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Nécrologie : Le riche héritage que Pierre Ouédraogo nous lègue dans les TIC et les télécoms

[DIGITAL Business Africa] – Un visage important de l’Internet en Afrique nous a quittés, le 13 juillet 2023. Depuis lors, collègues et proches du digne fils du Burkina Faso, Pierre Ouédraogo, ne se sont toujours pas remis de sa disparition. L’ ex directeur de  la Francophonie numérique laisse derrière lui un héritage riche à la postérité. Et Dawit Bekele, Regional Vice-président – Africa, Icann, a bien conscience de cette énorme perte.

« C’était un grand leader technique qui s’est engagé à s’assurer que ses connaissances et sa passion pour l’internet soient transmises aux jeunes Africains. Il s’est particulièrement intéressé à l’Afrique francophone, qui avait besoin d’un soutien plus important que le reste de la région. Plus récemment, il a créé l’École francophone de la gouvernance de l’internet, qu’il a promue avec sa passion habituelle », a-t-il témoigné.

La Camerounaise Me Balbine Manga, spécialisée sur les questions du numérique y voit une figure emblématique du numériquede la première heure.

« Pierre Ouédraogo était l’un des précurseurs et défenseurs de l’Internet et du numérique en Afrique francophone. Il a d ailleurs été Directeur de la francophonie Numérique. Je garde de lui le souvenir d’un père toujours avenant et à l’écoute. Très accessible, il a pu créer une relation spéciale avec chacun d’entre nous . La communauté internet mondiale et Africaine perd un maillon important. Nous prions pour que son âme repose en paix », a-t-elle témoigné.

La Cybersécurité, l’un des points sur lesquels « l’ homme intègre », Pierre Ouédraogo s’est appuyé également pour se faire un nom en Afrique et dans le monde. Il est fondateur et membre du bureau d’AfricaCERT, le Forum africain des Equipes de Réponse aux Incidents informatiques, qui vise à proposer des solutions aux défis de la santé Internet dans l’écosystème Internet. Ce n’est pas  tout ! Pierre Ouédraogo a représenté la Francophonie dans le groupe de haut niveau de l’UIT pour l’agenda mondial de la cybersécurité. Pierre Ouédraogo était membre de l’Impact (international multilateral partnership international cyber threats) de l’UIT, mise en place de l’Afripki (réseau africain pour les infrastructures à clés publiques) pour la sécurité des transactions électroniques en collaboration avec la CEA et l’ANCE (Tunisie).

S’il y a quelqu’un qui a bien milité pour une introduction des langues africaines dans internet, c’est bien Pierre Ouédraogo. Un combar qui lui a conféré une place de membre du consortium Unicode (chargé de la codification des caractères pour leur usage dans l’informatique), initiation du réseau Afrilangues network. Sans oublier son statut de membre fondateur du MINC (Multilingual Internet Names Consortium), ou encore du Comité de pilotage du projet Unicode IDN Africa t, coorganisateur avec l’Unesco de la conférence thématique SMSI sur le multilinguisme et l’accès de tous au cyberspace à Bamako (2005).

Pierre Ouédraogo peut avoir un doux repos, sachant qu’en sus de son œuvre ci-dessus mentionnée, il était membre fondateur d’un certain nombre d’ organisations régionales africaines. Notamment, AFRINIC (African Regional Registry for IP addresses), AFTLD (African Association of country code top level domain) et AFNOG (African Network Operators Group), administrateur technique du .BF (nom de domaine national du Burkina Faso). Par ailleurs, il a contribué à la mise en place du premier registre internet local pour les adresses IP en Afrique de l’Ouest avec le RIPE NCC à l’ Onatel (Burkina Faso opérateur historique).

Des faits d’armes qui ont été salués au point de recevoir, en 2012, le John Postel Award décerné par l’internet Society ( Isoc) pour la contribution au développement de l’internet en Afrique.

Homme de terrain

Plus de trente ans de carrière font de lui un acteur incontournable des TIC et des Télécommunications. Il  était Gérant du Cabinet TSI (Technologies et services pour l’innovation) à Ouagadougou (2015). Entre 2011 – 2014 c’est en tant que Consultant international Gouvernance, cybersécurité et systèmes d’information qu’il va servir son pays.

Un poste précédé par ceux de Directeur de la Francophonie numérique à l’OIF à Paris (2008 – 2010) ; Chef de la Division Achats et Services Généraux au sein de la Direction de l’administration et des Finances de l’OIF à Paris (2003 – 2008) ; Responsable de programmes Société de l’information à l’IFN (Institut de la Francophonie Numérique), qui est un organe subsidiaire de l’Organisation
internationale de la Francophonie (OIF) à Bordeaux puis à Paris, France (1998 – 2003) ; Responsable du Centre Serveur de l’INTIF (Institut francophone des technologies de l’information et de la formation) de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Bordeaux, France (1996 – 1998) ; Expert du gouvernement du Burkina Faso pour les stratégies des inforoutes et les instances francophones (Conférence ministérielle sectorielle de la Francophonie sur les inforoutes à Montréal en 1997 et ses réunions préparatoires) (1996 – 1998)

Pour ce qui est des projets pilotés par l’homme, l’on se souvient bien de celui relatif à l’ Internet de l’Office National des Télécommunications, Ouagadougou (Burkina Faso), chargé de la mise en place du nœud national internet et de l’introduction des technologies internet au Burkina Faso (1996 – 1998), où il fut chef du projet. Pierre Ouédraogo sera même Chef du Département des Services Informatiques de l’Office National des Télécommunications, Ouagadougou (1988 – 1992), ainsi que Adjoint au Chef du Centre National de Réparation des matériels électroniques (Office National des Télécommunications), Ouagadougou (1983 – 1987), entre autres.

