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[Digital Business Africa] – La Faculté des Sciences et Techniques, l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique, l’Institut Supérieur de Gestion et la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines sont désormais dotées de salles multimédias dédiées aux étudiants et enseignants, grâce à un don du Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE) dont l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) est l’organe de gestion.
La cérémonie d’inauguration, ce 1er avril à Brazzaville, a été patronnée par le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Jean Richard Bruno Itoua, en présence de son collègue, le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Léon Juste Ibombo, par ailleurs Président du Comité du Fonds, du Président de l’Université Marien Ngouabi, du Directeur Général de l’ARPCE et Secrétaire du Fonds, Louis Marc SAKALA ainsi que des Doyens des établissements universitaires bénéficiaires
Le Fonds a inscrit la connectivité des écoles comme une des actions majeures de son plan global. L’installation des salles multimédias répond ainsi à l’exigence de renforcer l’appropriation de l’outil numérique, briser la fracture numérique et lutter contre l’illettrisme électronique.
Les salles multimédias installées par le FACUSE, sont équipées d’importants parcs informatiques composés d’ordinateurs de dernière génération, connectés à Internet et capable d’accueillir chacune jusqu’à quinze utilisateurs en simultanée.
« J’appelle donc les bénéficiaires à en faire bon usage. Je souhaite vivement que ce don contribue à améliorer, si besoin, la qualité de nos étudiants, en les rendant plus compétitifs grâce aux résultats de leurs recherches tous azimuts, faites dans ces salles multimédias », a déclaré Louis Marc Sakala.
Au total, le FASUCE a installé 13 salles multimédias dans différents établissements scolaires et universitaires dans le pays.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, recevant officiellement les clés desdites salles des mains du Ministre Léon Juste Ibombo, Président du Comité du Fonds, a reconnu que ces infrastructures offertes à l’université soutiennent fortement le processus de numérisation et d’enseignement à distance déjà enclenché par son département.
Lancé en 2019, le Fonds, qui a déjà connecté en réseau mobile plus de 60 localités du Congo dites « zones blanches », sert depuis 2020 de puissants catalyseurs du développement et contribue à la mise en application de projets nationaux visant à une meilleure inclusion numérique dans un environnement des TIC en pleine évolution.
[Digital Business Africa] – Qualité des services des opérateurs de téléphonie mobile: L’ARPCE procède à la restitution des résultats de l’enquête du 1er semestre 2021. Brazzaville, le 20 avril 2021: Du 15 février au 09 avril dernier, des agents assermentés de l’ARPCE ont effectué des mesures terrain des services Voix et Data, offerts en 2G et 3G par les opérateurs MTN Congo et AIRTEL Congo. Les résultats de cette enquête, qui a concerné une dizaine de villes et localités de notre pays, seront rendus publics ce mardi 20 avril, en présence du Directeur Général de l’ARPCE, Louis Marc SAKALA et des opérateurs de téléphonie mobile.
Les campagnes d’évaluation de la performance des réseaux des opérateurs en termes de couverture et de qualité de service que réalise périodiquement l’ARPCE trouvent leurs fondements dans les dispositions légales et réglementaires relatives aux loi numéros 9 et 11 portant respectivement réglementation du secteur des communications électroniques et création de l’ARPCE. Ajoutées à cela, les dispositions des cahiers des charges relatives aux licences d’exploitation des réseaux 2G 3G et 4G, acquises par les opérateurs.
En effet, le nouveau rapport d’évaluation des réseaux des enquêteurs de l’ARPCE indique, entre autres, « qu’aucune amélioration de la qualité de services des opérateurs n’a été constatée sur les deux routes nationales (RN1 et RN2), dans les technologies 2G et 3G ». Ce rapport ajoute que « les réseaux 2G des deux opérateurs dans le Up country (Arrière-pays) nord présentent une qualité de service critique dans l’ensemble, excepté à Owando et Ouesso, où les services offerts par Airtel sont appréciables en dépit des scores obtenus ».
«Dans le Up country Sud, poursuit le rapport des experts de l’ARPCE, MTN affiche un réseau 2G acceptable, excepté à Mouyondzi où il est critique ». « L’opérateur MTN offre un service acceptable en 2G et 3G en Up country sud et à Pointe-Noire », souligne le rapport, qui indique aussi que les deux opérateurs de téléphonie mobile offrent une qualité de services quasi-similaire à Brazzaville en dehors de quelques problèmes d’échecs d’accès au réseau connus par Airtel dans le nord de la capitale.
Conformément à l’article 27 de la loi numéro 9, l’établissement et l’exploitation des réseaux et la fourniture au public de services de communications électroniques ouverts au public sont soumis au respect de règles portant entre autres sur les conditions de permanence, de qualité et de disponibilité du réseau et du service ; les normes et spécifications du réseau et du service ; l’interconnexion et l’accès, dans les conditions prévues par la présente loi et la réglementation en vigueur. Sur cette base, l’Autorité de Régulation a eu par le passé à sanctionner les deux opérateurs pour la mauvaise qualité de leurs services offerts aux usagers.
Des sanctions qui ont porté leurs fruits, puisqu’ayant conduit les deux opérateurs à consentir des efforts considérables dans le sens du strict respect des obligations de leurs cahiers des charges. C’est à ce titre que l’ARPCE dispose depuis janvier 2018 d’un Observatoire de la qualité des réseaux, accessible en ligne sur son site web, afin de permettre à toute personne de juger de la qualité des services offerts.
Bras institutionnel du gouvernement en matière de régulation des Postes et Communications Electroniques, l’ARPCE a la délicate mission de protéger à la fois les intérêts de l’Etat, des consommateurs et des prestataires dans les secteurs régulés.
[Digital Business Africa] – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques est le sponsor officiel du Salon des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane), qui se tient à Brazzaville du 27 au 30 avril 2021. Le Salon a été officiellement ouvert le 27 avril à Brazzaville, par le Premier ministre Clément Mouamba, en présence des membres du gouvernement et de nombreux partenaires. Occasion pour l’ARPCE d’apporter les précisions sur son action.
C’est ainsi qu’au cours de ce salon,Mr Rudy Massamba, Conseiller à l’Economie et Prospective du Directeur Général de l’ARPCE a évoqué lors d’un panel de discussion la question du financement des infrastructures numériques et surtout le rôle joué par le régulateur.
Pour lui, l’ARPCE s’assure que les infrastructures numériques sont accessibles et équitables et que les gestionnaires de ces infrastructures ne mettent pas les barrières aux nouveaux entrants. Pour lui, la question du financement de l’accès à l’énergie va de pair avec la sécurité et le bon fonctionnement des infrastructures numériques.
Le Salon Osiane est organisé par l’association PRATIC en collaboration avec le gouvernement congolais. Pour Léon Juste Ibombo, ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, « le gouvernement a placé les technologies de l’information et de la communication au cœur de son programme de développement. (…) S’adapter à cette nouvelle ère numérique et saisir les opportunités qui y sont associées s’avèrent d’une importance cruciale pour réussir le processus de développement dans lequel s’est engagé notre pays ».
[Digital Business Africa] – C’est en juin 2020, après la démission du Sénégalais Karim Sy de la tête de l’association Digital Africa que le Nigérian Kizito Okechukwu, fondateur et directeur exécutif de l’incubateur 22 ON SLOANE basé en Afrique du Sud, est porté à la tête de l’association comme président par intérim. Avec le poste de vice-président.
