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Congo Brazza : Bientôt un labo accélérateur de l’innovation avec l’aide du PNUD

[Digital Business Africa] – Au Congo, les startups et les incubateurs bénéficieront prochainement d’un coup de pouce dans leur processus de développement. Ceci, à la faveur de la mise sur pied d’un laboratoire d’accélérateur d’innovation, né d’un accord signé le 17 avril 2019 en marge du salon Osiane 2019 entre le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l’association Pratic, organisatrice du salon Osiane.

De manière pratique, ce laboratoire contribuera à faire davantage connaître et valoriser les opportunités du numérique au Congo à l’échelle internationale via un réseau d’experts d’entreprises et d’institutions. Il permettra également de développer une coopération multiforme nationale et internationale, dans le domaine du numérique et l’innovation.

« Il s’agit d’une réaffirmation de l’engagement du Pnud et la place centrale qu’il accorde à l’innovation et aux nouvelles technologies dans la recherche de solutions audacieuses, pragmatiques et révolutionnaires aux défis de développement du pays. Il vise à faire émerger au niveau local une intelligence collective pour tester de nouvelles approches, explorer des idées ambitieuses et novatrices qui inspireront des changements dans la manière d’appréhender les questions complexes de développement du Congo. Ce réseau de laboratoires d’accélérateurs nationaux fait partie de l’objectif du Pnud consistant à connecter les connaissances et les solutions tout en investissant dans des approches novatrices et ambitieuses », explique Emma Ngouan-Anoh, la représentante adjointe du Pnud au Congo.

Dans son discours de clôture d’Osiane 2019 le 18 avril 2019, Luc Missidimbazi a à nouveau salué cet accord qui a coloré positivement ce salon. « Une vingtaine de start-up a participé au salon Osiane cette année. C’était un grand plaisir de voir des jeunes apporter des solutions aux besoins des citoyens. Et nous avons pu constater la capacité de nos jeunes à être aujourd’hui des acteurs du développement. Et pour cela, nous devons les accompagner. Cet accompagnement, nous allons le faire grâce à un partenaire, le PNUD. Le PNUD nous a choisis pour être l’un des accélérateurs de l’innovation à travers des appels à projets qui seront lancés et la mise en place des incubateurs. C’est très important, parce que ce maillon a longtemps été négligé en Afrique centrale particulièrement, alors que nous avons des compétences. Et rien que pour cela, nous sommes très satisfaits d’Osiane 2019 », a déclaré  Luc Missidimbazi.

Notons en rappel que ce laboratoire d’accélérateur lancé au Congo rejoint une soixantaine d’autres lancés par le Pnud en Afrique au cours de l’année 2019. Il rentre dans les initiatives en vue d’atteindre les ODD, dont le développement des TIC constitue un pilier central.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Congo Brazza : Le visa touristique en ligne dès août 2019

[Digital Business Africa] – Au Congo, c’est une annonce qui concrétise à la fois l’ouverture du pays, mais également la dématérialisation de son administration. D’ici le mois d’août 2019, le Congo Brazza mettra en ligne un visa touristique à l’adresse de tous les visiteurs étrangers qui souhaitent explorer le pays.

Une mesure qui vise à rendre la destination Congo beaucoup plus attractive et accessible par les touristes internationaux. Selon Benoît Ngayou, le coordonnateur du Projet d’appui pour le développement des entreprises et la compétitivité (Padec), qui fait l’annonce, des progrès substantiels ont déjà été réalisés dans le cadre de ce projet.

« Au stade actuel de la mise en œuvre de cette activité, nous avons réussi à recruter le consultant qui devrait appuyer le ministère dans le cadre de la mise en œuvre de cette activité. Il a été recruté par appel d’offres. C’est un consultant chevronné qui a l’expérience. Il a eu à travailler dans plusieurs pays. Nous avons cette chance, avec l’appui de l’Organisation mondiale du tourisme qui nous a guidés dans ce processus de passation des marchés. Le consultant est disponible, il sera au pays dans les jours qui suivent pour pouvoir exécuter la mission qui lui est assignée à ce titre », explique Benoît Ngayou, cité par l’agence Adiac.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Astuces pour renforcer l’impact de votre pitch

Répétez la présentation express plusieurs fois face à des gens dont vous respectez le professionnalisme et le sens des affaires. Collectez leurs critiques individuelles concernant votre discours de présentation  et essayez de l’améliorer en conséquence.

Allez vérifier préalablement à quoi ressemble la salle où vous ferez votre Pitch. En observant son style, sa capacité (nombre de places) vous pourrez diminuer l’appréhension qui vous guette. En effet, si vous vous attendiez à un petit auditoire confortable et amical et que vous découvriez une immense salle de banquet, fortement éclairée et 250 personnes venues vous écouter, votre première urgence serait de surmonter une angoisse bien naturelle, qui si elle n’était pas maîtrisée relativement vite pourrait très vite vous submerger.

Participez à d’autres évènements concernant le capital-risque (colloques, forums, conférences, petits déjeuners financiers, tables rondes, etc.) et pratiquez la critique mentale des présentations que vous écouterez lors de ces rencontres.

Souvenez-vous de ce qu’ont fait les présentateurs pour capter l’attention de leur auditoire. Ont-ils conclu leur discours avec vigueur ou se sont-ils simplement estompés ?

Trouvez un bon slogan. Il s’agit, lors d’une présentation express de briser la glace immédiatement pour délivrer un message qui donne envie d’en savoir plus. Il faut trouver une formule facile à mémoriser et résumant bien le message (exemple : « Powerful Mobile Solutions to Boost your Sales & Marketing Forces ! »). Votre pitch sera d’autant plus efficace qu’il commencera par un slogan bien tourné. Comme celui qu’utilisent les commerciaux de la société Espace d’un instant (aménagement de halls d’accueil pour les sièges sociaux) quand ils n’ont que quelques secondes pour ferrer un prospect : « L’accueil est le théâtre de votre entreprise. » Autrement dit, faites appel à nous pour mettre en scène votre image auprès de vos visiteurs. On ne saurait être plus clair en aussi peu de mots. Pour frapper les esprits, un slogan doit surprendre, bousculer les idées reçues.

