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Luc Missidimbazi : « A Osiane 2019, il y a eu une grande affluence au niveau des formations et il y a eu des accords… »

[Digital Business Africa] – La troisième édition du Salon des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) s’est tenue du 16 au 18 avril 2019 à Brazzaville au Congo. Organisatrice de cet événement qui a rassemblé près de 5 000 participants, l’association Pratic, par le biais de son président Luc Missidimbazi, a marqué sa satisfaction générale à l’issue du salon qui s’est tenu cette année sous le thème : « Développer la confiance numérique pour garantir une économie prospère ». Luc Missidimbazi, par ailleurs  dresse pour Digital Business Africa le bilan de ce salon devenu incontournable en Afrique centrale avec ses différents temps forts, mais également scrute l’horizon.

Digital Business Africa : Quel bilan faites-vous du salon Osiane 2019 ?

Luc Missidimbazi : La première satisfaction c’est de dire que nous avons organisé cette troisième édition comme nous l’avons souhaité. Nous avons atteint nos objectifs. Quantitativement, nous avons vu un nombre croissant d’entreprises présents au salon. Nous avons tenu tous les panels de haut niveau que nous avons prévu. Il y a eu une grande affluence au niveau des formations. Il y a eu des accords, il y a un pool club d’affaires qui est mis en place et il y a eu quelques affaires nouées par des entreprises. C’est ce qu’on attend d’un salon. C’est ce qu’on attendait et nous sommes très satisfaits.

Digital Business Africa : Parmi les acquis de ce salon Osiane 2019, le club Congo – France Numérique mis en place. Quels sont les objectifs de ce club et comment entend-il participer au développement de l’écosystème numérique du Congo ?

Luc Missidimbazi : C’est une forme de cluster dans lequel on trouve quelques acteurs et entreprises du secteur de l’économie numérique. Et ce, dans plusieurs secteurs. Dans le secteur des infrastructures, dans le secteur des services, de la data et du management. Ils pourront collaborer avec les structures françaises qui ont une grande expérience dans les services numériques. Cela pourrait créer des clusters des acteurs qui pourront répondre à des appels d’offres ensemble. L’objectif est de fédérer ces entreprises pour qu’elles puissent travailler ensemble et de trouver des synergies.

Lire cette interview en intégralité dans la version Mag Spécial Congo de Digital Business Africa qui sera disponible très prochainement dans vos kiosques numériques. Il y évoque notamment les nouveautés d’Osiane 2020, mais également revient sur tous les temps forts d’Osiane 2019. Par ailleurs, Luc Missidimbazi donne son avis et ses conseils pour mieux réussir sa transformation digitale.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM, à Brazzaville

Avec « Boost avec Facebook », Facebook entend former 10 000 PME en Afrique francophone

[Digital Business Africa] – Le géant américain Facebook va soutenir 10 000 petites et moyennes entreprises en Afrique Francophone dans leur développement. Ce sera dans le cadre du programme «Boost Avec Facebook » lancé par le réseau social le 23 mai 2019. Un programme qui entend offrir aux PME des outils pédagogiques pour développer leur activité sur les plateformes digitales les plus prisées.

« Boost Avec Facebook » propose d’aider les entreprises locales à s’appuyer sur les ressources des plateformes Facebook, WhatsApp Business et Instagram pour débloquer de nouvelles opportunités commerciales et conquérir de nouveaux marchés.

De manière plus spécifique, ce programme qui est déjà en cours depuis 2017 en Afrique du Sud ou au Nigéria consiste en une série de formations gratuites aux techniques du marketing en ligne. En plus de ces deux pays, Facebook annonce ainsi l’extension de ce programme à six pays d’Afrique francophone à savoir : la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Sénégal, le Bénin, la République Démocratique du Congo et la Guinée Conakry. Il devrait à terme toucher 10 000 entrepreneurs dans les pays concernés d’ici 2020.

« Avec ’’Boost Avec Facebook’’, nous voulons soutenir les entrepreneurs africains et les inviter à tirer avantage de ce tournant pour libérer leur potentiel de croissance et accélérer le développement du continent. (…) Les plateformes numériques occupent désormais une place fondamentale dans l’économie, et davantage encore sur le continent africain où le secteur informel représente jusqu’à 80% du PIB », explique Aïda Ndiaye, la responsable des politiques publiques de Facebook en Afrique francophone.

Eva Sow Ebion, Cofondatrice de Kinaya Ventures, explique pour sa part que « le programme Boost Avec Facebook est un formidable véhicule d’apprentissage et de montée en compétences pour les entrepreneurs du secteur formel et informel en Afrique Francophone. Les petites et moyennes entreprises, principales pourvoyeuses d’emploi, sont le moteur de l’économie. Nous sommes heureux de voir Facebook investir dans leur développement et fiers de nous engager auprès d’eux pour développer l’écosystème tech et entrepreneurial en Afrique francophone ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

José EKO Owono Mangue : « Nous n’avons jamais sanctionné les opérateurs télécoms en Guinée équatoriale »

[Digital Business Africa] – La quatrième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) s’est tenue à Douala, au Cameroun, du  4 au 5 avril 2019. Au terme de cette rencontre, plusieurs résolutions ont été prises par les régulateurs télécoms.

Parmi ces résolutions, celle entérinant Jose Eko Owono Mangue, le nouveau directeur général de l’ORTEL (Organe de régulation des télécommunications de la Guinée équatoriale), comme président exécutif de l’ARTAC.

L’on se rappelle que son compatriote Don Hermogenes Nzang Esono, ex DG de l’ORTEL, avait été élu président de l’ARTAC au terme de première session extraordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale(ARTAC) qui s’était tenue du 06 au 07 août 2018 à Malabo en Guinée équatoriale.

Depuis, par décret présidentiel, Jose Eko Owono Mangue a remplacé Don Hermogenes Nzang Esono à la tête de l’ORTEL. C’est donc, tout naturellement que les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale ont pris une résolution entérinant Jose Eko Owono Mangue, comme nouveau président de leur organisation sous-régionale.

Dans cet entretien qu’il a bien voulu accorder à Digital Business Africa, José Eko Owono Mangue revient sur la réunion de Douala et sur les problématiques actuelles de la régulation des télécoms en Afrique centrale et particulièrement en Guinée équatoriale.

Digital Business Africa : Que peut-on retenir de la quatrième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) qui s’est tenue à Douala, au Cameroun, du  4 au 5 avril 2019, sous votre présidence ?

José EKO Owono Mangue : A la rencontre de Douala, nous avons travaillé à mettre sur pied le règlement intérieur de l’ARTAC qu’on n’avait pas. Tout comme nous avons longuement travaillé sur le règlement financier. Nous avons donc signé la résolution portant amendement du Règlement intérieur de l’ARTAC et celle portant adoption du Règlement financier de l’ARTAC.  Nous avons également travaillé sur la coordination des fréquences à la frontière des pays membres de l’ARTAC. C’est un sujet important. Nous avons aussi focalisé nos discussions sur la problématique de la suppression des frais de roaming entre les pays membres de l’ARTAC.  C’est une problématique qui, une fois résolue, sera bénéfique pour tous les Etats de la sous-région.