Mois d’un an après, Kizito Okechukwu lui également démissionne. Il reproche à l’Agence française de développement (AFD) et principalement à la directrice exécutive de Digital Africa, Stéphan-Eloise Gras, la non application des principes de bonne gouvernance dans la gestion de l’association. Le Nigérian espère que sa démission permettra à l’AFD de mettre en œuvre les changements structurels nécessaires.
Dans cette interview exclusive accordée à Digital Business Africa, Kizito Okechukwu explique les raisons de sa démission et propose des solutions pour la résolution des problèmes de l’association menacée de dissolution dès le 05 mai 2021.
Digital Business Africa : Le 21 avril 2021, vous avez démissionné de votre poste de président de l’association Digital Africa. Quelles sont les raisons qui ont motivé cette décision ?
Kizito Okechukwu : La raison pour laquelle je décide de démissionner est que je n’avais pas de pouvoir de décision. Depuis que j’ai rejoint la direction de l’association, l’on m’a demandé de donner mes pouvoirs à quelqu’un d’autre. A une dame française, la directrice exécutive de l’association. Je me suis plaint de cela. Mais je n’ai pas été écouté. Il y a avait également un manque de transparence dans la gestion. Beaucoup de choses étaient signées et je n’étais pas au courant. Et parfois j’étais obligé de signer des choses.
Digital Business Africa : L’on vous a forcé à signer des documents ?
Kizito Okechukwu : Oui. Parfois, l’on m’a donné des documents me demandant de les signer, parce que l’activité ou le service avait déjà été exécuté et que l’avocat demandait d’avoir ma signature indiquant que j’avais fait une erreur. Donc, il y avait beaucoup de manque de transparence.
Digital Business Africa : Il y a quelques mois, l’on évoquait la dissolution imminente de l’association Digital Africa. Quelle est la situation de l’association à ce jour ?
Kizito Okechukwu : L’association est encore fonctionnelle pour le moment. Comme j’ai démissionné, je ne peux vous répondre avec exactitude. Mais, ils ont déjà indiqué qu’ils vont dissoudre l’association. Je leur ai demandé plusieurs fois pourquoi ils veulent dissoudre l’association au lieu de se focaliser sur la résolution des problèmes de l’association. Parce que le problème que nous avons est un problème de gouvernance. Pourquoi ne pas résoudre les problèmes ? Pourquoi ne pas limoger ceux que vous voulez limoger et laisser l’association fonctionner ? Ils protègent leur compatriote française. Ils m’ont donc laissé entendre que si je ne démissionne pas, la seule option sera de dissoudre l’association. Je me suis donc dis que je ne veux pas faire partie de ceux-là qui vont participer à la dissolution de l’association. D’où ma décision de démissionner.
Digital Business Africa : L’AFD vous a-t-elle demandé de démissionner de votre poste ?
Kizito Okechukwu : Oui, ils l’ont demandé indirectement. Ils me demandaient de démissionner depuis à travers leurs actes. Par exemple, les actions de la directrice exécutive qui est protégée par l’AFD et par l’Elysée. Si vous êtes directeur exécutif, c’est à vous de faire un rapport de gestion au conseil d’administration. Ce n’est pas au conseil d’administration de vous faire un rapport. Ce n’est pas correct de le demander. A présent, lorsque qu’on demande de faire les choses normalement, ils veulent nous retirer du conseil ainsi que d’autres membres du conseil d’administration. J’ai donc estimé que c’est le moment de démissionner, car nous nous sommes plaints auprès du directeur de l’AFD et au président français. Ils ne nous ont pas écoutés.
Digital Business Africa : Donc, vous avez écrit et fait part de vos difficultés au président français Emmanuel Macron…
Kizito Okechukwu : Non. Je me suis plaint auprès de l’AFD. Pas directement auprès du président français. Je leur ai clairement dit : « SVP parlez de nos différences au président français Emmanuel Macron, car vous interférez négativement dans la gouvernance de l’association ». Et je n’ai pas reçu de réponse à ma lettre.
Digital Business Africa : Un conseil d’administration convoqué par Jean-Pierre BARRAL, représentant de l’Agence Française de Développement (AFD), s’est tenu le 18 février 2021, en l’absence de plusieurs membres, dans le but de dissoudre l’association. Quelles ont été les résolutions de ce conseil d’administration dont vous avez contesté la tenue et auquel vous n’avez pas participé comme vous l’avez annoncé dès le départ ?
Kizito Okechukwu : J’ai demandé les résolutions de ce conseil et ils ont refusé de me les envoyer. Je sais que l’une des résolutions de leur CA était de me destituer. Mais, ils ne l’ont pas fait. Je ne sais pas ce qui s’est passé par la suite.
Digital Business Africa : Dans des posts sur Twitter il y a quelques semaines, Rebecca Enonchong, membre du conseil d’administration de Digital Africa, s’insurgeait du fait ce que ce soient les Africains du CA de Digital Africa qui luttent aujourd’hui pour la transparence des processus et la bonne gouvernance du conseil d’administration de Digital Africa. Pour elle, les organisations françaises, l’AFD principalement, s’activent pour dissoudre l’association au lieu de corriger les dysfonctionnements qu’ils ont créés. Partagez-vous cet avis ?
Kizito Okechukwu : Absolument ! Elle a mentionné comme tout monde les problèmes de mauvaise gouvernance. Vous ne pouvez pas me demander moi, président, de donner mes pouvoirs à un directeur exécutif qui ne respecte pas le conseil d’administration et le président de l’association. Un directeur exécutif qui n’écoute personne et qui veut remplacer les membres du conseil d’administration. Cela ne s’est jamais fait dans le monde.
Digital Business Africa : Pensez-vous qu’en changeant de président de l’association la situation restera pareille ?
Kizito Okechukwu : A mon avis, je pense que les Français doivent décider de ce qu’ils veulent réellement faire et le faire eux-mêmes en tant que Français, comme une initiative française. Pas vouloir faire quelque chose, nous associer, et la placer sous la bannière d’une initiative entre la France et l’Afrique. Parce qu’actuellement, ce n’est pas une initiative entre les Français et les Africains.
Digital Business Africa : En acceptant la présidence de l’association Digital Africa après la démission de Karim Sy, saviez-vous que les relations avec l’AFD seraient assez compliquées?
Kizito Okechukwu : Oui. J’étais au courant de la situation avec l’AFD. J’avais d’abord discuté avec Karim Sy et il m’avait dit qu’il y avait un manque de transparence dans la gestion de l’association. Je suis arrivé avec la bonne intention de changer les choses, mais cela n’a pas marché.
Digital Business Africa : Donnez-nous un exemple d’actions de la directrice exécutive de l’association qui illustre vos propos…
Kizito Okechukwu : Par exemple, la signature des contrats au nom de l’association sans un mandat. Elle a signé des contrats au nom de l’association sans avoir le mandat de le faire. Plus encore, elle ne respecte pas le conseil d’administration et ses membres. Elle me force à lui donner tous mes pouvoirs. Et elle est très protégée par la Présidence française et par l’AFD dans ses actions.
Digital Business Africa : Quelle serait d’après vous la meilleure solution pour sortir de l’impasse et faire en sorte que Digital Africa prenne effectivement son envol comme le souhaitait il y a quelques années le président français Emmanuel Macron ?
