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La tumultueuse histoire d’amour entre Huawei et Motorola qui se solde par le paiement d’une importante somme au géant chinois

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La tumultueuse histoire d’amour entre Huawei et Motorola qui se solde par le paiement d’une importante somme au géant chinois

[Digital Business Africa] – L’histoire est racontée par le géant chinois des télécommunications Huawei dans  son Livre blanc 2020 sur l’innovation et la propriété intellectuelle.  Un livre blanc présenté ce 16 mars 2021 à l’occasion du « Forum sur l’innovation et les perspectives de la propriété intellectuelle en 2021 et au-delà » que Huawei a organisé à son siège à Shenzhen.  Digital Business Africa vous rapporte cette histoire avec Motorola. C’est bien évidemment la version de Huawei :

« Huawei et Motorola se sont associés en 2000 et ont continué de travailler ensemble pendant une décennie. En 2008, les deux entreprises se sont retrouvées devant les tribunaux, pour parvenir plus tard à un accord. Motorola a dû payer une amende à Huawei pour obtenir le droit de transférer les secrets commerciaux et les informations confidentielles de Huawei.

Afrique : Huawei veut injecter 100 milliards de dollars dans le développement de la connectivité
Huawei, géant chinois des télécoms. Crédit Photo : Benin Web TV

Un partenariat naissant

Autour de 1999, Motorola devait faire face à la concurrence acharnée  des sociétés Ericsson et Nokia. L’entreprise avait raté plusieurs opportunités commerciales d’envergure et déclinait progressivement. Pour booster sa compétitivité et gagner du terrain dans le domaine
des réseaux centraux, Motorola a décidé de former un partenariat avec Huawei.

Motorola a intégré Huawei en tant que partenaire OEM, pour distribuer nos produits sous la marque Motorola. Plus précisément, Motorola transmettait les exigences de ses clients (dont les exigences
d’opérateur) à Huawei, qui était responsable de la programmation, du développement des produits et de la résolution des problèmes techniques. De son côté, Motorola était responsable de l’installation réseau, de la maintenance et de l’intégration.

En 10 ans de partenariat étroit, Motorola et Huawei ont élargi la portée de notre collaboration au-delà des réseaux principaux, dont les réseaux en mode circuit et paquet, jusqu’aux stations de base et contrôleurs de station de base. Nous avons également augmenté la portée de notre activité de quelques pays à plus de 40. Motorola a acheté pour 880 millions de dollars (USD) d’équipements avancés d’accès sans fil et de réseau principal à Huawei, et Huawei a donné
accès à de nombreux secrets industriels et informations techniques à des milliers de salariés Motorola dans le monde entier.

Des actions en justice

En 2008, Motorola a engagé plusieurs actions en justice pour détournement abusif de secrets industriels contre Lemko, une entreprise fondée par plusieurs anciens salariés de Motorola. Huawei a été poursuivie en justice car Lemko avait tenté de vendre ses produits à Huawei.

En juin 2010, Motorola avait planifié la vente de son activité d’infrastructure de communications à Nokia Siemens Networks (NSN).

Dès qu’un accord avec NSN fut conclu, Motorola cita Huawei comme défendeur dans ses actions en justice contre Lemko, au motif qu’un ancien salarié de Motorola avait envoyé les caractéristiques d’un produit de petite cellule Motorola à des cadres de Huawei.

Huawei réfuta les allégations de Motorola et fournit des preuves substantielles dans sa défense, y compris des millions de documents et presque 100 millions de lignes de code source pour examen par les avocats et experts techniques de Motorola.

Les preuves démontrèrent que Motorola avait fourni les mêmes caractéristiques du produit de petite cellule à Huawei en 2001, lorsque les deux sociétés avaient mené une soumission conjointe sur un projet de China Unicom. Les preuves montrèrent également que les produits en question étaient tous développés de façon indépendante par Huawei. En outre, elles révélèrent que les produits qui intégraient prétendument les secrets industriels de Motorola étaient en réalité des produits que Motorola n’était pas capable de développer seul qui avaient été achetés auprès de Huawei en vertu de l’accord OEM.

À cette époque, Motorola souhaitait que Huawei accepte de transférer l’accord OEM, dont tous les produits, technologies et informations commerciales que Huawei avait fournis à Motorola dans le cadre de leur partenariat, à Nokia Siemens Networks.

Motorola prétendait que l’accord OEM faisait partie de l’activité d’infrastructure qu’elle avait planifié de vendre à NSN. Tout au long de notre partenariat, nous avons fourni à Motorola un grand volume d’informations techniques confidentielles et précieuses liées au design, au fonctionnement, à la prise en charge et à l’interopérabilité des produits, ainsi qu’une grande quantité d’informations commerciales utilisées dans les ventes.

Après l’objection de Huawei, Motorola insista pour transférer nos informations confidentielles afin de conclure l’affaire avec Nokia Siemens Networks.

Le Règlement

En janvier 2011, Huawei n’eut pas d’autre choix que de porter plainte contre Motorola auprès de la Cour de district des États-Unis du District Nord de l’Illinois à Chicago, alléguant que Motorola avait enfreint l’accord OEM et utilisé les secrets industriels et les droits d’auteur de Huawei sans autorisation. Le même jour, la cour émit une ordonnance de protection temporaire à la demande de Huawei et, un mois plus tard environ, émit une injonction préliminaire qui enjoignait Motorola de ne pas divulguer les informations confidentielles de Huawei à NSN sans le consentement de Huawei. Si Motorola ne pouvait pas obtenir le consentement de Huawei afin de transférer ses informations confidentielles, l’accord avec NSN allait probablement échouer.

En avril 2011, Motorola accepta de verser une somme à Huawei en échange de l’autorisation de transférer les informations confidentielles de Huawei à NSN. Huawei et Motorola annoncèrent conjointement que nous étions parvenus à un accord et que tous les litiges en cours seraient abandonnés.

Ce fut la première fois dans l’histoire de Huawei qu’une autre société payait pour le droit d’utiliser nos informations et technologies confidentielles. Cela se produisit avant que nous ayons établi un transfert de propriétés intellectuelles et un programme d’octroi de licences.

Vous pouvez consulter l’avis conjoint de Huawei et de Motorola à l’adresse suivante : https://newsroom.motorolasolutions.com/news/
motorola-solutions-and-huawei-issue-joint-statement.htm
 »

Déjà plus de 100.000 brevets actifs dans plus de 40.000 catégories pour Huawei

Huawei explique que sa capacité de croissance et sa prospérité reposent sur ses investissements conséquents en matière de R&D, destinés à trouver des innovations qui répondent aux besoins pratiques de leurs clients. Le géant chinois des télécommunications indique investir plus de 10 % de ses revenus annuels dans la recherche et le développement.

« Huawei, c’est plus de 30 ans d’innovation et un engagement à long terme pour le respect et la protection de la propriété intellectuelle. Ce livre blanc revient sur notre évolution, de nos débuts jusqu’à l’entreprise que nous sommes aujourd’hui », a déclaré M. Song Liuping, Directeur juridique de Huawei. 

À la fin de l’année 2020, Huawei détenait déjà plus de 100.000 brevets actifs dans plus de 40.000 catégories soit l’un des groupes détenant le plus de brevets au monde grâce à un investissement soutenu en faveur de l’innovation. « L’innovation est au cœur de l’activité de Huawei depuis sa création. Notre livre blanc regroupe l’ensemble de nos brevets et innovations, de la fin des années 90 et au début des années 2000 », a souligné M. Jason Ding, Directeur du département des droits de propriété intellectuelle.

Pour Huawei, plus de trois décennies d’investissements intensifs ont ouvert la voie à de nombreuses technologies et solutions révolutionnaires dans divers domaines des technologies de l’information et de la communication.

« La création de technologies de pointe se nourrit d’efforts considérables et constants, et dans cette quête du progrès, nous défendons avec force le respect et la protection de la propriété intellectuelle. Pour nous, celle-ci est le fondement de notre capacité à continuer d’innover et à mettre les avantages des technologies numériques à disposition de chaque personne, foyer et organisation, afin de créer un monde intelligent et entièrement connecté », argumente le géant chinois des télécommunications.

Par Digital Business Africa

Pour lire le livre blanc de Huawei, cliquez ici.

Lire aussi : Les 37 dates et événements marquants de Huawei en matière de propriété intellectuelle

En trois ans, Huawei récolte 1,3 milliard de dollars américains de revenus provenant des royalties sur ses licences et brevets

Comment networker avec le gouvernement camerounais pour sa PME sans forcément entrer dans le RDPC*

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Cameroun : Louis Paul MOTAZE à Kiro’o Games pour mieux comprendre Kiro’o Rebuntu
Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, chez Kiro'o Games.

[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Olivier Madiba*] – C’est un long post pour partager notre expérience à Kiroo avec les entrepreneurs locaux et aider à enlever certaines légendes urbaines qui nous bloquent. On va commencer par quelques « lois naturelles » que tout entrepreneur qui veut ou doit travailler avec l’Etat doit comprendre.

R1: Tu as une idée ou un projet génial pour le Cameroun? Tu veux qu’on t’appelle à la Présidence pour te financer, te soutenir ? Cela ne va pas arriver. Oublie.

R2: Tu es sorti dans 05 ou 10 magazines nationaux et internationaux et tu te dis qu’on va t’appeler pour un projet local connexe ? Oublie. Parce que le coordonnateur du projet en question n’a pas forcément lu ton article et que la chaîne de décision est mal compliquée. Je vais insister sur la R2. Beaucoup de startup ont l’impression que « Tout le monde nous connaît, non ? » A cause des impressions de buzz de notre écosystème. Mais non en fait. Tu peux avoir été reçu par Obama sur un projet santé, le Minsante n’a jamais vu le Tweet buzz là!

R3 = R1 + R2 :ON NE VA PAS T’APPELER !!C’est dommage, mais c’est comme ça! Dans le pays idéal de nos rêves, il y a une agence du gouvernement qui lit nos tweets et posts Facebook de nos super projets et nous soutient tous. Mais c’est pas encore le cas.

R4: Le gouvernement c’est extrêmement vaste et les gens ne se connaissent pas tous, ne s’aiment pas tous, ne parlent pas forcément ensemble. Donc sache que si une personne t’a « bahat » dans un ministère, une autre personne du même ministère peut te soutenir.

R5: Networker avec le gouvernement exige de trouver la bonne personne à qui parler à l’intérieur. Comment on reconnaît la bonne personne ? Dans chaque ministère/ Agence de l’Etat il y un petit groupe d’amoureux du Cameroun qui fait tout le travail positif. Trouve les.

R6: Il te faut quelqu’un à l’intérieur qui t’aide à naviguer dans la bureaucratie. Celui qui va te dire à quelle porte aller, comment présenter les choses. Trouve cette personne. C’est le fonctionnaire qui poste son taf sur RS, qui est aux conférences du secteur, etc.

R7: Tous les Camerounais veulent que le pays soit meilleur pour leur enfants et leurs familles. Même ceux qui nous gèrent mal. Je dis bien LEURS enfants LEURS familles (pas forcément la tienne). Quand tu networkes avec le gouvernement, au delà de ton projet établit une CONNEXION HUMAINE SINCÈRE avec les gens. Ils le sentent. Quand tu es face à quelqu’un du système qui veut que le pays avance, même si vous n’êtes pas d’accord sur qui vous allez voter. Parle de ce qui vous rassemble. Parle de tes convictions en l’honneur, l’excellence, la famille etc. Ne verse pas tes frustrations en réunion.

R8: Je vais insister là dessus. Si tu es face à un membre de l’Etat qui t’écoute pour ton projet. NE VERSE PAS TES FRUSTRATIONS DANS SON BUREAU. Ne vient pas lui dire à quel point tout est dur pour toi, que le pays devrait être ci et ça! Parce que ce qui va se passer c’est qu’il va te caser mentalement dans sa base de données : « Une personne à aider ». Et c’est une base de données qui est déjà remplie de 700 personnes dont sa famille, etc. Tu auras des « assias », mais ton dossier ne va jamais avancer.

R9: Quand tu as réussi à avoir une réunion avec un membre dynamique de l’état (cadre, agent, ministre, etc), PARLE TOUJOURS DE CE QUE TA PME PEUX FAIRE POUR LES AIDER. Même si lui commence à se plaindre de comment la vie est dure, reste positif dans la pièce. TRÈS IMPORTANT !!Comme ça il va te mettre mentalement dans une case de son cerveau : « Une personne qui veut m’aider » et c’est un endroit où il y a très peu de personnes. Et de là il est plus motivé à te brancher à son supérieur ou collaborateur.

R10: CHERCHE LA PERSONNE QUI TE CHERCHE. Il y a presque toujours une personne du gouvernement qui passe des nuits blanches à chercher quelqu’un comme toi. TROUVE LE. Il est dans les conférences, webinaires, afterwork, post RS sur les secteurs de ta PME.

R11: Insiste et travaille ton CV mental chez les décideurs. Les ministres et haut cadres dynamiques du pays sont saturés de personnes qui ont des idées, des projets et qui sont des arnaqueurs. Donc, il est peu probable qu’ils te soutiennent vite. Il faut insister. Pour le Minpostel, on avait envoyé une demande d’audience pour Rebuntu en 2016, on nous a tamisé. En 2017, on continuait d’envoyer mais en mettant toujours des mini rapport de comment Rebuntu évoluait (presse, photo, etc). La mère voyait et notait dans sa tête et un jour elle a décidé qu’on était assez intéressants pour nous écouter.

Libom et Madiba
Avec la ministre des Postes et des Télécommunications.

R12: La plupart des gens ne vont pas insister et ne le feront pas de façon pro. Si tu as une bonne connexion dans le gouvernement, même un agent , tient la informé de tes évolutions positives en permanence pour qu’elle montre à ses supérieurs qui vont t’appeler. Relis la R12 au moins 7 fois. Relis encore. Il y a le secret de la matrice dedans. Si tu crois que tu as compris Relis encore jusqu’à comprendre la puissance de chaque subtilité de cette R12.

R13: Il faut être patient, mais pressé. Pour une audience avec le MINFI j’ai networké 04 ans non stop. Chaque interaction que j’ai eu avec le réseau professionnel du Ministre, je me suis arrangé à être tellement excellent que quelqu’un nous aidait toujours à évoluer d’un pas.

R14: Tu es libre de tes opinions politiques, mais tu n’es plus libre de mettre les organes comme n’importe qui. Le gouvernement pour le moment ne m’a jamais bloqué parce que je critique le système. C’est aussi parce que je critique toujours avec respect et constructivité. Si tu travailles avec les politiciens tu vas devoir faire de la politique. Il faut se mettre au niveau des enjeux qu’on veut gérer. Et c’est vrai partout sur terre.

PAR CONTRE, la politique ce n’est pas à tout prix devenir partisan et faire les motions de soutien. La politique est un art divin qui consiste à être dans une pièce entourés de personnes qui veulent 10 choses incompatibles entre elles et réussir à échanger avec elles sans perdre tes valeurs, sans te faire d’ennemis et en les aidant à avoir le max de consensus.

R9 Bonus: ÉCOUTE LES FEEDBACKS. Tu peux croire que le gouvernement veut la fonction X de ton produit. Quand tu leur présentes, écoute et demande leur ce qu’ils aiment le plus ou ce qui les gêne dans ta solution. Tu verras que c’est peut-être la fonction Y qui est la clé du deal. Je vais m’arrêter là! J’espère que ça va aider. Mais, le monde se divise en deux catégories : Les entrepreneurs qui attendent un monde idéal pour bouger et ceux qui jouent avec les cartes qu’ils ont pour créer ce monde idéal en étant pragmatiques mais intègres.

Si vous ne connaissez pas Kiroo Games, découvrez nos jeux vidéo et services pour inspirer et soutenir tous ceux qui veulent améliorer le pays et le monde ici.

*Par Olivier Madiba, fondateur de Kiro’o Games

Avec la deuxième vague du Covid-19 au Cameroun, le Bitcoin peut aider

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With the second wave of Covid-19 in Cameroon, Bitcoin can help

[Digital Business Africa – Avis d’Expert] – Le ministre de la Santé a récemment publié le dernier rapport des décès dus à la COVID-19 pour février 2021 et a mis en garde contre une éventuelle deuxième vague d’infections. Le ministre Dr Manaouda Malachie a déclaré aux journalistes: «Nous ne sommes pas loin de la deuxième vague. Les grappes se multiplient. Si nous restons indisciplinés, nous arriverons à la deuxième vague », selon CRTVWeb. Comme pour la vague d’infection précédente, il faut s’attendre à une instabilité économique comme l’indiquent de nombreux experts. Bien que les exportations agricoles des pays de la CEMAC commencent à augmenter, cela n’a pas été une source fiable de croissance économique et de stabilité.

Heureusement, il existe peut-être une solution grâce à l’une des technologies les plus récentes et les plus révolutionnaires de ce siècle: le bitcoin.

grâce à la technologie de registre public connue sous le nom de « Blockchain », peut aider le bitcoin à éviter bon nombre des inefficacités associées à la monnaie fiduciaire. Récemment, la bourse américaine de crypto-monnaies, Yellow Card, s’est étendue au Cameroun avec l’objectif déclaré d’apporter la liberté financière aux Camerounais.

Avec la deuxième vague du Covid-19 au Cameroun, le Bitcoin peut aider

Yellow Card a été fondée en 2016 par Chris Maurice et Justin Puiroux pour aider à faciliter les défis liés à l’envoi d’argent à travers les frontières. Cependant, l’entreprise à croissance rapide a depuis pris l’Afrique d’assaut, opérant actuellement dans 13 pays et prévoyant de s’étendre à nouveau dans plusieurs pays ce mois.

Alors que Yellow Card ouvre ses portes, les Camerounais peuvent s’attendre à bénéficier des avantages et de la croissance technologique que l’entreprise a créés dans d’autres pays où elle opère.

Yellow Card est particulièrement désireux de devenir une source éducative sur le bitcoin et la technologie blockchain, en plus de fournir un moyen sûr et pratique d‘acheter et de vendre des bitcoins au Cameroun. De nombreux experts en cryptographie estiment qu’à mesure que l’adoption du bitcoin augmentera, il deviendra facilement disponible pour les transactions financières quotidiennes.

La plateforme d’échange facile à utiliser de Yellow Card, qui est disponible pour les appareils Android et iOS, vise à fournir le meilleur moyen d’acheter et de vendre des bitcoins aux meilleurs taux.

S’exprimant sur l’intérêt croissant pour les crypto-monnaies au Cameroun ainsi que sur la manière dont les gens peuvent les utiliser, Chris Maurice a déclaré : « Le bitcoin peut être un outil puissant pour les Camerounais, qui peuvent commencer à épargner et même à investir, sans avoir besoin d’un compte bancaire. »

Il y a quelques semaines, le bitcoin a atteint une valeur record et a suscité un vif intérêt de la part des investisseurs et des experts économiques. En particulier, les investisseurs institutionnels, dont

MasterCard, Visa, Tesla et Square, Inc. se sont tournés vers le bitcoin comme une option viable pour aider leurs institutions dans un marché financier en pleine évolution. Mais, la beauté du bitcoin est qu’il est aussi utile aux organisations qu’aux particuliers, offrant des moyens de transaction rapides et instantanés, la transparence et la sécurité, pour n’en citer que quelques-uns.

Pour télécharger l’application mobile, rendez-vous sur le site ;

Enfin, le bitcoin pourrait être une solution simple pour stimuler et développer le secteur technologique camerounais, ainsi que pour offrir une liberté économique aux habitants du pays. Cela aidera à stimuler l’économie et les moyens de subsistance de beaucoup de personnes malgré les conditions économiques défavorables que la COVID-19 pourrait causer.

Ecrit par Zoe Nawar

Liquid Telecom renouvelle et étend les accords de capacité sur le satellite EUTELSAT 7B d’Eutelsat

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Liquid Telecom renouvelle et étend les accords de capacité sur le satellite EUTELSAT 7B d'Eutelsat
Satellite EUTELSAT 7 WEST A. Ku-band MENA Downlink Coverage
  • Accord pluriannuel visant à tirer parti de la couverture stratégique de la position orbitale 7° Est de l’Afrique subsaharienne.
  • Soutien à l’extension des services VSAT à haut débit primés de Liquid Telecom

Yaoundé, 3 mars 2021 – Liquid telecom, le premier groupe de télécommunications africain, a renouvelé et étendu ses accords de capacité en bande Ku sur le satellite EUTELSAT 7B d’Eutelsat Communications (Euronext Paris : ETL).  

Dans le cadre de cet accord pluriannuel portant sur plusieurs transpondeurs, Liquid Telecom exploitera davantage la couverture inégalée de la position orbitale 7° Est de l’Afrique subsaharienne pour étendre ses services VSAT. Cela permettra aux clients de bénéficier d’un accès Internet rapide et fiable, même dans les coins les plus reculés de la région.

Commentant l’accord, Philippe Oliva, directeur commercial d’Eutelsat, a déclaré :« Nous sommes ravis d’avoir l’opportunité de faire passer le partenariat entre Liquid Telecom et Eutelsat à un niveau supérieur. En travaillant ensemble pour renforcer encore nos liens, nous pouvons faire en sorte que la combinaison des couvertures satellitaires d’Eutelsat en Afrique subsaharienne et de l’expertise inégalée de Liquid Telecom sur le marché des VSAT puisse offrir les meilleurs niveaux de service possibles aux clients de Liquid sur tout le continent »

Scott Mumford, DG de Liquid Telecom Satellite Services, a ajouté :« Nous sommes ravis de renouveler et d’étendre nos accords avec Eutelsat, ce qui nous permet de continuer à compter sur son soutien et sa couverture pour offrir une connectivité fiable et à haut débit à nos clients actuels et futurs, où qu’ils se trouvent ».

Liquid Telecom renouvelle et étend les accords de capacité sur le satellite EUTELSAT 7B d'Eutelsat
EUTELSAT 7 WEST A Satellite. Ku-band North West Africa Downlink Coverage

A propos d’Eutelsat Communications     

Fondée en 1977, Eutelsat Communications est l’un des principaux opérateurs de satellites dans le monde. Avec une flotte mondiale de satellites et d’infrastructures au sol associées, Eutelsat permet à ses clients sur les marchés de la vidéo, des données, de l’administration, du haut débit fixe et mobile, de communiquer efficacement avec leurs clients, quelle que soit leur localisation. Plus de 6 600 chaînes de télévision exploitées par les principaux groupes de médias sont diffusées par Eutelsat à un milliard de téléspectateurs équipés pour la réception directe ou connectés à des réseaux terrestres. Eutelsat, dont le siège social est à Paris et qui possède des bureaux et des téléports dans le monde entier, rassemble 1 000 hommes et femmes de 46 pays qui s’attachent à fournir un service de la plus haute qualité.

Pour en savoir plus sur Eutelsat, voir www.eutelsat.com

Media  
 Joanna DarlingtonTel. : +33 1 53 98 31 07[email protected]
 Marie Sophie EcuerTel. : +33 1 53 98 32 45[email protected]
 Jessica WhyteTel. : +33 1 53 98 46 21[email protected]
Investors 
 Joanna DarlingtonTel. : +33 1 53 98 31 07[email protected]
 Cédric PugniTel. : +33 1 53 98 31 54[email protected]
 Alexandre IllouzTel. : +33 1 53 98 46 81[email protected]

À propos de Liquid Telecom

Liquid Telecom est l’un des principaux fournisseurs de solutions de communication dans 13 pays, principalement en Afrique orientale, centrale et australe. Il propose aux opérateurs de téléphonie mobile, aux transporteurs, aux entreprises, aux sociétés de médias et de contenu et aux clients de détail des services numériques, d’hébergement et de colocation à haut débit et fiables. Elle a construit et exploite les téléports par satellite les plus avancés d’Afrique, le plus grand réseau indépendant de fibres optiques d’Afrique (73 000 km), ainsi que des centres de données ultramodernes à Johannesburg, au Cap, à Nairobi, à Harare et à Kigali. Nous offrons en outre des services de pointe basés sur le cloud, tels que Microsoft Office365 et Microsoft Azure, sur l’ensemble de notre zone de couverture en fibre optique. Grâce à cette offre combinée, Liquid Telecom améliore l’expérience des clients dans leur voyage numérique. www.liquidtelecom.com

Par Eutelsat

Réseaux sociaux : Voici le Top 100 des sportifs africains les plus influents sur Twitter

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Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter

[Digital Business Africa] – Sport News Africa (SNA), le média référence de l’actualité sportive africaine, a publié ce mois de mars 2021 une étude sur ‘Les 100 sportifs africains les plus influents sur Twitter’. Ce top 100 propose un classement de sportifs de nationalité africaine qui exercent ou ont exercé récemment en Afrique ou ailleurs, tout en participant au rayonnement du continent au quotidien.

L’étude a été réalisé avec Smart Data Power, une entreprise française spécialisée en data, qui utilise l’API officielle Twitter pour collecter, enrichir et analyser ces données. Sans surprise, l’Afrique du Sud, représentée par 35% des athlètes du classement, se taille une part de lion. Et la discipline maître du continent, le football, en truste 56%, suivi, largement derrière, par le cricket et le rugby.

Ce TOP100 n’a pas vocation à être exhaustif. C’est une photographie à un Instant T des sportifs de nationalité africaine qui exercent en Afrique ou ailleurs. Ils ont été sélectionnés par rapport à leur influence sur Twitter, se définissant par la taille de leur communauté mais également par la densité de leur prise de parole.

Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter
Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter
Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter
Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter
Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter
Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter
Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter

Le sport au cœur du développement en Afrique

Le sport représente 2% du produit intérieur brut (PIB) mondial et 0,5% du PIB du continent africain. Il constitue depuis toujours un enjeu majeur de développement. Dans un continent en effervescence continue tel que l’Afrique, il est porteur de dynamiques incontestables, source de ralliement et de cohésion. « Notre constat sur l’importance du sport en Afrique est le point de départ de l’étude et même du projet médiatique de Sport News Africa, qui cherche à valoriser et documenter rigoureusement des dynamiques continentales encore largement sous-explorées par les médias internationaux et les instituts de recherche », déclare Séné Ossebi, la PDG de SNA.

L’Afrique du Sud (35%), l’Égypte (10%), le Nigéria (9%), la Côte d’Ivoire (7%) et le Kenya (6%) sont les cinq pays les plus représentés du classement, avec une grosse domination anglophone. Cinq sports occupent 95% du Top-100 : le football (56%), le cricket (12%), le rugby (10%), le basketball (9%) et l’athlétisme (8%).

Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter

L’étude met également en valeur des catégories moins visibles du sport en Afrique. Il en va ainsi du sport féminin, en pleine progression sur le continent avec un véritable engagement des fédérations nationales, comme le démontre l’émergence de figures mondialement influentes comme la coureuse sud-africaine Caster Semenya, la footballeuse nigériane Asisat Oshoala et la nageuse égyptienne Farida Osman.

Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter

Des sportifs africains toujours plus influents

L’étude promeut également l’engagement d’une partie croissante des sportifs les plus suivis du continent. En dehors d’être sponsorisés par des marques ou de lancer leur propre entreprise, 14% des sportifs de ce classement développent une activité militante ou dans l’humanitaire à l’image du footballeur camerounais Samuel Eto’o – 11e du classement, qui a lancé la fondation Samuel Eto’o en 2006 et qui pilote le projet Fundesport pour le développement des jeunes par le sport au Cameroun et au Gabon – ou du basketteur sénégalais Gorgui Dieng – 66e, qui agit à travers sa fondation pour des programmes de santé au Sénégal.

72% de ces sportifs engagés ont entre 30 et 40 ans, se trouvant, le plus souvent, au sommet de leur carrière ou retirés des compétitions sportives depuis peu avec de fortes audiences et une assise dans leur pays d’origine.

Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter
Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter
Voici le Top 10 des sportifs africains les plus influents sur Twitter

Les sportifs africains ont une influence croissante sur les réseaux sociaux, y compris sur des sujets extra-sportifs. La fréquence de leur prise de parole a considérablement augmenté ces dernières années et leurs communautés n’ont cessé de croître, comme le montre le Top-3 : le footballeur égyptien Mohamed Salah à 13,8 millions d’abonnés, le joueur de cricket sud-africain AB de Villiers à 7,4 millions et l’égyptien Mohamed Elneny à 4,7 millions.

À propos de Sport News Africa

Sport News Africa (SNA) est un média panafricain de référence sur l’actualité sportive africaine grâce à un réseau de journalistes correspondants répartis dans 16 pays d’Afrique. Sport News Africa fournit du contenu exclusif à ses lecteurs en mettant en lumière les sportifs et acteurs de la culture africaine sur le continent et dans le monde par le biais de plus de 80 publications écrites par semaine et des productions audiovisuelles (interviews, chroniques vidéo, reportages). Sport News Africa jouit d’une communauté importante sur les réseaux sociaux, avec près de 200 000 abonnés cumulés, notamment sur Facebook et Instagram.

À propos de Smart Data Power

Smart Data Power est une entreprise française d’analyse des données qui rend la masse d’informations présentes sur Twitter intelligente et intelligible, notamment en la croisant avec l’Open Data démographique, économique, environnementale, etc. Contrairement au Big Data, Smart Data Power se concentre sur la qualité, la précision et la vérification des informations contenues dans les biographies comme dans les tweets ou retweets. Cela permet ainsi d’identifier et d’inviter pour n’importe quel compte des profils ultra qualifiés, des middle aux tops influenceurs, et d’augmenter sa visibilité pour lui permettre de réussir sa communication d’influence. En d’autres termes, de prendre, ou reprendre le Pouvoir sur les Data.

Par Digital Business Africa, avec communiqué

Cybercriminalité : Comment le FBI a enquêté et capturé le Nigérian Obinwanne Okeke, aujourd’hui condamné à 10 ans de prison

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Cybercriminalité : Comment le FBI a enquêté et capturé le Nigérian Obinwanne Okeke, aujourd’hui condamné à 10 ans de prison [Exclusif]
Obinwanne Okeke, PDG d'Invictus Group. Crédit photo : AfricaNews

[Digital Business Africa] – 10 ans de prison. C’est le verdict prononcé ce 16 février 2021 par la juge en chef américain pour le district oriental de Virginie, Rebecca Beach Smith, à l’encontre du Nigérian Obinwanne Okeke, 33 ans et PDG du groupe Invictus, jugé coupable d’usurpation d’identité et de piratage informatique avec à la clé un détournement de 11 millions de dollars.

Il est donc reconnu coupable de fraude informatique, en violation du paragraphe 1030 du 18 U.S.C. (Le titre 18 du Code des États-Unis est un titre de loi américaine concernant les crimes fédéraux et la procédure pénale, ndlr) et de conspiration en vue de commettre une fraude télégraphique, en violation du paragraphe 1349 du 18 U.S.C..

«Par le biais de subterfuges et d’usurpation d’identité, Obinwanne Okeke s’est engagé dans un programme de piratage informatique et d’e-mails commerciaux de plusieurs années au niveau mondial qui a causé des pertes stupéfiantes de 11 millions de dollars à ses victimes», a déclaré Raj Parekh, procureur américain par intérim pour le district oriental de Virginie, qui confirme la peine. Pour lui, la condamnation prononcée  démontre « la portée mondiale de l’action l’EDVA (United States District Court for the Eastern District of Virginia) et du FBI (Federal Bureau of Investigation) dans la poursuite vigoureuse de la justice au nom des victimes américaines et d’autres et de responsabiliser les cybercriminels internationaux, quel que soit le lieu où ils commettent leurs crimes

A la suite de cette condamnation Brian Dugan, agent spécial en charge du bureau extérieur du FBI à Norfolk, a indiqué que le FBI ne permettra pas aux cybercriminels de régner librement dans le monde numérique pour s’attaquer aux intérêts et aux entreprises américaines. « Cette condamnation démontre l’engagement du FBI à travailler avec nos partenaires du ministère de la Justice et nos homologues étrangers pour localiser les cybercriminels à travers le monde et les amener aux États-Unis pour qu’ils soient tenus responsables», a déclaré Brian Dugan.

Un jeune pourtant présenté comme exemplaire au départ

Obinwanne Okeke

Avant son arrestation le 06 août 2019 par le FBI, à Alexandria, une ville de l’État de Virginie aux États-Unis, Obinwanne Okeke, PDG d’ Invictus Group, était compté parmi les principales et plus emblématiques figures de la jeunesse entreprenante nigériane. Chroniqueur à Forbes Africa qui l’avait d’ailleurs classé en 2016 parmi les 30 jeunes africains de moins de 30 ans les plus prometteurs, Obinwanne Okeke avait investi à la fois dans l’immobilier, l’énergie et la construction dans trois pays africains : le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Zambie.

En mai 2017, l’African Brand Congress décerne à son groupe « Invictus Group of Companies Ltd » le prix de la société d’investissement la plus innovante d’Afrique de l’année 2017. Il est également nominé pour le prestigieux prix d’hommes d’affaires africain de l’année, les AABLA Awards. Ceci dans la catégorie Young African Business Leader (Afrique de l’Ouest).

Avec ces multiples distinctions, il est invité dans de nombreuses conférences dans le monde pour partager son expérience. C’est par exemple ainsi qu’il est invité au sommet africain de la London School of Economics à Londres en 2018.

Si dans l’une de ses chroniques à Forbes Africa il indique qu’il s’appuie non pas sur les banques, mais principalement sur les personnes fortunées du Nigéria pour financer la totalité de ses investissements dans l’immobilier, les Nigérians et le monde découvrent avec stupéfaction en août 2019 que l’origine de ses fonds provient des activités pas toujours catholiques. 

Selon des documents judiciaires américains, entre 2015 et 2019 environ, Okeke et d’autres conspirateurs sont engagés dans un complot en vue de mener diverses fraudes informatiques. Les conspirateurs obtiennent et compilent les lettres de créance de centaines de victimes, y compris des victimes dans le district oriental de Virginie. Ils se livrent à plusieurs formes de cyberfraudes, notamment l’envoi d’e-mails de phishing pour capturer des informations d’identification des courriers électroniques afin d’arnaquer de nombreuses victimes.

Parmi les victimes principales de ce système de fraude par courrier électronique : Unatrac Holding Limited, le bureau de vente à l’exportation de matériel industriel et agricole lourd de Caterpillar. En résumé, en avril 2018, le directeur financier d’Unatrac est victime d’un e-mail de phishing qui permet aux conspirateurs de capturer les informations de connexion. Les cybercriminels envoient plus tard aux comptables de la boite, à partir du mail du directeur financier d’Unatrac, des demandes de virements électroniques frauduleuses et joignent de fausses factures. Le système est si bien huilé que ces virements sont effectués sans problème majeur. Obinwanne Okeke participe activement à l’effort visant à dévaliser Unatrac par ces virements électroniques frauduleux totalisant près de 11 millions de dollars, transférés dans des comptes à l’étranger.

Comment le FBI enquête et met la main sur Obinwanne Okeke

Le cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES et Digital Business Africa ont eu accès à certains documents du FBI. Nous vous présentons en détails non seulement le mécanisme de fraude cybernétique mis en place par Obinwanne Okeke et sa bande, mais également comment Marshall Ward, agent spécial du Federal Bureau of Investigation (FBI) spécialisé dans les intrusions informatiques, les fraudes et les crimes économiques, ainsi que sur les fraudes par Internet, par courrier et par câble, a minutieusement enquêté. Une méthode d’enquête qui devrait faire école dans ce domaine auprès de nombreux agents spéciaux en charge de la lutte contre la cybercriminalité. Enfin, nous vous présentons par ailleurs comment le FBI a mis la main sur le jeune Nigérian qui croupit actuellement dans une prison américaine.

Lire l’intégralité de l’article sur le site web de ICT Media STRATEGIES.

Par Beaugas Orain DJOYUM, CEO de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa.

Cameroun : Le Pr Justine Diffo, PCA de l’ART, entretient les femmes au sujet du leadership

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Le Pr Justine Diffo décline sa vision : « Faire de l’ART, d’ici à 2025, une institution robuste par la qualité de sa gouvernance »

[Digital Business Africa] – La journée internationale de femme sera célébrée dans quelques jours. Dans ce cadre, de nombreuses activités sont organisées tout le long de la semaine en prélude à cet évènement majeur.

L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) ne déroge pas à la règle, notamment grâce à sa PCA, le Pr Justine Diffo, qui a tenu à marquer particulièrement cette édition par son implication personnelle. Après une conférence de lancement tenue à Douala, les activités se sont poursuivies au siège de l’institution à Yaoundé, ce mercredi 03 mars 2021.

Après un bref mot de bienvenue de la part de Mme le DG, les femmes ont été entretenues sur la signification du thème de cette année portant sur le leadership des femmes et le futur égalitaire dans un monde Covid 19. Il s’en est suivi également un exposé enrichissant en lien avec le leadership féminin dans le numérique, délivré par Mme Reine Essobmadje, CEO de Evolving Consulting et première femme vice – présidente du GICAM, ainsi que fondatrice de l’association Coalition digitale.

Pr Justine DIFFO
Pr Justine DIFFO lors du séminaire

Après ces différents passages, Mme Ndiffo a ainsi amorcé l’animation d’une véritable séance de coaching pleine d’émotions, d’humour, de conseils dans tous les domaines, mais aussi et surtout des anecdotes sur sa vie personnelle et son parcours professionnel.

De sa vie de petite élève d’un quartier défavorisé de Douala, elle a pu intégrer la faculté de droit et aller au bout de son cursus académique grâce au soutien de son conjoint, mais surtout de sa passion pour les études de droit. « C’est pourquoi, je vous le répète à vous les femmes, il faut toujours marcher avec votre passion à coté de vous, et mettez cette passion, ainsi que votre amour dans tout ce que vous faites », a-t-elle martelé à ses collaboratrices très attentives à son témoignage.

Concernant l’ART, Mme Justine Diffo a également incité les femmes de l’agence à soumettre des projets et chercher à s’élever dans de meilleurs postes grâce à leur travail et leurs idées innovantes pour résoudre les problèmes. Elle en a profité pour annoncer la parution en septembre prochain de son futur livre sur l’économie numérique et le développement, en lien avec les recommandations du Chef de l’Etat.

Par Gaelle Massang

AUF: le recteur Slim Khalbous présente sa stratégie face aux défis de la transition numérique en Afrique

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Slim Khalbous

[Digital Business Africa] – L’Agence universitaire de la francophonie (AUF), premier réseau universitaire et opérateur expert en recherche et savoir de la Francophonie se positionne comme un acteur majeur pour l’accompagnement des universités et grandes écoles d’Afrique centrale et grands lacs à la transition numérique afin de faire face au défi de l’enseignement à distance.

Dans l’optique de mieux faire connaître au grand public les stratégies qu’elle déploie à cet effet, elle a organisé ce mercredi 3 mars 2021 un Café presse digital ; évènement digital qui rassemble les médias locaux dans les différents campus numériques implantés dans 7 pays de la sous-région.

L’objectif de cette rencontre était la présentation, par le recteur de l’Agence M Slim Khalbous, de la stratégie qu’entend déployer l’AUF dans le cadre des défis liés à la transition numérique en Afrique centrale et Grands lacs, stratégie qui sera validée par l’Assemblée générale de l’agence pour 2021 – 2025. « Pour définir cette nouvelle stratégie, nous avons déployé une méthodologie de travail basé sur une grande consultation lancée de juin en octobre, consultation au cours de laquelle nous avons interrogé les étudiants, administrateurs, hommes politiques et même société civile à travers 90 pays », a déclaré le recteur au cours de son exposé virtuel.

Parmi les axes qui se sont dégagés de la consultation, des problématiques telles que la nécessité d’une transformation numérique des universités ainsi que l’employabilité des diplômés sont plusieurs fois revenus, a notifié le recteur, mentionnant aussi les problèmes liés à la pandémie du Covid 19.

Concernant la transformation numérique, les perspectives envisagées par l’agence portent sur la réforme des infrastructures pour passer à une nouvelle génération en terme de matériel, ainsi que la mise en place d’une grande plate-forme collaborative universitaire mondiale qui va interconnecter les différents campus et élargir ainsi l’accès des étudiants et chercheurs à d’autres cours dispensés ailleurs.

Le recteur a également parlé de l’introduction de l’Intelligence artificielle dans le réseau mondial pour améliorer l’adaptation des services aux besoins spécifiques exprimés par les régions. Un fonds de 5 millions d’euros de l’Union européenne sera aussi alloué sur quatre ans.

La consultation menée par l’AUF sera l’objet de l’édition d’un livre blanc qui présentera les réponses des personnes interrogées, et en marge de l’Assemblée générale en septembre prochain, il sera organisé les premières assises de la francophonie scientifique afin de débattre de toutes ces questions et préparer le suivi des résolutions.

Par Gaelle Massang

Houlin Zhao [SG de l’UIT] au Festival femme numérique 2021 : « L’impact des technologies sur les femmes est une priorité de l’UIT »

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Houlin Zhao au Festival femme numérique
Houlin Zhao au Festival femme numérique

[Digital Business Africa] –  La troisième édition du Festival Femme Numérique s’est ouverte ce 04 mars 2021 à Yaoundé au cours d’une cérémonie présidée conjointement par la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, et par le Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, Houlin Zhao, intervenant à distance. Un festival organisé par l’association African Women In Tech Startups  sous le thème : « Numérique et Leadership Féminin : parvenir à un avenir égal dans un monde covid-19 ».

Le SG de l’UIT a salué cette initiative de l’association African Women In Tech Startups et invité les femmes et les jeunes filles à participer massivement aux activités du festival. Pour Houlin Zhao, « l’impact des technologies sur les femmes est une priorité de l’UIT ». « En témoigne le travail effectué par le Bureau du développement des télécommunications au Burundi et en Ethiopie par exemple. Nous tirons bénéfice du pouvoir des technologies pour stimuler le progrès économique des travailleuses et entrepreneuses… Le BDT a effectué les ateliers de codage au troisième trimestre dernier au Cameroun, dans le cadre de l’initiative ’’Jeunes filles africaines pour coder’’.  Nous espérons pouvoir continuer de travailler avec le Cameroun à l’avenir », a déclaré le SG de l’UIT.

Houlin Zhao

La ministre des Postes et Télécommunications, Mme Minne Libom Li Likeng, qui parraine l’évènement, a également invité les filles et les femmes à participer aux activités du festival. « J’appelle donc les femmes et les jeunes filles à prendre activement part à toutes les activités programmées, qui se dérouleront en présentiel à l’Ecole Supérieure des Postes, Télécommunications et TIC et en ligne à travers les plateformes numériques. J’invite toutes les femmes et jeunes filles à mobiliser tous leurs efforts pour ne pas subir la révolution du numérique, mais pour être de celles qui la conduisent. Le numérique est porteur de nombreuses opportunités pour les jeunes. Il est temps que les jeunes filles s’en approprient », a déclaré la ministre lors de la cérémonie d’ouverture du festival.

Mme Minette Libom Li Likeng reste convaincue que ce festival atteindra l’objectif ambitieux qu’il s’est donné,  à savoir, « contribuer à la réduction de la fracture numérique du genre au Cameroun et d’autres pays d’Afrique francophone, en facilitant aux femmes et jeunes filles, l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ».

C’est dans un contexte sanitaire marqué par la crise Covid-19, qu’AFRICANWITS organise ce festival pendant quatre jours. Au programme, des ateliers de formation numérique, des conférences-débat en ligne, et la caravane numérique dans les universités du Cameroun. L’objectif visé par la troisième édition du festival « Femme numérique » est de renforcer les capacités des femmes et jeunes filles dans le numérique, afin de relever de manière efficace les défis d’un monde Covid-19.

« Dans le cadre des activités en présentiel, il s’agira d’une caravane numérique pour les jeunes filles dans les universités au Cameroun et pour cette édition nous avons choisi quatre villes (Yaoundé, Douala, Buea, Ngaoundéré). La Caravane  numérique sera à Yaoundé (à SUPT’TIC) le 05 Mars, à Buea (Catholic university institute of Buea) le 04 Mars, à Ngaoundéré (Centre de Développement des TIC de l’Université de Ngaoundéré) du 04 au 05 Mars et enfin à Douala (ENSET Douala) le 08 Mars. Notre objectif est de sensibiliser environ 500 jeunes filles au sein de ces universités sur les opportunités du numérique et sur les enjeux de la Cybersécurité », explique à Digital Business Africa HORORE BELL BEBGA, la présidente d’ African Women In Tech Startups.

Suivez la cérémonie d’ouverture du Festival femme numérique 2021

Femmes, Covid-19 et numérique

Les femmes leaders et les organisations de femmes ont démontré leurs compétences, leurs connaissances et leurs réseaux pour diriger efficacement les efforts de réponse et de rétablissement contre le COVID-19. Aujourd’hui, selon ONU-Femmes, bien que les femmes représentent la majorité des travailleurs de première ligne, elles sont représentées de manière disproportionnée et inadéquate dans les espaces politiques nationaux et mondiaux en lien avec la Covid-19.

Pour ce qui est spécifiquement des TIC, si la pandémie covid-19 a mis en lumière l’importance de l’accès au numérique en temps de crise, elle a aussi aggravé la fracture numérique du côté genre. En effet, selon l’Union Internationale des Télécommunications, 90% des emplois dans le monde comportaient déjà une composante numérique avant même la pandémie et la probabilité qu’une femme possède un téléphone mobile dans les pays à revenu faible et intermédiaire était de 8 % inférieure à celle d’un homme.

L’association African Women In Tech Startups (AFRICANWITS), est une organisation spécialisée dans l’accompagnement des femmes et jeunes filles dans l’entrepreneuriat technologique au Cameroun et en Afrique francophone, ainsi que dans la vulgarisation des nouvelles technologies.

Cette structure regroupe en son sein, un incubateur de startups qui propose un modèle d’incubation virtuel pour l’accompagnement des startups, un espace communautaire qui donne accès aux formations sur le numérique, au mentoring et un centre d’expertise. De plus, elle organise chaque année un festival dénommé « Festival Femme numérique » qui est rendue cette année à sa troisième édition.

Plus d’infos sur les activités et programme du FFNUM ici : www.africanwits.org

Par Gaelle Massang et Digital Business Africa

ICT Media STRATEGIES recrute deux commerciaux

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ICT Media recrute

[ICT Media STRATEGIES] – Vous êtes jeune et dynamique, vous souhaitez mettre votre expertise et votre talent au service d’une jeune entreprise, le cabinet ICT Media Strategies vous ouvre ses portes. Pour densifier son équipe commerciale et développer ses projets, ICT Media STRATEGIES a besoin de votre talent. Le cabinet spécialisé en veille stratégique, en e-Réputation, en fourniture de services de streaming/live et de contenus médiatiques, en édition web et en relations presse recrute deux commerciaux (ou commerciales dont les candidatures sont appréciées) à Yaoundé.

Rôle des commerciaux :

  • Développer et capturer des parts de marché afin d’augmenter la croissance des revenus du cabinet ;
  • Recruter de nouveaux clients, les convaincre de souscrire ou d’acheter des services précis commercialisés par le cabinet ;
  • Entretenir le portefeuille client, identifier les besoins de la clientèle et les nouvelles opportunités stratégiques ;
  • Définir des objectifs commerciaux à court, moyen et long terme ;
  • Entretenir les relations avec les clients et négocier des contrats.

Responsabilités

  • Rencontrer de nouveaux clients et leur présenter le portefeuille des produits et services proposés
  • Rester en contact avec les cadres du cabinet et managers de différents départements pour pouvoir partager sa vision du marché
  • Identifier les rencontres et salons importants du domaine indiqué et y participer
  • Veiller sur le comportement et l’actualité des potentiels clients
  • Suivre les tendances du marché et rencontrer les clients importants.

Qualités supplémentaires appréciées chez les commerciaux

  • Etre curieux (se), flexible et cultivé (e)
  • Avoir une parfaite maîtrise de l’utilisation du web et des réseaux sociaux
  • Etre capable de travailler dans un environnement de pression
  • Etre bilingue (français et anglais)
  • Les candidatures féminines encouragées

Si vous désirez démontrer vos prouesses ou travailler dans un environnement professionnel, ICT Media STRATEGIES vous ouvre ses portes afin de travailler sur des projets de vos centres d’intérêt. Si vous êtes intéressé (e), envoyez juste votre CV et une lettre de motivation au plus tard le 15 mars 2021 à l’adresse web [email protected] avec en objet « Recrutement commercial(e) ». Si vous n’êtes pas intéressé (e), merci de partager auprès de vos contacts qui pourraient l’être.

Type de contrat : CDD avec possibilité de migrer en CDI

Salaire : à négocier

Lieu de service : Yaoundé

Plus d’infos sur : https://www.ictmedia.africa/ 

Cameroun : la DGI suspend les pénalités et amendes en cas de retard ou de défaillance déclarative ou de paiement des impôts via les téléprocédures

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DGI siège

[Digital Business Africa] – Depuis janvier 2021, c’est désormais l’ensemble des contribuables camerounais qui sont tenus d’utiliser les moyens de paiement électroniques, entre autres moyens, pour s’acquitter de leurs impôts et taxes. Pour cette année en effet, la réforme de dématérialisation des obligations déclarative et de paiement autrefois réservée aux grandes entreprises (DGE) s’est généralisée aux petits contribuables relevant des Centres divisionnaires des impôts (CDI).

Télédéclaration des impôts au Cameroun

La mise en œuvre des téléprocédures (télédéclaration et paiements électroniques) est donc effective dans les CDI des villes de Yaoundé, Douala, Bamenda et Limbé depuis le 15 janvier 2021. Pour accompagner les contribuables durant la phase d’initiation aux téléprocédures des impôts et taxes, le ministère des Finances et la Direction générale des Impôts (DGI) ont reporté les dates limites de déclarations et paiements des impôts et taxes au titre du premier trimestre 2021 légalement fixées au 15 de chaque mois pour ces contribuables, respectivement à la fin de chaque mois comme suit : 31 janvier 2021 ; 28 février 2021 et 31 mars 2021.

« Cette mesure exceptionnelle vise à accompagner les intéressés durant la phase d’initiation aux téléprocédures des impôts et taxes. La réforme des téléprocédures ainsi enclenchée sera étendue aux CDI des chefs-lieux des régions à compter du 01er avril 2021 et à tous les autres CDI dès le 1 er juillet 2021. Le Ministre des Finances compte sur le civisme fiscal de tous », a indiqué le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze, dans communiqué de presse publié le 11 janvier 2021.

Pour les grandes entreprises qui avaient également plusieurs options de paiement des taxes et impôts, le directeur général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing, précise que, en application de la législation fiscale en vigueur, les contribuables relevant de la DGE vont désormais s’acquitter de leurs impôts et taxes exclusivement suivant la procédure de télépaiement. Il a également invité les contribuables concernés à se rapprocher de leurs établissements de crédit pour la formalité de validation des autorisations permanentes de prélèvement (APP).

On line Tax Payment (OTP)

En rappel, la plateforme de télépaiement, On line Tax Payment (OTP), est accessible à l’adresse www.impots.cm et le DG des Impôts a instruit les services de la Direction des Grandes Entreprises d’apporter toute l’assistance nécessaire aux contribuables intéressés pour une meilleure mise en œuvre de cette procédure de paiement.

En clair, au Cameroun, les seules modalités d’accomplissement des obligations fiscales admises dans ces centres sont dorénavant la télé-déclaration et le paiement par voie bancaire, à savoir par virement, par versement en espèces auprès des guichets des banques ou à l’aide du téléphone portable (Mobile Tax). Donc, pas de cash dans les CDI.

Pour ne pas pénaliser les contribuables camerounais et pour leur permettre de s’adapter à la nouvelle donne, le directeur général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing, dans une note circulaire signée le 26 février 2021, a demandé à ses collaborateurs, principalement les Directeurs et assimilés ainsi que les Chefs des Centres régionaux des Impôts, de ne pas appliquer des sanctions et amendes aux contribuables accusant un retard dans le paiement de leurs impôts et taxes.

Modeste Mopa Fatoing
Modeste Mopa Fatoing, le Directeur général des Impôts du Cameroun, à Douala. Rencontre avec les PME

« Compte tenu du temps d’adaptation que l’appropriation de ces nouveaux outils requiert de la part des contribuables concernés, je vous demande de ne pas appliquer les pénalités, intérêts de retard et autres amendes en cas de défaillance déclarative ou de paiement, lorsque le retard est imputable à un dysfonctionnement du système informatique de l’administration », écrit Modeste Mopa Fatoing qui vient ainsi répondre à une doléance des PME qu’il a rencontrées à Douala le 18 février 2021 afin de leur présenter les réformes et innovations de la loi des Finances de 2021.

Le directeur général des Impôts recommande donc à ses collaborateurs de « surseoir à toute mesure de poursuite en recouvrement et à initier la procédure de dégrèvement d’office prévue par les dispositions de l’article L141 bis du Code général des Impôts aux fins d’annulation de celles-ci », lorsque du fait de l’automatisation des procédures, les pénalités et amendes de retard ont été émises de façon instantanée alors que ce retard est imputable à la défaillance du système informatique.

Aussi le DGI invite ses collaborateurs à beaucoup de pédagogie. « Je vous engage à renforcer le dispositif d’assistance aux contribuables au sein de vos structures respectives pour une implémentation sans heurts de ces importantes réformes de modernisation de notre système fiscal. J’attache un grand prix à la stricte application des présentes prescriptions dont toute difficulté éventuelle d’application devra m’être signalée », prescrit Modeste Mopa Fatoing.

Lire aussi :

Voir l’intégralité des explications du DG des Impôts en vidéo à suivre sur la page Facebook de Digital Business Africa

Par B-O.D, Digital Business Africa

Modeste Mopa Fatoing : « Les téléprocédures sont le chemin de l’avenir. Pour 2022, nous envisageons des déductions pour ceux qui choisissent de payer leurs impôts via ce canal » [Vidéo]

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Modeste Mopa Fatoing
Modeste Mopa Fatoing, le Directeur général des Impôts du Cameroun, à Douala. Rencontre avec les PME

[Digital Business Africa] – A Douala le 18 février 2021 lors de sa rencontre avec les PME pour la présentation des réformes et innovations de la loi des Finances de 2021, Modeste Mopa Fatoing, le DG des Impôts, avait expliqué pourquoi le Cameroun s’est engagé dans la dématérialisation tout azimut des obligations déclarative et de paiement des impôts et taxes.

Première raison évoquée par le DG, les failles enregistrées dans le système de paiement par chèque.

« Qu’est-ce qui se passait avant ? Un contribuable arrive, il dépose un chèque. Comme le chèque est considéré comme libératoire, dans nos écritures, nous mettons qu’il a déjà payé l’impôt. Et je ne sais pas par quel miracle à la fin on n’encaisse pas l’impôt. Je ne sais pas ce qui se passe. Peut-être il va encore au bout de la chaîne et retire le chèque et on n’a pas l’argent. Même quand le chèque est certifié, il n’est pas payé. Nous disons c’est quand même incroyable ! On ne peut pas avoir les chiffres qui disent qu’on a encaissé des fonds et à la fin de la journée les caisses sont vides. Nous avons donc dit : ’’bien, peut-être vaudrait-il mieux d’éliminer ce moyen de paiement’’ », raconte le DG des Impôts.

Deuxième raison, les plaintes des contribuables une fois au guichet des impôts dans les centres des impôts pour le paiement en espèces auprès des recettes des impôts. Parmi les plaintes des contribuables, le DG cite : l’indisponibilité des caissières, les longues attentes des contribuables, des longs déplacements pour se rendre au Centre des impôts.

Troisième raison de la dématérialisation des paiements des impôts et taxes, les contraintes rencontrées par la DGI. Selon Modeste Mopa Fatoing, gérer beaucoup de cash c’est gérer de nombreux de problèmes. « D’abord, nos caissières sont exposées à beaucoup de problèmes. Manipuler les espèces les expose. Il y a des tentations et des risques. Il y a des gardes qu’il faut avoir. Il faut des voitures spécialisées pour convoyer les sommes etc. Il fallait donc trouver d’autres solutions », justifie le DG.

Face à tous ces défis, la DGI a donc mis sur pied le projet de dématérialisation qui a commencé premièrement par le virement bancaire. « La DGE et le centre des moyennes entreprises sont passés au virement bancaire depuis très longtemps. Et cela se passe très bien. On a eu une préoccupation concernant les frais bancaires, mais nous avons trouvé une solution ». Aussi, l’on ne paye pas uniquement par la voie bancaire auprès des banques. L’on peut payer en espèces au guichet des banques et surtout via son téléphone portable. Aussi, en ce qui concerne les banques, « l’on ne paye pas à une seule banque, toutes les banques sont concernées », précise le DG des impôts.

« L’avantage qu’ont les PME aujourd’hui c’est qu’elles disposent d’une gamme très large de moyens de paiement. Le paiement est donc multicanal à présent. La PME décide du moyen de paiement le plus approprié. C’est une excellente chose », se réjouit Modeste Mopa Fatoing.

Les paiements électroniques

Pour les paiements via téléphone portable, les contribuables ont désormais la possibilité de payer leurs impôts par Orange Money, indique le DG. Ici, les fourchettes des tarifs à débourser par les contribuables pour effectuer ces paiements mobiles vont de 300 francs Cfa à 600 francs CFa. La DGI annonce également que bientôt MTN Mobile Money entrera dans la danse. « Les derniers réglages ont été faits et l’on sera dans les mêmes cordes », affirme le DG.

C’est cette dernière méthode de paiement qui est la plus encouragée par la DGI qui promet même des gratifications aux contribuables qui adoptent la télé-déclaration. « Et nous envisageons sérieusement la possibilité d’accorder de petites déductions dans le cadre de la loi de finances prochaine pour ceux qui choisissent les téléprocédures au lieu des guichets de banques, parce que les téléprocédures sont le chemin de l’avenir… C’est ce qui se fait ailleurs et c’est l’une des pistes que nous envisageons pour vous encourager à aller vers les téléprocédures. Parce que c’est bénéfique pour vous et c’est bénéfique pour nous », a lancé aux PME Modeste Mopa Fatoing.

Le mauvais jeu des banques

Lors de l’échange avec les PME de Douala, Modeste Mopa Fatoing a été interpellé sur les frais parfois très élevés que retiennent les banques lors des versements des impôts dans les guichets de banque ou encore lors des virements effectués par les contribuables. Le DG reconnaît que l’on a enregistré des malentendus avec les banques, mais que la situation est désormais sous contrôle…

« La loi a déjà encadré les fourchettes de tarifs en ce qui concerne les impôts et taxes. Vous retrouverez cela dans le code général des impôts. Le minimum c’est 500 francs CFA et 10 000 francs Cfa maximum pour les gens qui payent des montants très élevés. Le principe c’est que vous ne pouvez pas payer plus de 10% à titre de frais. Ce qui veux dire que logiquement, quand vous payez 5000 francs Cfa de taxes, vous ne devriez pas payer plus de 500 francs Cfa. Nous en avons parlé avec les banques et il est question que les banques reviennent à cette orthodoxie encadrée par la loi », explique le DG.

Modeste Mopa Fatoing rappelle que le travail est fait de sorte qu’il n’y ait plus des abus de la part des banques et « lorsque nous constatons ces abus, nous les appelons et nous travaillons de sorte que tout le monde revienne à l’orthodoxie », rassure le DG.

Lire aussi :

Voir l’intégralité des explications du DG des Impôts en vidéo à suivre sur la page Facebook de Digital Business Africa

Par B-O.D, Digital Business Africa

Avec sa Caravane numérique, African WITS veut former 500 jeunes filles sur les enjeux de la Cybersécurité lors du Festival Femme Numérique 2021

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Avec sa Caravane numérique, WITS veut former 500 jeunes filles sur les enjeux de la Cybersécurité lors du Festival Femme Numérique 2021
African WITS au Festival Femme Numérique 2020

[Digital Business Africa] –  En marge de la célébration de la Journée internationale des droits des Femmes, l’association African Women In Tech Startups au Cameroun organise la troisième édition du Festival Femme Numérique qui se tiendra du 04 au 08 mars 2021 sous le thème : ‘’ Numérique et Leadership Féminin : parvenir à un avenir égal dans un monde covid-19’’.

Plusieurs activités en ligne et en présentiel sont au programme. Et parmi les activités phares de ce festival, il y a cette caravane numérique dans les universités et écoles au Cameroun.

« Dans le cadre des activités en présentiel, il s’agira d’une caravane numérique pour les jeunes filles dans les universités au Cameroun et pour cette édition nous avons choisi quatre villes (Yaoundé, Douala, Buea, Ngaoundéré). La Caravane  numérique sera à Yaoundé (à SUPT’TIC) le 05 Mars, à Buea (Catholic university institute of Buea) le 04 Mars, à Ngaoundéré (Centre de Développement des TIC de l’Université de Ngaoundéré) du 04 au 05 Mars et enfin à Douala (ENSET Douala) le 08 Mars. Notre objectif est de sensibiliser environ 500 jeunes filles au sein de ces universités sur les opportunités du numérique et sur les enjeux de la Cybersécurité », explique à Digital Business Africa HORORE BELL BEBGA, la présidente d’ African Women In Tech Startups .

Covid-19 et numérique

Le Festival Femme Numérique c’est aussi des conférences en ligne autour des thématiques comme « Covid-19 et numérique : quels enjeux pour les femmes en Afrique francophone ? », « Connectivité – Approches innovantes pour promouvoir l’accès universel à Internet parmi les femmes dans un monde covid-19 », « Services financiers numériques – Renforcer l’accès à l’économie numérique en faveur des femmes pour ceux qui ont un compte bancaire et ceux qui n’en ont pas » ou encore « e.Trade for women: opportunités pour les femmes en Afrique francophone ».

Houlin Zhao

Boost with Facebook

Le FFN c’est aussi une occasion pour les femmes et jeunes filles de bénéficier des formations dans numérique. Pour cette troisième édition, des formations en ligne à destination des femmes du Cameroun et de l’Afrique sont prévues durant quatre jours. Des partenaires et experts animeront donc des ateliers de formation pour les entrepreneures. Avec des ateliers comme « Boost with Facebook powered by Facebook » ou encore « Introduction à la Cybersécurité ».

Le Festival Femme numérique (FFNUM) a pour principal objectif de contribuer à la réduction de la fracture numérique du genre au Cameroun et d’autres pays d’Afrique francophone en facilitant aux femmes et jeunes filles l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication en particulier la technologie numérique.

Pour cette troisième édition, le FFNUM s’engage à renforcer les capacités des femmes et des jeunes filles dans le numérique pour saisir les d’opportunités dans un monde Covid-19 ; à sensibiliser et outiller les jeunes filles dans les universités et les écoles aux opportunités et enjeux du numérique afin d’accroitre leur employabilité et leur insertion professionnelle au sein des entreprises et enfin à participer à l’inclusion des femmes et jeunes filles dans le numérique au Cameroun et en Afrique francophone.

Plus d’infos sur les activités et programme du FFNUM ici : www.africanwits.org

Par Digital Business Africa

StarNews Mobile du Camerounais Guy Kamgaing intègre le programme Yellow Accelerator de Snap Inc. qui investira 81,4 millions de francs Cfa pour accélérer sa croissance

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Guy Kamgaing

[Digital Business Africa] –  L’entreprise StarNews Mobile basée à Los Angeles, qui propose un réseau de canaux vidéo mobiles et qui permet aux célébrités et aux marques de monétiser leurs bases de fans en Afrique à travers des vidéos exclusives, a annoncé avoir été sélectionnée ce 17 février 2021 par l’entreprise Snap Inc. (propriétaire des applications Snapchat et Bitmoji ainsi quedes lunettes Spectacles, munies d’une caméra) pour bénéficier de la quatrième édition de son programme Yellow Accelerator. Un programme de financement et d’incubation lancé en mai 2018 destiné aux entrepreneurs travaillant à la frontière entre la création des contenus et la technologie. L’édition 2021 se tiendra exclusivement en ligne.

Le Yellow Accelerator investira 150 000 $ (environ 81,4 millions de francs Cfa) dans StarNews Mobile et proposera à StarNews Mobile un programme de formation de 14 semaines pour améliorer sa stratégie, sa croissance, sa collecte de fonds et développer son mentorat. Ce programme de 14 semaines se termine le 07 mai 2021 avec une journée de démonstration virtuelle prévue le 29 avril 2021.

StarNews Mobile qui tirera parti des meilleures pratiques de Snap Inc. fait partie des neuf entreprises sélectionnées pour rejoindre ce programme.

Les neuf entreprises sélectionnées sont :

  1. Elly Health, une startup de santé numérique qui aide les personnes souffrant de maladies chroniques à vivre en meilleure santé et plus heureuses grâce à un compagnonnage audio intelligent.
  2. Givingli, qui permet aux utilisateurs d’envoyer des salutations virtuelles et des cadeaux de marques telles que Airbnb, DoorDash, Nike et Sephora.
  3. HearHere, une application mobile de voyage et de divertissement audio qui permet aux voyageurs sur la route d’apprendre les histoires et les histoires des lieux qu’ils traversent et vers lesquels ils voyagent.
  4. Kargoo, qui met en relation les acheteurs avec les voyageurs, louant l’espace de bagages inutilisé de ces voyageurs pour livrer des produits.
  5. Popcrn, une plate-forme où les créatifs indépendants du secteur de la production peuvent héberger leurs portefeuilles, trouver des collaborateurs et réserver des emplois.
  6. StarNews, un réseau de canaux vidéo mobiles avec des partenariats de distribution et de marketing avec des opérateurs mobiles panafricains dont Moov, MTN et Orange.
  7. Vinohead, qui se présente comme «l’autorité définitive sur le mode de vie du vin pour les millénaires et la génération Z», proposant des critiques, des recommandations, des guides, des rencontres, des drops exclusifs et des événements en direct.
  8. Volv, qui organise les nouvelles «importantes et cool» de la journée en neuf secondes.
  9. Waffle Journal, qui aide les familles et les amis à rester connectés via la journalisation de groupe.

« StarNews Mobile : une croissance exponentielle »

StarNews Mobile reconnaît l’importance d’offrir diverses opportunités de monétisation aux créateurs de contenu africains tout en fournissant des vidéos en streaming de qualité aux utilisateurs mobiles mal desservis. Alors que le marché mobile africain est aujourd’hui l’un des plus dynamiques au monde, une grande majorité des consommateurs africains n’ont pas accès au contenu vidéo pertinent en raison de plans de données mobiles coûteux et d’un manque de services adaptés aux marchés locaux. Dans le même temps, les créateurs de contenu ont du mal à générer des revenus en raison des limitations actuelles des plateformes de streaming. Un problème que veut solutionner StarNews Mobile.

Guy Kamgaing
Guy Kamgaing, PDG et Founder de StarNews Mobile

«StarNews Mobile a été développé en pensant aux créateurs de contenu et aux fans africains. Notre société connaît une croissance exponentielle alors que nous continuons à conclure des accords avec les plus grands opérateurs de télécommunications, avec les artistes et réseaux de divertissement aux États-Unis et en Afrique », déclare Guy Kamgaing, le fondateur et PDG de StarNews Mobile qui se réjoui d’avoir été sélectionné pour rejoindre le programme Yellow Accelerator de Snap Inc.

Reconnaissant que les utilisateurs mobiles africains ont des opportunités de streaming et de divertissement limitées en raison de la bande passante et des données coûteuses, Guy Kamgaing, originaire du Cameroun avec 20 ans d’expérience dans les télécommunications mobiles et médias en Afrique, a réalisé le besoin du marché de créer StarNews Mobile afin de fournir un accès aux consommateurs mal desservis. Il crée en même temps une nouvelle source de revenus pour les créateurs de contenu.

Le service de StarNews Mobile et ses nombreux partenaires

StarNews Mobile utilise une infrastructure personnelle pour faciliter un marché bilatéral aidant les créateurs de contenu à monétiser. Le réseau aide les gens à profiter du contenu en streaming sur leurs téléphones portables modestes à bas prix. De plus, StarNews Mobile inspire les artistes à créer et donne la possibilité de s’exprimer de manière unique auprès des personnes sous-représentées.

En raison de ses solides partenariats de distribution et de marketing avec des opérateurs de téléphonie mobile panafricains tels que MTN, Orange et Moov, de ses relations avec des artistes africains locaux et de son offre de monétisation transparente grâce aux micro-paiements, StarNews Mobile a construit un service qui excelle dans sa simplicité et son prix abordable.

StarNews Mobile a clôturé avec succès un tour de table pré-A de 1,8 M $ avec Investisseurs & Partenaires (I&P), le plus prestigieux fonds panafricain et l’accélérateur Expert Dojo basé à Santa Monica. StarNews Mobile s’est associé à Sony Entertainment, Universal Music et le réseau de divertissement américain Black and Sexy TV. Les initiatives de développement communautaire de StarNews Mobile telles que le Youth Initiative Incubator contribuent à créer des emplois et des opportunités de génération de revenus au niveau local (ville et pays).

Aujourd’hui, StarNews Mobile est disponible en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Congo et en Afrique du Sud et sera lancé au Nigeria, au Ghana, au Sénégal et dans d’autres pays.

Par Digital Business Africa

Rural Star, la solution de Huawei pour réduire le gap de connectivité dans les milieux ruraux

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Rural Star, la solution de Huawei pour réduire le gap de connectivité dans les milieux ruraux
Rural Star, la solution de Huawei pour réduire le gap de connectivité dans les milieux ruraux

[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Oumar S Diallo] – Huawei a dévoilé ce mardi son produit Rural Star Pro. Le lancement commercial a eu lieu dans le cadre du MWC2021 à Shanghai, l’événement de référence du secteur des télécommunications, organisé par la GSMA. Cet événement a permis au géant technologique chinois de présenter les bénéfices de sa nouvelle solution, qui bénéficiera grandement à nos populations.

Offrir des solutions aux Africains

« Contribuer à la construction d’une Afrique connectée ». Telle est la mission que Huawei s’est donné sur le troisième plus large continent de la planète. Ce leitmotiv anime ses équipes dans les sous-régions maghrébine et ouest-africaine depuis une vingtaine d’années. Elles fournissent aux Etats et populations des produits et services dans différents domaines technologiques tels que les infrastructures télécoms, énergétiques, les équipements de connectivité, les smartphones, etc.

Huawei a coopéré avec plus de 300 sous-traitants installant des réseaux de télécommunications en Afrique du Nord, parmi lesquels plus de 6 000 ingénieurs sous-traitants ont été certifiés par Huawei grâce à la formation, et plus de 30 000 employés ont été recrutés dans toute la chaîne industrielle. Huawei aide aussi l’Afrique à préparer son futur technologique à travers des programmes de développement de compétences comme Seeds For The Future, ICT Academy, ICT Recruitment.

L’entreprise s’attèle à offrir des solutions aux différentes problématiques auxquelles font face les Africains. Ce, quelle que soit leur bourse, la spécificité de leurs besoins ou encore leur appartenance à un milieu urbain ou rural. Un dernier aspect que prend en compte le nouveau produit dont il est question ici.

Connecter le monde rural

L’Afrique est le continent de toutes les promesses. Sa démographie galopante, l’accroissement des usages numériques sont quelques-uns des nombreux atouts qu’elle possède. Le prochain milliard de consommateurs à conquérir et à servir est composé d’une majorité de personnes qui habitent sur le continent. La population d’Afrique subsaharienne devrait augmenter de 1,4 milliard d’habitants d’ici 2050. Et tout comme aujourd’hui, le pourcentage de la population vivant en milieu rural sera élevé.

Le monde rural représente donc un fort potentiel pour de nombreux produits et services numériques. Le succès du mobile money illustre parfaitement cet état de fait. Le téléphone portable et le réseau mobile ont amélioré l’inclusion financière des ruraux. Ils ont désormais accès à des services comme l’épargne, le crédit, l’assurance, etc. Des services que les prestataires traditionnels (banque, assureurs, etc.) n’arrivaient pas à leur rendre accessibles. Cela montre bien que l’accès à la connectivité internet aura des effets plus que bénéfiques dans les régions les plus reculées.

Fournir Internet au plus grand nombre est l’un des défis majeurs auquel fait face l’Afrique en ce moment. C’est une condition sine qua none à l’entrée du continent dans la quatrième révolution industrielle. Cela passe par le déploiement de solutions adéquates, abordables et efficaces comme Huawei RuralStar Pro.

Par Oumar S Diallo, CEO d’IDEESMART

L’ARCEP inflige une amende d’un milliard de francs CFA à Togo Cellulaire pour pratiques tarifaires interdites

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L'ARCEP Togo inflige à Togo Cellulaire une amende de 2,3 milliards de F.CFA pour l'instabilité de son réseau mobile

[Arcep Togo – LOME, le 22 février 2021] – Au terme d’une procédure de sanction pour violation du principe de non-différenciation des tarifs des communications « on-net » (intra-réseau) et « off-net » (inter réseau), le Comité de Direction de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) vient de prononcer une amende d’un milliard neuf millions cinq cent soixante-quatre mille trois cent vingt-cinq (1 009 564 325) francs CFA à l’encontre de Togo Cellulaire (groupe Togocom).

Il est en outre enjoint à Togo Cellulaire de cesser cette pratique anticoncurrentielle dans un délai de vingt-quatre (24) heures, sous astreinte de la somme de cinquante millions (50 000 000) francs CFA par jour de retard.

La Décision n°2021-001/ARCEP/CD du Comité de Direction de l’ARCEP a été notifiée à Togo Cellulaire le 19 février 2021 et prend effet à compter de cette même date.

Cette sanction fait suite aux mises en demeure adressées le 9 novembre 2020 à Togo Cellulaire et à Moov Africa Togo, aux fins de cessation immédiate de la différenciation tarifaire on-net/off-net interdite dans leurs cahiers de charges, sous quarante-huit (48) heures. Alors que son concurrent Moov Africa Togo s’est conformé à l’injonction en rendant toutes ses offres tarifaires « tous réseaux » dans le délai imparti, Togo Cellulaire s’est limité à l’alignement de ses tarifs de base, tout en continuant la différenciation tarifaire à travers ses offres « forfaits », et ce, malgré de multiples relances de l’ARCEP.

Le refus de Togo Cellulaire d’obtempérer depuis plusieurs mois, porte gravement atteinte non seulement aux efforts de création des conditions d’une concurrence saine et équitable sur le marché mais également aux droits des consommateurs.

Le communiqué de l’ARCEP Togo

Par l’ARCEP TOGO

Cameroun : le Minpostel déploie une campagne d’affichage pour lutter contre la cybercriminalité

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Tous pour la cybersécurité 2

[Digital Business Africa] – Le gouvernement camerounais, sous l’égide du ministère des Postes et Télécommunications, a lancé en décembre 2021 une vaste campagne d’affichage dans les institutions publiques et les établissements d’enseignement supérieur, secondaire et primaire.

Tous pour la cybersécurité

Amorcée dans la ville de Douala, la campagne s’est poursuivie le 22 janvier 2021 à Soa et s’étendra progressivement sur l’ensemble du territoire national. Elle est suivie de sensibilisation des responsables locaux et de sessions éducatives avec les élèves et étudiants, sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux.

En effet, les communications électroniques et les TIC sont devenus des outils indispensables pour les gouvernements, les entreprises, la société civile et les individus. Ces technologies ont augmenté la libre circulation des informations, contribué à des gains réels sur le plan du rendement, de l’efficacité, de la productivité et de la créativité à travers le monde et favorisé par conséquent, un développement économique considérable.

« Toutefois, pour tirer le meilleur parti du développement de l’économie numérique, il faut assurer une sécurisation intégrale du cyberespace camerounais Et pour ce faire, la sensibilisation occupe une place importante de cette campagne tant il est unanimement reconnu que pour la mobilisation de tous les acteurs elle est un élément essentiel pour la mise en place d’une confiance numérique dans notre pays », selon les propos de Mme la ministre Minette Libom Li Likeng, qui a effectué une tournée qui l’a amené à la  préfecture de la Mefou et Afamba, puis à l’école publique , au lycée et à l’Université de Soa.

Tous pour la cybersécurité

Pour rappel, le programme de promotion de l’utilisation responsable des réseaux sociaux, est engagé depuis quelques années, et de nombreuses actions ont déjà été menées dans ce cadre, à savoir :

– Des opérations de sensibilisation afin d’informer le public sur les sanctions pénales encourues, en cas ’émission ou de propagation des nouvelles fausses ou mensongères au moyen des réseaux sociaux (Sensibilisation par SMS à travers les opérateurs de téléphonie mobile, Sensibilisation des jeunes à travers les camps TIC et autres rencontres).

– Des Campagnes de sensibilisation des internautes camerounais, et ateliers de formation pour les acteurs clé ainsi que l’accompagnement des structures publiques et privés dans la certification de leurs comptes officiels par l’ANTIC.

– La Promotion d’une meilleure gouvernance numérique par les hommes de média (Organisation d’un séminaire de sensibilisation, de formation et d’information sur l’utilisation rationnelle des réseaux sociaux, à l’intention des journalistes de la section Cameroun de l’Union de la Presse Francophone, participation à la Conférence sur la Communication gouvernementale à l’ère des réseaux sociaux, organisée par les étudiants de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, appui aux premières Journées Citoyennes de la Presse organisées l’année dernière également par l’Association Média Médiations et Citoyenneté sur le thème : « quel journalisme pour quelle citoyenneté ? »

– Le soutien aux autres administrations compétentes en matière d’équipements techniques : acquisition de Laboratoires d’investigations numériques pour la DGSN et pour l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé. 

Ces différentes actions ont certes favorisé l’émergence d’une plus grande conscience de la nécessité de la mise en place des mesures de cybersécurité.

Cependant, il semble aujourd’hui pertinent d’élargir à l’échelle du pays, les opérations de sensibilisation et autres formations, afin de mobiliser l’ensemble de la Nation camerounaise. Le véritable enjeu ici est de créer une COALITION NATIONALE pour la cybersécurité au Cameroun.

Par Gaelle Massang

Cameroun : le CDIC, Centre de développement du numérique, bientôt fonctionnel

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CDIC

[Digital Business Africa] – Les jeunes acteurs de l’économie numérique du Cameroun et de la ville de Yaoundé en particulier auront bientôt à leur disposition un important outil d’accompagnement des porteurs de projets d’entreprises dans le domaine. Il s’agit du Centre pour le développement de l’économie numérique au Cameroun (CDIC), un espace aménagé et équipé d’outils technologiques, de systèmes d’informations et de réseaux de communications électroniques de point qui ambitionne de soutenir le processus de développement de l’écosystème entrepreneurial numérique camerounais en favorisant la création d’une industrie locale numérique et le développement des applications «made in Cameroon».

Annoncé depuis quelques temps par Mme Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications, le projet est désormais concrètement en cours de réalisation et a été présenté officiellement au public ce 18 janvier 2021 en marge de la conférence annuelle des responsables des services centraux, déconcentrés et des services sous tutelle.

« Ce matin quand nous avons lancé la conférence, l’annonce a été faite que le Centre de développement du numérique est la solution du gouvernement pour accompagner les start-ups dans l’entrepreneuriat numérique… Il fallait venir toucher du doigt pour voir le niveau d’avancement des travaux. Et je suis satisfaite. D’après les délais donnés par l’entreprise, il est possible que ce lieu, quand nous y reviendrons dans trois mois soit métamorphosé… ce Cyberparc est attendu par la jeunesse camerounaise depuis très longtemps. Une fois que la nouvelle est déjà officielle, la pression va monter… », a déclaré Minette Libom Li Likeng au terme d’une visite du site en construction, en compagnie des directeurs, de divers acteurs du domaine et de la presse.

Le CDIC ambitionne ainsi sur cinq ans d’accompagner (1 000) projets d’entreprise/startups pour cinq cent milles (500 000) emplois directs créés et au moins cinq millions d’emplois indirects. Il se destine spécifiquement à offrir aux porteurs de projets un cadre propice à l’expression du génie créateur, apporter des solutions aux besoins exprimés par les entreprises camerounaises, impliquer les différents secteurs créateurs de richesses dans les activités menées par le CDIC et apporter des solutions à l’épineuse problématique du financement de la startup, drainer des investissements directs étrangers.

Par Gaelle Massang

Digital Africa : Rebecca Enonchong dévoile les causes de l’imbroglio et affirme que les Africains exigent aux Français le respect des règles de bonne gouvernance

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En France, l’association Digital Africa est créée
La première équipe de Digital Africa avec pour président Karim Sy. Photo @ksyDaily

[Digital Business Africa] – L’association Digital Africa lancée en 2018 à l’initiative d’Emmanuel Macron, le président français, est dans la tourmente. Un conseil d’administration convoqué par Jean-Pierre BARRAL, représentant de l’Agence Française de Développement (AFD), s’est tenu le 18 février, en l’absence de plusieurs membres, dans le but de dissoudre l’association. L’absence de nombreux membres à ce conseil entraîne la nullité des résolutions de ce CA, apprend-on de plusieurs sources. Digital Africa n’est donc pas encore dissoute comme le souhaite l’AFD, mais la tempête demeure.

Le dernier épisode épique à Digital Africa commence le 16 février 2021 quand le Sud-africain Kizito Okechukwu, président par intérim de Digital Africa (à la suite de la démission de Karim Sy), publie un communiqué de presse pour s’opposer à la convocation d’un CA sollicité par l’AFD et annonce par ailleurs que l’association a mandaté deux avocats pour défendre l’intérêt de Digital Africa et solliciter un audit sur la gestion de l’association.

« Le Président de l’Association DIGITAL AFRICA, Kizito OKECHUKWU, s’oppose à la tenue d’une réunion du Conseil d’Administration de l’Association le jeudi 18 février 2021, considérant que l’auteur de la convocation, Monsieur Jean-Pierre BARRAL, représentant de l’Agence Française de Développement (MD), ne détient aucun titre à demander la réunion de ce Conseil et n’a au surplus pas respecté les dispositions statutaires relatives aux convocations du Conseil », indique le communiqué.

Kizito Okechukwu fait savoir qu’il avait déjà convoqué un Conseil d’Administration pour la date du 25 février 2021 dans le but d’évoquer le souhait de l’AFD de voir DIGITAL AFRICA dissoute. Ce délai accorderait d’après lui le temps nécessaire à l’examen et à la remise d’un rapport sur les causes qui pourraient motiver cette dissolution.

« Il semble que l’empressement de l’AFD soit motivé par l’intention d’empêcher la rédaction de ce rapport. L’Association DIGITAL AFRICA a mandaté Mes Gaspard de MONCLIN et Charles CONSIGNY, avocats au Barreau de Paris, pour défendre ses intérêts », précise le président de Digital Africa dans son communiqué.

REBECCA ENONCHONG et Karim Sy, Digital Africa
REBECCA ENONCHONG et Karim Sy, en 2018 lors de la signature de l’accord pour la mise en place de l’initiative Digital Africa

Les révélations de Rebecca Enonchong

Ce même 16 février 2021, dans un thread sur Twitter, la Camerounaise Rebecca Enonchong dévoile les causes de l’imbroglio à Digital Africa. La PDG d’Appstech et PCA d’AfriLabs dont les propos sont traduits par Nathalie Yamb raconte :

Je me souviens quand Emmanuel Macron, lors du salon Viva Technology (Paris, 2018) a annoncé son initiative Digital Africa. Cette partie de son discours était en anglais. Je me suis dit: Oui! Bye bye Françafrique, bonjour à une nouvelle relation entre la France et l’Afrique.

Eh bien … les vieilles habitudes ont la vie dure.

On ne savait pas à quoi ressemblerait le programme ni qui le dirigerait mais finalement, conformément à l’état d’esprit «partenaires, pas colonisateurs», l’association Digital Africa a été créée avec des organisations africaines et françaises comme co-fondatrices.

En signant l’accord pour la création de l’association au nom d’AfriLabs, j’étais super excitée d’en être l’une des co-fondatrices.

L’idée était de s’assurer, à travers l’association Digital Africa, que les voix africaines auraient un poids égal dans cette toute nouvelle approche des relations Afrique-France.

Nous avons mis en place un conseil d’administration et voté pour faire de Karim Sy le président du conseil. Afrilabs, représenté par moi, et 22OnSloane, représenté par Okechukwu Kizito, ainsi que des organisations françaises comme l’AFD, ont également été élus.

En tant que tout nouveau modèle dans lequel le budget venait du gouvernement français via l’AFD, mais la prise de décision se situait au niveau du conseil d’administration de Digital Africa, l’organisation a mis du temps à se mettre en place.

Je ne pense pas qu’il existe déjà un modèle similaire et je peux imaginer que pour une structure comme l’AFD, ne disposer que d’un seul vote dans un conseil d’administration est une situation bizarre.

Mais pour moi, dans mon esprit d’entrepreneur peut-être naïf et optimiste, la structure même de l’organisation était la preuve qu’Emmanuel Macron était déterminé à construire une nouvelle relation plus égalitaire avec les jeunes Africains du continent.

Des fissures ont commencé à apparaître lorsque le premier cadre de l’organisation a été embauché, Stephan-Éloïse Gras. Ce n’était pas tant la personne que la manière. Le conseil a reçu un courriel nous annonçant son embauche. Nous n’avons jamais été consultés ou intégrés au processus.

J’ai, avec d’autres, soulevé cela comme une question de gouvernance. On nous a assuré que ça resterait un cas unique. Mais, comme Stephan-Éloïse Gras n’a pas été embauchée par le conseil d’administration, elle n’a jamais ressenti le besoin de nous rendre compte ou de nous consulter. Finalement, Karim Sy a démissionné de son poste de président, bien qu’il soit resté au conseil d’administration.

Nous avons ensuite élu le représentant de 22OnSloane, Okechukwu Kizito, en tant que vice-président et président par intérim. Au moins, l’organisation était toujours présidée par un Africain. Symbolique peut-être, mais toujours important.

Malheureusement, la situation ne s’est jamais améliorée. Le conseil a été constamment contourné et rarement informé, obtenant la plupart de ses informations par le biais d’annonces sur les réseaux sociaux. Les décisions stratégiques et coûteuses sont prises sans que le conseil d’administration ne soit informé, et encore moins d’accord.

Les voix des trois membres africains du conseil d’administration qui, ensemble, représentent une communauté de plus d’un million d’entrepreneurs africains, sont ignorées.

Lorsque nous nous sommes plaints, les membres français du conseil d’administration, dirigés par le secrétaire du conseil d’administration de l’AFD, ont décidé que l’association devait être dissoute.

En fin de compte, c’est leur argent, l’argent des contribuables français. Je comprends ça. Mais, c’est NOTRE conseil d’administration. Et nous avons des obligations fiduciaires et juridiques envers l’association que nous ne pouvons pas remplir.

Il est ironique que ce soit nous, Africains, qui luttions pour la transparence des processus et la bonne gouvernance du conseil d’administration, alors que les organisations françaises essayent de faire sauter l’association plutôt que de corriger les dysfonctionnements !

Mais, c’est une nouvelle ère dans les relations Afrique-France. Les Africains n’ont pas capitulé, malgré la pression. Nous sommes totalement solidaires pour essayer de faire ce qui est juste pour l’association, pour les entrepreneurs tech africains et pour les contribuables français, en insistant pour une utilisation diligente de leurs fonds.

L’AFD et les autres organisations françaises vont sûrement réussir à dissoudre l’association et en recréer une plus française. Mais, quelle occasion manquée pour Emmanuel Macron de mettre en pratique ce qu’il prêche: un nouveau partenariat entre la France et l’Afrique.

Je dois souligner qu’il y a une différence entre l’association Digital Africa et le fonds Digital Africa de l’AFD France pour lequel AfriLabs et l’association ABAN Angels ont généreusement reçu un financement de projet en cours de déploiement dans l’écosystème technologique africain.

Les Africains exigent la transparence et la bonne gouvernance

En clair, la Camerounaise s’étonne de ce que ce soient les Africains du CA de Digital Africa qui luttent aujourd’hui pour la transparence des processus et la bonne gouvernance du conseil d’administration de DA, alors que les organisations françaises, l’AFD principalement, s’activent pour dissoudre l’association au lieu de corriger les dysfonctionnements qu’ils ont créés !

Pour la femme politique et activiste d’origine camerounaise Nathalie Yamb, cette histoire est la preuve et la parfaite illustration de ce que les Français ne considéreront jamais les Africains comme de véritables partenaires.  « J’ai exprimé mon yako à Rebecca. Et je lui ai rappelé que la France ne considérera jamais les Africains comme des partenaires. Jamais. Pour eux, nous ne sommes que les habitants de ses colonies. Une fois qu’on a compris cela, on sait comment y faire face », écrit-elle sur son blog dans un post intitulé : « Françafrique: La mésaventure de Rebecca Enonchong ».

La version de l’AFD

Interrogé par nos confrères de CIO Mag, l’AFD essaye de se justifier. En ce qui concerne le CA convoqué rapidement le 18 février, elle répond que « ce conseil d’administration devait se tenir rapidement afin de mettre fin au mandat des avocats recrutés par le Président de DA aux fins de conduire une enquête auprès des salariés et des administrateurs ».

Pour l’AFD, l’enquête sollicitée par le président de DA « est apparue juridiquement infondée et financièrement disproportionnée. Elle n’a jamais été validée par le board de Digital Africa et ses termes de référence sont inconnus. Le conseil d’administration a donc demandé l’annulation de cette enquête ». 

L’AFD aurait proposé qu’un auditeur indépendant soit nommé par le CA, pour « protéger les salariés de Digital Africa, convoqués à des entretiens enregistrés par ces avocats, sous peine de sanctions, sans connaître les fondements de cette situation ».  

A la question de savoir si l’AFD exige toujours la dissolution de DA, l’agence française reste ambiguë dans sa réponse chez nos confrères. « Nous n’avons pas encore eu l’occasion d’aborder le sujet en Conseil d’Administration, explique la cellule de communication de l’AFD. Aujourd’hui il s’agit de discuter de la meilleure façon d’avancer et d’amplifier l’initiative ambitieuse et novatrice lancée au printemps 2018 pour soutenir les start-up africaines et accompagner le développement de projets d’innovation numérique à impactLa refonte de la gouvernance était attendue depuis juin 2020, lorsqu’un vice-président avait été choisi pour assurer la présidence par intérim après la démission du Président fondateur ».  

Comme l’indique Rebecca Enonchong, l’AFD et les autres organisations françaises vont sûrement réussir à dissoudre l’association Digital Africa et en recréer une plus française. Dissolution ou pas, pour l’histoire, il faudrait bien qu’un audit soit lancé ou se poursuive pour savoir les raisons de l’échec de cette initiative qui affichait pourtant de grandes ambitions.

Par Beaugas Orain DJOYUM

L’association Digital Africa

L’initiative Digital Africa réunit une communauté de partenaires de toutes nationalités – incubateurs, financiers institutionnels, venture capitalists, clusters techs – au service des entrepreneurs numériques africains, au premier rang desquels se trouve l’ Agence française de Développement (AFD), principal financier. Les 10 organisations cofondatrices sont l’AFD, AfriLabs , Bond’Innov, CFI Développement Médias, Do4 Africa, FING,  le Réseau Global Entrepreneurship (GEN), Jokkolabs, La Fabrique des Mobilités et l’association La Ferme digitale.

L’initiative Digital Africa est soutenue par le président français Emmanuel Macron, qui avait annoncé la dotation de 65 millions d’euros en faveur des jeunes innovateurs africains lors de son discours à l’ouverture de la troisième édition du salon Viva Technology en mai 2018. Le Trésorier de cette association est CFIMédias, l’agence française de développement médias.

Annoncée également à Ouaga par le président français Emmanuel Macron, l’association Digital Africa a été créée en octobre 2018. C’est ce qu’on apprenait alors le 14 octobre 2018 sur le compte Twitter de Karim Sy, fondateur de Jokkolabs, premier espace de travail collaboratif en Afrique de l’Ouest, nommé par la même occasion président de cette association.

Pour rappel, Digital Africa est une initiative développée par l’Agence Française de développement sous la prescription d’Emmanuel Macron. Cette plate-forme se présentait comme un « outil collaboratif favorisant l’émergence des start-ups africaines et de leurs écosystèmes » pour reprendre les propos de JP Barral de l’AFD sur twitter, félicitant au passage Karim Sy.

Digital Africa cherche également à rapprocher les écosystèmes numériques européen et africain. Parmi ses actions jusqu’ici, on peut citer la promotion et le soutien à l’entrepreneuriat africain à travers le Challenge des 1000, le programme Social & Inclusive Business Camp (SIBC) ou encore le lancement du Bridge Fund, en collaboration avec Proparco.

Par B-O.D.

Déjà 9,15 millions d’internautes Camerounais dont 4,3 millions sur les réseaux sociaux, selon Hootsuite (Rapport)

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Déjà 9,15 millions internautes Camerounais dont 4,3 millions sur les réseaux sociaux, selon Hootsuite (Rapport)

[ICT Media STRATEGIES] – Le dernier rapport de Hootsuite et We are social baptisé Digital 2021 – Cameroon est disponible depuis le 11 février 2011. D’après ce rapport, le Cameroun comptait au 31 janvier 2021 environ 9,15 millions d’internautes. Un chiffre ayant augmenté de 1,3 million (+ 16%) entre 2020 et 2021. Ce qui leur faire dire que le taux de pénétration de l’Internet au Cameroun se situe à 34,0% en janvier 2021.

Parmi ces internautes, 4,3 millions sont utilisateurs des réseaux sociaux. Ceci sur une population globale estimée à 26,88 millions d’habitants en janvier 2021. Car, selon les auteurs du rapport, la population du Cameroun a augmenté de 672 mille (+ 2,6%) entre janvier 2020 et janvier 2021.

Hootsuite, We are social et leurs partenaires, auteurs de ce rapport, sont allés recueillir  les données auprès des sources autorisées. Notamment chez les réseaux sociaux concernés et quand cela a été nécessaire, auprès de la GSMA, l’association mondiale des opérateurs mobiles et équipementiers télécoms, et auprès des institutions internationale comme la Banque mondiale ou encore les Nations-Unies entre autres sources fiables. Extraits de leur rapport:

Statistiques des médias sociaux pour le Cameroun

Selon ce rapport, il y avait 4,3 millions d’utilisateurs des médias sociaux au Cameroun en janvier 2021.  Le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux au Cameroun aurait donc augmenté de 600 000 (+ 16%) entre 2020 et 2021.

Aussi, le nombre d’utilisateurs des médias sociaux au Cameroun équivalait à 16,0% de la population totale en janvier 2021.

Connexions mobiles au Cameroun

Il y avait 26,60 millions de connexions mobiles au Cameroun en janvier 2021. Le nombre de connexions mobiles au Cameroun a augmenté de 2,6 millions (+ 11%) entre janvier 2020 et janvier 2021. Faisant ainsi passer le pourcentage de connexions mobiles au Cameroun en janvier 2021 à 99 % de la population totale. Ceci avec la précision que de nombreuses personnes au Cameroun ont plus d’une connexion mobile.

Sur Twitter, la plateforme de microblogging, 122 000 Camerounais sont inscrits.

Il y a plus de Camerounais sur LinkedIn que sur la plateforme de microblogging. 720 000 Camerounais sont inscrits sur le réseau social professionnel.

Pour ce qui est de l’application Facebook Messenger, les publicités de Facebook peuvent toucher jusqu’à 750 000 Camerounais. Et davantage les hommes qui représentent 61,3% ce chiffre. Si le rapport ne précise pas le nombre d’abonnés Facebook, un checking sur la plateforme Facebook par ICT Media STRATEGIES fait état de 04 millions d’abonnés camerounais pouvant êtres touchés par les publicités Facebook. Autre donnée intéressante, ce sont davantage les femmes qui cliquent sur les messages publicitaires diffusés et sponsorisés sur FAcebook.

Cameroon Data HootSuite 1

Sur Instagram, ils sont 600 000 Camerounais.

Le comédien Ulrich Takam entre dans le top 10 des recherches les plus effectués sur YouTube par les Camerounais.

Et pour se connecter sur Internet, les internautes Camerounais utilisent davantage des smartphones Android (84,9% contre 6,7% pour les i-Phone).

e-Commerce

Côté e-Commerce, l’on n’observe pas beaucoup d’évolution, car comme en 2020, seuls 5,6% des internautes camerounais effectuent des achats en ligne.

Par B-O.D.