[Digital Business Africa] – « Si nous voulons rester en tête, nous devons utiliser les concepts et les technologies de l’intelligence artificielle pour faire face aux problèmes actuels et futurs », annonce dès l’ouverture du grand raout annuel de l’équipementier Eric Xu, le vice-président de Huawei.
Et de contextualiser par les chiffres. « Seulement 4 % des entreprises ont investi ou déployé de l’IA. 2 % des détaillants ont investi ou déployé de l’IA. Environ 5 % des implémentations de ville intelligente utilisent l’AI. En 2017, l’IA concerne 10 % des smartphones sur le marché. Le ratio d’offre et de demande de personnel expérimenté en IA dans le monde n’est que de 1 % ».
Le plan du géant chinois pour s’ancrer sur le marché de l’IA ? Développer à court terme des applications IA plus efficaces dans différents secteurs. Des caméras et des feux intelligents pour fluidifier le trafic des grandes villes ; l’apprentissage « personnalisée » pour les élèves ; la possibilité de détecter des maladies de façon plus précoce ; l’amélioration de la traduction en temps réel en multilingues à titre d’exemple. Les réseaux de télécommunications, la conduite autonome de véhicules sont également concernés et la liste des cas d’usage « s’allonge en permanence ».
Pour faire fonctionner les outils à base d’IA, Huawei annonce de nouvelles puces dédiées à l’IA, baptisées Ascend 910 et AI Ascend 310. Elles sont capables de prendre en charge l’intégralité des fonctionnalités de l’IA en fournissant un TeraOPS défini comme « optimal ».
« La série Ascend offre d’excellentes performances par Watt dans tous les scénarios, qu’il s’agisse d’une consommation énergétique minimale ou d’une puissance de calcul maximale développée dans les centres de données. Leur architecture unifiée facilite le déploiement, la migration et l’interconnexion d’applications AI », explique Eric Xu.
Dans cette série figurent Ascend Max, Mini, Lite, Minuscule et Nano. Selon l’entreprise, Ascend 910 possèderait la plus grande densité informatique au monde sur une seule puce, et Ascend 310 serait le SoC AI le plus efficace en informatique de basse consommation. Ces puces seront intégrées et vendues via les systèmes Atlas 200, 300, 500, 800. Atlas 200 est par exemple capable de reconnaître 200 visages par images, contre 30 actuellement affirme Huawei.
La gamme de produits IA s’élargit encore
Dans le sillage de ces puces du futur, Huawei annonce également le développement de projets connexes liés à l’IA. Le lancement de CANN pour « Architecture de calcul pour réseaux neuronaux » illustre cette volonté. Il s’agit d’une bibliothèque d’opérateurs de puces et une boîte à outils pour les opérateurs hautement automatisés.
MindSpore est lui un cadre unifié de formation et d’inférence pour les périphériques et les Clouds, à la fois autonome et coopératif. Côté « Application enablement » ou « Activation d’applications », Huawei propose aussi un service de pipeline complet nommé « ModelArts », des API et des solutions pré-intégrées.
Des outils qui rejoignent une gamme IA déjà présente dans le portefeuille produit de Huawei. En septembre 2017, Huawei annonçait le lancement de Huawei Cloud EI, une plate-forme de service d’IA pour les entreprises et les gouvernements. En avril 2018, c’était celui d’HiAI, son moteur d’intelligence artificielle pour appareils connectés, dont les services se déclinent sur le Cloud.
Huawei prédit que d’ici 2025, le monde comptera plus de 40 milliards d’appareils personnels intelligents et que 90% des utilisateurs d’appareils disposeront d’un assistant numérique intelligent.
[Digital Business Africa] – Alors que commencent à apparaître des smartphones équipés de trois appareils photo, succédant à une première vague de téléphones dotés de deux capteurs au dos, Samsung monte la barre d’un cran en lançant un mobile avec… quatre appareils photo, le Galaxy A9.
L’intérêt ? Pouvoir répondre à pratiquement toutes les situations de prise de vue : de loin, de près, dans l’obscurité, en mouvement, face à un paysage grandiose ou à un visage amical. On trouve donc au dos de ce modèle quatre objectifs disposés en ligne. Le premier, qui servira dans la plupart des cas, est associé à un capteur de 24 mégapixels. Outre une ouverture de f/1,7, il bénéficie de la technologie « Pixel Binning», qui combine quatre pixels en un seul pour capter davantage de lumière en cas de faible éclairage. Le second, relié à un capteur de 5 mégapixels (ouverture de f/2,2), sert à ajuster la profondeur de champ en mode portrait. Le troisième module, de 8 mégapixels (ouverture de f/2,4), est destiné à réaliser des photos extralarges grâce à son optique ultra grand-angle à 120 degrés. Enfin, un quatrième capteur, de 10 mégapixels, est associé à un zoom optique (ouverture à f/2,4), pour se rapprocher du sujet.
Avec cet appareil, Samsung vise «la génération Instagram qui poste des milliards de photos » sur le réseau social, explique Carlo Carollo, vice-président ventes et marketing de Samsung Europe. Pour achever de les séduire, le Galaxy A9 se présente comme un beau téléphone avec écran super Amoled de 6,3 pouces (16 centimètres de diagonale), une mémoire de 128 Go pour le modèle standard, une batterie à grande capacité et charge rapide et un capteur d’empreintes digitales au dos.
Le Samsung Galaxy A9 sera disponible en France uniquement chez l’opérateur télécom Orange, à partir du mois de novembre, pour 599 euros.
[Digital Business Africa] – Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a rencontré ce 11 octobre 2018 des bloggers et influenceurs web au siège de son département ministériel. Objectif, échanger avec ces jeunes sur les projets que le gouvernement souhaite engager dans les mois à venir dans les secteurs des communications digitales et de l’implication de tous dans l’amélioration de l’image de marque du Cameroun.
Les bloggeurs et influenceurs présents ont montré leur volonté de contribuer efficacement à produire du contenu en ligne qui ira dans le sens de la promotion de la paix et du vivre ensemble. Car, reconnaissent les participants, il est plus que jamais nécessaire de barrer la route au tribalisme et à la désinformation des populations.
Le ministre a également annoncé qu’il se propose d’organiser, après la mouvance des présidentielles, un séminaire de formation avec les influenceurs, blogueurs, pour la création d’une Agence Virtuelle d’Information (AVI). Cette agence, apprend-on sur les comptes Facebook des bloggeurs, aura pour rôle de donner en temps réel des informations actualisées sur le Cameroun, ses potentialités, les actions du Gouvernement etc. Il est question d’associer les jeunes à L’idéal de construction du Cameroun dans la paix, via la bulle Internet. A cette fin, le Ministère recrutera ou associera les jeunes influenceurs pour ce projet.
La rencontre, qui a duré environ une heure, s’est clôturée par une séance de selfies. Notons néanmoins qu’un projet de création d’une agence virtuelle de communication était déjà dans les tiroirs du MinCom depuis juin 2013, avec pour objectif de vendre ou fournir gratuitement aux médias l’information brute en texte, photos, vidéos etc., à travers un portail multimédia. Ceci afin d’augmenter l’offre sur le marché de l’information et rivaliser avec les autres agences mondiales. Cette agence est toujours en attente de fonctionnement.
[Digital Business Africa] – Une délégation de la commission Education, Culture, Sciences et Technologie de l’Assemblée nationale a échangé ce mercredi 10 octobre au siège de l’Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques (ARPCE) avec l’équipe dirigeante de ladite institution. Cette rencontre, qui s’est inscrite dans le cadre de la nouvelle volonté politique d’un « Parlement de proximité », a permis au Directeur Général l’ARPCE, Yves Castanou, et ses Directeurs centraux, d’éclairer les honorables députés sur les missions, actions et réalisations de l’ARPCE, dans l’ensemble des secteurs régulés.
Ce faisant, il a non seulement présenté aux membres de cette Commission de la première chambre du Parlement, la délicatesse des missions du Régulateur qui doit garantir, à la fois, les intérêts de l’Etat, des opérateurs et des consommateurs, mais il a aussi indiqué que toutes les décisions du régulateur, certaines impopulaires au départ – à l’image de celle qui a suscité en juin dernier une grogne au niveau des consommateurs, parce qu’elle a supprimé du marché de la téléphonie mobile des offres dites toxiques qui avaient contribué à faire perdre au secteur 18% de sa valeur, au premier 2018 – visent à stabiliser et à promouvoir les marchés régulés.
Il a ensuite rappelé les réalisations de l’institution qu’il dirige, à savoir entre autre son siège social, un bâtiment de 10 niveaux construits sur fonds propres, avec l’appui de deux banques privées, le plan de numérotation à 9 chiffres, l’identification des abonnés de la téléphonie mobile, la régularisation des opérateurs postaux privés, la planification et le contrôle du spectre des fréquences, le contrôle et la gestion des pylônes, l’Observatoire des marchés, la promotion tous azimut du Numérique.
Yves Castanou a également mentionné le problème de la diminution des ressources financières qui ne permettent pas au régulateur d’engager, depuis quelques années déjà, des projets de grande envergure dans les secteurs des postes et des communications électroniques. Mais, il a conclu en faisant remarquer que son agence était une référence au niveau continental.
Des députés en séance de travail à l’ARPCE.
Notons par ailleurs que l’ARCPE est très active au sein du système africain d’échange Internet (AXIS) qui vise à installer 33 points d’échange sur le continent.
La mutation entre le Point d’Échange Internet du Congo en Point d’Échange Internet Régional (RIXP) de la sous-région Afrique centrale qu’elle a effectué dernièrement s’inscrit dans ce cadre, mutation opérée suite à un accord d’interconnexion et de transformation qui avait été signé lors de l’atelier sous régional sur la gestion des données et des points d’échange tenu à Brazzaville le 19 Avril 2018. Et qui a été rapporté par votre site Digital Business Africa.
[DIGITAL Business Africa] – Les transactions de paiement mobile des 12 opérateurs mobiles de la zone Cémac offrant ce service ont atteint la barre de 4 700 milliards de F.Cfa de chiffre d’affaires au cours de l’année 2017. L’ensemble des transactions mobiles ayant transité via les cinq grands réseaux monétiques opérant en zone Cémac (GIMAC, VISA, MASTERCARD, UPI et AMEX) y compris via les services de paiement mobile de 12 opérateurs mobiles a atteint 5 200 milliards F CFA de chiffre d’affaires.
Toujours en 2017, 360 millions de transactions mobiles dont 303 millions de mobile money (+ 300%) ont été enregistrés en zone Cémac qui compte le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad, le Congo Brazza et la RCA. 56 banques, 08 EMF et 12 opérateurs mobiles ont opéré dans cette zone Cémac en 2017.
Ce sont là quelques chiffres du contexte monétique de la zone CEMAC présentés ce 10 octobre 2018 à Douala au Cameroun par le Gimac (Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale), à l’occasion de la réunion sur la mise en œuvre de l’interopérabilité monétique intégrale dans la Cémac.
Jean Clary Otoumou, le directeur administratif et financier du Gimac, en présentant ces chiffres a relevé l’absence d’une vision et d’un contrôle effectif directe de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) et de la COBAC (Commission bancaire de l’Afrique centrale) sur la monétique non bancaire devenue d’importance systémique. Car, affirme-t-il, les réseaux monétiques non bancaires, notamment la monnaie électronique (mobile money) sont très véloces, mais cloisonnés.
Autre constat important, on relève des réseaux monétiques de cartes interconnectés, mais avec des faibles transactions et une interopérabilité internationale prépondérante et malheureusement coûteuse.
Pour mieux organiser le secteur monétique dans la zone Cémac, le gouverneur de la Béac, Abbas Mahamat Tolli, a donc signé le 10 août 2018 l’instruction n° 001/GR/2018 relative à la définition de l’étendue de l’interopérabilité et l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la Cémac.
Depuis le 1er octobre 2018 donc, selon cette instruction, tous les réseaux monétiques et tous les réseaux de transfert d’argent opérant dans la CEMAC sont tenus de déclarer les statistiques de leurs opérations à la BEAC et au GIMAC.
La rencontre de Douala organisé par le Gimac (du 10 au 12 octobre) est donc l’occasion pour les acteurs du secteur de la monétique (banques, EMF, opérateurs mobiles, partenaires) de s’informer et d’évaluer les moyens de mise en œuvre de l’ensemble des réformes prescrites par le gouverneur de la Béac dans son instruction.
Favoriser l’interopérabilité intégrale
« Pour tenir compte de l’évolution du paysage en termes de nouveaux instruments de paiement, avec le développement exponentiel du Mobile money, technologie épousant mieux que la carte les modes de vie des populations de la Cémac, ainsi que des transferts d’argent, le Gimac s’est doté d’un plan stratégique triennal 2018-2020, reposant essentiellement sur la mise en œuvre de l’interopérabilité des mobiles, ainsi que l’intégration des transfert d’argent, pour une convergence des transactions Carte, Mobile et Transferts. Ceci non seulement pour tenir compte de l’évolution du paysage en termes de nouveaux instruments de paiement dans notre sous-région, mais surtout pour accentuer la dématérialisation des paiements par la généralisation à toutes les couches de la population de la Cémac de l’usage bénéfique des instruments de paiement électronique », explique Valentin Mbozo’o le DG du Gimac.
L’instruction n° 001/GR/2018 relative à la définition de l’étendue de l’interopérabilité et l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la Cémac vise donc, selon le DG du Gimac, l’organisation d’une interopérabilité intégrale, l’extension de l’interopérabilité de la carte bancaire à celle mobile, voire aux autres instruments de paiement électronique, afin de décloisoner les différents réseaux monétiques opérant dans la sous-région.
En termes plus clair, dans un futur très proche, en zone Cémac, il sera possible de faire les transactions financières entre son compte mobile de paiement et sa carte bancaire. Et vice-versa. Opérateurs mobiles et banques sont tenus de rendre effective l’interopérabilité intégrale entre les solutions de paiement mobile en cours dans la région Cémac.
[Digital Business Africa] – C’était l’une des attractions principales de la troisième édition du Salon Africa IT Expo, baptisé AITEX, qui s’est tenue à Rabat au Maroc du 04 au 05 octobre 2018. « Pour la première fois, nous avons fait venir au Maroc le robot humanoïde Pepper, qui est un robot japonais qui parle 99 langues et pèse 80 kg. Il est arrivé au Maroc après 15 jours de bateau parce qu’il ne peut emprunter l’avion à cause des questions de sécurité », explique Saloua Karkri-Belkeziz, la présidente de l’APEBI, la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring, qui a organisé le salon AITEX avec la collaboration du ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Investissement et de l’Economie numérique.
Lors de la cérémonie d’ouverture du salon, le ministre Moulay Hafid Elalamy a d’ailleurs profité de l’occasion pour engager un court entretien avec ce robot humanoïde développé par la société Softbank Robotics.
Pour Saloua Karkri-Belkeziz, l’Apebi a voulu montrer aux Marocains et à l’Afrique que ce robot humanoïde n’est pas du rêve et encore moins science-fiction. Elle rappelle que ce robot existe à l’accueil des banques en Suisse et que GIT Informatique, le partenaire de l’Apebi, a bien voulu amener ce robot à ce salon AITEX.
Autre innovation, l’espace innovation
Le robot Pepper a été placé dans l’espace innovation du salon AITEX. Une autre nouveauté de ce salon. Car l’Apebi a misé l’AITEX 2018 sur l’espace innovation et start-up. « Nous avons mis en place un village d’innovation. C’était à titre expérimental avec tout ce qui est nouveauté dans le secteur du numérique. EN plus du robot humanoïde, il y a eu l’imprimante 3D, 150 start-up présentes issues du concours que nous avons lancé, les experts et professionnels de 10 pays africains y ont également fait le déplacement », explique Saloua Karkri-Belkeziz.
La présidente de l’Apebi ne manque pas de dire que ce salon AITEX permet au Maroc de faire de la veille, car le numérique est un secteur qui évolue rapidement. Aussi, il permet à l’Apebi de faire un bilan et le point d’avancement de la digitalisation du pays avec le ministère de tutelle qui est le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique qui est le partenaire principal de l’AITEX 2018 par l’intermédiaire de l’AMDIE.
Pour cette édition, 20 pays dont 10 africains, 50 experts et conférenciers du secteur du numérique, 150 start-up sélectionnées dans le cadre du concours STARTEX et plus de 1.000 participants se sont réunis autour du thème : « quel digital pour l’Afrique ? ».
[Digital Business Africa] – La plateforme web TIC Mag (www.ticmag.net) qui a récemment migré vers l’appellation DIGITAL Business Africa (www.digitalbusiness.africa), magazine des décideurs consacré aux informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, a entrepris d’interroger en interview vidéo les neuf candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 au Cameroun. Digital Business Africa les a invité à parler du numérique et à exposer leurs propositions pour un meilleur développement du numérique au Cameroun. Huitième arrêt ce 05 octobre 2018, le président candidat Paul Biya du RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais).
A défaut de l’avoir en interview vidéo comme l’a sollicité DIGITAL Business Africa, nous vous proposons, en vidéo, ce que le président Paul Biya propose dans sa profession de foi dans le volet du numérique. A rappeler que sa profession de foi est accessible sur son site web consacré à la campagne électorale paulbiya2018.cm. En effet, le candidat-président Paul Biya rêve d’un Cameroun considéré comme premier hub africain d’excellence dans l’économie numérique.
Le président Paul Biya propose dix principaux engagements qui guideront son action pour les sept prochaines années. Le candidat président qui sollicite le suffrage des électeurs promet dans son cinquième engagement de renforcer l’innovation. Car pour lui, l’innovation est au cœur de son projet d’accès à l’émergence, « parce qu’elle génère la croissance et accroît la compétitivité ».
