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Cameroun : les services de communications électroniques perturbés du fait d’un sabotage sur les installations de Camtel

[DIGITAL Business Africa] – Les services de communications électroniques de Camtel et d’Orange Cameroun sont instables voir inaccessibles dans les villes de Yaoundé et Douala depuis la matinée de ce 06 décembre 2021.

Plus précisément, les abonnés de Camtel ont du mal à passer ou recevoir des appels tout comme il est difficile de consommer les forfaits data de Camtel. Idem pour les clients d’Orange Cameroun, sauf qu’il faut y ajouter l’impossibilité d’effectuer des opérations via Orange Money, le service de paiement mobile de l’opérateur Orange Cameroun.

Les raisons de ces perturbations sont connues. Pour Camtel, il s’agit d’un acte de sabotage sur ses installations à Yaoundé au centre-ville, non loin du siège social de l’opérateur historique.

Eric Benjamin Lamère, le chef de division de la Communication et des Relations publiques de Camtel, donne quelques précisions : “Aux premières heures de ce lundi 06 décembre, des équipements de CAMTEL ont été sérieusement endommagés. Ce qui a entraîné une grave perturbation dans les services offerts à l’ensemble de nos clients directs et tous les opérateurs. Les équipes techniques de CAMTEL sont à pied d’œuvre pour rétablir dans les meilleurs délais la fourniture d’un service en droite ligne des attentes de nos clients. Les premières constatations, sous réserve du résultat des investigations en cours, laissent apparaître un acte de sabotage. CAMTEL tient à rassurer de sa détermination à toujours offrir à ses clients la meilleure qualité de service.”

Digital Business Africa a pu voir les images de ce sabotage.

Les travaux de rétablissement étant en cours, certains services perturbés recommencent progressivement à fonctionner depuis 16h.

L’on note que l’opérateur Mtn Cameroun a été moins impacté que les autres. Du fait, apprend-on, de ses solutions alternatives. Notamment ses backups et lignes de transmission souteraine en fibre optique.

Par Digital Business Africa

Deuxième d’une compétition en e-Santé au Rwanda, la start-up camerounaise Klarah gagne 20 000 dollars et intègre le HealthTech Hub Africa de Kigali

[DIGTAL Business Africa] – Fondée par la camerounaise Innocentia Kwalar, la start-up camerounaise Klarah basée à Buéa et spécialisée dans l’e-santé fait partie des lauréats d’une compétition organisée par la Fondation Norvatis et Fondation Norrsken. Elle gagne un montant de 20 000 dollars (11,6 millions de francs Cfa) et intègrera le HealthTech Hub Africa à Kigali. L’annonce a été faite ce 02 décembre 2021 au cours d’un webinaire.

Kwalar est une plateforme qui aide les professionnels de la santé de la diaspora à fournir des soins de santé de qualité à leurs proches restés en Afrique.

« Plus de 25 milliards de dollars d’envois de fonds vers l’Afrique sont dépensés chaque année en frais médicaux. Les hôpitaux restent gravement sous-financés, surpeuplés et inaccessibles. Chez Klarah, nous permettons à des infirmières expérimentées de pouvoir soigner des patients à leur domicile grâce à des applications mobiles et des tableaux de bord multidimensionnels. Nous construisons le Uber des infirmiers en Afrique. Nous disposons des technologies de pointe pour mettre en relation soignants et patients. La prise en charge des maladies chroniques devient beaucoup plus facile ! Parmi un large éventail d’infirmiers qualifiés, vous pouvez être connecté avec un soignant en fonction de vos besoins et en fonction de la proximité du soignant », promet Kwalar.

Le premier prix de cette compétition inaugurale destinée aux start-up africaines du secteur de la santé revient à Insightiv Technologies, une entreprise rwandaise. Il recevra un prix financier de 30 000 USD et d’autres aides pour développer sa technologie. La plateforme innovante de téléradiologie et d’Intelligence Artificielle d’Insightiv est conçue pour avoir un impact majeur dans la démocratisation de l’accès au diagnostic par imagerie médicale.

Le gagnant de la compétition, Insightiv, développe une technologie avancée pour aider les radiologues à détecter plus rapidement les maladies potentiellement mortelles, rendant l’imagerie médicale opportune et accessible. Audace Nakeshimana, fondateur et président exécutif d’Insightiv, a déclaré : “Nous sommes très heureux de notre déménagement prochain au HealthTech Hub Africa. Au Rwanda et sur tout le continent, le faible accès aux radiologues est un défi majeur pour les soins de santé. Nous pensons que notre technologie améliorera les soins en augmentant la capacité des prestataires de soins de santé et en permettant aux patients d’être diagnostiqués de manière précise, efficace et à distance.” 

Audace Nakeshimana a fondé Insightiv et a commencé à développer la technologie en 2019, tout en terminant ses études pour l’obtention d’un diplôme d’informatique au Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux États-Unis. Il a établi la société au Rwanda pour impliquer les talents locaux dans le développement de la technologie, et pour s’assurer que la solution peut se concentrer sur la résolution du problème dans un contexte africain. Cela est particulièrement important car les contraintes réglementaires et commerciales au Rwanda et dans d’autres pays subsahariens sont différentes de celles du Nord.

Le HealthTech Hub Africa fait partie d’une nouvelle poussée d’investissement qui vise à révolutionner le développement de technologies de santé conçues par des Africains pour être utilisées en Afrique.

Le HealthTech Hub Africa accueillera jusqu’à 30 jeunes entreprises de technologies de la santé d’Afrique subsaharienne dans une nouvelle installation spécialement conçue à cet effet, située à Norrsken House à Kigali, au Rwanda. Il soutiendra également un réseau de technologies de la santé afin de réunir les décideurs politiques et les entrepreneurs pour que les innovations puissent être mises à l’échelle rapidement.

Soutenu par la Fondation Novartis en collaboration avec la Fondation Norrsken, l’accent sera mis dans un premier temps sur les technologies contribuant à la lutte contre les maladies cardiaques et le cancer du sein, ainsi qu’au développement virtuel de la santé et des soins. 

Les 30 lauréats ont été choisis à l’issue d’une compétition ouverte, les cinq premières start-ups remportant un soutien financier supplémentaire. Les prix attribués aux lauréats seront respectivement de 30 000 USD, 20 000 USD, 20 000 USD, 10 000 USD et 5 000 USD de la première à la cinquième place. Les gagnants sont venus du Cameroun, du Ghana et du Nigeria, ainsi que du Rwanda.

Depuis 2000, l’espérance de vie en Afrique a augmenté de plus de dix ans, selon le Dr Ann Aerts, responsable de la Fondation Novartis, de sorte que les pathologies chroniques comme le cancer et les maladies cardiaques deviennent beaucoup plus courantes. “Nous espérons que les technologies développées au HealthTech Hub Africa feront une réelle différence pour accélérer la détection et l’accès à des soins de qualité pour ces maladies chroniques. La Fondation Novartis s’est engagée depuis longtemps à améliorer l’accès aux soins de santé grâce à des technologies de pointe“, a-t-elle déclaré.

Ce nouveau développement intervient à un moment où une pandémie mondiale fait de nombreuses victimes chaque jour. Elle appelle à la résilience économique et transformationnelle des technologies numériques qui peuvent générer des changements importants dans tous les secteurs. Le HealthTech Hub Africa entend participer à cette évolution vers des technologies qui apportent de réels avantages sociaux. 

Norrsken a levé plusieurs fonds de capital-risque axés sur l’impact, dirige un programme d’accélération de start-up axé sur l’impact et gère deux des plus grands espaces de co-working pour les entreprises technologiques axées sur l’impact social dans le monde – à Stockholm, en Suède, et à Kigali, au Rwanda.

La Fondation a été créée par Niklas Adalberth, l’un des fondateurs de Klarna, une entreprise suédoise de paiements qui fait figure de licorne, avec pour mission d’aider les entrepreneurs à résoudre les plus grands défis du monde. 

L’un des problèmes les plus difficiles et les plus importants au monde est d’assurer une meilleure santé aux populations africaines face à la pénurie de personnel, aux contraintes budgétaires et à la menace permanente du COVID-19“, a déclaré Pascal Murasira, directeur général de Norrsken East Africa. “Nous pensons que les start-ups de la santé que nous avons sélectionnées pour la Norrsken House Kigali et le HealthTech Africa Hub ont le potentiel pour aider à résoudre certains de ces défis”, a-t-il ajouté.

Le HealthTech Africa Hub fournira aux jeunes entreprises sélectionnées un lieu de travail de pointe, ainsi qu’un encadrement, un soutien d’experts et un accès au capital des investisseurs.

À propos de la Fondation Novartis

La Fondation Novartis est une organisation à but non lucratif basée en Suisse. Depuis plus de 40 ans, nous contribuons à améliorer la santé des populations à faible revenu, en soutenant initialement l’élimination de maladies dans des domaines tels que la lèpre et le paludisme. Aujourd’hui, nous nous attaquons aux problèmes brûlants de notre époque, à savoir les maladies cardiovasculaires et les inégalités en matière de santé.  Nous adoptons une approche axée sur la santé de la population, ce qui signifie rassembler des données existantes mais déconnectées pour aider les autorités à comprendre les causes profondes de l’inégalité des résultats en matière de santé, et définir les meilleurs moyens et les meilleurs partenaires pour y remédier. Les gouvernements peuvent ainsi transformer leurs systèmes de santé, qui passent d’une approche réactive à une approche proactive, prédictive et préventive, et atteindre l’équité en matière de santé parmi les populations qu’ils servent.

À propos de la Fondation Norrsken

La Norrsken Foundation est une organisation à but non lucratif fondée en 2016 par le cofondateur de Klarna, Niklas Adalberth. Sa mission est d’aider les entrepreneurs à résoudre les plus grands défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui. Norrsken est non-religieuse et apolitique – et croit fermement en un altruisme efficace.

La Fondation gère le centre primé Norrsken House à Stockholm, en Suède. En 2021, Norrsken ouvrira le plus grand centre pour entrepreneurs d’Afrique de l’Est à Kigali, au Rwanda. La Fondation a incubé avec succès Norrsken VC – un fonds de capital-risque d’impact de 100 millions d’euros investissant dans les meilleurs entrepreneurs qui résolvent les problèmes de société à l’aide de la technologie, et gère le Norrsken Impact Accelerator, qui soutient les startups d’impact en phase de démarrage avec un financement, un mentorat et un soutien à la croissance.

Par Digital Business Africa. Source : Communiqué

Utilisation des drones au Cameroun : ce qu’il faut savoir et ce qu’exige le gouvernement

[DIGTAL Business Africa] – Au Cameroun, il n’existe pas encore une loi organisant l’utilisation et l’exploitation des drones. Mais, le gouvernement projette d’organiser rapidement cette activité.

Le 28 septembre 2021, lors d’un webinaire de son concept les « mardis aériens » tenue le sous le thème « Certification de type et individuelle des aéronefs », l’Autorité aéronautique civile (CCAA – Cameroon Civil Aviation Authority) avait annoncé qu’elle travaillait sur la mise en place d’un cadre réglementaire complet sur l’utilisation des drones au Cameroun.

« Vu la prolifération de l’utilisation des drones et la demande croissante de validation des certificats de celle-ci auprès de la CCAA, il était aussi question de faire savoir à l’opinion que la CCAA encadre l’utilisation ponctuelle des drones, mais continue à œuvrer pour la mise en œuvre d’un cadre réglementaire complet et plus général de son utilisation permettant la validation des certificats types de celles-ci », indiquait l’Autorité aéronautique.

En effet, explique la CCAA, afin de garantir un niveau maximal de sécurité des aéronefs, la CCAA est appelée à certifier les organismes et les aéronefs. C’est-à-dire à délivrer les Certificats, d’immatriculation, de navigabilité (CDN), de Conception de type, de CDN Export, acoustique, dans le cadre de la certification individuelle des aéronefs. Le but de la certification individuelle est de s’assurer que chaque aéronef est conforme à sa définition de type approuvée, aux exigences environnementales et qu’il est en condition pour les opérations sûres.

Au niveau de la règlementation nationale, la certification individuelle des aéronefs est encadrée par une loi, deux arrêtés et trois circulaires. Notamment, le chapitre 1 du titre II de la Loi 2013/010 du 24 juillet 2013 portant régime de l’aviation civile au Cameroun ; l’arrêté 221/MINT du 04 juin 2013 relatif à la navigabilité des aéronefs civils ; l’arrêté 1540/MINT du 15 novembre 2006 relatif à la certification acoustique et des émissions de gaz des aéronefs. Sans oublier les circulaires 98 et 99 relatives à la certification individuelle des aéronefs et la certification de type des aéronefs.

Ce que prévoit les textes sur l’utilisation des drones

Comme indiqué plus haut, s’agissant de l’utilisation des drones, un cadre réglementaire est encore en cours d’élaboration dans les laboratoires de la CCAA. Mais, en attendant la loi, le directeur général de la CCAA, Madame Paule Assoumou épse KOKI, a signé en 2016 une instruction fixant les modalités de demande d’autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés dans l’espace aérien et sur le territoire camerounais pour des opérations ponctuelles de travail aérien. Il s’agit de l’instruction N°000012/C/CCAA/DG/DRCA du 18 novembre 2016.

Cette instruction fixe les modalités de demande d’autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés encore appelés « drones » dans l’espace aérien et sur le territoire camerounais.

D’après cette instruction, toute demande d’autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés doit être adressée au Directeur Général de la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA) aux coordonnées suivantes :

Cameroon Civil Aviation Authority

Base Aérienne 101 BP : 6998 Yaoundé

Téléphone : +237 222 30 30 90 / 222 30 26 62

Email : [email protected]; [email protected]

La demande d’autorisation doit être soumise au minimum 30 jours avant le début de l’opération envisagée. Dès réception de la demande d’autorisation, les services compétents de l’Autorité Aéronautique vérifient la composition du dossier pour s’assurer qu’il contient les éléments demandés à la section. En cas d’éléments manquants ou de besoin d’informations additionnelles, le requérant est saisi pour compléter son dossier.

