[Digital Business Africa] – Un récent rapport de Fast Company laisse penser qu’Apple cherche à se désolidariser de son fournisseur, alors que les futurs iPhones d’Apple devaient normalement être alimentés par le modem X55 de Qualcomm, nous informe Siècle digital.
D’après ce fameux rapport, Apple ferait face à un problème au niveaula taille de ses futurs iPhones. Ils seraient trop fin pou intégrer le modem X55 de Qualcomm. Apple dit donc vouloir développer ses propres modems, mais pour le moment rien n’est définitif. La société envisage apparemment deux solutions : son futur iPhone, le plus fin, utiliserait une technologie développée par Apple, et un modèle plus épais qui serait équipé du modem de Qualcomm.
Apple cherche ainsi à gagner en autonomie pour réduire ses coûts, depuis de nombreuses années la marque à la pomme dépend de Qualcomm. Un litige juridique a d’ailleurs opposé ces deux géants pendant plusieurs mois. Apple avait dû verser 4,5 milliards de dollars pour signer la paix une bonne fois pour toutes.
En décembre 2019 Apple a racheté toute l’activité d’Intel sur les modems pour téléphone. Ce rachat a été motivé par le comportement de Qualcomm : l’entreprise américaine faisait usage de tactiques anticoncurrentielles en matière de brevet. Apple est dès lors désormais en mesure de développer sa propre technologie.
[Digital Business Africa] – Depuis le 15 février, les abonnés de MTN Rwanda ne peuvent plus acheter de cartes de recharges. La mesure mettant fin aux recharges physiques est entrée en vigueur à cette date.
Dans un communiqué daté du 31 janvier 2020, Mitwa Kaemba Ng’ambi, la Directrice générale de MTN au Rwanda avait indiqué son intention de répondre à l’appel du gouvernement. En effet, le gouvernement avait demandé aux opérateurs de la téléphonie mobile de s’aligner sur le programme « zero trip zero paper » mise en œuvre dans le pays.
Cette décision avait été contestée par les opérateurs, les grossistes et les détaillants des services mobiles. Ceux-ci craignaient que ce basculement leur laisse sous les mains un stock important de cartes de recharge. Par ailleurs, ils justifiaient leur opposition par le fait que les populations n’étaient pas forcement préparées au rechargement électronique. En effet, le Rwanda est un pays où une grande partie de la population vit dans des zones rurales.
Malgré cela, le gouvernement est resté droit dans ses bottes et les opérateurs n’ont eu guère d’autres choix que d’appliquer rapidement la directive émanant du ministère de tutelle. Ainsi, en ce qui concerne MTN, l’ERS (Electronic recharge systeme) est désormais en vigueur dans tout le réseau de distribution.
Pour le même en œuvre, il a fallu passer par plusieurs phases même si les recharges électroniques étaient déjà en vigueur. D’abord, il a fallu digitaliser le stock de recharges physiques restant pour avoir un meilleur contrôle. Ils ne servent désormais qu’à faire des tests en interne.
Ensuite, l’entreprise a lancé une campagne de sensibilisation sur la fin des cartes de recharges pour une adoption totale des recharges électroniques afin de rassurer toutes les parties. Et enfin, les grossistes et les détaillants ont été formés sur le nouveau système.
[Digital Business Africa] – La Banque de réserve du Malawi (RBM) a mis en œuvre de nouvelles lignes directrices pour aider les banques à gérer efficacement les données face à l’augmentation des risques de cybersécurité, nous informe Itwebafrica. Surnommé « les lignes directrices sur la gestion des risques liés à l’information et à la cybersécurité » et finalisé en octobre 2019, le nouveau règlement remplace les politiques de gestion des risques informatiques en place depuis 2016.
Dans un communiqué, le garant des institutions financières, le gouverneur de RBM, Dalitso Kabambe, a reconnu que le risque de cybersécurité, s’il n’était pas correctement géré, pourrait perturber le secteur financier. Kabambe a expliqué que toute violation pourrait entraîner « un déni de service aux clients, la divulgation d’informations privées, la suppression ou la falsification des dossiers des clients et des banques et l’incapacité de gérer à la fois les actifs de la banque et ceux des clients ».
Les directives, émises conformément à l’article 96 de la loi de 2010 sur les services financiers, devraient s’appliquer en plus de toutes les autres directives de gestion des risques publiées par la banque centrale. « Les lignes directrices définissent les exigences minimales et les banques devraient donc mettre en place des mesures plus solides pour gérer les informations et les risques de cybersécurité en plus de celles stipulées dans ces lignes directrices », a déclaré M. Kabambe.