Pour concrétiser cette promesse de renforcement de l’innovation, il prend à nouveau sept engagements :
faire du Cameroun un pôle africain de référence dans l’économie numérique ;
soutenir la recherche tant dans les institutions publiques que dans le secteur privé ;
assurer la connexion équitable de toutes les régions aux technologies de l’information et de la communication ;
mettre le numérique au service des grands secteurs pourvoyeurs d’emploi, ainsi que de tous les secteurs d’activité ;
accélérer l’intégration des TIC dans l’ensemble du système éducatif ;
accélérer l’appropriation des TIC par les institutions publiques en vue d’améliorer la gouvernance ;
renforcer la protection de l’écosystème par la promotion de l’économie verte.
Le président de la République, Paul Biya, termine en sollicitant les voix des jeunes et des Camerounais : « Le 7 octobre 2018, je compte sur votre vote massif pour me donner la légitimité de poursuivre l’œuvre exaltante de construction nationale que nous avons si bien commencée et que nous menons ensemble, courageusement, méthodiquement, avec, je crois, d’indéniables succès ».
Il faut rappeler que c’est après son discours du 31 décembre 2015 que le gouvernement camerounais prend véritablement la mesure de l’importance du numérique. Dans son message de fin d’année au peuple camerounais, le président de la République, Paul Biya, avait, pour la première fois, mis un accent particulier sur le secteur des TIC. Il affirmait alors que les TIC apparaissent comme l’un des leviers indispensables pour l’industrialisation du Cameroun en reconnaissant que le pays a pris un retard dans la mise en place d’une économie numérique : « Dans ce dernier domaine (le développement des infrastructures de communication et télécommunications NDLR), il nous faut rattraper au plus vite notre retard dans le développement de l’Economie Numérique », avait déclaré Paul Biya.
Je m’engage à assurer la connexion équitable de toutes les régions aux technologies de l’information et de la communicationPaul BIYA
Il avait ainsi exhorté le gouvernement à absolument exploiter ce secteur créateur d’emplois et vecteur de croissance. L’Economie numérique « est un véritable accélérateur de croissance, en plus d’être une véritable niche d’emplois nouveaux pour notre jeunesse. Nous devons pouvoir en tirer avantage pleinement. Le Gouvernement, dans son organisation, accordera à ce secteur toute l’attention méritée ».
Après ce discours, le gouvernement se mobilise et met en place pour la première fois le Plan stratégique numérique Cameroun 2020. Une boussole dans ce secteur qui vient renforcer avec précision le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE). D’ailleurs, d’après les dernières déclarations du président Paul Biya en février 2018, « notre programme de développement basé sur le DSCE se poursuivra, de même que le plan triennal « spécial jeunes » qui a comme priorités, depuis son lancement l’année dernière, l’accès des jeunes à l’agriculture, l’industrie, l’artisanat, l’économie numérique et l’innovation. Près de 500.000 jeunes se sont déjà inscrits auprès de l’Observatoire National de la Jeunesse pour y participer. Les financements étant déjà disponibles, la mise en œuvre de ce programme va s’accélérer en 2018 ».
En 2017, le président promettait déjà que le gouvernement poursuivra, avec méthode et efficacité, la mise en place d’une infrastructure adéquate ; mais aussi l’assainissement et la bonne régulation de ce secteur clé, dans l’intérêt de l’économie nationale et du développement de l’emploi-jeune. Aux jeunes justement, recommande d’embrasser ce secteur plein d’opportunités. « Les jeunes africains, notamment, constituent un atout majeur pour le continent. Ils doivent demeurer à l’avant-garde de la technologie, pour assurer à l’Afrique un bon arrimage à une économie dans laquelle l’innovation s’avère, aujourd’hui plus qu’hier, un facteur déterminant de compétitivité », recommandait-il le 17 mai 2016 lors de la Conférence économique internationale de Yaoundé.
Par Digital Business Africa
Le président Paul Biya sur les réseaux sociaux
Point fort : Forte présence sur les réseaux sociaux et mise à jour régulière des comptes. Notamment Facebook et Twitter. Dans ce classement des candidats sur les réseaux sociaux, le président Paul Biya vient en tête et devance largement les autres candidats. Son compte Facebook rassemble 859 000 followers alors que le candidat qui le suit (Serge Matomba du PURS) vient avec moins de 150 000 followers.
Point faible : Moins de groupes Facebook d’internautes qui soutiennent sa candidature et et son action. Ceci comparée à Cabral Libii, qui compte plus d’une dizaine de groupes Facebook acquis à sa cause.
Par DIGITAL Business Africa
23 mars 2018. Beijing, Chine. Siège de Huawei. Le projet de câble sous-marin Brésil – Cameroun (SAIL) présenté à Paul Biya. Photo : CT
Extraits de la Profession de foi du Président Candidat Paul Biya
5.Je sollicite vos suffrages
POUR RENFORCER L’INNOVATION.
« L’innovation est au cœur de notre projet d’accès à l’émergence, parce qu’elle génère la croissance et accroît la compétitivité.
C’est pourquoi,
je m’engage à faire du Cameroun un pôle africain de référence dans l’économie numérique ;
je m’engage à soutenir la recherche tant dans les institutions publiques que dans le secteur privé ;
je m’engage à assurer la connexion équitable de toutes les régions aux technologies de l’information et de la communication ;
je m’engage à mettre le numérique au service des grands secteurs pourvoyeurs d’emploi, ainsi que de tous les secteurs d’activité ;
je m’engage à accélérer l’intégration des TIC dans l’ensemble du système éducatif ;
je m’engage à accélérer l’appropriation des TIC par les institutions publiques en vue d’améliorer la gouvernance ;
je m’engage à renforcer la protection de l’écosystème par la promotion de l’économie verte.
(…) Le 7 octobre 2018, je compte sur votre vote massif pour me donner la légitimité de poursuivre l’œuvre exaltante de construction nationale que nous avons si bien commencée et que nous menons ensemble, courageusement, méthodiquement, avec, je crois, d’indéniables succès. »
[ICT Media STRATEGIES] – A deux jours de l’élection présidentielle au Cameroun, le cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES a publié ce 05 octobre 2018 les résultats de son classement sur la présence des candidats à l’élection présidentielle sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter et YouTube.
De ce classement, il apparaît que tous les neuf candidats à la magistrature suprême ont une page officielle sur Facebook, le réseau social le plus utilisé par les Camerounais. Au mois d’octobre 2018, ils sont en effet 3 500 000 abonnés sur le réseau social Facebook. Avec 2,1 millions d’hommes et environ 1,5 millions de femmes.
tous les neuf candidats à cette élection présidentielle ont une page officielle sur les réseaux sociaux, seul le candidat Paul Biya dispose d’une page Facebook certifiée : Président Paul Biya. Les chiffres utilisés sont ceux consultés au 05 octobre 2018.
Sur Facebook, c’est le président sortant Paul Biya qui dispose du plus grand nombre de fans sur sa page officielle : 861 714 internautes aiment sa page. Il est suivi loin derrière par Serge Espoir Matomba qui vient avec 127 742 fans. Joshua Osih du SDF (Social Democratic Front, leader de l’opposition) vient en troisième position avec 83 476 internautes qui aiment sa page.
Sur Twitter, c’est à peu près la même chose. C’est encore le président Paul Biya qui vient en tête avec son compte @PR_Paul_Biya qui totalise 353 510 followers. Aucun des neuf candidats ne possède un compte certifié sur le site de microblogging. Paul Biya est suivi par Joshua Osih (@JoshuaOsih) du Sdf avec 16 671 followers et Akere Muna (@AkereMuna) du mouvement Now avec 11 902 followers.
Sur la plateforme de vidéos YouTube, c’est encore le président Paul Biya qui rassemble le plus grand nombre d’abonnés sur sa chaîne avec 5 577 abonnés. Il est suivi par Cabral Libii avec 1 371 abonnés sur sa chaîne YouTube.
Le classement intégral des candidats sur les réseaux sociaux
Expliquant la longueur d’avance de Paul Biya sur ces réseaux sociaux par rapport à ses concurrents, Beaugas-Orain Djoyum, le DG du cabinet ICT Media Strategies indique que « le président Paul Biya bénéficie sans doute déjà de sa notoriété en tant que président de la République, mais aussi dispose de ces pages et comptes sur les réseaux sociaux depuis des années. Sa page Facebook y est présente par exemple depuis 2011, alors les autres candidats ont ouvert leur page officielle des années plus tard. Le simple fait que le compte du président Paul Biya soit entretenu régulièrement au fil des ans participe au recrutement de fans. Ceci contrairement aux autres candidats parfois obligés, après des périodes creuses, à faire recours aux publications sponsorisées pour gagner davantage de fans et faire passer leurs idées et programmes aux internautes ».
Cependant, relève ICT Media STRATEGIES, pour le moment, c’est Cabral Libii du parti UNIVERS qui gagne en terme de nombre de groupes de Fans acquis à sa cause sur Facebook. Ceci avec déjà plus de 20 pages de soutien à Cabral Libii créées. Le plus en vue étant CABRAL LIBII OFFICIEL avec 208 039 membres. N.B : Les chiffres sont ceux consultés au 05 octobre 2018.
Méthodologie : Pour ce classement, ICT Media Strategies a procédé par un décompte du nombre de followers sur les comptes officiels de chaque candidat sur Facebook, Twitter et YouTube. Ainsi, sur Facebook le nombre de « J’aime » a été pris en compte ; sur Twitter, le nombre de followers a été pris en compte et sur YouTube, le nombre d’abonnés à la chaîne officielle a été comptabilisé.
[Digital Business Africa] – La plateforme web TIC Mag (www.ticmag.net) qui a récemment migré vers l’appellation DIGITAL Business Africa (www.digitalbusiness.africa), magazine des décideurs consacré aux informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, a entrepris d’interroger en interview vidéo les neuf candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 au Cameroun. Digital Business Africa les a invité à parler du numérique et à exposer leurs propositions pour un meilleur développement du numérique au Cameroun. Sixième arrêt ce 03 octobre 2018, Frankline Ndifor Afanwi, le candidat du parti MCNC, le Mouvement citoyen national pour le Cameroun.
A défaut de l’avoir en interview malgré les sollicitations de DIGITAL Business Africa, nous vous proposons ce que le programme politique de son parti suggère pour développer le secteur des TIC et du numérique au Cameroun. Aussi, DIGITAL Business Africa vous propose un extrait de son interview à l’émission l’Arène présentée par Rodrigue Tongue sur la chaîne Canal 2 International. Il répondait alors à la question : quelle est la place que l’économie numérique occupera dans votre gouvernement si vous êtes élu président ?
Si son programme est réduit et ne comporte pas un volet spécial dédié au numérique, Frankline Ndifor propose de stimuler et financer le développement des start-up et de l’économie numérique. Une stimulation qui passera aussi par la mise en place d’une politique de priorisation des entrepreneurs Camerounais, tout en créant un cadre favorable aux investissements directs étrangers.
Le candidat pasteur qui se fait appeler Prophète Frankline Ndifor promet de digitaliser l’ensemble du processus de paiement de la pension de la retraite en cours à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). Ceci afin de permettre le paiement de ces pensions dès le premier mois de la retraite.
Le secteur douanier fait également partie des secteurs qu’il souhaite digitaliser. Une fois à la tête de l’Etat, il promet qu’un commerçant ou chef d’entreprise qui réside par exemple dans la région du Nord pourrait dédouaner sa marchandise au port de Douala dans la région du Littoral sans toutefois se déplacer du lieu de sa résidence.
Autre proposition dans son programme politique, la mise en place d’un « un système de carte de crédit numérique » pour chaque Camerounais. Cela servira également au recouvrement ultérieur des frais médicaux. Comme il l’explique dans la vidéo proposée par Digital Business Africa, Frankline Ndifor, par ailleurs ingénieur en Informatique, promet de mettre en place une « puissante équipe informatique » qui surveillera les transactions financières des banques. Une équipe qui pourrait également veiller à la viabilité des banques.
En fin, pour ce qui concerne les jeunes du secteur du numérique, le candidat du MCNC promet un financement des innovations et des meilleurs projets.
Nous allons également digitaliser le système financier du Cameroun. Nous allons enseigner à chaque Camerounais, même ceux qui sont au village, comment utiliser une carte magnétique. Pour que nous puissions suivre toutes les transactions financières du Cameroun. Frankline NDIFOR AFANWI
Libres propos de Frankline Ndifor sur le numérique (Canal 2)
« Je viens de vous le dire, j’ai fait l’ingénierie informatique. On ne peut pas éliminer la corruption dans un pays quand un être humain est en train de superviser un autre. Nous allons amener un système de digitalisation de toutes les activités camerounaises. Les hommes, les bureaux, les routes, etc., seront suivis par les caméras et les équipements digitaux.
Nous allons également digitaliser le système financier du Cameroun. Nous allons enseigner à chaque Camerounais, même ceux qui sont au village, comment utiliser une carte magnétique. Pour que nous puissions suivre toutes les transactions financières du Cameroun.
Si vous supervisez un gouverneur et quand vous n’êtes pas là, il a un environnement large pour manipuler comme il veut. Mais, quand tout est digitalisé, vous déposez l’argent dans un compte, parce que nous allons avoir un système où le système financier sera digitalisé. De telle sorte que si vous déposez un million de F. Cfa dans le Trésor public ici à Douala, le système financier de cette région va afficher cela au même moment de dépôt de cet argent et dans le quartier général à Yaoundé, ce sera aussi affiché. Et à la fin de la journée, on saura combien est entré dans les caisses de l’Etat dans ce pays. Les reçus seront également imprimés avec des codes. Il n’y aura pas moyen de voler ne serait-ce qu’un franc Cfa.
Vous avez des banques qui ouvrent leurs portes aujourd’hui. Après un ou deux ans elles ferment sans même avertir les clients. Nous verrons comment mettre les experts pour surveiller toutes les transactions bancaires. Que cette banque la veuille ou pas, on va la suivre. Si vous ne le voulez pas, on ne vous autorise pas à fonctionner dans notre territoire. Pourquoi, parce qu’on aura un système comme en Amérique où le FBI a le moyen de voir les activités de toutes les banques. Voilà ! Nous allons mettre les comptables sur place. »
Point fort : Rien à signaler
Point faible : Ne dispose pas de site web pour présenter son programme moins structuré que celui des autres. Pourtant, le candidat pasteur de la Kingship International Ministries se présente également comme un ingénieur en informatique. Aussi, faible présence sur les réseaux sociaux comparée aux autres candidats.
Par Digital Business Africa
Ce que propose Frankline Ndifor concernant le numérique dans le programme politique du MCNC [EXTRAITS]
Nous créerons des industries de transformations de nos matières premières, nous mettrons en place une politique agressive d’émergence des champions nationaux par l’entremise d’une politique de faible taxation, faibles coût d’importations des machines, structuration du secteur informel, stimuler et financer le développement des start-up et de l’économie numérique, une politique de priorisation des entrepreneurs Camerounais, création d’un cadre favorable aux investissements directs étrangers(IDE) , une politique offensive de développement du tourisme et de l’économie vert …Frankline NDIFOR AFANWI
6- Meilleures conditions à la retraite
Reformer le système de la retraite de façon à encourager le départ à la retraite de toutes les personnes atteintes par l’âge de la retraite.
a) Rendre numérique le système de fonctionnement la CNPS de façon à payer la pension de la retraite dès le premier mois de la retraite.
I-1 AXES STRATEGIQUES DE NOTRE PROGRAMME D’ACTION
Chez nous au MCNC, notre politique économique donnera la part belle aux axes stratégiques que sont : Le secteur agricole, l’industrialisation, le développement du secteur énergétique, la modernisation de notre système de transport et d’infrastructures routières et immobilier, les services et les start-up.
Lorsqu’on observe le paysage économique du Cameroun, le constat est fait très rapidement dans la mesure où l’on s’aperçoit que le système productif du Cameroun est très faible.
Nous MCNC au pouvoir, nous mettrons l’accent à créer des agro-industries dans les différents bastions agro-écologiques de notre pays, des zones de libre-échange au niveau de nos frontières pour favoriser une politique de coopération transfrontalière et de développement et d’intégration transfrontalière.
Nous créerons des industries de transformations de nos matières premières, nous mettrons en place une politique agressive d’émergence des champions nationaux par l’entremise d’une politique de faible taxation, faibles coût d’importations des machines, structuration du secteur informel, stimuler et financer le développement des start-up et de l’économie numérique, une politique de priorisation des entrepreneurs Camerounais, création d’un cadre favorable aux investissements directs étrangers(IDE) , une politique offensive de développement du tourisme et de l’économie vert …
Restructurer les procédures douanières.
Réduire les taxes douanières pour faciliter le climat des affaires.
Rendre numérique le secteur douanier. Ainsi quelqu’un qui réside par exemple dans l’Etat du Nord peut dédouaner sa marchandise au port de Douala en restant dans son Etat.
CHAPITRE IV : LE PLAN SANTE DU MCNC
Chez nous au MCNC selon le tableau synoptique présentant les différents axes stratégiques de notre action, nous allons remodeler le secteur de la santé au Cameroun le faire entrer dans une phase plus proactive et offensive. Nous allons restructurer les unités de soins de santé existantes, investir dans des plateaux plus sophistiqués. Ainsi, chaque Camerounais aura accès à de bons soins de santé. Nous veillerons à ce que les camerounais commencent à recevoir des soins médicaux dès leur arrivée dans une unité de soins. L’aspect financier bien qu’important ne fera pas défaut car chaque Camerounais sera lié à un système de carte de crédit numérique pour un recouvrement ultérieur des frais médicaux. Tout ceci sera adossé sur un système de couverture social et de carte d’assurance maladie que nous mettrons en place.
