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Table ronde sur l’IA : Au Luxembourg, Louis-Marc Sakala (DG de l’ARPCE) apporte la voix du Congo au débat francophone

[DIGITAL Business Africa] – Le directeur général de l’ARPCE Congo, Louis Marc Sakala, participera à une importante table ronde, le 9 octobre 2025, consacrée aux enjeux du développement de l’intelligence artificielle (IA) au bénéfice de tous, dans le cadre du réseau Fratel.

Du 8 au 10 octobre 2025, le Luxembourg accueille en effet la réunion annuelle du réseau Fratel, un cadre de coopération entre les régulateurs des télécommunications de l’espace francophone.

L’édition 2025, organisée à l’initiative conjointe de l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR) et de l’Arcep France, met en lumière un thème d’actualité brûlante : « Grands acteurs internationaux du numérique : quels impacts au niveau local ? »

Une occasion stratégique pour le régulateur congolais de porter la voix du continent sur un sujet qui bouleverse les équilibres numériques mondiaux.

Des IA génératives aux enjeux globaux

Avec l’essor fulgurant des intelligences artificielles génératives (ChatGPT, Gemini, Copilot, etc.), les grands acteurs technologiques disposent d’un avantage compétitif considérable : accès massif aux données, infrastructures de cloud computing, puissance de calcul, compétences humaines, ressources énergétiques.

Face à cela, de nombreuses autorités de régulation – en Afrique et ailleurs – s’interrogent :

  • Comment assurer une concurrence loyale dans un écosystème déjà déséquilibré ?
  • Quels mécanismes de coopération supranationale mettre en place pour éviter une concentration excessive du pouvoir numérique ?
  • Comment préserver l’ouverture d’Internet, alors que les IA génératives tendent à remplacer les moteurs de recherche classiques comme principale porte d’accès à l’information ?

La régulation à l’épreuve de l’IA

L’ARPCE Congo, à travers son DG, Louis-Marc Sakala, ancien président du Fratel, s’inscrit dans cette dynamique de réflexion mondiale, conscient que la régulation des services d’IA ne peut plus être strictement nationale. À l’image de l’Union européenne avec son AI Act, plusieurs pistes sont aujourd’hui explorées :

  • Partenariats régionaux pour le développement de capacités locales ;
  • Normes techniques communes pour encadrer les usages ;
  • Création d’environnements favorables à l’innovation tout en garantissant l’éthique, la transparence et la souveraineté numérique.

Vers une IA inclusive et éthique

La participation de l’ARPCE à cette table ronde s’inscrit dans une vision inclusive du numérique, où l’IA doit être un levier de progrès pour les citoyens comme pour les entreprises, et non un facteur d’exclusion ou de domination.

En intégrant ces réflexions dans le cadre du réseau Fratel, le Congo marque sa volonté de peser dans les décisions structurantes pour l’avenir numérique de la Francophonie… et de l’Afrique.

Le Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) regroupe les régulateurs de l’espace francophone autour des enjeux numériques stratégiques. Il constitue un cadre de concertation, de partage d’expertise et d’harmonisation des positions sur les problématiques émergentes, comme l’intelligence artificielle.

Par Digital Business Africa

Régulation numérique : Fratel 2025 au Luxembourg interroge le pouvoir des géants du numérique et l’avenir de l’IA

[DIGITAL Business Africa] – Le Luxembourg accueille la réunion annuelle du réseau Fratel, un cadre de coopération entre les régulateurs des télécommunications de l’espace francophone, du 8 au 10 octobre 2025. L’édition 2025, organisée à l’initiative conjointe de l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR) et de l’Arcep France, met en lumière un thème d’actualité brûlante : « Grands acteurs internationaux du numérique : quels impacts au niveau local ? ».

Une session stratégique avec Google, Meta, Amazon…

Dès le 8 octobre, les dirigeants des autorités membres de Fratel échangeront avec des représentants des grandes plateformes numériques : Google, Meta, Amazon (sous réserve de confirmation) ; sur leurs pratiques, leurs modèles économiques et leur influence sur les écosystèmes numériques nationaux.

Cette première session est suivie d’une réunion stratégique interne, puis d’un dîner officiel réunissant les responsables des agences de régulation membres.

La souveraineté numérique au cœur des échanges

La journée du 9 octobre s’ouvre avec une cérémonie inaugurale, suivie d’une première table ronde dédiée à la coopération internationale face à la puissance des géants du Net. Le constat est clair : les acteurs mondiaux, souvent sans implantation locale, échappent à l’influence des régulateurs nationaux. Cela crée une dépendance structurelle et complique la mise en œuvre de régulations efficaces, tout en limitant les choix du consommateur.

Un accent sera mis sur la nécessité de solutions concertées à l’échelle internationale, afin de restaurer un équilibre dans les rapports entre États, citoyens et plateformes globales.

IA générative : entre promesses et menaces

La deuxième table ronde, prévue dans l’après-midi, porte sur l’essor fulgurant des services basés sur l’intelligence artificielle générative. Alors que les GAFAM et autres grands acteurs disposent d’un avantage compétitif majeur (accès au cloud, à la donnée, à la puissance de calcul…), les régulateurs veulent s’assurer que les citoyens et les entreprises locales puissent bénéficier équitablement des apports de l’IA.

Sujets abordés :

  • Ouverture de l’Internet face à la concentration technologique,
  • Risques de captation de l’accès à l’information par les IA,
  • Nécessité de régulations supranationales (ex. l’approche européenne avec l’AI Act).

Numérique durable : quel avenir pour l’Afrique ?

Le 10 octobre, la troisième table ronde s’intéressera à la durabilité environnementale du numérique. Si le digital peut contribuer à la transition verte, son empreinte écologique ne cesse de croître : consommation d’énergie, d’eau, épuisement des ressources, production de déchets électroniques.

Pour les pays africains, où les arbitrages énergétiques sont critiques, cette réflexion est essentielle. Il sera question d’identifier des leviers d’action pour les régulateurs africains, dans le but de concilier développement numérique et objectifs climatiques.

Une réunion stratégique pour les régulateurs africains

Les régulateurs francophones africains, membres actifs de Fratel (ART Cameroun, ARPCE Congo, ARCEP Bénin, etc.), sont invités à participer activement à ces discussions, tant les enjeux de souveraineté, d’équité d’accès à l’IA, de lutte contre la concentration des données et d’impact environnemental touchent directement le continent. Le DG de l’ARPCE Congo, Louis-Marc Sakala, ancien président du Fratel, est d’ailleurs annoncé à cette rencontre/

La réunion sera aussi l’occasion d’adopter le rapport d’activité 2025, de renouveler le Comité de coordination 2026, et de lancer le plan d’action 2026, incluant des programmes techniques comme Regnum, iPRIS ou encore des travaux sur les constellations satellitaires.

Par Digital Business Africa

Congo : L’ARPCE ouvre ses portes aux étudiants de l’institut C-TECH pour une immersion professionnelle

[DIGITAL Business Africa] – Plus de 80 étudiants de l’Institut Congo Technologie (C-TECH) ont été accueillis au siège de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) à Brazzaville, dans le cadre d’une visite guidée pédagogique.