La composition du dossier de demande d’autorisation

Toute demande d’autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés pour une opération ponctuelle de travail aérien doit s’effectuer en remplissant un formulaire disponible à la CCAA.  La demande comprendra au minimum les renseignements ci-après :

a) le contrat de service délivré par le commanditaire ;

b) l’identification et l’adresse de l’exploitant (personne physique ou morale ou organisation);

c) la description de l’opération envisagée ;

d) les coordonnées géographiques de la zone à survoler ;

e) la trajectoire prévue d’évolution de l’aéronef télépiloté (exemple : cercles concentriques, hippodromes, etc.) ;

f) la hauteur/sol d’évolution maximale de l’aéronef télépiloté ;

g) la nature du vol (évolution en vue/hors vue) ;

h) le créneau et la durée souhaités ;

i) les caractéristiques de l’aéronef télépiloté à utiliser (nom du fabriquant, modèle et numéro de série, masse en incluant celle de la batterie, vitesse maximale, hauteur maximale d’évolution, endurance, fréquence de la liaison de commande et contrôle, dispositif(s) de protection des fiers au sol) ,

 j) la description des équipements additionnels intégrés à l’aéronef télépiloté dans le cadre de l’opération envisagée (type et spécification de l’équipement additionnel à l’instar d’une caméra);

k) la description des mesures de contingences en cas de défaillance de l’aéronef télépiloté, de perte de la liaison de commande et contrôle ou de perte de contact visuel du télépilote avec son aéronef;

I) les noms et contacts de points focaux désignés pour superviser la sécurité et joignable tout au long de l’opération envisagée;

m) l’identité du pilote (nom, date et lieu de naissance, nationalité) ;

n) les documents attestant l’aptitude technique du télépilote à manipuler le modèle d’aéronef télépiloté utilisé dans le cadre de l’opération envisagée (certificat de formation sur aéronefs télépilotés, nombre d’heures de vol ou d’opérations similaires déjà effectuées, etc.);

o) les documents attestant la connaissance des règles de base en aviation telles que les règles de l’air ;

p) les documents relatifs à l’analyse des risques liés à l’opération ;

q) une police d’assurance couvrant la période de l’opération envisagée ;

r) Un manuel d’activités particulières (manuel d’exploitation) contenant les procédures de conduite d’une mission dans le cadre de l’exploitation envisagée ;

s) Une déclaration signée selon laquelle les responsables de l’exploitation et les télépilotes assurent avoir pris connaissance du manuel d’activités Particulière et s’engagent à le mettre en œuvre scrupuleusement.

Utilisation des drones au Cameroun : ce qu’il faut savoir et ce qu’exige le gouvernement
Source Photo : Futura Sciences

L’examination du dossier de demande de filmer via drone

Dès réception d’un dossier complet, le Directeur Général de la CCAA requiert l’avis du Ministre chargé de la Défense pour l’opération envisagée. En cas d’avis favorable du Ministre chargé de la Défense, les services compétents de la CCAA examine la demande d’autorisation de l’exploitant considérant entre autres : l’organisation de l’exploitant; le volume d’opération (surface à couvrir et hauteur); la navigabilité de l’aéronef télépiloté; les dispositifs de protection en cas de défaillance de l’aéronef télépiloté pendant une opération; la compétence du télépilote ; les préoccupations en matière de sûreté.

Les services compétents de la CCAA peuvent demander une démonstration en vol par l’exploitant si des vérifications supplémentaires sont jugées nécessaires. La CCAA se réserve le droit d’exiger selon le cas la conformité à toute autre disposition réglementaire relative à l’exploitation d’un aéronef en travail aérien (voir Arrêté n°000605/MINT du 13 septembre 2006 modifiant l’annexe de l’arrêté n’00726/MINT du 07 juin 2005, et l’Arrêté n°000608/MINT du 13 septembre 2006 modifiant l’annexe de l’arrêté n°00725/MINT du 07 juin 2005).

Au terme de l’examen de la demande, si le requérant démontre qu’il pourra maintenir un niveau de sécurité acceptable pendant l’opération envisagée, le Directeur Général de la CCAA délivre une autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés dans des conditions spécifiées et pour une période spécifiée.

En cas d’avis défavorable du Ministre chargé de la défense ou d’avis défavorable des services compétents de la CCAA, le Directeur Général de la CCAA notifie le refus d’autorisation au requérant en précisant les raisons ayant conduit à cette décision.

Les bâtiments et édifice publics

Certains bâtiments, monuments et édifices publics ne sont pas autorisés d’être filmés via drone sans avoir l’autorisation préalable du ministère en charge de la Défense. Dans ce cas, le télépilote ou l’organisation souhaitant filmer ces lieux publics avec un drone peut également adresser directement une demande d’autorisation au ministre délégué à la Présidence en charge de la Défense.  

Les règles générales d’utilisation d’un aéronef télépiloté (drone)

Au Cameroun, il existe un certain nombre de règles générales à respecter lorsqu’on utilise un drone. Par exemple :

  • Il est interdit d’exploiter un aéronef télépiloté de façon négligente ou téméraire de manière à mettre en danger la sécurité des aéronefs évoluant au voisinage ainsi que les populations vivant à proximité des zones d’opérations.
  • Il est interdit de faire voler des aéronefs télépilotés dans des zones de fortes concentrations de populations tels que des stades, marchés ou groupes de manifestants.
  • Toute opération envisagée d’aéronefs télépilotés ne peut s’effectuer qu’entre le lever et le coucher du soleil lorsque les conditions météorologiques sont favorables. En plus, le télépilote doit maintenir un contact visuel direct continu sans aide avec l’aéronef télépiloté pour être en mesure de maintenir le contrôle opérationnel de l’aéronef télépiloté.
  • Le télépilote ne doit pas assurer la conduite simultanée de plus d’un aéronef télépiloté.
  • Il est interdit de survoler les zones interdites, dangereuses et réglementées indiquées dans la publication d’information aéronautique (AIP) du Cameroun accessible à partir du lien ci-dessous, sauf autorisation des autorités compétentes : https://www.ais-asecna.org/pdf/enr/5-enr/enr5-1/03enr5-1-01.pdf
  • Un aéronef télépiloté ne doit être utilisé dans le voisinage immédiat d’un aérodrome, en l’occurrence dans un rayon de 5,5 km autour de son point de référence.
  • Il est interdit d’exploiter des aéronefs télépilotés dans un espace aérien contrôlé sans une coordination préalable avec les services de la circulation en charge dudit espace.
  • La hauteur de vol par rapport au sol d’un aéronef télépiloté ne doit pas être supérieure à 400 ft (120 m).
  • La distance latérale séparant le télépilote de son aéronef ne doit pas être supérieure à 300 m.
  • La distance latérale séparant l’aéronef télépiloté de toute structure, batiment, véhicule, navire, animal ou personne se trouvant au voisinage de la zone d’opération et non concerné par l’opération en cours doit être au minimum de 15 m.
  • Toute personne assurant la conduite d’un aéronef télépiloté équipé de caméras doit s’en servir dans le strict respect de la vie privée d’autrui

Malheureusement, beaucoup d’utilisateurs de drones recourent très peu à la CCAA et au ministère en charge de la Défense pour obtenir les autorisations de filmer. A leur risque et péril.

Par Beaugas Orain DJOYUM

L’instruction N°000012/C/CCAA/DG/DRCA du 18 NOV 2016 fixant les modalités de demande d’autorisation d’utilisation d’aéronefs télépilotés dans l’espace aérien et sur le territoire camerounais pour des opérations ponctuelles de travail aérien

Cameroun : Binance, la plateforme de cryptomonnaies, a formé des amateurs sur la blockchain, le bitcoin et les cryptomonnaies

[DIGITAL Business Africa] – Ils étaient de tous les âges. Des amateurs en économie numérique ont reçu une formation (gratuite) donnée par Binance. La plateforme de cryptomonnaies a mobilisé les experts en Blockchain, bitcoin et cryptomonnaies dans le cadre de cette formation. C’était à Yaoundé, ce samedi quatre décembre 2021. But de la formation : donner à comprendre le fonctionnement des cryptomonnaies et définir des stratégies de défense contre les arnaqueurs et par la même de favoriser l’indépendance financière des populations.

« Le continent africain présent des opportunités uniques pour l’adoption et le développement des crypto-monnaies. À ce titre, nous considérons que l’éducation à la blockchain est vitale pour matérialiser ces opportunités. Il est également clair que le potentiel de l’Afrique francophone à être un élément central de ce développement est infini et nous nous engageons à faire en sorte que davantage de personnes aient accès aux bonnes informations », a déclaré Carine Dikambi, responsable de l’Afrique francophone chez Binance.

Joël Feupossi est entrepreneur et passionné de blockchain. Il faisait partie des exposants. Pour lui, la blockchain est une nouvelle façon de stocker, valider et structurer les données. Il affirme que la blockchain est  pour le bitcoin ce que internet est pour les réseaux sociaux ( WhatsApp..).

L’on apprend que c’est une base de données distribuées. Elle pèse 460 Gigas. La blockchain est sécurisée par des « mineurs », qui valident les transactions et empêchent le phénomène de hacking. Les services de la blockchain étant les transactions financières, l’identification des personnes, les registres cadastraux, la gestion des marchés, les organisations caritatives.

Parlant  de bitcoin, il affirme que c’est la toute première cryptomonnaie créée en 2009 par Satoschi Nakamoto.  L’exposant a expliqué ce qu’il y a lieu de faire pour acheter et vendre son bitcoin. Se doter d’un portefeuille, déposer la monnaie fiduciaire, faire ses propres recherches, analyser le nombre de projets qui seront disponibles, avoir une stratégie d’entrée (choisir à quel moment acheter) sont des préalables. Il a par ailleurs recommandé de faire des recherches avant toute transaction. S’en remettre ainsi au site coindesk.com. Et comme influenceurs il suggère hasher, cryptomatrix.

La plateforme Binance est utilisée dans 180 pays. Son interface est en 15 langues. La plateforme enrégistre, selon Carine Dikambi,  1.400.000 transactions par seconde pour deux milliards de volume quotidien de transactions en moyenne. La prochaine formation se déroulera à Douala, le 17 décembre 2021.

Écrit par Jean Materne Zambo (Stg)

Taxe sur les transferts d’argent au Cameroun : un tarif bien étudié [Avis d’expert*]

[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Adrien TOCKE*] – Comme une traînée de poudre, l’information sur le projet gouvernemental d’instituer une taxe sur les transferts d’argent au Cameroun s’est rapidement répandue au sein de la population, faisant couler beaucoup d’encre et de salive.

Prévue pour entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2022 en cas d’adoption par le Parlement et de promulgation par le Chef de l’Etat, c’est avec fort intérêt que l’opinion publique a découvert ce projet à l’occasion de son examen par les Députés et Sénateurs, dans le cadre de la session parlementaire dédiée au vote du Budget de l’Etat.

Rappelons que la taxe sur les transferts d’argent est un prélèvement dû sur les opérations d’envoi et de retrait d’argent par voie électronique, télex, télécopie, mobile money, ou via les banques et autres opérateurs offrant ces prestations.

La Taxe sur les transferts d’argent : Ramener les choses à leur juste mesure    

Si le Gouvernement attend beaucoup de cette nouvelle taxe en termes de retombées financières (prévisions de recettes estimées à environ FCFA 20 milliards au titre de l’exercice 2022), elle semble susciter plutôt de vifs débats au sein de l’opinion publique. Les uns et les autres craignant pour les conséquences économiques qu’aurait ce nouveau prélèvement sur les revenus des ménages et des entreprises, tant le transfert mobile est devenu un moyen très couru pour le règlement de toute sorte de transaction.

Avant l’entrée en vigueur de cette taxe, il est donc nécessaire d’éclairer l’opinion publique sur les justifications de son institution et son impact socioéconomique pour les ménages et les entreprises.

La Taxe sur les transferts d’argent : Une taxe sans fondement ?

Contrairement aux critiques véhiculées par une certaine opinion publique laissant croire que la taxe sur les transferts d’argent serait une violation des principes régissant l’impôt dès lors qu’elle n’est assise ni sur un revenu, ni sur une dépense, encore moins sur le capital, il y a lieu de préciser que c’est une taxe spécifique, comparable à d’autres taxes spécifiques telles que la taxe spéciale sur les produits pétroliers dans l’industrie pétrolière, la taxe de séjour dans l’industrie hôtelière, le droit de timbre automobile, les taxes environnementales, etc.

La Taxe sur les transferts d’argent : Une particularité camerounaise ?

Par ailleurs, il ne s’agit pas d’une particularité camerounaise dans la mesure où elle est appliquée sans heurts depuis bien des années autant par d’autres pays africains (Gabon, Ghana, Tanzanie, Ouganda, Côte d’Ivoire, Maroc, Kenya, Congo, etc.) que par des pays occidentaux (France notamment). Et les compatriotes souvent en visite dans ces pays, et même les sociétés multinationales présentes au Cameroun et exerçant dans ces pays, s’y acquittent allègrement de la taxe sur les transferts d’argent.

La Taxe sur les transferts d’argent : Une source innovante de recettes fiscales

Dans tous ces Etats, l’institution de la taxe sur les transferts d’argent résulte de la recherche de sources innovantes de recettes budgétaires, afin d’augmenter la contribution des ressources propres dans le financement du développement, en ayant moins recours à l’endettement.

Le Cameroun ne saurait échapper à cette logique, lui qui est engagé dans la Stratégie Nationale de Développement afin de faire de notre Nation un pays émergent à l’horizon 2035, ce en dépit de multiples contraintes rendant difficile la mobilisation des ressources pour le financement du développement (crise sécuritaire sur certaines parties du territoire national, crise sanitaire liée à la pandémie Covid-19, etc.).

La Taxe sur les transferts d’argent : Une réforme longuement murie

Au regard du temps pris pour adopter la taxe sur les transferts d’argent au Cameroun, ce malgré l’impératif de mobilisation de ressources budgétaires propres pour le financement de projets devant participer à l’accroissement du bien-être de tous, il y a lieu de féliciter le Gouvernement qui s’est toujours préoccupé de protéger ses citoyens contre toutes circonstances susceptibles d’augmenter le coût de la vie des ménages, ou les charges fiscales des entreprises.