Kizito Okechukwu : Il faut commencer par respecter les statuts de l’association. Pour moi, il n’y a pas de problème de gouvernance. Je pense que les gens se servent de cet alibi comme d’une couverture. Les statuts de l’association sont clairs. Le problème auquel nous sommes confrontés, c’est qu’il y a des interférences dans la mise en œuvre et le respect des dispositions statutaires. Quand un pouvoir qui n’est pas destiné au directeur exécutif est accordé au directeur exécutif, alors vous allez vous battrez ! Je pense que le problème est que la directrice exécutive n’est pas transparente et elle est protégée par les dirigeants politiques français, parce qu’elle est Française. C’est pourquoi elle a toutes ces protections. Pour moi, il n’y a donc pas de problème de gouvernance. Simplement, des gens refusent de respecter les statuts de l’association. D’où leur volonté de la dissoudre.
Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM
Lire la version de la directrice exécutive de Digital Africa, Stéphan-Eloise Gras, dans cette lettre ouverte:
Digital Business Africa publie la lettre ouverte des salariés de l’association Digital Africa. Ils donnent leur version de la situation actuelle de blocage et expriment leur volonté à poursuivre ensemble les actions de Digital Africa « selon des règles du jeu claires et transparentes, avec inclusivité ».
« À la suite des événements récents ayant affecté l’organisation de Digital Africa, nous, salariés de Digital Africa, tenons à nous exprimer publiquement et collectivement pour rétablir les faits et les actes qui ont conduit au blocage actuel.
Nous avons tous rejoint l’initiative mus par la conviction profonde que l’approche proposée par Digital Africa, nouvelle et ambitieuse, permet de faire rayonner les innovations « made in Africa » et de contribuer à une nouvelle dynamique de coopération entre le continent africain, la France et l’Europe. Notre équipe reflète une grande diversité et richesse du fait de nos origines géographiques et de nos compétences (Rwanda, Sénégal, Maroc, Tunisie, Côte d’Ivoire, France, Allemagne).
Depuis le printemps 2020, nous avons conçu et commencé à déployer des programmes financiers ou non-financiers avec nos partenaires africains et européens. En privilégiant une action s’appuyant sur des programmes, dont l’impact doit être régulièrement mesuré, c’est une nouvelle philosophie de l’aide au développement et de la tech que nous souhaitions incarner. Nous voulions être plus inclusifs ainsi ; notre Resilient Summer School (2020) a réuni plus de 1800 entrepreneurs et ses contenus ont été largement diffusés. Nous nous devions aussi d’être agiles et réactifs. Bridge Fund by Digital Africa, lancé en novembre, est un dispositif de financement innovant qui a permis à plus de 150 startups africaines de candidater pour des prêts d’urgence. AfricaNext, lancé en juillet, réunit chaque trimestre plus de 70 investisseurs africains et internationaux pour partager des opportunités de co-investissement.
Nous voulions donner voix à une nouvelle génération de « doers » de la tech africaine au travers d’événements organisés par des partenaires ou via notre site resilient.digital-africa.co qui a contribué par des actualités et des analyses au débat sur les conditions qui facilitent la conception et le passage à l’échelle de solutions « made in Africa ».
Devant l’importance croissante du secteur du numérique dans l’émergence de l’Afrique, nous avons convaincu nos partenaires de renouveler et d’augmenter leurs engagements financiers. Pour nous, il ne s’agissait pas seulement de « plus d’argent » : grâce aux sciences de la donnée et à l’intelligence artificielle, nous avons contribué à rendre la ressource publique mieux disponible, mieux employée, en partant des besoins exprimés.
Nous avons été recrutés pour mettre en œuvre des actions et demandons à être jugés sur nos résultats, qui sont visibles et salués. Nous avons, en un temps relativement court, mobilisé une importante communauté de partenaires prêts à nous suivre avec enthousiasme pour accompagner la numérisation du continent par sa jeunesse. Hélas, nos efforts et ceux de nos partenaires ont été bloqués de façon récurrente par ceux qui paradoxalement se prétendent soutiens de l’initiative depuis sa genèse. De surcroît, nous subissons depuis plusieurs mois une crise de gouvernance d’une rare violence, qui met en péril les activités lancées ainsi que nos capacités de travail.
Les faits sont là. Toute notre activité est à l’arrêt depuis 3 mois malgré nos résultats. Au cours des premières années de vie de l’initiative, aucun plan d’action clair n’avait été proposé. Le conseil d’administration et l’assemblée générale n’ont été réunis qu’une seule fois chacun pendant cette période. Inversement, un plan d’orientation stratégique et un budget ont été validés par notre conseil d’administration et notre assemblée générale en juin 2020. Des réunions de bureau hebdomadaires puis mensuelles ont été organisées d’avril 2020 à décembre 2020, afin de garantir un suivi transparent des activités. Mais les mêmes qui avaient érigé l’opacité en méthode de travail nous ont pourtant critiqués et agressés de manière répétée au moment de présenter nos travaux.
Sommes-nous découragés ? Non. Au contraire, si nous avons franchi ces difficultés, c’est avec l’espoir que la crise débouchera sur un nouvel horizon. Nous prenons exceptionnellement la parole aujourd’hui pour réaffirmer collectivement notre engagement indéfectible en faveur de l’initiative Digital Africa et de sa mission. Notre ambition est simple : continuer à faciliter l’accès aux ressources financières comme non-financières pour les startups du continent. Notre conviction demeure la même : il est possible et nécessaire de mettre l’aide publique au développement au service d’une innovation « made in Africa » susceptible de passer à l’échelle et de générer massivement les emplois dont le continent a besoin.
Notre volonté peut se résumer ainsi : « poursuivre ensemble nos actions selon des règles du jeu claires et transparentes, avec inclusivité et agilité, pour répondre aux attentes des entrepreneurs tech du continent ».
[Digital Business Africa] – Le Nigérian Kizito Okechukwu, fondateur et directeur exécutif de l’incubateur 22 ON SLOANE basé en Afrique du Sud, a démissionné de son poste de président par intérim de l’association Digital Africa. Sa démission prendra effet à partir du 02 mai 2021, a appris Digital Business Africa.
Kizito Okechukwu (photo) reprocherait à l’Agence française de développement (AFD) la non application des principes de bonne gouvernance dans la gestion de l’association. Le Nigérian espère que sa démission permettra à l’AFD de mettre en œuvre les changements structurels nécessaires, notamment en terme de gestion, dont l’association a besoin pour réussir ses objectifs et missions.
Selon Kizito Okechukwu, avec l’AFD, il y avait un accord parfait sur la compréhension de la stratégie de Digital Africa, « mais nous avons eu des divergences sur la mise en œuvre de cette stratégie et après mûre réflexion, je pense que ma démission est la bonne chose à faire », indique le président de Digital Africa joint par Digital Business Africa.
Kizito Okechukwu démissionne ainsi d’un poste qu’il a rejoint en juin 2020 après la démission du Sénégalais Karim Sy, tout premier président de Digital Africa. Avant son départ, Karim Sy avait déjà fait part aux membres du conseil d’administration de Digital Africa de ses difficultés à travailler avec les méthodes de l’AFD.
Les révélations de Rebecca Enonchong
REBECCA ENONCHONG et Karim Sy, en 2018 lors de la signature de l’accord pour la mise en place de l’initiative Digital Africa
L’on se rappelle que le 16 février 2021, dans un thread sur Twitter, la Camerounaise Rebecca Enonchong, PDG d’Appstech , PCA d’AfriLabs et membre du CA de Digital Africa, dévoilait les causes de l’imbroglio à Digital Africa. Ses propos traduits par Nathalie Yamb:
“Je me souviens quand Emmanuel Macron, lors du salon Viva Technology (Paris, 2018) a annoncé son initiative Digital Africa. Cette partie de son discours était en anglais. Je me suis dit: Oui! Bye bye Françafrique, bonjour à une nouvelle relation entre la France et l’Afrique.