Les lignes directrices comportent cinq objectifs, notamment la fourniture d’exigences minimales en matière de gestion des informations et des risques de cybersécurité, ainsi que le renforcement de la sécurité du système d’information des banques et la protection des infrastructures d’informations critiques. Elles exhortent les banques à établir un cadre efficace de gestion des risques liés à l’information et à la cybersécurité, qui devrait être mis en œuvre par un directeur de la sécurité de l’information, toujours selon Itwebafrica.
[Digital Business Africa] – Google Station, qui est le programme mondial Wi-Fi gratuit de Google, ferme ses portes dans le monde entier. Cela inclut son partenariat avec Think Wi-Fi en Afrique du Sud, nous informe Mybroadband.
« Depuis nos débuts, l’écosystème a évolué et combiné avec des exigences techniques complexes et variables selon les pays et les partenaires, nous avons réévalué nos plans et avons décidé de fermer la Station jusqu’en 2020 », a déclaré Google Afrique du Sud. « Nous transférons les opérations de notre Station en Afrique du Sud à Think WiFi, qui réalisera désormais le projet de manière indépendante.»
Google Afrique du Sud a ajouté qu’il fonctionnera avec Think WiFi dans un processus de transition qui s’étendra sur le reste de 2020. Think WiFi a déclaré que le service continuera de fonctionner à mesure que les utilisateurs se sont habitués, tandis que des plans sont en cours pour déployer le service dans plus de régions au cours des prochains mois.
« Le lancement de l’initiative Wi-Fi gratuit au Cap occidental a été plus réussi que prévu et des plans sont déjà en cours pour déployer le Wi-Fi gratuit au Cap oriental, à Gauteng et dans certaines régions de Mpumalanga», a déclaré le PDG de Think WiFi. Janine Rebelo. « Nous nous efforçons de travailler avec le secteur privé et public pour apporter la connectivité aux non connectés. »
Think WiFi a déclaré que Google Station avait déjà atteint plus d’un million de personnes en Afrique du Sud, et le FAI voit une lacune sur le marché pour devenir le nouveau fournisseur de services préféré pour le Wi-Fi gratuit.
[Digital Business Africa] – Paula Ingabire, la ministre rwandaise des TIC et de l’Innovation, envisage de présenter un projet de loi sur la protection des données personnelles devant les législateurs rwandais en mars prochain. « Nous allons soumettre le projet de loi au parlement en mars prochain et demander aux législateurs de l’approuver le plus rapidement possible en raison de la nécessité de protéger les données personnelles », a déclaré mercredi 12 février 2020, la ministre à un média local.
Elle a rapporté que ce texte sera accompagné de directives détaillées et étendues sur la manière dont le gouvernement et le secteur privé sont censés utiliser et protéger les données de chaque individu. Il guidera, informera et délimitera aussi clairement la manière dont ces données seront utilisées.
En étude depuis l’année dernière, la loi annoncée par la ministre rwandaise Paula Ingabire veut mettre en place des stratégies détaillées de gestion des données personnelles. Ce qui devra permettre de contrôler la manière dont les investisseurs nationaux et internationaux emploient les données personnelles des Rwandais. Déjà, le pays avait ratifié en juillet dernier, le traité de Malabo sur la cyber-sécurité et la protection des données personnelles.
La future règlementation vient également comme une réponse aux mises en garde de certains spécialistes du domaine pour le cas du Rwanda. Notamment, celle de Jean-François Le Bihan, directeur des politiques publiques de GSMA en Afrique subsaharienne au Rwanda. Repris par la presse rwandaise, il avait notamment déclaré que si le pays veut saisir les opportunités découlant de la transformation numérique, il devrait établir une approche globale de la protection des données qui ne soit pas subsumée dans une loi sur les TIC, mais qui s’applique de manière générale, quel que soit le secteur ou la technologie.
Le groupe avait également prévenu que si ces principes directeurs ne sont pas intégrés, une mauvaise application de la confidentialité des données pourrait mettre en danger l’économie mobile de 214 milliards de dollars que l’Afrique a le potentiel d’atteindre au cours de cette année.
D’après Paula Ingabire, ledit projet est actuellement examiné par la commission de réforme législative et doit être encore approuvé par le premier ministre.
[Digital Business Africa] – Microsoft a perdu 17 milliards de dollars de capitalisation boursière en quelques minutes, le jeudi 13 février 2020, à Wall Street, rapporte Market Insider. Le cours de l’action est passé de 185,40 dollars à 14h11 (heure locale) à 183,16 dollars à 14h16. La raison : une crainte des investisseurs après la décision d’une juge américaine d’accepter la requête d”Amazon d’ordonner la suspension d’un mégacontrat de 10 milliards de dollars du Pentagone, attribué à Microsoft fin octobre 2019.
