[Digital Business Africa] –La Haute Cour du Kenya a rejeté une demande de suspension de 26 articles de la loi de 2018 sur l’utilisation abusive des ordinateurs et les cybercrimes, et a déclaré qu’ils étaient “ constitutionnels ”, nous informe Itnewsafrica.. La loi a été promulguée par le président Uhuru Kenyatta le 16 mai 2018 pour lutter contre la montée de la cybercriminalité et fournir un cadre juridique pour punir les cybercriminels.
Cependant, l’Association des blogueurs du Kenya (BAKE) a déposé des objections à la loi affirmant que 26 sections (qui couvrent principalement les discours de haine et les fausses nouvelles) étaient préjudiciables à la liberté d’expression. BAKE a également souligné les articles 16 et 17 qui concernent l’interception non autorisée, l’accès non autorisé et l’interférence non autorisée de la communication.
L’organisation a publié une déclaration à l’époque : « Le Comité national de coordination de l’informatique et des cybercrimes manque de surveillance dans sa représentation car il provient uniquement du gouvernement. L’industrie a besoin d’une représentation pour articuler et faire avancer les intérêts des parties prenantes. » Selon BAKE, ils ont demandé un recours juridique parce que plusieurs dispositions de la nouvelle loi étaient inconstitutionnelles et « constituaient une atteinte aux libertés fondamentales ».
En mai 2018, la Haute Cour a gelé la promulgation des 26 sections contestées et BAKE a répondu par une autre déclaration: « À notre avis, 26 sections de la loi menaçaient la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté des médias, la liberté et la sécurité des la personne, le droit à la vie privée, le droit à la propriété et le droit à un procès équitable. » La Haute Cour a maintenant rejeté la demande et dans sa décision, le juge a déclaré: « La requête des blogueurs est déclarée injustifiée et la loi ne viole aucun droit fondamental ».
BAKE décrit ce dernier développement comme un coup porté aux droits numériques locaux, en particulier la liberté d’expression et la liberté des médias. « Nous avons l’intention de faire appel de cette décision immédiatement », a-t-il ajouté.
[Digital Business Africa] – Le chef du département Communication institutionnelle et Relations publiques d’Orange Cameroun démissionne. C’est le 26 janvier 2015 que Valentin Siméon Zinga a officiellement pris service à Orange Cameroun, alors dirigée par Elisabeth Medou Badang. Cette dernière a d’ailleurs été à la manœuvre pour le recrutement de cette grande plume du journalisme camerounais, au sein de cette entreprise. Il était alors éditorialiste et directeur des rédactions du « Groupe La Nouvelle Expression ».
Visiblement, la vitesse de la connexion entre Valentin Siméon Zinga et Frédéric Debord n’était plus rapide. Du moins, pas au même débit qu’avec Elisabeth Medou Badang. D’où la démission annoncée ce jour, 22 février 2020. Raison évoquée par le démissionnaire : « une gouvernance qui tient du culte de la personnalité et de l’esprit de cour : divinités triomphantes et servilités assumées, au nom de je ne sais quel « réalisme » ! ».
Celui qui confiait à Beaugas – Orain DJOYUM le 03 février 2015 que « Ce n’est pas une page qui se tourne, c’est un nouvel ouvrage que je dois écrire » promet d’écrire rapidement un livre pour raconter son expérience à Orange Cameroun. Mais avant, Digital Business Africa vous propose l’intégralité de son message de démission:
Valentin Siméon Zinga :“Il me faudra témoigner, sans attendre. Raconter les réalités, et mettre en perspective les mythes”
Je me suis exposé à une gouvernance qui tient du culte de la personnalité et de l’esprit de cour : divinités triomphantes et servilités assumées, au nom de je ne sais quel « réalisme » ! Un tel logiciel de gestion des Hommes et pilotage des Idées, m’est apparu de facture et d’orientations coloniales. Il ne m’était plus compatible.Valentin Siméon Zinga
« En conformité avec les valeurs de liberté et de dignité qui guident ma vie au quotidien, j’ai consenti, le 21 février 2020, à refermer les parenthèses Orange Cameroun ouvertes sur mon itinéraire professionnel, il y a cinq ans.
Je rends grâce à « Mon Seigneur et mon Dieu », (Jean, 20 :28), Maître de toute chose, Source de toute grâce, pour ce que furent ces cinq années.
J’exprime ma profonde gratitude à deux dames de valeur qui ont rendu cette aventure possible et passionnante : Elisabeth MEDOU BADANG et Evelyne ENGUELLE NGONO. Elles n’ont pas besoin d’un hagiographe : leurs états de service parlent pour elles et leurs parcours exceptionnels sont en eux-mêmes probants et éloquents.
Je renouvelle mon amitié à un Monsieur, un véritable « Gentleman « , qui, dans l’anonymat que nous imposent nos convictions partagées, joua un rôle fondamental pour mon basculement du journalisme à la communication.
Pendant cinq ans, j’ai pu impulser et accompagner stratégies, initiatives et actions, à partir de mon poste de « Chef de Département de Communication institutionnelle et des Relations Publiques ». J’ai vécu avec enthousiasme, passion -et , je crois, professionnalisme- la culture de Cabinet, qui laisse toute leur place à la compétence, à la créativité. Je ne suis pas peu fier d’avoir fait bouger les lignes, d’avoir laissé des traces. René CHAR n’affirme-t-il pas que « seules les traces font rêver » ? Je rêvais de révolution, j’ai imprimé mon empreinte à de notables évolutions.
Puis, je me suis exposé à une gouvernance qui tient du culte de la personnalité et de l’esprit de cour : divinités triomphantes et servilités assumées, au nom de je ne sais quel « réalisme » ! Un tel logiciel de gestion des Hommes et pilotage des Idées, m’est apparu de facture et d’orientations coloniales. Il ne m’était plus compatible.
De tout cela, il me faudra témoigner, sans attendre. Raconter les réalités, et mettre en perspective les mythes. C’est cela l’urgence. C’est après tout, mon métier d’origine. Ma profession pour la Vie.