Construction de l’Identité nationale et d’intégration nationale
Introduire dans les programmes scolaires une véritable histoire du Cameroun
-L’apprentissage effectif des langues camerounaise
-Création des centres interculturels dans les régions du Cameroun
–Développer et mettre en place une base numérique d’échange culturelle
-Créer des centres artisanaux et de diffusion des patrimoines culturelles dans toutes les régions
Développer les recherches et encourager l’innovation
Créer les centres de recherche concernant tous les aspects de l’industrialisation dans toutes les régions.
Encourager et faciliter le retour de la diaspora utile pour le Transfer de la technologie par nos centres de recherches de façon théorique et pratique.
Financement les innovations et les meilleurs projets.
Organiser tous les 02 ans un forum économique ou les experts et professionnels débattront sur les nouvelles orientations économiques du Cameroun. Ces orientations feront l’objet d’une application immédiate par notre gouvernement
Faciliter la meilleure gestion des ressources du pays.
FACILITER LA CRÉATION DES EMPLOI CHEZ LES JEUNES
Une politique d’accessibilité à la technologie afin de renforcer la compétitivité
Réduction voire élimination des taxes sur les produits de technologie
(Digital Business Africa) – « Les Septennats du Président » et « Les grandes Réalisations ». Ce sont les deux beaux-livres du coffret « Paul Biya » qu’Oswald Baboke, le directeur adjoint du Cabinet civil de la Présidence de la République, propose aux Camerounais et aux citoyens du monde depuis le 30 août 2018. Ces deux beaux-livres de 320 pages chacun dédicacées à Yaoundé le 21 septembre 2018 présentent l’homme (Les Septennats du Président) et ses actions (Les grandes Réalisations) à la tête du Cameroun. Dans chacun ces livres, le parcours et réalisations du président de la République du Cameroun sont présentées.
Les beaux -livres du coffret “Paul Biya”. « Les Septennats du Président » et « Les grandes Réalisations ». Auteur, Oswald Baboke
Comme le veut la tradition des beaux-livres, une image vaut mille mots. Oswald Baboke, dans ces ouvrages, a davantage laissé parler les photos. « Le beau-livre qui vous est donné de parcourir n’est qu’un cliché synoptique de l’ensemble de l’œuvre, non exhaustive, d’un homme d’Etat à la fois pratique et pragmatique… Les photographies qui meublent ce livre-exposition, véritable showroom des œuvres du président Paul Biya, ne sont ni des photomontages, ni des procédés trompeurs de Photoshop. Les ouvrages exposés sont visibles aux quatre coins du Cameroun…», précise Samuel Mvondo Ayolo, Ministre, directeur du Cabinet civil et préfacier de l’ouvrage Les grandes Réalisations.
Et dans ce livre II, l’auteur n’a pas manqué d’exposer les réalisations du président Paul Biya dans le secteur du numérique et bien entendu dans d’autres secteurs. Ainsi, selon Oswald Baboke, la construction récente du câble sous-marin à fibre optique de 6 000 Km entre le Cameroun (ville de Kribi) et le Brésil (ville de Fortaleza) est une réalisation majeure et la preuve de l’intérêt du président Paul Biya pour le développement de ce secteur ! Il ne manque pas de préciser que le ministère des Postes et Télécommunications et la Cameroon Telecommunications (Camtel) sont les responsables juridiques et techniques de cet ouvrage baptisé SAIL (South Atlantic Inter Link), premier câble sous-marin à fibre optique qui connecte le continent africain au Sud de l’Amérique.
« Des résultats expressifs ! »
Selon l’auteur, le secteur de l’économie numérique au Cameroun est l’un des plus dynamiques de l’économie nationale et une grande source de revenus. Il rappelle que le président de la République a déjà appelé la « Génération Androïde » à s’engager dans ce secteur. « La question du chômage qui préoccupe particulièrement le président de la République, trouve sa juste réponde dans le Plan stratégique de l’économie numérique au Cameroun : il vise à faire passer la part du numérique dans le PIB de 5% à 10%, à l’horizon 2020. Dans cette perspective, 20 000 emplois seront créés », écrit Oswald Baboke.
Comment ne pas avouer que mon intention était de lever toutes les équivoques entretenues, de rafraîchir les mémoires et de restituer ces mérites au président Paul Biya, qui bât patiemment la mesure de la symphonie d’une économie camerounaise ambitieuse. Volontairement ou sans m’en rendre compte, si je semble avoir tissé des lauriers à l’homme du Renouveau dans ce livre, ils sont mérités. Oswald BABOKE
Dans le livre I, Les Septennats du Président, le ministre Oswald Baboke martèle que « les résultats sont là, expressifs ! ». Parmi preuves qu’il présente : Paul Biya a mis 102 milliards de francs Cfa à la disposition des projets-jeunes dans le secteur lucratif de l’économie numérique ; Bien plus, il a gratuitement octroyé 500 000 ordinateurs à l’ensemble des étudiants du pays ; le don présidentiel s’accompagne de la construction de neuf centres de développement du numérique universitaire. Associé au financement des projets Pajer-U et PIAASI et au recrutement dans la fonction publique, « pas moins de 300 000 emplois ont été offerts aux jeunes au cours des septennats économiques », conclût Oswald Baboke.
La conclusion du livre II dévoile clairement les intentions de l’auteur de ces beaux-livres : « Comment ne pas avouer que mon intention était de lever toutes les équivoques entretenues, de rafraîchir les mémoires et de restituer ces mérites au président Paul Biya, qui bât patiemment la mesure de la symphonie d’une économie camerounaise ambitieuse. Volontairement ou sans m’en rendre compte, si je semble avoir tissé des lauriers à l’homme du Renouveau dans ce livre, ils sont mérités. »
La dédicace du coffret des deux beaux-livres étant faite quelques heures avant le lancement de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2018, le Pr Jacques Fame Ndongo, patron de la communication du RDPC (parti au pouvoir) et ministre de l’Enseignement supérieur, connu pour ses formules recherchées en langue française, formule en recommandant : « Ce livre est à lire et l’homme Biya est à élire ! »
(Digital Business Africa) – La lutte contre le chômage constitue un cheval de bataille important pour le gouvernement camerounais qui cherche sans cesse des solutions au problème du chômage des jeunes, représentant la majorité de la population.
Avec l’essor du numérique, les opportunités de résoudre ce problème se sont démultipliés, mais à condition disposer d’acteurs bien formés, moulés dans les standards internationaux et capables d’adresser les défis actuels. C’est dans ce cadre que le chef de l’Etat, son excellence Paul Biya, a procédé il y a quelques temps à la restructuration de l’Ecole nationale supérieure des postes et télécommunications qui est devenue Sup’PTIC, afin de marquer l’entrée du numérique dans les champs de spécialisation.
C’est également dans cette même lancée que le gouvernement a ouvert ce 21 septembre à Yaoundé, la Sup’PTIC Business Academy, le premier incubateur public dans le pays pour le développement des entreprises dans le numérique. Logé en plein centre-ville, dans ‘l’immeuble PKI à coté de la poste centrale, le tout nouvel incubateur dispose pour ses débuts d’une capacité de 30 places, les premiers incubés étant issus des concours Génies et talents du Cameroun et Challenge innovation. Il se compose d’un espace de coworking, d’un laboratoire de fabrication de matériel électronique, de deux ateliers et des bureaux des responsables administratifs.
« La Sup’PTIC Business Academy a pour missions principales, la détection de projets innovants dans le domaine du numérique, l’accompagnement des porteurs de projet de création d’entreprise dans ce même domaine, et leur installation dans la première année de vie. Donc, il s’agit essentiellement de booster le secteur de l’économie numérique, en produisant les acteurs majeurs du secteur », a déclaré lors de son discours pendant la cérémonie d’inauguration, M Théophile Abega Moussa, promoteur de l’application Mboa Store, la boutique d’applications 100% africaine, qui a été choisi pour diriger la structure, de part son expérience en tant qu’ancien startupper, et son engagement dans la promotion de l’entreprenariat jeune.
Pour son lancement, la Sup’PTIC Business Academy a également reçu de la part du gouvernement et des mains de la ministre des Postes et télécommunications madame Minette Libom Li Likeng, des dons en équipements informatiques constitué d’ordinateurs, de serveurs avec disques de stockage, baies de brassages et antivirus, ainsi que d’une liaison spéciale internet à fibre optique, liaison filaire à haut débit.
« Il faut que la SBA inscrive son nom parmi ces incubateurs de renom en Afrique. Comme accompagnateur de la dynamique numérique promue, cette institution doit bénéficier d’une accélération accrue, auprès de tous les partenaires et acteurs du secteur » a-t-elle déclaré, lançant un appel à contribution pour la construction et le rayonnement du pôle numérique à l’échelle internationale.
Elle a également adressé des remerciements particuliers au ministre des Finances présent à la cérémonie, pour sa contribution financière importante au projet, ainsi que les nombreux partenaires gouvernementaux. Sans oublier comme à son habitude son appel aux jeunes étudiants, à qui elle rappelle que « vous faites partie de la génération née avec le numérique, mieux placée que celle de vos parents borm before computer. Notre société évolue vers un monde de plus en plus connecté, qui présente des opportunités économiques pour la jeunesse. Le moment est venu aujourd’hui de saisir votre chance en tirant partie des possibilités offertes par les technologies numériques de manière imaginative et innovante. Comme le président Paul Biya vous l’a dit : osez, innovez, créez ! »
(Digital Business Africa) – La plateforme web TIC Mag (www.ticmag.net) qui a récemment migré vers l’appellation DIGITAL Business Africa (www.digitalbusiness.africa), magazine des décideurs consacré aux informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, a entrepris d’interroger en interview vidéo les neuf candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 au Cameroun. Digital Business Africa les a invité à parler du numérique et à exposer leurs propositions pour un meilleur développement du numérique au Cameroun. Quatrième arrêt ce 24 septembre 2018, Maurice Kamto, le candidat du parti MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun).
Maurice Kamto promet de faire confiance aux jeunes Camerounais et affirme que les entreprises camerounaises gérées par des Camerounais auront une place importante dans son programme de digitalisation du pays. Dans cet entretien vidéo avec DIGITAL Business Africa, découvrez ses propositions pour relever et développer le secteur du numérique au Cameroun.
Digital Business Africa : Quel état des lieux faites-vous du développement de l’économie numérique au Cameroun et que proposez-vous pour l’essor de ce secteur ?
Maurice Kamto : Je crois que de manière générale on peut s’accorder sur le fait qu’en dépit des efforts institutionnels, on tarde encore à voir en réalité la politique globale du numérique dans notre pays. Qu’est-ce que j’entends par efforts institutionnels ? Parce qu’il y a une agence qui est rattachée je crois à la Présidence de la République qui suit les questions du numérique ; il y a le ministère des Postes et Télécommunications, qui s’y intéresse aujourd’hui ; on nous parle également aujourd’hui d’un câble sous-marin de quatre mille km qui va relier le Cameroun au Brésil et qui augmentera probablement la capacité de la bande passante ; mais tout cela ne fait pas une politique du numérique.
Parce qu’on peut observer qu’il y a une disparité dans les actions gouvernementales en la matière. Manque de coordination. Chaque administration a tendance à initier son propre projet. On va vous parler de healthcare, de e-learning, de e-government, mais sans que cela ne rentre dans le cadre d’une politique globale.
Il me semble qu’on pourrait améliorer énormément les choses dans notre pays en s’appuyant davantage sur le numérique. Par exemple, la lutte contre la corruption pourrait être sensiblement améliorée en réduisant grâce au numérique le contact physique entre les administrations, c’est-à-dire les agents de l’Etat et les usagers de l’administration. On pourrait avoir une moindre déperdition dans les recettes publiques en informatisant davantage et en veillant à ce que les paiements se fassent par le canal des banques avec effectivement des possibilités d’informatiser tout le système, plutôt que de s’appuyer comme on le fait encore abondamment sur le paiement en espèce et le numéraire.
Digital Business Africa : Pour vous, c’est un secteur porteur, le numérique…
Maurice Kamto : Je pense à une politique plus globale dans le développement d’une véritable industrie du numérique au Cameroun. Et c’est vraiment le secteur qui m’intéresse éminemment, parce que non seulement c’est un secteur d’avenir, porteur de croissance, mais c’est un secteur où la jeunesse camerounaise a l’occasion de faire exploser son talent. Et on le voit déjà avec ce qu’ils ont, de leurs propres initiatives, réussi à faire autour de Buéa : ce qu’on appelle aujourd’hui la Silicon Mountain à Buéa, qui est d’initiative des jeunes du privé. Ce n’est pas une initiative gouvernementale.
Il n’est pas nécessaire que ce soit d’initiative gouvernementale, mais le gouvernement pourrait accompagner cela. Et c’est l’une des choses que nous considérons comme prioritaire. C’est un de mes engagements que si les Camerounais me font l’honneur de faire de moi le prochain Président de la République, je vais accompagner le développement de l’industrie numérique, non seulement en développant vraiment déjà la Silicon Mountain autour de Buéa, mais en créant d’autres pôles possible de développement des technologies de l’information et de la communication qui s’appuient sur le numérique.
Je voudrais dire peut-être pour sortir complètement de ce je considère comme l’absence d’une politique globale, on note par exemple qu’alors que les Camerounais sont très talentueux et peuvent aujourd’hui, à partir des outils de base de n’importe quel village produire par exemple même un logiciel, on ne voit pas un intérêt suffisant du gouvernement pour aller même au-delà. Parce qu’il faut faire attention à ce que le numérique, tout en étant un gisement d’emploi, ne chasse l’emploi. On a vu d’ailleurs dans les pays comme le Nigéria où l’informatisation du système bancaire d’une certaine manière a réduit considérablement les effectifs dans les banques. Il faut peut-être faire davantage de formations pour que le numérique créée de l’emploi, même si on est obligé d’abandonner les emplois traditionnels.
Enfin, il faut aller au-delà du numérique. Je pense que le Cameroun pourra être demain le premier pays africain qui ne prend pas seulement le software, mais s’intéresse également au hardware. Notamment, parce qu’on parle toujours de Silicon. Donc, c’est silicium, la matière. Il faut que nous commencions effectivement à nous intéresser de très près à toutes ces technologies de semi-conducteurs qui sont effectivement à la base du développement du hardware dans le domaine du numérique. Et je pense que c’est ça. Nous avons la richesse humaine capable ne serait-ce que d’initier quelque chose comme cela au Cameroun. Je voudrais que demain nous soyons des pionniers.
Ma politique vise à créer justement des écosystèmes, non pas seulement en mettant des infrastructures des bâtiments, mais en mettant en place des équipements. Je veux que le jeune Camerounais qui séjourne dans un écosystème du numérique passe douze mois et on ne lui demande rien. Tout ce qu’on lui demande, c’est de créer.Maurice Kamto
Digital Business Africa : Dans ce que vous appelez « le pacte productif » dans votre programme politique, vous proposez d’inciter les entreprises nationales et internationales à investir dans l’innovation. Comment se fera cette incitation ?
Maurice Kamto : Premièrement, il faut éviter de surcharger, de surtaxer les équipements, parce que les jeunes qui travaillent dans ce secteur ont besoin de machines puissantes qui coûtent parfois chers et si on doit les surcharger de taxes, ce sera d’autant plus difficile pour eux. Donc, je voudrais effectivement que l’on crée l’environnement et les facilités qui les permettent d’acquérir ces équipements et même, l’Etat peut les aider à le faire.
Avant d’arriver aux entreprises, je vois encore un jeune qui sort de l’école, il est talentueux. Mais, il n’a pas les moyens par exemple de louer un bureau, il ne peut pas payer un loyer mensuel, payer l’électricité, et l’eau ; il ne peut même pas avoir peut-être l’équipement de base, c’est-à-dire l’unité centrale pour faire quelque chose de puissant où il peut tirer beaucoup pour essayer de construire un logiciel de jeux ou un autre type de logiciel.
Ma politique vise à créer justement des écosystèmes, non pas seulement en mettant des infrastructures des bâtiments, mais en mettant en place des équipements. Je veux que le jeune Camerounais qui séjourne dans un écosystème du numérique passe douze mois et on ne lui demande rien. Tout ce qu’on lui demande, c’est de créer. Et donc, je crois que cela va être un facteur excitatif, parce qu’au bout de douze mois, tous ne vont pas faire de miracle. Mais, vous aurez peut-être sur cent jeunes deux, trois, quatre qui vont sortir quelque chose de génial et qui sera peut-être un produit qui va aller au-delà du marché camerounais et se positionner sur le marché africain et même mondial.
Digital Business Africa : Si les Camerounais vous élisent à la tête de l’Etat au soir du 07 octobre 2018, vous ferez confiance aux entreprises nationales ou internationales pour la digitalisation de l’administration ?
Maurice Kamto : Non, non. Je crois qu’il est temps ! Moi je suis de ceux qui plaident pour qu’on fasse confiance aux Africains et çà ce n’est pas par je ne sais quel nationalisme. C’est que pendant trop longtemps, on a mis des talents africains sous les tiroirs par complexe. En réalité, c’est le problème de départ. Il faut se décomplexer. Croyez-moi, cette souffrance ce n’est pas seulement chez les ingénieurs du secteur du numérique. C’est également dans le domaine du droit dans lequel je suis. Les Etats africains ne sont pas naturellement portés à faire confiance à des avocats africains parfois pour défendre leurs causes devant les instances internationales.
