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Médias : Incroyable ! Monétisez votre site sur WordPress grâce à cette stratégie

[DIGITAL Business Africa] – WordPress, plus qu’un simple éditeur de contenus. Le système de gestion de contenu gratuit et opensource (le code source d’un logiciel est publiquement accessible) permet à toute personne de créer et de gérer facilement des sites internet, blogs et boutiques e-commerce. En plus de ces avantages, on peut monétiser notre site WordPress. Autrement dit, on peut se faire de l’argent. Et c’est ce que Alex Borto, fondateur de WPMarmite et de WPMarmite Start, nous démontre à travers cette stratégie.

Sur WordPress, on peut mener plusieurs activités. Notamment l’e-commerce. Pour par exemple vendre des produits physiques, numériques (ateliers, formations, fichiers) ou des abonnements”, on peut recourir à « Via WooCommerce ». Le plugin est une extension pour WordPress qui permet de transformer un site web en une boutique en ligne complète.

Si vous souhaitez réduire vos coûts, augmenter vos revenus et gagner en efficacité, utilisez Stripe. Une plateforme entièrement intégrée et alimentée par l’IA. Sur WordPress, vous pouvez également utiliser de l’affiliation. Selon le site kinsta.com, « dans le marketing d’affiliation, un blogueur ou un influenceur de réseaux sociaux fera la publicité de produits pour une boutique de commerce électronique. Lorsqu’ils amènent un nouveau trafic et des ventes à l’entreprise, les affiliés peuvent gagner une commission ». Cela a rapporté à Alex Borto.

L’annonce publicitaire, une activité florissante sur WordPress

Le fondateur de WPMarmite raconte ses débuts.

« C’est comme cela que j’ai débuté et que je continue de monétiser WP Marmite. Quand on débute avec de l’affiliation, on pense tout de suite à Amazon mais on peut trouver des dizaines de programmes sur des plateformes comme Awin. On peut aussi trouver des partenariats en direct afin de monétiser son site. »

La publicité est aussi une source de revenus sur WordPress. Alex Borto. Le fondateur de WPMarmite, un site dédié au lancement de projets WordPress, explique comment cela se passe. « Vous avez beaucoup de trafic (via Discover par exemple), vous pouvez tenter de générer des revenus publicitaires via différentes régies (AdSense, Ezoic) ».

Après la publicité, il y a des contenus sponsorisés. Ici les cibles sont les sociétés

. « Dans la majorité des niches, à partir d’une certaine autorité, vous aurez l’opportunité de vendre des contenus sponsorisés. Des sociétés pourront vous commander des articles ou des pages à publier. Vous pouvez le faire en direct, en contactant les responsables des partenariats de marques pertinentes, ou alors passer par des plateformes comme Soumettre ou SEMJuice. Vous pouvez aussi vendre des liens ».

Et enfin, sur WordPress, on peut faire de l’apport de prospects. Si vous parvenez à toucher une audience bien précise, vous pouvez transmettre des prospects (leads) à des partenaires moyennant finance. Alex Borto recommande des plugins WordPress pour mettre en place un système d’abonnement et/ou du contenu premium.

Alex dit qu’on peut se baser sur les extensions complémentaires à WooCommerce que sont Subscriptions, pour les abonnements, et Memberships, pour manager les accès membres aux contenus premium.

Cependant, des alternatives à WooCommerce existent. On peut citer SureCart. Le plugin permet la livraison sécurisée de fichiers numériques tels que des logiciels, des imprimables, des ebooks, etc. D’autres sont spécialisées dans les espaces membres comme MemberPress. Il existe aussi des LMS (Learning Management System) comme LearnDash pour créer des plateformes de cours en ligne (et les commercialiser).

L’IA n’est pas en reste dans cette stratégie de rentabilité. La technologie joue un rôle important dans la modernisation. WPMarmite, dit Alex Borto, a notamment généré différents types de pages grâce à l’IA, de la donnée fraîche et de l’automatisation. Selon l’entrepreneur, on peut aussi se servir de l’automatisation (via un Agent IA) pour recontacter des prospects et leur faire des propositions en accord avec leurs besoins, leur niveau de maturité, etc.

Télécharger et installer WordPress

La première chose à faire pour créer son site WordPress est de télécharger le logiciel. Tout d’abord, allez sur wordpress.org pour télécharger la dernière version de WordPress. Une fois le téléchargement WordPress terminé, dirigez-vous dans l’onglet Téléchargements dans lequel vous trouverez le fichier ZIP. Dézippez-le en double-cliquant.

Cela peut prendre quelques minutes. Dans le dossier, maintenant accessible, vous trouverez trois répertoires, ou dossiers WordPress :

• Wp-admin : il gère l’administration du site.

• Wp-content : il gère la construction du contenu.

• Wp-includes : il gère le fonctionnement de WordPress Il y a aussi la question de la base de données.

Pour avoir une base de données WordPress vous devez fournir votre nom, mot de passe, identifiant MySQL, hôte ; le préfixe de table. Avant même d’installer et de télécharger WordPress, pensez à l’hébergement et au nom de domaine.

Par Jean Materne Zambo, sources : walter-learnin.com, blogdumoderateur.com

Alain Parfait Mveng Ekodo (ART) : “Optimiser notre site web et produire des contenus de qualité n’est plus une option, mais une nécessité”

[DIGITAL Business Africa] – Ouvrant officiellement la formation stratégique organisée par ICT Media STRATEGIES à l’attention des cadres de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) ce 09 septembre 2025 à YaoundéAlain Parfait Mveng Ekodo, Directeur des Ressources Humaines de l’ART, a délivré un message fort : “Optimiser notre site web et produire des contenus de qualité n’est plus une option, mais une véritable nécessité.”

Cette déclaration résume l’ambition affichée de l’ART et de son DG le Pr Phiméon Zoo Zame, de transformer son site web en vitrine stratégique de son action institutionnelle, en phase avec les défis actuels de transparence, de communication proactive et de maîtrise de son image numérique.

Un atelier placé sous le signe de la transformation digitale

La formation, qui se tient du 09 au 11 septembre 2025 au siège de l’ART, porte sur le thème :
« Optimisation des sites web professionnels et production stratégique de contenus digitaux à forte valeur ajoutée : maîtriser les technologies web modernes et l’art des titres incitatifs. »

Dans son discours d’ouverture, M. Mveng Ekodo a salué le partenariat avec ICT Media STRATEGIES, représentée par son Directeur Général, M. Beaugas Orain DJOYUM, qu’il a remercié pour l’expertise mobilisée aux côtés de l’ART. Il a rappelé que le digital prend une place prépondérante dans les missions des institutions publiques et que la qualité des contenus publiés en ligne devient une exigence stratégique.

Pour une communication digitale crédible et efficace

“Un site bien conçu et des contenus pertinents ne sont pas seulement des atouts, ils constituent les fondations de notre visibilité, de notre crédibilité et de notre capacité à atteindre notre public cible.”, a-t-il affirmé.

D’après le DRH de l’ART, il est impératif d’utiliser les technologies web modernes et de maîtriser les codes de l’écriture web afin de capter l’attention dans un environnement numérique saturé d’informations.

Un programme pratique et adapté aux réalités de l’ART

La formation qui se tient en présentiel dans les locaux de l’ART s’adresse aux cadres de la Division de la Communication, aux webmasters et techniciens informatiques et aux responsables de publications. 

Résultats attendus

À l’issue de cette formation, les participants devront être capables de :

  • gérer et animer de manière autonome le site web de l’ART,
  • produire des contenus optimisés et pertinents pour le site web et les réseaux sociaux,
  • structurer une stratégie éditoriale continue et cohérente,
  • suivre et améliorer les performances du site via des outils d’analyse,
  • faire du site web un véritable pilier de la communication digitale de l’ART.