Une immersion au cœur de la régulation numérique

Cette initiative qui s’est tenue du 6 au 7 août 2025 s’inscrit dans la politique d’ouverture et de partage de l’ARPCE avec les jeunes générations. L’objectif était clair : permettre aux futurs ingénieurs, techniciens et professionnels du numérique de découvrir de près les missions et les installations techniques de l’autorité de régulation.

Encadrés par des responsables techniques et des experts de l’agence, les étudiants ont été immergés dans le fonctionnement des infrastructures critiques, les mécanismes de contrôle qualité des services télécoms, la gestion du spectre, mais aussi les enjeux stratégiques liés à la cybersécurité, à l’Internet des objets et à l’évolution du marché postal.

Des échanges riches et inspirants

Les étudiants, visiblement enthousiastes, ont pu poser de nombreuses questions sur les défis actuels du secteur, les opportunités de carrière dans la régulation et les transitions numériques en cours en Afrique centrale.

Pour eux, cette visite constitue une expérience concrète, souvent absente des programmes purement académiques. Du côté de l’ARPCE, l’on estime que ces échanges permettent non seulement de promouvoir les métiers régulés, mais aussi de sensibiliser la jeunesse aux enjeux stratégiques du numérique du pays.

Un outil de diplomatie institutionnelle

Au-delà de l’aspect éducatif, cette initiative s’inscrit pleinement dans les missions de communication institutionnelle de l’ARPCE. Elle vise à renforcer la visibilité de ses actions et à forger un lien direct avec la société civile, notamment les jeunes talents du numérique congolais.

l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques est l’autorité indépendante chargée de veiller à l’organisation, à la régulation et au bon fonctionnement du secteur des communications électroniques et postales au Congo.

Par Digital Business Africa

Algérie : Le FNI et 4 entreprises unis pour digitaliser le secteur financier et moderniser les institutions de l’État

[DIGITAL Business Africa] – L’ Algérie se dotera bientôt d’un pole technologique. Le Fonds national d’investissement (FNI) et quatre entreprises dédiées au digital s’en donnent les moyens. Le FNI, à travers un communiqué publié mardi 16 septembre 2025, a annoncé la signature d’une convention avec Optimum Télécom Algérie, IT-DEV Spa, Inet Spa, et Smart Test Spa.

Le partenariat prévoit la création d’un pôle technologique, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de transition numérique. Ce technopole a pour ambition de devenir un acteur majeur de la numérisation, principalement dans le secteur des finances, en fédérant les compétences, les infrastructures et les filiales technologiques et participations détenues par le FNI.

« Une étape structurante qui s’inscrit pleinement dans la volonté des pouvoirs publics de moderniser les institutions de l’État et des entreprises et de se positionner comme un acteur technologique de référence au niveau national et régional », rapporte le communiqué du FNI.

Selon le Fonds national d’investissement FNI, le pôle technologique permettra d’optimiser les investissements à travers la mutualisation des infrastructures technologiques. L’institution rassure que la structure annoncée va contribuer à la création d’un écosystème favorable au développement de l’investissement dans le domaine technologique, conformément aux décisions du Conseil des participations de l’État.

Le texte mandate le FNI d’accompagner LES PME/PMI qui exercent dans le domaine des télécommunications et de l’innovation technologique, indique la même source. Ce partenariat entre le FNI et les quatre entreprises s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de la transformation numérique 2030.

La SNTN vise à moderniser le pays d’ici 2030. Cela en se concentrant sur cinq axes. Notamment le développement des infrastructures TIC, l’e-gouvernance (numérisation des services publics) et la société numérique (formation et inclusion des citoyens), le capital humain (formation et développement des compétences numériques), et le développement de l’économie numérique.

Par Jean Materne Zambo

Tech : Microsoft va cesser les mises à jour gratuites de Windows 10, hold-up numérique pour les consommateurs

[DIGITAL Business Africa] – Les choses risquent de changer chez Microsoft. À partir du 14 octobre 2025, Microsoft va cesser les mises à jour gratuites de Windows 10. Une mesure qui, selon des organisations, va obliger les propriétaires d’anciens PC à passer à Windows 11. En clair, 400 millions d’ordinateurs dans le monde ne bénéficieront plus de correctifs sur les fonctionnalités et la sécurité, ce qui les rendra vulnérables aux virus et logiciels malveillants.

Rappelons s’il en est besoin que Windows est une famille de systèmes d’exploitation graphiques développés par l’américain Microsoft, conçus pour gérer les ordinateurs personnels, les tablettes et les serveurs. Et c’est le système d’exploitation d’un terminal ( ordinateur, tablette, smartphone…) qui permet de lancer des applications, de gérer des fichiers, d’accéder au web et de réaliser de nombreuses autres tâches.

Au sein des associations de défense des consommateurs et de l’environnement, la décision de rendre payantes les mises à jour de Windows 10 est perçue comme un hold-up numérique, en témoigne. Flavie Vonderscher, responsable plaidoyer pour l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP).

« On a enquêté et certains services publics et collectivités doivent dépenser parfois des millions d’euros pour continuer à travailler. On parle d’argent public. À l’heure où l’État pousse aux économies, c’est un vrai hold-up numérique”, dénonce la représentante de l’association HOP.

Flavie Vonderscher et ses pairs espèrent la volte-face de Microsoft. Une pétition a même été publiée mardi 16 septembre 2025. « On conseille de signer la pétition parce qu’ensemble, on peut avoir un mouvement collectif pour essayer de faire plier Microsoft. Il y a vraiment une possibilité », assure Flavie Vonderscher.

Flavie Vonderscher, responsable plaidoyer pour l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) plaide pour une loi qui oblige un maintien des mises à jour logicielles pendant au moins quinze ans.

Jean Materne Zambo, Source : francebleu.fr

Dégradation QoS/Tchad : Les opérateurs de téléphonie mobile menacés de sanctions

[DIGITAL Business Africa] – AIRTEL Tchad, MOOV Africa et SAFITEL. Tous les trois opérateurs sont pointés du doigt ces derniers temps pour la mauvaise qualité des services offerts. Sur les plateformes digitales, chacun y va de sa dénonciation. Ali Brahim Badé sur son compte Facebook ne dissimule pas son mécontentement. « La situation actuelle est totalement inacceptable, il est strictement impossible d’établir la moindre communication basique sur ce réseau (Airtel/Tigo). J’estime que l’ARCEP se doit impérativement d’intervenir de toute urgence pour forcer au respect des obligations de service et enfin remédier à ce problème particulièrement persistant », dit-il.

Le compte Tchad Tomorow estime qu’ “au Tchad c’est toujours comme ça, trop de paroles sans sanctions, c’est pourquoi les opérateurs font cela aux Tchadiens”. Le ministre des Télécommunications et de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, le Dr Michel Boukar, est bien conscient de la dégradation du réseau.

« La qualité du réseau cause vraiment des problèmes. Notre rôle en tant qu’État, c’est de vous accompagner, vous les partenaires. Mais pas à n’importe quel prix. On a construit notre fibre optique, on vous demande de vous connecter mais vous n’exécutez pas. Mais qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ? » S’enquit-il.