Heureusement, cela vient progressivement et je suis moi-même l’exemple vivant de ce que plusieurs pays africains m’ont sollicité pour défendre leur cause devant des juridictions internationales. Mais ce n’était pas le cas il y a simplement des dizaines des années. Donc, il faut qu’on décomplexe les dirigeants africains. Il faut que nous nous décomplexions pour faire confiance aux talents africains, parce que non seulement ils ne sont pas moins talentueux, mais ils connaissent l’environnement ; il y a en plus chez eux une dose de patriotisme et nous savons tous, je crois que ce n’est pas un secret pour personne, que la plupart de ces grandes boites-là, ce sont des jeunes africains qui les font tourner. Donc, pour moi, je dis qu’il n’y a pas de débat là-dessus en ce qui me concerne.
Digital Business Africa : Que doivent principalement retenir les jeunes passionnés du numérique qui vous écoutent de votre action en leur faveur si vous êtes élu président du Cameroun ?
Maurice Kamto : C’est ce que je viens de dire. Peut-être, il faudrait que je résume. Premièrement, c’est un secteur stratégique pour moi dans le développement futur du Cameroun. Je parle pour l’instant du Cameroun. Premièrement, ce sont des secteurs de création pure de richesse. J’entends par création pure de richesse, création presqu’à partir de rien. C’est-à-dire ce n’est pas basé sur les minerais. Ce sont les ressources de l’intelligence.
Et donc, quand vous arrivez à mettre en place un logiciel à partir de votre talent, de votre intelligence, forcément s’il y a un marché pour cela. Cela rapporte infiniment plus que s’il faudrait aller extraire des minerais, ce qui va abreuver les couts d’extraction, de transport, de transformation et tout.
Deuxièmement, pour moi, le numérique est prioritaire pourquoi ? Parce que j’ai vu ce que des jeunes Camerounais sont capables de faire dans ce secteur. Je n’ai plus tous les noms ici, j’ai cité quelque fois le jeune Olivier MADIBA, mais il y a ce jeune qui est dans le secteur financier, je crois d’ailleurs qu’il est à Marseille avec son système qui est très recherché maintenant. Je l’ai vu à des salons. WeCashUp de Cédric Atangana, c’est ce que je cherchais. Il y en a d’autres.
Donc, quand vous avez de jeunes aussi talentueux, vous ne pouvez pas les abandonner à eux-mêmes, parce que, tous comptes faits, Bangalore ce n’est pas quelque chose qui est tombé de la lune. Bangalore est venu d’ailleurs après la Silicon Valley. Donc, ce sont des gens qui, à un moment donné, comprennent qu’il y a un gisement de talent quelque part qu’il faut valoriser. Et moi, mon objectif politique, c’est de créer le cadre incitatif qui les encourage de s’installer et de créer la richesse. Et ça, on va travailler en liaison avec eux, parce qu’il faut connaître leurs besoins, bien les identifier, pour mettre en place le cadre législatif et aussi infrastructurel qu’il faut pour leur permettre aussi de s’épanouir.
Merci infiniment de l’intérêt que vous portez à cela ; mais je peux dire à la jeunesse et à tous ceux qui sont dans le secteur du numérique qu’ils peuvent être confiants.
Propos recueillis par DIGITAL Business Africa
Ce que Propose Maurice Kamto dans son programme de gouvernance pour le Cameroun : Volet Développement du Numérique !
Les Technologies de l’Information et de la Communication
Mettre l’accent sur la production de composants électroniques qui sont aujourd’hui omniprésents dans la société et participent à la fabrication des outils et supports des technologies de l’information et de la communication. Nous ambitionnons de faire du Cameroun un « lion de l’électronique ».Maurice Kamto
Libérer la créativité et encourager l’innovation dans les nouvelles technologies pour faire du Cameroun un “champion de l’électronique et du logiciel”
La situation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans notre pays se caractérise par trois facteurs la vétusté et l’insuffisance des infrastructures et des équipements ; un cadre institutionnel et réglementaire inadapté ; des ressources insuffisantes.
En outre, la majorité des entreprises informatiques au Cameroun sont actives dans le domaine du matériel et des réseaux. En matière de logiciel, nos entreprises se concentrent sur la commercialisation et l’intégration de logiciels importés. La production locale de logiciel est quasi-nulle et est principalement le fait de petites PME qui ne bénéficient ni de financement des banques ni d’un soutien de l’Etat.
De même, la production locale de composants électroniques est quasi-nulle. Pourtant, la production locale des logiciels et celle des composants électroniques sont deux filières importantes où de nombreux jeunes pourraient s’investir à profit s’ils recevaient un appui financier. Nous comptons donc :
Mettre l’accent sur la production de composants électroniques qui sont aujourd’hui omniprésents dans la société et participent à la fabrication des outils et supports des technologies de l’information et de la communication. Nous ambitionnons de faire du Cameroun un « lion de l’électronique » ;
Soutenir la production de logiciels pour la mise en place de la gouvernance électronique et la modernisation de la gestion de nos entreprises.
Les TIC pour tous
Nous établirons en étroite collaboration avec les universités, les centres de recherche et les PME du secteur un diagnostic rigoureux sur l’accès, l’usage et la perception des TIC auprès de la population et des entreprises, sur nos atouts et nos faiblesses afin de fournir à nos administrations et au grand public un outil indispensable à la définition d’une politique sérieuse dans le domaine des TIC.
Nous démocratiserons l’accès aux TIC, à l’aide des mesures suivantes :
Engager les réformes nécessaires pour permettre le développement des infrastructures de télécommunications et de radiodiffusion sonore et télévisuelle ;
Faire du respect de la propriété intellectuelle une priorité afin de permettre l’essor de logiciels non-ouverts produits par des Camerounais et de rassurer les entreprises étrangères désireuses d’out-sourcer le développement de leurs logiciels au Cameroun ;
Mettre à la disposition de chaque communauté d’une zone géographique socialement moins favorisée, des télés services (téléphone, télécopie, Internet) ;
Mettre la fibre optique à la portée de toutes les entreprises dans les zones industrielles; Donner un accès à Internet dans toutes nos écoles et lycées d’enseignement public;
Donner un accès internet gratuit à tous dans les lieux publics.
Simplifier l’accès au domaine « .cm. » afin d’encourager les entreprises camerounaises à pratiquer l’e-commerce tout en promouvant l’image de notre pays dans le cyberespace.
Créer une agence spatiale camerounaise par une mutation de l’ART actuelle qui aura pour mission de : Promouvoir, encourager et réguler l’utilisation de l’espace comme moyen de communication au Cameroun; Produire les données géo spatiales indispensables à un développement efficace, harmonieux et eco-responsable de notre pays ; Géo-localiser les ménages et les entreprises sur l’ensemble du territoire ; Assister les autorités de la sécurité civile dans la prévention des catastrophes naturelles et industrielles.
Produire les composants électroniques de demain
Nous encouragerons et soutiendrons les PME qui sont créées et tournées vers la production du logiciel d’une part, et vers la production des composants électroniques d’autre part. L’objectif visé est de faire du Cameroun, une sorte de « Silicon Valley pour les solutions logicielles et les composants électroniques » en Afrique centrale.
Nous renforcerons considérablement nos capacités dans l’ingénierie et la conception des composants électroniques et des logiciels en agissant sur la formation initiale et continue. Nous mettrons en place une stratégie progressive pour la maîtrise des technologies de production de composants électroniques au Cameroun.
Un fonds pour l’innovation en électronique et en informatique sera créé en vue de fournir des incitants à cette industrie. Outre les subsides accordés aux entreprises innovatrices, ce fonds financera un prix accordé aux meilleures innovations dans le domaine de l’électronique au niveau universitaire et entrepreneurial.
Nous élaborerons une stratégie de la qualité, des campagnes de sensibilisation pour encourager et faciliter l’adoption de normes et de certifications internationales qui permettront aux PME du secteur des TIC de moderniser leurs capacités pour passer à des activités à forte valeur ajoutée.
Produire les logiciels pour nos administrations et nos entreprises et placer la signature électronique au cœur de la révolution numérique
Nous soutiendrons et encouragerons la création d’entreprises locales tournées vers la production de logiciels tant pour nos administrations que pour nos entreprises. Pour cela les mesures suivantes seront prises :
Renforcer la formation pratique en matière de développement de logiciels en accordant un subside aux entreprises qui prennent des étudiants en stage ;
Encourager les administrations à travailler avec les entreprises locales pour la fourniture en logiciel sur mesure ;
Promouvoir un label « Made in Cameroon » pour les logiciels produits localement ;
Encourager nos administrations et entreprises à utiliser les logiciels labélisés « made in Cameroun ».
Nous vulgariserons et généraliserons l’utilisation de la signature électronique afin de : o Fiabiliser et sécuriser les échanges économiques via l’utilisation de la facture électronique ; o Faciliter et promouvoir l’échange sécurisé de documents électroniques entre les administrations ; o Mettre en place un système de e-gouvernement où la population interagit avec l’administration via des portails sécurisés.
Nous soutiendrons la création de dessins animés et de jeux vidéos au Cameroun. Il s’agit en effet d’un secteur culturel en plein essor dans lequel notre pays est totalement absent.
Développer les entreprises de nouvelles technologies
À cet égard: Nous développerons le Silicon Mountain de Buea et créerons d’autres pôles des technologies du numérique. Doter la ville de Buea d’un centre d’incubation, permettant aux starts up de s’installer et démarrer. (Coût de construction 5 milliards maximum).
Nous mettrons en place une fiscalité incitative permettant au capital-risque camerounais de lever les capitaux.
Par exemple, les compagnies d’assurance vie, les sociétés de jeux, les groupes industriels seront exonérés de 5 % du montant total de l’impôt sur les sociétés à payer, s’ils investissent 50 % de leurs bénéfices dans un fonds de capital risque pour 10 ans. L’objectif est d’encourager les grandes entreprises à investir dans la nouvelle économie et ouvrir la voie à d’autres.
Nous réaliserons un cadastre informatisé et hautement sécurisé, l’immatriculation de tous les terrains des particuliers en milieux urbain et rural ainsi que toutes les parcelles incorporées au domaine privé de l’Etat ou relevant des collectivités territoriales (ou des entités fédérées).Maurice Kamto
L’E-Gouvernance (gouvernance électronique
L’e-gouvernance est l’utilisation de l’outil informatique comme support d’interopérabilité entre tous les acteurs de la chaîne de développement d’un Etat. Cette chaîne est généralement tripartite : l’Etat, la société civile et les partenaires au développement. Nous mettrons en œuvre l’e-gouvernance avec par ordre d’importance : L’e-administration, impliquant la gestion informatisée des opérations dans divers ministères et organismes publics. Un certain nombre de documents administratifs seront édités directement de façon électronique, limitant au passage le recours à des consommables (papier, encre, etc…) et assurant la traçabilité de tous les documents émis. Les e-services qui se veulent être la plateforme permettant la mise à disposition des citoyens des informations et des services par les administrations publiques. L’e-démocratie permettant aux citoyens et aux acteurs politiques de participer à la prise de décision grâce aux TIC.
Procéder à un cadastre numérique de toutes les parcelles pour la sécurisation de la propriété
Nous réaliserons un cadastre informatisé et hautement sécurisé, l’immatriculation de tous les terrains des particuliers en milieux urbain et rural ainsi que toutes les parcelles incorporées au domaine privé de l’Etat ou relevant des collectivités territoriales (ou des entités fédérées).
Nous réviserons la politique foncière en vue de réduire la spéculation foncière. Dans cette perspective, nous mettrons en place une politique de concession de l’aménagement foncier urbain à des opérateurs privés pour une production des terrains équipés. La commercialisation de ces terrains s’effectuera dès lors sous leur contrôle. Nous renforcerons les missions de la MAETUR dans la constitution et la gestion des réserves foncières nécessaires au développement des villes et des communes.
Assigner une fonction particulière aux entités urbaines
Les industries de Douala seront progressivement déplacées vers Edéa faisant place à des entrepôts qui pourront être reconvertis en centres logistiques ou en centres d’incubation pour les entreprises de la nouvelle économie financière, numérique et biotechnologique qui se développera à Douala. Edéa deviendra donc la principale plateforme industrielle du sud camerounais vers laquelle seront transférées les industries de Douala.
Biotechnologies
Le Cameroun, un Champion des biotechnologies
La biotechnologie est une science qui intègre les notions des sciences de la vie, de chimie, ingénierie, informatique, bio-informatique et statistique, pour trouver des solutions dans divers secteurs d’application (pharmaceutique, agro-alimentaire, environnemental, réglementaire) et développer de nouveaux produits biologiques..
Les objectifs du MRC pour le secteur des biotechnologies sont :
Faire du Cameroun un « lion des biotechnologies » Renforcer le développement des biotechnologies pour consolider l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’aquaculture ; Développer les biotechnologies pour une gestion durable des forêts Développer les biotechnologies pour la transformation et la sécurité sanitaire des aliments ;
Développer les biotechnologies pour la production dans le domaine de la santé. Les préalables Pour soutenir l’essor des biotechnologies, nous prendrons les mesures suivantes : Améliorer les infrastructures et équiper les laboratoires (équipements de pointe) ;
Faciliter l’accès à l’information et à la documentation autant dans les centres de recherche que dans les universités et écoles de formation (livres, articles, revues et journaux scientifiques) ;
Bonifier conséquemment le budget alloué au financement du fonctionnement des instituts de recherche, au salaire des chercheurs, au financement des projets de recherche ;
Améliorer la qualité de la formation post-secondaire actuellement essentiellement théorique en insistant sur les connaissances pratiques ;
Améliorer les conditions des chercheurs (salaires, autonomie, bureaux, laboratoires, subventions gouvernementales et non pas étrangères octroyées sur une base compétitive et équitable) ; Améliorer les conditions des étudiants (bourses de recherche et de mobilité) ;
Établir des accords avec les éditeurs de livres, journaux et revues scientifiques au bénéfice des chercheurs et étudiants.
Un programme national de recherche en biotechnologie
Nous élaborerons un programme national de recherche qui précisera chaque année les priorités de recherche en biotechnologie. Ce programme sera accompagné d’une politique qui mettra le chercheur, des institutions spécialisées, des Universités et écoles de formation, les producteurs et les industriels au cœur des enjeux. Ceux-ci devraient travailler de concert pour identifier les problématiques, élaborer des projets innovants portés vers le développement avec des objectifs clairement identifiés et des échéanciers précis.
Un fonds de recherche gouvernemental devra être mis sur pied pour promouvoir et soutenir financièrement la 58 recherche en biotechnologie, la vulgarisation des résultats, la formation des chercheurs et étudiants (bourses de recherche, perfectionnement), la création des PME ou start-up en biotechnologie.
En outre, nous encouragerons les regroupements de chercheurs en pôle d’excellence sur des domaines spécifiques, ainsi que les associations de producteurs et de transformateurs du secteur. Ces associations de producteurs et transformateurs devront apporter leurs contributions au financement des projets de recherches en fonction de leurs intérêts et des problématiques soulevées, et codirigeront l’Agence nationale des biotechnologies avec un droit de regard sur la gestion du fonds de recherche en biotechnologie dûment créé.
Nous créerons une Agence nationale des biotechnologies (ANB) qui aura pour missions de : établir le génome des plantes ; définir les grandes orientations en matière de biotechnologie ; coordonner les travaux de recherches dans les universités et veiller à l’industrialisation des résultats qui en résultent gérer le fonds de recherche en biotechnologie.
Les biotechnologies pour une agriculture efficace et durable
La biotechnologie étant reconnue comme un outil adéquat pour la promotion du développement durable, nos objectifs en vue d’atteindre l´autosuffisance alimentaire, à travers un tel outil, sont :
Amélioration de la productivité des cultures locales ;
Réduction de l’utilisation des pesticides ; Protection des cultures contre les ravageurs et les pertes post-récoltes ; Amélioration de la qualité nutritionnelle ;
Les techniques biotechnologiques seront utilisées pour créer un semencier national pour ainsi conduire à la production des plantes qui répondront de mieux en mieux aux contraintes sociales ou environnementales ainsi qu´à l´accroissement du rendement.
Présence sur les réseaux sociaux de Maurice KAMTO
Point fort : Sur Facebook, réseau social qui rassemble le plus grand nombre des Camerounais, Maurice Kamto dispose des partisans prêts à répondre aux attaques contre leur candidat. Ces partisans sont disséminés dans les groupes Facebook populaires et suivent les comptent des influenceurs qui sont pour ou contre le candidat. Ils sont prompts à réagir.
Point faible : Pas très actif sur les réseaux sociaux où il rassemble moins de followers comparé à ses concurrents à la Présidentielle. Sur Facebook par exemple, il n’a que 16 071 fans alors que Paul Biya est à 859 099. Idem sur Twitter où il ne compte que 1 674 followers alors que le président sortant, Paul Biya, est à 342 000 et Joshua Osih du SDF à 14 400.
(Digital Business Africa) – La plateforme web TIC Mag (www.ticmag.net) qui a récemment migré vers l’appellation DIGITAL Business Africa (www.digitalbusiness.africa), magazine des décideurs consacré aux informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, a entrepris d’interroger en interview vidéo les neuf candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 au Cameroun. Digital Business Africa les a invité à parler du numérique et à exposer leurs propositions pour un meilleur développement du numérique au Cameroun. Troisième arrêt ce 20 septembre 2018, Joshua Osih, le candidat du parti SDF (Social Democratic Front, le parti leader de l’opposition qui l’a investi).
Joshua Osih mise sur les acteurs du secteur privé pour activer son Plan de Révolution du numérique. Dans cet entretien vidéo avec DIGITAL Business Africa, découvrez ses propositions pour relever et développer le secteur du numérique au Cameroun.
Digital Business Africa : Dans votre Plan de révolution du numérique, c’est ainsi que vous l’avez intitulé, vous proposez parmi les huit initiatives la mise en place la création d’un fonds spécial de financement des jeunes entrepreneurs du numérique. Comment fonctionnera ce fonds et à combien sera-t-il doté ?
