Accueil Blog Page 22

Congo : L’ARPCE lance l’application « LandaYango » pour développer le service postal

[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs des services postaux au Congo vont passer à la vitesse supérieure. Plusieurs innovations sont annoncées. D’abord,  l’application « LandaYango ». Son lancement a été effectué ce 03 septembre 2024 lors d’une réunion entre les cadres de l’ Autorité de Régulation de la Poste et des Communications électroniques (ARPCE) et les opérateurs des services postaux.

L’application « LandaYango » mise en service est « destinée à aider les opérateurs du secteur à améliorer la qualité des services offerts à la population. Par le biais de l’application « LandaYango », les usagers des services des opérateurs postaux seront informés, en temps réel, du traitement de leurs envois », a indiqué le directeur de la Régulation postale, Arnault Dicka.

Selon lui, la diminution significative des envois de courriers est la résultante de l’émergence de nouvelles technologies. Concrètement, pointe du doigt les applications de messagerie instantanée, et celles de courriers électroniques. Le directeur de la Régulation postale, Arnault Dicka, note cependant une forte augmentation des envois de colis, favorisée par les services d’achat en ligne et ceux de livraisons rapides.

Ensuite, l’application « Vision SLM » encore en projet. Elle consistera à favoriser la localisation des individus lors de la distribution des envois postaux. Cela sera possible grâce à la codification postale et à l’adressage postal numérique.

Par Jean Materne Zambo, source : ARPCE

Partenariat : Le Kenya rejoint la AIIB et recevra des financements pour améliorer sa connectivité

[DIGITAL Business Africa] – C’est une bonne pioche pour le président Kenyan William Ruto en terre chinoise. Le Kenya a officialisé son adhésion à la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) en tant que membre à part entière, ce 03 septembre 2024. C’était lors de sa visite en Chine, où William Ruto a rencontré le président de l’AIIB, Jin Liqun, dans le cadre de sa participation au Forum sur la coopération sino-africaine qui se tient du 04 au septembre 2024.

L’AIIB est une institution multilatérale de développement avec 109 membres et une capitalisation de 100 milliards de dollars. Elle a prévu d’investir 1 milliard de dollars en Afrique pour, entre autres, stimuler la connectivité.

Ce partenariat permettra au Kenya d’accéder à des financements concessionnels pour les infrastructures, les efforts de lutte contre le changement climatique, la connectivité, la coopération régionale et les projets et programmes technologiques. Selon, le site osiris.sn, le Plan directeur de numérisation du Kenya indique que le pays a besoin de 484,241 milliards de shillings kenyans (environ 3,8 milliards de dollars) pour financer sa transformation numérique sur la période 2022-2032.

En marge du sommet Corée-Afrique en juin 2024, le Kenya avait déjà obtenu 238 millions de dollars de la Korea Eximbank pour investir dans la ville intelligente de Konza Technopolis. Bien avant, en avril 2023, la Banque mondiale annonçait également qu’elle allouera 390 millions de dollars pour soutenir le projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya.

Par Jean Materne Zambo, source : osiris.sn

Transformation numérique/Sénégal : Tenue du premier comité technique du PAENS

[DIGITAL Business Africa] – Les Sénégalais verront bientôt leur vie simplifiée. Le Projet d’Acceleration de l’Économie numérique au Sénégal (PAENS) a connu son premier comité technique, ce 04 septembre 2024. A noter l’absence d’ Alioune Sall,  ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, présent en Chine aux côtés  du président de la République du Sénégal, S.E Bassirou Diomaye Faye, invités à prendre part au Forum Sino-Africain, qui a débuté le 04 septembre 2024.

Sous la co-présidence du directeur de cabinet du ministère en charge du numérique et du coordonnateur central de l’unité de gestion du projet, la séance de travail avait bien un objectif. Celui de présenter le PAENS, examiner le Plan de travail Budget Annuel (PTBA) 2024, ainsi que diverses questions liées à l’avancement des projets. Ce comité technique prépare le copil qui se tiendra le 13 septembre 2024. Plusieurs questions ont été abordées, parmi elles, des recommandations pour un meilleur suivi et une meilleure exécution des activités du projet.

L’objectif de développement du PAENS est d’étendre l’accès à une connectivité à haut débit abordable et résiliente aux changements climatiques et d’améliorer l’adoption des services publics en ligne et des dossiers médicaux électroniques. En voici les composantes :

1. Améliorer l’environnement juridique, réglementaire et institutionnel pour le rendre favorable à l’économie numérique et respectueux du climat ;

2. Développer une infrastructure haut débit résiliente en mettant l’accent sur la dorsale nationale en fibre optique et sur la connectivité du dernier kilomètre ;

3. Soutenir la transformation numérique du secteur public en renforçant les bases techniques et les services de l’administration en ligne et en développant l’alphabétisation et la montée en compétence numérique des populations ;

4. Accroître l’accès aux informations et aux services de santé pour améliorer la prestation des services.

Selon Samba Sene, coordonnateur central du PAENS Cinq (5) millions de Sénégalais, dont 50% de femmes, ont un accès abordable, nouveau ou amélioré, à l’Internet haut débit ; les infrastructures construites ou rénovées sont à 100 % résilientes aux chocs climatiques. De plus, le prix moyen d’un abonnement Internet de 1 Go est de plus de 0,53 dollars US ; 35 % des utilisateurs d’Internet sur une année ont effectué une transaction pour un service public en ligne digitalisé dans le cadre du projet.

