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Roger Kamgaing lance Africa Smarts Today pour aider les décideurs africains à réussir en adoptant des services numériques appropriés

[DIGITAL Business Africa] – Roger Kamgaing, l’ancien vice-président exécutif pour les services aux gouvernements et aux institutions du groupe suisse SGS, est aujourd’hui fondateur et CEO du cabinet Africa Smarts Today. Lancé au mois de juillet 2022, la mission d’Africa Smarts Today est de renforcer l’économie africaine de l’intérieur. Ceci en proposant aux décideurs locaux des solutions commerciales numériques permettant aux gouvernements de créer une croissance durable inclusive.

Et Roger Kamgaing croît que la technologie numérique peut être la grande force de cette transition et croissance économiques. D’où son engagement à travers Africa Smarts Today à convaincre les gouvernements que le développement des infrastructures numériques par l’investissement, la formation et le renforcement des capacités dans ce secteur est ce dont l’Afrique a besoin pour stimuler une croissance économique inclusive.

La vision de Roger Kamgaing : « Des services numériques développés en Afrique, sur des appareils conçus par des hommes et des femmes ayant reçu une éducation africaine, qui atteignent l’ensemble du continent. Certains diront que c’est une vision simpliste ou irréaliste, mais à ceux-là, je répondrai que demain appartient à ceux qui s’y préparent aujourd’hui. Pour créer un avenir plus radieux, nous devons d’abord l’imaginer, puis agir en conséquence. »

Le numérique en Afrique, le Camerounais s’y intéresse depuis longtemps. Passionné des nouvelles technologies et convaincu que l’Afrique a une partition importante à jouer dans l’économie mondiale à travers des solutions numériques appropriées, il avait lancé en 2014, parallèlement avec son job à SGS, l’incubateur TIME Incubator (aujourd’hui TIME SA) afin d’accompagner les startups africaines.

Une forte et riche expérience au service de l’Afrique

Fort de ses 20 années d’expérience à la multinationale SGS qui propose des services dans les domaines du contrôle, de la vérification, de l’analyse et de la certification, en relation avec la commercialisation et le transport des biens, ainsi que la formation des personnes, Roger Kamgaing se propose donc aujourd’hui de mettre son expérience au service des décideurs africains.

Tout comme le Camerounais reste disposé pour l’assistance aux gouvernements dans la conception et la mise en œuvre de politiques et de stratégies de facilitation du commerce, de renforcement de la conformité, du développement de mesures performantes en matière de marchés publics, garantissant le meilleur rendement et les meilleurs bénéfices pour les pays tout en promouvant la transparence.

L’expérience professionnelle de Roger Kamgaing est davantage associée à SGS. Le groupe SGS, Roger Kamgaing, le connaît bien. Car le Camerouno-Suisse y a passé 20 ans de carrière professionnelle. Il rejoint le géant suisse en  août 1996 comme directeur régional des ventes pour l’Afrique de l’Est.

Avec le dynamisme de ce titulaire d’un Master en Droit des affaires et fiscalité de l’Université de Paris 1 et d’un Master en Audit et Fiscalité à l’ESCP Business School en 1990, le groupe suisse le propulse à la direction Global Sales and Marketing.

Et plus tard, en janvier 2020, à la vice-présidence exécutive pour les Services aux gouvernements et aux institutions qu’il quittera en janvier 2022. Ceci après avoir fait un break de deux ans (de 2012 à 2014) hors du groupe qu’il avait quitté pour lancer Kamgaing Associates, un réseau de consultants offrant des services aux entreprises et aux gouvernements.

La naissance d’un géant

Pendant cinq ans au Cameroun, de 1991 à 1996, il avait créé et dirigé Africa Import, une PME spécialisée dans l’importation (principalement d’Asie) et la distribution en Afrique centrale de produits de base (farine de blé et glace principalement). En quatre ans, cette PME aura importé jusqu’à 60 000 tonnes métriques par an.

Expérience qui lui permet de comprendre les problématiques liées au commerce des matières premières et aux transactions internationales, en particulier dans le contexte spécifique de l’Afrique. Il est ainsi exposé aux défis du commerce transfrontalier, à la réglementation douanière, ainsi qu’aux problèmes rencontrés par les gouvernements en Afrique en matière de conformité et d’application. Bon profil pour SGS donc qu’il rejoint après son aventure entrepreneuriale camerounaise.

L’expérimenté, dynamique et rigoureux Roger Kamgaing, 56 ans, met aujourd’hui toute cette expérience au service du développement numérique du continent africain à travers Africa Smarts Today. C’est encore plus Smart !

Par Beaugas Orain DJOYUM

Stars News Show by Orange : Vote ton artiste préféré et gagne 100 000 F. Cfa, la proposition de Star News Cameroun aux abonnés

[DIGITAL Business Africa] – La phase des votes du public, des abonnés pour la compétition Stars News Show by Orange  a commencé. Les abonnés sont invités à voter pour leurs artistes préférés sur leur chaîne sur Star News Mobile. Pour récompenser les votants, Star News Cameroun offre la possibilité aux abonnés ayant voté de gagner jusqu’à 100 000 F.Cfa.

Déjà quelques gagnants ont été enregistrés la semaine dernière lors du Meet & Greet avec l’artiste Darina victry au Mapamba Club.

Pour voter, il suffit d’envoyer 23 au 8082 et de suivre les étapes. 100 F.Cfa / SMS. Il est conseillé de confirmer son vote en validant le SMS. Ou encore utiliser le lien https://bit.ly/3u8nCY4 pour le vote.

Coté artistes en compétition, le King ou Queen de la semaine sera connu.e le 12 août 2022.

Cette semaine, les artistes s’affronteront sur le thème : Challenge aux fans de chanter pour les artistes.

En rappel, 10 artistes sont en compétition pour la deuxième édition de ce Star News Show by Orange. C’est le 10 septembre 2022 que le vainqueur sera annoncé après 10 semaines de compétition et de production de contenus originaux pour le bonheur de leurs fans sur Star News Mobile. Les artistes qui réussiront à cumuler un maximum de votes du public à travers leurs contenus vidéos sont récompensés.

Au Cameroun, la Star News Urban Hit Show (SNUHS) by Orange est une compétition entre artistes qui permet de déterminer lesquels influencent le plus leur communauté avec leurs contenus exclusifs postés sur leur chaine sur la plateforme numérique de Star News.

L’on se rappelle que l’an dernier, les artistes vainqueurs de la première édition Maalhox, Happy et Mink’s avaient respectivement reçu chacun de StarNews Mobile un chèque de 20 millions de F.Cfa, de 10 millions de F.Cfa et de 05 millions de F.Cfa. C’était le 06 novembre 2021 à Douala.

« Lors de la première édition, au cours de trois mois de compétition avec 20 artistes en liste, nous avons recruté 300 000 abonnés qui ont accepté d’apporter leur soutien aux artistes. Nous avons eu une production de contenus et un accompagnement médiatique d’Orange à 360 degrés pour faire la promotion de ces artistes qui se sont mobilisés. Enfin, et c’est le plus important, nous avons réussi à donner une crédibilité et un signal qu’avec StarNews les artistes peuvent gagner de l’argent. La preuve, nous avons apporté une réponse ponctuelle à ces artistes qui étaient sinistrés par la Covid-19 et nous leur avons permis de gagner un montant total de 37 millions de francs CFA », rappelait il y a peu Diane Mouaha, la Country Manager de StarNews Mobile au Cameroun.

Les innovations de l’acte 2 de SNS by Orange

Si en 2021 StarNews Mobile a octroyé 37 millions de francs Cfa aux artistes, le montant en 2022 est revu à la hausse. Cette année, 45 millions de francs CFA seront accordés aux artistes vainqueurs. Ceci, selon un modèle « inédit » de création de revenus constants et permanents même après la compétition, explique Diane Mouaha.

D’après ses explications, trois leviers de 15 millions de francs CFA chacun sont mis en place pour la seconde édition de la SNUHS : le premier levier de 15 millions de francs Cfa pour récompenser la performance de dix artistes en leur octroyant 500 000 francs Cfa chacun par mois pendant les trois mois de la compétition ; le second levier de 15 millions de francs Cfa pour récompenser la performance des trois meilleurs artistes de la plateforme Star News en leur octroyant 5 000 000 francs Cfa chacun et enfin le troisième levier de 15 millions de F.CFA pour récompenser la performance des trois meilleures chaînes crées pour les trois gagnants leur permettant de gagner chacun au minimum un million de francs Cfa par mois pendant les cinq mois qui suivront la compétition.

Par Digital Business Africa

Intelligence artificielle : Les enjeux pour le développement social en Afrique

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] –  L’Intelligence artificielle (IA) bénéficie d’un regain de notoriété depuis ces dernières années. Le concept est né en 1956 avec John McCarthy (Université de Dartmouth) avec ce qu’il appelait la modélisation (mathématique et statistique) du neurone humain. En effet, l’ambition de McCarthy qui était de modéliser le langage humain se solda par un échec cuisant, conduisant à l’arrêt des financements ainsi qu’à la fin des travaux de recherche et projets dans le domaine.

Ce schéma s’est reproduit plus tard avec l’avènement des Systèmes Experts (logiciels capables de répondre à des questions expertes comme Dentral[1]), qui avaient pour ambition d’être capables de reproduire les mécanismes cognitifs d’un expert dans un domaine donné.