Allez droit au but avec des arguments précis et chiffrés. Le slogan n’est bien évidemment qu’une entrée en matière. Il faut ensuite argumenter. Résumer l’intérêt de son idée, dire à qui elle s’adresse et comment la mettre en œuvre. Vu le temps dont vous disposez, allez droit au but : faites miroiter un avantage en termes de chiffre d’affaires, de résultat, de réduction des coûts, de préférence chiffres à l’appui. Votre projet permet-il d’améliorer la qualité ? D’augmenter les ventes en fidélisant les clients ? Dans tous les cas, on peut trouver des chiffres convaincants (mais attention à ne pas faire des promesses que vous ne pourrez pas tenir).

Pas de détails techniques. Ces arguments doivent être présentés en tenant compte de la personnalité et du niveau d’expertise de vos interlocuteurs. S’ils ne sont pas spécialistes du domaine dont vous leur parlez, imaginez que vous avez affaire à des débutants qui découvrent votre univers. Vous les respectez, mais vous partez du principe qu’ils n’y connaissent rien. Choisissez des mots simples et ne vous perdez pas dans les détails. Vous n’avez aucune chance d’emporter l’adhésion d’un investisseur en abordant les aspects techniques du dossier. En revanche, les bénéfices que lui pourra tirer de votre idée retiendront son attention. Pour convaincre son investisseur potentiel de miser sur une innovation technique, un ingénieur du bâtiment, par exemple, doit évoquer le retour sur investissement qu’il en attend et éviter la leçon de physique sur la résistance des matériaux. Ce qui donnerait l’argumentaire suivant : « Nous venons de mettre au point un procédé de fixation très innovant. Il nous donne un avantage technologique sur la concurrence, facilement exportable. L’investissement est amortissable en un an grâce aux gains de productivité et à l’augmentation du chiffre d’affaires. Voulez-vous que nous organisions une présentation ? »

Soyez diplomate. Autre conseil pour renforcer l’impact de votre message : essayez de valoriser votre interlocuteur. Faites-lui comprendre que vous ne cherchez pas seulement à obtenir de lui des capitaux, mais que vous comptez aussi sur son expertise pour qu’il vous aide à monter votre dossier. Bref, soyez diplomate. Comme ce créateur d’une enseigne de vêtements pour enfants en quête de financements, qui tentait d’attirer l’attention des business angels croisés dans les salons professionnels. Les vingt premières secondes de son elevator pitch consistaient à vanter les mérites de ses produits et de son concept de magasin. Et les dix secondes suivantes à demander des conseils pour mettre au point son plan de développement. Il a obtenu ainsi des dizaines de rendez-vous.

Répétez votre texte. Paradoxalement, le temps qu’il faut pour préparer une présentation est inversement proportionnel à la longueur du message. Un entraînement est donc nécessaire. Si possible devant un public neutre (des collègues plutôt que la famille) pour recueillir des avis fiables sur la clarté et le choix de vos arguments.

Améliorez votre présentation par retouches successives. Et ne vous focalisez pas au début sur sa durée, vous la réduirez peu à peu. Pour avoir l’air naturel le moment venu, vous devrez maîtriser parfaitement votre texte, au point de ne plus y penser. Utilisez toutes les occasions pour le répéter. Vous pouvez aussi vous filmer : c’est un test parfois cruel, mais riche d’enseignements et fort utile pour s’améliorer. L’efficacité de votre elevator pitch dépendra au moins autant de votre assurance que de vos propos. Dernier conseil : ne délivrez jamais deux fois le même message à la même personne. Quand on insiste lourdement, on passe vite pour un raseur…

Pour en apprendre davantage sur l’art du pitch percutant référez-vous au guide pratique: Start-up : manuel de pitchologie.

Astuces pour renforcer l’impact de votre pitch

Par Carl-Alexandre Robyn, Stratège financier pour les entreprises en phase de démarrage

A Tunis, Orange inaugure son premier « Orange Digital Center »

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications français Orange a officiellement inauguré à Tunis en Tunisie le 25 avril 2019 son premier ‘‘Orange Digital Center’’. « Ce Tiers-lieu, le premier de la zone Afrique et Moyen-Orient, est un dispositif mis en place pour promouvoir la formation par le numérique, et préparer ainsi les jeunes aux métiers de demain tout en encourageant l’entrepreneuriat. De la formation de jeunes, en passant par l’accompagnement, l’accélération des start-up et l’investissement, ces nouveaux lieux s’adresseront à des publics, interne ou externe à Orange, diplômés ou non diplômés, de niveaux très différents », explique Orange dans un communiqué.

On apprend également de l’opérateur que « Orange Digital Center » réunit dans un même espace quatre programmes stratégiques : l’école du code (centre technologique libre d’accès et totalement gratuit, qui propose des formations et des animations pour la communauté des jeunes développeurs, geeks et des porteurs d’idées de projets), le Fablab Solidaire (un atelier de fabrication numérique pour créer et prototyper avec des équipements numériques : imprimantes 3D, fraiseuses, découpeuses laser), Orange Fab (accélérateur de start-up qui a pour objectif de construire des partenariats commerciaux au niveau national et international avec le Groupe Orange et le réseau mondial des Orange Fabs) et Orange Digital Ventures Africa (fonds d’investissement, doté de 50 millions d’euros, pour financer les start-up innovantes des pays du continent africain et du Moyen-Orient (fintech, e-santé, énergie, edutech, govtech) qui cible les entrepreneurs).

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

A Abidjan, la BRVM lance la diffusion des flux de données boursières sur la plateforme Refinitiv de Thomson Reuters

[Digital Business Africa] – La Bourse régionale des valeurs mobilières basée à Abidjan en Côte d’Ivoire a officiellement lancé le 23 avril 2019 la diffusion des flux de données boursières sur la plateforme Refinitiv de Thomson Reuters. Pour l’institution boursière, il s’agit d’un « outil très puissant » pour le marché financier régional qui devrait améliorer sa liquidité.

« Le but c’est d’apporter plus de visibilité au marché de la BRVM pour lui permettre de rayonner sur la région.  C’est de permettre également une meilleure visibilité pour les investisseurs sur la bourse régionale, sur les valeurs qui y sont cotées et aussi amener les investisseurs internationaux sur l’économie ivoirienne, les entreprises ivoiriennes et celles de la région. Il s’agit in fine de permettre une meilleure attractivité de la place boursière ivoirienne et de la région », explique Candice Dott, la responsable de la délégation de Refinitiv de Thomson Reuters citée par l’agence APA.