Valentin Siméon ZINGA,
Yaoundé, le 22 février 2020. »
Parcours professionnel de Valentin Siméon Zinga
Au plan national
– 2011 – 2015 : Chef du département Communication institutionnelle et Relations publiques d’Orange Cameroun
– 2011 – 2015 : Editorialiste et Directeur des rédactions du « Groupe La Nouvelle Expression » qui comprend : le quotidien « La Nouvelle Expression », « Radio Equinoxe », « Equinoxe Télévision ». En charge de l’impulsion des activités journalistiques, de la double veille éditoriale et déontologique des organes de presse du Groupe. – 2004-2011 : Editorialiste et Rédacteur en Chef de « La Nouvelle Expression » – 2002-2004 : Editorialiste et Rédacteur en Chef délégué de « La Nouvelle Expression » – 2000-2001 : Rédacteur en Chef de « Radio Reine » – 1995-2002 : Rédacteur, Rédacteur en Chef Adjoint à « La Nouvelle Expression » – 1992-1995 : Reporter, Chef de rubrique « Politique », Rédacteur en Chef Adjoint de « Le Messager ».
Au plan International Entre 1995 et 2006, correspondant au Cameroun des organes de presse internationaux : – Le Bulletin d’information africaine (Bruxelles) – L’Autre Afrique (Paris – Canal Afrique ( South Africa Broadcasting Corporation) – Dow Jones Newswire – Radio France Internationale (Rédaction Internet) Paris
[Digital Business Africa] – La division réseau du géant chinois annonce 90 contrats commerciaux dans le monde, et présente de nouveaux produits pour les réseaux des opérateurs, nous informe 01net. Il a tenu une conférence depuis Londres où le président de l’activité Ryan Ding a annoncé la signature de 90 contrats commerciaux 5G dans le monde et la livraison de 600 000 antennes intelligentes massive MIMO.
Huawei s’attribue ainsi le titre de leader des fournisseurs de la 5G. Et il est vrai que les chiffres annoncés sont supérieurs à ceux de ses concurrents. Il convient toutefois de signaler qu’ils n’utilisent pas les mêmes critères pour faire leurs comptes. Ericsson revendique ainsi 81 accords ou contrats à ce jour. Mais cela comprend des démonstrations et des expérimentations sur des sites pilotes. Impossible de connaître le détail. Nokia annonce, de son côté, 67 contrats commerciaux signés et 100 engagements clients.
L’équipementier chinois a dévoilé son nouveau portfolio de produits 5G destinés aux opérateurs. Il affirme être le premier fournisseur à pouvoir mettre en place les fameuses applications verticales qui pourront profiter du network slicing (découpage du réseau en tranches logicielles) à l’horizon 2022.
Rappelons que les Etats-Unis tentent activement de décourager leurs pays amis d’utiliser du matériel Huawei pour la 5G. Donald Trump a même menacé de priver de renseignements les pays qui persisteraient à le faire. Malgré cela, l’Union européenne n’a pas banni le géant chinois. Même le Royaume-Uni a refusé de l’interdire. Mais tous devraient dans les faits restreindre le recours des opérateurs à Huawei avec de nouvelles règles.
[Digital Business Africa] – L’Internal Revenue Service (IRS), le service du gouvernement américain chargé de collecter l’impôt des sociétés poursuit Facebook en justice et affirme que le réseau social doit pas moins de 9 milliards de taxes non perçues, nous informe Clubic.
Ce montant concerne une période comprise en 2010 et 2016. Pour ce faire, l’entreprise aurait utilisé sa filiale irlandaise, la plupart des grands groupes américains s’établissent en effet dans le pays en raison de sa législation fiscale très avantageuse pour les sociétés.
Facebook aurait durant plusieurs années volontairement sous-évalué le montant de sa propriété intellectuelle et de ses différentes marques, choses sur lesquelles la filiale paye une redevance à la maison-mère aux États-Unis. C’est grâce à ce stratagème que Facebook aurait réussi à diminuer son revenu global, et donc le montant des taxes dues au gouvernement américain.
Pour sa défense, Facebook indique que l’accord passé avec sa filiale en 2010 a eu lieu alors que le réseau social ne dégageait aucun revenu provenant de la publicité mobile et que son activité mondiale débutait à peine. Le procès a débuté ce mardi 18 février 2020 devant un tribunal de San Francisco et devrait durer entre trois et quatre semaines. Seront appelés à la barre différents dirigeants de Facebook dont le Directeur en charge de la réalité visuelle et de la réalité augmentée Andrew Bosworth.
[Digital Business Africa] – Le principal opérateur de télécommunications du Kenya, Safaricom, prévoit de faire officiellement une offre au gouvernement éthiopien pour l’une des deux licences d’exploitation de télécommunications disponibles en avril 2020, nous informe ITWeb Africa.
Lors de la présentation des performances financières de Safaricom pour le semestre clos le 30 septembre 2019, le directeur général par intérim, Michael Joseph, a déclaré que l’Éthiopie a des frais d’entrée sur le marché plafonnés à 1 milliard de dollars américains et que la société aura besoin d’un investissement supplémentaire de 1 milliard de dollars américains dans l’infrastructure du projet.
Plus récemment, Joseph a réitéré que l’entreprise reste à la recherche de partenariats et n’a pas encore finalisé sa liste d’alliés potentiels. « Nous savons que l’investissement pour construire le réseau en Éthiopie sera important, nous devons donc tous emprunter pour investir. La composition du consortium dépendra de votre capacité à contracter des dettes et de votre volonté de prendre des risques », il a dit. Joseph a ajouté que les membres du consortium devront être finalisés avant que Safaricom puisse prendre une décision sur la source de financement de sa candidature, et cela pourrait prendre jusqu’à dix ans avant que l’investissement dans le pays d’Afrique de l’Est devienne rentable.
« L’Ethiopie est le plus gros prix qui reste en Afrique du point de vue des télécommunications (et) il n’y a pas beaucoup de sociétés qui peuvent le faire par leurs propres moyens », a déclaré Joseph. L’Éthiopie est un marché attractif compte tenu de sa population de 108 millions d’habitants (deuxième plus grand pays d’Afrique) et selon les données disponibles, seulement 41% de la population sont des abonnés mobiles. La pénétration des données et l’accès à Internet sont également faibles.
Le processus d’appel d’offres pour les deux licences d’exploitation est effectivement la première fois que le marché éthiopien des télécommunications sera ouvert aux investissements étrangers. Outre Safaricom, plusieurs autres opérateurs ont manifesté leur intérêt pour le marché, notamment Orange SA et MTN Group Ltd. Les principales influences du marché comprennent la privatisation d’Ethiopian Telecommunications Corp. et la délivrance de licences de spectre.
