant les systèmes de protection de l’enfant et les compétences de celles et ceux qui les composent.

Par Jean Materne Zambo, source : lefaso.net

Kenya : Le premier registre numérique des délinquants sexuels inauguré

[Digital Business Africa] – La traque des délinquants sexuels est lancée au Kenya. L’opération bénéficie des facilités qu’offre les nouvelles technologies, notamment grâce à l’instauration du premier régistre numérique des délinquants sexuels.La cérémonie d’inauguration dudit document s’est tenu au Palais de justice de Kibera, le 26 juin 2023. Le registre comprend une base de données complète de tous les délinquants sexuels condamnés.

Ceci, pour éviter toute récidive, même comme il est évident qu’ une telle loi viole quelque peu les Droits et Libertés des individus. Au Canada,  c’est le combat que mène d’ailleurs la Cour suprême, qui estime  qu’ « Il y a des délinquants qui, en raison de leurs caractéristiques individuelles, présentent un risque négligeable de récidive. De plus, en réalité, plus de 75 à 80 % d’entre eux ne récidivent jamais ».

Pour la présidente de la Cour suprême du Kenya, Martha Koome, « la mise en œuvre du registre automatisé est un outil essentiel pour protéger le public contre les délinquants sexuels. En fournissant des informations accessibles, nous donnons aux individus les moyens de prendre les précautions nécessaires et de créer un environnement qui décourage de telles infractions », a déclaré Martha Koome.

Comme au Nigéria depuis 2020, cet outil numérique permettra aux auxiliaires de justice du Kenya de contrôler les faits et gestes des délinquants sexuels une fois sortis de prison. Le public pourra aussi accéder aux informations relatives à tous les délinquants sexuels présents dans leurs localités.

Par Jean Materne Zambo

Togo : La loi sur les transactions électroniques révisée

[DIGITAL Business Africa] – La mise à jour de la loi sur les transactions électroniques faite, le développement du commerce électronique devrait suivre. L’Assemblée nationale du Togo, lors de la cinquième séance plénière de la première session ordinaire, a acté la révision de cette loi, mardi 27 juin 2023. Il s’agit d’une initiative qui vise à adapter la réglementation en vigueur aux nouveaux enjeux et défis posés par les transactions électroniques.

Pour Cina Lawson, ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, la loi cherche à instaurer la confiance numérique, à encourager l’utilisation accrue des technologies de l’information et de la communication, et constitue un pas de plus vers la modernisation et la transformation digitale du Togo.

« Les autres mérites de la loi, selon l’Assemblée nationale, incluent le renforcement des règles relatives à la copie électronique et à la conservation de la signature électronique qualifiée, la réglementation du cachet électronique et du coffre-fort numérique, ainsi que l’accroissement des obligations pesant sur les prestataires de services de confiance en cas de manquement ».

Cette révision intervient dans un contexte d’évolution rapide de la technologie et de la digitalisation croissante de l’économie mondiale et vient ponctuer les dernières réformes du pays en matière de TIC. Seulement, le Togo affiche sur le tableau, 6% de transactions électroniques, même si le secteur reste en pleine croissance, notamment grâce au développement du mobile money.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : La Tunisie et la Chine signent un mémorandum d’entente dans les TIC

[DIGITAL Business Africa] – Un officiel tunisien en Chine. Cela n’était plus arrivé depuis la pandémie de la Covid-19. Cette visite du ministre tunisien des Technologies de la communication Nizar ben Naji à son homologue Chinois Jin Zhuanglong est donc symptomatique de la consolidation des rapports entre les deux pays. Nizar ben Naji et Jin Zhuanglong ont d’ailleurs signé un mémorandum d’entente dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication, ce mardi 27 juin 2023. Cela, en vue de favoriser le développement social et économique des deux pays. D’ autres secteurs cibles sont l’élaboration de politiques et de législations, les infrastructures numériques, la recherche et le développement, les capacités et formation des ressources humaines, les usages des technologies numériques, la cybersécurité et intégrité des données, l’économie numérique et l’échange d’expertises.