D’une durée de 10 ans, le contrat JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure) accordé par le département américain de la Défense vise à moderniser les systèmes informatiques militaires américains dans un système géré par intelligence artificielle. Amazon a déposé une plainte formelle en janvier, et jeudi une cour fédérale a ordonné une injonction temporaire, interdisant donc au Pentagone d’avancer sur ce contrat, d’après un résumé des documents juridiques disponibles en ligne, nous rapporte Business insider.
Le géant du commerce en ligne accuse le président Donald Trump d’avoir influencé la décision du ministère de la Défense sans considération pour les arguments objectifs, qui, selon lui, penchent largement en sa faveur, que ce soit en termes d’expérience ou de technologie.
« Nous sommes déçus par ce délai supplémentaire, mais nous pensons qu’au final nous pourrons aller de l’avant et accomplir le travail nécessaire pour que ceux qui servent notre pays puissent utiliser les nouvelles technologies dont ils ont besoin, de façon urgente », a réagi Frank Shaw, vice-président de Microsoft en charge de la communication. « Nous avons confiance dans le ministère de la Défense, et nous croyons que les faits montreront qu’il a mené un processus d’attribution détaillé, étayé et juste pour parvenir à la conclusion que Microsoft répondait le mieux aux besoins des combattants », a-t-il ajouté.
Se disant également “déçu”, le Pentagone a regretté pour sa part que cette procédure judiciaire retarde « inutilement la mise en œuvre de la stratégie de modernisation du ministère de la Défense et prive les soldats d’un lot de capacités dont ils ont urgemment besoin ». « Nous sommes confiants dans notre choix de Microsoft pour ce contrat JEDI », a ajouté le ministère.
La juge a précisé qu’Amazon devait fournir 42 millions de dollars qui seront utilisés pour couvrir les dommages et intérêts si jamais l’injonction était au final considérée comme injustement accordée.
Dès la conclusion de l’appel d’offres cet automne, Amazon avait vivement protesté. Cette semaine, le groupe s’est attaqué directement au président américain et à d’autres hauts responsables du ministère, exigeant qu’ils s’expliquent en personne sur cette attribution.
[Digital Business Africa] – Airtel Africa, société panafricaine de télécommunications, a annoncé une augmentation de 9,9% de son chiffre d’affaires à 2 522 millions de dollars pour la période de neuf mois terminée le 31 décembre 2019, résultat d’une solide performance au Nigeria et dans ses opérations en Afrique de l’Est, nous rapporte Itnewsafrica.
La société, qui opère dans 14 pays africains, dont la Zambie, la RDC, le Malawi et la Tanzanie, a déclaré dans un rapport qu’elle avait également enregistré une croissance du nombre d’abonnés de 9,4% à 107,1 millions au cours de la période sous revue.
La société a déclaré que la croissance au troisième trimestre s’était accélérée à 14,2% en devises constantes en raison de la bonne performance continue au Nigeria et dans la région de l’Afrique de l’Est.
Le rapport a déclaré: « … les marchés de l’Afrique de l’Est et du Nigéria ont été les principaux moteurs de la croissance des revenus de la voix, des données et de l’argent mobile en raison du déploiement des services 4G dans la région ainsi que de l’augmentation des points de vente offrant des services d’argent mobile Airtel. »
Selon le rapport, la société compte désormais 16,6 millions de clients d’argent mobile actifs, en hausse de 20,5% par rapport à l’année précédente, tandis que la valeur de la transaction a augmenté de 30,2% en monnaie constante, avec une valeur annualisée de plus de 34,3 milliards de dollars américains.
[Digital Business Africa] – Quelques jours après la Journée mondiale pour un internet plus sûr, Facebook s’est associé à la star de la musique africaine Fally Ipupa pour une campagne de sensibilisation sur la sécurité en ligne.
Visible sur Facebook à travers l’Afrique sub-saharienne, la campagne vidéo rappelle aux utilisateurs quelques bonnes pratiques pour protéger son compte, signaler ou partager une publication sur la plateforme.
Pour relayer ces messages, Facebook a fait appel à la célébrité congolaise Fally Ipupa, populaire à travers le continent africain, qui a accepté de partager son expérience personnelle pour encourager un changement positif des comportements en ligne.
“Je trouve dommage que certains utilisent les réseaux sociaux pour prôner la violence, qu’elle soit physique ou morale. Mais, le plus important c’est de rester positif et utiliser les outils qui existent sur Facebook pour se protéger de ces abus et promouvoir le respect en ligne”, a commenté l’artiste.
Initiative visant à favoriser l’éducation pour une meilleure utilisation des outils numériques, la Journée mondiale pour un internet plus sûr rassemble chaque année des millions de personnes qui souhaitent inspirer et promouvoir des actions sur l’éducation numérique et la sécurité en ligne.