Le gouvernement éthiopien n’a pas non plus publié de lignes directrices régissant le processus d’appel d’offres, mais s’il est publié, il y a des spéculations que cela pourrait inclure des limitations de propriété par des investisseurs étrangers.
[Digital Business Africa] – Le gouvernement du Zimbabwe poursuit la restructuration de l’opérateur de téléphonie mobile public NetOne et a émis un avertissement à la société pour résoudre de toute urgence les problèmes auxquels il est confronté, nous informe Itwebafrica. Les analystes affirment que les problèmes découlent de la structure de base de l’entreprise qui permet au ministre responsable des TIC d’influencer les nominations au conseil d’administration.
Le président du conseil d’administration de NetOne, James Mutizwa, a récemment démissionné, ainsi que deux autres membres du conseil d’administration, Sibonile Dhliwayo et Keunetsi Mpandawana.
L’un des membres du conseil d’administration a déclaré: « La raison de ma démission est que le conseil d’administration est actuellement géré de manière non professionnelle, ce qui rend difficile pour moi de rendre mes services et mes responsabilités de manière professionnelle et objective. » Des responsables du ministère des Finances ont déclaré mercredi 1ç février 2020 à ITWeb Africa que le ministre des Finances, Mthuli Ncube, a maintenant exigé que les différends dans les salles de réunion soient résolus car ceux-ci envoient de “mauvais signaux” aux investisseurs potentiels.
« Le ministre des Finances n’est pas satisfait de ces développements chez NetOne et il veut que le conseil d’administration soit trié afin que les investisseurs commencent à peser leurs options. Il y a quelques entreprises régionales qui ont montré de l’intérêt mais il est difficile pour elles de voir la valeur car les choses restent comme cela » , a déclaré un responsable.
L’ancien PDG de NetOne, Kangai, a récemment détaillé les violations des pratiques de gouvernance d’entreprise telles que l’attribution irrégulière de contrats et d’appels d’offres. Le ministre Ncube a déclaré qu’en dépit des bouleversements dans la salle du conseil d’administration et des allégations de violations de la gouvernance d’entreprise, l’opérateur de télécommunications déclarera un dividende cette année.
Il a déclaré: « NetOne va déclarer un dividende et remettre un chèque au gouvernement, c’est une bonne performance qui ressort du programme de réforme des entreprises publiques. » Ncube a précédemment déclaré que NetOne et TelOne seront regroupés avant d’être mis aux enchères dans le cadre d’un plan de commercialisation.
[Digital Business Africa] – Le dernier rapport de Hootsuite et de We are social baptisé Digital 2020 – Cameroon est disponible depuis quelques jours. Ce rapport indique qu’ils sont 7,87 millions le nombre d’internautes camerounais, soit 30% d’une population estimée par ce rapport à 26,21 millions d’habitants. Parmi eux, 3,7 millions sont des utilisateurs actifs des réseaux sociaux. Que font tous ces internautes sur le web?
En faisant recours aux données d’Alexa, les auteurs du rapport présentent le top 20 des site web les plus visité par les internautes camerounais. Les auteurs rappelent que «Alexa» est le nom de la branche d’Amazon insights et les données présentées dans ce classement ne sont pas limitées aux activités des plateformes à commande vocale d’«Alexa».
Google et Youtube viennent en tête de ce classement. L’on constate dans ce classement qu’au 31 janvier 2020, le site web camerounais qui vient en première position occupe le 10e rang de ce classement : le site d’informations cameroon-info.net. Avec un temps moyen de 5 Min 58 sec par visiteur sur la plateforme. Chaque internaute peut visiter en moyenne 2,5 pages par visite.
[ICT Media STRATEGIES] – D’après le dernier rapport de Hootsuite et de We are social baptisé Digital 2020 – Cameroon, ils sont 7,87 millions le nombre d’internautes camerounais, soit 30% d’une population estimée par ce rapport à 26,21 millions d’habitants. Parmi eux, 3,7 millions sont des utilisateurs actifs des réseaux sociaux.
Hootsuite, We are social et leurs partenaires sont allés recueillir les données auprès des sources autorisées. Notamment chez les réseaux sociaux concernés et quand cela a été nécessaire auprès de la GSMA, l’association mondiale des opérateurs mobiles et équipementiers télécoms, et auprès de la Banque mondiale, entre autres sources fiables. Extraits de leur rapport:
Les Camerounais se connectent davantage sur Internet avec leur smartphone.
En plus, la qualité de la connexion Internet mobile est bonne avec, selon les données d’Ookla, une vitesse moyenne de 16,85 Mbps pour les connexions mobiles.
Côté appareils mobiles, les mobinautes Camerounais ont davantage un smartphone android. 82,9% contre seulement 4,6% d’utilisateurs de devices Apple.
Au 20 janvier 2020, 3,5 millions de Camerounais présents sur Facebook. C’est le réseau social le plus utilisé par les Camerounais. L’on constate que les hommes sont les plus nombreux sur ce réseau social. Soit 58,8% contre 41,2% pour les femmes.
Par contre, les femmes, moins nombreuses, sont les plus actives sur Facebook avec plus de commentaires et de like.
Les Camerounais accèdent pour la plupart à Facebook à partir de leur Smartphone.
Nombre de Camerounais sur Instagram
Ils sont 390 000 Camerounais sur Instagramm. Ici encore, les hommes sont les plus nombreux.
Nombre de Camerounais sur LinkedIn
Ici, ils sont 640 000, les Camerounais présents sur LinkedIn. Ici encore, les hommes sont les plus nombreux que les femmes.
Nombre de Camerounais sur Twitter
Les internautes camerounais ne se sont pas encore mieux familiarisés avec Twitter. Seuls 110 000 Camerounais y sont présents. Ici encore, les hommes sont plus nombreux que les femmes.
Côté e-commerce
5,6% d’internautes camerounais effectuent leur achat en ligne.
Les réseaux sociaux les plus utilisés dans le monde
Sur le plan mondial, le réseau social le plus utilisé est Facebook avec 2 449 000 000 utilisateurs actifs par mois.
Malheureusement, comme dans plusieurs classements, l’Afrique centrale reste la région du monde la moins connectée et totalisant le plus bas pourcentage de populations connectées sur les réseaux sociaux.
L’ensemble de l’étude de Hootsuite, We are social et leurs partenaires sur le Cameroun est accessible.
Si vous avez des commentaires par rapport à ces chiffres et ce riche rapport n’hésitez pas de nous écrire en commentaires.
