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Collecte des DEEE :Orange Cameroun remet 650 tablettes usées à FCTV

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Orange remet des tablettes Usées à la Fondation camerounaise terre Vivante
Orange remet des tablettes Usées à la Fondation camerounaise terre Vivante

Cette action des employées de l’opérateur de télécommunications s’est déroulée dans le cadre de son programme Engage for Change

Toujours focus sur son objectif de préservation de  l’environnement, Orange Cameroun a décidé cette fois-ci de mettre l’accent sur les déchets électriques et électroniques. Pour ce faire, l’opérateur aux couleurs Noir et Orange s’est tourné vers son partenaire la Fondation camerounaise terre vivante (FCTV). Il s’agit d’une organisation dont l’objectif est de  contribuer à l’amélioration des conditions de vie et à la sécurisation des droits des bénéficiaires et de leur environnement.

Dans le cadre du programme Engage For Change, les employés d’Orange Cameroun se sont donc associés à cette fondation pour participer au processus de collecte et tri des déchets électriques et électroniques à Douala, plus précisément dans le 4è arrondissement de la capitale économique.

Avant la descente sur le terrain organisée vendredi 26 juillet 2024, Orange Cameroun a remis à la fondation plus de 600 tablettes usées. Un geste qui selon Alain Blaise Batongue, Directeur des affaires Institutionnelles et réglementaires à Orange Cameroun témoigne l’engagement  de l’entreprise dont il représente à la préservation de l’environnement. « Nous sommes donc engagés sur toutes les actions qui peuvent nous permettre de préserver l’environnement. Celle d’aujourd’hui est particulière et concerne donc la collecte, la récupération et la transformation des déchets électriques et électroniques. Symboliquement, nous leur avons ramené un certain nombre de tablettes et de téléphones que nous leur avons remis. Au-delà de cette cérémonie particulière, nous continuons de venir déposer nos téléphones ici, chaque fois que cela est possible », argumente-t-il.

Coordonnateur des programmes FCTV, Mouamfon Mama encourage ce type d’initiatives. Orange étant partenaire de la Fondation, il se réjouit de l’engagement d’Orange Cameroun sur la protection de l’environnement, particulièrement en ce qui concerne les DEEE (Déchets électriques, électroniques et électroménagers).

G.D.

Sénégal : Une nouvelle stratégie numérique 25-35 lancée

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[DIGITAL Business Africa] – Une nouvelle stratégie numérique 25-35 a été lancée. Pour l’heure, il s’agit en réalité de recueillir les différents avis des Sénégalais. Sa mise en œuvre devrait a coup sûr intervenir sous peu. Mais avant d’y arriver, le gouvernement du Sénégal requiert une mutualisation des intelligences pour une stratégie numérique 25-35 efficace. Celle qui fera du Sénégal un leader de la transformation numérique en Afrique  de l’ Ouest, certainement. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a lancé la Plateforme de concertation et de recueil des contributions pour la nouvelle stratégie numérique 25-35, ce 26 juillet 2024. C’était par écrans interposés (en ligne).

L’activité était diffusée sur les différentes plateformes du ministère et sur la chaine Saytu TV. Il a aussi été question de partager le bilan de l’exécution de la SN2025 et des nouvelles orientations données par les autorités politiques.

 

Les orientations de S.E Bassirou Diomaye Faye

 

Le président du Sénégal a donné des orientations à son chef du gouvernement  pour qu’ un coup d’accélérateur  soit donné à la transformation numérique du pays. Voici quelques repères.

 

Discours prononcé le 03 avril 2024

 

« L’Administration doit agir à tous les niveaux de façon plus accueillante et plus efficace pour les usagers du service public.
Nous devons bannir de nos pratiques les procédures et formalités indues qui altèrent l’efficacité de l’Etat.
Dans cet objectif, nous entendons investir massivement dans la digitalisation des services et des procédures administratives. »

 

Conseil des ministres du 09 avril 2024 :

 

Le Chef de l’État a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures.

 

Conseil des ministres du 05 juin 2024 :

 

Le Chef de l’État a demandé au Premier ministre d’accorder une attention particulière : au développement systémique du Numérique à l’école avec l’impératif d’accentuer la digitalisation intégrale du système éducatif.

 

Conseil des ministres du 12 juin 2024 :

 

Le président de la République a, par ailleurs, invité le Premier ministre et le ministre en charge des Télécommunications et du Numérique à accélérer la digitalisation intégrale des administrations et la définition d’une stratégie nationale avancée de Cyber sécurité afin de renforcer la confiance dans le secteur numérique.

 

Conseil des ministres du 12 juin 2024 :

 

Abordant la question de la souveraineté numérique du Sénégal, le président de la République a demandé au Gouvernement de procéder à l’actualisation du cadre juridique du secteur des télécommunications et du Numérique et au renforcement de l’aménagement numérique du territoire favorisant l’accès universel à la téléphonie et à l’internet de qualité sur l’ensemble du territoire national.

 

La plateforme de concertation Jubbanti 

 

Il y avait déjà eu, le 23 mai 2024, le lancement de la plateforme Jubbanti. Elle a pour objectif de recueillir vos contributions dans le cadre de la mise en place de la feuille de route sur la stratégie Numérique du Sénégal 2025 – 2035. Les contributions étaient et peuvent toujours être données via le lien ci-après: https://jubbanti.sec.gouv.sn/concertation-numerique.

A propos de la stratégie « SÉNÉGAL NUMÉRIQUE 2025 »

La stratégie « Sénégal numérique 2025 » a été élaborée en 2016. Elle incarnait l’ambition du Sénégal de maintenir une position de pays leader innovant en Afrique. Cette stratégie est articulée autour du slogan « le numérique pour tous et pour tous les usages en 2025 au Sénégal avec un secteur privé dynamique et innovant dans un écosystème performant ». Sa mise en œuvre a été engagée autour de 28 réformes du secteur et 69 projets pour un montant global 1.362 milliard de FCFA.

Par Jean Materne Zambo, source: Alioune Sall (Facebook), primature.sn

Congo : L’ARPCE sensibilise les distributeurs de terminaux mobiles à l’homologation

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[DIGITAL Business Africa] – Ils ont répondu présents à l’invitation de l’ARPCE. Des jeunes, ayant pour activité la vente des terminaux mobiles au Congo, ont pris part à une session de sensibilisation aux avantages d’une homologation des marchandises (terminaux mobiles) avant leur mise sur le marché. La formation a lieu dans les locaux de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE), ce jeudi 25 juillet 2024. Cette réunion s’inscrit dans le cadre de sa mission de régulation et de contrôle du secteur des télécommunications.

Le Mémorandum d’accord de l’Union internationale des Télécommunications du 18 juillet 1997 sur les communications personnelles mobiles mondiales par satellite( GMPCS) définit l’homologation par ces termes :

« L’homologation est le processus qui permet d’évaluer la conformité des terminaux GMPCS aux prescriptions techniques réglementaires. Ces prescriptions techniques sont surtout destinées à faire en sorte que les terminaux GMPCS ne nuisent pas aux réseaux, à d’autres utilisateurs ou à d’autres équipements.

A cet égard, différentes procédures (allant de l’essai obligatoire en présence des parties intéressées à une déclaration du constructeur) peuvent exister. Le respect de ces prescriptions peut être imposé de manière à permettre à un produit d’être commercialisé légalement ou d’être utilisé légalement en cas d’admission temporaire dans un pays, lorsque le système dans lequel il est exploité est autorisé à assurer un service dans ce pays. 