Par ailleurs, un million cinq cent mille (1 500 000) usagers disposent d’un dossier patient unique partagé, sécurisé et accessible ; environ 25 % des femmes en âge de procréation disposent du carnet numérique de santé de la mère ; environ 50 % des personnes handicapées disposent de la carte numérique d’égalité des chances.

Le PAENS a été lancé le 28 juin 2024 par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Monsieur Alioune Sall et son homologue de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Ibrahima Sy.

Par Jean Materne Zambo, source : paens.sen

Togo : Le PNUD lance le « Startup Innovation Challenge 2024 » [participez !]

[DIGITAL Business Africa] – Rentrée de classe pour les startups togolaises. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo a lancé, le 28 août 2024, un concours pour détecter les meilleures startups numériques du Togo. Le « Startup Innovation Challenge 2024 » est un concours majeur initié par le PNUD-Togo. Il vise à poursuivre les efforts de soutien à l’entrepreneuriat au Togo, à accompagner les startups numériques et à opérationnaliser le pôle universitaire d’innovation et de technologie.

Cette initiative apparaît donc comme un soutien aux solutions technologiques innovantes qui peuvent répondre aux défis économiques et sociaux du pays. Les domaines prioritaires incluent l’agritech, l’intelligence artificielle, la blockchain, la fintech, et la santé numérique.

Les soumissions des projets sont recevables jusqu’au 18 septembre 2024. Cliquez sur le lien ci-après pour vous faire enregistrer bit.ly/4e3WCgP

Les fiche de candidature dûment remplies seront envoyées par email à : [email protected]

Les projets sélectionnés bénéficieront non seulement d’un accompagnement multiforme. Allant du financement aux formations, en passant par le mentorat, et l’ accès à des réseaux d’investisseurs. Au total, 10 innovateurs seront sélectionnés répartis comme suit : 05 avec une solution ou un produit innovant déjà sur le marche et 05 avec des idées innovantes en phase de conception.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : La SMDT et Huawei signent un mémorandum d’entente pour accélérer le projet « Mali Numérique »

[DIGITAL Business Africa] – En visite en Chine, le président de la Transition scelle une union. Le Colonel Assimi Goïta a permis la signature d’un mémorandum d’entente entre la Société malienne de diffusion et de transmission (SMDT) et Huawei Mali, pour accélérer le projet « Mali Numérique ». C’était le 03 septembre 2024 à la faveur d’une visite au siège de Huawei en Chine.

Fruit du partenariat entre le Mali et la CITCC (China International Telecommunication Construction Corporation), ce mémorandum d’entente vise à renforcer la surveillance vidéo à Bamako et dans les capitales régionales, déployer 1000 km de fibre optique, et construire un datacenter de dernière génération pour centraliser les données publiques et développer un cloud gouvernemental.

Lors de la signature, Huawei a réaffirmé l’importance de la transformation numérique pour l’innovation et la croissance économique. Le partenariat vise à renforcer la digitalisation du Mali, en faisant du pays un modèle de transformation numérique en Afrique.
La Société malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD SA.) a été inaugurée par le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, le mardi 25 juin 2024.

C’était à la faveur de la deuxième édition de la Semaine du Numérique. Le bâtiment est contigu au Centre émetteur de Kati, une ville et une commune malienne, située dans le Nord-ouest de l’agglomération de Bamako.

Par Jean Materne Zambo

Kenya : La fondation Bill et Melinda Gates étend le « Maisha Namba », l’identifiant numérique, aux bébés

[DIGITAL Business Africa] – Renforcer l’ identité numérique au Kenya. C’est le nouveau défi de la Fondation Bill et Melinda Gates. La fondation américaine humaniste philanthropique, créée en janvier 2000, entend attribuer à chaque nouveau-né un identifiant numérique, connu sous le nom de  « Maisha Namba ». Mark Suzman, PDG de la fondation Bill et Melinda Gates, l’a évoqué en marge des réunions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech, au Maroc, ce début de septembre  2024.

« Nous avons un certain nombre de soutiens spécifiques à l’investissement dans l’identité numérique… Nous le fournissons en réalité à des plateformes plus larges », a déclaré Suzman.

Le Maisha Namba est un numéro d’identification personnel unique attribué à chaque citoyen kenyan. Le numéro est attribué à la Maisha Card en tant que justificatif d’identité numérique. Le pays s’est préparé pendant plusieurs mois au lancement du système d’identité numérique biométrique d’une valeur de 6,8 millions de dollars.

Le commissaire du comté de Nakuru, Loyford Kibaara, rassure les Kényans quant à la conformité de ce numéro d’identification personnel unique, qui pourra être attribué aux nouveau-nés.

« L’écosystème Maisha est conforme aux meilleures pratiques régionales et internationales en matière de normalisation des caractéristiques essentielles des documents d’enregistrement personnel, y compris la carte nationale d’identité. L’introduction de la carte Maisha a été précédée de vastes consultations, impliquant plus de 820 engagements publics et parties prenantes avec la société civile, les chefs religieux, le secteur privé, les médias et le public », a noté l’administrateur.

