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Mobile World Congress 2025 : La gouvernance technologique mondiale à l’honneur du programme ministériel de la GSMA

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Mobile World Congress 2025 : La gouvernance technologique mondiale à l'honneur du programme ministériel de la GSMA

[DIGITAL Business Africa] – Alors que l’économie numérique continue de se développer, le besoin de cadres de gouvernance harmonisés dans des domaines critiques tels que la cybersécurité, la gouvernance de l’internet et la protection des données n’a jamais été aussi urgent. Ces cadres sont essentiels pour stimuler les investissements, protéger et autonomiser les citoyens à travers le monde. Cependant, malgré les défis mondiaux pressants, la coopération et l’alignement internationaux restent un processus complexe et long.

Le programme ministériel de la GSMA, un pilier du Mobile World Congress (MWC25), qui va débuter le lundi 3 mars au CC5 Ministerial Stage, Hall Upper Walkway, à Barcelone, en Espagne, va se pencher sur la question. Les portes ouvriront à 09h30 CET et la première session se déroulera de 10h00 à 11h30 CET avec le thème central : « La gouvernance technologique mondiale : relever le défi »

La session du programme ministériel de la GSMA explorera les succès, les défis et les opportunités dans l’élaboration des politiques numériques mondiales. Elle mettra également en lumière l’importance croissante des partenariats public-privé pour résoudre des problèmes mondiaux complexes. En réunissant des décideurs politiques, des leaders de l’industrie et des experts, cette session vise à favoriser le dialogue et la collaboration pour faire progresser la gouvernance technologique.

Intervenants et participants de renom 

La session réunira une impressionnante liste de leaders et d’experts mondiaux, notamment :

– John Giusti, directeur des Affaires réglementaires, GSMA

– Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT)

– M. Krzysztof Gawkowski, plénipotentiaire du gouvernement pour la cybersécurité en Pologne ; vice-premier ministre et ministre des Affaires numériques

– Mónica Aspe, PDG, AT&T Mexique

– Max Cuvellier Giacomelli, Responsable du programme Mobile for Development (M4D), GSMA

– Dr. Jakob Granit, directeur général de l’Agence suédoise de la coopération internationale pour le développement (Sida)

– Jyotiraditya M. Scindia, ministre des Communications de l’Inde

– Teresa Ribera, vice-présidente exécutive (2024-2029) pour une transition propre, juste et compétitive à la Commission européenne.

– Mike Fries, co-fondateur et PDG de Liberty Global

– S.E.M. Sherzod Shermatov, ministre des Technologies numériques de la République d’Ouzbékistan

– Hon. Solly Malatsi, Ministre des Communications et des Technologies Numériques, République d’Afrique du Sud

Ces intervenants de choix partageront leurs expériences et leurs perspectives sur les défis et les opportunités de la gouvernance technologique mondiale.

Célébrer l’excellence en leadership numérique 

Un moment fort de l’événement sera la remise du prestigieux prix Government Leadership GLOMO. Ce prix récompense un gouvernement ayant démontré un engagement exceptionnel en faveur de la numérisation dans son agenda national. Le gagnant sera annoncé et honoré à la fin de la session, célébrant ses efforts pour faire progresser l’économie numérique et améliorer la vie de ses citoyens. e

Le programme ministériel de la GSMA 2025 promet d’être une plateforme de réflexion, d’innovation et de collaboration, réunissant des acteurs du monde entier pour relever les défis les plus pressants en matière de gouvernance technologique. Si vous êtes au MWC25, ne manquez pas cette opportunité de participer à la conversation qui entend participer à la définition de l’avenir de la gouvernance du monde numérique.

Digital Business Africa : Connecter l’Afrique au monde 

En parallèle de ce programme ministériel, Digital Business Africa sera présent au MWC25 pour offrir une visibilité exceptionnelle aux acteurs africains des secteurs des TIC, des télécoms et du numérique et à tous les investisseurs, organisations et entreprises qui s’intéressent à l’Afrique. Et dans l’équipe de Digital Business Africa présente au MWC, Beaugas Orain DJOYUM, directeur de la publication et par ailleurs DG d’ICT Media STRATEGIES.

En tant que plateforme leader en communication stratégique sur les TIC, Télécoms et sur le Numérique en Afrique, Digital Business Africa propose une opportunité unique aux entreprises et organisations de mettre en avant leurs innovations, leur expertise et leur déploiement au MWC25 ainsi que leurs actions sur la scène internationale.Préparez-vous pour le Mobile World Congress 2025 à Barcelone et communiquez sur Digital Business Africa!

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Faites entendre votre voix, faites savoir vos solutions et produits !

Le Mobile World Congress 2025 est bien plus qu’un événement : c’est un mouvement mondial qui façonne l’avenir de la technologie et de la connectivité. Que vous soyez décideur politique, leader de l’industrie ou innovateur, le MWC 2025 offre une plateforme pour collaborer, apprendre et impulser des changements significatifs.  Si vous y êtes, ne manquez surtout pas de le faire savoir et de mieux communiquer sur vos produits, services, ambitions et projets.

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Par Digital Business Africa

Interconnectivité: Les 6 propositions du Reptic pour accélérer la transformation numérique lors des Rencontres économiques du Cameroun

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[Digital Business Africa] – Le Réseau des Professionnels du Secteur des Télécoms, des TIC et du Numérique au Cameroun était représenté aux Rencontres économiques du Cameroun. Et valablement. Son président Dr.-ing. Pierre-François Kamanou a pris part à l’atelier numérique et innovation, sous le thème : Comment rattraper le retard dans la transformation des entreprises et des administrations. Dans son exposé, l’expert va d’emblée reconnaitre que le Cameroun est classé 133e sur 193 Etats-membrs de la Banque mondial, selon un rapport E-participation Index 2022. Le Dr.-ing. Pierre-François Kamanou pense que cette performance médiocre est le fait d’une faible interconnectivité internet et une inexistence d’une interconnectivité téléphonique sur les canaux voix, sms et USDD.

Et c’est justement sur la problématique de l’interconnectivité locale que son intervention a porté. Selon lui, l’interconnectivité locale se révèle être un pilier essentiel de la transformation numérique des administrations publiques et des entreprises.

Le Dr.-ing. Pierre-François Kamanou a donné une explication relativement claire de la notion.

« L’interconnectivité consiste à mettre place, d’abord à l’échelle nationale puis régionale, un réseau unique de télécommunications . Ce réseau permettra à tout utilisateur -personne physique ou morale-où qu’il se trouve dans les zones de vie, d’accéder à des tarifs non discriminatoires à toute plateforme de services TIC ou numériques offerts par les personnes morales, via les différents canaux de communication électronique : internet, voix, SMS et USSD ».

 

l’interconnectivité et les câbles sous-marins

 

Pierre-François Kamanou explique qu’aujourd’hui, l’offre globale d’accès internet des opérateurs repose essentiellement sur une interconnectivité internationale via les câbles sous-marins, avec une faible résilience. Le pourcentage de consommation de données pour l’accès aux services TIC et numériques des entreprises et administrations locales est très faible, comparé à l’usage des applications OTT de communication, telles que WhatsApp et les réseaux sociaux.

Toutefois, il n’existe pas, d’après le Dr.-ing. Pierre-François Kamanou, d’offre d’interconnectivité locale pour l’accès téléphonique aux plateformes d’applications des entreprises, qui devraient pourtant être identifiées par des numéros fixes virtuels. Cela se traduit notamment par la disparition progressive de l’usage des numéros de téléphone fixe filaire par les entreprises et les administrations.

Le niveau actuel de gouvernance de l’interconnectivité locale ne facilite pas l’émergence, dans notre écosystème numérique, de startups locales indépendantes des opérateurs mobiles internationaux. Pourtant, comme dans les pays occidentaux et en Afrique du Sud, ces startups sont les moteurs du développement inclusif de l’économie numérique, en traduisant des services innovants dans des secteurs technologiques émergents tels que : Datacenter et cloud, IOT, Finteh, blockchain, signature électronique, Big data, IA…

L’autre défi soulevé par le président du Reptic est l’absence d’opérateurs locaux de plateformes de communication unifiée (Cpaas) sur des numéros fixes virtuels. L’expert explique que cela entrave la modernisation de la téléphonie fixe d’entreprise, en voie de disparition. Selon lui, ces plateformes permettent de centraliser et de sécuriser l’ensemble des communications professionnelles ( voix, SMS, USSD, WhatsApp) sur un unique numéro fixe virtuel, améliorant ainsi l’expérience des clients, la productivité des employés.

Il rappelle néanmoins que ces plateformes jouent un rôle crucial dans le renforcement de l’identité numérique des personnes morales, un enjeu majeur dans un contexte galopant d’usurpation d’identité téléphonique et d’actes de cybercriminalité. En offrant une solution sécurisée et fiable, ces plateformes contribuent à restaurer la confiance dans les interactions numériques incluant le paiement mobile.