La Taxe sur les transferts d’argent : Un tarif bien étudié

Les aménagements prévus pour la mise en œuvre de cette taxe traduisent à suffisance ce souci permanent des pouvoirs publics de minimiser son impact socioéconomique pour les camerounais.

En effet, la taxe sur les transferts d’argent ne devrait pas changer les habitudes de consommation des ménages, en ceci que son taux qui est de 0,2% applicable au montant de la somme transférée ou retirée, n’a pas vocation à renchérir les coûts de transferts par voie électronique. Ainsi, pour un transfert de FCFA 5000, le coût de la taxe serait de seulement FCFA 10. Il en est de même des retraits.

La Taxe sur les transferts d’argent : Un tarif en deçà de ceux pratiqués ailleurs

Lorsque l’on rapproche ce taux de ceux pratiqués dans les pays où cette taxe est déjà appliquée, il apparait évident que le Cameroun est le pays qui affiche le taux le plus faible. A titre d’illustration, le taux de la taxe sur les transferts d’argent est de 1% au Congo, 1,5% au Gabon, 0,5% en Côte d’Ivoire et en Ouganda, 10% au Ghana et au Kenya.

Par ailleurs, il convient de souligner que l’application de cette taxe demeure neutre pour les entreprises offrant à leurs clients des services de transferts d’argent par voie électronique, dès lors que le paiement de ladite taxe incombe à leurs clients (redevables réels) et non à ces entreprises qui sont de simples collectrices de la taxe (redevables légales) pour le compte de l’Etat.

La Taxe sur les transferts d’argent : Plus de peur que de mal

Au final la nouvelle taxe sur les transferts d’argent suscite dans l’opinion publique plus de peur que de mal. A titre d’illustration, ci-dessous quelques simulations de montants de taxe à payer en fonction du montant de l’envoi.

  • Seulement FCFA 10 pour un envoi de FCFA 5000 ;
  • FCFA 100 pour un envoi de 50 000 ;
  • FCFA 1000 pour un envoi de FCFA 500 000.

Les simulations ci-dessus sont valables pour les retraits.

La Taxe sur les transferts d’argent : Mesures d’accompagnement

L’institution de la taxe sur les transferts d’argent ne pose pas de problèmes particuliers de charge fiscale dès lors comme on l’a vu, que les tarifs sont très modérés.

En revanche, il y a lieu pour les autorités compétentes (Banque centrale) de rendre disponibles à titre de mesure d’accompagnement, les pièces de monnaie nécessaires pour fluidifier les transactions.

*Par Térence Adrien TOCKE, Chef de la Division des Réformes à la Direction générale des impôts du Cameroun (DGI)

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Congo Brazza : Restitution d’une étude en vue de la digitalisation de la poste congolaise

[Digital Business Africa] – La poste congolaise face aux enjeux de la digitalisation. Cette préoccupation a figuré au cœur de l’atelier de restitution des études sur la digitalisation de la poste congolaise, organisé à Brazzaville, par le par le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, en présence des agents et cadres de la société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO).

L’Union africaine n’entend pas exclure le secteur postal de la révolution numérique. Une étude a été menée par les experts de l’Union africaine dans le dessein d’accompagner le Congo dans sa marche vers la révolution digitale intégrale. Les conclusions de ces études ont été présentées au ministre de tutelle, à l’administration et aux agents de la poste.

Les études ont été entreprises en application de la décision 1074 du conseil exécutif, qui fait obligation à la Commission de l’UA de développer des stratégies et des plans sectoriels de mise en œuvre des stratégies de transformation numérique. L’étude a porté sur la numérisation harmonisée des services postaux. Avec le soutien de l’Agence française de développement et d’Expertise France, cette étude a porté sur les nouveaux services postaux entant que centres logistiques pour le E-commerce, le E-administration, l’inclusion financière, la promotion du commerce intra-africain en rapport avec l’effectivité de la ZLECAF.

Le travail réalisé par ces différents partenaires du Congo visait entre autres objectifs le soutien au développement de l’activité postale intra-africaine, l’intégration par les Etats des questions de souveraineté liées au développement numérique de la poste, l’évaluation de niveau d’inclusion de la transformation numérique de la poste.

Cette étude a ressorti le niveau d’avancement du processus, ses faiblesses et ses forces. Elle a aussi produit une fiche analytique et comparée de la digitalisation postale au Congo, dont le contenu déterminera les propositions pertinentes censées accélérer le processus.

Présentant les conclusions de cette étude au ministre Léon Juste Ibombo, en présence des agents de la poste congolaise, le chef de la mission Expertise France, Dominique Colin, a précisé qu’ « Au cours d’une semaine d’intense activité, nous avons travaillé avec le régulateur, la Société des postes et de l’épargne du Congo et l’ensemble de ses partenaires. » Pouvait-il renchérir avant de soutenir que : « La poste n’a pas d’adversaires, elle n’a que des partenaires. La transformation digitale devient un impératif et il faut en évaluer les tenants et les aboutissants. »

« Comprendre ce qui est fait et ce qui reste à faire. Connaître l’expérience des pays ciblés, dont certains sont assez avancés et la partager avec d’autres. » C’est bien la substance de cette étude, dont le rapport a été adressé au gouvernement du Congo, ainsi d’autres pays africains, pour la prise des dispositions par rapport aux recommandations découlant de ces résultats.

El Hadj Gley, consultant international, ex-PDG de la poste Tunisie et ancien ministre tunisien des postes, dans son exposé a fait état de «la ferme volonté du ministre (Léon Juste Ibombo) d’aller de l’avant dans la transformation digitale de la SOPECO…à travers le commerce électronique, de l’administration électronique…la dotation de la SOPECO du statut d’émetteur de monnaie mobile… ». En définitive, pour ces experts, la poste se développe grâce à la logistique du courrier, aux paiements financiers et au digital.

Intervenant pour la circonstance, Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique a invité la SOPECO à retrouver une dimension essentielle dans ce processus de transformation digitale de la poste congolaise, à savoir « la confiance », qu’incarnait jadis la poste congolaise “Nzete ya mbongo ».

Léon Juste Ibombo a rappelé l’avance prise par le gouvernement dans ce sens : « C’est dans ce cadre que nous avons fait approuver en conseil des ministres la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, Congo vision digitale 2025 », a dit le ministre Ibombo avant d’ajouter que « l’étude a suggéré la prise de part opérationnelle de la Poste dans les trois piliers de ladite stratégie, à savoir, le e-gouvernement, le e-business, le e-citoyen, pour lui permettre d’atteindre les objectifs spécifiques précités ».

En somme, l’étude ainsi réalisée constitue la preuve de coopération et de solidarité intracontinentale, indispensable entre la République du Congo et la Commission de l’Union Africaine, dans un secteur postal, qui doit surmonter les exigences du monde actuelle. La poste congolaise se doit, ainsi, écrire une nouvelle page de son histoire. Sa survie est à ce prix.

Source : MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Cameroun : les opérateurs et FAI, membres du CAMIX, se forment sur les questions de sécurité du routage

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[Digital Business Africa] – Le Chapitre Cameroun de l’Internet Society, en collaboration avec l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) et la Cameroon Internet Exchange Point (Camix), a organisé du  29 novembre 2021 au 03 décembre 2021 à Douala un atelier de formation des FAI (fournisseurs d’accès internet) et opérateurs réseaux sur le routage BGP (Border Gateway Protocol) et les normes de sécurité du routage.

Selon l’Internet Society, bien qu’invisible aux yeux des utilisateurs moyens, le routage du protocole Internet (IP) soutient Internet. En veillant à ce que les paquets aillent où ils sont censés aller, le routage joue un rôle central dans le fonctionnement fiable de l’Internet. Il garantit que les e-mails parviennent aux bons destinataires, que les sites de commerce électronique demeurent opérationnels et que les services du gouvernement virtuel continuent à servir les citoyens. 

La sécurité du système de routage mondial est essentielle à la croissance continue de l’Internet et pour garantir les opportunités qu’il offre à tous les utilisateurs.

Chaque année, constate l’Internet Society,  des milliers d’incidents de routage se produisent, chacun ayant le potentiel de nuire à la confiance des utilisateurs et d’entraver le potentiel de l’Internet.

Ces incidents de routage peuvent aussi créer de réels dommages économiques. Les services clés peuvent devenir indisponibles, perturbant la capacité des entreprises et des utilisateurs à participer au commerce électronique. Ou les paquets peuvent être détournés vers des réseaux malveillants, offrant la possibilité de les espionner.

Bien que des mesures de sécurité connues puissent régler nombre de ces incidents de routage, des incitations incompatibles en limitent l’usage. Toutes les parties prenantes, y compris les décideurs politiques, doivent entreprendre des efforts pour renforcer la sécurité du système de routage mondial, conseille l’Internet Society.

« Cela ne peut uniquement être fait qu’en préservant en même temps les aspects vitaux du système de routage qui ont permis à Internet d’être si omniprésent et améliorer sa sécurité.  En donnant l’exemple dans leurs propres réseaux, en renforçant la communication et en participant à l’amélioration des incitations pour renforcer la sécurité, les décideurs politiques peuvent contribuer à améliorer l’écosystème de la sécurisation du routage », indique l’Internet Society.

C’est dans ce sens que l’Antic a soutenu cette initiative en vue d’améliorer l’écosystème de la sécurisation du routage  au Cameroun. Car, reconnaît, le Pr. Ebot Ebot Enaw, DG de l’Antic, depuis 2016 que les Points d’échange Internet de Douala et de Yaoundé ont été mis en place, ils tardent à avoir l’impact attendu, à savoir la stimulation du développement des contenus attrayants pour les internautes locaux et hébergés au niveau local.

Pour le Pr. Ebot Ebot Enaw, à ce jour, les échanges de trafic IP entre les opérateurs nationaux à travers les Points d’échange Internet restent très faibles. « Par ailleurs, dans l’exploitation des IXP, l’on enregistre régulièrement des  dysfonctionnements dont la cause principale semble être des configurations de routage inappropriées », constate le DG de l’ANTIC. D’où la volonté de limiter les dégâts à travers cet atelier.

« Nous sommes à l’heure de la cybersécurité et l’on rencontre de nombreux incidents sur les tables de routage Internet. Il s’agissait donc de permettre aux opérateurs et ingénieurs d’être mieux outillés et qu’on puisse renforcer les capacités de ces ingénieurs afin qu’ils sachent davantage sécuriser l’Internet », affirme pour sa part Patrick Kouobou, vice-président de l’Isoc Cameroun.

La formation était principalement animée par Stephen Honlue Musa, Project Manager & Transformation Lead chez AFRINIC et par ailleurs ambassadeur du programme MANRS (Mutually Agreed Norms for Routing Security) de l’ISOC. Une initiative mondiale soutenue par l’ISOC visant à sécuriser l’Internet à travers le monde.

Par Digital Business Africa

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Pour Albert Kamga, l’ANTIC s’emploie à mieux former les FAI sur les questions de sécurité du routage

[Digital Business Africa] – Un atelier de formation des FAI (fournisseurs d’accès internet) et opérateurs réseaux sur le routage BGP (Border Gateway Protocol) et les normes de sécurité du routage s’est tenu du  29 novembre 2021 au 03 décembre 2021 à Douala. Une rencontre organisée par le Chapitre Cameroun de l’Internet Society, en collaboration avec l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) et la Cameroon Internet Exchange Point (Camix).

La formation était animée par Stephen Honlue Musa, Project Manager & Transformation Lead chez AFRINIC et par ailleurs ambassadeur du programme MANRS (Mutually Agreed Norms for Routing Security) de l’ISOC. Une initiative mondiale soutenue par l’ISOC visant à sécuriser l’Internet à travers le monde.

Albert Kamga, le directeur de la normalisation et de la coopération de l’ANTIC, explique à Digital Business Africa le bien-fondé de cette formation.

Digital Business Africa : Pourquoi l’ANTIC a décidé d’accompagner cet atelier de formation des FAI ?

Albert Kamga : L’Antic accompagne cet atelier parce que les questions de routage sont des questions déterminantes pour la qualité des services Internet. Ayant observé un certain nombre d’insuffisances au niveau des acteurs sur cette question, il était nécessaire de les rassembler pour une formation afin que ces différentes insuffisantes soit comblées, notamment en termes de compétences et de savoir-faire en matière de sécurité du routage. Au terme de la formation, il est prévu que les participants, les FAI, soient mieux informés et édifiés sur les questions et problèmes de routage.

Digital Business Africa : Les acteurs et administrations publiques sont également appelées à intégrer le CAMIX pour rendre leurs services accessibles plus facilement. Comment l’ANTIC sensibilise-t-elle les institutions publiques pour qu’elles rejoignent le CAMIX afin que leurs services soient accessibles localement sans passer par d’autres pays ?

Albert Kamga : Justement, de plus en plus, nous avons des data centers qui proposent des services d’hébergement des contenus au niveau local. Sur un financement du gouvernement en 2016, l’ANTIC a mis en place deux points d’échange Internet. L’un à Douala et l’autre à Yaoundé. C’est pour permettre qu’au lieu de gaspiller les ressources pour accéder aux contenus locaux en passant par le segment international, qu’à travers ces IXP, les contenus qui ont pour origine et destination le Cameroun puissent être échangés sans ne plus gaspiller la bande passante internationale.

Il suffit pour cela que chaque acteur fasse les configurations nécessaires pour faire en sorte que tout le trafic à destination locale passe par ce point d’échange Internet. C’est  pour cela que je parlais de la nécessité de comprendre les questions de configuration du routage.


Digital Business Africa
 : Comment ces opérateurs et FAI doivent- ils s’y prendre afin que les configurations de leur trafic à destination locale passe par ce point d’échange Internet national? Est-ce une opération gratuite?

Albert Kamga : Les opérateurs, au niveau national, ont mis en place une association qu’on appelle la Cameroon Internet Exchange pour gérer ces points d’échange. C’est elle qui gère. L’ANTIC intervient essentiellement comme facilitatrice pour que tout se passe bien sans anicroche et pour qu’aucune partie ne soit lésée. C’est vraiment une mission de service public que mène l’ANTIC dans ce segment, mais en laissant le soin aux acteurs concernés de prendre leurs responsabilités. D’où l’intérêt de cette formation.