Eh bien … les vieilles habitudes ont la vie dure.
On ne savait pas à quoi ressemblerait le programme ni qui le dirigerait mais finalement, conformément à l’état d’esprit «partenaires, pas colonisateurs», l’association Digital Africa a été créée avec des organisations africaines et françaises comme co-fondatrices.
En signant l’accord pour la création de l’association au nom d’AfriLabs, j’étais super excitée d’en être l’une des co-fondatrices.
L’idée était de s’assurer, à travers l’association Digital Africa, que les voix africaines auraient un poids égal dans cette toute nouvelle approche des relations Afrique-France.
Nous avons mis en place un conseil d’administration et voté pour faire de Karim Sy le président du conseil. Afrilabs, représenté par moi, et 22OnSloane, représenté par Okechukwu Kizito, ainsi que des organisations françaises comme l’AFD, ont également été élus.
En tant que tout nouveau modèle dans lequel le budget venait du gouvernement français via l’AFD, mais la prise de décision se situait au niveau du conseil d’administration de Digital Africa, l’organisation a mis du temps à se mettre en place.
Je ne pense pas qu’il existe déjà un modèle similaire et je peux imaginer que pour une structure comme l’AFD, ne disposer que d’un seul vote dans un conseil d’administration est une situation bizarre.
Mais pour moi, dans mon esprit d’entrepreneur peut-être naïf et optimiste, la structure même de l’organisation était la preuve qu’Emmanuel Macron était déterminé à construire une nouvelle relation plus égalitaire avec les jeunes Africains du continent.
Des fissures ont commencé à apparaître lorsque le premier cadre de l’organisation a été embauché, Stephan-Éloïse Gras. Ce n’était pas tant la personne que la manière. Le conseil a reçu un courriel nous annonçant son embauche. Nous n’avons jamais été consultés ou intégrés au processus.
J’ai, avec d’autres, soulevé cela comme une question de gouvernance. On nous a assuré que ça resterait un cas unique. Mais, comme Stephan-Éloïse Gras n’a pas été embauchée par le conseil d’administration, elle n’a jamais ressenti le besoin de nous rendre compte ou de nous consulter. Finalement, Karim Sy a démissionné de son poste de président, bien qu’il soit resté au conseil d’administration.
Nous avons ensuite élu le représentant de 22OnSloane, Okechukwu Kizito, en tant que vice-président et président par intérim. Au moins, l’organisation était toujours présidée par un Africain. Symbolique peut-être, mais toujours important.
Malheureusement, la situation ne s’est jamais améliorée. Le conseil a été constamment contourné et rarement informé, obtenant la plupart de ses informations par le biais d’annonces sur les réseaux sociaux. Les décisions stratégiques et coûteuses sont prises sans que le conseil d’administration ne soit informé, et encore moins d’accord.
Les voix des trois membres africains du conseil d’administration qui, ensemble, représentent une communauté de plus d’un million d’entrepreneurs africains, sont ignorées.
Lorsque nous nous sommes plaints, les membres français du conseil d’administration, dirigés par le secrétaire du conseil d’administration de l’AFD, ont décidé que l’association devait être dissoute.
En fin de compte, c’est leur argent, l’argent des contribuables français. Je comprends ça. Mais, c’est NOTRE conseil d’administration. Et nous avons des obligations fiduciaires et juridiques envers l’association que nous ne pouvons pas remplir.
Il est ironique que ce soit nous, Africains, qui luttions pour la transparence des processus et la bonne gouvernance du conseil d’administration, alors que les organisations françaises essayent de faire sauter l’association plutôt que de corriger les dysfonctionnements !
Mais, c’est une nouvelle ère dans les relations Afrique-France. Les Africains n’ont pas capitulé, malgré la pression. Nous sommes totalement solidaires pour essayer de faire ce qui est juste pour l’association, pour les entrepreneurs tech africains et pour les contribuables français, en insistant pour une utilisation diligente de leurs fonds.
L’AFD et les autres organisations françaises vont sûrement réussir à dissoudre l’association et en recréer une plus française. Mais, quelle occasion manquée pour Emmanuel Macron de mettre en pratique ce qu’il prêche: un nouveau partenariat entre la France et l’Afrique.
Je dois souligner qu’il y a une différence entre l’association Digital Africa et le fonds Digital Africa de l’AFD France pour lequel AfriLabs et l’association ABAN Angels ont généreusement reçu un financement de projet en cours de déploiement dans l’écosystème technologique africain. ”
Les Africains exigent la transparence et la bonne gouvernance
En clair, la Camerounaise s’étonnait de ce que ce soient les Africains du CA de Digital Africa qui luttent aujourd’hui pour la transparence des processus et la bonne gouvernance du conseil d’administration de DA, alors que les organisations françaises, l’AFD principalement, s’activent pour dissoudre l’association au lieu de corriger les dysfonctionnements qu’ils ont créés ! Ces propos de Rebecca Enonchong sont approuvés par Kizito Okechukwu qui a préféré lui aussi jeté l’éponge. Comme Karim Sy.
Un conseil d’administration se tiendra le 05 mai 2021 pour évaluer le sort réservé à Digital Africa. L’AFD a déjà manifesté plusieurs fois sa volonté de dissoudre l’association. Ce qui sera probablement le cas le 05 mai prochain.
L’association Digital Africa
L’initiative Digital Africa réunit une communauté de partenaires de toutes nationalités – incubateurs, financiers institutionnels, venture capitalists, clusters techs – au service des entrepreneurs numériques africains, au premier rang desquels se trouve l’ Agence française de Développement (AFD), principal financier. Les 10 organisations cofondatrices sont l’AFD, AfriLabs , Bond’Innov, CFI Développement Médias, Do4 Africa, FING, le Réseau Global Entrepreneurship (GEN), Jokkolabs, La Fabrique des Mobilités et l’association La Ferme digitale.
L’initiative Digital Africa est soutenue par le président français Emmanuel Macron, qui avait annoncé la dotation de 65 millions d’euros en faveur des jeunes innovateurs africains lors de son discours à l’ouverture de la troisième édition du salon Viva Technology en mai 2018. Le Trésorier de cette association est CFIMédias, l’agence française de développement médias.
Annoncée également à Ouaga par le président français Emmanuel Macron, l’association Digital Africa a été créée en octobre 2018. C’est ce qu’on apprenait alors le 14 octobre 2018 sur le compte Twitter de Karim Sy, fondateur de Jokkolabs, premier espace de travail collaboratif en Afrique de l’Ouest, nommé par la même occasion président de cette association.
Pour rappel, Digital Africa est une initiative développée par l’Agence Française de développement sous la prescription d’Emmanuel Macron. Cette plate-forme se présentait comme un « outil collaboratif favorisant l’émergence des start-ups africaines et de leurs écosystèmes » pour reprendre les propos de JP Barral de l’AFD sur twitter, félicitant au passage Karim Sy.
Digital Africa cherche également à rapprocher les écosystèmes numériques européen et africain. Parmi ses actions jusqu’ici, on peut citer la promotion et le soutien à l’entrepreneuriat africain à travers le Challenge des 1000, le programme Social & Inclusive Business Camp (SIBC) ou encore le lancement du Bridge Fund, en collaboration avec Proparco.
