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Après le Sénégalais Karim Sy, le Nigérian Kizito Okechukwu démissionne de son poste de président de Digital Africa pour cause de « mauvaise gouvernance de l’AFD »

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Après le Sénégalais Karim Sy, le Nigérian Kizito Okechukwu démissionne de son poste de président de l’association Digital Africa pour cause de « mauvaise gouvernance de l’AFD »
Kizito Okechukwu, fondateur et directeur exécutif de l’incubateur 22 ON SLOANE.

[Digital Business Africa] – Le Nigérian Kizito Okechukwu, fondateur et directeur exécutif de l’incubateur 22 ON SLOANE basé en Afrique du Sud, a démissionné de son poste de président par intérim de l’association Digital Africa. Sa démission prendra effet à partir du 02 mai 2021, a appris Digital Business Africa.

Kizito Okechukwu (photo) reprocherait à l’Agence française de développement (AFD) la non application des principes de bonne gouvernance dans la gestion de l’association. Le Nigérian espère que sa démission permettra à l’AFD de mettre en œuvre les changements structurels nécessaires, notamment en terme de gestion, dont l’association a besoin pour réussir ses objectifs et missions.

Selon Kizito Okechukwu, avec l’AFD, il y avait un accord parfait sur la compréhension de la stratégie de Digital Africa, « mais nous avons eu des divergences sur la mise en œuvre de cette stratégie et après mûre réflexion, je pense que ma démission est la bonne chose à faire », indique le président de Digital Africa joint par Digital Business Africa.

Kizito Okechukwu démissionne ainsi d’un poste qu’il a rejoint en juin 2020 après la démission du Sénégalais Karim Sy, tout premier président de Digital Africa. Avant son départ, Karim Sy avait déjà fait part aux membres du conseil d’administration de Digital Africa de ses difficultés à travailler avec les méthodes de l’AFD.

Les révélations de Rebecca Enonchong

REBECCA ENONCHONG et Karim Sy, Digital Africa
REBECCA ENONCHONG et Karim Sy, en 2018 lors de la signature de l’accord pour la mise en place de l’initiative Digital Africa

L’on se rappelle que le 16 février 2021, dans un thread sur Twitter, la Camerounaise Rebecca Enonchong, PDG d’Appstech , PCA d’AfriLabs et membre du CA de Digital Africa, dévoilait les causes de l’imbroglio à Digital Africa. Ses propos traduits par Nathalie Yamb:

Je me souviens quand Emmanuel Macron, lors du salon Viva Technology (Paris, 2018) a annoncé son initiative Digital Africa. Cette partie de son discours était en anglais. Je me suis dit: Oui! Bye bye Françafrique, bonjour à une nouvelle relation entre la France et l’Afrique.

Eh bien … les vieilles habitudes ont la vie dure.

On ne savait pas à quoi ressemblerait le programme ni qui le dirigerait mais finalement, conformément à l’état d’esprit «partenaires, pas colonisateurs», l’association Digital Africa a été créée avec des organisations africaines et françaises comme co-fondatrices.

En signant l’accord pour la création de l’association au nom d’AfriLabs, j’étais super excitée d’en être l’une des co-fondatrices.

L’idée était de s’assurer, à travers l’association Digital Africa, que les voix africaines auraient un poids égal dans cette toute nouvelle approche des relations Afrique-France.

Nous avons mis en place un conseil d’administration et voté pour faire de Karim Sy le président du conseil. Afrilabs, représenté par moi, et 22OnSloane, représenté par Okechukwu Kizito, ainsi que des organisations françaises comme l’AFD, ont également été élus.

En tant que tout nouveau modèle dans lequel le budget venait du gouvernement français via l’AFD, mais la prise de décision se situait au niveau du conseil d’administration de Digital Africa, l’organisation a mis du temps à se mettre en place.

Je ne pense pas qu’il existe déjà un modèle similaire et je peux imaginer que pour une structure comme l’AFD, ne disposer que d’un seul vote dans un conseil d’administration est une situation bizarre.

Mais pour moi, dans mon esprit d’entrepreneur peut-être naïf et optimiste, la structure même de l’organisation était la preuve qu’Emmanuel Macron était déterminé à construire une nouvelle relation plus égalitaire avec les jeunes Africains du continent.

Des fissures ont commencé à apparaître lorsque le premier cadre de l’organisation a été embauché, Stephan-Éloïse Gras. Ce n’était pas tant la personne que la manière. Le conseil a reçu un courriel nous annonçant son embauche. Nous n’avons jamais été consultés ou intégrés au processus.

J’ai, avec d’autres, soulevé cela comme une question de gouvernance. On nous a assuré que ça resterait un cas unique. Mais, comme Stephan-Éloïse Gras n’a pas été embauchée par le conseil d’administration, elle n’a jamais ressenti le besoin de nous rendre compte ou de nous consulter. Finalement, Karim Sy a démissionné de son poste de président, bien qu’il soit resté au conseil d’administration.

Nous avons ensuite élu le représentant de 22OnSloane, Okechukwu Kizito, en tant que vice-président et président par intérim. Au moins, l’organisation était toujours présidée par un Africain. Symbolique peut-être, mais toujours important.

Malheureusement, la situation ne s’est jamais améliorée. Le conseil a été constamment contourné et rarement informé, obtenant la plupart de ses informations par le biais d’annonces sur les réseaux sociaux. Les décisions stratégiques et coûteuses sont prises sans que le conseil d’administration ne soit informé, et encore moins d’accord.

Les voix des trois membres africains du conseil d’administration qui, ensemble, représentent une communauté de plus d’un million d’entrepreneurs africains, sont ignorées.

Lorsque nous nous sommes plaints, les membres français du conseil d’administration, dirigés par le secrétaire du conseil d’administration de l’AFD, ont décidé que l’association devait être dissoute.

En fin de compte, c’est leur argent, l’argent des contribuables français. Je comprends ça. Mais, c’est NOTRE conseil d’administration. Et nous avons des obligations fiduciaires et juridiques envers l’association que nous ne pouvons pas remplir.

Il est ironique que ce soit nous, Africains, qui luttions pour la transparence des processus et la bonne gouvernance du conseil d’administration, alors que les organisations françaises essayent de faire sauter l’association plutôt que de corriger les dysfonctionnements !

Mais, c’est une nouvelle ère dans les relations Afrique-France. Les Africains n’ont pas capitulé, malgré la pression. Nous sommes totalement solidaires pour essayer de faire ce qui est juste pour l’association, pour les entrepreneurs tech africains et pour les contribuables français, en insistant pour une utilisation diligente de leurs fonds.

L’AFD et les autres organisations françaises vont sûrement réussir à dissoudre l’association et en recréer une plus française. Mais, quelle occasion manquée pour Emmanuel Macron de mettre en pratique ce qu’il prêche: un nouveau partenariat entre la France et l’Afrique.

