[DIGITAL Business Africa] – La Guinée et VINCI Energies veulent étendre leur collaboration au secteur du numérique. La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique, Rose Pola Pricemou, a rencontré une délégation de VINCI Energies Guinée ce 26 mars 2025. L’acteur des concessions, de la construction et de l’énergie, présent dans près de 120, est sollicité pour la réalisation des projets majeurs du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique. Notamment, la création d’un technopole, la construction des réseaux métropolitains à travers le pays, la construction d’un second Datacenter et l’amélioration des infrastructures Télécom en général.
Rose Pola Pricemou a encouragé VINCI Énergies Guinée à collaborer davantage avec les acteurs locaux et salué ses investissements en Guinée depuis 2016.
Avec cette éventuelle collaboration dans le secteur du numérique, l’entreprise VINCI Énergies va gagner du terrain en Guinée. Le 13 décembre 2024, une délégation de VINCI Energies International, dirigée par Julio De Almeida, PDG de la division, a déjà rencontré le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah. Lors des échanges, les deux parties ont pu discuter de partenariats public-privé et de la gestion de la dette pour favoriser les investissements en Guinée.
VINCI Énergies, présent en Guinée depuis 2016, a souligné son rôle dans des projets d’infrastructure, notamment le réseau électrique OMVG, et son engagement à former des jeunes guinéens. Le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, a salué ces efforts et encouragé VINCI à poursuivre ses investissements dans des secteurs clés comme l’énergie, les infrastructures et la digitalisation, en accord avec la vision Simandou 2040.
À propos de la vision Simandou 2040
Simandou 2040 se présente comme le programme le plus ambitieux de la Guinée, orienté exclusivement vers le développement socio-économique durable et responsable de la République de Guinée pour les 15 prochaines années avec le soutien politique et économique des grandes puissances.
Ce programme stratégique dépasse le cadre de la gouvernance sectorielle et s’inscrit dans une dynamique nationale transversale, axée sur l’industrialisation, la modernisation des infrastructures et la promotion d’une économie verte.
[DIGITAL Business Africa] – Bientôt, ça va tourner pour le Salon International de l’Audiovisuel du Cameroun. La ville de Douala se pare de ses beaux atours pour accueillir le SINAC, du 26 avril au 1er mai 2025. La conférence de presse y relative s’est tenue ce 26 mars 2025 en présence des professionnels du cinéma camerounais et de la promotrice du SINAC, Yolande Bodjong et son équipe.
Au cours de cet échange avec les confrères, le thème de la troisième édition du SINAC a été dévoilé. Il sintitule : « Révolution numérique et Audiovisuel Africain : Intelligence artificielle et TNT, Défis et Enjeux pour une Afrique compétitive ».
Le Salon international de l’Audiovisuel du Cameroun est placé sous le haut patronage du ministère de la Communication du Cameroun. Cette plateforme d’échanges vise à positionner le Cameroun comme un hub d’échanges et d’opportunités économiques pour les médias et les créateurs de contenus numériques. Pour cette édition 2025, le SINAC a choisi de miser sur l’intelligence artificielle.
La deuxième édition s’était toujours tenue au Parcours Vita de Douala. Plusieurs activités avaient meublé l’événement. Dont des conférences animée par des visages connus de l’Art. Parmi eux, Justine Tayou, Urbain Jansen, Molare, Anne Maryse Maxon entre autres.
Ces conférenciers se sont entretenus d’une thématique importante en relation avec le numérique intitulée : « Diffusion et distribution des contenus audiovisuels sur le numérique : la monétisation, une source de revenus ».
L’animateur télé ivoirien Cheick Yvhane avait aussi pris part à la fête. Et ce, en animant une masterclass sur l’importance du personal branding et du marketing digital à l’ère du numérique.
L’aspect pécuniaire n’était pas oublié. Une autre conférence a réuni des professionnels de l’audiovisuel tels qu’ Abdoul Kaba, Ulrich Takam et Blaise Option, pour échanger sur les meilleures stratégies de monétisation des contenus numériques en Afrique. Une autre master class animée par le Dr Mactar Silla et le journaliste Cheick Yvhane avait abordé les nouvelles formes de financement de la co-production audiovisuelle.
Suivez l’actualité du SINAC via les médias suivants en:
[DIGITAL Business Africa] – Le Digital 2025 Global Overview Report vient de livrer sa copie. En 2024, les internautes ont passé en moyenne six heures et 38 minutes par jour à naviguer sur le web, soit près d’un tiers de leur temps éveillé. C’est ce que révèle le rapport. Sans surprise, Google, le moteur de recherche, capte, à lui seul, plus de trafic que les 15 sites suivants combinés.
Selon le rapport, Google génère 18,73 % du trafic web total, soit près de trois fois plus que YouTube, deuxième, et plus que les 14 autres sites web réunis. Cette performance, Google la doit à la diversification de ses services (Google Search, Google Ads, Google Maps, Google Drive, etc.).
Des services qui sont devenus des outils indispensables aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. Quand on sait que les stratégies de référencement (SEO et SEA) restent essentielles pour les entreprises qui veulent assurer leur visibilité auprès de prospects et de partenaires.
Dans le domaine du BtoB, Google compte beaucoup plus sur la recherche d’informations, la publicité et la génération de leads. De plus, Google conserve son avantage grâce à son positionnement unique, notamment sur les formats longs et les contenus éducatifs, particulièrement prisés par les professionnels.
Derrière Google qui performe, se cache un poursuivant tout aussi impressionnant : YouTube. La plateforme de consommation de vidéos bombe le torse face à TikTok, Instagram Reels et d’autres plateformes émergentes. En 2024, les utilisateurs d’Android ont passé en moyenne 32 heures par mois sur TikTok, soit trois heures de plus que sur YouTube. Toutefois, la plateforme de
Dans une logique BtoB, YouTube est, d’après les experts, un canal stratégique pour le content marketing et l’engagement des audiences. Un outil idéal pour les webinaires, études de cas en vidéo et démonstrations de produits.
En dehors de ces deux mastodontes du Web, qui représentent 25 % du trafic web, il y a aussi de sérieux concurrents. En témoigne ce classement.
Par Jean Materne Zambo, sources : Comarketing News, btob-leaders.com
[DIGITAL Business Africa] – 200 Togolais s’apprêtent à recevoir des certifications dans les domaines du numérique. L’appel à candidature du programme national de Certification numérique est fermé depuis ce 25 mars 2025. Il était question pour les candidats à la candidature de soumissionner pendant cinq jours. Simplilearn, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de formations certifiantes, est la plateforme désignée par le gouvernement pour former les candidats.
La plateforme travaille en partenariat avec des entreprises et des particuliers pour répondre à leurs besoins spécifiques, en proposant des formations et un accompagnement qui aident les professionnels à atteindre leurs objectifs de carrière.
Les cours de formation sur la plateforme Simplilearn sont conçus et mis à jour par plus de 2000 experts renommés du secteur. L’ approche d’apprentissage est mixte et combine des cours en ligne, des classes virtuelles dirigées par des instructeurs, des travaux de projet et une assistance pédagogique 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Les formations en ligne proposées sont le Machine Learning, AWS, DevOps, Big Data, Hadoop, Data Science, Artificial Intelligence, Cloud Computing, Project Management, Digital Marketing, Cyber Security et Salesforce, entre autres, où les technologies et les meilleures pratiques évoluent rapidement et où la demande de candidats qualifiés dépasse largement l’offre.
Initié par la présidence de la République, Faure Gnassingbé, avec l’appui du Commonwealth, le programme national de certification numérique (PNCN) entend faire du Togo un hub technologique en Afrique de l’Ouest. Le Commonwealth, qui regroupe 56 États membres majoritairement anglophones, s’illustre ici comme un partenaire déterminé à favoriser l’inclusion numérique en Afrique. Le Togo a rejoint l’organisation en 2022 et a marqué sa volonté d’ouverture à de nouvelles opportunités économiques et technologiques.
Ce programme cible les cadres, étudiants ou professionnels titulaires d’un diplôme d’au moins bac+2, affiliés à une entreprise, une institution publique ou académique togolaise. Ils sont rattachés à une institution académique, administrative ou à une entreprise togolaise, démontrent une motivation claire et s’engagent à suivre la formation jusqu’à son terme. À la fin de la formation, les participants disposeront de certificats de formation et pourront contribuer davantage à la transformation digitale en cours dans le pays.
Par Jean Materne Zambo, sources: ciomag, togofirst
[DIGITAL Business Africa] – Le président de l’Assemblée provinciale du Tanganyika a reçu les représentants des opérateurs des télécoms. Les responsables de Vodacom, Orange, Africell ont déféré à la convocation de Cyril Kimpu Awel, ce 25 mars 2025, suite à la perturbation de la communication téléphonique à Kalemie. La ville de Kalemie et ses environs ont été « sevrés » des services des opérateurs il y a quelques jours.
La rencontre entre le président de l’Assemblée provinciale du Tanganyika et les opérateurs a été essentiellement axée sur les causes de la perturbation de la communication au travers des téléphones ces derniers temps dans la province du Tanganyika et particulièrement dans la ville de Kalemie.
Dr. Cyril Kimpu Awel a recommandé à ces Responsables des réseaux des télécommunications de mettre tout en œuvre pour améliorer la qualité de leurs services afin de permettre à la population de sa province de communiquer aisément et d’utiliser pleinement leurs forfaits. Dans le cas contraire et surtout en cas de perturbations des réseaux de communication, les maisons des télécommunications concernées se devront de restituer les forfaits non utilisés à leurs clients.
Chez les opérateurs des télécommunications, on assure être à pied d’œuvre pour qu’on ne retombe plus dans les mêmes travers. John Lubanga, responsable de Vodacom Tanganyika a donné quelques causes de cette perturbation.
« Nous nous entretenus avec le Président de l’Assemblée provinciale autour des instabilités des réseaux que la population constate ces jours-ci dans la ville de Kalemie et ses environs.
Il est que nous sommes entrain de travailler sur la fibre optique dans la province du Tanganyika. Une fibre qui était déjà lancée sur le lac, mais les travaux ont été stoppés. Les partenaires sont partis parce que les raisons sécuritaires n’ont pas permis. C’est vrai qu’il y a aussi l’instabilité network ».
Il faut ajouter à cela le problème de la défectuosité des réseaux de communication, qui résulte des difficultés de réajustement des antennes des différents réseaux de la téléphonie mobile après des pluies diluviennes qui ont des répercussions néfastes sur elles.