De manière concrète, on apprend également de l’APA que la diffusion des flux de données de la BRVM sur la plateforme Refinitiv de Thomson Reuters devrait permettre aux clients de la BRVM de recevoir en temps réel le flux de données des séances de bourse via son Terminal de diffusion de Eikon ou via une Interface de programmation applicative (API). Depuis le 4 avril 2019, la plateforme diffuse via son réseau et sur différents supports, les séances de bourse de la BRVM.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : Le secteur des TIC est meublé à 38% par des femmes

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, 38% des personnes qui exercent dans le secteur des TIC sont des femmes. D’après le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI), Gabriel Amon Bilé Diéméléou qui fait l’annonce, 30% de ce pourcentage sont des cadres.

« Sur un total de 6,67 millions de personnes utilisant l’ordinateur, environ 2,6 millions sont des femmes, soit une proportion de 39%. Et sur 9 millions de personnes utilisant l’internet, environ 3, 39 millions sont des femmes soit 38%. Ce qui est à encourager. Toutefois, nous continuons de réfléchir aux axes de développement pouvant inciter au maximum la gente féminine à l’usage des TICs », explique le patron du régulateur, qui cite une étude sur la Mesure de la Société de l’Information réalisée en 2017 auprès de plus 2000 ménages en Côte d’Ivoire.

Pour le gouvernement ivoirien, ces résultats encourageants sont la résultante des initiatives visant à encourager les femmes à se lancer davantage dans le secteur des TIC : « les TICs constituent un catalyseur pour le développement socio-économique des jeunes filles », déclare Kabran Assoumou, Directeur de cabinet de la ministre de l’Education nationale, cité par l’agence APA.

Dans le même sillage, Henri Djoman, Directeur de cabinet du ministre de la Poste et de l’Economie numérique estime que « c’est en éduquant ses filles que la Côte d’Ivoire palliera au déficit de compétences sur des générations, car une fille éduquée deviendra une femme chargée d’éduquer les générations futures et donc de contribuer à l’amélioration de la vie de ces générations d’où le thème de cette année ‘‘Elargir les horizons, faire évoluer les comportements’’ ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Serge Zambo, Ibamie Aissata, Diane MFONDOUM et Danielle AKINI lauréats du Pitch Hub Africa Yaoundé 2019

[Digital Business Africa] – Ils sont 4 au Cameroun à avoir été sélectionnés au Hub African Pitch RoadShow, une compétition pour jeunes entrepreneurs porteurs de projets en Afrique et à l’étranger. Parmi les lauréats Danielle AKINI, CEO de Genius Centers. Son projet, former les jeunes de 4 à 17 ans à devenir à leur tour des acteurs chevronnés dans le domaine de l’informatique et de l’entreprenariat notamment par un apprentissage prolongé proposé par la plateforme d’e-learning Genius eLab.

 Convaincre en 10 min un parterre de jury composé d’experts, de mentors locaux et internationaux est le challenge auquel se sont livrés les 17 compétiteurs du Cameroun. Objectif, défendre leur projet afin de bénéficier des opportunités de Hub Africa.

Ainsi ont été sélectionnés le 18 Avril dernier à Yaoundé, quatre projets. Parmi les candidats retenus pour le Hub African Pitch Roadshow, un homme et trois femmes sont à l’honneur. Il s’agit de Serge Zambo du projet Pocket Recovery Phone ; d’Ibamie Aissata du projet cuiseur thermique ; Diane MFONDOUM pour la Tisane de Moringa et Danielle AKINI pour Genius eLab.

Former pour être compétitifs et qualifiés

Former les jeunes à devenir acteurs-concepteurs des solutions qui leur ressemblent par un apprentissage à l’ingénierie informatique, tel est le projet qu’ambitionne de réaliser Danielle AKINI, CEO de Genius Centers. Face à la fracture numérique que connaît l’Afrique en général et le Cameroun en particulier, le projet de la jeune promotrice de Genuis Centers est de réduire ce gap, par la formation des plus jeunes.

« Pour le devenir de la nation ! {…}, pour notre jeunesse, l’un des défis majeurs est de réussir l’arrimage à ce phénomène marquant qu’est l’économie numérique », explique Danielle AKINI. Pour ce faire, la start Up a développé une plateforme d’e-learning Genius eLab entièrement dédiée aux jeunes âgés entre 4 et 17 ans. Via la plateforme disponible dans les centres agréés, écoles partenaires et désormais au sein des ménages, les apprenants peuvent profiter des 9 ateliers de formation que leur propose Genius eLab en fonction de leur âge.

Comme elle, les lauréats sélectionnés pour la pertinence de leur projet à la faveur du développement socioéconomique de l’Afrique, se retrouveront très prochainement à Casablanca, où se tiendra un autre concours qui mettra en compétition les représentants de 18 pays africains. Hub Africa est une plateforme multifonctionnelle et multidimensionnelle de solutions dédiées exclusivement aux entrepreneurs et investisseurs en Afrique.

Par André Michel NYEM

Cameroun : Razel BEC et EGIS Projects SA retenus pour installer et gérer 14 postes de péages automatiques

[Digital Business Africa] – Au Cameroun, le gouvernement redonne un nouveau souffle au projet de péages automatiques, dans les starting-blocks depuis 2009. Dans un communiqué daté du 24 avril 2019, le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, désigne le groupement Razel BEC – EGIS Projects SA comme étant adjudicataire du « contrat de partenariat pour la conception, le financement, la construction, l’équipement, l’exploitation et la maintenance de 14 postes de péages automatiques sur certaines routes bitumées du réseau routier camerounais ».

A l’origine de ce projet, le souci du gouvernement camerounais de rentabiliser davantage les 14 postes de péages (sur un total de 45), qui génèrent à eux seuls 75% des recettes globales issues du péage routier au Cameroun.

