[Digital Business Africa] – L’opérateur de télécommunications Orange Cameroun, en partenariat avec la GIZ (Coopération Allemande), a officiellement inauguré ce 15 octobre 2021 à Douala, l’« Orange Digital Center ».
C’était en présence de la ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, représentant le Premier ministre ; du Président-directeur Général du groupe Orange, Stéphane Richard, ainsi que de l’Ambassadrice de la République fédérale d’Allemagne auprès de la République du Cameroun, le Dr. Corinna Fricke. Plusieurs autorités politiques et académiques camerounaises ont également pris part à ce lancement officiel.
Occasion pour Emmanuel ETIA, le directeur d’Orange Digital Center Cameroun, d’expliquer au public camerounais l’importance de ce centre présenté comme un écosystème entièrement dédié au développement de compétences numériques et à l’innovation. Il était l’invité de la rédaction d’Equinoxe TV au JT du 20 du 15 octobre 2021.
Il explique notamment que « Orange Digital Center ouvre la voix aux jeunes camerounais en leur donnant accès aux emplois à haute valeur ou en leur permettant de créer leur propre entreprise. La mission est de former. Parce que nous sommes dans le monde du numérique et quand l’on ne comprend pas ce monde, l’on est un tout petit peu laissé de côté. Pour éviter cela, Orange met à disposition des outils pour former et donner des moyens aux jeunes et aux moins jeunes de comprendre leur monde et de devenir des citoyens du numérique ».
Et pour mieux assurer ces formations, le centre envisage multiplier des partenariats et des clubs dans les Universités d’Etat du Cameroun. Déjà actif depuis plus d’un an, Orange Digital Center Cameroun revendique avoir déjà formé 1 800 personnes dont 40% de femmes. C’est en tout cas l’avis d’Emmanuel ETIA.
Voir ici l’intégralité de l’interview explicative d’Emmanuel ETIA, le directeur d’Orange Digital Center Cameroun sur Equinoxe TV
[Digital Business Africa] – Les nouvelles agences commerciales de Congo Telecom à Pointe-Noire et Ouenzé Brazzaville ont été officiellement inaugurées respectivement les mercredi 13 et le vendredi 15 octobre 2021 par le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numé- rique, Léon Juste IBOMBO; le directeur général de Congo Telecom, Yves CASTANOU, en présence des membres du Conseil d’Administration de l’entreprise et des autorités civiles et militaires de ces différentes localités.
La nouvelle agence de Congo Telecom à Pointe-Noire est un bâtiment R+2 d’une superficie de 382,6m2 par étage, dont la distribution des espaces a été réfléchie pour un accueil-clientèle optimal et de meilleures conditions de travail pour le per- sonnel. Elle comprend au rez-de-chaussée, une agence commerciale Premium et une agence réservée aux particuliers, pouvant recevoir 80 personnes ; un bloc sani- taire ; une salle de réunion et un local technique.
L’étage, très lumineux avec un bel éclairage naturel grâce aux grandes baies vitrées, offre plusieurs bureaux, deux (2) open-spaces, quatre (4) blocs sanitaires, une salle de conférence, deux (2) locaux techniques, deux (2) cuisines, deux (2) salles d’attente et enfin deux (2) salles de réunion.
Le nouveau bâtiment, moderne, qui est une rénovation de l’ancien siège de la Direction de la Zone Atlantique (DZA) est alimenté par un groupe électrogène de 220 kVA.
Brazzaville
À Brazzaville, plus précisément dans l’arrondissement 5 Ouenzé, la nouvelle agence commerciale de Congo Telecom, située sur l’avenue des 3 martyrs, à proximité du rond-point Koulounda, s’étend sur une superficie de 200 m2.
Ce bâtiment, complètement équipé, a une capacité de réception du public de 30 personnes avec deux (2) caisses de banques pour les transactions financières, dix (10) comptoirs, deux (2) blocs sanitaires, le bureau du chef d’agence et une salle de réunion.
Le site comprend deux (2) autres bâtiments annexes, dont un bâtiment R+1 d’une superficie totale de 610 m2.
Il s’agit pour le Directeur Général, Yves CASTANOU, « d’améliorer les conditions de travail et de vie des salariés, la qualité de l’accueil client ainsi que la performance collective de l’entreprise ».
Après avoir posé le geste historique de mise en service de ces nouvelles installations et procédé à la visite technique des lieux, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, au micro de la presse s’est félicité de ce nouveau management qui se met progressivement en place et qui participe à la concrétisation de la volonté et vision affichée du chef de l’Etat congolais, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.
Les différents travaux initiés à Brazzaville et à Pointe-Noire depuis la prise de fonction d’Yves Castanou intègrent les objectifs du Gouvernement de faire du numérique un levier essentiel de croissance et de développement et s’inscrivent dans le cadre du plan stratégique de Congo Telecom « TRANSFORM ».
Ce plan stratégique dit « Plan TRANSFORM » ambitionne de faire de l’opérateur histo- rique, le premier opérateur congolais à l’horizon 2025 ; Le numéro UN dans le secteur des télécommunications en République du Congo et un acteur majeur dans la sous-région.
Il sied de noter qu’en marge de l’inauguration de l’agence commerciale de Ouenzé à Brazzaville, le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon Juste IBOMBO, procédera également à une visite officielle du siège rénové de Congo Telecom.
A propos de Congo Telecom
Opérateur national des télécommunications, Congo Telecom, est né de la dissolution de la SOTELCO (Société des Télécommunications du Congo), elle-même créée après l’éclatement de l’ONPT (Office National des Postes et Télécommunications).
Société Anonyme Unipersonnelle avec Conseil d’Administration au capital de 5 200 000 000 FCFA détenu par l’Etat congolais à 100%, Congo Telecom est l’opérateur dominant dans certains segments du marché des télécommunications et du numérique tels la téléphonie fixe et la fibre optique, dont il assure l’exploitation de gros et de détail.
[Digital Business Africa] – Engagé dans la mise en œuvre de son plan stratégique baptisée Transfom, le directeur général de Congo Telecom, Yves Castanou, est à la quête des financements pour changer complètement le visage de Congo Telecom, l’opérateur historique du pays. Et cela passe par une ouverture du capital de Congo Telecom aux investisseurs privés. Le Dg a dévoilé ses intentions au ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, qui effectuait une visite dans les nouveaux locaux de Congo Telecom situés au centre de la ville capitale Brazzaville.
« Nous travaillons à bâtir les partenariats. Congo Télécom cherche les partenaires qui vont l’aider à se développer. Nous avons discuté avec le ministre de tutelle pour voir comment ouvrir le capital de l’entreprise à des acteurs privés nationaux pour nous permettre d’être plus performants », a indiqué le directeur général de Congo Télécom. « Notre vision est de faire de notre société nationale le premier opérateur de téléphonie au Congo », a déclaré le DGà l’issue de la visite du ministre.
« Il y a beaucoup à faire, nos clients se plaignent encore. Seulement, nous ne pouvons pas travailler si nous ne sommes pas soutenus par les systèmes bancaires », a ajouté le directeur général de Congo Télécom dont les propos sont rapportés par Adiac.
« Pour avoir les ressources humaines aguerris, capables de conquérir les marchés dans un secteur concurrentiel, il faudra que les conditions de travail soient améliorées. Je me réjouis que ce soit le cas pour Congo Télécom », a pour sa part déclaré le ministre des Postes et Télécommunications, assisté de son homologue délégué au Budget, Ludovic Ngatsé.
Selon Adiac, depuis dix-huit mois, les techniciens de l’opérateur historique sont à pied d’œuvre pour doter la société nationale des infrastructures solides, performantes entre les lignes de Pointe-Noire jusqu’à Ouesso. « L’infrastructure est la clé pour les opérateurs. Nous travaillons de manière à permettre à la société d’avoir des interconnexions à fibre optique avec tous les opérateurs des pays de la sous-région », a poursuivi Yves Castanou.
L’ambition affiché de Congo Telecom est d’offrir aux clients, aux opérateurs, entreprises et au grand public des offres adaptées et de qualité. Yves Castanou ne manque pas d’afficher sa volonté d’améliorer l’expérience client en le plaçant au cœur des stratégies et priorités de l’entreprise, de construire une image de marque en interne et en externe, de minimiser les coûts, de bâtir une équipe forte via des formations.
Yves Castanou, ex-DG ARPCE Congo, actuel DG de Congo Telecom. Crédit photo : Digital Business Africa.
Depuis son arrivée à la tête de l’entreprise, Congo Telecom est passé de trois mille abonnés à treize mille abonnés actuellement. Et l’objectif est d’atteindre au moins quinze mille abonnés Internet en illimité d’ici à la fin de l’année 2021. « Nous visons trois cent mille abonnés d’ici à cinq ans », confie Yves Castanou.
Selon Adiac, le chiffre d’affaires de Congo Telecom est concentré sur la vente de l’internet aux opérateurs de téléphonie mobile. Ce qui représente presque 50%. 25% sont apportés par les entreprises et les 25% restants par des particuliers.
[Digital Business Africa] – Depuis plus d’une semaine, Emmanuel Forson occupe une nouvelle fonction au sein du groupe de télécommunications MTN. Il est désormais General Manager Value Proposition and Segments au sein de MTN Group Enterprises Business (GEBU) après avoir été durant deux ans et demi General Manager de MTN Business Côte d’Ivoire. La nouvelle, il l’a annoncée sur sa page LinkedIn il y a une semaine.
En bon manager sachant compter sur le personnel qu’il sait encourager et booster, Emmanuel Forson remercie avant tout son équipe. « Je dois cette promotion à mon équipe avec qui nous avons pu positionner MTN Business Côte d’Ivoire comme une référence au sein du Groupe MTN. Je remercie également le Seigneur et notre Mère du Ciel pour cette promotion et leur demande de m’accompagner dans mes nouvelles fonctions », a-t-il écrit sur son profil LinkedIn.