 

Les six propositions stratégiques du Reptic 

 

Pour rattraper ce retard et accélérer la transformation numérique, le Reptic propose les six recommandations suivantes, qui visent à favoriser l’entrée de nouveaux opérateurs privés nationaux de télécom et à promouvoir l’émergence et le soutien des champions nationaux dans le secteur du numérique :

– Renforcer la gouvernance de la régulation en mettant en place un cadre légal et technique pour la mise en œuvre effective des textes réglementaires , en veillant à leur application transparente et équitable

– Mise en place par Camtel d’une offre d’interconnexion destinée aux opérateurs licenciés de de services d’accès internet par FTTH et de services d’accès téléphonique sur des numéros fixes virtuels , afin de renforcer l’écosystème numérique local

– Rendre opérationnels les deux points d’échange internet (IXP) pour maintenir localement le trafic internet, réduire les coûts et améliorer la qualité de services.

– Mettre en place un cadre réglementaire pour faciliter l’accès des TPE/PME du numérique à la commande publique, notamment pour des services innovants non inclus dans la mercuriale, avec exonération des droits d’enregistrement et simplification des conditions de paiement.

-Soutenir les startups locales porteuses de projets structurants grâce à des subventions et des partenariats public-privé, afin de stimuler l’innovation et la compétitivité.

– Mettre en place un cadre réglementaire incitatif pour la création de zones franches numériques.

Les Rencontres économiques du Cameroun ont été organisées par le Groupement des Entreprises du Cameroun ( Gecam). Les travaux se tenus du 26 au 27 février 2025 à Yaoundé.

Par Jean Materne Zambo, source : présentation du président du Reptic

Cameroun : Les pistes du Gecam pour rattraper le retard dans la transformation numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Le gratin de l’économie locale était réuni à Yaoundé à la faveur des Rencontres économiques du Cameroun. Du 26 au 27 février 2025, le Gécam a rassemblé les leaders économiques et institutionnels à l’effet d’identifier les solutions concrètes de relance économique. Lors des travaux en ateliers, la transformation numérique était mise en débat.

Il était question pour les experts et les participants d’adresser des pistes pour que le Cameroun puisse rattraper son retard dans la transformation numérique. C’est à cela que résumait l’atelier 2 présidé par le Dr Gérard Eyoum Eyoum, président de la Commission Économie numérique et Innovation du Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam).

Dans l’ensemble, il est ressorti que les administrations et les entreprises font face aux défis qui reviennent tout le temps. Tima Blaise, patron d’entreprise, en parle.

« Au niveau de la digitalisation des entreprises, c’est une urgence déjà pour l’État camerounais et beaucoup d’autres États africains. Il y a des infrastructures qu’il faut mettre en place, capables de recevoir ou bien d’apporter des innovations sur ce marché qui est devenu très compétitif.

C’est-à-dire le marché du numérique. Donc, il y a la fourniture de l’internet, qui aujourd’hui cause un réel problème, également d’électricité. Éventuellement, le problème de la bonne gouvernance.

Parce que la bonne gouvernance, naturellement, contribue aussi efficacement à promouvoir les entreprises au niveau national afin d’avoir des positions stratégiques au niveau international. Surtout que l’enjeu est très grand. Dans la mesure où les autres continents vont un peu plus vite, en dehors de l’Asie et de l’Europe.

Mais le Cameroun accuse encore un retard considérable. Je pense qu’il doit avoir une prise de conscience du gouvernement à prendre toutes les mesures pour pouvoir booster l’économie numérique au niveau du Cameroun ».

Le Dr Gérard Eyoum Eyoum, expert en cybersécurité des systèmes et moyens de paiements, dans son exposé a donné quelques pistes pour sortir de l’auberge. Il prescrit : l’amélioration de l’infrastructure numérique, le développement des compétences numériques, l’encouragement de l’innovation et de l’entreprenariat numérique, le soutien aux startups, un cadre réglementaire et juridique adapté, la collaboration et les partenariats.

1- Amélioration de l’infrastructure numérique :

Pour que les populations aient accès à internet, le Dr Gérard Eyoum Eyoum pense qu’il faut développer et étendre les réseaux à haut débit (fibre optique, 4G, 5G) sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les zones rurales, et réduire les coûts d’accès à internet pour le rendre plus abordable pour tous.

Concernant l’infrastructure électrique, l’expert indique qu’il est important d’assurer une fourniture d’électricité stable et fiable, indispensable au fonctionnement des technologies numériques.

2- Développement des compétences numériques

Dans le domaine de l’éducation et de la formation, l’expert recommande d’intégrer l’éducation au numérique dès le plus jeune âge dans les cursus scolaires et universitaires. D’après lui, il faut mettre en place des programmes de formation professionnels pour développer les compétences numériques de la population active.

Pour ce qui est de la sensibilisation et de l’accompagnement, le Dr Gérard Eyoum Eyoum mise sur l’organisation des campagnes de sensibilisation pour familiariser les citoyens et les entreprises avec les outils numériques.

3- Encouragement de l’innovation et de l’entrepreneuriat numérique

Ici, le soutien aux startups passe par la création de laboratoires et d’accélérateurs pour accompagner les jeunes entreprises innovantes dans le secteur du numérique. Sans oublier l’accès au financement pour les startups.

Le développement de l’E-gouvernement, quant à lui, impose qu’on numérise les services publics pour les rendre plus accessibles et efficaces. En plus de promouvoir l’utilisation des technologies numériques dans l’administration pour améliorer la transparence et la gouvernance.

4- Cadre réglementaire et juridique adapté

La mise en place d’une législation claire et adaptée pourra, selon l’expert, permettre d’encadrer le développement du numérique, notamment en matière de protection des données personnelles et de cybersécurité. Par ailleurs, le gouvernement, pense le Dr Gérard Eyoum Eyoum devrait encourager des investissements. Cela en créant un environnement favorable aux investissements dans le secteur numérique tant nationaux qu’étrangers.

5- Collaboration et partenariats :

Au sujet de la coopération internationale, l’expert propose de renforcer la coopération avec les pays et les organisations internationales qui ont une expertise dans le domaine du numérique.

Tout comme il faut promouvoir les partenariats entre le secteur public et le secteur privé pour mutualiser les ressources et les compétences.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Le comité de pilotage du projet DigiGreen&Agri valide un financement de 7,6 millions d’euros

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[DIGITAL Business Africa] – 7,6 millions d’euros. C’est le montant du financement validé par le comité de pilotage du projet DigiGreen&Agri lors de sa première réunion stratégique, tenue le 25 février 2025. Cet appui devrait permettre de renforcer l’employabilité des jeunes et promouvoir l’entrepreneuriat numérique, précisément dans de l’Union européenne, Orange Côte d’Ivoire, le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (GIZ) qui portent le projet.

DigiGreen&Agri est un programme de soutien à la création et au renforcement des startups et des petites et moyennes entreprises (PME) agricoles. Il offre un soutien technique et permet d’accéder à des financements grâce à des partenariats. Le projet vise à moderniser les pratiques agricoles grâce à l’innovation numérique.

Le DigiGreen&Agri avait été mis en œuvre dans le cadre de l’initiative spéciale pour l’emploi du Centre pour une transition juste le 15 avril 2024. Le DigiGreen&Agri ambitionne de former environ 2 000 jeunes, femmes et personnes en situation de handicap aux outils numériques et à leur application dans l’agriculture. Une véritable aubaine pour les bénéficiaires, selon la responsable du programme, Roseline Fischer.

« Ce projet est une opportunité unique pour les jeunes de se doter de compétences numériques et de contribuer à la transformation de secteurs stratégiques comme l’agriculture. Nous voulons créer des emplois décents et favoriser une transition verte inclusive ».

100 startups devront en principe bénéficier d’un accompagnement à différents stades de développement (création, incubation, accélération), dont 60 recevront un appui pour la commercialisation de leurs solutions numériques. Vingt startups sélectionnées bénéficieront d’un financement d’amorçage de 10 000 euros.

Les candidats avaient jsuqu’au 21 février 2025 pour s’inscrire à la formation sur les technologies pour une agriculture intelligente. Cette formation se tiendra du 24 au 28 février 2025 à Orange Digital Center.

Par Jean Materne Zambo, source : AIP

Gabon : L’ expertise camerounaise requise pour accompagner l’approche E-learning

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[DIGITAL Business Africa] – L’Université des Sciences de la santé (USS) a abrité un atelier de formation techno-pédagogie. L’initiative est destinée aux Enseignants des Institutions d’Enseignements Supérieurs et de Recherche (IESR). L’ objectif est d’améliorer la qualité des enseignements grâce à l’automatisation, la personnalisation des parcours et la production de contenus innovants.