Les tarifs de l’Internet étaient très élevés en Guinée équatoriale. 1 Mega coûtait 142 000 Francs Cfa. Maintenant, le prix a baissé à 85 000 francs Cfa. Dans un futur proche, nous allons également prendre une résolution pareille pour baisser les tarifs des appels voix et des SMS. José EKO Owono Mangue

Digital Business Africa : Concernant ce roaming, les tarifs demeurent très élevés en Afrique centrale. Qu’est-ce qui sera fait par l’ARTAC pour que ces tarifs-là baissent ?

José EKO Owono Mangue : Premièrement, chaque pays doit prendre des dispositions au niveau interne. Il y a quelques semaines, nous avons pris une résolution imposant une baisse des tarifs de la bande passante de l’Internet. Parce que les tarifs de l’Internet étaient très élevés en Guinée équatoriale. 1 Mega coûtait 142 000 Francs Cfa. Maintenant, le prix a baissé à 85 000 francs Cfa. Dans un futur proche, nous allons également prendre une résolution pareille pour baisser les tarifs des appels voix et des SMS.

Au niveau de sous-région, nous devons davantage travailler pour l’interconnexion. C’est pour cela que nous avons évoqué l’accord « Roaming zéro ». Ceci afin que nous puissions appeler dans un pays de l’Afrique centrale autre que le nôtre avec notre numéro de téléphone sans frais supplémentaires.

Digital Business Africa : Aujourd’hui, le constat est là. Dans plusieurs pays, la sanction des opérateurs télécoms pour mauvaise qualité de service n’apporte pas toujours la solution à l’amélioration de cette qualité de service. Alors à votre avis, à ce jour, la sanction des opérateurs télécoms est-elle toujours la bonne solution?

José EKO Owono Mangue : En principe, les régulateurs ne sont pas là pour sanctionner. La sanction est une mesure à prendre quand l’opérateur ne met pas en œuvre ce que prévoit la réglementation. A mon avis, nous devons maintenir et continuer les discussions avec les opérateurs pour que nous puissions travailler normalement sans sanctions. Mais, si au finish, les opérateurs ne mettent pas en œuvre les mesures prescrites par les textes en vigueur, nous sommes obligés de les sanctionner.

Digital Business Africa : Quelle est votre expérience en Guinée équatoriale. Vous arrive-t-il à sanctionner les opérateurs télécoms ?

José EKO Owono Mangue : Nous n’avons jamais sanctionné les opérateurs télécoms en Guinée équatoriale. Mais, à la fin de l’année dernière, nous avons soumis au gouvernement la proposition de sanction de cinq opérateurs télécoms. C’est encore en cours d’évaluation.

Digital Business Africa : A votre avis, comment faut-il réguler de manière assez intéressante les OTT qui grignotent sur le chiffre d’affaires des opérateurs télécoms ? Certains pays ont tenté de taxer les OTT, d’autres ont même interdit leur utilisation avant de revenir sur cette décision drastique.  Quelle est la meilleure des méthodes à votre avis ?

José EKO Owono Mangue : A l’ARTAC, nous n’avons pas encore traité cette problématique. Mais, c’est une problématique très importante. Nous aurons sans doute le temps de revenir dessus. Chaque pays doit prendre des mesures ou des décisions à ce sujet.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Résolutions et recommandations de l’ARTAC

Des résolutions ont été prises pour le bon fonctionnement de l’ARTAC lors de la quatrième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) qui s’est tenue à Douala, au Cameroun, du  4 au 5 avril 2019. On peut ainsi citer la résolution portant amendement du Règlement intérieur de l’ARTAC ; celle portant adoption du Règlement financier de l’ARTAC ; celle autorisant l’utilisation des contributions des membres au titre de l’exercice  2018  pour la réalisation des activités de l’ARTAC pour l’exercice 2019 ; celle portant adoption du plan d’actions et de budget 2019 de l’ARTAC ; celle fixant les avantages et facilités accordées au personnel du Secrétariat Permanent et frais de représentation et de mission du Bureau Exécutif et du Secrétariat Permanent ; celle gelant les arriérés des cotisations pour les exercices 2012 à 2017 ; celle portant adoption de la directive relative à l’itinérance mobile internationale au sein des Pays de la sous-région Afrique Centrale ; celle relative à la coordination des fréquences aux frontières des Pays de la sous-région Afrique Centrale ou encore celle relative à la mise en place du groupe de travail de préparation de la CMR-19.

Exceptionnellement, les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale ont fixé le délai limite des contributions pour les arriérés de cotisations statutaires de 2018 au 31 mai 2019.

Par Digital Business Africa

Pour le cofondateur de Twitter, Donald Trump est « le maître de la plateforme »

[Digital Business Africa] – « Ce que Trump a fait avec Twitter est vraiment génial« , a déclaré Ev Williams dans une interview accordée à CNN Business lors de la conférence technique Collision à Toronto ce 21 mai 2019. « Il est un maître de la plate-forme comme peu d’autres.« 

Le président utilise régulièrement son compte Twitter pour s’en prendre à ses adversaires politiques et a fait des déclarations fausses et trompeuses sur la plateforme. Mais, Williams a fait valoir que les effets négatifs potentiels des tweets du président sur le discours politique du pays sont « triviaux comparés à l’effet des médias plus larges« .

« La grande majorité des électeurs ne lisent pas les tweets de Trump sur Twitter et en sont convaincus« , a déclaré Williams. « Ce qui les convainc beaucoup plus, c’est le pouvoir destructeur de Fox News, qui est beaucoup plus puissant et destructeur que Twitter.« 

Certains des acteurs de la Silicon Valley partagent cet avis: ils estiment que les médias traditionnels ont largement couvert les effets destructeurs des grandes entreprises de technologie sans examiner leur propre rôle dans la création d’une société plus polarisée.

« Pourquoi les médias ne se critiquent pas, je pense que c’est assez évident, et qu’il est très facile de blâmer les plates-formes technologiques« , a déclaré Williams à CNN Business. « Mais c’est un écosystème et les entreprises de médias traditionnelles qui ont bénéficié financièrement de Trump dépassent de loin les entreprises de technologie. »

Il a également déclaré que Twitter aurait dû investir plus d’argent et de ressources dans la lutte contre les abus sur sa plate-forme alors qu’il occupait le poste de PDG, mais a ajouté qu’il ne pensait pas qu’il existait des « solutions miracles ».