La carte Maisha, ainsi que son infrastructure de soutien telle que le numéro Maisha, l’identification numérique et la base de données Maisha, ont été introduites en novembre 2023. Depuis son lancement, le Bureau national d’enregistrement (NRB) dit avoir délivré 972 630 cartes Maisha, dont 531 329 nouvelles demandes et 441 301 duplicatas.

Par Jean Materne Zambo

Île Maurice : L’internet gratuit pour les 18-25 ans lancé, la Mobil ID inaugurée

[DIGITAL Business Africa] – De 18 à 25ans, les jeunes mauriciens auront gratuitement accès à internet. Promesse tenue par le gouvernement de l’Île Maurice. Le ministre des Finances, de la planification économique et du développement, Renganaden Padayachy, l’avait annoncé lors de son discours budget 2024/2025 en juin 2024. L’internet gratuit pour les 18-25 ans a donc été officiellement lancé ce samedi 31 août 2024. Des consultations pour l’application de cette mesure avaient débuté en juillet 2024 avec les trois opérateurs de téléphonie mobile, notamment Mauritius Telecom, Emtel et Chili.

Le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, Deepak Balgobin, à annoncé que 100 000 jeunes sont concernés par cette mesure, qui coûterait en fait Rs 315 par mois pour chaque personne éligible, ce qui représente un budget mensuel de Rs 31,5 millions pour l’État. Le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, Deepak Balgobin, en faisant cette annonce décoche une flèche, quelques jours après avoir lancé la Mobil ID, le 29 août 2024.

Deepak Balgobin a lancé la carte d’identité numérique innovante et présenté la Mobile Wallet Application (MWA), l’outil permettant d’obtenir cette Mobil ID. Toutes des avancées qui font de Maurice,  un pays pas comme les autres,  comme l’a fait savoir Deepak Balgobin.

« L’île Maurice se distingue comme le premier pays africain à adopter une carte d’identité numérique conforme aux normes ISO internationales. Cette avancée technologique positionne notre pays à l’avant-garde, tout en consolidant notre rôle de leader dans cette nouvelle ère numérique », a affirmé le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, Deepak Balgobin.

La Mobil ID est née de la collaboration entre la multinationale Thales et l’entreprise locale Harel Mallac Technologies. L’innovation s’inscrit pleinement dans la stratégie « Digital Mauritius 2030 », qui vise à faire de la numérisation un des piliers essentiels de l’économie mauricienne.

Par Jean Materne Zambo

Africa Data Protection lance une plateforme e-learning pour former les Africains à la protection des données

[Digital Business Africa] – Face à la croissance exponentielle des données en Afrique et à la multiplication des réglementations en matière de protection des données personnelles, Africa Data Protection vient de lancer la première plateforme e-learning dédiée à ce sujet sur le continent.
Cette initiative répond à un besoin urgent de former les acteurs du numérique africain aux enjeux de la confidentialité et de la sécurité des données. La plateforme, accessible en français et en anglais, propose des modules interactifs, des études de cas et des évaluations en ligne, conçus par des experts du domaine.

Un catalogue de formations riche et évolutif

Le premier cours, intitulé « Introduction à la protection des données à caractère personnel en Afrique », est offert gratuitement et aborde l’historique, les défis et les bonnes pratiques en matière de protection des données sur le continent.
D’autres modules payants, accessibles après adhésion à l’association, viendront compléter l’offre.

Les objectifs d’Africa Data Protection

En lançant cette plateforme, Africa Data Protection vise à :
  •  Renforcer les compétences des professionnels du numérique africain en matière de protection des données.
  •   Favoriser la conformité aux réglementations nationales et internationales.
  •  Sensibiliser le grand public aux enjeux de la protection de la vie privée à l’ère du numérique.
  • Bâtir un écosystème numérique plus sûr et éthique en Afrique.

Un pas de plus vers un numérique africain responsable

Jules Hervé Yimeumi, président d’Africa Data Protection, souligne l’importance de cette initiative pour créer un environnement numérique plus respectueux des droits des citoyens africains.
 « En facilitant l’accès à ces formations, nous contribuons à la création d’un environnement numérique plus sûr et plus respectueux des droits des citoyens africains », poursuit-il.
Avec cette plateforme, l’association confirme son positionnement en tant qu’acteur majeur de la protection des données sur le continent.
Pour en savoir plus et accéder à la plateforme e-learning de cette association, rendez-vous sur : https://elearning.africadataprotection.org/
Par Digital Business Africa 

Adinkra Jeunesse et NMI Education : un duo gagnant pour promouvoir la littérature jeunesse africaine