“Nous tenons à ce que Facebook soit un lieu ouvert à tous et à la jeunesse en particulier“, a déclaré Jocelyne Muhutu-Rémy, Responsable des partenariats stratégiques avec les médias en Afrique subsaharienne (Facebook). “C’est pourquoi nous proposons une gamme d’outils sur Facebook ou Instagram pour donner aux utilisateurs un contrôle total sur leur expérience, et les sensibiliser aux ressources qu’ils peuvent utiliser pour profiter en toute sécurité de la richesse des plateformes numériques“, a-t-elle ajouté.
[Digital Business Africa] – L’opérateur historique des télécommunications du Cameroun, la Cameroon Telecommunications, place l’année 2020 sous le signe de « la Consolidation et de l’Extension ». C’est ce que la directrice générale de Camtel, Judith Yah Sunday épouse Achidi, a expliqué ce 14 février 2020 à Yaoundé alors qu’elle présentait sommairement la stratégie de l’entreprise pour l’année 2020. Cérémonie couplée à la présentation des vœux 2020 de son personnel.
De prime abord, Judith Yah Sunday indique avoir fait des « constats alarmants » à son arrivée à la tête de l’entreprise. Car, dès l’entame de son mandat, elle a commandé un audit afin de procéder à un état des lieux et définir la ligne managériale en fonction des résultats et du contexte de l’entreprise.
Ce qui lui a permis d’établir un diagnostic de l’entreprise suivi d’une ébauche d’orientation stratégique ressortant les forces et surtout les faiblesses de l’institution, « dont de nombreuses sont d’ordre structurel, à l’instar de la dette d’environ FCFA 576,6 milliards de francs Cfa », fait savoir la DG.
L’amélioration des performances de Camtel en 2019 (+ 21 % de recettes d’exploitation par rapport à l’année 2018 selon Judith Yah Sunday ), a permis d’éponger une partie importante de la dette sociale de l’entreprise envers de multiples acteurs. Envers l’Etat à travers les impôts et autres taxes ; envers la CNPS par la régularisation des arriérés de cotisation datant de plusieurs années ; envers le personnel avec la liquidation des arriérés de salaires et enfin avec le paiement progressif des droits dus aux retraités et aux partenaires « dont les nombreuses créances sont progressivement réglées », énumère Judith Yah Sunday.
Les deux axes stratégiques de Camtel
Face donc aux « constats alarmants » observés, sous l’encadrement de la tutelle et du Conseil d’administration, il a été adopté, au terme d’un séminaire regroupant le Top Management de l’entreprise, deux axes stratégiques majeurs devant orienter les activités de Camtel pour la période 2019-2025 : « customer centricity » et « change management ». Axes déclinés en trois phases : la stabilisation et la relance en 201 9; la consolidation et expansion de 2020 à 2021 ; et devenir le leader de la transformation numérique de 2022 à 2025.
« Lesdits axes mettent le client au cœur des préoccupations, assurent la gestion du changement tout en garantissant la préservation de l’objet social de Camtel », précise Judith Yah Sunday.
Pour réussir l’année 2020 placée sous le signe « Consolidation et Extension », la DG explique que la stratégie de Camtel s’appuiera sur ses finances, ses clients, ses processus et ses ressources humaines.
Au plan financier, la DG vise la production d’un chiffre d’affaires de 115,2 milliards de F.Cfa et le recouvrement d’au moins 95% de ses créances. Pour cela, Judith Yah Sunday, qui envisage par ailleurs mettre en place le budget programme cette année, engage ses collaborateurs à poursuivre et achever la fiabilisation de la facturation et des liaisons spécialisées ; à accélérer la commercialisation des services prépayés ; à améliorer la monétisation des capacités des câbles sous-marins et de l’infrastructure de transport et aussi à poursuivre le lobbying en vue de l’octroi des Licences à CAMTEL dans ses domaines d’activités.
Fidéliser au moins 85% des clients
Au plan de la clientèle, l’entreprise publique veut fidéliser au moins 85% des clients et respecter les exigences des cahiers de charge de l’ART. « A cet effet, explique la DG à ses collaborateurs, nous devrons travailler pour améliorer la qualité de service offerte à nos clients en stabilisant les problèmes d’énergie, réduisant les incidents sur le réseau et en assurant la redondance de notre infrastructure; améliorer l’expérience de nos clients à travers la digitalisation de nos processus clients, la professionnalisation de la gestion client et en offrant des services innovants; préparer et mettre en œuvre le modèle de transformation organisationnelle en Business Units. »
Sur le plan des ressources humaines, Camtel envisage d’accroître la motivation du personnel d’au moins 25%, d’aboutir à un taux d’assiduité et de présence au travail d’au moins 95% et d’améliorer de 100% le rendement de chaque personnel.
