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Cameroun : Grâce au partenariat avec META, l’ANTIC a fermé 496 faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux

[DIGITAL Business Africa] – Sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter et LinkedIn, nombreux sont les comptes attribués aux personnalités et haut commis de l’État alors qu’ils ne disposent pas de comptes officiels sur ces plateformes web.

Au Cameroun, pour lutter contre ce phénomène très souvent alimenté par des arnaqueurs qui font le chantage et les fausses promesses aux internautes moins avisés, l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) collabore avec le groupe Meta qui détient les réseaux sociaux Facebook, Instagram, WhatsAPP et Threads.

En 2023, l’ANTIC a détecté huit cent vingt-trois (823) faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux. 60,27 % de ces fake accounts ont été fermés grâce au partenariat noué par l’ANTIC avec la société META. Soit 496 faux comptes fermés.

Cameroun : Grâce au partenariat avec META, l’ANTIC a fermé 496 faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux
Le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi.

Ces chiffres ont été dévoilés ce 24 janvier 2024 à Yaoundé, par le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi. Avant la présentation des vœux à la ministre Minette Libom Li Likeng, Il dressait le bilan des actions menées en 2023 par le Minpostel et par les structures sous-tutelle. C’est en présentant les réalisations de l’ANTIC qu’il a dévoilé ces chiffres.

Toujours à accorder au crédit de l’ANTIC, le recensement et la sécurisation des comptes et pages Facebook des administrations publiques et hauts responsables, mais surtout la réalisation d’une veille informationnelle relative à l’État et aux hauts commis de l’État sur les sites web et réseaux sociaux.

Des requêtes du gouvernement camerounais à Meta

En matière de demande d’infos personnelles de certains utilisateurs de Facebook à Meta par les gouvernements, il peut arriver que Meta réponde favorablement.

En effet, Meta répond aux demandes de données des gouvernements qui souhaitent avoir des informations personnelles de certains abonnés Facebook. Mais, Meta le fait conformément à la législation applicable et à ses conditions de service.

Selon Meta, chaque demande d’un gouvernement est soigneusement examinée pour s’assurer qu’elle est juridiquement suffisante.

Les demandes gouvernementales à Meta concernant les données des utilisateurs comprennent à la fois les demandes de procédure légale de routine et les demandes de divulgation d’urgence. Pour ces deux types de demandes, Meta indique chaque année le nombre de demandes reçues, le nombre d’utilisateurs/comptes demandés et le pourcentage de demandes pour lesquelles le groupe Meta a produit des données.

Pour les demandes émanant de gouvernements et accompagnées d’une procédure légale, comme un mandat de perquisition, Meta divulgue les enregistrements de compte uniquement en conformité avec ses conditions de service et la loi applicable.

En ce qui concerne les demandes de divulgation d’urgence, les forces de l’ordre peuvent soumettre des demandes sans procédure légale. En fonction des circonstances, le groupe Meta précise qu’il peut volontairement divulguer des informations de ses utilisateurs aux forces de l’ordre lorsque le groupe a de bonnes raisons de croire que l’affaire implique un risque imminent de blessure physique grave ou de décès.

Meta peut donc rejeter ou exiger plus de détails spécifiques pour les demandes qui semblent trop larges ou trop vagues. Au Cameroun par exemple, entre janvier et juin 2023, le gouvernement a demandé à Meta, à six reprises, des informations sur 17 comptes Facebook (ou comptes des réseaux sociaux de Meta). Et Meta précise qu’il n’a délivré aucune réponse favorable à ces six demandes du gouvernement camerounais.

Mais sur le plan mondial, le groupe Meta indique avoir reçu entre janvier et juin 2023 environ 271 692 requêtes de gouvernements sur les données personnelles de 469 372 utilisateurs des plateformes de Meta. 76.90% de ces requêtes ont obtenu une réponse favorable de la part de Meta.

Cameroun : Grâce au partenariat avec META, l’ANTIC a fermé 496 faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux
Le DG de l’ANTIC, le Pr EBOT EBOT ENAW.

721 cas de scamming et 37 plateformes d’arnaque par cryptomonnaie

Revenons au chapitre des réalisations de l’ANTIC en 2023. Mohamadou Saoudi indique par ailleurs que l’ANTIC a recensé, toujours en 2023, sept cent vingt-et-un (721) cas de scamming, trente-sept (37) plateformes d’arnaque au moyen de faux investissements par cryptomonnaie et placements d’argent et quatre-vingt (80) cas de phishing exploitant les adresses usurpées des sites web et adresses email des banques, des structures privées ainsi que des administrations publiques.

Plus encore, l’ANTIC a détecté en 2023, lors de ses missions de contrôle, dix mille sept cent quatre-vingt-huit (10 788) vulnérabilités dans les systèmes d’information des structures publiques et privées.

Parmi les autres activités menées par l’ANTIC, le SG du Minpostel cite:

  • l’élaboration d’une cartographie TIC des structures publiques ;
  • l’organisation des événements liés à la vulgarisation et au développement des TIC et de l’Internet (forum sur le Domaine Name System (DNS) et à la sensibilisation des établissements secondaires sur les opportunités offertes par les TIC…) ;
  • l’organisation de la 11ème édition du Forum National sur la Gouvernance de l’Internet (IGF.CM) et de la 3ème édition du Forum national DNS ;
  • l’organisation d’un séminaire de renforcement des capacités des Agents des collectivités territoriales décentralisées (CDT) de la région de l’Adamaoua en matière de TIC ;
  • la réalisation d’une campagne de sensibilisation dans six (06) établissements d’enseignement secondaire des régions du Nord-ouest, du Nord et du Littoral sur les opportunités offertes par les TIC ;
  • les sensibilisations sur la cybersécurité, la veille sécuritaire, la certification électronique et la réalisation des audits de sécurité des Systèmes d’Informations des institutions publiques et privées ;
  • la conduite des investigations numériques afférentes à la cybercriminalité pour les Forces de Défense et de Sécurité ;
  • l’élaboration des alertes et bulletins de sécurité à l’intention des différentes structures publiques et privées notamment les Administrations publiques, les banques et les opérateurs téléphoniques ;
  • la mise à niveau et l’animation d’un call-center dédié aux préoccupations des populations afférentes à la cybersécurité ;
  • la mise à jour de l’évaluation des risques des infrastructures critiques nationales ;
  • la sécurisation des applications de gestion des Avis de Virement Irrévocable du MINFI, RF-TRUST du FONDS ROUTIER, de gestion du courrier de l’ANOR ;
  • la sécurisation du fichier national des actes d’états civils des Communes du Département du Wouri à travers le BUNEC, des Attestations de diplômes délivrées par les Centres de formation placés sous la tutelle du MINADER, de la plateforme d’hébergement des applications made in Cameroun de MBOASTORE et du canal de communication entre les postes des agents validateurs des administrations sectorielles et le serveur du CENADI qui héberge les applications Antilope et SIGIPES ;
  • l’acquisition d’un module multiplateforme d’authentification des usagers ;
  • la mise en place d’un système PKI minimal de reprise des activités à Douala ;
  • la réalisation des audits de sécurité des réseaux de communication électronique et des systèmes d’information et le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues des précédents audits effectués auprès des ministères, des Entreprises et Établissements Publics.
Cameroun : Grâce au partenariat avec META, l’ANTIC a fermé 496 faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux
Le siège de l’ANTIC à Yaoundé

Le faible niveau de digitalisation de l’administration camerounaise

Aussi, il faut relever que lors de conférence annuelle du secteur des postes et télécommunications tenue le 23 janvier 2024 dans la salle de conférences du Minpostel, l’ANTIC a fait le point sur certaines activités.