Incompris au Cameroun avec YooMee
Emmanuel Forson est bien connu au Cameroun pour avoir dirigé et remis sur pied YooMee Cameroun de novembre 2014 à septembre 2018. Il démissionnera de son poste après près de quatre années à la tête de ce FAI qui est également MVNO. L’on parle alors dans les coulisses de profonds désaccords entre le conseil d’administration et le management d’Emmanuel Forson qui aurait préféré démissionner que de suivre les orientations du conseil d’administration avec qui il n’était plus en phase.
Emmanuel Forson du moment de YooMee Cameroon
Officiellement, l’entreprise publiera en octobre 2018 un communiqué à la suite de son départ saluant son action à la tête du FAI : « Après quatre années passées au plus haut niveau de l’équipe dirigeante de YooMee et une contribution importante pour l’introduction de YooMee comme acteur majeur du secteur de la téléphonie mobile au Cameroun, M. Emmanuel Forson quitte la direction de YooMee pour de nouveaux défis professionnels », écrit YooMee Cameroun.
YooMee Cameroun précisait également dans son communiqué que « le conseil d’administration et l’ensemble du personnel, tout en saluant sa contribution dans le développement de YooMee lui souhaitent bonne chance et franc succès ».
Et ce succès n’a pas trop tardé pour celui qui est immédiatement rentré dans son cher Abidjan, car en mai 2019 il est nommé DG de MTN Business Côte d’Ivoire en remplacement de Dominique Remarck. Ceci après avoir dirigé de décembre 2018 à avril 2019 Ecoband Network Côte d’Ivoire en tant que CEO.
Présentation du DG de MTN Business CI et vidéo premier discours
Un décideur avisé flairant les bonnes opportunités
Jeune titulaire d’un Bachelor en Finances et Comptabilité obtenu en 1995 à l’Institut supérieur européen de gestion de Toulouse en France, Emmanuel FORSON commence sa carrière dans un cabinet de commissariat aux comptes en Côte d’Ivoire. Mais, il y passe à peine six en tant que salarié. Car il débute véritablement sa carrière à la Direction de l’Audit interne de la Banque africaine de développement (BAD) en 1999.
Cameroon Ceo raconte qu’il avait démissionné du cabinet de commissariat aux comptes en Côte d’Ivoire pour accepter un stage non rémunéré à la BAD qui lui proposait un stage non rémunéré. Pari gagné, car au bout de trois mois, l’ambitieux qui croyait en ses capacités et en ses compétences décroche un job d’auditeur interne à la BAD et se voit proposer une meilleure rémunération. Le double du salaire de son précédent emploi, parait-il. Il y passera trois ans et deux mois avant de quitter la BAD en mai 2002 pour rejoindre Mobil Oil Côte d’Ivoire (filiale ivoirienne du Groupe pétrolier Exxon Mobil). C’est le début de son aventure dans le secteur pétrolier. Il y passe quatre ans et quitte cette boite en mai 2006 alors qu’il était Customer Service Manager.
En 2006, Emmanuel Forson intègre la Société nationale des opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci) dans le but de mettre en place et développer un réseau de stations-service. Il a occupé les fonctions de chef de département des opérations stations-service puis chef du département du Business et ventes.
Emmanuel FORSON quittera Petroci en août 2010. Direction, le Cameroun. Cette fois-ci pour occuper le poste de directeur général de la société Corlay/MRS Cameroun (Ex Texaco) et directeur commercial et marketing du Groupe MRS au Nigeria. Il y restera de 2010 à 2012.
Excité par l’entreprenariat, il co-fonde alors la société de trading pétrolier La Chorale qu’il dirige de février 2013 à octobre 2014. Ceci avant d’être repéré par le Groupe YooMee Africa. Il y sera d’abord nommé Directeur marketing et commercial (Octobre -Novembre 2014) avant d’être promu PDG de Yoomee Cameroun en novembre 2014.
Au moment de sa nomination à la tête de YooMee Cameroun, il déclarait : « Je suis très fier de rejoindre le Groupe YooMee Africa, dont le siège est en Suisse, et qui a une ambition de devenir le leader du haut débit en Afrique Sub-Saharienne. Je mettrais à la disposition de YooMee mon humble expérience et ma connaissance des marchés africain afin d’accompagner le groupe dans son développement ». Ce qu’il a fait avec brio au regard de la santé de YooMee Cameroun au moment de sa démission. Comparativement à l’entreprise qu’il avait trouvé à son arrivée.
Pour son nouveau poste de General Manager Value Proposition and Segments au sein de MTN Group Enterprises Business (GEBU), des voix des partenaires et amis s’élèvent pour souhaiter bon vent à Emmanuel Forson. « Vous passerez de gloire en gloire, car vous êtes un homme au grand cœur. Bon vent DG», lui souhaite par exemple Laure Kamgno sur LinkedIn.
Le vendredi 15 octobre 2021, nous avons assisté à l’inauguration d’« Orange Digital Center Cameroun » à Douala, fruit d’une coopération futuriste entre Orange et la Coopération Allemande. Le but de cette institution est de « former tous les publics au numérique et renforcer leur employabilité ». Orange Digital Center (ODC) se présente comme un écosystème entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation.
Après la Tunisie, le Sénégal, l’Éthiopie, le Mali et la Côte d’Ivoire, le Cameroun inaugure donc Orange Digital Center, le tout premier d’Afrique Centrale. Les autorités politiques et académiques camerounaises, aussi bien que le top management d’Orange au Cameroun et à l’international, ont donné le ton à cette institution révolutionnaire dans notre pays. Ces invités prestigieux ont pu découvrir les nombreuses réalisations des jeunes qui ont déjà pu bénéficier de l’apport du ODC. Et comme l’a affirmé Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun, « L’Orange Digital Center de Douala n’est que la première pièce d’un vaste dispositif qui va s’étendre dans plusieurs régions du Cameroun ».
Rappelons qu’il est totalement gratuit, ouvert au grand public et qu’il offre de nombreuses opportunités comme le précise Patrick Benon: «Autant d’opportunités offertes aux jeunes pour donner corps à leurs projets et réaliser leurs ambitions. Avec une école du code, un atelier de fabrication numérique, le FabLab Solidaire de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up Orange Fab et Orange Ventures Africa, le fonds de financement du groupe Orange, ces objectifs seront rapidement atteints ».
C’est donc avec beaucoup d’intérêt que les Camerounais ont accueilli Orange Digital Center, surtout que les chiffres avancés lors de cette cérémonie confirment qu’en 2030, 230 millions d’emplois demanderont des compétences numériques. Ces jeunes qui ambitionnent de réussir dans ce secteur pourront bénéficier d’un accompagnement et des échanges d’expériences avec des professionnels de diverses nationalités.
Opérationnel depuis juin 2020, le centre a déjà formé près de 1800 personnes dont 760 femmes dans des domaines variés comme le coding, le marketing
digital, la fabrication numérique, l’utilisation des outils numériques, le management des projets et bien d’autres. Une vingtaine de start-up ont également été primées et accompagnées au Cameroun et à l’international, avec parmi elles, la start-up Waspito bénéficiaire d’un financement pour son développement.
Orange Digital Center propose chaque mois différentes formations de niveau basique, intermédiaire ou avancé à ses différentes cibles en parallèle de ses programmes d’accompagnement pour les porteurs de projets.
[Digital Business Africa] – Orange Cameroun et la Coopération Allemande ont inauguré ce 15 octobre 2021 à Douala, l’« Orange Digital Center ». C’est un écosystème entièrement dédié au développement de compétences numériques et à l’innovation, en présence de hautes autorités politiques et académiques Camerounaises, des représentants d’Allemagne et de France au Cameroun et des membres de la Direction et du Comex du Groupe Orange conduit par son Président-directeur Général Stéphane Richard.
Après la Tunisie, le Sénégal, l’Éthiopie, le Mali et la Côte d’Ivoire, c’est au Cameroun, à Douala que le premier Orange Digital Center d’Afrique Centrale est inauguré. D’une superficie de 600 m2, il réunit les 4 programmes stratégiques du groupe Orange, à savoir : une école du code, un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up Orange Fab et Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange.
L’ensemble de ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique (90% de ces formations sont des formations pratiques), à l’accompagnement pour les porteurs de projets en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.
Fonctionnant en réseau, les Orange Digital Centers permettent un échange d’expériences et d’expertises d’un pays à l’autre et offrent une approche simple et inclusive pour renforcer l’employabilité des jeunes, encourager l’entrepreneuriat innovant et promouvoir le tissu numérique local.
De plus, un accord-cadre lie Orange Cameroun au Ministère de l’Enseignement Supérieur en vue de la transformation numérique de 08 universités d’États. Un Orange Digital Center Club sera installé dans chaque université en région, venant ainsi compléter le dispositif pour offrir au plus grand nombre l’accès et l’accompagnement aux meilleurs usages des nouvelles technologies.
Orange et la Coopération Allemande par la GIZ travaillent ensemble dans le cadre d’un partenariat de développement du programme develoPPP, que la GIZ met en œuvre pour le compte du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). L’objectif est de concrétiser leur vision commune : favoriser l’employabilité des jeunes et l’accès aux emplois des TIC pour les femmes et les jeunes filles tout en soutenant la croissance durable et la transformation numérique du pays.
Parce que le numérique doit être une chance pour tous, cette initiative s’inscrit pleinement au cœur de notre engagement d’opérateur responsable et répond aux 6 objectifs de développement durable suivants :
(4) une éducation de qualité, (5) l’égalité entre les sexes, (8) un travail décent et une croissance économique, (9) industrie, innovation et infrastructures, (10) inégalités réduites et (17) partenariat pour la réalisation des objectifs.
A ce jour, 08 Orange Digital Centers sont déjà ouverts dans la zone : Tunisie, Sénégal, Ethiopie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Jordanie, Maroc et Mali. D’autres inaugurations sont donc à venir pour la fin de l’année 2021 et courant 2022.
Stéphane Richard, PDG d’Orange. | Photo : ERIC PIERMONT/AFP
Stéphane Richard, Président-Directeur Général du Groupe Orange déclare : « Partout, Orange est une entreprise citoyenne. L’engagement est en effet une valeur centrale de l’entreprise, que nous avons placée au cœur de notre plan stratégique Engage2025. Pour promouvoir un numérique vecteur d’inclusion et accessible au plus grand nombre, notre ambition est de déployer, d’ici 2025, un Orange Digital Center dans chaque pays où nous sommes présent. Cet objectif illustre notre détermination à nous mobiliser pour faire du numérique une innovation positive. »
Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient
Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient indique : « Je suis très fier d’inaugurer ce jour au Cameroun le 6ème Orange Digital Center d’Afrique qui fait partie du réseau des 32 Orange Digital Centers qui seront déployés sur l’ensemble des pays dans lesquels nous sommes présents en Afrique et Moyen-Orient, mais également en Europe. L’objectif principal est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes, diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières tendances technologiques pour renforcer leur employabilité et les préparer aux emplois de demain.»
Dr. Corinna Fricke, l’Ambassadrice d’Allemagne au Cameroun
Dr. Corinna Fricke, l’Ambassadrice de la République fédérale d’Allemagne auprès de la République du Cameroun note : « Cette initiative contribue à la transformation numérique du Cameroun tout en créant des opportunités d’emploi local pour les jeunes. L’Allemagne est fière de pouvoir soutenir un projet aussi tourné vers l’avenir. »
Elizabeth Tchoungui, Crédit Photo :
Le Figaro
Elizabeth Tchoungui, Directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité d’Orange, Présidente Déléguée de la Fondation Orange pour sa part, déclare : «Ce beau projet s’inscrit comme une étape clé de notre responsabilité sociétale en faveur de l’inclusion numérique, et tout particulièrement pour les jeunes et les femmes. Le FabLab Solidaire, programme structurant de la Fondation Orange, en constitue une brique essentielle et permet aux bénéficiaires éloignés du numérique de renouer avec le monde professionnel le début d’un beau parcours qui, passe par le développement de compétences techniques et peut aller, grâce à la complémentarité des dispositifs déployés, jusqu’à la création d’entreprises. »
Pour Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun : « L’engagement d’Orange Cameroun en faveur de la transformation digitale est une réalité. En tant que partenaire de la transformation numérique, nous sommes un acteur de premier plan du développement socio-économique du pays au travers des écosystèmes innovants et des dispositifs spécifiques destinés à développer l’entrepreneuriat. Ainsi, l’Orange Digital Center rassemble toutes les compétences nécessaires dans un lieu unique pour matérialiser l’engagement d’Orange en faveur de l’inclusion numérique. 04 Orange Digital Centers Club seront installés prochainement dans les universités en région à Yaoundé 2, Buéa, Ngaoundéré et Dschang, venant ainsi compléter le dispositif pour offrir au plus grand nombre l’accès et l’accompagnement aux meilleurs usages des nouvelles technologies. »
A propos d’Orange
Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 130 millions de clients au 30 juin 2021. Avec 5,8 milliards d’auras de chiffre d’affaires en 2020, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 50 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.
Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 42,3 milliards d’euros en 2020 et 139 000 salariés au 30 juin 2021, dont 80 000 en France.
Le Groupe servait, au mercredi 30 juin 2021, 263 millions de clients dans le monde, dont 218 millions de clients mobile et 22 millions de clients haut débit fixe. Le Groupe est présent dans 26 pays. Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services.
En décembre 2019, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique intitulé « Engage 2025 ». Axé sur la responsabilité sociale et environnementale, ce plan vise à réinventer le modèle commercial du Groupe en tant qu’opérateur. Tout en intensifiant l’activité dans les domaines en croissance et en plaçant les données et l’IA au cœur de son modèle d’innovation, le Groupe entend se positionner comme un employeur attractif et responsable, en adéquation avec les métiers émergents.
Orange est cotée sur le NYSE Euronext Paris (symbole ORA) et sur le New York Stock-Exchanges (symbole ORAN). Pour plus d’informations sur Internet et votre mobile http://www.orange.com, www.orange-business.com, ou suivez-nous sur Twitter : @orangegrouppr.
À propos de GIZ et de develoPPP
La Deutsche Gesellschaft fil. Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH est une entreprise fédérale opérant dans le monde entier. Elle soutient le gouvernement allemand dans les domaines de la coopération internationale pour le développement durable et l’éducation internationale. La GIZ aide les personnes et les sociétés à façonner leur propre avenir et à améliorer leurs conditions de vie. www.giz.de/en
Avec developPPP, le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) encourage l’engagement du secteur privé lorsque les opportunités d’affaires et les objectifs de développement durable convergent.
À cette fin, le BMZ fournit un appui financier et technique aux entreprises qui investissent dans les pays en voie de développement et émergents. La GIZ agit comme l’un des deux partenaires officiels qui mettent en œuvre le programme pour le compte du BMZ. www.developpp.de
[Digital Business Africa] – Le Cameroun et la Banque mondiale ont signé 03 accords pour financer des projets de développement. Les documents y relatifs ont été signés à Yaoundé le 12 octobre 2021, entre le Ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey et le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, Abdoulaye Seck.
D’un montant global de 360,6 millions d’euros, soit environ 236,54 milliards de Fcfa, les trois accords de crédit signés entre le Cameroun et la Banque Mondiale serviront à financer le Projet d’Aménagement et de Valorisation des Investissements dans la Vallée de la Bénoué (VIVA-Bénoué), le Projet Régional sur l’Autonomisation de la femme et le Dividende Démographique, volet Cameroun (SWEDD2) et Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Secondaire et des Compétences pour la Croissance et l’Emploi (PADESCE).
Dans le détail, le Projet VIVA-Bénoué bénéficie d’un montant de 179,7 millions d’Euros et s’exécutera sur une période de sept ans. L’objectif est de fournir des services d’irrigation et de drainage durables et d’améliorer la production agricole dans les parcelles culturales de la vallée de la Bénoué. Ceci à travers l’amélioration de la gestion de l’eau dans le bassin de la Bénoué et des sous bassins du Faro et du Mayo Kebbi, ansi que la mise en place d’un Système d’Alerte Précoce en aval du barrage de Lagdo.
Le Projet SWEDD2 quant à lui, sera financé à hauteur de 68,5 millions d’Euros. Il s’agira de contribuer d’ici décembre 2024, à l’autonomisation économique des jeunes filles et des jeunes femmes non scolarisées, déscolarisées dans les zones d’intervention du projet, à savoir les régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua. L’objectif à terme est de rehausser d’au moins 10% le taux de maintien des filles au secondaire dans les zones d’intervention du projet ; d’appuyer le développement des AGR/micro entreprises et la mise en place d’un système d’épargne et de crédit communautaire pour 35 000 adolescentes et jeunes femmes de 15 à 24 ans des Zones d’intervention etc.
S’agissant du Projet PADESCE, 112,4 millions d’Euros y seront injectés sur une durée de cinq ans. Ce projet vise à améliorer l’accès équitable à un enseignement secondaire de qualité et à une formation technique et professionnelle adaptée au marché, avec un accent sur les filles.
Il sera question notamment de renforcer la qualité de l’environnement d’apprentissage dans l’enseignement secondaire général à travers l’appui pour l’atteinte des standards de qualité dans au moins 350 établissements et l’appui à au moins 30 établissements accueillant les déplacés internes ; de renforcer les capacités des personnels d’encadrement et formation des nouveaux enseignants du secondaire général et de mettre en place un fonds compétitif de développement des compétences (FCDC) etc.
Dans son discours de circonstance, le Ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, au nom du Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA, a exprimé la gratitude du Gouvernement et du peuple camerounais pour ces nouvelles contributions du Groupe de la Banque Mondiale aux efforts de développement du Cameroun.
Selon Alamine Ousmane Mey, la Banque Mondiale est le premier partenaire au développement du Cameroun notamment en termes de concours financier et en particulier dans le secteur de l’Energie qui concentre à lui seul près de 30% des financements en volume de cette Institution. La coopération avec la Banque Mondiale n’a cessé de se densifier ces dernières années avec un accroissement du portefeuille de coopération tant en volume qu’en valeur.
En effet, s’agissant des projets de développement, l’ensemble des engagements en cours s’élève à environ 1 813,65 millions de dollars américains soit environ 997 milliards de francs CFA pour 15 projets actifs contre 1 783 millions de dollars américains soit environ 980, 65 milliards de francs CFA en 2018 (soit un accroissement de 30,65 millions de dollars américains en valeur absolue et 2% en valeur relative).
« Les progrès obtenus par le Cameroun ces dernières années se sont trouvés menacés par la pandémie COVID-19. A travers ces projets, nous nous engageons à renforcer notre partenariat afin d’améliorer la vie de millions de Camerounais et d’accompagner le pays vers une reprise verte, résiliente et inclusive, » a déclaré Abdoulaye Seck, Directeur des operations de la Banque mondiale pour le Cameroun.
Ces engagements sont majoritairement des prêts concessionnels car il s’agit de financements mobilisés à hauteur de 70% auprès du guichet IDA contre 28% seulement auprès du guichet BIRD ; le reste (2%) étant des dons. En plus des financements apportés pour la réalisation des projets de développement, la Banque Mondiale a mobilisé, auprès de son guichet BIRD, des financements à hauteur de 300 millions de dollars, au titre de garantie partielle de risque en faveur du Projet hydroélectrique de Nachtigal.
Avec la signature de trois conventions de financement ce jour, le nombre de projets en cours de mise en œuvre passe de 15 à 18 et accroît ainsi le volume du portefeuille de 23,7%. Le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale au Cameroun, Abdoulaye Seck, a pour sa part indiqué qu’à travers ces projets, ce sont de millions de camerounais qui verront leurs conditions de vie s’améliorer et c’est en droite ligne de la devise de l’institution qu’il représentante, à savoir « l’humain avant tout ».
En donnant la priorité à l’humain, la Banque Mondiale inscrit son action sur le sentier de la SND30, qui a comme pilier phare l’amélioration du capital humain. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Alamine Ousmane Mey a fort opportunément souligné que ces trois projets sont effectivement ancrés, d’une part, dans la SND30 et, d’autre part, dans le double objectif de la Banque Mondiale de mettre fin à l’extrême pauvreté et de stimuler la prospérité partagée.
[Digital Business Africa] – Le Country Manager de DIASPO ASSUR s’exprime sur Digital Business Africa.
C’est quoi DIASPOASSUR ?
Elvis Tchouanang : DIASPOASSUR est un cabinet de courtage en assurances, qui propose à la diaspora africaine, des produits d’assurances Vie et Non Vie pour répondre au besoin pressant de protéger leurs familles restées sur le continent africain. DIASPOASSUR donne la possibilité aux personnes vivant en Occident, d’offrir une couverture d’assurance à leurs proches en Afrique.
Qu’est-ce qui a motivé la fondation de DIASPOASSUR et quelles sont les étapes-clé de son histoire?
Elvis Tchouanang : Nous avons observé une importante transaction financière de l’Occident à destination de l’Afrique, le plus souvent pour résoudre un problème de santé, de frais funéraires, de scolarisation ou alors tout simplement dans un élan de solidarité. C’est pour soutenir ces initiatives, que DIASPOASSUR s’engage aux côtés de la diaspora africaine pour lui permettre d’être un levier de croissance du taux de pénétration des Assurances en Afrique.
Le projet DIASPOASSUR est né de l’idée de son promoteur il y a huit (08) ans. En 2018, une agence est ouverte à Paris ainsi qu’au Cameroun, et en Côte d’Ivoire deux ans après. La digitalisation de nos services depuis 2021 nous a permis de franchir une étape importante de notre évolution, car la souscription à distance est désormais possible pour soi-même ou pour un proche
Quels sont les services et produits offerts par DIASPO ASSUR ?
Elvis Tchouanang : Nos produits sont répartis en deux catégories : les produits Assurances dédiés à la diaspora d’une part, qui permettent à la Diaspora de souscrire des polices d’assurance pour leurs proches sur le continent africain (Diaspo santé, Diaspo étudiant, frais funéraires et rapatriement, Diaspo Colis, etc.).
D’autre part, les produits assurances dédiés aux Camerounais et Ivoiriens vivant sur le continent africain. Dans cette catégorie nous avons Assurance Santé, Assurance Automobile, Assurance Individuelle Accident Corporel, Responsabilité Civile Chef d’entreprise, etc.
Quelles sont les ambitions futures de DIASPOASSUR ?
Elvis Tchouanang : En Avril 2021, nous avons ouvert notre capital en lançant un appel aux investisseurs. L’objectif majeur de cette initiative est de partager aux autres la vision de DIASPOASSUR, le rêve de DIASPOASSUR. Les fonds récoltés permettront ainsi d’accentuer notre digitalisation, notre communication et le déploiement terrain.
Nous estimons qu’après plusieurs années de présence tant en Occident qu’en Afrique, nous avons une bonne connaissance des attentes assurantielles, et la façon dont fonctionnent les assurances dans ces environnements. De plus, nous avons développé un important capital confiance avec certains clients depuis le lancement de DIASPOASSUR, et qui partagent suffisamment nos valeurs pour accepter de se lancer dans cet investissement.
Quelle est la vision de votre groupe ?
Elvis Tchouanang : DIASPOASSUR a actuellement une présence directe établie dans trois (03) pays : France, Cameroun, Côte d’Ivoire et une présence indirecte dans cinq (05) : Rwanda, Nigeria, Canada, Belgique, Gabon. Notre volonté à ce stade de matérialisation est de nous positionner comme le tout 1er courtier panafricain dédié aux membres de la diaspora et leurs familles résidant en Afrique.
Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Elvis Tchouanang : Nous sommes pionniers dans notre secteur et en avons une bonne connaissance, nous invitons tous ceux qui soutiennent cette action à croire en ce projet, afin de bâtir les champions de demain, pour faire face à nos problèmes. DIASPOASSUR, c’est le courtier panafricain du futur.
[Digital Business Africa] – En visite au Cameroun du 14 au 15 octobre 2021, Stéphane Richard, le PDG d’Orange Cameroun a confié à Digital Business Africa qu’il n’est pas au Cameroun pour la négociation d’une prise de participation dans Camtel, l’opérateur historique camerounais, comme l’ont évoqué certains médias spécialisés à l’instar d’EcoMatin.
Interrogé à ce sujet ce 14 octobre 2021 par Digital Business Africa au sortir de sa visite d’Ongola FabLab qu’abrite l’Agence universitaire de la francophonie de Yaoundé, celui-ci a répondu par la négative. « Non ce n’est pas le cas », a-t-il laconiquement répondu en secouant le doigt en guise de négation lorsque Digital Business Africa lui pose la question : « Certains indiquent que vous êtes au Cameroun pour négocier une prise de participation dans Camtel. Est-ce le cas ? »
Le PDG d’Orange Cameroun reconnaît tout de même que « le Cameroun est un pays important pour Orange » et qu’il rencontrera les autorités publiques du pays ce jour afin de discuter des problématiques propres à Orange Cameroun.
Le capital de Camtel ouvert aux investisseurs privés
En effet, Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, avait signé le 28 mai 2019, un décret portant modification des statuts de la Cameroon Tecommunications (Camtel). Principal changement dans ce texte, la possibilité pour les opérateurs privés d’entrer dans le capital de Camtel.
D’après l’article 2 du décret N°2019/263 du 28 mai 2019 portant réorganisation de la société Camtel, CAMTEL a pour actionnaire unique l’Etat du Cameroun. Mais, l’alinéa 2 et 3 de cet article précise que l’actionnariat de CAMTEL peut être ouvert à d’autres entités publiques ou privées et que les statuts de CAMTEL prévoient les modalités de participation au capital social.
En plus, contrairement à ce qui était prévu dans les statuts abrogés de Camtel de 1998, l’article 6 de ce nouveau décret stipule que la gestion de CAMTEL est désormais assurée par trois organes au lieu de deux comme par le passé : une Assemblée générale, un Conseil d’administration et d’une Direction générale.
La tutelle technique s’assure de la conformité des résolutions du Conseil d’Administration aux lois et règlements en vigueur, ainsi qu’aux orientations des politiques sectorielles.
La tutelle financière, elle, s’assure de la régularité des résolutions du Conseil d’administration à incidence financière, de la soutenabilité des engagements financiers et de la cohérence générale des plans de performance de CAMTEL
Les attributions de Camtel
Le décret N°2019/263 du 28 mai 2019 portant réorganisation de la société Camtel précise que CAMTEL a pour objet de posséder, d’opérer et de fournir des infrastructures et des services de communications électroniques dans le cadre des titres à elle octroyés à cet effet par les autorités compétentes .
CAMTEL va donc assurer l’étude, l’installation, l’exploitation et l’entretien de tout système nécessaire à la fourniture des services de communications électroniques sur l’ensemble du territoire national, ainsi qu’à la connexion des réseaux locaux ou nationaux aux réseaux étrangers.
La société va également assurer la réalisation des opérations commerciales, industrielles, mobilières, immobilières et financières se rattachant directement ou indirectement aux services ci-dessus ou de nature à favoriser leur développement.
A ce titre, la société Camtel est chargée, de fournir tout service public de communications électroniques au niveau national et international ; de mettre en place les infrastructures et les équipements de communications électroniques nationales et internationales ; d’installer, d’exploiter et d’entretenir des réseaux de communications électroniques pour l’acheminement du trafic national et international ; de gérer et d’exploiter à des buts commerciaux les réseaux et services de communications électroniques ; de participer à tout système global de communications électroniques ; d’acquérir et d’exploiter toute concession, droits et privilèges relatifs à l’exploitation des réseaux et services de communications électroniques ; de participer aux négociations et à la conclusion des accords avec tout organisme en vue de favoriser le développement des communications électroniques ou encore de de prendre des participations dans des sociétés de communications électroniques nationales ou étrangères.
Des services qui font de l’entreprise étatique une opportunité pour de nombreux acteurs privés. Mais, pour le moment, aucun opérateur télécoms en service au Cameroun n’a publiquement manifesté son intérêt à prendre une participation dans Camtel.
Les raisons de la visite de Stéphane Richard
Sur les raisons de sa visite au Cameroun, Stéphane Richard qui indique n’être plus venu au Cameroun depuis dix ans, précise qu’il est cette fois-ci à Yaoundé pour « faire le point sur nos activités avec l’ensemble de nos équipes ici au Cameroun. Il est également prévu la rencontre des autorités publiques du pays dans la journée. L’on discutera sur la situation du secteur et sur les problématiques propres à Orange. »
Stéphane Richard indique que cette visite est également un moment d’encouragement et de félicitations des employés d’Orange Cameroun : « C’est aussi l’occasion pour moi de saluer les salariés d’Orange Cameroun qui sortent d’une période difficile comme tout le monde avec cette pandémie. Ils ont montré une mobilisation et une résilience ces derniers mois. C’est aussi l’occasion pour le groupe Orange de marquer son engagement, à travers sa Fondation. Nous avons avec la Fondation quelques programmes comme le FabLab de Yaoundé et demain j’inaugurerai l’Orange Digital Center qui est un programme qui nous tient beaucoup dans le groupe. C’est un peu le symbole de l’engagement sociétal d’Orange et son combat pour l’inclusion numérique. Aussi, dans les Digital Centers, nous faisons la détection, l’accompagnement et l’appui des jeunes startup. Nous faisons tout cela. C’est un programme assez complet. »
Stéphane Richard dans cette visite en terre camerounaise est accompagné d’une forte délégation du groupe. L’on y retrouve entre autres le Sénégalais Alioune Ndiaye, le PDG d’Orange Afrique et Moyen-Orient ; la Camerounaise Elizabeth Tchoungui, la Directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité d’Orange et présidente déléguée de la Fondation Orange ; la Camerounaise Elizabeth Medou Badang, ancienne DG d’Orange Cameroun et actuelle directrice Zone et porte-parole d’Orange Middle East and Africa et bien entendu le Béninois Patrick Benon, nouveau Directeur Général d’Orange Cameroun.
Tous participeront à l’inauguration officielle d’Orange Digital Center de Douala demain 15 octobre 2021 en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Chief Joseph Dion Ngute.
[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications Orange et la Coopération Allemande (GIZ) ont inauguré à Abidjan en Côte d’Ivoire ce 12 octobre 2021, « Orange Digital Center », un écosystème entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation.
Cette cérémonie a lieu en présence des plus hautes autorités politiques et administratives de Côte d’Ivoire, de l’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire, de la GIZ et de membres du Comex et de la Direction du Groupe Orange conduit par son Président Directeur Général Stéphane Richard.
Orange s’est engagé à créer un Orange Digital Center dans chaque pays où le Groupe opère pour soutenir les start-ups d’ici 2025 dans le cadre de sa stratégie Engage 2025. Orange inaugure ainsi son 5ème Orange Digital Center de la région Afrique et Moyen-Orient avec la Coopération Allemande. Centre lancé en collaboration avec Amazon Web Services dans le but de soutenir l’employabilité des jeunes, l’innovation et l’entrepreneuriat
D’une superficie de 1 200 m2, l’Orange Digital Center de Côte d’Ivoire réunit en un même lieu les 4 programmes stratégiques du groupe Orange, à savoir : une école du code Orange Digital Academy, un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire soutenu par la Fondation Orange, un accélérateur de start-up, Orange Fab et Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange. Tous ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique (90% de ces formations sont des formations pratiques), à l’accompagnement pour les porteurs de projets en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.
Orange et la Coopération Allemande par la GIZ travaillent afin de concrétiser leur vision commune : favoriser l’employabilité des jeunes — et l’accès aux emplois des TIC pour les femmes et les jeunes filles — tout en soutenant la croissance durable et la transformation numérique de la Côte d’Ivoire.
Orange s’est engagé à créer un Orange Digital Center dans chaque pays où le Groupe opère pour soutenir les start-ups d’ici 2025 dans le cadre de sa stratégie Engage 2025. Ensemble, Orange et Amazon Web Services (AWS) re/Start, offriront un programme de formation gratuit et certifiant de 12 semaines à temps plein sur les compétences en matière de cloud computing pour les personnes à la recherche d’un emploi afin de lancer leur carrière dans le domaine du Cloud dans 18 pays via les Orange Digital Centers en Afrique et au Moyen-Orient.
AWS re/Start est un programme de formation axé sur les compétences qui couvre les compétences fondamentales du cloud AWS et les compétences professionnelles pratiques, telles que l’entretien et la rédaction de CV, afin de préparer les participants à des postes juniors dans le cloud. Le programme prépare également et offrent le passage aux participants à l’examen de certification AWS Certified Cloud Practitioner, validant ainsi leurs compétences en matière de cloud avec un titre reconnu dans le secteur. À l’issue du programme, Orange et AWS aideront les diplômés à entrer en contact avec des employeurs.
A ce jour, huit Orange Digital Centers sont déjà ouverts dans la zone : Tunisie, Sénégal, Ethiopie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Jordanie, Maroc et Mali. D’autres inaugurations sont donc à venir pour la fin de l’année 2021 et courant 2022.
Partout, Orange est une entreprise citoyenne. L’engagement est en effet une valeur centrale de l’entreprise, que nous avons placée au cœur de notre plan stratégique Engage2025. Pour promouvoir un numérique vecteur d’inclusion et accessible au plus grand nombre, notre ambition est de déployer, d’ici 2025, un Orange Digital Center dans chaque pays où nous sommes présent. Cet objectif illustre notre détermination à nous mobiliser pour faire du numérique une innovation positive.
Je suis très fier d’inaugurer ce jour en Côte d’Ivoire le 5ème Orange Digital Center d’Afrique qui fait partie du réseau des 32 Orange Digital Centers dont 18 seront déployés en Afrique et au Moyen-Orient. Notre objectif principal est de démocratiser l’accès au numérique, notamment à travers des collaborations technologiques comme celle que nous venons de signer avec Amazon Web Services pour renforcer l’employabilité des jeunes Africains.
Ce beau projet s’inscrit comme une étape clé de notre responsabilité sociétale en faveur de l’inclusion numérique, et tout particulièrement pour les jeunes et les femmes. Le FabLab Solidaire, programme structurant de la Fondation Orange, en constitue une brique essentielle et permet aux bénéficiaires éloignés du numérique de renouer avec le monde professionnel : le début d’un beau parcours qui, passe par le développement de compétences techniques et peut aller, grâce à la complémentarité des dispositifs déployés, jusqu’à la création d’entreprises.
Des discussions sont en cours entre Orange Côte d’Ivoire et le Ministère de l’Enseignement Supérieur en vue de la transformation numérique des universités de Côte d’Ivoire. Des Orange Digital Centers Club seront installés dans les universités en région, venant ainsi compléter le dispositif pour offrir au plus grand nombre l’accès et l’accompagnement aux meilleurs usages des nouvelles technologies.
Tejas Vashi, Global Lead du programme AWS re/Star
AWS re/Start est une réussite lorsque les diplômés de notre programme lancent leur carrière dans le cloud. Grâce à un apprentissage basé sur des scénarios réels, des laboratoires et des cours, les apprenants peuvent acquérir les compétences dont ils ont besoin pour occuper un poste de premier échelon dans le domaine du cloud. En outre, AWS re/Start fournit une formation aux compétences d’employabilité, comme la rédaction de CV et l’accompagnement aux entretiens, afin de préparer les apprenants aux réunions et aux entretiens avec les employeurs, ainsi que des compétences en communication et en présentation, qui font toutes partie d’une expérience de développement holistique qui prépare les individus à l’emploi
Ingo Hebert, Ambassadeur d’Allemagne en CI
Le futur de la Côte d’Ivoire, c’est sa jeunesse – et le numérique est le futur du monde. Cette initiative vise à renforcer l’accès des jeunes au marché de travail ainsi qu’à l’entreprenariat afin qu’ils puissent contribuer pleinement à un meilleur futur pour leurs générations et la Côte d’Ivoire en tout.
Orange
Le groupe Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 130 millions de clients au 30 juin 2021. Avec 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 50 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.
[Digital Business Africa] – 🔴🔴C’était en #LIVE. Télédéclarations, paiements électroniques, dématérialisation, etc., Modeste Mopa Fatoing, le DG des Impôts (DGI), explique comment obtenir son attestation de retenue à la source et présente les réformes fiscales et innovations de la loi des finances 2021 au Cameroun.
[Diffusez en direct simultanément sur vos comptes Facebook, Twitter et YouTube vos conférences, séminaires et événements divers. Contactez ICT Media STRATEGIES : Mail : [email protected] / Tél : +237 674 61 01 68 / Web : www.ictmedia.africa #ICTMediaCM]
[Digital Business Africa] – 🔴🔴C’était en #LIVE. Télédéclarations, paiements électroniques, dématérialisation, etc., Térence Adrien Tocke, le chef de division des Études, de la Planification et des Réformes fiscales de la Direction générale des Impôts (DGI), explique les réformes fiscales et innovations de la loi des finances 2021 au Cameroun.
[Diffusez en direct simultanément sur vos comptes Facebook, Twitter et YouTube vos conférences, séminaires et événements divers. Contactez ICT Media STRATEGIES : Mail : [email protected] / Tél : +237 674 61 01 68 / Web : www.ictmedia.africa #ICTMediaCM]
[Digital Business Africa] – L’Union européenne a annoncé avoir accordé au Congo Brazza une enveloppe de quinze millions d’euros, soit environ dix milliards FCFA, en vue de financer la digitalisation des services publics, l’assistance technique et l’amélioration de la gouvernance du secteur. Le projet pourra débuter dès 2022, a fait savoir Giacomo Durazzo, le nouvel ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo.
La mise en place du programme de digitalisation de l’administration congolaise a été au centre d’un tête-à-tête, le 6 octobre 2021 à Brazzaville, entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et l’ambassadeur de l’UE. Les deux hommes ont évoqué la manière d’assurer la coordination du futur projet, puisque d’autres partenaires vont apporter des financements, à savoir la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale.
La digitalisation est l’un des domaines clés d’intervention de l’UE en Afrique. « Nous avons discuté avec le ministre de la mise en place de ce projet devant démarrer dès l’année prochaine. Le projet devra contribuer à l’amélioration de la qualité de service digital dans le pays, en lien avec les priorités du gouvernement congolais. Il s’agira de l’infrastructure, l’assistance technique et la gouvernance du secteur numérique », a précisé Giacomo Durazzo.
Outre le montant promis par l’UE, la BEI devra apporter le montant équivalent, la BAD et la Banque mondiale soutiennent également le Congo respectivement dans le déploiement des infrastructures et la transformation digitale.
Pour le gouvernement congolais, l’appui des partenaires européens s’inscrit dans le cadre du projet e-gouv destiné à la modernisation de l’administration publique, la dématérialisation des services de greffe judiciaires, la délivrance des casiers judiciaires et du système national d’identité. « Le projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale du développement de l’économie numérique. Il repose sur trois piliers : e-citoyen, e-gouv et e-business », a signifié Léon Juste Ibombo.
[Digital Business Africa] – Selon Bloomberg, avec quelques heures de la panne de Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger enregistrée il y a quelques jours, la fortune personnelle de Mark Zuckerberg; le fondateur du groupe, a chuté de plus de 6 milliards de dollars. Il recule ainsi sur la liste des personnes les plus riches du monde, après qu’une lanceuse d’alerte se soit manifestée indiquant que Facebook choisit “le profit plutôt que la sûreté”.
L’action du géant des médias sociaux s’est donc effondrée de 4,9 % lundi, s’ajoutant à une chute d’environ 15 % depuis la mi-septembre.
Bloomberg précise que l’incident de lundi a fait chuter la valeur de M. Zuckerberg à 121,6 milliards de dollars, le faisant passer sous Bill Gates et le plaçant au cinquième rang de l’indice Bloomberg des milliardaires. Il est passé de près de 140 milliards de dollars en quelques semaines, selon l’indice.
Occasion pour Digital Business Africa de vous présenter qui sont les dix personnes les plus riches du monde. Selon le classement de l’indice Bloomberg des milliardaires. Neuf parmi ces dix milliardaires sont issus du secteur de la technologie. Seul Bernard Arnault n’investit pas (encore) dans le secteur de la technologie. Leur fortune en milliards de dollars US.
C’est un lieu commun mais il est toujours bon de le rappeler : rien n’est figé dans les télécommunications ni dans le monde élargi de la technologie. Il y a quelques années, les réseaux étendus définis par logiciel (SD-WAN) sont passés de l’inexistence à la technologie la plus innovante en un clin d’œil.
Aujourd’hui, certains disent que SASE (Secure Access Service Edge), le service d’accès sécurisé en périphérie qui associe services réseaux et services de sécurité, est sur le point de faire un bond similaire. Se pose alors la question : SASE est-il le successeur logique du SD-WAN ? Réponse : “Pas forcément – ou du moins, pas encore.” La technologie est, à bien des égards, encore en cours de développement. Mais quoi qu’il en soit, si vous n’êtes pas encore passé au SD-WAN ou si vous venez de le faire, vous devrez tenir compte de SASE dans votre planification future.
La montée en puissance de SASE
Le Gartner a été le premier à poser les bases de ce que nous connaissons sous le nom de SASE dans un livre blanc de juin 2019, “The Future of Network Security Is in the Cloud.” Le cabinet d’analyse a déclaré qu’on ne pouvait pas trouver le bon arbitrage entre les besoins de sécurité (comme l’inspection du trafic) et les “exigences d’accès dynamique du commerce électronique” avec des architectures de réseau qui s’appuient sur des data centers centralisés.
En réponse, il donnait naissance à SASE : une solution réseau qui combinerait les fonctions essentielles du SD-WAN avec une suite complète d’outils de sécurité et d’amélioration des performances, situés dans le cloud et non dans le data center. Contrairement au SD-WAN, SASE utilise une architecture distribuée et ne fonctionne pas comme une couche réseau supplémentaire ; au contraire, comme l’a expliqué SDxCentral, les points d’accès (qu’il s’agisse de succursales ou de particuliers et de leurs appareils) se connectent à la périphérie du service et à ses points de présence (PoP) distribués.
SASE n’est pas non plus aussi dépendant de l’Internet public que beaucoup de solutions SD-WAN modernes le sont actuellement. Dans certains cas, il peut entièrement contourner l’Internet public (mais il s’appuie souvent sur les clouds publics). Cela renforce certainement son aspect sécuritaire, tout comme les outils de protection de la vie privée, notamment les passerelles de sécurité web (SWG : secure web gateways), l’accès réseau zéro trust (ZTNA), les passerelles d’accès au cloud sécurisé (CASB) et les firewalls de nouvelle génération (NGFW), qu’ils soient matériels ou virtuels.
Parce que la technologie est nouvelle, il existe de nombreuses différences matérielles entre les plateformes SASE des fournisseurs du marché tels que Cisco, VeloCloud, Palo Alto Networks, Fortinet, et les autres nombreux acteurs. Mais en règle générale, les éléments cités plus haut doivent être présents sous une forme ou une autre. Surtout, le marché est en constante expansion ; il est pratiquement inévitable que, dans un avenir proche, SASE soit aussi répandu dans les télécommunications d’entreprise que le SD-WAN l’est actuellement.
Les avantages clés de SASE
Comme l’indique le premier S de SASE, cette technologie se distingue surtout par l’étendue et la profondeur de ses dispositifs de sécurité : les éléments mentionnés plus haut, NGFW, SWG et ZTNA, éliminent un grand nombre de points de compromission potentiels dans l’architecture du réseau, en réduisant au minimum la surface d’attaque de sorte que, bien qu’elle ne soit pas inexistante, elle est presque infinitésimale. Le ZTNA est particulièrement remarquable car il restreint l’accès au réseau en fonction de l’identification de l’utilisateur, de l’appareil et de l’application, plutôt qu’en fonction de l’emplacement et de l’adresse IP. En outre, les politiques d’accès appliquées aux points de présence peuvent être appliquées mises en place en fonction des besoins d’utilisateurs spécifiques – en d’autres termes, les individus accèdent à ce dont ils ont strictement besoin dans le cadre de leurs fonctions, ni plus ni moins.
SASE est également d’une efficacité remarquable grâce à sa capacité à exploiter de multiples sources pour ses points de présence, y compris les installations de colocation, les data centers privés et le cloud public. (Certains déploiements SASE utilisent indifféremment les trois ; d’autres peuvent s’appuyer davantage sur le cloud que sur les installations physiques). De plus, à l’instar de la fonctionnalité de pilotage des applications disponible dans les meilleurs déploiements SD-WAN, SASE permet de diriger de manière optimale le trafic pour des applications particulières, de sorte que chaque application dispose des performances et de la bande passante idéales, ce qui permet à l’utilisateur final de vivre une expérience parfaite.
D’un point de vue pragmatique, SASE est intéressant car il contribue à baisser les coûts : en consolidant deux services clés – la connectivité réseau et la sécurité, ainsi que toutes les technologies associées – SASE vous permet de dépenser moins que si vous achetiez une solution SD-WAN auprès d’un fournisseur et des outils de sécurité autonomes chez un certain nombre d’autres fournisseurs. Cela signifie également qu’il y a moins de matériel et de logiciels à gérer séparément, ce qui allège la charge de travail des services informatiques.
Vers un avenir imprévisible
S’il y a quelque chose qui pourrait temporairement entraver l’adoption plus généralisée de SASE par les entreprises, c’est la nature “inachevée” de la technologie.
Comme nous l’avons vu en amont, toutes les solutions commercialisées sous le nom de SASE ne regroupent pas tous les critères de définition de cette technologie. Par exemple, ces déploiements “quasi SASE” peuvent ignorer certaines des caractéristiques de sécurité intégrées établies comme attributs essentiels par le Gartner, ou ils peuvent ne pas être aussi efficaces en termes de performances de faible latence. (Il est essentiel de prêter une attention particulière aux spécifications détaillées lorsque l’on compare les fournisseurs SASE potentiels).
Dans son propre rapport Hype Cycle de juillet 2020, le Gartner a déclaré que l’adoption généralisée du SASE ne se produirait pas avant trois à cinq ans – bien qu’il soit possible que le besoin de solutions de travail à distance plus fiables (quel que soit le lieu) entraîné par la pandémie Covid-19 puisse galvaniser les efforts des fournisseurs pour créer des solutions qui répondent à l’ensemble des critères de SASE. Pour l’instant, le Gartner s’attend à ce que 40% des entreprises aient au moins mis en place des stratégies d’adoption de SASE d’ici 2024.
En vérité, l’intégralité de vos équipes n’est pas prête à travailler avec SASE. C’est une toute nouvelle technologie, et ses bonnes pratiques d’usage n’ont pas encore été codifiées par l’un des organismes réglementaires phares du marché. Aussi, les vendeurs de solutions SASE sans grande expérience des technologies cloud ne fourniront probablement pas des solutions aussi efficaces que les acteurs possédant cette expérience. De plus, leurs solutions ne seront pas idéales pour les entreprises qui veulent un grand nombre de points de présence, sans limite en périphérie.
Pour l’instant, le mieux pour les organisations n’est pas de plonger tête baissée dans SASE, mais plutôt de rester en veille sur le sujet, de se tenir au courant de ses développements et de lui faire une place sur leur feuille de route. Bien que la technologie ne soit pas parfaite pour l’instant pour certaines entreprises, il est fort probable que les quelques limites actuelles de SASE seront surmontées, au fur et à mesure que la technologie s’améliorera et que l’informatique s’habituera à sa présence.
Par Paul Ruelas, Directeur/responsable technique chez GTT Communications
Texte écrit le 21 janvier 2021 et publié en premier sur JournalduNet
[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) a présenté, ce jeudi 7 octobre 2021, à l’hôtel Radisson Blu de Brazzaville, son “Livre Blanc des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique”. La cérémonie était placée sous le patronage du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, M. Léon Juste IBOMBO, en présence du Directeur Général de l’ARPCE, M. Louis-Marc SAKALA , des membres du Conseil de Régulation de l’ARPCE et de plusieurs acteurs des secteurs régulés.
Ce document de 140 pages qui fait un diagnostic stratégique sur les problématiques et enjeux induits par la révolution numérique, engage une réflexion d’ensemble pouvant justifier le renforcement du cadre réglementaire dans les secteurs des télécommunications et connexes. Le but étant d’aider la République du Congo à mieux répondre à la convergence des technologies et des marchés induite par l’économie numérique.
Cet ouvrage aborde aussi l’aspect des infrastructures de télécommunication qui sont au cœur des différentes avancées technologiques, et qui jouent un rôle essentiel dans l’économie congolaise grâce aux investissements conséquents consentis par l’Etat congolais.
Disponible en téléchargement sur le site de l’ARPCE, Le Livre Blanc sur les Postes, les télécommunications et l’économie numérique en République du Congo est une parfaite illustration de l’engagement de l’ARPCE dans une dynamique prospective et de veille, dans les secteurs stratégiques des Postes et des Communications Electroniques, véritables leviers de la diversification de l’économie nationale.
Le Livre Blanc sur les Postes, les télécommunications et l’économie numérique en République du Congo.
[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – La startup Ejara basée à Douala et spécialisée dans les services financiers mobile a annoncé ce mois d’octobre 2021 avoir bouclé un tour de table qui a permis la levée de 02 millions de dollars Us (1 135 579 600 francs Cfa, cours du dollars Us au 07 octobre 2021) afin de rendre les services financiers plus accessibles et sûrs.
Ejara opère une application mobile de services financiers, qui permet à toute personne possédant un smartphone d’acheter, de transférer, de sauvegarder et d’épargner en toute sécurité des actifs numériques fractionnés.
Ce tour de table, écrit Ejara dans son communiqué, rassemble Mercy Corps Ventures, Lateral Capital, LoftyInc Capital Management et NetX Fund, ainsi qu’un groupe de business angels comprenant Pascal Gauthier (PDG de Ledger) et Jason Yanowitz (cofondateur de Blockworks).
Extraits du communiqué d’Ejara
« Cette levée s’inscrit dans le prolongement du soutien financier et opérationnel déjà apporté par Resiliance (le fonds d’investissement du groupe Touton) et BPI France. Elle récompense le développement rapide de l’entreprise et lui permet de toucher un public bien plus large.
Avec 430 Millions de personnes dont 200 Millions partageant la même monnaie (FCFA), l’Afrique francophone est l’un des marchés financiers les plus dynamiques et accueillants d’Afrique. Avec 548 Millions de comptes d’argent mobile enregistrés et une estimation de 490 Milliards de transactions en 2020, l’Afrique francophone représente la prochaine frontière pour les applications bancaires et d’investissement mobiles. Ejara est la première société de gestion d’actifs numériques de la région à capitaliser sur cette opportunité.
Ejara répond à trois problèmes structurants :
Un problème de sécurité d’abord. La multiplication des cas d’escroqueries dans toute la région a entraîné une méfiance à l’égard de nouveaux modèles bancaires et financiers, bien que 48 milliards de dollars US de transferts de fonds de la diaspora continuent d’affluer vers l’Afrique. Qu’il s’agisse d’un commerçant cherchant à s’approvisionner auprès de fournisseurs internationaux ou d’un particulier cherchant à diversifier ses investissements, la plupart des citoyens s’appuient sur des systèmes financiers archaïques et onéreux, qui empêchent leur développement. Ejara offre une solution à ces opérations avec en prime un message d’éducation financière inspirant.
Ejara résout aussi le problème de la ségrégation financière, dans la mesure où une large partie des populations d’Afrique francophone n’est pas bancarisée. Comme le souligne Nelly, “la transparence et la sécurité intégrées de la blockchain combinées à la popularité des services bancaires mobiles en Afrique m’ont fait comprendre qu’une plateforme d’investissement mobile basée sur la blockchain était la clé pour étendre l’inclusion financière”, explique Nelly. Ruth Foxe Blader, associée chez Anthemis, ajoute que “’Ejara encourage l’éducation autour des actifs numériques et démocratise les opportunités de création de richesse pour plus de 400 millions de personnes vivant en Afrique francophone, en déployant sa grande expérience au service de sa communauté. C’est pour cela, ajoute-elle, que Nelly est le type de fondatrice brillante que nous cherchons toujours à soutenir.”
Enfin, Ejara offre des outils structurants pour œuvrer au développement financier et économique de toute l’Afrique francophone. Comme l’explique Meltem Demirors de CoinShares, “d’ici 2030, l’Afrique représentera l’une des plus grandes régions économiques du monde et, bien qu’elle compte près de 25 % de la population du continent, les start-ups d’Afrique francophone ont attiré moins de 1 % du capital-risque investi dans la scène technologique africaine. Nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler avec Nelly et l’équipe d’Ejara pour fournir des services financiers via des portefeuilles non-dépositaires et offrir un nouveau niveau de confiance et de transparence aux épargnants et investisseurs d’Afrique Francophone.”
Avec un service simple et universel (accessible à partir de 5000 FCFA/ 7,5€), Ejara redonne le pouvoir financier à tous ! »
[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – Global Voice Group (GVG), entreprise spécialisée dans le développement de solutions technologiques pour la régulation des communications électroniques et dans l’analyse des Big Data, a lancé le 22 septembre 2021, une solution d’interopérabilité des paiements mobiles sous le nom de TransFin.
Digital Business Africa est allé à la rencontre du PDG de GVG, James Gabriel Claude, afin qu’il présente les avantages de cette plateforme. Pour lui, en plus de contrôler les flux réels des fonds qui transitent sur les comptes de paiement mobile, TransFin encourage l’inclusion financière et facilite la transition vers un « cashless government ». Entendez, un gouvernement plus orienté vers digital et n’intégrant plus les paiements en cash. L’interview.
Digital Business Africa :Avec la crise sanitaire occasionnée par la Covid-19, de nombreux pays africains ont adopté les paiements mobiles et les montants des opérations journalières grimpent à une vitesse impressionnante au fil des années. Comment les États et les régulateurs africains peuvent-ils mieux contrôler ces flux énormes d’argent et ne pas être floués par les opérateurs télécoms qui sont à la manœuvre et qui peuvent entretenir un voile sur les chiffres réels des transactions ?
James Gabriel Claude : L’Afrique est déjà pleinement immergée dans la transformation numérique, et le moment est venu pour les gouvernements de suivre l’évolution numérique de leurs citoyens en adoptant des solutions technologiques conçues précisément pour soutenir cette transformation. Le suivi des paiements numériques, dans le secteur financier et dans celui des télécoms, par exemple, est un exemple clair démontrant la nécessité des solutions numériques.
En recueillant et en analysant automatiquement les données relatives aux transactions numériques effectuées dans un pays donné et en générant des rapports détaillés, ces solutions garantissent la transparence des secteurs financier et des télécoms et confèrent ainsi aux gouvernements et aux banques centrales une meilleure maîtrise de l’écosystème, donc une prise de décision plus réaliste, efficace et rapide.
Cependant, au-delà de la transparence, l’avantage clé des solutions numériques comme celles que développe GVG est qu’elles comblent l’écart entre l’innovation technologique qui caractérise le secteur financier et les capacités des gouvernements dans un écosystème fragmenté. Ainsi, avec ses solutions Big Data, GVG soutient déjà plusieurs gouvernements africains dans leur mandat de règlementation de l’écosystème des paiements numériques.
Digital Business Africa :Vous venez de lancer la plateforme TransFin, une solution d’interopérabilité des paiements mobiles qui s’adresse aux gouvernements et aux banques centrales. Quelle est la particularité de cette plateforme et en quoi est-elle différente des offres existantes ?
James Gabriel Claude : La plateforme TransFin a été conçue spécifiquement pour répondre aux besoins des gouvernements et banques centrales en matière d’interopérabilité et des enjeux connexes de coûts, de sécurité, de conformité et d’inclusion financière.
Pour donner un exemple, les gouvernements, comme les entreprises privées, paient des salaires et reçoivent des paiements. TransFin comprend une passerelle de paiement efficace et sécurisée qui permet de le faire en intégrant divers systèmes de paiement en ligne. En plus d’assurer l’interopérabilité des paiements à l’échelle nationale, cette solution optimise la gestion et l’exécution des processus de paiement.
Plus important encore, la plateforme TransFin facilite les paiements numériques aussi bien pour les détenteurs de comptes bancaires que pour les personnes non bancarisées, qui, comme nous le savons, demeurent majoritaires en Afrique. On peut donc dire que TransFin encourage non seulement l’inclusion financière, mais qu’elle facilite également la transition vers un gouvernement plus numérique.James G. Claude, PDG de GVG
Digital Business Africa :Quel est aujourd’hui en Afrique l’ampleur des pertes engendrées par les solutions d’interopérabilité et comment votre nouvelle solution Transfin entend éliminer les paiements fantômes ou en double qui réduisent ainsi les pertes de revenus pour les gouvernements ?
James Gabriel Claude : TransFin renforce les capacités des gouvernements et des banques centrales en matière d’interopérabilité. Elle les aide à jouer un rôle plus central et déterminant dans ce contexte. En Afrique, les systèmes de paiement numériques demeurent fragmentés et les différentes passerelles d’interopérabilité ne répondent pas encore à ce besoin urgent d’une solution plus complète.
C’est particulièrement le cas pour les gouvernements qui font toujours face à des défis majeurs concernant la gestion , la fraude et les erreurs humaines. Les médias rapportent régulièrement des pratiques frauduleuses impliquant des paiements effectués au profit de bénéficiaires fantômes. Les sommes ainsi perdues sont substantielles : selon des sources récentes, approximativement 1,2 million USD au Nigéria, 56 millions USD au Cameroun et 8,8 million NAD en Namibie, par exemple.
Dans les deux premiers cas, ces sommes ont pu être recouvrées grâce à des mesures qui ont permis d’éliminer ces bénéficiaires illégitimes du système des gouvernements concernés. Et c’est précisément ce que TransFin propose de faire plus rapidement, de manière numérique et automatisée.
Cette passerelle intègre divers systèmes de paiement en ligne avec les transactions financières du gouvernement. Elle réduit considérablement les coûts associés à la masse salariale gouvernementale et atténue les risques de duplication, les paiements fantômes, la fraude aux retraites et les erreurs humaines.
Digital Business Africa :Quels sont d’après vous les pays qui ont le plus adopté les paiements mobiles en Afrique et qui gagneraient le plus à implémenter ces solutions ?
James Gabriel Claude : Les paiements mobiles sont particulièrement populaires dans les pays d’Afrique de l’Est, comme le Kenya – dont l’application M-Pesa est originaire –, le Rwanda, et la Tanzanie. Le Rwanda, notamment, est un pionnier de la transformation numérique sur le continent. Ce pays a franchi de grands pas vers une économie sans numéraire, en partie grâce à l’adoption généralisée des méthodes de paiement numériques.
Par conséquent, il serait dans l’intérêt de ces pays de mettre également en place une solution d’interopérabilité. Une telle solution permettrait aux clients de différents fournisseurs d’effectuer des paiements directs entre eux et favoriserait encore davantage l’utilisation des méthodes numériques, ce qui profiterait également à l’ensemble des fournisseurs de services de paiement. L’adoption d’une plateforme d’interopérabilité dans ces pays viendrait soutenir de manière plus sûre et efficace les efforts déployés par les gouvernements dans la promotion de la transformation numérique et de l’économie sans numéraire.
Digital Business Africa :A ce jour quels sont les principaux défis pour les gouvernements et régulateurs face à l’augmentation constante des flux d’argent qui transitent par les comptes de paiement mobile et que leur conseillez-vous pour une meilleure régulation ?
James Gabriel Claude : Je dirais que les principaux défis sont la collecte de données fiables ainsi que la mise en place et la gestion d’identités numériques fiables. Avoir accès à des données fiables permet une prise de décisions efficace et pertinente, que ce soit en matière de règlementation, de fraude, de sécurité ou de fiscalité.
Il est crucial que les gouvernements acquièrent une parfaite maîtrise des flux d’argent mobile afin de pouvoir exercer pleinement et efficacement leur mandat de règlementation de cet écosystème qui joue un rôle économique majeur dans les pays émergents.
En ce qui concerne les identités numériques, elles sont essentielles à la sécurité, la confidentialité et l’efficacité des écosystèmes financiers. Elles permettent aux entités, qu’il s’agisse d’une personne, d’une organisation ou d’un appareil, de s’authentifier lorsqu’elles tentent d’obtenir des biens ou services en ligne. L’un des modules de notre plateforme TransFin est d’ailleurs destiné à la gestion des identités numériques.
Mon conseil aux gouvernements et régulateurs désireux de mieux gérer les paiements mobiles, c’est d’adopter rapidement des solutions de données leur permettant d’optimiser leurs processus décisionnels et d’assurer la transparence, la conformité et la sécurité de l’écosystème des paiements mobiles dans leur pays respectif.
[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a présenté, le 30 septembre 2021 aux participants au sommet du commerce électronique de l’expérience du Congo du e-commerce, afin de promouvoir le développement de l’Afrique centrale.
Organisé en visioconférence par la Gsma et la Commission économique pour l’Afrique et les Nations unies (Uneca), ce sommet du commerce électronique visait à accélérer le commerce électronique par le mobile. Il visait aussi à promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales et d’autres couches défavorisées de la population, afin qu’elles puissent bénéficier des mêmes opportunités, notamment celles offertes par le e-commerce à des tarifs abordables et non discriminatoires, quelle que soit leur localisation géographique.
Parlant de l’expérience du Congo, M. Ibombo a cité quelques réalisations faites, entre autres les infrastructures de base, dont les plateformes de commerce électronique, qui sont le premier maillon pour le développement du e-commerce et des services mobiles, la législation pour protéger la population et reconnaitre les transactions ainsi que la défiscalisation totale des instruments des communications électroniques.
Selon lui, pour favoriser l’accès au e-commerce, dans le cadre de la démocratisation de l’accès aux communications électroniques, le gouvernement a exonéré tous les impôts et taxes, conformément à la loi de finances 2021.
Prenant en compte toutes les lois que le Congo a ratifiées, le pays est en avance par rapport à d’autres Etats africains. Ainsi, il a été choisi pour partager son expérience aux pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a-t-il dit.
Pendant deux ans, a-t-il poursuivi, tous les terminaux d’accès importés au Congo, notamment les téléphones portables, les ordinateurs portables, les tablettes électroniques, les caisses enregistreuses et les terminaux de paiement électroniques ne seront pas taxés, afin de permettre la pénétration de la téléphonie mobile. A son avis, grâce à ces appareils, les utilisateurs vont faire des transactions depuis leurs maisons sans se déplacer pour régler les factures de téléphone, de l’électricité, de l’eau et des impôts.
En outre, il a fait savoir que le Congo se prépare à cette grande ouverture sur une partie du monde en assurant, sur le plan national et international, la visibilité aux producteurs, aux artisans, aux commerçants locaux, afin qu’ils soient à la hauteur de ce grand marché compétitif à venir.
A ce propos, le ministre en charge du numérique a souligné que les producteurs, les artisans et les commerçants vont valoriser leur savoir-faire et améliorer leur offre à travers la mise en place des sites marchands, véritables magasins virtuels à grande échelle. Malgré les réalisations faites, le développement du commerce en ligne se heurte encore et toujours à de nombreux obstacles liés aux contenus et aux contenants de ce type de commerce, a fait remarquer M. Ibombo.
Cependant, il s’est dit confiant que l’internet sera le canal par excellence par lequel seront vendues à grande échelle les créations artistiques des artisans congolais, indiquant que le gouvernement travaille dans ce sens.
Au sujet de la pénétration de la téléphonie mobile au Congo, il a fait savoir que le taux est de 109% au dernier trimestre 2021, avant d’énumérer les chiffres tirés des analyses conjoncturelles de l’Union postale universelle (Upu) dans le secteur du e-commerce. Ceux-ci sont estimés à 10% du taux de croissance mondial du marché du e-commerce, à 4.88 millions de dollars américains pour les recettes liées au commerce en ligne en 2021, à 30% du total des ventes de détail en ligne en 2030.
Poursuivant sur les chiffres de ces analyses, il a dit que le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile est estimé par le GSMA pour l’année 2021 à un demi-milliard de personnes et à un milliard de connexions mobile en 2024.
Par ailleurs, M. Ibombo a souligné qu’avec les dispositifs sécuritaires pris par les Etats en vue de protéger les populations du coronavirus, notamment la fermeture des frontières et la limitation des échanges et la mise en confinement des populations, les activités du commerce électronique ont connu un regain.
Ainsi, il a dit que la crise sanitaire a permis de mettre en exergue la place de plus en plus prépondérante du e-commerce en tant qu’activité motrice du développement économique et de l’inclusion sociale.
De ce fait, il a indiqué que le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour favoriser le e-commerce dans le pays. «Conscients des enjeux et des potentialités liés au e-commerce, nous menons une réflexion sur la mise en place d’un observatoire du e-commerce pour suivre les tendances du marché local et régional», a-t-il ajouté.
D’après lui, la mise en place de cet observatoire permettra aussi d’évaluer les perspectives économiques à l’aune des réalités africaines, de prévoir et d’anticiper sur les compétences techniques et les emplois, de s’assurer des modalités de paiements appropriés et de mesurer l’adaptation de la règlementation pour préparer les TPME du Congo ainsi que les startups au grand marché africain de la Zlecaf.
[Digital Business Africa] – Selon Bloomberg, avec quelques de la panne de Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger enregistrée hier soir, la fortune personnelle de Mark Zuckerberg; le fondateur du groupe, a chuté de plus de 6 milliards de dollars. Il recule ainsi sur la liste des personnes les plus riches du monde, après qu’une lanceuse d’alerte se soit manifestée indiquant que Facebook choisit “le profit plutôt que la sûreté”. Elle témoignera devant le Congrès ce mardi.
En réponse à cette accusation, Facebook a souligné que les problèmes auxquels sont confrontés ses produits, notamment la polarisation politique, sont complexes et ne sont pas dus à la seule technologie.
En tout cas, l’action du géant des médias sociaux s’est donc effondrée de 4,9 % lundi, s’ajoutant à une chute d’environ 15 % depuis la mi-septembre.
Bloomberg précise que l’incident de lundi a fait chuter la valeur de M. Zuckerberg à 121,6 milliards de dollars, le faisant passer sous Bill Gates et le plaçant au cinquième rang de l’indice Bloomberg des milliardaires. Il est passé de près de 140 milliards de dollars en quelques semaines, selon l’indice.
Les cinq personnes les plus riches du monde valent ensemble 795 milliards de dollars. Qui sont-ils ?
Les raisons de la panne
Concernant les raisons de cet incident qui a paralysé toutes les applications du groupe pendant quelques heures, Santosh Janardhan, le vice-président infrastructure du groupe, explique dans le blog des ingénieurs Facebook qu’il s’agit des problèmes de changements de configuration sur les routeurs dorsaux.
Nos équipes d’ingénieurs ont appris que des changements de configuration sur les routeurs dorsaux qui coordonnent le trafic réseau entre nos centres de données ont provoqué des problèmes qui ont interrompu cette communication. Cette perturbation du trafic réseau a eu un effet en cascade sur la façon dont nos centres de données communiquent, entraînant l’arrêt de nos servicesSantosh Janardhan
Santosh Janardhan présente les excuses de Facebook à toutes les personnes impactées par cette panne et indique que Facebook continuer à s’efforcer « de mieux comprendre ce qui s’est passé aujourd’hui afin de continuer à rendre notre infrastructure plus résiliente ».