Pour ce qui est de savoir si les tweets quotidiens du président étaient bons pour les affaires de Twitter, Williams – qui détient toujours des actions sur Twitter – a déclaré que c’était « difficile à dire. » « Le fait que le président se trouve là-bas et cause beaucoup de bruit, cela attire certainement plus d’attention« , a-t-il déclaré. « Mais cela ne vise pas nécessairement plus d’utilisateurs ou … plus d’argent.« 

Williams exploite maintenant la plate-forme de publication en ligne Medium, un site qu’il décrit comme un réseau pour un contenu plus long et plus détaillé. Comme d’autres plates-formes en ligne ouvertes, Medium n’est pas à l’abri des abus.

Par Gaëlle Massang

Huawei : des milliers de commandes Amazon annulées suite à l’exclusion d’Android

[Digital Business Africa] – Exclu du marché américain et d’Android, Huawei continue d’encaisser les conséquences du décret signé par Donald Trump. Le constructeur chinois a en effet été lâché par ses fournisseurs américains, par ARM et par la plupart des opérateurs britanniques et japonais. Nombreux sont aussi les consommateurs à tourner le dos à la marque chinoise, rapportent nos confrères de TechRadar.

Music Magpie, un site de reprise britannique, explique avoir remarqué une hausse de 154% des smartphones Huawei mis en ligne ce 20 mai 2019, dans les heures qui ont suivi l’annonce de Google, par rapport aux précédents jours. Sans surprise, ces internautes ont réagi à l’éviction de Huawei du marché américain et à la révocation de sa licence Android. Le constructeur chinois a finalement récupéré une licence temporaire, qui expirera au mois d’août 2019.

Aux alentours de 13 heures lundi dernier, Huawei représentait la majorité des smartphones vendus sur le site. Parmi les modèles les plus échangés sur la plateforme, on trouve sans surprise les P20 et P20 Pro sortis en 2018. Dans le top des appareils les plus échangés, on retrouve aussi les Mate 20. Ce n’est pas une surprise : de nombreux utilisateurs s’interrogent en effet sur l’avenir de leur smartphone et de la marque en général. En réaction, le groupe chinois a promis de continuer d’assurer le déploiement de mises à jour de sécurité.

Apparemment, les communiqués d’urgence publiés par Huawei ne sont pas parvenus à rassurer les consommateurs espagnols, rapporte le site ADSL Zone. En seulement un jour et demi, plus de 10 000 commandes de smartphones Huawei ont été annulées sur Amazon. Selon le site, les médias nationaux ont rapporté avoir remarqué une baisse des ventes de smartphones chinois dans les magasins. Cette information reste évidemment à confirmer.

Sans surprise, Huawei a anticipé une baisse de ses ventes suite à ses déboires avec Google et les Etats-Unis.  Le constructeur table sur une croissance inférieure de 20% à ses estimations pour l’année 2019. Les mois précédents, la firme affichait une croissance record. Huawei était même parvenu à détrôner Apple de la place de numéro 2 mondial du marché. Pour de nombreux analystes, et aux dires de Richard Yu, PDG du groupe, Huawei allait voler la place de numéro 1 à Samsung dès 2020. Au vu du vent de panique créé par la sanction américaine, Huawei va devoir revoir ses ambitions à la baisse.

Par Gaëlle Massang

Télécommunications : Le Rwanda envisage d’envoyer un autre satellite en orbite en juillet 2019

[Digital Business Africa] – Après avoir mis en orbite le 27 février 2019 son tout premier satellite baptisé Icyerekezo, le Rwanda pourrait lancer en Juillet 2019 un nouveau satellite dans l’espace en partenariat avec le Japon. Selon l’Agence Ecofin qui fait l’annonce, il s’agira de l’équipement miniaturisé baptisé ‘‘CubeSat’’, dont la mission sera d’aider le gouvernement rwandais à mieux surveiller ses ressources en eau, à prévenir ou mieux gérer les catastrophes naturelles, à avoir un meilleur contrôle sur l’agriculture ou la météorologie. Sur le principe, les données collectées depuis l’espace par le satellite devraient ensuite être transmises à des centres de contrôles au sol pour exploitation ou diffusion.

L’annonce du lancement prochain de ce satellite vient confirmer l’orientation du Rwanda dans son objectif de positionnement comme hub sous-régional en matière de TIC et de télécoms. Notons en rappel que le satellite « Icyerekezo », a pour objectif principale de connecter les zones les plus reculées, et particulièrement les écoles à Internet depuis l’espace. Le satellite donne ainsi un accès à Internet au groupe scolaire secondaire de St Pierre Nkombo, situé sur l’île Nkombo du lac Kivu. Ainsi, leurs étudiants peuvent bénéficier en exclusivité d’un accès haut débit à Internet. 

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Le groupe Orange lance la réflexion sur son plan stratégique à l’horizon 2025

[Digital Business Africa] – « J’annonce aujourd’hui devant vous le lancement d’une réflexion sur la raison d’être d’Orange qui deviendra le fil rouge de notre futur plan stratégique à horizon 2025« , a déclaré le 21 mai 2019 Stéphane Richard, PDG d’Orange, devant les actionnaires de l’opérateur réunis Salle Pleyel à Paris.

Le projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), définitivement adopté le mois dernier, crée la possibilité pour les entreprises de définir quelle est leur responsabilité dans la société, au-delà de la recherche de bénéfices

Orange doit dévoiler d’ici la fin de l’année son nouveau plan stratégique avec des objectifs à cinq ans.

Le numéro un français des télécoms, qui souhaite notamment accélérer sa stratégie de diversification dans les services, prévoit d’étendre sa banque mobile Orange Bank à tous les pays d’Europe où il est présent d’ici 2023, a indiqué le PDG.

Par Gaëlle Massang

Vodacom franchit une nouvelle étape dans la connectivité avec un nouveau partenariat

[Digital Business Africa] – Vodacom a dévoilé ses acquisitions de 51% dans IoT.NxT. Grâce à cette acquisition, Vodacom s’appuiera sur ce que IoT.NxT a déjà fait sur le marché de l’IoT et le soutiendra en le combinant à ce que Vodacom Business réalise sur le marché de l’espace de l’internet des objets.

L’acquisition promet de faire une différence et d’avoir un impact positif sur la vie quotidienne des consommateurs, alors que des milliards d’appareils vont être connectés grâce au partenariat. Vodacom a été un pionnier du mouvement numérique depuis un certain temps, en commençant par la connectivité machine à machine, puis en passant d’une connexion à l’autre en créant une plate-forme appelée plate-forme de service de données globale, qui permet aux différentes cartes SIM de ces machines de être géré de manière transparente.

L’opérateur de réseau mobile est à présent entré dans la prochaine étape de la connectivité et c’est là que son acquisition de IoT.NxT entre en jeu. Grâce à ce partenariat, l’opérateur de réseau mobile cherche à créer la possibilité de fusionner des méthodes de connexion anciennes et nouvelles et de traduire les différentes langues parlées par les différents appareils afin de leur permettre de se comprendre. Ce faisant, ils seront mieux sécurisés et pourront être déployés facilement. Vodacom a déclaré que cette acquisition lui avait permis de passer à un niveau supérieur de capacité dans la chaîne de valeur de la connexion.