[Digital Business Africa] – L’autorité nationale des communications (NCA) de Somalie a annoncé ce 17 février 2020, l’entrée en vigueur du nouveau régime de licence télécoms, nous informe ICT4Africa. Le cadre réglementaire propose des licences plus flexibles, simplifiées et neutres en termes de technologie et service.
Ce nouveau régime est le fruit d’une consultation publique engagée en octobre dernier entre NCA et les différents acteurs du secteur TIC national. Désormais, les investisseurs ont trois possibilités d’entrer sur le marché télécoms. Ils peuvent acquérir soit une licence de fournisseur d’infrastructure de communications, soit celle de fournisseur de services d’application ou celle de fournisseur d’infrastructures et de services de communication.
La licence de fournisseur d’infrastructures de communication permet de délivrer ou gérer des pour le compte d’un tiers des équipements de télécommunications. Cette licence peut permettre de fournir la capacité à un opérateur par fibre optique, satellite, etc. ou gérer des pylônes comme le font les towers companies.
En ce qui concerne la licence de fournisseur de services d’applications, elle s’adresse beaucoup plus aux intégrateurs de solutions, aux partenaires informatiques. Il s’agit des vendeurs de terminaux, de logiciels, de plate-formes. En somme, les partenaires techniques des opérateurs qui ne transportent pas les services.
Enfin, la licence de fournisseur d’infrastructures et de services de communication. Elle correspond plus aux opérateurs de la téléphonie mobile. Les investissements effectués doivent permettre de délivrer un service à l’utilisateur final. Abdi Sheik Ahmed, Directeur général de la NCA, a expliqué qu’il vise à travers cette mesure, une flexibilité réglementaire pour faire face aux évolutions du marché et des technologies.
Depuis le déclenchement de la guerre civile au début des années 90, la Somalie a une économie en lambeaux. Les autorités s’organisent comme ils peuvent pour structurer quelques pans de cette économie notamment les télécommunications. Ce secteur a su conserver son dynamisme et génère de grandes ressources au pays. Les principales acteurs du secteur sont Somtel Network , GolisTelecomGroup , HormuudTelecom , Somafone ,Nationlink , Netco , Telcom et Somali Telecom Group, toujours selon ICT4Africa.
[Digital Business Africa] – Le gouvernement nigérian va lancer un projet d’identification numérique pour le développement, avec pour objectif d’aider la Commission nationale de gestion de l’identité à augmenter le nombre de personnes ayant un numéro d’identification national (NIN), pour atteindre environ 150 millions dans les deux prochaines années, a rapporté l’organisme mondial dans une circulaire.
Selon la Banque mondiale, il sera question entre autres de fournir aux citoyens un numéro d’identification unique pour pouvoir mieux cibler les filets de sécurité sociale. D’après lui, ce projet permettra aux nigérians, en particulier aux groupes marginalisés, d’accéder à des services d’amélioration de l’aide sociale. Mais aussi de renforcer les garanties juridiques et techniques du système d’identification pour protéger les données personnelles et la vie privée, rapporte Ciomag.
Ce projet est financé par un crédit l’Association internationale de développement, une filiale de la Banque mondiale, à hauteur de 115 millions de dollars et un cofinancement de 100 millions de dollars de l’Agence française de développement et de 215 millions de dollars de la Banque européenne d’investissement.
Rappelons que le Groupe de la Banque mondiale et d’autres partenaires de développement se sont engagés depuis 2018 à mobiliser une action collective , stimuler des soutiens financiers et mettre à profit l’innovation pour soutenir le programme action sur l’identification numérique et l’enregistrement des faits d’états civil en Afrique d’ici 2030.
[Digital Business Africa] – Le Niger se lance dans la confection de cartes électorales biométriques pour préparer les élections générales de 2021. Le lundi 17 février 2020, le Président Mahamadou Issoufou s’est fait enrôler pour donner le top départ de cette opération.
Les informations sur l’enrôlement biométrique sont déjà lancées dans toutes les régions du pays. Le projet a pour objectif de renforcer la transparence des élections. Il est géré par l’opérateur Gemalto, une multinationale parmi les leaders mondiaux de la sécurité numérique. L’équipementier a en charge, la réalisation d’un fichier consensuel et fiable, pour une organisation claire des élections.
Selon Abdou Mahamane, le Niger doit sortir du recensement manuel. « Le Niger fait partie des derniers pays qui n’ont pas embrassé la biométrie. On ne peut pas continuer à venir faire l’enregistrement manuel et ensuite le décompte entièrement manuel », a t-il justifié. En effet, les traitements manuels des élections générales de 2016, ont permis de relever plusieurs failles dans le fichier électoral. La loi électorale a ainsi été révisée en 2017 pour permettre la réalisation d’un registre biométrique.
[Digital Business Africa] – Depuis l’Afrique du Sud, la division de fourniture d’infrastructures de Telkom Openserve a publié une déclaration confirmant que la partie de la réparation SAT3 / WASC au large du Congo est terminée, nous annonce Itnewsafrica. Le navire câblier Leon Thevenin a confirmé dans les premières heures du mercredi 19 février 2020 que le processus de restauration de ce qu’il a décrit comme « une rupture de câble simultanée sans précédent » du câble sous-marin de l’Atlantique Sud 3 / Afrique de l’Ouest (SAT3 / WASC) et le West African Cable System (WACS), étaient achevés.
Dans un communiqué, Openserve a déclaré: « Cette catastrophe, qui a entraîné une réduction de la vitesse de navigation internationale des internautes sud-africains et eu un impact sur les appels vocaux internationaux et l’itinérance mobile, s’est produite aux premières heures du 16 janvier 2020. Les Sud-Africains peuvent désormais pousser un soupir de soulagement parce que la capacité de connectivité internationale revient à la normale. »
Selon l’entreprise, les sous-comités de maintenance et d’exploitation des deux consortiums de câblodistribution avaient confié leurs processus de restauration respectifs à un seul chef de mission sur le Leon Thevinin. « Le navire a quitté le port de Cape Town dans la soirée du mercredi 22 janvier et est sorti en eau libre pour effectuer les processus de réparation, à plusieurs reprises, depuis. Le navire va maintenant se rendre à son prochain emplacement, au large du Ghana, pour entreprendre une réparation liée à l’alimentation (défaut de dérivation) du câble WACS. Ce défaut n’affecte pas le trafic sur le WACS. Si les conditions le permettent, la mission entière devrait être terminée vers le 25 février, le navire revenant à quai au Cap » a déclaré Openserve.
