Accueil Blog Page 16

Guinée : Le syndicat de MTN fera grève s’il n’est pas associé aux négociations sur la vente des parts à l’État

[DIGITAL Business Africa] – « L’ouverture sans délai des négociations autour de la plateforme déposée à l’occasion de la vente des parts de MTN ». Si rien ne converge dans ce sens, eh bien, le syndicat deMTN Guinée fera entendre sa voix. « Si les points ci-haut cités ne sont pas pris en compte, nous nous verrons dans l’obligation […] d’user de tous les moyens que nous confère la loi », menace le syndicat.

Soutenue par la FESATEL, la délégation de MTN Guinée a lancé un préavis de grève le 12 novembre 2024, si la doléance n’est pas accédée.

La délégation du syndicat de MTN Guinée en appelle simplement aux respect des recommandations de l’Inspecteur général du Travail du 25 octobre 2024, stipulée dans la lettre référencée N’317 MTFP/CAB/IGT2024. L’Inspecteur général du Travail indiquait la nécessité de garantir la protection des travailleurs dans cette transaction.

Les discussions sur l’acquisition de la filiale guinéenne de MTN semblent bien avancer. Rose Pola Pricemou, ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, avait reçu une délégation de Telecel Group accompagnée de Didier Nzuzi Sala-Diakanda, directeur général de MTN Guinée, le mercredi 17 avril 2024.

Les trois parties avaient passé en revue les aspects de ce rachat. Notamment, la protection de l’État guinéen et de ses citoyens ; la création et le maintien d’emplois ; les futurs investissements ; la mise en place d’un cadre équilibré et propice à la croissance économique.

Le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, dans une publication sur sa page Facebook, avait tenu à rassurer tout le monde.

« L’objectif est de renforcer la confiance et d’améliorer concrètement l’expérience des clients. Le ministère demeure engagé à superviser et à soutenir toutes les initiatives visant à promouvoir l’accessibilité et la qualité des communications télécoms en Guinée », indiquait le ministère.

Selon les statistiques de l’Autorité des postes et télécommunications (ARPT), MTN Guinée détient une part de 24,2 % sur les 14,1 millions d’abonnés à la téléphonie mobile que comptait la Guinée à fin décembre 2023,

Le groupe MTN est habitué des ventes de ses actions. Une politique qui lui permet très souvent de quitter un marché pour se concentrer sur un autre plus porteur. Pour rappel, dès 2021, MTN a quitté les marchés syrien et yéménite.

En novembre 2022, la société a annoncé avoir signé un accord avec la société libanaise M1 New Ventures (M1) pour la vente de sa filiale en Afghanistan pour un montant de 35 millions de dollars. Elle a néanmoins décidé de rester en Iran où elle détient une participation minoritaire de 49 % dans Irancell.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

Tchad : Un nouvel opérateur bientôt sur le marché de la téléphonie, Starlink se rapproche

[DIGITAL Business Africa] – La coupure de la connexion internet d’octobre 2024 a entraîné de réformes. Suite à cette panne qui a paralysé l’administration pendant près de 24 h sur l’ensemble du territoire, le Premier ministre, Allah-Maye Halina, avait instruit le ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’administration, Dr Michel Boukar de veiller à ce que ces compagnies mettent un terme à ces désagréments répétitifs.

Parmi les premiers signes du changement, l’adoption, ce mardi 05 novembre 2024, de la loi portant ratification de l’ordonnance N°006/PR/2024 du 30 août 2024. Celle-ci porte modification de l’article 13 de la loi n°013/PR/2014 du 14 mars 2014, portant régulation des communications électroniques et des activités postales et des documents annexes. Le projet de loi examiné par le CNT a été adopté par 137 voix. Pour 2 contre et 2 abstentions.

Face aux conseillers nationaux, le ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’administration, Dr Michel Boukar, a indiqué qu’il était nécessaire d’harmoniser les textes visant la réglementation des communications électroniques et sociales des États membres. Il a également insisté sur le développement des réseaux sociaux transnationaux dans la communauté des États de l’Afrique centrale Cemac.

Dr Michel Boukar informe par ailleurs le CNT que bientôt le réseau Salam va bientôt intégrer le marché de la téléphonie mobile tchadien. Salam est une filiale de l’opérateur historique Sotel. Ce qui viendra mettre fin au duopole Airtel – Moov Africa.

Au troisième trimestre 2024, Moov Africa Tchad, filiale du Groupe Maroc Telecom, a déclaré 6,7 millions d’abonnés. Fin septembre 2023, la société revendiquait déjà une part de marché de 55 %, faisant de lui le leader du marché.

Le ministre Dr Michel Boukar s’est également prononcé sur le coût de l’internet. Il a laissé filtrer une information intéressante.

« Je suis d’accord que le coût est élevé. Nous pensons réduire le coût d’internet lorsque nos discussions avec Starlink aboutiront », a-t-il dit

Par ailleurs, le ministre annonce que pour la modernisation, un grand projet de 200 sites dotés de 3G et 4G et d’un cœur de réseau sera opérationnel. Ceci permettra de créer de l’emploi, de consommer localement et de basculer au titre de deux opérateurs.

Par Jean Materne Zambo

E-commerce : Le site web Foundem du couple Raff obtient 2,6 milliards $ de réparation de la part de Google

[DIGITAL Business Africa] – Google va verser une amende de 2,6 milliards de dollars à Foundem. Le site web innovant de comparaison de prix du couple Shivaun Raff et Adam a finalement eu gain de cause dans l‘affaire des filtres anti-spam automatiques de Google.

Tout remonte à juin 2006 lorsque le site Foundem s’est vu relégué à une position « très » basse dans les résultats de recherche pour des requêtes telles que « comparaison de prix » et « comparaison d’achats ».

La tactique de Google était simple : privilégier ses propres biens et services dans les  résultats de recherche au détriment de ses concurrents. C’était certainement sans savoir que le site Foundem devait prendre un sérieux coup.

Conséquence de cette entorse à la concurrence : le site Web du couple, qui facturait une redevance lorsque les clients cliquaient sur leurs listes de produits pour accéder à d’autres sites Web, ne pouvait plus faire du chiffre. Pourtant, leur site Web, selon le site bbc.com était « classé de manière tout à fait normale » sur d’autres moteurs de recherche. Ce qui n’avait pas vraiment d’importance, selon Shivaun, puisque « tout le monde utilise Google ».

« Nous surveillions nos pages et leur classement, et nous les avons vues s’effondrer presque immédiatement », raconte Adam.

« Nous avons d’abord pensé qu’il s’agissait d’un dommage collatéral, que nous avions été détectés comme spam en tant que faux positif », explique Shivaun, 55 ans.

« Nous avons simplement supposé que nous devions nous adresser au bon endroit et que tout serait annulé.

« S’ils vous refusent du trafic, vous n’avez rien à faire », ajoute Adam, 58 ans.

Entre-temps, leur site web était « classé de manière tout à fait normale » sur d’autres moteurs de recherche, ce qui n’avait pas vraiment d’importance, selon Shivaun, puisque « tout le monde utilise Google ».

Le couple dit avoir envoyé de nombreuses demandes à Google pour lever la restriction, mais, plus de deux ans plus tard, rien n’a changé et ils disent n’avoir reçu aucune réponse.

Foundem n’était pas le seul site à avoir été désavantagé par Google : lorsque le géant technologique a été reconnu coupable et condamné à une amende en 2017, il y avait une vingtaine de plaignants, dont les sites Kelkoo, Trivago et Yelp.