Haliki Choua Mahamat, DG de l’ARCEP, fustige l’attitude des opérateurs qui ne semblent pas écouter les pleurs des consommateurs et respecter leurs cahiers des charges. « Ils annoncent des investissements faramineux, ils disent qu’ils contribuent à l’économie, qu’ils emploient les Tchadiens. Ce sont les arguments qu’ils avancent. On ne voit rien ! »

À la suite de ces multiples revendications, l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes a lancé ce 15 septembre 2025, le 15ᵉ audit de la qualité de service des réseaux mobiles. Objectif : redonner confiance aux consommateurs et assurer un réseau plus fiable, accessible et digne pour tous. Cet audit est conduit par les équipes du régulateur des télécommunications du Tchad avec l’appui d’un cabinet international indépendant.

L’audit couvre l’ensemble des 23 chefs-lieux de province tout comme plusieurs localités le long des grands axes routiers. Durant l’audit national, les équipes techniques du cabinet retenu pour l’occasion vont vérifier le respect des engagements contenus dans les cahiers de charges des opérateurs ; évaluer la prise en compte des recommandations des audits précédents et mesurer l’évolution réelle de la qualité de service offerte aux abonnés.

L’audit national tient jusqu’en octobre 2025. Au terme de celui-ci, des résultats seront publiés sur les différentes plateformes digitales de l’ARCEP et autres canaux officiels.

Par Jean Materne Zambo

Dégradation des services télécoms au Cameroun : l’ART sonne l’alerte et convoque MTN et Orange

[DIGITAL Business Africa] – Face à la dégradation persistante de la qualité des services de télécommunications au Cameroun, l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) a initié une réunion stratégique avec les opérateurs leaders du marché. Le directeur général de l’ART, Pr Philémon Zoo Zame, a reçu en audience ce mardi 16 septembre 2025 à Yaoundé Wanda Matandela, DG de MTN Cameroon, et Patrick Benon, DG de Orange Cameroun.

Consommateurs en colère, services en recul

Depuis plusieurs semaines, les plaintes d’usagers se multiplient sur l’ensemble du territoire : interruptions fréquentes, appels difficilement acheminés, navigation internet instable, débits en chute libre… Une situation préoccupante qui mine la confiance des consommateurs et alimente une exaspération croissante. Pour l’ART, il est temps d’agir vite.

« La qualité de service n’est plus acceptable et le citoyen camerounais mérite mieux », souffle-t-on du côté de l’ART.

Les opérateurs pointent des causes exogènes

Reconnaissant les perturbations, MTN et Orange ont mis en avant des facteurs techniques et environnementaux, mais ont assuré que des actions correctives sont en cours

Toutefois, le Pr Philémon Zoo Zame a exigé des résultats mesurables dans les plus brefs délais, pour enrayer une crise qui s’installe durablement.

La fibre brute, toujours sous-exploitée

La rencontre a aussi permis d’évoquer des sujets structurants comme l’utilisation de la fibre optique brute. Bien que des investissements de 25 à 30 milliards de FCFA aient été annoncés, leur impact sur la qualité des services reste quasi invisible sur le terrain. Le DG de l’ART a appelé à une meilleure coordination entre les acteurs, en prônant la mutualisation des infrastructures et une rationalisation économique.

Fréquences et pression réglementaire au menu

Autre point d’achoppement : la gestion des fréquences hertziennes. Le régulateur a rappelé que leur usage doit obéir à des critères de transparence et de performance. De leur côté, les opérateurs se sont dits préoccupés par la multiplication des contrôles techniques : 14 inspections depuis janvier 2025, jugées chronophages et contraignantes pour leurs équipes techniques.

Redevances et textes réglementaires flous

Le flou réglementaire autour du mode de calcul des redevances liées à l’exploitation des fréquences a également été soulevé par les opérateurs. Ils dénoncent une modification unilatérale des paramètres de calcul prévue par l’arrêté conjoint n°000769/MINPOSTEL/MINFI du 28 décembre 2023. Ils appellent à une clarification officielle pour apaiser les tensions.

Vers une concertation permanente et élargie

À l’issue des échanges, les parties ont convenu de renforcer la concertation à travers la mise en place d’une plateforme de suivi continue, dotée d’un appui technique renforcé. L’objectif : coordonner les efforts pour garantir une meilleure expérience utilisateur, éviter la répétition des crises et restaurer la confiance du public.

Cette initiative de l’ART marque une volonté forte de recentrer la régulation autour de l’intérêt du consommateur, tout en responsabilisant les opérateurs sur leurs engagements en matière de qualité de service.

Digital Business Africa suivra de près l’évolution de cette plateforme de concertation, qui, si elle est bien menée, pourrait servir de modèle dans d’autres pays africains confrontés aux mêmes défis.

Les réactions de Patrick Benon et de Wanda Matandela au terme des échanges

Par Digital Business Africa

Albanie : Le premier ministre virtuel au monde est Diella, une femme… créée par intelligence artificielle

[DIGITAL Business Africa] – Une première mondiale vient d’être réalisée en Albanie. Le Premier ministre Edi Rama a officiellement nommé une intelligence artificielle, baptisée Diella, comme ministre délégué aux marchés publics. Une révolution dans la gouvernance publique qui suscite un intérêt croissant à l’échelle mondiale -notamment en Afrique, où la digitalisation des services publics est en pleine expansion.

Diella, un ministre virtuel pour des marchés publics sans corruption

Présentée le 11 septembre 2025, Diella n’est ni une fonctionnaire classique, ni une figure symbolique. Elle est une ministre virtuelle générée par IA, chargée de superviser toutes les décisions liées aux appels d’offres des marchés publics albanais.

Pour le Premier ministre Edi Rama, cette innovation technologique permettra de garantir des procédures « 100 % exemptes de corruption », tout en assurant la transparence totale dans l’utilisation des deniers publics. Un enjeu stratégique pour l’Albanie, qui ambitionne d’adhérer à l’Union européenne d’ici 2030 – l’un des critères majeurs étant la lutte efficace contre la corruption.

« Diella est le premier membre du gouvernement qui n’est pas présent physiquement, mais créé virtuellement par intelligence artificielle », a affirmé Edi Rama.

Une IA déjà active dans les services publics

Avant sa nomination au gouvernement, Diella était déjà intégrée à la plateforme officielle e-Albania, en tant qu’assistante virtuelle au service des citoyens. Elle a été conçue en partenariat avec Microsoft et déployée en janvier 2025, avec pour mission d’aider les usagers à naviguer dans l’administration numérique albanaise et à obtenir des documents publics. Elle fournit une assistance via des commandes vocales et délivre des documents portant des cachets électroniques, ce qui permet de réduire les délais bureaucratiques.

Représentée sous les traits d’une femme vêtue d’un costume traditionnel albanais, Diella n’est pas qu’une interface vocale : elle incarne un nouveau modèle de service public. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Plus de 1 million de documents et requêtes numériques traités via la plateforme.
  • Près de 1 000 services administratifs déjà rendus accessibles grâce à elle.

Selon le site de l’Agence nationale pour la société de l’information en Albanie, Diella « utilise les modèles d’IA les plus récents pour garantir la précision dans les fonctions qui lui sont confiées ».

Seulement, tout le monde en Albanie ne semble pas convaincu de la réussite de Diella. Reuters rapporte qu’un utilisateur de Facebook a déclaré : « Même Diella sera corrompue en Albanie. » Un autre a commenté : « Le vol continuera et ce sera Diella qui sera blâmée. »

Un modèle inspirant pour les pays africains ?