Et c’est à Prosper Djoursoubo Pagou, Ingénieur de conception en informatique et directeur de la veille sécuritaire de l’ANTIC, qu’est revenu la mission de présenter l’exposé de l’ANTIC. Il est à retenir qu’en 2023 au Cameroun, les statistiques ci-après ont été enregistrées :

  • 59% de taux d’accès à l’Internet ;
  • 84,6% de taux d’utilisation d’Internet via le mobile ;
  • 45,6% de taux de pénétration de l’Internet ;
  • 13,8% de la population active sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, deux (02) problèmes majeurs ont été identifiés par l’ANTIC, à savoir le faible niveau de digitalisation de l’administration camerounaise et la recrudescence de la cybercriminalité.

S’agissant du faible niveau de digitalisation de l’administration camerounaise, l’ANTIC note qu’il s’est traduit par la non-harmonisation des systèmes d’information dans les administrations publiques, la faible compétence des ressources humaines en matière de digitalisation et le faible niveau de process engineering.

Pour davantage renforcer la confiance numérique du cyberespace camerounais et accélérer la digitalisation de l’administration au cours de l’année 2024, les recommandations ci-après ont été formulées lors de cette conférence annuelle :

  • le renforcement de la collaboration avec les services de sécurité pour faciliter les enquêtes ;
  • l’optimisation de la plateforme de fact-checking ;
  • le déploiement des sondes IPS, IDS, honeypot au niveau des administrations ;
  • l’intensification de la sensibilisation des populations sur la cybercriminalité ;
  • l’intensification de la campagne d’identification et d’interpellation des individus utilisant des dispositifs de changement de code IMEI ;
  • la mise en place d’un cadre collaboratif avec les principaux fournisseurs de contenus étrangers ;
  • l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de protection de l’enfant en ligne ;
  • la mise en place d’une plateforme de type Cyber Threat Intelligence (CTI) pour les secteurs bancaire et des télécoms ;
  • l’audit des processus d’enregistrement et de reconduction des numéros de téléphone auprès d’opérateurs de téléphonie ;
  • la sécurisation de trois (03) applications ;
  • le déploiement du protocole IPv6 à grande échelle ;
  • la vulgarisation des guides de bonne pratique par les opérateurs de communications électroniques ;
  • la mise en œuvre des mesures pour lutter contre la pratique illégale du SIM Swap.

Les missions de l’ANTIC

Pour rappel, l’ANTIC est un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière administrée par un Conseil d’Administration.

L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) est en charge de la régulation des activités de sécurité électronique et de la régulation des ressources de nommage et d’adressage au Cameroun.

Dans l’accomplissement de ses diverses missions, l’Agence s’est dotée de diverses divisions techniques et structures d’accompagnement pour l’assister dans ses missions variées que sont : l’audit de sécurité des systèmes d’information, la veille sécuritaire, la certification électronique, la promotion des TIC, la Régulation de l’Internet à travers la gestion des ressources de nommage en “​.cm”​ et des adresses IP.

L’agence entend ainsi, par ces multiples actions, proposer des solutions viables aux problèmes liés à la cybercriminalité, à la Cyber sécurité et à l’utilisation des TIC.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Bénin : L’ A.N vote à l’unanimité la loi portant autorisation de ratification de l’Accord établissant l’Alliance Smart Africa

[DIGITAL Business Africa] – Le Bénin a ratifié l’Accord établissant l’Alliance avec Smart Africa. L’Assemblée nationale, sous la houlette de son président Louis Gbèhounou Vlavonoua, a voté la loi portant autorisation de ratification de l’Accord établissant l’Alliance Smart Africa, mardi 23 janvier 2024.
Les députés de la la neuvième législature ont voté à l’unanimité, mardi 23 janvier 2024, la loi portant autorisation de ratification de l’Accord établissant l’Alliance Smart Africa.

L’objectif de cette initiative est d’accélérer la digitalisation de l’Afrique et créer un marché commun à travers l’accès à l’internet à coût abordable et l’utilisation des TICs. L’accord s’inscrit dans la vision de faire du Bénin, la plateforme des services numériques pour l’inclusion sociale et la croissance.

Il comporte un préambule et quinze (15) articles qui présentent entre autres les privilèges et immunités de l’Alliance ; les conditions d’adhésion à l’Alliance ; l’engagement des membres à respecter, les restrictions apportées aux avantages ainsi que les interprétations et langues de travail. L’alliance réunit 38 pays ; des organisations internationales et autres acteurs.

Smart Africa a aussi lancé un avis de recrutement d’un chef de projet associé spécialisé dans le développement de technologies favorisant l’égalité des sexes. Les soumissionnaires doivent envoyer leurs dossiers savant le 11 février 2024 ici :

https://smartafrica.org/job/associate-project-manager-gender-inclusive-technology-development/.

A propos de Smart Africa 

Smart Africa est une alliance réunissant 37 pays ; des organisations internationales et des acteurs mondiaux du secteur privé avec comme objectif le numérique en Afrique. L’alliance est inspirée par un engagement audacieux et innovant de chefs d’états africains avec pour objectif d’accélérer le développement socio-économique du continent et accompagner l’Afrique vers l’économie du savoir à travers l’accès à l’internet bon marché et l’utilisation des TICs.

Avec la vision de créer un marché numérique unique en Afrique d’ici 2030, l’Alliance Smart Africa rassemble les Chefs d’Etats qui souhaitent accélérer la digitalisation du continent et créer un marché commun. Lancé en 2013 par sept (7) Chefs d’Etats africains, l’Alliance compte aujourd’hui 37 membres, qui représentent plus de 1,1 milliard de personnes et plus de 45 membres issus du secteur privé et tous tournés vers la même vision et le progrès pour l’Afrique.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : Partage d’expérience entre la Tunisie et les USA dans le domaine numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Néji et l’ambassadeur des USA, l Joey Hood ont parlé coopération bilatérale. Lors d’une audience tenue ce mardi 23 janvier 2024, les deux homologues ont convenu de mettre sur pied plusieurs activités stratégiques dont l’objectif est l’échange de connaissances et le renforcement des capacités dans divers domaines liés aux TIC.

Notamment des ateliers de travail, réunissant des experts des deux côtés, pour discuter des technologies de la 5G, des fondamentaux de la cybersécurité et d’autres innovations technologiques et une visite sur le terrain pour un groupe d’ingénieurs et de techniciens du secteur, aux États-Unis.

Selon le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Néji, « cela leur offrira l’opportunité d’échanger des expériences avec leurs homologues américains dans les domaines de la cybersécurité, de la protection des infrastructures, des services numériques, des technologies de communication par satellite, des start-ups et des incubateurs de projets ».

La ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Neji, s’est également entretenu, le 15 janvier 2024 avec la Représentante Résidente de la JICA en Tunisie Miyata Mayumi au sujet de sa dernière mission officielle au Japon en octobre 2023.

Rappelons que le ministre prenait part à la 18ème réunion annuelle du Forum de la Gouvernance de l’Internet (IGF 2023) tenue à Kyoto. Nizar Ben Neji y a rencontré des cadre de L’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) pour discuter des opportunités de coopération entre les deux institutions.

Par Jean Materne Zambo

 

Mali : La plateforme de délivrance du quitus fiscal en ligne lancée

[DIGITAL Business Africa] –  Simplification des démarches administratives, facilitation des relations entre l’administration et ses usagers. Voilà les deux avantages arguments qui soutiennent. Selon le directeur général des Impôts, Mathias Konaté, « e-quitus ». Le ministre de l’Economie et des Finances, Alousseni Sanou a procédé à son lancement ce mardi 23 janvier 2024.

