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22ᵉ séminaire technique du FRATEL : Les perspectives de la Côte d’Ivoire et du Tchad pour améliorer la connectivité

[DIGITAL Business Africa] – Jour de clôture du 22ᵉ séminaire technique du FRATEL ce 22 mai 2025. Abidjan a accueilli les représentants des 48 États membres du Réseau francophone des régulateurs des télécommunications (FRATEL) depuis le 20 mai 2025. L’événement organisé par l’ARTCI en collaboration avec le FRATEL était placé sous le thème : « Connectivité internationale : état des lieux et perspectives ».

Deux acteurs du secteur des télécommunications en Afrique occidentale et centrale ont partagé la vision de leurs pays pour améliorer la connectivité. Le Tchad, représenté par le directeur de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes ( ARCEP), Haliki Choua Mahamat, a décliné sa stratégie pour que le pays atteigne les standards internationaux en matière de connectivité.

Selon l’ARCEP, « le Tchad ne dispose que d’un seul lien actif via le Cameroun, ce qui limite fortement sa résilience et sa capacité de connectivité internationale. » Le directeur général a dressé un état des lieux du déploiement national de la fibre optique, en soulignant les défis rencontrés : couverture incomplète, coût élevé, dépendance unique et insuffisance des points d’interconnexion .

Cette situation cause des désagréments comme celui survenu en octobre 2024. D’autres interruptions ont été observées, notamment la suspension de la connectivité internationale du Tchad par le Cameroun en raison d’arriérés de paiement.

Ainsi, pour remonter la pente, l’ARCEP envisage plusieurs pistes stratégiques. Notamment, la mise en place de points d’échange Internet (IXP) dans les grandes villes pour renforcer l’accessibilité locale et réduire la latence. Le DG de l’ARCEP, Haliki Choua Mahamat a aussi annoncé la signature d’accords bilatéraux et multilatéraux visant à établir des liens de redondance avec des pays voisins comme la Libye, l’Algérie et le Nigeria, en plus du lien existant avec le Cameroun.

Des initiatives en droite ligne avec la vision globale de développement de l’économie numérique et de renforcement de la souveraineté numérique du Tchad.

La délégation de l’ARCEP était conduite par son directeur général, Haliki Choua Mahamat, accompagné de Khalid Bachar Ali Souleymane, directeur de Contrôle et Inspection, Mahamat Saleh Yacoub Ourada, Chef de Service Interconnexion et Itinérance, ainsi que Houzibe Tcholna, Chef de Service Contrôle et de gestion.

Le cas de la CEDEAO était aussi évoqué à l’ouverture des travaux. C’est le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, qui s’en est fait le porte-parole. Ibrahim Kalil Konaté a soutenu que « la connectivité internationale ne peut plus être perçue comme un luxe ». Un besoin vital, une condition de survie économique, un vecteur de souveraineté, de compétitivité et d’inclusion sociale.

« C’est pourquoi, dans une dynamique collaborative, la Côte d’Ivoire soutient l’intégration des backbones régionaux entre les pays de la CEDEAO, encourage la coopération technique et réglementaire pour harmoniser les cadres juridiques, et promeut la mutualisation des infrastructures critiques dans une logique d’économie d’échelle », a déclaré Ibrahim Kalil Konaté.

Le directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Lakoun Ouattara, lui, a justifié le thème arrêté pour la circonstance.

« À l’heure où la connectivité mondiale conditionne l’accès à l’économie numérique, à l’innovation et à la compétitivité, il est essentiel de réfléchir aux défis et opportunités liés aux infrastructures internationales, qu’il s’agisse des câbles sous-marins, des réseaux terrestres transfrontaliers ou des constellations satellitaires. »

Lakoun Ouattara a aussi insisté sur l’importance de ces infrastructures dans les stratégies de souveraineté numérique des États membres :

« Plus de 99 % du trafic Internet mondial transite par les câbles sous-marins. Ce sont des infrastructures critiques, dont la résilience conditionne le développement de nos économies numériques », a-t-il dit.

Le 22ᵉ séminaire technique du FRATEL, selon l’ARTCI, constitue également une plateforme unique d’échanges, favorisant le partage de bonnes pratiques, la recherche de solutions innovantes et la construction d’un avenir numérique inclusif, résilient et durable pour tous.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 Fibre optique : Youssouf Mahamat Saleh Annadif explique la baisse des tarifs entre Sotel Tchad et Camtel [Interview vidéo]

[DIGITAL Business Africa] – Les relations entre le Tchad et le Cameroun franchissent un nouveau cap, bien au-delà des simples échanges commerciaux. C’est le message fort rappelé par le directeur général de Sotel Tchad, Youssouf Mahamat Saleh Annadif, à l’issue de la récente rencontre entre les autorités tchadiennes et camerounaises, impliquant les ministères des Télécommunications et de l’Économie numérique du Tchad, le groupe Sotel Tchad, ainsi que leurs homologues camerounais, le ministère des Postes et Télécommunications et Camtel.

Pour le DG qui a accordé une interview à Digital Business Africa, l’objectif commun est clair : faire de Camtel un acteur majeur de la sous-région CEMAC et, par extension, dynamiser l’économie numérique de toute la zone.

Le groupe Sotel Tchad, opérateur historique de la République du Tchad, est un acteur prépondérant dans le paysage de l’économie numérique et des communications électroniques du pays. Son directeur général, Youssouf Mahamat Saleh Annadif, souligne l’importance croissante des télécommunications, désormais considérées comme un levier économique essentiel et une ressource pérenne, à l’inverse des ressources souterraines.

Après des années de difficultés, marquées par un réseau vieillissant et des équipements obsolètes, Sotel Tchad est aujourd’hui sur la voie de la relance. Des in

vestissements significatifs de l’État tchadien ont permis de moderniser le réseau Salam (mobile) et de relancer des projets clés. L’entreprise propose actuellement trois produits phares : la téléphonie fixe (symbole de souveraineté pour l’État), le mobile et la fibre optique.

La fibre optique est désormais le produit phare du groupe Sotel Tchad. Des accords majeurs ont été signés avec Camtel pour améliorer la connectivité. Auparavant, Sotel Tchad ne disposait que d’une seule sortie active via l’axe Kousséri. Grâce à ces nouveaux accords, deux autres sorties seront opérationnelles : une par Mbéré et une nouvelle par le pont Yagoua et Bongor. Ces trois points de sortie depuis le Cameroun permettront une redondance essentielle, améliorant considérablement la qualité de service et la capacité de transport pour le Tchad.

Un point crucial de ces négociations a été la révision à la baisse des tarifs de la fibre optique. Cette décision témoigne de la volonté des autorités camerounaises de privilégier des relations fraternelles et non purement commerciales avec le Tchad, reconnaissant que le succès du Cameroun dans la CEMAC bénéficie à toute la sous-région.

Dans cette interview vidéo le DG explique les répercussions que cette baisse aura sur le marché des communications électroniques au Tchad.

Pour relancer son réseau mobile Salam, le groupe Sotel Tchad s’est engagé dans un processus d’ouverture de son capital aux investisseurs privés, nationaux et internationaux. Un appel d’offres a été lancé et l’opération, pilotée par un expert international en télécoms, suit son cours.

Cette démarche vise à améliorer la gestion de l’entreprise et à lui permettre de mieux rivaliser avec les opérateurs existants au Tchad. L’État tchadien a par ailleurs repris les dettes de Sotel Tchad envers Camtel, un geste fort de soutien qui renforce les liens entre les deux entités.

En termes d’ambitions pour la fibre à domicile (FTTH), Sotel Tchad prévoit de connecter 2 000 foyers dans les mois à venir à N’Djaména, avec une extension de 30 km de fibre optique supplémentaire. L’objectif à l’horizon 2026 est d’atteindre 4 000 foyers dans les grandes villes.

Suivez l’interview intégrale du Directeur Général dans cette vidéo de Digital Business Africa : www.digitalbusiness.africa.

Par Digital Business Africa.

RD Congo : La 2e phase de la plateforme numérique E-KAZI lancée

[DIGITAL Business Africa] – Le ministère de l’Industrie et du Développement des PME/PMI vient de lancer la deuxième phase de la plateforme numérique E-KAZI. Information contenue dans un communiqué publié ce lundi 19 mai 2025. L’outil est adressé aux entrepreneurs, et vise à faciliter la création d’entreprises. Grâce à cette plateforme numérique, les jeunes porteurs de projets, femmes commerçantes, artisans, PME et startups, y compris ceux qui se trouvent dans des zones reculées non couvertes par le GUCE ou confrontés à des difficultés de mobilité pourront :

• constituer en ligne la liasse documentaire nécessaire à la création d’une entreprise, en vue de sa transmission au Guichet Unique de Création d’Entreprise (GUCE) ;

• préparer à distance les documents requis : statuts, pièces d’identité, photos, etc.