Si la venue au Cameroun des postes de péages automatiques est saluée par certains, il n’en demeure pas moins que cela aura certainement un impact sur les prix actuellement pratiqués. Selon les experts, le prix de 500 F Cfa actuellement pratiqué sera certainement revu à la hausse, ce qui pourrait également avoir une incidence sur les prix des transports. A ce stade, difficile d’imaginer quel sera la valeur réelle de cette hausse de prix.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Orange Cameroun va accompagner l’Université de Yaoundé I dans son développement numérique

[Digital Business Africa] – La filiale camerounaise du groupe de télécoms français Orange est désormais liée à l’Université de Yaoundé I. Les deux institutions ont signé un accord de partenariat qui prévoit entre autres l’accompagnement par Orange Cameroun de l’Université de Yaoundé I dans sa transformation numérique. Un aspect sur lequel la mère des universités camerounaises entend se rattraper devant les autres universités, à l’instar de celles de Dschang, N’Gaoundéré, Maroua, Soa, Buea qui ont pris une longueur d’avance, et sont déjà connectées.

De manière concrète, Orange Cameroun va « Offrir des solutions simples, fiables, innovantes en matière de connectivité, aux problèmes soulevés par l’université de Yaoundé I ». Cela concernera « la familiarisation aux nouvelles technologies, la monnaie électronique, les stages académiques, les compétitions numériques ».

La signature de cette Convention de partenariat entre Orange Cameroun et l’Université de Yaoundé I rentre dans le cadre de l’accord-cadre signé entre l’entreprise de téléphonie mobile et le ministère de l’enseignement supérieur. Celui-ci prévoyait entre autres le « développement des solutions technologiques et de l’enseignement des télécommunications dans les institutions publiques de l’enseignement supérieur marque un tournant décisif dans le développement numérique universitaire de notre pays », tel que le précisait le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécoms : La CIA accuse Huawei d’être financé par le renseignement chinois

[Digital Business Africa] – La série d’accusation américaine au motif d’espionnage à l’encontre de l’opérateur télécoms chinois Huawei n’en finit plus. Dernier épisode en date, l’Agence de renseignement américaine accuse l’opérateur d’être financé par les services de renseignements chinois, en l’occurrence de l’armée populaire chinoise, de la commission nationale de sécurité chinoise et d’une partie du renseignement national.

Selon le journal américain The Times qui révèle l’information, la CIA aurait même alerté ses partenaires de l’alliance Five Eyes qui regroupe, en plus des Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

En réponse, et comme à son habitude, l’opérateur chinois Huawei a rejeté en bloc toutes ces accusations, refusant même de commenter « les allégations non fondées et sans aucun élément de preuve provenant de sources anonymes ».   

De manière concrète, ces accusations viennent saper encore un peu plus l’image  déjà ternie  de Huawei, qui essaie depuis de redorer son blason auprès de plusieurs pays. Huawei le martèle : Elle est une entreprise chinoise, un acteur privé et indépendant !

Visiblement pas suffisant pour rassurer les pays européens, qui pour certains, ont suivi l’exemple américain en excluant Huawei de tous les travaux d’installation et d’équipements en 5G.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Espionnage : Huawei nie avoir espionné le siège de l’Union africaine

[Digital Business Africa] – « Huawei peut se targuer d’une riche expérience de standard irréprochable en matière de fourniture de solutions technologiques en Afrique». C’est la substance d’un communiqué du groupe chinois de télécommunications Huawei publié le 18 avril 2019, dans lequel il rejette en bloc les accusations d’espionnage du siège de l’Union africaine. Selon le groupe, les services qu’il assure en matière de TIC à l’Union africaine sont emprunts d’une loyauté sans faille.

« Huawei n’a pas accès au data center de l’UA, data center qui est contrôlé et géré par son staff dédié aux Nouvelles technologies », renseigne l’opérateur dans son communiqué. Il précise ensuite qu’actuellement un nombre très limité de données non essentielles de l’UA est sauvegardé sur les serveurs et autres supports techniques qu’il fournit. De manière précise, Huawei affirme que ces données secondaires sont domestiquées, centralisées et gérées par le staff de l’UA en charge des questions TIC.

Dans sa contre-offensive médiatique, le groupe Huawei a reçu des soutiens de taille, celui du président de la Commission de l’Union africaine, le tchadien Moussa Faki Mahamat, ainsi que celui de l’ancien premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn qui ont publiquement affirmé que Huawei restait loyal à l’institution panafricaine dans le cadre des services qu’il fournit. Il s’agirait, selon ces deux personnalités, d’affirmations non fondées dont l’objectif serait de jeter du discrédit sur l’Union africaine, ainsi que sur l’opérateur chinois.

Même si ces propos viennent apporter une sorte de bouffée d’oxygène à Huawei, il n’en demeure pas moins que l’opérateur est depuis plusieurs mois obligé de batailler sur la défensive.

En plus d’être accusé d’espionner le siège de l’Union africaine, Huawei est également accusé par les Etats-Unis d’être un pion des renseignements chinois qui travaille à la solde du gouvernement de Chine.

Dans la foulée, l’administration américaine a pris des sanctions à l’encontre de l’opérateur et lui a refusé les autorisations nécessaires pour vendre ses équipements pour l’important marché de la 5G.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Pour la CAN Egypte 2019, Huawei promet de déployer va déployer la 5G

Le géant chinois des technologies Huawei va déployer la 5G pour la première fois en Egypte lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2019), qui aura lieu dans le pays cet été, a annoncé dimanche le ministre des Télécoms égyptien.

« Huawei va mettre en oeuvre les premières expériences de la 5G au stade du Caire lors des matchs de la CAN« , a annoncé le ministre des Télécoms Amr Talaat, dans un communiqué du gouvernement. « L’Egypte souhaite coopérer avec Huawei dans le domaine de l’intelligence artificielle, du transfert de technologie et de la 5G », a-t-il ajouté.

Plusieurs pays mènent une campagne intense à travers le monde contre le fabricant chinois, évoquant des risques d’accès par les services de renseignement de Pékin aux communications 5G, la nouvelle génération ultrarapide de l’internet mobile. Huawei nie ces accusations en bloc.

M. Talaat a assisté dimanche à une rencontre entre le Premier ministre égyptien Moustafa Madbouli et des responsables de Huawei au Caire, selon le communiqué.