Joshua Osih : La raison d’être de ce fonds c’est que… le financement de cette révolution ne doit pas être un problème. Le financement des jeunes entrepreneurs dans le numérique ne doit pas être un problème aussi. Le fonds est un fonds de garantie. Donc, ce n’est pas un fonds à reverser aux jeunes, c’est un guichet d’accompagnement, c’est à dire que c’est un fonds de garantie et d’aide.
Puisque nous savons que les jeunes les plus créatifs très souvent ne peuvent pas avoir les garanties nécessaires pour financer leurs projets, ils pourront s’adresser à ce fonds pour cet accompagnement-là. Donc, c’est un fonds de garantie. A travers ce fonds qui garantirait les emprunts nécessaires peut-être pour s’équiper, des emprunts nécessaires pour acheter la propriété intellectuelle, etc…. Ce fonds sera donc la garantie de ces jeunes entrepreneurs du numérique pour y arriver.
Vous savez c’est projet transversal. Donc, il ne peut pas marcher s’il y a un maillon de la chaîne qui ne marche pas. Vous savez, vous ne pouvez pas passer à la numérisation de l’éducation qu’on appelle l’éducation 2.0 si vous n’avez pas de jeunes entrepreneurs et vice versa.
Vous ne pouvez pas avoir des jeunes entrepreneurs du numérique sans leur offrir un marché accessible et vaste. Et donc, il faut séquencer tout cela de façon à permettre aux différents maillons de la chaîne de profiter vraiment les uns des autres.
Donc, c’est juste pour dire que, le financement de ce fonds n’est pas aujourd’hui la priorité. Pendant qu’on établissait ce plan de révolution, ce n’était pas le montant qui était important, parce que le montant qui peut même être flexible, qui peut fluctuer représente les nécessités du moment. C’est-à-dire que si nous décidons de passer par exemple aux manuels scolaires numériques et que nous décidons que ce sera trois régions par année par exemple ou 300 écoles par année, il y aura une demande uniquement pour ces 300 écoles là. Donc, ceux qui vont faire les différentes applications, qui vont numériser les manuels, qui vont du côté du hardware développer les unités d’assemblage, etc… auront un marché donné qu’il faudra satisfaire.
Digital Business Africa : Vous proposez également votre Plan de révolution du numérique la création d’une Haute autorité nationale de télécommunications et des TIC. Quelles seront ses missions et sa différence avec les agences qu’on a actuellement au Cameroun ?
Joshua Osih : Premièrement, c’est une autorité, pas une agence. Une agence est sous la botte d’un département ministériel et sous la tutelle d’un gouvernement. Une autorité est en dehors. Le but de cette autorité c’est de pouvoir, en phase avec les objectifs du gouvernement, jouer le rôle que toutes les autres agences, y compris le ministère des Postes et Télécommunications, sont en train de jouer aujourd’hui.
Donc, c’est un peu cela pour le dire en quelques mots. Donc, dans l’imaginaire il faut comprendre qu’on veut véritablement avoir un écosystème numérique. Et cet écosystème doit aussi exister au niveau de l’administration. Donc, il faut une haute autorité qui est le volet administratif et gouvernemental dans cet écosystème numérique.
Il est évident qu’il y a une loi d’orientation sur le contenu local qui passera dès la première année. Je dis aussi que la commande publique sera prioritairement camerounaise et cette loi sur le contenu local passera du Cameroun à la CEMAC, de la CEMAC à l’Afrique avant d’aller ailleurs.Joshua OSIH
Digital Business Africa : Pour la digitalisation de l’administration camerounaise vous ferez appel aux entreprises nationales ou internationales ?
Joshua Osih : Vous êtes concentré uniquement sur le plan numérique et je vous en félicite. Mais, si vous aviez vu le volet économique du programme, vous auriez vu que je propose une loi ferme sur le contenu local pour les produits et services. Donc, il est évident que le numérique en fasse partie. Donc, je n’ai pas à répéter cette position là quand je parlais du numérique.
Il est évident qu’il y a une loi d’orientation sur le contenu local qui passera dès la première année. Je dis aussi que la commande publique sera prioritairement camerounaise et cette loi sur le contenu local passera du Cameroun à la CEMAC, de la CEMAC à l’Afrique avant d’aller ailleurs.
Donc, tout ce qui est commande publique, tant que ce sera produit au Cameroun et je ne parle pas des choses représentées au Cameroun dont la valeur ajoutée ne représente pas au moins de 50% de la valeur finale. Je parle des produits vraiment Camerounais dans le numérique. Les services vraiment camerounais dans le numérique auront la priorité sur les autres.
Digital Business Africa : Que doivent retenir les jeunes entrepreneurs du numérique de votre Plan de révolution du numérique et surtout de ce que vous leur proposez ?
Joshua Osih : Ce qu’il doit retenir est très simple. Aujourd’hui, dans le dispositif actuel de ceux qui nous gouvernent, pour s’en sortir il faut faire dans la commande publique, il faut être actif dans la fourniture, il faut être actif dans la construction des écoles, etc…, ou alors on tombe dans l’agriculture ou on tombe dans les métiers informels et tout ça.
Ce que nous proposons c’est que, avec une révolution numérique, c’est le numérique qui est au cœur de toutes les autres activités. Cela veut dire quoi ? Cela veut dire que même les projets de développement agricole, les projets de développement dans le foncier, le projet de développement dans l’habitat, les projets de développement dans l’éducation, dans l’utilisation de l’énergie, dans la distribution, dans les transports, etc…, au cœur de ces projets, nous aurons le numérique.
Cela veut dire que, au lieu de se déployer par exemple, de parler d’une agriculture 2.0 comme on le dit aujourd’hui ou de 2eme génération où les gens vont avec les machettes, on aura plutôt une agriculture où par exemple dans le septentrion, on proposera des solutions endogènes, locales d’irrigation gouttes par gouttes, qui, j’imagine peuvent être gérées par des applications sur des téléphones mobiles de ces paysans-là.
On parlera par exemple de la distribution de l’administration spatiale du Cameroun par un géodésique beaucoup plus accessible qui n’est pas seulement entre les mains d’un ministère, mais qui est accessible à tous les usagers pour qu’on puisse voir définitivement le cadastre national sur un écran ; on parlera d’une administration qui est essentiellement numérique, où n’y a plus de papiers après peut-être cinq ans ; on parlera moins de corruption, parce qu’on va dématérialiser les transactions entre l’administration et les usagers, mais alors complètement.
Et ce qu’on peut retenir c’est qu’à la fin de ce septennat, ceux qui n’auront pas de smartphones ou de tablettes qui ne seront pas connectés auront un problème véritablement de s’en sortir. Et donc, l’économie sera effectivement numérique partout. On me dit que c’est un défi ! Je dis en quelques mois on a pu couvrir le territoire du téléphones cellulaire. On me dit que c’est un défi ! Je dis en quelques mois on a pu couvrir pratiquement tout le territoire Camerounais avec l’accès à la télévision satellitaire et câblée ; donc, on est capable de le faire.
On doit juste orienter toutes nos politiques autour de cet aspect-là et mettre le numérique au centre de toutes nos décisions et vous verrez qu’on arriverait. En ces temps, c’est ce que je disais dernièrement, il y a beaucoup de gens qui sont coincés dans le débat du CFA sortir ou pas sortir ? Mais si au bout de sept ans vous avez complètement dématérialisé les transactions financières, la dénomination ne veut plus rien dire. Donc, c’est pour cela que pour moi ce n’est pas le débat central. Le débat central c’est comment les transactions sont organisées.
Propos recueillis par Digital Business Africa
Ce que propose Joshua Osih dans son programme politique. Volet TIC et Numérique.
PLAN POUR LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE
Ancrer le Cameroun dans la révolution numérique et les industries du futur
La numérisation, l’archivage et la mise en ligne de nos traditions et de nos langues locales ainsi que la mise en place des clusters numériques dans les dix régions fédérales.
La révolution numérique que nous vivons est mondiale, elle surpasse de beaucoup la révolution industrielle qu’on a pu vivre à une autre époque.
Dans la prochaine décennie :
Plus de 70% des êtres humains auront un smartphone et donc un accès illimité à des ressources éducatives et économiques
Le diagnostic et l’analyse médicale à distance sera courant
10% de la production industrielle mondiale sera réalisée par des imprimantes 3D
La capacité de production d’électricité solaire et renouvelable va dépasser celle du pétrole et du charbon.
60% des métiers tels que nous les connaissons vont disparaitre et se recréer autrement.
Si le Cameroun n’a pas pu participer à la révolution industrielle, nous ne devons pas rater la révolution numérique et les industries du futur.
Sous mon leadership, je mettrai en œuvre un “Plan pour la Révolution Numérique “ qui permettra à tout citoyen sans distinction d’âge, de genre, de région, de s’arrimer à cette dynamique de croissance mondiale.
Le secteur du numérique est fortement créateur de richesses et d’emplois.
Il nous faut donc bâtir un écosystème numérique, capable de potentialiser les énergies créatrices des Camerounaises et des Camerounais. La modernisation et l’informatisation de l’Etat doivent servir de catalyseur à l’ancrage du Cameroun dans la révolution numérique.
La stratégie d’ancrage du Cameroun à la révolution numérique s’articulera dans deux grandes perspectives :
La numérisation dans la société – à savoir le numérique comme outil de modernisation de nos fonctionnements
L’économie numérique – à savoir le numérique comme secteur créateur de valeur en lui-même.
Nous aurons 4 grands objectifs :
Bâtir les infrastructures …
Transformer l’action publique et l’éducation…
Impulser l’entreprenariat local avec la création de contenus, d’emplois…
Garantir la sécurité des usagers et des usages…
Pour lesquelles nous proposons un plan numérique national composé de 8 initiatives :
1) Apporter les infrastructures et la capacité numérique (Internet, ordinateurs, objets connectés)
2) Moderniser et informatiser l’action publique
3) Transformer l’enseignement et l’éducation
4) Impulser la création de contenus numériques locaux
5) Créer de la richesse et des emplois du numérique
6) Mettre en place un cadre légal et juridique cohérent
7) Garantir la sécurité et la confiance numérique
8) La restructuration fondamentale de la gouvernance numérique
1) Apporter les moyens de base de l’internet et des ordinateurs (Développer les infrastructures et la capacité numérique)
Construction de points d’atterrissement des câbles sous-marins supplémentaires
Connexion au haut débit de l’ensemble des services déconcentrés des administrations publiques (incluant éducation nationale et santé)
Mise en place de Points d’Echange Internet (IXP)
Construction d’un Datacenter de dernière génération capable d’attirer les leaders mondiaux du numériques (GAFAM) au Cameroun
Mise en place d’un programme «one family, one computer » qui permettrait à chaque famille d’avoir au moins un ordinateur à domicile.
Projet d’équipement des écoles primaires et secondaires en ordinateurs
Coordonner le partage des infrastructures et encourager le partage d’infrastructures entre les différents secteurs
2) Impulser la création de contenus numériques locaux
Mise en place d’une bibliothèque numérique nationale
Numérisation et mise en ligne des archives nationales
Numérisation et diffusion des ressources pédagogiques et académiques
Développement des MOOC – Massive Open Online Courses
Mise en place d’une plateforme pour la numérisation des contenus touristiques et culturels
Mise en place d’une plateforme de téléenseignement
Création d’un portail web des ressources éducatives
Mise en place d’un portail agropastoral au bénéfice du monde rural
Mise en place d’une plateforme de commercialisation de la musique et des films camerounais en ligne
Pour la culture et la protection de nos traditions : archivage, musées en ligne, langues locales.
3) Libérer le potentiel des entrepreneurs camerounais du numérique / Créer de la richesse et des emplois du numérique
Mise en place d’un fonds à capital risque pour le financement des startups
Appui et subvention pour une industrie locale de développement des applications «made in Cameroon»
Suppression des taxes douanières sur le matériel informatique pour baisser le prix des outils de travail
Mise en place d’un fonds d’investissement pour le numérique alimenté par le public et le privé pour l’appui du passage au numérique des entreprises
Promotion de la création d’entreprises de développement et de fabrication du hardware informatique.
Appuis et subventions pour la Mise en place des industries d’assemblage /fabrication de terminaux et équipements du numérique
Appui aux programmes de R&D locaux : Mise en place d’un réseau national d’instituts de R&D dans le domaine du numérique.
Organisation et participation aux salons et fora IT
Mise en place d’un centre de traitement des déchets des équipements électriques et électroniques
Mise en place de clusters numériques dans les 10 régions. Un cluster est un groupement d’intérêt économique qui regroupe Universités / entreprises / Etat / incubateurs :
o L’université fournit les étudiants, les incubateurs les encadrent et font émerger les startups, les entreprises et l’Etat leur donnent des contrats
o Mise en place d’un parc technologique
o Mise en place des incubateurs dans le numérique ou plateforme d’appui aux startups
o Mise en place de zones franches industrielles de production des équipements du numérique
4) Transformer l’enseignement et l’éducation
Mise en place d’un Environnement pédagogique Numérique de Travail (ENT)
Appui à l’équipement des laboratoires du numérique dans les universités et grandes écoles
Appui à l’équipement et accompagnement des structures de formation dans le domaine des TIC
Elaboration d’un modèle de formation adapté au numérique, et création des cursus de spécialisation de courte durée pour les professionnels
Appui à la formation des formateurs et au recyclage du personnel enseignant
Construction d’une bibliothèque scientifique numérique accessible à tous
Mise en place d’une plateforme nationale de Cyber-orientation
Développement d’une offre universitaire pour l’enseignement à distance en ligne, notamment pour les salariés en activité.
Elaboration et mise à jour d’un référentiel des métiers du numérique pour une meilleure employabilité des diplômés.
Développement des initiatives de formation en partenariat public-privé.
Mise en place des Centres Intégrés d’Information en Entreprenariat des Jeunes.
Accompagnement au renforcement des capacités (formation) des personnels d’encadrement des structures sociales de base.
Pour l’éducation nationale : à l’échec cuisant des PBHEV, je substituerai l’équipement de nos structures éducatives en priorité pour que le numérique ne soit pas une matière mais une manière d’enseigner les matières.
5) Mettre en place un cadre légal et juridique cohérent
Création des bureaux de gestion de la propriété intellectuelle et du transfert de technologie au sein des structures d’innovation
Elaboration d’une loi régissant les paiements en ligne.
Elaboration d’un texte de loi sur la protection des données à caractère personnel
Adaptation de la législation sur la cybersécurité et la cybercriminalité, le cyberterrorisme, le commerce électronique, la propriété intellectuelle, afin de prendre en compte les exigences de l’économie numérique.
Relecture des lois sur les communications électroniques, la cybersécurité et la cybercriminalité, le terrorisme, et le commerce électronique.
Elaborer un régime fiscalo-douanier incitatif au développement de l’économie numérique.
Adaptation de la loi sur les partenariats publics-privés dans le domaine de l’économie numérique
Renforcement de la protection de la propriété intellectuelle du logiciel.
Création d’un statut spécifique aux entreprises innovantes de l’économie numérique.
Elaboration d’un cadre juridique national du financement par capital-risque.
6) Moderniser et informatiser l’action publique
Elaboration d’une feuille de route schéma Directeur de développement des systèmes d’informations dans les administrations publiques et de l’administration électronique
Mise en place d’un intranet gouvernemental accessible dans toutes les communes.
Mise en place des plateformes de paiement automatique et/ou en ligne des services offerts par l’administration
Mise en place des plateformes de Déclaration en ligne des impôts, taxes et des cotisations sociales
Mise en place du système d’identification unique du citoyen
Mise en place de la plateforme de délivrance des visas en ligne
Mise en ligne de l’ensemble des services postaux
Dématérialisation des procédures de passation des marchés publics (phase II et III)
Dématérialisation des procédures consulaires (e-visa, …)
Mise en place d’une plateforme nationale de télémédecine dans les hôpitaux publics
Pour la défense et la sécurité : je créerai des comités de vigilance sur les réseaux sociaux par commune, pour renouer le lien social et instrumentaliser le numérique comme outil de solidarité. Il sera possible de contacter la police de son quartier par WhatsApp ou Facebook ainsi que ses voisins.
Pour les entreprises : toutes les déclarations fiscales et sociales pourront se faire sur internet et pourront être payées par monnaie mobile afin de limiter la corruption et le chantage.
Pour le service au citoyen : toutes les pièces officielles, acte de naissance, certificats, etc… pourront être retirés sur internet- pour ceux qui n’ont pas internet, un kiosque avec un agent sera opérationnel dans chaque mairie (et chaque télécentre communautaire)
Pour la lutte contre la corruption et l’inertie : transparence sur l’action de ceux qui gèrent l’argent public. Une administration à zéro liquidité !!!
Pour l’engagement citoyen : je mettrai en ligne un portail de mon engagement, de mes promesses pour la transparence, pour la notation des membres du gouvernement, pour la notation du budget, et la transparence sur l’exécution budgétaire.