Cette nomination audacieuse remet en lumière les opportunités offertes par l’IA dans la modernisation des États, notamment en Afrique, où de nombreux pays amorcent ou accélèrent leur transition numérique. 

De l’e-gouvernance à la lutte contre la corruption, en passant par la fluidification des procédures administratives, les ministres virtuels pourraient constituer une nouvelle frontière de l’innovation publique.

Des plateformes comme Irembo au Rwanda, service-public.bj au Bénin ou encore service-public.gouv.tg au Togo montrent que le continent a déjà pris le virage de la dématérialisation. L’exemple albanais pourrait désormais inspirer un nouveau saut technologique : celui de l’automatisation éthique des décisions sensibles, encadrée par des politiques d’IA responsables.

Et si demain, un ministre virtuel gérait les bourses scolaires, les subventions agricoles ou les marchés publics au Cameroun, au Sénégal ou en Côte d’Ivoire ? L’idée peut sembler futuriste, mais l’Albanie vient d’en prouver la faisabilité. L’expérience albanaise sera suivie de près par Digital Business Africa, votre boussole sur la transformation numérique du continent.

Par Digital Business Africa

Innovation : « Diella », l’IA nommée ministre en Albanie pour endiguer la corruption, une première dans le monde

[DIGITAL Business Africa] – Le Premier ministre Albanais, Edi Rama, entre dans l’histoire. Une intelligence artificielle remplace l’intelligence humaine au ministère des Marchés publics. Une première dans l’histoire. « Diella », c’est son nom, et son cahier des charges : lutter contre la corruption et accroître la transparence dans les marchés publics.

L’annonce a été faite ce jeudi 11 septembre 2025 par le Premier ministre albanais Edi Rama, qui croit que son pays peut changer de visage en matière de corruption grâce à cette muse. « Diella sera au service des marchés publics, que nous confierons progressivement à l’IA, faisant de l’Albanie un pays où les appels d’offres publics sont 100 % incorruptibles », assure-t-il.

Pari risqué peut-être pour le chef du gouvernement. Mais avec cette initiative, une chose est sûre : des cas de corruption vont s’amenuiser au sein de l’establishment. En février 2025, Erion Veliaj, maire de la capitale, Tirana, et dauphin de l’actuel Premier ministre, avait été accusé d’avoir détourné plus d’un million d’euros d’argent public. « Diella » ne se contente pas d’assainir le secteur des marchés publics.

La ministre des Marchés publics (virtuelle) aurait, d’après le PM, déjà aidé à l’émission de 36 600 documents numériques. En plus d’acoir fourni près d’un millier de services sur la plateforme. Selon l’Indice de Perception de la Corruption de 2024 rapporté par Transparency International, l’Albanie est aujourd’hui à la 120ᵉ place sur 180. Soit à deux longueurs du Cameroun.

Ce pays d’ Afrique centrale est classé 140ᵉ sur 180 pays, selon l’Indice de Perception de la Corruption de 2024 rapporté par Transparency International. Le rapport 2024 de la Commission nationale anticorruption (Conac) d’août 2025 révèle que le Cameroun a perdu 4,06 milliards de FCFA du fait de la corruption contre 114 milliards de FCFA en 2023.

Ce grand écart presque surréaliste traduit les efforts consentis par le gouvernement camerounais afin d’éradiquer définitivement le fléau de la corruption. Notamment la création de plusieurs institutions chargées de la lutte contre ces fléaux : la Commission nationale anticorruption (CONAC), l’Agence d’investigation financière (ANIF), la Cour des Comptes, le Tribunal criminel spécial (TCS).

La digitalisation de l’administration est aussi un facteur à prendre en compte. Le contact entre usagers et agents publics a diminué. La majorité des procédures sont effectuées en ligne. L’on relève également l’installation des enseignes dans les services publics qui rappellent que « tout se paie à la caisse ».

La CONAC a aussi mis à la disposition du public des passerelles (gratuites) à travers lesquelles vos dénonciations peuvent être adressées : [email protected]; 1517 (Ligne Verte); +237 222 203 732; +237 658 262 682; +237 651 649 194. Pour rappel, le classement de la corruption au Cameroun a atteint en moyenne 128,39 entre 1996 et 2024, atteignant un niveau record de 153,00 en 2017 et un minimum historique de 49,00 en 1996.

Par Jean Materne Zambo

Loi RUTEL/Sénégal : L’alternative d’Abdoul Karim Sall à la taxe de 0,5 % sur les transferts et de 1,5 % sur les paiements marchands annoncée

[DIGITAL Business Africa] –La deuxième session parlementaire extraordinaire de l’année 2025 s’ouvre ce 15 septembre 2025. Sur la table des Honorables Députés, trois projets brûlants en raison de leur aspect économique et fiscal. Notamment le projet de loi portant modification de la Redevance sur l’accès ou l’utilisation du réseau des télécommunications publiques (RUTEL); du projet de loi n°17/2025 modifiant la loi n°2012-31 du 31 décembre 2012 portant Code général des impôts; et du projet de loi n°16/2025 portant Code des investissements.

Pour ce qui est du premier texte évoqué, à savoir le projet de loi portant modification de la Redevance sur l’accès ou l’utilisation du réseau des télécommunications publiques (RUTEL), il s’agit d’une redevance créée en 2008. En 2009, la RUTEL va fixer son taux à 2%. Pour être relevée à 5% depuis la loi de Finances de 2010. La RUTEL s’applique aux accès ou à l’utilisation des réseaux de télécommunications. Son objectif était de compenser le manque à gagner lié à l’abandon de la TVA et des droits de douane sur les terminaux, notamment les téléphones mobiles.

La réforme prévoit un prélèvement de 0,5 % sur les transferts et de 1,5 % sur les paiements marchands, assorti d’un taux additionnel de 2 % pour certains règlements commerciaux. Le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé en août 2025 que cette taxe rapporterait 200 milliards de FCFA à l’État. Ce qui n’est pas du goût d’Abdoul Karim Sall, ancien DG de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), rappelle le contexte de la loi dans une interview accordée au journal L’Observateur et publiée ce 15 septembre 2025.

« À cette époque, on commençait à voir l’arrivée des smartphones, et l’État voulait encourager cette évolution tout en récupérant les revenus perdus grâce à la RUTEL, qui est calculée sur le montant hors TVA. C’est le client, et non les opérateurs, qui supporte cette taxe. La RUTEL, initialement de 2% en 2008, est passée à 5% en 2010. Elle ne concerne que l’accès ou l’utilisation des réseaux et ne s’applique pas aux transactions de mobile money », a-t-il dit.

L’ancien DG de l’ ARTP propose une alternative au Premier ministre Ousmane Sonko qui pourrait permettre à l’ Etat de d’engranger les 200 milliards de FCFA. Point besoin d’aller chercher loin.

Je comprends que l’État cherche à augmenter ses recettes, mais avant d’aller chercher d’autres sources, il faudrait d’abord recouvrer la taxe de régulation prévue par la loi de 2008 et son décret de 2009. Cette taxe, de 1,5% du chiffre d’affaires hors Interconnexion est aujourd’hui pas appliquée, et les opérateurs ne la paient pas.