0
[Digital Business Africa] – Adinkra Jeunesse s’enrichit avec le catalogue de NMI Education. La bibliothèque numérique Adinkra Jeunesse vient de franchir une nouvelle étape dans son développement en signant un partenariat stratégique avec NMI Education ce 29 août 2024. Ce rapprochement inédit va permettre à des milliers d’enfants africains d’accéder à un catalogue de livres jeunesse de qualité, produits par l’un des éditeurs les plus reconnus du Cameroun.
Adinkra Jeunesse et NMI Education : un duo gagnant pour promouvoir la littérature jeunesse africaine
Adinkra Jeunesse et NMI Education : un duo gagnant pour promouvoir la littérature jeunesse africaine
Grâce à ce partenariat, les abonnés d’Adinkra Jeunesse pourront désormais découvrir une cinquantaine d’ouvrages de NMI Education, disponibles en français et en anglais. Cette collaboration marque un tournant pour la plateforme, qui s’affirme de plus en plus comme un véritable carrefour de la littérature jeunesse africaine.
Un partenariat au service de la culture et de l’éducation
Pour Gisèle Mela, Directrice Générale de NMI Education, « ce partenariat est une formidable opportunité de faire découvrir nos livres à un public plus large, et de contribuer ainsi à la promotion de la lecture et de la culture en Afrique ». De son côté, Armelle Touko, CEO d’ADINKRA, souligne que « ce partenariat est une étape clé dans notre ambition de faire d’Adinkra Jeunesse la référence de la littérature jeunesse africaine ».
Une synergie gagnante
Ce rapprochement entre deux acteurs majeurs de l’édition jeunesse en Afrique s’explique par une complémentarité évidente. Adinkra Jeunesse, avec sa plateforme numérique innovante, offre une visibilité inégalée aux éditeurs africains. NMI Education, fort de son expérience et de son catalogue riche et varié, apporte un contenu de qualité qui enrichit considérablement l’offre d’Adinkra Jeunesse.
Les bénéfices pour les lecteurs
Les enfants abonnés à Adinkra Jeunesse vont ainsi pouvoir bénéficier d’une expérience de lecture enrichie, avec un accès à des histoires qui parlent d’eux, de leur culture et de leur environnement. Ce partenariat est une excellente nouvelle pour tous ceux qui souhaitent promouvoir la lecture auprès des plus jeunes et favoriser l’accès à la culture pour tous.
À propos d’Adinkra Jeunesse et de NMI Education
Adinkra Jeunesse édite des livres physiques et numériques imagés, colorés et agréables à lire. Adinkra met aussi en œuvre des programmes d’accompagnement à la lecture et à l’écriture.
Devenus une référence dans l’édition de livres de jeunesse au Cameroun et en Afrique, ADINKRA est une alternative à 360° qui allie éducation, divertissement et développement personnel de l’enfant africain, tout en mettant le parent au cœur des interventions.
Sa mission, reconnecter les enfants africains à la lecture et à la découverte de leur culture, pour mieux les valoriser, cultiver leur confiance en soi et en faire les personnages principaux de leur propre histoire.
NMI Education pour sa part édite les manuels scolaires dans toutes les disciplines de l’enseignement, de la maternelle en terminale dans les sous-systèmes anglophone et francophone.
NMI Education publie également la littérature jeunesse ainsi que des fascicules destinés à renforcer les capacités des jeunes apprenants.
Par Digital Business Africa 

Formation : Une plateforme d’e-learning pour la protection des données en Afrique disponible 

[DIGITAL Business Africa] –  La sécurité des données des États et des citoyens en Afrique semble le leitmotiv d’Africa Data Protection. L’association à but non lucratif a lancé, ce 02 septembre 2024, une plateforme d’e-learning dédiée à la protection des données au continent. Cette plateforme permettra aux apprenants de découvrir les lois et réglementations en vigueur ainsi que les notions clés de la protection des données.

Arnaud Nadinga, doctorant en droit du numérique, par ailleurs contributeur à la mise en ligne de cette plateforme estime qu’elle « offre une analyse détaillée de l’évolution de la protection des données sur le continent, en mettant en lumière les spécificités régionales et les cadres juridiques en vigueur ». Ce projet a aussi connu la contribution d‘autres ressources telles que  Yao Justin Koumako, Jules Hervé Yimeumi, Dalila Ferrah, Franck Adopo, Sonia Cissé et Ibrahim Doumbouya.

Le lien d’accès à la plateforme d’e-learning pour la protection des données en Afrique est le suivant :
https://elearning.africadataprotection.org

Le premier cours offert gratuitement est intitulé : « Introduction à la protection des données à caractère personnel en Afrique ». Il propose un historique approfondi de la protection des données en Afrique, tout en mettant en exergue les défis et les pratiques spécifiques à chaque région. La même source précise que l’accès aux autres cours nécessitera une adhésion préalable à l’association.

Avertissement

 

Le présent cours, prévient l’association, est soumis au Code français de la propriété intellectuelle. Conformément à l’article L122-4, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur [ADP] ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite ». Une représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, est donc soumise à une autorisation écrite préalable d’Africa Data Protection. À défaut, l’auteur se rendrait coupable d’une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Par Jean Materne Zambo, source : africadataprotection.org

RD Congo : la Fondation Vodacom offre à l’enseignement supérieur sa 3e classe numérique

[DIGITAL Business Africa] – La fondation Vodacom reste engagée à faire de l’éducation supérieure et universitaire de la RDC une éducation connectée. Une troisième classe numérique a été offerte à l’enseignement supérieur. Celle-ci sera abritée par l’ Université de Kinshasa, qui emboîte le pas à l’IFASIC ( en 2023) et à l’UNILU (en juin 2024). L’ inauguration de la classe numérique de Kinshasa a eu lieu ce 30 août 2024 en présence des personnels du ministère de l’Enseignement supérieur, des cadres de la Fondation Vodacom et du personnel de l’ Université de Kinshasa.