Une invitation à la collaboration et à l’engagement

“Je vous encourage vivement à participer activement, à poser des questions et à échanger des idées. Votre engagement est la clé de votre succès et de celui de notre Agence.”, a souligné M. Mveng Ekodo.

Pour sa part, Beaugas Orain DJOYUM, directeur général de ICT Media STRATEGIES, a remercié le DG de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame, pour la confiance placée en son entreprise et indiqué que la formation du personnel de l’ART est une nécessité. « Former les équipes à la production de contenus stratégiques et à l’animation d’un site web professionnel, c’est poser les bases d’une e-réputation maîtrisée, durable et crédible », a-t-il déclaré.

Alain Parfait Mveng Ekodo a conclu son propos en insistant sur la nécessité de transformer les approches traditionnelles et de bâtir une dynamique collaborative autour de la communication digitale :“Ensemble, nous pouvons renforcer notre impact dans le monde numérique.”

Par Digital Business Africa

Quelques séquences de la formation en vidéo

L’ART forme ses cadres à l’animation stratégique de son nouveau site web et de ses réseaux sociaux, avec ICT Media STRATEGIES

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) du Cameroun a lancé ce mardi 09 septembre 2025 à Yaoundé une session de formation stratégique à l’attention de ses cadres, en partenariat avec l’agence ICT Media STRATEGIES, spécialisée en e-Réputation, en veille stratégique, en communication digitale et gestion de contenus institutionnels. 

Cette formation, qui se déroule du 09 au 11 septembre 2025 au siège de l’ART, vise à outiller les équipes internes pour une prise en main complète, autonome et stratégique du nouveau site web institutionnel de l’ART, conçu et développé par ICT Media STRATEGIES.

Objectif : faire du site web de l’ART une véritable vitrine digitale stratégique

Dans un contexte de transformation numérique croissante du secteur public, le site web de l’ART se veut plus qu’une simple plateforme d’information : il devient un levier de transparence, de communication proactive et de valorisation des missions de régulation de l’Agence.

D’après les Termes de Référence (TDR) de la formation, il s’agit de renforcer les capacités techniques, éditoriales et stratégiques des cadres et responsables de la Direction de la Communication de l’ART. L’objectif est qu’ils puissent animer, mettre à jour et optimiser ce nouvel outil digital en toute autonomie.

Sous le thème : « Optimisation de l’animation des sites web professionnels et production stratégique de contenus digitaux à forte valeur ajoutée : Cas du nouveau site web de l’ART », la formation est structurée autour de plusieurs modules clés parmi lesquels la prise en main technique du site web de l’ART, l’animation et la mise à jour dynamique, l’écriture web & contenus à forte valeur ajoutée pour le site web et pour les réseaux sociaux ou encore la visibilité & la stratégie éditoriale pour une institution comme l’ART. 

Une approche participative, axée sur la pratique

La méthodologie retenue repose sur des cas pratiques basés sur le site réel de l’ART, des ateliers interactifs, et une remise d’outils pédagogiques (manuel, fiches pratiques, checklists, support numérique). Les formateurs mobilisés par ICT Media STRATEGIES constituent une équipe pluridisciplinaire composée d’informaticiens, d’experts en communication ou encore d’enseignants en journalisme:

Un format adapté aux besoins de l’ART

La formation qui se tient en présentiel dans les locaux de l’ART s’adresse aux cadres de la Division de la Communication, aux webmasters et techniciens informatiques et aux responsables de publications. 

Résultats attendus

À l’issue de cette formation, les participants devront être capables de :

  • gérer et animer de manière autonome le site web de l’ART,
  • produire des contenus optimisés et pertinents pour le site web et les réseaux sociaux,
  • structurer une stratégie éditoriale continue et cohérente,
  • suivre et améliorer les performances du site via des outils d’analyse,
  • faire du site web un véritable pilier de la communication digitale de l’ART.

Une étape clé dans la modernisation de la régulation numérique

Avec cette initiative, l’ART réaffirme sa volonté de renforcer sa présence numérique, de moderniser sa communication institutionnelle et de valoriser ses actions auprès des opérateurs, des partenaires techniques et financiers, ainsi que du grand public. Ouvrant officiellement la formation stratégique organisée par ICT Media STRATEGIES à l’attention de ces cadres de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART)Alain Parfait Mveng Ekodo, le Directeur des Ressources Humaines de l’ART, a indiqué l’importance de cette formation:

“Un site bien conçu et des contenus pertinents ne sont pas seulement des atouts, ils constituent les fondations de notre visibilité, de notre crédibilité et de notre capacité à atteindre notre public cible.”, a-t-il affirmé.

D’après le DRH de l’ART, il est impératif d’utiliser les technologies web modernes et de maîtriser les codes de l’écriture web afin de capter l’attention dans un environnement numérique saturé d’informations

« Former les équipes à la production de contenus stratégiques et à l’animation d’un site web professionnel, c’est poser les bases d’une e-réputation maîtrisée, durable et crédible », a déclaré Beaugas Orain DJOYUM, directeur général d’ICT Media STRATEGIES, qui a également exprimé sa gratitude au directeur général de l’ART, Pr Philémon Zoo Zame, pour la confiance accordée à son équipe.

Digital Business Africa reviendra sur les temps forts de cette formation avec les témoignages des participants.

Par Digital Business Africa

Voir quelques séquences vidéos de la formation

Quelques images de la formation

<figure class="wp-block-image size-full"><img class="wp-image-98849" src="https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2025/09/Pr-Corine-Esse-et-ICT-Media-ART.png" alt="" class="wp-image-98849"/></figure> 

Gabon : 280 startups mâturées par la SING de 2018 à 2025, quid d’ATACE HANDI après le décès de sa promotrice?

[DIGITAL Business Africa] – C’est le chiffre du jour au MENDI Le ministère de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation ( MENDI) annonce ce 10 septembre 2025 que la SING a accompagné 280 startups dans leur développement de 2018 à 2025. Un chiffre clé qui, selon le MENDI, témoigne du dynamisme de l’écosystème entrepreneurial gabonais et du rôle essentiel de la SING, sous la tutelle du ministère de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, dans la promotion de l’innovation locale.

Parmi les premières startups à être incubées par la SING, il y a ATACE HANDI. Une plateforme en ligne de formation et d’accompagnement pour les personnes en situation de handicap. L’objectif de cette solution était de permettre aux usagers d’accéder aux contenus adaptés à tout type de handicap grâce aux divers modes de lecture : texte, vidéo, langue des signes, sous-titres, assistance sonore.

Après la mort de sa promotrice, Béatrice Zang en janvier 2025, la startup est devenue l’ombre d’elle-même. Pas de mise à jour des plateformes numériques de la startup. Les dernières activités remonte à 2022. Certains sites d’information en parle à l’imparfait. Pas de site dédié à la structure. Pourtant, ATACE HANDI figure toujours dans la base de données de la SING. ATACE HANDI intervenait dans le télémarketing et l’événementiel commercial.

L’entreprise proposait diverses prestations en télémarketing, notamment la télévente, la création de trafic, la prospection, les études de satisfaction et la relance téléphonique. Dans le volet événementiel, l’agence réalisait des lancements de produits et des promotions variées.

La startup organisait également des sessions de formation à l’instar du Forum Handicap Gabon. La troisième édition de ce programme s’est tenue du 5 au 6 août 2022. L’objectif était d’amener les participants à développer leurs business grâce au digital et de valoriser les parcours inspirants des entrepreneurs vivant avec un handicap.

Par Jean Materne Zambo, source : MENDI, ATACE HANDI

Sénégal : Plus de 1500 jeunes seront formés à l’entrepreneuriat dans le cadre des vacances citoyennes numériques

[DIGITAL Business Africa] – Outil de transformation, de solidarité et de souveraineté, le numérique reste une niche d’opportunités. Jusqu’au 30 septembre 2025, plus de 1500 jeunes seront formés à l’entreprenariat. Annonce faite par Aïssatou Jeanne Ndiaye, directrice des TIC, représentante du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall lors de la cérémonie de lancement des vacances citoyennes numériques.

Cette initiative met l’accent sur un enjeu, la citoyenneté numérique. Avec ces compétences, les apprenants pourront développer des solutions digitales adaptées aux besoins des communautés locales. Une véritable opportunité pour ces jeunes malgré l’envers du décor du numérique, comme l’a rappelé la représentante du ministre : « Le numérique peut être un espace de dérives, mais il est surtout un espace d’opportunités. C’est entre les mains de la jeunesse que se joue l’avenir numérique du Sénégal ».

Pour le Pr Samuel Ouya, recteur de l’Un-Chk. « le Sénégal, résolument tourné vers l’avenir, a fait du numérique l’un des piliers de sa stratégie de croissance et de transformation : le New deal technologique. Ce partenariat inédit entre les secteurs public, privé et les acteurs de la société civile fait du digital le moteur d’un développement inclusif », a-t-il dit.

Les Vacances citoyennes numériques, selon le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, illustrent la synergie entre l’État, les universités et les partenaires techniques et financiers, condition indispensable pour bâtir un hub numérique africain et garantir que le numérique soit avant tout au service du progrès collectif.

Les jeunes retenus pour cette formation vont suivre deux parcours d’excellence : Dev4NDT, axé sur le développement logiciel et les technologies émergentes, et Cyber4NDT, dédié à la cybersécurité et à la résilience numérique. A ce jour, l’Un-Chk compte 1869 inscrits, dont 1117 pour Dev4NDT et 752 pour Cyber4NDT.

Par Jean Materne Zambo, source : MTCN

Tech : 5 entreprises s’associent pour donner vie à Orbion, un jumeau numérique de la Terre

[DIGITAL Business Africa] – Cela semble surréaliste, pourtant le projet de créer un jumeau numérique de la Terre est sur les rails. L’initiative porte un nom : « Project Orbion ». Ce projet devrait fusionner l’imagerie satellite en temps réel, l’intelligence radar et la photogrammétrie vidéo pour reconstruire dynamiquement le monde en 3D. Ceci dans le but de produire une « réalité synthétique » complète, incluant une physique précise et les conditions météorologiques en direct.

Cinq entreprises de renom dans le domaine de la technologie s’emploient à donner vie à ce projet. Notamment Aechelon Technology, Niantic Spatial, Distance Technologies, ICEYE et BlackSky

Aechelon, leader mondial de la simulation géospatiale pour la défense, apporte ses systèmes de visualisation et d’entraînement pour l’IA.

BlackSky : fournit l’imagerie d’observation de la Terre à très haute résolution et à haute cadence.

ICEYE : apporte sa constellation de satellites radar capables de voir à travers l’obscurité, les nuages et la fumée.

Niantic Spatial : spécialiste de la reconstruction par modèle géospatial large (Large Geospatial Model) et de la visualisation.

Distance Technologies : contribue avec ses écrans 3D à champ lumineux (Light Field) pour des applications de réalité augmentée.

Toutes les données transférées par ces entreprises devraient converger vers la plateforme Skybeam d’Aechelon pour alimenter le jumeau numérique.

La tâche s’annonce ardue pour ces entreprises engagées dans Project Orbion. Le premier défi est le caractère figé du GPS. Les experts expliquent que cela rend le GPS incapable de refléter en temps réel l’évolution de la réalité qu’il cartographie. « Une fois que vous avez un fragment de donnée, il commence immédiatement à s’altérer. Il est donc périmé au moment même où vous le captez », explique Michael Wollersheim, directeur analytique chez ICEYE.

L’autre défi, et pas des moindres, l’intégration de l’intelligence artificielle. Il va falloir entraîner les différentes intelligences artificielles. Tant les algorithmes d’apprentissage automatique nécessitent des données actuelles et conformes à la réalité du terrain. Nacho Sanz-Pastor, cofondateur d’Aechelon, souligne que le défi a toujours été de « suivre le rythme des changements dans le monde physique ». Toutes ces données serviront à former les systèmes autonomes.

Par Jean Materne Zambo

World Economic Forum : Mark-Alexandre Doumba, ministre chargé du numérique, porte la voix du Gabon en Suisse

[DIGITAL Business Africa] – Qu’y a-t-il de plus beau que de voir un digne fils d’ Afrique imposer le respect hors du continent africain ? La voix du Gabon s’est fait entendre au World Economic Forum tenu du 2 au 4 septembre 2025 en Suisse. La plateforme a pour but d’établir des liens constructifs entre les parties prenantes, d’instaurer la confiance et de développer des initiatives de coopération et de progrès.

À travers le Young Global Leaders Summit, Mark-Alexandre Doumba, ministre de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, le Gabon a affirmé son rôle de leader dans les discussions internationales sur l’avenir numérique et durable.

Mark-Alexandre Doumba, ministre de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, a été sollicité un peu partout. Le ministre a participé au panel ” L’avenir du travail : explorer de nouveaux paramètres de productivité, qui a permis d’échanger sur l’impact des technologies connectées et des nouveaux modèles d’organisation sur la performance et la transformation des économies”.

Le ministre a aussi prononcé le discours d’ouverture lors de la session : “Leadership pour le défi planétaire : concevoir la nouvelle économie pour un monde à 1,5 °C”. Dans sa prise de parole, il a souligné le rôle du numérique et de l’innovation comme leviers stratégiques pour accompagner la transition climatique et bâtir une économie durable.

Mark-Alexandre Doumba a aussi effectué un enregistrement studio live consacré au leadership et à la place des jeunes générations dans la construction d’un avenir inclusif et connecté. L’intervention du ministre Doumba a démontré que le numérique est non seulement un vecteur de développement, mais aussi une réponse concrète aux défis globaux du climat, de l’innovation et de la productivité.

En marge du Forum, le ministre de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation a reçu en audience Madame Rita Kambangoye, ambassadeur représentant permanent de la Mission permanente du Gabon à Genève et son équipe.

Une rencontre qui a permis d’échanger sur les sujets liés à la mission du ministre ainsi que sur les participations multilatérales du ministère dans le cadre de la promotion de l’économie numérique et de l’innovation.

Mark- Alexandre Doumba a réaffirmé, sous l’impulsion de Son Excellence le Président de la République, Chef de l’État, S.E Brice Clotaire Oligui Nguema, sa volonté de renforcer la coopération et de développer des partenariats stratégiques pour soutenir la transformation numérique du Gabon.

Par Jean Materne Zambo, source : MENDI

Côte d’Ivoire : 30 nouvelles localités seront connectées au haut débit d’ici le 25 septembre 2025

[DIGITAL Business Africa] – Le Programme national de Connectivité rurale est à sa deuxième phase. Cette étape du PNCR a démarré ce 5 septembre 2025. Appuyée par l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), cette deuxième phase du PNCR vise à connecter 30 nouvelles localités au haut débit d’ici le 25 septembre 2025.

Parmi les régions qui doivent être arrosées, il y a les régions des Grands-Ponts, de la Nawa, du Sud-Comoé, du Nzi, du Guémon, du Cavally, du Poro et du Tchologo. Les villages concernés sont Yanfissa, Kangana, Kognimansso et Dougbe. Ces régions bénéficient des opportunités offertes par le numérique dans les domaines de l’éducation, la santé, le commerce, l’inclusion sociale et financière conformément à la vision du chef de l’État S.E Alassane Ouattara comme le précise le ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation.