Après 15 ans passés devant les tribunaux européens, Foundem a fini par obtenir réparation.

La Cour de justice de l’Union européenne reconnaît que Google (CJUE) a abusé de sa position dominante sur le marché pour battre en concurrence Foundem, qui est un client de Google.

L’affaire a été saluée comme un moment historique dans la réglementation mondiale des grandes technologies.

Par Jean Materne Zambo,source : bbc.com

Sénégal : L’ITS pour pallier le déficit annuel de 900 milliards de FCFA dû à l’engorgement urbain

[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal suit sa marche vers l’amélioration de la fluidité du trafic dans des centres urbains. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a co-présidé, ce mercredi 06 novembre 2024, une session de présentation du système de transports intelligents et connectés, développé par HUAWEI.

Alioune Sall était aux côtés du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens.
Cette initiative ne naît pas au Sénégal. L’ ITS est déjà implémentée dans bien des pays développés. Elle vient répondre à des besoins suscités par la congestion des voies de circulation, mais a aussi pour but de rendre la mobilité plus efficiente aussi bien sur le plan de la fluidité que sur celui de la sécurité.

Le système de transports intelligents et connectés pourra concrètement :

• Participer à la réduction de l’insécurité routière en exploitant les opportunités des mégadonnées pour prévenir les accidents et anticiper les enjeux de demain.
• Être au cœur de l’innovation et accompagner l’appropriation des innovations technologiques.
• Contribuer au développement et à la cohésion des territoires durables et résilients.

Un projet qui tombe à point nommé. Puisque la région de Dakar, avec une population de plus de 4 millions d’habitants selon le recensement national de 2023, fait face à des défis croissants en matière de transport. Notamment les embouteillages, la pollution et l’insécurité routière.

Le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD), dans une étude partagée par son directeur général Thierno Birahim Aw, révèle que les externalités négatives du transport dans la capitale engendrent une perte annuelle de près de 900 milliards FCFA (1,4 milliard de dollars) pour l’économie sénégalaise, soit environ 6 % du PIB national.
Alioune Sall peut se réjouir de ce pas de plus vers l’avant pour désengorger les centres urbains au Sénégal.

« Ce projet structurant d’envergure nationale, avec une forte composante numérique, constitue une illustration parfaite de l’exigence de coordination des initiatives numériques de l’État du Sénégal. Cette démarche concertée s’inscrit dans une logique d’impulsion d’une gouvernance harmonisée du numérique », a-t-il dit.

Le Sénégal rejoint ainsi Talibi et Info Dakar Trafic au Sénégal. Des solutions mises sur pied pour régler la question de l’engorgement urbain.
Talibi est une application mobile qui donne des informations sur le trafic routier dans la Région de Dakar.

Dakar Trafic utilise la localisation GPS et envoie des notifications en temps réel aux utilisateurs.

Talibi détermine également l’itinéraire le plus proche et indique à l’utilisateur le bus à emprunter pour aller d’un point A à un point B.

tallybi.sn est une plateforme de prévisions et d’alertes sur la circulation dans la capitale sénégalaise.

Chez ses voisins africains, il y a des applications similaires, dont Okada à Lagos, la plus grande ville du Nigeria, Ma3Route à Nairobi (Kenya) pour ne citer que celles-là.

Par Jean Materne Zambo

Pour Sidi Mohamed Kagnassi, « chaque dollar investi dans les fintechs africaines est un pas de plus vers l’autonomisation financière de tous les Africains »

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] – En Afrique, alors que l’accès aux services financiers traditionnels reste un défi, les fintechs émergent comme des piliers essentiels à la transformation digitale. Leur mission ? Démocratiser l’accès aux services financiers dans un continent en progression numérique fulgurante.

L’essor des fintechs en Afrique n’est pas qu’une simple tendance – c’est un raz-de-marée. En 2023, ces entreprises innovantes ont levé plus de 900 millions de dollars, avec 217 deals conclus sur le continent. Cette dynamique témoigne d’une confiance croissante des investisseurs dans le potentiel transformateur de ces nouvelles activités.

Pour Sidi Mohamed Kagnassi, « chaque dollar investi dans les fintechs africaines est un pas de plus vers l'autonomisation financière de tous les Africains »L’entrepreneur Sidi Mohamed Kagnassi insiste : « chaque dollar investi dans les fintechs africaines est un pas de plus vers l’autonomisation financière de tous les Africains ».

Des mots qui résonnent auprès des géants comme Flutterwave au Nigeria, qui facilite les paiements transfrontaliers pour les entreprises, ou InTouch au Sénégal, qui propose une plateforme de paiement unique permettant aux commerçants d’accepter plus de 400 moyens de paiement. Ces entreprises redéfinissent les contours des services financiers et offrent des solutions adaptées aux réalités locales.

Mais ces fintechs dépendent encore hélas grandement des investissements étrangers – aujourd’hui, près de 70 % des transactions des start-ups fintech africaines sont financées par des investisseurs non africains, principalement basés en Amérique du Nord.

Cette dépendance aux capitaux étrangers souligne l’urgence pour le continent de développer ses propres capacités de financement afin de soutenir et de contrôler la croissance de son secteur fintech, renforçant ainsi son autonomie financière et sa résilience économique.

Certains résultats sont là : en 2021, 21.8% de la population subsaharienne possédait un compte bancaire traditionnel. Et ils sont plus de 33% aujourd’hui à posséder un compte mobile money, selon l’agence Ecofin.

Une véritable prouesse quand on sait le chemin parcouru. Cette progression se reflète également dans la bancarisation de l’Afrique centrale : selon la Banque de France, entre 2011 et 2021, le taux y a été multiplié par 4. Les fintechs sont au cœur de cette révolution, offrant des services accessibles et innovants qui répondent avec précision aux besoins variés des populations. Elles transforment la manière dont les Africains interagissent avec la finance, rendant l’inaccessible possible.

Un pont vital avec la diaspora, l’innovation au service de l’inclusion

L’impact des fintechs transcende les frontières du continent en tissant des liens cruciaux avec la diaspora africaine. En 2023, les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont atteint le chiffre vertigineux de 54 milliards de dollars.

Sidi Mohamed Kagnassi affirme d’ailleurs que « les États africains doivent adopter les innovations technologiques. Les fintechs permettent la numérisation des transactions financières et offrent de nouvelles opportunités économiques à des millions d’Africains. Ces technologies ont le potentiel d’améliorer l’inclusion financière et de stimuler le développement économique dans de nombreux pays du continent ».

Des plateformes africaines comme Chipper Cash, qui permet des transferts d’argent instantanés entre pays africains, ou Onafriq (anciennement MFS Africa), qui connecte plus de 400 millions de portefeuilles mobiles à travers le continent, facilitant ces transferts, réduisant les coûts et les délais, tout en augmentant la transparence. Cette connexion renforcée entre la diaspora et le continent insuffle une nouvelle vie à l’investissement et favorise le développement économique local.

Mais l’innovation des fintechs va bien au-delà des transferts d’argent. Dans le secteur agricole, crucial pour la sécurité alimentaire du continent, des avancées significatives sont réalisées. Par exemple, grâce à un partenariat entre Pula Advisors et la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (ADFI), plus d’un million d’exploitants agricoles au Kenya, au Nigeria et en Zambie bénéficient désormais d’une protection financière innovante via la micro-assurance numérique.