Cette initiative marque un tournant dans l’accessibilité et la qualité de l’éducation pour les étudiants de l’UNIKIN. La Classe numérique permettra ainsi un accès aux ressources éducatives en ligne. Les étudiants et les enseignants pourront donc interagir et collaborer à distance, créant ainsi un environnement d’apprentissage plus flexible et connecté. L’œuvre de la fondation Vodacom dans l’éducation des jeunes Congolais dure environ 22 ans. Son mantra étant, dit-elle, de « toucher plus de vies grâce à la connectivité ».

L’autre bonne nouvelle de l’université congolaise en cette rentrée académique 2024-2025 est le lancement d’une formation sur l’usage de la bibliothèque virtuelle ainsi que l’utilisation des principaux moteurs de recherche, tels que Google Scholar et Google Books. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la revitalisation de la mission de recherche des universités.

Les bénéficiaires de cette formation sont les agents des bibliothèques. La formation sera organisée par pools lors des conférences des chefs d’établissements. Le calendrier et les modalités pratiques seront communiqués prochainement. La participation active des chefs d’établissements est vivement sollicitée pour garantir le succès de cette initiative.

Par Jean Materne Zambo

Mauritanie : Les opérateurs Télécoms mis en demeure 

[DIGITAL Business Africa] – Il est vrai que l’on s’attendait à des mesures immédiates après la sortie du Premier ministre mauritanien, Mokhtar Ould Diay. Ce sera plutôt une mise en demeure qui est servie aux opérateurs de télécommunications. Ils ont jusqu’au 22 septembre 2024 pour améliorer leurs services. Le cas échéant, ces opérateurs concessionnaires seront frappés par des sanctions, notamment la réduction de la durée des licences existantes de trois mois et l’imposition d’amendes pouvant aller jusqu’à 530 millions MRU.

Le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration,  Ahmed Salem Bede Etvagh, a indiqué que l’ Autorité de Régulation (ARE) avait adressé des avertissements aux opérateurs en 2023. C’était à la suite d’une inspection menée par l’autorité de régulation entre le 1er août et le 7 septembre 2023. Les résultats de cette enquête montraient une baisse significative de la qualité des services fournis par certaines sociétés dans plusieurs régions. Il avait été demandé aux opérateurs de se conformer aux normes de qualité dans un délai de 30 jours. Mais, force est de constater que la situation  des services de télécommunications n’est toujours pas aussi reluisante comme on l’espérait.

Lire aussi : Mauritanie : Le PM Mokhtar Ould Diay s’indigne des services de télécoms et annonce des mesures urgentes

Pour rappel, le Premier ministre Mokhtar Ould Diay a exprimé son indignation face à la situation actuelle des services de télécommunications en Mauritanie, lors du conseil des ministres du 29 août 2024. Il avait souligné l’urgence de prendre des mesures pour remédier à cette situation.

Le Premier ministre Mokhtar Ould Diay a demandé au secteur de tutelle de redoubler d’efforts afin d’accélérer la couverture du réseau et d’améliorer sa qualité, tout en exhortant les fournisseurs de services de télécommunications à respecter les engagements stipulés dans les cahiers d’engagements.

Le chef du gouvernement a mis en évidence l’engagement du gouvernement à améliorer la couverture et la qualité des télécommunications dans le pays, en demandant au comité technique de rédiger un rapport de suivi à présenter au comité ministériel dès que possible.

Par Jean Materne Zambo

Burkina Faso : Le pré – YOLEC lancé, 5 millions $ pour rétablir les services télécoms

[DIGITAL Business Africa] – Les jeunes Burkinabè renforcent leurs compétences dans le digital grâce au programme YOLEC. Le Forum Young Leading Conference (YoLec) vise à améliorer l’employabilité des jeunes à l’ère numérique. La cérémonie de lancement du pré-YOLEC, placée sous le marrainage d’ Aminata Zerbo /Sabana, ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, s’est tenue ce samedi 31 août 2024. Organisée par le Réseau des Héroïnes du Faso – RHF, cette innovation majeure du YOLEC dénommée pré-YOLEC vise non seulement à maximiser l’impact du YOLEC mais également à renforcer les compétences des jeunes sur les métiers du digital à travers une série de formation en ligne et en presentiel dans plusieurs localités du Burkina Faso, dont Ouagadougou, Ziniare , Koudougou, Bobo-Dioulasso et Tenkodogo.

Plus d’une centaine de jeunes sont concernés par cette initiative dont le thème est : « Les métiers du digital : débouchés et opportunités pour les jeunes dans un contexte de crise sécuritaire ». Une crise sécuritaire qui a déteint sur les infrastructures de télécommunications. Constat fait par la ministre de la Transition digitale des postes et des communications électroniques.

Selon Zerbo/Sabane, près d’un quart des antennes ont été vandalisées par les terroristes. Cela a entraîné une baisse de 10 à 20 % des taux de couverture des services de téléphonie mobile et Internet dans le pays, ainsi qu’une dégradation de la qualité de services globale. Zerbo/Sabane a ajouté que la couverture de la téléphonie mobile est à 85 %, contre 64 % pour l’Internet 3G et 46 % pour l’Internet 4G.

