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Togo : Le Système scolaire bientôt arrimé aux TIC, initiative de l’ ICESCO 

[DIGITAL Business Africa] – Les enseignants du Togo ont retrouvé les bancs, depuis ce 13 novembre 2023. L’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, la science et la culture (ICESCO) a organisé un atelier de formation pour appuyer les efforts des États membres de l’ICESCO en vue d’intégrer efficacement les TIC dans l’éducation et la formation. Cet atelier a pris fin le 15 novembre 2023 à Lomé.

Les enseignants-élèves ont été formé à la maîtrise des outils technologiques, la création de cours interactifs et l’utilisation de ressources éducatives en ligne. Plusieurs sessions étaient inscrites pour l’occasion. Notamment, « l’introduction aux technologies éducatives », « l’éducation aux technologies dans l’enseignement et l’apprentissage », « les outils et ressources technologiques pour l’éducation », « la conception pédagogique et la création de contenu, « l’adaptation aux besoins spécifiques et à la diversité » et « la gestion et l’administration des technologies administratives ». Selon Kouma Bamissa, inspecteur de l’Éducation nationale, l’introduction de ces outils innovants dans le système éducatif devrait permettre d’améliorer la qualité de l’éducation dans le pays.

La Charte de l’Organisation islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture ISESCO de1982 définit l’ICECO comme une organisation internationale spécialisée, opérant dans le cadre de l’Organisation de la Conférence islamique. Elle est spécialisée dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication. Créée en 1979, l’ ICESCO a pour mission est de :

– Renforcer la complémentarité et la coordination entre les institutions de l’Organisation de la Conférence islamique spécialisées dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication et entre les Etats membres de l’ISESCO, et raffermir la coopération et le partenariat avec les institutions gouvernementales et non gouvernementales similaires et d’intérêt commun, qui œuvrent à l’intérieur et en dehors des Etats membres.

– Accorder de l’intérêt à la culture islamique, mettre en valeur ses spécificités et faire connaître ses composantes à travers les études académiques, les recherches scientifiques et les programmes pédagogiques.

– Œuvrer à la complémentarité et à l’instauration de liens entre les systèmes éducatifs au sein des Etats membres.

– Soutenir les efforts des institutions éducatives, scientifiques et culturelles des Musulmans établies dans les Etats non membres de l’ICESCO.

Par Jean Materne Zambo, source : togofirst.com ,  icesco.org

Numérique : « 10.000 Codeurs » , Pega et Lyance initient 20 Camerounais au « Low Code »

[DIGITAL Business Africa] – Pour créer des applications, il n’y a plus besoin de savoir coder ! De plus en plus, les plateformes ’No Code’ (création d’une application sans aucune ligne de code) et Low Code (avec un minimum de lignes de codes) permettent à un nombre croissant de professionnels de créer des applications sans avoir de formation en informatique.

En collaboration avec la multinationale Pega system et l’intégrateur de solution Lyance, l’association 10.000 codeurs a permis à 20 camerounais de s’initier par la pratique à la technologie ‘Low code’ à travers une journée «  Discover Pega ». C’était le vendredi O3 novembre 2023 au Cameroon Digital Innovation Center de Yaoundé à Bastos.

L’atelier était exclusivement réservé aux titulaires du « passeport numérique 10.000 Codeurs » délivré par l’association 10 000 codeurs. D’une durée d’une journée, cet atelier a été animé par un expert Pega venu de France : Djibril NDOYE, Directeur de l’innovation et PCLSA Emea Client Innovation chez PegaSystems France SARL et par ailleurs référent No code / Low code de l’association 10.000 Codeurs. Assisté bien entendu par Douglas Mbiandou, le président de l’association 10 000 codeurs.

Numérique : « 10.000 Codeurs » , Pega et Lyance initient 20 Camerounais au « Low Code »

 

La rencontre s’est tenue dans le cadre de l’étape  ‘’sensibilisation » du programme d’accompagnement «  Un emploi en 3 étapes» : Sensibilisation, formation et insertion.

A noter que les participants qui souhaitent aller plus loin et préparer la certifications Pega (System Architect) peuvent se rendre sur la plateforme d’auto apprentissage PEGA ACADEMY https://academy.pega.com

Voir un résumé vidéo de la formation

 

A PROPOS DE 10.000 CODEURS : L’association à but non lucratif  ‘10.000 Codeurs’  sensibilise, forme et insère vers +65 métiers du Numérique.

A PROPOS DE PEGA : Pegasystems Inc. est une entreprise informatique américaine spécialisée dans les applications de gestion de la relation client et de gestion des processus métiers.

A PROPOS DE LYANCE : Lyance est une société spécialisée dans l’intégration de solutions numériques basées sur Pega. 

Par Digital Business Africa

Tchad : Moov Africa partenaire du projet « Maman TIC » lancé par l’association Reindos

[DIGITAL Business Africa] – Elles sont parées pour recevoir une culture numérique. Plusieurs femmes tchadiennes vont bénéficier du projet « Maman TIC » qui consiste à former des femmes en informatique et l’utilisation de l’Internet. Initié par l’association Reindos Social, le projet  a été lancé ce mardi 14 novembre 2023 à N’Djamena.  Moov Africa Tchad est partenaire de l’association dans le cadre de l’accomplissement de ce projet.

« Maman TIC » consiste à former des femmes en informatique et l’utilisation de l’Internet. 150 femmes, tous domaines confondus, seront outillées sur les technologies de l’information et de la communication afin de leur permettre d’être outillées et répondre aux besoins de l’ère. Il s’agit, au cours de cette formation, de renforcer leurs capacité dans plusieurs modules entre autres, l’initiation à l’internet et à l’informatique bureautique, l’initiation à la messagerie électronique : e-mail et les différents outils de communication, les enjeux d’E-commerce et le marketing digital et l’usage pédagogique des réseaux sociaux.

Pour cette phase de formation en collaboration avec la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture, des Mines et d’Artisanat (CCIAMA), Reindos Social a jugé utile d’orienter cette formation vers les femmes qui ont des activités génératrices de revenus pour leur permettre d’être outillées de manière optimale pour non seulement mieux gérer les finances mais aussi pérenniser durablement leurs activités. L’Association Reindos Social est une organisation de la société civile à but non lucratif œuvrant dans les domaines du développement durable à travers les TIC. Le lancement de ses activités a eu lieu en avril 2021.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Buéa accueille la 5ème conférence Silicon Mountain, 2 millions de FCFA pour les concours prévus

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[DIGITAL Business Africa] – « Se connecter, collaborer, prospérer ». Voilà le thème de la cinquième conférence de la Silicon Mountain qui s’est ouverte ce 14 novembre 2023 à Buea. Date de clôture de l’événement, le 18 novembre 2023. La Conference offre aux passionnés de technologie du Cameroun une plate-forme pour réseauter, présenter leurs produits et favoriser la collaboration. Plusieurs activités sont prévues à l’occasion de ce grand rassemblement des amoureux de la technologie. Les ingénieurs et les promoteurs de startups. Notamment les concours technologiques, qui vont primer ses méritants. Deux millions de FCFA seront réparties aux trois premiers prix. Ils recevront respectivement 1 million de francs CFA, 600 000 FCFA et 400 000.