La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée le 24 février 2025. Fait marquant : la participation de plusieurs intervenants de renom, notamment le Pr Arouna Ndam Njoya, travailleur indépendant du secteur des télécommunications et Enseignant à l’ University Institute of Technology (UIT), le Dr Janvier Ngnoulaye, Ingénieur en réseau et sécurité informatique et enseignant-chercheur en technologie éducative à l’Université de Yaoundé I et le Dr Janvier Fotsing, trainer and educational referent in the design and implementation of e-Learning device, University of Yaounde I. Ces dignes fils du Cameroun ont animé des sessions sur la création et l’élaboration de cours en ligne.

Il convient de rappeler que cet atelier est le tout premier du genre organisé par l’Université numérique du Gabon (UNG).

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale d’inclusion du numérique dans l’enseignement supérieur, avec à la clé un programme adapté aux besoins des enseignants.

 

Intégrer les outils numériques 

 

Selon le  Dr Dyana Ndiadé Bourobou, de la Direction des études, de la recherche et de l’innovation (DERI-UNG), ce programme marque le début d’une série de formations destinées à répondre au problème de surcharge des effectifs universitaires.

« Si vous avez quarante mille étudiants, vous ne pouvez pas tous les mettre dans une salle, mais quarante mille étudiants peuvent suivre des cours en ligne », explique Gabriel Nsie, formateur à l’UNG.

La ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation technologique, Pr. Marcelle Ibinga, a salué l’engagement des formateurs et des enseignants-chercheurs dans le cadre du projet Université numérique du Gabon.

« L’université de demain se construit aujourd’hui et elle ne pourra se faire sans une intégration massive des outils numériques et de l’intelligence artificielle dans nos pratiques pédagogiques ».

La ministre Marcelle Ibinga déplore aussi les problèmes auxquels est confronté l’enseignement supérieur. Notamment la massification des effectifs et l’exigence d’une spécialisation accrue des compétences.

Face à ces difficultés, l’UNG exhorte les institutions, les opérateurs télécom et les ministères concernés à œuvrer pour un accès aux plateformes de cours en ligne. L’UNG envisage notamment de déployer des « bandes blanches », c’est-à-dire des URL permettant aux enseignants et étudiants d’accéder gratuitement aux ressources numériques, sans consommation de forfait internet.

Par Jean Materne Zambo, source : gabonreview.com

Cameroun : L’Antic élabore une feuille de route pour un paysage numérique « plus sûr »

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[DIGITAL Business Africa] – L’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication tient sa conférence annuelle des services centraux et déconcentrés autour de la cyber-résilience. Les travaux sont soutenus par le thème : « La cyber-résilience : un facteur clé pour le développement de l’économie numérique nationale ». 

La conférence qui a débuté ce 24 février 2025 va durer trois jours. Il sera question pour l’équipe de direction de l’Agence d’élaborer une feuille de route complète pour l’année 2025 dans le but d’ assurer au Cameroun un paysage numérique « plus sûr, plus efficace et beaucoup plus tourné vers l’avenir ».

Dans une déclaration de circonstance au début de la conférence, le directeur général de l’Antic, le professeur Ebot Ebot Enaw, a décrit les principales activités qui guideront le travail de l’Agence en 2025 :

Le lancement des travaux de construction d’un nouveau siège social : il s’agit d’une étape majeure vers la création d’un environnement de travail moderne et propice au personnel dévoué. Cette nouvelle installation renforcera la capacité à fournir des services exceptionnels et garantira de meilleures ressources pour relever les défis numériques en constante évolution.

La résilience en cybersécurité : il s’agit du renforcement de la sécurité de l’infrastructure numérique nationale afin de garantir la sécurité en ligne de tous les utilisateurs. À mesure que le monde numérique se développe, la responsabilité de l’Antic de protéger les données, les systèmes et les infrastructures critiques contre les menaces émergentes augmente également.

La lutte contre les fausses nouvelles en ligne : en 2025, l’Antic intensifiera ses efforts pour lutter contre la désinformation et garantir une liberté d’expression responsable en ligne. Notre objectif est de doter les citoyens de connaissances et de compétences qui favorisent la création de contenu éthique et vérifié, favorisant ainsi un espace numérique digne de confiance pour tous.

Cette conférence annuelle des services centraux et déconcentrés est consécutive au Forum des Institutions de Régulation du Cameroun (FIRC) tenu du 21 au 22 janvier 2025. L’Antic prenait part à ces travaux tout comme l’Autorité de l’Aviation Civile du Cameroun, l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR), l’Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), le Conseil National de la Communication (CNC), l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP), la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH), l’ART, le CNSC, l’ASRAN et l’APN.

L’atelier sur l’IA avait pour but de donner aux régulateurs du secteur public les moyens d’innover, de prédire et de mieux servir les citoyens. Le thème des échanges était : « L’intelligence artificielle au service des régulateurs du service public ».

Par Jean Materne Zambo, source : Antic

 

Cameroun : Un recrutement à la Camtel indigne des internautes, l’entreprise s’explique

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[DIGITAL Business Africa] – Un recrutement annoncé par Camtel fait les choux gras sur la toile. L’opérateur historique des télécommunications a lancé un avis d’appel à candidature pour le recrutement au poste d’assistant de direction. Dans cet avis, l’entreprise fixe les frais d’étude de dossiers à 10.000 FCFA. Actif qui devra être versé exclusivement au compte Camtel Nᵒ 06860 95427660038 96 logé à la Bicec…

Et c’est là que le bât blesse. Plusieurs internautes se sont indignés suite à cette modalité édictée par la Camtel. Voici quelques-unes de ces réactions.

Annie Payep, journaliste, s’interroge avec un brin d’humour sur sa page Facebook :

« Il faut payer 10 000 FCFA pour déposer son dossier? Hein #Camtel? Hein?! Wow! Wandafout! S’il y a 100 postulants, faites les comptes ! Euille! »

Sur un autre poste, Annie Payep dit :

« Dans notre pays en 2025, une entreprise parapublique exige de payer 10 000 FCFA pour déposer son dossier pour un recrutement. Donc tu prends ton argent, tu t’alignes à la banque et après tu pars déposer tout ça PHYSIQUEMENT. Une entreprise Télécom… »

Sur le réseau social X, Mbom Likeng Hervé (@H_likeng), fondateur de Haltechs Engineering S.A.R.L, voit là une perche tendue aux cybercriminels.

« Le pire, c’est qu’ils vont encourager les scammers. On a l’habitude de dire aux jeunes qu’une demande d’emploi où on te demande de payer est une arnaque. Aujourd’hui, on va dire quoi ? Sur quel critère ils vont éviter ce type de duperie si CAMTEL valide cette pratique ? »

Rebecca Enonchong, tech entrepreneur, founder CEO d’AppsTech, se penche sur l’aspect digitalisation.

« Je n’aborderai même pas le fait que vous vouliez que les gens fassent la quête pour déposer de l’argent sur votre compte bancaire, puis viennent déposer leur demande papier en personne à votre siège social ».

Face à cette vague de posts, Camtel a commencé à livrer quelques explications inhérentes à ce recrutement sur les réseaux sociaux.

On peut lire sur cette image :

« Les frais de 10 000 FCFA servent uniquement à couvrir les coûts administratifs du recrutement et ne garantissent pas la sélection, qui reste basée sur le mérite ».

« Camtel est une entreprise engagée dans la rigueur et l’excellence professionnelle. L’ introduction des frais de dossiers vise à garantir une gestion efficace des candidatures et à assurer une égalité de traitement ».

 

Moderniser et renforcer son réseau

 

Rappelons que Camtel a intégré 75 jeunes ingénieurs, regroupés sous la promotion Silicon Valley, en ce mois de février 2025. Le but de ce renforcement de son effectif est de moderniser et renforcer son réseau, souvent critiqué pour ses dysfonctionnements.

Ces recrues ont achevé une formation intensive de quatre mois au Centre national du Réseau de Télécommunications d’Urgence à Ekounou, Yaoundé. Et rejoignent les 180 techniciens répartis à travers tout le pays.

La DG de Camtel, Judith Yah Sunday, n’a pas manqué d’exprimer son satisfecit .

« Camtel a pour mission de digitaliser l’économie camerounaise et, pour y parvenir, nous avons besoin de ressources humaines qualifiées. C’est exactement ce que nous avons réussi à faire avec l’intégration de ces jeunes ingénieurs », a-t-elle déclaré.

Elle a ajouté : « Nous sommes convaincus que nous avons recruté les meilleurs talents. Au cours des quatre derniers mois d’interactions avec eux, nous avons pu constater leur potentiel et leur engagement, et nous sommes très confiants qu’ils joueront un rôle essentiel dans notre transformation numérique ».