La Banque africaine de développement rapporte d’ailleurs que le taux d’adoption de l’assurance récolte a atteint 3%, un chiffre en constante augmentation. Ces solutions innovantes protègent les agriculteurs contre les aléas climatiques, contribuant ainsi à la stabilité économique des zones rurales et à la sécurité alimentaire du continent.

L’accès aux services financiers numériques reste toutefois inégal à travers le continent. La fracture entre zones urbaines et rurales limite encore la portée de ces innovations. Bien que les fintechs offrent des opportunités sans précédent, leur pénétration dans les régions agricoles demeure limitée, freinant ainsi le plein potentiel de ces solutions pour les agriculteurs.

Dans ce contexte, le projet « Fracture numérique » du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) a étudié l’utilisation des outils numériques par les producteurs agricoles au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Bénin.

Les résultats montrent que le téléphone portable est l’outil principal, avec 80 % de possession, mais des inégalités persistent : 20 % n’ont pas de téléphone, 60 % utilisent un modèle basique et seulement 20 % ont un smartphone.

L’étude révèle que les fractures numériques sont liées au genre, à la localisation et à l’éducation, tandis que l’accès à l’électricité reste un obstacle majeur. Le projet recommande de favoriser un numérique frugal, en s’appuyant sur les outils existants et en améliorant l’accès à l’électricité et au réseau, afin de maximiser l’impact des innovations financières dans les zones rurales.

Défis et perspectives d’avenir

La bancarisation du continent africain promet une véritable révolution économique et sociale. En s’attaquant à l’économie informelle et à la pauvreté, elle ouvre la voie à un essor du commerce et des investissements.

Pourtant, un fossé digital persiste, creusant les inégalités entre villes et campagnes. Le constat est frappant : selon l’Union internationale des télécommunications, à peine 23% des ruraux africains ont accès à internet, illustrant le défi colossal des infrastructures qui reste à relever. Les enjeux de cybersécurité et de régulation se profilent eux aussi à l’horizon, nécessitant une attention particulière de la part des acteurs du secteur et des autorités réglementaires.

Ces enjeux sont cruciaux pour garantir une inclusion financière durable et sécurisée sur le continent. La cybersécurité représente une préoccupation grandissante. Avec près de 3000 institutions bancaires et 250 millions de clients potentiellement exposés aux cybermenaces, l’Afrique fait face à un risque considérable.

Les pertes liées à la cybercriminalité sont estimées à au moins 3,5 milliards de dollars, un chiffre probablement sous-évalué. Pour relever ces défis, des initiatives voient le jour, à l’instar du Centre africain de ressources sur la cybersécurité pour l’inclusion financière (ACRC). L’accent est mis sur la cyber résilience du secteur financier africain, plus précisément sur la formation et la sensibilisation aux bonnes pratiques de cybersécurité, sur l’amélioration de la conformité des acteurs, ainsi que sur le développement de compétences locales en matière de sécurité informatique.

Parallèlement, la question de la régulation se pose avec acuité. Les autorités doivent trouver un équilibre délicat entre l’encadrement nécessaire des fintechs et la préservation de leur libre capacité d’innover. Dans la course fintech, l’Afrique joue la carte de la prudence éclairée.

Du Maghreb au Cap, les regulatory sandboxes commencent à fleurir, offrant aux startups un terrain de jeu réglementaire assoupli. Ces bacs à sable d’un nouveau genre permettent aux innovateurs de tester leurs idées sans craindre le carton rouge des régulateurs.

L’île Maurice a ouvert le bal en 2016, suivie de près par le Rwanda. Depuis, c’est l’effet domino : du Kenya au Nigeria, en passant par le Ghana, les autorités rivalisent d’ingéniosité pour concilier innovation et protection du consommateur. Une approche qui pourrait bien faire de l’Afrique le laboratoire fintech du futur.

Loin de freiner l’élan des fintechs, ces enjeux ne font que renforcer leur détermination. L’ADFI, en soutenant l’Africa Fintech Network présent dans 34 pays, joue un rôle crucial dans la création d’un écosystème fintech panafricain robuste. Ce soutien se traduit par un accompagnement technique, un partage des meilleures pratiques et un plaidoyer pour des réglementations favorables à l’innovation.

À l’aube de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), les fintechs s’imposent comme les catalyseurs d’une révolution économique continentale.

En fluidifiant les échanges transfrontaliers et en accélérant l’intégration régionale, elles forgent une Afrique nouvelle : financièrement inclusive, économiquement vibrante et résolument tournée vers l’avenir. L’ère de la renaissance africaine par le numérique est lancée.

Par Olatunde Adekunle (correspondance particulière)

Cameroun: Orange inaugure un Orange Digital Center Club à l’Université de Ngaoundéré

[DIGITAL Business Africa] – Orange Cameroun a inauguré l’Orange Digital Center Club (ODC) du campus de l’Université de Ngaoundéré, ce mardi 5 novembre 2024. Cette infrastructure, le troisième du genre, a pour ambition d’accompagner la digitalisation de l’institution académique et de permettre aux étudiants d’acquérir des compétences supplémentaires dans le domaine du numérique, en complément du programme universitaire.

Après Yaoundé 2-Soa en 2022 et Buea en début de l’année en cours, Orange Cameroun a donc mis le cap sur la partie septentrionale du pays, pour y installer le premier démembrement d’Orange Digital Center dans le Nord plus précisément à Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua.

L’inauguration de cet Orange Digital Center Club dans la région « Château d’eau du Cameroun » marque une nouvelle étape dans l’engagement de l’opérateur à participer auprès du Gouvernement, à relever le défi de la formation des jeunes à travers les métiers porteurs du numérique.

A l’instar de ses prédécesseurs, Orange Digital Center Club de Ngaoundéré a pour vocation d’être un lieu permettant les échanges d’expériences et d’expertises pour les étudiants à qui il offre une approche simple et inclusive pour encourager l’innovation, l’entreprenariat, développer leurs compétences numériques afin de constituer une véritable ajoutée pour le marché du travail.

Ce concept se présente comme un centre technologique qui sera interconnecté avec ses pairs de Yaoundé I et Yaoundé 2 pour former et accompagner les étudiants tout au long de leur formation académique.

Il est équipé de nombreux postes de travail, d’une connexion Internet, des services de la communauté Orange Pulse dont l’accès à des contenus e-learning des universités partenaires et l’accompagnement des coachs digitaux pour assurer la sensibilisation à l’usage des outils numériques.

Pour le Dr Patrick Benon, DG d’Orange Cameroun, « en tant que contributeur majeur de l’inclusion numérique au Cameroun, nous soutenons l’émergence d’un écosystème créatif et solide qui donne aux acteurs du numérique la possibilité d’imaginer des moyens de créer des solutions concrètes aux défis sociétaux et de réaliser leurs projets de vie. Ce nouvel espace dédié aussi bien aux étudiants qu’aux jeunes diplômés reflète l’ambition de contribuer fortement et de manière significative à l’accélération de la transformation numérique du Cameroun, dont le socle reste le milieu universitaire.»

Après l’étape de Ngaoundéré, le Dr Patrick Benon annonce l’ouverture dans les prochaines semaines d’un ODC Club (Orange Digital Center Club) à l’Université de Dschang (région de l’Ouest), conformément à un calendrier qui selon Alain Blaise Batongue, Directeur des Affaires Institutionnelles & Règlementaires d’Orange Cameroun, « s’étendra à l’ensemble des universités d’Etat et s’élargira à des projets plus grands encore ».