John Lubanga, responsable de Vodacom Tanganyika a poursuivi :
« Et comme les intempéries actuelles ont touché certaines antennes, nos techniciens sont déjà à pied d’œuvre. Que nos abonnés se calment, parce que ce sont des travaux techniques, et prions qu’il ne pleuve pas dans ces rayons d’action ».
Les responsables de Vodacom, Orange, Africell ont confié au numéro 1 de l’Organe délibérant en province que les perturbations connues ces jours dans la communication téléphonique sont dues à l’arrêt des travaux de l’installation de la fibre optique en raison de la situation sécuritaire dans la partie Est du pays.
Par Jean Materne Zambo, source : assemblée provinciale du Tanganyika
[DIGITAL Business Africa] – Un partenariat-cadre entre SENUM SA et SONATEL. Deux entités qui jouent un rôle stratégique dans le secteur des technologies et des télécommunications au Sénégal. Il le fallait sans doute pour donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre de la stratégie New Deal Technologique. La Convention de partenariat a été signée par Isidore Diouf, DG de SENUM SA et Sékou Dramé, DG de la SONATEL lors d’une cérémonie qui a eu lieu au siège de Sénégal Numérique, ce 25 mars 2025.
SENUM SA est la société nationale qui a pour mission de mettre en œuvre la politique d’informatisation de l’État ainsi que la gestion des infrastructures numériques de l’État.
Ce partenariat-cadre concerne des domaines clés tels que la mutualisation des réseaux et infrastructures, l’interconnexion des datacenters pour une souveraineté renforcée, le renforcement des compétences numériques. Une alliance qui se veut efficace selon Isidore Diouf, directeur général de SENUM SA.
« Ce partenariat témoigne de notre volonté de collaborer de façon efficace avec l’écosystème numérique compte tenu des défis numériques nombreux auxquels notre pays doit faire face. Nous sommes convaincus que cette collaboration avec le GROUPE SONATEL qui est le leader des télécommunications au Sénégal sera un accélérateur dans la mise en œuvre de la stratégie du newdeal (technologique) ainsi que des grands programmes numériques ».
Pour sa part, Sékou Dramé, directeur général de la SONATEL, estime qu’il est plus que temps d’implémenter la vision de S.E Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal.
« L’heure est à la concrétisation de l’ambition stratégique de l’Etat de moderniser son fonctionnement et de simplifier la vie des population ».
Il a ajouté :
« La Société nationale de Télécommunications ( SONATEL) entend jouer un rôle de premier plan, celui de véritable moteur de la transformation digitale de son administration et de la gestion de ses infrastructures numériques ».
Le partenariat prévoit également la création de synergies entre les Espaces Sénégal Services (ESS) de SENUM SA et les centres digitaux d’Orange. Ce qui va permettre de proposer des programmes de formation, de mentorat et l’organisation d’hackathons afin d’encourager l’innovation et de préparer la nouvelle génération de professionnels aux enjeux et défis futurs du numérique.
[DIGITAL Business Africa] – Directeurs des systèmes d’information (DSI) et responsables informatiques des ministères et institutions publiques se sont réunis. À l’initiative du ministère de la Communication et de l’ Economie numérique, ces agents de l’Etat ont pris part à un atelier de travail dans le cadre du New Deal Technologique, ce 24 mars 2025. Selon le ministère de la Communication et de l’ Economie numérique, cet atelier marque une étape importante le dans la mise en place du comité de gouvernance GouvNum, dont la mission est de structurer et de piloter les initiatives numériques de l’État.
Les échanges ont permis de présenter les objectifs et les missions clés du comité, notamment :
– Approbation technique et validation des programmes et projets numériques ou à composante numérique portés par les ministères sectoriels ;
– Définition de la stratégie et des actions de sécurité informatique de l’État ;
– Cohérence des projets numériques avec l’architecture d’entreprise gouvernementale (AEG) et le système d’information de l’État ;
– Consolidation, priorisation et planification annuelle des programmes et projets numériques ;
– Coordination et suivi des projets en collaboration avec les départements ministériels, la Direction centrale des Marchés publics (DCMP), le Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes (BOCS) et la société Sénégal Numérique (SENUM) ;
– Examen et validation des requêtes de financement des projets numériques avant leur inscription au budget de l’État ;
– Mise en place d’une stratégie évolutive pour renforcer l’efficience de la politique nationale du numérique ;
– Création d’un écosystème d’identification et de suivi des acteurs du numérique.
Ce premier atelier a été l’occasion de discuter des modalités de fonctionnement opérationnel du comité et de renforcer la collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la transformation numérique de l’État. Les travaux se poursuivront pour garantir une mise en œuvre efficace des projets et une gouvernance numérique optimale au service des citoyens.
Le Comité de Gouvernance du Numérique avait été mis en place le 19 février 2025. Les membres du gouvernement sous la coordination du président de la République, S.E Bassirou Diomaye Faye, avaient examiné puis adopté ce projet qui vise à renforcer la gouvernance des projets numériques de l’ Etat en assurant une meilleure coordination, une priorisation et un suivi des programmes numériques.
Le Comité de Gouvernance du Numérique devrait certains manquements observés dans la gouvernance numérique. Notamment, l’augmentation des coûts de non-qualité, une régression dans les systèmes d’information, un non-alignement dans les stratégies sectorielles et la stratégie nationale.
[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement malien ne ménage aucun effort pour favoriser l’éclosion des talents dans le secteur du numérique. Après les Mali Digital Awards, tenus du 18 au 20 juillet 2024 au CICB sous le thème : « Souveraineté numérique, défis et opportunités », voici le Mali Digital Accélérateur. La cérémonie de lancement de ce programme d’accompagnement et de financement destiné aux startups maliennes a eu lieu ce 20 mars 2025.
Le Mali Digital Accélérateur est dédié aux startups opérant dans le secteur du numérique et vise à renforcer la compétitivité des jeunes entreprises innovantes et à contribuer à l’essor du digital au Mali. Mohamed Ag Albachar, Chef de Cabinet , a présidé au nom de Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, la cérémonie de lancement du Mali Digital Accélérateur.
Le Chef de Cabinet a indiqué que cet accélérateur marque une nouvelle ère pour le numérique au Mali.
« Nous ne faisons pas qu’inaugurer un programme, nous ouvrons une passerelle entre talent et opportunité, ambition et réussite »
Mohamed Ag Albachar a insisté sur la nécessité de créer un écosystème performant et inclusif.
Le Mali Digital Accélérateur repose sur trois axes majeurs :
• Accompagnement et formation : Les startups bénéficieront de formations spécialisées en cybersécurité, développement web, marketing digital, intelligence artificielle et e-commerce. Des sessions de mentorat avec des experts nationaux et internationaux viendront renforcer leurs compétences entrepreneuriales.
• Financement et soutien stratégique : Un dispositif de financement structuré sera mis en place, incluant des subventions, des investissements en capital et des prêts à taux préférentiel, adaptés aux besoins de croissance des startups.
• Mise en réseau et accès aux opportunités : Grâce à un écosystème dynamique réunissant entrepreneurs, investisseurs et institutions, les startups auront l’opportunité d’accéder à des infrastructures technologiques modernes et à des opportunités de partenariats stratégiques.
Trois axes arrêtés pour pallier les défis persistants auxquels sont confrontées les jeunes entreprises du numérique. Notamment le manque de financement, l’absence d’infrastructures adaptées et les difficultés d’accès aux réseaux d’affaires.
Ada Ouologuem est la présidente du Mali Digital Accélérateur. Le programme est soutenu par des partenaires engagés dans le développement numérique du pays et se veut un moteur d’innovation et de croissance pour l’écosystème digital malien.
[DIGITAL Business Africa] – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) a tenu la première session de son Comité de Direction. Les travaux ont eu lieu ce mercredi 19 mars 2025, sous la présidence du directeur général de l’ ARPCE, Louis Marc Sakala, et ont porté sur la présentation du budget dans les grandes masses et les évaluations des projets annuels.
En prélude à cette concertation, l’équipe de direction de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques a suivi les 17 et 18 mars au siège de l’institution une sensibilisation sur les avantages et les dangers liés à l’usage de l’intelligence artificielle. Une thématique qui cadre avec les enjeux de l’heure, à en croire le DG L’ ARPCE, Louis Marc Sakala.
« Cette formation s’inscrit dans la volonté de l’ARPCE de mieux comprendre ces technologies pour protéger les citoyens et les entreprises, tout en favorisant l’innovation au Congo », a souligné le directeur général de l’ARPCE au début de la session de sensibilisation.
Selon l’agence, « l’ intelligence artificielle s’impose comme outil d’accompagnement des individus dans la réalisation de leurs tâches ; ce dans tous les secteurs et tous les domaines ».
Des experts en IA venus de France et de Suisse ont outillé les participants. Abdoulaye Ba, expert en gouvernance de l’ IA et Babacar Charles Ndoye. Le Chef de Mission et Expert en Système d’Information et Gouvernance des Données, pour l’Union Européenne a soutenu que « les outils de l’intelligence artificielle vont avoir un impact sur tous les secteurs. Il est important que le régulateur soit au fait de ces questions ».
Le Congo s’est doté en 2021 du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria). Ce centre est appuyé notamment par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Depuis fin 2022, ce centre dispense des formations diverses à des publics variés : de la cybersécurité pour les agents de l’État, à des formations très qualifiantes pour des jeunes chômeurs. Ce centre est présenté comme une aubaine pour la transformation du continent.
[DIGITAL Business Africa] – Le secteur du numérique au Sénégal a relativement atteint son altitude de croisière. Aux commandes, S.E Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal avec à ses côtés le Premier ministre, Ousmane Sonko. Le 24 mars 2024, l’opposant sénégalais Bassirou Diomaye Faye remportait les élections dès le premier tour de la présidentielle avec 54,28 % des voix.. Si Bassirou Diomaye Faye avait été plébiscité par le peuple, c’est qu’il avait un projet de société attrayant. Le président avait promis au sujet du cadre normatif de l’économie numérique de :
– œuvrer à la mise à jour et à l’harmonisation des cadres normatifs relatifs à l’économie numérique (UEMOA, CEDEAO) et à la confection d’un projet commun de protection des usagers africains du numérique, à l’image de ce que certains pays européens ont fait pour le Règlement général sur la protection des données RGPD relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données ; Caractère personnel.