« la connectivité rurale est fondamentale dans la vision de la transformation sociale et numérique de la Côte d’Ivoire et du Président de la République, Alassane Ouattara : Il voit les technologies et l’innovation comme l’outil par excellence pour accélérer le développement économique et social. C’est porteur de ce projet social du gouvernement que le ministère met en place ce programme national pour assurer que tout citoyen, sans considération de la zone où il vit, ait un accès aisé à l’Internet haut débit et aux services du numérique », a dit Ibrahim Kalil Konaté.

Le Coordonnateur du PNCR, Zakhary Ouattara, qui dirige l’activité sur le terrain avec l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), a annoncé que d’autres étapes sont prévues après cette deuxième phase, car le programme doit s’étendre à l’ensemble du territoire.

La première phase du Programme national de Connectivité rurale avait été lancée du 15 au 23 juillet 2025 dans des localités dans les régions du Gôh, de la Nawa, du Tonkpi et du Poro. Le Coordonnateur du PNCR, Zakhary Ouattara, a assuré que d’ici à fin 2025, ce sont 575 localités qui seront couvertes, impactant directement près de 825 675 habitants des zones rurales.

Par Jean Materne Zambo, sources : telecom.gouv.ci

Israël veut recruter des influenceurs et des blogueurs pour lutter contre la désinformation et les discours de haine

[DIGITAL Business Africa] – « Hasbara », explications» en français. C’est le nom du dispositif public que s’apprête à mettre en ligne le ministre israélien des Affaires étrangères, ce lundi 9 septembre 2025. Gideon Sa’ar entend lutter contre la désinformation et les discours de haine anti-Israéliens en ligne.

Afin d’assurer l’efficacité de ce nouveau dispositif, le ministère israélien des Affaires étrangères pourra recruter des blogueurs et influenceurs, ainsi que des « experts des réseaux sociaux ». Le chef de ce dispositif pourra être nommé sans appel d’offres si nécessaire, rapporte le site i24news.tv.

Ce lundi, Israël s’apprête à approuver un dispositif de diplomatie publique (Hasbara) au sein du ministère des Affaires étrangères pour coordonner la bataille communicationnelle sur la scène internationale.

Le nouveau dispositif pourra recruter les blogueurs, influenceurs tout comme des experts du numérique et des réseaux sociaux afin de lutter contre la désinformation et les discours de haine anti-israéliens ou antisémites en circulation sur les plateformes numériques. Israël aurait déjà eu recours à ce genre de mécanisme par le passé.

D’après le média ’’Aretz”, les autorités du pays auraient acheté un ensemble d’outils numériques permettant de mener des campagnes d’influence à grande échelle sur Internet. Ce système visait à répondre au Hamas sur le terrain de l’information. La première campagne aurait eu pour cible l’antisémitisme.

Le Hamas est un mouvement indépendantiste à obédience islamique qu’on retrouve au niveau de la Bande de Gaza, territoire litigieux où cohabitent Israéliéliens et Palestiniens depuis des décennies. Depuis le 7 octobre 2023, il y a eu une exacerbation du conflit dans ce territoire devenu théâtre des affrontements entre l’armée israélienne et le Hamas ( d’autres groupes armées aussi).

Par Jean Materne Zambo, i24news.tv, MSN

Giresse Njamen, auditeur Manager : « La DG de CAMTEL n’est pas responsable de la dette antérieure »

[DIGITAL Business Africa] – L’audit de la Chambre des comptes sur la gestion de comptes de CAMTEL entre 2015 et au-delà laisse cours à une interrogation. La DG actuelle Judith Yah Sunday est-elle responsable des incertitudes financières relevées par la Chambre des comptes ? Cette interrogation a dû traverser l’esprit de plus d’un.

Selon la juridiction, la dette bancaire de CAMTEL s’élevait à 412,1 milliards de FCFA au 31 décembre 2021. Cette dette provient de sa relation avec Exim Bank of China (90 %), qui ne fait pas l’objet d’enregistrements appropriés en comptabilité.

Pour trouver des éléments de réponse à cette question, DIGITAL Business Africa a donné la parole à Giresse Njamen. Il est auditeur Manager- risk Manager – Investigueur, certifé dans le management des organisations, diplômé de l’ University of Illinois Urbana – Champaign.

Plusieurs grandes boîtes se sont attaché ses services, notamment Union camerounaise des Brasseries (UCB) où il occupe le poste de chef du service des investigations depuis deux ans. Ou encore la CCA-Bank. Au sein de cet établissement bancaire, notre expert a été contrôleur interne pendant un an et quatre mois (juin 2022-septembre 2023).

Un background qui lui permet de jeter un regard critique sur la situation financière de CAMTEL, telle que présentée par la Chambre des comptes.

« Le cas de Camtel, certifiée ISO 9001:2015, mais faisant l’objet des incertitudes financières relevées par la Chambre des comptes, illustre une confusion fréquente entre la certification ISO et la santé globale d’une organisation. ISO 9001:2015 est une norme relative au management de la qualité, axée sur la satisfaction des clients, l’efficacité des processus et l’amélioration continue. Elle ne traite pas directement de la gouvernance financière ou de la gestion de la dette.

Ainsi, une entreprise peut être certifiée ISO tout en ayant des faiblesses dans sa gouvernance financière, sa stratégie ou ses choix d’investissement. Ce que cela révèle, c’est peut-être une application partielle ou formaliste du système qualité, sans réelle intégration à la gouvernance globale de l’entreprise. Dans de nombreux pays africains, la certification ISO est parfois perçue comme un label de prestige plutôt qu’un outil de management.

Cela pose la question de la cohérence entre stratégie, gouvernance, finances et système de management de la qualité. Si ces piliers ne sont pas alignés, le risque est grand de voir une entreprise certifiée ISO mais incapable de démontrer une bonne performance globale ».

A la question de savoir s’il est possible de remettre en question celle de Camtel, Jiresse Njamen répond :

« La certification ne valide pas la santé financière mais la conformité des processus qualité. Toutefois, face aux constats de la Chambre des comptes (dettes massives, absence de conventions d’emprunt, charges sociales croissantes disproportionnées), on peut questionner l’efficacité réelle du SMQ : – L’ISO impose la prise en compte des risques (y compris financiers et de gouvernance) dans la planification stratégique; – Si ces risques ne sont pas correctement identifiés et gérés, cela peut signifier que le SMQ est appliqué de manière superficielle ».

En d’autres termes, il ne suffit pas de remettre en question le certificat ISO mais plutôt la manière dont l’entreprise vit réellement la qualité dans son management global. Le problème n’est pas l’ISO en soi, mais son appropriation, conclut-il.

Le « crime financier » étant commis, il faut bien un responsable. L’expert trouve que la question de la responsabilité est complexe et doit être nuancée :

« Le rapport couvre les activités depuis 2015, donc avant la prise de fonction de l’actuelle DG. Une part importante de la dette et des faiblesses de gestion trouve également leur origine dans la gouvernance précédente. Toutefois, selon les principes de redevabilité et de gouvernance, la DG actuelle a la responsabilité :

de reconnaître les passifs hérités ;

de mettre en place des mesures correctives et une stratégie pour redresser la situation ;

de démontrer la transparence et la maîtrise des risques.

En management, on distingue toujours l’héritage des décisions passées et la responsabilité de l’équipe dirigeante actuelle dans la continuité de la gestion. Autrement dit : La DG actuelle n’est pas responsable de la création de la dette antérieure à sa prise de fonction mais elle est responsable de la manière dont elle gère cet héritage et du niveau de rigueur appliqué ».

La DG actuelle de CAMTEL, Judith Yah Sunday avait été nommée à la tête de la Cameroon Telecommunications le 14 décembre 2018 en remplacement de feu David Nkoto Emane, décédé le 17 septembre 2022. Il y aura passé 13 années à la tête de l’entreprise (de 2005 à 2018).