Les autorités peuvent accepter des homologations d’autres pays pour la vente et/ou l’utilisation de produits », précise le Mémorandum.

Le chef de service Homologation et Numérotation, Abel Dossou, a soutenu que « l’homologation est une étape indispensable pour assurer la conformité des équipements télécoms. Elle a pour objectif de garantir la santé et la sécurité des usagers et du personnel exploitant des réseaux ».

Les experts de l’ARPCE ont présenté en détail les procédures d’homologation et les avantages pour les distributeurs de se conformer à ces exigences. Ils ont également présenté les sanctions possibles en cas de non-conformité.

Conformément à l’article 18 du Décret n°2015-254 du 19 février, « le contrôle technique à l’importation s’effectue aux points d’entrée terrestres, maritimes ou aériens établis aux frontières nationales et pourvus d’un bureau de Douane. Les opérations de contrôle sont entreprises au lieu de dédouanement et avant que la douane n’autorise l’enlèvement ».

Ainsi, il est exigé à tout importateur d’équipements terminaux et radioélectriques, avant l’embarquement de la marchandise au pays de départ, un certificat d’homologation délivré par l’ARPCE, puis à l’arrivée, par les services de Douane, un certificat de conformité technique délivré une fois de plus par le Régulateur.

Par Jean Materne Zambo, sources : ARPCE (Facebook), arpce.cg

Réseaux sociaux : WhatsApp va permettre aux utilisateurs de cacher leurs numéros de téléphone

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[DIGITAL Business Africa ] –  Whatsapp serait en train de développer une fonctionnalité pour les utilisateurs discrets. Elle permettrait aux internautes de créer un nom d’utilisateur et d’éviter d’exposer leurs numéros de téléphone, d’après WABetaInfo cité par BFMTV. Les utilisateurs pourront donc choisir un pseudonyme lié à leur compte sur la version Web de WhatsApp. Les internautes seront identifiables à travers leurs pseudonymes au lieu de leurs numéros de téléphones. Ce dernier restera associé au compte, mais ne sera plus visible par défaut.

Cette fonctionnalité offrirait une couche de confidentialité supplémentaire lors des communications avec d’autres interlocuteurs. Par exemple, il sera possible de trouver un profil ou de rejoindre un groupe sans connaître ou exposer le numéro de téléphone associé. Pour l’heure, il s’agirait d’un projet sur lequel l’entreprise n’a pas encore communiqué. Mais tout reste à croire que ce sera la prochaine avancée de WhatsApp après avoir lancé, Meta AI, un assistant utile et créatif dans plus de pays, dont le Cameroun.

 » Meta AI répond à vos questions, vous donne des idées et vous aide à trouver l’inspiration. Désormais disponible dans 22 pays, l’assistant est actuellement déployé en Argentine, au Chili, en Colombie, en Équateur, au Mexique, au Pérou et au Cameroun dans plusieurs nouvelles langues, dont le français, l’allemand, l’hindi, l’italien, le portugais et l’espagnol, pour le moment », indique WhatsApp.

En même temps, il n’est pas exclu que la fonctionnalité en projet ne soit pas opérationnelle maintenant. Vous vous souvenez que le site WABetaInfo, en 2023, avait déjà annoncé une possibilité de recherche par nom d’utilisateur sur WhatsApp. Jusqu’en 2024, Meta n’a toujours pas officialisé cette fonctionnalité.

Par Jean Materne Zambo, sources : whatsapp.com, WABetaInfo, BFMTV

Cameroun/Guichet unique : Plus de 8000 milliards de FCFA collectés par l’Etat entre 2012 et 2023 avec la digitalisation, l’IA et la blockchain

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[DIGITAL Business Africa] – La digitalisation du Guichet unique n’a apparemment pas déçu les acteurs de l’écosystème du commerce extérieur et national. L’État du Cameroun semble l’un des premiers bénéficiaires de cette digitalisation. Le Salon de l’Action gouvernementale (Sago) a réuni les administrations telles que le ministère  de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable, le  ministère de l’ Agriculture et du Développement rural, les représentants du Guichet unique, du Port autonome de Kribi.

Toutes des administrations présentes au niveau des frontières pour filtrer l’entrée, la sortie des marchandises, y compris celles en transit. C’était ce 25 juillet 2024 au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Le panel devait échanger autour du thème : « Enjeux de la digitalisation des procédures et formalités de paiement des administrations techniques ». Ces administrations sur le terrain sont accompagnées par une dizaine d’autres, notamment les Douanes, tous les ports, les aéroports et les banques par lesquelles passent les paiements.

Avec la digitalisation, il y a eu des facilités . En témoignent les représentants des administrations ci-dessus mentionnées. Steve Anyam, chef de département prospectives et Relations avec les partenaires au Guichet unique (GUCE-GIE) en est témoin.

« Toutes les formalités soumises aux opérateurs économiques étaient manuelles, documentées. Pour obtenir une autorisation, l’opérateur était obligé de se rendre auprès d’une délégation régionale d’un ministère. De même, pour obtenir une cotation d’assurance, il fallait aller auprès de cette compagnie d’assurance, etc.

Tout cela demandait beaucoup de temps, les ports étaient engorgés et cela était préjudiciable à l’économie nationale et sous-régionale… Depuis une dizaine d’années, les acteurs de l’écosystème du commerce extérieur, sous l’impulsion du gouvernement du Cameroun, ont engagé une véritable révolution : la numérisation de ces formalités.

Cela veut dire qu’on va passer du mode documentaire au mode électronique… On a parlé dans un premier temps de dématérialisation, ensuite de digitalisation et aujourd’hui, on doit parler d’intelligence artificielle, voire de data… » a-t-il dit.

Des avancées notoires sont aussi à relever dans plusieurs autres administrations concernées, notamment le Port autonome de Kribi. Son chef de la représentation, Habib Iya, a reconnu que la digitalisation a facilité le travail et la mise en exploitation du port, et que désormais, l’opérateur peut procéder à partir de n’importe quel coin du monde à des opérations.

Répondre efficacement aux besoins des opérateurs 

Au ministère de l’Environnement, la digitalisation a aussi fait bouger les lignes. Le Système d’Information des Administrations techniques a permis au Guichet unique d’assurer la digitalisation de l’ensemble des procédures. Cela a entrainé une facilitation à mieux répondre aux besoins des opérateurs. On peut désormais obtenir tous ses documents en ligne. La plus-value de cette digitalisation, a dit le représentant du ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable, est la mutualisation des efforts. On peut donc bénéficier des mêmes informations partagées en temps réel par les différents acteurs. Ce qui a permis au ministère de mieux capter les fonds.

En 2022, le ministère de l’Environnement a signé deux conventions avec le Guichet unique. La première convention permet aux deux entités de travailler ensemble et d’accompagner les opérateurs économiques. La deuxième convention a permis de sécuriser et d’améliorer les recettes du ministère de l’Environnement. Mais aussi de respecter la règlementation extérieure. Aussi, le maillon défaillant avant la digitalisation était celui des paiements. Les opérateurs étaient soumis aux tracasseries usuelles que l’on connaît.