Le site challenges.fr se réfère à une étude publiée en 2023 par un think tank australien, au sujet d’une étude comparative sur la maîtrise des technologies critiques par les grandes puissances. Selon la source, la Chine arrive en tête dans 37 secteurs technologiques sur 44 considérés comme stratégiques, allant  des batteries électriques aux communications fondées sur les technologies 5G ou 6G . Mieux, les 10 principaux instituts de recherche mondiaux sont basés en Chine et génèrent neuf fois plus d’articles de recherche à fort impact que les Etats-Unis.

Par Jean Materne Zambo, sources : Agence Tunis Afrique Press, challenges.fr, courrierinternational.fr

Autonomie des régulateurs télécoms en Afrique centrale : « Si le Sénégal vient vanter un système à bout de souffle, je me dois d’attirer leur attention… »

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] – Mon attention a été attirée en voyant le titre de votre article intitulé : « Afrique centrale : L’appel des régulateurs télécoms pour plus d’autonomie et d’indépendance »

Je suis Sénégalais et participe régulièrement à des discussions d’experts sur les difficultés du secteur des Télécommunications dans ce pays. Il y a unanimité à ce sujet : la régulation y est déficiente à cause de sa politisation extrême due à son rattachement direct à la Présidence de la République. Le monde entier a constaté avec stupeur, que l’ARTP y a fait couper l’Internet il y a quelques jours à l’occasion des manifestations politiques dont l’observateur averti que vous êtes est forcément informé.

La dispersion du « commandement » entre les administrateurs du numérique fait que chacun des acteurs concernés à tendance à prendre ses propres décisions pour se valoriser personnellement auprès du Président de la République. Les Présidents aiment les inaugurations, et les projets d’administrateurs qui ne rendent pas compte aux finances publiques alimentent la corruption.

Dans le même temps, les consommateurs sont à l’abandon (mauvaise qualité de service, tarifs exorbitants, couverture territoriale médiocre), les opérateurs stressés : des amendes dont les montants arbitrairement élevés ne servent qu’à renflouer les caisses de l’Etat et jamais à l’amélioration des situations qui les induisent, des décisions critiquables telles que : la création d’un opérateur dédié aux zones déshéritées (obligé de demander de l’argent à l’Etat, donc condamné à une mort rapide), l’attribution de « licences » à des candidats MVNO imposés aux opérateurs avec des tarifs de gros arbitraires, l’absence totale de contrôle d’une des principales règle de la concurrence qui est l’obligation de respect des prix prédateurs, un fonds de développement du service universel (financé par les opérateurs) qui sert plus à financer des activités du Ministère de tutelle que celles relatives aux obligations de service universel que sont l’équité territoriale et sociale, l’accessibilité financière des services et la non-discrimination sociétale.

Tous les experts qui participent à nos discussions, sans exception, sont d’avis qu’il faut sortir de cette balkanisation des responsabilités qui est incompatible avec une politique de développement cohérente dans des pays qui accusent encore un retard phénoménal et où, les opérateurs, à force de supporter les charges et caprices des uns et des autres, finiront par craquer, les uns après les autres.

Tarifs de détail au Niger comme ailleurs : « Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin » [Papa Gorgui TOURE]Je suis réaliste : dans nos pays, tout est politique : chacun veut être un collaborateur direct du Président de la République. Le pauvre Président se retrouve avec une portée démesurée et, ne pouvant pas lui-même assurer les coordinations qui devraient incomber à un nombre limité de ministres, laisse chacun faire comme il l’entend. Et si un jour un scandale éclate chez l’un, il le remplace par un autre pour calmer les médias et continue à subir.

J’ai eu l’honneur de servir dans quelques pays d’Afrique Centrale et éprouve pour cette région une profonde affection. Si mon pays vient leur venter un système à bout de souffle qui sera aboli sous peu, je me dois d’attirer leur attention fraternellement.