Par Jean Materne Zambo

Gestion publique/Cameroun : L’opérateur des télécoms CAMTEL s’écarte de la norme

[DIGITAL Business Africa] – La norme ISO 9001. Une norme de management de la qualité reconnue dans le monde entier. La certification est toujours brandie de manière ostentatoire par les bénéficiaires. Avec raison puisque selon l’Organisation internationale de la normalisation (ISO), la certification 9001-2015 spécifie les exigences pour un Système de Management de la Qualité (SMQ). Mais, CAMTEL, titulaire de la certification 9001-2015 depuis mai 2020, ne donne pas toutes les garanties d’une bonne gestion. C’est la Chambre des comptes qui le dit.

La juridiction a mené un audit sur la gestion de comptes de l’entreprise entre 2015 et au-delà. Le rapport rendu public le 22 août 2025 révélait des anomalies sur la gestion de l’entreprise. Selon la juridiction, la dette bancaire de CAMTEL s’élevait à 412,1 milliards de FCFA au 31 décembre 2021. Cette dette provient de sa relation avec Exim Bank of China (90 %), qui ne fait pas l’objet d’enregistrements appropriés en comptabilité.

Les échanges d’informations avec la Caisse autonome d’amortissement en ce qui concerne son remboursement apparaissent insuffisants. Ajoutez à cela l’obésité de ses effectifs. CAMTEL, d’après le rapport, emploierait 3630 personnes en 2021 réparties au siège (30 %) et dans les 10 régions du Cameroun (70 %). En plus des insuffisances dans la gestion des immobilisations et dans les états de rapprochement bancaires et les opérations de caisse observés.

Selon le rapport, « ces dernières ont connu des réajustements courant 2023, suite aux observations de la mission d’audit. Faute de comptabilité analytique, le pilotage des activités souffre de l’absence de repères financiers ». D’après ce rapport, CAMTEL ne dispose pas d’une comptabilité analytique, pourtant l’entreprise serait en possession d’un instrument de pilotage fondamental qui lui permettrait de connaître avec précision la contribution à la valeur ajoutée et au résultat de chacune de ses activités. La Chambre des comptes s’inquiète également que, faute de convention écrite, HUAWEI gère directement les équipements, détienne les codes d’accès et effectue des maintenances coûteuses, sans contrôle de l’opérateur.

Hadiza Saini Maina, consultante et responsable qualité spécialisée des laboratoires médicaux, sait à quel point la certification peut booster les performances d’un organisme. Pas seulement dans le secteur des télécommunications.

« Mon domaine d’application reste surtout le secteur des laboratoires médicaux, où cette norme prend tout son sens pour garantir la qualité des services rendus aux patients. Concernant le cas spécifique de Camtel, il touche davantage à la gouvernance et à la gestion organisationnelle d’une entreprise de télécommunications, un domaine qui sort un peu de mon champ de spécialisation.

Toutefois, de manière générale, il est important de rappeler que la certification ISO 9001 atteste de la mise en place d’un système de management de la qualité, mais elle ne remplace pas une gestion saine et transparente sur le plan financier et stratégique ».

La Chambre de comptes a formulé des recommandations à CAMTEL pour redorer son blason après ce rapport que certains ont jugé d’accablant. Parmi ces recommandations, il y a l’assainissement de la gestion des comptes bancaires afin d’assurer une information fiable sur lesdits comptes et une gestion plus rigoureuse et efficace des opérations qui y sont effectuées.

Ces informations doivent être disponibles sur les différentes plateformes digitales de l’entreprise conformément à la loi Nᵒ 2018/011 du 11 juillet 2018 portant Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques au Cameroun.

L’article 50 de la loi stipule que « l’ensemble des informations et documents relatifs aux finances publiques devraient être publiés sur le site de l’administration une fois qu’ils sont disponibles ». Ce pourrait être pour CAMTEL un rebond après la chute. Le point de départ d’une gestion transparente et efficace.

Par Jean Materne Zambo

CAMTEL : L’ordonnance de la Chambre des comptes pour soigner la gestion de l’opérateur télécom

[DIGITAL Business Africa] – Un avenir plein d’espoir pour l’opérateur national des télécommunications. La Chambre des comptes préfère voir l’avenir en bleu. Le rapport de la juridiction sur la gestion de CAMTEL, publié le 22 août 2025, révélait des anomalies sur la gestion de l’entreprise. Tenez, la dette bancaire de CAMTEL, qui s’élevait à 412,1 milliards de FCFA au 31 décembre 2021. Cette dette provient de sa relation avec Exim Bank of China (90 %), qui ne fait pas l’objet d’enregistrements appropriés en comptabilité.

Les échanges d’informations avec la Caisse autonome d’amortissement en ce qui concerne son remboursement apparaissent insuffisants. Ajoutez à cela l’obésité de ses effectifs. CAMTEL, d’après le rapport, emploierait 3630 personnes en 2021 réparties au siège (30 %) et dans les 10 régions du Cameroun (70 %). La Chambre des comptes note aussi des insuffisances dans la gestion des immobilisations et dans les états de rapprochement bancaires et les opérations de caisse.

Selon le rapport, « ces dernières ont connu des réajustements courant 2023, suite aux observations de la mission d’audit. Faute de comptabilité analytique, le pilotage des activités souffre de l’absence de repères financiers ». Et ce n’est pas tout. CAMTEL ne dispose pas d’une comptabilité analytique.

Pourtant en son sein, un instrument de pilotage fondamental existe. Le rapport précise qu’il permettrait à l’opérateur de connaître avec précision la contribution à la valeur ajoutée et au résultat de chacune de ces activités. La Chambre des comptes s’inquiète également que, faute de convention écrite, HUAWEI gère directement les équipements, détient les codes d’accès et effectue des maintenances coûteuses, sans contrôle de l’opérateur.

Pour retrouver des couleurs, la Chambre des comptes préconise des recommandations à l’entreprise au capital de 67 904 430 000 FCFA, entièrement détenu par l’État du Cameroun.

Recommandation °1 : Mettre en place une comptabilité analytique pour connaître la contribution de chaque activité à la formation de la valeur ajoutée et du résultat, améliorer fortement le pilotage de l’entreprise, et afin de se conformer aux obligations de la convention de concession du 12 mars 2020.

Recommandation n°2 : Veiller d’une part à la réalisation totale du programme NBN, conformément au projet initial et d’autre part, à la levée de toutes les contraintes qui entravent son achèvement.

Recommandation n°3 : Signer une convention avec Huawei visant à sécuriser les relations contractuelles entre les deux parties et prévoyant expressément que l’exploitation des matériels informatiques est du ressort exclusif de la Camtel.

Recommandation n°4 : Mettre la gestion des ressources humaines au cœur des priorités, en résorbant rapidement la dette due au personnel et à la CNPS.

Recommandation n°5 : Exiger de la banque Exim-Bank of China et de la CAA tous les éléments contractuels (contrats de prêts signés, tableau d’amortissement des emprunts, calcul et paiement des intérêts courus) qui permettent un suivi de la dette de la Camtel vis-à-vis d’Exim-Bank.

Recommandation n°6 : Assainir la gestion des comptes bancaires afin d’assurer une information fiable sur lesdits comptes et une gestion plus rigoureuse et efficace des opérations qui y sont effectuées

Par Jean Materne Zambo, source : rapport Chambre des comptes

Sundar Pichai face à Donald Trump : la force du silence face aux contre-vérités

[Digital Business Africa] – Face à ceux qui détiennent le pouvoir ou l’influence, la vérité n’est pas toujours la meilleure arme. Parfois, le silence peut peser plus lourd qu’un discours. Sundar Pichai, PDG de Google, l’a démontré face à Donald Trump lors d’un dîner d’État à Washington.

Il m’est souvent arrivé de me taire lorsqu’on a dit des contre-vérités ou des inexactitudes à mon sujet. Parfois, à la surprise de ceux qui connaissent la vérité. Mais il arrive que le silence et le respect soient les meilleures armes. 