C’est alors que le gouvernement a mis sur pied en 2012 la plateforme de paiement électronique, pour dynamiser les paiements en mode électronique. Le représentant du ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable estime que les résultats ont été satisfaisants. Puisqu’en 2012, l’État a collecté 123 milliards, et quelques années plus tard, en 2023, l’État a collecté 1036 milliards pour un total de plus de 8000 milliards de FCFA  entre 2012 et 2023.

Il faut rappeler le GIMAC est partenaire de l’ Etat. Il met en place des services d’interopérabilité. L’ Etat est donc appuyé sur le GIMAC pour offrir à tous les clients des banques, des canons qui leur permettent de payer directement les différents frais du commerce extérieur.

Mais des difficultés subsistent malgré cette belle toile de la digitalisation faite par les soins des administrations. Notamment les problèmes d’énergie électrique, la sécurisation des données, la qualité de la connexion internet. Steve Anyam, chef de département prospectives au Guce a dit à ce propos :

« La digitalisation dépend d’internet. Il faut que les problèmes d’internet soient définitivement résolus. Nous travaillons à mettre en place des outils alternatifs qui permettent aux opérateurs de procéder à leurs opérations en cas de dysfonctionnement. Nous devons migrer vers la blockchain, l’intelligence artificielle ».

Il n’oublie pas le segment d’enlèvement des marchandises. Il pense qu’il a besoin d’être modernisé. Selon lui, les ports restent longtemps engorgés bien que ces marchandises soient acheminées à destination.

Par Jean Materne Zambo 

Cameroun/Sago : Échange animé entre la DG de Camtel et le journaliste Alain Belibi au sujet de la QoS  et de la gouvernance de l’opérateur 

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[DIGITAL Business Africa] – Au cinquième jour du Sago, c’est au tour de Camtel de s’installer dans la salle de conférence. La directrice générale de Camtel, Judith Ya Sunda et ses collaborateurs sont face aux citoyens camerounais et aux partenaires de l’entreprise, ce 24 juillet 2024. Il faut répondre aux préoccupations des consommateurs, des citoyens et des partenaires. Le thème de la conférence est : « Gouvernance et amélioration des conditions de vie des citoyens ; apport de l’opérateur historique Camtel ».

Alors qu’on s’attend à une déferlante de préoccupations, d’accusations à l’encontre de l’opérateur de la part de l’assistance, c’est le modérateur du jour, le célèbre journaliste Alain Belibi, qui surprend. Il se mue en homme de la rue. Tel un citoyen lambda il questionne la gouvernance de Camtel. Il demande aussi à la DG de Camtel, Judith Yah Sunday, ce que l’entreprise fait pour le bien-être des consommateurs, puisque pour lui, rien ne va, contrairement à ce que la DG Judtih Ya Sunday a semblé indiquer dans son mot introductif.

Alain Belibi se demande même si la Camtel ne va pas fermer les portes sous peu en raison de son faible rendement. Dans la salle, le murmure est perceptible. Le journaliste semble avoir dit ce que pensent les Camerounais. Judith Yah Sunday croit d’abord qu’il s’agit d’une simple observation. Que non! Le journaliste la convie à répondre avec la déférence des hommes d’honneur. La DG Judtih Yah se prête à l’exercice :

« Camtel est passée de 100 milliards de chiffre d’affaires à 200 milliards de chiffre d’affaires en cinq ans. Tout va bien », a-t-elle dit avec fermeté.

Alain Belibi s’enquiert à nouveau : « Est-ce qu’il suffit du chiffre d’affaires, madame la directeur générale, pour dire que tout va bien? » La DG de Camtel rétorque :

« Monsieur Belibi, je pense que vous savez très bien que les managers ne sont évalués que par les chiffres. On les évalue sur leur performance. Donc, si vous ne faites pas le chiffre, évidemment, vous allez fermer, vous allez faire banqueroute, vous allez fermer les portes parce que vous n’aurez pas suffisamment de revenus pour améliorer votre outil de production et puis faire face aux différents problèmes de maintenance de vos équipements, de gestion de votre personnel, de conditions favorables de travail pour votre personnel et d’un service de qualité à l’ensemble de la population camerounaise… », a-t-elle dit.

Alain Belibi revient à la charge : « Vous connaissez notre quotidien. Le téléphone qui ne marche pas, les communications qui ne passent pas, les communications qui sont de mauvaise qualité. Quand nous sommes en colère, sur qui est-ce qu’on doit passer notre colère ? »

« Je pense que Camtel ne se défend pas suffisamment face au public et face aux autres opérateurs. Comme nous l’avons dit, Camtel a eu la convention de concession sur le transport. Ça veut dire que c’est Camtel qui est l’unique opérateur à même de fournir les capacités à tous les autres opérateurs de téléphonie au Cameroun. Alors, nous fournissons les capacités avec notre backbone national terrestre qui relie l’ensemble des dix régions et nos quatre câbles sous-marins qui relient le Cameroun à l’ensemble du monde entier. Maintenant, ces autres opérateurs que nous devons citer, puisque nous les connaissons tous, MTN Cameroon, Orange Cameroun, quand nous leur fournissons ces capacités dans leurs équipements, à leur tour, ils fournissent aux différents abonnés les communications électroniques », a souligné la DG de Camtel Judith Yah Sunday.

Cet échange bénéficie des acclamations et des cris d’approbation dans la salle. L’ambiance détendue. Judith Yah Sunday, DG de Camtel, renoue avec son sourire habituel. La parole est donnée à l’assistance pour que débute effectivement la phase interactive entre le public et les conférenciers.

 

Ces administrations publiques qui saluent l’action de Camtel

 

En lieu et place d’un échange entre les représentants de Camtel et les administrations venues assister à la conférence de l’opérateur historique des télécommunications du Cameroun, l’on a vécu une session de témoignages. l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, (Antic), le ministère de l’Enseignement supérieur, la Fédération camerounaise de cyclisme ont dit leur gratitude à l’endroit de Camtel.

L’Antic, représentée par Albert Kamga, directeur de la Normalisation et de la Coopération à l’Antic, a félicité Camtel pour son implication dans la souveraineté numérique du Cameroun. En indiquant que Camtel est partenaire de l’Antic en vulgarisant le nom de domaine .cm.

Le représentant de la Fédération camerounaise de cyclisme  a dit que la fédération a le privilège d’être accompagnée par Camtel. Il a reconnu que Camtel réussit avec la CRTV à retransmettre en direct, le Tour cycliste sans difficultés, malgré que la compétition se déroule entre deux localités (200 Km).

Le représentant du ministère de l’Enseignement supérieur a indiqué que Camtel offre gratuitement une connexion de 10 GB/s aux 11 universités d’État du Cameroun. Pour lui, cette connexion internet permet à l’écosystème des universités du Cameroun d’adopter et d’implémenter l’éducation 4.O. La technologie permettra aux 8000 prochains étudiants de suivre à domicile les cours. Mais le représentant du MINSEP interroge la Camtel sur ce qu’elle peut faire pour faciliter l’implémentation de cette technologie.

Le directeur Business Unit fixe chez Camtel, Etoundi Ngaba, a répondu à cette interpellation en disant qu’il suffit simplement d’intégrer Camtel dans le projet, et le reste suivra, car l’opérateur dispose de toutes les capacités nécessaires pour accéder à des sollicitations liées à la transformation numérique.