En février, le ministère des Télécoms avait annoncé que l’entreprise chinoise avait exprimé sa volonté de créer, en Egypte, sa première plateforme de données pour le « cloud« , services d’informatique dématérialisée, en Afrique et au Moyen-Orient. La CAN se déroulera du 21 juin au 19 juillet. Le Stade international du Caire est l’un des six terrains qui accueilleront les 24 équipes qualifiées pour la compétition.

AFP

Sur les RS, l’UNICEF lance la campagne #VaccinesWork pour promouvoir l’adhésion aux vaccins

[Digital Business Africa] – A l’heure du tout numérique, les réseaux sociaux peuvent également être utilisés pour lutter contre les maladies, ou du moins pour les prévoir. C’est en tout cas l’idée qu’a eu le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) qui va s’appuyer sur les réseaux sociaux afin de montrer que la plupart des parents font confiance aux vaccins pour protéger leurs enfants.

« Dans un contexte de résurgence de maladies évitables par la vaccination, la campagne de l’UNICEF s’appuiera sur les réseaux sociaux afin de montrer que la plupart des parents font confiance aux vaccins pour protéger leurs enfants. Nous voulons que le message #VaccinesWork devienne viral. Les vaccins sont sans danger et ils sauvent des vies. Cette campagne est l’occasion de montrer au monde que les réseaux sociaux peuvent être un puissant moteur de changement et de fournir aux parents des informations fiables sur les vaccin», explique Robin Nandy, Chef, Vaccination de l’UNICEF.

L’agence onusienne lancera une nouvelle campagne mondiale le 24 avril 2019 sur les réseaux sociaux pour rappeler aux communautés et notamment aux parents qu’ensemble, ils peuvent protéger tout le monde grâce aux vaccins.

Cette nouvelle campagne sur les réseaux sociaux sera lancée en association avec la Fondation Bill & Melinda Gates, l’Organisation mondiale de la santé et Gavi, l’Alliance du Vaccin. Durant la période de campagne, la Fondation Bill & Melinda Gates reversera 1 dollar des États-Unis à l’UNICEF pour chaque mention « J’aime » ou partage de publication comportant le hashtag #VaccinesWork sur les réseaux sociaux, à concurrence de 1 million de dollars Us pour que tous les enfants aient accès aux vaccins vitaux dont ils ont besoin.

Par Jephté Tchemedie, Digital Business Africa

Afrique centrale : Les transactions de monnaie électronique passent de 4 700 à 8 296 milliards de F. CFA de 2017 à 2018

[Digital Business Africa] – Dans un entretien accordé à Digital Business Africa, le directeur général du Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale (Gimac), Valentin Mbozo’o, a indiqué que les transactions de monnaie électronique de l’ensemble des 12 opérateurs mobiles de la zone Cémac offrant ce service sont passées en montant cumulé de 4700 à 8296 milliards de francs CFA de 2017 à 2018. Et en termes de nombre des transactions, les transactions de monnaie électronique ( Mobile Money) représentent 99% l’essentiel de l’activité.

Pour mieux organiser le secteur monétique dans la zone Cémac, le gouverneur de la Béac, Abbas Mahamat Tolli, avait signé le 10 août 2018 l’instruction n° 001/GR/2018 relative à la définition de l’étendue de l’interopérabilité et l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la Cémac.

Depuis le 1er octobre 2018 donc, selon cette instruction, tous les réseaux monétiques et tous les réseaux de transfert d’argent opérant dans la CEMAC sont tenus de déclarer les statistiques de leurs opérations à la BEAC et au GIMAC. D’où ces chiffres présentés par le DG du Gimac.

« Pour tenir compte de l’évolution du paysage en termes de nouveaux instruments de paiement, avec le développement exponentiel du Mobile money, technologie épousant mieux que la carte les modes de vie des populations de la Cémac, ainsi que des transferts d’argent, le Gimac s’est doté d’un plan stratégique triennal 2018-2020, reposant essentiellement sur la mise en œuvre de l’interopérabilité des mobiles, ainsi que l’intégration des transfert d’argent, pour une convergence des transactions Carte, Mobile et Transferts. Ceci non seulement pour tenir compte de l’évolution du paysage en termes de nouveaux instruments de paiement dans notre sous-région, mais surtout pour accentuer la dématérialisation des paiements par la généralisation à toutes les couches de la population de la Cémac de l’usage bénéfique des instruments de paiement électronique », expliquait il y a quelques mois Valentin Mbozo’o, le DG du Gimac, sur Digital Business Africa.

Par Digital Business Africa

Valentin Mbozo’o : « Pour les opérateurs de Mobile Money, le concept d’interopérabilité intégrale demeure encore nouveau »

[Digital Business Africa] – Le directeur général du Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale (Gimac), Valentin Mbozo’o, explique les raisons du retard enregistré dans la mise en place de l’interopérabilité intégrale des paiements électroniques auprès des opérateurs télécoms et auprès des banques de la sous-région.

Valentin Mbozo’o a participé au Salon Osiane 2019 qui s’est tenu du 16 au 18 avril 2019 à Brazzaville au Congo. Digital Business Africa qui y était également a profité de l’occasion pour faire le point de la mise en place de l’interopérabilité intégrale des systèmes de paiement électronique en Afrique centrale.

En effet, pour mieux organiser le secteur monétique dans la zone Cémac, le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Béac), Abbas Mahamat Tolli, a signé le 10 août 2018 l’instruction n° 001/GR/2018 relative à la définition de l’étendue de l’interopérabilité et l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la Cémac. Depuis le 1er octobre 2018 donc, selon cette instruction, tous les réseaux monétiques et tous les réseaux de transfert d’argent opérant dans la CEMAC sont tenus de déclarer les statistiques de leurs opérations à la BEAC et au GIMAC.

Par ailleurs, l’instruction n° 001/GR/2018 relative à la définition de l’étendue de l’interopérabilité et l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la Cémac vise l’organisation d’une interopérabilité intégrale, l’extension de l’interopérabilité de la carte bancaire à celle mobile, voire aux autres instruments de paiement électronique, afin de décloisoner les différents réseaux monétiques opérant dans la sous-région.