La plateforme « e-quitus »  est une innovation numérique qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation du dispositif organisationnel des Impôts. Elle relève de la vision de la direction générale des Impôts d’être une administration fiscale moderne, efficace, efficiente, respectueuse des lois de la République tout en restant à l’écoute des contribuables. Fiscalité, numérique, gestion

Pour le ministre  de l’Economie et des Finances, Alousseni Sanou Sanou, la modernisation de l’Administration et l’amélioration du climat des affaires au Mali étant des priorités des decideurs, la plateforme « e-quitus » permettra  une bonne mobilisation des recettes intérieurs mais d’offrir de meilleurs services aux contribuables. de contourner  les difficultés dans la délivrance du quitus fiscal.

Pour vous inscrire et avoir accès aux services de la direction générale des Impôts, l’intéressé doit passer par une demande d’adhésion. Et pour adresser une demande d’adhésion, il vous faut remplir le formulaire d’adhésion dématérialisé sur la plateforme https://equitus.finances.ml. Ensuite, téléchargez et imprimez le formulaire que vous venez de remplir.

Acquérez un timbre de 200 FCFA et apposez-le sur le formulaire dûment signé, cacheté et timbré que vous déposez auprès de votre structure de gestion. Précision, il est recommandé de valider les informations fiscales vous concernant avant de commencer le processus.

Par Jean Materne Zambo, source : equitus.finances.ml

Bénin : Le CREDAF passe en revue les bonnes pratiques de l’IA et du datamining au sein des administrations fiscales

[Digital Business Africa] – En prélude à sa conférence annuelle prévue en juin 2024 à Brazzaville au Congo, le Cercle de Réflexion et d’Echange des Dirigeants des Administrations Fiscales (CREDAF) tient depuis ce 23 janvier 2024 à Cotonou, et ce jusqu’au 25 janvier, un séminaire préparatoire sur le thème : « Collecte et exploitation des données : les administrations fiscales à l’épreuve des solutions technologiques innovantes (intelligence artificielle, datamining) ».

C’est M. Macaire AGBANTE, Conseiller technique du ministre béninois de l’Economie et des Finances, représentant le ministre, qui a eu l’honneur de présider la cérémonie d’ouverture des travaux de ce séminaire. Il avait à ses côtés la secrétaire générale du CREDAF, le directeur général des Impôts et la représentante de l’ambassadeur de France près le Bénin.

C’est un séminaire qui vise essentiellement à accompagner les pays membres du CREDAF dans la mise en œuvre de leurs différentes réformes fiscales et à renforcer leurs capacités. Il constitue, pour les participants, un véritable rendez-vous de partage d’expériences et de connaissances en matière de collecte et d’exploitation de données au sein des administrations fiscales membres.

Dans son allocution d’ouverture, le représentant du ministre de l’Economie et des Finances a clairement indiqué que le présent séminaire est « une occasion unique d’identifier les meilleures pratiques actuelles et futures, de relever les défis majeurs auxquels nos administrations fiscales sont confrontées et de dégager des perspectives ».

Prévues pour durer trois jours, les assises de Cotonou sont articulées autour des sessions plénières et des ateliers qui permettent d’approfondir les connaissances des participants sur la mise en œuvre pratique de l’Intelligence artificielle et du datamining.

« L’organisation de ce séminaire s’inscrit dans le cadre de la deuxième période triennale de la stratégie du CREDAF, axée sur les nouveaux défis fiscaux pour les pays en développement », a rappelé Macaire AGBANTE.Bénin : Le CREDAF passe en revue les bonnes pratiques de l’IA et du datamining au sein des administrations fiscales

Sur le choix du thème du séminaire, il n’a pas manqué de souligner que l’intelligence artificielle et le datamining représentent des avancées technologiques significatives qui transforment le paysage des administrations fiscales administrations fiscales. « Ces outils permettent une orientation plus précise des contrôles fiscaux et facilitent les régularisations fiscales », a déclaré M. AGBANTE.

Le directeur général des Impôts, Nicolas YENOUSSI, dans son mot de bienvenue à l’endroit des participants, a tenu à remercier le bureau exécutif du CREDAF pour avoir pris l’initiative d’organiser le séminaire à Cotonou.

Il a surtout fait remarquer que le monde évolue à un rythme accéléré et que les administrations fiscales se doivent de s’adapter aux diverses mutations en cours, notamment dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication. « La collecte des données est une fonction cruciale de nos administrations fiscales dans la mesure où elle nous permet de garantir l’équité fiscale et de renforcer la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales », a martelé le patron de l’administration fiscale béninoise.

Pour emprunter les mots de Clive Humby, statisticien britannique et directeur général de la société d’analyse de données du Royaume-Uni, Dunnhumby, j’ose affirmer que « Les données sont le pétrole du 21è siècle ». En effet, de nos jours, il est indéniable que les solutions technologiques innovantes, l’intelligence artificielle et le datamining en l’occurrence, offrent de nouvelles opportunités aux administrations fiscales pour améliorer la collecte des données”, déclare Nicolas Yenoussi.

Le DG des impôts du Bénin, empruntant les propos l’Américain Andrew Ng, professeur au département de science informatique de l’université Stanford, soutient que « L’intelligence artificielle est la nouvelle électricité ». Et Daniel Berry, chercheur en informatique, ajoute que « Le datamining est l’art de trouver des réponses dans des données ».

Nicolas Yenoussi, DG des impôts du Bénin.

Nous sommes donc tous d’accord sur le fait que ces technologies sont d’une grande utilité non seulement pour collecter et traiter d’importants volumes de données de manière plus efficace et plus fiable, mais aussi pour les analyser plus rapidement et cibler plus efficacement les contrôles“, justifie Nicolas YENOUSSI.

Le DG des impôts du Bénin partage également la réflexion de Peter Sondergaard, ancien vice-président exécutif du Groupe américain Gartner, qui indique « les données sont le carburant de l’innovation ».

C’est ce qu’a compris le Bénin qui, depuis plusieurs années, est très engagé dans la modernisation de son administration fiscale. Nous sommes convaincus que les TIC peuvent nous aider à améliorer la qualité de nos services et à renforcer l’efficacité de nos contrôles”, affirme Nicolas YENOUSSI.

Dans le même ordre d’idées, la secrétaire générale du CREDAF, Catherine LEMESLE, a renchéri sur l’importance du séminaire qui vise à préparer tous les outils et documents en prélude à la conférence annuelle qui aura lieu dans quelques mois.

Bénin : Le CREDAF passe en revue les bonnes pratiques de l’IA et du datamining au sein des administrations fiscales
La secrétaire générale du CREDAF, Catherine LEMESLE

Le CREDAF est une association non gouvernementale et à but non lucratif qui compte actuellement 30 pays membres à travers les continents d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Il organise, tous les ans, des rencontres d’échanges et de partage d’expériences entre les responsables des administrations fiscales de ses pays membres.

Par Digital Business Africa

Burkina Faso : La Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité met la main sur 04 présumés cyberdélinquants

[DIGITAL Business Africa] – Un groupe de malfrats, composé de quatre jeunes (S. S, S. H, S. I et T. A) sont a présent entre les mains de la police. Agés de 21 à 23 ans, ces jeunes ont été appréhendés par la Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité. Les présumés cyberdélinquants ciblaient principalement des boutiques de transfert d’argent basées dans la ville de Kaya et de Ouagadougou. Leur mode opératoire selon BCLCC dans une communication du 23 janvier 2024 était le suivant : les individus en question utilisaient une carte SIM ayant pour numéro le 67 XX X 29.

Une carte acquise au moyen d’une carte d’identité nationale burkinabè (CNIB) égarée. Cette SIM était spécialement utilisée pour recevoir des transactions issues de leur forfait. Le plan consistait à solliciter plusieurs dépôts d’argent d’une valeur d’au moins deux mille (2 000) par transaction dans le but de mémoriser le code secret du gérant par le simple fait du regard de l’action des doigts lors de la saisie.