Pour conclure, le modérateur Alain Belibi glisse une blague d’après laquelle la conférence était arrangée au préalable pour que les participants saluent l’œuvre de Camtel sans poser la moindre question contraignante. Le journaliste va à son tour adresser ses remerciements,  tout sourire, à Judith Yah Sunday, DG de Camtel, pour le travail abattu.

Par Jean Materne Zambo

IA : Mark Zuckerberg frappe fort avec Llama 3.1, des internautes conquis 

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[DIGITAL Business Africa] – Llama 3.1. La dernière version du modèle d’intelligence artificielle Llama de Meta attire. La nouvelle technologie Llama de Meta a été officiellement annoncée mardi 23 juillet 2024. Selon Meta, Llama 3.1 « rivalise avec les meilleurs modèles d’IA en termes de capacités de pointe dans les domaines de la connaissance générale, de l’orientation, des mathématiques, de l’utilisation d’outils et de la traduction multilingue ». L’intelligence artificielle Llama 3.1 peut être utilisée évidemment sur Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger pour aider les utilisateurs dans leurs tâches, apprendre, créer et en savoir plus sur les sujets qui les intéressent. Et sur la toile, chacun y va de sa curiosité. Mais au final, le résultat est concluant. Plusieurs posts des internautes depuis son lancement le prouvent. En voici quelques-uns.

 

L’on peut comprendre l’attrait de Llama 3.1. Car « jusqu’à aujourd’hui, rapporte le site developpez.com, les grands modèles de langage open source étaient généralement en retard par rapport à leurs homologues closed-source en termes de capacités et de performances ».

Le patron du groupe Meta,  Mark Zuckerberg, sur sa page Facebook a soutenu :

« Avec les modèles Llama passés, Meta les a développés pour nous-mêmes et les a ensuite publiés, mais ne s’est pas beaucoup concentré sur la construction d’un écosystème plus large. Nous prenons une approche différente avec cette sortie. Nous créons des équipes en interne pour permettre au plus grand nombre de développeurs et de partenaires d’utiliser Llama, et nous construisons activement des partenariats afin que davantage d’entreprises dans l’écosystème puissent offrir des fonctionnalités uniques à leurs clients. Je crois que la sortie Llama 3.1 sera un point d’inversion dans l’industrie où la plupart des développeurs commencent à utiliser principalement l’open source, et je m’attends à ce que cette approche ne grandisse qu’à partir de là », a-t-il  dit.

 

Présentation de Llama 3.1

 

Le site developpez.com rapporte que grâce à Llama 3.1, Meta présente des versions améliorées des modèles 8B et 70B. Lesquels sont multilingues et disposent d’une longueur de contexte nettement plus importante (128 Ko), d’une utilisation d’outils de pointe et de capacités de raisonnement globalement plus solides. Cela permet aux derniers modèles de Meta de prendre en charge des cas d’utilisation avancés, tels que le résumé de textes longs, les agents conversationnels multilingues et les assistants de codage. Meta a également modifié sa licence, ce qui permet aux développeurs d’utiliser les résultats des modèles Llama, y compris le 405B, pour améliorer d’autres modèles.

 

La portée de l’IA open source pour le monde

 

Après l’annonce de Llama 3.1, mardi 23 juillet  2024, Mark Zuckerberg, PDG du groupe Meta, a donné des explications  relatives à la technologie. Digital Business Africa vous donne quelques extraits.

« Je crois que l’open source est nécessaire pour un avenir positif de l’IA. L’IA a plus de potentiel que toute autre technologie moderne pour augmenter la productivité humaine, la créativité et la qualité de vie — et pour accélérer la croissance économique tout en débloquant les progrès de la recherche médicale et scientifique. L’open source permettra à plus de gens dans le monde d’avoir accès aux avantages et aux possibilités de l’IA, de ne pas concentrer le pouvoir entre les mains d’un petit nombre d’entreprises et de pouvoir déployer la technologie de manière plus uniforme et plus sûre dans toute la société ».

« Il y a un débat en cours sur la sécurité des modèles d’IA open source, et mon point de vue est que l’AI open source sera plus sûr que les alternatives. Je pense que les gouvernements vont conclure qu’il est dans leur intérêt de soutenir l’open source parce que cela rendra le monde plus prospère et plus sûr »

« Mon cadre de compréhension de la sécurité est que nous devons nous protéger contre deux catégories de dommages: involontaires et intentionnels. Un dommage involontaire est un système d’IA qui peut causer des dommages même s’il n’a pas été l’intention de ceux qui l’exécutent de le faire. Par exemple, les modèles modernes d’IA peuvent inadvertemment donner de mauvais conseils en matière de santé. Ou, dans des scénarios plus futuristes, certains craignent que les modèles puissent involontairement se reproduire ou hyper-optimiser des objectifs au détriment de l’humanité. Le dommage intentionnel est quand un mauvais acteur utilise un modèle d’IA dans le but de causer des dommages ».

« Il convient de noter que les dommages involontaires couvrent la majorité des préoccupations que les gens ont autour de l’IA — allant de la façon dont les systèmes d’IA auront une influence sur les milliards de personnes qui les utiliseront à la plupart des scénarios de science-fiction vraiment catastrophiques pour l’humanité. À cet égard, l’open source devrait être nettement plus sécuritaire puisque les systèmes sont plus transparents et peuvent être largement examinés. Historiquement, les logiciels open source ont été plus sûrs pour cette raison. De même, l’utilisation de Llama avec ses systèmes de sécurité comme Llama Guard sera probablement plus sûre et plus sécuritaire que les modèles fermés. Pour cette raison, la plupart des conversations autour de la sécurité de l’IA open source se concentrent sur des dommages intentionnels »

« Notre processus de sécurité comprend des tests rigoureux et des équipements pour évaluer si nos modèles sont capables de causer des dommages significatifs, avec l’objectif d’atténuer les risques avant la sortie. Étant donné que les modèles sont ouverts, n’importe qui est capable de tester pour lui-même aussi. Nous devons garder à l’esprit que ces modèles sont formés à partir d’informations qui sont déjà sur Internet, de sorte que le point de départ lors de l’examen des dommages devrait être si un modèle peut faciliter plus de dommage que l’information qui peut être rapidement récupéré à partir de Google ou d’autres résultats de recherche ».

« Lorsque l’on envisage un préjudice intentionnel, il est utile de distinguer ce que les acteurs individuels ou à petite échelle peuvent faire, par opposition à ce que des acteurs à grande échelle, comme les États-nations dotés d’énormes ressources, peuvent faire », explique le patron du groupe Meta. 

 

Par Jean Materne Zambo, sources: développez.com, meta.com

Cameroun : Le MINMIDT va créer des technopoles digitaux pour soutenir la recherche dans le domaine minier et offrir des emplois aux jeunes

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[DIGITAL Business Africa] – Une annonce forte du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique qui sera à coup sûr bien accueillie auprès des jeunes. Le Pr Fuh Calistus Gentry, MINMIDT, a annoncé la création des parcs technologiques dans les dix régions du Cameroun. Le projet est en cours. Quelques précisions du projet de création de ces technopoles ont été données, ce 24 juillet 2024, lors d’une conférence débat du MINMIDT au Salon de l’Action gouvernementale (Sago) acte 13. Le thème des échanges était : « Impact de la mise en œuvre des grands projets miniers sur la vie des citoyens camerounais ». Les échanges étaient modérés par le journaliste Jean Jacques Zé.