Pour rétablir les services de télécommunications, la solution est toute trouvée. Mais elle a un coût : 5 millions de dollars, soit plus de 2,9 milliards de FCFA. Le financement a été alloué par le Fonds de solidarité pour l’accès universel aux services de communication.

L’aide va permettre de reconstruire les infrastructures de télécommunication détruites par les groupes armés, permettant ainsi aux populations de ces zones d’accéder à nouveau à des services essentiels tels que la téléphonie et l’internet. Selon le site agenceecofin, ces infrastructures sont souvent ciblées par les terroristes pour isoler davantage les communautés et affaiblir la réponse des autorités. L’intervention du Fonds de solidarité pour l’accès universel aux services de communication facilitera également les interventions humanitaires et sécuritaires, l’accès à l’information, l’accès aux services publics dématérialisés, ainsi que la reprise des activités économiques locales.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : Hispasat, le projet espagnol proposé au Sénégal pour connecter le pays

[DIGITAL Business Africa] – L’ Espagne, à travers  son projet Hispasat, se présente en candidat sérieux pour offrir des services de conectivité au Sénégal. C’est ce qui a filtré de l’entrevue entre Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique et la Secrétaire d’État au Commerce, Amparo Lopez, à la tête d’une délégation espagnole, ce 29 août 2024.
La Secrétaire d’État au Commerce, Amparo Lopez, a proposé à Alioune Sall le projet Hispasat. Lequel projet vise à connecter le Sénégal grâce à des points de connexion satellite, en particulier dans les domaines de la télémédecine et de l’éducation numérique.

Pouvant s’étendre à 150 points de connexion à travers le pays, selon le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, le projet s’inscrit dans les ambitions du Sénégal de digitaliser son administration et ses services publics pour assurer une croissance inclusive. Hispasat apparaît comme l‘opérateur adéquat qui peut aider le Sénégal à réaliser ce grand défi.

« Hispasat considère l’innovation comme un processus continu et essentiel pour la continuité des activités de l’entreprise dans le futur. En interne, l’innovation est abordée depuis une perspective transversale, dans laquelle les équipes professionnelles des différents secteurs de l’entreprise participent à des équipes multidisciplinaires sur la base de projets, mettant ainsi leur savoir-faire en matière de satellites, de réseaux de télécommunications et d’applications au service de nos nouveaux projets. En externe, Hispasat collabore étroitement avec les principaux fabricants d’équipements satellitaires et sectoriels, les opérateurs de télécommunications et avec des centres de recherche de référence tels que UPM et CTTC. De plus, Hispasat participe régulièrement à des consortiums qui se lancent dans des projets de R&D&I de grande envergure financés par des initiatives telles qu’Horizon 2020 », indique Hispasat sur son site.

Le ministre Alioune Sall a réaffirmé l’importance de la connectivité pour le développement du pays, en soulignant la nécessité de couvrir l’ensemble du territoire national, y compris les zones urbaines et périurbaines. Le gouvernement sénégalais étudiera attentivement cette proposition pour s’assurer que les aspects de partenariat gagnant-gagnant et de souveraineté nationale soient respectés. Alioune Sall a exprimé sa pleine disponibilité pour poursuivre les discussions sur ce projet stratégique.

Par Jean Materne Zambo

Rentrées 2024 : Orange Money offre 1000 bourses de 100 000 à ses clients et récompenses ses partenaires.

(Orange Cameroun) – Orange Money, le leader du paiement mobile au Cameroun apporte une fois de plus du positif dans la vie de ses clients et partenaires à l’approche des rentrées.

Grâce à la promo ‘’Bango Bango avec nos génies’’, Orange Money ambitionne de soulager les parents, élèves et étudiants, pendant cette période hautement stressante, en leur donnant le coup de main dont ils ont besoin, tout en leur assurant plein de succès.

En effet, du 26 août au 01 novembre 2024, tous les clients Orange Money, quel que soit leur réseau,, pourront tenter de gagner jusqu’à 100 000 F CFA en bourse scolaire. Orange Money réitère donc son attachement à l’ensemble de ses clients et partenaires qui sont ainsi récompensés pour leur confiance inconditionnelle.

Les conditions d’éligibilité  :

Pour faire partie des heureux bénéficiaires chaque jour, il suffit de souscrire à la promo au #150*0#, ensuite de faire une transaction OM d’au moins 5000F via l’Application Max it ou au #150#. Les transactions éligibles sont : retrait d’argent, transfert d’argent, paiement marchand, paiement OM Asso, du paiement de facture, paiement de frais de scolarité, paiement de frais universitaires et enfin la réception d’argent depuis l’international.

Cette promo sera rehaussée par Lydol, artiste slameuse de génie, qui réhaussera ce grand RDV avec sa présence le jour de la rentrée, aux côtés de nos premiers génies gagnants qu’elle accompagnera à l’école.

Orange Money, accessible à tous les autres réseaux en quelques secondes et 25% moins cher sur les retraits.