7) Sécurité et confiance numérique ;
Campagnes de Sensibilisation, de promotion et de vulgarisation de la cybersécurité
Cyber Incidence Response Team (CIRT) national (équipements logiciels, ressources humaines)
Renforcement des capacités des magistrats et officiers de police judiciaire en matière de cybersécurité
Identification, localisation et audit des infrastructures critiques d’information de l’Etat
Sécurisation des infrastructures critiques d’information de l’Etat
Mise en place de centres/ laboratoires de veille sécuritaire et de lutte contre les cybermenaces
Réalisation des audits de sécurité
Mise en place d’une plateforme commune d’identification des abonnés des réseaux de communications électroniques
8) La restructuration de la gouvernance du numérique
Réforme et restructuration en profondeur du secteur des Télécommunications
Création d’une Autorité Nationale des Télécommunication et des Technologies de l’Information et de la Communication
Redéfinir les rôles et responsabilités des agences existantes
Présence sur les réseaux sociaux de Joshua Osih
Point fort : Le candidat du SDF qui dispose d’une application mobile (OSIH 2018) envoie une newsletter hebdomadaire aux Camerounais pour leur présenter les différents axes de son programme. Il n’hésite pas également à personnaliser ces newsletters. Sur Facebook, il n’hésite pas faire recours aux publications sponsorisées pour promouvoir ses idées.
Point faible : Contrairement aux autres candidats, le joker du SDF à cette élection n’a pas assez de groupes de discussions et de groupes de fans sur Facebook. Groupes où ses partisans peuvent divulguer et partager son programme et son agenda. En termes de nombre d’amis sur Facebook, il vient en troisième position après Paul Biya et Serge Espoir Matomba.
(Digital Business Africa) – La plateforme web TIC Mag (www.ticmag.net) qui a récemment migré à l’appellation DIGITAL Business Africa (www.digitalbusiness.africa), magazine des décideurs consacré aux informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, a entrepris d’interroger en interview vidéo les neuf candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 au Cameroun. Digital Business Africa les a invité à parler du numérique et à exposer leurs propositions pour un meilleur développement du numérique au Cameroun. Deuxième arrêt ce 18 septembre 2018, Cabral Libii, le candidat du parti UNIVERS (Union nationale pour l’intégration vers la solidarité qui l’a investi).
Il propose une digitalisation complète de l’administration camerounaise. Aussi, il promet, s’il est élu président de la République du Cameroun, de sortir les jeunes innovateurs du secteur du numérique du maquis, non seulement en sécurisant leurs activités, mais également en leur accordant des financements et un cadre adéquat de travail dans chaque région du pays. Entretien vidéo.
Digital Business Africa : Quel état des lieux faites-vous du développement de l’économie numérique au Cameroun ?
Cabral Libii : Le numérique est en pleine expansion et en plein développement. Qui dit numérique dit Internet. Cela va vite. Cela fait qu’au Cameroun, il y a une bonne captation de ce secteur, notamment dans les milieux jeunes. On a aujourd’hui beaucoup de jeunes qui émergent dans ce domaine au travers des start-ups. Ils se battent comme ils peuvent. Je vais citer par exemple Kiro’o Games d’Olivier Madiba, Himore Medical d’Arthur Zang. La start-up c’est en réalité une entreprise qui démarre, qui offre une solution rapide, mais qui demande à être assistée.
Dans notre entendement et nous l’avons dans notre projet de société, la start-up est l’un des piliers de notre économie. Une économie de croissance. Parce que c’est un champ d’employabilité énorme. Pour l’optimiser, nous commençons par la réforme de l’Etat. Comment cela s’explique encore aujourd’hui que pour avoir un renseignement dans un département ministériel nous soyons obligé de parcourir 1 000 km pour que l’on vous dise que votre dossier est à tel niveau. Il suffit de lancer un appel d’offres, vous recevrez des applications qui vous permettront de résoudre ce problème immédiatement.
Mais, je crains ! Parce que pendant longtemps nous sommes dirigés par des personnes qui n’en mesure pas la portée ! Elles n’en comprennent pas la nécessité ou l’utilité. C’est pour cela que çà n’émerge pas. Et également parce que nous sommes dans un système qui aime bien l’opacité. Parce que l’avantage avec le numérique c’est qu’il apporte toute la lumière et la transparence dans un certain nombre de choses.
Digital Business Africa : Pour vous, il faut régler en priorité la problématique de l’accès à l’Internet…
Cabral Libii : Oui, il faut régler la question de l’accès à l’Internet. La qualité de l’Internet que nous avons. C’est vrai qu’à Yaoundé et à Douala on est dans la 3G qu’on appelle 4G. Mais non ! C’est la matière première de l’économie numérique. Nous avons aujourd’hui des pays dans le monde comme le Japon et d’autres pays qui explosent dans ce domaine. Mais, ils ont réglé à l’avance la question de la qualité de l’Internet, de la matière première de l’économie numérique. Il faut régler ce problème.
Il faut créer au Cameroun un incubateur du numérique. C’est-à-dire créer des espaces de travail dans chaque région. C’est pour cela que nous mettons un accent sur la régionalisation. Il faut que dans chaque région du Cameroun il y ait un incubateur du génie du numérique permettant aux jeunes de créer les conditions d’éclosion du génie. Et que l’Etat soit tout à côté pour que toutes les belles idées qui émergent de là soient mises à profit pour l’Etat et pour celui dans l’esprit duquel ce génie aura émergé.
Vous savez l’information, elle circule dans des réseaux. Et souvent, il y a un serveur quelque part où tout cela est étudié. Mais globalement, un peu comme on le voit en chine ; on le voit même déjà aux ETATS-UNIS. Vous savez bien, il y a le domaine de l’intelligence économique. Ce sont des domaines sur lesquelles il faut absolument travailler.Cabral LIBII
Digital Business Africa : Vous avez évoqué la question de la sécurité juridique de l’invention du numérique et du financement. Qu’apportez à ces sujets-là ?
Cabral Libii : Il faut aujourd’hui une sécurité juridique de l’invention du numérique, parce que nous avons découvert que dans le système de protection du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle, le Cameroun n’a pas prévu un système de protection par exemple pour les logiciels. C’est encore un souci. Nous allons immédiatement régler cette question-là. Ça c’est la question du génie du numérique.
Quatrième point, le financement. Je pense qu’on ne peut pas avoir un numérique en expansion si l’Etat n’accompagne pas. Donc, nous allons créer un fonds de développement du numérique qui permettra de mettre à la disposition de la jeunesse tout ce qu’il faut ; d’abord pour que le génie éclose et ensuite pour pouvoir implémenter ce génie qui aura éclos.
Digital Business Africa : Avec Cabral Libii Président, à quel montant sera doté ce fonds du développement du numérique que vous envisagez mettre sur pied ?
Cabral Libii : Il faut savoir qu’au moment où nous accédons, nous prenons le pouvoir, nous héritons d’un pays qui est dans une situation compliquée. Donc, on va y aller progressivement. C’est-à-dire au fur et à mesure que la richesse nationale va augmenter, nous allons y aller progressivement. Mais globalement, tel que nous avons réfléchi, nous pensons que dans un premier temps, on peut pouvoir mettre à la disposition des jeunes des emplois, parce que, je le dis encore, l’objectif c’est de créer des emplois.
Il faut qu’on comprenne bien ce qu’on veut derrière. L’objectif c’est de créer les emplois et c’est un vivier incroyable d’emplois. Dans un premier temps nous y mettrons 50 milliards de francs Cfa. 50 milliards qui vont augmenter au fur et à mesure. C’est pour cela que nous en faisons un pilier de notre économie. Nous mettons à la base 50 milliards. C’est un investissement forcement productif. 50 milliards pour créer le cadre de l’éclosion du génie et au fur et à mesure que nous avancerons, il sera majoré au fur et à mesure que la richesse nationale augmentera. Richesse d’ailleurs générée par le travailleur du numérique.
Digital Business Africa : Quel sera le sort réservé aux incubateurs du secteur privé qui existent déjà ?
Cabral Libii : Les incubateurs qui existent, il faut les consolider. Mais, en fait, tout ce qui existe dans le domaine du numérique est un peu à l’abandon à la vérité. Un peu comme je parlais des Start up tout à l’heure, parce que le système gouvernant actuel n’a pas encore mesuré la portée de ce secteur-là dans l’économie. Bien que le président BIYA ait lancé un appel dans ce sens-là, il y a trois ou quatre ans, cela a provoqué un peu d’agitation au niveau du ministère y dédié et depuis lors on ne sent pas véritablement, ce n’est pas perceptible. Donc, évidemment les incubateurs qui existent, il faut les consolider.
Et dès qu’on peut les consolider, c’est une conjugaison. Vous savez nous autre option idéologique n’est ni libérale, ni socialiste. Nous sommes progressistes. Tout ce qui va dans le sens du progrès de l’homme et toutes nos actions seront toujours conjuguées. C’est à dire qu’il y aura un travail qui sera fait par l’ETAT et un travail qui sera encouragé du côté du secteur privé. Donc, les incubateurs qui existent, nous allons les faire accompagner. Mais évidemment, il y a aujourd’hui dans le monde, des partenaires, qui sont prêts à encourager de tels incubateurs, parce qu’ils en connaissent la nécessité.
En réalité, dans la campagne que je mène, vous le savez, pour cette élection, nous avons mis en place un logiciel, une application : ELECTRA (Election Transparency). Cela nous a pris six mois pour le mettre à la disposition de tous les acteurs. Mais écoutez, c’est ça le numérique. Ce sont des solutions rapides et efficaces pour régler les problèmes compliqués.Cabral LIBII
Digital Business Africa : Vous relevez également la question de la sécurité des données et de l’intelligence économique dans ce secteur du numérique…
Cabral Libii : Oui. Le danger étant la sécurisation des données. Parce qu’il faut faire attention aux partenaires avec qui il faut travailler, car vous pouvez solliciter des partenaires qui viennent installer chez vous un système tel qu’ils captent les premiers le génie qui sortent de là. Vous savez l’information, elle circule dans des réseaux. Et souvent, il y a un serveur quelque part où tout cela est étudié. Mais globalement, un peu comme on le voit en chine ; on le voit même déjà aux ETATS-UNIS. Vous savez bien, il y a le domaine de l’intelligence économique. Ce sont des domaines sur lesquelles il faut absolument travailler.
On ne peut pas parler d’intelligence économique si on n’aborde parle pas la question du numérique. Et l’intelligence économique veut aussi dire sécurisation des données, c’est pour ça que vous voyez aujourd’hui que dans le domaine des réseaux sociaux, il y a déjà des réseaux qui ont été créés en Afrique du sud qui sont des réseaux fermer pour les sud-africains. Parce que tout le monde s’est rendu compte du scandale ressent aux ETATS UNIS l’a clairement démontre que les informations que nous déversons sur les réseaux sociaux sont en fait stockées quelque part et transmises par exemple à des sociétés d’intelligence où tout cela est décrypté. Ce qui leur permet d’avoir une longueur d’avance sur les desiderata des uns et des autres et de construire des politiques économiques. Donc, il faut travailler avec des partenaires étrangers, mais avec prudence. C’est pour cela qu’il faut privilégier le génie local. D’abord les incubateurs locaux, ensuite le génie local de protection de tous cela.
Digital Business Africa : Que proposez-vous concrètement aux jeunes entrepreneurs qui investissent dans le secteur du numérique ?
Cabral Libii : D’abord, je vais les sortir du maquis, je vais sécuriser leurs activités. Je les sors du maquis non pas seulement par philanthropie, mais parce que j’en fais un levier de développement économique, un levier de création de richesses, un levier de pourvoit d’emplois. Donc, avec moi ils seront en bonne place. En fait, ils sont de mon époque. En réalité, dans la campagne que je mène, vous le savez, pour cette élection, nous avons mis en place un logiciel, une application : ELECTRA (Election Transparency). Cela nous a pris six mois pour le mettre à la disposition de tous les acteurs. Mais écoutez, c’est ça le numérique. Ce sont des solutions rapides et efficaces pour régler les problèmes compliqués. Donc, évidemment avec moi, ils auront la sécurité, l’assurance du futur, la protection et ils auront la latitude de développer leur génie.
Propos recueillis par Digital Business Africa
Ce que CABRAL LIBII propose dans son projet de société dans le volet TIC et Numérique. EXTRAITS :
UN SERVICE PUBLIC DE QUALITÉ
11- Moderniser la fonction publique Nous allons systématiser l’informatisation de l’administration en mettant l’accent sur l’e-administration, la numérisation des documents, la conservation des archives numériques, une informatisation plus accrue des communications administratives.
UNE ECONOMIE DE CROISSANCE PORTÉE PAR L’AGRICULTURE, L’INDUSTRIE LES SERVICES ET LES START-UP
8- Stimuler et financer le développement des startups et de l’économie numérique Nous allons encadrer, financer et accompagner au moins cent start-up par an pour générer en moyenne 10 000 emplois directs en créant des conditions favorables pour l’atteinte d’un taux de croissance de 8 à 10 pour cent et mettre en place des conditions propices au développement de l’e-commerce
Présence sur les réseaux sociaux de Cabral Libii
Point fort : Sur Facebook, réseau social qui rassemble le plus grand nombre des Camerounais, Cabral Libii rassemble le plus grand nombre de groupe de fans acquis à sa cause. Plus de 20 groupes le plus influent étant Cabral LIBII OFFICIEL avec plus de 200 000 membres. Mais sa page officielle compte seulement 7 860 J’aime.
Point faible : Pas très actif sur Twitter où il rassemble d’autres comptes, sans indication du compte officiel. Celui utilisé ici c’est le compte @CCandidat ayant près de 2000 followers.
Prochain candidat : Joshua Osih du parti SDF. Rendez-vous sur DIGITAL Business Africa le 20 septembre à 14h (www.digitalbusiness.africa)
(Digital Business Africa) – La poste camerounaise, à travers la société publique Campost, connaît un vent de modernisation tenant compte des mutations technologiques de l’heure, afin que le réseau postal devienne le cœur du développement de l’économie numérique.
Elle s’est ainsi dotée d’infrastructures qui lui ont permis entre autres de diversifier son offre de services électroniques et financiers postaux, notamment en terme de paiement électronique, d’hébergement grâce à son data center, ou encore d’interconnexion grâce à son réseau sécurisé de 234 bureaux de poste interconnectés par fibre optique et par satellite.
Cette position d’acteur majeur de l’écosystème numérique et de l’inclusion financière en a ainsi fait le partenaire de choix pour l’entreprise ZNG Smart Card, première usine de fabrication de cartes à puce et d’équipement électronique crée en 2015 par le célèbre startupper Arthur Zang, inventeur du Cardiopad et porteuse du projet de production et de distribution de la Zcard, nouveau moyen de paiement électronique qui sera lancé au Cameroun probablement dès fin octobre.
Après plusieurs mois de tractations et de négociation, l’entreprise décroche finalement un accord de partenariat officialisé ce 17 septembre 2018 à la salle des conférences du ministère des Postes et Télécommunications, en présence de madame la ministre Minette Libom Li Likeng ainsi que le représentant du ministère des Transport, du Dg de la Campost et plusieurs responsables de structures financières invités pour la circonstance.
La ZCard est en effet une carte qui permet aux clients d’effectuer des paiements sécurisés et traçables sans utiliser d’argent cash. Elle se veut moins couteuse que les cartes bancaires traditionnelles, (2 500 pour la carte valide un an et 4 000 pour la carte valide deux ans), rechargeable et disponible sur toute l’étendue du territoire, d’où la nécessité de faire intervenir un réseau financier conséquent.
« Il nous fallait constituer un réseau de distribution fiable et étendu et qui de mieux que la Campost pouvait répondre à cette exigence », a expliqué Arthur Zang, lors de son discours de présentation au cours de la cérémonie, ajoutant qu’ « en effet, du fait de son ancienneté et de sa robustesse, la Campost bénéficie d’une expérience professionnelle incontournable dans le secteur des services postaux, épargne et crédit sur toute l’étendue du territoire. Titulaire de toutes les licences bancaires et en matière de monnaie électronique, bénéficiant d’un réseau de plus de deux cent agences, la Campost nous est apparu comme étant le partenaire idéal pour héberger les comptes et distribuer les cartes dans tout le pays. »
Le jeune entrepreneur a ainsi reçu toutes les félicitations et les vifs encouragements de la part du gouvernement camerounais représenté par madame la ministre qui a réaffirmé son soutien ferme et qui a par ailleurs déclaré que « vous êtes le symbole de cette jeunesse entre qui travaille sans relâche dans le développement de projets technologiques a fort impact socioéconomique et qui contribue de manière intrinsèque au développement durable et à la création de richesses dans notre cher et beau pays ».
(Digital Business Africa) – Votre plateforme web TIC Mag (www.ticmag.net) qui a récemment migré vers l’appellation DIGITAL Business Africa (www.digitalbusiness.africa), magazine des décideurs consacré aux informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, a entrepris d’interroger en interview vidéo les neuf candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 au Cameroun. Digital Business Africa les a invité à parler du numérique et à exposer leurs propositions pour un meilleur développement de ce secteur au Cameroun. Premier arrêt ce 17 septembre 2018, Serge Espoir MATOMBA, le candidat du PURS (le parti Peuple uni pour la rénovation sociale dont il est le Premier secrétaire).
Il promet, s’il est élu président de la République du Cameroun, une obligation pour les banques d’accompagner les Start-up et entreprises du numérique et que les entreprises camerounaises seront prioritaires dans l’attribution les marchés publics consacrés à la digitalisation de l’administration camerounaise. Entretien.
Digital Business Africa : Quel est l’état des lieux que vous faites du développement de l’économie numérique au Cameroun ?
Serge Espoir MATOMBA : Écoutez. Je n’utiliserai pas le mot catastrophique. Je dirai tout simplement que le numérique n’occupe pas une place importante dans le développement du Cameroun. Et comme nous le disons, nous sommes là pour inverser les priorités. Le numérique fait partie du projet intégral de la refondation du système éducatif que nous avons. Parce que, nous le disons si bien, notre administration désormais doit complètement être informatisée et interconnectée. Comment allons-nous le faire si nous n’accordons pas une place importante au numérique ? Comment allons-nous le faire si nous ne pouvons pas utiliser le numérique comme une source de revenus importante dans le PIB camerounais ? D’autres pays le font. D’autres Etats, d’autres Nations le font. Pourquoi pas nous ? Il est important de dire que l’investissement qui sera accordé à ce secteur-là sera un investissement prioritaire, parce qu’en réalité ce que nous voulons c’est avoir des Camerounais prêts à développer leurs nations.