Selon Eugène Bapdom, directeur du Développement technique et de la Propriété industrielle (DDTPI) au MINMIDT, ces technopoles serviront à former les Camerounais. Il permettra d’avoir dans une même région les incubateurs, des centres de formation, plusieurs PME qui vont permettre d’encadrer les élèves et les étudiants. Et par ricochet, faciliter leur insertion professionnelle après leurs études. C’est un projet à long terme.

L’autre projet, cette fois-ci à court terme, est la reprise des Journées pédagogiques cette année (2024). Plusieurs articulations sont prévues dans le cadre de ce projet, où les jeunes viendront exposer leur savoir-faire en matière d’innovation. Le thème de cette neuvième édition des journées pédagogiques sera : « Innovation technologique locale, levier de l’impôt substitution ».

 

La technologie du système d’exploitation à vase clos pour réduire les pertes des ressources

 

Dans son propos, le Pr Fuh Calistus Gentry, MINMIDT, a démontré l’apport des mines au PIB national et présenté les défis auxquels est confronté le secteur des mines camerounais. Parmi ces difficultés, la présence des enfants sur les sites miniers, le faible rendement de la mine au PIB national. Pour pallier tout cela, le gouvernement du Cameroun, à travers le MINMIDT, a opté de migrer vers une nouvelle technologie, à savoir le système d’exploitation en vase clos. Il a permis de réduire drastiquement le gaspillage des ressources minières.

C’est un système qui utilise des machines de dernière génération, notamment un concasseur, un broyeur à boulets, une trémie à bande transporteuse, un broyeur à roues, un hydroclone (classification en fonction de la taille) et un JIG (séparateur). Avec cette réforme, l’État du Cameroun est passé de 50 % de pertes à quelque 08 et 10%. Tout simplement parce qu’on est passé des méthodes artisanales, qui faisaient intervenir la manutention, à la méthode moderne avec le système d’exploitation en vase clos.

Le Pr Fuh Calistus Gentry, MINMIDT, a déploré le fait que ce système ne soit pas appliqué par certains opérateurs, qui préfèrent toujours recourir aux méthodes artisanales. Il a toutefois indiqué que le gouvernement travaille à imposer le système d’exploitation en vase clos à tous les opérateurs étrangers (agréés). Le Pr Fuh Calistus Gentry a également promis que 15 % des minerais issus du sol camerounais seront transformés localement.

Par Jean Materne Zambo

Congo : Plusieurs localités des plateaux connectées grâce au Fasuce

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[DIGITAL Business Africa] – « Avec le Fasuce, tous connectés ! » Ainsi Louis-Marc Sakala, DG de l’ARPCE, résume-t-il la mission dévolue au Fonds pour l’Accès et le Service universels des Communications électroniques (Fasuce). Parvenu à sa quatrième année, le Fonds peut dresser son bilan. L’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) a publié, ce 22 juillet 2024, sur sa page Facebook, la liste des localités des plateaux qui seraient connectées à travers le Fasuce. Il s’agit entre autres  de:

Akabi

Akana

Akiele

Allamossende

Bandza

Ekouasende

Même

Mbon

Mboubee

Ndongoemboli

Nagania Tsongo

Ngoulonkila

Okeke

Olounou I

Ossa I

Ossangoi

Poste Osselé

Le Fonds a pour acte de naissance la loi n° 9-2009 du 25 novembre 2009. Le Fasuce est administré par l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques. Louis-Marc Sakala, DG de l’ ARPCE, est de fait secrétaire du Fonds. Le Fasuce vise à réduire la fracture numérique et favoriser l’inclusion sociale au Congo, en connectant à Internet et à la téléphonie mobile les communautés rurales, isolées et d’autres couches défavorisées de la population.

Le but de ce Fonds est d’offrir aux différentes populations, sur l’ensemble des 342 000 km2 du territoire congolais, de bénéficier pleinement, sans discrimination aucune, des services liés aux communications électroniques.

Le Fasuce a aussi pour cible, en dehors du grand public, la jeunesse scolarisée. Le Fonds a aussi été créé pour l’installation des salles multimédia dans différents établissements scolaires (collèges, lycées et universités) du Congo. Cela pour favoriser l’épanouissement de notre jeunesse grâce à un accès gratuit et régulier aux outils informatiques.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : E-PDCI, le portail digital pour faciliter l’adhésion, informer et faire un don au parti politique

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[DIGITAL Business Africa] – La formation politique Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), recourt à la modernisation du processus d’enrôlement de nouvelles énergies. Le PDCI a lancé son portail digital du PDCI-RDA, E-PDCI, ce 20 juillet 2024. Cette plateforme a pour objectif de doter le parti d’une emprunte numérique « forte ». Il est composé de plusieurs outils : un site internet, une plateforme d’adhésion, une plateforme de levée de fonds. E- PDCI permettra la collecte des cotisations des militants, la gestion efficace en ligne de la boutique du parti, des échanges entre militants. Il est également prévue une radio du PDCI-RDA pour de diffuser des informations en continue.

« Cet événement marque une étape importante dans la modernisation du parti et son engagement à utiliser les technologies de l’information et de la communication pour mieux servir ses militants et sympathisants », a déclaré de président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam.

Cette innovation vient résoudre l’équation du paiement des cotisations. Avec ce portail, les membres peuvent désormais payer leurs cotisations en ligne et donc, rester à jour avec leurs obligations envers le parti. Il y a aussi la mise à jour des informations personnelles : les membres peuvent mettre à jour leurs informations personnelles en ligne.

Par Jean Materne Zambo, source : digitalmag.ci

Tchad : Grande concertation pour la mise en œuvre du projet d’installation des émetteurs d’ondes courtes 

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[DIGITAL Business Africa] – Capter la radiodiffusion et la télévision sur les ondes courtes. C’est en cela que se résume le projet d’installation des émetteurs d’ondes courtes au Tchad. Mais la mesure d’urgence pour cette année 2024 est de couvrir l’ensemble du territoire national avant la fin de l’année 2024. C’est ce qui ressort de l’audience entre une délégation de la société Continental Electronics et le Premier ministre, Chef du gouvernement, l’Amb. Allah-Maye Halina, du 22 juillet 2024.

La délégation de la société Continental Electronics était constituée d’ingénieurs en télécommunications et conduite par son chef de mission Chris Lawless.

Le prétexte de la visite était de consulter le Chef du gouvernement sur les priorités communes et des sujets importants. C’était en présence du ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar.

Le Premier ministre, l’Amb. Allah-Maye Halina a rappelé à ses visiteurs l’engagement de son gouvernement à s’inscrire dans la dynamique de résultats afin de donner vie à tous les engagements pris par le Chef de l’État vis-à-vis du peuple tchadien.

Par Jean Materne Zambo 

La CEDEAO recrute un consultant pour la conception d’un instrument régional régissant l’exploitation des données ouvertes du secteur public

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La RCA recrute un cabinet pour renforcer les capacités de l'Arcep, le régulateur des communications électroniques

[Digital Business Africa] – Dans son budget de l’exercice 2024, la Commission de la CEDEAO a prévu des fonds en vue de couvrir les dépenses relatives à la présente mission.