L’engouement autour de l’Intelligence Artificielle a de nouveau disparu jusqu’à 2007 environ, où le monde s’est remis à surfer sur la vague de l’IA. Deux logiques s’opposent alors : d’un côté celle qui pense que l’IA induira des avancées considérables, de l’autre côté celle convaincue que l’Homme est voué à l’obésité car les robots se substitueront totalement à nous.

Il est important que chacun (citoyens, Etats) se familiarise avec ce concept qui se veut vaste et complexe, afin d’identifier les leviers actionnables pour en tirer le meilleur pour la société, dans le respect d’un cadre éthique et légal consensuellement défini.

Quelles définitions pouvons-nous adosser à l’intelligence artificielle (IA) ?

La manière la plus simple de représenter l’IA est de la mettre en perspective dans le contexte humain. L’objectif de l’IA est de créer des systèmes (ou algorithmes) pouvant fonctionner de manière intelligente et autonome. Rappelons que la notion d’algorithme renvoie à un ensemble d’instructions informatiques destinées à s’exécuter soit de manière autonome (verrouillage d’accès après détection d’une présence), soit consécutivement à une intervention humaine (calculatrice).

Pour communiquer, l’être humain peut parler et écouter. Cela correspond dans le domaine de l’IA au traitement du langage naturelle plus connu sous l’anglicisme « NLP : Natural Language Processing ». Ce domaine s’articule autour de :

  • La reconnaissance vocale. Technique informatique basée sur les statistiques, permettant d’enregistrer une sonorité vocale (humaine), de l’interpréter et d’en exécuter les directives. C’est le cas du « Google Home » qui est un assistant vocal produit par Google et capable par exemple de restituer oralement la biographie d’une personnalité publique sur simple demande vocale.
  • La reconnaissance de texte. Technique informatique permettant de collecter et comprendre un texte saisi. De nos jours, ces algorithmes sont capables de discerner les émotions dans un texte, de remettre les mots dans le contexte approprié. Les « Tchat bot » implémentés dans les sites web en sont une application.

L’être humain peut par ailleurs voir et traiter ce qu’il voit. Cela correspond dans le domaine de l’IA à la Reconnaissance d’images. Technique informatique permettant à un algorithme de détecter des images, puis de les identifier suite à un traitement comparatif sur la base d’un stock d’images historiques. Une des applications de la reconnaissance d’images est la reconnaissance faciale. Qui s’appuie sur des méthodes de probabilités afin de comparer une capture d’image faciale à un gabarit.

L’être humain est doté de la capacité à reconnaitre des tendances. Cela correspond dans le domaine de l’IA à la reconnaissance tendancielle plus connu sous l’anglicisme « pattern recognition ». D’ailleurs, l’IA est bien plus performante que l’humain dans ce domaine. En effet, elle peut s’appuyer sur des volumes considérables de données (sur plusieurs dimensions ou axes) en vue de déterminer des modèles mathématiques, des tendances. C’est sur cette branche de l’IA que l’on rencontre :

  • Le Machine Learning (apprentissage automatique)

Technologie informatique apparue dans les années 1980, permettant à des algorithmes d’identifier des tendances, de définir des règles statistiques en fonction des données historiques qui lui sont indiquées. L’objectif étant que ces algorithmes soient capables de prédire des valeurs en fonction de données futures suivant une logique statistique.

  • Le Deep Learning

Méthode particulière de réalisation du Machine Learning, se situant au carrefour de trois disciplines : l’informatique, la statistique et la neuroscience. En effet, cette technique permet de reproduire le fonctionnement cognitif du cerveau humain afin de permettre à l’algorithme d’apprendre sur la base des données qui lui sont fournies, en vue de faire deux choses : soit des classifications, soit de la prédiction, ce dans tous les domaines.

L’être humain peut aussi cerner son environnement et s’y mouvoir avec aisance. Cela correspond dans le domaine de l’IA à la robotique.

 L’IA soulève-t-elle des enjeux sociaux en Afrique ?

Les Etats africains sont résolument convaincus que la technologie contribuera à adresser des challenges majeurs. C’est ainsi qu’est née la « Smart Africa Initiave » en 2013 à Kigali.

Les travaux de recherche, de conception et d’implémentation des applications liées de l’IA devront se faire :

  • Dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales : La « donnée » étant à l’IA ce que l’essence est à l’automobile, plus la quantité de données exploitée par les algorithmes d’IA est dense et structurée (Big Data), meilleures seront les résultats des algorithmes. Parmi les données les plus plébiscitées, les données à caractère personnel (c’est-à-dire les données des individus) sont demandées pour bon nombre d’applications de l’IA : reconnaissance faciale, analyses commerciales prospectives, recherches médicales, etc.

Il apparait donc évident que toutes les applications de l’IA devront être implémentées dans le respect des dispositions de la « Convention de l’Union Africaine sur la cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel[2] ».

  • Dans la recherche systématique du bien-être commun et de la réduction de la pauvreté : Au regard de la pluralité des domaines d’applications de l’IA (agriculture, santé, mobilités urbaines, performances d’entreprises, etc.), il est urgent de proposer des solutions innovantes (basées sur l’IA) dans chacun de ces domaines pouvant fortement contribuer au développement social.
  • Focus sur la santé

Certaines épidémies frappent fortement certains pays africains (Choléra, Typhoïde, Grippes, Ebola). Avec les capacités notamment de prédiction qu’apporte certaines techniques de l’IA, il sera possible d’anticiper l’arrivée de ces maladies sur la base de la masse des données exploitées.

Aussi, dans le domaine de la recherche pharmaceutique, l’Afrique pourrait accélérer ses processus de recherche et de fabrication des médicaments (donc réduire les coûts) via une approche prospective des meilleurs conditions chimiques conditionnant la stabilité des produits médicamenteux. Ainsi seront mis à la disposition des populations des produits médicamenteux efficaces et accessibles.

  • Focus sur la formation et l’emploi

La nécessité de se doter de la « capacité à faire adéquate », par le renforcement des compétences des ressources humaines africaines apparait cruciale. Autrement dit, des investissements doivent être consentis dans la formation afin de répondre aux futurs besoins du marché de l’emploi en la matière.  Cette approche contribuerait mécaniquement à infléchir la courbe du chômage en Afrique, indicateur de développement incontestable.

Les Etats Africains se doivent de concevoir des stratégies inhérentes à l’IA et de mettre en place des partenariats avec le monde académique et industriel. Des investissements importants dans des programmes de recherche et dans l’éducation doivent être réalisés. L’arrivée et la résilience de l’Afrique dans la compétition mondiale de l’intelligence artificielle dépend fondamentalement des réponses politiques qui seront formulées par les Etats relativement aux stratégies éducationnelles.

  • Focus sur la mobilité urbaine

Le moteur de croissance africaine sera aussi la ville. Et l’un des paramètres pour faire des affaires dans les villes est la question de « mobilité urbaine ».

Quand on sait que le continent africain représente 2% du parc automobile mondial et 20% du taux de mortalité routière, on peut s’imaginer que le numérique peut venir en appui à cet enjeu en vue d’optimiser une meilleure mobilité des personnes et des biens. Cela peut passer par la mise en place d’applications de mobilité à l’instar des applications de commande de véhicules de transports comme Uber ou Heetch. Par-dessus ces applications mobiles, d’autres applications faisant usage d’intelligence artificielle pourront être déployées afin d’exploiter les données collectées et améliorer les politiques publiques en matière de transport et d’infrastructures routières. Il s’agit ici d’une vision prospective car à ce jour, les acteurs de l’écosystème de la mobilité s’attèlent à collecter et structurer les données de mobilité.

Adresser tous ces enjeux sociaux (liste non exhaustive) de manière effective oblige les Etats africains à se doter d’une masse de données structurées, considérables et sécurisées : le fameux Big Data.

Les principaux piliers d’une politique publique en matière d’intelligence artificielle responsable

Quel que soit le domaine d’application, nous avons vu le potentiel transformationnel considérable offert par l’IA. La conception et l’implémentation des applications basées sur l’IA devraient reposer sur une politique dédiée à l’IA et qui s’articule à minima autour des piliers ci-après :

  • Respect des libertés et des droits de l’Homme : « Les droits de l’Homme et les libertés fondamentales ont la même valeur dans le monde virtuel que dans le monde réel ».

Les outils et services basés sur l’IA devraient être en toutes circonstances, respectueux de la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples[3].

  • Non-discrimination : prévenir la création ou le renforcement de discriminations entre individus ou groupes d’individus.

Des chercheurs du centre médical Geisinger (Pennsylvanie, USA) ont mis au point un algorithme[4] basé sur le Deep Learning, qui permet de prédire le décès d’un patient à horizon un an (arrêt cardiaque). Cet algorithme a pu exploiter les données de 400.000 patients (1,7 millions de rapports d’électrocardiogrammes) et est en capacité de réaliser les prédictions attendues.

Mieux, basé sur sa capacité d’analyses très poussée, il a pu déceler des cas de patients encore exposés à des pathologies (quand bien même ces derniers avaient été déclarés sains par le corps médical). Ce type de prédiction peut conduire à des décisions de traitements sélective (par exemple pour des raisons d’optimisation des dépenses publiques, exclure des traitements les patients en sursis identifiés grâce à l’algorithme).

  • Sécurité : la course à l’IA est bien réelle. Cet outil doit être pris très au sérieux par l’Afrique, car pouvant contribuer favorablement à l’accélération du développement économique et même social. On ne saurait donc faire l’économie des questions de sécurité des sources de données utilisées (considérées comme des actifs stratégiques) pour les différentes applications de l’IA.
  • Transparence : rendre accessibles et compréhensibles les méthodologies de traitement des données, en autorisant des audits externes.