Le principe des Orange Digital Center, inauguré au Cameroun en 2021 et auxquels sont rattachés les ODC Club, est de réunir ainsi dans un même espace plusieurs programmes stratégiques : école du code, Fablab Solidaire, Orange Fab et Orange Digital Ventures Africa, le fond d’investissement du Groupe.

L’ensemble des programmes dispensés sont gratuits, allant de la formation des jeunes au numérique jusqu’à l’accélération de start-up en passant par l’accompagnement de porteurs de projets et l’investissement dans ces derniers.

Source: Orange Cameroun

Quelques images de l’inauguration de cet ODC de Ngaoundéré

Congo : L’ ARPCE cherche prestataires dans ces domaines

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques lance un avis à manifestation d’intérêt. Dans un communiqué signé ce 04 novembre 2024, l’ ARPCE souhaite passer les marchés au titre de l’année 2025. Les domaines concernés sont les travaux, les fournitures, les services courants et prestations intellectuelles.

Parmi les services recherchés par l’ ARPCE, il y a la location des véhicules, le lavage des véhicules, le contrôle technique des véhicules, la location de mobiliers (tables, chaises), les travaux de Génie civil, le service de transit, la fourniture du matériel de manutention et petits matériaux, le service traiteur, peinture et décoration, imprimerie, fourniture des goodies et autres gadgets de communication, location de matériel de sonorisation ( micro, enceintes, table de mixage)

Les soumissionnaires sont priés d’envoyer leurs candidatures comprenant les pièces ci-dessous :

– Une lettre à manifestation d’intérêt dûment signée

– Un profil détaillé de l’entreprise ou de l’organisation ( raison sociale, adresse, expérience)

– Un curriculum vitæ des membres de l’équipe clé le cas échéant

– Trois références minima de réalisations similaires

– Un dossier fiscal à jour

Ces dossiers ne sont malheureusement pas déposés en ligne. Il faut se rendre au quatrième étage de siège de l’ARPCE, 91 bis sis à l’avenue de l’Amitié, Centre-Ville Brazzaville, BP : 2490. Date limite de dépôt de soumissions, le 04 décembre 2024 à 13 heures.

Par Jean Materne Zambo

Médias : Meta AI pourra répondre aux questions liées à l’actualité grâce à un accord avec Reuters

[DIGITAL Business Africa] – L’entreprise Meta veut faire de son Chatbot Meta AI, une source d’information potable. La maison mère des plateformes sociales (Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger) utilisera le contenu de l’agence de presse Reuters. Ceci afin que son chatbot d’intelligence artificielle, MetaAI, puisse répondre en temps réel aux questions des utilisateurs sur l’actualité et les événements actuels avec des liens renvoyant aux contenus de l’agence de presse.

L’accord a été signé entre les deux entités cette fin du mois d’octobre 2024. Cet accord prévoit que l’agence Reuters sera rémunérée. Meta estime que désormais 3,2 milliards de personnes dans le monde utilisent au moins une de ses plateformes (Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger) chaque jour. Après un lancement aux États-Unis de Llama 3.1, Meta a annoncé début octobre 2024 le déploiement de son assistant IA dans six nouveaux pays, incluant le Brésil et le Royaume-Uni.

Un déploiement progressif dans 43 pays à terme et une disponibilité dans une douzaine de langues est prévu. Seulement, les utilisateurs européens de Facebook, Instagram et WhatsApp ne pourront pas accéder à ces dernières fonctionnalités.

Susan Li, CFO (Chief Financial Officer) de Meta, confirme l’importance de l’assistant virtuel Meta AI.

« L’utilisation de Meta AI continue de s’accroître à mesure que nous le rendons disponible dans davantage de pays et de langues. Nous constatons une augmentation de son utilisation à mesure que nous améliorons nos modèles et avons introduit un certain nombre d’améliorations au cours des six derniers mois pour rendre Meta AI plus utile et plus engageant », déclare-t-elle.

Et d’ajouter : « Les gens l’utilisent pour de nombreuses choses. Parmi les cas d’utilisation fréquents que nous observons, citons la collecte d’informations, l’aide aux tâches pratiques, qui est le cas d’utilisation le plus important. Mais nous voyons également des gens l’utiliser pour approfondir des centres d’intérêts, pour rechercher du contenu sur nos services, pour générer des images, c’est également un autre cas d’utilisation assez populaire jusqu’à présent », présente-t-elle.

Meta estime que désormais 3,2 milliards de personnes dans le monde utilisent au moins une de ses plateformes (Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger) chaque jour.

En s’associant à une agence de presse, en l’occurrence Reuters, Meta rejoint d’autres entreprises dédiées à l’IA, dont OpenAI, le créateur de ChatGPT, et la startup Perplexity qui développe un moteur de recherche de nouvelle génération.

En mai 2024, News Corp, propriétaire du Wall Street Journal, a signé un accord majeur de licence de contenu avec OpenAI. Le but étant de « tirer profit d’une technologie qui promet d’avoir un impact profond sur l’industrie de l’édition d’informations ».

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : La Campost et la startup FindMe unies pour optimiser le système d’adressage national

[DIGITAL Business Africa] – Le plan d’adressage manuscrit connaît ses dernières heures au Cameroun. La faute à la startup camerounaise FindMe. Le promoteur de cette solution d’adressage, Brandon Wanguep, a signé avec le DG de la Campost, Pierre Kaldadak, un accord pour optimiser le système d’adressage national ce premier novembre 2024. Ce partenariat stratégique devrait non seulement améliorer l’efficacité de la Campost mais aussi profiter à l’économie camerounaise comme l’a laissé entrevoir le directeur général de la Campost, Pierre Kaldadak.

« Ce partenariat stratégique avec la startup FindMe représente une opportunité prometteuse pour notre économie. Il s’inscrit dans notre vision de modernisation et de transformation de la poste camerounaise. Avec le boom du e-commerce, il est important pour le service postal de se réinventer afin de mieux satisfaire les clients, en répondant aux besoins de livraison jusqu’au dernier kilomètre et en optimisant nos services financiers grâce à une meilleure identification de nos clients bancaires, en conformité avec les exigences de KYC (Know Your Customer ou connaissance du client) », a-t-il déclaré

De son côté, Brandon Wanguep, directeur général de FindMe, a souligné que l’ambition de cette collaboration à long terme est de créer un référentiel national d’adressage sur lequel les services publics pourront s’appuyer pour déployer leurs diverses opérations. Cette initiative répond à un besoin pressant, notamment avec l’essor du e-commerce, qui nécessite des systèmes d’adressage efficaces et fiables.

Grâce à FindMe, les utilisateurs peuvent générer une adresse postale en seulement deux minutes via une application mobile. Cette adresse fournit des informations essentielles, telles que le numéro d’occupation, le nom de la rue, le code postal et la ville, intégrées aux systèmes GPS mondiaux comme Google Maps et Waze.

Pour obtenir une adresse certifiée, les utilisateurs peuvent acquérir un Plan de localisation postal (PLP) pour 2 000 FCFA. Ce document inclut une adresse postale certifiée reconnue par les systèmes GPS, et peut être utilisé pour diverses démarches administratives telles que l’ouverture d’un compte bancaire ou une demande de crédit, ainsi que d’autres formalités nécessitant une preuve d’adresse.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Sextape/Guinée Équatoriale : Baltasar, le DG de l’ANIF, ne sera pas poursuivi en justice…

 [DIGITAL Business Africa] – C’est probablement le plus grand scandale sexuel d’ Afrique. Fils de Baltasar Engonga Edjo’o, président de la Commission de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC), Baltasar Ebang Engonga (actuel directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière de la Guinée équatoriale) ébranle la toile avec des vidéos compromettantes.