Par Beaugas Orain DJOYUM
Lire la version de la directrice exécutive de Digital Africa, Stéphan-Eloise Gras, dans cette lettre ouverte:
[Digital Business Africa] – L’opérateur de réseau virtuel mobile (MVNO) de la région Moyen-Orient et Afrique a annoncé le lancement prochain de ses opérations au Koweït sous la marque Virgin Mobile. Cette annonce fait suite à la demande réussie d’une licence commerciale via un partenariat avec Kuwait Telecommunications Company (stc) pour permettre ses opérations et garantir un financement par emprunt et par actions pour l’expansion.
«Un financement par emprunt de 13 millions de dollars a été fourni par Wafra pour permettre l’expansion de la marque Virgin sur le marché koweïtien. Il s’agit du premier investissement du genre, mis en place pour mettre en place un réseau de télécommunications virtuel », explique Ghazi Al Hajeri, PDG de Wafra International Investment Company. Le reste du financement est fourni sous forme de financement par actions, Impulse International menant la transaction sur actions.
Pour cette nouvelle implantation, la société lancera sa proposition entièrement numérique basée sur des applications dans le pays sous la marque Virgin Mobile, devenant ainsi le quatrième fournisseur de services. stc Kuwait agira en tant que fournisseur basé sur des installations hôtes avec Virgin Mobile Kuwait pour fournir des services numériques aux clients du pays. Toutes les nouvelles technologies informatiques et d’application des nouvelles opérations seront basées sur la plate-forme d’opérateur numérique de Virgin Mobile Moyen-Orient et Afrique.
[Digital Business Africa] – L’opérateur africain de la Fintech MFS Africa a annoncé avoir atteint plus de 320 millions de portefeuilles d’argent mobile. A titre comparatif, si on se base sur le rapport 2021 de la GSMA sur l’état du secteur de l’argent mobile, cela signifie que l’entreprise couvre 60% de tous les portefeuilles d’argent mobile en Afrique subsaharienne. En effet, l’Afrique subsaharienne est le marché le plus développé de l’argent mobile, représentant environ les deux tiers des transactions mondiales d’argent mobile en 2020.
L’atteinte de ce cap permettra également aux banques, aux opérateurs télécoms et de transfert d’argent une interopérabilité à grande échelle en Afrique via un point d’intégration unique. En des termes simples, une entreprise de technologie au Libéria peut désormais s’attaquer à un marché 64 fois plus grand que son marché national.
«En 2010, MFS Africa a fait le pari que les comptes d’argent mobile seraient la forme la plus dominante de comptes financiers en Afrique et dans les marchés émergents en général… Nous sommes maintenant en mesure d’en faire une réalité pour plus de 320 millions de comptes en Afrique», explique dans un communiqué Dare Okoudjou, PDG et fondateur de MFS Africa, qui commentait les derniers chiffres publiés.
[Digital Business Africa] – Au Nigeria, le gouvernement fédéral a approuvé l’activation des e-SIM, les nouvelles cartes Sim qui ont récemment fait leur entrée sur le marché nigérian. Cette annonce intervient dans le cadre de la politique nationale d’identité numérique révisée mise en place par le gouvernement nigérian. De ce fait, le gouvernement a conditionné l’activation des e-SIM à la possession d’un numéro d’identification numérique obligatoire pour tous les enregistrements.
Cette obligation s’applique à toutes les catégories, y compris les entreprises. Pour leur enregistrement, elles seront tenues de nommer un ‘‘Telecoms master’’ d’un niveau minimum de direction ‘‘exécutive’’ pour fournir la représentation NIN primaire opérationnelle. Le Telecoms Master sera également chargé de s’assurer que les utilisateurs fournissent leurs NIN pour servir de NIN secondaire.
C’est depuis l’année dernière (2020) que le gouvernement nigérian a autorisé les opérateurs de télécommunications à mener l’expérimentation des e-SIM dans le pays. « Contrairement à la carte SIM physique, vous n’avez pas besoin d’insérer une e-SIM dans votre téléphone car elle est déjà intégrée à votre smartphone, appareil ou portable. Vous activez simplement l’eSIM avec votre profil de compte et vous êtes prêt à profiter de tous les services que vous auriez normalement avec une SIM physique», expliquait l’opérateur MTN Nigeria dans un communiqué qui annonçait le lancement de ce service.
[Digital Business Africa] – Zoom prpose désormais une nouvelle fonctionnalité qui permet désormais l’activation de la fonction « Immersive View ». Cette nouveauté propose une répartition plus variée et plus distrayante des interlocuteurs sur l’écran, indique The Verge.
Il est par exemple possible de simuler une salle de classe virtuelle avec les participants à la discussion à distance placés sur plusieurs rangées derrière des pupitres. Les individus connectés à la réunion Zoom peuvent aussi apparaître dans des cadres accrochés au mur ou tous alignés derrière un même bureau.
L’objectif est de rendre l’environnement numérique plus amusant ou plus réaliste et conforme à ce qu’il serait si les échanges avaient lieu en face-à-face. « Immersive View » octroie à l’organisateur d’une réunion virtuelle le droit de placer les participants où bon lui semble. Le programme offre également une fonction de placement automatique des interlocuteurs et de choix de l’environnement.
La nouvelle fonctionnalité est disponible pour toute visioconférence ou webinaire regroupant un maximum de 25 personnes. Zoom avait dévoilé « Immersive View » l’an dernier à l’occasion de sa conférence virtuelle Zoomtopia. Pour développer ce nouvel outil et concurrencer Skype et Teams de Microsoft sur ce terrain, l’entreprise californienne s’est appuyée sur la fonctionnalité d’arrière-plan virtuel. Celle-ci permettait déjà aux adeptes de l’outil de communication de varier le décor entourant les participants à une conférence.
[Digital Business Africa] – Le professeur Désiré Cashmir Kolongele Eberande, ministre du Numérique au sein du tout premier gouvernement de l’Union sacrée de la Nation s’est réuni en vidéo conférence avec des représentants du Réseau des Acteurs du Numérique de la RDC (RAN).
La conversation de près de deux heures du temps était centrée sur le cadre légal sur lequel le ministère devrait asseoir sa politique ainsi que ses actions, mais également sur les politiques structurelles qui devraient permettre au numérique d’être un vecteur de création des richesses et d’emploi dans le pays.
Les membres du Réseau des Acteurs du Numérique de la RDC (RAN) ont remis une note technique dont les points saillants touchaient plusieurs aspects jugés importants. Ceux-ci ayant également constitué les points à l’ordre du jour de la conversation.
A chacun de ces points étaient annexées des recommandations pratiques à considérer par le Ministre ainsi que son équipe. Il s’agit de:
– Le cadre légal et règlementaire,
– Les attributions du Ministère du Numérique qui devraient le distinguer de celui des PTNTIC,
– Les moyens de fonctionnement du ministère du Numérique, étant un nouveau portefeuille ministériel,
– Le cadre de collaboration avec l’écosystème existant,
– Les services numériques au sein des institutions publiques et privées et la nécessité d’une interopérabilité,
– Des impressions de manière générale sur le Code du numérique de la RDC.
S’agissant du dernier point, les acteurs du numérique ont voulu présenter au Ministre leurs inquiétudes quant au projet du Code du numérique qui a été déposé au Parlement par un député national.
“Le Ministre après avoir reçu les avis et considérations a encouragé le RAN à piloter un travail de refonte de ce Code pour le « tropicaliser » et le « Congoliser » afin qu’il ne reflète plus la politique béninoise de laquelle le texte a été tiré à plus de 86%”, précise le blog du Réseau des Acteurs du Numérique de la RDC (RAN).