Les pays africains sont appelés à prendre conscience individuellement des enjeux de l’Intelligence Artificielle. Toutefois, ces prises de conscience individuelles devraient converger vers une stratégie commune impulsée et portée au niveau supranational, c’est-à-dire par l’Union Africaine. En effet, les investissements dans le domaine demanderont des économies d’échelle pour des bénéfices communs.

A l’entame de cette tribune, deux logiques ont été présentées : l’une favorable au développement de l’IA car perçue comme facteur de productivité et l’autre convaincue que l’IA conduirait inéluctablement l’humanité à l’obésité. Cette dernière est très présente dans les pays dits industrialisés. De ce fait, une minorité de la classe active dans ces pays est craintive de la destruction des emplois à cause de l’avènement de l’IA. S’il est vrai que cette discipline transformera certains métiers dans les pays précédemment cités, l’Afrique, encore faible d’un secteur secondaire embryonnaire ne saurait être dans un scénario de « destruction-transformation » d’emplois, mais plutôt dans un scénario exclusivement de création d’emplois. 

Paris, le 04 août 2022.Frank William NZOUETOM

Par Frank William NZOUETOM

Spécialiste de l’économie Numérique, Auteur du Lexique Cyber, Promoteur des innovations Tech Africaines sur BFM TV

https://www.lexiquecyber.com/

 

[1] https://www.britannica.com/technology/DENDRAL

[2] https://www.afapdp.org/wp-content/uploads/2018/06/CONV-UA-CYBER-PDP-2014.pdf

[3] https://au.int/fr/treaties/charte-africaine-des-droits-de-lhomme-et-des-peuples

[4] https://futurism.com/neoscope/ai-knows-when-youll-die-how

Free Roaming : le Togo et le Gabon s’engagent à supprimer les frais d’itinérance mobile

[DIGITAL Business Africa] – La suppression des frais du roaming (itinérance) entre le Gabon et le Togo sera bientôt effective. Un protocole d’accord a été signé à ce titre le 4 août 2022 à Libreville entre les deux pays par Monsieur Lin Mombo, le président du conseil de régulation de l’Arcep Gabon et Monsieur Galley Michel Yaovi, directeur général de l’Arcep Togo. Il s’agit d’une première entre un pays de l’Afrique de l’Ouest et un pays de l’Afrique centrale.

Dans le but de rendre rapidement cet accord effectif, une délégation conduite par l’ARCEP Togo en compagnie des deux opérateurs mobiles (Togo Cellulaire et Moov Africa Togo) s’est rendue à Libreville le 6 août 2022 pour évoquer toutes les questions techniques avec les opérateurs locaux (Moov Africa, Gabon télécoms et Airtel).

La mise en œuvre effective de cet accord se traduira par une baisse drastique des prix sur les communications mobiles (voix, data et sms) en itinérance favorisant ainsi la mobilité des citoyens entre les deux pays.

Concrètement, il sera désormais possible d’utiliser une carte SIM togolaise au Gabon et vice versa sans payer de frais de roaming qui rendent ces communications mobiles extrêmement chères.

Plus précisément, la réception des appels sera désormais gratuite et les appels émis dans le pays visité seront facturés aux tarifs locaux hors forfaits soit jusqu’à 10 fois moins chers qu’actuellement.

Au-delà du renforcement de la coopération entre le Togo et le Gabon, ce protocole d’accord rentre dans le cadre de la création d’un marché unique africain au sein de l’alliance SMART AFRICA dont le Togo fait partie. A ce titre, le Togo et le Gabon entendent poursuivre l’élargissement dudit accord avec l’intégration d’autres pays d’Afrique.

Par DBA. Source : ARCEP Togo

L’ARCEP Togo recherche des entreprises pour fournir une solution de portabilité pour les communications mobiles au Togo

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) du Togo a lancé le 27 juillet 2022 un avis d’Appel d’Offres (AAO – N°002/ARCEP/PRMP/2022) afin d’acquérir une solution de portabilité pour les services de communications mobile au Togo.

Le marché est en lot unique et les variantes sont autorisées, conformément à la clause IC 13.1 des données particulières de l’appel d’offres DPAO.

Les livraisons seront effectuées dans un délai maximal de 180 jours à compter de la date de notification du marché approuvé, à l’adresse suivante :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA – Immeuble ARCEP,

BP : 358 Lomé, Togo

La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini par le Code des marchés publics en vigueur et ses textes d’application, et ouvert à tous les candidats éligibles.

L’ARCEP Togo précise que les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de : Monsieur CAPO Amah Vinyo. ARCEP, 4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA. BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94. E-mail : [email protected] Site web : www.arcep.tg

Les entreprises intéressées peuvent prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,

BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

de 8H30 à 11h30 et de 15H00 à 17H00.

Les exigences en matière de qualifications mieux détaillées dans le DPAO sont :

– les conditions légales de l’entreprise ;

– la situation financière de l’entreprise ;

– l’expérience de l’entreprise ;

– l’existence d’un service après-vente assuré directement par le soumissionnaire.

Les soumissionnaires sont informés que leurs offres financières doivent être élaborées dans le respect des prix contenus dans la dernière version du répertoire des prix de référence (mercuriale des prix) disponible sur le site du Ministère de l’économie et des finances au www.finances.gouv.tg. Dans le cas contraire, leurs offres seront redressées.

Les candidats intéressés peuvent consulter gratuitement le dossier d’Appel d’offres complet à l’adresse mentionnée ci-après :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,

BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94 E-mail : [email protected]

Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,

Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94 au plus tard le 26 août 2022 à 10H00 TU.

Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.

Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant de neuf millions (9 000 000) FCFA. Cette garantie de soumission est une garantie bancaire délivrée par une banque installée ou représentée au Togo.

L’Arcep Togo indique que les candidats resteront engagés par leur offre pendant une période de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite du dépôt des offres.

Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à l’ouverture des plis le 26 août 2022 à 10H30 TU à l’adresse suivante :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA, dans l’une des salles de conférence

BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

E-mail : [email protected].

Le Directeur Général, PRMP

Michel Yaovi GALLEY

Par DBA. Source ARCEP Togo

Arcep Togo

Rwanda : le paiement des impôts, des droits de douane et redevances des collectivités se fera par Mobile money dès le 01er septembre 2022

[DIGITAL Business Africa] – La Rwanda Revenue Authority (RRA) a annoncé à tous les contribuables rwandais que les paiements des impôts, des droits de douane et des taxes et redevances des collectivités locales seront désormais effectués par voie numérique à partir du 01er septembre 2022.

Le commissaire général de la RRA, Pascal Bizimana Ruganintwali, qui l’a annoncé ce 26 juillet 2022 indique que la RRA a acquis des systèmes de paiement numérique qui comprennent la réception des paiements de manière fluide et abordable via Mobile Money, Mobile Banking, Internet Banking et MobiCash.

Le non-respect des paiements via ces canaux entraînera « des difficultés pour l’obtention de certificats de dédouanement, de transferts de propriété de véhicules à moteur, de Quitus Fiscal, d’AEO et d’adhésion à la chaîne bleue, de licences et de badges pour les agents de compensation et les conseillers fiscaux respectivement, entre autres services », prévient la RRA.

La RRA informe  également que ses systèmes ont été intégrés avec les banques et les sociétés de télécommunications afin de rendre les paiements numériques possibles et simples. Par ailleurs, un numéro vert 004 est disponible pour aider et accompagner ceux qui rencontreront des difficultés pour effecteur leurs paiements.

C’est donc un pas de plus vers la Cashless Nation qu’entend implémenter le Rwanda de Paul Kagame.

Rwanda : le paiement des impôts, des droits de douane et redevances des collectivités se fera par Mobile money dès le 01er septembre 2022

Par Digital Business Africa

 

Togo : les abonnés ont désormais le droit de refuser de recevoir des SMS publicitaires

[DIGITAL Business Africa] – A l’issue de l’enquête de satisfaction des clients des services de communications électroniques au Togo réalisée par l’ARCEP du 30 mai au 17 juin 2022, une des préoccupations majeures exprimées par les consommateurs porte sur l’envoi de messages intempestifs à caractère publicitaire ou commercial par les opérateurs de services de communications électroniques.

Pour donner suite à cette expression des consommateurs, l’ARCEP a, conformément aux dispositions de l’article 37.2 des cahiers des charges des opérateurs (Moov Africa Togo et Togo Cellulaire) qui leur font obligation d’offrir aux clients l’option de refuser de recevoir des messages de masse à visée publicitaire ou commerciale, enjoint aux deux opérateurs de téléphonie mobile :

  • de permettre à chaque client de décider de ne plus recevoir de message à caractère publicitaire ou commercial sur son téléphone par une notification à travers un code USSD;
  • d’indiquer désormais à la fin de tout message SMS à caractère publicitaire ou commercial, le code USSD permettant au client de notifier à l’opérateur son refus de recevoir ce type de message.

Ce 26 juillet 2022, l’ARCEP Togo informe que conformément à son message transmis à toute la base clientèle des opérateurs mobiles, il est mis à la disposition de tous les clients des opérateurs de communications électroniques mobiles qui ne souhaitent plus recevoir de messages SMS à caractère publicitaire ou commercial, un code USSD leur permettant de notifier leur refus à l’opérateur. Il s’agit des codes USSD ci-après :

  • Pour TOGO CELLULAIRE (TOGOCOM) : *102*7#
  • Pour MOOV AFRICA TOGO: *100*3#

Par Digital Business Africa. Source ARCEP Togo

Régulation : Voici tous les projets réalisés par l’ARCEP Bénin en 2021 [Document]

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP BENIN) a publié son rapport d’activités exercice 2021, le 21 juillet 2022.