Une fois cette stratégie réussie, Judith Yah Sunday n’exclue pas la possibilité de Camtel de s’installer en RCA, au Tchad et même en Côte d’Ivoire. Vivement de commencer convenablement par le Cameroun !
Par Digital Business Africa
Verbatim de Judith Yah Sunday : Les réalisations de Camtel en 2019
« Les actions menées au cours de l’année 201 9, ont permis d’enregistrer des premiers résultats positifs au rang desquels on peut retenir :
· La rationalisation de la gestion avec notamment la limitation des dépenses superflues ainsi que la correction des failles identifiées dans notre système de gestion de la clientèle; · Le lancement de l’opération « Transfigurer l’image de Camtel » dans les métropoles de Yaoundé et Douala, dont les activités phare ont consisté en : ü L’amélioration du SAV : Près de 3 600 lignes cuivre et 2 700 lignes à fibre optique dépannées, 363 FAT dénommées, la totalité des MSAN fiabilisés (88 au total), 68% des clients de la DRC reconquis. ü L’innovation dans le traitement des demandes des clients : D’une part, la Sensibilisation des utilisateurs au respect des procédures, avec recommandation de la mise à jour de celles devenues obsolètes. D’autre part, la formation de 385 personnels à l’utilisation des outils : OSS, U2000, le provisionning des FAT, les best practices en matière d’exploitation du réseau FFTX ü L’optimisation de la production : 454 LS initialement mal ou non facturées reprises en facturation et aussi, le rattrapage des prises en facturation des LS pour un montant d’environ FCFA 1 1 8 milliards (en attente d’affectation); · La mise en place du système de management de la qualité 4 (SMQ) devant aboutir dans les prochains jours à la certification ISO 9001 version 201 5 de l’activité Wholesale de Camtel; · L’amélioration de nos performances, également perceptible au niveau de nos recettes d’exploitation qui ont connu une augmentation de 21 % par rapport à l’année 2018 »
[Digital Business Africa] – Pour son implantation physique en Afrique, le groupe Myriad n’a pas cherché trop longtemps pour jeter son dévolu sur le Sénégal. C’est en plein cœur de Dakar, sur la Voie de dégagement nord (VDN), que La société Myriad, spécialisée dans les services mobiles et particulièrement les codes USSD, a décidé d’installer ses bureaux à Dakar, presque dans le même voisinage qu’Orange, son partenaire historique depuis plus de 20 ans, nous informe Ciomag.
Entre l’opérateur historique, leader sur le marché des télécommunications au Sénégal et Myriad Connect, c’est un solide partenariat qui remonte à plus de 20 ans, raconte qui vient d’inaugurer la nouvelle filiale à côté de l’Harmattan Sénégal.
Accompagné de ses équipes, Fabien Delanaud le directeur général estime le marché des codes USSD au niveau du Sénégal à plusieurs dizaines de milliards de francs CFA. Et ce, d’autant que l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a procédé à une libéralisation, puisque jusqu’alors, c’était presque l’apanage des opérateurs télécoms.
La société suisse avec la « majorité de l’équipe en France », précise le CEO, fonde beaucoup d’espoir sur le continent et reconnait surtout que c’est important qu’il soit auprès de ses clients. « On a décidé d’être près de notre premier client et de continuer à grandir à partir d’ici », nous confie monsieur Delanaud, qui se dit fier de cette première implantation en Afrique.
La société peut s’estimer honorée d’être un vieux partenaire d’Orange pour prendre en charge toute la partie USSD de la société de téléphonie. Orange Money a fortement contribué au chiffre d’affaires estimé à 1022 milliards en 2018. Dans les pays de présence en Afrique, la filiale dédiée aux services financiers a assuré un chiffre d’affaires de 62 milliards FCFA, soit une hausse de plus de 36 % par rapport à l’année précédente.
Le Kenya, pays du Mpsa, pourrait certainement abriter la filiale suivante en Afrique. Et pour cause, « on travaille beaucoup avec les banques sur les solutions d’auto -certification et si on regarde comment on veut s’étendre, pour l’Afrique de l’Ouest, on veut le faire à partir du Sénégal et pour l’Afrique de l’Est, à partir du Kenya, et pour l’Afrique du Sud, on commence à regarder », explique encore le directeur général du groupe Myriad qui a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 5 millions 500.000 euros en 2018, toujours selon Ciomag.
[Digital Business Africa] – Oracle a annoncé mercredi 12 février 2020 le lancement du nouveau service “Cloud Infrastructure Data Science“, un service natif sur Oracle Cloud Infrastructure, conçu pour permettre à des équipes de data scientists de collaborer au développement, au déploiement et à la maintenance de modèles de machine learning, nous rapporte ZDnet.