La communication de la BCLCC indiqu’ à la dernière transaction souhaitée, il profite du fait que le gérant lui remette le téléphone afin d’introduire le contact bénéficiaire de cette transaction, pour très vite effectuer un transfert d’argent dont le montant varie entre 200 000 et 500 000 F CFA sur le numéro 67 XX XX 29 tout en prenant le soin de supprimer le message de notification de l’opération de transfert. Le préjudice financier résultant de cette activité délictuelle est estimé à plus de six (06) millions de francs CFA avec plusieurs victimes à la clé.

Le groupe a été déféré devant le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance Ouaga I pour répondre des faits qui leur sont reprochés.

Par Jean Materne Zambo, source : Burkina 24

Cameroun : Le secteur Postal et des Télécoms fait son bilan et donne son plan d’action pour 2024

[DIGITAL Business Africa] – 45,6/% du taux de pénétration de l’internet au Cameroun, 84,6% du taux de pénétration de la téléphonie mobile en 2023. De plus, 90% des dirigeants sont sensibilisés à la transformation digitale, 80% de structures disposent d’un site web, 1653 faux comptes détectés en 2023 pour 793 fermés; 232 dossiers d’authentification de preuves numériques traités en 2023 en plus de la sécurisation du segment de la messagerie, côté Campost. A cela, il faut ajouter  le lancement  du  Projet d’Accélération de la Transformation numérique du Cameroun.

Le Patnuc bénéficie d’un financement de la Banque mondiale se chiffrant à 100 millons de dollars soit 62 millards de FCFA. Il vise à  vise à réduirele fossé numérique; améliorer les compétences numériques des citoyens ; promouvoir le développement des Applications et de services numériques et à accroître la portée et l’utilisation des services numériques pour stimuler l’emploi et l’entrepreneuriat au Cameroun. Ce sont là, quelques actions du secteur postal et des Télécoms courant 2023.

Oui ! Le secteur Postal et des Télécoms au Cameroun n’est pas au mieux. Mais l’on note des avancées remarquables. Bien que « beaucoup reste à faire », a dit madame le ministre des Postes et Télécommunications. Minette Libom Li Likeng a présidé la conférence annuelle du secteur des Postes et des Télécommunications de ce 24 janvier 2024.

La salle de conférence du bâtiment annexe du ministère des Postes et Télécommunications a abrité les travaux dont le but a été de dresser le bilan de l’année écoulée (2023) dans les différentes administrations publiques privées du secteurs des Postes et Télécoms. Mais pas que : de jeter les jalons de l’année 2024, est placée sous le prime de la performance. D’où le thème : « Pour un secteur des Postes et Télécommunications plus performant et résolument au service des citoyens : les rôles et les responsabilités des pouvoirs publics et du secteur privé ». 

Au nombre des institutions conviées à présenter les écueils, avancées, perspectives et doléances, il y avait l’ Agence de Régulation des Télécommunications (ART), L’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (Antic), la Cameroon postal Services (Campost). A côté d’eux, les opérateurs des Télécommunications étaient également présents, notamment Camtel, Orange Cameroun et MTN Cameroon.

L’appel à la collaboration

Deux sessions étaient prévues à l’ordre du jour. La première intitulée : « Etat facilitation, Etat régulateur, Etat arbitre pour garantir un environnement des affaires susceptible de favoriser l’épanouissement et le développement du secteur privé ». Et la deuxième baptisée « Attentes vis-à-vis des pouvoirs publics,  en vue d’un déploiement optimal des activités du secteur privé ».

L’ ART a relevé plusieurs difficultés que rencontre le secteur des télécommunications, notamment la qualité de  service, l’interconnexion et le partage des infrastructures, les litiges et différends, le cadre règlementaire( qui n’est pas adapté à la technologie),  les interférences, le vandalisme des infrastructures, entre autres.

L’ ART sera rejointe par l’ etablissement d’exploitation infrastructures passives en support au réseau de communications électroniques, IHS qui a également fustigé le vandalisme des infrastructures de télécommunications. L’entreprise a dénoncé 40 vols en 2023 et invite les pouvoirs publics à adopter une régulation rigoureuse pour punir ces individus véreux.

Pour palier ces difficultés, l’ART selon, son représentant, l’ingénieur Herman Olivier Massé, a investi 156 milliards pour résoudre le problème de la qualité de services. L’ Agence en appelle également à l’ éradication des interférences au respect de la réglementation, le respect des investissements, le paiement de la redevance de la part des opérateurs concernés. La Campost, quant à elle, souhaite la signature d’une convention avec les opérateurs privés pour l’exploitation de ce segment, la mise en place d’un groupe de travail entre la Douane et al Campost.

Camtel a, pour sa part, déploré la dégradation de la QoS, les incidents le réseau du Backbone. L’opérateur historique des Télécommunications a pris des mesures pour solutionner ces problèmes. Entre autres,  la création de plusieurs établissements pour intervenir rapidement, la signature d’une convention avec l’opérateur majeur du secteur de l’électricité Enéo, la réhabilitation du Backbone pour ne citer que celles là.

Il faut noter que toutes les administrations sont favorables à la mise en place d’une plateforme de concertation entre institutions. A l’instar de Camtel qui plaide pour la création  d’une plateforme collaborativr et inclusive des opérateurs. S’agissant des startups, le promoteur de Mboa Store, Moussa Abega invite le Minpostel à créer en son sein, un pôle dédié au startups pour la promotion de leurs activités.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : Togocom a rapporté au moins 15,4 milliards FCFA en dividendes en 4 ans

[DIGITAL Business Africa] – Togocom suscite de l’admiration depuis sa privatisation en 2019. D’après des données de Togo First, l’opérateur togolais a versé des dividendes à l’État togolais à hauteur de 15,4 milliards FCFA en quatre ans( 2019-2023). Togocom, repris est constitué du consortium formé Axian et Emerging Capital Partners (51 %).

Pour rappel, Togocom a connu une anné 2020 sans aucune distribution de dividendes. Cela serait du au fait qu’au cours de cette, Togocom était encore sous la coupole de l’Etat du Togo. Mais en 2021, Togocom a versé 2,3 milliards de francs CFA . L’opérateur va suivre cette dynamique jusqu’ en 2022. Togocom va verser plus de 6,1 milliards de francs CFA à l’État. Et en 2023, Togocom va débloquer des dividendes s’élevant à 7,08 milliards de francs CFA. 2024 l’État prevoit que l’opérateur télécoms lui verse et lui verse environ 07 milliards de FCFA en dividendes.

Notons aussi que l’ IFC, International Finance Corporation (IFC) a accordé à Togocom un prêt de 55 millions pour soutenir la transformation numérique au Togo. Le partenariat a été signé, à la mi janvier 2024. O et Moov Africa Togo qui réclament chacun le statut de leader du marché des Télécommunications au Togo. Cela, à travers leurs affiches numériques. En réalité, Togocom affirme avec audace sa supériorité en tant que réseau le plus puissant, tandis que Moov Africa Togo réplique, proclamant détenir le volume de forfait internet le plus généreux.

Par Jean Materne Zambo

Collecte et exploitation des données : la DGI du Bénin et le CREDAF invitent les administrations fiscales africaines à explorer les solutions technologiques

[DIGITAL Business Africa] – Aujourd’hui, les données sont une matière première essentielle pour les organisations et sont capables de générer des revenus constants pour les pays. Les pays africains membres du CREDAF (Cercle de Réflexion et d’Échange des Dirigeants des Administrations fiscales) l’ont compris. En collaboration avec la Direction générale des Impôts du Bénin, le Credaf organise à Cotonou, du 23 au 25 janvier 2024, un séminaire sur le thème : « Collecte et exploitation des données : les administrations fiscales à l’épreuve des solutions technologiques innovantes (intelligence artificielle, datamining, …) ».