Cette campagne de recrutements intervient au moment où Camtel fait face à des défis techniques récurrents, notamment en ce qui concerne la fiabilité de son réseau. Ces pannes fréquentes nuisent à la qualité du service et à la satisfaction des clients.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Les 4 axes du New Deal technologique, Diomaye Faye fédère les experts de tous bords [ les 20 membres du CNN]

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[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal met sur pied le New Deal technologique. La stratégie ambitieuse qui vise à établir le pays en tant que hub numérique régional et international d’ici 2034 a été lancée ce lundi 24 février 2025 par le Chef de l’État, S.E Bassirou Diomaye Faye. La cérémonie s’est déroulée au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, en présence de plusieurs acteurs. Le New Deal technologique est évalué à 1105 milliards FCFA (environ 1,7 milliard de dollars) et se décline en quatre grands axes.

Axe 1 : Souveraineté numérique

Garantir l’indépendance technologique, ma protection des données et la résilience des infrastructures stratégiques

Axe 2 : Digitalisation des services publics

Moderniser l’administration en dématérialisation les services, en simplifiant les démarches et en améliorant l’expérience usager.

Axe 3 : Développement de l’Economie numérique

Accélérer la transformation économique en favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat technologique et l’investissement dans les secteurs stratégiques du numérique.

Axe 4 : Sénégal, leadership africain dans le numérique

Positionner le Sénégal comme une référence continentale, un hub technologique, pilier de l’intégration numérique africaine.

 

Le Conseil national du New Deal technologique

 

Pour mener à bien cette stratégie ambitieuse, le président de la République a nommé 20 membres du Conseil national du numérique.

Les 20 membres du Conseil national du New Deal technologique sont :

-M. Moustapha Cissé, spécialiste en intelligence artificielle

-M. Oumar Cissé, Directeur général de InTouch

-M. Hamidou Dia , Vice président de Solution Ingénieur cloud

-M. Ibrahima Nour Eddine Diagne, administrateur général de Gaïndé 2000

-Mme Nafy Diagne, Directrice de la stratégie et de la transformation chez Yas Sénégal

-M. Momar Diop, président de Sens start up

M. Sidy Diop, associé

-M. Isidor Diouf, directeur général de Sénégal numérique Sa

-M. Assane Gueye, spécialiste en Cyber sécurité.

-Mme Ndeye Absa Gningue, responsable de l’innovation numérique à la banque de développement (Bad)

-Mme Fatou Sow Kane, Directrice générale Expresso Sénégal

-M. Mouhamed Mbengue, associé et Pdg de Grant Thornton Technologies

-Mme Aminata Ndiaye Niang, directrice générale adjointe de la Sonatel

-M. Basile Niane, directeur général de Social net link

-M. Antoine Ngom, président de l’organisation des professionnels des TIC

-Mme Mame Mame Fatou Wone, ingénieure en question et système d’information

-Mme Coura Tine, directrice régionale Wave

-M. Dahirou Thiam, directeur général de l’Artp

-M. Meïssa Tall, directeur général KPMG Afrique chez KPMG

-M. Baïdy Sy, spécialiste transformation numérique à la Banque mondiale.

Ce conseil, rattaché à la Primature, a pour mission de conseiller le Premier ministre sur toutes les questions relatives au numérique au Sénégal.

 

Le Digital Master Plan

 

La mise en œuvre de cette stratégie qui s’inscrit dans le cadre de l’Agenda National de Transformation Sénégal 2050 repose sur un Digital Master Plan. Il comprend 12 programmes et 50 projets prioritaires. Parmi les initiatives phares, on trouve le renforcement du cadre réglementaire et de la gouvernance numérique, instaurant un climat de confiance et protégeant les infrastructures critiques du pays.

Le déploiement d’une infrastructure publique numérique par la mise en place de solutions telles que l’identité électronique (e-ID), la signature numérique (e-Sign) et l’interopérabilité des services constitue aussi une priorité. Le Digital Master Plan inclut également la promotion et le financement d’initiatives numériques, notamment pour les start-up, la numérisation du secteur informel, la création des villes intelligentes, etc.

Consultez le New Deal Technologique en cliquant sur le lien ci-après : https://www.newdealtechnologique.sn/

Par Jean Materne Zambo

Numérique : Donald Trump avertit les pays qui oseraient taxer les Gafam, dont Facebook, Amazon, contributeurs du fonds d’investiture du président

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[DIGITAL Business Africa] – La guerre de la taxe est ouverte entre les États-Unis d’Amérique et le reste du monde. Le locataire de la Maison-Blanche défend les entreprises technologiques américaines contre toute taxe imposée par un pays tiers. Donald Trump emploie une méthode dissuasive à l’encontre de ces pays qui oseraient taxer les géants du numérique regroupés sous l’ acronyme GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft…)

« Désormais, dès lors qu’un gouvernement étranger « impose une amende, une pénalité, une taxe ou toute autre charge qui est discriminatoire, disproportionnée ou conçue pour transférer des fonds importants ou de la propriété intellectuelle des entreprises américaines vers le gouvernement étranger ou les entités nationales favorisées par le gouvernement étranger ».

Information relayée par le site o1net.com. De manière explicite, l’administration américaine imposera des droits de douane. Ou prendra toute autre mesure pour réparer le préjudice et le déséquilibre.

Petite  coïncidence:  De grandes entreprises technologiques ont contribué au fonds d’investiture du président Donald Trump. Selon CNBC, Google et Microsoft, Facebook entres autres entreprises avaient versé chacune un million de dollars au président Trump en décembre 2024. Soit quelques semaines avant la cérémonie de prestation de serment prévue le 20 janvier 2025. Et curieusement, ce vendredi 21 février 2025, soit près de deux mois  après le soutien  affiché des GAFAM, le président américain Donald Trump a informé l’opinion internationale de cette nouvelle mesure (mémorandum) qui vise à« défendre les entreprises américaines (…) contre l’extorsion et les amendes et pénalités injustes à l’étranger ».

On se souvient qu’en 2021, près de 140 États se sont ainsi accordés à la fin 2021 sur une taxation minimale des multinationales sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), consistant en deux piliers, le premier visant une meilleure répartition de la fiscalité des géants du numérique et le second une imposition minimale à 15 % sur les sociétés.

Selon l’entourage du président Trump, les exigences du DMA (Digital Markets Act, le règlement européen sur les marchés numériques) « étouffent l’innovation, découragent la recherche et le développement et remettent de vastes quantités de données propriétaires de grande valeur à des entreprises et à des nations adverses », dont la Chine, poursuit-il. Elles pourraient d’ailleurs « bénéficier à la Chine ».

L’administration américaine précise aussi qu’elle compte reprendre ses enquêtes commencées pendant le premier mandat de Donald Trump. Ces dernières visaient les taxes sur les services numériques édictées dans plusieurs pays européens, dont la France.

Par Jean Materne Zambo, source :o1net.com

Transformation numérique : Les ambitions du Mali dévoilées à la Banque mondiale

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[DIGITAL Business Africa] – Le Mali a des ambitions en matière de transformation numérique pour ces prochaines années. Alhamdou Ag Ilyène, ministre de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, a reçu le 18 février 2025, Jana Kunicova, directrice sectorielle de la Banque mondiale en charge de la Transformation numérique pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. L’audience a lieu ce 18 février 2025.

Les ambitions révélées à Jana Kunicova de la Banque mondiale vont de la transformation digitale de l’administration publique. En passant par la mise en place d’une plateforme de signature électronique, le développement des villes intelligentes, l’extension du réseau de fibre optique et la diversification des solutions de connectivité.

De son côté, Jana Kunicova, représentante de la Banque mondiale, s’est engagée à poursuivre le dialogue sur la transformation numérique, à présenter les nouvelles orientations de la Banque mondiale en matière de numérique et à discuter des priorités d’appui au Mali.

La directrice sectorielle de la Banque mondiale en charge de la transformation numérique pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a insisté sur le rôle stratégique du numérique dans plusieurs secteurs clés, notamment les infrastructures, la cybersécurité, l’intelligence artificielle et l’interopérabilité des systèmes.

Jana Kunicova a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner le Mali dans sa transition numérique, tout en respectant sa souveraineté. Il a comparé le numérique à un levier de croissance aussi essentiel que l’or et le coton et a plaidé pour son intégration dans les secteurs prioritaires du développement.

Le ministre Alhamdou Ag Ilyène a annoncé qu’une note de synthèse sera élaborée pour définir les priorités du secteur en amont de sa participation au Sommet mondial sur le numérique prévu en mars 2025 au siège de la Banque mondiale.

Le Sommet mondial sur le numérique en sera à sa deuxième édition. La première s’étant tenue en mars 2024 à Washington aux États-Unis sous le thème « accelerating digital ». Le sommet a pour enjeu l’accélération du numérique au service du développement. Le sommet avait réuni les responsables gouvernementaux, les représentants du secteur privé, les organisations partenaires et les leaders d’opinion réunis par la Banque mondiale.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

 

 

Sénégal : Le Comité de Gouvernance du Numérique « GouvNum » adopté pour renforcer les projets

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[DIGITAL Business Africa] – Le New deal technologique. Une stratégie qui vise à transformer le service public sénégalais en le rendant plus moderne, agile et tourné vers l’avenir sera lancée officiellement ce lundi 24 février 2025 au Centre de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). Mais avant, le Conseil des ministres a mis sur pied le Comité de Gouvernance du Numérique « GouvNum, le 19 février 2025.  Les membres du gouvernement sous la coordination du président de la République, S.E Bassirou Diomaye Faye, ont examiné puis adopté ce projet qui vise à renforcer la gourvernance des projets numériques de l’ Etat en assurant une meilleure coordination, une priorisation et un suivi des programmes numériques.

Ce projet a été présenté par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall. Il vient ainsi résoudre certains manquements observés dans la gouvernance numérique. Notamment, l’augmentation des coûts de non-qualité, une régression dans les systèmes d’information, un non-alignement dans les stratégies sectorielles et la stratégie nationale.

Ce qui a eu une incidence sur l’atteinte des objectifs de la stratégie nationale SN20-25. Élaborée en 2016 dans le cadre de la mise œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), la stratégie « Sénégal numérique 2025 » (SN2025) a été conçue pour servir de catalyseur à la modernisation de l’économie et à l’amélioration de la compétitivité.

Les difficultés liées à l’atteinte des objectifs de cette SN20-25 s’expliquent par plusieurs facteurs, selon le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Ces facteurs sont : l’absence de la cohérence et de la convergence dans la gouvernance des différentes initiatives centrales et sectorielles ; la dispersion dans la définition des stratégies ; le cloisonnement des démarches de partenariats et de financements.

Avec ce Comité de Gouvernance du Numérique « GouvNum », l’ Etat sénégalais pourra veiller sur la rationalisation des projets, la cohérence des stratégies sectorielles, l’amélioration et la sécurité dans la mise en œuvre et un suivi et une évaluation efficaces des projets.

Par Jean Materne Zambo, source : MCTN

 

Pourquoi il faut accélérer l’examen du dossier d’agrément de Starlink au Cameroun

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Pourquoi il faut accélérer l’examen du dossier d’agrément de Starlink au Cameroun
FILE PHOTO: Elon Musk, CEO of SpaceX and Tesla and owner of X, formerly known as Twitter, attends the Viva Technology conference dedicated to innovation and startups at the Porte de Versailles exhibition centre in Paris, France, June 16, 2023. REUTERS/Gonzalo Fuentes/File Photo

[Digital Business Africa] – J’ai écouté le vice-président américain James David Vance le 11 février 2025 au Grand Palais à Paris lors du Sommet pour l’action sur l’IA. Ses propos ont suscité en moi une réflexion sur la situation de l’entreprise américaine SpaceX qui déploie sa solution d’Internet par satellite Starlink dans de nombreux pays africains, dont le Cameroun. Oui, je ne me suis pas empêché de penser au Cameroun. À Paris, JD Vance a défendu une vision libérale et optimiste de l’intelligence artificielle (IA).

Mais surtout, après avoir vanté les avancées technologiques américaines en matière d’IA, il a vivement critiqué les réglementations excessives imposées par certains gouvernements aux sociétés américaines, affirmant que les États-Unis ne peuvent plus accepter cela.

« Nous sommes troublés par le fait que certains gouvernements envisagent de serrer les vis sur des sociétés américaines dans leur pays. Les États-Unis ne peuvent pas accepter cela. C’est mauvais pour les États-Unis, mais pour vos pays également », a-t-il déclaré.

 

« Beaucoup de nos sociétés font face à des réglementations énormes, comme la police de la mésinformation et de la désinformation. Pour les plus petites entreprises, ces règles sont difficiles à gérer, avec des coûts élevés, des amendes et parfois même des blocages d’utilisateurs », a expliqué le colistier de Donald Trump à la récente élection présidentielle américaine.

S’il s’adressait davantage aux pays européens, le discours du vice-président américain s’adresse également aux pays africains. Notamment à ceux qui compliquent la tâche aux entreprises américaines actives en Afrique. Parmi ces entreprises américaines actives en Afrique, Starlink d’Elon Musk, fervent soutien de Donald Trump qu’on ne présente plus. De nombreux pays africains comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la RD Congo et la Guinée ont demandé à SpaceX d’arrêter le déploiement de Starlink.

Tout récemment encore, Starlink, qui avait dans son chronogramme prévu un déploiement au Cameroun en 2025, a repoussé ce déploiement en 2026. Ce qui laisse entendre qu’il y a des freins dans l’examen du dossier de Starlink.

Réexaminer les interdictions et blocages de Starlink

Considérant l’arrivée de Donald Trump et de son allié Elon Musk à la Maison-Blanche, considérant le rôle primordial qu’occupe désormais Elon Musk, le patron de Starlink, dans l’administration Trump (chef du Département de l’efficacité gouvernementale, DOGE) et vu le discours engagé de JD Vance, je pense que c’est le moment pour ces pays africains de réexaminer leur position sur Starlink. Et d’accélérer le traitement du dossier de la société d’Elon Musk et de bien d’autres. Surtout dans ce contexte où les États-Unis ont mis fin à tout leur programme d’aide et de soutien en faveur de nombreux pays, y compris en Afrique.

Au regard de la stratégie offensive de l’administration Trump dans la gestion et la protection des intérêts américains sur la scène internationale, il n’est pas conseillé de mettre des freins dans le déploiement des entreprises américaines. Et plus encore d’une entreprise appartenant à Elon Musk. Ses « DOGE Kids » sont certainement en mode veille et préparent la riposte à réserver aux gouvernements qui entravent le fonctionnement de leurs entreprises et, par ricochet, de leurs intérêts.

Contre les censures de l’Internet

Le discours du vice-président américain traduit sans doute ce qui se prépare au cœur de l’administration Trump. Plus encore, c’est un message aux gouvernements africains qui bloquent l’Internet en période de crise ou d’élection. Cela dit, Vance a mis en garde contre l’utilisation de l’IA à des fins de censure ou de contrôle des opinions.

Pour l’Afrique, cela signifie que les gouvernements africains doivent éviter d’utiliser l’IA pour surveiller ou réprimer les opinions dissidentes et que des lois doivent être adoptées pour garantir que les outils d’IA utilisés par les gouvernements (comme la reconnaissance faciale) respectent les droits fondamentaux des citoyens.

En Afrique du Sud, par exemple, des débats sont en cours pour encadrer l’utilisation de la reconnaissance faciale par les forces de l’ordre, afin d’éviter les abus.

Vance a insisté sur l’importance de créer un environnement réglementaire qui encourage l’innovation plutôt que de l’étouffer. Les gouvernements africains doivent trouver un équilibre entre la protection des citoyens (notamment en matière de données personnelles) et la création d’un cadre favorable à l’innovation. Comme aux États-Unis, les pays africains pourraient mettre en place des « zones d’innovation » ou des « sandbox réglementaires » pour permettre aux startups et aux entreprises de tester des solutions d’IA sans craindre des sanctions immédiates.

Une « sandbox réglementaire » est par exemple en cours d’implémentation au Cameroun. Au Rwanda, par contre, le gouvernement a déjà mis en place des politiques favorables aux technologies émergentes, comme les drones, en créant un cadre réglementaire flexible qui a attiré des investissements et des partenariats internationaux. Ce qui n’est pas encore le cas au Cameroun, où certains ont récemment passé quelques jours en cellule pour utilisation ou promotion de l’utilisation des drones.

Aussi, c’est aussi un moyen de demander aux pays africains d’encadrer avec plus d’attention les activités des multinationales, sans tomber dans une régulation excessive. Nos pays africains pourraient exiger des entreprises étrangères qu’elles respectent les lois locales, contribuent à l’économie locale (par exemple, via des taxes ou des transferts de compétences) et protègent les données des utilisateurs africains. Cela, sans pour autant mettre un frein aux activités des entreprises américaines. Ce qui implique déjà les États à mettre en place des lois sur les données personnelles. Comme le Nigeria, le Kenya ou encore tout récemment le Cameroun.

Enfin, pour une meilleure collaboration internationale, il est crucial pour les pays africains de s’impliquer activement dans les forums internationaux sur l’IA afin de défendre leurs intérêts, de partager leurs expériences et d’apprendre des autres.

Au Sommet pour l’action sur l’IA à Paris, par exemple, on comptait en effet sur les doigts les pays africains officiellement représentés. Vivement qu’il y ait une présence et une implication plus fortes des pays africains dans ces forums internationaux sur le développement, l’avenir et la régulation de l’IA et du numérique et que les pays africains comprennent et décryptent mieux le message de Vance.

Par Beaugas Orain DJOYUM, directeur de publication de Digital Business Africa et DG d’ICT Media STRATEGIES.