Au début de la mission de réparation, l’équipe d’Openerve Global Capacity a conclu des accords commerciaux avec plusieurs parties afin de minimiser une partie de l’impact sur son réseau et celui de ses clients. « Dans le cadre de sa procédure de clôture interne, les équipes concernées d’Openerve analyseront, au cours des prochaines semaines, le plein impact de cette double rupture inhabituelle sur sa capacité de connectivité internationale. Cet exercice sera mené en vue de minimiser, et peut-être atténuant, l’impact sur l’écosystème sud-africain de la large bande si le pays devait se retrouver confronté à un événement catastrophique similaire à l’avenir » , a ajouté la société.
[Digital Business Africa] – L’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Zimbabwe (Potraz) a lancé un projet de développement des infrastructures de six millions de dollars pour fournir aux régions sous-desservies et marginalisées l’accès aux TIC et aux services de télécommunications.
Le projet d’infrastructure de télécommunications passives, soutenu par le Fonds des services universels (USF), permettra la construction de 20 stations de base partagées pour soutenir la connectivité à ces régions. Les infrastructures passives font référence aux installations non actives fournies sur un site de télécommunications pour soutenir la fourniture de services TIC dans les zones environnantes, par exemple l’énergie solaire, les tours, les générateurs de moteurs diesel, les batteries de secours, les routes d’accès et les clôtures de périmètre.
Selon le site Web de Potraz, les stations de base partagées seront établies à Masvingo, Manicaland, Matabeleland North, Midlands, Mashonaland West, Mashonaland East Mash Central et Matabeleland South.
Le porte-parole de Potraz, George Manyaya (photo), a déclaré: « Le projet vise à combler la fracture numérique, comme en témoigne la hausse des taux de pénétration du mobile et d’Internet dans le pays. Nous espérons qu’à l’issue du projet, les entreprises de télécommunications mobiles partageront l’infrastructure et les installations. »
La Commission du portefeuille parlementaire du Zimbabwe sur les TIC a également indiqué que les opérateurs de télécommunications devront s’engager dans un accord de partage des infrastructures de télécommunications.
[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a reçu ce mardi 18 février 2020 à la salle de conférences de son département ministériel, les startups AGRIXTECH, SMARTSCOPE et TRANSPORT INTELLIGENT, au retour de leur stage d’imprégnation au centre d’innovation d’ERICSSON de Dubaï.
Il s’agit des lauréats du « Concours national du meilleur projet TIC de l’année », qui s’est tenu lors de la première édition de la semaine de l’innovation numérique du 24 au 28 juin 2019, à l’Ecole nationale supérieure des Postes, Télécommunications et TIC (SUP’PTIC), autour du thème : « Innovez, créez et surtout osez : quelles appropriations et quelles perspectives pour cet appel du Chef de l’Etat ».
Au total, près de 700 projets ont été enregistrés et 21 jeunes sélectionnés comme satisfaisant aux critères d’éligibilité personnelle du candidat et au critère d’éligibilité technique du projet ont à cet effet été primés. Et parmi les récompenses qui ont été décernées, il y a eu des appuis financiers, dons en matériels, ainsi que des formations et incubations, tous frais compris, dans différentes institutions spécialisées reconnues au niveau international, telles que la prestigieuse académie de l’Union Internationale des Télécommunications et le centre de recherche et de développement numériques du Groupe ERICSSON à Dubaï, pour les trois meilleurs startuppers., à savoir Agrix-Tech, Smartcope et Transport Intelligent.
« Je suis heureuse d’accueillir nos trois vaillants ambassadeurs camerounais du numérique, après leur séjour à Dubaï », a déclaré Mme la ministre lors de l’allocution qu’elle a prononcée à cet effet, ajoutant que « Je voudrais en même temps leur adresser une fois de plus, les chaleureuses félicitations du Gouvernement non seulement pour avoir franchi avec brio toutes les étapes du concours, mais aussi pour avoir fait le bon choix, le choix de se lancer dans un secteur aussi exigent que celui du numérique. »
La ministre a aussi profité de la circonstance pour réaffirmer l’ambition du gouvernement à accompagner les jeunes dans le numérique, à travers toute un programme spécifique qui a déjà permis de matérialisé un ensemble d’activités qui ont pour but de mettre en place un écosystème favorable à la détection des talents et à leur accompagnement, en vue de la création des entreprises numériques.
Elle annonce l’intention du gouvernement cette année d’intensifier l’encadrement et l’appui des jeunes engagés dans les TIC à travers la création d’un Centre de développement de l’économie numérique à Yaoundé. « Le centre de développement de l’économie numérique est une structure, véritable cyber parc, qui offrira aux jeunes, un accompagnement complet dans le processus de maturations des projets du numérique jusqu’à la création d’une entreprise viable » a-t-elle déclaré, « il a pour objet de détecter, d’incuber et de développer des projets dans le domaine du numérique dans le but de faire émerger une industrie TIC locale de développement des applications « made in Cameroon ».
[Digital Business Africa] – Le gouvernement éthiopien a promulgué une nouvelle loi, la Proclamation contre le discours de haine et la désinformation, qui interdit les messages publiés en ligne “qui pourraient provoquer des violences ou des troubles à l’ordre public“.
Mais les critiques ont qualifié la législation de sévère et pensent qu’elle pourrait porter atteinte à la liberté d’expression et aux droits numériques. Le groupe de défense des droits en ligne Paradigm Initiative a publié une déclaration qui se lit en partie: « L’histoire de l’Éthiopie a toujours eu le gouvernement de garder le dessus sur les citoyens à travers des lois oppressives et la censure sur Internet. Des vagues de protestations ont augmenté depuis 2015 avec violence et des violations des droits de l’homme très observées à ces moments-là, notamment le meurtre de manifestants et la fermeture régulière d’Internet. »
« Le contenu a été un paysage que le pays a tenté de contrôler en supprimant des sites Web et en maintenant le monopole du secteur des télécommunications. Malgré les progrès accomplis depuis la prise de fonction du Premier ministre Abiy, l’espace d’information est toujours très réglementé, l’année dernière seulement en rapportant plus de 3 arrêts » , poursuit le communiqué.
