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La Finance Week 2024 braque les projecteurs sur le marché domestique des capitaux

[DIGITAL Business Africa] – C’est devenu le rendez-vous incontournable des acteurs clés de la finance en Afrique centrale. La Finance Week, rendue à sa deuxième édition, est une plateforme qui réunit les experts de la zone monétaire de la sous-région. Le but est de faire du Cameroun un carrefour annuel de rencontre de ces acteurs, de faire connaître la politique financière des pays de la zone Cemac, entre autres.

La Finance Week est organisée par Émile Fidieck qui est par ailleurs directeur de publication du journal Ecomatin. L’invitée de cette deuxième édition est la Guinée équatoriale. Elle se tiendra le 27 novembre 2024 à Yaoundé sous le thème : « Marché domestique des capitaux : un levier de croissance économique pour la Cemac ».

Inscrivez-vous à l’adresse: ecomatin.net/finance-week

Selon Émile Fidieck, le marché des capitaux en monnaie locale mérite une attention particulière compte tenu du contexte qui prévaut.

« En effet, dans un contexte international marqué par le resserrement des conditions d’emprunts, le marché des capitaux en monnaie locale devrait s’imposer comme une réelle alternative pour soutenir les besoins de financements des économies africaines. C’est conscient de cela que les pays ont posé des jalons qui ont conduit à l’émergence du marché et le marché des titres publics », explique-t-il.

Comment améliorer la place du marché des capitaux dans la croissance et le développement économique de la Cemac ? Quels sont les atouts, les faiblesses, les défis du système financier local ? Le système domestique peut-il durablement financer l’économie de la région face au difficile accès aux financements extérieurs ?

Autant de questions que se pose le directeur de publication d’ Ecomatin, Émile Fidieck. Des préoccupations qui trouveront à n’en point douter des réponses après les différentes communications prévues pour l’occasion.

Notamment, celle du parrain de la Finance Week 2024, le ministre des Finances Louis Paul Motaze. Il décortiquera la thématique : « Les enjeux et défis de la mobilisation des ressources financières en monnaie locale : le cas de la République du Cameroun ».

Le gouverneur de la Béac, Yvon Sana Bangui va exposer sur le thème : « Marché des titres publics de la Béac : défis et perspectives ».

Une présentation attendue. Celle de la présidente de la Commission de Surveillance du Marché financier de l’ Afrique centrale (Cosumaf). Jacqueline Adiaba Nkembé, se penchera sur le thème : « Les produits de mobilisation de l’épargne en zone Cemac. Elle prendra ainsi part à un deuxième événement lié à la finance après la Semaine internationale de l’Investisseur Cemac 2024 dont le thème retenu s’intitule : « Technologie et Finance digitale, les cryptos actifs et la finance durable ». Le travaux y relatifs se tiennent à Yaoundé du 19 au 22 novembre 2024.

Par Jean Materne Zambo

Réseaux sociaux : Astuces de l’ OAPI pour protéger vos droits de propriété intellectuelle en ligne

[DIGITAL Business Africa] – L’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle renforce sa présence en ligne. L’OAPI se déploie sur les réseaux sociaux pour édicter aux acteurs de l’économie (numérique) les bonnes pratiques afin de protéger leurs droits de propriété intellectuelle en ligne. L’organisation a organisé, ce jeudi 14 novembre 2024, un webinaire à l’attention des responsables marketing/communication/informatique, des Agences de communication, des Juristes d’entreprise, des avocats, des mandataires, des Conseils en propriété intellectuelle, des PME/PMI, des Startups, des Community managers…

Le thème de la réflexion était libellé « Propriété intellectuelle et réseaux sociaux ». Pour en parler, l’organisation a Clyphendie Pierre-Louis de l’Office de la Propriété intellectuelle du Canada (OPIC) et sa collègue Caroline Lefebre.

Selon l’OAPI, le droit d’auteur est le droit qui protège les œuvres littéraires et artistiques telles que les écrits, les œuvres musicales, les œuvres d’art (peinture, sculpture).