Je dois souligner qu’il y a une différence entre l’association Digital Africa et le fonds Digital Africa de l’AFD France pour lequel AfriLabs et l’association ABAN Angels ont généreusement reçu un financement de projet en cours de déploiement dans l’écosystème technologique africain. ”

Les Africains exigent la transparence et la bonne gouvernance

En clair, la Camerounaise s’étonnait de ce que ce soient les Africains du CA de Digital Africa qui luttent aujourd’hui pour la transparence des processus et la bonne gouvernance du conseil d’administration de DA, alors que les organisations françaises, l’AFD principalement, s’activent pour dissoudre l’association au lieu de corriger les dysfonctionnements qu’ils ont créés ! Ces propos de Rebecca Enonchong sont approuvés par Kizito Okechukwu qui a préféré lui aussi jeté l’éponge. Comme Karim Sy.

Un conseil d’administration se tiendra le 05 mai 2021 pour évaluer le sort réservé à Digital Africa. L’AFD a déjà manifesté plusieurs fois sa volonté de dissoudre l’association. Ce qui sera probablement le cas le 05 mai prochain.

L’association Digital Africa

L’initiative Digital Africa réunit une communauté de partenaires de toutes nationalités – incubateurs, financiers institutionnels, venture capitalists, clusters techs – au service des entrepreneurs numériques africains, au premier rang desquels se trouve l’ Agence française de Développement (AFD), principal financier. Les 10 organisations cofondatrices sont l’AFD, AfriLabs , Bond’Innov, CFI Développement Médias, Do4 Africa, FING,  le Réseau Global Entrepreneurship (GEN), Jokkolabs, La Fabrique des Mobilités et l’association La Ferme digitale.

L’initiative Digital Africa est soutenue par le président français Emmanuel Macron, qui avait annoncé la dotation de 65 millions d’euros en faveur des jeunes innovateurs africains lors de son discours à l’ouverture de la troisième édition du salon Viva Technology en mai 2018. Le Trésorier de cette association est CFIMédias, l’agence française de développement médias.

Annoncée également à Ouaga par le président français Emmanuel Macron, l’association Digital Africa a été créée en octobre 2018. C’est ce qu’on apprenait alors le 14 octobre 2018 sur le compte Twitter de Karim Sy, fondateur de Jokkolabs, premier espace de travail collaboratif en Afrique de l’Ouest, nommé par la même occasion président de cette association.

Pour rappel, Digital Africa est une initiative développée par l’Agence Française de développement sous la prescription d’Emmanuel Macron. Cette plate-forme se présentait comme un « outil collaboratif favorisant l’émergence des start-ups africaines et de leurs écosystèmes » pour reprendre les propos de JP Barral de l’AFD sur twitter, félicitant au passage Karim Sy.

Digital Africa cherche également à rapprocher les écosystèmes numériques européen et africain. Parmi ses actions jusqu’ici, on peut citer la promotion et le soutien à l’entrepreneuriat africain à travers le Challenge des 1000, le programme Social & Inclusive Business Camp (SIBC) ou encore le lancement du Bridge Fund, en collaboration avec Proparco.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Lire la version de la directrice exécutive de Digital Africa, Stéphan-Eloise Gras, dans cette lettre ouverte:

« Nous, salariés de Digital Africa, tenons à nous exprimer publiquement pour rétablir les faits qui ont conduit au blocage actuel » [Lettre ouverte*]

Lire aussi :

Kizito Okechukwu [Sur sa démission de Digital Africa] : « Beaucoup de choses étaient signées et je n’étais pas au courant » [Exclusif]

Expansion : Virgin Mobile Afrique et Moyen-Orient lance ses opérations au Koweït

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Expansion : Virgin Mobile Afrique et Moyen-Orient lance ses opérations au Koweït

[Digital Business Africa] – L’opérateur de réseau virtuel mobile (MVNO) de la région Moyen-Orient et Afrique a annoncé le lancement prochain de ses opérations au Koweït sous la marque Virgin Mobile. Cette annonce fait suite à la demande réussie d’une licence commerciale via un partenariat avec Kuwait Telecommunications Company (stc) pour permettre ses opérations et garantir un financement par emprunt et par actions pour l’expansion.

«Un financement par emprunt de 13 millions de dollars a été fourni par Wafra pour permettre l’expansion de la marque Virgin sur le marché koweïtien. Il s’agit du premier investissement du genre, mis en place pour mettre en place un réseau de télécommunications virtuel », explique Ghazi Al Hajeri, PDG de Wafra International Investment Company. Le reste du financement est fourni sous forme de financement par actions, Impulse International menant la transaction sur actions.

Pour cette nouvelle implantation, la société lancera sa proposition entièrement numérique basée sur des applications dans le pays sous la marque Virgin Mobile, devenant ainsi le quatrième fournisseur de services. stc Kuwait agira en tant que fournisseur basé sur des installations hôtes avec Virgin Mobile Kuwait pour fournir des services numériques aux clients du pays. Toutes les nouvelles technologies informatiques et d’application des nouvelles opérations seront basées sur la plate-forme d’opérateur numérique de Virgin Mobile Moyen-Orient et Afrique.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

MFS Africa a franchi le cap des 320 millions de portefeuilles d’argent mobile en Afrique

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[Digital Business Africa] – L’opérateur africain de la Fintech MFS Africa a annoncé avoir atteint plus de 320 millions de portefeuilles d’argent mobile. A titre comparatif, si on se base sur le rapport 2021 de la GSMA sur l’état du secteur de l’argent mobile, cela signifie que l’entreprise couvre 60% de tous les portefeuilles d’argent mobile en Afrique subsaharienne. En effet, l’Afrique subsaharienne est le marché le plus développé de l’argent mobile, représentant environ les deux tiers des transactions mondiales d’argent mobile en 2020.

L’atteinte de ce cap permettra également aux banques, aux opérateurs télécoms et de transfert d’argent une interopérabilité à grande échelle en Afrique via un point d’intégration unique. En des termes simples, une entreprise de technologie au Libéria peut désormais s’attaquer à un marché 64 fois plus grand que son marché national.

 «En 2010, MFS Africa a fait le pari que les comptes d’argent mobile seraient la forme la plus dominante de comptes financiers en Afrique et dans les marchés émergents en général… Nous sommes maintenant en mesure d’en faire une réalité pour plus de 320 millions de comptes en Afrique», explique dans un communiqué Dare Okoudjou, PDG et fondateur de MFS Africa, qui commentait les derniers chiffres publiés.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Nigeria : Le gouvernement approuve sous condition l’activation des e-SIM

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Nigeria : Le gouvernement approuve sous condition l'activation des e-SIM

[Digital Business Africa] – Au Nigeria, le gouvernement fédéral a approuvé l’activation des e-SIM, les nouvelles cartes Sim qui ont récemment fait leur entrée sur le marché nigérian. Cette annonce intervient dans le cadre de la politique nationale d’identité numérique révisée mise en place par le gouvernement nigérian. De ce fait, le gouvernement a conditionné l’activation des e-SIM à la possession d’un numéro d’identification numérique obligatoire pour tous les enregistrements.

Cette obligation s’applique à toutes les catégories, y compris les entreprises. Pour leur enregistrement, elles seront tenues de nommer un ‘‘Telecoms master’’ d’un niveau minimum de direction ‘‘exécutive’’ pour fournir la représentation NIN primaire opérationnelle. Le Telecoms Master sera également chargé de s’assurer que les utilisateurs fournissent leurs NIN pour servir de NIN secondaire.