David Kaye, Rapporteur spécial des Nations Unies, a déclaré que la loi pourrait criminaliser les personnes qui ne font que publier ou partager de telles informations, car elle ne limite pas l’infraction.
« Dans ce contexte, le flou excessif du projet signifie que les fonctionnaires aux niveaux fédéral et régional auraient un pouvoir discrétionnaire pratiquement illimité pour déterminer qui enquêter et poursuivre, conduisant à une incohérence presque certaine dans l’approche et à une vague potentielle d’arrestations et de poursuites arbitraires, » dit Kaye.
[Digital Business Africa] – TEOCO, le principal fournisseur de solutions d’analyse, d’assurance et d’optimisation à plus de 300 fournisseurs de services de communication (CSP) et OEM dans le monde, a été sélectionné par MTN Group, le plus grand opérateur mobile en Afrique, pour standardiser ses outils de planification de réseaux radio et micro-ondes, annonce l’entreprise américaine dans un communiqué publié ce mardi 18 février 2020
MTN Group déploiera ASSET Radio et ASSET Backhaul de TEOCO sur des réseaux subsidiaires couvrant 18 pays différents. Cela inclut la possibilité de normaliser les rapports sur sa couverture de la population à travers l’Afrique, afin de déterminer le nombre d’abonnés qui peuvent accéder aux services de MTN.
«Le fait d’avoir un outil de planification standard dans MTN Group nous permet d’être cohérents dans notre approche de la planification et de l’optimisation du réseau», a déclaré Navindran Naidoo, Executive Network Design & Planning chez MTN Group. «Les données que nous collectons sur nos abonnés doivent être très précises pour améliorer nos opérations commerciales. Ayant travaillé avec TEOCO pendant plus de 20 ans, nous sommes certains qu’ils nous aideront à atteindre nos objectifs d’abonnés », ajoute-t-il.
En tant que l’un des plus grands opérateurs au monde, travaillant à travers l’Afrique et le Moyen-Orient, MTN a été confronté à des défis opérationnels dans la collecte de données cohérentes et précises de divers pays allant de l’Afrique du Sud et du Nigeria au Yémen et à l’Afghanistan.
L’utilisation de ASSET Radio et ASSET Backhaul permettra d’avoir une bien meilleure vision de la réalité dans chaque pays, ce qui à son tour aidera à concentrer les investissements CAPEX là où ils sont le plus nécessaires. Il permettra à MTN de voir l’impact de sa stratégie de doubles données pour stimuler l’adoption des données dans les zones urbaines et rurales de tous ses marchés.
«Nous sommes ravis de continuer à développer nos relations avec MTN Group», a déclaré Atul Jain, fondateur et PDG de TEOCO. Pour lui, «il est primordial de disposer des bons outils pour surveiller et analyser les réseaux d’opérateurs et la base d’abonnés. Sans cela, vous êtes aveugle aux problèmes qui affectent le réseau et aveugle aux résultats du comportement des clients. En analysant de manière cohérente les données, grâce à des outils standardisés comme ASSET, MTN Group peut prendre d’importantes décisions de réseau et suivre l’impact sur des continents entiers. Cela permet des économies d’échelle importantes et offre une expérience client et réseau mobile différenciée ».
[Digital Business Africa] – La toute première édition des Bamako Digital Days s’est ouverte ce 18 février 2020 au Centre international de Conférences de Bamako (CICB) sous le thème «Booster sa productivité par le digital». Organisé par le ministère de l’Économie numérique et de la Prospective et l’agence Yelenah, ce forum réunit les experts nationaux et internationaux pour explorer et partager les meilleures pratiques en matière de digitalisation des procédures administratives et en matière d’accompagnement des start-up.
En procédant au lancement officiel de ces Bamako Digital Days, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, ministre des Finances, Dr Boubou Cissé, a, au nom du Président de la République, S.E.M. Ibrahim Boubacar Keïta, a rappelé que le Gouvernement, conscient de l’importance de la digitalisation des procédures publiques, a adopté le projet Mali numérique.
Bamako Digital Days Première édition
Un projet qui, d’après lui, prévoit de nombreuses autres mesures telles que le maillage de la majorité du territoire malien en fibre optique ; la mise à la disposition des Start-up d’un fonds d’amorçage annuel dans le cadre de l’application de la loi sur les star-up ou encore la mise en œuvre de la Stratégie d’Accès Universel de façon optimale, afin que la couverture réseau ne soit plus une inquiétude pour les populations dans les zones les plus reculées.
Plus encore, le Premier ministre a relevé la détermination du Président de la République et celui du gouvernement à soutenir l’ensemble des initiatives visant à favoriser un environnement propice à la digitalisation des procédures administratives et au développement des start-up maliennes.
9000 kilomètres de fibre optique installés
Présentant la situation de la digitalisation des services publics au Mali, la ministre de l’Économie numérique et de la Prospective, Kamissa Camara, a expliqué que « le secteur du numérique au Mali aujourd’hui, c’est un ensemble de plateformes permettant de dématérialiser toute l’administration; qu’il s’agisse d’une simple gestion de courriers ou d’opérations plus complexes telles que les passations de marchés en consultations restreintes. Ce sont également 31 nouvelles localités connectées dans le cadre de la stratégie d’accès universel, 9000 kilomètres de fibre optique installés et enfin un écosystème de l’entrepreneuriat numérique qui fait montre d’un dynamisme jamais enregistré auparavant ».
D’après Kamissa Camara, cette première édition des Bamako Digital Days (BDD) constitue une grande première au Mali et s’inscrit dans le cadre de la « Stratégie Mali numérique 2020 ». Avec les BDD, la ministre explique qu’il était important pour son département ministériel de permettre aux jeunes innovateurs maliens d’avoir accès à une plateforme internationale leur permettant d’apprendre de pays de la sous-région, mais également du continent, les meilleures pratiques et les dernières inventions dans le domaine du numérique.
Les Bamako Digital Days qui s’achèvent ce 19 février 2020 connaissent la présence de nombreux experts internationaux parmi lesquels le Malien Dr Hamadoun I.Touré, ancien SG de l’UIT et premier SG de la Smart Africa Alliance. Aussi présent à ces journées, l’Ivoirien Lacina KONE, directeur général de la Smart Africa Alliance. Celui-ci a d’ailleurs expliqué que les Bamako Digital Days se déroulent dans un contexte où le Mali est en pleine transformation numérique.