Mais, ceux-là qui vont au-delà de ce qui est présenté, qui vont plus loin parce que nous devons avoir une nation compétitive. Et avoir une nation compétitive veut dire que nous avons des Camerounais prêts qui ont tous les leviers pour développer la nation et ceci passe forcément par le numérique. Nous avons parlé de l’état civil, de l’identification, etc. Vous savez, les personnages comme STEVE JOBS, ou MARK ZUCKERBERG et bien d’autres, c’est grâce au numérique qu’ils ont pu se faire une place importante dans la société. Au Cameroun nous avons plusieurs jeunes qui ont énormément de talents et qui ont juste besoin d’être accompagnés.
Donc, Il y aura une priorité d’accompagnement pour toutes les Start-up exerçant dans le numérique qui pourront bénéficier de certains financements qui leur permettront non seulement de poursuivre les recherches, mais également de développer des produits qui seront plus tard des produits camerounais.
Nous allons accorder aux banques une garantie souveraine et les banques vont se charger d’étudier minutieusement les business plans qui seront présentés et voir ce qui est dans l’ordre du faisable. Mais, ces banques auront pour obligation d’accompagner ces Start-up. Serge Espoir MATOMBA
DIGITAL Business Africa : Comment entendez-vous contribuer et financer l’essor des entreprises et start-up du numérique au Cameroun ?
Serge Espoir MATOMBA : Alors, ce sera un schéma simple. Ces Start-up bénéficieront des accompagnements des banques conformément aux business plan qu’ils auront. Parce qu’en réalité il ne faut pas penser que nous allons dire que par Start up nous allons accorder tel montant. Nous allons accorder aux banques une garantie souveraine et les banques vont se charger d’étudier minutieusement les business plans qui seront présentés et voir ce qui est dans l’ordre du faisable.
Mais, ces banques auront pour obligation d’accompagner ces Start-up. Parce que, ce que nous voulons c’est que nous puissions sortir la tête de l’eau. Pouvoir vendre aussi des services. Parce que l’un des premiers piliers du développement d’un pays c’est le service. Si nous sommes compétitifs au niveau du service, alors il est clair que nous amorçons là une bonne chaîne pour le développement de la nation.
DIGITAL Business Africa : Dans votre programme politique vous prévoyez, dans le volet numérique, la création d’une école typiquement dédiée aux nouvelles technologies. Quelle sera la différence entre votre projet et l’Ecole supérieure des Postes et des TIC (SUP’PTIC) qui existe déjà ?
Serge Espoir MATOMBA : Le plus sera que, dès la base, vous verrez des gens qui seront formés dès la base jusqu’au sommet. C’est à dire que vous n’allez pas atteindre un certain niveau pour bénéficier de ces formations au niveau du supérieur. Mais, ce sera dès la base, parce que l’objectif pour nous c’est d’avoir au final tous les Camerounais utilisant et pouvant manier tout ce qui est du numérique. Donc, c’est ça !
C’est à dire que vous soyez un enfant de cinq ans, j’ai commencé par cinq ans, 10 ans, 20 ans que vous puissiez manipuler tout ce qui est du numérique. Ce sera cela la plus-value, parce que nous disons ces jeunes que nous allons former maintenant sont ceux qui construiront le futur de demain.
Donc, ils ne vont pas avoir une formation limitée à un certain moment, puisqu’ils grandissent avec une formation qui ouvre leurs consciences à beaucoup plus de recherche. Parce qu’il faut aller vers là. Vous savez, celui qui bénéficie d’une formation dans le numérique à un certain âge peut réaliser l’exploit d’inventer plusieurs choses. Mais, celui qui commence dès le bas âge arrive avec quelque chose de précis. Ce génie-là est encore là, il le développe dès la base et lorsqu’il devient à un certain niveau on le découvre.
DIGITAL Business Africa : Vous voulez également instaurer l’usage des TIC dans l’administration. Comment ferez-vous la digitalisation de l’administration camerounaise ?
Serge Espoir MATOMBA : Ce sera fait par secteur et nous allons accorder ce marché de la digitalisation de l’administration à des entreprises camerounaises spécialement. Ce sera un marché dont les entreprises camerounaises vont devoir développer des logiciels que l’administration pourra utiliser tout simplement. Parce qu’à la fin il faut prioriser l’emploi interne et motiver tous ceux-là qui veulent se lancer. Leur faire comprendre qu’il existe un marché. Donc, la digitalisation se fera par secteur. Nous n’allons pas le faire tout d’un coup, une seule fois. Parce qu’en réalité cela nécessite non seulement la disponibilité en temps, mais cela nécessite des moyens financiers importants.
Mais ce sera un travail qui sera fait par les Camerounais, par des programmes qui seront développés par des Camerounais.
Propos recueillis par DIGITAL Business Africa
Ce que propose Serge Espoir MATOMBA dans son projet de société dans le volet TIC et Nouvelles technologies
Présence sur les réseaux sociaux de Serge Espoir Matomba
Point fort : Sur Facebook, réseau social qui rassemble le plus grand nombre des Camerounais, Serge Espoir Matomba est deuxième en termes de nombre de fans sur sa Page officielle Facebook. Avec 120 913 amis.
Point faible : Pas assez d’abonnés et de vidéos sur son compte YouTube qui ne compte que 05 abonnés au 17 septembre 2018.
Par Digital Business Africa
Prochain candidat : Cabral Libii du parti UNIVERS. Rendez-vous demain 18 septembre 2018 sur DIGITAL Business Africa (www.digitalbusiness.africa)
(Digital Business Africa) – Les neuf candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 au Cameroun ont, pour la majorité, une page officielle sur les réseaux sociaux. Facebook et Twitter notamment. Seul le candidat Ndifor Frankline Afanwi ne possède pas une page officielle sur Facebook. Par contre, il y dispose d’un compte personnel qui compte 4 983 amis. Aussi, seul le candidat Paul Biya dispose d’une page Facebook certifiée : Président Paul Biya. Les chiffres utilisés sont ceux consultés au 21 août 2018.
Sur Facebook, c’est donc le président sortant qui dispose du plus grand nombre de fans sur sa page officielle : 859 099 internautes aiment sa page. Il est suivi loin derrière par Serge Espoir Matomba qui vient avec 120 913 fans. Joshua Osih du SDF (leader de l’opposition) vient en troisième position avec 64 604 fans.
Sur Twitter, c’est à peu près la même chose. C’est encore le président Paul Biya qui vient en tête avec son compte @PR_Paul_Biya qui totalise 342 000 followers. Aucun des neuf candidats ne possède un compte certifié sur le site de microblogging. Paul Biya est suivi par Joshua Osih (@JoshuaOsih) du Sdf avec 14 400 followers et Akere Muna (@AkereMuna) du mouvement Now avec 7 902 followers.
Sur la plateforme de vidéos YouTube, c’est encore le président Paul Biya qui rassemble le plus grand nombre d’abonnés sur sa chaîne avec 5 466 abonnés. Il est suivi par Cabral Libii avec 1 332 abonnés sur sa chaîne YouTube.
Expliquant la longueur d’avance de Paul Biya sur ces réseaux sociaux par rapport à ses concurrents, Beaugas-Orain Djoyum du cabinet d’e-Réputation ICT Media Strategies indique que « le président Paul Biya bénéficie sans doute déjà de sa notoriété en tant que président de la République, mais aussi dispose de ces pages et comptes sur les réseaux sociaux depuis des années. Sa page Facebook y est présente par exemple depuis 2011, alors les autres candidats ont ouvert leur page officielle des années plus tard. Le simple fait que le compte du président Paul Biya soit entretenu régulièrement au fil des ans participe au recrutement de fans. Ceci contrairement aux autres candidats parfois obligés, après des périodes creuses, à faire recours aux publications sponsorisées pour gagner davantage de fans et faire passer leurs idées et programmes aux internautes ».
Cependant, relève ICT Media STRATEGIES, pour le moment, c’est Cabral Libii du parti UNIVERS qui gagne en terme de nombre de groupes de Fans acquis à sa cause sur Facebook. Ceci avec déjà plus de 20 pages de soutien à Cabral Libii créées. Le plus en vue étant CABRAL LIBII OFFICIEL avec 208 039 membres. N.B : Les chiffres consultés au 21 août 2018.
(Digital Business Africa) – Pour son édition N°000, Digital Business Africa, dans sa version magazine PDF, propose à ses lecteurs un dossier spécial sur l’état du roaming en Afrique. La situation dans les quatre grandes zones de l’Afrique est évoquée et des stratégies sont proposées par des experts pour aller vers la suppression des frais d’itinérance mobile afin de permettre aux Africains de communiquer et développer les échanges plus sereinement.
Le N°000 de ce magazine est disponible gratuitement en ligne sur le site web de digitalbusiness.africa. D’après Beaugas Orain Djoyum, son directeur de publication, c’est une version test pour avoir les avis des acteurs du secteur du numérique. « Le numéro 00 vous pouvez le télécharger gratuitement. Nous attendons avec impatience vos remarques pour l’améliorer. Un petit sondage est disponible en ligne et dans la newsletter N°1174 de TIC Mag, que dis-je, de Digital Business Africa ou encore dans la première newsletter sondage. Merci d’avance de prendre juste trois minutes de votre précieux temps pour répondre à ce très court sondage. Cliquez ici pour répondre à ce sondage. », indique le directeur de publication dans sa lettre aux abonnés.
Dans ce magazine, vous pouvez retrouver entre autres les chroniques de Jean-Jacques Massima, le représentant de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar ; d’Olivier Madiba, le promoteur de la start-up Kiro’o Games ; de Philippe Mingotaud, le correspondant de Digital Business Africa en Europe.
Aussi dans cette édition, des interviews exclusives de Rémy Rioux, le Directeur de l’AFD qui précise les modalités du programme Digital Africa lancé par le président français Emmanuel Macron en direction de l’Afrique ; d’Adiel Akplogan, l’un des vice-présidents de l’ICANN ou encore d’Antonio Pedro, le directeur du Bureau sous-régional Afrique centrale de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique.
Digital Business Africa est la plateforme web des décideurs consacrée à l’actualité quotidienne des TIC, Télécoms et Numérique en Afrique. Précédemment appelé TIC Mag, Digital Business Africa dispose de la plus grande base de données des professionnels du numérique en Afrique avec plus de 8500 abonnés professionnels à sa newsletter quotidienne. Elle propose désormais une version magazine en PDF aux professionnels du secteur du numérique.
(Digital Business Africa) –Les Prix Jeunesse Francophone 3535 récompensent chaque an 35 jeunes francophones inspirants âgés de 18 à 35 ans qui ont à leur actif des réalisations exceptionnelles dans leurs communautés. Pour cette 3e édition, l’appel à candidatures a enregistré 290 jeunes innovateurs postulants résidant dans 36 pays et de 4 continents. Une diversité de profils se distingue à cette occasion. Cette édition marque aussi l’introduction de Prix Spéciaux dits Prix «Elan Pour la Jeunesse» (4 lauréats) qui octroient une reconnaissance à des Francophones de tous âges dont les actions bénéficient ou accordent une proéminence particulière aux jeunes francophones.
D’après l’OIF, une prestigieuse cérémonie de récompense se déroulera le 09 Novembre 2018 à Abidjan, Côte d’Ivoire, réunissant des décideurs du monde francophone pour dévoiler le Super Prix du Jeune Francophone de l’Année et pour remettre un trophée à chaque Lauréat. Elle sera suivie le 10 Novembre d’un autre événement «Inspiration Francophone» où plusieurs lauréats viendront parler de leurs parcours et de leurs réalisations avec le grand public.
Selon l’OIF, les 35 jeunes personnalités qui font bouger l’espace francophone en 2018 sont:
AGRICULTURE ET AGRI-BUSINESS
Alimatou Diagne, Sénégal, 26 ans
Carvi Food est le premier producteur semi-industriel de la viande séchée de bœuf produite au Sénégal. Carvi Food part d’une recette traditionnelle, en fait une version améliorée afin d’offrir un produit plus « tendance » et présenté dans des emballages modernes et innovants. Démarré avec un capital de moins de 200 $, Carvi Foods produit 1500 paquets par mois à ce jour et emploie 10 personnes.
Parfait Djimnade, Tchad, 31 ans
Parfait Djimnade est le fondateur d’agro-businesstchad.com, une plateforme web de mise en relation entre des petits agriculteurs et des acheteurs, d’information sur les tendances des prix des produits sur le marché urbain et de conseil agro-météorologique. Son organisation a permis à 3000 petits producteurs agricoles et petits éleveurs de vendre leurs produits et estime avoir augmenté leur chiffre d’affaires de plus de 300 millions de FCFA (500,000 $).
Sausthène Guy Ehui, 30 ans
ICT4DEV est une start-up qui développe des services numériques dans l’agriculture. Elle est à l’origine de GELICO; une plateforme de gestion et de suivi en ligne des activités des coopératives et d’un service SMS de conseils agricoles et d’information de prix proposés aux agriculteurs via un abonnement mensuel. En moins de 2 ans, plus de 110 coopératives agricoles (représentant 20,000 paysans) utilisent l’Application GELICO et leur service SMS compte près de 5 000 abonnés.
ARTS, CULTURE ET MODE
Ndèye Fatou Kane, Sénégal, 32 ans
Pionnière du blogging littéraire au Sénégal (www.cequejaidanslatete.wordpress.com), Ndèye Fatou Kane est férue de littérature à l’image de son grand-père écrivain, Cheikh Hamidou Kane, auteur de l’aventure ambiguë. Avec à son actif deux ouvrages : Le Malheur de vivre, roman (L’Harmattan 2014) et Vous avez dit féministe? (L’Harmattan, 2018) Fatou Kane continue de gracier et d’animer l’actualité littéraire dans son pays.
Pehah Jacques Soro, Cote d’Ivoire, 30 ans
Major de promotion du Lycée d’Enseignements artistiques d’Abidjan puis titulaire d’un Master 2 à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan, Jacques Soro est un artiste peintre qui réalise ses oeuvres avec un effet optique (3D) ultra réaliste qui sont loin de laisser indifférent. Il représente la nouvelle génération de peintres parmi les plus prometteurs de Cote d’Ivoire.
Séidou Barassounon, Bénin, 32 ans
Fils de Griot et musicien, Seidou Barassounon a créé le Festival annuel des Arts Griotiques qui met en scène depuis 3 ans les griots du Bénin et de la sous-région visant à sauvegarder et transmettre ce patrimoine en voie de disparition. Chaque édition du Festival regroupe environ 50 griots pour une moyenne de 25,000 spectateurs. Il est aussi à l’origine d’une pétition lancée auprès de l’UNESCO pour la reconnaissance d’une “Journée Mondiale des Griots et Maîtres de la Parole”.
BLOG, INFLUENCE DIGITALE ET INNOVATION MEDIA
Danny Izinga, RDC, 23 ans
KIVUZIK c’est 3-en-1 (une plateforme de streaming et de téléchargement, un magazine en ligne et une chaîne digitale KIVUZIK TV) qui permet aux jeunes artistes de la RDC de trouver leur audience. Avec plus de 8 000 morceaux des artistes émergents du pays, plus de 10 000 visites par jour et plus de 120 000 abonnés sur les réseaux sociaux, Danny Izinga est l’un des nouveaux influenceurs qui travaille à faire rayonner de plus belle la musique et la culture congolaise sur la scène internationale.
Grebet O’plérou Luc Denis, Cote d’Ivoire, 21 ans
A travers son compte Instagram @creativorian, Luc Denis publie chaque jour un émoji africain. Mets culinaires, objets du quotidien, monuments, vêtements…Tout y passe avec ces illustrations représentatives d’une Afrique fière de son quotidien et de sa culture. Son prochain défi à lui, intégrer ses émojis sur les plus grands réseaux sociaux existants.
Laetitia Ky, Cote d’Ivoire, 22 ans
Laetitia Ky enchante la toile digitale grâce à ses créations capillaires postées sur les réseaux sociaux, représentant bien souvent des coiffures qui défient les lois de la gravité. Avec une communauté cumulée de plus de 100,000 abonnés sur Instagram et Facebook, son art reste aussi insolite autant que militant en faisant passer des messages sur divers sujets tels que le respect de l’environnement, l’amour de soi, la paix etc.
DIRIGEANT D’ENTREPRISE
Carole Attoungbre, Côte d’Ivoire, 28 ans
Carole Attoungbre dirige la filiale ivoirienne d’Eneza Education, une entreprise sociale qui améliore l’accès à une éducation de qualité par la technologie. Avec plus de 4 millions d’utilisateurs au Kenya et au Ghana, iEduk disponible en Côte d’Ivoire est un tuteur éducatif virtuel qui permet aux élèves (à partir de la classe de CM1) d’avoir accès par SMS à des mini-leçons et des quiz conformes au programme national pour booster leur connaissance et recevoir un feedback individualisé par SMS. Carole est aussi membre du réseau Global Shapers (Abidjan Hub) du Forum Economique Mondial.
Néné Keita, France/Mali, 27 ans
La contribution de la diaspora malienne à l’économie nationale s’est chiffré à plus de 483 milliards de FCFA en 2017. C’est plus que l’aide publique au développement. Néné Kéita est en charge du Programme DiaspoHub chez Entreprendre Mali qui mobilise et accompagne des entrepreneurs de la diaspora malienne basés en France. 8 projets chiffrés à des centaines de millions de FCFA se sont déjà vus accompagnés dans des domaines aussi divers que le développement durable, l’agribusiness, la formation et les télécommunications.