Au total, ce sont quelque 400 vidéos érotiques en circulation depuis le premier novembre 2024 dans certains groupes Telegram comme  » Tendance Gabon « , qui n’a de cesse de recevoir de nouveaux visiteurs. Ces vidéos mettent en scène l’ actuel directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière de la Guinée équatoriale et des femmes à visages découverts.

Surnommé « Bello », selon plusieurs supports médiatiques équato-guinéens, Baltasar Ebang Engonga entretient des ébats sexuels avec plusieurs femmes, toutes consentantes, dans plusieurs espaces ( bureau, sale d’eau, plage, entre autres ). Face à cette situation, les appels à sanctions sévères se multiplient.

Mais le Parquet de la République a calmé les ardeurs. Le procureur général Anatolio Nzang Nguema annonce l’ouverture d’une enquête non pas pour propagation d’images à caractère sexuel sur les réseaux sociaux. Encore que rien ne prouve qu’il en est l’auteur. Rappelons au passage que c’est à Malabo qu’une vingtaine d’États membres de l’Union africaine ont adopté la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection  des données à caractère personnel en 2014.

« Bello » ne sera guère poursuivi pour adultère. Ça, le procureur général Anatolio Nzang Nguema peut déjà le confirmer.

 « Les autorités souhaitent ainsi établir si l’homme aurait délibérément utilisé ces relations pour propager une éventuelle maladie dans la population. Si cela venait à être prouvé, il pourrait faire face à des poursuites pour atteinte à la santé publique, un délit puni par la loi équato-guinéenne », précise le média en ligne.

Anatolio Nzang Nguema a rappelé que la loi n’interdit pas les relations sexuelles consenties, mais pourrait sanctionner sévèrement toute personne ayant sciemment propagé une maladie infectieuse. « La population est en danger, car derrière chaque femme impliquée, il y a potentiellement des conjoints et d’autres personnes exposées indirectement », a déclaré le procureur. Des propos rapportés par Realequatorialguinea.

À en croire le parquet, un audit des risques sanitaires est en cours pour évaluer l’impact potentiel de cet incident sur la population équato-guinéenne.

Le député Béninois du parti Bloc Républicain, Armand Gansè, a exprimé son indignation face à cette affaire et a émis une proposition : « Il faut des lois pour décourager l’exacerbation pathologique des besoins sexuels qu’affiche la majorité des femmes dans l’administration publique… » a-t-il dit. Mais il estime que ces lois doivent provenir « des femmes qui pensent qu’on peut encore sauver les meubles en la matière ».

Par Jean Materne Zambo, source : afriqueinfos.com, Realequatorialguinea

L’ARPCE Congo s’inspire de l’ARCEP France pour renforcer sa régulation numérique

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation congolaise de l’ARPCE s’est imprégnée des meilleures pratiques françaises pour faire face aux enjeux de la convergence numérique.

Dans une démarche proactive pour moderniser son cadre réglementaire, l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) du Congo a dépêché une délégation en France du 23 au 27 septembre 2024. L’objectif ? S’inspirer des méthodes et des outils de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques, des Postes et de la distribution de la presse (ARCEP) pour mieux réguler un secteur des télécoms en pleine mutation.

Cette mission de benchmarking s’inscrivait dans un contexte de refonte profonde des lois congolaises sur les postes et les communications électroniques. Les échanges entre les deux régulateurs ont porté sur des sujets d’actualité comme :

  • La régulation par la donnée : Comment exploiter au mieux les données pour une régulation plus efficace et plus adaptée ?
  • La convergence des réseaux : Quels sont les enjeux réglementaires liés à la convergence entre les réseaux fixes et mobiles, l’internet et la télévision ?
  • L’évolution du marché postal : Comment faire face à la numérisation des échanges et à la baisse du courrier traditionnel ?
  • Les mécanismes de déploiement et de prospective : Quelles sont les meilleures pratiques pour anticiper les évolutions technologiques et favoriser les investissements dans les infrastructures numériques ?

Une coopération au cœur du Fratel

Cette mission s’inscrit également dans le cadre du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel), dont l’ARPCE assure la présidence et l’ARCEP la vice-présidence. Cette coopération internationale est essentielle pour partager les bonnes pratiques et relever les défis communs.

Les ambitions de l’ARPCE

Pour Jean Célestin ENDOKE, Directeur des Affaires Juridiques et Internationales de l’ARPCE, cette mission est une opportunité unique de renforcer les compétences de l’Autorité de Régulation et de consolider sa position sur la scène internationale. « Cette mission revêt une importance particulière car elle offre une opportunité unique pour les deux régulateurs de présenter leurs atouts respectifs, d’explorer de nouvelles perspectives de collaboration et de renforcer leurs relations bilatérales », a-t-il déclaré.

En s’inspirant des expériences de l’ARCEP, l’ARPCE souhaite se doter d’outils de régulation plus performants pour accompagner le développement numérique du Congo et garantir un accès équitable et de qualité aux services de communications électroniques pour tous les Congolais.

DBA. Source: ARPCE

Peter Finjap : « Avec PIKUP, nous visons un million de clients en deux ans » [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa]

« PIKUP vous offre une connexion directe avec un vaste réseau de prestataires de services logistiques à proximité, qu’il s’agisse de camions, de camionnettes, etc. Grâce à un système d’enchères transparent, vous obtenez la meilleure offre pour le transport de vos marchandises, où que vous soyez … », l’explication est de Peter Finjap, PDG de PIKUP, une plateforme novatrice dans le domaine de la logistique.

Il a présenté cette solution du 28 au 30 octobre 2024 au palais des congrès de Yaoundé a servi de quartier général du Cameroon International Tech Summit, un événement qui rassemble tous les amoureux des TIC, les étudiants, les acteurs majeurs du secteur du numérique du Cameroun et d’autres pays.

Cet événement, orchestré par the MOUNTAIN HUB et ses partenaires camerounais, avait pour vocation de propulser l’ingéniosité des jeunes talents issus des HACKATHONS, ainsi que de mettre en lumière les solutions innovantes de plusieurs start-ups déjà opérationnelles.

Parmi ces jeunes entrepreneurs, Peter Finjap s’est distingué par ses solutions numériques dans divers secteurs. Il ambitionne de fluidifier la relation entre grossistes et détaillants/clients en matière de livraison.