En termes plus clair, depuis le 31 mars 2019 comme l’indique cette instruction du gouverneur de la Béac, en zone Cémac, il devait être possible pour chaque habitant de la zone Cémac de faire les transactions financières entre son compte mobile de paiement électronique et son compte bancaire. Et vice-versa. Aussi, il devait être possible à un abonné d’Airtel Money par exemple d’effectuer un transfert d’argent vers le compte d’un abonné d’Orange Money. Ce qui n’est malheureusement pas le cas à ce jour. Pourquoi ces retards ? Valentin Mbozo’o explique à Digital Business Africa.

Digital Business Africa : Vous avez participé au Salon Osiane 2019 où vous avez tenu un exposé sur « l’interopérabilité des systèmes bancaires dans un paysage digitalisé ». Pour ceux qui n’y étaient pas, que retenir de votre présentation ?

Valentin Mbozo’o : J’aimerai tout d’abord vous remercier de l’opportunité que vous m’offrez de parler de la participation du GIMAC à ces assises, dont le thème portait sur le développement de la confiance numérique pour garantir une économie prospère. Salon placé sous le haut patronage du Premier Ministre de la République du Congo, ayant présidé en personne la cérémonie d’ouverture du salon des technologies de l’information et de l’innovation Osiane 2019, qui s’est tenue le 16 avril 2019 à Brazzaville.

De la présentation de l’interopérabilité des systèmes bancaires dans un paysage digitalisé, après avoir rappelé que l’interopérabilité consistait en l’opérationnalité des instruments de paiement d’un système sur tout autre,  il fallait retenir le fait que seuls les systèmes bancaires de paiement interopéraient. Le reste des outils digitaux de l’environnement numérique bancaire étant susceptible d’interagir avec une complexité accrue au niveau du Système d’Information Bancaire (SIB), pour une meilleure contribution à cette mission.

En dehors de cela, dans le cadre de la conférence portant sur le numérique et l’inclusion financière, j’ai fait l’état des lieux ainsi que la cartographie des offres de services de paiement dans la sous région CEMAC, avec un focus sur l’acteur majeur de l’interopérabilité intégrale qu’est le Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale (GIMAC), tout en relevant l’immense incidence qu’allait avoir en termes d’accélération, la mise en œuvre de l’interopérabilité intégrale, consistant en la convergences des transactions entre les Cartes bancaires, les Mobiles Money et Banking, ainsi que les transferts.

Quant à l’atelier sur le thème du digital et le monde financier, l’essentiel à retenir portait sur l’évolution de la digitalisation des acteurs du monde financier, du traitement manuel des transactions financières à la numérisation totale des processus actuels, en passant par l’époque de la semi digitalisation.  

Digital Business Africa : Les opérateurs offrant les services de paiements électroniques devaient depuis le 31 mars 2019 effectuer l’interopérabilité des systèmes des paiements électroniques en zone Cemac tel qu’indiqué par une directive de la BEAC. Pourquoi ce n’est pas encore effectif ?

Valentin Mbozo’o : En réponse à cette question, je dirai que l’interopérabilité sous régionale des paiements par carte GIMAC est effective depuis 2015, et compte à ce jour 45 banques opérationnelles au travers de notre plateforme.

Quant au démarrage du volet Mobile Money, Mobile Banking et des transferts, volet capital et innovant de l’interopérabilité intégrale dont la date limite d’application des articulations de l’instruction de Monsieur le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) du 10 août 2018, était fixée au 31 mars 2019, un certain nombre d’acteurs ayant participé à la phase pilote sont dans la phase de pré production, en attendant le feu vert de leur mise en production une fois que les volets compensation et garantie des transactions interopérables de l’activité par les acteurs ne disposant pas de compte à cet effet à la Banque Centrale, seront opérationnalisés.

Valentin Mbozo’o explique la future interopérabilité des paiements mobiles en zone F.Cfa [Vidéo]

Les transactions de monnaie électronique sont passées en montant cumulé de 4700 à 8296 milliards de francs CFA de 2017 à 2018. En termes de nombre des transactions, l’on est passé de 303 à 572 millions au cours de la même période, le Mobile Money représentant à lui seul 99% l’essentiel de l’activité. Valentin Mbozo’o

Digital Business Africa : Quelles sont les explications de ce retard du côté des opérateurs télécoms offrant les services de mobile money ?

Valentin Mbozo’o : Le retard qu’il y a eu avec certains opérateurs s’explique par des hésitations à se lancer dans l’interopérabilité régionale, après avoir longtemps fonctionné en vase clos. Si la notion d’interopérabilité est largement connue des banques sur le volet carte, pour les opérateurs télécoms de Mobile Money ce concept demeure encore nouveau.

Aussi, il a fallu plusieurs  séances de travail ainsi que des ateliers de sensibilisation, afin d’assoir le concept et le bien-fondé de l’interopérabilité des services Mobile Money auprès de ceux-ci, aujourd’hui très impliqués dans la phase pilote.

Digital Business Africa : Pourquoi tous les opérateurs télécoms offrant les services de mobile money en Afrique centrale n’ont pas participé à la phase pilote ?

Valentin Mbozo’o : Tout simplement parce qu’une phase pilote s’entend toujours avec un échantillon de participants au système. Par ailleurs, la phase pilote de validation de l’effectivité opérationnelle des offres de services de l’interopérabilité intégrale ne pouvait pas se faire avec l’ensemble des participants donnés au système.

Digital Business Africa : Qu’en est-il des banques ? Permettent-elles déjà l’interopérabilité des systèmes des paiements électroniques en zone Cemac ?

Valentin Mbozo’o : Si l’interopérabilité sous régionale des paiements par carte GIMAC est déjà effective depuis 2015 avec les statistiques sus rappelées, un certain nombre de banques ayant participé à la phase pilote au travers du Mobile Money ou Banking, se trouve fort heureusement en phase de pré production, avec comme annoncé supra leur mise en production imminente.

Digital Business Africa : A ce jour, quels sont les derniers chiffres des opérations et transactions de la monnaie électronique en zone Cémac ?

Valentin Mbozo’o : Les transactions de monnaie électronique sont passées en montant cumulé de 4700 à 8296 milliards de francs CFA de 2017 à 2018. En termes de nombre des transactions, l’on est passé de 303 à 572 millions au cours de la même période, le Mobile Money représentant à lui seul 99% l’essentiel de l’activité.                                                                                               

Propos recueillis par Beaugas-Orain Djoyum, Digital Business Africa

Cameroun : Minette Libom Li Likeng donne 60 jours aux opérateurs privés du secteur postal pour se mettre en règle 

[Digital Business Africa] – Chaque jour dans le monde, les services postaux font la différence dans la vie des gens et des communautés. En fournissant à tous des services abordables, fiables et dignes de confiance (envoi et distribution des lettres et des colis, transferts d’argent même dans les endroits les plus reculés), la Poste promeut l’inclusion sociale.