– favoriser la mise en place de datacenters souverains, publics et privés, connectés à très hauts débits sur internet avec des tarifs d’hébergement compétitifs par rapport à l’offre internationale ;
– pérenniser l’interopérabilité des réseaux, services et applications numériques au sein de l’Administration ;
– recenser le patrimoine numérique de l’État et renégocier les contrats de concession y afférents dans l’intérêt du peuple sénégalais ;
– mettre en place un cadre de mutualisation des infrastructures publiques numériques ;
– renforcer les textes de loi pour apporter les garanties de sécurité et de protection des données des patients dans le cadre du programme de digitalisation de la santé ;
– adopter une loi incitative d’utilisation des solutions cloud locales et d’hébergement des données sensibles des entités dites d’importance vitale au sein du territoire.
Les réformes
Dès son installation au poste de président de la République, le 2 avril 2024, le nouveau pilote du Sénégal et son équipage sont allés à l’abordage. Le vendredi 13 septembre 2024, le monde assiste au lancement historique de GAINDESAT-1A, le premier satellite sénégalais. Fruit du travail acharné des ingénieurs et techniciens Sénégalais qui, à travers cette réalisation, ouvrent une nouvelle ère de développement technologique pour le Sénégal.
GAINDESAT-1A est destiné à collecter des données environnementales et à fournir des images satellites qui contribueront à de nombreux secteurs clés tels que l’agriculture, l’environnement, la sécurité et l’aménagement du territoire.
« Le Sénégal entre aujourd’hui dans une nouvelle ère avec le lancement réussi de notre premier satellite, GAINDESAT-1A, à 18h56 précises depuis la base de Vandenberg en Californie. Fruit de cinq années de travail acharné de nos ingénieurs et techniciens, cette avancée marque un pas majeur vers notre souveraineté technologique. Je tiens à exprimer toute ma fierté et ma reconnaissance à tous ceux qui ont rendu ce projet possible », avait-il dit.
Bassirou Diomaye Faye, a lancé ce lundi 24 février 2025 la nouvelle stratégie numérique du Sénégal, baptisée « New Deal Technologique ». Cette stratégie, inscrite dans l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 », vise à faire du pays un leader de l’économie numérique en Afrique. Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).
Pour renforcer la gourvernance des projets numériques de l’ Etat, le Sénégal a mis sur pied le Comité de Gouvernance du Numérique « GouvNum, le 19 février 2025. Cet instrument assure une meilleure coordination, une priorisation et un suivi des programmes numériques. Le Comité vient ainsi résoudre certains manquements observés dans la gouvernance numérique. Notamment, l’augmentation des coûts de non-qualité, une régression dans les systèmes d’information, un non-alignement dans les stratégies sectorielles et la stratégie nationale.
Le système judiciaire, lui aussi connaît une métamorphose. Bassirou Diomaye Faye va instruire la mise en ligne de la plateforme « JUBBANTI ». Un espace d’expression qui permet aux sénégalais de partager leurs expériences, préoccupations et suggestions afin de guider les réformes à opérer pour « une justice plus juste et plus humaine ». Les Sénégalais de tous les horizons et de tous les bords, via cette plateforme, peuvent désormais avoir un mot à dire en matière de justice.
Un leadership prometteur ?
La présidence du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM) sera assurée par le Sénégalais Mamadou Oumar Ndiaye. La décision est tombée lors de la huitième Conférence des Présidents du REFRAM vient de se tenir à Dakar les 27 et 28 Janvier 2025 sous le Thème : « Poursuivre le dialogue entre les régulateurs et les plateformes numériques ».
Le Sénégal se porte comme un charme en matière de gouvernance numérique. Et les premiers fruits commencent à tomber. Selon le rapport « Measuring digital development – ICT Development Index », sur 47 pays africains, le Sénégal est passé de 14e avec un score de 66,5 en 2023 à 12e (69,3) en 2024.
Avec plus de 21 millions d’abonnements Internet recensés à la fin de l’année 2024, le Sénégal poursuit sa transition vers une société de plus en plus connectée. Selon les chiffres de l’ ARTP, le taux de pénétration de l’Internet, qui s’élève désormais à 112,42 % contre 108,31% en 2023. Toutefois des défis subsistent. Notamment l’accès à internet dans les zones rurales, le coût des abonnements, l’amélioration de la stabilité du réseau.
Pour y remédier, Bassirou Diomaye Faye sait quels leviers acactionner. Le déploiement progressif de la 5G, l’ intensification de la concurrence entre opérateurs et l’arrivée de Starlink sont entre autres mesures annoncées en 2025.
[Digital Business Africa] – C’est dans un post publié sur la page Facebook du vice-président du MRC, Mamadou Mota, que l’on apprend que tout est rentré dans l’ordre. « Boycott Orange levé. Tout est rentré dans l’ordre », écrit Mamadou Mota le 22 mars 2025. La veille, toujours sur sa page, il avait lancé un appel au boycott d’Orange Cameroun.
Raison principale évoquée, « le refus manifeste » d’Orange Cameroun d’ouvrir un compte marchand au MRC en vue de faciliter la collecte des fonds de ce parti politique d’opposition en vue de la campagne électorale pour l’élection présidentielle d’octobre 2025 au Cameroun.
C’est le 21 mars 2025 que le public camerounais est informé des difficultés du MRC à créer un compte marchand Orange Money. Le président du parti, le Pr Maurice Kamto, a en effet publié sur sa page Facebook un communiqué dans lequel il fait part des raisons pour lesquelles il n’a pas de compte marchand Orange Money.
Il conclut son communiqué en indiquant que : « dans la violente adversité ainsi que la haine que le régime en place au Cameroun voue au MRC, nous devons désormais admettre que certaines entreprises multinationales, comme Orange/Orange Money, se comportent comme des suppôts de la dictature camerounaise en refusant aux Camerounais, dans leur propre pays, des services auxquels ils ont droit. »
LE COMMUNIQUÉ DU PR MAURICE KAMTO PUBLIÉ SUR SA PAGE FACEBOOK
« COMMUNIQUÉ SUR LE REFUS MANIFESTE D’ORANGE MONEY D’OUVRIR UN COMPTE MOBILE ORANGE MONEY POUR LA COLLECTE DES FONDS POUR NOTRE CAMPAGNE ÉLECTORALE.
Depuis le lancement de la collecte des fonds pour ma campagne électorale le 30 janvier 2025, de nombreux militants et sympathisants demandent que le MRC leur communique les coordonnées d’un compte mobile Orange Money afin qu’ils puissent contribuer. Face à la persistance quasi-quotidienne de cette demande et devant l’impossibilité pour le MRC de leur communiquer un compte Orange Money, nous portons à la connaissance du public les raisons pour lesquelles nous ne disposons pas de compte Orange Money jusqu’à ce jour.
• Le MRC a initié une première procédure d’obtention d’un compte Orange Money en décembre 2024 auprès de l’agence Orange située au quartier Mendong (carrefour Simbock) à Yaoundé. Deux semaines après le dépôt de son dossier, le MRC a appris que celui-ci a été rejeté sans motif de rejet notifié.
• Le 14 janvier 2025, le MRC a introduit une nouvelle procédure à l’agence Orange située au quartier Bastos. Tous les documents physiques sollicités ont été produits par le MRC, minutieusement vérifiés et reçus par un agent d’Orange Money.
• Le lendemain, 15 janvier 2025, Orange Money a informé le MRC que les documents reçus la veille devaient être retransmis par le MRC en fichiers numériques car les fichiers scannés par Orange Money sont « un peu flous ». Par ailleurs, Orange Money a informé le MRC que son Président National devait remplir et signer une fiche supplémentaire, fiche à remplir qui n’avait pas été communiquée la veille. A la suite de ces deux sollicitations, le MRC a produit aussi bien les documents scannés que la fiche remplie et signée de son Président National.
• De nombreuses relances du MRC faites à Orange Money les 24, 27, 28 et 30 janvier 2025 et le 5 février 2025 sur la suite réservée à notre dossier sont restées sans suite ; à chaque fois, l’agent d’Orange Money nous demandait soit d’attendre la semaine prochaine, soit de rester patient.
• Le 6 février 2025, nous avons reçu d’Orange Money une notification de rejet de notre demande de compte mobile avec comme motif de rejet : « CNI du représentant légal floue + absence du formulaire d’entrée en relation avec client dument renseigné et signé ». Le nouveau formulaire évoqué ici par Orange Money est différent de tous les formulaires remplis jusque-là par le MRC (Président National et Trésorier National) et surtout, Orange Money ne l’a jamais demandé au MRC jusqu’à ce 6 février 2025. A la suite de ce premier rejet, curieux, le MRC produira néanmoins une deuxième fois la Carte National d’Identité (CNI) scannée de son Président National ainsi que le nouveau formulaire rempli et signé du Président National.
• Le 27 février 2025, le MRC a saisi par écrit le Directeur Général, afin de comprendre les motivations d’Orange Money sur son refus de fourniture de service sans motif légitime. La correspondance est restée sans réponse jusqu’à ce jour.
• Le 6 mars 2025, le MRC a reçu un deuxième rejet de sa demande de compte mobile Orange Money. Le motif de rejet cette fois est « Absence du PV de la convention de décembre 2023 portant élection de M. KAMTO Maurice comme président national du MRC ». Pour précision, le PV décrit par Orange Money n’avait pas été demandé au MRC ni au moment du dépôt initial de son dossier le 14 janvier 2025, ni au moment du premier rejet de sa demande le 6 février 2025. Orange Money n’a jusqu’ici donné aucune explication sur les raisons de ce fonctionnement par embuscade vis-à-vis du MRC.
• Le PV portant élection de Maurice KAMTO comme Président National du MRC lors de la Convention de décembre 2023 sollicité par Orange Money lui a été transmis depuis le 11 mars 2025. Depuis lors, aucune suite n’a été donnée à notre demande de compte mobile Orange Money malgré de multiples relances.
Les militants et sympathisants du MRC doivent donc savoir que le MRC n’a ménagé aucun effort pour obtenir un compte mobile Orange Money pour la collecte des fonds de ma campagne électorale.
Dans la violente adversité ainsi que la haine que le régime en place au Cameroun voue au MRC, nous devons désormais admettre que certaines entreprises multinationales, comme Orange/Orange Money, se comportent comme des suppôts de la dictature camerounaise en refusant aux Camerounais, dans leur propre pays, des services auxquels ils ont droit.
Fait à Yaoundé, le 21 mars 2025
Maurice KAMTO
Candidat du MRC et de l’APC à la prochaine élection présidentielle »
C’est donc à la suite de ce communiqué que l’appel au boycott d’Orange est lancé par le vice-président du MRC dès le lendemain. Orange Money Cameroun ne va pas attendre longtemps pour réagir.
La réponse rapide d’Orange
Dans un communiqué publié au lendemain de la sortie du leader du MRC, la filiale du groupe français au Cameroun explique les raisons pour lesquelles la création d’un compte marchand Orange Money demande plus de précisions et peut conduire à des délais variables.
L’entreprise a tenu à préciser que ces délais peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment la typologie du compte et les procédures nécessaires à la mise en conformité et à la sécurisation, spécifiques à chaque type de compte.
Dans son communiqué, Orange Money Cameroun SA explique que l’ouverture de comptes, pour l’ensemble de ses clients, est soumise à des vérifications de documentation standard partagées par tous les acteurs du secteur.
Cependant, l’entreprise souligne qu’au-delà de ces vérifications habituelles, des mesures supplémentaires sont mises en place pour les comptes appartenant à des collectifs, tels que les associations, qui sont amenés à recevoir un volume important de transactions.
Pour l’entreprise, afin de garantir un service de qualité et de prévenir d’éventuelles failles de sécurité, Orange Money Cameroun s’impose des précautions et des tests de sécurité spécifiques pour ces types de comptes. Elle explique que cette démarche, bien que pouvant entraîner des délais variables, est essentielle pour assurer la fiabilité et la sécurité des transactions pour tous les utilisateurs.
Les cadres d’Orange Money Cameroun indiquent aussi leur engagement constant à ne ménager aucun effort pour offrir à l’ensemble de ses abonnés un service à la fois fiable et sécurisé.
Le communiqué d’Orange Money Cameroun
Dans tous les cas, le post du vice-président du MRC confirme que le MRC dispose désormais de son compte marchand Orange Money qui sera probablement incessamment communiqué aux sympathisants du MRC. « Tout est donc rentré dans l’ordr
[DIGITAL Business Africa] – Le secteur foncier n’échappe pas à la transition numérique. Une séance d’information et d’échanges internes s’est tenue, ce vendredi 21 mars 2025 au ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire (MDAT). Les échanges ont porté sur la mise en œuvre de la délimitation numérique des domaines de l’État et la mise en place des bureaux de subdivision foncière intermédiaire.
La délimitation numérique est, selon le MDAT, un nouvel outil de travail adopté au niveau des services fonciers, suivant les nouvelles technologies, dans l’objectif de recenser tous les patrimoines de l’État (domaines publics et privés de l’État) et de sécuriser le territoire national.
Une fois l’outil implémenté, l’ État malgache devrait disposer d’un « catalogue foncier ». Une sorte de base de données actualisée sur les domaines de l’État disponibles, contribuant ainsi au développement de Madagascar.
D’après les sources gouvernementales, cette délimitation numérique ne porte pas atteinte aux droits fonciers légalement établis : tout propriétaire disposant d’une preuve de son droit de propriété a le droit de revendiquer.
Cette initiative est alignée sur la vision du ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire à rapprocher les Services publics des usagers dans les localités dépourvues de Services fonciers et Guichets fonciers.
Le Bureau de Subdivision Foncière Intermédiaire (BSFI), une nouvelle structure intermédiaire, apporte la solution de service de proximité. A en croire le MDAT, 64 Services fonciers opérant à travers l’Ile ne suffisent pas pour faire face à l’augmentation de demandes d’immatriculation et de certification foncière.
Il est prévu la création de 60 nouveaux BSFI d’ici fin 2025. Cela pour faciliter la délivrance des titres et certificats fonciers, servir de points d’information sur les procédures foncières et recevoir les plaintes de la population, afin de prévenir les conflits fonciers.
Pour l’heure, un BSFI pilote à Morombe a été mis en place, dans la Région Atsimo Andrefana, rattaché aux Services fonciers de Tuléar. Sa mission est de traiter localement les demandes d’immatriculation et de certification foncière
[DIGITAL Business Africa] – Les enseignants bientôt dans la peau des élèves. Le ministre de l’Enseignement supérieur et son homologue de l’Éducation nationale ont paraphé un accord dédié à la formation des enseignants aux enjeux du numérique et de l’intelligence artificielle. C’était ce jeudi 20 mars 2025 en présence du Pr Samuel Ouya, recteur de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK).
L’ initiative sera mise en œuvre par l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK). L’objectif étant de doter l’ensemble du personnel éducatif des compétences nécessaires pour naviguer dans un environnement numérique en constante évolution.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, cette convention illustre la volonté commune de renforcer l’éducation numérique et de développer les compétences essentielles pour faire face aux défis actuels et futurs. Dans un contexte où la révolution numérique façonne de plus en plus notre monde, ce partenariat s’inscrit au cœur des priorités nationales en matière d’éducation et de transformation digitale.
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a de son côté, salué ce partenariat comme un moyen de répondre aux exigences d’un monde en perpétuel changement, où l’intégration des nouvelles technologies dans le processus éducatif est plus que jamais indispensable.
L’UN-CHK va ainsi contribuer à faire du Sénégal un modèle d’éducation numérique en Afrique et dans le monde en proposant des formations certifiantes aux 105 000 enseignants et personnels administratifs du ministère de l’Education nationale, conformément à la Stratégie du numérique pour l’Éducation 2025-2029.
Présentée le jeudi 2 janvier 2025 lors d’une rencontre entre le ministre du Numérique, Alioune Sall, et son homologue de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, cette initiative ambitieuse est dotée d’un budget de 130 milliards FCFA (206 millions de dollars).
Elle vise à moderniser le système éducatif sénégalais en intégrant les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), notamment l’intelligence artificielle, pour mieux répondre aux besoins croissants d’une main-d’œuvre qualifiée dans un monde en mutation rapide
[DIGITAL Business Africa] – Après une célébration à Yaoundé, Orange Cameroun a marqué ses 25 ans d’existence par une soirée festive et commémorative à Douala le 14 mars 2025. L’événement, tenu au Best Western Hotel, a réuni des invités qui ont pu écouter les responsables d’Orange Cameroun et assister à des prestations d’artistes, le tout agrémenté d’une dégustation de saveurs locales et d’ailleurs.
Parmi les principaux intervenants de cette soirée, le Dr Patrick Benon, directeur général d’Orange Cameroun, a rappelé les nombreuses réalisations de l’entreprise au Cameroun et sa contribution significative à l’amélioration de l’économie nationale.
Il a souligné qu’Orange Cameroun compte aujourd’hui près de 14 millions de clients, plus de 6,5 millions d’abonnés data mobile et plus de 5,5 millions d’utilisateurs d’Orange Money chaque mois, avec une couverture de la population dépassant les 90 %.
Évoquant Orange Money, le Dr Benon a mis en avant le rôle crucial de ce service de paiement mobile dans l’augmentation du taux de bancarisation, qui est passé de 11 % en 2011 à plus de 44 % actuellement.
En 2023, en effet, Orange Cameroun a créé Orange Money Cameroun SA, une filiale dédiée aux transactions financières via mobile, dont l’agrément avait été obtenu du ministère des Finances le 5 mai 2022. À l’époque, Orange Cameroun se félicitait dans un communiqué qu’« Orange Money Cameroun SA devient (ainsi) le tout premier établissement de paiement au Cameroun… habilité à fournir, de façon autonome, des services de paiement tels que les dépôts, transferts et retraits d’argent, les achats de crédits et de forfaits téléphoniques, les paiements de factures, de salaires, d’impôts et de taxes, les collectes et remontées de fonds et la réception de transferts d’argent internationaux…» .
Pour le Dr Patrick Benon, cette nouvelle entité spécialisée dans les services financiers mobiles, avec Orange Money comme produit phare, poursuit l’aventure passionnante des moyens de paiement modernes, simples et numériques au Cameroun. Il a déclaré : « Au cours de ce quart de siècle, plus de 30 000 entreprises de l’économie camerounaise ont fait confiance à Orange Cameroun et nous ont en quelque sorte poussés à nous réinventer. Plusieurs d’entre elles sont présentes aujourd’hui et je voudrais leur adresser un grand merci. Merci beaucoup. Notre réseau de distribution a généré plus de 85 000 points indirects de vente et 18 shops directs. Ce qui a généré plus de 100 000 emplois dans le pays. Combiné à nos 700 employés, nous avons contribué à rapprocher les solutions digitales plus près des populations camerounaises. »
« Orange Cameroun, a-t-il ajouté, est une entreprise aux multiples facettes et je vais vous expliquer pourquoi l’impact direct d’Orange Cameroun est indéniable sur la création d’emplois, sur l’économie et sur la fourniture d’infrastructures numériques et financières. Orange Cameroun est bien plus qu’une entreprise de télécommunications. Elle s’est positionnée à travers sa politique de responsabilité sociétale d’entreprise comme un véritable acteur social et sociétal qui contribue fortement à l’atteinte de plusieurs objectifs de développement durable des Nations unies. Orange est un soutien majeur de la culture et du sport camerounais. En effet, nous soutenons plusieurs festivals majeurs du Cameroun à l’instar du Ngondo qui est aujourd’hui inscrit au patrimoine immatériel ».
Revoir les temps forts de cette cérémonie
Également présent à cette célébration, Yves Kom, le directeur marketing d’Orange Cameroun, a souligné que l’entreprise ne célébrait pas seule son 25ᵉ anniversaire. Les abonnés et consommateurs bénéficient actuellement d’une campagne promotionnelle lancée le 25 février 2025, qui récompense quotidiennement 1 000 gagnants avec 25 gigas de données gratuites, ainsi que 25 000 minutes de communication gratuites offertes à 1 000 clients chaque jour.
Yves Kom, Directeur marketing et de communication d’Orange Cameroun
Pour marquer ces 25 ans, Orange Cameroun a également sélectionné 1 500 clients nés le 25 janvier 2000, qu’elle a surnommés les « Mbombos d’Orange », en référence à la date de création de l’entreprise. Ces clients bénéficient de nombreux lots, de forfaits Internet et de crédits de communication.
« Nous allons célébrer avec eux au cours de cette année. On a une grosse caravane. On fera le tour du Cameroun pour vraiment célébrer avec les consommateurs et leur témoigner notre message, à savoir « Orange est là » », a promis Yves Kom.
D’autres campagnes promotionnelles sont annoncées, et les cadres d’Orange invitent les abonnés à rester attentifs sur leurs différents canaux de communication.
[DIGITAL Business Africa] – Deux jours d’échanges autour du numérique à Washington. Deux jours également pour explorer d’autres pistes de coopération. Tous les décideurs africains rendus à Washington au USA du 18 au 19 mars 2025, ont certainement eu le même emploi du temps que la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Invité à prendre part au Global DIGITAL Summit à Washington dont le thème était « Voies numériques pour tous », Rose Pola Pricemou avait un emploi du temps chargé.
« Le 18 mars 2025, J’ai entamé ma première journée au Global Digital Summit 2025 avec une série de rencontres de haut niveau visant à renforcer les partenariats stratégiques et à accélérer la mise en œuvre des initiatives numériques en Guinée.
J’étais accompagnée du Conseiller TIC du Premier ministre, DR Himi Deen Touré, de son Chef de cabinet, du Conseiller TIC assurant l’intérim de la coordination du projet WARDIP-Guinée et du directeur général de l’ Agence nationale de la Digitalisation de l’ Etat ( ANDE) ».
Le Global DIGITAL Summit est une rencontre internationale, organisée par le Groupe de la Banque mondiale. L’événement a rassemblé des responsables gouvernementaux, des experts du numérique, des acteurs du secteur privé et des représentants d’organisations internationales. L’objectif est de favoriser le partage d’expériences, de solutions innovantes et de renforcer la coopération pour accélérer la transformation numérique à l’échelle mondiale.
Pas de temps de répit pour l’ importante délégation guinéenne durant leur séjour au pays de l’Oncle Sam. Et pour cause :
« Ces rencontres ont permis d’examiner les avancées respectives en matière de connectivité et d’interconnexion régionale et de Digitalisation des services publics. Les discussions ont notamment porté sur les opportunités de coopération pour renforcer l’infrastructure numérique et favoriser l’alignement des stratégies nationales avec les objectifs d’intégration numérique au niveau continental… »
a expliqué la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Rose Pola Pricemou.
Au nombre de ces rencontres, figure celle avec la Banque mondiale sur le projet WARDIP. C’ est un projet qui vise à soutenir les efforts régionaux visant à accroître la portée géographique et l’accessibilité financière des réseaux haut débit et à favoriser un environnement propice au développement d’un marché numérique unique à l’échelle régionale.
La ministre Rose Pola Pricemou en appelle au renforcement de l’écosystème numérique guinéen.
« À cette occasion, J’ai exposé notre vision du secteur et des réformes nécessaires pour renforcer l’écosystème numérique du pays. J’ai également exhorté la Banque Mondiale à augmenter l’enveloppe financière allouée à la Guinée, compte tenu de l’ampleur des initiatives en cours et des besoins en infrastructures numériques ».
La secrétaire générale de l’Union internationale des Télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin , a salué l’engagement de la Guinée en faveur de la réduction de la fracture numérique, en particulier dans les zones rurales, et a réaffirmé la disponibilité de l’UIT à accompagner le pays dans ses efforts de transformation numérique.
Yves Kom, Directeur marketing et de communication d’Orange Cameroun
[DIGITAL Business Africa] – Le directeur marketing d’Orange Cameroun, Yves KOM, a présenté aux journalistes quelques réalisations du groupe français et les grands lignes de la célébration des 25 ans de la marque au Cameroun. C’était ce 14 mars 2025 à l’Orange Digital Center situé à Orange la Soudanaise Douala. Digital Business Africa vous propose des extraits des explications du directeur marketing sur les réalisations d’Orange Cameroun et les grandes lignes de la célébration de ces 25 ans.
Yves Kom, Directeur marketing et de communication d’Orange Cameroun
« C’est un plaisir d’être là pour échanger avec vous à ce moment où nous célébrons les 25 années d’Orange au Cameroun et le lancement de la nouvelle promesse Orange qui s’intitule « Orange est là ». Orange au Cameroun, c’est près de 14 millions de clients, plus de 6,5 millions de clients data mobile, plus de 5,5 millions d’utilisateurs d’Orange Money chaque mois et une couverture de la population qui dépasse les 90 % Orange au Cameroun.
C’est une contribution importante à la vie des Camerounais dans divers domaines. C’est un service réseau et une expérience client en amélioration continue. C’est plus de 1 300 milliards de francs CFA d’investissements en réseaux en 25 ans et plus de 1 500 milliards de francs Cfa de contribution au budget de l’État, y compris les sommes collectées pour le compte de l’État.
C’est également aujourd’hui chez Orange, une capitalisation fo
te sur les technologies nouvelles, notamment l’intelligence artificielle et les données afin de mieux connaître, mieux anticiper, mieux satisfaire les besoins de nos consommateurs à travers des offres et des services adaptés.
Je voudrais faire un petit focus sur quatre points qui sont des éléments très importants sur lesquels nous sommes fiers d’apporter quelque chose de particulier dans la vie des Camerounais. Tout le monde sait bien que dans les années à venir, l’innovation au service des consommateurs sera important. Et là, j’ai envie de dire que « Max it » est là. « Max it », c’est la super application d’Orange. « Max it » aujourd’hui, c’est plus de quatre millions de Camerounais qui sont actifs dans cette super application. Exactement 4 300 000. C’est énorme. Et c’est ainsi un boulevard d’opportunités et de possibilités pour les Camerounais à travers sa marketplace qui permet aux entreprises d’intégrer leurs services et de bénéficier de cette forme d’audience qui permet aux producteurs de contenu de pouvoir facilement monétiser leurs contenus et les valoriser.
Par exemple, pour le monde de la presse, nous avons récemment créé un service qui s’appelle « Orange Global News » et qui permet de digitaliser la presse. C’est ainsi que les 12 000 utilisateurs actifs de « Max it » peuvent facilement avoir accès au contenu de la presse écrite comme Cameroon Tribune, sans sortir de leur maison.
Donc, c’est une grosse opportunité pour le monde de la presse et c’est également des contenus qui sont disponibles sur « Max it » et qui sont accessibles à tous. J’ai par exemple regardé, pour ceux qui sont les supporteurs du Réal, la victoire du Réal Avant-hier sur « Max it ». Je n’étais pas sur le terrain et j’ai pu regarder tout le match sans aucun problème sur « Max it ». Donc, clairement, c’est une véritable innovation au service du consommateur.
Le second point sur lequel je voudrais insister, c’est la jeunesse. Notre jeunesse a un véritable talent. Nous le savons. Et Orange est là également pour révéler ce talent de la jeunesse camerounaise. En 25 ans, nous avons fait plein de choses. Nous avons eu Orange Pulse, c’est la plateforme jeunesse d’Orange. Cela fait sept ans que nous l’avons mis sur pied. Elle fonctionne très bien. C’est une application disponible à travers « Max it » et qui regorge plus de deux millions de jeunes qui sont inscrits et actifs dans cette plateforme chaque mois.
Et ces jeunes bénéficient de pas mal de choses, de plateformes, d’informations, d’opportunités d’emploi ou de stage et de plein d’autres avantages.
Enfin, ce programme jeunesse d’Orange a permis d’avoir des conventions de partenariat avec les différentes universités d’État. Orange a ainsi, à travers cette convention, offert plus de 1 500 postes aux meilleurs étudiants des universités d’État.
Le troisième et avant dernier point sur lequel je m’arrêterai un peu, c’est l’accompagnement d’Orange pour la culture au Cameroun. Nos cultures sont belles, nos traditions sont vraiment riches et Orange est également là pour les valoriser. C’est ainsi que nous accompagnons les différents festivals culturels tels le Ngondo ici à Douala, Nguon à Foumban, l’Elog Mpo’o à Edéa, le Mayi à Kribi, le CHEPAN qui a eu lieu la semaine dernière à Bamendjou et également des festivals de musique patrimoniale depuis plus de quinze ans comme le Makossa ou alors le Bitkusi et j’en passe.
Et Orange a également mis sur pied un concept « Orange Music Legends » qui permet de créer une passerelle entre ceux qui sont les légendes qui ont marqué sur la musique camerounaise et les talents d’aujourd’hui sous forme de duo qui vont se challenger.
Et aujourd’hui, on pourra découvrir le duo gagnant.
Le dernier point sur lequel je voudrais dire un mot, c’est la passion de tous les Camerounais, à savoir le football. Ce que je voudrais qu’on retienne ici, c’est que Orange a toujours été là. Ces dernières années le football camerounais, en particulier les Lions indomptables, n’ont pas toujours été faciles. On a eu des années où il n’y a pas eu de grandes victoires. Mais, Orange a toujours été là depuis 23 ans. Orange est le sponsor majeur sans interruption des Lions indomptables du Cameroun.
Donc voilà quatre éléments clés de la contribution d’Orange au Cameroun sur lesquels j’ai voulu m’arrêter. Et je terminerai en disant, en disant quelques mots sur la célébration. 25 ans, ça se célèbre et nous allons célébrer avec nos différents consommateurs, avec chacun de nos consommateurs, à travers des campagnes et une campagne qui est en cours actuellement.
Elle a commencé le 25 février 2025. Elle permet de récompenser 1 000 gagnants chaque jour avec 25 gigas de données gratuites, 25 gigas de données gratuites et aussi 25 000 de réseaux de communication gratuits offerts à 1000 de nos clients chaque jour. Et nous aurons une autre campagne à venir au cours de laquelle nous allons offrir de nombreux lots.
Je demanderais simplement aux abonnés d’être attentifs, parce que ce sera une surprise qui apparaîtra sur nos différents canaux de communication. Donc, dans cette célébration, on aura une attention particulière pour les clients qui sont avec nous depuis 25 ans. Nombreux d’entre eux ont déjà reçu des belles surprises et en recevront encore dans les jours à venir.
On rendra hommage aux 25 premiers clients. Et enfin, j’ai une pensée pour la jeunesse, notamment les 1 500 clients que nous appelons les « Mbombos d’Orange ». Les « Mbombos d’Orange » sont des clients, des jeunes qui ont 25 ans, car ils sont nés le 25 janvier 2000. A savoir le même jour qu’Orange Cameroun. Nous allons célébrer avec eux au cours de cette année. On a une grosse caravane. On fera le tour du Cameroun pour vraiment célébrer avec les consommateurs et leur témoigner notre message, à savoir « Orange est là ». Merci. »
[DIGITAL Business Africa] – 20 mars 1985 – 20 mars 2025. L’Office de Radiotélévision du Cameroun, la Cameroon Radio Television (CRTV), célèbre son 40ème anniversaire. Pour marquer cet événement, une série d’activités a été lancée, avec le coup d’envoi donné le 18 mars 2025 par Charles Ndongo, le Directeur général de la CRTV, lors de l’ouverture des Journées Portes Ouvertes et du Carrefour des Métiers au siège de Mballa II à Yaoundé.
Ce 19 mars, toujours à Mballa II, se tient un colloque scientifique axé sur « La télévision dans le nouvel environnement de la communication ». Cette rencontre vise à revenir sur le rôle historique de la télévision au Cameroun, à analyser son évolution et à dresser un bilan de sa place dans le paysage médiatique actuel, en tenant compte des défis posés par les réseaux sociaux et les nouvelles technologies.