Source : Orange Cameroun

Cameroun : L’ANTIC forme les magistrats et OPJ de Garoua à la lutte contre la cybercriminalité

[Digital Business Africa] – L’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) du Cameroun face aux magistrats et officiers de la police judiciaire de la région du Nord pour un séminaire de formation intensif sur la cybercriminalité. Ce séminaire de trois jours qui s’est ouvert à Garoua le 30 août 2024 vise à renforcer les capacités de ces acteurs de la justice à faire face à la montée des menaces numériques.
Au cœur de cette initiative, l’objectif est de doter les magistrats d’outils et de connaissances pratiques pour collecter, analyser et interpréter les preuves numériques. En effet, la complexité des crimes commis dans le cyberespace nécessite une expertise spécifique pour mener des enquêtes efficaces.
Bouba Djamaa Antic
Bouba Djamaa Antic
« Il s’agit d’édifier ceux qui ont la noble mission de rendre la justice sur les diverses manifestations des infractions cybernétiques, et de les imprégner d’outils permettant de collecter des preuves numériques », a déclaré Bouba Djamaa, Directeur des Etudes et du Développement des TIC à l’ANTIC, lors de l’ouverture du séminaire.
Cette collaboration entre l’ANTIC et le corps judiciaire est essentielle pour renforcer
l’arsenal juridique face à la cybercriminalité. En disposant de compétences solides en matière de cyberenquête, les magistrats seront en mesure de prendre des décisions éclairées et de rendre une justice plus efficace.
En rappel, l’économie camerounaise a perdu environ 12,2 milliards de FCFA en 2021 du fait d’actes de cybercriminalité perpétrés contre les entreprises et institutions publiques camerounaise. Ces chiffres sont de l’Agence nationale des Technologies de l’information et de la Communication.
Dans le détail, les experts de l’Antic indiquent qu’en 2021 les pertes financières dues aux intrusions des systèmes au Cameroun s’élèvaient à 2.5 milliards de F.Cfa ; les pertes financières dues au scamming et phishing à 06 milliards de F.Cfa tandis que les pertes financières dues au skimming étaient de l’ordre de 3.7 milliards de F.Cfa.
Avec cette formation, ces montants pourraient être revus à la baisse à la suite des sanctions des cybercriminels.
Par Digital Business Africa 

Mauritanie : Le PM Mokhtar Ould Diay s’indigne des services de télécoms et annonce des mesures urgentes

[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs desTélécoms en Mauritanie ont reçu un savon du chef du gouvernement. Lors du Conseil de ministres du 30 août 2024, le Premier ministre, Mokhtar Ould Diay, a exprimé toute son indignation envers la situation actuelle des services de télécommunications en Mauritanie. Il a estimé que la situation des services de télécommunications en Mauritanie est insoutenable et inacceptable. Le Premier ministre, Mokhtar Ould Diay, annonce par conséquent des mesures urgentes pour changer la situation.

En tant que tutelle de ces opérateurs, Le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration était attendu sur la question.  Ahmed Salem Bede Etvagha, après le Conseil de ministres, a déclaré que les Hautes Autorités de l’État ont instruit son département à œuvrer davantage pour garantir l’accès de tous les citoyens aux services de télécommunications. Ahmed Salem Bede Etvagha a rassuré que l’état actuel des choses n’est pas satisfaisant, notant qu’un comité interministériel présidé par le Premier ministre est chargé de suivre la mise en œuvre des actions nécessaires.

L’on devrait donc s’attendre à une couverture réseau étendue. Mieux, la qualité des services sera rehaussée. Assurances données par Le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration, Ahmed Salem Bede Etvagha. Un plan aurait même déjà été mis en place avec les opérateurs télécom pour améliorer leur offre d’ici le 22 septembre 2024. L’Autorité de Régulation en est forcément partie prenante. Clairement, le plan fait partie des moyens techniques pour jauger la qualité des services de tous les opérateurs.

Le Conseil des ministres s’est tenu sous la présidence de S.E Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, président de la République. Une concertation qui a connu la présentation des phases 02 et 03 du projet de connectivité des zones frontalières Sud et Sud-Est de Ould Yenje à N’Beiket Lahwach. Là-bas, les populations utilisent souvent des réseaux étrangers, selon le ministre  de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration, Ahmed Salem Bede Etvagha. Ce que n’accepte pas le gouvernement mauritanien.

Les deux phases du projet portent sur la couverture continue en services de communications électroniques des zones frontalières entre la Mauritanie et le Mali. Elles visent à assurer une couverture complète, continue et ininterrompue de cette zone, à travers plus d’une centaine de sites.

Par Jean Materne Zambo

L’Alliance des États du Sahel (AES) passe au numérique : Une nouvelle web TV pour renforcer sa communication

0

[Digital Business Africa] – Du 22 au 23 août, des experts en communication du Mali, du Niger et du Burkina Faso se sont réunis pour élaborer une stratégie de communication commune.

Cet atelier, organisé sous l’égide du ministre de la Communication du Mali, Alhamdou Ag Ilyene, a permis de poser les bases d’une nouvelle plateforme numérique, incluant une web TV, dont le lancement est prévu pour le 16 septembre 2024.

L’objectif principal de cette initiative est de contrer les campagnes de désinformation visant les pays membres de l’AES. Pour ce faire, des plateformes numériques certifiées, intégrant les réseaux sociaux, seront mises en place afin de renforcer la crédibilité de l’AES sur la scène internationale. Une chronique intitulée “AES Actualités” est déjà diffusée dans les journaux télévisés nationaux des chaînes publiques.