William Mzimba, directeur général de Vodacom Business, a déclaré: «De nos jours, les gens se promènent avec deux ou trois appareils, notamment leur téléphone, leur maison intelligente et leur voiture. Et ils ont besoin d’une plate-forme qui gérera toute cette complexité en leur nom. En plus d’améliorer l’élément de sécurité, nous créons efficacement une connexion transparente entre leurs appareils, ainsi que l’échange de données entre ces appareils. Ils ont besoin d’une plate-forme qui gérera ces appareils et, grâce à ce partenariat avec IoT.NxT, nous avons maintenant la capacité de le faire ».

«La véritable valeur de ce partenariat réside dans le fait que Vodacom nous encourage à maintenir notre agilité et notre manière de faire des affaires. IoT.NxT ne perdra pas cela à la suite de cette acquisition. Nous avons eu une très bonne période. Nous sommes très chanceux d’avoir trouvé des partenaires financiers, tels que Vodacom, qui croient en la vision de la société. Pour moi, c’était un droit direct sur le marché, droit au prix, et c’était vraiment le moteur », déclare Nico Steyn, directeur général d’IoT.NxT.

Vodacom a adopté une stratégie de partenariat sur le marché, plutôt que de le faire tout seul. Cette initiative a ouvert des opportunités pour les start-ups sud-africaines innovantes, sous la forme d’IoT.NxT, qui ont un attrait mondial.

Par Gaëlle Massang

MainOne investira 25 milliards de Naira pour faire de Lagos une ville intelligente

[Digital Business Africa] – MainOne, l’un des principaux fournisseurs de solutions de centres de données et de connectivité en Afrique de l’Ouest, a lancé son initiative «Lagos numérique: large bande pour tous» afin de permettre la transformation numérique de l’État de Lagos.

La société envisage avec ambition de déployer une infrastructure à large bande dans l’État avec des réseaux de fibre optique à accès ouvert dans tous les LGA, districts d’affaires, plus de 1 000 centres de santé, plus de 3 000 écoles, plus de 300 agences gouvernementales, 10 000 sites de vidéosurveillance et points d’accès Wi-Fi publics.

« Ce plan impliquera l’investissement de MainOne de plus de 25 milliards de nairas au cours des deux ou trois prochaines années dans le développement d’une infrastructure de fibre optique essentielle au service du haut débit dans l’état de Lagos », a déclaré Funke Opeke, président-directeur général de la société.

Une fois achevé, le projet devrait permettre une croissance économique large et durable, une éducation modernisée, des services de santé et autres, ainsi qu’une qualité de vie améliorée.

Plus tôt cette année, la société a investi plus de 120 milliards de nairas dans l’expansion et la densification des réseaux de fibre localisés dans les États d’Ogun et d’Edo en déployant près de 1 000 km de fibre en partenariat avec Facebook afin d’élargir l’accès haut débit et de connecter les institutions gouvernementales et d’autres domaines d’intérêt. Son réseau existant de 700 km à Lagos, qui couvre les grands centres de population et Yaba, a connecté des startups telles qu’Andela, ccHub, Paga et Flutterwave.

Par Gaëlle Massang

Numérisation des services : Le cachet électronique visible pour faciliter les procédures administratives en Tunisie

[Digital Business Africa] – Une convention a été signée le 21 mai 2019, entre le ministère tunisien des Technologies de la communication et de l’Economie numérique représenté par l’Agence nationale de certification électronique et celle de la formation professionnelle et de l’emploi représentée par la direction générale de l’émigration et de la main d’œuvre étrangère, dans l’objectif de numériser et de simplifier les procédures administratives pour les entreprises désireuses d’embaucher des étrangers.

La convention, signée par le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Anouar Maarouf, et la ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Saida Lounissi, vise à garantir l’autorisation du travail accordée par le ministère de la formation professionnelle et de l’emploi, par l’utilisation du cachet électronique visible TN CEV 2D-DOC.

Le système du cachet électronique visible TN CEV 2D-DOC permet d’assurer l’intégrité et l’authenticité des documents au format papier et électronique émis par les différentes structures (autorisation de travail, diplômes, registre commercial, fiches de paie, factures, documents bancaires, attestations de travail…), indique un communiqué du ministère des Technologies de la communication et de l’Economie numérique.

Cette technique permet de sceller les données-clés contenues dans un document moyennant une signature électronique rendue visible à travers un QR Code. L’adoption de cette technologie permet de faciliter les procédures administratives en exonérant les personnes et les entreprises de l’obligation de présenter des copies conformes et d’éviter les risques de falsification.

Par Gaëlle Massang

Sénégal : Wari désormais sur WhatsApp Business pour faciliter les services financiers mobiles

[Digital Business Africa] Wari, entreprise fondée par le Sénégalais Kabirou Mbodje, et WhatsApp permettent désormais à leurs utilisateurs d’utiliser les services financiers de Wari sur l’application mobile WhatsApp, indique un communiqué de l’entreprise Wari, rendu public ce 22 mai 2019.

Wari s’est associé à la solution « WhatsApp Business » afin de permettre au grand public, par le biais de partenariats stratégiques, d’avoir accès à ses services financiers partout dans le monde sur WhatsApp, une application utilisée par plus d’un milliard de personnes dans plus de 180 pays pour rester en contact avec leurs amis et leur famille, à tout moment et partout dans le monde.

Ainsi, indique l’entreprise, l’introduction de « MyWari » sur WhatsApp offre désormais aux utilisateurs la possibilité de faire tous types de transactions, de communiquer et d’effectuer facilement toutes leurs opérations, en même temps. Les utilisateurs pourront ainsi facilement avoir accès aux services Wari fréquemment utilisés et initier des opérations financières telles que l’ouverture d’un compte Wari ; le rechargement de compte Wari ; le crédit téléphonique ; l’envoi et la réception d’argent et le paiement de factures et abonnements TV.

Ce service Wari sur WhatsApp est actuellement disponible en français, anglais, espagnol, italien et portugais. Le service sera bientôt accessible en russe et arabe, précise l’entreprise, en indiquant que cela permettra à Wari de répondre aux besoins d’une clientèle plus large dans le but d’accroître sa présence sur différents continents et dans différentes langues. En outre, explique-t-on, la disponibilité des services financiers de Wari sur WhatsApp permettra à des millions de consommateurs de facilement initier des transactions financières, quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde.