L’État aurait donc intérêt à faire d’abord appliquer cette taxe avant d’introduire de nouvelles mesures. Pour ma part, j’attends de voir les modifications de la loi de 2008 avant de me prononcer plus précisément », a espéré Abdoul Karim Sall “.

Le bureau exécutif du Fojcosen s’inquiète d’une éventuelle hausse de la RUTEL. L’organisation craint que cette taxe puisse avoir un impact direct sur le budget des consommateurs et sur les petites entreprises. Le Fojcosen invite l’État à instaurer un cadre de concertation avec « l’État, les opérateurs et les organisations de consommateurs » avant toute mise en œuvre de la RUTEL.

Par Jean Materne Zambo

CIFTIS 2025 : 900 accords inter-États signés dans les secteurs de la construction, des technologies de l’information et de la finance

[DIGITAL Business Africa] – L’édition 2025 de la Foire internationale du commerce des services de Chine présage des lendemains fructueux. Lors de la clôture de l’événement ce 14 septembre 2025, les organisateurs ont dévoilé une liste de résolutions. Parmi lesquelles la signature de 900 accords internationaux signés dans les secteurs de la construction, des technologies de l’information et de la finance.

Une décision qui devrait être bénéfique à toutes les parties prenantes, à en croire Zhu Guangyao, responsable du département du commerce de services et des services commerciaux du ministère chinois du Commerce.

« Nous tirerons pleinement parti du rôle de la CIFTIS comme une plateforme pour promouvoir le développement, élargir l’ouverture et favoriser la coopération innovante, permettant aux résultats et aux consensus atteints lors de la foire de cette année de se traduire en effets concrets », a-t-il déclaré.

Organisé pendant quatre jours (du 10 au 14 septembre 2025) au sein du parc Shougang de la capitale chinoise, l’événement a attiré des participants de plus de 60 pays, dont le Maroc. Le stand marocain a exposé un éventail de produits issus du savoir-faire traditionnel, incluant maroquinerie, dinanderie, bijoux et cosmétiques naturels.

Le tourisme était également mis en avant, à travers des brochures de Royal Air Maroc promouvant la liaison directe Pékin-Casablanca, relancée en janvier 2025. Plus de 20 organisations internationales y étaient aussi représentées. De grandes entreprises de la technologie ont dévoilé 198 réalisations dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la fintech, les soins de santé et les technologies vertes.

109 d’entre elles ont présenté des innovations dans les domaines de la médecine de précision, des technologies audiovisuelles ultra-haute définition, des ordinateurs quantiques photoniques et des capteurs cellulaires bioniques. Plus de 8 500 réunions d’affaires ont été menées sur la plateforme numérique de mise en relation de la foire.

La participation professionnelle a quant à elle augmenté de 12 % sur un an pour atteindre environ 116 000 visiteurs. L’événement en lui-même a attiré plus de 250 000 visiteurs sur place et compté environ 5 600 exposants virtuels.

Par Jean Materne Zambo

Inédit ! La fortune de Larry Ellison passe de 101 milliards à 393 milliards $ en un jour, Elon Musk détrôné par le magnat du Cloud

[DIGITAL Business Africa] – En termes de fortune, un autre domaine ne saurait faire mieux que la technologie. Après Elon Musk (patron de Tesla, Space X, du réseau social X) en 2021, un autre magnat de la tech s’installe sur le trône de la fortune mondiale.

Musk est devenu à 49 ans, l’homme le plus riche du monde avec une fortune estimée à 251,3 milliards de dollars. Elle atteint un sommet de 440 milliards en décembre 2024.

Un règne qui s’est abrogé à cause de l’action d’Oracle qui a grimpé de plus de 40 % mercredi 10 septembre 2025 à Wall Street. L’informaticien, entrepreneur et milliardaire américain a vu sa fortune bondir de 101 milliards de dollars pour atteindre 393 milliards, contre 385 milliards pour Elon Musk. Tout ceci en un jour. Inédit ! Selon Bloomberg, il s’agit de la plus forte augmentation de richesse en une journée.

La société dirigée par Larry Ellison, Oracle Corporation, est connue pour offrir des logiciels liés aux systèmes de gestion de base de données. Mais, Oracle compte aussi explorer d’autres domaines d’activité. La société s’est engagée sur le sentier de l’intelligence artificielle.

Larry Ellison a indiqué qu’Oracle veut faire de la détection de cancer en utilisant l’IA sur des prélèvements sanguins ». Ainsi, en cas d’identification d’une tumeur, il sera possible de développer « un vaccin adapté spécifiquement à votre cancer, disponible en quarante-huit heures. C’est la promesse de l’IA ».

Avec 2 000 dollars de mise dont seulement 1 200 sortis de la poche d’Ellison, « Oracle Corporation » est valorisée en septembre 2025 à plus de 650 milliards de dollars. L’homme de 81 ans en possède 41 % des actions, après avoir quitté son poste de PDG en 2014.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Le MINESUP et le MINJEC financent 5 000 projets étudiants dans le numérique, l’agriculture et la tech – Postulez !

[Digital Business Africa] – Dans un communiqué officiel conjointement signé ce 11 septembre 2025 à Yaoundé par le Pr Jacques Fame Ndongo, Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur (MINESUP), et Mounouna Foutsou, Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique (MINJEC), le gouvernement camerounais annonce le lancement d’un appel spécial à candidatures pour le financement de 5 000 projets portés par des étudiants-entrepreneurs camerounais.

Objectif : Soutenir la jeunesse créative pour une insertion socioéconomique durable.

Les jeunes porteurs de projets retenus recevront un accompagnement technique et un appui financier, favorisant leur insertion dans la vie productive et l’écosystème entrepreneurial national.

Cette initiative ambitieuse vise à : encourager la création de startups et de projets innovants chez les jeunes ; stimuler l’économie nationale à travers quatre secteurs dont l’agriculture, le numérique, l’artisanat industriel et les technologies émergentes ; accompagner l’insertion professionnelle des diplômés dans un contexte de chômage croissant.

Focus : Numérique, agriculture et technologies en priorité

Le programme entend accorder une attention particulière aux projets dans les domaines suivants :

    •  Numérique : développement d’applications, e-commerce, cybersécurité, IA, transformation digitale, etc. ;
    •  Agriculture : agri-tech, transformation locale, chaînes de valeur, équipements intelligents ;
    • ️ Technologies émergentes : énergies renouvelables, robotique, environnement, fintech, etc.

Une démarche alignée sur la vision du Chef de l’État

Cet appel spécial s’inscrit dans la vision 2035 de développement du Cameroun et répond à l’exigence présidentielle de placer les jeunes au cœur de la transformation économique. Le programme entre en droite ligne de la Stratégie Nationale de Développement 2020–2030 (SND30) et du concept d’étudiant-entrepreneur instauré par le MINESUP.

Il complète les dispositifs tels que le Plan Triennal Spécial Jeunes (PTS-Jeunes) et le Programme d’Assistance à la Création des Activités Génératrices de Revenus (PACAGR).

Qui peut postuler ?

Le programme cible des étudiants :

    • de nationalité camerounaise,
    • âgés de 15 à 35 ans,
    • régulièrement inscrits dans une université publique ou privée du pays,
    • résidant au Cameroun,
    • enregistrés à l’Observatoire National de la Jeunesse (ONJ),
    • et disposant d’un projet innovant, d’un prototype ou d’une startup en cours de développement.