Le rapport d’activités 2021 de l’ARCEP BENIN rend compte des grandes réalisations de l’Autorité de régulation sur la période marquant la fin de la mise en œuvre de son plan stratégique 2018 -2021.

Au titre de l’année 2021, l’Autorité de Régulation s’est attelée à faire aboutir les derniers chantiers entrepris au cours  de la mise en œuvre des orientations de son plan stratégique 2018-2021. Elle a également entamé la définition des orientations stratégiques pour la période 2022-2026, afin de mieux jouer son rôle régalien des secteurs des communications électroniques et de la poste.

Il faut noter que ce rapport passe en revue le bilan des activités et projets phares réalisés par l’ARCEP BENIN dans le cadre de la mise en œuvre des orientations stratégiques pour la période 2018-2021. De ce bilan, il ressort que des actions fortes ont été engagées.

Il s’agit entre autres, la mise en place d’un laboratoire de test des équipements terminaux, la digitalisation complète des services de l’ARCEP BENIN, la réalisation de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) et la mise en ligne de deux plateformes à savoir le simulateur tarifaire et l’atlas de couverture des réseaux et ceci dans le but d’améliorer la transparence des offres de services et de fournir aux utilisateurs des services de Communications Electroniques et de la Poste, les éléments d’information permettant d’éclairer leurs décisions.

Le document d’information illustre également au moyen de plusieurs exemples, de quelle manière l’ARCEP a poursuivi ses activités en période de coronavirus pour permettre le changement et enregistrer des résultats significatifs.

Ce rapport d’activités d’environ 90 pages, est structuré en cinq (05) parties, qui mettent en exergue un aperçu sur l’ARCEP BENIN, l’exécution des objectifs stratégiques de 2018-2021, les marchés régulés, les missions de régulation et les perspectives de régulation pour l’année 2022.

Lire le rapport d’activités 2021

Par DBA. Source ARCEP Bénin

Grâce à Jambo, le Congo Brazza est le pays de l’Afrique centrale où les start-up ont le plus levé des financement depuis 2019

[DIGITAL Business Africa] – D’après un classement effectué par Max Cuvellier et Maxime Bayen de The Big Deal, en Afrique, la zone Afrique centrale est celle où les start-up ont le moins levé de financements entre 2019 et 2022. Pour eux, l’Afrique centrale a levé seulement 82 millions de dollars sur cette période et cela représente moins de 0,8% du total des financements levés sur la période en Afrique.

Selon eux, l’Afrique centrale manque d’un champion qui pourrait attirer l’attention et les capitaux. Le pays où les start-up ont le plus levé les financements en Afrique centrale sur cette période est le Congo Brazza. Ici 37 millions de dollars Us ont été levés depuis 2019. Et ce par une seule start-up : Jambo. Le montant maximum levé par une seule start-up en 2022 est 7,5 millions de dollars par la start-up Jambo, qui a bouclé avec succès un tour de table en février 2022, puis un tour de table de série A de 30 millions de dollars en mai. « Cette opération a été le premier tour de table à 8 chiffres jamais enregistré par une start-up dans la région et reste le seul à ce jour », indiquent Max Cuvellier et Maxime Bayen.

Grâce à Jambo, le Congo Brazza est le pays de l’Afrique centrale où les start-up ont le plus levé des financement depuis 2019

L’on se rappelle que la firme d’investissement américaine Paradigm spécialisée dans le e soutien aux entreprises cryptographiques et de Web 3 avait effectué son premier investissement en Afrique par Jambo qui bénéficiait ainsi d’ un financement de série A d’un montant de 30 millions $.

Jambo avait été lancée en novembre 2021 par deux Chinois originaires de la RDC : James et Alice Zhang. Ils ambitionnent d’intégrer des millions d’internautes africains au Web 3, une version d’Internet basée sur la technologie Blockchain.

Avec 24 millions de dollars levés depuis 2019, la RD Congo ne joue même pas dans la cour des “Big Four”, mais se classe plutôt aux côtés d’un Rwanda ou d’une Côte d’Ivoire, affirment-ils.

Par ailleurs, une douzaine de start-up spécialisée dans l’activité de collecte de fonds au Cameroun et en RDC ont également levé des financements. Les auteurs du classement précisent que cela ne signifie pas globalement qu’il n’y a pas d’argent qui circule dans la région par le biais d’opérations de capital-investissement. « Cet argent n’a pas encore atteint l’écosystème local des start-up en grand nombre », écrivent-ils.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Judith Yah Sunday épouse Achidi et son équipe édifient les élèves officiers de l’Esig sur le CDMA et les perspectives de Camtel

[DIGITAL Business Africa] – Une  Masterclass. Le mot n’est pas fort pour qualifier l’attitude du DG de Camtel  et son staff face aux officiers stagiaires de l’Esig, ce 22 juillet 2022.  Judith Yah Sunday épouse Achidi, est allée au-delà d’un simple discours de formalité pour instruire les hôtes du jour sur « La place de CAMTEL dans l’univers des nouvelles technologies de l’information et des communications au Cameroun ».

La délégation de l’École supérieure internationale  de Guerre, forte de 21 nationalités, dont un Français effectuait une visite au siège de l’immeuble de Camtel pour un renforcement des capacités. Conduits par le colonel Abane Mbom, ils ont été entretenus par le chef de la direction de l’audit et contrôle de gestion.

Après son  exposé, Bienvenu Ofono a permis à l’assistance de poser quelques questions. Le personnel de Camtel devant y répondre en retour. Mais le DG Judith Yah Sunday épouse Achidi s’est prêtée au jeu, alors qu’elle n’ y a pas été conviée. Par exemple, à la question de savoir ce qui a présidé au choix du CDMA (Code division multiple access) par Camtel, elle a apporté une précision :

« La technologie  CDMA, à l’époque de sa naissance était plus avancée que le GSM. Avec le CDMA, on était déjà à la 3G. Donc, c’était une technologie vraiment performante et Camtel était précurseur de l’utilisation du CDMA, qui était une technologie utilisée par les forces de defense américaines également qui avait fait une percée dans le monde des télécommunications.  Sachant que nous sommes dans un secteur qui évolue à vitesse de lumière. Aujourd’hui,  nous sommes passés du GSM à la 4G… », complétant la réponse de Bienvenu, Ofono, chef de la direction de l’audit et contrôle de gestion, qui bien avant a aussi dit que le CDMA  répond aux besoins des populations .

«  Le CDMA est un facteur limitant bloquant. L’idée au départ était de trouver une solution aux exigences du service universel. Et on regardait à l’arrière pays, on disait que le CDMA est une bonne option pour le monde rural. Personne ne prévoyait une fin de vie de la technologie CDMA. Lorsque cette fin de vie est arrivée, elle s’est imposée à nous. Étant une entreprise résiliente, Camtel sait rebondir.  Nous avons fait une entrée remarquée  dans le domaine du mobile. Nous avons reçu une licence pour  installer et opérer un réseau de mobile. Au départ , il s’agissait de détruire la sinistralité de notre réseau qui est sauvagement vandalisé», a-t-il dit.

Pour le reste, il s’est agit de passer en revue les oeuvres de  Camtel, mais également ses perspectives. Et l’on retient que Camtel dispose de quatre câbles sous-marins, notamment le south Atlantic 3( SAT3), le West Africa cable system( WACS), Nigeria Cameroon  Submarine Cable System( NCSCS) et le South Atlantic interlink( SAIL).

L’opérateur dispose d’une dorsale en fibre optique de 12000km qui dessert plusieurs régions, à l’instar du Tchad, le Gabon, la Guinée Équatoriale,  La Centrafrique, entre autres.

L’entreprise obtient de devenir un hub des télécommunications en Afrique. Son projet de mise sur pied des villes intelligentes au Cameroun  reste d’actualité.

Par Jean Materne Zambo

Au Togo, les abonnés sont insatisfaits des services offerts par Togo Telecom, GVA, Togo Cellulaire et Moov, d’après l’ARCEP

[DIGITAL Business Africa] – Les consommateurs des communications électroniques au Togo ne sont pas satisfaits des services fournis par les opérateurs mobiles. Cela dans la quasi-totalité des services offerts aux usagers par les opérateurs mobiles et fixes. C’est le résultat d’une enquête de satisfaction des services de communications électroniques au Togo ménée par l’ARCEP du 30 mai au 17 juin 2022. Objectif, connaître à ce moment précis le ressenti/opinion des consommateurs au sujet de la qualité de service qu’ils reçoivent.

Cette enquête large public, indique l’ARCEP Togo, a enregistré plus de 32 000 réponses à travers les canaux USSD (*800#), web (www.arcep.tg), application mobile (ARCEP TOGO) et centre d’appel (8000).

Il ressort des réponses reçues, un niveau d’insatisfaction élevé des services fibre à domicile proposés par les deux opérateurs fixes : Togo Telecom (TGT), Group Vivendi Africa Togo (GVA) ; il en est de même des services des deux opérateurs mobiles : Togo Cellulaire (TGC) et Moov Africa Togo (MAT).