Kabirou Mbodje, Président et CEO de Wari, a déclaré : « nous travaillons depuis plusieurs mois à la globalisation de notre plate-forme par le biais d’acquisitions stratégiques et de partenariats sur tous les continents. Nous poursuivons notre développement des services et des canaux de distribution, toujours dans le but de créer un standard pour interconnecter les personnes dans tous les pays et de faire de l’inclusion financière une réalité, construisant ainsi le monde de demain ».

La solution Wari-WhatsApp, indique l’entreprise, est en droite ligne avec les ambitions de Wari d’offrir aux consommateurs des expériences innovantes grâce à des interfaces intuitives. En outre, explique-t-on, cette nouvelle offre place Wari dans une position privilégiée sur la scène internationale et dans le monde digital pour plus d’intégration sociale.

Kabirou Mbodje affirme que les plans d’expansion de l’offre digitale ont toujours été à l’ordre du jour. « Notre ambition est d’interconnecter directement les personnes dans tous les pays et de faire de l’inclusion financière une réalité, car c’est le monde de demain », a-t-il ajouté.

Cette offre sur WhatsApp, explique-t-on, est dans la vision de Wari qui est d’offrir à ses clients des services innovants au travers d’interfaces intuitives et de se positionner comme une plate-forme pionnière dans le monde digital tout en poursuivant son développement global. « Ce nouveau partenariat avec WhatsApp confirme notre objectif stratégique d’assurer l’accessibilité de nos services clés au grand public grâce à l’évolution digitale », afait savoir Kabirou Mbodje.

Par Gaëlle Massang

Cameroun : La CNPS adopte Orange Money pour le paiement des cotisations sociales et des allocations familiales

[Digital Business Africa] – Engagée dans un processus de digitalisation de ses services depuis plusieurs années, la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) du Cameroun vient de franchir un pas supplémentaire. Et pas des moindres. Désormais, les employeurs pourront payer les cotisations sociales de leurs employés à la CNPS directement à travers leur téléphone mobile en utilisant le service de paiement mobile Orange Money. Mais aussi, les assurés pourront recevoir de la CNPS, via Orange Money, le paiement de leurs allocations familiales directement dans leur téléphone mobile.

La CNPS et Orange Cameroun ont signé un partenariat dans ce sens ce 22 mai 2019 à Yaoundé. Selon Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akam, le DG de la CNPS, ce double partenariat va éviter aux clients de la CNPS des déplacements et des pertes de temps inutiles qui sont des freins à la productivité. « Il s’agit donc d’une avancée significative, un autre pas de géant dans le processus de modernisation de notre sécurité sociale. Un signe que nous ne ménagerons pas nos efforts et nos moyens, pour non seulement donner pleine vie à ce partenariat, mais aussi répondre aux attentes de nos clients. Oui, pour la CNPS, la satisfaction des populations reste une question majeure et la qualité de service, la priorité de tous les instants », se félicite le DG de la CNPS.

D’après les précisions de Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akam, au 31 décembre 2018, la CNPS a enregistré 5 349 nouveaux employeurs qui ont été immatriculés, soit une progression de 1,6% par rapport à l’exercice 2017, où le nombre d’employeurs était de 5 267. A ce jour, la CNPS compte un total de 35 555 employeurs actifs. Les secteurs d’activité du « Commerce » et « Autres Services » étant ceux qui regorgent le plus d’employeurs actifs.

Pour ce qui est du régime volontaire mis en place depuis 2014, 16 216 nouvelles immatriculations ont été enregistrées au cours du dernier exercice dont 59% d’hommes et 79 % âgés de moins de 35 ans. Au total, 134 883 assurés sont actifs dans ce régime.

Dans le souci de faciliter la déclaration des salaires, la CNPS avait mis en œuvre la télédéclaration sur son site internet www.cnps.cm dès 2010. L’initiative avait été saluée par les employeurs et utilisateurs qui ne sont plus obligés de se déplacer. Cette initiative a d’ailleurs été primée au titre de bonne pratique par l’Association internationale de la sécurité sociale, relève le DG de la CNPS.

L’actuel partenariat avec Orange Cameroun s’inscrit dans la même veine et va permettre aux employeurs et aux assurés volontaires de payer directement leurs cotisations sociales sur le même site internet, après la télédéclaration.

Pour ce qui est du paiement des allocations familiales, la CNPS précise qu’elle a payé des allocations familiales pour 200 000 enfants, à des bénéficiaires ayant également émis l’ardent désir de toucher directement leurs droits via le paiement mobile. « Depuis l’année dernière, grâce à un partenariat avec un autre opérateur mobile, nos allocataires peuvent toucher directement leurs allocations familiales dans leur téléphone. Désormais donc, ils pourront le faire en peu de temps et sans se déplacer, à travers leur compte Orange Money ! », affirme le DG de la CNPS.

Le satisfecit d’Orange

La collaboration avec Orange Cameroun n’est pas nouvelle à la CNPS. « En 2016, lorsqu’Orange Money a commencé à travailler sur le paiement des pensions retraites avec la CNPS, notre objectif était de faciliter l’accès à leur indemnité aux pensionnés qui ne sont pas encore intégrés dans le système financier. (Ceux-ci ne disposent pas d’un compte en banque ou vivent dans des zones excentrés et reçoivent en moyenne 50 à 100 mille Fcfa chaque mois.) Aujourd’hui, c’est près d’un demi-millier de pensionnés qui peuvent recevoir leur pension retraite avec Orange Money qu’ils soient dans leur maison au village ou en séjour chez leurs enfants quelque part au Cameroun ou même en voyage à l’étranger. Ainsi, chaque mois, sans avoir à se déplacer, et parfois sur de très longues distances, dans des conditions plus ou moins difficiles pour leur âge, ils reçoivent le fruit de leur cotisation retraite dans leur téléphone Orange Money », se réjouit Frédéric Debord, le DG d’Orange Cameroun.

Pour Frédéric Debord, la CNPS et Orange Cameroun franchissent ainsi un nouveau cap en lançant le paiement par Orange Money des allocations familiales et les cotisations de l’assurance volontaire. Deux prestations qui se trouvent au cœur de l’activité de prévoyance sociale au Cameroun : 41% pour les prestations familiales et 42% pour les pensions vieillesse, invalidité et décès.

Par Digital Business Africa

Chiffres clés de la CNPS en 2018

Paramètres généraux

  • 5 349 nouveaux employeurs.
  • 65 362 nouveaux travailleurs.
  • 16 216  nouveaux assurés volontaires.
  • 35 555  employeurs et 915 628  assurés actifs.
  • 94,04 milliards de FCFA de dépenses techniques.
  • 178,5 milliards de FCFA de cotisations encaissées.

Branche des risques professionnels

  • 4 789 bénéficiaires de rentes.
  • 1 130 dossiers liquidés.
  • 684 accidents de travail déclarés.
  • 3,8 milliards  FCFA de prestations versées.
  • 18,9 milliards FCFA de cotisations encaissées.