Les participants à cette réunion ont ainsi salué la pertinence des réflexions fournies par le ministre, mais également sa maitrise des aspects légaux et techniques liés au ministère dont il aura la charge une fois investi par le Parlement. Les deux parties se sont données rendez-vous pour des futurs échanges tout en encourageant le Ministre à rendre le numérique au service du peuple congolais.
“Les acteurs n’ont pas manqué de saluer l’intérêt que le ministre porte sur les membres de l’écosystème et la disponibilité pour les écouter et échanger avec eux. En tant que Ministre du numérique, il a privilégié une réunion virtuelle plutôt qu’une réunion en présentiel afin de maximiser la participation des acteurs venus des différents coins du pays. Une attitude qui a été saluée par ces derniers”, rapporte le blog du réseau des acteurs du Numérique.
[Digital Business Africa] – Apple a annoncé ce 26 avril 2021 une mise à jour qui permettra aux utilisateurs d’Iphone, pour chaque application mobile, de choisir entre accepter ou refuser d’être suivis à la trace.
Concrètement, une fenêtre de consentement va s’afficher à l’ouverture de chaque appli. Si un utilisateur clique sur “non” ou si la fenêtre ne s’affiche pas, quelle que soit la raison, l’application perd l’accès à l’identifiant publicitaire de cette personne, un numéro unique qui permet de le pister en ligne.
“Toute l’économie des applis, et même de la publicité numérique, va être bouleversée par cette politique de confidentialité“, constate Eric Seufert, un analyste indépendant, dans un article de blog. “Elle change fondamentalement la façon de mesurer et de cibler la pub sur les mobiles (…actuellement fondée sur ce qu’Apple appelle le +pistage+”. De nombreuses plateformes et applications craignent que les consommateurs, mis face au choix, ne décident en majorité de dire non.
Mais même si les utilisateurs refusent le pistage, les annonces seront quand même personnalisées. Instagram continuera de déduire les goûts en fonction de la navigation sur sa propre application, et à afficher des pubs pour les croquettes aux passionnés de chats.
Les applis se serviront aussi des données de première main, comme l’âge ou la localisation. Mais elles ne pourront plus, potentiellement, les échanger avec des tiers – qu’il s’agisse de faire des recoupements ou de les vendre, de façon plus ou moins anonymisée.
“Nous donnons le choix aux utilisateurs“, a argumenté Tim Cook, le patron d’Apple, lors d’une interview début avril à un podcast du New York Times. “Si aujourd’hui vous conceviez un système d’exploitation à partir de zéro, vous le feriez de cette manière, c’est évident.”
Facebook craint donc un impact sur ses revenus. Début février, Facebook a fait savoir qu’il diffuserait ses propres informations aux utilisateurs à côté de celles du fabricant de l’iPhone, sur la fenêtre de consentement.
[Digital Business Africa] – Le ministère des Finances éthiopien a annoncé avoir deux offres de la part de MTN Afrique du Sud et Safaricom Kenya pour de nouvelles licences d’exploitations de télécommunications, suite à deux prolongations de délai de soumission à partir de la date initiale du 10 décembre 2020.
L’annonce a été faite au cours de la cérémonie officielle de dépôt des offres qui s’est tenue ce 26 avril 2021, et au cours de laquelle l’Autorité éthiopienne de communication (ECA) a twitté « La date limite de soumission pour l’octroi de licences à deux autres entreprises de télécommunications à travers le pays s’est terminée aujourd’hui ».
Ce sont ainsi les deux seuls groupes de télécommunications se sont portés volontaires, même si le processus avait précédemment retardé de plusieurs années. Le marché national est jusqu’ici desservi uniquement par la société d’Etat Ethio-Telecom, qui mettra en vente 45% de sa participation tandis qu’elle envisage de se lancer dans le transfert d’argent mobile.
Selon l’ECA les lauréats seront sélectionnés une fois l’évaluation technique et financière terminée. Une seule ou les deux licences peuvent également être attribuées et le gouvernement peut annuler le processus d’appel d’offre.
D’après les autorités éthiopiennes, ceux à qui les licences d’exploitation complètes seront octroyées, ne seront pas autorisés à exploiter les services financiers basés sur la téléphonie mobile. Brook Taye, le conseiller principal au ministère des finances s’est réjoui des prestataires de qualités soit les « deux géants africains » reçus dans le cadre de cette offre.
MTN est soutenu par le Silk Road Fund, un fonds d’investissement d’État chinois favorisant l’augmentation des investissements dans les pays situés le long du projet de développement économique One Belt, One Road. Tandis que le consortium Vodafone a le soutien du gouvernement américain à travers l’International Development Finance Corporation (IFC); avec un prêt de 500 millions de dollars américains et celui du Royaume-Uni.
À en croire, Shameel Joosub, PDG du groupe Vodacom, ce partenariat mondial pour l’Éthiopie possède un mélange unique d’expériences et de savoir-faire pour aider à transformer le pays en une économie numérique moderne et à avoir un impact positif sur la vie des Éthiopiens.
[Digital Business Africa] – Organisée par Inetum, la première édition de l’ADMA (Africa Digital Manager Award) avance à grands pas vers l’étape finale. Après une phase de candidatures qui a enregistré le dépôt de 52 dossiers en provenance d’une dizaine de pays d’Afrique, 10 projets digitaux sont retenus pour la finale. Le jury du concours procède actuellement à leur évaluation. Les trois meilleurs Digital Manager en Afrique et leur projet, chacun représentant une région du continent, seront dévoilés en mai à l’occasion d’un événement de remise des prix.
Inetum (ex-Gfi), en partenariat avec l’École Centrale de Casablanca, organise l’Africa Digital Manager Award (ADMA) pour récompenser les entreprises et les managers qui conduisent des projets de digitalisation en Afrique. Après une pré-sélection des dossiers parmi les nombreuses candidatures reçues, un jury de professionnels va maintenant déterminer un gagnant pour chacune des trois zones géographiques concernées : Afrique Centrale, Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest.
Afrique de l’Ouest
Trois projets issus de l’Afrique de l’Ouest candidatent pour le prix ADMA avec, comme point commun, une forte dimension sociale et sociétale utilisant le digital pour améliorer la qualité des services fournis aux populations.
Au Mali, l’entreprise Denko Kunafoni se présente avec un projet e-santé ayant pour objectif de lutter contre la mortalité maternelle et infantile grâce à une plateforme développée dans les langues locales, permettant la sensibilisation et le suivi à distance des femmes enceintes. Cette plateforme émet des alertes sur mobile concernant les programmes de vaccinations prénatales et postnatales. Elle permet également le suivi des grossesses, le conseil gynécologique, la nutrition, la santé sexuelle et reproductive, l’allaitement et la sensibilisation aux maladies infectieuses.
Le deuxième projet nommé dans cette région est développé au Bénin où l’entreprise GOMEDICAL se donne comme principale mission la généralisation de l’accès aux soins de santé et la simplification de l’expérience patient. L’entreprise propose ainsi une application pour smartphone et un portail web qui permettent aux patients de prendre rendez-vous avec les praticiens enregistrés à l’ordre des médecins béninois, ainsi qu’avec les différents centres de santé adoptant la solution de GOMEDICAL.
Le troisième projet candidat au titre pour la région Ouest concerne le chantier de modernisation et d’harmonisation des systèmes d’information de la caisse de sécurité sociale du Sénégal (CSS) et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) à travers l’informatisation de toutes les directions techniques, opérationnelles et support.