Aussi bénéficieront-ils

• d’un parcours simplifié et digitalisé incluant l’attribution du RCCM, du NIF, de l’identifiant national ;

• d’un paiement sécurisé via LOGIRAD ;

• d’un accompagnement adapté avec des perspectives de labellisation, d’accès au financement

Le ministère de l’Industrie et du Développement des PME/PMI invite tous les entrepreneurs à se familiariser dès maintenant avec la plateforme en accédant à : www.ekazi.cd

Il faut rappeler que la première phase de la plateforme E-KAZI a été lancée mardi 4 février 2025 à Kinshasa. Lors de son lancement, E-kazi avait  été présentée comme une application qui va réduire le délai de traitements des dossiers avec l’interconnexion de différents services intervenants dans la création des entreprises, indique le Guichet unique de création d’entreprises.

« Ce nouveau système se caractérise notamment par l’interconnexion entre tous les services intervenants, les services de l’Economie nationale et le service national des Impôts. Désormais, au niveau du Guichet unique de création des entreprises, pour la création d’une entreprise, l’opérateur économique dépose son dossier tôt le matin ; son établissement est créé le même jour. Mais si c’est une société, c’est du jour au lendemain. La pire des choses, c’est trois jours. On ne peut pas dépasser trois jours », avait précisé le professeur Amisi Heradi, directeur général du Guichet Unique de création d’entreprises.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Google bouleverse la recherche sur le web avec ces nouveaux outils IA 

[DIGITAL Business Africa] – Une nouvelle  manière  d’effectuer la recherche sur le moteur Google. À l’occasion de la Google I/O, conférence annuelle pour les développeurs, ce mardi 20 mai 2025, le géant américain a émis l’idée de lancer une série d’innovations basées sur l’IA. Notamment, Perplexity maison, AI Overviews, Shopping propulsé par IA, entre autres. Autant d’innovations qui démontrent que les utilisateurs ont de plus en plus faim. Elisabeth Reid, V.P. responsable de la recherche chez Google, a fait le constat :

« Nous avons lancé les Aperçus de l’IA l’année dernière lors de l’I/O, et depuis, la façon dont les utilisateurs utilisent la recherche Google a profondément changé. Ils viennent sur Google pour poser davantage de questions, notamment des questions plus complexes, plus longues et multimodales.

L’IA dans la recherche permet de poser facilement toutes vos questions à Google et d’obtenir des réponses pertinentes, avec des liens vers le web ».

Sundar Pichai, directeur général de Google, rappelle ce qui a changé au sein de l’entreprise depuis que l’entreprise a intégré l’intelligence artificielle dans la recherche .

L’intelligence est désormais accessible à tous, partout. Et le monde réagit en adoptant l’IA plus rapidement que jamais. Voici quelques indicateurs importants de progrès :

• L’année dernière à la même époque, nous traitions 9 700 milliards de jetons par mois via nos produits et API. Aujourd’hui, nous en traitons plus de 480 000 milliards, soit 50 fois plus.

• Plus de 7 millions de développeurs utilisent Gemini, soit cinq fois plus qu’à la même époque l’année dernière, et l’utilisation de Gemini sur Vertex AI a été multipliée par 40.

• L’application Gemini compte désormais plus de 400 millions d’utilisateurs actifs par mois. Nous constatons une forte croissance et un engagement important, notamment avec la série 2.5. Pour les utilisateurs de la série 2.5 Pro dans l’application Gemini, l’utilisation a augmenté de 45 %.

 

AI Overviews

 

La bonne nouvelle pour les utilisateurs de Google est l’extension de l’outil AI Overviews à 200 pays, avec la prise en charge de plus de 40 langues.

AI Overviews, selon Elisabeth Reid, VP responsable de la recherche chez Google, est l’un des lancements les plus réussis de la recherche de ces dix dernières années. À mesure que les utilisateurs utilisent AI Overviews, Google constate qu’ils sont plus satisfaits de leurs résultats et effectuent des recherches plus souvent.

Sur ses principaux marchés, comme les États-Unis et l’Inde, AI Overviews génère une augmentation de plus de 10 % de l’utilisation de Google pour les types de requêtes qui affichent AI Overviews.

“Cela signifie qu’une fois que les utilisateurs utilisent AI Overviews, ils effectuent davantage de requêtes de ce type, et ce qui est particulièrement intéressant, c’est la croissance continue de cette activité. Et nous offrons ce service à la vitesse attendue de la recherche Google : AI Overviews offre les réponses IA les plus rapides du secteur »,

a dit Elisabeth Reid, VP responsable de la recherche chez Google

 

Perplexity

 

AI Overviews n’est qu’un des pions de Mountain View : Google déploie en parallèle plusieurs innovations majeures qui transforment radicalement l’expérience de recherche traditionnelle.

Google AI Mode, comparable à un Perplexity intégré directement à Google, sort officiellement de sa phase bêta aux États-Unis aujourd’hui et devient disponible pour tous les utilisateurs américains. Les utilisateurs européens devront patienter, mais Google confirme que le programme sera ouvert en Europe ultérieurement.

 

Google prévoit également d’intégrer les fonctionnalités d’agent du Projet Mariner (Un prototype de recherche explorant l’avenir de l’interaction homme-agent, en commençant par les navigateurs) au Mode IA. Le Projet Mariner a pour but de vous faire gagner du temps sur des tâches comme l’achat de billets.

Il suffit de demandez simplement : « Trouvez 2 billets abordables pour le match des Reds de samedi au niveau inférieur » et le Mode IA lancera une recherche en éventail. Le tout en analysant des centaines d’options de billets potentielles sur plusieurs sites, avec les prix et les stocks en temps réel, et se chargera du remplissage fastidieux des formulaires.

Le Mode IA vous présentera les billets correspondant exactement à vos critères, et vous pourrez finaliser l’achat sur le site de votre choix, vous faisant gagner du temps tout en gardant le contrôle.

 

Shopping par IA

 

Google est aussi engagée sur le front du commerce en ligne grâce à son outil Shopping par IA. Selon Élisabeth Neil, l’expérience d’achat en mode IA associe les fonctionnalités du modèle Gemini à  Shopping Graph de Google pour vous aider à trouver l’inspiration, à réfléchir et à affiner votre sélection de produits. Pour voir comment une tenue vous va, essayez virtuellement des milliards de vêtements disponibles, simplement en téléchargeant une photo de vous.

Et lorsque vous avez trouvé l’article idéal, vous pouvez demander à la nouvelle fonctionnalité de paiement par agent de l’acheter pour vous avec Google Pay.

La fonctionnalité sort officiellement de sa phase bêta aux États-Unis. En Europe, elle sera disponible ultérieurement.

Par Jean Materne Zambo, sources : google, numerama.com 

For Good Connections Day : Orange Cameroun sensibilise les jeunes au numérique par le sport

[DIGITAL Business Africa] – À l’heure où les enjeux de la protection des enfants en ligne deviennent cruciaux, Orange Cameroun a lancé l’édition 2025 du #ForGoodConnections Day, une initiative panafricaine qui associe sport, éducation numérique et engagement sociétal.

Organisé au stade de Bonamoussadi à Douala ce 19 mai 2025 en partenariat avec l’ANAFOOT (Académie Nationale de Football), cet événement inédit vise à sensibiliser les jeunes de 10 à 15 ans et leurs parents à une utilisation responsable du numérique, dans un format ludique et participatif.

Quand sport et numérique font cause commune

Dans un contexte où les risques liés au cyberharcèlement, à l’exposition à des contenus inappropriés et à l’addiction aux écrans deviennent des préoccupations majeures en Afrique comme ailleurs, Orange Cameroun adopte une approche originale : mobiliser le sport comme vecteur d’éducation numérique.

Sur place, les enfants, leurs parents et les salariés bénévoles d’Orange ont pris part à des ateliers éducatifs, des discussions animées par des figures du sport camerounais telles que Salomon Olembe et Annette Ngo Ndom, ainsi qu’à des jeux interactifs autour des bonnes pratiques digitales.

Salomon Olembe et Annette Ngo Ndom
Salomon Olembe et Annette Ngo Ndom

Une approche familiale et inclusive

« L’objectif est clair : favoriser le dialogue entre parents et enfants, renforcer la prise de conscience sur les risques numériques, et diffuser des conseils pratiques pour un usage sain du digital », explique Charles MBASSI, Chef du département Relations institutionnelles & sécurité chez Orange Cameroun.