Par Papa Gorgui TOURE, TACTIKOM, GENEVE

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Téléphonie: 12 opérateurs, dont Orange, veulent recycler plus de 20% des smartphones inutilisés d’ici 2030

[DIGITAL Business Africa] – Une deuxième vie pour vos téléphones tombés dans l’obsolescence. Cela est possible avec la GSMA (Group Special Mobile Association). L’ association internationale représentant le secteur de la téléphonie mobile et 12 opérateurs télécoms, dont Orange, résolvent de recycler 20% des de smartphones inutilisés, vendus par les opérateurs mobiles d’ici à 2030. Annonce faite par voie de communiqué,  ce 27 juin 2023. En fait, les clients peuvent se rendre en boutique pour y remettre leur ancien téléphone en échange d’une réduction ou d’un bon d’achat sur un nouveau smartphone, neuf ou reconditionné, rapporte le site usine-digitale.fr.

« La GSMA estime qu’en recyclant correctement cinq milliards de téléphones mobiles, l’équivalent de 7,30 milliards d’euros en or, palladium, argent, cuivre, terres rares et autres minéraux critiques pourrait être récupéré, ainsi que suffisamment de cobalt pour la production de 10 millions de batteries de voitures électriques » , explique le communiqué commun des 12 opérateurs. Le projet est mené par le suédois Tele2 et Orange. Les autres signataires sont BT Group, Globe Telecom, GO Malta, Iliad (Free), KDDI, NOS, Proximus, Safaricom, Telefonica et Singtel.

L’autre objectif de cette initiative est de « réparer, réutiliser ou recycler (via des organismes spécialisés) 100% des mobiles usagés collectés. Et Erik Wottrich, responsable du développement durable chez Tele2, pense déjà à la forte adhésion des autres opérateurs au projet pour atteindre cet objectif.

« J’espère que de nombreux autres opérateurs dans le monde se joindront à nous pour atteindre l’objectif de zéro déchet et accroître le taux de reprise des terminaux mobiles d’ici 2030 », a-t-il dit dans un communiqué. D’après le cabinet Persistence Market Research, le chiffre d’affaires du portable recyclé pourrait passer de 49,9 milliards de dollars (45,5 milliards d’euros) en 2020 à 143,8 milliards (131,2 milliards d’euros) en 2031.

Un projet similaire est déjà initié en France depuis 2020. L’opérateur mobile Orange s’engageait en 2020 à collecter 30% des mobiles vendus dans chaque pays européen d’ici 2025. Le taux de reprise et de recyclage est passé de 13,4% à 22,3% en 2021. 1,9 million de téléphones ont ainsi été recyclés.

Par Jean Materne Zambo, sources : tf1.fr, usine-digitale.fr

Sept étapes importantes pour réussir la migration vers le cloud

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] – La migration vers le cloud est un choix indispensable pour les entreprises qui souhaitent optimiser les processus, renforcer la sécurité informatique et améliorer la collaboration entre équipes.

Il s’agit d’une décision stratégique qui présente de nombreux avantages, tels que l’élimination de la dette technique, la modernisation du parcours utilisateur et l’acquisition de nouvelles capacités d’évolution et d’innovation. Cependant, nombreuses sont les organisations qui sous-estiment l’ampleur et la complexité de cette transformation, se retrouvant confrontées à des coûts et des délais plus importants que prévus.

Pour réussir dans les meilleures conditions, les organisations doivent suivre une méthodologie rigoureuse et planifier la migration par étapes, à partir de la gestion des attentes jusqu’à la mise en place d’un plan de monitorage continu.

1 – Gestion des attentes

Les responsables du projet doivent être transparents dès le début sur les attentes en matière de temps et de coûts, tout en évitant de faire des promesses non réalisables quant aux délais. En fonction de la complexité de la migration, cela peut être une question d’heures, de jours, de semaines, voire de mois.

En somme, la réussite d’une migration vers le cloud repose sur une bonne communication et une gestion efficace des attentes. Les entreprises doivent être prêtes à investir du temps et des ressources dans la planification et l’exécution du projet pour garantir une transition en douceur.