Les services de conseil (« les services ») comprennent un appui à l’élaboration d’un acte normatif relatif à l’établissement d’objectifs communs aux états membres de la CEDEAO.
Ces objectifs visent à accroître la disponibilité des données du secteur public disponibles en encourageant et en stimulant l’utilisation des données ouvertes, tout en facilitant la mise en œuvre de mesures spécifiques au niveau national. Ces mesures visent à accélérer le développement des applications électroniques et promouvoir l’innovation. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de cet appel à manifestation d’intérêt.

Source Commission de la CEDEAO

Cameroun : L’Antic dément un communiqué relatif à la nouvelle CNI et rappelle les dispositions légales en matière de désinformation en ligne et cybercriminalité

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Antic met en garde contre toute désinformation en ligne. L’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, ayant détecté un document factice lié à la nouvelle CNI, en appelle à la vigilance des internautes citoyens. Ce document en circulation sur les réseaux sociaux depuis le 15 juillet 2024 ne provient pas de la  Délégation générale à la Sureté Nationale (DGSN), selon la clarification de l’ Agence sur sa page Facebook. Ce faux document  en question donne les modalités d’établissement  de la CNI, les frais  y compris (10.000 FCFA pour une durée de 15 ans).

« Il s’agit de l’œuvre de personnes malintentionnées cherchant à extorquer de l’argent aux citoyens camerounais en imitant les documents issus de la Délégation générale à la Sureté Nationale », a précisé l’ Antic.

L’ Agence se saisit de l’occasion pour rappeller aux uns et aux autres les dispositions légales en matière de désinformation par voie des communications électroniques. L’ Antic a par exemple convoqué l’ article 113 du code pénal camerounais.

« Est puni d’un emprisonnement de trois (3) mois à trois (3) ans et d’une amende de cent mille (100.000) à deux millions (2.000.000) de francs, celui qui émet ou propage des nouvelles mensongères, lorsque ces nouvelles sont susceptibles de nuire aux autorités publiques ou à la cohésion nationale ».  

S’agissant de la cybersécurité et de la cybercriminalité, l’ Antic évoque l’article 78-1, qui stipule :

« Est puni d’un emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans et d’une amende de 5.000.000 (cinq millions) à 10.000.000 (dix millions) F CFA ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui publie ou propage par voie de communications électroniques ou d’un système d’information, une nouvelle sans pouvoir en rapporter la preuve de véracité ou justifier qu’il avait de bonnes raisons de croire à la vérité de ladite nouvelle », conclut l’ Antic

Par Jean Materne Zambo, source : Antic( Facebook)

Maroc : Rédouane El Haloui et son équipe reconduits à l’APEBI pour un mandat de deux ans

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[DIGITAL Business Africa] – L’équipe dirigeante de l’APEBI reste inchangée. Le mandat du top management de la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI) a été renouvelé. Durée du mandat : deux ans.

Rédouane El Haloui reste donc président avec comme vice-président Abdelkarim Mazouzi.

Sur LinkedIn, il remercie ses compatriotes pour la confiance renouvelée.


Voici la composition du Bureau et du Conseil d’administration de l’APEBI 2024-2026:

Bureau NOM & PRÉNOM ET POSTE AU SEIN DU BUREAU

REDOUANE EL HALOUI, Président (RED TIC)

ABDELKARIM MAZOUZI, Vice-Président Général (RAMZO)

FAHD MEKOUAR, Trésorier (ITECHIA TV)

RACHID RESSANI, Trésorier Adjoint IT ROAD)

MOHCINE BENACHIR, Secrétaire Général (PRESTIGE INFORMATIQUE)

HOUSSINE SAF, Membre (MBA)

NADIA MANSOUR, Membre (ECONOCOM)

SANA IFFACH, Membre (SIYA ACT)

DRISS RHAFES, Membre (EDUKASKILLS)

JALAL EL ALAOUI, Membre (SLAKERS)

 

Conseil d’Administration 2024-2026, autres que les membres du Bureau

NOM & PRÉNOM ET SOCIÉTÉ

HIND BERRADA, CEGEDIM

BRAHIM SBAI, ORANGE MAROC

SAAD GHAZAOUI, XPERIS

EMMANUEL CHERIET, INTECIA

HICHAM IRAQI HOUSSAINI, SAP

MOUNIA TERHZAZ, DIGITAL VIRGO

MOUNA BENAZZOU, CAPGEMINI IT

ENGINEERING (ALTRAN MAROC)

AMINE ZAROUK, GREEN OPEN LAB

DENIS MARSAULT, MYOPLA

MOUNIR SENHAJI, SOPHATEL

ABDELAZIZ EL KAYLOUBI, ESIIM

Vision de la nouvelle mandature

Le nouveau mandat des dirigeants nouvellement reconduits est axé sur l’industrialisation, la formation de partenariats stratégiques, la participation active au Comité national pour le Développement du Numérique et le renforcement des partenariats. Rédouane El Haloui et son équipe promettent de « développer des partenariats avec d’autres fédérations pour créer des opportunités d’affaires au niveau national…créer aussi un événement propre à la fédération qui permettra de porter sa voix et de nouer des partenariats stratégiques ».

Pour rappel, le Comité national pour le Développement du Numérique est un programme qui vise à consolider les acquis, industrialiser les processus, renforcer la position de la Fédération sur la scène nationale et internationale, développer les opportunités d’affaires, structurer la communication et défendre les intérêts des membres par des actions stratégiques.

Autres mesures annoncées : mettre en œuvre « une feuille de route validée pour accroître la visibilité du Royaume à travers des initiatives de communication et de marketing ». L’APEBI ambitionne aussi de renforcer la Fédération africaine des entreprises du numérique en intégrant de nouveaux membres pour dynamiser davantage le réseau.

Par Jean Materne Zambo, source : cio-mag.com

Burkina Faso : Vox Solutions choisi par Orange comme passerelle internationale exclusive de ses services A2P SMS et Voix