Digital Business Africa : Les acteurs et institutions publiques peuvent également rejoindre ces point d’échange ?

Albert Kamga : Nous accédons tous à l’Internet à travers un fournisseur d’accès Internet (FAI). Beaucoup d’administrations publiques sont raccordées à l’Internet à travers CAMTEL. Si le problème est réglé à Camtel, on va dire que le problème est réglé chez tous les clients de Camtel.

Propos recueillis par B-O.D.

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Patrick Kouobou : « Notre objectif, faire en sorte que 90% des FAI et opérateurs maîtrisent les « best practices » et normes en matière de sécurité de routage »

[Digital Business Africa] – Un atelier de formation des FAI (fournisseurs d’accès internet) et opérateurs réseaux sur le routage BGP (Border Gateway Protocol) et les normes de sécurité du routage s’est tenu du  29 novembre 2021 au 03 décembre 2021 à Douala. Une rencontre organisée par le Chapitre Cameroun de l’Internet Society, en collaboration avec l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) et la Cameroon Internet Exchange Point (Camix).

La formation était animée par Stephen Honlue Musa, Project Manager & Transformation Lead chez AFRINIC et par ailleurs ambassadeur du programme MANRS (Mutually Agreed Norms for Routing Security) de l’ISOC. Une initiative mondiale soutenue par l’ISOC visant à sécuriser l’Internet à travers le monde.

Patrick Kouobou, le 1er vice-président du Chapitre ISOC Cameroon en charge des aspects Techniques, explique à Digital Business Africa le bien-fondé de cette formation.

Digital Business Africa : Vous avez organisé du 29 novembre 2021 au 03 décembre 2021 un atelier de formation des FAI et opérateurs réseaux sur le routage BGP (Border Gateway Protocol) et les normes de sécurité du routage. Quel était l’intérêt pour l’ISOC Cameroun d’organiser cet atelier de formation ?

Patrick Kouobou : Déjà, il faut dire que l’Internet Society (ISOC) est une organisation dont le rôle est le plaidoyer auprès de la communauté technique des organisations de l’Internet et auprès des Etats sur les bonnes pratiques en matière de gouvernance de l’Internet et de gestion des ressources Internet. Notre objectif était de réunir autour d’une même table tous les acteurs majeurs de l’Internet au Cameroun afin de les sensibiliser sur les menaces que le routage Internet connait aujourd’hui.

Nous sommes à l’heure de la cybersécurité et l’on rencontre de nombreux incidents sur les tables de routage Internet. Il s’agissait donc de permettre aux opérateurs et ingénieurs d’être mieux outillés et qu’on puisse renforcer les capacités de ces ingénieurs afin qu’ils sachent davantage sécuriser l’Internet.

Notre objectif est de faire en sorte que 90% et pourquoi pas 100% des FAI et opérateurs soient « compliance » sur un certain nombre des « best practices » et normes en matière de sécurité de routage.

Digital Business Africa : Qui sont les participants ? Uniquement les FAI ?

Patrick Kouobou : Pour ce premier atelier que nous avons organisé, nous avons identifié dans un premier temps uniquement les acteurs majeurs. Donc, uniquement les FAI. Et les acteurs du point d’échange, le Cameroon Internet Exchange Point (CAMIX) . Nous comptons également par la suite sensibiliser les autres acteurs de l’Internet comme les banques et les universités. Cela ne pourrait se faire aux travers des séminaires ou webinaires. Car il faut comprendre que la sécurité ne se fait pas seulement à un seul niveau, mais sur toute une chaine. Si vous êtes sécurisé et que votre client ne l’est pas, cela peut être une grosse problématique. Donc, l’idée c’est de commencer par ceux-là qui font 90% du trafic nationale et ensuite les 10% qui sont au bout de la chaîne.

Digital Business Africa : Vous avez sollicité l’Afrinic pour cette formation. Qu’est-ce qu’elle vous apporte en plus ?

Patrick Kouobou : En termes de partenariat par rapport à cette activité, nous avons déjà engagé l’ANTIC qui en quelque sorte le régulateur en matière de cybersécurité au Cameroun. Nous avons également engagé le Cameroon Internet Exchange Point (CAMIX), l’association qui regroupe tous ces opérateurs et FAI.

Vu que l’ISOC n’a pas qualité de rassembler ces opérateurs, nous avons jugé nécessaire de passer par ces entités qui nous facilite la réunion autour d’une même table ces différents opérateurs.

EN termes d’expertise, le formateur qui nous vient d’Afrinic  est un ambassadeur du programme MANRS (Mutually Agreed Norms for Routing Security). Le programme MANRS étant une initiative mondiale soutenu par l’ISOC visant à sécuriser l’Internet à travers le monde.

Au niveau du Cameroun, nous avons la chance qu’un compatriote a été en 2020 l’un des ambassadeurs majeur  de ce programme. Nous avons jugé nécessaire de l’inviter afin qu’il vienne contribuer à la construction de l’édifice de la sécurisation de notre espace Internet.  

Propos recueillis par B-O.D.

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Louis-Marc Sakala de l’ARPCE Congo à Facebook Dubaï pour discuter du câble à fibre optique « 2Africa »  et de l’avenir du « Metavers »

[Digital Business Africa] – Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), Louis-Marc Sakala, et son équipe a ont effectué une visite de travail dans les locaux de Facebook à Dubaï, aux Emirats arabes unis, ce 26 novembre 2021. Objectif, explorer les possibilités d’une collaboration sur le futur de l’Internet.

Au cours de cette rencontre, les responsables de Facebook (Meta) ont présenté à l’équipe du Congo Brazza l’état d’avancement des travaux de la fibre optique 2Africa de Facebook, pour lesquels le Congo compte parmi les seize pays du continent africain choisis pour abriter les stations d’atterrage de ce câble de 37 000 km, l’un des plus longs au monde.

Pour l’équipe du Congo, la mission de l’Arpce à Dubaï est de convaincre les équipes de Facebook à faire du Congo un pays pilote et prêt lorsque la technologie sera opérationnelle.

Louis-Marc Sakala de l’ARPCE Congo à Facebook Dubaï pour discuter de la fibre optique « 2Africa »  et de l’avenir du « Metavers »

L’Adiac rappelle que 2Africa est une infrastructure qui encerclera l’Afrique et la reliera avec l’Europe de l’ouest et le Moyen-Orient. Il s’agit du premier câble conçu pour servir la globalité de l’Afrique, en interconnectant de manière continue le continent dans son ensemble. Il est censé améliorer la connectivité au bénéfice de trois milliards de personnes, soit 36% de la population mondiale.

Par ailleurs, les questions de convergence avec de nouveaux entrants comme China mobile qui souhaitent vendre de l’Internet au Congo et les exigences de l’Etat congolais concernant l’architecture du réseau fibre optique, qui devra intégrer la construction du Datacenter que l’Arpce construit à Pointe-Noire ont été discutées lors de cette visite de travail.

Louis-Marc Sakala de l’ARPCE Congo à Facebook Dubaï pour discuter de la fibre optique « 2Africa »  et de l’avenir du « Metavers »

L’Adiac rappelle également que dans sa démarche avant-gardiste, l’Arpce a entrepris la construction d’un Datacenter TIER – 3 dans le futur bâtiment technico-administratif de son antenne de Pointe-Noire. « Le Datacenter de l’Arpce servira de point d’entrée du câble 2 Africa dans la sous-région Afrique centrale », a confié Louis-Marc Sakala.

« Les entretiens avec le géant du web ont enfin porté sur un programme de travail de 2022 avec l’organisation d’ateliers sur le futur et les nouveaux métiers de l’internet. L’Arpce, a souligné son directeur général, mettra en œuvre ce programme avec la collaboration de Meta pour sensibiliser les entreprises de la place et des jeunes sur le futur des réseaux sociaux », apprend-on des médias locaux.  

En rappel, en octobre 2021, Facebook a opéré un virage stratégique. Il ne veut plus simplement être un groupe d’applications mobiles, mais une entreprise du metaverse, d’où son nouveau nom de baptême  Meta.

Qu’est-ce que le metaverse ?

Le journal Les Echos rappelle que le Metaverse est inspiré par la science-fiction et notamment le roman « Snow Crash » de Neal Stephenson ou « Ready Player One » d’Ernest Cline. Le metaverse s’y présente comme un monde en ligne virtuel et immersif. Chacun peut y vivre une partie de sa vie, sous la forme d’un avatar ou d’un hologramme.

« Pour Meta, cet univers promet davantage de contacts sociaux sans se déplacer, qu’il s’agisse d’organiser une réunion de travail, de participer à un cours de fitness ou de déambuler dans un magasin en pixels. Mais la concurrence a d’autres idées : pour Epic Games, l’univers du très populaire jeu Fortnite accueille déjà des mini-concerts virtuels avec 12 millions de spectateurs », lit-on dans les Echos.

Par Digital Business Africa

Pour les fêtes de fin d’année 2021, Orange Cameroun propose à ses abonnés d’être des « King » en leur offrant des voitures neuves [Vidéo]

[Digital Business Africa] – La filiale camerounaise du géant français des télécoms Orange offre à ses clients des voitures neuves et Smart TV en cette fin d’année 2021

Pour Orange Cameroun, pour la fin d’année, tous ses clients sont des « King ! Et chaque King, chaque Queen mérite des cadeaux ! ».

Le forfait bonus des « King » offre 15 voitures à partager, 500 Smart TV à gagner et des gains d’un montant de 5 000 F. Cfa chaque 05 minutes chaque jour.

Les premières voitures et lots ont été remis aux heureux répiciandaires ce 29 novembre 2021.

La vidéo présentant la joie des gagnants

« Qui… veut… être Roi !!!! Toi ? Toi ? Moi ? Les clés du royaume sont au #111*1# et sur My Orange. Chaque King confirme son royaume au #111*1# ou sur My Orange et trouve son cadeau sur son trône ! », promet Orange Cameroun

Par DBA. Source : Orange Cameroun

Les précisions d’Orange Cameroun

Pour les fêtes de fin d’année 2021, Orange Cameroun propose à ses abonnés d’être des « King » en leur offrant des voitures neuves

Quoi de neuf? Que m’apporte l’offre en plus?

  • Tous les appels (vers Orange et vers les autres opérateurs) sont facturés de la même façon (1,6F/sec de 0 à 59 sec et 1,7F/sec à partir de 60 sec)
  • Plus de générosité sur tes forfaits
  • 3 forfaits data proposés pour chaque validité (jour, hebdo et mois)
  • Possibilité́ de payer avec OM

Puis-je cumuler plusieurs forfaits Orange Bonus

Vous pouvez souscrire à Orange Bonus autant de fois que vous le voulez. Dans ce cas, les règles suivantes s’appliquent :

Orange Bonus Data

Quels sont les bénéfices ?

▪ Plus de flexibilité dans le choix de tes forfaits internet
▪ Le choix entre 3 validité de forfait : 30 jours, 7 jours et 24H

En quoi est ce innovant  ?

▪ Tu peux de créer de forfaits internet personnalisés valables 1 mois
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Quels sont les bénéfices ?

▪ Le choix entre des forfaits d’appels vers Orange, tous réseaux ou tous réseaux + internet
▪ Le choix entre 3 validité de forfait : 30 jours, 7 jours et 24H

En quoi est ce innovant  ?

▪ Tes appels vers tous les réseaux sont au même prix
▪ Tes bonus d’appels vers Orange sont plus importants pour le même prix
▪ Tu peux utiliser ton compte OM pour acheter ces forfaits

Souscrire à Orange Bonus Appels au #111*1#

Source : Orange Cameroun

La police camerounaise recrute cinq informaticiens et cinq techniciens en télécommunications

[DIGTAL Business Africa] – En réponse à un besoin exprimé par le Délégué général à la Sureté nationale, Martin Mbarga Nguelé, le Président de la République Paul Biya a autorisé le recrutement de 12.500 policiers au sein de la Sureté nationale.

Martin Mbarga Nguelé a donc lancé ce mois de novembre 2021 le recrutement par concours direct de 50 élèves-commissaires de police ; de 100 élèves officiers de police ; de 400 élèves inspecteurs ; de 1750 élèves gardiens de la paix. Des concours spéciaux de recrutements de 50 élèves commissaires de polices ; de 50 élèves officiers de police et de 100 élèves inspecteurs de police sont également prévus.

A côté de ceux-ci, la DGSN recherche également 05 techniciens en informatique et 05 techniciens des télécommunications.

Les inscriptions commencent en ligne ce 30 novembre 2021 et s’achèvent le 30 décembre 2021.

Pour ces deux concours et bien d’autres, les dossiers devront comprendre:

  1. Une demande d’inscription manuscrite sur papier timbrée à 1000 FCFA, datée et adressée à Monsieur le Délégué Général à la Sûreté Nationale.
  2. La fiche d’inscription dûment remplie obtenue sur le site internet de la DGSN:www.dgsn-cm.org et signée par le candidat.
  3. Deux (02) photos 4×4 en couleur et sur fond blanc.
  4. Le reçu de versement ou le numéro unique de la transaction matérialisant le paiement de la somme de 16.000FCFA représentant les frais d’inscription aux concours pour les Elèves Inspecteurs de Police et Gardiens de la paix effectué aux guichets des agences EXPRESS UNION, ou par EXPRESS UNION MOBILE MONEY, ORANGE MONEY ou MTN MOBILE MONEY.
  5. Un reçu de versement de la somme de 21.000FCFA, représentant les frais d’inscription aux concours pour les Elèves Commissaires de Police et Officiers de Police effectué aux guichets des agences EXPRESS UNION, ou par EXPRESS UNION MOBILE MONEY, ORANGE MONEY ou MTN MOBILE MONEY.
  6. Une copie d’acte de naissance certifiée conforme du candidat datant au plus de six (06) mois.
  7. Une copie certifiée conforme du diplôme exigé signée par une autorité civile compétente.
  8. Un extrait de casier judiciaire (bulletin n°3) datant de moins de trois (03) mois.
  9. Un certificat médical modèle réglementaire de 900 FCFA délivré par un médecin de l’Administration publique.
  10. Une fiche de renseignement timbrée avec photo format 4×4 en couleur et sur fond blanc.
  11. Un certificat de toise régulièrement timbré délivré par les Divisions Régionales de la Police Judiciaire ou les Commissariats de Sécurité Publique disposant d’un poste d’identification.
  12. Une autorisation de concourir pour les fonctionnaires ou agents de l’Etat, délivrée par le Ministre de la Fonction Publique.
  13. Une copie d’acte de mariage certifiée conforme datant au plus de six (06) mois pour les candidats de sexe féminin régulièrement mariés.
  14. Une grande enveloppe (format A4) à l’adresse du candidat, affranchie d’un timbre postal au tarif réglementaire.