Autres activités prévues, des conférences-débats, des séances de formation sur l’investissement dans les startups et la collecte de fonds, le codage. Depuis cinq ans, la Silicon Mountain Conference offre aux passionnés de technologie du Cameroun une plate-forme pour réseauter, présenter leurs produits et favoriser la collaboration.

A propos de la Silicon Mountain

La Silicon Mountain « vallée de la montagne », en français, désigne l’écosystème technologique (cluster) de la zone montagneuse du Sud-ouest Cameroun. Le nom fait référence au mont Cameroun. Silicon Mountain couve a des startups technologiques et une communauté croissante de développeurs, de designers. L’expression fait référence  à la Buéa Tech Community,popularisée lors des rencontres de la communauté technologique locale telles que BarCamp Cameroon 2013, Google I/O Extended Buéa 2015 et les Kamer Design Meetups. Avec le temps, elle a fini par désigner la communauté des développeurs, des créatifs, des organisateurs, des professionnels du monde des affaires, des universités de la région.

Dans le cadre du programme d’accompagnement des jeunes porteurs de projets TIC, le gouvernement camerounais offrira gratuitement à chaque startupper de la Silicon Mountain, un an de connexion internet haut débit. La cérémonie d’activation de ces connexions internet a eu lieu le 15 mars 2022 par visioconférence en marge de la Semaine de l’innovation numérique.

Par Jean Materne Zambo

Technology: The “Djibouti 1-A” satellite launched to provide climatological data to the Djibouti Study and Research Center – Digital Business Africa

[DIGITAL Business Africa] – Historic moment in the Republic of Djibouti. The country, in turn, joined the conquest of space, after the launch of its first operational satellite called “Djibouti 1-A”, Saturday November 11, 2023. “Djibouti 1-A” put into orbit aboard a Falcon 9 rocket of the society SpaceX. It was designed and developed by a team of Djiboutian researchers. The launch was carried out from Vandenberg Space Station, California. “Djibouti 1-A” was designed by Djiboutian engineers. The tool will allow the real-time transmission of data from stations distributed throughout the territory (areas without internet coverage and sometimes difficult to access) such as climatological and seismic stations.

Placed in orbit at an altitude of 520 km, Djibouti-1A will also provide climatological data to the CERD (Djibouti Study and Research Center). For Nabil Mohamed Ahmed, Djibouti Minister of Higher Education and Research, Djibouti-1A also has a security aspect.

“This satellite will help the country fight, among other things, against climate change and food insecurity. Its contribution will be useful in “the real-time transmission of data from stations distributed throughout the territory (areas without internet coverage and sometimes difficult to access) such as climatological and seismic stations”, explains Nabil Mohamed Ahmed, Djibouti Minister of Higher Education and Research.

In 2020, the Head of State of Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, did not hide his ambition to have a nano-satellite developed by a Djiboutian team. Two partnership agreements between MENSUR and the University of Montpellier were signed in 2020 then 2021 for reception, training and technology transfer. The Ministry of Higher Education and Research (MENSUR) was therefore tasked with coordinating this project. Thanks to this partnership, 10 Djiboutian students were able to benefit from training in “Assembly Integration Tests” and Development of Space Systems. Training leading to bachelor’s degrees.

At the end of this training, the 10 students were installed in the CSUM premises to begin the design and then the production of our first satellite. Now in 2021, a year later, this first nano-satellite has taken shape. If we talk about a vettion A this means that there will be another one. Djibouti-1B is therefore being finalized. It should be delivered in January 2024 for takeoff scheduled for March 2024.

By Jean Materne Zambo

Cybersécurité : Le Ghana abritera une conférence mondiale du 29 au 30 novembre 2023, 800 experts attendus

[DIGITAL Business Africa] – Accra s’apprête à accueillir du beau monde. Une conférence mondiale sur la cybersécurité doit s’y tenir du 29 au 30 novembre 2023. 800 experts en cybersécurité, mais aussi des professionnels, personnalités publiques, membres de la communauté internationale du développement et innovateurs des quatre coin du globe devrait prendre à cet consultation qui s’ouvrira sous le thème « la cyber-résilience pour le développement ». La conférence est co-organisée avec le Forum mondial sur la cybersécurité, la Banque mondiale, le Cyber Peace Institute et le Forum économique mondial. Son but est de « contribuer à l’avancement du renforcement des cyber-capacités à l’échelle mondiale », a annoncé l’Autorité ghanéenne de la cybersécurité (CSA).

Les travaux seront sous-tendus par quatre thématiques – notamment, la cyber-résilience dans le développement international, la collaboration pour sécuriser l’écosystème numérique, le renforcement des cybercapacités pour la stabilité et la sécurité et enfin l’opérationnalisation des solutions.
Selon le site ciomag, le Ghana présentait en 2020 un score de 86,69% sur l’indice mondial de la cybersécurité. Soit une progression par rapport aux années antérieures. (2017 en 32,6 % ; 43,7 % en 2018). L’on peut donc comprendre que le pays puisse accueillir des événements d’envergure mondiale inhérents à internet. La preuve, en 2022, le Ghana a accueilli le Forum mondial de l’Internet pour contrer le terrorisme. En 2020, le pays organisait la conférence Freedom Online et la réunion du comité de lancement des experts en cybersécurité d’Afrique.

Les Forces Armées Ghanéennes (GAF) ont indiqué fin octobre 2023, des mesures décisives pour établir une Direction des Opérations de Cybersécurité et de Guerre Électronique. Selon les responsables des armées du Ghana, la fraude en ligne a coûté plus de quatre millions de dollars au pays au cours du premier semestre de 2023. L’ institution  vise à protéger les données, les réseaux et les infrastructures de communication du pays.

Par Jean Materne Zambo, sources : cybersecuritymag.africa , ceomag

Technologie : Le satellite « Djibouti 1-A » lancé pour fournir des données climatologiques au Centre d’Etude et de Recherche de Djibouti

[DIGITAL Business Africa] –  Moment historique en République de Djibouti. Le pays a  rejoint, à son tour la conquête spatiale, après le lancement de son premier satellite dénommé « Djibouti 1-A »,  samedi 11 novembre 2023.  « Djibouti 1-A » a été mis en orbite à bord d’une fusée Falcon 9 de la société SpaceX.

Il  a été conçu et développé par une équipe de chercheurs djiboutiens. Le lancement a été effectué depuis la base spatiale de Vandenberg, en Californie. « Djibouti 1-A »  permettra la transmission en temps réel de données de stations réparties sur l’ensemble du territoire (zones sans couverture internet et parfois difficile d’accès) comme les stations climatologiques et sismiques.