Surtout lorsqu’on a en face de soi celui qui détient le pouvoir, ou celui contre qui l’on ne peut rien gagner, quelles que soient les contre-vérités proférées.

Sundar Pichai, le discret patron de Google, en a donné une illustration magistrale ce 4 septembre 2025, lors d’un dîner d’État à la Maison-Blanche.

Donald Trump recevait ce soir-là les dirigeants des géants technologiques américains : Mark Zuckerberg (Meta), Bill Gates (Microsoft), Tim Cook (Apple), Sam Altman (OpenAI)… avec l’absence remarquée d’Elon Musk.

Au détour des échanges, Trump interpelle Pichai : « Google a passé une excellente journée hier. Voulez-vous parler de cette journée mémorable ? »

Le président faisait allusion à la décision du juge Amit Mehta qui a épargné Alphabet (maison mère de Google) d’un démantèlement brutal dans le cadre de l’affaire antitrust sur la recherche web. Verdict : pas de séparation forcée entre Google Search et Chrome. Résultat : Alphabet a gagné 230 milliards de dollars de capitalisation boursière en une semaine.

Face à Trump, Sundar Pichai reste humble :


« Je suis content que ce soit terminé », lance-t-il, déclenchant des rires dans la salle. Puis, il enchaîne en louant le « leadership » de Trump sur l’intelligence artificielle et la compétitivité technologique des États-Unis.

Puis, le président américain l’interrompit brusquement : « C’est Biden qui a intenté cette action en justice, vous le savez n’est-ce pas ? »

Une affirmation inexacte. Car, l’affaire des moteurs de recherche avait bien été lancée par le ministère de la Justice sous… Trump lui-même, lors de son premier mandat. Pichai sait la vérité. Mais il se garde bien de corriger son interlocuteur : le président américain qui le fixe. 

Pourquoi ? Parce que la vérité, à ce moment précis, n’avait aucune valeur ajoutée pour lui. Pis encore : rappeler les faits aurait pu irriter le président et donc fragiliser Google. Ou impacter négativement les discussions sur les vieux dossiers judiciaires toujours pendants. Notamment ceux sur YouTube et la censure des comptes de Trump après l’émeute du Capitole américain du 6 janvier.

Voilà la leçon. Dans certains contextes, le silence vaut plus qu’un brillant discours de vérité. Avant de contredire un supérieur hiérarchique, un partenaire stratégique ou un allié politique, il faut toujours se poser trois questions simples :

  • Qu’est-ce que je gagne à dire la vérité ici et maintenant ?
  • Quelles en seraient les conséquences pour moi et pour mon organisation ?
  • Est-ce le bon moment et le bon lieu pour rétablir les faits ?

Sundar Pichai a choisi de se taire à ce sujet et opté pour la célébration du leadership du président. 

« L’ère de l’IA est l’une des plus transformatrices que nous ayons jamais connues ou que nous connaîtrons de notre vivant. Il est donc essentiel que les États-Unis soient à l’avant-garde. Je pense que votre administration y investit beaucoup… Le plan d’action sur l’IA, sous votre direction, est, je pense, un excellent début. Nous sommes impatients de collaborer. Merci pour votre leadership », a indiqué Sundar Pichai à Trump. 

Comme le rappelle Warren Buffett : « Il faut vingt ans pour bâtir une réputation et cinq minutes pour la détruire. Si vous y pensez, vous agirez différemment. »

Ce soir-là, Sundar Pichai a choisi d’agir différemment avec un silence stratégique à ce sujet. Il a préservé sa réputation, celle de Google et de ses comptes bancaires. 

Par Beaugas ORAIN DJOYUM 

Guinée : le gouvernement lance le domaine national «.GN » et inaugure une infrastructure numérique de dernière génération

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement guinéen annonce des innovations dans le domaine du numérique. Jeudi 4 septembre 2025. La date restera gravée dans la mémoire collective des acteurs de l’écosystème du numérique. Parce que c’est ce jour que la Guinée a franchi un cap dans la transformation numérique en lançant officiellement son nom de domaine national «.gn ».

La cérémonie a été présidée au siège de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) par le ministre directeur de cabinet et président du comité stratégique de Simandou, Djiba Diakité. À noter également la présence de la ministre des postes et télécommunications, Rose Pola Pricemou, qui a réaffirmé la volonté du gouvernement d’être à l’écoute des préoccupations des citoyens.

« Je voudrais dire au peuple de Guinée que nous l’entendons, nous vivons avec leurs cris du cœur et que chaque jour, nous nous levons en tant qu’acteurs du changement. Notre première préoccupation, c’est de savoir comment répondre aux besoins de ce peuple », a-t-elle déclaré.

Et d’ajouter : « Dans le secteur du numérique, nous savons que les infrastructures constituent la base d’une transition réussie. Je tiens à saluer l’engagement du régulateur pour son leadership au sein de cet écosystème ».

Autre moment fort de la cérémonie aura été l’inauguration du Data Center national Tier III. C’était aussi l’occasion idéale d’annoncer au peuple guinéen que le pays abritera la 7e édition du Transform Africa Summit (TAS25), prévu du 12 au 14 novembre 2025.

Le sommet continental, axé sur l’Intelligence Artificielle, fera de la Guinée le premier pays francophone d’ Afrique à l’accueillir. L’autre annonce qui a ravi les cœurs des populations est la réduction de 25% des tarifs internet appliqués par l’opérateur principal Orange guinéen. Selon le MPTEN, c’est une avancée significative en faveur de l’inclusion numérique et de l’accessibilité pour tous. Mais, depuis l’annonce de cette mesure, des voix soupçonnent une augmentation du volume de l’internet.

Par Jean Materne Zambo, source: MPTEN

Cameroun : Incendie au MINFOPRA, les serveurs intacts [ Joseph Lé fait le point ]

[DIGITAL Business Africa] – Le bâtiment principal du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative touché par un incendie. L’image a circulé sur la toile. Dans des vidéos amateurs, on peut apercevoir les quatre derniers niveaux de l’édifice situé au coeur de la ville de Yaoundé laissant échapper une fumée fine.

L’incendie survenu aux environs de 16 heures ce 3 septembre 2025 a endommagé les réseaux téléphonique, informatique et électrique, selon le communiqué du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Lé.

Plus de peur que de mal pour les 8.510 fonctionnaires enregistrés dans la fonction publique camerounaise. Leurs données stockées dans les serveurs du MINFOPRA sont en sécurité, insinue le communiqué. Le ministre Joseph Lé indique qu’à première vue, les serveurs du ministère n’ont pas été endommagés. Précision : un serveur est un ordinateur ou un système qui met des ressource des données, des services ou des logiciels à la disposition d’autres ordinateurs, qualifiés de « clients », sur un réseau.

Pour une gestion logique des effectifs et de la solde, le MINFOPRA a lancé l’application AIGLES début janvier 2025. Selon Joseph LÉ, AIGLES permet d’automatiser les avancements de classe et d’échelon, conformément aux textes réglementaires.

Cependant, pour les avancements de grade, des conditions spécifiques doivent être remplies, et un organe a été créé pour cela. Le ministre a expliqué que cette démarche renforce le droit des agents publics à participer aux décisions les concernant. L’outil AIGLES a déjà généré ses premiers matricules pour plus de 1 087 fonctionnaires et contractuels d’administration. Ce qui devrait faciliter le suivi des carrières, des salaires et de la présence au poste.

Quant à la crainte de la cessation du service public au MINFOPRA en raison de l’incendie survenu, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Lé, rassure que les dispositions sont prises par son administration.