2 – Ne pas se précipiter

Bien que les avantages immédiats du cloud soient indéniables, il est important de prendre le temps nécessaire pour garantir un changement sans encombre. Il est crucial de considérer les objectifs commerciaux à long terme et de planifier la migration en conséquence. Pour éviter les risques et les imprévus, il est préférable de commencer par mettre en place des structures hybrides et de continuer à utiliser les systèmes sur site, avant de fermer progressivement ces derniers lorsque la migration est bien établie. Prendre son temps et suivre une approche réfléchie est la clé pour réussir la migration et tirer le meilleur parti de cette transformation technologique.

3 – Analyse de la pile technologique, des utilisateurs et des données

Afin de planifier la migration, il est aussi nécessaire de savoir exactement ce qui doit être migré. La condition préalable est une compréhension complète de la pile technologique : comment est-elle structurée ? À quoi servent les applications individuelles ? Sont-elles toujours nécessaires dans le cloud ?

En ce qui concerne les utilisateurs, se pose la question de savoir comment l’accès a été géré jusqu’à présent et quelles sont les modifications nécessaires : avant la migration, tous les utilisateurs individuels doivent être vérifiés pour s’assurer que chacun ne peut accéder qu’aux systèmes ou données dont il a réellement besoin. Des droits d’accès trop larges sont un problème de sécurité, tandis que des droits d’accès trop limités sont un problème de productivité. De plus, les utilisateurs inactifs peuvent être identifiés et supprimés à cette étape.

4 – Évaluation des contrôles et des processus

Les mécanismes de contrôle et les processus de protection sont souvent mal documentés. La migration vers le cloud offre une opportunité idéale pour rectifier cette situation et les adapter si nécessaire. Il est crucial de comprendre les raisons derrière chaque mécanisme de contrôle et chaque processus, car certains sont toujours actuels tandis que d’autres sont désormais obsolètes.

En résumé, la planification minutieuse de la migration vers le cloud est l’occasion idéale d’évaluer et d’optimiser les processus de sécurité et de protection des données, en vue de garantir leur efficacité à long terme.

5 – Responsabilité réglementaire

Conformément à l’article 29 du Code du Numérique de la République Démocratique du Congo, le fournisseur des services numériques a l’obligation de :

  1. Rendre disponible à tout utilisateur les infrastructures et services numériques ouverts au public qu’il fournit ;
  2. S’assurer que les frais, les tarifs, les pratiques et les classifications sont justes, raisonnables et disponibles de façon transparente ;
  3. Fournir des services efficaces, fiables et conformes aux normes reconnues au plan national, international ou fixées par l’Autorité de Régulation du Numérique ;
  4. Publier par tout moyen d’information de masse et sans délais, les prévisions d’interruption de services, notamment pour des raisons d’installation, de réparation ou de changement d’équipement ;
  5. Etablir un mécanisme efficace de traitement des réclamations et veiller au respect des règles relatives à la protection des données à caractère personnel.

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) s’applique à toutes les entreprises collectant des données personnelles auprès de clients ou de collaborateurs en Europe. Si ces données doivent être migrées vers le cloud, il est essentiel de vérifier qu’elles soient stockées dans un site basé en Union européenne afin de respecter ce cadre réglementaire. En cas de non-conformité, des amendes considérables peuvent être infligées.

Lors de l’utilisation du cloud, les entreprises doivent également prendre en compte les exigences réglementaires spécifiques à leur secteur d’activité, telles que celles relatives à la santé ou à la finance. Il est donc important de tenir compte de ces exigences dès le début du processus de migration.

6 – Former les collaborateurs

Pour impliquer les collaborateurs dans l’adoption des nouvelles méthodes de travail dans le cloud, il est essentiel de leur donner les compétences nécessaires pour utiliser les nouveaux systèmes et flux de travail. Il ne suffit pas de les informer des avantages ou de les préparer au changement. Les organisations doivent leur montrer concrètement comment ils peuvent utiliser les nouveaux outils pour accomplir leurs tâches.

En outre, la formation des cadres supérieurs est cruciale. Elle permet de comprendre en profondeur les capacités des systèmes cloud et de prendre des décisions éclairées sur les processus, les flux de travail et les rapports basés sur cette compréhension. Cela permet de mieux diriger la transition vers le cloud et de garantir que toutes les parties prenantes comprennent les implications de cette migration.