Placé en orbite à 520 km d’altitude, Djibouti-1A permettra aussi la fourniture de données climatologiques au CERD (Centre d’Etude et de Recherche de Djibouti). Pour Nabil Mohamed Ahmed, ministre djiboutien de l’enseignement supérieur et de la recherche, Djibouti-1A revêt également un aspect sécuritaire.

« Ce satellite aidera le pays à lutter, entre autre, contre le changement climatique et l’insécurité alimentaire. Son apport sera utile dans « la transmission en temps réel de données de stations réparties sur l’ensemble du territoire (zones sans couverture internet et parfois difficile d’accès) comme les stations climatologiques et sismiques », explique Nabil Mohamed Ahmed, ministre djiboutien de l’enseignement supérieur et de la recherche.

En 2020, le chef de l’ Etat de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, ne dissimulait pas son ambition de faire développer un nano-satellite par une équipe djiboutienne. Deux  conventions de partenariat entre MENSUR et l’Université de Montpellier ont été signées en 2020 puis 2021 pour l’accueil, la formation et le transfert de technologie. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MENSUR) avait donc reçu la mission de coordonner ce projet.  Grâce à ce partenariat 10 étudiants Djiboutiens ont pu bénéficier d’une formation en « Assemblage Intégration Tests » et Développement des Systèmes Spatiaux. Une formation sanctionnée par des diplômes de licence.

A l’issue de cette formation, les 10 étudiants ont été installés dans les locaux du CSUM pour débuter la conception puis la réalisation de notre 1er satellite. Voilà qu’en 2021, soit un an plus tard, ce premier nano-satellite a pris forme. Si on parle d’une vetsion A cela signifie qu’il y en aura une autre. Djibouti-1B serait donc en cours de finalisation. Il devrait être livré en janvier 2024 pour un décollage prévue en mars de la même année.

Par Jean Materne Zambo

Célestin Kadjidja, président de l’Arcep Gabon : « Nous avons la chance d’avoir un petit grand pays, il nous reste à couvrir 6,5% du territoire »

[DIGITAL Business Africa] – Le nouveau président de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (Arcep) du Gabon a pris part au séminaire Artac/UIT du 07 au 10 novembre 2023 à Douala, Cameroun. Célestin Kadjidja a partagé son expérience ainsi que d’autres régulateurs conviés à cette consultation qui a porté sur le Fonds de Service universel, la qualité de service et la régulation numérique. Au terme des travaux coordonnés la secrétaire permanente de l’ Artac, Bernice Otye, le président de l’ Arcep s’est confié à DIGITAL Business Africa pour évoquer quelques chantiers de l’ Arcep. Lire l’interview exclusive.

Digital Business Africa : Vous êtes nouvellement porté à la tête de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (Arcep ) au Gabon, comment assumez- vous cette nouvelle responsabilité ?

Célestin Kadjidja : L’ Arcep est chargé de la régulation du secteur des télécommunications et des postes au Gabon. C’est une autorité administrative et indépendante, donc qui a pour mission de protéger essentiellement les utilisateurs, les télécommunications. Cette protection passe par la régulation de tout ce que les opérateurs de téléphonie et d’accès internet propose comme services.

C’est un gros challenge et je pense qu’avec les équipes disponibles, qu’avec le renforcement d’autres personnes qui nous ont rejoint, nous allons pouvoir, dans un délai assez raisonnable, produire un travail de qualité.

Digital Business Africa : Quelle a été la mesure d’urgence de la nouvelle équipe de l’ Arcep une fois en poste ? Et s’il fallait déjà penser à un plan d’action pour 2024, que diriez vous ?

Célestin Kadjidja : J’ai pris part à trois séminaires. D’abord à Kigali et ensuite à Rabat et enfin celui-ci ( Séminaire Artac/UIT )qui est fondamentalement axé sur le développement du service universel , qui est l’un des points d’achoppement de la régulation. Le service universel veut dire apporter la téléphonie et l’internet dans les zones rurales où les opérateurs n’ont pas, sur le plan commercial, besoin d’y aller parce que ce sont des activités lucratives. Donc ils ne peuvent pas s’installer là où Ils ne gagnent pas de l’argent pour parler simplement. Donc en ce moment, l’ Etat, à travers l’ Arcep ou le régulateur, propose des solutions avec les opérateurs, bien sûr, pour amener l’internet et la téléphonie dans ces zones-là. C’est l’un des projets les plus importants parmi d’autres.

Digital Business Africa : Est-ce possible de dresser la cartographie des zones peu desservies au Gabon et comment est-ce que vous allez faire pour changer cette situation grâce au Fonds de service universel ?

Célestin Kadjidja : Le Fonds de service universel existe depuis longtemps au Gabon. Il y a déjà eu une phase de déploiement de ce fonds dans le Nord-est et le sud du Gabon. Le Fonds de Service universel sert donc en fait à pousser, en termes d’équipements, de services de la téléphonie et d’ internet dans ces zones.

Au Gabon, nous avons la chance d’avoir un petit grand pays, j’allais dire. Parce qu’aujourd’hui, il nous reste à couvrir 6,5% du territoire. Donc c’est un gros challenge, bien sûr, parce que les attentes sont énormes. Il faut intégrer toute la population gabonaise dans la société de l’information.

Digital Business Africa : Le chargé des politiques publiques à la GSMA Afrique centrale, Alain Betu en appelle presque à la générosité des régulateurs envers les opérateurs lorsque le consommateur est confronté aux problèmes de qualité du service. Comment est ce que vous accueillez cette demande ?

Célestin Kadjidja : Non, je ne parlerais pas de générosité. Les opérateurs sont des hommes d’affaires. Donc, quand ils viennent s’installer, ce n’est pas pour offrir de la gratuité. C’est une coopération, une collaboration comme vous l’avez vu pendant les quatre jours. On doit rechercher une convergence entre les opérateurs et le régulateur pour pouvoir développer ce service-là. C’est un deal gagnant-gagnant.

Propos recueillis Par Jean Materne Zambo

Fake news, désinformation et discours de haine : voici comment Meta (Facebook) gère les contenus signalés

[DIGITAL Business Africa] – Lors du Forum International sur la régulation des réseaux sociaux qui s’est tenu du 08 au 09 novembre 2023 à l’hôtel Hilton de Yaoundé, sous le thème « La problématique de la régulation des réseaux sociaux : les modalités d’une collaboration entre les régulateurs africains des médias et les plateformes numériques », Fargani TAMBE AYUK, le représentant du groupe META, a défini le mode de modération des contenus des réseaux sociaux du groupe.

Il était le principal intervenant à l’atelier N1 sur le thème: « gestion des politiques des contenus des plateformes numériques internationales ». Atelier modéré par Germain NGOYO MOUSSAVOU, Président de la HAC du Gabon. Le représentant de la plateforme numérique META Fargani TAMBE AYUK a défini le mode de fonctionnement de ladite structure lors de son intervention La désinformation numérique devient une caractéristique de plus en plus courante en Afrique.