Dans une interview vidéo sur le stand de Digital Business Africa au CITS 2024, il a souligné les atouts de ses services :

«Notre positionnement est clair : nous sommes les plus abordables du marché… Je dirais que nous sommes un peu comme Uber, mais dédié au fret, et non aux personnes. Avec PIKUP, nous vous connectons à n’importe quel prestataire logistique à proximité, vous donnant accès à un large éventail d’options. Le système d’enchères vous assure le meilleur prix. Nous vous donnons le pouvoir de contrôler vos expéditions. »

https://www.youtube.com/watch?v=YSqEMap7dQw

Fort de partenariats déjà établis avec des entreprises camerounaises de renom telles que COGENI, MAISON DU PLOMBIER et FOKOU, Peter Finjap affiche une ambition sans limite :

« Nous ambitionnons d’atteindre 10 000 chauffeurs d’ici 2 ans et d’intégrer un million d’entreprises à travers le pays. Notre objectif est de faciliter leurs expéditions, y compris au-delà des frontières. Nos projets pour les cinq prochaines années sont audacieux : pourquoi ne pas étendre nos services au port de Douala, en aidant les entreprises à expédier des marchandises à l’étranger, à l’instar de DHL ? Nous aimerions également simplifier la récupération des bagages pour les passagers à leur arrivée à l’aéroport, en réduisant considérablement leur temps d’attente. »

Retrouvez l’intégralité de cette interview passionnante sur Digital Business Africa : www.digitalbusiness.africa

Par L.S, Digital Business Africa

BILL AGHA : « Les pouvoirs publics doivent accompagner les talents présents au CITS 2024 » [Vidéo]

0

[DIGITAL Business Africa] – Du 28 au 30 octobre 2024, la ville de Yaoundé était le centre de toutes les attentions en matière d’innovations technologiques. Ceci est dû au Cameroon International Tech Summit, qui se tenait au palais des congrès de la ville aux 7 collines. Un événement qui a rassemblé tous les amoureux des TIC, les étudiants, les acteurs majeurs du secteur du numérique du Cameroun et d’autres pays.

Rencontre organisée par le MOUNTAIN HUB et ses partenaires camerounais, qui visait à promouvoir le génie créateur des jeunes étudiants sélectionnés après les épreuves des HAKATHONS.

Avec plusieurs articulations notamment, les conférences, les masters class et l’une des attraction phare la visite des stands où étaient exposés les différentes réalisations des professionnels du numériques.

 

 

Bill AGHA, PDG de TIC HUB et lauréat du prix de l’innovation numérique 2022, a tenu une conférence durant laquelle il a entretenu les étudiants et les participants sur le thème : « L’importance de l’entrepreneuriat dans l’éducation ». Il a notamment présenté les approches par lesquels TIC HUB procède pour intégrer l’entrepreneuriat dans l’éducation, tout en mettant un accent sur 5 piliers qui selon lui sont nécessaires pour évoluer dans le monde entrepreneurial :

« Le premier est le travail d’équipe et la collaboration ; le deuxième est la résolution de problèmes pour la génération d’idées ; le troisième est la modélisation d’entreprise ; le quatrième est le prototypage, et le cinquième est le pitch. »

Ces échanges, riches en enseignements et en partage d’expérience, ont permis au jeune leader Bill AGHA de revenir sur ses premiers pas dans l’entrepreneuriat :

« Chaque fois que j’étais en classe, j’avais toujours quelque chose à vendre. Que ce soit un stylo, des écouteurs ou des téléphones, j’avais constamment un produit à proposer durant toute l’année scolaire. Cela m’a permis de m’entraîner à la prise de parole et à comprendre mon public cible. Ces compétences se sont avérées précieuses lorsque j’ai lancé ma propre entreprise », a-t-il souligné.

Lors de la visite des stands, Bill AGHA n’a pas caché son admiration face à l’ingéniosité des projets présentés par les participants du CITS 2024 :

« Les start-ups présentes ici font preuve d’un véritable génie. Le niveau de créativité et d’innovation qu’elles injectent dans leurs produits est tout simplement futuriste »,

Retrouvez l’intégralité de cette interview avec Bill AGHA sur Digital Business Africa : www.digitalbusiness.africa

Par Digital Business Africa

SASSA ITOUA [ELIKIA TECH] : « Nous optimisons le domaine de la santé » [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa] — Pendant trois jours, du 28 au 30 octobre, le palais des congrès de Yaoundé était le centre de toutes les attentions pour les amoureux, les curieux et les professionnels du numérique. Ceci en faveur du Cameroon International Tech Summit qui s’y tenait. A l’initiative du Mountain HUB et de ses partenaires, l’évènement de trois jours était l’occasion pour les curieux de venir découvrir toutes les nouvelles innovations mises sur pied en matière de numériques et pour les étudiants chercheurs, de présenter des solutions innovantes dans le même domaine.

Parmi ces jeunes talents, on retrouvait SASSA ITOUA, étudiant chercheur congolais (Brazzaville) à l’université inter-états Cameroun Congo et PDG du groupe ELIKIA TECH.

Venu participer au hackathon de cette édition, SASSA ITOUA a exprimé sa satisfaction quant à l’organisation de l’événement et son admiration pour la qualité des stands présents au CITS2024 :

« Je suis impressionné de l’organisation. Je ne m’y attendais pas en tout cas. Il y a aussi un événement pareil qui se passe au Congo. Des sommets technologiques, on en voit beaucoup, et je suis ravi de voir qu’en Afrique ça bouge beaucoup. On parle beaucoup de numérique, et ça progresse vraiment, et les stands sont fabuleux, et rien à rajouter. J’ai été surpris des différentes entreprises des jeunes startuppers. Je suis surpris aussi de voir qu’il y a une entreprise de média en ligne qui œuvre de plus en plus pour la promotion du numérique, et surtout en Afrique, c’est un grand pas»

La solution qu’il a proposée lors du hackathon de cette année est BIU (Bracelet à Identifiant Unique), un produit encore à l’état de prototype destiné au secteur de la santé. Il a également présenté les différents domaines dans lesquels sa start-up apporte des solutions

 « Le produit a pour objectif d’optimiser les processus dans le domaine de la santé, c’est un produit d’ELIKIA TECH, dont je suis cofondateur. C’est une start-up de six collaborateurs actuellement, et nous œuvrons dans le domaine du numérique. Ce que nous faisons, c’est que nous optimisons les processus dans plusieurs domaines de la vie, dont la santé et l’éducation, et comme nous sommes tous ingénieurs en numérique, nous utilisons le numérique pour essayer d’optimiser les processus dans ces différents domaines-là. »

Retrouvez l’intégralité de cette interview sur Digital Business Africa : www.digitalbusiness.africa

https://www.youtube.com/watch?v=dkneCvrELzA&pp=0gcJCYQJAYcqIYzv

Par Digital Business Africa

Karol KONARSKI : « Nous voulons lancer le premier satellite camerounais » [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa] – L’entreprise camerounaise NMD (Nanosatellite Missions Design), active dans la technologie spatiale, a captivé l’attention avec ses produits d’avant-garde, lors du Cameroon International Tech Summit 2024, un carrefour des passionnés de TIC, les étudiants, et les acteurs majeurs de l’écosystème numérique camerounais et international.

C’était du 28 au 30 octobre 2024  au Palais des Congrès de Yaoundé.

Organisé par MOUNTAIN HUB et ses partenaires, ce sommet a mis en lumière l’ingéniosité des jeunes talents révélés lors des HACKATHONS, ainsi que les solutions novatrices de nombreuses start-ups déjà en activité.

L’événement, riche en activités variées telles que des hackathons stimulants, des masters class enrichissants et des expositions captivantes, a permis aux nombreux visiteurs de découvrir les avancées remarquables des jeunes exposants.

Parmi les attractions majeures de ces trois jours

Karol KONARSKI, ingénieur et directeur technique de NMD, a présenté avec passion les produits et les innovations du groupe :

« Nous sommes spécialisés dans la conception de missions spatiales et de navettes spatiales. Mais notre intérêt principal réside dans les nanosatellites, ces satellites de petite taille que nous pouvons désormais tenir dans nos mains. »

https://www.youtube.com/watch?v=3wmnCdhGMOs

Souvent comparée à SpaceX pour son ambition, l’entreprise NMD se positionne comme un acteur collaboratif, désireux de s’associer à d’autres entités pour améliorer les services numériques et doter l’Afrique d’une technologie spatiale de pointe.