Le projet met également en lumière les engagements d’Orange en matière de droits numériques de l’enfant, de protection des données, et de services dédiés à un environnement digital sécurisé.

Une initiative à portée internationale

Le #ForGoodConnections Day s’inscrit dans une vaste campagne internationale portée par le groupe Orange dans 25 pays d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient, avec une cible ambitieuse : toucher 16 000 enfants et parents d’ici juillet 2025.

Cette démarche confirme l’évolution stratégique d’Orange, qui ne se positionne plus seulement comme un opérateur télécom, mais comme un acteur engagé pour une transformation numérique éthique et inclusive.

Responsabilité numérique

À travers cette initiative, Orange Cameroun anticipe les exigences croissantes des régulateurs et des consommateurs en matière de responsabilité numérique. Dans un pays où la jeunesse est fortement connectée mais encore peu sensibilisée aux dangers du numérique, cette action s’inscrit dans une logique de prévention et d’impact social, à la croisée de la tech, de l’éducation et de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Par Digital Business Africa

Sénégal : « Door », le cloud piloté par l’ IA lancé pour réduire le gap technologique entre l’Afrique et le reste du monde

[DIGITAL Business Africa] –  La porte du développement  technologique de l’ Afrique s’ouvre peut-être avec « Door ». Le cloud entièrement piloté par l’ intelligence artificielle a été lancée ce 15 mai 2025 au cours d’une cérémonie présidée par Roger Thiam, Directeur de la Promotion de l’Économie numérique & des Partenariats au MCTN.

L’ objectif de la plateforme, d’après  le MCTN, est de réduire le gap technologique et de permettre à chaque entreprise, start-up, collectivité ou établissement scolaire d’accéder, dès aujourd’hui, à une infrastructure cloud de niveau mondial, sans quitter le continent.

« Door » signifie « porte » en anglais et « bountou » en wolof) et représente, selon le MCTN, une percée technologique majeure, conçue et développée par des ingénieurs sénégalais, dont certains revenus de la Silicon Valley pour contribuer au développement de leur pays. Ce projet est le fruit de la collaboration entre la start-up sénégalaise Cloudoor et l’opérateur Orange. L’initiative made in Senegal vise à mettre l’Afrique et les pays mieux  lotis dans le domaine de la technologique sur la même balance, explique Aliou Ba, cofondateur et CEO de Cloudoor,

« L’idée derrière DOOR est de combler le fossé technologique qui existe entre nos pays et le reste du monde. L’objectif ne se limite pas à réduire cet écart, mais bien à franchir un cap et atteindre les mêmes standards technologiques que les grandes entreprises internationales », a déclaré Aliou Ba, cofondateur et CEO de Cloudoor.

Les applications de « Door » concernent aussi bien le secteur public que privé. Dans le domaine des services publics, « Door » facilitera la digitalisation de l’administration, offrant un accès 24h/24 et 7j/7 à l’ensemble des services publics.

L’un des éléments les plus innovants du projet est l’intégration de « Maya », une intelligence artificielle spécialement conçue pour piloter et optimiser l’ensemble de l’infrastructure cloud. « Maya » s’inspire des modèles conversationnels comme ChatGPT et est adaptée aux besoins spécifiques des utilisateurs africains.

Pour autant, les citoyens pourront effectuer leurs démarches administratives à distance, à tout moment, sans contraintes. Roger Thiam, Directeur de la Promotion de l’Économie numérique & des Partenariats au MCTN y voit une clef magique.

« Door n’est pas juste un cloud. Door est une clé. Une clé qui ouvre les portes de l’avenir. […] L’espoir d’une Afrique qui code, qui héberge, qui déploie. L’espoir d’un Sénégal debout, numérique, souverain ».

En matière d’éducation, les universités bénéficieront d’un environnement numérique complet, accessible en quelques clics, sans nécessiter une expertise technique avancée. Enfin, pour les entrepreneurs et les start-ups, cette technologie représente un levier considérable d’accélération : le déploiement d’une start-up, qui nécessitait auparavant 30 jours, pourra désormais se faire en seulement 30 secondes.

L’initiative « Door »  est alignée sur la vision du New Deal Technologique. La stratégie lancée le lundi 24 février 2025 par le Chef de l’État du Sénegal, S.E Bassirou Diomaye Faye, vise à établir le pays en tant que hub numérique régional et international d’ici 2034.

Par Jean Materne Zambo, sources : ARD/te/Sf/APA

Luc Missidimbazi annonce sa candidature au secrétariat général de l’Union africaine des télécommunications (UAT), à Osiane 2025

[Digital Business Africa] – L’écosystème numérique africain a retenu son souffle ce vendredi 16 mai 2025, alors qu’une annonce de taille venait ponctuer la 9ᵉ édition du Salon Osiane. Luc Missidimbazi, figure bien connue du secteur et promoteur de cet événement phare des TIC en Afrique centrale, a officiellement déclaré sa candidature au poste de Secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT).

C’est lors d’une conférence de presse tenue en marge des travaux d’Osiane que M. Missidimbazi a levé le voile sur ses ambitions continentales. Une démarche qui, d’après lui, “marque un tournant majeur pour la valorisation de l’expertise congolaise au sein des instances continentales des TIC.”

Cette candidature n’est pas anodine. Le poste de Secrétaire général de l’UAT est stratégique. Il s’agit de la plus haute fonction exécutive de l’institution spécialisée de l’Union africaine en matière de technologies de l’information et de la communication.

L’UAT joue un rôle crucial dans l’harmonisation des politiques, la promotion du développement des infrastructures de télécommunications et la création d’un marché numérique unifié à l’échelle du continent.

La décision de Luc Missidimbazi, dont l’engagement pour le développement du numérique est palpable à travers le succès et la pérennité du Salon Osiane qu’il organise, positionne désormais le Congo Brazzaville comme un acteur désireux de peser davantage sur la gouvernance et l’orientation stratégique du secteur à l’échelle panafricaine.

L’élection pour ce poste clé interviendra prochainement et verra s’affronter plusieurs candidats issus de différents pays membres. La présence de Luc Missidimbazi dans cette course met en lumière la volonté de capitaliser sur les succès locaux et régionaux, comme Osiane, pour influencer positivement l’avenir numérique de l’Afrique dans son ensemble.

Son parcours et sa connaissance du terrain, acquis notamment via l’organisation d’un salon d’envergure continentale, seront sans doute des atouts majeurs dans cette compétition.

Qui est Luc Missidimbazi ?

Luc Missidimbazi est un ingénieur en télécommunications. Il est par ailleurs conseiller auprès du Premier ministre du Congo, où il dirige le département Postes, Télécoms et Numérique. Il préside depuis 2024 le Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques (FASUCE).

Luc Missidimbazi est aussi Directeur Broadband à l’ARPCE. Il a été Coordinateur national du projet World Bank Central African Backbone, un programme régional d’interconnexion cofinancé par les pays de la CEMAC et la Banque Mondiale. Avant cela, il était Directeur des marchés Internet très haut débit à l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques du Congo (ARPCE).

Parmi ses réalisations au Congo, en plus du salon Osiane, on peut citer :

– La mise en œuvre du programme PPP pour la gestion des réseaux optiques
– La coordination de l’harmonisation des textes pour la création d’une société patrimoniale
– Le développement d’instruments réglementaires pour la gestion du très haut débit
– L’établissement d’un plan national de très haut débit (en cours)
– La mise en place de parcs technologiques et incubateurs
– La création d’un point d’échange Internet (IXP)

Formation et parcours professionnel

Luc Missidimbazi a été formé en France à l’Université des sciences et technologies de Lille (USTL). Ingénieur diplômé, il a débuté sa carrière chez Alcatel Contracting, puis chez Cegetel (SFR) et ECI Telecom, un équipementier israélien. Dans ces entreprises occidentales, il a occupé plusieurs fonctions stratégiques, notamment :
– Responsable du Centre Technique de Lyon (Vénissieux) lors du déploiement des premières infrastructures optiques en Europe
– Ingénieur support et chef de projet réseaux
– Responsable opérationnel des grands comptes

En parallèle, il est un acteur majeur de la société civile. Il a ainsi fondé :
– L’Association des professionnels et utilisateurs des TIC du Congo
– Le Club des DSI du Congo
– Le premier Cluster High Tech du Congo

L’issue de sa candidature sera donc suivie avec grand intérêt par les professionnels, les gouvernements et les partenaires du développement numérique sur tout le continent, car elle pourrait préfigurer une nouvelle ère pour l’UAT et la place de l’expertise africaine dans ses instances dirigeantes.

Par Digital Business Africa

 17 mai 2025 : L’UIT célèbre 160 ans, Doreen Bogdan-Martin plaide pour un numérique inclusif 

[DIGITAL Business Africa] – À l’occasion de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information, célébrée ce 17 mai 2025, la Secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin, a livré une déclaration marquant une étape historique : les 160 ans de l’organisation onusienne en charge des technologies de l’information et de la communication (TIC).

« Depuis 1865, l’UIT a contribué à façonner chaque grande avancée en matière de communication : du télégraphe au téléphone, des satellites au téléphone mobile, d’Internet à l’intelligence artificielle », a rappelé la cheffe de l’UIT.

Fondée en 1865, bien avant l’ère du numérique, l’UIT est aujourd’hui au cœur des transformations technologiques mondiales. Son mandat couvre des enjeux cruciaux tels que la connectivité, la régulation des fréquences, les standards techniques, mais aussi l’inclusion numérique.

Un monde plus connecté, mais toujours inégal

Si les seize décennies écoulées ont vu une accélération sans précédent de l’accès aux technologies, Doreen Bogdan-Martin met en garde : un tiers de l’humanité reste encore hors ligne. Ce constat, dans un monde où la numérisation affecte tous les aspects de la vie sociale, économique et politique, appelle à un engagement renouvelé.

« La Journée mondiale des télécommunications est l’occasion de réfléchir au chemin parcouru, mais surtout au travail qu’il reste à accomplir », insiste-t-elle.

 Priorité à l’inclusion des femmes et des filles

La dirigeante de l’UIT a également réaffirmé l’importance d’une approche inclusive du numérique, avec une attention particulière aux femmes et aux filles, encore largement sous-représentées dans les secteurs technologiques.

« Chaque année, nous devons nous assurer que toutes et tous, et en particulier les femmes et les filles, bénéficient pleinement des opportunités offertes par les technologies. »

 Une collaboration multiacteurs essentielle

La Secrétaire générale a conclu en saluant le travail conjoint des 194 États membres de l’UIT, ainsi que de plus de 1 000 organisations partenaires, issues du secteur privé, du monde académique et de la communauté technique.

« Grâce à ces partenariats, nous veillons à ce que les technologies qui façonnent notre avenir numérique commun servent l’ensemble de l’humanité, partout dans le monde. »

 À propos de la Journée mondiale des télécommunications

Instaurée par l’UIT en 1969, la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information (JMTSI) vise à sensibiliser aux possibilités qu’Internet et les TIC peuvent offrir aux sociétés et économies, ainsi qu’aux moyens de réduire la fracture numérique.

Par Digital Business Africa

Minette Libom Li Likeng : “Nous voulons d’une IA qui tienne compte de nos réalités”

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[DIGITAL Business Africa] – Le campus de l’IAI Cameroun de Yaoundé NKOLANGA a vibré au rythme une conférence internationale organisée par la chaire UNESCO ACCES-TIC de l’IAI Cameroun. Conférence qui a vu la présence du ministre TCHADIEN des Télécommunications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’administration, Dr BOUKAR Michel, ainsi que celle du ministre camerounais des Postes et Télécommunications, Minette LIBOM LI LIKENG, avec pour thème central « Intelligence Artificielle et développement durable en Afrique : impacts dans les domaines agricole, sanitaire et éducatif. »

Au sortir de celle-ci, la Ministre Minette LIBOM LI LIKENG a souligné l’urgence pour le Cameroun et l’Afrique en général d’encadrer l’intelligence artificielle. Reconnaissant la nécessité de cette technologie, elle a mis en avant l’élaboration d’un plan stratégique méthodique et l’impérative sensibilisation de tous à la gestion des données, fondement d’une IA fiable et pertinente pour le continent.

Minette LIBOM LI LIKENG a insisté sur les risques de biais inhérents aux sources de données gratuites souvent utilisées par les chercheurs, pouvant altérer le développement d’une IA véritablement africaine. Elle a rassuré la jeunesse quant à la pleine conscience du gouvernement camerounais et à sa détermination à encadrer ce développement pour qu’il soit une réalité bénéfique pour tous.

Soulignant la dimension régionale de cet enjeu, la Ministre a plaidé pour une intelligence artificielle africaine, conçue en tenant compte des spécificités et des réalités du continent. Cette vision collaborative et responsable est essentielle pour que l’IA soit un véritable moteur de progrès pour l’Afrique.

Par Digital Business Africa

Dr Michel Boukar : “L’IAI Cameroun peut signer un accord avec l’école polytechnique de Yaoundé”

[DIGITAL Business Africa] – Une conférence internationale sur l’intelligence africaine, organisée par la chaire UNESCO ACCES-TIC de l’IAI Cameroun s’est tenue ce 15 mai 2025 à Yaoundé. Cet événement a bénéficié de la présence remarquée du Dr BOUKAR Michel, Ministre tchadien des Télécommunications, de l’Économie Numérique et de la Digitalisation de l’administration, ainsi que de Madame Minette LIBOM LI LIKENG, Ministre camerounaise des Postes et Télécommunications. En présence des étudiants et du représentant résident de l’IAI Cameroun, Armand Claude Abanda.

La conférence s’est articulée autour du thème central : « Intelligence Artificielle et développement durable en Afrique : impacts dans les domaines agricole, sanitaire et éducatif. » Cette thématique visait à examiner en profondeur les opportunités considérables et les défis complexes liés à l’intégration de l’IA au sein des secteurs vitaux du continent africain.
S’exprimant en clôture de cette journée, le Dr Michel BOUKAR a mis l’accent sur la nécessité d’éveiller la motivation des étudiants africains. Il a rappelé avec force l’intérêt fondamental que chaque étudiant devrait accorder à l’intelligence artificielle, avant de souligner les nombreux avantages concrets qui découleront de son association avec l’innovation et la pensée créative.

Cet événement s’inscrit dans une dynamique porteuse, cherchant à consolider la collaboration essentielle entre les chercheurs et les professionnels du secteur numérique. L’objectif ultime est de catalyser un développement technologique à la fois inclusif et durable pour l’ensemble de l’Afrique.

Digital Business Africa

Minette Libom Li Likeng et Michel Boukar rebattent les cartes de la coopération numérique Cameroun-Tchad

[DIGITAL Business Africa] – Exit la mission officielle de la délégation tchadienne au Cameroun. Du 14 au 15 mai 2025, le ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Boukar Michel, et sa suite ont pris part à deux rencontres techniques. D’abord avec l’opérateur des télécommunications CAMTEL. Ensuite, avec le régulateur camerounais des Télécommunications, ART. Le séjour de la délégation tchadienne, lui-même s’est entendu sur 3 jours( du 13 au 16 mai 2025). Objectif : « renforcer la coopération technologique entre les deux pays. Et ce, dans une dynamique de concertation stratégique et de développement harmonisé des infrastructures numériques ».

La délégation tchadienne s’est rendue à CAMTEL, le 14 mai 2025.  Sa DG Judith Yah Sunday et le DG de l’ Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes, Dr Haliki Choua Mahamat, ont examiné les défis et perspectives liés à l’interconnexion sous-régionale.

La seconde rencontre technique s’est tenue le 15 mai 2025 à l’immeuble Platinum, siège de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART). Là-bas, le DG de l’ ARCEP, Dr Haliki Choua Mahamat et le DG de l’ ART, le prof. Philémon Zoo Zame, se sont entretenus de la mise en œuvre et de la révision des accords de coordination des fréquences aux frontières. Deux rencontres qui rebattent les cartes de la coopération numérique entre les deux pays.

A côté des vivats et des crépitements d’appareils, il y avait des aspects de la coopération qu’il fallait revoir. Notamment la question des impayés. CAMTEL avait coupé le service internet au Tchad en raison d’une facture non réglée par le groupe SOTEL Tchad. En plus de ces impayés, il y avait la question des interférences.

Le DG de l’ ARCEP, DR Haliki Choua Mahamat, après avoir salué la qualité  des infrastructures technologiques de l’ ART n’a pas caché son mécontentement. Il vient  des interférences du spectre à l’intérieur du Tchad. Le DG de l’ ARCEP, Dr Haliki Choua Mahamat, a semblé  remonté contre les opérateurs de téléphonie mobile du Cameroun Orange Cameroun et MTN Cameroon. Le Dr Haliki Choua Mahamat a demandé au DG de l’ART, Philémon Zoo Zame de prendre des mesures pour pallier ces désagréments.