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Johneys : l’intelligence artificielle au service du transport au Cameroun et en Côte d’Ivoire

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Villes désservies
Villes désservies

Johneys, une start-up innovante basée au Cameroun et récemment implantée en Côte d’Ivoire, introduit une technologie d’intelligence artificielle (IA) révolutionnaire dans le secteur du transport de personnes. L’entreprise annonce le déploiement de cette technologie pour le grand public au Cameroun en février 2025, et au deuxième trimestre 2025 en Côte d’Ivoire.

L’offre de transport dans ces pays est vaste, mais souvent méconnue du public. Johneys a été créée en réponse à un constat d’inefficacité de l’offre de transport actuelle.

Sur le plan qualitatif, les voyageurs sont confrontés à un manque criant d’informations fiables. Les entreprises de transport communiquent peu, et il est souvent nécessaire de se rendre physiquement en agence pour obtenir des informations précises sur les départs. Les retards importants et les annulations fréquentes témoignent du manque d’outils adaptés pour répondre aux besoins des voyageurs. De plus, les entreprises sont souvent démunies face aux problèmes d’arnaques et d’opérateurs illégaux.

Sur le plan financier, l’approche tarifaire uniforme ne permet pas aux entreprises de s’adapter aux fluctuations économiques. Elles pourraient optimiser leurs revenus en ajustant leurs tarifs en fonction des saisons et des besoins des voyageurs.

« Notre objectif est de transformer radicalement l’offre de transport en Afrique centrale et de l’Ouest. Nous sommes déterminés à améliorer l’expérience de voyage en Afrique », déclare Wilfrid YOTAT, directeur des opérations chez Johneys Cameroun.

 

Wilfrid YOTAT
Wilfrid YOTAT

Il ajoute :

« Nos outils apportent fiabilité et transparence. Ils agissent comme de véritables assistants, capables d’accompagner chaque voyageur, quel que soit son âge ou sa langue, dans la recherche, la comparaison, la réservation et le paiement de son transport. L’IA intégrée à nos outils ne remplace pas l’offre existante, mais la complète en valorisant les entreprises opérant légalement. En complément de l’IA, une équipe humaine est disponible 24h/24 et 7j/7 pour offrir aux voyageurs un accompagnement personnalisé avant, pendant et après leur voyage. »

Les avantages de ces outils basés sur l’intelligence artificielle sont multiples :

 Au niveau social : Les populations auront une meilleure connaissance des opérateurs légaux du secteur du transport.

Au niveau économique : Les entreprises de transport partenaires de Johneys bénéficieront d’une meilleure compréhension des besoins des voyageurs, ce qui leur permettra d’adapter leurs offres et d’optimiser leurs revenus.

Au niveau écologique : Grâce à l’IA, la consommation de carburant des transporteurs devrait diminuer, grâce à une optimisation du remplissage des véhicules.

L’intelligence artificielle représente une révolution industrielle majeure. Les entreprises de transport africaines doivent saisir cette opportunité pour se développer et éviter d’être dépassées par les nouvelles technologies.

Contenu écrit et proposé par Johneys

Données : La touche « Fingerprinting » de Google pour pister ses utilisateurs

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[DIGITAL Business Africa] – Les pérégrinations sur le web seront davantage enregistrées si vous embarquez à bord d’un  vaisseau comme Google. Le moteur de recherche vient de déployer une nouvelle méthode pour pister ses utilisateurs. Le Fingerprinting ou prise d’empreinte a été acté en décembre 2024, puis implémenté depuis le 16 février 2024. Ceci dans le but de permettre aux annonceurs de mieux déterminer les utilisateurs les plus adaptés à la réception d’une publicité ciblée.

Selon la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) – une autorité administrative indépendante française – la méthode est unique.

« Le fingerprinting est une technique probabiliste visant à identifier un utilisateur de façon unique sur un site web ou une application mobile en utilisant les caractéristiques techniques de son navigateur ».

Cette technique peut être vue comme une violation de la vie privée. Parce qu’elle permet en gros de pouvoir identifier l’empreinte digitale de l’utilisateur.

Avec fingerprinting, il est possible pour Google de savoir quel appareil est employé par l’utilisateur pour se connecter, tout en offrant des données plus détaillées sur son empreinte web. En clair, Google peut transmettre la taille de l’écran utilisé, le système d’exploitation ou même les caractéristiques techniques de son navigateur web.

Toutes ces données peuvent être fournies aux annonceurs et abreuver l’utilisateur de publicités ciblées en fonction de ses pérégrinations sur Internet et abreuver l’utilisateur de publicités ciblées en fonction de la nature de ses recherches sur Internet.

« D’autant que, et c’est là que le bât blesse : les méthodes de blocage des cookies ne permettent pas de contrer cette méthode de collecte des données », précise la source.

La différence ici avec les cookies est que les utilisateurs ne peuvent pas effacer leur empreinte numérique et ne peuvent donc pas contrôler la manière dont leurs informations sont collectées. Google pense que cela porte atteinte au choix de l’utilisateur et que c’est une erreur. Ces explications avaient été données par la firme en 2019, sur son blog.

Mais la direction de Google avait par la suite rassuré qu’elle continue à donner aux utilisateurs le choix de recevoir ou non des annonces personnalisées et qu’elle travaille avec l’ensemble du secteur pour encourager une utilisation responsable des données.

Par Jean Materne Zambo, source : lesnumeriques.com

Fibre optique : Meta veut dérouler le câble sous-marin Waterworth, le plus long au monde après 2 Africa

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[DIGITAL Business Africa] – Meta, la maison mère de Facebook, annonce la construction du plus long câble sous-marin à fibre optique. L’information a été publiée sur la plateforme engeneeringfb.com, le 14 février 2025. Selon la source, le linéaire atteindra cinq continents majeurs et s’étendra sur plus de 50 000 km (plus long que la circonférence de la Terre) et utilisera la technologie la plus performante disponible. Ce projet a pour objectif de favoriser une plus grande coopération économique, facilitera l’inclusion numérique et ouvrira des opportunités de développement technologique dans ces régions.

« Le projet Waterworth sera un investissement pluriannuel de plusieurs milliards de dollars visant à renforcer l’échelle et la fiabilité des autoroutes numériques mondiales en ouvrant trois nouveaux corridors océaniques dotés de la connectivité abondante et à haut débit nécessaire pour stimuler l’innovation en matière d’IA dans le monde entier », indique Meta.

Le nouveau câble va transporter bien d’autres avantages comme la vulgarisation des technologies innovantes.

« L’IA révolutionne tous les aspects de notre vie, de la façon dont nous interagissons les uns avec les autres à la façon dont nous envisageons les infrastructures. Meta est à l’avant-garde de la création de ces technologies innovantes.

Alors que l’IA continue de transformer les industries et les sociétés du monde entier, il est clair que la capacité, la résilience et la portée mondiale sont plus importantes que jamais pour soutenir les infrastructures de pointe.

Avec le projet Waterworth, nous pouvons contribuer à garantir que les avantages de l’IA et d’autres technologies émergentes soient accessibles à tous, quel que soit l’endroit où l’on vit ou travaille ».

D’après Meta,  les projets de câbles sous-marins représenteraient plus de 95 % du trafic intercontinental à travers les océans du monde et permettent la communication numérique, les expériences vidéo, les transactions en ligne, etc.

 

Meta, partenaire du câble 2Africa

 

Meta fait partie du consortium d’opérateurs qui ont construit et le câble 2Africa. Le 14 mai 2020, China Mobile International, Meta, MTN GlobalConnect, Orange, stc, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC se sont associés pour construire 2Africa, qui sera le câble sous-marin le plus complet pour desservir l’Afrique. Objectif recherché : accroître considérablement la capacité, la qualité et la disponibilité de la connectivité Internet entre l’Afrique et le reste du monde.

Le câble 2Africa mesure 45 000 km et a une capacité nominale pouvant atteindre 180 Tbps. 2Africa a été conçu pour fournir la capacité et la fiabilité Internet indispensables dans de grandes parties de l’Afrique. Histoire de compléter la demande de capacité en croissance rapide au Moyen-Orient et soutiendra la croissance future de la 4G, de la 5G et de l’accès au haut débit fixe pour des milliards de personnes.

Par Jean Materne Zambo, source : engeneering.fb.com

 

 

 

Blockchain : La Guinée et Tether Limited signent un protocole d’accord [les contours de la collaboration]

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[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement guinéen trouve un allié sûr pour expérimenter la technologie de la blockchain. Le ministre et Chef de Cabinet de la Présidence de la République de Guinée, Djiba Diakité et ministre et Chef de Cabinet de la Présidence de la République de Guinée et le CEO de Tether ont signé un protocole d’accord le 17 février 2025 en vue de promouvoir l’éducation numérique et l’innovation technologique.