Pour les clients des fournisseurs d’accès internet fixe offrant la fibre à domicile, l’insatisfaction porte principalement sur la cherté des services (78% pour TGT et 68% pour GVA), les problèmes de qualité des services (40% pour GVA et 32% pour TGT) et l’indisponibilité des services (42% pour GVA et 32% pour TGT). Par ailleurs, les clients se sont aussi plaints des problèmes de facturation, de l’inaccessibilité des services d’assistance clientèle et des délais de réparation des pannes trop longs.

Pour les clients des opérateurs mobiles, l’insatisfaction porte principalement sur la cherté des services (75% pour TGC et 64% pour MAT), les problèmes de qualité des services (55% pour TGC et 49% pour MAT) et l’indisponibilité des services (58% pour TGC et 57% pour MAT).

Par ailleurs, les clients se sont aussi plaints des réceptions de messages intempestifs à caractère publicitaire, d’épuisement anormal des forfaits et des délais longs de réparation des dysfonctionnements. Les différents ressentis exprimés par les consommateurs sondés sur les services mobiles, sont en phase avec les études sur les tarifs et les mesures de qualité de service (QoS) publiées par l’ARCEP.

Au vu de ces résultats, l’ARCEP a à nouveau exhorté les opérateurs mobiles et fixes à plus d’investissements pour améliorer la qualité et la disponibilité des services et à davantage d’efforts pour la baisse des tarifs, notamment pour les services mobiles qui demeurent toujours parmi les plus chers de la zone UEMOA en entrée de gamme.

Le rapport de l’enquête de l’ARCEP Togo : 

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2022/07/RAPPORT-ENQUETE-DE-SATISFACTION-CLIENT-DES-OPERATEURS-MOBILES-ET-FIXES_072022.pdf

Par Digital Business Africa 

Congo Brazza / Télécommunications: Hausse du trafic sortant au cours du 1er trimestre 2022

[Digital Business Africa] – D’après les données de l’ARPCE, le total du trafic sortant ( la somme des appels dans le même réseau, dans deux réseaux différents et appels internationaux sortants ) a atteint plus de 1,151 milliard de minutes au cours du premier trimestre 2022.

En effet, entre le 1er trimestre 2021 et le 1er trimestre 2022, on constate que le volume des appels entre deux réseaux a plus que doublé (2,3 fois) ; passant de 16,9 milliers de minutes à 39,7 milliers de minutes ; soit une augmentation de 134,8%.

Le trafic voix sortant de l’opérateur MTN, leader du marché, est en augmentation de 9,4%, contre une diminution de 12,5% pour l’opérateur Airtel.

Pour plus de détails téléchargez ici le rapport

Digital Business Africa

Congo : L’ARPCE démantèle un nouveau réseau de fraude à la SIM Box à Brazzaville

[Digital Business Africa] –Les agents assermentés de l’Autorité de Régulation des Postes et des Communications Electroniques, appuyés par des éléments de la Police nationale, viennent de démanteler un réseau de fraude à la SIM BOX, qui opérait simultanément depuis quelques jours, dans deux quartiers différents de Brazzaville, à savoir : Talangaï et Batignole. 

Trois individus, une femme et deux hommes, tous de nationalité congolaise, ont été interpellés par les services de Police.

Entre autres matériels saisis lors de cette opération : 5 SIMBOX de 8 ports chacun, branchés à un dispositif de connexion à internet ; 2 banques de cartes SIM de 128 ports chacun, branchées au même dispositif de connexion à internet ; un commutateur réseau (LAN Switch) reliant les deux banques de cartes SIM ; un routeur et deux cent cinquante-six (256) cartes SIM de l’opérateur MTN insérées dans les deux banques de SIM, toutes prêtes à l’usage. À cela, il faut ajouter 8 autres SIMBOX de 8 ports chacun, neufs et emballés dans un carton qui ont été retrouvées au domicile du promoteur des sites de Talangaï et Batignole, sis Plateau de 15 ans.

Le principal suspect, qui n’est pas connu des services de Police est le représentant au Congo d’un vaste réseau de fraude à la SIM BOX opérant en Angola, au Rwanda et en Algérie. Il a confié aux services de Police que ses deux partenaires Srilankais et lui s’apprêtaient à déployer des installations de détournement de trafic téléphonique dans 13 pays, notamment : le Tchad, l’Uganda, la Côte d’Ivoire, la Tunisie, le Maroc, le Mali, le Sénégal, la RDC, le Ghana, le Kenya, le Nigéria, le Burkina Faso et le Burundi.

En effet, ces opérations de démantèlement rentrent dans le cadre du travail ordinaire de l’ARPCE qui a, entre autres, missions de protéger et garantir à la fois les intérêts de l’Etat, des usagers et des opérateurs. « Dans le cas d’espèce, les victimes sont les opérateurs de téléphonie mobile et l’Etat Congolais ; ce genre de fraudes causent d’importants manques à gagner qui se chiffrent en centaines de millions de francs CFA », explique M. Benjamin MOUANDZA, Directeur des Réseaux et Services de Communications Électroniques.

Le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA, qui s’est félicité du travail de ses équipes techniques et de la collaboration avec les services de Police, a indiqué : « Nous faisons une veille minutieuse sur l’ensemble du trafic téléphonique, sur l’ensemble du territoire national. C’est pourquoi, dans le cadre de nos missions régaliennes, nous n’hésitons pas à investir dans l’acquisition des équipements qui nous permettent de localiser, de manière précise, les réseaux frauduleux où qu’ils se trouvent sur le territoire national ».

Cet énième démantèlement de réseau frauduleux à la SIM Box vient relancer la nécessité d’identification préalable de tout acquéreur de carte SIM. Il faut souligner que l’identification des cartes SIM est du ressort des opérateurs. Il ne s’agit pas d’une option mais d’une obligation clairement consignée dans leur cahier des charges.

Rappelons qu’en 2016, le Régulateur, en vue d’enrayer cette pratique de fraude à la SIM Box, avait pris le taureau par les cornes en lançant une vaste campagne de sensibilisation à l’identification obligatoire de tout acquéreur de cartes SIM. Il y a quelques mois, l’ARPCE a renforcé cette démarche en enjoignant aux opérateurs une limitation du nombre (5) de cartes SIM par individu par opérateur.

Source : ARPCE

Augmentation imminente des prix des ordinateurs en Afrique avec la hausse de 20% des tarifs de certaines puces et processeurs chez Intel

[DIGITAL Business Africa] –  Intel va effectivement augmenter les prix de certains produits nécessaires à la fabrication des ordinateurs. A l’instar de certaines de ses puces pour la connectivité Wi-Fi.  Intel vient d’informer ses clients de se préparer aux différentes hausses de prix à venir. Les augmentations de prix devraient être supérieures à 20 %.

Ce qui devrait également avoir un impact sur les coût d’ordinateurs vendus en Afrique et dans le monde. Le coût des processeurs Core i d’Intel devrait par exemple dépasser les 500 dollars.

La raison de ces augmentations : « les pressions inflationnistes » déjà signalées aux investisseurs par Intel lors de sa conférence téléphonique sur les résultats du premier trimestre, le 2 avril 2022. « La société a commencé à informer ses clients de ces changements », indique Intel dans un communiqué publié ce mois de juillet 2022 :

« Les prix de vente moyens des processeurs étaient en hausse de plus de 25 % par rapport à l’année précédente et  la demande de processeurs mobiles et de bureau haut de gamme était forte, tant chez les clients commerciaux que chez les consommateurs…Les équipementiers réduisaient leurs niveaux de stocks pour mieux répondre à la demande et Intel envisageait des augmentations de prix ciblées dans certains segments. Les expéditions d’ordinateurs haut de gamme sont restées fortes au cours des derniers trimestres, mais les expéditions d’ordinateurs moins chers comme les Chromebook ont stagné après la pandémie en raison d’une baisse de la demande des clients du secteur de l’éducation ».

Ces augmentations adviennent au moment où  l’entreprise Intel se retire de son projet de fabrication de puces prévue dans l’Ohio. Selon le directeur d’Intel, Pat Gelsinger, ce projet de 20 milliards de dollars sera retardé jusqu’à ce que le Congrès adopte la loi “Chips Act for America“. Une loi qui a vocation à créer un avenir plus stable pour l’industrie technologique américaine. Et on parle de 52 milliards de dollars qui devraient être débloqués pour son financement. Ceci devrait stimuler la fabrication de puces.

Les livraisons de PC auraient baissé de 15 % par an au deuxième trimestre 2022, selon les rapports des analystes technologiques Canalys et IDC. Les livraisons auraient baissé de 13 %. Il s’agirait de la plus forte baisse depuis 2013.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : La reconnaissance faciale dans les rues bientôt possible grâce au service d’e.police qu’offre le Réseau national des télécommunications d’urgence

[DIGITAL Business Africa] – Ils sont Cinq au total. Ces services qu’offre le Réseau national des télécommunications d’Urgence (RNTU), en vue d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans les 10 villes du pays. C’est l’entreprise chinoise ZTE qui les a présentés aux ministres de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji et son homologue des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, qui dirigeait la visite au sein de cette structure le13 juillet 2002 à Ekounou, Yaoundé.Les caméras rotatives 360 degrés installées dans les villes du Cameroun permettent également la reconnaissance faciale des Camerounais [RNTU]

Au nombre des services examinés, figuraient le service d’appels standards, le service d’appels d’urgence, le service de e.police, le système  de vidéo surveillance  et la vidéo conférence.

Alban Doumtsop est ingénieur Télécoms de ZTE. Il était en charge de la présentation du Centre national des Opérations d’Urgence, qui dispose d’un grand écran sectionné en plusieurs fenêtres et de plusieurs postes de travail.