Le nouveau service vise à surpasser les services que d’autres fournisseurs de Cloud public proposent déjà – et les problèmes que rencontrent les data scientists dans leur quotidien. « L’un des problèmes traditionnels dans la data science, et je pense que c’est encore ce que l’on voit généralement dans presque toutes les organisations, est que les data scientists travaillent vraiment dans des silos, de manière isolée », a déclaré à ZDNet Greg Pavlik, vice-président d’Oracle pour le développement des produits, données et services d’IA.
« L’objectif du service est de les rassembler en équipe, dans un environnement collaboratif, leur permettant de travailler ensemble et de permettre aux organisations de suivre leur travail… sans créer d’obstacles aux data scientists ». Fournir aux clients une plateforme complète de data science est une partie “critique” de la stratégie cloud d’Oracle, ajoute-t-il. Oracle possède déjà l’une des plus grandes entreprises mondiales de SaaS, explique-t-il, ainsi qu’un élan significatif avec les clients de base de données qui passent au Cloud.
« Dans les deux cas, l’exploitation de ces données pour guider les décisions commerciales, soit dans l’application, soit dans les bases de données individuelles elles-mêmes, est l’une des premières choses que les clients essaient de faire » précise Greg Pavlik. Le nouveau service d’Oracle se distingue en outre par l’accent qu’il met sur le travail en équipe. Les chief data officers et les DSI « se demandent comment faire pour que leurs équipes soient efficaces. Comment rendre ces équipes responsables, comment s’assurer de comprendre que les data scientists construisent des données qu’ils peuvent réellement exploiter ? Tout cela fait partie intégrante du service ».
[Digital Business Africa] – Le gouvernement ghanéen envisage introduire d’ici le mois prochain un système de paiement par QR code universel. Cette décision intervient dans le cadre de la mise en place de sa politique d’une société sans monnaie fiduciaire à travers une vaste reforme des transactions financières par l’intégration de la FinTech.
Selon le media en ligne Tech Nova, Archie Hesse, le Directeur général de GhIPSS (Ghana Interbank Payments and Settlements System) l’a définit en ces termes: « Ce système de code QR universel ne sera pas limité à une institution financière ou un partenaire technologique particulier, mais ce système de code QR peut être utilisé par tous. Les fonds peuvent quitter n’importe quel compte bancaire, n’importe quel portefeuille bancaire et être déposés sur le compte bancaire ou le portefeuille d’un commerçant »
En d’autres termes, un client d’une boutique qui n’a pas de liquidité mais dispose de fonds sur un compte mobile money peut payer le commerçant même si celui-ci ne dispose pas de compte mobile money. Il lui suffira de scanner le QR code du commerçant et le paiement ira directement sur le compte bancaire du gérant de la boutique. Autre exemple, un client qui à une carte Visa n’a plus besoin de TPE (terminaux de paiements électroniques), il n’a qu’à scanner le QR code du commerçant et valider le débit de son compte bancaire.
Dans le cadre de la reforme des transactions financières, il sera désormais possible de virer l’argent sur un compte bancaire d’un particulier, rien qu’en connaissant son numéro de téléphone. Ainsi, il ne sera plus nécessaire de demander le numéro de compte. Pour les entreprises, rien qu’avec la dénomination, il sera possible de virer de l’argent à une société sans se soucier de connaitre le numéro de compte, toujours selon ICT4Africa.
[Digital Business Africa] – WhatsApp a engrangé 500 millions d’utilisateurs supplémentaires en seulement 2 ans et compte maintenant environ 2 milliards d’utilisateurs, rapporte My Broadband.
Cette dernière statistique place WhatsApp, le service de messagerie acquis par Facebook Inc. pour 19 milliards de dollars, comme la plus grande plate-forme de messagerie sur Terre, mais avec tous ses utilisateurs, elle gagne à peine de l’argent. Le service a récemment commencé à planifier l’introduction d’annonces pour lutter contre cela.
WhatsApp a également été récemment impliqué dans des affrontements juridiques à Washington concernant son utilisation du cryptage. Facebook, sa société mère, fait valoir que le chiffrement – qui empêche quiconque, y compris Facebook lui-même, de lire les messages des utilisateurs – est bon pour la confidentialité des utilisateurs. Washington a fait valoir que cela rendait également l’application des lois plus difficile, car le comportement criminel passe sous le radar.
WhatsApp utilise une forme de cryptage connue sous le nom de cryptage de bout en bout, qui permet uniquement à vous et à la personne avec laquelle vous discutez de voir vos messages. Business Today écrit que les messages sont « sécurisés avec des verrous, et seul le destinataire a la clé spéciale pour déverrouiller et lire les messages ».