NB : Les candidatures féminines, celles des personnes vivant avec un handicap, et des étudiants incubés sont particulièrement encouragées.

Constitution du dossier de candidature

Dès la signature de ce communique, et ce jusqu’au 19 septembre 2025, chaque étudiant ou groupe d’étudiants porteurs d’un projet doit fournir un dossier comprenant les pièces suivantes :

    1. Lettre de motivation adressée au Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique et au Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur ;
    2. Formulaire de candidature dûment rempli. Les télécharger ici (ou à retirer auprès des Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes – CMPJ, ou dans les services compétents des universités) ;
    3. Description du projet ou plan d’affaires (Business Plan) ;
    4. Photocopie de la carte nationale d’identité ou récépissé en cours de validité;
    5. Photocopie de la carte d’étudiant, attestation d’inscription pour l’année académique en cours ou reçu de paiement des droits universitaires ;
    6. Un plan de localisation;
    7. Les documents de création de l’entreprise de l’étudiant entrepreneur porteur d’une idée de projet, d’un prototype ou d’une startup.

Les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard le vendredi 19 septembre 2025 :

    • En version physique, sous pli fermé, à 15 heures 30 minutes, au service du courrier du Ministère de l’Enseignement Supérieur (Immeuble ministériel N°2), situé au 9ᵉ étage, porte 929 ou au ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique à l’immeuble siège sis en face Archives nationales, (à préciser) auprès des délégations régionales de la Jeunesse et de l’Éducation Civique, ou auprès des institutions universitaires publiques et privées ;
    • En version numérique, au plus tard à 23 heures 59 minutes, à l’adresse électronique : [email protected] ou www.minesup.gov.cm.

Lesdits dossiers de candidature doivent impérativement porter la mention : « POUR LA SÉLECTION ET LE FINANCEMENT DES PROJETS DE CINQ MILLE (5000) ÉTUDIANTS-ENTREPRENEURS CAMEROUNAIS EN VUE DE LEUR ACCOMPAGNEMENT À L’INSERTION SOCIO-ÉCONOMIQUE ».

Contacts utiles :

    • MINJEC : 696 255 162 / 655 593 322
    • MINESUP : 679 389 992

Un levier stratégique pour l’avenir

Ce programme vient renforcer le modèle Université–Entreprise, déjà promu par le Salon du Génie et Talent de l’Étudiant Camerounais (GETEC). Il offre une réelle opportunité à la jeunesse camerounaise de devenir actrice de sa propre employabilité, tout en contribuant à la transformation digitale et économique du pays.

Un message à la jeunesse camerounaise

Les ministres Jacques Fame Ndongo (MINESUP) et Mounouna Foutsou (MINJEC), co-signataires du communiqué, invitent les jeunes à se mobiliser massivement pour ce programme qui constitue une opportunité unique d’accélérer leur insertion professionnelle par l’entrepreneuriat.

Par Digital Business Africa

MTN Cameroon dépasse les 140 milliards de FCFA de revenus data, Momo et digital au premier semestre 2025

[DIGITAL Business Africa] – MTN Cameroon continue de renforcer sa position dans le secteur du numérique au Cameroun. Selon les résultats financiers du groupe MTN pour le 1er semestre 2025, l’opérateur affiche une croissance significative dans ses segments DataFintech et Digital, avec des revenus cumulés qui dépassent les 141 milliards de francs CFA.

Trois segments clés en forte croissance :

  • Data : Le chiffre d’affaires généré par l’Internet mobile atteint 2 876 millions ZAR, soit environ 96,35 milliards FCFA. Cette performance illustre une forte demande en connectivité, portée notamment par l’élargissement de la couverture 4G et l’adoption massive des smartphones.
  • Fintech : Le segment des services financiers (Mobile Money et services associés) génère 1 192 millions ZAR, soit près de 39,93 milliards FCFA, confirmant la montée en puissance de la finance digitale dans les habitudes des Camerounais.
  • Digital : MTN Cameroon enregistre 147 millions ZAR dans ses activités digitales, soit environ 4,92 milliards FCFA, grâce notamment aux services à valeur ajoutée, contenus numériques et partenariats digitaux.

Une dynamique en phase avec la stratégie Ambition 2025

Ces résultats traduisent la montée en puissance des activités non-voix chez MTN Cameroon, en droite ligne avec la stratégie “Ambition 2025” du groupe MTN, centrée sur la transformation digitale, les services fintech, et l’expansion de l’écosystème numérique africain.

Avec ces résultats, MTN Cameroon confirme sa capacité à créer de la valeur à la fois pour les consommateurs, les investisseurs et l’économie camerounaise, tout en accélérant la digitalisation des services essentiels.

En rappel, dans les résultats financiers du groupe sud-africain publiés le 18 août 2025, le groupe MTN déclare que l’opérateur camerounais a enregistré une hausse de +18,4 % de ses revenus de services, propulsée par une stratégie commerciale ciblée axée sur la donnée mobile, les services voix et le fintech.

MTN Cameroon a ainsi franchi de manière générale une étape clé en réalisant 209,1 milliards FCFA de revenus au premier semestre 2025, en hausse de +18,5 % par rapport aux 176,4 milliards FCFA de la même période en 2024.

Dans le même temps, l’opérateur a affiché une progression record de son EBITDA (résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) de +39,1 %, pour atteindre 90,9 milliards FCFA, avec une marge améliorée à 43,5 %.

Par Digital Business Africa

Gabon : Airtel et Moov Africa s’unissent pour offrir de meilleurs services et accélérer la couverture du territoire

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – Les opérateurs Airtel Gabon et Moov Africa Gabon Télécom vont partager leurs infrastructures. C’est ce qui ressort de l’accord signé entre les deux opérateurs de téléphonie mobile ce jeudi 11 septembre 2025, en présence de Mark-Alexandre Doumba, ministre de l’Économie numérique, de la digitalisation et de l’innovation.

Le MENDI rapporte que cet accord marque une étape décisive vers : la mutualisation des infrastructures, la réduction des coûts de service et l’optimisation des investissements, l’amélioration de la couverture et de la qualité des services numériques offerts aux populations.

Le ministre Mark-Alexandre Doumba Officiel adresse ses remerciements aux directions Générales d’AIRTEL Gabon et de MOOV AFRICA Gabon Télécom pour leur engagement et leur sens du partenariat, ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe du ministère de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation pour son implication constante.

Selon le directeur général de Moov Africa Gabon Télécom, Zouheir Jorio, ce protocole marque « une volonté commune de collaboration », afin d’offrir de meilleurs services aux populations et d’accélérer la couverture du territoire. Bonne nouvelle donc pour les populations mais aussi pour l’ Etat gabonais, indique le Directeur général d’Airtel Gabon, Thomas Herbert Gutjahr.

« Il y a des endroits où on trouve deux tours télécoms l’une à côté de l’autre. Cet argent aurait pu être utilisé pour couvrir d’autres villages. À l’avenir, cela va changer », a-t-il dit. Une convention finale est attendue dans les prochains jours. Elle définira le cadre légal et technique de cette collaboration.