Souleymane Biteye, Sénégal, 26 ans
Après plusieurs années où il a accompagné plus de 60 startups, Souleymane Biteye a fondé Mazali Group qui se spécialise dans la recherche et le développement de solutions innovantes pour les entreprises à travers l’élaboration de stratégies d’entreprise efficaces en Afrique.
EDUCATION
Lamine Barro, Côte d’Ivoire, 24 ans
Etudesk collabore directement avec des entreprises locales pour identifier leurs besoins et créer des modules de formation en ligne accessibles gratuitement sur leur plateforme. Etudesk se positionne ainsi comme « l’Université des entreprises » en formant des étudiants et des demandeurs d’emploi sur des compétences spécifiques à certaines industries puis partage les profils les plus qualifiés avec ces entreprises dans leurs processus de recrutement. Etudesk a depuis déployé 18 modules de formation et formé 1400 personnes en Côte d’Ivoire.
Madjiarebaye Jonathan, Tchad, 30 ans
Ancien projectionniste dans une salle de cinéma de la capitale, Madjiarebaye Jonathan contribue à améliorer le système éducatif au Tchad en ramenant le cinéma à l’école! Son projet “CINÉ CLASSE EDUCATION” est un programme de renforcement des capacités des élèves basé sur le programme éducatif qui effectue des projections avec des films adaptés des œuvres étudiées en classe. En 2017, il dénombre 2404 bénéficiaires pour cette initiative innovante et nouvelle.
Marx Elvis Godjo, Bénin, 31 ans
Afrik Excel Educ & TIC a initié un programme d’échange de livres scolaires unique au Bénin. L’organisation collecte les livres et manuels auprès de parents dont les enfants passent en classe supérieure; les traite et les rend disponible à un réseau d’élèves et parents adhérents qui peuvent échanger un ou plusieurs livres contre d’autres en payant des frais minimaux d’échange. En 2017, on compte 500 adhérents et 1500 livres cédés sous forme d’échange.
ENTREPRENEURIAT * 2 lauréats ont obtenu une note ex-æquo
Bertin Dakouo, Mali, 32 ans
Fété Impact Development est un cabinet de référence en conseil et de mise à niveau au Mali qui offre des services de conseil et formation de qualité égale à celle des cabinets occidentaux, au prix des cabinets locaux à différents acteurs du développement socio économique en Afrique. Démarré en janvier 2015 avec un investissement de 26.000F, le cabinet a réalisé un chiffre d’affaire de 400 millions de FCFA en 2017 et accompagne plus de 50 clients dans 3 pays.
Mariam Kourouma, Guinée, 34 ans
Mariam Kourouma est la fondatrice d’O’burger, une chaine de fast food spécialisée dans la restauration rapide et la livraison de repas à domicile qui compte 3 points de vente ouverts et d’une seconde entreprise INNOV Services. Forts de 30 employés, Mariam est un jeune modèle féminin de réussite dans les affaires en Guinée et une championne du Made in Africa.
Philippe Nkouaya, Cameroun, 27 ans
Philjohn Technologie est une entreprise de consulting et d’intégration de systèmes intervenant dans la Transformation Digitale, le Business Intelligence, la gestion clientèle et des données. Elle se spécialise particulièrement dans l’archivage numérique et la sécurisation des données pour un chiffre d’affaires excédant 100 millions de FCFA et 30 collaborateurs.
Vèna Arielle Ahouansou, Bénin, 25 ans
En Afrique, retrouver les antécédents médicaux des patients est un problème. A travers la plate-forme de santé numérique KEA Medicals, tout patient peut renseigner et conserver ses informations médicales en créant un compte d’Identité Médicale Universelle (IMU). Après un enregistrement, chaque patient reçoit son code IMU qui est un CODE QR imprimable sur différents supports: des bracelets, des patchs, des cartes qu’un médecin peut scanner par la suite. KEA medicals offre de même des services d’assurance santé et de consultation médicale en ligne. Plus de 50.000 utilisateurs dans 6 pays et 1700 professionnels de santé sont ainsi connectés.
ENVIRONNEMENT
Bemah Gado, Togo, 28 ans
STADD a créé 7 unités de collectes des déchets ménagers solides dans différents quartiers de Lomé et une unité de recyclage des déchets plastiques. Cette entreprise sociale a permis de créer 22 emplois verts directs, permanents et plus de 800 emplois indirects. Elle a également collecté et recyclé à ce jour 500 tonnes de déchets plastiques et 300 tonnes d’aluminium et ferrailles valorisés.
INTERPRETATION CINEMA
Ivanne Beke Niaba alias Yvidero, Côte d’Ivoire, 30 ans
Ivanne Beke est un personnage central de la série « BARBERSHOP » diffusée sur CANAL+. Reconnue à l’origine sur la toile, ce portrait de la fraîcheur hilarante des réseaux sociaux est l’instigatrice et le personnage principal de son web show «YviDeRo» qui utilise l’humour pour communiquer divers messages et rencontre un succès notable.
Aminata Sylla, Guinée, 34 ans
Diplômée de l’Institut Supérieur des Arts de Guinée avec une spécialisation scénario-réalisation, Aminata Sylla réalise en 2010 ses premiers courts métrages ainsi que sa première fiction « ET SI ON ETAIT UN » qui évoque la tolérance politique et religieuse. Son dernier documentaire intitulé « KINSY SANTY » devrait être bientôt disponible.
Marie Christine Beugré, Cote d’Ivoire, 34 ans
Révélé au public en présentant la météo de la télévision ivoirienne, Marie-Christine Beugré est une modèle et actrice qui a notamment joué pour les téléfilms ivoiriens « ET SI DIEU N’EXISTAIT PAS ? » et « SŒURS ENNEMIES ».
MUSIQUE
Josey Priscille Gnakrou alias Josey Cote d’Ivoire, 28 ans
Diplômée de l’École nationale d’administration (ENA), Josey est une artiste chanteuse ivoirienne développant une musique entre Coupé-décalé, Afro-zouk, RnB contemporain, Musique soul et afro-dance. Ses chansons sont plébiscitées dans plusieurs pays d’Afrique.
PERSONNALITE INTERNET, RADIO ET MEDIA
Hanse Charly Mougniengou alias Charly Tchatch, Gabon, 29 ans
Charly Tchatch est le créateur du Tchatching, un mélange singulier de consonnes et de syllabes qui ne respecte pas la logique de la syntaxe de la langue française et anglaise. Flamboyant, il a notamment officié comme maître de cérémonie du New York Forum Africa, de la CAN 2017 au Gabon et des Jeux de la Francophonie Abidjan 2017.
Ibo Laure Prisca alias Prissy La dégammeuse, Cote d’Ivoire, 30 ans
Animatrice Radio, Chroniqueuse, Actrice TV, Humoriste qui nous habitue à des parodies impossibles, Prissy la dégammeuse représente la nouvelle génération des talents culturels polyvalents de Côte d’Ivoire.
Jean Michel Onnin, Côte d’Ivoire, 30 ans
Son élégance, son aisance, et son éloquence ont fait de lui en quelques années l’un des animateurs ivoiriens les plus prisés. Diplômé en Broadcast Journalism de l’Institute of Commercial Management de Londres, Jean Michel Onnin s’engage aussi pour des causes qui lui parlent, comme en témoigne son activisme en qualité d’Ambassadeur de la sécurité routière en Côte d’Ivoire.
PLAIDOYER ET SOCIETE CIVILE
Johanna Sylvain Joseph, Haïti, 32 ans
Diplôme en droit, Avocate Fondatrice chez JSJ Law Services, Johanna Sylvain Joseph est l’organisatrice de Conversations Essenti’Elles, une série de rencontres-débats autour de la problématique du genre en Haiti qui réunit des centaines de personnes. Elle milite notamment pour l’application d’un principe de quota au sein des administrations du pays.
Leattytia Badibanga, Canada, 30 ans
Plus de 1/2 million d’animaux sont abandonnés en refuge chaque année au Québec et malheureusement, 80% d’entre eux se verront euthanasiés par manque de ressources. Les Pattes Jaunes est le seul et unique catalogue web francophone destiné à promouvoir l’adoption des animaux abandonnés et stérilisés des refuges éthiques du Québec. Depuis la mise en ligne en juin 2017, près de 3 000 animaux du catalogue ont été adoptés et le site compte 25 000 visites mensuelles organiques.
Manuella Ollo, Côte d’Ivoire, 33 ans
Le Label des Consommateurs Africains créé en 2014 est le seul et unique Label en Afrique Francophone qui est un programme de notation des produits et services par les consommateurs africains eux-mêmes. Plus de 50,000 personnes ont participé aux votes en lignes et enquêtes terrain pour 80 entreprises lauréates en 2018.
SERVICE PUBLIC
Bayédjê Roland Alavo, Bénin, 24 ans
Au Bénin, 823 lois sont en vigueurs. A travers le projet TOSSIN, RAB TECH transcrit vocalement les lois votées et promulguées du Bénin disponible via une application mobile. A ce jour, 12 lois sont déjà numérisées. TOSSIN permet ainsi aux utilisateurs d’écouter chaque article en Audio, de faire une recherche d’expressions dans la loi, d’accéder directement à un article par son numéro, de le partager à travers les réseaux sociaux et applications de messagerie, d’entretenir un liste de favoris, et de télécharger la version paru au journal officiel au format pdf. L’application cumule à ce jour plus de 15 000 téléchargements.
Fabiola Mizero Ngirabatware, Canada/Rwanda, 26 ans
Fabiola Mizero est la cofondatrice de l’Association des étudiants africains de l’Université de Montréal (AAUM) au Canada qui comprend 2000 étudiants. Elle est par ailleurs l’instigatrice de la première délégation de l’Union Africaine à l’Université de Montréal (MAU) et du Comité des Affaires internationales (CAIUM), afin de permettre aux étudiants issus de communautés diversifiées d’avoir une chance d’être représentés et d’être entendus.
Tounkara Sokona, Mali, 24 ans
Créé par une décision de la CEDEAO, le Centre de Développement de la Jeunesse et des Sports de la CEDEAO( CDJS/CEDEAO) initie et met en œuvre des programmes relatifs au développement de la jeunesse au sein de la communauté. A ce jour, plus de 1300 jeunes ont bénéficié des formations et 156 volontaires ont été déployés pour différentes activités. Le prochain cap, mettre en place une plateforme de financement participatif pour faciliter l’accès aux financements des jeunes.
PRIX SPECIAUX ELAN POUR LA JEUNESSE
Alexandra Amon, Côte d’Ivoire
Alexandra Amon entame une carrière d’entrepreneur dans l’audiovisuel en 2012. Tantôt actrice, tantôt productrice, elle compte à son actif quatre productions originales telles que la série TV CHRONIQUES AFRICAINES diffusée sur plusieurs chaînes internationales ou encore la plus récente web-série BOUTIQUE HÔTEL.
Fodé Kaera Yattabare, Côte d’Ivoire
Cosmétologue spécialisé et fondateur de KAERA Cosmetics, Fodé Kaera a réussi à hisser son entreprise dans le top 5 des industriels de l’hygiène et de la cosmétique en Côte d’Ivoire en 8 ans à peine. Son entreprise compte 151 employés avec plus d’1 milliard de chiffre d’affaire. Elu Administrateur à la Confédération Générale des Entreprises de CI en novembre 2017, il devient le plus jeune administrateur de l’histoire du patronat ivoirien à 32 ans.
Kahi Lumumba, RDC
Kahi Lumumba est le Fondateur et Directeur Général de TOTEM Expérience, une entreprise créative panafricaine qui développe la créativité des marques sur le digital. Il organise aussi les ADICOM Days, le rendez vous annuel qui réunit les professionnels de la communication et les influenceurs africains du net. Kahi est également le petit-fils du leader congolais Patrice Émery Lumumba.
Sidi-Mohamed Dhaker, Mauritanie
Sidi-Mohamed Dhaker est Directeur de Cabinet du Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie. Il a été l’un des principaux artisans de la modernisation de l’institut d’émission qu’il a rejoint en 2014, notamment en étant le coordinateur du Programme de modernisation de la BCM. Engagé pour le leadership des jeunes, Dr. Dhaker est fondateur de l’Institut du Leadership, une organisation non-gouvernementale qui vise à renforcer les capacités des jeunes leaders.
TECHNOLOGIE
Kevin Sesse, Cote d’Ivoire, 25 ans
MONARTISAN.ci est une plateforme de compétence à la demande qui permet de trouver rapidement et facilement des artisans, à proximité, testés, évalués et recommandés pour des travaux de dépannages ou de réparations. Emmené par Kevin Sessé, major d’Université et récipiendaire du Prix Quotient Intellectuel des élèves et étudiants doués et surdoués de Cote d’Ivoire, MONARTISAN référence 200 artisans et a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 10 millions de FCFA (17,000$) sur ses 6 premiers mois d’activité.
Vincent Onana Binyegui, Cameroun, 30 ans
Teachmepad est une tablette éducative concue au Cameroun. Destinée particulièrement aux élèves des zones rurales, elle comprend une dizaine d’applications avec un contenu éducatif bilingue du primaire à l’université et reste modulable en fonction de chaque pays africain. Autres particularités; cette tablette intègre des matériaux locaux, notamment de l’essence de bois; utilise le solaire comme mode de rechargement alternatif et reste accessible sans connexion internet.
Youssouf Ballo, France/Cote d’Ivoire, 29 ans
Onéreux et nécessitant plusieurs déplacements; Legafrik est une plateforme 100% en ligne qui permet aux entrepreneurs de 17 pays en Afrique de pouvoir désormais créer leurs entreprises, à l’aide de leurs smartphones. Legafrik simplifie toutes les démarches juridiques et administratives des entrepreneurs en quelques clics et permet également de consulter des avocats en ligne à un tarif compétitif. Plus de 200 modèles de documents juridiques sont en outre disponible en ligne. Lancée en 2018, plus de 100 entrepreneurs ont déjà fait appel à leurs services.
Par Digital Business Africa, avec Francophonie 3535
(Digital Business Africa) – Très cher lecteur/ très chère lectrice, Vous faites sans doute partie des personnes qui suivent avec intérêt TIC Mag depuis l’année 2010. Nous vous remercions de tout cœur. Ce 05 septembre 2018, nous avons pris la difficile décision de changer le nom de notre plateforme web spécialisée dans l’actu des TIC, des Télécommunications et du numérique. Nous allons désormais vous proposer un contenu stratégique sur l’actualité des TIC, des Télécoms et du numérique en Afrique non plus sous la bannière de TIC Mag, mais à présent au travers de la marque Digital Business Africa. Une décision difficile à prendre, surtout au regard de la réputation que nous avons établie, au fil des années et au fil des nuits blanches.
C’est en réalité depuis plus de deux ans que nous avons évoqué la possibilité de changer la marque TIC Mag. Et beaucoup parmi vous nous ont également proposé cela. Après des hésitations, la décision est prise pour trois raisons principales : Premièrement, nous estimons que dans les années à venir, il ne sera plus très branché de parler de TIC, mais plutôt de numérique ou de digital. Un peu comme l’on assiste aujourd’hui avec la disparition de l’appellation N’TIC au profit de TIC.
Deuxièmement, parce que nous envisageons, dans un futur proche, lancer la version anglaise de notre support. Lancer cette version avec la même appellation TIC Mag ne serait pas « so cool » ; la version anglaise de TIC Mag étant ICT Mag. Ce qui impliquerait un investissement plus important en termes de marketing et de communication pour la marque en langue anglaise. Nous avons donc choisi un nom facilement assimilable à la fois en français et en anglais. D’autant plus que d’autres services parallèles seront lancés lors de la cérémonie officielle de présentation.
Troisièmement, il nous a paru important d’insérer la dénomination de notre très cher continent africain dans notre nouvelle appellation. Pas seulement parce que nous sommes attachés aux principes et aux valeurs africaines que nous souhaitons partager aux quatre coins de l’Afrique, mais également parce que nous voulons désormais raconter les success stories et les stratégies de développement du numérique observées chez nos voisins, afin qu’elles puissent, au besoin, inspirer nos lecteurs, les décideurs que vous êtes. Intégration donc désormais, non plus seulement des infos de l’Afrique centrale, mais également et beaucoup plus des infos de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique du Nord, de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe.
Parmi les nouveautés que nous vous proposons dans la foulée, en plus des infos stratégiques sur les artisans de la transformation numérique du continent, un magazine web mensuel exclusivement disponible en ligne pour le moment. Le numéro 00 que vous pouvez télécharger à partir de cette newsletter vous est offert gratuitement. Nous attendons avec impatience vos remarques pour l’améliorer. Un petit sondage est disponible en ligne et dans la newsletter N°1174 de TIC Mag, que dis-je, de Digital Business Africa ou encore dans la première newsletter sondage. Merci d’avance de prendre juste trois minutes de votre précieux temps pour répondre à ce très court sondage. Cliquez ici pour répondre à ce sondage.
Comme indiqué, vous continuerez à recevoir nos newsletters quotidiennes comme d’habitude. Le plus étant la version Mag en ligne et le nombre croissant d’informations stratégiques que nous allons vous proposer. Déjà nous vous remercions pour la confiance que vous placez en nous. A nos partenaires, annonceurs et mécènes, recevez ici nos sincères remerciements pour tout ce que vous faites pour nous. C’est grâce à vous que nous vous produisons ces contenus quotidiens. Merci encore et n’hésitez pas à convaincre d’autres à vous rejoindre.
Bonne lecture et à très bientôt ! Ne l’’oubliez pas : notre nom change, mais notre ADN reste le même !
Merci encore et excellente journée !