L’impact à la fois déformant et distrayant de celle-ci rend difficile au public africain de distinguer les faits réels des « fake news » tout en suivant les développements politiques, sociaux et sécuritaires sur le continent. Il revient donc aux plateformes numériques internationales d’apporter des solutions pour réduire voir supprimer les fake news.

Fargani TAMBE AYUK représentant de META a présenté aux régulateurs africains des médias trois différentes approches qu’use la plateforme Meta pour gérer les contenus à savoir: la suppression, la réduction de la portée et l’information des utilisateurs sur ce qu’est la désinformation.

Il a tenu à préciser que META ne devrait pas être le garant de la vérité et qu’ils prônent la réduction de la désinformation plutôt que la suppression. Aussi, concernant la vérification des faits, la plateforme numérique travaille avec des Fact-checkers qui ont tous été vérifiés par le Réseau International de Fact-checking(IFCN). Cette vérification repose sur des codes et principes tels que: Impartialité et équité, Transparence de sources, Transparence financière, Transparence de méthodologie et Politique ouverte et honnête de correction.

L’ approche de la modération des contenus chez META

Le représentant de Meta a partagé une vue d’ensemble de leur approche de la modération de contenu et du traitement des contenus problématiques sur les plateformes. Il a souligné les Standards de la Communauté qui décrivent ce qui est autorisé sur la plateforme et ce qui ne l’est pas, et comment ces standards de la communauté mondiale s’appliquent à tout le monde, partout dans le monde, et à tous les types de contenu.

Fargani TAMBE AYUK a expliqué comment les standards communautaires ont été améliorées au fil du temps. Il a encouragé les parties prenantes présentes dans la salle à examiner les standards de la communauté et à partager leurs commentaires sur la façon dont les standards de la communauté peuvent être améliorés et sur les domaines dans lesquels ils peuvent l’être.

Il a également expliqué que la qualité des normes dépend de leur mise en œuvre, et que Meta utilise une combinaison de rapports d’utilisateurs et de partenaires, d’examens humains et de technologie pour identifier et examiner le contenu par rapport à les normes. Fargani TAMBE AYUK a aussi donné un aperçu du processus de modération du contenu.

Par ailleurs, le représentant a partagé l’approche de Meta pour lutter contre la désinformation qu’il a définie comme les informations fausses, inexactes ou trompeuses souvent partagées involontairement.

Il a également fourni des détails sur leur stratégie en trois parties pour lutter contre ce type de désinformation, expliquant que Meta supprime les fausses informations lorsqu’elles sont susceptibles de contribuer directement au risque de préjudice physique imminent. Meta supprime également les contenus susceptibles de contribuer directement à l’ingérence dans les processus politiques et certains médias manipulés très trompeurs tels que les deep fake videos, a-t-on appris.

La modération des Fake news

En ce qui concerne les fake news, le groupe Meta n’est pas favorable à la suppression de tous les posts. Car, dit-il, Meta opte pour la liberté d’expression. Néanmoins, des mesures sont prises en cas de fake News avéré. Les précisions du représentant de Facebook : « Le deuxième volet de la stratégie est que pour toutes les autres fausses informations, nous nous efforçons de réduire leur visibilité.

Dans le cadre de cet effort, Meta s’associe à des organisations tierces de vérification des faits pour examiner et évaluer l’exactitude des contenus les plus viraux sur nos plateformes et fournir des commentaires. Une fois que le contenu est considéré comme de la désinformation telle que définie ci-dessus, Meta réduit sa visibilité et fournit des avertissements contextuels pour informer nos utilisateurs », a expliqué Fargani TAMBE AYUK.

La troisième et dernière partie de l’approche en trois volets de Meta pour lutter contre la désinformation consiste à informer ses utilisateurs. Pour lutter contre la désinformation virale et développer la culture numérique de ses utilisateurs sur le long terme, il explique qu’il est essentiel pour Meta de fournir à ses utilisateurs plus de contexte sur le contenu qui a été identifié comme de la désinformation qu’ils voient sur nos plateformes.

Fargani TAMBE AYUK explique que si Meta supprimait tous les contenus signalés comme étant de la désinformation par les vérificateurs de faits, ils seraient toujours disponibles ailleurs sur Internet ou sur d’autres plateformes de médias sociaux.

En le laissant affiché et en le signalant comme faux, Meta fournit aux gens des informations et un contexte importants, de sorte que lorsqu’ils tombent inévitablement sur ce contenu en dehors des plateformes Meta, ils sont armés de ce contexte sur ce contenu qui a été signalé comme étant de la désinformation.

Voir en vidéo les explications du représentant de META

Suivez l’Atelier N°1 : Gestion des politiques des contenus des plateformes numériques internationales/ Avec comme modérateur Germain NGOYO MOUSSAVOU, Président de la HAC du Gabon. Et le principal panéliste, Fargani Tambe Ayuk, représentant de Meta à ce forum.
 
Dans cette même vidéo, suivez l’atelier N°2 : Mesures de prévention et de lutte contre la désinformation et le discours de haine dans les réseaux sociaux. Avec comme modérateur BABACAR DIAGNE, Président du CNRA du Sénégal, Vice-président du REFRAM. Parmi les panélistes, Desmond Ngala de Civic Watch, Marie Noëlle d’Eduk Media et Mme Latifa Akharbach, présidente de la HACA et présidente en exercice du RIARC.

En rappel, ce forum international était l’initiative du Conseil National de la Communication du Cameroun (CNC). Placé sous le Très Haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la République du Cameroun, ce forum s’est inscrit dans le cadre du plan d’action du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) et a connu la participation de représentants de nombreuses instances africaines de régulation des médias et des plateformes numériques.

Par Marie Reine NYAVOM

Internet : Starlink au Cameroun en 2024, mythe ou réalité ?

[DIGITAL Business Africa] – Starlink semble loin d’orbiter autour du Cameroun dans les prochains jours. Même si plusieurs sites annoncent la venue du service internet haut débit d’ Elon Musk en 2024, quelques éléments peuvent déjà montrer que l’on devra encore attendre un peu. Peut-être même longtemps. Le Nigéria était le premier pays africain à disposer du réseau de SpaceX en mai 2022. Quelques prémices le démontraiet déjà.  La Nigerian Communications Commission (NCC), avait d’abord reçu une demande de licence de la part de Space X.

La NCC a ensuite octroyé deux licences à l’entreprise SpaceX. Elle avait reçu mendat de les exploiter sous la dénomination Starlink Internet Services Nigeria Ltd. Il s’agit d’ une licence de passerelle internationale et d’une licence de fournisseur de services Internet (ISP) d’une durée de 10 ans et 5 ans respectivement. Depuis lors, Starlink apporte de la connectivité Internet à haut débit au Nigeria, avec des vitesses allant jusqu’à 100 Mbps, une latence aussi faible que 20 millisecondes.