 

Engagements et résolutions

 

Au terme des échanges, les parties ont convenu des résolutions suivantes :

– finalisation du tronçon Nana-Mbéré dans un délai de deux semaines et de la liaison Yagoua-Bongor avant fin juin 2025 ;

– optimisation du temps de latence par un ajustement des équipements et un meilleur acheminement du trafic numérique ;

– renforcement de la supervision du réseau, avec un accès aux données pour les opérateurs tchadiens et l’autorisation de pose d’équipements de monitoring ;

– révision des conditions tarifaires pour les capacités supérieures à 100 Gbps, en tenant compte des enjeux de connectivité et de qualité de service ;

– accélération du projet “Clean Corridor”, visant à sécuriser les interconnexions numériques entre Kribi et Kousseri ;

– engagement de CAMTEL à améliorer les infrastructures fragiles, notamment les segments Touboro-Madingring et Yagoua-Kousseri, dont les travaux sont déjà engagés ;

– discussions ouvertes sur le règlement des créances, avec un engagement du ministère des Finances tchadien à proposer un échéancier de paiement au groupe SOTEL Tchad ;

– contrôle accru des opérateurs interconnectés au Tchad, avec une régulation plus stricte et une collaboration renforcée entre les régulateurs ;

– renforcement du dialogue technique entre les experts camerounais et tchadiens, pour une meilleure planification des infrastructures et des services numériques.

La deuxième rencontre entre le professeur Zoo Zame Philémon, DG de l’ART et le DG de l’ ARCEP, Dr Haliki Choua Mahamat,  a abordé les questions liées à la coordination des fréquences aux frontières et au roaming entre les deux pays, en présence des opérateurs de téléphonie mobile Orange Cameroun et MTN Cameroon.

 

I – Mesures conservatoires

 

Afin de garantir la stabilité et l’efficacité des réseaux de communications transfrontaliers, il a été décidé :

– de prescrire aux opérateurs concessionnaires des deux pays la réduction de leurs puissances d’émission, conformément aux seuils définis dans le précédent accord bilatéral ;

– d’organiser une concertation entre l’ART et les opérateurs camerounais le 22 mai 2025, en vue d’examiner les modalités techniques et opérationnelles de mise en œuvre des ajustements convenus ;

– de tenir une réunion conjointe Cameroun-Tchad à N’Djamena dans la deuxième quinzaine du mois de juin, afin d’effectuer une évaluation in situ de la situation et d’identifier les ajustements nécessaires.

 

II – Coordination des fréquences

 

Afin d’assurer une gestion harmonieuse et efficiente des fréquences radioélectriques aux frontières entre les deux États, il a été décidé :

– d’organiser des réunions techniques entre les équipes de gestion des fréquences du Cameroun et du Tchad, en vue d’un partage optimal des canaux et de la rationalisation de l’usage des bandes de fréquences ;

– de mettre en place un comité spécialisé chargé de réviser l’accord de coordination relatif à l’utilisation des fréquences, intégrant toutes les bandes concernées par les interférences transfrontalières ;

– d’effectuer des travaux de terrain pour délimiter avec précision les zones de coordination des fréquences, afin de faciliter leur régulation et d’optimiser la transmission des signaux ;

– de déployer des mesures spécifiques sur le terrain pour identifier et traiter les interférences susceptibles d’affecter la qualité de service dans les zones frontalières.

 

III – Mise en œuvre du Free Roaming CEMAC

 

Dans le cadre de l’application des directives communautaires relatives à l’itinérance régionale, il a été décidé :

– d’obliger les opérateurs des deux pays à poursuivre la mise en œuvre de la directive CEMAC sur le free roaming, conformément aux recommandations arrêtées lors de la réunion de Bangui ;

– de multiplier les échanges en ligne entre les Comités Techniques Nationaux du Cameroun et du Tchad, en étroite collaboration avec l’ARTAC, afin de coordonner efficacement la mise en œuvre des engagements communautaires.

 

IV – Calendrier de mise en œuvre

 

Les actions prévues seront déployées selon le chronogramme suivant :

– 22 mai 2025 : Réunion entre l’ART et les opérateurs camerounais, pour définir les mesures urgentes à appliquer avant la rencontre avec la partie tchadienne ;

– 15 juin 2025 : Réunion d’observation à N’Djamena, au Tchad, réunissant les acteurs concernés, à l’issue de laquelle un comité chargé de la révision de l’accord de coordination des fréquences sera institué ;

– Juin – Juillet 2025 : Évaluation du respect des niveaux d’émission prescrits dans les deux pays, en vue de garantir l’efficacité des ajustements techniques et opérationnels ;

– 15 juillet 2025 : Réunion de restitution des travaux du comité de révision de l’accord de coordination, organisée à Yaoundé, au Cameroun, avec présentation des conclusions et des recommandations finales, et signature de l’accord de coordination révisé.

Par Jean Materne Zambo, source: communiqué conjoint 

Youtubeurs, voici les stratégies pour gagner de l’argent sur YouTube en Côte d’Ivoire en 2025

[Digital Business Africa – Avis d’expert. Par Dr Jacky Bayili, Docteur en communication] – Avec l’essor du numérique, YouTube est devenu une plateforme incontournable pour les jeunes Ivoiriens en quête de visibilité, de créativité et de revenus. Entre ceux qui se battent pour percer et ceux qui ont déjà réussi à se monétiser, l’écosystème des YouTubeurs ivoiriens est en pleine expansion. Cet article explore les chiffres clés de YouTube en Côte d’Ivoire, les parcours des grands noms de la plateforme, et les stratégies pour transformer sa passion en source de revenus.

YouTube, une opportunité économique 

Dans un contexte où le digital prend une place croissante, YouTube s’impose comme une opportunité économique majeure pour les jeunes Ivoiriens. Étudiants, entrepreneurs ou simples passionnés, nombreux sont ceux qui voient en cette plateforme un moyen de s’exprimer, d’influencer et surtout de gagner de l’argent. Mais comment percer dans cet univers compétitif ? Quels sont les chiffres à connaître et les stratégies gagnantes ?

YouTube en Côte d’Ivoire : Les chiffres clés

La Côte d’Ivoire compte plus de 5 millions d’utilisateurs actifs sur YouTube, avec une audience majoritairement jeune (15-35 ans). La consommation de vidéos locales a connu une croissance exponentielle, portée par des créateurs qui proposent des contenus adaptés aux réalités ivoiriennes : humour, musique, tech, lifestyle et éducation.

Parmi les tendances fortes :

  • Les vidéos humoristiques et sketchs (très populaires auprès des jeunes).
  • Les clips musicaux et interviews d’artistes (la Côte d’Ivoire étant un hub culturel).
  • Les tutoriels et formations (notamment dans le domaine du business en ligne).
  • Les débats sociétaux et politiques, avec des chaînes qui génèrent des milliers de vues.

Les YouTubeurs ivoiriens qui cartonnent

Plusieurs créateurs ont réussi à se hisser au sommet de YouTube Côte d’Ivoire, devenant des modèles pour la nouvelle génération :

  1. Serge Beynaud (plus de 1M d’abonnés) – Artiste et influenceur musical.
  2. Yamoussouko (humour et lifestyle).
  3. Mouna Esprit (débats et empowerment féminin).
  4. Bagnon TV (tech et actualités digitales).

Ces influenceurs ont su capitaliser sur des contenus qualitatifs, réguliers et engageants, tout en exploitant les outils de monétisation offerts par YouTube.

Comment gagner de l’argent sur YouTube en Côte d’Ivoire ?

Pour beaucoup de jeunes, YouTube représente un rêve : vivre de sa passion. Mais derrière chaque succès se cache une stratégie bien pensée. Voici les étapes clés pour se monétiser :

1. Atteindre les conditions de monétisation

  • 1 000 abonnés minimum.
  • 4 000 heures de visionnage dans les 12 derniers mois.
  • Respecter les règles de la communauté YouTube (pas de contenus violents ou copyrightés).

2. Diversifier ses revenus

  • Publicité (AdSense) : Revenus générés par les pubs sur vos vidéos.
  • Sponsoring : Partenariats avec des marques locales/internationales.
  • Ventes de produits/services : Formations, e-books, merchandising.
  • Crowdfunding : Soutien des fans via Patreon ou autres plateformes.

3. Optimiser son contenu

  • Titres et miniatures accrocheurs.
  • Rythme dynamique (les 10 premières secondes sont cruciales).
  • Collaborations avec d’autres créateurs pour élargir son audience.