Avec un marché cible diversifié, Nanosatellite Mission Design nourrit une ambition audacieuse, dévoilée par Karol Konarski :

« Nous voulons lancer le premier satellite camerounais. Ce satellite sera essentiel pour le développement du secteur des télécommunications et pour nous aider à résoudre les problématiques que nous rencontrons sur le territoire camerounais. »

Retrouvez l’intégralité de cette interview sur Digital Business Africa : www.digitalbusiness.africa

Par L.S, Digital Business Africa

Simone BARRAN : « Mapiole, sécurise et simplifie l’immobilier au Cameroun » [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa] – Il n’est pas toujours facile d’acquérir un terrain ou une maison à Yaoundé ou à Douala. Face aux défis persistants du marché immobilier camerounais, notamment l’insécurité des transactions, les cas de double vente et les arnaques, les concepteurs de Mapiole ont mis en place des mesures rigoureuses pour garantir la sécurité et rassurer les utilisateurs.

Mapiole a donc trouvé ses solutions qu’elle propose aux Camerounais.

A l’occasion du Cameroon International Tech Summit tenu au Palais des Congrès de Yaoundé du 28 au 30 octobre 2024, la jeune entreprise a présenté cette entreprise. Cet événement, initié par le Mountain HUB et ses partenaires, a permis aux passionnés, aux curieux et aux professionnels du secteur de découvrir les dernières avancées technologiques et aux étudiants chercheurs de présenter leurs solutions novatrices.

Parmi les initiatives marquantes, Mapiole (qui signifie « ma maison » en camfranglais, la langue des banlieues camerounaises) se distingue comme une plateforme immobilière digitale conçue pour révolutionner la vente, la location et la gestion des biens immobiliers. Cette application mobile, disponible sur Play Store et App Store, ambitionne de transformer un secteur souvent complexe.

https://www.youtube.com/watch?v=H4WpyzGV8sA

Simone BARRAN, communicatrice de la solution Mapiole, a été invitée dans le stand de Digital Business Africa au CITS 2024 pour mettre en lumière les enjeux de cette application :

« Notre but c’est d’apporter la sécurité qui a été précédemment perdue dans tout ce qui est foncier immobilier au Cameroun en apportant justement une transparence et une facilité dans l’utilisation de notre application et notre et de notre site internet », a-t-elle déclaré.

« Nous avons un service juridique qui prend le soin avant toute mise en ligne d’un bien, de vérifier toute la documentation, que ce soit le titre foncier, que ce soit tout document permis et dossiers techniques. Nous vérifions méticuleusement tous les documents que nous fournissons car nous ne vendons aucun bien non titré et nous prenons le soin de vérifier avant une mise en vente d’un bien immobilier en fonction des signataires présents sur le type foncier qui sont bel et bien au courant de cette vente. Parce que vous savez souvent il y a des arnaques, je ne vous apprends pas le milieu au Cameroun actuellement, mais on a cette possibilité justement d’apporter cette confiance aux clients en les rassurant que toutes les vérifications ont été faites et bien faites », a précisé Simone BARRAN.

Lancée officiellement le 15 mai 2024, il est encore prématuré de dresser un bilan complet des activités de la plateforme Mapiole. Cependant, Simone BARRAN se montre optimiste :

« Actuellement, nous enregistrons nos premiers clients. Nous ne sommes pas encore à la phase de fidélisation au sens strict, mais plutôt dans une dynamique de recommandation. Les premiers clients satisfaits n’hésitent pas à nous recommander, ce qui constitue pour moi une forme de fidélisation anticipée. Un client satisfait qui recommande est déjà un client fidèle. »

Retrouvez l’intégralité de cette interview sur la chaîne YouTube de Digital Business Africa :

Par L.S, Digital Business Africa

Sécurité des pylônes télécoms au Congo : l’ARPCE tire la sonnette d’alarme

(ARPCE) – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) du Congo vient de dévoiler les conclusions d’une vaste campagne de contrôle de conformité des pylônes de télécommunication, menée de juin 2023 à octobre 2024. Cette inspection d’envergure, qui s’inscrit dans une démarche de sécurisation des infrastructures critiques, révèle des manquements préoccupants aux normes en vigueur.

Des pylônes sont des structures, souvent appelées tours de télécommunication ou antennes relais qui jouent un rôle crucial dans le déploiement des réseaux de téléphonie mobile en assurant la couverture et la qualité du service. Elles permettent de relayer les signaux radio entre les utilisateurs et les stations de base des opérateurs.

Lors de la réunion de restitution de la campagne de contrôle, présidée par M. Benjamin Mouandza, directeur des réseaux et services de communications électroniques, les résultats ont été présentés aux principaux acteurs du secteur, parmi les opérateurs de téléphonie mobile (MTN Congo et Airtel Congo), le gestionnaire d’infrastructures Helios Towers Congo, ainsi que les prestataires Quality Equipment Transmission et Digilogie.

Il sied de souligner que l’audit technique, détaillé par M. Hermann Mossindzaon, chef du bureau gestion supports d’équipements de communications électroniques, a mis en évidence huit défauts majeurs récurrents. Les plus critiques concernent la sécurité avec l’absence de systèmes antichute et des nappes anti-affaissement défectueuses ou manquantes. S’ajoutent à cela des problèmes structurels comme des tiges d’ancrage non conformes et des systèmes d’évacuation d’eau bouchés, susceptibles d’accélérer la dégradation des installations.

La signalisation aérienne, essentielle à la sécurité aérienne, présente également des défaillances importantes avec des balises diurnes dégradées et l’absence de balises nocturnes sur certains sites. Les aspects liés à la protection contre la foudre n’ont pas été épargnés, comme en témoigne la non-conformité des barrettes de terre.

Face à ces constats, l’ARPCE a adopté une approche ferme mais pragmatique. Les opérateurs se sont engagés à mettre leurs installations en conformité dans un délai d’un an. Toutefois, pour les sites jugés particulièrement dangereux, l’autorité de régulation prévoit l’émission de mises en demeure, soulignant l’urgence des interventions requises.

« Les manquements relevés par l’audit technique ne se limitent pas à des aspects structurels : ils ont des conséquences directes sur la sécurité des utilisateurs et la fiabilité du service. En effet, des installations non conformes augmentent les risques d’accidents, compromettent la couverture réseau, et exposent les usagers à des interruptions de service, nuisant ainsi à la continuité des communications, essentielle pour les activités économiques et la sécurité publique », a fait savoir M. MOUANDZA

En effet, dans une perspective d’amélioration continue, M. Mouandza a annoncé la mise en place prochaine d’un certificat de conformité. Cette nouvelle certification devrait permettre un meilleur suivi des infrastructures et garantir le respect des normes de sécurité.

Cette initiative de l’ARPCE s’inscrit dans un contexte plus large de modernisation et de sécurisation des infrastructures de télécommunication en Afrique centrale, où la multiplication des pylônes, nécessaire à l’extension de la couverture réseau, doit s’accompagner d’un strict respect des normes de sécurité.