Pour le Directeur général de la CRTV, il s’agit d’une opportunité de « marquer un temps d’arrêt, de regarder dans le rétroviseur et de nous projeter sur les défis qui attendent ce média aujourd’hui à l’ère des réseaux sociaux et des autoroutes de l’information ».
Dans cette optique, Digital Business Africa a rencontré les acteurs clés de la transformation digitale des contenus de la CRTV. Parmi eux, Elvis Mbimba, le directeur des nouveaux médias, qui coordonne l’orientation digitale des contenus de la CRTV et leur déploiement sur les plateformes numériques.
Rencontré le 18 mars 2025 dans son bureau au 5ème étage de la CRTV à Mballa II, Elvis Mbimba a partagé avec Digital Business Africa les enjeux et les défis de la transformation digitale de l’institution. Il a également dévoilé les clés du succès de CRTV Web, qui cumule aujourd’hui 1,5 million d’abonnés sur Facebook, YouTube et X, dont plus d’un million sur Facebook.
Au cours de cet entretien, Elvis Mbimba a également expliqué les raisons et les circonstances des suspensions des pages de CRTV Web par Meta (Facebook) et YouTube. Il a par ailleurs souligné le soutien du top management de la CRTV à la stratégie digitale, qui vise à transformer l’ensemble de la production et les circuits de diffusion. Enfin, il a annoncé un déploiement exceptionnel de CRTV Web lors de la campagne électorale pour l’élection présidentielle d’octobre 2025.
Voir et lire l’interview intégrale sur Digital Business Africa
Digital Business Africa : Comment la CRTV s’est-elle organisée pour avoir à ce jour plus d’un million d’abonnés sur sa page Facebook baptisée CRTV Web ?
Elvis Mbimba : Nous sommes sur Facebook depuis mai 2016 et nous avons trouvé des gens qui étaient déjà présents sur Facebook dans l’univers médiatique. Nous nous sommes dit qu’on ne doit pas se contenter juste de reprendre les contenus qui sont diffusés à l’antenne. Nous allons y ajouter quelques contenus de qualité pour développer une plus grande attractivité. Mais la marque CRTV porte. Dès que nous avons lancé CRTV web, le fait que la marque CRTV est vraiment attachée aux Camerounais qui la considèrent comme leur télé, parce que c’est la télé de l’État, a fait qu’il y a eu beaucoup d’engouement. Mais nous avons aussi mené quelques actions.
Nous sommes associés à certains événements culturels, sportifs et politiques. CRTV web a beaucoup recruté pendant les événements politiques. Notamment lors des élections présidentielles de 2018 avec les live du contentieux diffusés sur Facebook. Mais également avec le déploiement pendant la campagne électorale. Nous avons diffusé en direct les meetings des candidats. Du candidat du parti au pouvoir, mais aussi des candidats de l’opposition. Donc, cela a été facile dans les années 2017, 2018 et 2019 de conquérir le public.
En plus, nous sommes à presque tous les grands événements. Au Qatar pendant la Coupe du monde ou encore à la CAN ? Cela faisait que nous avions un contenu qu’on ne pouvait retrouver à la télévision ni à la radio. Ce qui a fait de CRTV web un endroit où on pouvait trouver des contenus de qualité. Les contenus que nous publions sont repris par d’autres. Repris professionnellement par certains, mais aussi repris un peu de manière illicite par d’autres qui s’assurent qu’il n’y a aucun indice que ces contenus nous appartiennent.
Certains effacent parfois le logotype de CRTV Web. Si je prends par exemple la visite du ministre d’État secrétaire général de la présidence de la République à Douala, nous y étions à presque tous les points. Nos photos, dès qu’elles étaient diffusées, étaient reprises par beaucoup d’autres personnes. Cela ne nous dérange pas, parce que nous sommes en partie là pour cela aussi.
Digital Business Africa : Pourquoi la création d’une nouvelle page FacebookCRTV Web Info ?
Elvis Mbimba : Sur Facebook, aujourd’hui, vous avez une nouvelle page qui s’appelle CRTV Web Info. C’est la rédaction web qui veut se distinguer par un contenu essentiellement informatif, alors que CRTV Web va rester la page qui accompagne nos différents écrans télés et nos chaînes radios. CRTV Web les accompagne par la promotion des émissions et par d’autres contenus interactifs intéressants. CRTV Web Info est une page Facebook qui rassemble de l’information sur le Cameroun traitée selon la ligne éditoriale de la CRTV.
La rédaction web voulait se distinguer. Elle estimait que CRTV Web est un peu rempli de toutes sortes de contenus. C’est une page où on peut vous poser une question juste pour amuser la galerie. On peut y poster un contenu qui a un rapport avec le concert d’un artiste. L’équipe de la rédaction web estimait que c’était un peu fourre-tout. Mais on leur expliquait qu’on pouvait pas aller sur Facebook et être comme si on était au journal télévisé en permanence.
Sur Facebook, il faut un peu plus de discussions et de contenus attractifs. C’est pourquoi ils ont sollicité CRTV Web Info. En plus, nous avons constaté qu’ailleurs, à BBC, CNN ou encore TF1, l’expérience là-bas, c’est qu’il y a une démocratisation des pages. Il y a la page Facebook centrale, mais également des pages Facebook spécifiques. À partir de ces expériences, on s’est dit qu’il y a un public particulier qui ne se retrouve pas dans la page Facebook CRTV Web où l’on peut retrouver du divertissement à outrance. Ce public a peut-être besoin d’une page où on lui donne seulement de l’info. Surtout que Twitter, qui avant était notre moteur d’info, est en train de perdre sa dimension d’antan depuis qu’il a changé de propriétaire et pris une nouvelle direction. Il fallait, sur Facebook, se distinguer en créant quelque chose de purement informatif à côté de CRTV Web.
Digital Business Africa : Comment le travail est-il organisé à CRTV Web ?
Elvis Mbimba : Je tiens à être reconnaissant vis-à-vis du management de la CRTV, du conseil d’administration et du directeur général. CRTV web est né avant CRTV News et avant CRTV Sports. Je tiens aussi à dire que CRTV Sports et CRTV News sont des chaînes TV. CRTV Web est portée par toute une direction qu’on appelle la division des nouveaux médias coordonnée par un directeur plein. Puis, il y a deux grandes structures : la première, c’est la rédaction web, et la seconde, c’est le département de la communication digitale.
À la rédaction web, Ils sont à peu près 15 personnes avec un rédacteur en chef et deux chefs. L’un pour le desk anglophone et l’autre pour le desk francophone et plusieurs journalistes web qui sont tous multifonctions. Ils font de la vidéo, de l’infographie, écrivent des textes, publient pour le site web de la CRTV, publient sur Facebook et sur X (ex Twitter).
Au département de la communication digitale, vous retrouvez essentiellement des CM et des profils de communicateur. Ils s’intéressent beaucoup à la promo de tout ce qu’il y a comme émission à la CRTV, sur nos trois chaînes de télé, sur le Poste national et sur les stations régionales qui assurent la visibilité des événements que la CRTV organise, comme ces journées portes ouvertes. Ils font sur les réseaux sociaux ce qu’on appelle du prolongement.
Ils vont capter dans une émission un extrait fort ou un passage important qu’on va partager sur les réseaux sociaux. C’est l’équipe de la communication digitale qui fait cela. Ils sont aussi à peu près une quinzaine de personnes qui ont des profils de communicateurs. On y retrouve un chef de département, deux chefs de service dont l’un est social media manager et l’autre est le web content manager. Ils fabriquent des contenus qui sont spécifiques au Web et qui marchent sur le web dans divers domaines. Des contenus sur le sport, sur la beauté, etc.
Ils nous proposent de nouveaux contenus. Par exemple, il y a un contenu sur l’agriculture qu’ils ont lancé et qui marche, parce qu’il y a des gens qui s’intéressent de plus en plus à l’agriculture. Il y en aura encore chaque fois que ce sera possible.
Après, nous sommes soutenus par une petite équipe technique qui s’appelle le service technique et qui est composé essentiellement de techniciens web. Ils aident un peu toutes ces équipes à assurer le fonctionnement de tout cela.
Digital Business Africa : Pourquoi le JT de la CRTV n’est plus automatiquement diffusé sur les pages Facebook et YouTube de CRTV Web ?
Elvis Mbimba : C’est parce que nous avons eu une difficulté. La difficulté, c’est que nos journaux, nous les produisons avec des contenus qui n’ont pas de problème lorsque nous sommes sur le linéaire. Mais ces contenus peuvent créer des problèmes lorsque nous sommes sur le digital, parce qu’on vous dit que vous n’avez pas de droits sur certaines musiques, sur certaines images ou encore que vous enfreigniez les règles communautaires sur les réseaux sociaux.
Nous avons eu beaucoup de problèmes pareils qui, parfois, ont même entraîné quelquefois la suspension de la page Facebook de la CRTV. C’est arrivé quelques fois. Nous nous sommes dit qu’il fallait d’abord sortir de cette logique-là, parce que nous avons aussi observé ce qui se passe ailleurs. Ce que les chaînes TV font ailleurs aujourd’hui, c’est qu’ils découpent le journal télévisé en plusieurs sujets et le diffusent de manière isolée. Pas l’intégralité du journal. Cela vous donne la possibilité, sur chaque papier, de chercher les éléments qui peuvent créer des problèmes de droit d’auteur et de les remplacer.
Nous sommes en ce moment dans cette logique, mais cela nous demande un travail de collaboration avec la rédaction centrale qui va nous amener à travailler un peu sur les papiers avant qu’ils ne passent au JT et pour pouvoir les mettre en ligne immédiatement après le journal. C’est ce travail qui ne nous concerne pas tout seul que nous sommes en train de définir. C’est vrai que les internautes se plaignent de cette réalité, mais il fallait préserver la capacité de notre page à rester disponible longtemps. C’est pour cela qu’après les sanctions de Meta, nous nous sommes dit qu’il fallait arrêter de diffuser les JT de la CRTV, réfléchir à une nouvelle stratégie, la mettre en place et faire qu’elle commence à bien fonctionner.
Digital Business Africa : Pourquoi ne pas diffuser ces JT de la CRTV sur YouTube ?
Elvis Mbimba : Pour YouTube, tout le monde sait au Cameroun que nous avons perdu notre première chaîne CRTV Web. La chaîne YouTube que nous avons créée en même temps que la page Facebook CRTV Web en mai 2016. Nous l’avons perdu parce qu’après les avertissements sur la violation des droits d’auteur, ils ont supprimé la chaîne. Puis, nous avons été obligés de créer une autre chaîne.