Branche des pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès

  • 38 092 pensions de vieillesse normale.
  • 24 569 pensions de vieillesse anticipée.
  • 451 pensions d’invalidité.
  • 51 958 pensions de survivant (orphelins, veufs/ves, ascendants).
  • 2534 allocations diverses.
  • 7 569 dossiers liquidés.
  • 78,3 milliards FCFA de prestations octroyées.
  • 87,8 milliards FCFA de cotisations encaissées.

Branche des prestations familiales

  • 70 471  allocataires.
  • 200 000 enfants.
  • 31 965 dossiers liquidés.
  • 11,8 milliards FCFA de prestations.
  • 71,4 milliards FCFA de Cotisations.

Comment les paiements via Orange Money se feront à la CNPS

Selon les explications d’Orange Cameroun, dans le cadre du partenariat OM-CNPS relatif à l’Assurance Volontaire, le client (employeur ou assuré volontaire) doit respecter le parcours suivant :

  • Saisie du code USSD par l’usager #150*45# ;
  • Choix du service Cotisation CNPS de paiement ;
  • Choix du profil du payeur (assuré volontaire ou employeur) ;
  • Saisie du numéro CNPS (assuré volontaire ou employeur) ;
  • Saisie du montant à payer et confirmation par le code secret.

Cette procédure est valable autant pour les paiements à distance que pour les paiements à la Caisse. Le Code agent sera communiqué aux clients par voie de sms. Et grâce à lui, Orange sera en mesure de fournir à l’assuré les informations relatives à sa cotisation.

Cas assuré volontaire : nom complet, cotisations attendues ;

Cas employeur : raison sociale, numéro contribuable et solde à date ;

Orange proposera systématiquement le service MBS aux clients accédant à l’agence, à titre de moyen de paiement complémentaire des cotisations sociales. A chaque transaction, des frais de de service seront prélevés aux clients à partir de 100 F.Cfa, précise Orange Cameroun. Les paiements seront recevables par Orange, tous les jours de la semaine.

Concernant le paiement des allocations familiales par la CNPS aux bénéficiaires titulaires d’un compte Orange Money, il leur suffira de communiquer leur numéro de compte à leur centre de prévoyance sociale de gestion, pendant le dépôt de leurs pièces périodiques, pour bénéficier de leurs droits directement dans leurs téléphones mobiles.

Samsung ou Apple : qui sera le grand gagnant du bannissement de Huawei ?

[Digital Business Africa] –  Qui seront les gagnants et les perdants de la mise au ban de Huawei ?  Privé des composants américains, mais aussi des logiciels de Google pour ses futurs smartphones, le géant chinois va forcément en souffrir à l’international et il ne sera pas le seul. A l’inverse, d’autres acteurs pourraient tirer des bénéfices de cette situation. 

Avant cette affaire, malgré une érosion de sa position, Samsung dominait déjà le marché du smartphone. Lors du premier trimestre 2019, il a totalisé 23% de parts de marché et écoulé 72 millions de smartphones.
Dans le même temps, Huawei s’est arrogé 19% de parts de marché et a vendu 60 millions de smartphones. Certes, l’écart est encore conséquent, mais il tend à se réduire de trimestre en trimestre. Au point que Huawei prévoyait de dépasser Samsung dès l’année prochaine grâce aux smartphones pliables. Le Mate X dévoilé au MWC Barcelona (ex-Mobile World Congress) avait d’ailleurs presque réussi à éclipser le Galaxy Fold.

Cette affaire avec Google permet à Samsung d’éliminer un rival gênant jouant sur le même créneau que lui, capable d’écouler des quantités industrielles d’appareils Android et de proposer une très large gamme de modèles allant du haut de gamme hyper performant et innovant de la marque Huawei comme le P30 Pro, aux avantageux milieu de gamme de Honor.


Samsung se retrouve donc désormais seul en tête. Et contrairement aux autres concurrents chinois qui entrent dans un climat d’incertitude, il peut continuer à bénéficier sereinement de l’écosystème d’Android. Il ne risque pas d’en être exclu : la Corée reste un fidèle allié des Etats-Unis. Cela tombe à pic, alors que le marché subit un ralentissement affectant notamment Samsung et que la concurrence se fait plus rude entre les différents acteurs.

La marque américaine Apple souffre elle aussi de la baisse des ventes de smartphones dans le monde. Si la chute de son chiffre d’affaires reste maîtrisée, il n’en est pas de même pour la vente de ses smartphones qui fait grise mine. Au point qu’elle s’est trouvée reléguée à la troisième place des constructeurs mondiaux de smartphones. L’affaiblissement de Huawei représente une opportunité de rebondir. Mais cela ne changera rien sur le sol américain puisque Huawei y était déjà absent.

Huawei ne devrait pas voir de différence en Chine, puisqu’il y vend déjà des smartphones Android sans les applications de Google. Mais à l’international, c’est une autre histoire. Son bannissement du Play Store va forcément décourager les consommateurs occidentaux d’acheter des smartphones des marques Huawei et Honor dans les mois qui viennent.

Quant à Xiaomi, qui a fait une belle percée en Europe en cassant les prix à tout va, il pourra peut-être lui aussi profiter du recul de Huawei. Tout comme Oppo. Mais les deux constructeurs vont désormais vivre dans l’incertitude et la peur de se voir réserver un jour le même sort que celui de Huawei par les Américains.

N’oublions pas le cas de Google qui s’est vu contraint de rompre ses relations commerciales avec Huawei. Il va perdre des royalties concernant l’exploitation de ses logiciels mais pas seulement. Les données de nombreux utilisateurs vont lui échapper, alors que son système d’exploitation mobile Android est majoritaire dans le monde.


Enfin, cette décision devrait avoir pour conséquence la fragmentation du système d’exploitation mobile Android, rendant plus difficile le travail des développeurs et remettant en cause la sécurité et la qualité d’expérience des utilisateurs. Ajoutons qu’en termes d’image c’est désastreux puisque Google a obéi aux ordres de Trump. Difficile pour un constructeur étranger à l’avenir de faire confiance à  l’écosystème d’Android si ce dernier est susceptible de subir les aléas de la politique américaine. Google ne fait désormais plus figure de partenaire fiable. Reste maintenant à savoir si cette situation va durer et si les Américains sont prêts à négocier pour adoucir le sort de Huawei en échange de contre-parties.

Par Gaëlle Massang

TAS 2019 : Kaspersky Lab va ouvrir un bureau au Rwanda

[Digital Business Africa] – Kaspersky Lab a annoncé son intention d’ouvrir un nouveau bureau à Kigali, au Rwanda, afin de soutenir la croissance rapide de ses activités en Afrique de l’Est.

La décision d’ouvrir un nouveau bureau a été prise lors de la visite d’Eugene Kaspersky au Rwanda, où il s’est entretenu avec H.E Paul Kagame, président de la République du Rwanda, au Sommet Transform Africa 2019. Au cours de la visite, ils ont discuté de la manière dont Kaspersky Lab pourrait collaborer avec le gouvernement rwandais et des moyens de mieux protéger le pays des cybermenaces.