Tether Limited dispose d’une cryptomonnaie dénommée Tether. Le croptoactif est de type stablecoin. Selon ig.com, « un stablecoin est une cryptomonnaie étroitement liée à un actif, comme le dollar américain ou l’or au comptant, permettant ainsi de réduire la volatilité des fluctuations des prix observables auprès d’autres cryptomonnaies. Ce fonctionnement permet d’utiliser les stablecoins dans des opérations quotidiennes, car il réduit le risque de brusques mouvements de cours sur une courte période ».

L’enthousiasme de Paolo Ardoino, CEO di Tether limited, concernant cet accord n’est pas à démontrer :

« NOUS SOMMES ENTHOUSIASTES DE COLLABORER AVEC LA REPUBLIQUE DE GUINEE POUR DEBLOQUER LE POTENTIEL DE LA BLOCKCHAIN ET DES TECHNOLOGIES NUMERIQUES EN AFRIQUE. CE PROTOCOLE D’ACCORD REFLÈTE NOTRE ENGAGEMENT À AIDER LES PAYS À CONSTRUIRE DES ÉCONOMIES NUMÉRIQUES résilientes. ENSEMBLE, NOUS VISONS A METTRE EN ŒUVRE DES SOLUTIONS BLOCKCHAIN EFFICACES QUI BENEFICIENT A LA FOIS AU SECTEUR PUBLIC ET PRIVE, OUVRANT LA VOIE A LA CROISSANCE ECONOMIQUE ET ETABLISSANT LA GUINEE COMME LEADER DANS L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE. »

Le ministre et Chef de Cabinet de la Présidence de la République de Guinée, Djiba Diakité,

reconnaît que la Guinée marque des points importants dans le processus de transformation numérique.

.

« LA SIGNATURE DE CE MOU ENTRE LA REPUBLIQUE DE GUINEE ET TETHER REPRESENTE UNE ETAPE STRATEGIQUE FONDAMENTALE DANS NOTRE QUETE D’UNE TRANSFORMATION NUMERIQUE INCLUSIVE ET DURABLE. NOUS VISONS A OUVRIR UN NOUVEAU CHAPITRE DANS NOTRE DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE EN INTEGRANT DES TECHNOLOGIES DE POINTE TELLES QUE LA BLOCKCHAIN ET LES SOLUTIONS PEER-TO-PEER. »

Le ministre de l’Éducation supérieure, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, y voit un tremplin pour être un hub numérique en Afrique .

« Ce protocole d’accord représente une étape significative dans notre ambition de positionner la Guinée à l’avant-garde de l’innovation technologique en Afrique. Il nous permettra de renforcer nos infrastructures éducatives et scientifiques, en équipant nos jeunes pour relever les défis et saisir les opportunités de la transformation numérique mondiale. »

 

Les contours de la collaboration

 

Selon Le protocole d’accord entre Tether et le gouvernement guinéen se concentre sur plusieurs aspects clés :

• Éducation et formation : on est parti pour la mise en œuvre de programmes éducatifs afin d’accroître la sensibilisation et les compétences dans les technologies numériques entre les secteurs public et privé.

• Innovation technologique : la collaboration prévoit la création d’un environnement favorable à l’innovation. Cela, grâce au partage de connaissances internationales et des meilleures pratiques dans le domaine de la blockchain.

• Développement durable : il est également prévu la promotion de pratiques technologiques durables pour garantir une croissance économique durable.

La collaboration avec la Cité des Sciences et de l’Innovation de Guinée (Città della Scienza e de l’Innovazione della Guinea) est un aspect qu’il faut relever.

Ledit centre sera fondamental pour le développement des compétences locales dans le secteur de la blockchain. Ce qui devrait offrir aux étudiants, professionnels et entrepreneurs des programmes éducatifs et de formation.

Mieux, la société Tether Limited s’engage à soutenir le projet « Innovation City » de la Guinée. L’initiative vise à consolider la position du pays en tant que protagoniste dans l’économie numérique. Avec à la clef un espace dynamique dédié à la technologie, à la recherche et à l’entrepreneuriat, facilitant ainsi la naissance de startups et l’adoption de solutions innovantes basées sur la blockchain.

Par Jean Materne Zambo, sources : cryptages.com, wearetech.africa

 

 

Space X : 23 nouveaux satellites lancés, des outils de suivi de satellites les plus pratiques

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[DIGITAL Business Africa] – Le lancement de Starlink de ce 18 février 2025 est particulier. Pour la première fois, un booster Falcon 9 retourne se poser au large des côtes des Bahamas. Lancés à partir de Cap Canaveral, les 23 nouveaux satellites placés sur orbite devraient fournir l’internet à haut débit dans des endroits où l’accès n’est pas fiable, coûteux ou totalement indisponible.

Il s’agit du 16e vol du premier étage d’appoint de cette mission, qui a déjà lancé les missions Ax-2, Euclid, Ax-3, CRS-30, Astra 1P, NG-21 et 9 missions Starlink.

 

À propos de Starlink

 

La technologie repose sur un gigantesque système de satellites dont l’objectif est de fournir une connexion internet à haut débit jusque dans les régions les plus isolées de la Terre. Ce système est développé et construit depuis 2015 par SpaceX, la société d’Elon Musk.

Les satellites sont lancés en orbite par lots, chaque lot contenant entre 15 et 56 satellites. Début 2024, il y a près de 6 000 satellites Starlink en orbite. À terme, SpaceX prévoit de construire une constellation massive de 12 000 satellites, avec une expansion possible à 42 000 satellites plus tard.

SpaceX envoie un certain nombre de satellites à chaque lancement. Voyageant à la même altitude et à la même vitesse, ces satellites orbitent initialement la Terre en grappe. C’est ce que nous voyons comme le « train ».

Les satellites Starlink apparaissent comme un « train » de lumières pendant plusieurs jours après le lancement. Pendant ce temps, ils sont facilement visibles à l’œil nu.

 

Outils de suivi de satellites les plus pratiques.

 

Plusieurs applications permettent de suivre et fournissent des informations en temps réel pour faciliter la localisation des satellites pour les utilisateurs. Beaucoup d’entre elles peuvent fonctionner sans Internet, ce qui signifie que vous pouvez les utiliser n’importe où dans le monde.

Satellite Tracker : localisez tous les satellites. Spécialement conçue pour localiser et identifier les satellites.

Sky Tonight : train lumineux dans le ciel. Pour obtenir gratuitement des informations sur la position actuelle des satellites Starlink.

Star Walk 2 : profitez de beaux graphiques. L’application d’observation des étoiles Star Walk 2 montre la position de divers objets célestes, y compris les Starlinks.

Il existe également des sites web pour visualiser les satellites Starlink.

Sur le site Heavens-Above, vous pouvez obtenir des prédictions sur les passages des satellites Starlink dans la section spéciale consacrée à ces satellites. Sélectionnez la mission qui vous intéresse, indiquez la date et vous obtiendrez les informations sur le prochain passage de ces satellites. Vous pouvez également rechercher les satellites Starlink dans la section « Base de données des satellites ».

Sur le site N2YO.com, vous pouvez saisir le nom d’un satellite Starlink dans le champ de recherche pour que l’outil vous indique sa position et sa trajectoire. En outre, ce site vous aidera à suivre les satellites qui vous intéressent, à obtenir des prévisions sur 10 jours et des informations complètes à leur sujet.

Sur le site findstarlink.com, vous pouvez savoir quand les trains de satellites Starlink sont censés être visibles à un endroit précis. Entrez le nom ou les coordonnées de l’emplacement souhaité pour obtenir une liste de survols classés par visibilité. De plus, voyez les trajectoires des satellites sur une carte du monde.

Par Jean Materne Zambo, sources : starwalk.space

Alioune Sall : « Positionner l’IA comme un levier de transformation dans l’éducation, la santé et l’agriculture »

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[DIGITAL Business Africa] – La voix d’Alioune Sall s’est fait entendre au Sommet pour l’Action sur l’Intelligence artificielle à Paris. En qualité de représentant du président de la République du Sénégal, S.E. Bassirou Diomaye Faye, le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a eu un mot à dire sur l’avenir de l’IA et son rôle dans la promotion de solutions innovantes au service du développement. L’objectif du sommet était de renforcer l’action internationale en faveur d’une intelligence artificielle au service de l’intérêt général.

Les travaux se sont tenus du 10 au 11 février 2025. Le ministre Alioune Sall a pris part au panel organisé par l’AFD sur le thème « IA et Développement : vers une nouvelle donne ». L’ingénieur des télécommunications a enfilé sa casquette d’expert pour présenter les défis majeurs auxquels font face les pays en voie de développement, dont le Sénégal, dans l’adoption et l’exploitation de l’IA. Parmi ces défis, Alioune Sall évoque :

– La puissance de calcul et l’infrastructure technologique : nécessité de partage de ressources et d’investissements.