Afrique Centrale
Pour la région de l’Afrique Centrale, Orange Cameroun intègre la liste des nominations avec deux projets candidats.
Le premier, intitulé My Way+, est une interface digitale implémentée dans l’application My Orange permettant aux abonnés de personnaliser les forfaits auxquels ils souhaitent souscrire.
Le second projet d’Orange s’inscrit quant à lui dans la politique de l’ouverture qu’opère l’organisation auprès de ses différents publics. Dénommée Virtu’O, cette plateforme permet entre autres de réaliser des visites virtuelles dans les directions et agences d’Orange au Cameroun, de s’informer sur les métiers et plans de carrières offerts par le groupe et de suivre les différents Webinaires et prises de parole des directions.
CotizApp Congo est le troisième projet de digitalisation sélectionné pour la région Afrique Centrale. Piloté par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’Etat, CotizApp Congo permet aux agents de carrière des services publics d’accéder aux relevés de leurs cotisations, de simuler le montant de leur pension future et de gérer leurs réclamations auprès de la CNSSAP.
Afrique du Nord
En Afrique du Nord, quatre projets digitaux sont nominés autour d’un prisme commun incarnant une dynamique de digitalisation qui englobe les différentes fonctions clés de l’entreprise, allant des processus métier à l’offre de service et la relation client.
Le premier projet est présenté par le groupe marocain Maghreb Accessoires / Autoplus dans lequel la digitalisation est considérée comme un vecteur clé de croissance pour moderniser l’organisation et développer les processus de distribution. A ce titre, sa candidature pour le concours ADMA présente un chantier de digitalisation horizontal incluant, entre autres, la mise en place d’un ERP SAP pour centraliser, dématérialiser et automatiser les processus métiers, pour améliorer l’expérience client par le biais de nouvelles interfaces interactives et multicanales avec le suivi en temps réel de la gestion et de la livraison.
Amendis, filiale du groupe Veolia au Maroc, se présente au concours avec un projet sur la relation client. Il correspond au lancement d’une plateforme multicanale permettant aux clients marocains d’effectuer toutes les demandes commerciales en ligne, que ce soit pour le suivi en temps réel des contrats, de l’actualité du groupe ainsi que des sujets relatifs à la préservation de la ressource.
Le troisième projet est présenté par MACIRVIE, filiale algérienne de la Compagnie Internationale d’Assurance et de Réassurance (CIAR). Il concerne une digitalisation globale qui inclut la refonte de l’architecture informatique du groupe et l’implémentation d’un nouvel ERP en interne. En outre, le groupe s’active pour lancer prochainement sa plateforme de paiement à l’international via MASTERCARD, en vue de satisfaire la demande grandissante d’un public algérien.
Le quatrième projet est proposé par WafaCash, leader marocain du transfert d’argent, qui présente un programme relatif au développement d’une offre Mobile Money au Maroc et en Afrique subsaharienne. Il s’agit du compte de paiement JIBI qui offre un panel de services pour le mobile, 100% digital, sécurisé et interopérable avec l’ensemble des autres comptes de paiement du marché. Et ce, que ce soit pour les opérations de transfert d’argent, de paiement de factures, de paiements de commerçants, de virements bancaires ou de recharges télécom.
La remise des prix ADMA
La remise des prix Africa Digital Manager Award est programmée pour le mois de mai à l’École Centrale de Casablanca. Les projets sélectionnés par le Jury bénéficieront d’un double accompagnement : un support en conseil assuré par les consultants experts d’Inetum pour l’organisation gagnante ; une formation certifiante Six Sigma Green Belt assurée par l’École Centrale de Casablanca pour le manager qui a porté le projet.
A propos d’Inetum, Positive digital flow :
Inetum est une ESN agile, une société de services et de solutions digitales, et un groupe international qui aide les entreprises et institutions à tirer le meilleur du digital flow. Dans un contexte de mouvement permanent, où les besoins et les usages se réinventent sans cesse, le groupe Inetum s’engage auprès de tous les acteurs pour innover, s’adapter continuellement et garder une longueur d’avance. Avec son profil de multi-spécialiste, Inetum met au service de ses clients une combinaison unique de proximité, d’organisation sectorielle et de solutions de qualité industrielle. Présent dans plus de 26 pays, le Groupe compte près de 27 000 collaborateurs et a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 1,965 milliards d’euros.
[Digital Business Africa] – La Cour Suprême a débouté Togo Cellulaire de son recours en annulation intenté contre la décision de sanction de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) pour pratiques de différenciation tarifaire interdite, a-t-on appris ce 26 avril 2021.
La Chambre administrative de la Cour suprême du Togo, après en avoir délibéré, a confirmé, dans toutes ses dispositions, la décision du Comité de Direction de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), en date du 19 février 2021, infligeant, entre autres, une amende d’un milliard neuf millions cinq cent soixante-quatre mille trois cent vingt-cinq (1 009 564 325) francs CFA à Togo Cellulaire (groupe Togocom) pour violation de la règle de non- différenciation tarifaire inter et intra réseaux.
Pour l’ARCEP Togo, “c’est un tournant historique en ce sens que cette décision de la Cour Suprême réaffirme le rôle de l’Autorité de régulation, en tant que garante du respect, par les opérateurs de leurs cahiers de charges et de la protection des droits et intérêts des consommateurs”.
A titre de rappel, Togo Cellulaire avait introduit, en date du 26 mars 2021, auprès de la Cour Suprême, un recours en annulation de la décision l’ayant sanctionnée, assortie d’une demande de sursis à son exécution.
[Digital Business Africa] – Des centaines de milliers de clients de la plateforme de cryptomonnaie turque Thodex ont probablement été arnaqués par le patron Fatih Faruk Özer. Ce dernier, selon la presse locale, se serait tout simplement enfui en Thaïlande ou en Albanie, emportant près de deux milliards de dollars, selon la presse locale.
Plusieurs plaintes ont été déposées pour « escroquerie aggravée », déclenchant l’ouverture d’une enquête du bureau du procureur d’Istanbul contre Faruk Fatih Ozer. Face à ces accusations, Thodex a rompu son silence en publiant sur Twitter un communiqué portant la signature de son dirigeant dans lequel celui-ci dénonce une « campagne de diffamation » et rejette des « allégations infondées ».
En effet, la plateforme avait annoncé la suspension des échanges pendant « quatre ou cinq jours » et rendu son site inaccessible, déclenchant la panique d’utilisateurs dans l’impossibilité de retirer leurs avoirs. Faruk Fatih Ozer affirme quant à lui se trouver à l’étranger pour « des discussions avec des partenaires » et qu’il compte rentrer en Turquie « dans quelques jours ».
Il ajoute que le site de Thodex a été rendu inaccessible pour des opérations de maintenance après que des « mouvements suspects ont été détectés », évoquant une « cyberattaque ». Depuis que l’affaire a éclaté, les appels à réguler le secteur ont redoublé dvigueur en Turquie jusqu’au sommet de l’État. La semaine dernière, les autorités turques avaient justement décidé de limiter leur emprise en interdisant les paiements en cryptomonnaies.
Avant le blocage de son site, la plateforme Thodex, sorte de bourse d’échange de monnaies virtuelles, hébergeait les avoirs de centaines de milliers d’utilisateurs pour un montant total de deux milliards de dollars (près de 1,7 milliard d’euros), ont affirmé plusieurs médias turcs.