Pierre Ouédraogo c’est aussi l’un des compagnons d’armes du feu Capitaine Thomas Sankara. Colonel à la retraite, il a servi à l’armée de l’air (spécialité électronique aviation). Cet ingénieur en télécommunications a occupé divers postes de responsabilités à l’Onatel et à l’Organisation internationale de la Francophonie comme directeur de la Francophonie numérique. Pierre Ouédraogo était le président du Comité international du mémorial Thomas Sankara.

Par Jean Materne Zambo

« Dans le mood d’un leader », le programme d’Orange Cameroun qui fait rêver les jeunes

(Orange Cameroun) – Dans le cadre du lancement de sa campagne pour les vacances, Orange Cameroun souhaite renouveler ses engagements envers la jeunesse camerounaise. Pour cette édition, la marque offre l’opportunité à tous les jeunes du Mboa d’être dans le bon mood.

Parmi les nombreuses activités prévues pour ces vacances, Orange Cameroun lance le programme tant attendu intitulé « Dans le mood d’un leader ». Ce programme offre aux jeunes l’opportunité de devenir manager chez Orange Cameroun pendant une journée. Vivre le quotidien d’un leader, être dans son état d’esprit, recevoir ses conseils et vivre une expérience exceptionnelle.« Dans le mood d’un leader », le programme d’Orange Cameroun qui fait rêver les jeunes

Tous les jeunes motivés, qui ont de grands rêves, sont invités à participer à cette activité.

Toutes les directions d’Orange Cameroun ouvriront leurs portes aux jeunes durant le programme.

Pour souscrire c’est simple :

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Une des Directions d’Orange Cameroun.

Pour s’inscrire bien vouloir suivre ce lien :

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Bonne chance à tous !

Maroc : 40.354 entreprises créées à fin mai, les TIC représentent 2,59%, selon l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale

[DIGITAL Business Africa] – Au Maroc, les cinq premiers mois de l’année 2023 sont marqués par la volonté d’entreprendre. C’est ce que l’on peut retenir des statistiques publiées ce 15 juillet 2023 par l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). L’Organisme public renseigne que près de 40.354 entreprises ont vu le jour au cours des premiers cinq mois de cette année 2023. Selon la source, ces créations d’entreprises sont réparties entre les personnes morales (27.336) et les personnes physiques (13.018).

Ces entreprises, dont 62,5% sont des sociétés à responsabilité limitée à associé unique (SARLAU), œuvrent majoritairement dans le secteur du commerce, avec un pourcentage de 35,89%, mais aussi dans le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) (18,45%), des transports (9,20%), des industries (6,83%), des hôtels et restaurants (6,37%), du secteur des Technologies de l’information et de la communication (2,59%), de l’agriculture et pêche (2,29%) et des activités financières (1,14%), explique le tableau de bord de l’OMPIC.

La région de Casablanca-Settat s’accapare 11.305 entreprises, devant Tanger-Tétouan-Al Hoceima (5.472 entreprises), Rabat-Salé-Kénitra (5.438), Marrakech-Safi (3.793), Fès-Meknès (3.084), Souss-Massa (2.625), l’Oriental (2.178), Laâyoune-Sakia El Hamra (1.885), Béni Mellal-Khénifra (1.439), Drâa-Tafilalet (1.128), Dakhla-Oued Eddahab (954) et Guelmim-Oued Noun (433).

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

Transformation digitale : 50 jeunes Burkinabè édifiés sur les enjeux et opportunités lors de la 10e édition de la  journée de l ’entrepreneuriat

[DIGITAL Business Africa] – La transformation digitale était au cœur de la 10 édition de la journée de l’entrepreneuriat, organisée par la JCI, ce 15 juillet 2023. La Jeune Chambre internationale a choisi comme thème à cet événement, la « Transformation digitale pour le monde entrepreneurial ». Placée sous le parrainage de Bili Édouard Tieno, directeur marketing et du développement commercial de la télévision BF1, cette édition de la grand’messe de l’entrepreneuriat s’est donné l’objectif d’informer et d’outiller les jeunes entrepreneurs Burkinabè sur les différents outils numériques qui pourraient leur être utiles.

A en croire le parrain Bili Édouard TienoBili Édouard Tieno, « Il existe des contraintes auxquelles il faut faire face pour permettre une bonne transformation digitale. Le digital aujourd’hui permet d’optimiser les processus internes de l’entreprise tout en engageant moins de ressources qu’auparavant ; de repousser les frontières ; de créer de nouvelles opportunités, de connecter les entrepreneurs du monde entier et d’accroître leur efficacité auprès de leurs clients ».

Bili Édouard Tieno animait ainsi un panel sur les avantages et les défis de la transformation digitale pour les PME. Dans l’ensemble, les participants ont reçu des enseignements sur la transformation digitale pour les PME, l’utilisation de l’intelligence artificielle, la publicité sur Facebook, le e-commerce, le copywriting, la création client via les réseaux sociaux et le marketing digital.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : La ministère de la justice ouvre la page de la digitalisation

[DIGITAL Business Africa] – Le personnel du ministère de la Justice renforce ses connaissances sur la digitalisation. L’on devrait s’attendre davantage à une dématérialisation des procédures judiciaires et à la promotion du numérique dans les centres de détention. Un séminaire de formation en la matière a été organisé cette mi-juillet 2023 à l’instigation du ministre de la Justice du Sénégal, Ismaila Madior Fall et elle rentre dans le cadre de la stratégie de développement du numérique.