L’objectif principal du séminaire est d’accompagner les pays membres du CREDAF dans leurs réformes, de renforcer leurs capacités, d’échanger les expériences et de mutualiser les meilleures pratiques.

Les administrations fiscales des pays africains entendent ainsi renforcer leur coopération régionale et internationale en matière de collecte et d’exploitation des données.

L’IA et le datamining.

En particulier, il s’agira d’identifier les meilleures pratiques actuelles ainsi que les meilleures perspectives pour la collecte et l’exploitation des données à l’aide des solutions technologiques innovantes telles que l’IA et le datamining.

Deux ateliers sont donc prévus autour des thèmes de la Mise en œuvre de l’intelligence artificielle et de la mise en œuvre du datamining.

Les travaux du séminaire seront articulés autour de sessions plénières combinées avec des séances en ateliers. Ces sessions plénières et séances en ateliers seront présentées et/ou animées par des experts issus des administrations fiscales ou d’organisations internationales, en vue d’approfondir les travaux qui seront clôturés par des séances plénières de restitution et d’échanges.

Dans la pratique, pour chacun de ces thèmes, il s’agira de présenter l’utilisation pratique de la solution technologique concernée, d’identifier les défis majeurs auxquels nos membres sont confrontés et de dégager les principales perspectives en termes d’opportunités qui s’offrent à eux pour leur permettre d’améliorer la collecte et l’exploitation de leurs données.

Le cas échéant, le séminaire permettra également de présenter des expériences pays et d’aborder les travaux menés en collaboration avec les différents partenaires du CREDAF, notamment Expertise France, le FMI, la Banque mondiale et la FERDI afin que les pays membres du Cercle puissent en tirer le meilleur parti.

Les résolutions et conclusions de la rencontre de Cotonou serviront de fondation aux futures propositions du CREDAF en la matière. Car il s’agit en effet d’un séminaire préparatoire à la conférence annuelle du CREDAF prévue en juin 2024 à Brazzaville (Congo).

A propos du CREDAF

En rappel, le Centre de Rencontres et d’Études des Dirigeants des Administrations fiscales (CREDAF) créé en 1982 à Yaoundé (Cameroun) s’est transformé en 2018 en « Cercle de Réflexion et d’Échange des Dirigeants des Administrations fiscales ». C’était par une décision de l’assemblée générale en Haïti.

Le CREDAF une association francophone non gouvernementale à but non lucratif, qui regroupe les hauts responsables des administrations fiscales de 30 pays d’expression française situés sur quatre continents.

Son objet est de faciliter le dialogue et les échanges entre les pays membres et de promouvoir une coopération internationale multilatérale fondée sur l’intérêt commun et la mutualisation des expériences.

Dans le bureau exécutif présidé par Jérôme FOURNEL (France), Nicolas YENOUSSI, (DGI du BENIN) représente la zone Afrique l’Ouest, Mme Amel ABDELLATIF (ALGERIE) représente la Zone Maghreb et Ludovic ITOUA (RDC) la zone Afrique centrale. La secrétaire générale du CREDAF est Catherine LEMESLE, administratrice des finances publiques au sein de la direction générale des Finances publiques (DGFiP) de la France. La vice-présidence du CREDAF est assurée par Mory CAMARA, DGI de la Guinée.

Par DIGITAL Business AFRICA

Sommet G77 : L’ Algérie plaide pour un cadre de coopération Nord-Sud pour réduire le fossé numérique et vulgariser les TIC

[DIGITAL Business Africa] – Discours fort émouvant et significatif du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Il a été lu par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, lors de la séance plénière du troisième Sommet du Sud, l’organe décisionnel suprême du G77 en Ouganda, ce 21 janvier 2024. Le propos du président Abdelmadjid Tebboune était axé sur plusieurs points, dont la transformation numérique (le recours aux Technologies de l’information et de la Communication, réduction du fossé numérique, financement des startups), l’investissement, l’ énergies, entre autres.

La rencontre était l’opportunité pour les pays du G77  d’entrevoir les « vastes » perspectives de coopération. Pour le président Abdelmadjid Tebboune, la transition numérique offre des opportunités et pose de grands défis pour les pays du Sud. Ainsi plaide-t-il pour l’élaboration d’un cadre de coopération commun « à même de contribuer à la réduction du fossé numérique et de vulgariser le recours aux technologies de l’information et de la communication, au service des objectifs du développement durable et au mieux du renforcement de la souveraineté et de la sécurité cybernétique de nos pays ».

« L’Algérie s’est engagée dans une démarche réfléchie pour se mettre au diapason de la révolution numérique, à travers la création du Haut Commissariat à la numérisation, instance suprême chargée de l’encadrement, de l’organisation et de la gestion des projets stratégiques dans le domaine de la transition numérique », a-t-il dit.

Le commerce électronique a également attiré l’attention du président algérien. Abdelmadjid Tebboune a relevé des efforts de développement du continent africain notamment les efforts en cours de gestion des deux opérations d’évaluation du premier plan décennal et d’élaboration du plan à venir pour la mise en œuvre de l’Agenda africain 2063. Leurs conclusions devront être adoptées lors du prochain sommet africain en février 2024.

« Ces deux opérations abordent le commerce électronique et d’autres aspects liés aux technologies de l’information et de la communication, dans le cadre de nombre de domaines de travail prioritaires et d’objectifs stratégiques connexes, en particulier la qualité des services de base, l’intégration régionale et l’infrastructure, y compris la création d’un marché numérique unifié et sécurisé », a-t-il ajouté.

S’agissant des sciences, des technologies et de l’innovation, Abdelmadjid Tebboune a soutenu qu’ elles constituent un terreau fertile pour la coopération Sud-Sud, l’un des catalyseurs de la croissance économique et du développement durable. Pour lui, est plus impératif d’en valoriser la contribution à la réalisation des objectifs de développement, à travers des politiques favorisant le développement des compétences et la promotion de la recherche et de l’innovation scientifiques et technologiques.

Les petites et moyennes entreprises, ainsi que les startups n’étaient pas en reste. Considérées par le président comme des vecteurs de développement économique, à même de créer de l’emploi et de booster l’innovation, Abdelmadjid Tebboune a souligné la nécessité pour les pays africain de renforcer le dialogue, la coopération et l’échange d’expériences en la matière.

« Un objectif pour lequel l’Algérie a consenti des efforts dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions du 2e Forum africain des startups, tenu en décembre dernier, lesquelles sont en passe de préparer l’élaboration d’un cadre africain à même de développer ce type d’entreprises, en coordination avec les organes de l’Union africaine et en parfaite harmonie avec les objectifs et principes de l’Agenda 2063 », a rappelé le président Abdelmadjid Tebboune.

D’après lui, l’Algérie envisage de créer un pôle d’excellence en matière de détection et de valorisation des « success stories » des startups innovantes, d’établissement de ponts de communication et d’échange d’expériences et d’initiatives entre les différents membres du G77.

Par Jean Materne Zambo, source : express-dz.com

IA : Elon Musk lève 500 millions $ pour son chatbot Grok

[DIGITAL Business Africa] – Grok, le chatbot d’ Élon Musk a suscité l’intérêt de certains bailleurs de fonds à l’instar de la Silicon Valley. Le propriétaire de XAI et co-fondateur de Open AI a levé, ce 21 janvier 2024, 500 millions de dollars pour son chatbot conversationnel à intelligence artificielle générative. Musk vise une valorisation astronomique de 15 milliards minimum.

Le chatbot Grok est connu pour son accès au flux public des messages sur « X » contrairement à ChatGPT d’OpenAI. Le robot peut puiser dans des données récentes pour alimenter ses conversations. Pour certains investisseurs, Grok est devenu l’opportunité rêvée de miser sur l’IA de nouvelle génération, dans un secteur dominé par Microsoft et Google.