Lorsque WhatsApp est installé sur le téléphone, l’utilisateur reçoit une «clé privée» et lorsque l’utilisateur envoie un message à un autre utilisateur, les serveurs centralisés de WhatsApp envoient au destinataire du message une «clé publique». Ce n’est qu’avec ces deux touches que quiconque peut voir les messages, à moins que vous ne montriez réellement votre téléphone aux gens.
[Digital Business Africa] – Le premier Centre Interactif Digital au Maroc a été inauguré, ce mardi 11 février 2020 à l’ Université Mohammed VI Polytechnique de Benguérir, nous informe ICT4Africa. Ce centre est le fruit d’une union entre EON Reality et l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.
Les technologies de Réalité augmentée et Réalité virtuelle sont offertes par l’IDC. Pour Driss Ouaouicha, Ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’IDC offre une opportunité époustouflante pour l’Université marocaine dans le domaine du transfert technologique. En effet, ce projet numérique contribuera à mettre en place des solutions d’apprentissage innovantes pour le développement des compétences nécessaires aux métiers de l’industrie de demain afin d’accompagner la transformation numérique du Royaume dans les secteurs universitaires, industriels et gouvernementaux.
Le Maroc veut être un acteur dans les changements que connaît le monde en offrant sa participation à l’évolution de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle, la Blockchain, l’internet des objets 4.0.
C’est pourquoi, Driss Ouaouicha indique aussi que l’IDC sera un outil d’accélération industrielle dans lequel le volet formation est important, et devrait accorder une place de choix aux nouvelles technologies et à leur utilisation dans l’industrie.
Rappelons enfin, que EON Reality est le leader mondial du transfert de connaissances et compétences basées sur la réalité augmentée et virtuelle pour l’industrie et l’éducation.
[Digital Business Africa] – Ecobank et la plateforme de transfert d’argent du groupe Alibaba, Alipay, ont signé ce mercredi 12 février 2020, un accord de partenariat. Avec cet accord, Ecobank pourra offrir davantage de sécurité, de rapidité et d’instantanéité aux abonnés de sa plateforme de payement Rapidtransfer. Entre autres avantages, la réduction des coûts des transferts, souligne Ecobank. La diaspora africaine reste un principal acteur dans les transferts de fonds vers le continent.
Si la volonté d’Ecobank est de déployer cette nouvelle solution sur l’ensemble de ses marchés, il faudra attendre des accords locaux. Avec ses 1,2 milliard de personnes desservies dans le monde, Alipay apporte une nouvelle dynamique à la banque panafricaine. A Ecobank, l’on se réjouit « d’un canal supplémentaire pour diversifier les options offertes aux utilisateurs ». Du côté d’Alibaba, c’est une satisfaction de travailler avec des partenaires comme Ecobank pour « rendre accessibles des technologies innovantes permettant aux consommateurs à l’étranger d’accéder à des services financiers inclusifs ».
[Digital Business Africa] – La menace du coronavirus plane et le GSMA, l’association en charge de l’organisation du MWC, a finalement décidé de l’annuler. Le GSMA vient tout juste de publier un communiqué pour faire part de sa décision ferme et définitive. Le président du GSMA, John Hoffman, s’est rendu à l’évidence : dans les circonstances actuelles, la tenue du salon est impossible. « Considérant le devoir de sécurité et celui d’assurer le bon déroulement de l’événement, le GSMA a décidé d’annuler le MWC de Barcelone 2020 à cause de tous les risques potentiels de contamination au coronavirus. »
Le salon devait se tenir à partir du 24 février prochain mais plus les jours passaient, plus les acteurs du milieu de la mobilité étaient de plus en plus nombreux à annuler leur venue. Cela n’empêchera surement pas les marques de tenir des vidéoconférences et de faire quelques annonces par d’autres biais.
Le GSMA espère pouvoir organiser un salon dans de meilleures conditions dès l’année prochaine et toujours à Barcelone.
[Digital Business Africa] – Le Conseil National du Numérique (CNN) va bientôt démarrer ses activités pour participer au développement du numérique. L’annonce a été faite par Modou Mamoune NGOM lors d’un déjeuner de presse avec le ministère de l’économie Numérique et des Télécommunications. Le directeur des Télécommunications a soutenu que le CNN sera logé à la présidence.
“Le Conseil va démarrer ses activités au courant du mois de janvier. L’autorité est en train de faire les derniers réglages pour que les membres puissent se réunir et débattre sur des questions diverses qui seront d’un apport important dans la stratégie nationale du projet Sénégal numérique”, a t- il dit en marge de l’événement baptisé Peccum Numérique.
Pour rappel,le CNN est un organe multi- acteurs avec une dimension transversale et qui est composé de l’ensemble des parties prenantes du numérique, notamment les entités publiques, le secteur privé et la société civile.