Cela, grâce à sa constellation de satellites composée d’environ 2 000 appareils en orbite autour de la Terre.

Autre indice, Elon Musk a signé le 29 septembre 2022, un partenariat avec la plateforme d’e-commerce Jumia, pour distribuer ses produits dans les zones reculées du continent africain. En offrant aux utilisateurs du continent africain, des terminaux nécessaires à l’utilisation de Starlink. Seulement, Jumia suspend son activité au Cameroun depuis 2019 pour des « difficultés que l’entreprise rencontrait ».  « Notre portail, tel qu’il est opéré aujourd’hui, n’est pas adapté au contexte actuel du Cameroun », avait affirmé la société. Avec cette suspension, des doutes subsistent quant à une arrivée imminente de Starlink au Cameroun.

En dehors de ce doute de la fondatrice de l’entreprise AppsTech, il y a aussi le fait que SpaceX ou Elon Musk n’ait pas encore communiqué sur le déploiement de Starlink au Cameroun. Pourtant l’entreprise ou son patron le fait généralement sur son compte X quand un pays ciblé a officialisé le partenariat. Côté gouvernement camerounais, aucune annonce n’à encore été faite concernant une demande d’attribution de licence de la part de Space X.

Par Jean Materne Zambo

Séminaire ARTAC/UIT : Les régulateurs édifiés sur le rôle du Fonds de Service universel, la qualité des services de Télécoms et la régulation numérique

[DIGITAL Business Africa] – Exit le séminaire ARTAC/ UIT sur la qualité de service. Quatre jours d’échange ont suffi à renforcer les capacités des délégués représentant les différents régulateurs de la sous-région Afrique centrale. Ce sont environ 20 participants qui ont répondu favorablement à l’invitation de la Secrétaire permanente de l’ Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale, ARTAC, Bernice Otye, pour cette concertation tenue du 07 au 10 novembre 2023 à Douala. Parmi, les invités, le tout niveau président de l’ Arcep Gabon, Célestin Kadjidja, le Policy Manager de la branche subsaharienne de la GSMA, Alain Betu,  des représentants de l’ ARTAC, de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) Gabon, entre autres. Les échanges ont porté d’une part sur la présentation du Fond de service universel, et, d’autre part sur la qualité de service et la régulation numérique. Pour en parler trois experts de renom, dont le représentant de l’ Union Internationale des Télécommunications pour l’ Afrique centrale et Madagascar, Jean Jacques Massima Landji, le Policy Manager de la branche subsaharienne de la GSMA, Alain  Betu et Reine Essobmadje, experte du digitale.

Le moins qu’on puisse retenir sur  le Fonds de Service universel ( Fonds spécial des Télécommunications au Cameroun) est qu’il s’agit d’ un ensemble de contributions des opérateurs d’un pays qui servent au développement des régions enclavées ou mal desservies. Plus précisément, ce fonds sert à la construction des infrastructures de télécommunication, les télé centres polyvalents. Le représentant de l’ UIT Afrique centrale et Madagascar a souligné que tous les projets entrepris fans le cadre du FSU devraiet tenir compte des besoins des populations. Ainsi pour une pérennité des télé centres polyvalents, le représentant de l’ Union Internationale des Télécommunications, pense que, les opérateurs doivent élaborer un projet qui fasse ressortir les investissements, les gains et les manques à gagner. Ce qu’il appelle un projet SMART (Spécifiques, Mesurables, Acceptables, Réalistes, et Temporellement définis).

Pour Reine Essobmadje, le SFU doit être aussi penser en association avec certains ministères pour redynamiser le développement économique d’une région peu viable. Il faut penser les chose en termes de développement.
Sur le devenir de ces contributions, Jean-Jacques Massima Landji a dit que le rôle du régulateur est de permettre que le régulateur prélève de fonds. Lesquels sont déposés où cela doit être déposé. Pour lui, l’opérateur ne doit pas chercher à savoir à quels fins cet argent a permis.

Au sujet du rapport entre le régulateur et les opérateurs, Jean Jacques Massima Landji de l’ UIT suggère moins de rigueur aux régulateurs. Il a rappelé que l’ objectif de la régulation est d’amener les opérateurs à se mettre au niveau des compétences attendues. Un point de vue qui se rapproche de celui du Policy Manager de la branche subsaharienne de la GSMA. En fait, Alain Bertu pense qu’il faut une solution alternative à la sanction financière. Car, selon lui, les régulateurs doivent être conciliants face à la qualité de service et ne doivent pas être très rigoureux . Non sans quand même rappeler que la qualité de service ( QOS) obéit à un certain nombre de critères – notamment la disponibilité, l’ accessibilité, la continuité, l’intégrité. Pour Aux Alain Betu, lorsqu’un opérateur est conforme à ces critères, cela signifie qu’il est arrimé aux standards internationaux.

Pour ce qui est de la régulation numérique,  Jean Jacques Massima Landji, a  évoqué la nécessité de migrer vers régulation 5.0. Celle-ci permettra aux Régulateurs d’organiser des sessions d’échanges d’expérience. Rappelons que le directeur général de l’ Agence de Régulation des Télécommunications ( ART ) et régulateur garant de l’ ARTAC, le Pr. Philémon Zoo Zame, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux en présence du directeur général d’ Orange Cameroun,  Patrick Benon et du représentant du directeur général de MTN Cameroon, Mitwa Ng’ambi.

Par Jean Materne Zambo

A Yaoundé, les autorités africaines de régulation des médias explorent les meilleures stratégies de régulation des réseaux sociaux

[Digital Business Africa] – Comment réguler les contenus publiés sur les réseaux sociaux ? Question pas facile à adresser. Mais, des solutions existent. Les autorités de régulation des médias en Afrique explorent les meilleures stratégies pour la régulation des réseaux sociaux. Ils sont réunis à Yaoundé au Cameroun pour ce faire.

Le Conseil national de la communication du Cameroun (CNC) et le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC) organisent dès ce jour, 08 novembre 2023, un forum international sur le thème: : « La problématique de la régulation des Réseaux sociaux : les modalités d’une collaboration entre les régulateurs africains des médias et les plateformes numériques ». La rencontre se tient à l’hôtel HILTON de Yaoundé les 8 et 9 novembre 2023.

Plusieurs ateliers sont prévus durant ces deux jours de reflexion. Par exemple l’atelier sur la gestion des politiques des contenus des plateformes numériques internationales qui sera modéré ce jour par Germain NGOYO MOUSSAVOU, Président de la  HAC du Gabon. Des représentants de Meta, TIK Tok, Snapchat et ITI sont annoncés à cet atelier.

Un autre atelier sur les mesures de prévention et de lutte contre la désinformation et le discours de haine dans les réseaux sociaux se tient le même jour et est modéré par BABACAR DIAGNE, Président du CNRA du Sénégal et Vice-président du REFRAM. Tous des ateliers qui se tiennent ce 08 novembre 2023.