[Digital Business Africa] – Après la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Ghana, le Burkina Faso s’engage à son tour dans la gestion des déchets électroniques avec un partenaire de référence : SGS SA. Le ministère de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement climatique du Burkina Faso et le groupe Société Générale de Surveillance SA ont en effet signé un protocole d’accord le 10 février 2020 à Ouagadougou pour la mise en place au Burkina Faso d’une solution intégrée et autofinancée relative à la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques. La solution intégrée et autofinancée en question n’est rien autre que le programme SGS Renovo.
Pour parapher ce protocole d’accord, le gouvernement était représenté par le ministre de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement climatique, Nestor Bassiere Batio, alors que le groupe suisse SGS SA était représenté par le directeur régional Afrique centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo, Moïse YAKAN et le directeur Régional SGS Afrique Centrale et de l’Ouest Francophone, Wilfrid Flottes De Pouzols.
Le ministre de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement climatique, Nestor Bassiere Batio (droite), et le directeur régional Afrique centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo, Moïse YAKAN (gauche).
De nombreux pays africains sont devenus le dépotoir des pays occidentaux dont certains opérateurs choisissent de s’y rendre pour y déverser leurs déchets d’équipements électriques et électroniques. D’autres équipements électriques et électroniques sont acheminés et vendus sur le continent comme matériel de seconde main. Tout comme des équipements électroniques neufs y arrivent.
Une fois en Afrique, après usage ou pas, il se pose le problème de la destruction de ces déchets. Brûler, détruire ou mener ces déchets électroniques à la décharge ne signifie ni plus ni moins que mettre de côté un problème dont devront s’occuper les générations futures, soulignent les experts. Car, explique le groupe suisse, plus de 1 000 substances présentes dans les déchets électroniques sont libérées dans l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium et le mercure et constituent une menace tant pour les pays africains que pour leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que cela pourrait causer en matière de santé et d’environnement, aussi bien aujourd’hui que demain.
Le programme SGS Renovo®
C’est face à l’absence dans de nombreux pays africains de mécanismes efficaces de contrôle de l’état des équipements importés d’Europe, couplé au manque des moyens, ressources et/ou outils pour recourir à des inspecteurs portuaires et à des techniques de suivi GPS, face au manque des techniques de destruction de ces déchets électroniques en respectant les normes environnementales et de santé, comme le propose les experts, la SGS SA a mis en place le programme Renovo® qui a déjà démarré au Ghana et en Côte d’Ivoire.
SGS à travers SGS Renovo®, propose aux pays africains de concevoir, de planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion des déchets à grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une éco-redevance anticipée. Le service couvre toutes les étapes : de la production à la récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.
Dans ce programme, SGS se propose également, grâce au partenariat signé avec deux entités des Nations Unies (l’ONUDI et l’UNITAR), de former et d’encadrer le personnel local nécessaire pour traiter tous les types de déchets (appareils électriques et électroniques, pneus usagés et véhicules arrivés en fin de vie).
Ce qui permettra par ricochet la création de nouveaux emplois, mais également la création d’un nouveau secteur générateur de recettes et d’une base solide permettant d’accroître la sensibilisation aux comportements écologiques et au recyclage. « Le tout, pour donner lieu à une croissance significative », explique le groupe.
Le Burkina Faso pourra donc, avec ce partenariat avec la SGS, tirer profit de la gestion des déchets électroniques. Non seulement à travers les gains substantiels pour l’Etat, mais également par la création des emplois pour les populations et la préservation de la santé et de l’environnement de ces populations à long terme.
Toujours considérée comme une faculté exclusive de l’Animal plus particulièrement de l’Homme, l’intelligence est de nos jours embarquée dans des composants électroniques. Elle constitue, selon Jean Piaget, « l’état d’équilibre vers lequel tendent toutes les adaptations successives d’ordre sensorimoteur et cognitif, ainsi que tous les échanges assimilateurs et accommodateurs entre l’organisme et le milieu. » (Piaget, 1967, p.17).
Cette conception piagétienne de l’intelligence, comme on la voit, la définit comme un équilibre qui est la résultante d’une somme d’interactions entre un sujet et son milieu, ces dernières évoluant et se développant de manière empirique et sur un plan génétique pré codé.
C’est dire toute l’importance, pour le développement de l’intelligence, d’une participation active du sujet au sein de son milieu à un processus stimulant et continu d’apprentissage et d’acquisition de connaissances.
L’origine de l’Intelligence artificielle
La notion a été conceptualisée en 1936 par le mathématicien Alan Turing qui a développé un modèle abstrait du fonctionnement des appareils mécaniques de calcul, tel un ordinateur en vue de donner une définition précise au concept d’algorithme ou de « procédure mécanique ».
C’est dans son célèbre livre dénommé « Computing Machinery and Intelligence » qu’il a abordé pour la première fois l’idée de doter les machines d’intelligence. Il mit alors au point un test dit de Turing qui consiste à faire interagir à l’aveugle un sujet avec un autre, puis avec une machine programmée pour formuler des réponses sensées. La machine étant déclarée avoir réussi le test si le sujet ne parvenait pas à faire la différence entre la machine et l’humain. Ainsi on pourrait considérer la machine comme étant « intelligente ».
L’Intelligence Artificielle est ainsi une discipline relativement jeune surtout dans son développement actuel, qui se fonde sur les logiques, théories et techniques mathématiques d’analyse et de traitement des données dans le but de parvenir à faire imiter par une machine les capacités cognitives d’un être humain.
Au moins deux écoles s’opposent à ce niveau ; d’une part ceux qui défendent que quels que performants puissent être les résultats, ils ne sauraient conférer aux machines l’attribut d’intelligence et les autres qui pensent qu’au contraire les machines deviennent réellement intelligentes.
Les premiers, qu’on peut qualifier de puristes, préfèrent en général employer le nom exact des technologies concrètement mises en œuvre et qui se rapprocheraient plus de l’apprentissage automatique (machine learning) et se défendent d’utiliser le terme « intelligence ».
Ce concept de « Machine Learning » est une approche permettant aux ordinateurs d’apprendre sans avoir été programmés explicitement à cet effet. Cette école préfère le vocable de système expert car selon elle les résultats, bien qu’extraordinaires dans certains domaines, demeurent encore très modestes au regard des ambitions entretenues.