C’est depuis l’année dernière (2020) que le gouvernement nigérian a autorisé les opérateurs de télécommunications à mener l’expérimentation des e-SIM dans le pays. « Contrairement à la carte SIM physique, vous n’avez pas besoin d’insérer une e-SIM dans votre téléphone car elle est déjà intégrée à votre smartphone, appareil ou portable. Vous activez simplement l’eSIM avec votre profil de compte et vous êtes prêt à profiter de tous les services que vous auriez normalement avec une SIM physique», expliquait l’opérateur MTN Nigeria dans un communiqué qui annonçait le lancement de ce service.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Zoom présente « Immersive View », la nouvelle fonctionnalité qui fait apparaître les participants de visioconférences dans des décors

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Zoom présente « Immersive View »,

[Digital Business Africa] – Zoom prpose désormais une nouvelle fonctionnalité qui permet désormais l’activation de la fonction « Immersive View ». Cette nouveauté propose une répartition plus variée et plus distrayante des interlocuteurs sur l’écran, indique The Verge.

Il est par exemple possible de simuler une salle de classe virtuelle avec les participants à la discussion à distance placés sur plusieurs rangées derrière des pupitres. Les individus connectés à la réunion Zoom peuvent aussi apparaître dans des cadres accrochés au mur ou tous alignés derrière un même bureau.

L’objectif est de rendre l’environnement numérique plus amusant ou plus réaliste et conforme à ce qu’il serait si les échanges avaient lieu en face-à-face. « Immersive View » octroie à l’organisateur d’une réunion virtuelle le droit de placer les participants où bon lui semble. Le programme offre également une fonction de placement automatique des interlocuteurs et de choix de l’environnement.

La nouvelle fonctionnalité est disponible pour toute visioconférence ou webinaire regroupant un maximum de 25 personnes. Zoom avait dévoilé « Immersive View » l’an dernier à l’occasion de sa conférence virtuelle Zoomtopia. Pour développer ce nouvel outil et concurrencer Skype et Teams de Microsoft sur ce terrain, l’entreprise californienne s’est appuyée sur la fonctionnalité d’arrière-plan virtuel. Celle-ci permettait déjà aux adeptes de l’outil de communication de varier le décor entourant les participants à une conférence.

Par Gaelle Massang

RD Congo : le nouveau ministre du numérique, Eberande Kolongele, présente aux acteurs du numérique les politiques structurelles de son secteur

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, Eberande Kolongele, présente les politiques structurelles de son secteur

[Digital Business Africa] – Le professeur Désiré Cashmir Kolongele Eberande,  ministre du Numérique au sein du tout premier gouvernement de l’Union sacrée de la Nation s’est réuni en vidéo conférence avec des représentants du Réseau des Acteurs du Numérique de la RDC (RAN).

La conversation de près de deux heures du temps était centrée sur le cadre légal sur lequel le ministère devrait asseoir sa politique ainsi que ses actions, mais également sur les politiques structurelles qui devraient permettre au numérique d’être un vecteur de création des richesses et d’emploi dans le pays.

Les membres du Réseau des Acteurs du Numérique de la RDC (RAN) ont remis une note technique dont les points saillants touchaient plusieurs aspects jugés importants. Ceux-ci ayant également constitué les points à l’ordre du jour de la conversation.

A chacun de ces points étaient annexées des recommandations pratiques à considérer par le Ministre ainsi que son équipe. Il s’agit de:

– Le cadre légal et règlementaire,

– Les attributions du Ministère du Numérique qui devraient le distinguer de celui des PTNTIC,

– Les moyens de fonctionnement du ministère du Numérique, étant un nouveau portefeuille ministériel,

– Le cadre de collaboration avec l’écosystème existant,

– Les services numériques au sein des institutions publiques et privées et la nécessité d’une interopérabilité,

– Des impressions de manière générale sur le Code du numérique de la RDC.

S’agissant du dernier point, les acteurs du numérique ont voulu présenter au Ministre leurs inquiétudes quant au projet du Code du numérique qui a été déposé au Parlement par un député national.

Le Ministre après avoir reçu les avis et considérations a encouragé le RAN à piloter un travail de refonte de ce Code pour le « tropicaliser » et le « Congoliser » afin qu’il ne reflète plus la politique béninoise de laquelle le texte a été tiré à plus de 86%”, précise le blog du Réseau des Acteurs du Numérique de la RDC (RAN).

Les participants à cette réunion ont ainsi salué la pertinence des réflexions fournies par le ministre, mais également sa maitrise des aspects légaux et techniques liés au ministère dont il aura la charge une fois investi par le Parlement. Les deux parties se sont données rendez-vous pour des futurs échanges tout en encourageant le Ministre à rendre le numérique au service du peuple congolais.

Les acteurs n’ont pas manqué de saluer l’intérêt que le ministre porte sur les membres de l’écosystème et la disponibilité pour les écouter et échanger avec eux. En tant que Ministre du numérique, il a privilégié une réunion virtuelle plutôt qu’une réunion en présentiel afin de maximiser la participation des acteurs venus des différents coins du pays. Une attitude qui a été saluée par ces derniers”, rapporte le blog du réseau des acteurs du Numérique.

Par Gaelle Massang

Apple annonce une mise à jour IOS 14.5 lourde de conséquences pour l’écosystème publicitaire Facebook et Google

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Apple dépose un nouveau brevet pour un concept d’iPhone avec écran pliable
Nouveau brevet d'Apple validé pour un concept d’iPhone avec écran pliable.

[Digital Business Africa] – Apple a annoncé ce 26 avril 2021 une mise à jour qui permettra aux utilisateurs d’Iphone, pour chaque application mobile, de choisir entre accepter ou refuser d’être suivis à la trace.

Concrètement, une fenêtre de consentement va s’afficher à l’ouverture de chaque appli. Si un utilisateur clique sur « non » ou si la fenêtre ne s’affiche pas, quelle que soit la raison, l’application perd l’accès à l’identifiant publicitaire de cette personne, un numéro unique qui permet de le pister en ligne.

« Toute l’économie des applis, et même de la publicité numérique, va être bouleversée par cette politique de confidentialité« , constate Eric Seufert, un analyste indépendant, dans un article de blog. « Elle change fondamentalement la façon de mesurer et de cibler la pub sur les mobiles (…actuellement fondée sur ce qu’Apple appelle le +pistage+ ». De nombreuses plateformes et applications craignent que les consommateurs, mis face au choix, ne décident en majorité de dire non.

Mais même si les utilisateurs refusent le pistage, les annonces seront quand même personnalisées. Instagram continuera de déduire les goûts en fonction de la navigation sur sa propre application, et à afficher des pubs pour les croquettes aux passionnés de chats.

Les applis se serviront aussi des données de première main, comme l’âge ou la localisation. Mais elles ne pourront plus, potentiellement, les échanger avec des tiers – qu’il s’agisse de faire des recoupements ou de les vendre, de façon plus ou moins anonymisée.

« Nous donnons le choix aux utilisateurs« , a argumenté Tim Cook, le patron d’Apple, lors d’une interview début avril à un podcast du New York Times. « Si aujourd’hui vous conceviez un système d’exploitation à partir de zéro, vous le feriez de cette manière, c’est évident. »

Facebook craint donc un impact sur ses revenus. Début février, Facebook a fait savoir qu’il diffuserait ses propres informations aux utilisateurs à côté de celles du fabricant de l’iPhone, sur la fenêtre de consentement.

Par Gaelle Massang

Ethiopie : MTN et Safaricom postulent pour de nouvelles licences d’exploitations de télécommunications

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Ethiopie : Le régulateur livre les détails du contenu des nouvelles licences télécoms
Licence de Telecoms,Crédit Photo: Technext.ng

[Digital Business Africa] – Le ministère des Finances éthiopien a annoncé avoir deux offres de la part de MTN Afrique du Sud et Safaricom Kenya pour de nouvelles licences d’exploitations de télécommunications, suite à deux prolongations de délai de soumission  à partir de la date initiale du 10 décembre 2020.

L’annonce a été faite au cours de la cérémonie officielle de dépôt des offres qui s’est tenue ce 26 avril 2021, et au cours de laquelle l’Autorité éthiopienne de communication (ECA) a twitté  « La date limite de soumission pour l’octroi de licences à deux autres entreprises de télécommunications à travers le pays s’est terminée aujourd’hui ».

Ce sont ainsi les deux seuls groupes de télécommunications se sont portés volontaires, même si le processus avait précédemment retardé de plusieurs années. Le marché national est jusqu’ici desservi uniquement par la société d’Etat Ethio-Telecom, qui mettra en vente 45% de sa participation tandis qu’elle envisage de se lancer dans le transfert d’argent mobile.

Selon l’ECA les lauréats seront sélectionnés une fois l’évaluation technique et financière terminée. Une seule ou les deux licences peuvent également être attribuées et le gouvernement peut annuler le processus d’appel d’offre.

D’après les autorités éthiopiennes, ceux à qui les licences d’exploitation complètes  seront octroyées, ne seront pas autorisés à exploiter les services financiers basés sur la téléphonie mobile. Brook Taye, le conseiller principal au ministère des finances s’est réjoui des prestataires de qualités soit les « deux géants africains » reçus dans le cadre de cette offre.

MTN est soutenu par le Silk Road Fund, un fonds d’investissement d’État chinois favorisant  l’augmentation des investissements dans les pays situés le long du projet de développement économique One Belt, One Road. Tandis que le consortium Vodafone a le soutien du gouvernement américain à travers l’International Development Finance Corporation (IFC); avec un prêt de 500 millions de dollars américains et celui du Royaume-Uni.

À en croire, Shameel Joosub, PDG du groupe Vodacom, ce partenariat mondial pour l’Éthiopie possède un mélange unique d’expériences et de savoir-faire pour aider à transformer le pays en une économie numérique moderne et à avoir un impact positif sur la vie des Éthiopiens.

Par Gaelle Massang

Voici les 10 projets nominés pour les phases finales de l’Africa Digital Manager Award

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Voici les 10 projets nominés pour les phases finales de l'Africa Digital Manager Award

[Digital Business Africa] – Organisée par Inetum, la première édition de l’ADMA (Africa Digital Manager Award) avance à grands pas vers l’étape finale. Après une phase de candidatures qui a enregistré le dépôt de 52 dossiers en provenance d’une dizaine de pays d’Afrique, 10 projets digitaux sont retenus pour la finale. Le jury du concours procède actuellement à leur évaluation. Les trois meilleurs Digital Manager en Afrique et leur projet, chacun représentant une région du continent, seront dévoilés en mai à l’occasion d’un événement de remise des prix.

Inetum (ex-Gfi), en partenariat avec l’École Centrale de Casablanca, organise l’Africa Digital Manager Award (ADMA) pour récompenser les entreprises et les managers qui conduisent des projets de digitalisation en Afrique. Après une pré-sélection des dossiers parmi les nombreuses candidatures reçues, un jury de professionnels va maintenant déterminer un gagnant pour chacune des trois zones géographiques concernées : Afrique Centrale, Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest. 

Afrique de l’Ouest

Trois projets issus de l’Afrique de l’Ouest candidatent pour le prix ADMA avec, comme point commun, une forte dimension sociale et sociétale utilisant le digital pour améliorer la qualité des services fournis aux populations.

Au Mali, l’entreprise Denko Kunafoni se présente avec un projet e-santé ayant pour objectif de lutter contre la mortalité maternelle et infantile grâce à une plateforme développée dans les langues locales, permettant la sensibilisation et le suivi à distance des femmes enceintes. Cette plateforme émet des alertes sur mobile concernant les programmes de vaccinations prénatales et postnatales. Elle permet également le suivi des grossesses, le conseil gynécologique, la nutrition, la santé sexuelle et reproductive, l’allaitement et la sensibilisation aux maladies infectieuses.

Le deuxième projet nommé dans cette région est développé au Bénin où l’entreprise GOMEDICAL se donne comme principale mission la généralisation de l’accès aux soins de santé et la simplification de l’expérience patient. L’entreprise propose ainsi une application pour smartphone et un portail web qui permettent aux patients de prendre rendez-vous avec les praticiens enregistrés à l’ordre des médecins béninois, ainsi qu’avec les différents centres de santé adoptant la solution de GOMEDICAL.

Le troisième projet candidat au titre pour la région Ouest concerne le chantier de modernisation et d’harmonisation des systèmes d’information de la caisse de sécurité sociale du Sénégal (CSS) et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) à travers l’informatisation de toutes les directions techniques, opérationnelles et support.

Afrique Centrale

Pour la région de l’Afrique Centrale, Orange Cameroun intègre la liste des nominations avec deux projets candidats.

  • Le premier, intitulé My Way+, est une interface digitale implémentée dans l’application My Orange permettant aux abonnés de personnaliser les forfaits auxquels ils souhaitent souscrire.
  • Le second projet d’Orange s’inscrit quant à lui dans la politique de l’ouverture qu’opère l’organisation auprès de ses différents publics. Dénommée Virtu’O, cette plateforme permet entre autres de réaliser des visites virtuelles dans les directions et agences d’Orange au Cameroun, de s’informer sur les métiers et plans de carrières offerts par le groupe et de suivre les différents Webinaires et prises de parole des directions.

CotizApp Congo est le troisième projet de digitalisation sélectionné pour la région Afrique Centrale. Piloté par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’Etat, CotizApp Congo permet aux agents de carrière des services publics d’accéder aux relevés de leurs cotisations, de simuler le montant de leur pension future et de gérer leurs réclamations auprès de la CNSSAP.

Afrique du Nord

En Afrique du Nord, quatre projets digitaux sont nominés autour d’un prisme commun incarnant une dynamique de digitalisation qui englobe les différentes fonctions clés de l’entreprise, allant des processus métier à l’offre de service et la relation client.  

Le premier projet est présenté par le groupe marocain Maghreb Accessoires / Autoplus dans lequel la digitalisation est considérée comme un vecteur clé de croissance pour moderniser l’organisation et développer les processus de distribution. A ce titre, sa candidature pour le concours ADMA présente un chantier de digitalisation horizontal incluant, entre autres, la mise en place d’un ERP SAP pour centraliser, dématérialiser et automatiser les processus métiers, pour améliorer l’expérience client par le biais de nouvelles interfaces interactives et multicanales avec le suivi en temps réel de la gestion et de la livraison.

Amendis, filiale du groupe Veolia au Maroc, se présente au concours avec un projet sur la relation client. Il correspond au lancement d’une plateforme multicanale permettant aux clients marocains d’effectuer toutes les demandes commerciales en ligne, que ce soit pour le suivi en temps réel des contrats, de l’actualité du groupe ainsi que des sujets relatifs à la préservation de la ressource.

Le troisième projet est présenté par MACIRVIE, filiale algérienne de la Compagnie Internationale d’Assurance et de Réassurance (CIAR). Il concerne une digitalisation globale qui inclut la refonte de l’architecture informatique du groupe et l’implémentation d’un nouvel ERP en interne. En outre, le groupe s’active pour lancer prochainement sa plateforme de paiement à l’international via MASTERCARD, en vue de satisfaire la demande grandissante d’un public algérien.

Le quatrième projet est proposé par WafaCash, leader marocain du transfert d’argent, qui présente un programme relatif au développement d’une offre Mobile Money au Maroc et en Afrique subsaharienne. Il s’agit du compte de paiement JIBI qui offre un panel de services pour le mobile, 100% digital, sécurisé et interopérable avec l’ensemble des autres comptes de paiement du marché. Et ce, que ce soit pour les opérations de transfert d’argent, de paiement de factures, de paiements de commerçants, de virements bancaires ou de recharges télécom.

La remise des prix ADMA

La remise des prix Africa Digital Manager Award est programmée pour le mois de mai à l’École Centrale de Casablanca. Les projets sélectionnés par le Jury bénéficieront d’un double accompagnement : un support en conseil assuré par les consultants experts d’Inetum pour l’organisation gagnante ; une formation certifiante Six Sigma Green Belt assurée par l’École Centrale de Casablanca pour le manager qui a porté le projet.

A propos d’Inetum, Positive digital flow :

Inetum est une ESN agile, une société de services et de solutions digitales, et un groupe international qui aide les entreprises et institutions à tirer le meilleur du digital flow. Dans un contexte de mouvement permanent, où les besoins et les usages se réinventent sans cesse, le groupe Inetum s’engage auprès de tous les acteurs pour innover, s’adapter continuellement et garder une longueur d’avance. Avec son profil de multi-spécialiste, Inetum met au service de ses clients une combinaison unique de proximité, d’organisation sectorielle et de solutions de qualité industrielle. Présent dans plus de 26 pays, le Groupe compte près de 27 000 collaborateurs et a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 1,965 milliards d’euros.

Communiqué de presse Inetum

La Cour suprême déboute Togo Cellulaire de son recours en annulation intenté contre la décision de sanction de l’ARCEP

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La Cour suprême déboute Togo Cellulaire de son recours en annulation intenté contre la décision de sanction de l'ARCEP

[Digital Business Africa] – La Cour Suprême a débouté Togo Cellulaire de son recours en annulation intenté contre la décision de sanction de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) pour pratiques de différenciation tarifaire interdite, a-t-on appris ce 26 avril 2021.

La Chambre administrative de la Cour suprême du Togo, après en avoir délibéré, a confirmé, dans toutes ses dispositions, la décision du Comité de Direction de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), en date du 19 février 2021, infligeant, entre autres, une amende d’un milliard neuf millions cinq cent soixante-quatre mille trois cent vingt-cinq (1 009 564 325) francs CFA à Togo Cellulaire (groupe Togocom) pour violation de la règle de non- différenciation tarifaire inter et intra réseaux.

Pour l’ARCEP Togo, « c’est un tournant historique en ce sens que cette décision de la Cour Suprême réaffirme le rôle de l’Autorité de régulation, en tant que garante du respect, par les opérateurs de leurs cahiers de charges et de la protection des droits et intérêts des consommateurs ».

A titre de rappel, Togo Cellulaire avait introduit, en date du 26 mars 2021, auprès de la Cour Suprême, un recours en annulation de la décision l’ayant sanctionnée, assortie d’une demande de sursis à son exécution.

Par Digital Business Africa (avec communiqué)

Turquie : Panique totale des centaines de milliers de clients de la cryptomonnaie Thodex devenue indisponible

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Turquie : Panique totale des centaines de milliers de clients de la cryptomonnaie Thodex devenue indisponible

[Digital Business Africa] – Des centaines de milliers de clients de la plateforme de cryptomonnaie turque Thodex ont probablement été arnaqués par le patron Fatih Faruk Özer. Ce dernier, selon la presse locale, se serait tout simplement enfui en Thaïlande ou en Albanie, emportant près de deux milliards de dollars, selon la presse locale.

Plusieurs plaintes ont été déposées pour « escroquerie aggravée », déclenchant l’ouverture d’une enquête du bureau du procureur d’Istanbul contre Faruk Fatih Ozer. Face à ces accusations, Thodex a rompu son silence en publiant sur Twitter un communiqué portant la signature de son dirigeant dans lequel celui-ci dénonce une « campagne de diffamation » et rejette des « allégations infondées ».

En effet, la plateforme avait annoncé la suspension des échanges pendant « quatre ou cinq jours » et rendu son site inaccessible, déclenchant la panique d’utilisateurs dans l’impossibilité de retirer leurs avoirs.  Faruk Fatih Ozer affirme quant à lui se trouver à l’étranger pour « des discussions avec des partenaires » et qu’il compte rentrer en Turquie « dans quelques jours ».

Il ajoute que le site de Thodex a été rendu inaccessible pour des opérations de maintenance après que des « mouvements suspects ont été détectés », évoquant une « cyberattaque ». Depuis que l’affaire a éclaté, les appels à réguler le secteur ont redoublé dvigueur en Turquie jusqu’au sommet de l’État. La semaine dernière, les autorités turques avaient justement décidé de limiter leur emprise en interdisant les paiements en cryptomonnaies.

Avant le blocage de son site, la plateforme Thodex, sorte de bourse d’échange de monnaies virtuelles, hébergeait les avoirs de centaines de milliers d’utilisateurs pour un montant total de deux milliards de dollars (près de 1,7 milliard d’euros), ont affirmé plusieurs médias turcs.

Par Gaelle Massang

Botswana : Croissance de 6% des abonnements Internet au dernier trimestre 2020

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[Digital Business Africa] – Au Botswana, le régulateur télécoms a rendu public les données du secteur pour le quatrième trimestre 2020. De manière globale, on enregistre une nette progression des abonnements internet, ainsi que de la téléphonie fixe. En effet, les abonnements Internet ont augmenté, de 6,8% au quatrième trimestre 2020, passant de 2 144 247 au troisième trimestre 2020 à 2 290 332.

Dans le même sillage, les abonnements à la téléphonie fixe ont augmenté de 0,5% au T4 2020 à 140 003, contre 139 281 au T3 2020. Alors que les abonnements à la téléphonie mobile cellulaire ont augmenté de 0,4%, passant de 3 813 195 enregistrés au T3 2020 à 3 829 408 au T4 2020. Au T4 2020, le trafic des appels nationaux de la téléphonie fixe vers la téléphonie mobile a augmenté de 11,0%, tandis que le trafic des appels nationaux de la téléphonie mobile vers la téléphonie fixe a diminué de 38,7% sur la même période.

En revanche, les appels internationaux sortants depuis les téléphones fixes ont augmenté de 13,4%, tandis que ceux des téléphones mobiles ont augmenté de 52,9%. On apprend également du même rapport que la contribution du secteur des services postaux et de communications à l’économie s’est élevée à 3,0% du produit intérieur brut aux prix courants au T4 2020. La valeur ajoutée du secteur à prix courants s’élevait à 444 millions de pula, soit environ 41,1 millions de dollars.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cybersécurité : des pirates du groupe REvil mettent en ligne sur le dark web des plans de fabrication de produits Apple

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L'Autorité de la concurrence en France condamne Apple à payer 1,1 milliard d'euros d’amende

[Digital Business Africa] – Des pirates du groupe REvil ont mis en ligne sur le dark web des plans de fabrication de produits Apple, parmi lesquels schémas techniques du tout nouvel iMac. Ces données ne proviennent pas d’Apple, mais de son sous-traitant taïwanais Quanta, qui assemble des ordinateurs pour la firme de Cupertino et beaucoup d’autres marques.

 Les pirates ont d’abord essayé d’obtenir 50 millions de dollars de la part de ce fabricant sans succès. Ils ont donc commencé à publier sur leur blog les données qu’ils ont dérobées. Apple a ainsi jusqu’au 1er mai pour racheter ses données, à un tarif qui n’est pas spécifié. Les pirates promettent de révéler des données notamment sur l’Apple Watch, les Macbook Air et les Macbook Pro.

 Comme a pu le constater 9to5Mac, les premiers documents mis en ligne font effectivement référence à de futurs Macbook Pro aux noms de code J314 et J316, ainsi qu’à leurs possibles interfaces de connexion. Ainsi, il est question d’un connecteur de cartes SD et d’une interface HDMI, des options actuellement inexistantes sur les PC portables d’Apple.

Les documents mentionnent également deux autres noms de code, J374 et J375. Selon 9to5Mac, il s’agirait là de deux nouveaux Mac mini, dotés des nouvelles puces M1X. Comme on imagine mal Apple se soumettre aux directives d’un groupe de pirates, d’autres informations devraient se sortir prochainement.

Par Gaelle Massang

Cameroun : l’UAT et Ericsson publient officiellement la première série de leurs recommandations sur le spectre des fréquences

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[Digital Business Africa] – la Conférence mondiale des radiocommunications de 2023 et de l’Assemblée des radiocommunications de 2023 (RAP23-1) tenue du 3 au 7 août 2020 avait préconisé la proposition d’un cadre favorable à l’utilisation des ressources spectrales au regard des décisions de l’Assemblée des radiocommunications et la Conférence mondiale des radiocommunications qui se sont tenues à Charm El Cheikh en 2019.

A cet effet, une  1ère série de recommandations relatifs à l’audit du spectre, l’octroi de licences d’utilisation du spectre des fréquences pour les systèmes mobiles/large bande, l’évolution du spectre pour les systèmes mobiles / large bande et les principes de gestion du spectre sur les plans nationaux pour le spectre à large bande, notamment les feuilles de route d’octroi de licences, et la gestion du spectre pour les technologies émergentes et futures a été produite au sein de l’UAT et leur publication officielle s’est tenue ce jeudi 22 avril au cours d’une cérémonie virtuelle 2021,  présidée par Mme Libom Li Likeng, ministre camerounaise des Postes au nom des gouvernements du continent.

« Ces recommandations constituent un important guide pour nos administrations dans l’amélioration de la gestion du spectre de fréquences radioélectriques dans un contexte de forte sollicitation de cette ressource limitée mais essentielle au déploiement des technologies émergentes nécessaires aux populations en vue de leur émancipation » a déclaré cette dernière au cours de son allocution circonstancielle.

« Ce travail a été fait sur la base des bonnes pratiques en vigueur dans certains pays du continent et hors du continent, et devrait être une source d’inspiration pour les autres pays du continent afin d’améliorer la gestion de fréquences dans un contexte où les défis deviennent complexes » ajoute-t-elle. Il s’agit ainsi dès lors pour ces outils, élaborés par l’expertise africaine, d’être utilisés efficacement pour des résultats probants au bénéficie de nos populations exigeantes dans l’utilisation des services de communication de qualité.

Par Gaelle Massang

Cameroun : grâce à sa mairie et à Camtel, Bafoussam se mobilise pour devenir une « ville numérique »

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Cameroun : grâce à sa mairie et Camtel, Bafoussam se mobilise pour devenir une « ville numérique »

[Digital Business Africa] – La Mairie de la Ville de Bafoussam et CAMTEL ont signé ce jeudi 22 avril 2021 ont signé un accord-cadre devant conduire progressivement à la transformation de la Ville de Bafoussam en ville intelligente ou Smart City. Il s’agit du tout 1er accord du genre sur le plan national, visant pour une ville à obtenir le label «ville intelligente », qui renvoie selon la terminologie consacrée par l’Union Internationale des Télécommunications à une cité  novatrice, qui utilise les TIC pour améliorer la qualité de vie de ses habitants, l’efficacité de la gestion urbaine et des services urbains ainsi que l’amélioration significative de la compétitivité dans les domaines économique, social, environnemental et culturel.

En plus d’améliorer la qualité des services de la Communauté Urbaine de Bafoussam, les différents outils qui émergeront de cette initiative « impacteront » la gouvernance urbaine, l’emploi notamment jeune, le tourisme, la culture, l’éducation pour ne citer que ces secteurs importants de notre quotidien.

« En effet, au-delà de doter la Mairie de la Ville d’équipements et outils susceptibles d’autonomiser son fonctionnement et par ricochet, d’améliorer ses performances, nous voulons offrir à nos populations un cadre de vie propice à leur épanouissement », a déclaré le maire de Bafoussam, Roger Tafam, dans son allocution prononcé au cours de la cérémonie de signature, ajoutant que « par ailleurs, la CAN TOTAL CAMEROUN 2022, dont nous aurons l’honneur d’accueillir l’une des poules, appelle de notre part, des efforts conséquents autant pour les habitants de la ville que pour les milliers de visiteurs qui feront le déplacement de Bafoussam. »

« CAMTEL mettra à votre disposition ses meilleures et dernières compétences »

Cameroun : grâce à sa mairie et Camtel, Bafoussam se mobilise pour devenir une « ville numérique »
Judith Yah Sunday (Camtel) et Roger Tafam (Maire de Bafoussam) lors de la signature de l’accord.

Pour Mme Judith Yah Sunday, DG de la Camtel, « en fait, il n’y a pas encore de Smart City au Cameroun et Bafoussam a choisi d’être le tout premier. Je saisis donc cette occasion pour vous saluer d’avoir choisi CAMTEL, notre seul opérateur historique national dans le domaine des communications électroniques, comme partenaire dans ce processus. Nous considérons cela comme un partenariat gagnant-gagnant à la fois pour la Mairie de Bafoussam et CAMTEL. »

Elle ajoute que «  pour cette raison, je tiens à vous assurer que CAMTEL mettra à votre disposition ses meilleures et dernières compétences techniques et son expertise pour assurer un succès retentissant de ce partenariat. Son succès est notre fierté. Ensemble, nous construirons une ville connectée, une ville numérique, une ville intelligente pour le bien-être des habitants de votre ville accueillante. »

Par Gaelle Massang

Cameroun : Alexi Megudjou, le DG de CCA Bank, explique aux étudiants de l’UCAC les enjeux de la digitalisation des process bancaires

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Alexis MEGUDJOU, CCA Bank
Alexis MEGUDJOU, DG de la CCA Bank.

[Digital Business Africa] – La 6ème édition de la conférence banque et finance organisée par les étudiants en Master de la filière Banque et Finance de l’université Catholique d’Afrique centrale (UCAC) s’est tenue du 15 au 16 avril 2021 au campus d’Ekounou. Elle avait pour objectif de contribuer à la recherche de solutions qui minent l’essor de l’économie camerounaise et partant, celle des autres pays membres de la CEMAC.

A travers le thème « les dynamiques de la digitalisation dans le système financier de la zone CEMAC – bilan et perspectives », les jeunes apprenants ont voulu mettre en évidence les différentes mutations auxquelles sont soumises les institutions financières de la sous-région à l’ère de la transformation digitale et aborder les perspectives en vue de contribuer à l’approfondissement du système dans son ensemble.

A cet effet, la conférence a regroupé plusieurs acteurs du secteur bancaire à l’instar d’Alexis Megudjou, DG de CCA Bank et par ailleurs sponsor officiel de l’évènement, qui a présenté un exposé sur les pistes pour un arrimage à la finance digitale. Selon lui, « pour parvenir à un passage efficace et efficient du cash vers les transactions digitales, les établissements de microfinance et les banques classiques doivent en premier ressort transformer les hommes. »

Alexis MEGUDJOU, DG de la CCA Bank
Alexis MEGUDJOU, DG de la CCA Bank, à l’UCAC.

A l’échelle mondiale, 2,87 milliards d’internautes utilisent des smartphones, dont 600 millions d’africains en 2020. Cette tranche de la population doit ainsi être transformée en utilisateurs de services bancaires, « au rythme des mutations que connait le monde du business aujourd’hui, les banques comme toute entreprise sont appelés à s’arrimer au courant technologique. Les entreprises doivent se débarrasser des pratiques manuelles qui s’exposent aux risques opérationnelles. Nous voulons ainsi faciliter la tâche à nos clients, leur permettre d’opérer sur leurs comptes à distance sans forcément se déplacer. On doit digitaliser ses process pour la fluidité et la traçabilité de ses opérations. C’est un chemin certes long mais un chemin de non-retour », a-t-il ajouté.

Pour rappel, CCA Bank est passée en 2018 d’établissement de microfinance à banque universelle. En deux ans d’existence, elle est déjà dans le top 10 des meilleurs financiers des Etats dans la zone CEMAC avec plus de 350 milliards F.CFA de bilan en juin 2020.

Par Gaelle Massang

Hani Osman El Hassan est le nouveau DG d’Expresso Sénégal

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Hani Osman El Hassan est le nouveau DG d’Expresso Sénégal

[Digital Business Africa]  – L’opérateur de télécommunications Expresso a annoncé ce 22 avril 2021 la nomination de Hani Osman El Hassan comme nouveau directeur général d’Expresso Sénégal. Il a pris fonction le 05 avril 2021. Le nouveau dirigeant d’Expresso a occupé des fonctions de direction au sein de compagnies de télécommunications pionnières dans des contextes très exigeants.

Hani Osman El Hassan est reconnu pour sa capacité à tenir des principes en matière de prise de décision, à préserver l’éthique professionnelle et à saisir les opportunités commerciales.

En tant que Directeur général d’Expresso Sénégal, Hani El Hassan est en charge de conduire la nouvelle orientation de la marque, opérateur mobile historique dans le pays depuis 2007 et de faire en sorte que sa connaissance de l’industrie des télécoms puisse stimuler la performance commerciale de l’entreprise.

« Notre objectif est de redynamiser la compagnie de l’intérieur et de consolider notre présence sur le marché national. Nous allons travailler à l’amélioration du réseau de la 4G ainsi qu’à la qualité de notre réseau en général. Nous allons secouer le marché avec des offres de services innovantes, comme l’e-SIM,  aussi bien pour le grand public que pour les entreprises. Nous allons pousser la compagnie à aller de l’avant », a déclaré le nouveau directeur général dès sa prise de fonction. 

Cette nomination intervient dans un contexte relativement favorable avec le lancement par Expresso de ses offres 4G en mars dernier. Une avancée qui marque sa présence sur le haut débit pour concrétiser ses ambitions de conquête du marché sénégalais. Expresso a aussi investi dans le projet de mise en place du câble sous-marin à fibre optique et envisage son autonomie sur le segment Internet.

La compagnie est également le premier opérateur à lancer la E-Sim au Sénégal. Contrairement à la carte Sim classique, la E-Sim est une puce à mémoire vierge préinstallée dans les mobiles et permet les mêmes usages. Pour l’activer, il suffit de la télécharger grâce à un code QR de sécurité proposé par l’opérateur.

« Nous avons à cœur de contribuer au renforcement de la coopération entre le Sénégal et le Soudan, de consolider les relations entre pays africains et la coopération sud-sud et cela passe par des relations d’affaires », a ajouté le nouveau directeur d’Expresso qui a salué l’accueil fraternel que lui ont réservé les autorités sénégalaises à qui il a rendu visite dès sa prise de fonction, notamment le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, M. Yankhoba Diatara.

Expresso est une entreprise africaine, filiale de Sudatel (Soudan), qui a à cœur de développer les relations Sud-Sud. Elle a consenti à de grands investissements pour les installations de la 4G pendant toute l’année 2020. Après installation, 350 sites 4G sont déjà opérationnels dans le pays. Une étude indépendante menée par « n perf » (Baromètre des connexions Internet mobiles au Sénégal – Rapport 2020, publié le 11 février 2021) a montré ses très bonnes performances, supérieures à ses concurrents sur certains paramètres.

La Compagnie a augmenté de 45 % sa couverture 3G et ambitionne, pour cette année, d’installer plus de 350 sites 4G. En décembre 2021, Expresso devrait atteindre 59 % de couverture réseau 4G, et 80 % en 2022.     

Avec une solide expérience dans la mise en œuvre réussie de stratégies de marque dans différent groupes, Hany Osman El Hassan est détenteur de deux diplômes d’ingénieur des Universités de Khartoum et de Nottingham et d’un MBA à Phoenix. Il arrive dans la capitale sénégalaise après des passages remarqués à Zain comme responsable du roaming international, manager général de programmes chez Nokia, manager général régional chez MTN, et directeur conseil chez ENTUC.  

A propos d’Expresso Sénégal

Expresso Sénégal est une filiale du groupe Expresso Telecom (Expresso Telecom Group), qui a son siège à Khartoum (Soudan). Expresso Sénégal a acquis sa licence globale (mobile, fixe, internet)  le 2 novembre 2007. Expresso propose des solutions de téléphonie aux individus et aux entreprises avec des offres de services accessibles à tous. Le Groupe Expresso Telecom a actuellement deux filiales : Mauritanie Chinguitel et Sénégal Expresso.

Par Digital Business Africa (Avec communiqué)

En intégrant la Rwanda Stock Exchange le 04 mai 2021, MTN Rwanda ouvre son capital aux hommes d’affaires

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Rwanda : En intégrant la Rwanda Stock Exchange, le 04 mai 2021, MTN Rwanda permet aux hommes d’affaires d’être actionnaires

[DIGITAL Business Africa] – Le 4 mai 2021, MTN Rwanda fera son entrée en Bourse locale, la « Rwanda Stock Exchange » (RSE). Cela à la suite de l’autorisation donnée par l’Autorité du marché des capitaux. L’accord a été accompagné d’un communiqué de la  présidente-directrice générale MTN Rwanda, Mitwa Ng’ambi  lundi 19avril.

 D’après cette annonce, les hommes d’affaires  ont l’opportunité de devenir des acteurs de premier  rang de MTN Rwanda. La président-directrice générale MTN Rwanda, Mitwa Ng’ambi, n’a du reste pas dissimulé sa joie, mais aussi son impatience d’avoir de nouveaux actionnaires dans la maison. « Nous sommes impatients de participer aux marchés de capitaux du Rwanda et nous voyons cela comme une opportunité passionnante pour la communauté des investisseurs dans son ensemble de participer directement à la propriété de MTN Rwanda. Nous sommes également ravis d’accueillir d’anciens actionnaires de CTL en tant qu’actionnaires de MTN Rwanda», a-t-elle avoué.

Ce sont donc 1350 886 600 actions ordinaires d’une valeur nominale de 1 franc rwandais qui se verront affectées sur le « Rwanda Stock Exchange ». Le prix étant de 269 francs rwandais par action ordinaire. Et on estime la  capitalisation boursière totale de MTN à 363,4 milliards de francs rwandais soit 370,8 millions dollars. 

Pour le président-directeur général de « Rwanda  Stock Exchange », Célestin Rwabukumba, l’intégration de MTN Rwanda « est un développement formidable et bienvenu pour notre marché, car il augmente notre capitalisation boursière. La taille de la société augmente le nombre de marques de premier plan sur notre bourse et offre plus de visibilité sur les opérations de la société aux actionnaires et au grand public investisseur, ce qui devrait à son tour susciter plus d’intérêt de la part de nouveaux investisseurs potentiels à l’avenir ». C’est en  décembre 2020  que MTN Rwanda  a émis le souhait de rejoindre  le RSE au premier trimestre 2021.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

Quatre règles pour surfer le Net en sécurité

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Quatre règles pour surfer le Net en sécurité

[Digital Business Africa – Avis d’expert] – La sécurité sur Internet consiste à rester plus en sécurité en ligne. Cela comprend la conscience des risques associés à votre activité en ligne et l’utilisation de quelques stratégies pour prévenir ou éviter ces risques. La sécurité sur Internet est également parfois appelée sécurité en ligne, cybersécurité ou sécurité électronique.

Conseils de sécurité Internet pour les adolescents

Certains adolescents sont souvent plus experts en technologie que leurs parents, mais cela ne signifie pas qu’ils ont un sens aigu du jugement ou qu’ils ont accès à tous les outils qui peuvent aider à les protéger en ligne. Aidez vos préadolescents et adolescents à rester en sécurité en leur présentant les conseils de sécurité Internet suivants.

Conseil n°1 : Utilisez un système de gestion des mots de passe

Renforcez votre protection par mot de passe avec un programme de gestion des mots de passe, qui peut mémoriser des mots de passe uniques pour tous vos comptes. Mieux encore, avec un gestionnaire de mots de passe, vous n’avez besoin que d’un seul mot de passe.

Conseil n°2 : protégez vos comptes de réseaux sociaux

Il y a de fortes chances que quelqu’un dans votre maison utilise un réseau social. Mais les réseaux sociaux peuvent également attirer les cybercriminels et les voleurs d’identité. Gardez un œil sur vos comptes sociaux. Si quelqu’un vous envoie un message, et qu’il ne l’a pas fait depuis un certain temps, méfiez-vous.

Le compte de votre ami a peut-être été piraté. Les parents devraient rappeler aux adolescents de ne jamais rencontrer en personne une personne qu’ils ont rencontrée en ligne et de dire à un adulte si un inconnu leur envoie un message.

Conseil n°3 : faites attention à ce que vous publiez

Il est important que les enfants, les adolescents et les membres de la famille sachent combien d’informations sont trop d’informations. Dans leur enthousiasme à partager des jalons, les adolescents peuvent parfois publier leurs informations personnelles en ligne.

Par exemple, un permis de conduire ou un itinéraire de voyage partagé en ligne pourrait être une information précieuse pour les voleurs d’identité ou les cambrioleurs. Les photos personnelles ou intimes peuvent également attirer les prédateurs en ligne ou affecter les futures opportunités d’éducation ou d’emploi.

Conseil n°4 : Achetez en ligne uniquement à partir de sites sécurisés

La question de savoir si les adolescents sont autorisés à faire des achats en ligne dépend de leurs parents. Que les adolescents écoutent est une autre histoire. Apprenez aux vôtres comment faire des achats en ligne en toute sécurité en leur présentant certains indicateurs d’un site Web sécurisé.

L’un des meilleurs indicateurs est de savoir si un site fonctionne sur HTTPS, ce qui signifie que le site dispose d’un certificat de sécurité qui protège les informations personnelles des visiteurs en cryptant leurs données.

Vous pouvez vérifier si un site s’exécute sur HTTPS en revérifiant le début d’une URL dans la barre d’adresse et en confirmant également s’il y a un cadenas à côté. Par exemple, le site de paris Casino 777 s’exécute sur HTTPS, ce qui veut dire que vos informations lors du paiement sont sécurisées.

Par Bill Samba (Correspondance)

Apple approuve le retour du réseau social Parler sur son store suite aux améliorations en termes de modération des discours haineux

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parler

[Digital Business Africa] – Apple a approuvé le retour du réseau social Parler sur l’app store IOS suite aux améliorations apportées par la société de médias sociaux pour mieux détecter et modérer les discours de haine et l’incitation à la haine, selon une lettre que le fabricant d’iPhone a envoyée au Congrès ce lundi 20 avril 2021. La décision ouvre la voie à Parler, une application populaire auprès des conservateurs, y compris certains membres de l’extrême droite, qui sera à nouveau téléchargée sur les appareils Apple.

La lettre – adressée au sénateur Mike Lee et au représentant Ken Buck et obtenue par CNN – expliquait que depuis que l’application a été retirée de la plate-forme d’Apple en janvier pour violation de ses politiques, Parler « a proposé des mises à jour de son application et de la modération du contenu de l’application. » Le 14 avril, l’équipe d’examen des applications d’Apple a déclaré à Parler que les modifications proposées étaient suffisantes, a poursuivi la lettre. Maintenant, tout ce que Parler doit faire est de basculer l’interrupteur.

 «Apple prévoit que la mise à jour de l’application Parler sera disponible dès que Parler la publiera», indique la lettre d’Apple. Parler avait été retirée des principales plateformes technologiques début janvier à la suite des émeutes du Capitole américain du 6 janvier. Parler a été expulsé des magasins d’applications d’Apple et de Google, ainsi que d’Amazon Web Services, qui hébergeait le produit de la société. Les trois géants de la technologie ont cité la présence d’un discours violent sur Parler comme motif de retrait.

Par Gaëlle Massang