Le lendemain, au cours d’un atelier, les régulateurs présents vont partager leurs expériences sur les modalités de collaboration entre les plateformes numériques et les régulateurs des médias pour une approche concertée de la régulation des réseaux sociaux. Partage d’expériences effectué sous le regard de Monsieur ABDERAMANE BARKA, Président de la HAMA du Tchad.

L’événement est retransmis en direct par ICT Media STRATEGIES sur le compte Facebook du Conseil national de la communication du Cameroun.

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Posted by Facebook on Wenesday, November 8, 2023

Par Digital Business Africa

Cameroun : La culture (toujours) aux petits soins avec Camtel

[DIGITAL Business Africa] – S’il faut chanter le présumé mépris de Camtel pour les artistes musiciens camerounais, le la ne devrait pas être donné par Lady Ponce. La star du Bikutsi a  pris à partie (sur les réseaux sociaux) l’opérateur Camtel. Elle marque son indignation par rapport à une affiche de Fally Ipupa, artiste musicien congolais, invité à prendre part au concert « Blue Star ». L’événement est annoncé du côté de Douala au stade omnisport de Bépanda, ce 31 décembre 2023. Il est organisé à la faveur de la célébration des 25 ans de l’opérateur historique des Télécommunications, la Cameroon Telecommunications en abrégée, Camtel.

L’artiste Bikutsi peut se permettre de décrier le fait que  la star et icône Petit Pays ne soit pas la tête d’affiche du concert. Camtel a publié ce lundi 06 novembre 2023, sur ses différentes plateformes numériques, d’ autres affiches , cette fois avec des visages locaux. On peut y voir Cysoul, Indira Baboké, Kameni, Ben Decca. Sur ce point, la plainte de l’artiste musicienne Lady Ponce et d’autres internautes a attiré l’attention de Camtel. Reste à savoir si l’entreprise n’avait pas prévu cela dans sa stratégie de communication. Et même si tel n’était pas le cas, des invectives ne sauraient être adressées à une entreprise qui n’a eu de cesse de mettre la culture au petit soin. Le Sub director, Commercial & Corporate Communications, Camtel Shey Ndinwa Benedict, est revenu sur le contexte de ce concert géant.

« Camtel est certes une entreprise nationale mais une entreprise nationale qui affirme son ambition de devenir le leader de la transformation numérique au Sud du Sahara. Camtel a déjà conquis la zone Cémac. L’entreprise interconnecte déjà le Congo, le Tchad, le Gabon, la Guinée Équatoriale, et notre objectif est d’aller plus loin. A l’horizon 2030, Camtel veut être le leader de la transformation numérique au Sud du Sahara. Aujourdhui, Camtel a déployé le câble qui vient du Brésil et qui atterrit à Kribi. Ce câble devrait traverser et atteindre la méditerranée à travers le sahel par le projet baptisé « le winner Africa

». Et d’ajouter : «  Nous visons un public au-delà du Cameroun. Parce nous avons des clients et nous comptons conquérir une masse clientèle au-delà du Cameroun. Raison pour laquelle nous avons associé la star du moment Fally Ipupa aux stars locales comme Ben Decca, qui transcende les générations à travers les collaborations réalisées avec la nouvelle génération. Il fait l’unanimité », a-t-il dit.

Les œuvres de Camtel envers la culture camerounaise ne sont pas à démontrer. L’opérateur historique des Télécommunications a accompagné la star du rire, Edoudoua non glacé, qui fêtait ses 30 ans de carrière, en septembre 2023. Le même mois, Camtel a fait de Stanley Enaw, Indira Baboké, Emy Danon Bassong ses Brand ambassadors.

« En termes de culture, quel est le festival culturel de renom au Cameroun que Camtel ne soutient pas ? C’est le Ngondo, le Ngouon ? C’est lequel ? Et cela dure depuis des années. La chanson de Blue qui tient lieu de spot a été proposée par qui ? Nous avons signé un contrat avec Georges Seba. N’est-il pas un artiste camerounais ? Notre sœur Lady Ponce a partagé la même scène que Dadju et Maître Gims, en 2020 quand nous avons organisé un concert privé pour nos meilleurs clients au Famous à Yaoundé. Elle ne s’était pas plainte », a-t-il poursuivi .

Et Camtel ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’entreprisecertifiée Iso 9001/2015, malgré tous les pamphlets qu’ils a reçus, reste corseté dans sa vision de relever le standing de vie de l’artiste musicien camerounais.

« Nous payons, a conclu Shey Ndinwa Bénédict, les droits d’auteur, les droits voisins. Et actuellement l’association des opérateurs des Télécommunications du Cameroun est en pourparlers avec la Société nationale de l’Art musical Sonacam pour revoir comment avancer ensemble sur des bases meilleures. Ce sont des actions qui démontrent à suffisance la volonté de ces opérateurs et de Camtel en particulier pour les artistes et pour la culture camerounaise dont nous portons tous à cœur ».

Ces attentions les plus délicats sont certainement passées inaperçues. Peut- être souffre-t-on d’amnésie. Ou alors, on a du mal à accepter  que d’autres artistes bénéficient des égards à nous octroyés autrefois. Voilà peut-être pourquoi on s’empresse d’ enflammer  les réseaux sociaux. Pourtant, c’est sur la piste qu’il faut mettre le feu.

Par Jean Materne Zambo

Tunisie : Le projet Digital Works pour améliorer l’ employabilité et la rétention des professionnels de la digitalisation

[DIGITAL Business Africa] – « Restez en Tunisie et ne partez pas, la Tunisie a besoin de vous ». Ces mots sont de Lamia Chaffai, CEO d’EFE Tunisie, une association locale à but non lucratif qui traite le chômage des jeunes en Tunisie. L’ ONG filiale d’Education for Employment (EFE ) fait partie des organisateurs du Digital Works. Il s’agit d’un programme qui se donne pour objectif de générer 600 emplois directs dans le secteur IT (Information Technology) en Tunisie. La cérémonie de remise des certificats de formation à 300 jeunes talents ayant pris part à ce programme a eu lieu jeudi, 02 novembre 2023.

Ce projet est soutenu par l’initiative spéciale « Emploi décent pour une transition juste » du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). Il vise donc à améliorer l’employabilité et la rétention des professionnels de la digitalisation en Tunisie. Ces jeunes lauréats, dont près de 50% sont des femmes, ont acquis des compétences pointues en soft skills et technical skills, couvrant des domaines variés tels que JAVA, Agile Scrum, React JS, AWS, DevOps Tools,ISTQB… Par ailleurs, 15 tuteurs qualifiés (formateurs) ont été spécialement formés pour accompagner et soutenir les jeunes dans leur intégration professionnelle. Des résultats qui méritent d’être salués selon Henrik Wichmann, directeur du programme Transformation digitale de la GIZ Tunisie.