Elon Musk doit composer avec les mêmes comme avec « X » pour assurer la pérennité de XAI. On pourra donc retrouver au sein de capital de xAI des noms connus comme Larry Ellison, le fonds Sequoia Capital, Andreessen Horowitz, Fidelity Management & Research Co. ou encore le prince saoudien Alwaleed bin Talal.

XAI est une startup américaine travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Fondée par Elon Musk en mars 2023, son objectif affiché est de « comprendre la vraie nature de l’univers ». Quant à la version Grok, il a été mis en ligne le  04 novembre 2023.

Par Jean Materne Zambo

Congo : Louis Marc Sakala prend note des difficultés rencontrées par les opérateurs Télécoms

[DIGITAL Business Africa] – Congo Telecom, Hélios Towers Congo, Airtel Congo ou MTN Congo se sont confiés  au régulateur des Télecoms congolais. Le DG de l’ Autorité de Régulation de la Poste et des Communications Électroniques, Louis Marc Sakala a présidé une réunion ce 18 janvier 2024 à laquelle prenaient part les délégation des différents opérateurs de télécommunications du Congo.

Il était question d’explorer les difficultés qui entravent une fourniture de qualité des différents services. Au nombre des écueils, figurent les problèmes d’énergie, les forfaits inadéquats, les transferts de fonds pour des achats sur les marchés internationaux, la dégradation des infrastructures routières ayant un fort impact sur les câbles à fibres optiques.

Du côté de l’ ARPCE, on a pris note du malaise exprimé par les opérateurs. Mais Louis Marc Sakala n’a pas manqué de rappeler à chacun l’obligation de respect de leurs différents cahiers de charges et de préciser le contexte, la teneur de la séance de travail:

« Notre entretien a porté sur l’augmentation des tarifs internet que nous avons observée pendant le mois de décembre, qui nous avait permis de rappeler les opérateurs de téléphonie mobile à l’ordre afin qu’ils reviennent aux tarifs précédents que nous avons fixés ensemble pendant la covid-19 », a dit le DG de l’ ARPCE.Louis Marc Sakala qui avait déjà interpellé Airtel et MTN, le 15 decembre 2023, suit au changement « brusque » des tarifs Internet mobile.

En fait, pendant la pandémie de COVID-19, les opérateurs MTN et Airtel, de concert avec l’ ARPCE, avaient mis en place des forfaits tarifaires sur les services Internet. Ainsi, pendant plus de deux ans, les offres tarifaires étaient reconduites systématiquement. Mais, vendredi le 15 décembre 2023, les opérateurs avaient décidé, unilatéralement, selon l’ ARPCE, de mettre un terme à ces tarifs promotionnels. La raison avancée était la saturation des réseaux les week-ends.

Par Jean Materne Zambo

International : BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde rachète Global Infrastructure Partners du Nigerian Adebayo Ogunlesi

[DIGITAL Business Africa] – 12,5 milliards de dollars. C’est la somme qu’à déboursé Larry Fink, propriétaire de l’entreprise américaine considérée comme la plus grande gestionnaire d’actifs au monde, BlackRock Inc. Et ce,  pour racheter Global infrastructure partners du Nigerian Adebayo Ogunlesi. Le président du GIP, Adebayo Ogunlesi, rejoindra le comité exécutif et le conseil d’administration mondial de BlackRock.

L’opération devrait être finalisée au troisième trimestre 2024 et permettra à BlackRock d’accroître ses actifs sous gestion dans le domaine des infrastructures qui atteindront 150 milliards de dollars, en mettant l’accent sur les secteurs essentiels à la transition énergétique et à l’économie numérique.

Les dirigeants du GIP entendent répartir une partie des bénéfices à leurs 400 salariés. Cette acquisition advient au moment où BlackRock vient d’anoncer un bénéfice net ajusté de 1,45 milliard de dollars, largement supérieur aux 1,33 milliards de dollars attendus par les analystes interrogés par Bloomberg.

BlackRock en chiffres

Ses actifs sous gestion ont dépassé les 10 000 milliards de dollars pour la première fois depuis 2021 grâce à la hausse des marchés et à 96 milliards de dollars de rentrées nettes au quatrième trimestre. Le chiffre d’affaires a augmenté de 7% sur un an pour atteindre 4,6 milliards de dollars et les marges opérationnelles ont légèrement augmenté pour atteindre 41,6 pour cent. D’après certaines indiscrétions, l’accord créerait la deuxième plus grande société d’infrastructures au monde

Parmi les principaux actifs de GIP, on compte  les aéroports de Sydney et de Londres Gatwick, le port de Melbourne et le groupe des eaux de Suez, de vastes participations dans l’énergie verte et une participation dans un grand oléoduc de schiste.

Dans un communiqué conjoint, les deux parties ont soutenu que « le besoin mondial d’infrastructures, combiné à des déficits élevés limitant les dépenses publiques, crée une opportunité sans précédent pour les capitaux privés d’investir dans les infrastructures ».

BlackRock aurait été la cible d’ attaques de la part des Républicains ( parti d’opposition aux États-Unis) pour ce qu’ils appellent un « capitalisme éveillé » et de critiques de la part des militants du climat pour son incapacité à faire davantage pour forcer les entreprises à réduire leurs émissions de carbone.

Par Jean Materne Zambo, Sources : ft.com, m.fr.investing.com, lemarin.ouest-france.fr

Les trois propositions de Marie-Rose Daya [MTN Cameroon] pour réussir la transformation numérique au Cameroun

[DIGITAL Business Africa] –  La société MTN Cameroon a participé à la journée du secteur privé au Cameroun organisée par la Société Financière Internationale (SFI) le 17 janvier 2024 à Douala. C’était en présence de plusieurs dirigeants du secteur privé sous le regard d’Achille Bassilekin III, le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat, du co-président du Groupement des entreprises du Cameroun (GECAM), Célestin Kamanou TAWAMBA, et du Vice-Président Régional de la SFI, Sergio Pimenta.

S’exprimant à la table ronde sur le thème : “Accélérer la transformation digitale en mobilisant des solutions de financement adaptées pour le développement du secteur numérique”, Marie-Rose Daya, General Manager Customer Experience & Services a MTN Cameroon, a formulé trois grandes propositions.Les trois propositions de Marie-Rose Daya [MTN Cameroon] pour réussir la transformation numérique au Cameroun

Lors de son intervention, ele a mis l’accent sur l’importance de certains éléments clés dans la transformation numérique du Cameroun. Pour elle, la réglementation est un élément majeur dans la réussite de de la transformation numérique. Deuxième élément aussi important, la disponibilité des prix abordables pour l’acquisition des appareils électroniques, afin que chacun puisse bénéficier d’une vie moderne et connectée.

Enfin, Marie-Rose Daya évoque le soutien des parties prenantes aux efforts des opérateurs pour fournir une connectivité de qualité aux communautés.

La participation de la General Manager Customer Experience & Services a MTN Cameroon à cette table ronde illustre, d’après l’entreprise l’engagement de MTN Cameroon à contribuer de manière significative à la transformation numérique du Cameroun.

Par DBA

Cameroun : l’ART renforce ses cadres en régulation avec le Pr Laurent Gille de Telecom Paris Tech

[DIGITAL Business Africa] – Pour bien mener ses missions en 2024, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) a choisi de commencer l’année 2024 par le renforcement des capacités de ses cadres. Une trentaine parmi eux suivent depuis le 15  janvier 2023 un séminaire de formation sur les fondements de la régulation, le développement des techniques d’analyse du marché et sur l’analyse des politiques d’interconnexion.