Les détails pour le recrutement de 05 techniciens en informatique

Les détails pour le recrutement de 05 techniciens en télécommunications

Recrutement de 05 Techniciens en Informatique / 05 IT Technicians

Version française   English version

Recrutement de 05 Techniciens en télécommunications / 05 Telecommunications Technicians

Version française      English version 

Par Digital Business Africa

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Concours de recrutement à la police camerounaise en 2022 : Voici comment s’inscrire en ligne

[DIGTAL Business Africa] – Après le lancement il y a peu des différents concours en vue d’intégrer la police camerounaise, la phase d’inscription en ligne à ces concours commence ce 30 novembre 2021 et s’achèvent le 30 décembre 2021.

Digital Business Africa vous présente les étapes pour effectuer son inscription en ligne. Il faut rappeler que c’est en réponse à un besoin exprimé par le Délégué général à la Sureté nationale, Martin Mbarga Nguelé, que le Président de la République Paul Biya a autorisé le recrutement pour les cinq prochaines années de 12.500 policiers au sein de la Sureté nationale.

Lire aussi : Voici tous les concours lancés par police camerounaise en 2021 : l’inscription se fait essentiellement en ligne

Pour la plupart des concours lancés, les dossiers devront comprendre:

  1. Une demande d’inscription manuscrite sur papier timbrée à 1000 FCFA, datée et adressée à Monsieur le Délégué Général à la Sûreté Nationale.
  2. La fiche d’inscription dûment remplie obtenue sur le site internet de la DGSN:www.dgsn-cm.org et signée par le candidat.
  3. Deux (02) photos 4×4 en couleur et sur fond blanc.
  4. Le reçu de versement ou le numéro unique de la transaction matérialisant le paiement de la somme de 16.000FCFA représentant les frais d’inscription aux concours pour les Elèves Inspecteurs de Police et Gardiens de la paix effectué aux guichets des agences EXPRESS UNION, ou par EXPRESS UNION MOBILE MONEY, ORANGE MONEY ou MTN MOBILE MONEY.
  5. Un reçu de versement de la somme de 21.000FCFA, représentant les frais d’inscription aux concours pour les Elèves Commissaires de Police et Officiers de Police effectué aux guichets des agences EXPRESS UNION, ou par EXPRESS UNION MOBILE MONEY, ORANGE MONEY ou MTN MOBILE MONEY.
  6. Une copie d’acte de naissance certifiée conforme du candidat datant au plus de six (06) mois.
  7. Une copie certifiée conforme du diplôme exigé signée par une autorité civile compétente.
  8. Un extrait de casier judiciaire (bulletin n°3) datant de moins de trois (03) mois.
  9. Un certificat médical modèle réglementaire de 900 FCFA délivré par un médecin de l’Administration publique.
  10. Une fiche de renseignement timbrée avec photo format 4×4 en couleur et sur fond blanc.
  11. Un certificat de toise régulièrement timbré délivré par les Divisions Régionales de la Police Judiciaire ou les Commissariats de Sécurité Publique disposant d’un poste d’identification.
  12. Une autorisation de concourir pour les fonctionnaires ou agents de l’Etat, délivrée par le Ministre de la Fonction Publique.
  13. Une copie d’acte de mariage certifiée conforme datant au plus de six (06) mois pour les candidats de sexe féminin régulièrement mariés.
  14. Une grande enveloppe (format A4) à l’adresse du candidat, affranchie d’un timbre postal au tarif réglementaire.

Guide de l’inscription en ligne

Le candidat de nationalité camerounaise, qui veut s’inscrire en ligne aux Concours de la Police 2021, doit d’abord lire attentivement les consignes relatives au(x) concours qu’il sollicite. Téléchargez les détails du concours sollicité ici.
Quand il est assuré que son dossier est prêt et conforme à l’arrêté du concours qu’il a choisi:
  1. Le Candidat doit avoir un téléphone mobile en bon état de fonctionnement.
  2. Le Candidat doit s’assurer que son téléphone a un crédit de communication d’au moins 250 FCFA s’il souscrit à un seul concours.
  3. Lorsque le Candidat est assuré que la dotation de son crédit téléphonique lui permet d’interagir avec l’application, il envoie par sms, le code du concours qu’il a choisi au 8111
  4. Le Candidat après cette opération, reçoit un sms qui lui communique son numéro d’inscription en ligne.
  5. Lorsque le Candidat a son numéro d’inscription en ligne, il peut à ce moment commencer l’enregistrement à l’adresse: www.dgsn-cm.org

Sur la plateforme web d’inscription

Une fois sur www.dgsn-cm.org, la première étape consiste à intégrer votre numéro de téléphone. Attention, cela doit être votre numéro de téléphone et il ne peut plus être modifié.

Dès lors que vous renseignez votre numéro de téléphone, un code unique de connexion valable 24h vous est proposé pour naviguer sur la plateforme. Vous pouvez le recopier pour la suite.

Une fois connecté, au bas de de « Nouveaux candidats », vous pouvez cliquer sur « Commencer » et suivre le processus.

Après avoir cliqué sur « Commencer », choisissez sur la liste déroulante le concours pour lequel vous postulez.

Une fois le choix fait, un message en rouge s’affiche vous indiquant le code du concours. Par exemple, « envoyez 02 par SMS au 8111 ». Envoyez donc ce message avec le numéro de téléphone que vous avez enregistré dès le départ. 250 Francs Cfa vous sera débité.

Une fois que vous l’avez fait, cliquez sur “Suivant” et intégrez le numéro court de six chiffres que vous recevez de la DGSN. Alors il ne vous reste plus qu’à remplir aisément les cases du formulaire qui s’affichent pour la fiche d’enregistrement.

Guide du paiement des frais

Lorsque le candidat a obtenu son numéro de paiement:

  1. Il se rend aisément dans un guichet Express Union où il effectue un paiement correspondant aux frais de(s) concours sollicité(s).
  2. Il peut aussi payer en ligne par Express Union Mobile Money, Orange Money ou MTN Mobile Money.
  3. Cette phase d’inscription en ligne est sanctionnée par le téléchargement et l’impression de la fiche d’inscription.
  4. Une fois la fiche d’inscription imprimée, le candidat peut déposer son dossier physique dans la délégation régionale de la DGSN choisie lors de son inscription en ligne.

Guide de dépôt des dossiers

Des Centres de dépôts sont aménagés dans les dix Régions du pays. Le dispositif dans les centres de dépôts des candidatures est composé de quatre (04) ateliers ainsi qu’il suit:
  1. Atelier d’accueil des candidats.
  2. Atelier de vérification des dossiers.
  3. Atelier de classement des dossiers.
  4. Atelier d’assistance technique (SHALOM-3MG).

Guide des épreuves écrites

Le déroulement des épreuves écrites des concours de la Police suivra le chronogramme ci-après:

Le Concours des Elèves Commissaires de Police se déroulera le 15/01/2022 au centre unique de Yaoundé.
  1. Les candidats Elèves Commissaires de Police Généralistes composeront en:

– Culture Générale

– Droit

  1. Les candidats Elèves Commissaires de Police spécialistes composeront en:

– Culture générale

– Epreuve de spécialité

  1. Les candidats Elèves Commissaires de Police Spéciaux composeront en:

– Droit

– Rapport

Le concours des Elèves Officiers de Police se déroulera le 22/01/2022 au Centre unique de Yaoundé.
  1. Les candidats Elèves Officiers de Police Généralistes composeront en:

– Culture Générale

– Droit

  1. Les candidats Elèves Officiers de Police spécialistes composeront en:

– Culture générale

– Epreuve de spécialité

Concours de recrutement à la police camerounaise en 2022 : Voici comment s’inscrire en ligne
  1. Les candidats Elèves Officiers de Police Spéciaux composeront en:

– Droit

– Rapport

Le concours des Elèves Inspecteurs de Police se déroulera le 12/02/2022 dans les dix (10) Régions du Cameroun. Seuls les candidats inscrits au concours spécial composeront au centre unique de Yaoundé.
  1. Les candidats Elèves Inspecteurs de Police Généralistes composeront en:

– Composition Française

– Education à la Citoyenneté

  1. Les candidats Elèves Inspecteurs de Police spécialistes composeront en:

– Composition Française

– Epreuve de spécialité

  1. Les candidats Elèves Inspecteurs de Police Spéciaux composeront en:

– Composition Française

– Rapport

Le concours des Elèves Gardiens de la Paix se déroulera: le 26/02/2022 dans les dix(10) Régions du Cameroun.
  1. Les candidats Elèves Gardiens de la Paix Généralistes composeront en:

– Rédaction

– Education Morale et Civique

  1. Les candidats Elèves Gardiens de la Paix Spécialistes composeront en:

– Rédaction

– Epreuve de spécialité

RECLAMATIONS

Comment faire si je manque mon RDV?

Si vous avez manqué votre RDV de dépôt de dossier, pas besoin de se déplacer, sollicitez juste un nouveau RDV en envoyant votre numéro de paiement au 8111.

Exemple: Si votre numéro de paiement est le 1402897501, envoyez juste le code 1402897501 au 8111 et vous recevrez un nouveau RDV dans le centre de dépôt choisi.

Comment faire pour connaître le statut de mon dossier?

Vous devez juste envoyer votre numéro de paiement par SMS au 8111 et vous recevrez les informations de votre concours.

Si on considère que votre numéro de paiement est le 9600183601, vous recevrez la réponse suivante:

NOM COMPLET: BESSALA Philippe
EXAMEN: ECPD
PAIEMENT: OK ou NON OK
DEPOT: OK ou NON OK
DATE: 01/06/2021

Comment faire si vous oubliez votre code SN?

Dans le cas où vous avez oublié votre code SN, veuillez renvoyer par SMS au 8111 le code de l’un des concours sollicités avec le numéro que vous avez utilisé lors de votre enregistrement.

Exemple: si vous êtes inscrits aux concours des Elèves Inspecteurs de Police [13], renvoyer juste le code 13 au 8111

Comment faire si vous voulez changer de concours?

Si vous voulez changer de concours, vous devez envoyer le SMS de modification du concours au 8111.

Le format du SMS est le suivant: Code SN*Ancien concours*Nouveau concours

Exemple: Votre Code SN est le 96001836, vous avez choisi le concours des Elèves Inspecteurs de Police de spécialité Aide-soignants [14] et vous aimeriez faire les Inspecteurs généralistes [13]; votre SMS sera le suivant:96001836*14*13


NB: Si votre dossier a déjà été déposé, vous ne pouvez plus effectuer une modification de concours.

Comment modifier votre concours en cas d’erreur ?

Pour modifier vos informations:

  1. Je me connecte à nouveau sur le site internet à l’adresse dgsn-cm.org
  2. Je renseigne mon numéro d’inscription dans le champ réservé à cet usage.
  3. Je vois par la suite la page contenant mes informations.
  4. Je clique sur le bouton «MODIFIER [Nom du concours]» et je modifie mes informations.
  5. J’enregistre mes informations.
  6. Et j’imprime à nouveau ma fiche.

NBLes informations telles que:le concours, le numéro de téléphone ne peuvent plus être modifiées par le candidat. Une fois que le candidat a déposé son dossier physique, il ne peut plus modifier les informations concernant le concours en question.

Comment payer les frais du concours?

Pour m’acquitter de mes frais de concours:

  1. Je note le numéro de paiement qui est affiché à l’écran après inscription en ligne.
  2. Je me rends dans une agence Express Union muni de mon numéro de payement.
  3. Je verse à Express Union la somme due pour les frais de dépôt.
  4. Ou je paye en ligne par EXPRESS UNION MOBILE MONEY, ORANGE MONEY, MTN MOBILE MONEY.

Si je suis candidat aux cadres Elèves Commissaires de Police ou Officiers de Police, je verse un montant de 21.000 FCFA

Si je suis candidat aux cadres Elèves Inspecteurs de Police ou Elèves Gardiens de la Paix, je verse un montant de 16.000 FCFA

  1. Je reçois mon reçu de paiement et j’en fais une copie que je garde précieusement.
  2. Ou je reçois un code de transaction unique par sms.

NBLe reçu de paiement des frais d’inscription ou le code de transaction unique sont les seules pièces justificatives des paiements des frais de concours. Le candidat qui souscrit à plusieurs concours doit avoir autant de reçus de paiement ou code de transaction unique que de concours sollicités.

En cas de rejet du dossier? / Comment faire en cas de rejet du dossier?

Si mon dossier est rejeté:

  1. Je vérifie d’abord la totalité de mes pièces
  2. Je vérifie si tous mes documents ont été signés par les autorités compétentes.
  3. Après ces vérifications, si le dossier est toujours rejeté, je me rends auprès du secrétariat technique « Shalom-3MG » où je pose mon problème.

Comment remplir efficacement son dossier en ligne?

Pour bien remplir mon dossier en ligne:

  1. Je prends connaissance de l’arrêté du ou des concours que je sollicite.
  2. Je peux me servir de mon acte de naissance et de ma Carte nationale d’identité (CNI) pour renseigner mes informations.
  3. Je peux aussi me servir des originaux de mes diplômes pour m’assurer de l’exactitude des dates d’obtention de ceux-ci.
  4. Enfin, je me laisse guider par l’application.

Par Digital Business Africa, Source DGSN

Voici tous les concours lancés par police camerounaise en 2021 : l’inscription se fait essentiellement en ligne

[DIGTAL Business Africa] – En réponse à un besoin exprimé par le Délégué général à la Sureté nationale, Martin Mbarga Nguelé, le Président de la République Paul Biya a autorisé le recrutement de 12.500 policiers au sein de la Sureté nationale. Confirmation est faite dans une correspondance adressée ce 11 novembre 2021 à Martin Mbarga Nguelé par le ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

« J’ai l’honneur de vous faire connaitre que le Président de la République a marqué son très haut accord pour l’organisation des recrutements sollicités qui s’étaleront sur une période de cinq (05) ans, pour un total de 12.500 recrues, soit 2500 annuellement », écrit Ferdinand Ngoh Ngoh.