Source: ARPCE

Cameroun : La stratégie du BCN-Interpol dans la lutte contre la cybercriminalité

[DIGITAL Business Africa] – En ce mois de la cybersécurité, tous les regards sont tournés vers les services chargés d’application de la loi. La présence du Bureau central national – Interpol Yaoundé au salon de la cybersécurité du Cameroun l’a encore prouvé. L’événement organisé par l’association pour la Recherche de la Paix et du Développement (ARPD), s’est tenu du 25 au 26 octobre 2024 à Yaoundé. Il a réuni étudiants et acteurs du numérique.

La première journée du salon a été marquée par une plénière d’ouverture édifiante animée par des experts en cybercriminalité et des représentants des administrations publiques et privées. Christian Ndjidda Adawal pour le compte du BCN-Interpol Yaoundé a entretenu les participants sur la thématique « Actions de lutte contre la cybercriminalité menées par le BCN-Interpole Yaoundé ».

 

Rôle d’Interpol 

Il faut d’abord souligner que chaque pays membre d’Interpol possède un Bureau central national (B.C.N.). Celui-ci relie ses services nationaux chargés de l’application de la loi aux autres pays et au Secrétariat général via notre réseau mondial sécurisé de communication policière I-24/7.

Le rôle que jouent les B.C.N. dans les enquêtes internationales les amène à collaborer avec :

• les services chargés de l’application de la loi de leur pays ;

• d’autres B.C.N. et sous-bureaux ;

• les bureaux du Secrétariat général dans le monde entier.

Les B.C.N. alimentent les bases de données mondiales d’Interpol avec leurs données criminelles, dans le respect de leur législation nationale, et coopèrent dans le cadre d’enquêtes, d’opérations et d’arrestations transnationales (source : Interpol.int).

Revenons à la présentation de Christian Ndjidda Adawal. L’ OPJ rappelle que le BCN-Interpole Yaoundé travaille sur les infractions à caractère transnational. Le champ d’action d’Interpol s’étend jusque dans le « Dark Web ». Pour les cybercriminels qui pensent être à l’abri de ce côté, Christian Ndjidda Adawal va les décevoir. L’officier de Police judiciaire révèle que « dans les enquêtes de cybercriminalité, l’homme laisse toujours une trace ». Aucun crime n’est parfait, dit-on. Même le Web ne déroge pas à cette loi.

 

Les outils technologiques

 

Interpol, selon Christian Ndjidda Adawal, utilise des technologies avancées pour encercler les cybercriminels, aussi ingénieux soient-ils. Ainsi, l’organisation dispose de logiciels d’analyse de données et de plateformes de communication sécurisées. Ce qui permet à ses fins limiers de pouvoir intervenir dans l’écosystème de la blockchain, parlant des cryptomonnaies. Christian Ndjidda Adawal déclare que les arnaqueurs tombent toujours dans les mailles des enquêteurs à l’étape de la transaction financière. Car derrière une transaction, il y a des wallets. Toutes stratégies sont élaborées dans des laboratoires spécialisés dans l’analyse numérique. Ils permettent à l’organisation de décrypter les preuves numériques et à identifier les acteurs de cybercriminalité.

186 pays sont membres de l’organisation. En cas d’attaque, le BCN peut envoyer des messages à tous les pays membres d’Interpol.

 

Sécurité et protection des données

 

La question des données est cruciale chez Interpol. Christian Ndjidda Adawal peut le confirmer.

« L’échange d’informations sensibles au sein d’Interpol est soumis à des règles strictes visant à garantir la protection des données personnelles et à prévenir tout abus », indique-t-il.

En guise de garanties, il évoque d’abord le principe de nécessité. Qui considère que les données ne soient considérées que si elles sont strictement nécessaires aux fins de l’enquête. On a ensuite le respect des Droits de la défense. Qui veut que les individus aient le droit de contester les faits qui leur sont reprochés. Et enfin, la sécurité des systèmes. Christian Ndjidda Adawal affirme qu’Interpol met en œuvre les mesures de sécurité renforcées afin de protéger les bases de données contre les cyberattaques.

Parlant d’extradition, les 186 pays membres ont chacun une loi qui régit comment extrader des suspects. Christian Ndjidda Adawal précise que pour qu’il y ait une extradition, il faut un accord d’extradition entre deux pays.

Par Jean Materne Zambo

Mali : Les technologies numériques pour améliorer la productivité agro-sylvo-pastorale

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement malien trace les sillons du développement agro-sylvo-pastoral. La cinquième édition de la Foire du Numérique agricole s’est tenue du mardi 22 au jeudi 24 octobre 2024 à Koulikoro, sous la présidence de Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration. L’objectif de cette foire était de démontrer comment les technologies numériques peuvent être utilisées pour optimiser les chaînes de valeur et créer des opportunités économiques pour nos femmes et jeunes.

Les participants ont pu découvrir les dernières solutions numériques disponibles pour le secteur agro-sylvo-pastoral. L’événement a aussi permis de renforcer les synergies entre les différents départements ministériels, les startups et les partenaires techniques et financiers tels que Agrivision Sahel, LuxDev et ENABEL, qui continuent d’apporter leur soutien aux initiatives de développement agricole.

Une cinquième édition qui était placée sous le thème : « Effets de la digitalisation et des solutions numériques sur la rentabilité des productions agro-sylvo-pastorales au Mali ».

Mohamed Ag Albachar, chef de cabinet du ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, représentait le ministre Alhamdou Ag Ilyène. Dans son discours d’ouverture de la Foire, Mohamed Ag Albachar, chef de cabinet du ministre, a rappelé que cette édition marque une étape cruciale dans l’engagement du Mali à utiliser les technologies numériques pour améliorer la productivité et l’efficacité du secteur agro-sylvo- pastoral. Il a salué la révolution numérique qui touche désormais tous les secteurs, y compris l’agriculture, et a souligné l’urgence de réduire la fracture numérique en milieu rural, rapporte la cellule de communication du MCENMA.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Cameroun : AfricanWits Meetup 5e édition, RDV à Kribi du 07 au 08 décembre 2024  [Enrégistrez-vous]

[DIGITAL Business Africa] – La cinquième édition de l’AfricanWits Meetup se tiendra à Kribi, Sud Cameroun du 07 au 08 décembre 2024. L’événement est organisé par African Women in Tech and Startups (AfricanWits), l’association à but non lucratif dédiée à l’autonomisation des jeunes femmes. Cette initiative d’Horore Bell Bebga, présidente d’ AfricanWits et son équipe, vise à promouvoir la participation des femmes aux enjeux de développement de la ville de Kribi. Comme cela a été fait à Obala en mars 2024.

Sous le thème « Participation des femmes aux enjeux de développement de la ville de Kribi », le AfricanWits Meetup réunira des femmes inspirantes, des expertes en technologie et des acteurs du développement pour discuter du rôle des femmes dans l’évolution de la ville balnéaire.

Plusieurs activités sont prévues pour la circonstance, notamment, un dîner débat et des ateliers de formation. Les participantes auront l’opportunité d’échanger des idées, de partager leurs expériences et d’acquérir de nouvelles compétences afin de renforcer leur autonomie et leur impact dans leurs communautés respectives.

AfricanWits invite les médias, les influenceurs et le grand public à participer massivement en appelant les numéros suivants.

Pour plus d’informations sur l’ événement, veuillez consulter le site web ou contacter les coordonnées ci-dessous.

Contact presse :

Nom de contact : Fidèle Ebengue-Carmen Olivia Bilé

Adresse e-mail : [email protected]

Numéro de téléphone : 6 76 25 75 90 – 6 94 45 47 59

Source : AfricanWits