Il a été créé en 2018 et sera chargé d’étudier et de donner son avis au gouvernement sur les questions qui lui sont présentées.
[Digital Business Africa] – Intel, Vivo et NTT Docomo rejoignent Amazon et Sony en tant que dernières entreprises technologiques mondiales à se retirer du Mobile World Congress 2020 à Barcelone, en Espagne, au milieu des craintes entourant l’épidémie de coronavirus, nous informe Itnewsafrica. Ils rejoignent désormais LG, ZTE, Erricson et Nvidia qui ont également pris la décision d’abandonner l’événement.
Le World Mobile Congress est probablement le plus grand salon annuel de la technologie qui accueille des centaines de passionnés de technologie et de grands acteurs de l’industrie. Cependant, au cours des derniers mois, le monde a été en proie à un virus mortel, ce qui a amené les entreprises à remettre en question leur décision initiale d’y assister. Malgré des craintes croissantes, les rapports suggèrent que le spectacle interdira les visiteurs qui ont récemment voyagé en Chine.
Et en fait, le conseiller politique numérique de la région, Jordi Puignero, a même demandé à la radio locale de garantir au public que le gouvernement régional catalan « prenait des mesures pour que tout se déroule normalement ». Il a ajouté qu ‘« il n’y a aucune raison de ne pas y assister ». Cependant, le risque est bien trop grand pour certains des plus grands acteurs de l’industrie. Dans une série de déclarations, Intel, Vivo et NTT expliquent tous pourquoi ils ont pris la décision d’abandonner le congrès.
Publié par Venturebeat, un porte-parole d’Intel a déclaré: « La sécurité et le bien-être de tous nos employés et partenaires sont notre priorité absolue, et nous nous sommes retirés du Mobile World Congress de cette année par prudence ». « NTT a déclaré qu’elle s’était retirée après avoir pris en considération la sécurité des clients, des partenaires et du personnel », rapporte Reuters. Et clôturant la liste des retraits d’aujourd’hui, The Verge écrit « Vivo, citant des préoccupations concernant la santé et la sécurité de ses employés et du public, retire les débuts de son nouveau téléphone concept Apex 2020 de MWC ». Cependant, la société suggère qu’elle publiera bientôt des plans de lancement révisés.
[Digital Business Africa] – Un décret pris en conseil des ministres, le jeudi 6 février 2020, annonce la création, les missions et les modalités d’organisation et de fonctionnement du Haut Conseil du Numérique (HCN), nous informe ICT4Africa.
L’objectif du HCN est de proposer un cadre de gouvernance chargé de fournir des recommandations au gouvernement et piloter la mise en œuvre de la Stratégie numérique nationale. Parmi ses missions figurent les projets d’informatisation de l’administration.
Dans le pays, il n’existe qu’une seule autorité qui régule les services publics. A savoir la poste, les télécommunications, l’eau et l’électricité. La création du Haut conseil du numérique ne remet pas en cause les attributions de l’Autorité de régulation de la Mauritanie. La première est un organe consultatif, quand la seconde reste l’organe décisionnaire.
Mohamed Ould El-Ghazaouani, le Président mauritanien, à la sortie du conseil des Ministres a confirmé sa volonté d’une mise en place rapide du HCN. Il a précisé que des instructions claires avaient été formulées dans ce sens, toujours selon ICT4Africa.
[Digital Business Africa] – La Commission électorale nationale indépendante a annoncé ce mardi 11 février 2020 dans un communiqué officiel que pour le scrutin présidentiel du 22 février 2020, les électeurs ont la possibilité de vérifier leurs bureaux de vote par SMS. La CENI indique la mise en service de numéros courts, selon les opérateurs et les régions des électeurs. Ce qu’il faut souligner, c’est surtout la gratuité du service, nous rapporte Ciomag.
Selon le communiqué de l’institution, les abonnés au réseau Moov devront envoyer le numéro de leurs cartes au 1010. Ceux de Togocel devront consulter les BV, selon leur région. Ainsi, les électeurs de la région des Savanes, dans l’extrême nord du Togo, devront utiliser le 1014. Le 1013 pour ceux de la région de la Kara. Au centre, c’est le 1012 ; le 1011 dans les Plateaux et le 1010 dans la Maritime. Pour le vote de la diaspora, le problème ne se pose pas. Le vote se déroulant dans les ambassades ou consulats.
C’est la première fois que la CENI fait appel au digital dans l’organisation d’un scrutin au Togo. Lors de différents scrutins, les électeurs ont en effet l’habitude de se perdre dans les bureaux de vote (BV). Et cela crée des tensions. Dans un pays où le taux de pénétration du mobile est estimé à 83%, le téléphone portable devient donc une solution.