La lettre fait état de l’enrôlement par concours direct de 50 élèves-commissaires de police ; de 100 élèves officiers de police ; de 400 élèves inspecteurs ; de 1750 élèves gardiens de la paix. Des concours spéciaux de recrutements de 50 élèves commissaires de polices ; de 50 élèves officiers de police et de 100 élèves inspecteurs de police sont également prévus.

Les derniers recrutements au sein de la police camerounaise ont eu lieu en 2017. Et selon la BBC, la police camerounaise employait 24 340 au premier semestre 2020 contre 65 816 hommes pour l’armée camerounaise.

A la suite de cette autorisation, Martin Mbarga Nguelé a signé une série d’arrêtés portant ouverture de multiples concours pour le recrutement à la police camerounaise. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de ces concours lancés dont l’inscription se fait essentiellement en ligne ici  et les frais de concours payables par voie électronique (Orange Money, MTN Mobile Money) ou dans les agences Express Union.

Les inscriptions commencent en ligne ce 30 novembre 2021 et s’achèvent le 30 décembre 2021.

Vous pouvez télécharger les versions françaises et anglaises de ces concours ici :

– 02 Ingénieurs de  conception en télécommunications / 02 Telecomunications design ingineers

– 05 Médecins généralistes / 05 Medical Doctors ( General practitioners )

– 01 Architecte / 01 Architect

– 42 Elèves-Commissaires de Police Généralistes / 42 Cadet Superintendents of Police

– 50 Elèves-Commissaires de Police concours spécial / 50 Cadet Superintendents of Police, special competitive examination

– 10 Infirmiers Diplomés d’Etat / 10 State Registered Nurses

05 Techniciens en Informatique / 05 IT Technicians

Version française   English version

– 05 Techniciens en télécommunications / 05 Telecommunications Technicians

Version française      English version 

– 05 Techniciens en génie civil / 05 civil ingineering Technicians

Version française      English version 

– 05 Techniciens en Mécanique Automobile / 05 Car Mechanic Technicians

Version française    English version

– 70  Elèves-Officiers de Police Généralistes / 70 Cadet Assistant Superintendents of Police

 Version française    English version 

–  50 Elèves-Officiers de Police, concours Spécial / 50 Cadet Assistant Superintendents of Police, special competitive examination

Version française     English version   

– 10 Aides-Soignants / 10 Nursing Assistants

– 05 Mécaniciens Atomobile / 05 Mechanics

– 05 Maçons / 05 Masons

– 05 Electriciens / 05 Electricians

– 05 Plombiers / 05 Plumbers

– 370 Elèves Inspecteurs de Police Généralistes / 370 Cadet Inspectors of Police

– 100 Elèves Inspecteurs de Police, concours spécial / 100 Cadet Inspectors of Police, special competitive examination

– 15 Musiciens / 15 Musicians

– 15 Conducteurs automobiles / 15 Drivers

– 1720 Elèves-Gardiens de la Paix Généralistes / 1720 Cadet Police Constables

Par Digital Business Africa

Ateh Bazor et Cie présentent au Minpostel la chanson “Stop Cyber Crime” composée dans le cadre de la campagne de lutte contre la Cybercriminalité

[Digital Business Africa] – Entre causeries éducatives, campagnes d’affichage, formations et points de presse, la musique est aussi un moyen, pour le Ministère des Postes et Télécommunications, de barrer la voix à la Cyberdélinquance et de poursuivre la sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun.

 « Stop cyber crime » est le titre de la chanson officielle de la campagne nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et la sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun.

Le Chef d’œuvre musical a été présenté le mardi 19 octobre 2021, dans la salle de conférences du bâtiment annexe du Minpostel. C’était au cours d’une cérémonie solennelle présidée par Madame Minette Libom Li Likeng, en présence de la Ministre des Affaires sociales, celle de la Promotion de la femme et de la famille, du Directeur Général de l’ANTIC, des représentants des Administrations et des hommes et femmes de médias.

Le titre “Stop cyber crime”

La chanson a été interprétée par un collectif de quatre artistes camerounais de renoms. Il s’agit de : ATEH BAZOR (ATEH FRANCIS NGONG), Artiste musicien, Journaliste, Chef de Service à la CRTV, Président du Conseil d’Administration de la SONACAM et Ambassadeurs de bonne volonté de la cybersécurité au Cameroun ; SANZY VIANY (DZINGUENE SANDRINE), épouse MEDI, Artiste musicienne Gospel et Ambassadeurs de bonne volonté de la cybersécurité au Cameroun ; ANNIE ANZOUER, Artiste musicienne et ISNEBO, Artiste musicien.

Les deux derniers artistes ont adhéré à l’initiative et rejoint la coalition nationale pour la cybersécurité. Il faut noter que les quatre artistes représentent les quatre aires culturelles du pays.

Le Ministère des Postes et Télécommunications a engagé depuis plusieurs années et sur Très Hautes Prescriptions du Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Paul Biya, une campagne nationale visant à promouvoir la culture de la cybersécurité et à sensibiliser à l’utilisation responsable des réseaux sociaux, sous le thème : « Tous mobilisés pour la cybersécurité au Cameroun ».

C’est une campagne qui a pour but de mobiliser toutes les couches sociales dans la lutte contre  la cybercriminalité et la cyberdélinquance au Cameroun. Selon Minette Libom Li Likeng, le Ministre des Postes et Télécommunications, : « Il s’agit de manière pratique d’une démarche associant tous les acteurs de la société camerounaise, afin de bâtir une véritable coalition nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux. Il s’agit surtout, à travers des actions bien ciblées, d’assurer la protection de notre cyberespace et évidemment de notre tissu économique, et de manière spécifique, les composantes les plus vulnérables de notre société, à savoir les femmes, les jeunes et les enfants ».

Depuis le début de la campagne en 2020, des activités ont été menées, telles que des séminaires et ateliers de renforcement des capacités pour les administrations, les entreprises et la société civile, de rencontre avec les experts, les ateliers de sensibilisation des autorités locales, des sessions d’information et de formation des hommes de média, des formations pour grand public et formateurs, une campagne  de sensibilisation dans les médias,  la désignation des ambassadeurs de bonne volonté pour la cybersécurité, des causeries éducatives avec les jeunes, étudiants et élèves sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux et sur le cadre légal et règlementaire relatif à la cybersécurité, la sensibilisation par SMS, une campagne d’affichage sur l’étendue du territoire national.

Puisque que l’Art musical est reconnu dans notre société comme le lieu par excellence de la mobilisation émotionnelle et vecteur d’engagement pour les causes nobles, la chanson  « Stop cyber crime » intervient donc comme un chant de ralliement qui vise à convaincre le public d’adhérer à la lutte contre la cybercriminalité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun.

Digital Business Africa. Source : Minpostel [La Fortune Ngo Mang Nsin]

Congo Brazza : En un an, le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile passe de 96,0% à 109,8% [Arpce]

[DIGTAL Business Africa] – Au deuxième trimestre 2021, le marché congolais enregistre plus de 5,89 millions d’abonnés répartis entre les opérateurs MTN et Airtel. Le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile est de 109,8% au deuxième trimestre 2021, contre 96,0% au deuxième trimestre 2020. Le marché de la téléphonie mobile est composé à 99,4% d’abonnés prépayés contre 0,6% d’abonnés post payés. Les abonnés des opérateurs MTN et Airtel ont augmenté, respectivement, de 7,4% et 33,0%.

Congo Brazza : En un an, le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile passe de 96,0% à 109,8% (Arpce)

Les données utilisées par l’ARPCE pour l’évaluation de la population congolaise sont celles produites par le Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE) dont le dernier recensement date de 2007. En 2007, le CNSEE a évalué la population congolaise à 3 697 490 habitants avec un TCAM (taux de croissance annuel moyen) de 2,8%. En utilisant ce TCAM, l’ARPCE a estimé l’évolution de la population congolaise pour l’année 2021 et pour le deuxième trimestre 2021, comme indiqué dans le tableau ci-dessous. La population du Congo est estimée à 5,4 millions d’habitants.

Selon le rapport fournit par la Direction de l’Economie et des Marchés de l’ARPCE, le revenu total du marché de la téléphonie mobile a augmenté de 6,4% au deuxième trimestre 2021, comparé au deuxième trimestre 2020.

Congo Brazza : En un an, le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile passe de 96,0% à 109,8% (Arpce)

En effet, de 30,2 milliards de F CFA, ce revenu a atteint 32,1 milliards de F CFA en 2021.

Notons que le revenu voix de l’opérateur MTN représente 69,6% du total du revenu voix de la téléphonie mobile au deuxième trimestre 2021, contre 30,4% pour l’opérateur Airtel.

Au deuxième trimestre 2021, le total du trafic sortant (la somme du trafic on-net, off-net et
international sortant) a atteint plus de 1,14 milliard de minutes. Le trafic on-net représente
98,1% de ce trafic, contre 1,3% pour le trafic off-net et 0,6% pour le trafic international sortant.

« L’observation rétrospective de la répartition du total du trafic sortant montre que la plus
grande part des appels émis par les abonnés des opérateurs est majoritairement intra-réseau (on-net). Entre T2-20 et T2-21, le volume du trafic on-net a augmenté de 24,3%, tandis que les volumes off-net et international sortant ont baissé, respectivement, de 14,6% et 26,4% », observe l’ARPCE.

Le trafic SMS entrant est exclusivement national dans l’ observatoire de l’ARPCE. Il s’agit des SMS que
les opérateurs de la téléphonie mobile terminent chez leurs concurrents. De 2,3 millions de
SMS au T2-20, ce trafic a atteint 2,0 millions de SMS au T2-21 ; soit une baisse de 13,4%.

Les tarifs

Le niveau de compétition du marché de la téléphonie mobile au Congo a conduit les opérateurs de la téléphonie mobile à développer des offres de service basées sur les tarifs. Pour évaluer l’impact des tarifs sur le comportement des abonnés, l’analyse des variations du trafic et de l’ARPU peut entre-ouvrir des pistes d’explications ; en plus de l’analyse de l’élasticité prix de la demande.

Entre T2-20 et T2-21, le tarif pondéré sortant est passé de 28 F à 25 F la minute. Au cours de la même période, le tarif on-net a baissé de 7,4%, et celui du off-net de 9,2%. Quant au tarif international sortant, il s’établit à 234 F CFA ; soit une hausse de 12,9% par rapport au T2-20.

Le trafic voix sortant du marché a augmenté de plus 213,6 millions de minutes au T2-21, par rapport au T2-20. En effet, au T2-20, le trafic sortant était d’environ 924,9 millions de minutes, contre près de 1,35 milliard de minutes au T2-21 ; soit une hausse de 23,1%.

L’ARPU sortant du marché a baissé de 6,4% au T2-21, par rapport au T2-20. Il est passé de 1 716 à 1 606 F CFA. Le calcul de l’élasticité prix de la demande du marché donne un indice de -2,2 entre T2-20 et T2-21.

Au cours de cette période, les tarifs ont baissé de 10,6%. Cette baisse a entrainé une hausse du trafic sortant de 23,1%. Les usagers semblent avoir été sensibles à la baisse des tarifs. Cependant, la hausse du trafic n’a pas entrainé une hausse de l’ARPU qui a, au contraire, baissé de 6,4%.

Source : ARPCE

La JFN-IT parmi les quatre premières institutions privées à obtenir du gouvernement camerounais un agrément d’incubateur

[DIGTAL Business Africa] – Le ministre des petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat a accordé le premier agrément d’incubateur privé du Cameroun à la JFN-IT, entendez la Jacky Felly Nafack Institute of Technology.

Achille Bassilekin III a par la même occasion accordé trois autres agréments à trois structures privées d’incubation. C’était ce mercredi 24 novembre 2021 au cours d’une cérémonie solennelle de remise des premiers agréments des incubateurs privés. Elle s’est déroulée à la salle de conférence de l’immeuble de l’Emergence à Yaoundé.

Les incubateurs sont des « structures spécialisées dans l’accompagnement des porteurs de projets de création ou de développement d’entreprises ». Elles ont pour mission de favoriser l’innovation parmi les entreprises créatrices de richesse et d’emplois. Pour être considéré comme incubateur, il faut exister et mettre sur pied un cadre propice aux activités d’incubation exercées ; définir des rôles spécifiques de ses acteurs et avoir des partenaires extérieurs, en vue de permettre que le porteur de projet soit accompagné.

Le 22 janvier 2020, le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute avait signé un décret fixant les modalités d’exercice des missions des structures d’incubation des PME au Cameroun. D’après ce texte, ces incubateurs agréés doivent soutenir les créateurs de petites et moyennes entreprises en identifiant leur potentiel entrepreneurial, en valorisant les talents de leurs promoteurs et en les assistant pour l’établissement des réseaux de contacts utiles. Par ailleurs, les incubateurs informent sur les opportunités d’affaires et les institutions d’encadrement des affaires.

Pour obtenir l’agrément de l’Etat pour être incubateur, il faut déposer une demande examinée au ministère en charge des PME. Et les tous premiers agréments ont été décernés à la « Jacky Felly Nafack Institute of Technology » d’Alphonse Nafack, porte-parole des récipiendaires, au Groupement des Femmes d’Affaires du Cameroun (GFAC), à la Digital transformation Alliance (DTA) et à N’lonako Valley Autority (NVA).

« Jacky Felly Nafack Institute of Technology a un partenaire stratégique qui met à la disposition de notre centre de réseau d’entreprises basées dans 26 pays d’Afrique. Nous avons aussi une convention avec CentraleSupélec et l’industrie 4.0. Vous savez que c’est l’industrie qui a la dernière technologie dans la digitalisation des process. Alors si vous avez un partenariat avec CentraleSupélec, imaginez ce que l’on peut apporter comme valeur ajoutée dans notre santé », a souligné Alphonse Nafack. Et d’exhorter ses homologues bénéficiaires au dévouement à leur service.