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[Digital Business Africa] – VOX Solutions, l’un des opérateurs de solutions complètes de monétisation de voix et de messagerie A2P, a annoncé ce 16 juillet 2024 à Hong Kong la signature d’un « partenariat novateur » avec Orange Burkina Faso.
Ce partenariat entre Vox Solutions et Orange Burkina Faso forme une alliance exclusive de connectivité directe, garantissant la transmission sécurisée et fiable des messages A2P aux clients et entreprises internationales du Burkina Faso.
Le service « Application to Person » est un service de communication entre les plateformes d’application des entreprises identifiées par des numéros fixes virtuels et les personnes physiques sur des terminaux identifiées par des numéros mobiles.
Orange BurkinaFaso aurait ainsi confié à la société VOX Solutions la gestion opérationnelle complète de son service « International A2P Voice & SMS » dédié aux entreprises internationales identifiées par des numéros de téléphone virtuels ou des noms-émetteurs SMS sur des plateformes d’application.
Sur le site web de Vox Solutions, on peut lire que l’objectif commun est de protéger les interactions mobiles contre les risques rapidement croissants de fraude par messagerie et d’inflation artificielle du trafic (AIT).
L’inflation artificielle du trafic (AIT) devient un problème de plus en plus important dans le domaine numérique, gonflant artificiellement les volumes de trafic, augmentant ainsi les coûts pour les entreprises et mettant en péril les revenus des opérateurs de réseaux mobiles. De même, la fraude par messagerie, tout aussi grave, implique la diffusion non autorisée ou trompeuse de messages, ce qui constitue une menace pour la vie privée et la sécurité des utilisateurs.
Pour Ehsan Ahmadi, PDG et fondateur de VOX Solutions, la mission fondamentale de son entreprise est d’aider les opérateurs mobiles tels qu’Orange Burkina Faso à maintenir une croissance constante de leurs revenus et à favoriser l’innovation. « La lutte contre la fraude par messagerie et l’AIT sont au cœur des défis auxquels nous sommes impatients de faire face. Nous avons le privilège de commencer ce voyage et restons déterminés à aider nos partenaires à atteindre leurs objectifs commerciaux. Cette collaboration représente une étape importante vers des expériences de communication améliorées et un succès durable », indique-t-il.
Vox Solutions precise que sa plateforme VOX-360 se distingue comme une solution globale et distinctive sur le marché, intégrant des fonctionnalités anti-fraude, l’authentification des appels flash, la monétisation des SMS A2P et des capacités d’identité mobile. « Cette plateforme permet aux opérateurs mobiles de détecter et de prévenir le spam et le trafic frauduleux, en adoptant une approche proactive pour protéger les utilisateurs finaux et améliorer l’expérience client globale. De plus, il fournit aux opérateurs les moyens d’optimiser leurs efforts de monétisation du réseau », indique Vox Solutions.
Grâce à ce partenariat, les clients d’Orange Burkina Faso et ses partenaires mondiaux peuvent s’attendre à une livraison de messages A2P sécurisée et fiable. De plus, Orange améliorera ses capacités à surveiller tout le trafic SMS A2P, y compris les mots de passe à usage unique et les notifications clients.
Commentant cette annonce, le Dr Ing. Pierre-François Kamanou, promoteur de GTS Africa, pense qu’il s’agit là d’une meilleure pratique de plus en plus adoptée par les opérateurs mobiles en Afrique, afin de lutter efficacement contre la fraude téléphonique et accroître les revenus de trafic international.
« Cependant, il est important de noter qu’il n’existe toujours pas dans ces pays d’Afrique une offre de service « 2-way A2P Voice & SMS » dédiée aux entreprises locales identifiées par des numéros fixes virtuels, comme c’est le cas dans les pays occidentaux où le marché des communications unifiées est en plein essor, constituant un levier majeur de la transformation numérique. Pour combler ce vide, GTS Africa s’est donné pour mission d’accompagner les opérateurs historiques en Afrique dans la fourniture de numéros fixes virtuels associés aux plateformes cloud de communication d’entreprise », explique-t-il.
Par Digital Business Africa

Protection des données : L’APDP Bénin s’inspire au Maroc 

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[DIGITAL Business Africa] – L’APDP-Bénin et la CNDP ravivent leur coopération. Une délégation de l’Autorité de protection des données à caractère personnel était au Maroc, ce 17 juillet 2024 pour revisiter le partenariat signé entre les deux institutions en 2022 et faire le point sur les domaines de coopération futures. Mais surtout, tirer profit de l’« immense » expérience de la CNDP.

Selon Luciano Hounkponou, président de l’APDP-Bénin, cette visite est une opportunité pour le Bénin de s’inspirer des bonnes pratiques marocaines et de les implémenter. De son côté, le président CNDP-Maroc, Omar Seghrouchni pense que cette collaboration vise à renforcer les compétences mutuelles et s’inscrit dans une dynamique d’échange au sein du réseau africain.

Omar Seghrouchni a renchéri en disant que cette visite est destinée à renforcer l’échange des expériences et à assurer un transfert mutuel des compétences. Avant de préciser que les deux institutions œuvrent ensemble au niveau du réseau africain, relevant que les relations entre la CNDP et l’APDP sont anciennes et marquées par des échanges de visites de part et d’autre.

Par Jean Materne Zambo

Le rôle-clé des « numéros fixes virtuels » dans la transformation numérique des  entreprises 

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Le rôle-clé des « numéros fixes virtuels » dans la transformation numérique des  entreprises 
[Digital Business Africa – Avis d’expert. Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU*] – La transformation transformation numérique est aujourd’hui vitale pour toute entreprise souhaitant rester compétitive et éviter de disparaître dans un monde en constante évolution. Elle repose principalement sur la migration et/ou l’utilisation dans le cloud de diverses plateformes d’application business et de support, dans le but de :
  • Renforcer l’identité numérique,
  • Améliorer l’expérience collaborateur,
  • Diversifier les canaux d’interaction du parcours client,
  • Optimiser la gestion du service-client omnicanal,
  • Accroître le nombre de clients et les revenus,
  • Réduire les coûts d’investissement.
De plus, comme observé dans tous les pays occidentaux, la réussite de cette transformation est conditionnée par l’utilisation de plateformes de communication unifiée dans le cloud, associées à un numéro fixe unique identifiant chaque entreprise et ses employés dans toutes leurs interactions multicanales (voix, SMS, WhatsApp, web, etc.) avec les clients mobiles.
En effet, dans les pays occidentaux, alors que la téléphonie fixe traditionnelle sur RTC est en voie de disparition, le marché de la téléphonie fixe virtuelle sur Internet, qui existe depuis une trentaine d’années, connaît actuellement un essor considérable à l’ère du numérique, grâce à une multitude d’opérateurs télécom alternatifs locaux proposant des numéros virtuels (VoIP et SMS) en partenariat avec les opérateurs historiques.
En revanche, dans la plupart des pays africains, à l’exception de l’Afrique du Sud, la téléphonie fixe traditionnelle, monopolisée par les opérateurs historiques, a toujours été sous-développée et est en déclin depuis plus de 25 ans avec l’avènement des opérateurs mobiles internationaux.
Il est regrettable de constater que la téléphonie fixe IP n’est toujours pas légalisée. Pire encore, la technologie VoIP fut interdite dans de nombreux pays africains.
Force est donc de constater qu’à ce jour, les offres de téléphonie en mode P2P (Person-to-Person) des opérateurs mobiles ne sont pas adaptées aux besoins évolutifs de transformation numérique des administrations & Entreprises.
Notamment parce qu’elles ne sont pas identifiées par un numéro professionnel, ce qui les expose à un risque élevé d’usurpation d’identité téléphonique, entraînant des actes frauduleux sur les comptes mobile-money de leurs clients, voire des activités illégales.
C’est pour répondre à ces enjeux que, sous l’initiative de GTS-Infotel, les autorités camerounaises ont établi un nouveau décret concernant la numérotation téléphonique. Ce décret introduit une nouvelle catégorie de numéros fixes virtuels pour les services de téléphonie A2P (Application-to-Person).
C’est ainsi qu’en partenariat avec CAMTEL, l’opérateur historique, GTS-Infotel devient le tout 1er Opérateur de numéros fixes virtuels et de plateformes ComTech pour la fourniture en mode hébergé & géré de solutions ProCom de communication unifiée adaptées aux Entreprises de toutes tailles.
Fort d’une trentaine d’années d’expérience de son fondateur, GTS AFRICA bénéficie d’une expertise unique, en particulier dans les domaines technique, marketing et réglementaire, pour accompagner les opérateurs historiques d’Afrique francophone pour devenir opérateur de téléphonie fixe virtuelle.
Cette évolution favorisera l’émergence de nouveaux opérateurs ComTech locaux sur le marché des communications unifiées sur numéros fixes virtuels, contribuant ainsi efficacement à la transformation numérique des entreprises, un indicateur clé du développement inclusif de l’économie numérique.
*Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, Fondateur de GTS Africa & GTS-Infotel Cameroon, 1er Opérateur Pan-africain de numéros fixes virtuels & plateformes ComTech

Guinée : Huawei organise le premier Guinea ICT and Energy Mining Summit

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[DIGITAL Business Africa] – La première édition du Sommet minier sur les TIC et l’énergie verte en Guinée s’est tenue à Conakry, ce jeudi 2024. Le Guinea ICT and Energy Mining Summit est un événement qui vise à fournir une plateforme aux dirigeants et autres parties prenantes pour discuter des stratégies visant à renforcer l’industrie minière grâce aux technologies de l’information et de la communication, ainsi qu’aux technologies énergétiques vertes.