« Le projet Digital Works a atteint des résultats exceptionnels dans sa mission visant à améliorer l’employabilité et la rétention des professionnels de la digitalisation en Tunisie. En partenariat avec 29 entreprises et 8 universités à travers le pays, ce programme novateur a formé 300 individus, créant ainsi 284 emplois directs dans le secteur IT », a-t-il dit.

La cérémonie de remise des parchemins a eté rehaussée par la présence du ministre des Technologies de la communication Nizar Ben Néji. EFE-Tunisie (filiale d’Education for Employment) propose des formations pratiques en collaboration avec des employeurs et des institutions d’enseignement, en vue d’obtenir des diplômés prêts à travailler, et qui seront employés par le biais de partenariats avec des entreprise. Le lancement de ses programmes a eu lieu en 2012.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : L’ Arcep Togo supprime les frais d’appels et des datas pour les voyageurs togolais en visite au Ghana et vice versa

[DIGITAL Business Africa] – Le Togo et le Ghana, deux pays frères, se rapprochent un peu plus. Le directeur général de la National Communications Authority du Ghana Anokye Joe et le directeur général de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Togo ( Arcep ), Michel Yaovi Galley, ont signé, ce 03 novembre 2023, un protocole d’accord d’itinérance gratuit entre les deux pays membres de l’ Union économique et monétaire ouest-africaine UEMOA et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest Cédeao.

Cet accord prévoit que dès le premier mars 2024, les usagers de téléphonie mobile togolais en voyage au Ghana et les Ghanéens au Togo pourraient communiquer à moindres frais sans changer de carte SIM.

« Les usagers de téléphonie mobile du Togo en voyage au Ghana et ceux du Ghana au Togo pourront bientôt communiquer à moindres coût sans changer de carte SIM grâce à la suppression des frais d’itinérante ( roaming)… L’effectivement de sa mise ne œuvre se traduira par une baisse très importante des tarifs pour les voyageurs togolais en visite au Ghana et vice versa… », indique le communiqué de l’ Arcep Togo.

Selon la même source, la réception d’appel sera gratuite durant les 30 premiers jours consécutifs pour le consommateur ghanéen en visite au Togo ainsi que pour le Togolais en séjour au Ghana, alors qu’elle est actuellement facturée à 240 Fcfa (0,39 dollar) la minute chez Togo Cellulaire et 207 Fcfa (0,34 dollar) chez Moov Africa Togo.
L’émission d’appel coûtera dorénavant 8,67 Fcfa (0,014 dollar) par minute alors qu’elle est actuellement de 279 Fcfa (0,46 dollar) chez Togo Cellulaire et 550 Fcfa (0,89 dollar) chez Moov Africa Togo. La consommation Internet sera désormais plafonnée à 1,6 FCFA (0,0026 dollar) le Mo contre 8.400 Fcfa (13,75 dollars) au plus actuellement.

Cet accord s’inscrit dans le cadre de la vision de l’Arcep Togo de vouloir multiplier des accords similaires avec les autres pays de l’espace UEMOA-Cédeao. Le Bénin a également signé un protocole d’accord bilatéral avec le Togo le 18 octobre 2023, donnant à plusieurs changements au niveau de la grille tarifaire.

Quelques jours avant cette signature du protocole d’accord bilatéral Togo-Benin, l’ Arcep invitait les opérateurs de téléphonie mobile à baisser les prix. Après que le régulateur a procédé à une étude comparative du coût d’internet au Togo, au Ghana et en côte d’ivoire concluant que les offres des sociétés de téléphonie mobile au Togo restent très chèred. l’Arcep avait invité les opérateurs Moov Africa Togo et Togo Cellulaire à proposer 1, 5 G à moins de 500f.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : La neuvième édition de Novembre numérique lancée

[DIGITAL Business Africa] – C’est parti pour un mois d’immersion dans le numérique au Tchad. Novembre Numérique, la neuvième édition du genre, et toujours placé sous la houlette l’Institut Français du Tchad, vise sensibiliser le public aux enjeux de l’intelligence artificielle (IA). D’où le thème : « L’ Intelligence artificielle au cœur de la révolution numérique: explorer, comprendre, innover ». C’est ce 02 novembre que le lancement officiel a eu lieu. Durant un mois, les participants pourront vivre une expérience immersive « inédite » à l’Institut Français du Tchad avec « Unlock », une sélection éclectique d’œuvres numériques qui reflètent la richesse de la création française contemporaine.

Le Social Media Manager, William Naindouba, est un des organisateurs de cette édition. Pour lui, il question de sensibiliser le public « aux enjeux de l’intelligence artificielle au cœur de la révolution numérique et de promouvoir une exploration approfondie, une compréhension profonde et une innovation continue dans ce domaine ». Et d’ajouter : «  Pour donner du tonus au thème choisi, des événements réguliers seront organisés spécifiquement pour les jeunes afin de les sensibiliser et de les encourager à s’impliquer dans ce domaine en constante évolution », a indiqué William Naindouba.

Au programme donc, de la fiction évocatrice aux documentaires fascinants, en passant par des plongées sensorielles dans l’art et le patrimoine. Cette édition a pour particularité son expansion dans neuf villes. Histoire d’augmenter l’impact, l’implication et de toucher un public plus vaste.

L’Institut français définit  Novembre Numérique comme une initiative qui permet de mettre en avant les cultures numériques dans toute leur diversité – réalités virtuelle et augmentée, jeu vidéo, arts numériques, performances audiovisuelles, théâtre et concerts immersifs, livre innovant, web série et web documentaires, offres culturelles en ligne, nouvelles applications, outils innovants d’apprentissage du français, etc. – grâce à des formats variés : ateliers, débats, spectacles, expositions, hackathons, événements éducatifs et linguistiques, programmes d’entreprenariat culturel, escape games, etc. Novembre numérique se déroule dans de nombreux Instituts français à travers le monde, avec plus de 60 instituts participants dans une quarantaine de pays.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’ Ivoire : Le chiffre d’affaires annuel de Huawei augmente de 2,4 %

[DIGITAL Business Africa] – Huawei Côte d’Ivoire fait un chiffre d’affaires annuel( 2023)d’ environ 62,47 milliards de dollars américains, ce qui représente une augmentation annuelle de 2,4 %. C’est ce que révèle le site abidjan.net en ce 27 octobre 2023. Au premier semestre 2023, Huawei a généré un chiffre d’affaires de 42,9 milliards de dollars), soit une augmentation de 3,1 % en glissement annuel et une marge bénéficiaire nette de 15,0 %.

L’entreprise a généré concrètement un revenu de 167,2 milliards CNY (23,05 milliards de dollars), les activités grand public ont enregistré un revenu s’élevant à hauteur de 103,5 milliards CNY (14,27 milliards de dollars), les activités « cloud » ont contribué pour 24,1 milliards CNY (3,32 milliards de dollars), les activités « digital power » ont généré un revenu de 24,2 milliards CNY (3,34 milliards de dollars), tandis que les activités « Intelligent Automotive Solution » (IAS) ont atteint un revenu de 1 milliard CNY (137,85 millions de dollars). Pour le directeur général de Huawei, Ken Hu, les performances de l’entreprise sont conformes aux prévisions.