«Les gouvernements et les entreprises à travers l’Afrique ont besoin d’une approche intégrée de la détection et de la gestion des menaces complexes pour lutter contre les cybercriminels disposant de ressources financières importantes et cherchant constamment à exploiter toute vulnérabilité», a déclaré Eugene Kaspersky, PDG de Kaspersky Lab.

Le bureau de Kigali répondra aux besoins du nombre croissant de partenaires et de clients de la région. Les solutions et les services de Kaspersky Lab seront proposés à toutes les industries et à tous les types d’entreprises du Rwanda et de la région.

«Nous voyons un grand potentiel sur le marché africain, en particulier avec les initiatives de transformation numérique en cours. Les nations à travers le continent adoptent de nouvelles technologies pour faciliter et améliorer leurs méthodes de travail. Si la stratégie de prévention des infections était suffisante il y a quelques années, les entreprises doivent aujourd’hui être en mesure de détecter le moment où elles sont infectées ou piratées, de prévoir le comportement des pirates et de réagir rapidement aux attaques pour minimiser les dégâts et leur impact. Nous pouvons apporter notre soutien pour y parvenir », a déclaré Amir Kanaan, directeur général de Kaspersky Lab pour le Moyen-Orient, la Turquie et l’Afrique.

Kaspersky Lab est une société internationale présente dans près de 200 pays et territoires du monde entier. Le nouveau bureau à Kigali sera le 36e bureau de représentation de la société dans le monde.

Par Gaëlle Massang

Ren Zhengfei [Huawei] : Donald Trump « sous-estime notre force »

[Digital Business Africa] – Le patron du géant chinois des télécoms Huawei a répliqué au président américain le 21 mai 2019 après plusieurs actions des États-Unis pour bloquer les ambitions internationales de l’entreprise.

« Le personnel politique américain, par ses façons de faire à l’heure actuelle, montre qu’il sous-estime notre force« , a indiqué ce mardi 21 mai le patron de Huawei dans un entretien avec la presse. Donald Trump fait tout depuis plusieurs mois pour bloquer les ambitions internationales du géant chinois des télécoms, dans son collimateur depuis 2018.

Ren Zhengfei s’exprimait près d’une semaine après que Washington ait décidé d’interdire aux groupes américains de commercer dans les télécommunications avec les sociétés étrangères jugées « à risque » pour la sécurité nationale, dont Huawei.

« La 5G de Huawei ne sera absolument pas affectée (par tout cela). En matière de technologie 5G, ce n’est pas en deux, trois ans que les autres entreprises pourront rattraper Huawei« , a promis Ren Zhengfei en référence aux groupes américains et européens.

Depuis le placement de Huawei sur liste noire par Donald Trump, le géant informatique Google – dont le système Android équipe l’immense majorité des smartphones dans le monde – a annoncé qu’il allait devoir couper les ponts avec le groupe chinois. Ce dernier pourrait ainsi ne plus pouvoir accéder à certains services d’Android et à ses applications Gmail ou Google Maps.

La décision de Washington touche aussi de nombreuses entreprises américaines. Et de grands fabricants de semi-conducteurs comme Qualcomm ou Intel ont informé leurs employés qu’ils cesseraient, eux aussi, de fournir Huawei, selon l’agence Bloomberg.

« Nous n’allons pas, à la légère et sur un coup de tête, nous passer désormais des puces américaines. Nous devons grandir ensemble (avec ces compagnies)« , a plaidé mardi Ren Zhengfei. « Mais en cas de difficulté d’approvisionnement, nous avons des solutions de rechange. En période de paix, nous nous fournissions pour moitié en puces venant des États-Unis et pour moitié venant de Huawei. On ne pourra pas nous isoler du reste du monde« , a-t-il martelé.

Dans le monde entier, beaucoup d’utilisateurs de smartphones Huawei s’interrogent : pourront-ils toujours accéder aux services Google sur leur appareil ? Face aux inquiétudes, Washington a semblé vouloir calmer le jeu, en décrétant lundi un délai de 90 jours avant d’imposer les sanctions.

Une décision jugée mardi « sans grande signification » par Ren Zhengfei, qui a annoncé que son groupe était déjà « en discussion » avec Google afin de chercher des solutions face à l’interdiction de commercer.

Lire aussi : A la suite de la décision de Google, Huawei rassure les utilisateurs de ses smartphones

Par Gaëlle Massang

Gabon : Ce qui change dans la numérotation téléphonique qui passe de 8 à 9 chiffres dès le 12 juillet 2019

[Digital Business Africa] – Pour faire face à la saturation prochaine de son plan de numérotation et une mise en conformité avec les règles internationales en la matière, le Gabon aura un nouveau plan de numérotation au soir du 12 juillet 2019. C’est ce qu’indique un communiqué de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (l’Arcep Gabon).

Cette opération apportera six principaux changements. Les numéros fixes passeront du 01 actuel au 011 (+2411 depuis l’étranger), la gamme de chiffres de 02 à 05 seront mis en réserve, le 06 sera attribué aux réseaux mobiles du groupe Gabon Télécom Libertis (+2416 depuis l’étranger), et Moov (+2416 depuis l’étranger), le 07 au réseau mobile d’Airtel Gabon (+2417 depuis l’étranger), le 08 aux services à valeur ajoutée et le 09 au réseau de l’administration gabonaise (RAG).

Voici quelques exemples concrets pour un utilisateur situé au Gabon :

  • 01 71 71 71 (fixe) actuel devient 011 71 71 71,
  • 02 04 04 04 (Libertis) actuel devient 062 04 04 04,
  • 04 08 14 14 (Airtel) actuel devient 074 08 14 14,
  • 05 05 05 05 (Moov) actuel devient 065 05 05 05,
  • 06 11 11 11 (Libertis) actuel devient 066 11 11 11,
  • 07 28 01 50 (Airtel) actuel devient 077 28 01 50.

Depuis l’étranger, le même principe s’opère :

  • Fixe 011 717171, le correspondant étranger devra composer le : +241 11717171 ou 00 241 11717171 ;
  • Libertis 062 040404, le correspondant étranger devra composer le : +241 62040404 ou 00 241 62040404 ;
  • Libertis 066 111111, le correspondant étranger devra composer le : +241 66111111 ou 00 241 66111111 ;
  • Moov 065 050505, le correspondant étranger devra composer le : +241 65050505 ou 00 241 65050505 ;
  • Airtel 074 081414, le correspondant étranger devra composer le : +241 74081414 ou 00241 74081414 ;
  • Airtel 077 280150, le correspondant étranger devra composer le : +241 77 280150 ou 00 241 77280150.