– L’accès à internet et aux données : un prérequis essentiel pour une IA inclusive.

– Les enjeux éthiques et règlementaires : garantir une utilisation responsable et équitable de l’IA.

– La formation de talents et l’adoption de l’IA en Afrique : renforcer les compétences locales pour une appropriation durable.

La présence d’Alioune à Paris a été aussi marquée par une série d’échanges qu’il qualifie de « fructueux » avec ses homologues ministres du Numérique du Rwanda, Ghana, Côte d’Ivoire, Togo, Kenya et Maroc. Ce qui leur a permis d’aborder les enjeux et défis communs liés à l’IA en Afrique, ainsi que les opportunités de collaboration pour renforcer la souveraineté numérique et accélérer l’innovation sur le continent. Le ministre Sall reconnaît l’importance de cette plateforme d’échanges entre décideurs.

« Ce sommet a été une opportunité pour le Sénégal de partager sa vision et de s’engager dans des collaborations innovantes, afin de positionner l’IA comme un levier de transformation dans des secteurs clés comme l’éducation, la santé et l’agriculture ».

Rappelons que le ministre Alioune Sall était à la tête d’une délégation sénégalaise composée de chercheurs, de start-ups et d’acteurs clés de l’écosystème numérique.

Le sommet pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle à Paris s’est refermé. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall est tourné vers le  New Deal technologique.  Une stratégie ambitieuse qui vise à accélérer la révolution numérique du continent africain. Son lancement est prévu le 24 février 2025.

Par Jean Materne Zambo, source : MCTN

Coopération : L’ Inde chuchote à l’ oreille du Tchad pour un accompagnement dans le numérique

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Inde, un des leaders du digital au monde, entend accompagner le Tchad dans le domaine du numérique. Le Vice-ministre indien des Affaires étrangères, en charge de l’ Afrique centrale et de l’ Est, Sevela Naik Mude, a effectué une visite de travail au Tchad. Il a été reçu en audience le 14 février 2025 par le ministre des Communications, de l’ Economie numérique et de la Digitalisation, Dr Michel Boukar.

Le ministre Boukar, qui selon son entourage, « a rassuré son hôte que son département reste ouvert à toute coopération et l’expertise de l’Inde est la bienvenue. Le ministre a également fait savoir que le président de la République, Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, accorde une place importante à la question de numérique et nourrit l’ambition de faire du numérique un réel levier de développement socioéconomique du pays ».

Les attentes du Tchad sont connues dans le cadre de cette collaboration. Le ministre des Communications, de l’ Economie numérique et de la Digitalisation, Dr Michel Boukar, s’est appesanti sur l’aspect formation en demandant l’appui de l’Inde à pouvoir former des ingénieurs tchadiens notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA).

Michel Boukar a aussi sollicité l’appui de l’Inde pour offrir des formations spécialisées à l’endroit des étudiants et des cadres enseignants de l’École nationale supérieure des Technologies de l’Information et de la Communication (ENASTIC). D’après le ministre Michel Boukar, l’apport de l’ Inde sera aussi capital tant cela va permettre d’amorcer la digitalisation des activités postales.

Pour retrouver les prémices d’une collaboration entre l’ Inde et le Tchad dans le domaine du numérique et de la poste, il faut remonter au moins à 2023. Le ministre d’Etat, tchadien, ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, Mahamat Allahou Taher était en Inde pour explorer de nouvelles opportunités de coopération et d’assistance technique le22 mai 2023.

Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, Mahamat Allahou Taher, conduisait une délégation constituée de Abdel Aziz Mahamat Ali, Conseiller aux postes et à l’économie numérique du Premier ministre, Mahamat Saleh Ibrahim, Secrétaire général du ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, Sadick Bassi Lougouma, Conseiller Technique du MTEN de  Clément Yonoudjoum, DG du Groupe Sotel Tchad et Arafa Adoum Hamat, DGA d’Arcep.

Au cours des échanges, les hommes d’affaires Indiens avaient manifesté leur grand intérêt d’investir au Tchad. Mahamat Allahou Taher avait en retour rassuré ces opérateurs économiques de la disponibilité de son pays à les accueillir; avant de leur rappeler les liens de coopération entre les deux pays amis( Inde et Tchad).

Par Jean Materne Zambo, source : MPTEN

 

Cameroun : Obtenez désormais votre nouvelle carte nationale d’identité en ligne via https://www.idcam.cm [les étapes du pré-enrôlement]

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Cameroun : Obtenez désormais votre nouvelle carte nationale d’identité en ligne via https://www.idcam.cm [les étapes du pré-enrôlement]

[Digital Business Africa] – Les Camerounais, désireux de se procurer la nouvelle carte nationale d’identité, peuvent désormais effectuer leur pré-enrôlement en ligne. Cette démarche simplifiée et accessible en ligne depuis ce 17 février 2025 vise à faciliter les procédures administratives et à réduire les délais d’obtention de ce document essentiel.

La Délégation générale à la sureté nationale (DGSN) a publié un communiqué indiquant les étapes à suivre pour réaliser son pré-enrôlement en toute simplicité en ligne. Digital Business Africa vous présente ces étapes simples pour obtenir votre nouvelle CNI via https://www.idcam.cm:

Comment effectuer son pré-enrôlement en ligne ?

  1. Accéder au site officiel
    Rendez-vous sur le site web dédié : https://www.idcam.cm. Ce portail est la plateforme officielle pour initier votre demande de carte nationale d’identité.
  2. Choisir la langue et commencer la procédure
    Sélectionnez votre langue de préférence (Français ou Anglais) et cliquez sur le bouton « Débutez votre pré-enrôlement ». Vous serez ensuite invité à renseigner votre adresse e-mail ou votre numéro de téléphone. Une fois ces informations validées, un code de confirmation vous sera envoyé par SMS ou par e-mail.
  3. Valider le code reçu
    Après avoir reçu le code, saisissez-le dans l’emplacement prévu sur le site et validez. Cliquez ensuite sur le bouton “Commencez” pour accéder à la fiche d’information.
  4. Remplir la fiche d’information
    Une fiche contenant des champs obligatoires et non obligatoires s’affichera. Remplissez soigneusement tous les champs requis avec les informations demandées. Assurez-vous de fournir des données exactes et à jour.
  5. Procéder au paiement
    Une fois la fiche complétée, vous serez redirigé vers la procédure de paiement. Plusieurs options de paiement électronique sont disponibles, notamment Yoomee, Express  Union, MTN Mobile Money et Orange Money. Choisissez celle qui vous convient le mieux et finalisez la transaction. Le montant à payer est de 10 000 francs CFA. Vous devez supporter les frais de retrait.
  6. Choisir un rendez-vous d’enrôlement physique
    Après le paiement, une fenêtre s’ouvrira pour vous permettre de sélectionner un lieu et une date pour votre enrôlement physique. Validez votre choix, et le système générera une fiche d’information au format PDF.
  7. Imprimer la fiche et se rendre au rendez-vous
    Imprimez la fiche PDF générée et apportez-la avec vous le jour de votre rendez-vous, accompagnée des pièces justificatives certifiées et de leurs originaux. D’après la DGSN, les rendez-vous pour enrôlement se feront à partir du 24 février 2025 dans les centres de production des dix régions du pays.

Informations importantes à retenir

  • Modification de la date de rendez-vous : Vous avez la possibilité de changer votre date d’enrôlement physique une seule fois. Assurez-vous donc de bien choisir une date qui vous convient.
  • Reprise de la procédure : Si vous interrompez votre pré-enrôlement, vous pouvez reprendre la procédure plus tard à partir de l’étape où vous l’avez laissée, en utilisant le code reçu par e-mail ou SMS.

Cameroun : Obtenez désormais votre nouvelle carte nationale d’identité en ligne via https://www.idcam.cm [les étapes du pré-enrôlement]Pourquoi opter pour le pré-enrôlement en ligne ?

Cette nouvelle méthode de pré-enrôlement en ligne représente une avancée significative dans la modernisation des services administratifs au Cameroun. Elle permet aux citoyens de gagner du temps, d’éviter les longues files d’attente et de simplifier les démarches liées à l’obtention de la carte nationale d’identité.

De plus, la possibilité de payer en ligne et de choisir un rendez-vous adapté à son emploi du temps rend le processus plus flexible et accessible à tous.

Avec l’introduction du pré-enrôlement en ligne pour la nouvelle carte nationale d’identité, le Cameroun franchit une étape importante vers la digitalisation de ses services publics. Cette initiative, qui allie praticité et efficacité, est appelée à améliorer l’expérience des citoyens et à renforcer la modernisation de l’administration camerounaise.

Vous n’avez pas encore de CNI ? N’attendez plus ! Connectez-vous dès maintenant sur https://www.idcam.cm et commencez votre pré-enrôlement !

Par Digital Business Africa

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