C’est l’expérience sur des chaînes de télévision. Toutes les chaînes de télévision veulent être sur YouTube, parce que YouTube est un peu considéré comme le repère. Non seulement la bibliothèque, mais aussi l’instrument de mesure de la compétitivité des produits et contenus. Donc, beaucoup de chaînes TV comme la CRTV ont souvent perdu leur chaîne sur YouTube. Je connais des TV qui en ont perdu cinq fois leur chaîne YouTube avant de s’ajuster.
Après avoir perdu la première chaîne, nous nous sommes dit que nous ne ferions plus de live du journal sur la chaîne YouTube. Nous avons une nouvelle chaîne YouTube qui ne fait pas de direct. D’ailleurs, sur Facebook, il nous arrive de faire des directs des matchs lorsque nous avons bien négocié avec les opérateurs. Mais on ne fait pas cela sur YouTube, parce que c’est un peu compliqué là-bas. Nous avons un environnement nouveau qui a des enjeux juridiques que tout le monde ne maîtrise pas et qui sont différents selon que l’on soit un individu ou une entreprise qui a une marque connue.
Digital Business Africa : C’était quand la première suspension de la page Facebook de la CRTV par Meta et quelle était la raison évoquée ?
Elvis Mbimba : Sur Facebook, nous avons commencé à avoir les problèmes pendant la Covid-19. Parce qu’il y avait un discours arrêté sur la Covid-19 dans le monde qui consistait à encourager la vaccination et à considérer les traitements indigènes et ceux qui le promouvaient comme des charlatans. Quand, dans nos journaux, on diffusait des contenus qui proposaient des traitements locaux pour la Covid-19, Facebook nous disait que nous n’étions plus en train de respecter les règles de la communauté, que nous diffusons des informations dangereuses. C’est à ce moment que nous avons commencé à avoir les problèmes.
Ils nous envoyaient toujours des avertissements, puis la suspension. Nous avons également eu des problèmes sur les droits d’auteur. Par exemple, un journaliste prend une musique pour animer son papier. Il ne se rend pas compte que c’est une musique qui est protégée. Une fois diffusée sur le web et parce que nous sommes une TV web, le problème survient. Certains journalistes utilisent des contenus qui sont fabriqués ailleurs. Par exemple, les gens veulent suivre les joueurs camerounais qui évoluent dans d’autres pays et qui marquent des buts. Certains journalistes prennent les images et les mettent dans leur papier.
Étant une chaîne de télé et après la diffusion intégrale du JT, on avait des problèmes. Quelquefois, on a eu des problèmes avec l’actualité internationale. Un journaliste reprend un contenu qui était publié par une autre chaîne TV à l’international, et puis cela devenait un problème. Nous avons enfin des « one man shows ». Des producteurs ou artistes qui protègent leur contenu et qui ont signé des contrats avec des gens qui protègent leur contenu. Lorsqu’ils viennent ici à la TV et jouent et que nous diffusons ces contenus sur les plateformes numériques, les algorithmes réagissent négativement.
Il y a eu d’autres situations où vous partez assister à un spectacle de danse traditionnelle et, après, subitement, une image d’une danseuse torse nu est captée, et voilà que les algorithmes des réseaux sociaux l’interprètent comme une violation des conditions d’utilisation de Facebook. Nous avons rencontré plusieurs pareilles. On apprenait au fur et à mesure. Mais c’était pour eux des fautes qui s’accumulaient.
Digital Business Africa : Quels sont les défis et problèmes de CRTV Web ?
Elvis Mbimba : Le premier problème, c’est que nous venons d’une entreprise qui a une vieille et forte tradition de radio et de télévision. Donc, le gros des budgets va d’abord à la radio et à la télévision. Après, s’il reste quelque chose, il y en aura pour le web. Du coup, nos ambitions et notre niveau de déploiement dépendent de la quantité de ressources que nous avons. Ensuite, nous vivons dans un environnement où il y a chaque jour des évolutions technologiques, des évolutions d’outils et d’appareils.
Quand vous êtes dans une structure financée par l’argent de l’État qui respecte certaines normes de déblocage, il faut attendre le budget de l’année prochaine. Cela ne nous permet pas d’avoir la vitesse d’exécution que nous voulons. Donc, nous avons ces contraintes. Si nous avons des adversaires ou bien des concurrents qui ont des conditions différentes de déploiement, ils vont peut-être aller un peu plus vite que nous, parce que nous pouvons avoir une idée aujourd’hui et la mettre en œuvre dans un an.
Malgré ces contraintes-là, on constate que l’État, le propriétaire de la CRTV, le conseil d’administration et la direction générale prennent de plus en plus conscience de la place que le digital occupe dans l’espace audiovisuel. C’est pour cela que CRTV Web a été créée. Mais c’est aussi pour cela qu’on a vu,à la présidentielle de 2018, la CRTV Web dotée de moyens importants qui nous ont permis d’acquérir du matériel de production. Pour la première fois en 2018, on a acheté du matériel. On a acheté des téléphones compétitifs. Vraiment du matériel de production de qualité pour les équipes de CRTV Web qui étaient déployées auprès des candidats à l’élection présidentielle.
Depuis cette expérience, il y a chaque fois des gestes qui sont faits. Nous pensons, par exemple, que pour la présidentielle de 2025, les gens vont voir CRTV Web sous un autre angle. Il y aura des choses. CRTVWeb va être à l’avant-garde et en avant. Nous serons vraiment au cœur de la couverture médiatique de cette élection.
Après, nous serons très présents à la CAN au Maroc, nous serons très présents dans les prochaines grandes compétitions qui vont se dérouler. Les perspectives, c’est que CRTV Web se développe. Chaque jour, on va aller un peu plus loin. On va voir des web TV qui vont se créer et des web radios qui vont être créées.
Digital Business Africa : Que répondre à ceux qui se plaignent de ne pas retrouver sur les plateformes numériques et sur les réseaux sociaux leurs programmes favoris de CRTV, de CRTV News ou encore de CRTV Sports ?
Elvis Mbimba : Sur la disponibilité des programmes, c’est toujours bien de regarder et de voir si cela ne va pas poser un problème de droit quelque part. Surtout sur le sport et la musique. Nous avons par exemple une émission comme Tam-Tam Weekend que nous avons du mal à diffuser en direct, parce qu’il finit toujours par avoir un problème de droit d’auteur quelque part ou de violation des règles communautaires. Donc, nous réfléchissons à l’option de prendre et de diffuser des parties de ces émissions. C’est la même chose avec le sport.
Digital Business Africa : Pensez-vous que le top management de la CRTV est véritablement engagé à mettre en place et à déployer la stratégie de transformation digitale des contenus de la CRTV ?
Elvis Mbimba : Le top management de la CRTV est engagé non seulement pour le déploiement de la stratégie digitale des contenus, mais il y a une stratégie adoptée pour la transformation digitale de la CRTV. Les contenus sont juste un aspect. Transformer digitalement la CRTV, c’est surtout transformer le type de production qui doit être complètement digitalisé. C’est surtout transformer les circuits de collaboration entre le linéaire, le classique et le numérique. Ce sont des circuits à mettre en place en termes d’automatisation des mises en ligne de nos contenus. De manière à ce que tout ce qui se fait à la télé et tout ce qui se fait à la radio arrive dans une base de données qui permet de mettre rapidement ces contenus qui sont passés là-bas en ligne, qui permet de multiplier par exemple les directs, ainsi de suite.
Il y a une architecture technique qui a été adoptée dans un plan digital sur trois ans et qui a commencé à être mise en œuvre avec le budget de 2025 et qui va permettre d’arriver, d’ici 2027, à un niveau optimal. Quand on voit comment l’organigramme de la CRTV sera structuré, le digital peut devenir la partie la plus importante du système.
Digital Business Africa : Quel est votre message aux spectateurs, internautes et mobinautes de la CRTV et de Digital Business Africa ?
Elvis Mbimba : Le message aux spectateurs, internautes et mobinautes, c’est d’être souvent un peu patients. Nous sommes la CRTV. CRTV Web, c’est la CRTV. Donc, CRTV Web n’est pas hors de la CRTV. Les internautes attendent souvent de nous qu’on ne soit pas la CRTV, or nous sommes la CRTV. Avec sa ligne éditoriale. Avec ses axes de traitement de l’information. Avec ses thématiques. Nous ne sommes pas autre chose que la CRTV. Nous sommes d’abord la CRTV qui est sur le web, sur la toile, sur les plateformes. Nous ne sommes pas un autre média sur les plateformes. Nous sommes toujours à la TV. Nous faisons ce que fait la CRTV. Nous prolongeons la CRTV que nous connaissons déjà (la radio et la télé) sur le web avec peut-être la volonté de respecter l’esprit du web et l’environnement du web sans perdre notre identité de CRTV.
Quand on va sur CRTV Web, je lis beaucoup de réactions et de commentaires d’internautes qui nous demandent : « C’est avec l’argent de nos impôts que vous produisez ce type de contenus ? » Oui, nous faisons de l’argent de vos impôts ce que vous avez décidé de faire par le vote que vous avez fait.
Digital Business Africa : La médiation, la prise en compte des besoins des internautes sont-elles toujours au rendez-vous à la CRTV ?
Elvis Mbimba : Oui, la CRTV écoute beaucoup ce que disent et suggèrent les internautes. Il y a toute une structure à la CRTV qui s’appelle la direction des recherches et des études d’audience dirigée par le Dr Richard Awono, qui prend en compte tout ce qui est dit par les internautes. Cette direction synthétise et envoie presque chaque mois des rapports dans toutes les directions de contenus, que ce soit à la radio, à la télé et sur le web, pour dire Voici ce que les internautes disent. »
Mais à la CRTV, il ne faut jamais que les Camerounais oublient ceci : nous avons deux types de patrons. Notre premier patron, c’est le public. L’ensemble des téléspectateurs, des auditeurs et des internautes. Mais, si on le dit ainsi, cela va être confus, parce qu’avoir 30 millions de personnes pour patron, c’est difficile. On ne va pas savoir qui écouter. Alors, quand on veut savoir qui on écoute, on cherche à savoir qui est-ce que ces gens-là ont élu. Et les gens qu’ils ont élus sont leurs représentants. Ils parlent en leur nom. Ils sont donc nos patrons directs. Et quand ils nous disent ce que nous devons faire, nous le faisons pour respecter leurs votes.