La formation est dispensée par le professeur Laurent Gille, fondateur de la formation au Brevet d’Aptitude Délivré par les Grandes Ecoles (BADGE) administrée aux professionnels de la régulation et par ailleurs professeur d’économie (émérite depuis 2017) au sein du département des Sciences économiques et sociales de Telecom Paris Tech.

« Son choix pour la présente formation semblait donc être une évidence de l’Agence d’actualiser vos connaissances sur les enjeux actuels de la régulation du numérique dans le contexte africain et de renforcer également vos compétences en ce qui concerne les cadres et instruments de la régulation du numérique », a indiqué le DG de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame, à l’endroit de ses collaborateurs lors de l’ouverture de ce séminaire de formation qui se tient au siège de l’ART.

Les cadres de l’ART conviés à cette formation qui s’achève demain, vendredi 19 janvier 2024,  seront édifiés sur divers thèmes à l’instar de la clarification des fondements de la régulation qui semblent parfois mal compris ou interprétés ; du développement des techniques d’analyse de marchés pertinents; de la clarification des enjeux et les difficultés d’application liés à la doctrine sur les ressources essentielles ; de l’appropriation de tous les dispositifs nécessaires pour une régulation orientée vers les coûts ; de l’analyse des politiques d’interconnexion prenant en compte la substitution voix-data de nos jours ou encore de l’identification des forces en présence sur le continent africain, notamment les stratégies des grands acteurs du numérique (les GAFAM) et la vitalité des acteurs historiques.

Le Pr Philémon Zoo Zame a invité ses collaborateurs à tirer le maximum de connaissances possible au cours de ce séminaire afin d’ être des régulateurs pointus et affinés dont a besoin le Cameroun à l’ère du numérique.

Par DBA

Tchad : Boukar Michel, la clé pour redynamiser de la Sotel ?

[DIGITAL Business Africa] – Une visite de travail qui augure assurément des lendemains meilleurs pour le groupe Sotel. Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique Boukar Michel et sa suite se sont rendus dans les locaux de la Société de Télécommunications du Tchad, ce 17 janvier 2024. Boukar Michel, est allé s’enquérir des conditions de travail du personnel et surtout constater les difficultés qui entravent le fonctionnement de l’opérateur de télécommunications.

Souvenez-vous que le personnel du Groupe Sotel Tchad, à travers ses organisations syndicales Synastic et Syatel, avait tenu une assemblée générale extraordinaire le jeudi 13 juillet 2023 au central téléphonique de Ridina. La rencontre avait pour objectif d’exprimer les préoccupations concernant la mauvaise gestion du groupe Sotel. Les doléances soulevées comprenaient le morcellement injustifié de terrains, le non-respect des procédures d’attribution des marchés, l’octroi abusif de licences aux FAI, l’ouverture du capital du groupe, entre autres.

Pour rappel, la Sotel Tchad à ouvert son capital au public le 22 mars 2023. C’est l’ancien ministre des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Mahamat Allahou Taher, qui a présidait la réunion de travail en présence du PDG de SpicaCom et ancien SG de l’UITv, le Dr Hamadoun Touré. Le Cabinet avait été associé aux travaux pour aider le Tchad à trouver des partenaires crédibles.

Cette visite de Boukar Michel a donc permis au directeur général de la Sotel, Clément Younoudjoum, de présenter à son hôte, l’institution dont il a la charge.
Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique a encouragé et félicité tout le personnel de la Sotel qui, selon lui, en dépit des conditions difficiles, ne baissent pas les bras. Boukar Michel n’à pas manqué de donner de nouvelles orientations et des instructions au DG de la Sotel Clément Younoudjoum. Celles-ci devant permettre à l’opérateur de retrouver ses lettres de noblesse.

Lire aussi –  Tchad: La Sotel sous administration provisoire 

A propos de la Sotel

La Société des Télécommunications du Tchad (SOTEL TCHAD) est née de la fusion des activités des télécommunications nationales de l’Office National des Postes et Télécommunications (ONPT) et celles des télécommunications internationales de la Société des Télécommunications Internationales du Tchad (TIT). Créée par la loi n° 009/PR/PM/98 du 17 août 1998, portant sur les Télécommunication, la SOTEL TCHAD a été mise en place le 22 mai 2000.

Par Jean Materne Zambo

Maroc : Selon Ghita Mezzour, la numérisation de l’administration publique a un impact positif dans la lutte contre la corruption

[DIGITAL Business Africa] – Madame le ministre de la Transition numérique et de la Réforme administrative était devant les parlementaires de la Chambre des représentants, ce 15 janvier 2024. Ghita Mezzour présentait la stratégie nationale de transition numérique « Maroc Digital  2030 » qui vise à faire du digital un levier essentiel dans divers domaines, allant de l’administration numérique à l’infrastructure. Dans son plaidoyer, elle soutenu que la numérisation de l’administration publique a un impact positif dans la lutte contre la corruption.

La stratégie « Maroc Digital  2030 » aborde plusieurs axes, dont l’administration numérique, la gouvernance, le cadre légal, les données, la conduite du changement, les compétences numériques et les infrastructures. Dans le cadre de cette stratégie, l’objectif est de réaliser l’inclusion numérique pour toucher une grande partie de la société.

Quant à la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, elle comprend un programme spécial relatif à l’administration numérique. Son taux d’achèvement est de 74%. Son objectif est évidemment d’améliorer les services électroniques, de limiter les contacts directs entre l’usager et le fonctionnaire, et de promouvoir la transparence dans les échanges administratifs, ainsi que la proximité dans la prestation de services.

Le Maroc compte actuellement plus de 600 services publics disponibles en ligne, dont 300 sont destinés aux citoyens, plus de 200 aux entreprises, et 100 aux administrations publiques. Selon la patronne du ministère de la Transition numérique et de la Réforme administrative, 170.000 opérations concernant le Régistre social unifié ( RSU ) sont enrégistrées quotidiennement.

S’agissant de celles relatives à l’assurance maladie obligatoire, elles s’élèvent à 307.000 par jour. Ghita Mezzour a annoncé la préparation de nouveaux textes de loi et réglementaires pour soutenir la numérisation des services administratifs et renforcer la légitimité légale des décisions et procédures numériques.

Une amélioration du classement du Maroc dans l’Indice de développement de l’administration  numérique en 2024 est prévue par madame le ministre de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Judith Yah Sunday [DG de Camtel] fait le point sur la future Société de patrimoine des infrastructures numériques

[DIGITAL Business Africa] – La DG de la Cameroon Telecommunications, Judith Yah Sunday épouse ACHIDI, a rappelé les nouvelles orientations de Camtel, hier, 16 janvier 2024, à Yaoundé. « CAMTEL, grâce au Gouvernement de la République, envisage la création prochaine des parcs et technopoles numériques en vue de développer la production des contenus numériques ; d’accroître et de diversifier les usages et services numériques et enfin de développer la fabrication et l’assemblage des pièces et appareils numériques », a-t- elle déclaré lors de l’ouverture de « la journée CAMTEL de l’infrastructure numérique ».

Une rencontre inscrite  dans le cadre de la célébration depuis le 08 septembre 2023, des 25 ans d’existence de l’opérateur public des télécommunications de l’État du Cameroun, placé sous le Très Haut Patronage du Président de la République.

En plus de ces parcs et technopoles numériques, la DG annonce l’imminence de la transformation de la Business UNIT TRANSPORT de Camtel en « Société de patrimoine de l’infrastructure numérique qui aura pour finalité de faciliter l’accès des TIC au plus grand nombre en assurant un espace numérique performant et sécurisé avec un indice d’accès moyen supérieur à 0,4 ».