La collaboration entre le deux opérateurs n’est guère un évènement. En 2024, l’ ARCEP Gabon avait instruit Moov Africa Gabon Télécom à procéder, sans délai, au partage des infrastructures en faveur de Airtel Gabon sur l’axe Makokou-Okondja et Okondja-Aboumi, dans les provinces de l’Ogooué-Ivindo (nord-est) et du Haut-Ogooué (Sud-est).

Par Jean Materne Zambo, source: MENDI

La digitalisation du Cameroun dans la CEMAC : Dix bonnes raisons pour un sursaut vers le changement réel

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[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] – Le Cameroun, comme bien d’autres pays de la CEMAC, vivent un nouveau tournant vers le monde qui vient. Face aux défis réels de ce monde en mutation – crises de gouvernance, crises économiques, conflits divers, chômage des jeunes, perte de repères socio-culturels et des traditions …, – le numérique, dont les fondements sont pourtant africains, n’est plus une option. Il est une nécessité vitale, un outil de transformation et d’auto-émancipation. Mais il ne suffira pas de se digitaliser : il faut le faire à notre manière, avec notre identité et notre souveraineté.

Voici dix bonnes raisons de croire que la digitalisation, adossée à une intelligence artificielle conçue pour ses propres réalités, peut être le moteur d’un sursaut national… et d’un rayonnement régional au sein de la CEMAC :

1. Inclusion financière. La digitalisation ouvre la voie à des services financiers accessibles à tous. Couplée à une IA locale, elle pourrait donner aux petits commerçants et agriculteurs l’accès au microcrédit. Ce modèle, exportable, renforcerait l’intégration financière sous- régionale.

2. Administration moderne et transparente. Une administration digitalisée est plus simple, plus efficace et moins opaque. Si le Cameroun en fait une réussite, il peut inspirer ses voisins et favoriser l’harmonisation des pratiques publiques au sein de la CEMAC.

Les plateformes numériques camerounaises peuvent devenir des places de marché régionales.

3. Dynamisation de l’économie

Une IA d’analyse des marchés permettrait d’identifier les opportunités non seulement au Cameroun, mais aussi au Tchad, au Congo, en RCA ou au Gabon.

4. Nouvelles compétences et emplois. Former largement la population à la culture numérique , c’est aussi créer un vivier possible de talents pour toute la CEMAC. Des centres de formation et hubs technologiques partagés pourraient accélérer l’employabilité des jeunes à l’échelle sous- régionale.

5. Compétitivité internationale. Grâce au numérique, les produits camerounais gagnent en visibilité. Avec l’appui de l’IA, la traçabilité et la qualité des produits (cacao, café, coton, bois…) peuvent devenir un label régional, renforçant l’exportation collective de la CEMAC.

6. Éducation personnalisée. Une IA éducative multilingue, conçue au Cameroun, pourrait être déployée dans tous les pays de la sous-région, tenant compte des langues locales et réduisant les fractures éducatives communes.

7. Santé renforcée. Les outils numériques de santé développés au Cameroun pourraient être partagés avec les pays voisins. Une IA médicale adaptée aux réalités africaines aurait un impact bien au-delà des frontières nationales.

8. Agriculture optimisée. Le Cameroun, grenier de la sous-région, peut entraîner toute la CEMAC dans une révolution agricole numérique. Une IA agro-climatique partagée permettrait d’anticiper les aléas, d’améliorer la sécurité alimentaire et de réduire les importations.

9. Gouvernance participative. Les plateformes citoyennes peuvent inspirer un mouvement régional de gouvernance ouverte et de transparence. Une IA d’analyse des doléances renforcerait la redevabilité dans plusieurs États membres de la CEMAC.

10. Attractivité et souveraineté. Un Cameroun digital et souverain devient un pôle d’attraction pour les investisseurs. Par effet d’entraînement, c’est toute la CEMAC qui bénéficierait de ce rayonnement, renforçant sa souveraineté collective face aux géants mondiaux du numérique.

En somme, la digitalisation n’est pas seulement un outil de modernisation pour le Cameroun : c’est un levier de transformation pour l’ensemble de la CEMAC. Adossée à une intelligence artificielle pensée pour les réalités locales, elle peut devenir une chance commune, capable de dépasser les blocages hérités – colonisation, technocratie, chômage des jeunes, fragilité des gouvernances – pour ouvrir la voie à une prospérité inclusive et durable.

Le Cameroun a la responsabilité et l’opportunité d’entraîner ses voisins dans ce mouvement. Un sursaut national peut devenir une renaissance régionale. Depuis les « indépendances » on attend le déclic… mais la jeunesse actuelle, tout comme l’histoire, elles, n’attendent pas.

Par Pierre Ndjop POM
Conseil en stratégie de transformation numérique

Patrick Benon : « L’Anafoot trouve en Orange Cameroun le partenaire sûr dans sa mission exaltante de formation »

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[DIGITAL Business Africa] – L’Académie nationale de Football (Anafoot) a procédé le 29 août 2025 à Douala à la présentation de la cooptation par les clubs professionnels des pensionnaires formés par l’Anafoot avec le soutien de Orange Cameroun.

Les données publiées par l’Anafoot montrent que 26 joueurs issus de cette formation figurent sur les listes de présélection des clubs européens pour cette année.

A date, plus de 2 000 jeunes ont déjà bénéficié de cette formation. Parmi eux, 214 évoluent actuellement dans les championnats locaux, 51 ont intégré différentes sélections nationales.

Ces réalisations ont également été possibles grâce à l’accompagnement d’Orange Cameroun. « L’Anafoot trouve ainsi en Orange Cameroun le partenaire sûr dans sa mission exaltante de formation des jeunes camerounais : Les faits d’armes sont là qui justifient à suffisance une connaissance accrue de l’environnement du football. Ayant démontré par le passé que les victoires se construisent ensemble et que c’est ensemble qu’on apprend des défaites », déclare Patrick Benon, Directeur général d’Orange Cameroun.

Pour lui, en cinq années à peine, l’Anafoot a su relever le challenge qui lui a été confié en inondant la scène footballistique de plus de 200 joueurs et joueuses de football jeunes et talentueux. « Que ce soit dans les championnats locaux, à l’international ou dans toutes les catégories des Lions Indomptables, les jeunes académiciens de l’Anafoot se distinguent par leur talent. Nous sommes encore émus par la bonne nouvelle de la sélection récente du jeune Moubarak très jeune pensionnaire de l’Anafoot à la fois dans la sélection Fanion des Lions Indomptables et aussi au sein d’un grand club espagnol de premier plan. Une preuve heureuse et factuelle de ce que l’Anafoot travaille véritablement à assurer la relève des géants du football camerounais », ajoute-t-il.

La collaboration avec l’Anafoot dure depuis 2021.  Et en tant que sponsor majeur et historique de Lions Indomptables depuis 23 ans, Orange Cameroun se réjouit d’avoir contribué à leur rayonnement car même lorsque les vents contraires ont soufflé au-dessus de la tanière, « entraînant ici le doute, là le découragement », et plus loin « le désespoir, nous avons toujours été là ».  