« Notre ministre nous regarde. Le pays nous regarde. Nous ne devons pas faillir. Nous avons déjà commencé par faire beaucoup de choses. Aujourd’hui, nous allons respecter les textes qui ont été arrêtés. Je voudrais saluer ici notre engagement et notre détermination à faire évoluer l’écosystème entrepreneurial de notre pays », a déclaré Alphonse Nafack qui s’engage à respecter le cahier de charges pour le bonheur des start-ups et des jeunes entreprises.

 Promouvoir l’entreprenariat jeune

Le Minpmeesa octroie donc à ces structures les autorisations légales pour accompagner dans la gestation des petites et moyennes entreprises et dans la promotion de l’esprit d’entreprises et de l’initiative privée. Cela pour promouvoir l’auto emploi des jeunes.

 « Pendant des décennies, notre système éducatif a préparé nos enfants à intégrer une vie professionnelle marquée par le dictat de l’emploi salarié. Alors même que les enjeux du monde global auquel nous faisons face aujourd’hui et les mutations auxquelles nous confronte la mondialisation, tout comme les défis de notre société, nous conduisent irrémédiablement à réviser ce paradigme  pour promouvoir  l’entreprenariat  et stimuler ainsi  l’auto emploi », a souligné le ministre des petites et moyennes Entreprise, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III.

Le Minpmeesa, d’après son patron, a déjà déployé près de deux milliards de francs CFA à l’effet d’apporter un soutien aux incubateurs dans les Universités d’Etat.

La JFN-IT E4 Impact Accelerator

C’est le 18 novembre 2020 à Douala que le ministre des petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat avait présidé la double cérémonie d’inauguration officielle du centre d’accélération d’entreprises JFN-IT E4 IMPACT Accelerator et la signature de la convention de partenariat MINPMEESA – JFN – IT E4 IMPACT.

Achille BASSILEKIN III avait alors salué les promoteurs pour la mise sur pied de ce centre d’incubation. Un centre qui entend « apporter aux entrepreneurs locaux et porteurs de projets un accompagnement à 360 degré pour la croissance de leurs entreprises et transformera les idées de projets à fort potentiel en de véritables entreprises prospères à fort impact social et environnemental ». Pour lui, ce partenariat rentrait en droite ligne de la dynamique entrepreneuriale impulsée par le Ministère des PME qui encourage la culture entrepreneuriale devant être introduite dans les programmes d’enseignement du Cameroun.

Ce centre intervient comme un carrefour où peuvent collaborer tous les entrepreneurs et porteurs de projets au sein de l’écosystème camerounais de l’innovation. Il vise à favoriser  l’acquisition de compétences en innovation  et en entrepreneuriat chez les étudiants, diplômés  chercheurs d’emploi, salariés ; à mobiliser  les chefs d’entreprises et  financeurs que le centre de développement et d’accélération des entreprises baptisé JFN-IT E4 IMPACT CENTER compte.

Le modèle d’incubation dudit Centre s’articule autour d’un programme de développement commercial destiné aux jeunes entrepreneurs des secteurs des TIC et agro-industrie.  Il est également question à travers ce centre de développer au niveau régional et international des entreprises capables de combiner rentabilité économique et impact social et environnemental.

Selon M. Antoine Nkolo,  Coordonnateur  général de JFN Institute of Technologie, l’idée est de créer un cadre de travail agréable et d’y héberger une communauté vouée à la collaboration, à l’innovation et à l’entrepreneuriat. Il s’est dit déterminé à accompagner les jeunes camerounais à entreprendre car « l’entrepreneuriat a des retombées positives indéniables pour la société camerounaise ».

Pour le président dudit Centre M. Alphonse NAFACK, cette structure d’incubation marque son  engagement à contribuer au développement socio-économique de notre pays à travers la mise en œuvre de nombreuses initiatives en faveur des jeunes tant dans le secteur bancaire qu’éducatif. Son leitmotiv étant d’œuvrer au quotidien pour apporter des solutions pérennes d’employabilité aux jeunes diplômés.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

RD Congo : l’éternel problème de la gestion du .cd qui risque chaque année de plonger tous les sites web en .cd dans le noir

[Digital Business Africa] – Tous les sites web en .cd, le nom de domaine de premier niveau appartenant à la République démocratique du Congo, auraient pu être déconnectés ce 24 novembre 2021 alors que la RD Congo était sous les feux des projecteurs avec l’organisation du DRC-AFRICA BUSINESS FORUM. Un événement économique organisé au Palais du Peuple de Kinshasa en présence de nombreuses personnalités politiques et du monde des affaires et surtout présidé par le président Félix Antoine Tshisékedi avec son homologue zambien Hakainde Hichilema. Quelle image pour le pays cela aurait été !

Aujourd’hui, ces sites web sont certes fonctionnels, mais auraient pu être piratés ou rendus inaccessibles. Et pour cause,  le registre du .cd a oublié de renouveler le nom de domaine .net sous lequel tous les serveurs de noms pour .cd sont hébergés. Il s’agit du nom de domaine utilisé dans les délégations NS pour le ccTLD de la RD Congo, le .cd.

C’est le site web spécialisé bNamed.blog qui annonce en premier l’expiration de ce domaine et informe par son article les autorités du pays (la SCPT) qui prennent les dispositions d’usage en vue de son renouvellement.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que le .cd manque de renouveler à temps ces noms de domaine nécessaires pour son .cd.

Le registre .cd utilise trois serveurs de noms situés dans des endroits indépendants. Mais tous ont des sous-domaines du même nom de domaine scpt-network.net. Et ce nom de domaine a expiré il y a quelques jours, indique bNamed.blog. Plus encore, ce nom de domaine est enregistré par un revendeur d’eNom n’ayant pas de site web actif.

L’an dernier, la RD Congo a fait face au même problème. Le pays utilisait de domaine scpt-network.com pour les serveurs de noms et l’ont laissé expirer. Tous les noms de domaine en .cd ne sont pas tombés complètement en panne même si bon nombre étaient inaccessibles, car le pays disposait également des serveurs de noms sous un autre nom de domaine qu’il louait à un grand fournisseur de réseau africain. Le nom de domaine scpt-network.com a été réenregistré par la suite par un hacker éthique qui l’a heureusement rendu au registre .cd.

« D’après un article de Charlie Osborne du 18 janvier 2021, domaine.cd qui prend 50% du trafic avait expiré. La RDC a évité de peu la catastrophe car le domaine.CD qui avait expiré n’avait pu être renouvelé à temps, d’après lui. Pour éviter que le domaine ne tombe entre les mauvaises mains, Fredrik Almorth, responsable d’une société d’ingénierie chez Detectify l’a acheté le 30 décembre 2020. Ensuite, d’après ce blog, le nouveau propriétaire a restitué le domaine.CD le 7 janvier au propriétaire légitime (La RDC) », explique un communiqué des  responsables des Médias d’information en ligne en République démocratique du Congo (MILRDC) qui tiraient la sonnette d’alarme en janvier 2021 sur la gestion du .cd. Visiblement, pas grand-chose n’a changé au regard du manquement du renouvellement de novembre 2021.

L’éternel problème de la gestion du .cd

En 2013 déjà, tous les sites web gouvernementaux de la RD Congo et des acteurs du secteur privé en .cd, y compris les portails web du gouvernement, avaient été indisponibles pendant deux jours. Les autorités du pays pointaient un doigt accusateur sur Christian Tshimanga Kamukoko, un ancien de la SCPT, basé en Afrique du Sud. Le gouvernement parlait alors d’un acte de sabotage de sa part à la suite de la décision de la SCPT de le suspendre de la gestion du .cd.

Deux versions de ce problème sont entendues. D’abord, celle du ministre en charge des Postes et Télécommunications de l’époque, Tryphon Kin Kiey Mulumba. Pour lui, Les problèmes du .cd commencent lorsque la Société congolaise de poste et des télécommunications (SCPT) veut récupérer la gestion du .cd qui était jusque-là géré en Afrique du Sud par Telkom, affirme-t-il. Cet opérateur sud-africain avait recruté et formé pour le compte de la SCPT le Congolais Christian Tshimanga Kamukoko à la gestion de ce nom de domaine de premier niveau. Mais, la SCPT, dans sa volonté de se réapproprier le .cd, a « unilatéralement » rompu le contrat avec Telkom, indiquait le ministre. Elle avait également licencié Christian Tshimanga le 30 octobre 2013 et l’avait remplacé par David Kinsaka. Raison évoquée de cette dernière décision, Christian Tshimanga ne réside pas au pays et travaille plutôt pour Telkom.

« La réaction de Christian Tshimanga est celle que nous déplorons : il déconnecte le .cd et c’est le bug planétaire (…) C’est comme si aucun aéroport du pays n’était accessible par aucun avion, exactement comme si le pays tout entier était coupé de téléphone… Il n’y a pas que les aspects de sécurité nationale, il y a des aspects liés à l’administration de l’Etat, aux transactions financières, à la marche de l’économie, etc.», déplorait le ministre devant les députés de l’Assemblée nationale qui voulaient comprendre les contours de ce problème le 22 janvier 2013.

Une médiation est entamée entre la Primature et Christian Tshimanga Kamukoko. «Il  est revenu à de bons sentiments, provisoirement », confiait le ministre à Digital Business Africa (alors TIC Mag). Le ministre ajoutait que ce dernier qui avait refusé de se rendre en RD Congo a finalement accepté de le rencontrer très prochainement à Kinshasa.

Telkom Management Services 

Ensuite, la seconde version est celle donnée par certains cadres de la SCPT. Rencontré par Digital Business Africa, David Kinsaka, alors responsable des nouvelles technologies à la SCPT et remplaçant de Chris dans la base de données de l’Icann, n’était pas d’accord avec les arguments du ministre. « Déjà, il ne s’agit pas de l’opérateur téléphonique Telkom. C’est un cabinet sud-africain au nom de Telkom Management Services », précisait-il. En plus, ajoute-t-il, ce cabinet n’a jamais signé un quelconque contrat avec la RDC, encore moins avec la OCPT devenu SCPT. « Je mets quiconque au défi de me montrer un contrat signé avec eux », indiquait-il.

D’après ses explications, à l’époque, les responsables de ce cabinet étaient venus proposer leur service de gestion du .cd à l’OCPT, mais le conseil d’administration de l’OCPT avait refusé de signer le contrat. Néanmoins, la direction de l’époque leur avait laissé la latitude de travailler de manière provisoire en attendant une probable signature d’un contrat. Seulement, la situation provisoire a duré. Et c’est ainsi que Chris qui était parti avec les Sud-africains a commencé à travailler avec eux sur la gestion du .cd sur des serveurs en Afrique du Sud.

Le problème, raconta David Kinsaka à Digital Business Africa (alors sous l’appellation de TIC Mag), c’est que Chris a commencé à réclamer son salaire auprès de la SCPT et de la Primature. Mais, la SCPT n’avait pas une base légale sur laquelle elle le rémunérer. Il indique que la SCPT lui a même demandé de lui facturer ses services. Ce qu’il n’a pas fait. Chris a donc commencé à menacer la Primature. « Il menaçait même de désactiver le site de la Primature si on ne le payait pas », ajoute-t-il.

En plus, Chris aurait envoyé une lettre à l’Icann qui gère les noms de domaine, pour leur demander d’enlever le nom de la SCPT sur la gestion du .cd et qu’il devait être le seul et unique interlocuteur du .cd auprès de l’Icann. Déjà, il avait fait  disparaitre le logo de la SCPT du site web d’enregistrement des noms de domaine en .cd (nic.cd), note David Kinsaka.

L’Icann avait donc écrit à la SCPT pour confirmer cette information. Alors, la SCPT s’est retrouvé dans un dilemme, indique-t-il. Soit rester sans rien faire et perdre le contrôle sur le .cd, soit dire à l’Icann que c’est la SCPT qui reste le seul administrateur légal du .cd, conformément aux textes en vigueur en RDC. « C’est ainsi que la SCPT a écrit à l’Icann pour lui dire que c’est la SCPT qui gère le .cd et que le contact administratif est David Kinsaka », poursuivit-il. C’est cette lettre de la SCPT à l’Icann qui a suscité la colère de Chris, pense-t-il.

Chris ayant encore quelques données du serveur, il les a bloqués. D’où le problème observé. Or, affirme-t-il, la SCPT s’apprêtait à transférer les serveurs au Congo, ce qui est déjà fait avec le partenaire chinois Huawei. « Tout était déjà presque prêt quand le ministre m’a demandé d’arrêter tout contact avec l’Icann. Et nous en sommes là », explique-t-il. Pour lui, tout est prêt pour que la RD Congo prenne définitivement le contrôle total de son .cd et le gère à partir de la RDC. Il affirmait à l’époque qu’il n’attendait plus que le OK du ministre.

Transition concertée non fructueuse

A la suite du clash de deux jours, le ministre avait pris contact avec Chris qui avait accepté de se rendre en RD Congo pour gérer ce problème. « Quand c’est quelqu’un qui détient la clé de votre porte, vous devez négocier avec lui. C’est ce qu’on veut faire », avait expliqué le ministre à Digital Business Africa en indiquant qu’il était conseillé à ce sujet par un expert en la matière. Tryphon Kin Kiey Mulumba était favorable à une transition dans la gestion du .cd. Mais, une transition «concertée et pacifique entre anciens et nouveaux gestionnaires». Le ministre avait d’ailleurs déclaré à l’Assemblée nationale que « Chris Tshimanga Kamukoko s’impose comme seule interface… Il serait à ce jour le seul Congolais à maîtriser la gouvernance de l’Internet ». Déclaration fortement contestée à l’époque par David Kinsaka. « C’est faux, puisque c’est moi qui ai initié Chris aux noms domaine. Il n’y connaissait rien, car il était traducteur quand les Sud-africains sont arrivés ici », lançait-il nerveux à TIC Mag devenu Digital Business Africa.