Cette décision, prise lors du sommet de Niamey en juillet dernier, reflète la volonté des présidents de transition de l’AES de fournir une information fiable aux populations.

Par Digital Business Africa

Congo : Léon Juste Ibombo, ministre chargé du Numérique, dote l’ ALC d’un matériel informatique

[DIGITAL Business Africa] – Les jeunes apprenants en conduite intelligence au Congo reçoivent un don spécial du gouvernement. Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Léon Juste Ibombo, a offert à l’Association des logisticiens du Congo (ALC), un ensemble de kit informatique le 28 août 2024 à Brazzaville. Constitué d’ ordinateurs, d’onduleurs, d’unités centrales,  ce don en matériel informatique permettra, non seulement de former plus de mille jeunes en conduite intelligente.

Mais aussi de créer des conditions matérielles d’épanouissement de la jeunesse. Ceci, en accélérant le processus d’autonomisation et du plein emploi en vue de redonner à la jeunesse congolaise une identité. La dotation est alignée sur l’initiative de formation de 1000 jeunes en conduite intelligente.

Le programme de formation de 1000 jeunes en conduite intelligente a été lancé le 17 juillet 2024. Prenant la parole, ce jour-là, le secrétaire général du département de Pointe-Noire, Jean Pascal Koumba, a invité les bénéficiaires de cette formation à s’impliquer, à assimiler et à mettre en exergue les enseignements issus des thématiques qui seront développées et des notions basées sur la conduite intelligente car leur réussite en dépend.

Pour Jean Pascal Koumba, le permis de conduire connaît une perte de crédibilité considérable. Cette situation, selon lui, est singulièrement liée à son mode d’obtention par les candidats, aux conditions d’organisation des examens de permis de conduire et au manque de renforcement des capacités des auto-écoles, des examinateurs et des agents de la direction générale des transports terrestres.

L’association des logisticiens du Congo et le Barreau de Pointe-Noire ont même signé un accord de partenariat. Cette formation gratuite des jeunes en conduite intelligente qui va durer un mois, concerne les villes de Pointe-Noire, Brazzaville, Dolisie, Oyo et Ouesso

Par Jean Materne Zambo

 

Orange Cameroun publie les tarifs de vente en gros de ses services de communications électroniques

[Digital Business Africa] – Dans le jargon des telcos, le document est appelé catalogue d’interconnexion, d’accès et de partage des infrastructures d’Orange Cameroun pour l’année 2024. Il s’appliquera du 01er janvier 2024 au 31 décembre 2024.
Ce catalogue qui présente aux opérateurs autorisés les tarifs pour les appels et SMS et frais d’interconnexion au réseau Orange couvre les deux configurations d’interconnexion ainsi que les conditions de fourniture de prestation de liaison de raccordement aux opérateurs licenciés et concessionnaires. Ces deux configurations d’interconnexion sont l’interconnexion directe et l’interconnexion indirecte.
L’interconnexion directe c’est lorsque Orange Cameroun achemine, à partir du point d’interconnexion à son réseau et jusqu’à un de ses clients desservi par son réseau ou accessible depuis son réseau, le trafic provenant d’un client de l’exploitant du réseau interconnecté.
L’interconnexion indirecte pour sa part c’est lorsque Orange Cameroun achemine le trafic d’un de ses clients desservis par son réseau au point d’interconnexion du réseau d’un autre opérateur afin de permettre à ce client de devenir un client de l’opérateur en question et d’utiliser les services de celui-ci.
Chaque accord entre Orange Cameroun et un autre opérateur qui s’interconnecte à son réseau fait l’objet d’une convention d’interconnexion et d’accès, qui décrit les modalités administratives, techniques et financières des prestations d’interconnexion.
Tous les équipements devant être connectés au réseau d’Orange Cameroun par des installateurs titulaires d’agréments délivrés par l’Agence de Régulations des Télécommunications (ART), doivent être homologués conformément à la réglementation en vigueur.
Par ailleurs, Orange Cameroun dispose d’un système de rechargement virtuel qui peut servir de support pour la revente de trafic à tout client qui le souhaite et en particulier aux fournisseurs de service de télécommunication titulaires d’autorisations appropriées.

Ce service fait également l’objet d’une convention spécifique de distribution dans laquelle sont formalisés notamment : le volume d’achat minimum requis ; le réseau de distribution du demandeur et les modalités de facturation et de paiement.

Chaque fournisseur devra formuler la demande en fournissant une copie du récépissé de déclaration préalable ; un dossier administratif et fiscal ; une description de son organisation et plus particulièrement le réseau de distribution sur lequel il envisage de s’appuyer, et la cible de clientèle visée ; l’apport de sa stratégie de distribution dans le développement de la distribution de trafic.

Orange Cameroun, apprend-on dans ce catalogue, s’engage à répondre à toute demande dans les 60 jours de la réception d’un dossier complet, après étude de dossiers et paramétrages techniques possibles.

Les autres systèmes de revente de trafic peuvent être examinés au cas par cas en fonction de la cohérence des modèles financiers concernés avec les contraintes de distribution et de rentabilité d’Orange Cameroun.

Les modalités incluses dans la convention prennent en compte les dispositions approuvées dans ce catalogue d’interconnexion et d’accès au réseau d’Orange Cameroun que vous pouvez consulter ici.
Par Digital Business Africa