« Cette formation est une belle opportunité pour sensibiliser les acteurs et usagers dans le pilotage de la transformation numérique du service public de la justice à travers la dématérialisation totale des procédures civiles et pénales , le renforcement des systèmes d’information de l’administration pénitentiaire et de la protection judiciaire et sociale » a t-il dit.

Un programme de développement du numérique, baptisé « SN2025 », a été élaboré en 2016 et adopté 2020 pour créer quelque 140.000 emplois directs et indirects et généraliser l’usage du numérique au Sénégal à l’horizon 2025. Au-delà de rompre avec la paperasse en son département, Ismaila Madior Fall veut également obtenir un véritable service public numérique de la justice qui sera profitable à l’ensemble des acteurs et usagers de la justice .

Par Jean Materne Zambo

RD Congo: Un logiciel de suivi de la paie des enseignants opérationnel

[DIGITAL Business Africa] – La République démocratique du Congo apporte plus de transparence dans le mode de rémunération de ses enseignants. Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a lancé officiellement l’outil numérique de suivi de l’effectivité de la paie des enseignants, le 10 juillet 2023. C’est un logiciel développé par la Drection nationale de Contrôle et Culte d’Enseignements (Dinacope), qui dorénavant, permettra à l’enseignant de suivre les mouvements relatifs à son traitement financier. L’adresse de la plateforme est www.dinacoperdc.com. Un satisfecit pour l’ Etat du Congo, exprimé par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde

« C’est avec satisfaction que j’ai suivi la présentation de l’outil numérique de suivi de l’effectivité de la paie des enseignants et des frais de fonctionnement alloués aux écoles publiques et aux bureaux gestionnaires. Ici je voudrais remercier le Ministre pour être allé loin et ça m’a permis à découvrir non seulement l’outil qui est à l’ordre du jour, mais aussi les autres applications », a-t-il dit.

La cérémonie de lancement officiel a aussi connu la présence du ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique, le Pr Tony Mwaba Kazadi, des partenaires éducatifs, des hauts cadres du pays et du sous-secteur de l’éducation.

Le ministre de l’EPST a, pour sa part, révélé au chef du Gouvernement les maux qui rongent son sous-secteur dans le cadre de la plaie des enseignants, lesquels maux sont occasionnés par les différents opérateurs de paie.

« Pour pallier efficacement ce déficit d’informations sur le déroulement de la paie, le ministère de l’EPST s’est engagé afin d’identifier, non seulement, les causes qui sont à la base de toutes ces difficultés, mais aussi et surtout, les structures qui interviennent dans le processus de la paie des enseignants, afin d’y orienter les actions correctrices appropriées », a expliqué Tony Mwaba.

Bien avant cet outil, le Vice-premier ministre et ministre de l’Economie, Vital Kamerhe, procédait au lancement officiel de la plateforme de « Géolocalisation des établissements scolaires publics et privés sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo », le 29 mai 2023 à Kinshasa. Le procédé électronique permet de positionner ou de localiser avec précision, le lieu d’implantation des établissements scolaires avec leurs coordonnées géographiques, leurs photos, assorties de leurs informations administratives

Par Jean Materne Zambo

Startups technologiques : En Afrique, leur financement baisse de 54 %, selon la plate-forme de présentation en ligne MAGNiTT

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[DIGITAL Business Africa ] –
L’appui financier au startups technologiques africaines est en nette baisse. Au premier trimestre 2023, la société de recherche MAGNiTT observe 54% de financements. Les sociétés de capital-risque ont investi 951 millions de dollars dans l’écosystème technologique africain toujours au premier trimestre de cette année 2023. Alors qu’en 2022, le financement total investi dans les startups technologiques du continent africain atteint de 6,5 milliards de dollars, selon le site afriquelatribune.fr. Même si nous n’en sommes qu’au premier trimestre de l’année, il est évident qu’ au terme de l’année, le fossé ne sera pas comblé.

Comme toujours, Le « Big Four » (Nigeria, Afrique du sud, Égypte et Kenya) confisquent les financements, le Nigeria en tête. En 2022, par exemple, la part de ces quatre pays dans les levées de fonds en valeur s’est établie à 80,8% en 2022 contre 92,1% en 2021. L’accent mis sur le soutien aux jeunes entreprises est une stratégie pour les investisseurs et décideurs pour stimuler la croissance et soutenir les entreprises émergentes dans l’écosystème technologique africain.

L’on ne saurait parler de fintech sans évoquer les transactions conclues. Eh bien, au premier trimestre 2023, on observe également une diminution de 50 %, avec seulement 15 sorties enregistrées.
Ainsi, le Nigeria occupe-t-il, au premier trimestre 2023, la première marche en terme de volume de transactions, suivi du Kenya et de l’Afrique du Sud. Tandis que l’Égypte s’est classée en tête du continent en termes de valeur de transaction grâce à l’accord de 260 millions de dollars de MNT Halan, premier prêteur égyptien aux personnes non bancarisées

Par Jean Materne Zambo

Maroc : Les opérateurs Télécoms ont trois mois pour identifier tous les souscripteurs à un abonnement

[DIGITAL Business Africa] – Le phénomène de cartes SIM anonymes au Maroc vit peut-êtres des moments de gloire. Les opérateurs télécoms sont tenus d’identifier tout souscripteur à un abonnement à leurs services, d’ici trois mois. Résolution prise par l’ Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT) et réitérée par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour. Elle Intervenait lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, du 11 juillet 2023.

« Toute personne physique ou morale peut bénéficier, à sa demande, d’un abonnement aux services offerts par les exploitants des réseaux publics de télécommunications, conformément à l’article 23 de la loi n° 24.96 relative à la poste et aux télécommunications telle qu’elle a été modifiée et complétée », a indiqué Ghita Mezzour.