Mon expérience sur YouTube

Certains, comme moi (Dr. Jacky Bayili), utilisent YouTube comme un prolongement de leur expertise. Sur ma chaîne @jackob01, je partage des analyses en communication, des conseils en développement personnel et des réflexions sur l’actualité.

Comme beaucoup, je me bats pour me faire une place dans cet écosystème compétitif, où la monétisation n’est pas automatique, mais où la persévérance finit par payer. Mon objectif ? Inspirer les jeunes à croire en leur potentiel et à exploiter les outils digitaux pour réussir.

YouTube, une opportunité à saisir avec méthode

YouTube reste un formidable tremplin pour les jeunes Ivoiriens, mais le succès ne s’improvise pas. Entre la qualité du contenu, la régularité et l’engagement communautaire, les clés de la réussite sont multiples.

Pour ceux qui veulent se lancer, le message est clair : commencez maintenant, apprenez des meilleurs, et ne lâchez rien ! La monétisation viendra avec le temps, mais c’est avant tout la passion et la patience qui feront la différence.

Et vous, êtes-vous prêt à conquérir YouTube ?

Par Dr. Jacky Bayili
Docteur en Communication | Créateur YouTube @jackob01

Coopération : CAMTEL coupe internet au Tchad en raison des impayés, le ministre Boukar négocie à Yaoundé

[DIGITAL Business Africa] – Le Dr Michel Boukar est en visite au Cameroun. Le ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, accompagné des cadres de son département, est venu à la rencontre des autorités locales en charge des Télécommunications. En autres points maintenus au programme, la situation des impayés et le rétablissement du service internet entre le groupe SOTEL Tchad et CAMTEL. Une problématique selon la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, qui impacte de manière ” significative ” la continuité du service internet transfrontalier.

Le montant des impayés reste sous le boisseau comme la fibre optique. Digital Business Africa a contacté le chef de division Communication institutionnelle de la CAMTEL, Eric Benjamin Lamère (via WhatsApp) pour savoir exactement combien SOTEL Tchad doit exactement à la CAMTEL. Mais malheureusement, il n’a pas daigné nous en toucher mot.

Une réunion technique avec la CAMTEL et les partenaires tchadiens se tient ce mercredi à 14 h 30 au siège de l’opérateur des télécommunications. Au cours de ces échanges, il sera question de discuter de :

– la révision des tarifs du service internet et de la location de la fibre optique entre le Cameroun et le Tchad ;

– l’ interconnexion de la liaison Mbere-Nana pour la redondance de la liaison principale N’Djamena-Kousseri ;

– la sécurisation de la fibre optique Tchad-Cameroun et réalisation de nouveaux tronçons de fibre optique, en vue d’une meilleure interconnexion entre les deux pays.

Dans la journée de jeudi 15 mai 2025, les travaux techniques vont se poursuivre du côté de l’ART et de l’ARCEP. Là-bas, les deux acteurs évoqueront et débattront d’un sujet aussi crucial : la révision des tarifs roaming international entre nos deux pays conformément aux directives de la CEMAC et la régulation des interférences aux frontières. Puis suivra la visite technique et d’échanges sur les équipements de contrôle de spectre, de qualité de service et de réseaux de l’ART.

La boucle sera bouclée plus tard dans la journée avec la réunion de synthèse des échanges à la salle de conférences du bâtiment annexe du (MINPOSTEL).

Il faut rappeler que la traversée de la fibre optique tchadienne passe par le Cameroun à travers CAMTEL. Et ce, conformément au mémorandum d’entente (Mou) relatif à l’interconnexion des réseaux de transmission à fibre optique entre le Tchad et le Cameroun signé en 2021 entre le ministre camerounais des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et le ministre tchadien des Postes et de l’économie numérique, Idriss Saleh Bachar.

Selon Minette Libom Li Likeng, ce Mou devrait accroître les échanges au niveau de la sous-région, ce qui permettra aux deux pays de bénéficier de toutes les innovations technologiques.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : Pour une dotation de 188 iPad Pro aux députés, le président de l’ A.N devient presque une divinité

[DIGITAL Business Africa] – La chambre basse du Parlement tchadien est en haut, comme dirait l’autre. L’honorable Ali Kolotou Tchaïmi, président de l’Assemblée nationale, a procédé à la remise de matériel numérique, ce 13 mai 2025. Le Palais de la Démocratie a servi de cadre à cette dotation dont bénéficient les députés de la 4ᵉ législature. Au total, ce sont 188 iPad Pro, assortis d’accessoires informatiques, qui ont été remis aux membres du bureau de l’Assemblée nationale, aux présidents des groupes parlementaires ainsi qu’aux présidents des différentes commissions.

Sur son compte Facebook, Abdel-Djelan Brahim Abdoulaye, administrateur parlementaire à l’Assemblée nationale du Tchad, a servi un texte épidictique (qui fait l’éloge) à Ali Kolotou Tchaïmi.

« Panégyrique d’un acte de haute élévation morale orchestré par un leader d’exception : le très honorable Président de l’Assemblée nationale Ali Kolotou Tchaïmi.

C’est avec une vénération empreinte de solennité et un sentiment d’admiration transcendantale que nous magnifions l’acte d’une noblesse rarissime posé par le président de l’auguste Assemblée nationale, le très honorable Ali Kolotou Tchaïmi – parangon d’éthique institutionnelle et incarnation d’un magistère éclairé.

Ce geste, aussi symbolique que profondément humaniste, consacre en lui un architecte du mérite et un orfèvre de la reconnaissance.

En épinglant, à travers une attestation de reconnaissance, le fonctionnaire parlementaire Bourdane Ndari – figure de probité administrative et de labeur persévérant – le président Tchaïmi s’élève en mentor inspiré, semant dans l’humus institutionnel les germes de l’excellence, de la bravoure professionnelle et de l’héroïsme silencieux au service de l’État.

Ce geste, d’apparence modeste mais d’une portée axiologique incommensurable, transcende la simple formalité protocolaire. Il s’inscrit dans une épistémologie managériale fondée sur la sacralisation du mérite, l’exaltation de la compétence et la célébration de l’exemplarité dans l’action publique. Il constitue un rappel magistral que la vertu, le zèle et la fidélité à la République ne sont jamais vains sous la férule d’un leadership visionnaire.

À vous, très honorable président Ali Kolotou Tchaïmi, chantre de la dignité institutionnelle et héraut de l’humain dans la gouvernance, nous adressons notre reconnaissance émue. Que votre œuvre continue d’irriguer le champ du service public d’une sève régénératrice, pour que germent, dans chaque cœur de serviteur de la Nation, le goût de l’effort, l’amour du devoir et la passion du dépassement ».

Ces louanges sont psalmodiées par Abdel-Djelan Brahim Abdoulaye, administrateur parlementaire à l’Assemblée nationale du Tchad. Pourtant, rien d’extraordinaire dans ce geste du président de l’Assemblée nationale dont l’objectif est de faciliter et moderniser les travaux des élus. Encore que l’Assemblée nationale a emprunté le sentier de la dématérialisationale.

Par Jean Materne Zambo

 

RD Congo : La TNT affiche encore flou, le gouvernement sous pression 

[DIGITAL Business Africa] – Encore quelques réglages sur la TNT et la technologie sera mise au point en RDC. C’est en tout cas le souhait du ministre de la Communication et des Média. Patrick Muyaya Katembwe a présidé, ce 12 mai 2025, une session extraordinaire du Comité national de la Migration vers la TNT (CNM-TNT) avec les experts concernés sur le démarrage immédiat des travaux de la TNT sur l’ensemble du territoire national.

Plus de six ans d’attente. Le projet tarde à sortir du laboratoire. Et pourtant, le président de la République démocratique du Congo, S.E Félix Tshisekedi, « tient à apporter la télévision à tous les Congolais où qu’ils soient, pour éviter de plonger la population congolaise dans la confusion ». Une priorité nationale, selon le ministre de la Communication et des Médias Patrick Muyaya Katembwe.

Et pourquoi ? Eh bien, parce que la transition vers la TNT s’inscrit dans les engagements internationaux de la RDC, notamment auprès de l’Union internationale des télécommunications (UIT). La TNT permettra donc à la population congolaise, même dans les zones les plus reculées, d’accéder à une télévision moderne, de meilleure qualité et à moindre coût.

Le comité chargé de piloter ce projet réunit plusieurs ministères clés, notamment ceux de la Défense, de la Justice, du Plan, du Budget, des Finances, de l’Industrie, du Numérique, ainsi que celui de la Culture, des Arts et du Patrimoine. Le ministre Muyaya a indiqué qu’il est temps de rattraper le retard accumulé depuis plus d’une décennie, bien que le bout du tunnel commence à être perçu grâce à l’union des énergies.