Le premier service est l’appel PTT, push to talk (talkie-walkie). Les appels ici se font au niveau du standardiste. Lequel visualise et apprécie le cas de l’appelant.  Ils le soumettent au dispatcher, qui à son tour le transmet au  superviseur. Il a la possibilité d’écouter l’appel émis. Il contacte la police ou les sapeurs pompiers.  Il reste en écoute avec la police pour recevoir le feedback de ce cas.Réseau national des Télécommunications d’Urgence

Le deuxième service est le système de communications d’urgence. Il a pour but d’assurer la prise en charge des appels de détresse en provenance de n’importe quel abonné muni d’un terminal mobile avec ou sans puce. Le numéro à contacter sera le 112. D’après Alban Doumtsop, ingénieur Télécoms de ZTE, 3600 terminaux (talkie-walkies) seraient répartis dans les dix régions. Par ailleurs, 75 personnels sont déjà formés pour travailler dans les différents Datas Centers.

En ce qui concerne le troisième service qui est la vidéo surveillance, bien de Caméras surveillance seraient dissimulées dans les coins stratégiques des villes. Bien que le RNTU n’ait pas encore été inauguré par le Ministère des Postes et Télécommunications, la gendarmerie exploite déjà les cameras rotatives à 360 degrés de la structure pour mener ses investigations, tout comme la police.

Le service de e.police est le quatrième de la liste. Avec des terminaux installés dans 50 postes de gendarmerie sur toute l’étendue du territoire, il permettra d’héberger les informations des citoyens dans la base de données. De cette manière, il serait possible de retracer un individu à partir de son emprunte digitale, de la reconnaissance faciale, entre autres.

Et le dernier des services est la vidéo conférence. Elle facilitera la concertation rapide par écrans interposés entre les hiérarchies des Datas centers à la faveur des cas urgents. Une sorte de réunion de crise.

Tout est parti de la visite du président de la République en Chine en juillet 2011. Puis c’en est suivie la signature d’un contrat commercial avec l’entreprise ZTE Corporation en 2012, et d’une Convention de financement entre le MINEPAT et la Banque d’export-import de Chine (EXIMBANK-Chine). Nous sommes le 29 octobre 2013. Le Réseau national des télécommunications d’Urgence commencera à prendre forme au lendemain de la signature du marché de réalisation avec l’entreprise Zte le 05 janvier 2017. Le coût global du RTNU serait estimé à un peu plus de 77 milliards de F.Cfa, apprend-on.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Yango lance le service de commande de courses en moto à Douala

[Digital Business Africa]Yango, service international d’information pour la commande de taxis en ligne, annonce aujourd’hui le lancement du nouveau service de moto à Douala. Le Cameroun devient ainsi le premier marché mondial où Yango lance un service de commande de courses à moto. Dans un pays où la majorité des déplacements intra-urbains se font à moto, Yango a jugé nécessaire de lancer ce service qui répond aux besoins spécifiques des populations en milieu urbain.

Les motos sont en effet avantageuses pour déjouer les embouteillages et se déplacer dans les villes très peuplées. Le nouveau service a été mis en place grâce au partenariat avec Bee Moto, l’un des plus grands services de motos à Douala, et plusieurs autres partenaires importants et fiables.

Les utilisateurs de Yango pourront commander une course de moto avec l’application, en choisissant le service moto parmi d’autres options. Les motos seront disponibles dans tous les quartiers de la ville, à l’exception de ceux interdits aux motos (comme Bonanjo). Le conducteur de la moto viendra par géolocalisation de la même manière qu’un conducteur de voiture ordinaire qui a commandé avec l’application Yango.

Toutes les mêmes fonctionnalités seront disponibles pour les utilisateurs du service moto, y compris les dispositifs de sécurité et les technologies développés par Yango lui-même, qui permettent aux utilisateurs et aux conducteurs de se sentir en sécurité et à l’aise pendant chaque trajet.Cameroun : Yango lance le service de commande de courses en moto à Douala

Par exemple, l’application affiche et suit toutes les informations nécessaires sur le chauffeur qui vient prendre la commande et permet à l’utilisateur de partager son itinéraire avec des amis ou des membres de sa famille ou de contacter les services d’urgence via l’application si nécessaire.

L’application indique également le coût estimé du trajet, qui peut varier légèrement car les motos se faufilent dans le trafic plus rapidement que la plupart des voitures et les passagers peuvent parfois arriver à destination encore plus vite que prévu.

Didier THEZE, Country Manager de Yango au Cameroun: “Nous savons qu’une majorité de personnes vivant dans les villes ne peuvent pas effectuer leurs déplacements quotidiens sans les motos et que cela présente des risques élevés. Nous voulons donc leur apporter plus de sécurité et d’assurance dans leurs déplacements en ville à moto. Avec le nouveau service de moto, chaque passager pourra commander une moto avec un chauffeur professionnel depuis son domicile. Les prix sont plus bas et il n’est plus nécessaire de les négocier. Les motos sont capables de se faufiler dans le trafic et disposent des mêmes fonctions de sécurité que les taxis de l’application. Les citadins pourront facilement éviter le trafic et dépenser moins pour se déplacer en ville.”

Yango est un service international de covoiturage qui opère dans 20 pays en Europe, en Asie centrale, au Moyen-Orient et en Afrique. Contrairement aux autres services en ligne disponibles, l’application Yango utilise son propre système de cartographie, d’acheminement et de navigation, ainsi qu’un système de distribution des commandes de haute qualité.

Cameroun : Yango lance le service de commande de courses en moto à DoualaCes technologies sont aussi rentables que rapides ; elles réduisent considérablement le coût du trajet et le temps que les chauffeurs passent à chercher leurs clients, à se rendre chez le client suivant ou à conduire un client à sa destination. L’efficacité de l’acheminement de Yango et ses technologies similaires garantissent une utilisation efficace du temps des conducteurs tout en offrant un service sûr et abordable à ses utilisateurs.

Par Sylvain Adjovi, CP

Cameroun : des jeunes parlementaires pour les Nations Unies s’immergent des stratégies managériales de Camtel

[Digital Business Africa] – Une délégation des jeunes parlementaires de l’Association Camerounaise pour les Nations Unies (ACNU) a été reçue ce mardi 12 juillet 2022 par la direction générale de la société de télécommunications Camtel au siège de ladite structure située au centre-ville de Yaoundé dans le cadre des activités d’éducation et de formation déployées par l’ACNU, qui souhaitait également soumettre des doléances particulières à l’adresse de Camtel.

Il s’est ainsi agit pour ces jeunes de s’immerger concrètement dans les réalités managériales de l’opérateur historique afin de s’instruire, découvrir et surtout échanger avec les responsables. Le responsable marketing de Camtel, M Stéphane Edimo a ainsi procédé à une présentation de l’historique, des buts, objectifs et missions de Camtel. Au terme de cet exposé, les jeunes parlementaires avaient beaucoup de questions, notamment au sujet du bilan du projet de développement de la fibre optique, ou bien les raisons de la migration de la technologie CDMA vers la LTE ainsi que l’utilisation du réseau MTN.

Des préoccupations ont aussi été soulevé quant à la visibilité réduite du produit Blue et la couverture limitée du réseau. M Edimo leur a expliqué que Blue était encore très récent mais une stratégie de distribution était en cours d’exécution avec le recrutement depuis l’année dernière de 40 grands distributeurs qui vont se charger de rendre Blue disponible sur tout le territoire national. Il a aussi fait mention de la solution de paiement en ligne que Camtel va proposer afin que les clients ne soient pas obligés de recourir aux call-box. Mais Camtel envisage aussi d’agir pour l’excellence scolaire. A la question d’un jeune parlementaire à ce sujet, il a fait état au projet de connectivité de 3000 lycées et collèges en cours de discussion avec le Minesec.

L’expérience s’est ainsi avérée très riche en découverte, mais les visiteurs ont surtout été touchés par les marques d’hospitalité remarquables dont ont fait preuve les responsables de Camtel. « J’adresse ma gratitude à Mme la DG de Camtel qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de cette visite, visite qui a permis de stimuler les jeunes afin de connaitre la Camtel, ses objectifs et ses missions. Nous sortons de là satisfaits, instruits et comblés d’informations sur les métiers et produits de Camtel » a déclaré M Christophe Okala, responsable de l’ACNU, qui ajoute que « les jeunes sont satisfaits, tout en extase, tout en joie d’avoir foulé le sol de la maison Camtel. Nous disons merci à tout le staff de Camtel qui nous a reçu dans un environnement d’hospitalité et de courtoisie. »

Les responsables de la Camtel se sont montrés aussi très satisfais de la rencontre et ont exprimé leur émerveillement à l’égard de la vivacité d’esprit dont ont fait preuve les jeunes intervenants lors des échanges. « Nous avons été très impressionnés déjà par la qualité des interventions des diplomates et parlementaires juniors, la cérémonie a été une réussite, nous en avons été très fiers, nous avons également pris acte de toutes les doléances qui ont été présentés par les députés, ils seront portés à l’attention de Mme la DG qui y donnera certainement suite », a déclaré M. Francis Ottou, représentant de Mme la DG. L’ACNU a en effet sollicité la contribution de Camtel pour sponsoriser la remise de prix aux 300 meilleurs élèves du pays ce 24 août prochain.