Comment joindre un abonné local à partir de l’étranger

L’Arcep Gabon précise qu’à compter du 12 juillet 2019, pour joindre un abonné du Gabon à partir de l’étranger sur son nouveau numéro à neuf chiffres du type AX BPQMCDU, le correspondant à l’international devra retirer le «A» c’est-à-dire le « 0 » après l’indicatif international et composer ainsi qu’il suit :

  • Pour Le fixe: +241 11 PQMCDU OU 00 241 11 PQMCDU ; 
    Pour Libertis : +241 62 PQMCDU ou 00 241 62 PQMCDU ; +241 66 PQMCDU OU 00 241 66 PQMCDU;
  • Pour LIBERTIS Moov: +241 65 PQMCDU OU 00 241 65 PQMCDU ;
    Pour Airtel: +241 74 PQMCDU OU 00 241 74 PQMCDU ; : +241 77 PQMCDU ou 00 241 77 PQMCDU.
    Exemples : Pour joindre à partir de l’étranger l’abonné gabonais sur son nouveau numéro national à neuf chiffres:
  • Fixe 011 717171, le correspondant étranger devra composer le : +241 11717171 ou 00 241 11717171;
  • Libertis 062 040404, le correspondant étranger devra composer le : +241 62040404 ou 00 241 62040404; Libertis 066 111111, le correspondant étranger devra composer le : +241 66111111 ou 00 241 66111111; Moov 065 050505, le correspondant étranger devra composer le : +241 65050505 ou 00 241 65050505;
  • Airtel 074 081414, le correspondant étranger devra composer le : +241 74081414 ou 00241 74081414;
    Airtel 077 280150, le correspondant étranger devra composer le :
    +241 77 280150 ou 00 241 77280150. Pour tous renseignements complémentaires, les numéros des centres d’appels, 222 (libertis et Moov), 111 (AIRTEL) et 8484 (ARCEP), répondront à vos questions.

Par Gaëlle Massang, avec Arcep Gabon

Engie décroche l’exploitation du datacenter d’Orange en Afrique de l’Ouest jusqu’en 2024

[Digital Business Africa] – C’est à Engie que revient l’exploitation et la maintenance du datacenter du Groupement Orange Services (GSO), la filiale africaine du géant français des télécoms, spécialiste des services IT, annonce le troisième opérateur mondial de l’énergie par voie de communiqué ce lundi 20 mai. Le contrat ainsi signé prend effet à compter de juin prochain et s’étendra sur cinq ans, soit jusqu’en 2024.

 « Ce contrat témoigne de la volonté de ENGIE d’accélérer son développement dans les services énergétiques en Afrique de l’Ouest et Centrale et devenir l’un des leaders des services d’efficacité énergétique, d’installation et de maintenance en Afrique », a déclaré Engie.

Erigée sur 1 450 m2 dont 420 m2 de salle informatique sur la Zone franche de Grand-Bassam, une ville balnéaire située à 40 Km d’Abidjan, le datacenter d’Orange en service depuis 2016 est l’un des plus importants de la sous-région ouest-africaine. D’une puissance électrique de 1,3 MW, et une conception orientée vers la fiabilisation, et l’optimisation énergétique du stockage de données, cette infrastructure IT de dernière génération héberge les plateformes de services des filiales du groupe Orange de la zone Middle East Africa (MEA), mais représente aussi un espace de coworking pour des clients Entreprises de la sous-région.

Considéré par ailleurs comme l’un des rares datacenters d’Afrique de l’Ouest répondant aux normes de la classification tier IV, il dispose, à cet effet, « des redondances visant à assurer la continuité du service en toute circonstance», selon la même source. A noter que son efficacité lui a déjà valu, au « Datacloud congress » 2017 à Monaco, le prix du meilleur datacenter d’Afrique.

Par Gaëlle Massang

Cina Lawson, 1ère femme politique africaine à décrocher la Kennedy School Harvard Award

[Digital Business Africa] – La ministre togolaise des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique a reçu le samedi 18 mai 2019, le «Alumni Public Service Award », de la Harvard Kennedy School (HKS) et devient la 1ère femme politique africaine à décrocher ce prix.

Au cours de la cérémonie de récompense, quatre autres anciens étudiants de la très prestigieuse université américaine ont été distingués. « Quel grand honneur de recevoir aujourd’hui le prix de la fonction publique des anciens de Havard Kennedy School! », s’est exclamée l’impétrante. Et d’ajouter : « j’espère que ce prix inspire une génération de femmes africaines et de jeunes leaders à s’engager dans un travail qui améliore la vie des gens ».

La titulaire du portefeuille numérique au Togo a été distinguée en raison de son apport au développement des TIC et du numérique au Togo et leur utilisation au profit du social, informe l’université. A titre d’exemple, elle a mis en route le projet « Campus Wi-fi », qui apporte une couverture Internet gratuite d’accès dans les universités et les formations sanitaires publiques du pays, avec une connexion Internet haut-débit. Ou encore Eco CCP, le compte épargne mobile, l’Environnement numérique du travail (ENT) dont le Lycée d’enseignement technique et professionnel de Lomé (Adidogomé) constitue la phase pilote, et autres.

Le «Alumni Public Service Award », décerné aux anciens étudiants «qui ont grandement amélioré la condition humaine à l’échelle locale, provinciale, nationale ou internationale», est le 2ème prix que Cina Lawson accroche à son tableau de palmarès  après le 1er prix des Napoléons Awards, catégorie femme.

Par Gaëlle Massang

A la suite de la décision de Google, Huawei rassure les utilisateurs de ses smartphones

[Digital Business Africa] – En réaction à la décision de Google de suspendre son partenariat avec Huawei à la suite d’une décision de Donald Trump, Huawei a publié un communiqué pour rassurer les utilisateurs de ses smartphones.  « Huawei continuera à fournir des mises à jour de sécurité et des services après-vente à tous les produits smartphones et tablettes existants des marques Huawei et Honor, couvrant ces produits déjà vendus ou encore en stock dans le monde », a réagi ce lundi 20 mai 2019 Huawei Belgique à Belga.

En clair, les applications liées à Google continueront de fonctionner sur les smartphones Huawei. Seuls les prochains appareils n’auront plus accès aux services Google et encore moins le Play Store et des applications importantes de Google comme Gmail, Google Maps, YouTube. Les mises à jour également seront désormais limitées.

Huawei avait déjà commencé à travaillé sur un système d’exploitation différent d’Android. « Nous continuerons à construire un écosystème logiciel sûr et durable, afin de fournir la meilleure expérience possible à tous les utilisateurs à travers le monde », indique le géant chinois des télécommunications tout en regrettant avoir contribué au succès d’android. « Huawei a largement contribué au développement et à la croissance d’Android dans le monde entier », rappelle l’entreprise, s’appuyant sur 200 millions d’appareils (et donc de licences du système d’exploitation de Google) vendus en 2018. 

Par Digital Business Africa