« Avec l’appui du ministre d’État, ministre du Budget, nous avons franchi un cap important. Les procédures sont presque achevées. Dans peu de temps, nous pourrons révéler le nom du partenaire stratégique qui accompagnera le pays dans cette transformation numérique ».

Le gouvernement projette de lancer une vaste campagne de communication autour de la TNT afin d’expliquer les enjeux et bénéfices de cette innovation technologique aux populations et d’éviter que la désinformation prenne ses quartiers parmi les ménages.

Par Jean Materne Zambo

La souveraineté numérique de l’Afrique selon Bassirou Diomaye [Entretien avec Ben Yahmed de Jeune Afrique lors de l’ Africa CEO Forum]

[DIGITAL Business Africa] – Pour la cinquième fois, la Côte d’Ivoire accueille l’Africa CEO Forum. Et pour la première fois, le président du Sénégal, S. E. Bassirou Diomaye, prend part au panel présidentiel de cet événement qui réunit les décideurs et les investisseurs. Honneur au président Sénégalais, ce 12 mai 2025. Le chef de l’ Etat a l’insigne honneur de parler au nom de l’ Afrique. Comme un berger, Bassirou Diomaye Faye trace l’itinéraire que vont suivre les “brebis” pour atteindre des horizons meilleurs en matière de souveraineté numérique. Son entretien avec Ben Yahmed du journal Jeune Afrique a porté sur le thème « Souveraineté numérique africaine : mirage ou révolution en cours ? »

Révolution en cours plutôt pour le président Diomaye Faye. Le chef de l’État du Sénégal est conscient que le numérique est un véritable levier de transformation structurelle pour les pays africains. Il a présenté la vision numérique du Sénégal.

« La vision que nous avons est une vision stratégique prioritaire. Le numérique est une révolution que nous ne pouvons pas rater, après les autres révolutions qui sont passées sans que l’Afrique ait à dire son mot. Notre vision s’articule autour de trois axes qui sont la maîtrise des infrastructures, le développement des compétences et la maîtrise du cadre réglementaire.

Cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’une vision autarcique. Nous sommes ouverts aux partenaires internationaux pour bâtir une stratégie de collaboration qui rééquilibre les rapports au profit de l’Afrique et qui garantit une protection de nos données, une maîtrise de nos infrastructures à travers la construction d’infrastructures sur lesquelles nous avons le contrôle total ».

Bassirou Diomaye Faye réitère que la donnée est devenue un instrument important de prise de décisions et de souveraineté des États. Cela se matérialise par la construction des datacenters.

Comment construire les datacenters sans dépendre d’acteurs extérieurs ? A cette question, Bassirou Diomaye reconnaît que cela demande beaucoup d’investissements.

« Les pays comme le Sénégal seuls ne peuvent pas couvrir un tel investissement. Il faut un investissement massif. Tant sur le plan public que sur le privé. L’une des technologies que nous avons mises en service au Sénégal a été évaluée à 1,7 milliard de dollars.

Le partenariat que nous cherchons à nouer est un partenariat qui repose sur la collaboration des investisseurs internationaux dans le cadre d’un partenariat public-privé. Mais aussi avec l’offre locale sur laquelle nous comptons avec les partenaires qui sont dans le secteur et qui sont intéressés par le partenariat public-privé. Et sur ces rapports, il y a une collaboration que nous sommes en train de mener. Cela demande que le cadre réglementaire soit assaini ».

Attention ! Les collaborations évoquées par le président Faye doivent respecter certains préalables. Par exemple, elles ne doivent pas se faire au détriment de la souveraineté des États sur leurs données, leurs infrastructures. Bassirou Diomaye Faye insiste sur le fait que les données des Africains soient stockées localement et contrôlées par eux-mêmes.

Évidemment, cela requiert un transfert des technologies au niveau local pour que les Africains aient les outils nécessaires pour administrer ces infrastructures de souveraineté qui sont les datacenters.

Le président a cité l’Estonie et le Rwanda comme exemples inspirants. Bassirou Diomaye a souligné l’importance d’une réponse concertée à l’échelle continentale, via des cadres comme la CEDEAO ou la ZLECAf. L’orateur a également défendu une politique de soutien aux start-ups, avec une couverture nationale en 5G d’ici 2030, un Start-up Act et un appui aux jeunes talents.

La 12ᵉ édition du Africa CEO Forum s’est ouverte le 12 mai 2025 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire sous le thème : « Vers une Afrique puissante : quelle intégration économique, politique et commerciale ? »  Le panel présidentiel de cette 12ᵉ édition a réuni leurs excellences, les présidents sud-africain Cyril Ramaphosa, rwandais Paul Kagame, mauritanien Mohamed Ould Cheick El-Ghazouani et le vice-président ivoirien Tiémoko Meyliet Koné.

Par Jean Materne Zambo

La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest

[Digital Business Africa] – La Fondation Orange Cameroun a récemment manifesté son soutien aux populations de la région du Nord-Ouest en procédant à un important don de matériel médical. Ce geste de solidarité, destiné à deux formations sanitaires clés – l’Hôpital de District de Nkwen à Bamenda et le Centre de Santé Intégré (CSI) de Naka à Bali – a été officialisé lors d’une cérémonie tenue à la Direction Générale d’Orange Cameroun. 

La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest
La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest

Présidée par son PCA M. Patrick BENON, en présence de Monsieur le Délégué régional pour le Nord-Ouest représentant le ministère de la santé publique et les responsables des formations sanitaires concernées, la cérémonie de manifestation de l’élan de cœur de la Fondation Orange, a consisté à la remise d’équipements d’une valeur globale de 19 216 278 francs CFA soit 13 821 580 FCFA pour l’Hôpital de district de Nkwen et 5 394 698 FCFA pour le CSI de Naka destinés à :

  • Renforcer la capacité des plateaux techniques notamment le laboratoire du CSI de Naka et l’unité chirurgicale de l’hôpital de district de Nkwen;
  • Améliorer la qualité de service dans les unités de néonatalogie; et
  • Faciliter l’accès des couches défavorisées de ces régions aux soins de qualité.

Cette initiative fruit du dialogue crée et entretenu avec ses partenaires, témoigne de la volonté de la Fondation Orange Cameroun à tenir les engagements pris dans le cadre de sa responsabilité sociétale notamment pour ce qui concerne le domaine de la santé où elle est particulièrement active depuis sa création, en offrant du matériel spécialisé aux formations sanitaires à travers le pays.

La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest
La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest

Orange Cameroun, consciente de la précarité à laquelle sont exposées les populations de  la région et la gravité avérée de la situation sanitaire prévalant dans cette partie du pays, s’active à travers sa Fondation aux côtés des pouvoirs publics pour soutenir ces structures sanitaires qui font face à d’importantes difficultés liées à la capacité d’accueil pour la plupart, et la demande sans cesse grandissante des populations, d’où la nécessité d’améliorer les infrastructures et les doter d’équipements de dernière technologie, pour mener avec efficacité leur mission.

Pour M. Patrick BENON, Directeur Général d’Orange Cameroun par ailleurs PCA de la Fondation Orange Cameroun, « la Fondation Orange, porteuse des actions caritatives d’Orange Cameroun, entreprise responsable, n’épargnera aucun effort chaque fois qu’il sera question de s’investir sur le terrain auprès de ses partenaires pour accompagner la prise en charge des populations à travers des dons en matériels et équipements qui nous l’espérons, contribueront à faire baisser le taux de mortalité. Il s’agit à travers cet acte citoyen, de renforcer et/ou améliorer les capacités des hôpitaux pour une meilleure prise en charge des malades, surtout les femmes et nouveaux nés, permettant aux populations d’avoir accès à des soins de qualité ».

La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest
La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest

Il faut noter que la Fondation Orange n’est pas à son premier élan de solidarité vis-à-vis de la région du Nord-ouest. L’on se rappelle notamment dans un passé récent du don d’équipements médicaux de plus de 20 millions de FCFA pour relever le plateau technique de l’hôpital Régional de Bamenda en 2022, et également de la remise de 500 chèques santé permettant la prise en charge gratuite de la femme enceinte, des consultations prénatales à l’accouchement.

Source: Orange Cameroun

Côte d’Ivoire : Ibrahim Konaté et les startups préparent la grande conférence nationale sur l’ IA

[DIGITAL Business Africa] – Les startups ivoiriennes s’apprêtent à vivre un moment mémorable. Et elles peuvent compter sur le gouvernement à travers le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation. Kalil Konaté a présidé les travaux de la plateforme d’échange qui préludent à la grande conférence nationale sur l’ intelligence artificielle prévue le 18 mai 2025 à Abidjan.