Digital Business Africa : Merci à la CRTV de nous avoir permis de comprendre comment fonctionne CRTV Web…
Elvis Mbimba : Nous nous sentons très honorés de prendre la parole dans l’espace que Digital Business Africa nous offre. Digital Business Africa s’est imposé dans le continent comme une plateforme de visibilité, mais aussi de référence sur les mutations digitales qui sont en train de se dérouler sur le continent africain. Alors, prendre la parole dans cet espace pour nous est une opportunité que nous prenons avec beaucoup de sérieux. Nous encourageons Digital Business Africa et nous disons merci pour l’intérêt que vous portez à CRTV.
Digital Business Africa : Merci
Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM et Loïc Souop
[DIGITAL Business Africa] – Une nouvelle page s’ouvre pour l’ Accord de Partenariat économique SADC-UE. La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Union européenne (UE) veulent briser toute barrière administrative, douanière et réglementaire dans le cadre de leurs échanges commerciaux.
Les deux institutions ont lancé un portail d’informations le 17 mars 2025 à Gaborone au Botswana. Une initiative qui était alignée sur la célébration de leur partenariat stratégique lors du dialogue ministériel SADC-UE, tenu le 17 mars 2025 à Gaborone.
Cette plateforme numérique vise à simplifier l’accès au marché européen pour les entreprises des six États membres signataires : le Botswana, l’Eswatini, le Lesotho, la Namibie, le Mozambique et l’Afrique du Sud.
Le directeur du développement industriel et du commerce au Secrétariat de la SADC, Dhunraj Kassee, a expliqué que ce portail représente « une avancée significative pour faciliter l’accès au marché européen. Il permettra aux entreprises de naviguer plus aisément dans les réglementations complexes et d’optimiser leurs stratégies d’exportation ».
Effectif depuis février 2018, l’APE permet au Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique et Namibie de bénéficier d’un accès préférentiel au marché de l’UE, avec une exonération de droits de douane et de quotas, tandis que l’Afrique du Sud profite d’importantes réductions tarifaires.
L’ Union européenne devrait donc supprimer les droits de douane sur 100% des marchandises en provenance du Botswana, de l’Eswatini, du Lesotho, du Mozambique et de la Namibie, et à 98,7% pour l’Afrique du Sud, avec certaines restrictions.
La SADC prévoit de créer un portail d’information commerciale encore plus complet. Cette fois, regroupant les données de la zone de libre-échange de la SADC, de la zone de libre-échange tripartite (ZLET) et de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) , renforçant ainsi la coopération commerciale à l’échelle régionale et internationale.
La ZLET inclut les membres du marché commun de l’Afrique orientale et australe, de la Communauté de l’Afrique de l’Est et de la SADC.
La SADC et l’UE coopèrent depuis 2023. Huit accords de coopération d’une valeur totale de 163,9 millions d’euros avaient été signés entre les deux organisations. Des financements qui s’inscrivent dans le programme indicatif pluriannuel 2021-2027 de l’UE pour l’Afrique subsaharienne.
Cette coopération bilatérale touche plusieurs secteurs stratégiques, notamment la paix et la sécurité, la facilitation du commerce et des transports, la gestion des ressources naturelles, les systèmes agroalimentaires, le renforcement des capacités institutionnelles et la transformation numérique.
[DIGITAL Business Africa] – Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, est entré en possession de deux documents importants. Il s’agit de la Stratégie nationale de l’Intelligence artificielle (IA) et de la Stratégie nationale de la gouvernance des données. Les deux textes seront soumis à l’examen du gouvernement pour adoption et inscription dans le Plan national de développement (PND) 2026-2030.
Les deux documents ont été remis au Chef du gouvernement par le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, le jeudi 13 mars 2025 à Abidjan au cours d’une double cérémonie marquée par le lancement officiel du Projet d’Appui au Renforcement de l’Administration électronique (PARAE) d’un coût de 59,7 milliards FCFA.
« La stratégie nationale de l’intelligence artificielle, selon le ministre Ibrahim Kalil Konaté, vise à garantir une exploitation efficace et responsable des données et des technologies d’intelligence artificielle au service du développement inclusif et durable de notre pays ».
La Stratégie nationale de l’Intelligence artificielle
Dans le détail, la Stratégie nationale de l’intelligence artificielle repose sur 3 piliers, notamment l’investissement, l’inclusion numérique et la gouvernance.
D’abord, l’investissement dans les compétences pour le développement de solutions IA et dans les infrastructures par la construction de nombreux datacenters et cloud souverains susceptibles d’héberger localement et de sécuriser les données de la Côte d’Ivoire.
Ensuite, l’inclusion régionale pour s’assurer que toutes les villes du pays sont prises en compte, l’inclusion de toutes les couches sociales sans exception et l’inclusion économique des différents secteurs d’activités.
Enfin, la gouvernance. Les autorités veillent à ce que l’intelligence artificiellesoit développée à bon escient, a signalé Stéphane Konandi Coulibaly, directeur des startups, de l’innovation et du secteur privé au ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation.
« On veut s’assurer qu’un cadre légal et éthique soit installé afin que l’intelligence artificielle soit développée dans les meilleures conditions », a souligné Stéphane Konandi Coulibaly.
La Stratégie nationale de la gouvernance des données
Le ministre Ibrahim Kalil Konaté a tenu à préciser le rôle que peuvent jouer les deux stratégies dans le développement inclusif et durable de la Côte d’Ivoire.
« L’intelligence artificielle, la gestion efficace des données et l’éthique numérique sont désormais des éléments cruciaux pour assurer une transformation numérique maîtrisée et bénéfique à l’ensemble de la population. La Stratégie nationale de l’Intelligence artificielle et la Stratégie nationale de la Gouvernance des données que nous avons élaborées sont le fruit d’une réflexion approfondie, menée avec l’ensemble des parties prenantes nationales et internationales.
Elles visent à garantir une exploitation efficace et responsable des données et des technologies d’intelligence artificielle au service du développement inclusif et durable de notre pays ».
La Stratégie nationale de la gouvernance des données s’articule autour de plusieurs axes, dont la culture et l’éthique. « On veut des infrastructures solides (datacenter et de connectivité). On veut s’assurer de l’interopérabilité de toutes les ressources, qu’on valorise nos données mais aussi qu’on garantisse un cadre sécuritaire pour elles », a insisté Stéphane Konandi Coulibaly.
Le projet d’Appui au Renforcement de l’Administration électronique (PARAE), quant à lui, est une initiative qui s’inscrit dans la vision du gouvernement de faire de la Côte d’Ivoire un pays leader en matière de gouvernance numérique.
Les bénéficiaires directs de ce projet sont les agents des services publics des administrations centrales et décentralisées qui contribuent à améliorer l’expérience des citoyens et des entreprises dans leurs interactions avec l’État.
Le PARAE a en projet la construction et l’opérationnalisation d’un datacenter national, la fourniture, la formation et l’installation d’équipement d’un centre d’opération de sécurité et d’une infrastructure à clé publique, la mise en place d’un cadre de protection de la vie privé, des données personnelles et du droit à l’information, etc.
[DIGITAL Business Africa] – Le Premier ministre a dressé l’état de la nation burkinabé. Face aux parlementaires ce 14 mars 2025, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a passé en revue les différentes réalisations de l’ État durant 2024. Plusieurs domaines ont naturellement été touchés, notamment du numérique. Un outil de développement économique et social, selon Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
« La transition digitale est une priorité pour notre pays. Nous voulons que le Burkina Faso soit non seulement un consommateur de technologies, mais aussi un acteur innovant et créateur de solutions adaptées à nos réalités », a-t-il déclaré.
L’ Etat burkinabé, conscient des opportunités que regorge le numérique, a donc décidé d’investir 18 milliards de FCFA dans la transformation numérique entre 2023 et 2024. Selon l’exposé du Premier ministre, les réseaux de communication électronique ont été étendus à 44 nouvelles localités situées en zones blanches. Ce qui aurait amélioré l’accès à Internet et aux services de télécommunication pour des milliers de citoyens. Pour soutenir cette expansion, l’État a investi plus de 3 milliards de FCFA afin d’accompagner les opérateurs dans le rétablissement des réseaux dans les zones précédemment touchées par l’insécurité.
De plus, le gouvernement annonce avoir renforcé l’interconnexion des bâtiments publics grâce au Réseau d’Infrastructure Nationale d’Accès (RESINA). Résultat : 104 nouveaux bâtiments ont été connectés, portant le nombre total de bâtiments publics interconnectés à 2 947. Cette initiative vise à moderniser l’administration publique et à faciliter les échanges entre les différentes institutions.
Pour accéder à une autonomie d’hébergement de données, le gouvernement a lancé un projet de construction de deux mini datacenters sur le territoire national. Les deux infrastructures permettront de renforcer les capacités d’hébergement et de stockage de données locales. Ceci afin de réduire la dépendance vis-à-vis des serveurs étrangers. Le coût total de réalisation du projet s’élève à plus de 15 milliards de FCFA.
Comment parler de transformation numérique sans toutefois évoquer la modernisation de l’administration ? Dans ce pan de la transition numérique, entre 2023 et 2024, 169 plateformes de dématérialisation des procédures administratives ont été développées. Parmi elles, 77 sont déjà opérationnelles, tandis que 92 autres sont en cours de déploiement. Ces plateformes visent à réduire les délais de traitement et à améliorer la qualité des services publics.
Sur le plan économique
Le gouvernement burkinabé a aussi assaini le parc téléphonique de État et les baux administratifs. Ces mesures ont permis d’économiser environ 3 milliards six cent cinquante millions (3 650
000 000) de FCFA.
Les interventions de l’Agence judiciaire de l’Etat ont permis le recouvrement de 3 milliards, 181 millions de FCFA de recettes tout en évitant des condamnations d’un montant de près de 36 milliards, 857 millions de FCFA .
Les nombreux efforts consentis par les régies de recettes ont permis de recouvrer au titre du budget de l’Etat la somme de 2 769 milliards, soit une hausse de 216 milliards, comparativement à 2023.
Ainsi, le ratio des recettes fiscales sur le PIB est passé de 17,8% en 2023 à 19,3% en 2024. D’après le Premier ministre, cela constitue le meilleur taux de l’espace UEMOA. Cette performance est la résultante d’une modernisation des processus de recouvrement et l’élargissement de l’assiette fiscale. L’amélioration des recettes fiscales, combinée avec la réduction du train de vie de l’Etat, ont permis de réduire le déficit budgétaire de 6,70 % en 2023 à 6,11% en 2024.
A fin décembre 2024 le pays affiche un taux de croissance de 5,1%, contre 3,6% à fin 2023. Le gouvernement veillera à un partage des fruits de la croissance en faveur des populations les plus démunies à travers un programme social porté par les initiatives présidentielles ».