7 – Examens réguliers

Enfin, pour assurer une réussite à long terme, il est crucial de réaliser un examen continu de la gestion des utilisateurs, des données, des accès, des contrôles, des processus et des exigences réglementaires, même après que la migration vers le cloud a été finalisée.

Dans un environnement en constante évolution, une simple vérification ponctuelle ne suffit pas. Les organisations doivent répéter ce processus à intervalles réguliers. Cela garantit non seulement leur sécurité, mais permet également de réduire les coûts et d’offrir à leurs employés un environnement de travail productif.

Par Dieudonné TSHIBANGU TB, CEO de COFITECH Corporate

Sénégal : Le DG de la Sonatel fait arrêter de présumés faux agents de son entreprise détérant les câbles souterrains

[DIGITAL Business Africa] – Selon, le journal « libération », le directeur général de la Sonatel, Sékou Dramé, a fait tomber des présumés « faux agents » de la Sonatel, dimanche 25 juin 2023. Il se rapporte que le DG de la Sonatel, Sékou Dramé, « était au volant de sa voiture lorsqu’il a aperçu un camion stationné sur le bord de l’autoroute Seydina Limamoulaye, dans le sens aéroport Senghor-Patte d’Oie ».  « D’après Libération, il s’agirait de trois individus qui déterraient les câbles souterrains et les embarquaient dans leur véhicule. À première vue, on pourrait croire qu’il s’agissait d’une équipe d’intervention partenaire de la Sonatel. Des panneaux de signalisation étaient disposés autour du véhicule et des «agents» faisaient dévier les voitures ».

Il s’agirait d’après la source, « des voleurs qui se faisaient passer pour des prestataires de la société de téléphonie qu’il dirige ». Pour l’heure, aucun prestataire de la société de téléphonie, Sonatel, n’aurait reconnu avoir engagé une telle équipe dans cette zone.

Par la suite, Sékou Dramé va alerter la gendarmerie. Et les présumés faux prestataires, quant à eux, seront arrêtés et placés en garde à vue à la brigade de la Foire. Leur camion immobilisé.

Par Jean Materne Zambo, sources : Libération, seneweb.com

Sénégal : Orange Finances Mobiles et la Banque Agricole partenaire pour exploiter le service Orange Money Banque

[DIGITAL Business Africa] – Orange Finances Mobiles et la Banque agricole ont signé un partenariat pour l’exploitation commerciale du nouveau service Orange Money Banque. La cérémonie de signature a eu lieu le jeudi 22 juin 2023 dans les locaux de Orange Finances Mobiles Sénégal. Grâce à ce nouveau service, les clients de la Banque agricole pourront transférer de l’argent de leur compte bancaire vers leur compte de monnaie électronique ouvert chez Orange Finances Mobiles Sénégal et inversement.

Dès la souscription gratuite auprès du gestionnaire de compte, les clients et partenaires Orange money pourront bénéficier du service en toute simplicité, à partir de l’application Orange Money à tout moment 24H/7J, selon Orange finances mobiles Sénégal. Ce partenariat n’a donc qu’une seule visée favoriser l’inclusion financière au Sénégal, confie le directeur général de l’ OFMS, Cheikh Ahmed Tidiane Sarr

« Toujours dans le but de renforcer notre engagement à faciliter les échanges financiers, ce nouveau partenariat offre aux clients de la simplicité, de l’instantanéité, de l’accessibilité, de la sécurité mais également de la fiabilité sur toutes leurs transactions », a-t-il dit.
A noter que l’ OFMS travaille à digitaliser, raccourcir les distances et à ramener la banque dans le téléphone pour permettre, par exemple, au paysan, à la femme qui vend du poisson de rapatrier les fonds de son compte bancaire à son compte Orange money pour faire les différentes transactions. Aussi, dans le cadre de l’initiative Connected Women, Orange Finances Mobile Sénégal est-il engagé à augmenter la proportion de femmes dans sa clientèle d’argent mobile.

Par Jean Materne Zambo