La situation était « provisoirement » revenue à la normale et les discussions approfondies annoncées entre les différentes parties. L’Icann avait manifesté sa volonté à aider la RDC dans cette affaire. La commission mise sur pied à l’époque pour gérer ce problème réunissait aussi les membres des sociétés. Léon Ntale, son président, par ailleurs directeur gérant de Microcom, contacté à l’époque par Digital Business Africa ne voulait pas trop s’appesantir sur le travail en cours: « Laissez-nous le temps de travailler et quand nous aurons les solutions nous vous le ferons savoir », nous confiait-il.

La commission devrait probablement trouver des réponses aux questions que s’était déjà posé le ministre face aux députés, il y a un mois : « Le 3 mai 2011, la SCPT réunit la communauté des internautes et veut rapatrier le serveur et mettre en place une nouvelle gouvernance. La manœuvre collapse, mais la SCPT rompt unilatéralement le contrat avec le sud-africain Telkom. Il s’en suit un vide qui laisse le .cd à la merci de tout aventurier, mais notre compatriote Christian Tshimanga Kamukoko, reste à la manœuvre. A quel titre? Pourquoi continue-t-il le travail? A titre onéreux? Qui doit à qui? Qu’a-t-il pris comme engagement ? Auprès de qui? Qu’a-t-il amassé comme fonds et pour le compte de qui? Que doit-il à l’Etat congolais? »

Mais déjà, depuis 2014, sur le site web de l’Iana (Internet Assigned Numbers Autority), c’est le nom David Kinsaka Nduenga de l’organisation SCPT (ex Office Congolais des Postes et Télécommunications – OCPT), qui est mentionné comme contact administratif du domaine de premier niveau .cd.

La situation de ce mois de novembre 2021 prouve à nouveau que plus de 07 ans après, les problèmes sur la gestion de ce Country-code Top-level domain .cd persistent. Le pays a d’ailleurs frôlé le pire en décembre 2020 quand Fredrik N. Almroth, hacker éthique et promoteur de  Detectify, a acquis le nom de domaine utilisé dans les délégations NS pour le ccTLD de la République démocratique du Congo (.cd). Il avait alors temporairement pris le contrôle de 50% de tout le trafic DNS pour les sites web utilisant le .cd et aurait pu l’exploiter à des fins malveillants et pour d’autres abus. Dans ce post il raconte comment il a pris le contrôle du .cd avant de le restituer aux autorités du pays.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Comment j’ai détourné le .cd, le domaine de premier niveau d’un État souverain [Avis d’expert*]

[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose le témoignage de Fredrik N. Almroth, hacker éthique et promoteur de  Detectify, qui, en 2020, a acquis le nom de domaine utilisé dans les délégations NS pour le ccTLD de la République démocratique du Congo (.cd). Il avait alors temporairement pris le contrôle de 50% de tout le trafic DNS pour les sites web utilisant le .cd et aurait pu l’exploiter à des fins malveillants et pour d’autres abus. Son témoignage tel que publié sur son site web : 

Note: This issue has been resolved and the .cd ccTLD no longer sends NS delegations to the compromised domain.

TL;DR: Imagine what could happen if the country-code top-level domain (ccTLD) of a sovereign state fell into the wrong hands. Here’s how I (@Almroot) bought the domain name used in the NS delegations for the ccTLD of the Democratic Republic of Congo (.cd) and temporarily took over 50% of all DNS traffic for the TLD that could have been exploited for MITM or other abuse.

dns hijack hero labs

Background

‘Twas the week before Christmas 2020 and I decided to run an analysis of all NS records used by all the TLDs globally. However one thing caught my attention. The domain name “scpt-network.com” had the EPP status code “redemptionPeriod”, which meant that someone had failed to renew their domain (pay their invoice?) in time.

This is quite problematic as the name servers managing .cd are the following:

almroot@x:~$ dig NS +trace cd | grep "cd."
cd.			172800	IN	NS	ns-root-5.scpt-network.com.
cd.			172800	IN	NS	igubu.saix.net.
cd.			172800	IN	NS	sangoma.saix.net.
cd.			172800	IN	NS	ns-root-2.scpt-network.com.
cd.			172800	IN	NS	sabela.saix.net.
cd.			172800	IN	NS	ns-root-1.scpt-network.com.

So I figured I might as well make a bash script to ping me of any EPP status change of the domain.

To my surprise, about a week or so later, I got a ping that the domain had reached status “pendingDelete”.

I realized the severity of this. The domain name would soon be available for purchase by anyone on the Internet, meaning that the person who gets hold of that domain name would also get the NS capabilities of .cd.

I modified the script, and started probing the registrar on a minute basis for any further status changes.

On the evening of December 30, I got a ping. I opened my laptop and purchased the domain name to keep it from falling into the wrong hands.

scpt-network.com CD domain hack

As the three remaining delegations pointing to SAIX (the South African Internet eXchange) were still working, the TLD remained operable throughout this time (albeit with a slight performance impact on any domain lookups).

Since I owned scpt-network.com, I could configure any subdomain under the zone at will. If I created a new subdomain (like ns-root-1) with an A-pointer to IP 1.3.3.7, then 1.3.3.7 would get legitimate incoming DNS queries meant for .cd. Any DNS response to those queries would be accepted by the caller.

cd dns hijack

To not reply would cause the caller to reach a timeout, and the status code SERVFAIL would be assumed. This is good as a SERVFAIL will force the caller to try reaching any other name server (NS record) for the zone (.cd). That is, the caller would eventually hit one of the legitimate SAIX records and be routed appropriately to the correct destination.

Potential impact

Hijacking the country-code top-level domain of a sovereign state has serious negative implications, especially if the domain were to fall into the hands of cybercriminals or a foreign adversary. The Democratic Republic of Congo (DRC) is not a small country. There are roughly 90 million people, not to mention many international companies and organizations operating with a .cd website.

DNS hijacking involving the TLD of an entire country is rare but not unheard of. For example, the ccTLD of the former Soviet Union (.su) has been hijacked by cybercriminals in the past, and the Lenovo and Google websites for Vietnam (.vn) also fell prey to DNS hijacking in 2015. Redirecting DNS traffic from legitimate .cd websites to a phishing site is one clear potential for abuse, but there’s more.

If I had operated with malicious intent, I could have also:

  • Passively intercepted DNS traffic
    – which could be used for surveillance or data exfiltration
  • Made new domain names “out of thin air”
    – imagine the capabilities if leveraged for Fast Fluxing  
  • Launched remote code execution (RCE) attacks on local networks
    – and target companies that use WPAD to query public DNS servers
  • Replied to legitimate DNS queries with bogus DNS responses
    – and completely took over targeted apex domains for companies or institutions with a .cd website or even launched a DDoS attack.

For example, I could have crafted an exploit that completely hijacked a specific apex domain under .cd. Let’s imagine that I always reply with NS ns-root-1.scpt-network.com (instead of these four: [ns1,ns2,n3,ns4].google.com) for any NS requests to google.cd. Now the caller will see this, and then carry out any subsequent DNS requests to ns-root-1.scpt-network.com which I control.

This also got me thinking, what if I replied to all NS queries with a reference back to myself. Then for any A question replied with 1.3.3.7, all domain lookups for any apex or subdomain would eventually hit my manipulated A pointer. All subsequent network traffic would then be redirected to 1.3.3.7 and lead in a DDoS attack.

In fact, this would also affect the availability of the entire TLD. 50% of the DNS traffic would become faulty, and the impact of (both) DoS attacks could be amplified by setting a high TTL in the DNS replies.

Taking this a step further, say I were to explicitly target TXT records served for google.cd. Then I would be able to abuse the Let’s Encrypts DNS-01 challenge to issue a valid certificate for google.cd and effectively undermine SSL/TLS communications.

As I could control the NS delegations of any .cd apex domain, and get valid certificates, I would have been able to perform a MITM attack even when SSL/TLS is enforced by the target.

While Google has various counter measures and mitigations for this kind of abuse, it’s safe to say this is not the case for all apex domain names under .cd. Further information on how CA’s verify the ownership of domain names can be found in BR 1.7.3.

Last but not least, with privileged access on an upstream host with DNS control, I could even infiltrate the local networks of companies (redacted in screenshot below) that send DNS lookups for WPAD by monitoring their queries, spoofing a reply, and redirecting the local network caller to download and execute malicious JS-based proxy configuration over the Internet. The WPAD protocol has had its share of issues, including RCE vulnerabilities as discussed by Google’s Project Zero.

wpad dns hijack

Mitigation

On January 7th, I reached out to the Administrative and Technical contacts listed for .cd on IANA’s webpage. My initial thought was to transfer back the ownership of the domain name to the entity operating .cd.

Although one of the contacts replied and delegated to their colleague, as of this writing, I haven’t received any follow-up confirmation that they fixed the issue. Nonetheless, the issue seems to have been patched shortly after I contacted them as the DNS traffic I previously controlled for .cd has since been redirected to scpt-network.net.

I also submitted a report on January 8th to the Internet Bug Bounty on HackerOne, and I’m looking forward to seeing how they respond.

Conclusion

The potential implications for DNS hijacking of a ccTLD are widespread and have extreme negative consequences, especially if the attacker has bad intentions. This vulnerability affects more than a single website, subdomain, or even a single apex domain. All .cd websites, including those for major international companies, financial institutions, and other organizations that have a .cd domain in Africa’s second most populous country could have fallen victim to abuse, including phishing, MITM, or DDoS.

As of this writing, I still own the domain name for scpt-network.com although NS delegations from the ccTLD .cd seemed to have stopped around January 8, 2021 after I reached out to the ccTLD contacts on January 7th. I did this to prevent malicious actors from hijacking the ccTLD of the Democratic Republic of Congo within the narrow window of time the domain name for one of the name servers managing the .cd TLD could’ve been taken over by anyone. Luckily, in this case, no damage appears to have been done.

How can companies protect themselves from DNS hijacking and subdomain takeovers? Find out here!

Interested in joining me in the Detectify Crowdsource ethical hacker community? Take our challenge and find out if you got what it takes at https://cs.detectify.com/apply.

Fredrik N. Almroth

Fredrik Nordberg Almroth (@Almroot) is Co-Founder and Head of Engineering at Detectify. He has been elected Security Expert of the Future 2015 by Symantec and is featured on Google Security Hall of Fame. Fredrik has helped organizations like Google, the UN and the US Air Force uncover web vulnerabilities, and is a staunch security defender committed to making the Internet safer for everyone.

 

L’association African WITS lance un appel à soumission de startups pour la réalisation de la cartographie de l’écosystème tech féminin au Cameroun

Dans le cadre de ses missions qui consistent à accompagner les gouvernements et décideurs pour la réduction de la fracture numérique du genre en Afrique et surtout pour soutenir l’éclosion des initiatives portées par les femmes dans ce secteur, l’association African Women In Tech Startups a mis en place depuis Mars 2021 un projet de réalisation de la cartographie de l’écosystème tech Féminin au Cameroun. C’était à la suite de la 3ème édition Festival Femme Numérique qui se célèbre chaque année en marge de la célébration de la journée internationale de la Femme.

African Women In Tech Startups est en effet une association à but non lucratif qui déploie ses activités au Cameroun depuis 2016. Elle regroupe en son sein un réseau Féminin pour la vulgarisation des TIC, un incubateur technologique, un organe consultatif pour l’autonomisation des femmes et les jeunes dans le numérique et les technologies émergentes, mais aussi l’accompagnement des projets communautaires autour l’éducation, de l’entrepreneuriat et l’inclusion numérique en Afrique subsaharienne.

L’association African WITS lance un appel à soumission de startup pour la réalisation de la cartographie de l’ecosysteme tech féminin au Cameroun

Pourquoi un tel projet ?

Selon l’Agence Ecofin, le marché de l’entrepreneuriat féminin en Afrique continue de faire face à de réels défis et particulièrement dans le domaine du numérique et la technologie où elles sont sous représentées. Mais, en Afrique seulement 27% des femmes entrepreneures exercent des métiers liés à la technologie. 

Peu d’entre elles se lancent dans l’aventure entrepreneuriale technologique, et ceci pour différentes raisons : pas suffisamment de connaissances, pas de ressources à disposition, pas de financement suffisant ou tout simplement pas de soutien. Elles ont peu de modèles féminins à partir desquels s’inspirer.

Lorsque l’on parle de la sous-représentation des femmes dans le Numérique et la technologie en général, le constat est très vite fait, il manque les données en Afrique pour montrer l’évolution des femmes entrepreneures dans ce secteur sur les dix dernières années.

Afin de répondre à ce besoin, African Women In Tech Startups compte réaliser chaque année réaliser chaque année les cartographies des différents pays en Afrique afin de promouvoir les initiatives, représenter l’écosystème et influencer sur les politiques, les décideurs et les acteurs d’accompagnement des programmes et fonds de financement pour l’entrepreneuriat féminin en Afrique.  

Pour la première année de ce projet, l’association démarre par la cartographie de l’écosystème tech Féminin au Cameroun pour l’année 2021.

Qui peut y participer ?

Si vous êtes une femme ou jeune fille remplissant les conditions suivantes :

  •  Être la fondatrice ou co-fondatrice d’une startup existante ou une idée innovante encours de développement.
  • Être à la d’une entreprise opérant dans le domaine du numérique, de la technologie
  • Être à la tête d’une structure d’accompagnement (incubateur, association)
  • Être en freelance ou en auto- entrepreneuriat
  • Être fondatrice d’une entreprise dans un autre domaine qui utilise le numérique à travers une plateforme (site web, application mobile) pour promouvoir ses produits/services.
L’association African WITS lance un appel à soumission de startup pour la réalisation de la cartographie de l’ecosysteme tech féminin au Cameroun

Comment y participer ?

Rendez-vous sur le site web www.africanwits.org , cliquez sur l’onglet ‘’cartographie’’ un menu déroulant va s’afficher et vous choisissez ‘’ Formulaire d’identification’’ pour entrer vos informations.

Pourquoi y participer ?

Vous bénéficiez d’un référencement sur nos plateformes, sur un annuaire national qui sera mis à disposition des décideurs et des organismes d’accompagnement des entrepreneurs, vous bénéficier des informations sur les opportunités (concours, financement, formation, incubation etc..) et des recommandations auprès des partenaires.

Comment nous contacter pour soutenir le projet ou devenir partenaire ?

[email protected] / [email protected] , www.africanwits.org

Source : African WITS