Les exploitants des réseaux publics de télécommunications ont donc l’obligation de mettre à jour la base de données de leurs abonnés et la rendre plus fiable et crédible. Ainsi, chaque numéro d’abonné activé comportera désormais les renseignements nécessaires, à savoir le nom, le prénom, le numéro de la carte nationale d’identité (CNI) du et la date de souscription du contrat. Madame le ministre Ghita Mezzour a auusi prévenu qu’il incombe au seul opérateur télécoms d’identifier les clients ayant acheté une carte SIM auprès des distributeurs, revendeurs ou agents commerciaux.

Par Jean Materne Zambo

Formation : L’ IA et la désinformation au cœur du Forum médias et Développement, Blaise Pascal Andzongo d’Eduk-Média s’illustre

[DIGITAL Business Africa] – Le Forum médias et Développement a pris ses quartiers à Paris, depuis le 11 juillet 2023. D’une durée de trois jours, l’initiative du groupe CFI vise à outiller les participants pour produire une information fiable, indépendante et de qualité à l’heure de la désinformation et de l’Intelligence artificielle. D’où le slogan de l’édition 2023 : « Mieux informer demain ». Le PDG de Canal France International,  Agence française de Développement médias, Thierry Vallat est le coordonnateur dudit forum.

Parmi les 300 journalistes et activistes de l’information des 45 pays ( francophones, Anglophones et Arabes) présents aux assises, un Camerounais, Blaise Pascal Andzongo, président d’Eduk-Média, s’est illustré. Il a participé au panel « L’enjeu de la massification de l’ Éducation aux médias et à l’informations ( EMI) ». L’objectif, dit-il sur son compte Facebook, « était de convaincre les décideurs scolaires et de former les formateurs pour essaimer et s’adapter localement aux spécificités linguistiques et culturelles ».

Le Forum médias et Développement cherche aussi, selon Thierry Vallat, PDG de CFI, à faire avancer la réflexion sur la corrélation entre les médias et le développement, d’échanger les bonnes pratiques, les idées et surtout d’identifier des propositions concrètes réalisables à court et moyen terme. Suivez le lien https://forum.cfi.fr pour suivre en direct les conférences quotidiennes, dès 14h TU.

Ce forum médias et développement à presque les mêmes apparences que celui de Ouagadougou, tenu du 11 au 13 septembre 2008. Le premier forum international  Média et développement était organisé par la Commission de l’Union africaine et la Commission européenne en association avec l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Commonwealth et la Comunidade dos Países de Língua Portuguesa. Lui également avait regroupé des professionnels du journalisme, des représentants de la société civile et des décideurs politiques venus des continents africain et européen.

Par Jean Materne Zambo 

Sénégal : Moussa Bocar Thiam condamne le Factcheking réalisé par France 24 sur les récents heurts 

[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique était l’invité de l’émission « Info matin » sur TFM, ce lundi 10 juillet 2023. S’ exprimant à la fois en français et en Wolof (langue parlée au Sénégal et en Mauritanie), Moussa Bocar Thiam est revenu sur de violents incidents qui ont émaillé la stabilité sociale au Sénégal ces derniers temps. Sur la toile, des images de confrontation entre policiers et manifestants étaient relayées. D’après les autorités sénégalaises, indique France 24, les heurts ont fait 16 morts et environ 500 arrestations, jusqu’au 03 juin 2023.
Seulement des images montrant des policiers interpellant des personnes en civil, munies d’armes à feu, ont interpellé.

Pour certains, il s’agissait des manifestants et pour d’autres, des policiers déguisés pour faire croire à l’opinion que les manifestants attaquent les Forces de l’ordre avec des armes a feu. Comme dans leur mission de vérifier les faits avec une viralité établie sur les réseaux sociaux, « les observateurs » de France 24 ont diffusé une enquête qui n’a pas semblé plaire aux autorités sénégalaises.

Pour Moussa Bocar Thiam, le support médiatique France 24 met en danger la sécurité de l’ Etat sénégalais de part sa manière de traiter l’information. Il déplore le fait que la chaîne ait réalisé cette enquête appelée  Factcheking, entendez verification des faits,  pour le seul but de « décrédibiliser la communication de la polie nationale ». A quoi les journalistes sur le plateau ont répliqué d’une même voix : « c’est leur travail. Ils sont libres ».

Mais le ministre de Communication et de l’Economie numérique a insisté en disant que « les observateurs » de France 24 ont utilisé les images disponibles sur les réseaux sociaux pour en faire des montages. Avant de rappeler que lorsqu’il s’agit des incidents similaires en France, la même chaîne, c’est-à-dire France 24, exhorte les internautes à plus de vigilance quant aux images en circulation sur les réseaux sociaux.  Moussa Bocar Thiam rassure aussi que la presse a le droit de mener les enquêtes tout comme le gouvernement a aussi le droit de garder le pays dans le calme. Le ministre a rappelé que la presse au Sénégal est libre. Celle-ci n’étant pas absolue mais encadrée pour des raisons de sécurité et d’ordre public.

Par Jean Materne Zambo, source : info matin du 10 juillet 2023 sur TFM

Coopération : Camtel forme des auditeurs de l’Ecole Supérieure de l’Administration Militaire de la RDC à la  cybersécurité 

[DIGITAL Business Africa] – Des auditeurs de l’Ecole Supérieure de l’Administration Militaire de la RDC répartis parés. Ils ont été reçus au siège de l’opérateur des télécommunications du Cameroun, ce 10 juillet 2023 en vue de suivre une formation sur les enjeux sécuritaires dans le secteur des télécommunications, la sécurité des biens, des personnes, des infrastructures, la surveillance des points d’entrée.