Par Gaelle Massang

Avec l’acquisition de l’école de code Holberton Inc de la Silicon Valley, l’African Leadership International se positionne comme formateur principal de talents technologiques en Afrique

[Digital Business Africa] –  L’African Leadership International (ALI), qui ambitionne de transformer l’Afrique en formant trois millions de leaders entrepreneuriaux d’ici 2035, et Holberton Inc, un collège alternatif fondé dans la Silicon Valley qui forme la prochaine génération d’ingénieurs en logiciels, ont annoncé ce 13 juillet 2022 la conclusion d’un accord en vue du rachat d’ Holberton Inc.

Cette acquisition, apprend-on, donnera à ALI la propriété du programme de technologie avancée qui lui permettra de fournir aux organisations mondiales l’accès à une importante main-d’œuvre inexploitée capable de combler la pénurie mondiale croissante de talents technologiques. Elle changera également la vie de millions d’Africains en les dotant des compétences en génie logiciel essentielles pour le futur lieu de travail numérique. L’acquisition devrait être finalisée au cours du troisième trimestre 2022, apprend-on du communiqué conjoint. Dans le cadre de la transaction, le réseau Holberton School sera séparé en une organisation indépendante.

Selon le Forum économique mondial, la pandémie a accéléré le rythme des perturbations numériques dans presque tous les secteurs d’activité, et 97 millions de nouveaux rôles plus adaptés à la nouvelle répartition des tâches entre les humains, les machines et les algorithmes vont apparaître. Avec leurs populations vieillissantes, la Chine, l’Inde et l’Occident – sources traditionnelles de talents technologiques – connaissent des pénuries pour répondre à cette nouvelle demande.

L’Afrique quant à elle connaît une croissance démographique rapide. Elle possède la main-d’œuvre la plus jeune du monde, avec un âge moyen de 19 ans, contre 48 ans en Allemagne ou au Japon. Le continent devrait compter 1,1 milliard de travailleurs d’ici 2035, soit plus que la Chine ou l’Inde.

Par conséquent, les entreprises technologiques mondiales considèrent de plus en plus le continent comme la prochaine frontière pour les talents technologiques. Au cours des trois dernières années, Twitter, Google, Microsoft, IBM et Alibaba, entre autres, ont tous annoncé leur intention d’ouvrir des centres technologiques en Afrique.

Ces tendances ont incité l’ALI à s’associer au programme de technologie avancée d’Holberton il y a deux ans afin de développer rapidement la formation d’ingénieurs en logiciels sur le continent africain. Au cours de l’année écoulée, plus de 95 000 étudiants se sont inscrits au programme d’accélération des compétences ALX d’African Leadership International, dont le nombre a augmenté de plus de 2 000 au cours des 15 derniers mois.

Par l’intermédiaire de The ROOM, la division de placement d’African Leadership International, ces talents de classe mondiale seront ensuite mis en relation avec des entreprises mondiales qui cherchent à constituer leurs équipes technologiques, de la même manière que les entreprises technologiques se rendent aujourd’hui en Europe de l’Est et en Inde pour trouver des talents.

Avec cette acquisition, ALI espère se positionner comme une source majeure de talents technologiques sur le continent africain et l’une des plus importantes au monde. La technologie de Holberton a prouvé qu’elle jouera un rôle crucial dans l’écosystème d’ALI. Des étudiants formés par Holberton Inc ont déjà été embauchés par des entreprises comme Apple, Google, Tesla, LinkedIn, Dropbox, Pinterest, Rappi et Nvidia.

Avec la combinaison du programme ALX, de la technologie Holberton et du placement professionnel The ROOM, ALI cherche à mettre en avant un service de classe mondiale qui solidifiera la place de l’Afrique comme dernière frontière de la technologie, tout en apportant une solution durable à la pénurie mondiale de talents technologiques.

Grâce à nos efforts combinés à ce jour, nous avons pu offrir des expériences d’apprentissage de haute qualité à de jeunes Africains à grande échelle. Cela ne ressemble à rien de ce que j’ai connu au cours de mes 20 années de développement du capital humain sur le continent. Avec notre trajectoire actuelle, je suis convaincu qu’au cours de la prochaine décennie, nous formerons des millions de leaders numériques africains qui pourront résoudre bon nombre des plus grands défis de l’Afrique. Notre ambition est de devenir la plus grande source unique de talents technologiques pour le monde“, a déclaré Fred Swaniker, fondateur et PDG d’African Leadership International.

Julien Barbier, cofondateur d’Holberton, pour sa part, a déclaré que “cette acquisition contribuera à remédier à la pénurie mondiale de compétences technologiques en combinant nos forces respectives avec les talents africains qui ouvrent la voie. Cet environnement collaboratif, basé sur des projets, permet à chaque étudiant d’être prêt à travailler après l’obtention de son diplôme. Nos ingénieurs en logiciels permettront aux organisations du monde entier d’accroître rapidement leurs besoins en talents technologiques”.

À propos d’ Holberton Inc

Fondé dans la Silicon Valley en 2015 et présent en Afrique depuis 2019 à travers des campus universitaires (Tunisie et Afrique du Sud) ou via des partenaires (établissements d’enseignement et centres de formation) comme ALI, le groupe Holberton Inc, ambitionnait il y a quelques mois la formation de 500 000 ingénieurs en informatique en Afrique d’ici 2030. Avec ALI, ils prévoient d’inscrire entre 3 et 5 millions de nouveaux étudiants en Afrique d’ici 2030.

Au mois de mai 2022, la startup californienne Holberton spécialisée dans la formation aux métiers de l’IT annonçait déjà plus de 60 000 jeunes africains inscrits à ses programmes pour l’année 2022 avec l’objectif d’atteindre 250 000 Africains inscrits avant la fin de l’année 2022. Des étudiants issues de 48 pays d’Afrique et parmi ces 60 000 étudiants, 22 000 du Nigéria, plus de 15 000 de l’Éthiopie, 10 000 du Kenya, 2 300 du Ghana, 1 300 en Afrique du Sud ou encore 1 000 en Côte d’Ivoire.

Dispensés en présentiel et en distanciel, les programmes d’Holberton proposent aux étudiants des formations intensives de 12 à 24 mois couvrant l’ensemble des métiers de l’IT : développeurs logiciels spécialisés en développement web full-stack, front-end, back-end, machine learning, AR/VR ou blockchain. Hoberton propose également des certifications universitaires de niveaux équivalents à celles de la Silicon Valley.

À propos d’African Leadership Group

D’ici 2035, l’Afrique disposera de la plus grande main-d’œuvre du monde et devra catalyser la transformation en donnant des moyens d’action à sa plus grande ressource inexploitée : son peuple. Encouragé par ce défi, l’African Leadership International fait partie de l’écosystème d’institutions de l’African Leadership Group (ALG) qui partage la même vision : exploiter l’abondant capital humain de l’Afrique en sélectionnant, développant et connectant 3 millions de leaders éthiques et entrepreneuriaux du continent d’ici 2035.

L’initiative a été fondée en 2004 par le Ghanéen Fred Swaniker, un entrepreneur en série reconnu par le Time Magazine en 2019 comme l’une des 100 personnes les plus influentes au monde, et le brillant Camerounais Acha LEKE, président de la branche Afrique de McKinsey & Company et membre du conseil des actionnaires de McKinsey.

Toujours en 2019, Fast Company a désigné l’African Leadership University d’ALG comme l’entreprise la plus innovante d’Afrique et comme l’une des ” 50 entreprises les plus innovantes du monde pour avoir ” refait l’éducation pour une nouvelle ère “.

C’est depuis 2020 qu’ALI a commencé un partenariat avec Holberton Inc. « Nous sommes passés d’un effectif initial de moins de 50 étudiants à près de 100 000 aujourd’hui. Cela représente une croissance de plus de 2000x depuis la première cohorte ! », explique Fred Swaniker sur sa page LinkedIn.

Ici le graphique de leur trajectoire jusqu’à présent et une carte de l’emplacement des étudiants d’ALI.

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Par Digital Business Africa

Lire aussi : Fred Swaniker : Africa comes to Silicon Valley!

Fred Swaniker : Africa comes to Silicon Valley!

I’m excited to announce that African Leadership International (ALI) has signed an agreement to acquire Silicon Valley based Holberton Inc. – a Silicon Valley-founded, project-based, college alternative educating the next generation of software engineers. Once complete, this acquisition will give ALI ownership of the advanced technology program that will enable us to provide global organizations access to significant untapped pools of talent that can bridge the growing global shortage of technology talent. It will also change the lives of millions of young Africans by equipping them with the software engineering skills essential for the future digital workplace. The acquisition is expected to be completed in the third quarter. As part of the transaction, the Holberton School network will be separated as an independent organization.

Here’s the full story:

Sources like the World Economic Forum estimate that, unless something changes, the world will experience a shortage of up to 97 million people in technology-related roles over the next decade.

Well today, something has changed: African Leadership International (ALI) has signed an agreement to acquire Silicon Valley’s Holberton Inc, thereby providing us (ALI) with the suite of tools and technologies to develop millions of young software engineers that can work remotely for global companies through our talent placement arm, The ROOM.

Holberton Inc offers a truly revolutionary software engineering training program that was launched in 2016 in San Francisco by Julien Barbier and his team. Their vision extended beyond creating just another 3-month coding bootcamp. They wanted to create a deeper program where students would code for 70-100 hours/week for up to 24 months. More like a Computer Science degree, the training program would cover low-level programming, algorithms, high-level programming, and systems engineering. It would then go into more advanced topics like machine learning, data science, and augmented and virtual reality. As a result of their program’s rigor, Holberton graduates in Silicon Valley have been hired by companies like Apple, Google, Tesla, LinkedIn, Docker, Dropbox, Pinterest, Rappi, and Nvidia. Holberton’s in-house data also shows that their Silicon Valley graduates earn more than computer science graduates from Stanford, Yale, and Caltech.