Plus spécifiquement, Judith Yah Sunday qui prend à témoin la SND30, rappelle qu’il s’agira de développer un écosystème numérique de dernière génération à travers le parachèvement des travaux de pose de fibres optiques notamment le projet National Broadband Network II, le projet de mise en Réseau National des télécommunications d’Urgence (RNTU), le projet Central African Backbone ainsi que la poursuite du déploiement du réseau hinterland de fibre optique pour permettre le raccordement des usagers à l’infrastructure déjà réalisée et de protéger les transactions de données.

Déjà 12 000 Km de fibre optique

Le thème de la rencontre était en effet : « DEVELOPPEMENT ET GOUVERNANCE DES INFRASTRUCTURES NUMERIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA SND 30 : ENJEUX ET PERSPECTIVES ».

Cameroun : Judith Yah Sunday [DG de Camtel] fait le point sur la future Société de patrimoine des infrastructures numériquesPour mener à bien ces missions, la DG indique avoir mis sur pied, dans un contexte de « customer centricity », une stratégie ayant pour but de maîtriser les coûts de production des produits et services, et partant, de réduire les tarifs à l’utilisation généralisée des TIC par les citoyens sur toute l’étendue du territoire en assurant le maillage du pays en fibre optique.

« Les actions menées ont permis des avancées dont la construction de 12 000 Km de fibre optique. La stratégie de développement des télécommunications proposée par CAMTEL repose ainsi sur le raccordement des ménages et des entreprises à la fibre optique déjà installée, sur la poursuite des investissements en vue de la modernisation des infrastructures, sur l’extension de la couverture géographique en matière d’infrastructures numérique, sur l’amélioration de la qualité du service internet et de l’offre de nouveaux produits plus attractifs, ainsi que sur le développement de l’économie numérique », a indiqué la DG.

En rappel, dans le domaine de l’économie numérique, la SND30 a mis l’accent sur le premier pilier concernant le développement des infrastructures des communications électroniques. Il y est prévu de reconfigurer l’écosystème numérique national, notamment par la restructuration du secteur en créant une société de patrimoine de l’infrastructure numérique et en construisant l’infrastructure numérique conséquente et de sécuriser globalement les réseaux

Sur la base de ces réalisations prochaines, CAMTEL prévoit une croissance de 6,4% à l’horizon 2030 dans le secteur des télécommunications au Cameroun.

La célébration du 25ème anniversaire de CAMTEL offre à l’opérateur historique l’occasion, depuis le mois d’octobre 2023, d’organiser des ateliers de réflexions profondes sur les opportunités qu’offre le secteur des télécommunications dans une optique d’amélioration de la croissance et du développement de l’environnement économique du Cameroun.

« Cette célébration nous permet de faire un bilan, une rétrospective sur les différents leviers fondateurs de la vision et des objectifs de CAMTEL, et permettra de revoir et de se conformer à la politique impulsée par le Chef de l’Etat S.E Paul BIYA, qui est celle de la sauvegarde et de la préservation de nos infrastructures », justifie Judith Yah Sunday épouse ACHIDI.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Sénégal : 40 journalistes renforcent leurs capacités dans le numérique, initiative de l’ ARTP à travers le 7e Forum d’échanges et de partage

[DIGITAL Business Africa] – La septième édition du Forum d’échanges et de partage se tient depuis le 16 janvier 2024. L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) comme il est d’usage chaque et année, depuis 2014, permet aux reporters, professionnels des médias, d’être outillés et d’avoir la bonne information dans le domaine du numérique.

Ce sont 40 participants qui y prennent part. Ils sont membres de la Convention des jeunes reporters du Sénégal, représentée par son président, Migui Maram Ndiaye. Mais également de l’Union des Radios associatives et communautaires du Sénégal (Urac), conduite par le président Mor Talla Dieng, qui a tenu à prouver le potentiel de l’ Urac.

« Nous voulons montrer au monde la richesse et la diversité de nos cultures. L’ARTP doit se focaliser sur le soutien des acteurs des médias dans le contexte de mutation technologique », précise Mor Talla Dieng qui rappelle, devant le secrétaire général Yellamine Goumbala, représentant le directeur général, Abdou Karim Sall, que l’Urac a introduit une demande de fréquence d’une radio. Une interpellation comme celles faites par le président de la CJRS que l’ARTP a entendue. L’autorité, par la voix de son SG, « reste très sensible pour le suivi… », a-t-il dit.

Quant aux président de la convention des jeunes reporters du Sénégal, Migui Maram Ndiaye, l’initiative de l’ARTP est louable puisqu’elle permettra désormais le « traitement mécanique » des communiqués reçus souvent de l’ARTP,

« On avait pas assez d’outils pour pouvoir expliquer aux sénégalais, l’importance de ces documents. Ainsi, nous devons d’abord, non seulement être bien formés, mais également bien s’informer pour donner les bons éléments au public » a soutenu Migui Maram Ndiaye.

La convention des jeunes reporters du Sénégal sollicite un acte de l’autorité de régulation des télécommunications et des postes pour équiper les reporters en termes de clés USB, d’appareils électroniques etc. et leur permettre de faire le travail convenablement.

Le septième Forum d’échanges et de partage est aussi l’ occasion pour  l’ ARTP de dresser son bilan, mais aussi de se projeter en 2035.  Parmi ces perspectives, l’ ARTP entend s’épancher sur l’évaluation des cahiers des charges des opérateurs postaux, la promotion des innovations liées à Internet (PV6, loT et LA, etc.), l’operationnalisation des centres régionaux de contrôle des fréquences, la gestion du nom de domaine « an » et le renforcement de l’encadrement juridique de futilisation d’internet.

Parlant de bilan, le secrétaire général de l’ARTP, Yellamine Goumbala a jugé le bilan de l’ Autorité « élogieux » au niveau africain. Dithyrambe affirmé et assumé car l’ARTP a une certification à la norme ISO 27001 pour la sécurité des systèmes d’information.

Au terme de ce septième Forum d’échanges et de partage, un rapport sur des recommandations sera élaboré et partagé avec les acteurs autour de ce rendez-vous du donner et du recevoir.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : L’ Université de Douala se prépare à abriter une conférence sur l’IA

[DIGITAL Business Africa] – L’ Association Intelligence Artificielle Cameroun autorisée à organiser une conférence sur l’ IA à l’ Université de Douala. Décision tombée au bout de deux heures d’ échanges entre une délégation de l’association Intelligence Artificielle du Cameroun et des enseignants, chercheurs, doctorants, du département informatique de l’ Université de Douala. Le Dr. Justin Moskolai, coordonnateur de la famille intelligence artificielle de l’Université de Douala, présidait les échanges de ce dimanche 15 janvier 2024.

L’objectif de la rencontre était de faire un état des lieux de l’écosystème de l’IA dans la capitale économique du Cameroun et de trouver des pistes de collaboration entre l’association Intelligence Artificielle Cameroun et l’Université de Douala entre autres.

Un peu plus tôt dans la journée du mercredi 10 janvier 2024 à 12h, les Journées de Sensibilisation aux Systèmes d’information ont organisé à Yaoundé une conférence sous le thème : « Intelligence Artificielle et les métiers de la gestion d’entreprise : Quel avenir ? »

Ont pris part à ces travaux, le DG de Campus Métiers et Fred Ngaba, membre de l’IAC, les étudiants de l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC Ekounou) André HOT, ainsi que les invités présents.Les participants ont été acquis les solutions d’Intelligence artificielle pour palier le problèmes de délestages dans les pays africains.

L’association Intelligence Artificielle Cameroun – IAC a organisé la première édition des Journées Camerounaises de l’Intelligence Artificielle du 19 au 20 décembre 2023 à l’Institut des Relations Internationales (Iric) et à Polytechnique, Yaoundé, Cameroun. L’ événement était placé sous le haut patronage du ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun et du co-parrainage de Human AI (France) et Université Bordeaux Montaigne (ex – Bordeaux 3).

Par Jean Materne Zambo