[Digital Business Africa] – Au Botswana, le régulateur télécoms a rendu public les données du secteur pour le quatrième trimestre 2020. De manière globale, on enregistre une nette progression des abonnements internet, ainsi que de la téléphonie fixe. En effet, les abonnements Internet ont augmenté, de 6,8% au quatrième trimestre 2020, passant de 2 144 247 au troisième trimestre 2020 à 2 290 332.
Dans le même sillage, les abonnements à la téléphonie fixe ont augmenté de 0,5% au T4 2020 à 140 003, contre 139 281 au T3 2020. Alors que les abonnements à la téléphonie mobile cellulaire ont augmenté de 0,4%, passant de 3 813 195 enregistrés au T3 2020 à 3 829 408 au T4 2020. Au T4 2020, le trafic des appels nationaux de la téléphonie fixe vers la téléphonie mobile a augmenté de 11,0%, tandis que le trafic des appels nationaux de la téléphonie mobile vers la téléphonie fixe a diminué de 38,7% sur la même période.
En revanche, les appels internationaux sortants depuis les téléphones fixes ont augmenté de 13,4%, tandis que ceux des téléphones mobiles ont augmenté de 52,9%. On apprend également du même rapport que la contribution du secteur des services postaux et de communications à l’économie s’est élevée à 3,0% du produit intérieur brut aux prix courants au T4 2020. La valeur ajoutée du secteur à prix courants s’élevait à 444 millions de pula, soit environ 41,1 millions de dollars.
[Digital Business Africa] – Des pirates du groupe REvil ont mis en ligne sur le dark web des plans de fabrication de produits Apple, parmi lesquels schémas techniques du tout nouvel iMac. Ces données ne proviennent pas d’Apple, mais de son sous-traitant taïwanais Quanta, qui assemble des ordinateurs pour la firme de Cupertino et beaucoup d’autres marques.
Les pirates ont d’abord essayé d’obtenir 50 millions de dollars de la part de ce fabricant sans succès. Ils ont donc commencé à publier sur leur blog les données qu’ils ont dérobées. Apple a ainsi jusqu’au 1er mai pour racheter ses données, à un tarif qui n’est pas spécifié. Les pirates promettent de révéler des données notamment sur l’Apple Watch, les Macbook Air et les Macbook Pro.
Comme a pu le constater 9to5Mac, les premiers documents mis en ligne font effectivement référence à de futurs Macbook Pro aux noms de code J314 et J316, ainsi qu’à leurs possibles interfaces de connexion. Ainsi, il est question d’un connecteur de cartes SD et d’une interface HDMI, des options actuellement inexistantes sur les PC portables d’Apple.
Les documents mentionnent également deux autres noms de code, J374 et J375. Selon 9to5Mac, il s’agirait là de deux nouveaux Mac mini, dotés des nouvelles puces M1X. Comme on imagine mal Apple se soumettre aux directives d’un groupe de pirates, d’autres informations devraient se sortir prochainement.
[Digital Business Africa] – la Conférence mondiale des radiocommunications de 2023 et de l’Assemblée des radiocommunications de 2023 (RAP23-1) tenue du 3 au 7 août 2020 avait préconisé la proposition d’un cadre favorable à l’utilisation des ressources spectrales au regard des décisions de l’Assemblée des radiocommunications et la Conférence mondiale des radiocommunications qui se sont tenues à Charm El Cheikh en 2019.
A cet effet, une 1ère série de recommandations relatifs à l’audit du spectre, l’octroi de licences d’utilisation du spectre des fréquences pour les systèmes mobiles/large bande, l’évolution du spectre pour les systèmes mobiles / large bande et les principes de gestion du spectre sur les plans nationaux pour le spectre à large bande, notamment les feuilles de route d’octroi de licences, et la gestion du spectre pour les technologies émergentes et futures a été produite au sein de l’UAT et leur publication officielle s’est tenue ce jeudi 22 avril au cours d’une cérémonie virtuelle 2021, présidée par Mme Libom Li Likeng, ministre camerounaise des Postes au nom des gouvernements du continent.
« Ces recommandations constituent un important guide pour nos administrations dans l’amélioration de la gestion du spectre de fréquences radioélectriques dans un contexte de forte sollicitation de cette ressource limitée mais essentielle au déploiement des technologies émergentes nécessaires aux populations en vue de leur émancipation » a déclaré cette dernière au cours de son allocution circonstancielle.
« Ce travail a été fait sur la base des bonnes pratiques en vigueur dans certains pays du continent et hors du continent, et devrait être une source d’inspiration pour les autres pays du continent afin d’améliorer la gestion de fréquences dans un contexte où les défis deviennent complexes » ajoute-t-elle. Il s’agit ainsi dès lors pour ces outils, élaborés par l’expertise africaine, d’être utilisés efficacement pour des résultats probants au bénéficie de nos populations exigeantes dans l’utilisation des services de communication de qualité.
[Digital Business Africa] – La Mairie de la Ville de Bafoussam et CAMTEL ont signé ce jeudi 22 avril 2021 ont signé un accord-cadre devant conduire progressivement à la transformation de la Ville de Bafoussam en ville intelligente ou Smart City. Il s’agit du tout 1er accord du genre sur le plan national, visant pour une ville à obtenir le label «ville intelligente », qui renvoie selon la terminologie consacrée par l’Union Internationale des Télécommunications à une cité novatrice, qui utilise les TIC pour améliorer la qualité de vie de ses habitants, l’efficacité de la gestion urbaine et des services urbains ainsi que l’amélioration significative de la compétitivité dans les domaines économique, social, environnemental et culturel.
En plus d’améliorer la qualité des services de la Communauté Urbaine de Bafoussam, les différents outils qui émergeront de cette initiative “impacteront” la gouvernance urbaine, l’emploi notamment jeune, le tourisme, la culture, l’éducation pour ne citer que ces secteurs importants de notre quotidien.
« En effet, au-delà de doter la Mairie de la Ville d’équipements et outils susceptibles d’autonomiser son fonctionnement et par ricochet, d’améliorer ses performances, nous voulons offrir à nos populations un cadre de vie propice à leur épanouissement », a déclaré le maire de Bafoussam, Roger Tafam, dans son allocution prononcé au cours de la cérémonie de signature, ajoutant que « par ailleurs, la CAN TOTAL CAMEROUN 2022, dont nous aurons l’honneur d’accueillir l’une des poules, appelle de notre part, des efforts conséquents autant pour les habitants de la ville que pour les milliers de visiteurs qui feront le déplacement de Bafoussam. »
“CAMTEL mettra à votre disposition ses meilleures et dernières compétences”
Judith Yah Sunday (Camtel) et Roger Tafam (Maire de Bafoussam) lors de la signature de l’accord.
Pour Mme Judith Yah Sunday, DG de la Camtel, « en fait, il n’y a pas encore de Smart City au Cameroun et Bafoussam a choisi d’être le tout premier. Je saisis donc cette occasion pour vous saluer d’avoir choisi CAMTEL, notre seul opérateur historique national dans le domaine des communications électroniques, comme partenaire dans ce processus. Nous considérons cela comme un partenariat gagnant-gagnant à la fois pour la Mairie de Bafoussam et CAMTEL. »
Elle ajoute que « pour cette raison, je tiens à vous assurer que CAMTEL mettra à votre disposition ses meilleures et dernières compétences techniques et son expertise pour assurer un succès retentissant de ce partenariat. Son succès est notre fierté. Ensemble, nous construirons une ville connectée, une ville numérique, une ville intelligente pour le bien-être des habitants de votre ville accueillante. »