« Nous tenons à remercier nos clients et nos partenaires pour leur confiance et leur soutien constants. À l’avenir, nous continuerons d’augmenter nos investissements en R&D afin de tirer le meilleur parti de notre portefeuille d’activités et porter la compétitivité de nos produits et services à de nouveaux sommets. Comme toujours, notre objectif est d’apporter une valeur plus grande à nos clients, nos partenaires et à la société », a déclaré Ken Hu. Ce résultat peut se comprendre puisque Huawei a continué à investir massivement dans la recherche et le développement, ainsi que dans l’innovation technologique.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Les Camerounais William Elong et Destiny Afu connectés au premier Sommet mondial sur l’ IA organisé par la Grande Bretagne

[DIGITAL Business Africa] – Le sommet mondial sur la sécurité de l’intelligence artificielle est à sa première édition. Et c’est la grande Bretagne qui a l l’honneur d’abriter cet événement qui se tient du premier au 02 novembre2023. Le sommet a pour but de considérer les risques de l’IA , en particulier à la frontière du développement, de discuter de la manière dont ils peuvent être atténués grâce à une action coordonnée au niveau internationa. L’ AI Safety Summit réunit des gouvernements internationaux, des sociétés d’IA de premier plan , des groupes de la société civile et des experts en recherche pour examiner les risques de l’IA. Parmi ces experts, deux Camerounais dont le dynamisme n’est plus à démontrer. L’un s’appelle William Ndja Elong, passionné de robotique. Il est le fabricant du premier drone civil « fabriqué au Cameroun » et CEO de will & Brothers. L’autre Destiny Afu, founder de Afu fondation.

 

Tous deux suivent de près l’ AI Safety Summit. Les deux passionnés de l’intelligence artificielle se sont entretenus en marge de la réunion des leaders mondiaux du gouvernement, de la technologie, des affaires, de la société civile et de l’université. Destiny Afu dit avoir discuté avec son compatriote sur de divers aspects de la gouvernance et de l’éthique de l’IA en examinant l’impact transformateur de l’IA dans le monde d’aujourd’hui sous tous les angles : politique, économique, social, technologique, environnemental et législatif. Sans oublier la question substantielle de la réglementation et de la censure de l’IA, en plus de la partialité et de la diversité des données. Les deux jeunes entrepreneurs camerounais « ont, selon Destiny Afu, décidé de collaborer pour organiser davantage de forums sur l’IA en Afrique afin de susciter un intérêt pour le développement de l’IA dans le contexte africain ».

Par Jean Materne Zambo

Transfert d’argent/Cameroun : Orange revoit les seuils de retrait (OM)à la hausse

[DIGITAL Business Africa] – A partir du 20 novembre 2023, les utilisateurs du service Orange money pourront aller au-delà des seuils de retrait, jusqu’ ici, autorisés. Dans un communiqué publié le 30 octobre par l’ opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun, il est indiqué que l’on pourra désormais retirer 2,5 millions de FCFA par jour au lieu de 750 000 FCFA avant ; 5 millions de FCFA par semaine contre 1,5 million de FCFA avant et 10 millions de FCFA par mois contre 4 millions de FCFA par le passé. Précision, « Pour les clients premium qui souhaitent aller au-delà, ces seuils peuvent être doublés », indique l’opérateur. Il est question à travers cette mesure, de « faciliter davantage les opérations de nos clients », explique Orange Cameroun.

Toujours en ce mois d’octobre 2023, Orange Cameroun a revu à la baisse ses tarifs appliqués lors des retraits de certains montants via Orange Money. Cette baisse concernait notamment les montants de 3000 à 233 000 FCFA avec des réductions sur les opérations de retrait allant de 10 à 750 FCFA en fonction des montants retirés. Ainsi, un retrait de 10 000 FCFA est passé de 200 FCFA à 150 FCFA aujourd’hui. Ce n’est pas tout. Depuis fin février 2023, Orange Money Cameroun SA permet  aux abonnés de ses concurrents (MTN, Nexttel ou Camtel) d’ouvrir des comptes Orange Money sans changer de puces téléphoniques. Orange Cameroun  peut également se targuer de détenir les frais les plus bas du marché soit 1,5% du montant transféré et un maximum 3 500FCFA. Alors que son concurrent MTN Cameroon maintient prélève 2% du montant transféré pour les retraits allant de 2500 FCFA à 250 000 FCFA.

Selon le site ecomatin.net, l’entreprise Orange Cameroun revendique 70% des parts de marché sur le segment du Mobile Money au Cameroun. En 2021, la société a comptabilisé des transactions cumulées mensuelles d’un montant de 800 milliards de FCFA, soit 9 600 milliards de FCFA par an. C’est près de deux fois le budget de l’État du Cameroun au cours de l’exercice 2022.

Par Jean Materne Zambo

Sécurité des enfants en ligne : Le Minpostel et d’autres administrations veulent passer à l’action

[DIGITAL Business Africa] – En rang serré, l’ Etat du Cameroun va en croisade contre la  cybercriminalité qui touche les vulnérables du cyberespace. Madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présidé, ce premier novembre 2023, la cérémonie d’ouverture d’un atelier préliminaire de réflexion en vue de la mise en œuvre du projet de plan d’action national de protection des des enfants en ligne. L’objectif de la consultation est de recueillir les contributions des acteurs concernés ; enrichir et valider les Termes de Références du projet de plan d’actions national de protection des enfants en ligne et édifier les parties prenantes sur la problématique et les nouvelles tendances de la protection des enfants en ligne. L’atelier tient jusqu’ au 03 novembre 2023.

Prennent part à ces travaux, toutes les administrations sous-tutelle du ministère des Postes et Télécommunications, notamment l’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (Antic), l’ Agence de Régulationdes Télécommunications (ART) et Camtel. La Cameroon Telecommunications est rejointe par Orange Cameroun et MTN Cameroon, parlant des opérateurs de réseaux de communications électroniques. D’autres administrations apportent également leur contribution à cette réflexion.

Il s’agit entre autres : des fournisseurs d’accès Internet (Yoomee , Matrix télécom Créolink) ; des administrations et institutions publiques (Premier ministère, ministère de la Justice, ministère de l’ Education de base…), des forces de maintien de l’ordre ( DGSN, SED, DGRE, Interpol ) ; les entreprises privées et de la Société civile et les organismes internationaux (UIT, Unicef, Unesco). Cet atelier se referme le 03 novembre 2023. Plusieurs recommandations devraient être issues de ces travaux.

La loi N° 2023/009 du 25 juillet 2023, portant Charte de protection des enfants en Ligne au Cameroun, a été adoptée au Parlement au cours de la session de juin 2023. Un mois plus tard, exactement le 25 juillet 2023, elle a été promulguée par le président de la République S.E Paul Biya.

Par Jean Materne Zambo