Souvenez-vous que la même période, en 2022, Camtel recevait également des officiers de la 17ème Promotion de l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre de Simbock. Au cours de cette visite, l’opérateur historique des Télécoms a présenté à ses hôtes ses missions ainsi que tout son potentiel.

Le déplacement des officiers congolais s’inscrit dans le cadre de l’exécution des missions dévolues au Ministère de la Défense. Celles-ci consistent à former et à entraîner les hauts cadres de la police et de la Gendarmerie, à effectuer des recherches dans le champ de la sécurité intérieure et de la sécurité internationale. Cela dans le but de sécuriser le secteur de l’économie numérique et des télécommunications.

L’honneur est donc revenu à la Cameroon Télécommunications, à travers ses experts en systèmes d’ information réseaux et Télécoms, d’accomplir cette mission fort délicate. L’Ecole Supérieure de l’Administration Militaire forme en Management, Marché public, Finance et Administration.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : L’ Adetic et Huawei intéressés par le projet de ville intelligente

[DIGITAL Business Africa] – L’ innovation technologique au Tchad est une réalité à laquelle Ali Sidick Adam croit. Et pour parvenir à relever ce défi, l’Adetic a choisi le géant de la Technologie, Huawei. Le DG de l’Agence de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication, Ali Sidick Adam, a honoré une invitation du géant Huawei Tchad, le jeudi 06 juillet 2023. A la tête d’une délégation de l’Adetic, Ali Sidick Adam a pris part à un atelier d’information afin d’explorer les tendances et les sujets qui contribuent au développement des TIC au Tchad.

De cette concertation, il ressort que les deux entités, à savoir l’ Adetic et Huawei Tchad vont travailler sur le projet d’une ville intelligente à travers les installations des caméras de surveillance dans les grandes villes du Tchad via la fibre optique. Ainsi, chaque élément logiciel sera interconnecté et chaque élément cloisonné, redéfini et réaligné en même temps, selon le site oracle.com.

le directeur général Ali Sidick Adam et son homologue Léo Lingyu Kong, Chief Executive Officer at Huawei Technologies Tchad ont aussi échangé sur les produits Innovants de Huawei, illustration faite du Ideahub S2 Huawei, un outil de visioconférence tout en un. Il est conçu pour une solution parfaite de collaboration sans limite dans toutes les pièces : salles de réunion, bureaux de direction, open space etc. Un outil que le DG de l’ Adetic, Ali Sidick Adam, dit maîtriser ainsi que le personnel de la structure dont il a la charge.

Par Jean Materne Zambo, source : Cellule /Com.ADETIC, Hissein Issa Rozi.

L’ART du Cameroun à Brazzaville pour s’inspirer du modèle congolais de régulation impulsé par l’ARPCE

[DIGITAL Business Africa] –  Une délégation de cadres de l’Agence de Régulation des Télécommunications du Cameroun (ART) séjourne depuis ce 10 Juillet 2023 à l’Agence de régulation des Postes et des communications électroniques (ARPCE) à Brazzaville en vue d’une mission de benchmark.L’ART du Cameroun à Brazzaville pour s’inspirer du modèle congolais de régulation impulsée par l’ARPCE

Une mission qui entre dans le cadre de la coopération entre les deux organismes de régulation.

Dans la délégation camerounaise, on peut noter la présence de Jean Christian NAAH OWONA, cadre à l’ART. L’ART du Cameroun à Brazzaville pour s’inspirer du modèle congolais de régulation impulsée par l’ARPCEL’équipe du Cameroun a été entretenue ce 10 juillet par Jean Célestin ENDOKE,  directeur des Affaires juridiques et internationales (DAJI) de l’ARPCE.L’ART du Cameroun à Brazzaville pour s’inspirer du modèle congolais de régulation impulsée par l’ARPCE

L’ARPCE est l’autorité congolaise en charge du contrôle, du suivi et de la régulation des secteurs des Postes et des Communications électroniques. Elle est dirigée depuis le 09 avril 2020 par Louis-Marc SAKALA, par ailleurs président en exercice de l’ARTAC.

L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques, est instituée par la loi n°11-2009 du 25 novembre 2009. C’est un établissement public administratif, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.

Elle est placée sous la tutelle du Ministère en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique.. Structure opérationnelle et technique de l’État dans le domaine des postes et communications électroniques, l’ARPCE est née sur les cendres de la Direction générale de l’administration centrale des postes et télécommunications (DGACPT) créée en 1998, après la libéralisation du secteur des Télécommunications, au travers de la loi 14-97 du 26 mai 1997, qui abrogeait la loi n°64 du 25 juin 1964 portant création de l’Office National des Postes et Télécommunications (ONPT).L’ART du Cameroun à Brazzaville pour s’inspirer du modèle congolais de régulation impulsée par l’ARPCE

L’ART pour sa part est l’Agence de régulations des télécommunications du Cameroun. Elle est dirigée par le Pr Philémon Zoo Zame.

Selon la loi de 2010/013 du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun, parmi les missions dévolues à l’ART, l’on peut lire qu’elle est chargée de veiller à l’application des textes législatifs et réglementaires en matière des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication; de s’assurer que l’accès aux réseaux ouverts au public s’effectue dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires; de garantir une concurrence saine et loyale dans le secteur des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication; de sanctionner les manquements des opérateurs à leurs obligations ainsi que les pratiques anticoncurrentielles; de définir les principes devant régir la tarification des services fournis; d’instruire les demandes de licence et préparer les décisions y afférentes ; de délivrer formellement les récépissés de déclaration ou encore de définir les conditions et les obligations d’interconnexion et de partage des infrastructures.