A l’ère du numérique, la Poste s’est par ailleurs positionnée comme un acteur majeur du commerce électronique mondial et un partenaire de distribution évident, pour les entreprises qui vendent leurs produits en ligne.

Conscients de l’importance de la Poste dans le développement économique des pays, le gouvernement, dans le domaine postal s’est engagé à faire de la poste camerounaise un secteur moderne, composante essentielle de l’économie nationale. Cette modernisation suppose donc, non seulement la transformation numérique du secteur, mais aussi son assainissement, et la mise en place d’une régulation efficace.

C’est dans cette optique que le gouvernement, à travers la Commission postale a lancé ce 18 avril 2019 une opération spéciale de recouvrement des droits d’entrée à l’exercice de l’activité postale par les opérateurs privés postaux. Son objectif ? amener tous les opérateurs à se mettre en règle vis-à-vis des lois et règlements en matière d’obtention des autorisations requises, en déposant un dossier conforme et en payant les droits requis pour l’exercice de l’activité postale.

« En effet, le diagnostic réalisé sur le terrain fait ressortir que l’activité privée postale s’exerce au Cameroun dans l’informel, sans aucun respect des lois et règlements de la République. Certains de ces opérateurs ont certes déposé un dossier en vue d’une autorisation d’établissement ou d’exploitation d’un réseau postal, mais ceux-ci ne remplissent toujours pas les conditions requises », a expliqué Mme Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, à Yaoundé lors de la cérémonie officielle de lancement de la campagne de recouvrement.

La campagne comportera pour ce faire, une phase de sensibilisation sur l’étendue du territoire national à Yaoundé, Douala, Bafoussam et Ngaoundéré, puis une deuxième phase consacrée au recouvrement des droits dus aux opérateurs privés par l’Etat du Cameroun au titre de l’exercice de l’activité postale, en application des dispositions réglementaires.

Mais, la ministre a précisé qu’un délai de 60 jours sera accordé aux opérateurs, pour se conformer à la réglementation, concernant leur situation administrative et le paiement de leurs impôts.

«  Passé ce délai, la phase répressive sera engagée et tous les opérateurs qui ne se seront pas conformés à la réglementation subiront les sanctions prévus par les textes en vigueur. Et l’Etat procèdera au recouvrement spontané des sommes dues », a-t-elle précisé.

Par Gaëlle Massang

Célébrons Arielle Kitio, la Camerounaise sacrée femme digitale africaine de l’année !

[Digital Business Africa] – « Émue, honorée d’avoir été nominée puis sélectionnée comme lauréate du Prix Margaret 2019 – Femme Digitale Africaine par la #JF19 (Journée de la Femmes Digitale 2019, ndlr). Je le dédie à belle famille CAYSTI, à chaque parent qui nous fait confiance et aux Partenaires qui nous accompagnent et à la brillante équipe TheBureau. La route est très longue, la synergie avec chacun de vous permettra d’avoir un impact. » C’est ainsi que s’est adressée Arielle Kitio Tsamo, la CEO de CAYSTI, ce 20 avril 2019 à ses 1500 followers sur la plateforme LinkedIn.

La jeune camerounaise a en effet été, avec la Française Julie Davico-Pahin (Ombrea), lauréates des prix Margaret, remis le 17 avril 2019 lors de la Journée de la femme digitale. Elles sont respectivement sacrées femme européenne de l’année et femme africaine de l’année.

Le prix récompense les femmes qui veulent « changer le monde » par la technologie en créant leur start-up. Selon Delphine Rémy-Boutang, la fondatrice de l’événement, cette récompense rend hommage à Margaret Hamilton, l’informaticienne du MIT qui a créé le système embarqué du programme spatial Apollo. Pour l’organisatrice, c’est également une occasion d’alerter sur la disparition des femmes dans le monde digital, alors que dans les décennies précédentes, elles participaient à l’aventure de l’informatique.

La  Journée de la Femme Digitale s’est tenue à Paris à la Maison de la Radio avec de nombreux temps forts lors des rencontres, débats et partages d’expériences. Ceci avec tour à tour des personnalités féminines comme Anne Rigail (Directrice Générale d’ Air France), Fabienne Dulac (DG d’Orange France), Salwa Toko (Présidente du CNNUM), Sophie Viger (Directrice de l’Ecole 42), Carlo Purassanta (Président de Microsoft France) ou encore Momar Nguer (Directeur Général de TOTAL, Marketing & Services).

Une tête pleine de codes

Doctorante en génie logiciel à l’Université de Yaoundé I, Arielle Kitio a lancé en 2017 la Cameroon Youth School Tech Incubator, baptisée Caysti. Un centre d’éveil technologique pour les enfants âgés de 6 à 15 ans. Pour mieux transmettre la passion aux enfants et aux filles en particulier, Caysti a mis en place un logiciel intuitif et ludique appelé abcCode. A travers ce logiciel, ces jeunes apprennent le langage du code en français, en haoussa et en wolof.  Sa start-up a déjà formé plus de 5 000 personnes et vise la formation de  100 000 jeunes d’ici à 2020.

« Sélectionnée parmi les quatre premiers du prestigieux programme TechWomen, je suis une mentor régulière certifiée qui croit fermement au pouvoir de l’éducation, de la culture du mentorat et du leadership par l’exemple. J’avais l’habitude de voir les TIC comme un outil stimulant, puissant et transversal qui représente une énorme opportunité pour les pays en développement comme le Cameroun. Cette vision est à la base de ma passion pour les TIC et, par l’entremise de Caysti, j’ai l’intention de la partager avec mes pairs et les plus jeunes. Ensemble, nous utiliserons les TIC et la technologie en général pour mieux vivre dans notre communauté », expose-t-elle

C’est à l’âge de 15 ans qu’Arielle Kitio obtient son Bacc C avec mention. Très vite, elle obtient son Master en informatique option Cloud Computing avec mention très bien, avec à la clé un stage de master à l’Institut National Polytechnique de Toulouse.  