Elaborer un système expert consiste ainsi, dans un domaine d’expertise ciblé et bien circonscrit, à bâtir un référentiel de toutes les connaissances y afférentes (base de connaissances ou base des faits), un référentiel de toutes les règles applicables (base des règles) et enfin un moteur d’inférence aussi appelé moteur de déduction ou d’interprétation qui permet d’appliquer les règles sur les connaissances pour résoudre des problèmes complexes comme le ferait un expert du domaine.
Ce dernier (moteur d’inférence) est un mécanisme qui permet au système expert de raisonner et de tirer des conclusions. Ainsi le système expert, transcription logicielle d’un mécanisme cognitif d’un expert, est un outil capable de reproduire le raisonnement et l’analyse d’un expert dans un domaine précis. Il constitue une des prémisses de l’intelligence artificielle.
Application de la technologie des neurones dans l’automobile
Le Machine Learning, concept fortement lié aux systèmes experts, est quant à lui une science qui utilise de puissants algorithmes permettant d’effectuer des prédictions à partir de données immenses en se fondant sur des systèmes d’analyse multidimensionnelle de données (Data analysis). Les premiers de ces algorithmes naquirent vers la fin des années 1950 et le plus connu d’entre eux est le perceptron, inventé en 1957 par Frank Rosenblatt au laboratoire d’aéronautique de l’université Cornell.
Comme on le voit, la sève nourricière des systèmes experts, comme du machine learning, est la base de données sur laquelle ils reposent. Ils ont besoin de volumineux réservoirs de données non structurées et de toutes sortes, qui sortent totalement du rayon d’action des outils classiques de gestion de bases de données. Il s’agit des Big Data.
Le Big Data
Il s’agit de données massives encore appelées mégadonnées, polymorphes de natures et de sources très diversifiées, qui remettent en cause les systèmes de stockage et de traitement de données jusque-là connus et utilisés. Ce sont des données provenant de partout et continuellement produites à partir des nombreux applications et outils que nous utilisons quotidiennement (messages, sms, vidéos, images, informations diverses, signaux GPS, etc.) et qui sont stockées de manière éparse dans le Cloud sur des serveurs et autres dispositifs dont la localisation nous est complétement inconnue.
Selon certaines estimations, nous procréons environ 2,5 trillions d’octets de données tous les jours. Ce sont ces données qui sont baptisées Big Data. Les géants du Net communément appelés les GAFA, acronyme de Google, Amazon, Facebook et Apple, surtout Google et Facebook, bâtissent leurs modèles économiques sur l’exploitation de ces données qu’ils collectent sur nous. Ils utilisent de puissants algorithmes pour procéder à des profilages d’utilisateurs (centres d’intérêts, catégories, comportements, localisations géographiques, tranches d’âges, etc.) qu’ils vendent à des annonceurs potentiels.
L’Intelligence artificielle permet de transformer cet océan de données sans fond en un flux régulier d’informations pertinentes pour répondre aux attentes de plus en plus exigeantes des utilisateurs.Mor Ndiaye Mbaye
Les IoT ou Internet des Objets
La croissance exponentielle des Big data est d’avantage accélérée par l’apparition du nouveau concept d’IoT (Internet of Things) ou internet des objets. De nos jours de plus en plus d’objets que nous utilisons dans la vie courante sont capables de collecter et d’émettre des données grâce aux composants électroniques embarqués pour leur fonctionnement.
Tout objet capable d’être connecté à Internet est aujourd’hui potentiellement un objet connecté qu’il s’agisse de smartphone, de montres, de caméras, d’équipements électroménagers, de véhicule, de système d’éclairage, d’équipement médical, de vêtements (hé oui), de commande numérique, de contrôle d’accès, de commande à distance, etc.
Tous participent à la génération d’une immensité incalculable de données diverses dont les possibilités d’exploitation et les usages ne connaissent quasiment pas de limite.
L’Intelligence artificielle permet de transformer cet océan de données sans fond en un flux régulier d’informations pertinentes pour répondre aux attentes de plus en plus exigeantes des utilisateurs.
[Digital Business Africa] – Ce Jeudi 13 février 2020, les procureurs de Brooklyn, dans l’État de New York, ont apporté de nouvelles accusations à l’encontre de Huawei, nous informe Siècle digital. Comme le souligne le Wall Street Journal, l’acte d’accusation détaille le comportement présumé illégal de la société en Iran ainsi qu’en Corée du Sud.
Ces accusations interviennent un an après l’inculpation de Huawei pour plusieurs crimes fédéraux. À cette époque, le géant était déjà accusé de vol de technologie, de blanchiment d’argent ou encore de fraude. Le fabricant, qui est également accusé d’être financé par le gouvernement chinois, est aujourd’hui banni des États-Unis.
Un nouvel acte d’accusation a été émis à l’encontre de Huawei, mais aussi de deux de ses filiales américaines. Les trois entreprises sont accusées de complot, dans un objectif de racket et vol de secrets commerciaux. Huawei est également accusé d’avoir créé une société-écran, autrement dit une entreprise fictive, en Iran.
Selon les procureurs de l’État de New York, les efforts de Huawei auraient déjà payé. Ces vols lui auraient permis de réduire ses coûts et d’avancer plus rapidement en termes de recherche et développement. Au final, en trichant, la société chinoise obtiendrait un avantage déloyal sur sa concurrence.
L’acte d’accusation indique également que Huawei était impliqué dans des projets, en Corée du Nord depuis 2008, au moins. Le géant chinois aurait dissimulé sa participation à ces projets, en cachant son propre logo et en utilisant des noms de code lorsqu’il était nécessaire d’expédier des biens et des services vers l’Iran ou la Corée du Nord.
Huawei n’a pas tardé à réagir à ces allégations. Le géant a déclaré que ces accusations étaient à la fois infondées et injustes. « Ce nouvel acte d’accusation fait partie de la tentative du ministère de la Justice de nuire à la réputation de Huawei et à ses activités, pour des raisons liées à la concurrence plutôt qu’à l’application de la loi. L’entreprise de racket que le gouvernement a accusée aujourd’hui n’est autre qu’un reconditionnement artificiel d’une poignée d’allégations civiles qui ont quasiment 20 ans ».
Huawei avait déjà affirmé, l’an passé, qu’il n’espionnait aucun gouvernement et s’était engagé à respecter les lois sur les marchés mondiaux, à ce propos il avait indiqué : « Nous respectons l’intégrité des droits de propriété intellectuelle – pour notre entreprise ainsi que pour les sociétés homologues, partenaires et concurrentes ».