D’autres initiatives d’Orange Cameroun

Les actions d’Orange au Cameroun en faveur de la jeunesse ne se limitent pas seulement au football. En tant qu’opérateur de téléphonie mobile et de nouvelles technologies, Orange Cameroun a fait le pari d’armer la jeunesse camerounaise afin qu’elle puisse accéder aux opportunités de l’économie numérique à travers une structure spécialisée appelée Orange Digital Center.

Grâce à ce hub d’excellence digitale et à ses déclinaisons déployées dans les universités camerounaises, l’on apprend du DG d’Orange que ce sont : Plus de 5700 jeunes qui ont été formés, plus de 1000 emplois qui ont été facilités, plus de 40 startups qui ont été accompagnées, et plus de 200 millions Fcfa de levées de fonds par les startups accompagnées.  

Au niveau de la formation intellectuelle des jeunes menacés d’exclusion sociale ou marginalisées, Orange à travers sa fondation a déployé depuis 2009 plusieurs initiatives. Cette fondation compte aujourd’hui à son actif  8 Villages Orange, dont l’objectif est de favoriser l’accès à l’éducation et aux soins dans des zones reculées en construisant dans la même localité une école, un point d’eau et un centre de santé, qui ont impacté la vie de plus de 40 000 Camerounais, dans 8 Régions différentes du pays ; 33 écoles numériques Orange qui ont accueilli plus de 30000 enfants depuis la création de ce programme dont le but est de mettre à disposition gratuitement du matériel et des contenus éducatifs sous forme numérique pour les élèves du primaire principalement.

Par Ghislaine Deudjui

Rentrée scolaire solidaire : La Fondation Orange investit près de 145 millions FCFA pour soutenir 8 000 élèves défavorisés au Cameroun

[DIGITAL Business Africa] – À l’occasion de la rentrée scolaire 2025-2026, la Fondation Orange Cameroun réaffirme son engagement pour l’éducation inclusive et solidaire avec le lancement de sa campagne nationale « School 4 All », destinée à soutenir près de 8 000 élèves issus de familles défavorisées dans plusieurs régions du pays.

Le coup d’envoi de cette opération à forte portée sociale a été donné ce 11 septembre 2025 dans le village Amvam-Yevol, situé à quelques kilomètres d’Ebolowa, en présence des autorités administratives locales, des élites de la région du Sud, des partenaires techniques et des bénéficiaires. Kits scolaires, mini-bibliothèques et infrastructures scolaires font partie des soutiens apportés dans le cadre de cette initiative.

Une opération d’envergure nationale

Dotée d’une enveloppe globale de près de 145 millions FCFA, l’édition 2025 de School 4 All s’articule autour de trois grands axes :

  • Dotation de plus de 2 900 kits scolaires dans six grandes villes (Douala, Ebolowa, Bamenda, Buea, Limbé, Yaoundé),
  • Installation de bibliothèques de classe dans 32 structures d’encadrement pour près de 4 500 élèves,
  • Réhabilitation d’infrastructures scolaires comme l’école primaire Garden de Limbé, prévue pour la clôture de l’opération.

Cette initiative bénéficie du soutien actif de la Fondation Pierre-Thierry Noah, avec qui la Fondation Orange Cameroun partage une même vision : offrir un accès équitable à une éducation de qualité.

 « Éducation Plus » : Un programme structurant

Le programme « Éducation Plus » de la Fondation Orange Cameroun, dans lequel s’inscrit School 4 All, repose sur un triptyque stratégique :

  1. Animer les écoles à travers des activités éducatives innovantes,
  2. Équiper & Former avec du matériel scolaire, numérique et des formations ciblées,
  3. Récompenser l’effort et la persévérance scolaire.

La Fondation a déjà permis l’accès à l’eau potable pour 750 élèves via la construction de 3 forages à Mbalmayo, et prévoit de renforcer 4 écoles numériques dans les mois à venir.

Une mobilisation forte

« Cela fait maintenant 15 ans qu’Orange Cameroun, à travers sa Fondation, soutient les enfants défavorisés à chaque rentrée. School 4 All est un conte de solidarité qui reflète nos valeurs de proximité, d’audace et de partage. L’épanouissement de notre jeunesse est une responsabilité partagée entre l’entreprise citoyenne et les pouvoirs publics »,
— déclare Elizabeth Mabom, Secrétaire Générale de la Fondation Orange Cameroun.

Pour M. Ndongo Mbang Auguste-Alain, représentant du Gouverneur de la région du Sud : « L’éducation est un puissant levier de changement. Elle influence la stabilité sociale, le développement économique et constitue l’un des meilleurs investissements pour un pays. Nous félicitons Orange Cameroun et ses partenaires pour leur action exemplaire. »

Le point d’orgue de cette édition 2025 sera la rétrocession officielle des infrastructures réhabilitées de l’école primaire Garden de Limbé, offrant ainsi un cadre d’apprentissage moderne, sécurisé et propice à la réussite scolaire.

À retenir :

  • 8 000 bénéficiaires visés à travers le Cameroun.
  • Une dotation de près de 145 millions FCFA.
  • 32 structures éducatives renforcées.
  • Un engagement durable en faveur de l’éducation, de l’autonomisation et de la solidarité.

Avec « School 4 All », Orange Cameroun transforme la rentrée scolaire en acte de solidarité nationale.

Par Digital Business Africa

Maroc : La startup française Mistral AI choisie pour accélérer la transformation numérique du pays [les 4 axes majeurs de l’accord]

[DIGITAL Business Africa] – Le Maroc ne cache pas son ambition de devenir un référent africain et international en matière d’IA. La ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration Amal El Fallah Seghrouchni, et Arthur Mensch, cofondateur et CEO de Mistral AI, ont signé ce 12 septembre 2025 un mémorandum d’entente autour de l’intelligence artificielle pour accélérer la transformation numérique du Royaume chérifien.

Ce partenariat stratégique repose sur quatre axes majeurs. Le premier concerne la formation de compétences locales dans les métiers de l’intelligence artificielle. Il est question de permettre à une nouvelle génération de développeurs, chercheurs et ingénieurs marocains d’accéder aux savoir-faire les plus récents.

Mistral AI s’engage à apporter un appui technique et scientifique à travers des programmes de formation et des collaborations avec les universités et écoles d’ingénieurs. Le deuxième volet concerne le soutien à l’innovation locale. Le gouvernement veut encourager la création de startups marocaines spécialisées dans l’IA.

La startup va aussi Mistral AI va accompagner ces entrepreneurs dans l’intégration de solutions souveraines, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et de l’administration publique.

Le troisième pilier porte sur la mise en place d’un cadre d’utilisation éthique et responsable. Le partenariat prévoit un travail commun sur la gouvernance des algorithmes, la transparence des modèles, et la protection des données personnelles.

Le quatrième axe, quant à lui, vise à positionner le Maroc comme un hub numérique régional. L’objectif est clair : attirer des projets d’envergure et faire du pays une plateforme technologique crédible à l’échelle du continent.

Le 11 septembre 2025, Amal El Fallah, ministre déléguée chargée de la Transition numérique, et Omar Seghrouchni, président de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), ont signé une convention historique toujours autour de l’intelligence artificielle.

L’objectif de cet accord est de mettre en place un cadre national d’IA responsable, qui protège les données, renforce la souveraineté numérique et respecte les droits fondamentaux des citoyens.

Pat Jean Materne Zambo, source : lanouvelliste.ma