Mais avant, des rencontres périodiques sont nécessaires entre les experts du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation et les starts up ivoiriennes. Ce 8 mai 2025, les deux camps se sont donc rencontrés à l’ Immeule Postel 2001 au Plateau, Abidjan, pour échanger a tour d’un thème important : « Spéciale intelligence artificielle ». L’ objectif était de renforcer les passerelles avec les jeunes entrepreneurs.

Ibrahim Kalil Konaté, ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation a réaffirmé la volonté du gouvernement d’accompagner et de soutenir l’essor des startups numériques ivoiriennes. Il a notamment mis en avant les textes législatifs déjà adoptés pour encadrer et favoriser leur développement. Il s’agit notamment de la loi no 2023-901 du 23 novembre 2023 portant promotion des starts up numériques.

En revanche, le Directeur de l’Innovation, des Startups et du Secteur Privé du ministère, Stéphane Kounandi, a présenté au ministre Konaté le projet Hub IA national avec ses piliers essentiels. Parmi lesquels le renforcement de l’accès aux ressources technologiques avec les infrastructures IA, les serveurs puissants, les solutions cloud, etc. Le Hub IA propose également un accompagnement technique de qualité aux starts up ainsi que des dispositifs de financement diversifiés.

lbrahim Kalil Konaté, ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisatione, a invité les jeunes à s’exprimer pleinement, à se faire plaisir en créant, et surtout, à concevoir des solutions en adéquation parfaite avec les besoins locaux.

La séance de travail  a été animée par des témoignages, des jeux interactifs et échanges. Les participants sont repartis, sans doute, édifiés davantage sur l’IA dans les secteurs clés tels que la santé, l’agriculture, l’éducation, la finance et la cybersécurité.

Selon le site de la Primature (gouv.ci), la Côte d’Ivoire a été classée 138 ème sur 193 pays dans l’utilisation de l’IA en 2023. Le gouvernement entend donc renverser la tendance. Pour y parvenir, des budgets importants ont été alloués à ces deux Stratégies nationales que sont la Stratégies nationales de l’Intelligence artificielle et la stratégie nationale de la Gouvernance.

Les deux Stratégies bénéficient de 2 milliards d’euros, soit 1300 milliards FCFA, pour l’IA et 3 milliards d’euros, soit 1900 milliards FCFA, pour la Gouvernance des données. Ces deux Stratégies nationales reposent sur trois piliers, à savoir le financement, l’inclusion et la gouvernance éthique.

Par Jean Materne Zambo, sources: gouv.ci, DCRP 

 

 

 

 

Tchad : Le Girls in ICT Day 2025 joue les prolongations

[DIGITAL Business Africa] – Le Girls in ICT 2025 Day reste d’actualité au Tchad. Les enseignements liés au secteur du numérique ont été prodigués aux jeunes filles dans les Lycées du Sacré Cœur et du Lycée Harazaï. Les femmes du secteur ont entretenu leurs cadettes, filles, sur les télécommunications, l’usage de l’internet ainsi que des réseaux sociaux, du 9 au 10 mai 2025. Cela juste après la célébration de la journée mondiale des jeunes filles dans le secteur des TIC le 24 avril. L’édition 2025 du Girls In ICT Day était placée sous le thème « Les jeunes filles dans le secteur des TIC au service d’une transformation numérique inclusive ».

Les activités de cette campagne de sensibilisation ont démarré en réalité ce 9 mai 2025 sous la houlette de la directrice des Affaires juridiques et du Contentieux au ministère en charge des Télécommunications, Aboubakar Fatime Zahia. La présidente du comité d’organisation des activités de ladite association a indiqué que le secteur des TIC n’est pas une exclusivité des hommes. Elle soutient que les femmes peuvent également embrasser ce métier, mais toutefois qu’elles se penchent vers des séries scientifiques en obtenant le bac D, C, E et F.

Lors des échanges entre les femmes du secteur des télécommunications et du numérique, les jeunes filles ont reçu des enseignements sur l’usage des outils numériques et particulièrement des réseaux sociaux, des éléments informatifs sur la sauvegarde des données personnelles, l’utilisation efficiente des canaux numériques, la prudence envers les harcèlements de tout genre, le e-learning, entre autres.

La cybercriminalité n’était pas en reste. Les filles ont été édifiées sur le harcèlement et l’arnaque sur internet ainsi que sur la protection de leurs données numériques.

Il a par ailleurs été recommandé aux jeunes filles de savoir utiliser efficacement l’internet. Autre domaine touché, celui de l’intelligence artificielle. La conception et la falsification des contenus à travers des vidéos erronées étaient également expliquées.

Les filles, en retour, ont semblé préoccupées par la qualité du réseau des opérateurs de téléphonie mobile, le prix d’accès à internet, l’identification des fausses informations sur le net.

Par Jean Materne Zambo, source: Doloum II Ahmed Mahamat, Attaché de presse ministère en charge des Télécoms

Cameroun : Dans la région du Centre, seules 18 Communes sur 71 ont des sites web et 42 des pages Facebook, l’ ANTIC veut changer la donne

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication tient à la digitalisation de toutes les communes. Et cela passe par une bonne présence en ligne. L’ANTIC forme 71 communes de la région du Centre aux TIC à l’occasion d’un séminaire de renforcement des capacités de trois jours (du 7 au 9 mai 2025) à Yaoundé.

Le séminaire est placé sous le thème : « Le Développement Local à l’ère de la Transformation digitale ». L’objectif des travaux est de doter les responsables TIC des communes de la région du Centre de compétences afin qu’ils puissent tirer profit du potentiel des TIC pour améliorer l’accessibilité, la qualité et la rentabilité des services communaux. Une présence en ligne jugée balbutiante par le directeur général de l’ANTIC, le Pr Ebot Ebot Enaw. Avec seulement 18 communes sur 71 disposant de sites web, soit 25,3 %, et seulement 42 communes disposant de pages Facebook.

Le séminaire doit être sanctionné par l’élaboration de schémas directeurs informatiques, de la sécurisation des systèmes d’information, de la numérisation des registres d’état civil, du financement des projets TIC, de la gestion du changement et du cycle de gestion des projets TIC.

L’ Agence effectue son travail. Aux communes d’effectuer le leur. Le directeur général a exhorté les communes à adopter et intégrer les TIC dans leurs opérations, en insistant sur le fait que les TIC ne sont plus une option, mais une nécessité, compte tenu de leur capacité à transformer fondamentalement le développement local, améliorer la fourniture des services publics, accroître les recettes communales et renforcer l’implication des citoyens.

Jusqu’en 2025, l’ANTIC a déjà formé le personnel informatique de 159 communes, soit 44 % des 360 communes que compte le pays, à l’intégration des TIC dans leurs opérations quotidiennes.

Pour leur site web, les communes peuvent, si elles en ont besoin, recourir aux entreprises spécialisées en e-Réputation et en communication digitale. C’est par exemple le cas du cabinet ICT MEDIA STRATEGIES qui renforce la présence des marques, des entreprises, institutions et des personnalités en ligne.

ICT MEDIA STRATEGIES, qui a déjà accompagné l’ANTIC dans ses formations et renforcement des capacités des acteurs publics, s’illustre aussi par la création des sites web professionnels. A l’instar de celui du Palais des Congrès de Yaoundé (www.palaisdescongres.cm) et bien d’autres.

Cameroun: ICT MEDIA Strategies renforce les capacités des gestionnaires des projets C2D en communication digitale & sécurisation des données [🔴Video]

Le cabinet ICT Media STRATEGIES développe et anime également le site web spécialisé dans les infos stratégiques sur les TIC, les Télécommunications et et Numérique en Afrique DIGITAL Business Africa. La plateforme web d’informations a accumulé plus de 749 000 impressions web (vues) dans le plus grand moteur de recherche du monde (Google) en avril 2025. Par ailleurs, plus de 8 380 clics web ont été enregistrés à la même période provenant de Google.

Le séminaire de l’ANTIC se tient à la suite de l’atelier national sur la modernisation des collectivités territoriales décentralisées (CTD). Organisé par le ministère de la Décentralisation et du Développement local à Yaoundé du 22 au 23 avril 2025, les travaux ont eu pour thème : « Réussir la transformation numérique pour une modernisation effective des collectivités territoriales décentralisées ».

Par Jean Materne Zambo, source: ANTIC 

Plus d’infos sur ICT Media STRATEGIES: [https://www.ictmedia.africa/]  Email : [email protected].

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