Four years ago – even before the pandemic accelerated the digital transformation – we formed the view that the world needed skills to power the fourth industrial revolution. So we launched ALX to train talent in full stack software engineering, data science, UX design, cloud computing, cyber security, product management, AR/VR and other technology fields to bridge the impending global technology talent shortage.

We saw Africa as uniquely positioned to solve the world’s shortage of technology talent. Traditional sources of tech talent – China, India, and the West – are aging and shrinking. In contrast, Africa’s population, with an average age of 19, is the youngest in the world. The continent will have a workforce larger than China and India’s by 2035, and will make up 40% of the entire world’s population by the end of the century. Yet, of the 26.5 million developers in the world in 2021, only 700,000 of them were African (according to the Google Africa Developer Report, 2021).

This is where Holberton came in. We began our partnership with Holberton Inc. in 2020, and went from an initial enrollment of less than 50 students to almost 100,000 today. That’s growth of over 2000x since the first cohort! Below is a chart of our trajectory so far and a map of where our students are located.

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This acquisition made sense to our management team and board for four main reasons.

  1. The Holberton training program is a world class program: We believe in “Doing Hard Things” at ALI. This mantra speaks to our belief that Africa should not cut corners. We need to be bolder, more courageous, and more innovative than the rest of the world if we want even a slim chance of catching up to more advanced economies. We could have chosen a light touch, easy-to-pass 3-month coding bootcamp. But instead we chose to partner with one of the most intense and rigorous 12-24 month software engineering training programs in the world. The young people who go through the program in Africa are subjected to the exact same curriculum, projects, assessments and technology as those in Silicon Valley. They invest the same 70-100 hours/week for at least 12 months.  Graduates from this program in the US are hired by companies like Apple, Tesla, Google and LinkedIn, so we know that the talent we are producing can compete with the best software engineers in the world.
  2. The Holberton program is massively scalable. With its unique ‘Checker’ platform, the Holberton team has built an automated way to review code. In a split second, their technology can assess the accuracy of any given code, its memory usage, the speed of its algorithm, conformity with best practices of syntax, and plagiarism. It can tell us whether a student submitted their assignment on time or not. As such, we are able to scale rapidly, without needing thousands of faculty, while keeping quality extremely high.
  3. Our students absolutely love Holberton. In the 20 years I have worked in education, I have never witnessed such consistent favorable feedback about course outcomes. When we analyzed aggregate student feedback from tens of thousands of students in the ALX training program, 94% rated their experience as either 4 or 5 out of 5.  One of the most frequent comments I hear from students is; “this 12-month program is far better than my entire 4 years in college”. Below is a snapshot of a recent student feedback:
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  1. Our organizations share the same vision and values: When I first read Holberton’s marketing materials, I felt like I was reading our own. They described how they wanted to create problem-solvers who would ‘learn how to learn’ and who could adapt as the world changes. They talked about self-directed, project-based, technology-enabled learning. They talked about not only providing students with technical skills but also the soft skills and critical thinking required to succeed in the real world. These were exactly the same things that have shaped our learning programs at African Leadership Academy, African Leadership University, and now at ALX.

And so after several months of discussions, it became very clear that if we combined forces, we would rapidly accelerate our work to unlock African talent at scale: creating exciting opportunities for young Africans, while also positioning Africa as the final frontier for technology.

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I would like to thank JulienGuillaumeFlorian and all the other members of the Holberton team for their passion and dedication to this exciting mission. Special thanks also to East Wind AdvisorsWinston & Strawn and Mazars for the financial, legal and accounting advice provided during this agreement. Finally, to African Leadership Group rockstars like PepeAngela, our board of directors and the bevy of others that made this happen – LFG!

By Fred Swaniker, Founder & Chief Curator at The Room

Jean Genestar Priso: « Dans aucun pays sérieux au monde, un tel projet (e-Visa du Cameroun) ne peut être réalisé sans qu’une expertise locale ne soit associée »

[Digital Business Africa – Opinion]–  Digital Business Africa vous propose la lettre ouverte de Jean Genestar Priso, président exécutif du GEDCAM (Groupement des Entreprises du Digital du Cameroun), au Premier ministre Chief Dr Joseph Dion NGUTE.

« A Monsieur Le Premier Ministre du Gouvernement du Cameroun,

Le GEDCAM (Groupement des Entreprises du Digital du Cameroun) nouvellement créé et constitué en GIE (Groupement d’Intérêt Économique), vient d’apprendre à travers le ministère des Relations Internationales la mise en place d’un système de délivrance de E-Visa, c’est à dire la demande en ligne des visas d’entrée au Cameroun à travers toutes nos représentations diplomatiques et consulaires.

Nous voulons féliciter le gouvernement pour la performance recherchée par la modernisation de nos administrations. Il est sans aucun doute que ces solutions tendent à réduire les barrières entre les requérants et nos administrations.

Mais nous voulons indiquer ici le caractère très opaque des appels à manifestations d’intérêt ou des sélections des différents opérateurs pour les projets d’envergure de cette nature.

Nous constatons comme tous les camerounais le choix d’un opérateur dont nous ne saurons contester le savoir-faire.

Mais il était souhaitable que son offre soit confrontée à d’autres, pour évaluer le meilleur rapport en terme de compétence, de qualité, et de cout. Mais ce qui n’a pas été le cas. Et nous constatons également que c’est à la même entreprise que la confection et la délivrance des cartes consulaires des camerounais de l’étranger dans nos différents consulats ont été attribuées.

Nous voulons seulement rappeler ici, en notre qualité de Groupement d’intérêt économique citoyen du DIGITAL que les cas d’échec ont été relevés et sont récurrents sur des projets d’importance similaire dans notre pays, pour ne citer que le cas de la carte nationale d’Identité.

Nous voudrons rappeler que la création de notre groupement n’est en aucun cas motivée pour les dénonciations de nature à créer des polémiques ou des conflits de quelques natures que ce soit. Mais résolument orientée à la recherche des solutions éprouvées et pérennes pour notre pays. Car tant que le Cameroun existera, il recevra à travers le monde entier des visiteurs et les camerounais d’origine d’une autre nationalité d’où la nécessité de garantir la fiabilité et la durabilité de tout projet digital en ce qui nous concerne.

Malgré que cela ait été fait dans des conditions non transparentes, de nombreuses questions nous taraudent l’esprit:

1/ La prévision des charges récurrentes et leur prestataire.

Toute solution matérielle et logicielle nécessite la mise en place d’un SAV (Service après-vente) afin d’assurer la maintenance de ces équipements. Ce qui nécessite la prise en main à distance de ces équipements en temps réel. Ce travail sera effectué par qui ? Et la base de pilotage sera installée où? Puisqu’à notre connaissance cette entreprise sélectionnée qui n’a que trois ans d’existence, n’est pas installée au Cameroun.

2/ La Garantie de souveraineté des informations traitées.

Les flux migratoires constituent des données à caractères sensibles pour le fonctionnement de nos aéroports qui sont des frontières les plus fréquentées. Ils orientent également la politique d’immigration d’une nation.

3/ Le stockage de ces informations.

Il est éminemment important pour un pays comme le Cameroun et sa position stratégique en Afrique et particulièrement en Afrique Centrale de se doter des infrastructures appropriées comme des DATA CENTERS (Centre de données) à caractère régional pour le stockage des informations sensibles. Et tout cela est un tout.

C’est à dire une politique globalisante qui va des actes juridiques aux données sécuritaires. Car il y va de notre leadership et notre crédibilité pour l’orientation de la sécurisation de données dans notre sous-région. Comment comprendre qu’un projet d’une si grande sensibilité soit confié à une entreprise d’aussi peu calibre.

4/ Le Bon fonctionnement des délivrances physiques des Visas.

Pour que le service soit régulier et ininterrompu, outre la maintenance des équipements et logicielle cités plus haut, il faut la fourniture des consommables pour la personnalisation des visas. Et ces livrables ne se trouvent pas au coin de la Rue. Qui va les fournir et comment seront ils acheminer dans toutes nos ambassades ? Y’a-t-il un contrat prévu à cet effet ? Car une rupture pourrait paralyser le système et nous ramener au régime manuel.

5 / Coopération SUD/SUD

Enfin la coopération SUD/SUD évoquée dans la vidéo de présentation. Quelle différence y a t il entre la solution fournie par nos frères africains et les colons ? Et d’ailleurs nous constatons bien que la démonstration a été faite par une ressource d’une entreprise étrangère. Ce qui pourrait confirmer le caractère de sous-traitance de ce projet et la non-maitrise de cette solution par l’entreprise adjudicatrice.

Dans aucun Pays sérieux au monde, un tel projet ne peut être réalisé sans qu’une expertise locale ne soit associée. Pour moins que cela dans d’autres pays une ou des entreprises locales sont exigées ou imposées comme partie prenante aux vues de leurs compétences et qualifications. La participation ou l’appropriation d’un tel outil est déterminant pour assurer une bonne durée de vie du projet.

Tout en espérant une appréciation citoyenne de notre contribution par vos services, veuillez recevoir Monsieur le Premier Ministre, nos respectueuses salutations. »

Douala, le 06 juillet 2022.

Par Jean Genestar Priso, président exécutif du GEDCAM, Groupement des Entreprises du Digital du Cameroun.