Arielle Kitio a déjà dans sa gibecière plusieurs distinctions : ambassadrice du Next Einstein Forum au Cameroun (elle a organisé en décembre 2018 à Yaoundé la  Semaine africaine de la Science), classée dans Forbes 30 Under 30 Afrique, lauréate de l’Award TechWomen 2016 (Etats-Unis), finaliste du programme Queen’s Young Leaders en 2016 ou encore lauréate du Prix Afrique Innovante 2018.

« Dream Big, Work Smart, Be Resilient »

September 2016. Starting the TechWomen experience with our #237 Flag in hands. What an honnor! What a Blessing!
Le conseil le plus important que je donnerai aux jeunes est de rêver grand. Notre première limite est celle que nous nous imposons. L’autre conseil tient en une seule phrase résultante d’une compilation de conseils qui m’ont inspiré : « Dream Big, Work Smart, Be Resilient, Surround yourself by people you are marter, Tell your story ».Arielle Kitio Tsamo

Celle qui a été mentor à Technovation, à Protège QV ou encore à la fondation Denis & Lenora Foretia, n’hésite pas de transmettre sa passion et d’encourager les jeunes à se surpasser.  En 2017, sur Digital Business Africa (alors TIC Mag), Arielle Kitio conseillait aux jeunes africains de rêver grand, de travailler et de persévérer : « Le conseil le plus important que je donnerai aux jeunes qui, comme moi, se sentent la mission d’être le plus utile possible à l’émergence de leur patrie, de l’Afrique et l’humain tout simplement (indépendamment de race, de l’obédience religieuse, etc…) est de rêver grand. Notre première limite est celle que nous nous imposons.

L’autre conseil tient en une seule phrase résultante d’une compilation de conseils qui m’ont inspiré : « Dream Big, Work smart, Be Resilient, Surround yourself by people you are marter, Tell your story ». J’ajouterai à cela deux citations : «1000 failures make 01 Success… learn how successful people deal with their failures rather than focussing on their successes » de JACK MA et « We need a new generation of problem solvers, who see further and work smarter » de S.E. Paul Kagame, Président de la République du Rwanda », recommandait-elle.

Par Digital Business Africa

Vera Songwe : « L’Afrique peut et doit saisir toutes les opportunités en matière d’économie numérique »

[Digital Business Africa] – Alors que l’économie mondiale traditionnelle connaît un ralentissement à l’échelle mondiale, la courbe de croissance du secteur lié au numérique enregistre plutôt une envolée. Une envolée qui entraine avec elle d’énormes retombées dont l’Afrique peut et doit tirer profit.

C’est en tout cas le message qu’est venu adresser Vera Songwe, la Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies qui a effectué une visite officielle au Cameroun du 16 au 18 avril 2019. Elle a durant son séjour rencontré au Palais de l’Unité le président Camerounais Paul Biya qui lui a accordé une audience. Une visite au cours de laquelle Vera Songwe a une fois de plus appelé les Etats africains à investir plus dans l’économie numérique et à bénéficier au besoin du soutien de la CEA dans cette aventure.

« Nous avons parlé du fait que la CEA vient de lancer un centre d’économie numérique et nous espérons que nous pouvons partager et apporter notre expérience et notre soutien aux gouvernements d’Afrique centrale et de toute l’Afrique en générale dans l’optique d’accélérer le développement et la croissance de l’économie numérique pour créer plus d’emplois sur le continent », explique Vera Songwe.

Justement, ce centre d’excellence en matière d’identité, de commerce et d’économie numérique regroupe divers types de compétences en termes de commerce, de statistiques, de technologie, de gestion des projets, de politiques et d’investissements axés sur l’agenda numérique de l’Afrique.

Pour Vera Songwe, l’idée c’est de « former la jeunesse africaine de manière à ce qu’elle puisse saisir toutes les opportunités possibles, surtout celles en matières d’économie numérique  ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Angola : Pour 120 millions de dollars, Telstar obtient sa licence d’opérateur télécoms

[Digital Business Africa] – En Angola, c’est une licence à 120 millions de dollars que vient de décrocher l’opérateur télécoms Telstar. « La société angolaise Telstar a remporté l’appel d’offres public international pour le quatrième opérateur de télécommunications en Angola », annonce le ministre angolais des Télécommunications, José Carlos da Rocha.

De ce fait, l’opérateur s’est vu attribué du gouvernement angolais cette licence, alors qu’il était en compétition avec 27 autres entreprises, dont le géant des télécoms sud-africain MTN.

Avec cette nouvelle entrée, les opérateurs télécoms en Angola seront désormais au nombre de quatre. Telstar devra en effet batailler très dur pour se faire une place sur ce marché, dominé par Unitel qui concentre 80% des parts de marché, et Movicel qui concentre les 20% restants. Il faudra également compter avec la compagnie publique Angola Telecom. Selon les prévisions de Telstar, son réseau sera opérationnel d’ici un an, soit en 2020.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Seedstars Africa Venture, le nouveau fonds d’investissement panafricain qui veut financer les entreprises innovantes les plus prometteuses

[Digital Business Africa] – Le groupe suisse Seedstars annonce le lancement, en association avec First Growth Ventures de Seedstars Africa Ventures, du financement des entreprises innovantes les plus prometteuses de l’Afrique. Il s’agit du « fonds pour l’Afrique subsaharienne d’une taille cible de 100 millions de dollars, qui permettra de réaliser des investissements minoritaires en early-stage allant de 250 000 USD à 5 millions USD dans les entreprises les plus prometteuses et innovantes, à travers différents secteurs et pays », explique Seedstars dans un communiqué.

On apprend également de ce communiqué que le fonds devrait effectuer ses premiers investissements d’ici la fin de l’année 2019. Jusqu’ici, Seedstars est déjà présent dans plus de 20 marchés d’Afrique subsaharienne, et dispose de hubs physiques dans des pays clés tels que l’Afrique du Sud, le Nigéria, la Côte d’Ivoire et la Tanzanie.

Avec donc le lancement de Seedstars Africa Ventures, le fonds disposera d’une présence locale forte et de ressources à travers l’Afrique.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE