[DIGITAL Business Africa] – Ils étaient de tous les âges. Des amateurs en économie numérique ont reçu une formation (gratuite) donnée par Binance. La plateforme de cryptomonnaies a mobilisé les experts en Blockchain, bitcoin et cryptomonnaies dans le cadre de cette formation. C’était à Yaoundé, ce samedi quatre décembre 2021. But de la formation : donner à comprendre le fonctionnement des cryptomonnaies et définir des stratégies de défense contre les arnaqueurs et par la même de favoriser l’indépendance financière des populations.
« Le continent africain présent des opportunités uniques pour l’adoption et le développement des crypto-monnaies. À ce titre, nous considérons que l’éducation à la blockchain est vitale pour matérialiser ces opportunités. Il est également clair que le potentiel de l’Afrique francophone à être un élément central de ce développement est infini et nous nous engageons à faire en sorte que davantage de personnes aient accès aux bonnes informations », a déclaré Carine Dikambi, responsable de l’Afrique francophone chez Binance.
Joël Feupossi est entrepreneur et passionné de blockchain. Il faisait partie des exposants. Pour lui, la blockchain est une nouvelle façon de stocker, valider et structurer les données. Il affirme que la blockchain est pour le bitcoin ce que internet est pour les réseaux sociaux ( WhatsApp..).
L’on apprend que c’est une base de données distribuées. Elle pèse 460 Gigas. La blockchain est sécurisée par des « mineurs », qui valident les transactions et empêchent le phénomène de hacking. Les services de la blockchain étant les transactions financières, l’identification des personnes, les registres cadastraux, la gestion des marchés, les organisations caritatives.
Parlant de bitcoin, il affirme que c’est la toute première cryptomonnaie créée en 2009 par Satoschi Nakamoto. L’exposant a expliqué ce qu’il y a lieu de faire pour acheter et vendre son bitcoin. Se doter d’un portefeuille, déposer la monnaie fiduciaire, faire ses propres recherches, analyser le nombre de projets qui seront disponibles, avoir une stratégie d’entrée (choisir à quel moment acheter) sont des préalables. Il a par ailleurs recommandé de faire des recherches avant toute transaction. S’en remettre ainsi au site coindesk.com. Et comme influenceurs il suggère hasher, cryptomatrix.
La plateforme Binance est utilisée dans 180 pays. Son interface est en 15 langues. La plateforme enrégistre, selon Carine Dikambi, 1.400.000 transactions par seconde pour deux milliards de volume quotidien de transactions en moyenne. La prochaine formation se déroulera à Douala, le 17 décembre 2021.
Écrit par Jean Materne Zambo (Stg)