Par Jean Materne Zambo

Xi Jinping, Vladimir Poutine, Narendra Modi… La déclaration du Conseil des chefs d’État de l’OCS sur le partenariat dans le numérique

[DIGITAL Business Africa] – 

 « Nous nous engageons à renforcer la coopération dans la construction de villes intelligentes », ont affirmé Xi Jinping, Vladimir Poutine, Narendra Modi et leurs homologues réunis à Tianjin le 1er septembre 2025, à l’issue du Conseil des chefs d’État de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

Réunis à Tianjin, les chefs d’État des dix pays membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont adopté une déclaration majeure consacrée au renforcement du partenariat dans le numérique.

Cette déclaration, signée par Xi Jinping (Chine), Vladimir Poutine (Russie), Narendra Modi (Inde), Shehbaz Sharif (Pakistan), Kassym-Jomart Tokayev (Kazakhstan), Sadyr Japarov (Kirghizistan), Emomali Rahmon (Tadjikistan), Shavkat Mirziyoyev (Ouzbékistan), Masoud Pezeshkian (Iran) et Alexandre Loukachenko (Biélorussie), s’inscrit dans la Stratégie de développement de l’OCS à l’horizon 2025 et dans la Stratégie économique à l’horizon 2030 de l’organisation.

Elle marque une étape clé vers la construction d’un écosystème numérique commun et met l’accent sur plusieurs axes :

·       le développement coordonné de l’économie numérique,

·       la mise en place de normes internationales de sécurité des données,

·       la modernisation des infrastructures numériques publiques,

·       la transformation digitale des secteurs clés,

·       ainsi que la formation de talents hautement qualifiés dans le domaine du numérique.

Les dirigeants se sont particulièrement engagés à renforcer la coopération dans la construction de villes intelligentes, à promouvoir les nouvelles technologies de communication et à mobiliser les centres de recherche pour accélérer l’innovation numérique.

Digital Business Africa vous propose le texte intégral de cette déclaration.

Déclaration du Conseil des chefs d’État de l’Organisation de coopération de Shanghai sur le renforcement du développement de l’économie numérique

Nous, les dirigeants des États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (ci-après dénommée « OCS »),

Conformément aux objectifs et principes de la Charte de l’OCS, de la Stratégie de développement de l’OCS à l’horizon 2025, et de la Stratégie de développement économique de l’OCS à l’horizon 2030, reconnaissons que la coopération dans le domaine numérique revêt une grande importance pour combler la fracture numérique, promouvoir la croissance économique ainsi que le développement scientifique et technologique.

Nous réaffirmons notre attachement à « l’esprit de Shanghai », fondé sur la confiance mutuelle, les avantages réciproques, l’égalité, la concertation, le respect des civilisations diverses et la recherche d’un développement commun,

Et réitérons notre volonté de renforcer la coopération dans le domaine de l’économie numérique dans le cadre de l’OCS, tout en assurant la sécurité de l’information conformément aux lois des États membres.

Nous déclarons ce qui suit :

Les États membres s’engagent à entreprendre les actions suivantes :

·       Renforcer la coopération dans les politiques de développement de l’économie numérique, mener des dialogues réguliers, et explorer la possibilité d’établir des mécanismes de coopération pertinents ;

·       Poursuivre et approfondir la coopération dans les domaines suivants : élaborer des règles et normes internationales en matière de sécurité des données fondées sur les intérêts nationaux de chaque pays, développer les infrastructures numériques et fournir des services publics ;

·       Favoriser la convergence des méthodes entre toutes les parties, mettre en œuvre des projets de coopération, promouvoir la construction et la modernisation des infrastructures numériques publiques, encourager la transformation numérique des secteurs économiques clés, appliquer des solutions technologiques avancées, développer de nouveaux modèles de coopération commerciale, former des talents de haute qualité et améliorer les compétences numériques, notamment par l’organisation d’échanges académiques ;

·       Approfondir la coopération en matière de technologies de communication de nouvelle génération, construire un système de réseau de communication universel, sécurisé et durable, promouvoir l’adoption de normes internationales et de technologies fiables de transmission de données, et améliorer l’efficacité de la coopération économique et commerciale entre les États membres ;

·       Renforcer la coopération dans la construction de villes intelligentes et dans la fourniture de services numériques ;

·       Mobiliser les forces des instituts de recherche et des centres de réflexion des États membres de l’OCS afin d’approfondir la coopération mutuellement bénéfique dans le domaine de l’économie numérique.

Le 1er septembre 2025, à Tianjin

Avec Xi Jinping, Poutine et Modi en première ligne, l’OCS s’engage à renforcer la coopération numérique

[DIGITAL Business Africa] – L’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) vient d’adopter une déclaration majeure lors de son 25ᵉ sommet, consacré notamment au développement de l’économie numérique. Réunis à Tianjin (Chine) jusqu’au 1er septembre 2025, les dirigeants des dix États membres ont affirmé leur volonté de faire du numérique un levier de croissance économique, de modernisation des infrastructures et de rapprochement entre leurs populations.

Une déclaration au plus haut niveau

Signée par Xi Jinping (Chine), Vladimir Poutine (Russie), Narendra Modi (Inde), Shehbaz Sharif (Pakistan), Kassym-Jomart Tokayev (Kazakhstan), Sadyr Japarov (Kirghizistan), Emomali Rahmon (Tadjikistan), Shavkat Mirziyoyev (Ouzbékistan), Masoud Pezeshkian (Iran) et Alexandre Loukachenko (Biélorussie), la déclaration du Conseil des chefs d’État de l’Organisation de coopération de Shanghai sur le renforcement du développement de l’économie numérique
place la coopération numérique au cœur de la stratégie de développement de l’OCS à l’horizon 2030.

Conformément à la Charte de l’OCS et aux stratégies économiques adoptées par l’organisation, les signataires reconnaissent que l’économie numérique est un facteur déterminant pour combler la fracture digitale, accélérer l’innovation et garantir un développement commun et inclusif.

Des engagements concrets

La déclaration engage les pays membres à :

  • Harmoniser leurs politiques numériques et créer des mécanismes de coopération spécifiques ;
  • Élaborer des règles et normes internationales en matière de sécurité des données, adaptées aux intérêts nationaux de chaque pays ;
  • Développer des infrastructures numériques communes, notamment dans les télécoms et les services publics ;
  • Promouvoir la transformation digitale des secteurs clés de l’économie (industrie, commerce, finances, éducation, santé) ;
  • Former des talents hautement qualifiés et renforcer les compétences numériques par l’échange académique et professionnel ;
  • Accélérer la coopération technologique autour des communications de nouvelle génération, des villes intelligentes, de l’Internet des objets et des services numériques sécurisés ;
  • Mobiliser les instituts de recherche et think tanks pour appuyer le développement de solutions innovantes au service des États membres.

Un signal fort face aux fractures numériques mondiales

L’OCS, qui représente près de la moitié de la population mondiale et plus de 25 % du PIB mondial, entend ainsi affirmer un modèle de coopération numérique qui se distingue des standards occidentaux. Les chefs d’État ont insisté sur la nécessité d’assurer la souveraineté numérique et la sécurité de l’information, tout en favorisant des projets inclusifs de développement technologique.

Pour la Chine et la Russie, moteurs de l’initiative, il s’agit aussi d’ancrer l’OCS comme un pôle incontournable dans la gouvernance mondiale du numérique. 

De son côté, l’Inde met en avant ses expériences dans la digitalisation des services publics et les paiements électroniques comme contribution majeure à cette feuille de route.

« Nous devons mieux aligner nos stratégies de développement et promouvoir la mise en œuvre de haute qualité de l’Initiative « la Ceinture et la Route »… Nous devrions tirer parti des forces de nos marchés de grande taille et de la complémentarité économique entre les États membres… Nous devons renforcer la coopération dans des domaines tels que l’énergie, les infrastructures, l’industrie verte, l’économie numérique, l’innovation scientifique et technologique, et l’intelligence artificielle. Nous devons avancer vers la modernisation main dans la main en mettant en valeur nos forces respectives et en travaillant ensemble pour un avenir commun », a déclaré Xi Jinping, le président de la République populaire de Chine, ce 1er septembre 2025 lors de 25e Réunion du Conseil des chefs d’État de l’Organisation de coopération de Shanghai.

D’autres décisions importantes

En marge de cette déclaration sur l’économie numérique, les chefs d’État de l’OCS ont également pris plusieurs décisions structurantes : la création d’une banque de développement de l’OCS et de six nouvelles plateformes de coopération dans des secteurs clés tels que l’énergie, l’industrie verte et l’innovation technologique. Ils ont en outre entériné l’adhésion du Laos comme nouveau partenaire de dialogue et lancé deux centres spécialisés pour la lutte antidrogue et la sécurité économique. Autant d’initiatives qui traduisent la volonté des membres de bâtir un cadre multipolaire de coopération, combinant souveraineté numérique, infrastructures régionales et innovation scientifique.

Perspectives pour l’Afrique

Cette initiative pourrait inspirer les pays africains, qui font face à des défis similaires de fracture numérique, de sécurisation des données et de modernisation des services publics. Le modèle de coopération mis en place par l’OCS, s’il est adapté au contexte africain, pourrait contribuer à accélérer les ambitions de transformation digitale du continent, notamment au sein de l’Union africaine et des communautés économiques régionales.

Par Digital Business Africa

Cameroun : L’ ART mène des contrôles techniques dans les 10 régions pour des communications électroniques de qualité

[DIGITAL Business Africa] – Des équipes de l’Agence de Régulation des Télécommunications investissent le triangle national. Le régulateur des télécommunications est à pied d’œuvre depuis la semaine du premier septembre 2025 pour garantir début du mois de septembre à tous les citoyens un accès fiable, équitable et performant aux communications électroniques.

La campagne fait suite à plusieurs désagréments subis de manière récurrente par les consommateurs établis dans les grandes métropoles comme Yaoundé et Douala ainsi que dans les régions septentrionales. Les interventions des équipes de l’ART visent à :

• Vérifier la conformité des services aux obligations des opérateurs

• Identifier les zones de faibles performances

• Déclencher des mesures correctrices ciblées

• Assurer une régulation équitable sur l’ensemble du territoire

Parmi les zones couvertes, selon l’ART, les contrôles ont porté sur les axes routiers Yaoundé–Nanga Eboko–Bertoua et Yaoundé–Abong Mbang–Bertoua, où les technologies 2G, 3G et 4G ont été évaluées. À Bertoua, les tests ont révélé des performances variables en matière. Il convient de rappeler que l’Agence a lancé une série d’opérations de contrôle de couverture et de qualité de service entre avril et juin 2025.

Cette initiative était placée sous la supervision directe du directeur général, le Pr Philémon Zoo Zame. Il fallait donc cibler plusieurs axes routiers et centres urbains dans les régions du Centre, du Sud et du Littoral, avec une évaluation “rigoureuse” des performances réseau (Voix, SMS, Data) au regard des indicateurs contractuels, apprend-on.

Plusieurs actions visant à améliorer l’expérience client ont été engagées par l’ ART. Depuis 2022, l’Agence a organisé un atelier national sur la qualité des services de communications électroniques, pris des engagements d’investissement de plus de 150 milliards FCFA obtenus auprès des opérateurs.

L’ ART a aussi mené des concertations techniques régulières avec les acteurs du secteur, organisé des visites d’inspection des installations des opérateurs de téléphonie mobile et d’infrastructures passives dont MTN, ORANGE, CAMTEL et IHS. Et enfin, l’ART a diligenté un audit du réseau national de fibre optique.

Par Jean Materne Zambo, source : art.cm

Sénégal : Le ministère de la Santé et de l’Action sociale digitalise la coordination de ses activités

[DIGITAL Business Africa] – Être au faîte des activités du ministère de la Santé et de l’Action sociale n’a jamais semblé aussi facile. Le MSAS a lancé une plateforme collective ce 2025. Celle-ci sert à digitaliser la coordination et la planification de ses activités. Cet outil, conçu par les équipes de la Cellule informatique se veut intuitif et interactif et offre une opportunité de gérer les activités avec une planification coordonnée entre les différents centres de responsabilités du département ministériel.

L’entité où l’agent connecté la gestion des agendas programmés, entre autres fonctionnalités. Avec cette plateforme, la gestion des tâches, la disponibilité des informations sur les actualités du MSAS seront une réalité. Sans oublier la bibliothèque numérique développée pour la sauvegarde des données.

Le MSAS rappelle à toutes fins utiles que chaque agent est invité à se connecter au moins une fois par jour pour ne pas manquer une information au sein du ministère mais surtout pour permettre un traitement diligent des dossiers pour le grand bénéfice des populations. L’ e-coordination n’est pas une nouveauté en Afrique.

Dans certains pays comme le Bénin, elle sert d’outil de coordination et de suivi des actions menées par le gouvernement. Cela pour l’atteinte de ses objectifs de développement. En Europe, l’outil a permis à certaines administrations de rester en raison d’un certain nombre d’aléas. Notamment l’explosion des maladies chroniques et le vieillissement de la population.

En France par exemple après la Covid-19, les professionnels de santé ont été amenés à travailler davantage en coordination afin d’éviter les ruptures de prises en charge de ces patients complexes. Les objectifs principaux étaient : le gain de temps et la fluidité des processus sans rupture d’informations. Ceci se traduit par la nécessité d’échanger en équipe de soins pluriprofessionnelle autour des patients pour les parcours les plus variés.

Par Jean Materne Zambo, sources : MSA, fni.fr

Côte d’Ivoire : La PLCC interpelle un présumé voleur en série, butin saisi : 115 téléphones et 180 millions FCFA

[DIGITAL Business Africa] – Abou vas-y « molo molo » (doucement), chantait un contemporain. Mais le présumé cerveau du vaste réseau de recel de téléphones portables de l’histoire ci-après n’a pas fait bon accueil de ce conseil. Le pseudo-lieutenant de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), chargé d’enquête était ambitieux. Il inspirait une totale confiance auprès de ses victimes. Allure, charisme et verbe.

Abou avait tout pour vaincre et convaincre. Mais malheureusement, mal lui en a pris ce 1ᵉʳ septembre 2025. Abou a été arrêté à son domicile, à Attécoubé, à l’issue d’une enquête consécutive à de nombreuses plaintes. En sa possession, 115 téléphones portables volés et plus de 180 millions de FCFA. Quand les carottes sont cuites, autant mieux passer aux aveux et coopérer pour espérer une réduction de peine.

« Je reconnais bien les faits qui me sont reprochés à la barre. Lorsque j’ai en main un téléphone bloqué, je consulte la fiche médicale du téléphone pour trouver un contact d’urgence. Ensuite, je me fais passer pour un agent afin de récupérer les informations personnelles nécessaires pour débloquer l’appareil », a-t-il reconnu lors de son audition devant le tribunal des flagrants délits. L’officier de police en charge de l’enquête.

Selon la PLCC, des individus vendent des téléphones volés à des gens comme Abou lorsqu’ils ne parviennent pas à contourner les systèmes de sécurité. Ensuite, Abou se charge de soutirer des informations aux victimes en usurpant leur identité », a expliqué l’officier de la PLCC

Le présumé cyber-délinquants est poursuivi devant les tribunaux pour usurpation d’identité, accès frauduleux à des données personnelles et recel de biens volés.
En Côte d’Ivoire, l’usurpation d’identité et l’exploitation des données à caractère personnel sont les cybercrimes les plus récurrents.

Abou encourt jusqu’à 5 ans d’emprisonnement ferme, en plus de lourdes amendes. De vrais agents de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) invitent les populations à faire montre de vigilance à l’égard des outils numériques.

Par Jean Materne Zambo