C’est une initiative du géant chinois Huawei, le premier Sommet minier et énergétique sur les technologies de l’information et de la communication.Pour la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Rose Pola Pricemou, les mines et les télécommunications sont les deux premiers secteurs contributeurs en termes de recettes fiscales en Guinée. La ministre a aussi soutenu que pour garantir un développement durable et inclusif, la Guinée doit adopter les technologies et les solutions énergétiques les plus récentes.

Philippe Wang, président du département Digital Power chez Huawei Guinée, a quant à lui rappelé la vision de Huawei à accompagner les entreprises minières pour mieux exploiter les richesses, contribuant ainsi au développement socio-économique de la Guinée en particulier et de l’Afrique en général.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : le ministre Amadou Coulibaly à la chasse des « sorciers numériques »

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Amadou Coulibaly
Amadou Coulibaly

[DIGITAL Business Africa] – « Stop au sorcier numérique ! » C’est le slogan choisi par le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, pour la campagne de sensibilisation #EnLigneTousResponsables.

Coulibaly à Adjamé

Amadou Coulibaly a procédé ce 15 juillet 2024 au lancement officiel des sessions de sensibilisation de la phase 1 de cette campagne contre la désinformation à la mairie d’Adjamé, en présence du premier magistrat de ladite commune, Farikou Soumahoro.

À l’occasion, il a lancé un vibrant appel aux usagers des réseaux sociaux à l’effet de cesser d’être des « sorciers numériques ». Dans ses propos, le ministre Amadou Coulibaly a indiqué que « lorsque vous partagez une fausse information, vous êtes un sorcier numérique ».

Pour freiner cette forme de délinquance en ligne, le gouvernement ivoirien a donc décidé d’aller en guerre contre ces acteurs malveillants du web et des réseaux sociaux avec le slogan « Stop au sorcier numérique ».

Ainsi, pour éviter d’être taxé de sorcier numérique, a-t-il indiqué, l’on doit cesser toute pratique y afférent. Cette campagne vise à sensibiliser chaque Ivoirien à un meilleur usage des réseaux sociaux.

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a donc lancé un appel pressant à l’endroit des usagers du web et des réseaux sociaux, notamment les jeunes. Cette campagne, a-t-il insisté, est une invite à l’endroit des usagers des réseaux sociaux de « cesser d’être des sorciers (…) mais surtout de connaître les lois », a-t-il dit face à une assemblée médusée dont certains apprenaient pour la première fois, qu’une information partagée vous rend aussi coupable que l’auteur.

Ainsi, dit-il, tout partage d’information fausse (fake news) engage aussi bien l’auteur que celui qui l’a partagée.  « (…) Même si vous n’êtes pas l’auteur de la publication », a-t-il mis en garde. Car le fait de partager l’information vous rend tout aussi complice.

Les réseaux sociaux, a-t-il déploré, constituent une menace pour notre société lorsqu’ils sont mal utilisés. Pour le ministre, ce qui n’est pas permis dans le réel ne peut pas l’être dans le virtuel.

Cette campagne qui démarre dans la commune d’Adjamé, a-t-il souligné, se fera à l’échelle nationale. « Nous allons sillonner toutes les communes du pays. Dans chaque ville, nous allons laisser des ambassadeurs », a-t-il déclaré.

Le maire de la commune d’Adjamé, Farikou Soumahoro, a salué le gouvernement pour cette campagne, tout en invitant la jeunesse à faire preuve de responsabilité sur les réseaux sociaux.

« Nous demandons à la jeunesse de faire bon usage des réseaux sociaux, afin d’éviter de tomber sous le coup de la loi », a-t-il conseillé.

Le lancement officiel de la phase 1 de cette campagne a eu lieu le lundi 24 juin 2024, au Sofitel Hôtel Ivoire en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé et de plusieurs personnalités dont l’ambassadeur des USA en Côte d’Ivoire, Mme Jessica Ba, dont l’engagement a permis la signature d’un protocole d’accord avec le ministère des Affaires étrangères.

La phase pilote, quant à elle, a eu lieu le 16 août dernier 2023, dans le même cadre. Elle a permis de renforcer les connaissances et les capacités de plus de 4 000 concitoyens qui officient désormais en qualité d’ambassadeurs du projet dans les communes d’Abidjan, ainsi que les capitales régionales de Bondoukou, Bouaké, Dabou, Daloa, Grand Bassam, Korhogo, Man, San-Pedro, et Yamoussoukro.

DBA, source : MICOM/BM

Bénin : Vers des Centres intégrés économique, social et numérique pour faciliter l’accès des citoyens aux services sociaux de base

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[DIGITAL Business Africa] – Au Bénin, les Centres intégrés économique, social et numérique sortiront de terre bientôt. Décision prise en conseil des ministres, ce 17 juillet 2024. La construction de ces centres permettra de mutualiser les services et de créer un environnement propice au développement économique et social des communautés. La première phase de ce projet prévoit la construction de 35 centres dans 26 communes à travers le pays, comprenant des Guichets uniques de Protection sociale (GUPS) et des agences de la Poste du Bénin.

Le gouvernement est tombé d’accord pour la contractualisation avec un cabinet chargé de la maîtrise d’œuvre complète. Le projet de construction des Centres intégrés économique, social et numérique est aligné sur le Programme de filets de protection sociale productifs, qui vise à réhabiliter et moderniser les infrastructures existantes pour les mettre aux normes et accroître leur accessibilité aux populations. Ce programme vise à faciliter l’accès des citoyens aux services sociaux de base. Il vise également à transformer les centres de promotion sociale en guichets uniques de protection sociale, offrant un environnement plus moderne et efficace pour la prise en charge des vulnérabilités.

 

Autres décisions du Conseil 

 

Mesures normatives

– Création de l’Agence béninoise de Protection civile, approbation de ses statuts et détachement auprès d’elle, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers ;

– Création du Fonds d’Investissement et de Garantie des Petites et Moyennes Entreprises et approbation de ses statuts  ;

– Approbation des statuts de l’Agence nationale de l’aviation civile.

Communications

– Contractualisation pour la réalisation de forages d’exploitation dans le cadre du Projet d’alimentation en eau potable dans les villes de Karimama, Cobly, Gogounou, Toucountouna, Copargo, Allada et Nikki ;

– Élaboration d’un modèle de contrat-type d’exploitation d’or ;

– Acquisition d’équipements agricoles dans le cadre de la mise en œuvre du plan triennal 2022-2024 de la Société nationale de mécanisation agricole (SoNaMA) S.A. ;

– Renforcement de la production et de la retransmission des événements sportifs et culturels ;

Par Jean Materne Zambo