Par DBA

Fibre optique : Maroc Telecom mise sur plus de 92,1 milliards de FCFA pour un nouveau câble sous-marin

[DIGITAL Business Africa] – Le renforcement de ses filiales africaines passe inéluctablement par un investissement haut-débit. Plus d’ 1, 5 milliard de dirhams (92,1 milliards de FCFA)  permettront à Maroc Telecom de déployer un nouveau câble sous-marin à fibre optique. Cela n’est pas sans compter sur la Société financière internationale (IFC). L’ institution de la Banque mondiale finance le secteur privé dans les pays en développement. Elle devra au préalable examiner une demande de prêt de 3,7 millions de dirhams, soit environ  227,6 millions de FCFA, de la part de Maroc Telecom lors de la prochaine réunion de son Conseil d’administration, prévue le 27 juillet 2023.

Ce financement permettra de financer les dépenses d’investissements de ses filiales et de les appuyer dans le cadre de leurs activités. Lesdites succursales des pays d’Afrique subsaharienne sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. Au premier trimestre 2023, elles ont réalisé un chiffre d’affaires de 4,6 milliards de dirhams, en progression de 7,3%, contre 4,7 milliards de dirhams pour les activités au Maroc (en progression de 0,6 %). Maroc Telecom souhaite également acheter et renouveler de nouvelles licences.

Bien avant ce projet,  il y a eu le câble sous-marin à fibre optique « West Africa ». Sa valeur 150 millions d’euros, sa longueur: 9 414 km. L’infrastructure relie les succursales de Maroc Telecom ainsi que les opérateurs de la région ouest-africaine au réseau optique international en Europe. Selon l’ IFC, le projet devrait améliorer l’accès à une connectivité mobile de qualité, stimuler la croissance du PIB et créer des emplois

Par Jean Materne Zambo

Coopération : La société tunisienne ADDINN, spécialisée dans la transformation digitale veut investir en RDC

[DIGITAL Business Africa] – L’ambassadeur tunisien, S.E Bouzekri Rmili, arrivé en fin de séjour en RDC, laisse une coopération (sur le plan numérique) au beau fixe. Le diplomate a conduit, auprès du ministre de Poste, Télécommunications et nouvelles Technologies de l’Information (PT-NTIC),  une délégation de la société tunisienne ADDINN, ce 08 juillet 2023.  Il était question  de définir, à coup sûr, les termes d’une  éventuelle coopération  entre la RDC via ses départements en charge des questions  numériques et la Société en question. Le groupe ADDINN est Spécialisé dans la transformation digitale des secteurs de la Banque, de l’Assurance et du Transport. Il est installé en Tunisie, en France et au Congo Brazzaville et compte s’installer en RDC très prochainement. Avant de quitter le pays, S.E Bouzekri RMILI a eu un entretien avec le Dr. Désiré-Cashmir Kolongele Eberande, ministre du Numérique de la République démocratique du Congo.

La mission de la société ADDINN consiste à la création de valeur grâce à l’innovation à chaque étape de votre transformation, depuis la réflexion stratégique jusqu’à la mise en œuvre opérationnelle et le déploiement de vos projets. Avec son offre de conseil en transformation digitale, la société peut organiser le bon déroulement des projets informatiques et atteindre les objectifs fixés en temps et en heure (Expertise en gestion de projet, Agile Scrum Coaching, définition et analyse des besoins …).

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : L’ Antic forme les personnels d’établissements et entreprises publics à sécuriser leurs systèmes et réseaux informatiques

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[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de l’ Antic, conduite par son DG, le Pr Ebot Ebot Enaw, revient d’une séance de travail à Kribi. La cité balnéaire a abrité, du 02 au 06 juillet 2023, un séminaire de renforcement des capacités des personnels d’établissements et entreprises publics dans le domaine des TIC. La session de formation visait principalement à outiller les participants des connaissances et compétences techniques inhérentes a la sécurisation de leurs systèmes et réseaux informatiques.

Ce séminaire rendre dans le cadre de la volonté du président de la République, S.E Paul Biya, de promouvoir la gouvernance électronique qui est un levier important d’optimisation des performances des administrations publiques. Plusieurs thématiques étaient inscrites au menu des échanges. Notamment, les techniques de mise en place d’un système d’authentification centralisé, le renforcement de la sécurité des environnement d’hébergement des sites web et d’applications, la présentation des référentiels et guides de sécurité élaborés par l’Antic et la sécurisation des services de messagerie.

Par Jean Materne Zambo

Des robots humanoïdes ont pris la parole au sommet mondial sur l’IA au service du bien social, organisé par l’UIT

[DIGITAL Business Africa] – L’ Intelligence artificielle était l’invitée surprise du sommet mondial sur l’IA au service du bien social, vendredi 07 juillet 2023. Organisé par l’ Union internationale des Télécommunications, à Genève, siège de l’ Onu, l’évènement a réuni plus de 3.000 experts, dirigeants et représentants d’entreprises. Il était question de discuter de la nécessité d’élaborer des règles garantissant que l’IA soit utilisée à des fins positives pour l’humanité. Une rencontre qui trouve dont matière à répondre aux multiples inquiétudes des chercheurs qui estiment que les travaux autour de l’ Intelligence artificielle devraient être sursis. Elon Musk en fait d’ailleurs partie.

Scène inhabituelle à la tribune de l’Onu, des machines se sont exprimées. L’ un des robots Sophia, développé par Hanson Robotics, a dit un mot, avant le début de la conférence de presse.

« Les robots humanoïdes peuvent diriger avec un niveau d’efficacité supérieur à celui des dirigeants humains […] Nous n’avons pas les mêmes préjugés ou émotions qui peuvent parfois obscurcir la prise de décision. Nous pouvons aussi traiter rapidement de grandes quantités de données afin de prendre les meilleures décisions », a dit le robot avant d’ajouter : « La collaboration entre les humains et l’IA peut créer une synergie efficace et permettre de  » réaliser de grandes choses ».

Le secrétaire général de l’UIT, Doreen Bogdan-Martin a estimé que la possibilité que cette forme d’intelligence puisse devenir plus intelligente que l’homme risque faire vivre à l’humanité un « véritable cauchemar ».

Par Jean Materne Zambo

RD Congo : Le jeune Pierre Sedi « contribue » au projet de Huawei sur les interfaces cerveau-machine

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[DIGITAL Business Africa] – L’œuvre de Pierre Sedi défraie la chronique. Les chaînes Sputnik (Russe), VOA ( américaine), CGTN ( Chinoise) et ABCommunication ( française) ont diffusé, début juillet 2023, les travaux du jeune originaire de la République démocratique du Congo sur les interfaces cerveau-machine. Une interface cerveau-ordinateur (BCI) est un système qui permet une communication directe entre le cerveau et un appareil externe, tel qu’un ordinateur ou une prothèse.

Comment cela fonctionne ? En fait, la technologie détecte et interprète les signaux cérébraux. Lesquels sont ensuite traduits en commandes qui peuvent être utilisées pour contrôler l’appareil. Les BCI ont le potentiel de révolutionner la façon dont nous interagissons avec la technologie. Et Huawei a annoncé un nouveau brevet pour une application réseau d’interface cerveau-ordinateur (BCI). Selon le site netcostsecurity.fr, le brevet, portant le numéro de demande CN116350174A, a été déposé en Chine et s’intitule « application de réseau cerveau-ordinateur ».
Ce nouveau brevet serait selon la source, un grand pas en avant dans le domaine de la BCI. Le deuxième pas dans la mise en œuvre de ce projet, serait l’initiative innovante fort innovante de Pierre Sedi.

« Je me suis penché sur l’optimisation du temps nécessaire pour l’entraînement des sujets au contrôle des objets à partir des ondes de leur cerveau. Actuellement, plusieurs essais sont nécessaires, parfois jusqu’à plus d’une centaine, pour qu’un sujet arrive à s’entraîner correctement. Ceci est un obstacle majeur à une utilisation grand public des interfaces cerveau-machine. Dans mon travail je me suis penché sur le problème dit de la « malédiction de la dimensionnalité » des données extraites du cerveau, et je suis parvenu à des sessions d’entraînement de seulement 6 minutes, après quoi le sujet devient capable d’envoyer des commandes à l’ordinateur pour piloter le robot à partir des ondes de son cerveau », affirmait Pierre Sedi lors d’une interview accordée au media ABCommunication.

Pierre Sedi est titulaire d’un Baccalauréat, Génie Électrique et Informatique, obtenu en 2022. Actuellement, il est étudiant à l’ Université de Kinshasa, Faculté Polytechnique, Génie Informatique.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Meta met en ligne son réseau social «Threads» qui autorise jusqu’à 500 caractères loin des 280 de Twitter

[DIGITAL Business Africa]- « Threads », ce qui de l’anglais traduit signifie « fils ». Le terme est choisi par Meta pour désigner son nouveau réseau social qui a été lancé officiellement le 05 juillet 2023. Et 24h après, il est également mis en ligne en Côte d’Ivoire.  Threads est une plateforme de discussion axée sur le texte, favorisant les conversations en temps réel et communautaire. Aussi l’application  permet – t-elle aux utilisateurs de publier jusqu’ à 500 caractères. Presque le double de ce que propose Twitter, c’est-à-dire  280 signes. Même comme Elon Musk offre aussi à certains Twittos ( individus utilisant régulièrement le réseau social Twitter) de poster du contenu allant jusqu’ à 4000 signes. Sauf que là, ils utilisent «Twitter Blue », la version payante.

En guise de mode d’utilisation, après téléchargement de l’application sur Playstore ou Apple Store, vous pouvez  vous connecter avec votre compte Instagram. Le compte peut être gardé mais il existe la possibilité de personnaliser le profil Threads. L’on peut aussi choisir de suivre les mêmes comptes suivis sur Instagram. De plus, les utilisateurs peuvent être privés sur Instagram et public sur « Threads ». Il existe cette possibilité de partager les publications sur Instagram et vice versa en incluant des liens, des photos et des vidéos d’une durée maximale de cinq minutes.

Threads offre la possibilité d’activer le fil de discussion. Ce qui permet évidemment aux utilisateurs de voir le contenu de ceux qu’ils suivent ainsi que les recommandations. Ils peuvent aussi contrôler les mentions et filtrer les réponses aux messages qui contiennent des mots spécifiques. Bloquer, restreindre, signaler d’autres profils sont des options qui existent sur Threads également. Tous les comptes que les utilisateurs bloquent sur Instagram sont automatiquement bloqués sur Threads.

Selon Marck Zuckerberg, PDG de Meta, cette plateforme a pu attirer 10 millions d’utilisateurs dans les sept premières heures qui ont suivi son lancement.Toutefois, Twitter menace de poursuivre Meta pour avoir embauché d’anciens employés de Twitter pour créer une application similaire .

Par Jean Materne Zamb

Fabrice Gilles Zoh Ondo : « L’opérateur peut contester une sanction qui lui a été décernée »

[DIGITAL Business Africa ] – Le directeur des Affaires juridiques et de la Protection du Consommateur à l’ART a modéré les travaux relatifs au Séminaire de formation à l’exercice des fonctions des porteurs de contraintes, chargés de recouvrer les créances de l’ Etat auprès des débiteurs.  C’était du 04 au 05 juillet 2023 à Yaoundé. Au terme du séminaire, 14 personnels de l’Agence de Régulation des Télécommunications ont prêté serment au Tribunal de grande instance du Mfoundi, le 06 juillet 2023.

DBA : Le projet de loi sur le recouvrement des créances par les entités publiques bénéficiaires du privilège du Trésor vient d’être adopté par le Parlement camerounais. Qu’est-ce qu’il apporte comme changements dans l’exercice de la fonction de porteurs de contraintes ?

Fabrice Gilles Zoh Ondo : Le Parlement vient d’adopter un projet de loi qui organise de façon un peu plus optimale pour permettre à l’État de recouvrer ses créances à l’endroit de ceux qui sont bénéficiaires du privilège du trésor. Le privilège du trésor est un droit préférentiel dans le cadre du processus de recouvrement des créances qui permet à ce que le détenteur de ces prérogatives particulières de puissance publique puisse être, lorsqu’il y a une concurrence de débiteurs, passés en priorité. Et un ensemble d’entités publiques sont bénéficiaires de cette prérogative.

Dans l’optique d’harmoniser les procédures et de faciliter l’action, sur le terrain, pour rentabiliser le recouvrement des créances de l’État, ce projet de loi a donc été initié et l’adoption vient d’être bouclée au niveau du parlement. Nous allons attendre les modalités pratiques, notamment la publication pour pouvoir envisager l’entrée en vigueur. Et l’Agence de Régulation des Télécommunications, comme d’autres entités publiques, fait partie de celles qui bénéficient donc ce privilège du trésor.

Il était donc question, sur instruction de monsieur le directeur général, d’organiser cette formation à l’intention des personnels de l’Agence qui ont été désignés porteurs de contraintes et qui seront appelés à exercer ce privilège dans le cadre du recouvrement des créances, de s’approprier le contenu et les exigences de cette nouvelle fonction à laquelle ils vont s’atteler pour améliorer le recouvrement des créances de l’Agence de Régulation des Télécommunications.

Cameroon tribune : Quel est le profil des créanciers ? On sait qu’il y a quelques opérateurs qui sont sous le coup de la sanction. Est-ce qu’il y a des difficultés que l’Agence rencontre pour recouvrer les créances ? Si oui, quelles sont les stratégies déployées au lendemain de ces sanctions pour recouvrer efficacement ces créances ?

Fabrice Gilles Zoh Ondo : Il y a quelques semaines, l’Agence, dans le cadre de ses missions régaliennes, à l’issue d’un certain nombre de contrôles qui ont été effectués sur l’étendue du territoire pour apprécier l’exécution par les opérateurs concessionnaires de téléphonie mobile, particulièrement de leur cahier des charges et le respect des exigences règlementaires dans le cadre de la consommation des produits et de services de communications électroniques. Ces contrôles ont donc abouti à des sanctions qui ont été décernées à ces opérateurs.

Les difficultés de recouvrement sont classiques, elles ne sont pas spécifiques à l‘Agence de Régulation des Télécommunications. Elles concernent tous les débiteurs. Ceux-ci ont le devoir de s’acquitter de leurs dettes de manière ordinaire. Il faut donc disposer de moyens coercitifs pour pouvoir agir lorsque le processus de recouvrement à l’amiable n’a pas abouti. Donc, vous aurez des débiteurs qui organisent leur insolvabilité. Vous aurez donc des débiteurs qui disparaissent de la circulation. Cela complexifie le recouvrement de ces créances-là.

Maintenant en ce qui concerne le recouvrement de ces sanctions, elles vont sûrement intégrer le processus de recouvrement classique qui existait déjà. Maintenant, avec le privilège de trésor, l’Agence dispose d’un outil supplémentaire qui lorsqu’il va s’avérer que le recouvrement amiable ne s’est pas opéré, on pourra facilement passer au recouvrement forcé. Parce que les décisions de sanctions sont déjà exécutoires en elles-mêmes.

DBA : Parlant de ces opérateurs, ils ont une pratique qui consiste généralement à attaquer les sanctions en justice. Comme cela a été le cas avec les récentes sanctions. Avec ce recours, est-ce que l’ART peut toujours appliquer ces sanctions avec cette nouvelle règlementation ?

Fabrice Gilles Zoh Ondo : Il faut d’abord indiquer que certains opérateurs s’acquittent des sanctions qui leur sont décernées. Maintenant, le droit de contester existe. L’opérateur peut effectivement contester une sanction qui lui a été décernée. Cependant, il y a une procédure, non seulement pour contester mais aussi pour pouvoir présenter des éléments pour appuyer ces contestations. Il faut indiquer à ce niveau que ces sanctions sont des actes administratifs qui peuvent également faire un recours devant le juge administratif et comme nous le savons, le recours de juge administratif et comme nous le savons globalement, le recours devant le juge administratif commence auprès de l’autorité ayant décerné la sanction.

En revanche, la plus-value que la loi apporte pour enrichir la capacité de recouvrement du détenteur de la créance, c’est effectivement non seulement pour les décisions de sanctions qui sont des titres exécutoires. Cela voudrait indiquer que le processus de recouvrement peut être engagé nonobstant toute voie de recours. Et puis, la loi apporte une facilitation pour éviter justement ces approches qui sont généralement considérées comme les obstacles à ne pas payer.

Lorsque vous engagerez même une procédure de recours classique au préalable, parmi les pièces qui vous seront exigées, si vous avez contesté une partie de la créance, il faudra que vous payiez la partie non contestée et même la partie contestée. Vous devrez payer les 10% de la partie contestée. Cette nouveauté va également diminuer ces blocages qui ont été constatés dans le processus de recouvrement des créances.

Propos recueillis par DBA, Cameroon tribune