Puisqu’on parle de réseaux sociaux, vous êtes certainement tombé sur un post en ligne avec la légende : « Je ne suis pas propriétaire de la musique jouée ». Eh bien, il s’agit d’une façon pour l’auteur du post de dénier toute propriété de la musique ». En réalité, cela n’est pas suffisant. Selon les deux expertes de l’Office de la Propriété intellectuelle du Canada (OPIC), une autorisation doit être accordée au préalable par l’auteur de la chanson. Le cas échéant, des actions judiciaires peuvent être engagées contre vous.

Et si vous êtes établi dans un pays non-membre de l’OAPI, vous pouvez toujours être appréhendé par les autorités de votre pays d’accueil. Les expertes de l’OPIC proposent à l’auteur de l’œuvre de se rapprocher des plateformes numériques pour avoir des informations relatives à la protection des œuvres.

Il faut rappeler que des conventions internationales qui gèrent la propriété intellectuelle existent. On peut par exemple citer la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle (brevets, dessins et modèles industriels, etc.) et la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques (droit d’auteur), entre autres.

Pour que le droit d’auteur soit respecté, il ne suffit pas de se barder de cet arsenal juridique. Clyphendie Pierre-Louis de l’ Office de la Propriété intellectuelle du Canada et sa collègue Caroline Lefebre sont d’accord qu’il faut une sensibilisation des utilisateurs des réseaux sociaux, des responsables d’organisations collectives. C’est ainsi que les ayants-droit pourraient être rétablis dans leurs droits.

Lors de la phase des questions – réponses, il a été suggéré que les plateformes numériques, en l’occurrence Meta, puissent mettre sur pied un système de rémunération des artistes dont les œuvres sont utilisées sans leur consentement sur le média. Selon Caroline Lefebre, le fait que votre œuvre soit jouée sur les plateformes de musique n’est pas forcément un gage de rentabilité. Cela augmente seulement votre visibilité.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : L’Algérie octroie des bourses à 2 Congolais dans le domaine des Télécoms

[DIGITAL Business Africa] – La coopération Algérie- Congo est au beau fixe. Le gouvernement algérien, à travers le ministère en charge des Nouvelles technologies, a offert des bourses à titre de l’année 2024-2025 au gouvernement congolais.

« Je tiens tout d’abord à exprimer, a dit Léon Juste Ibombo, toute ma gratitude au gouvernement algérien et mes remerciements aussi bien à mon collègue, qu’à SEM l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et Populaire en République du Congo qui n’ont ménagé aucun effort pour que ce partenariat soit scellé ». 

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique de la République du Congo a reçu les boursiers et leurs parents, ce 16 novembre 2024, pour certainement des modalités liées au voyage et davantage prodiguer des conseils.

« Vous allez en Algérie pour représenter la République. Vous avez un modèle. Le modèle, il y a quelques années, le président de la République, S.E Denis Sassou N’Guesso, notre chef de l’ Etat, a lui aussi renforcé ses capacités en Algérie. Alors, ce que je peux dire est que revenez avec des diplômes d’ Etat », a-t-il dit.

Les deux lauréats ont remercié le gouvernement congolais de cette opportunité, en promettant de revenir au pays avec le diplôme d’ingénieur d’État pour servir la Nation.

Ces boursiers seront formés aux télécommunications à l’Ecole nationale des technologies de l’Information et de la Communication Abdelhafid Boussouf, Wilaya d’Oran, qui va accueillir cette vague de boursiers.

Par Jean Materne Zambo

Régulation : Les grandes réalisations de Louis-Marc SAKALA à la tête de l’ARTAC

[Digital Business Africa] – Christian Katende, président de l’ARPCT de la RDC est désormais le président de l’ARTAC. Il est assisté de Panzet Sebas, DG de l’ARCEP Centrafrique et nouveau vice-président de l’ARTAC. Ils ont été installés ce 15 novembre 2024 à Kinshasa par Louis-Marc Sakala, président sortant de l’ARTAC.

A la cérémonie officielle d’ouverture de la 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) le 14 novembre 2024 à l’Hôtel Fleuve Congo by Blazon Hôtels à Kinshasa, le DG de l’ARPCE Congo, Louis-Marc Sakala, alors président en exercice de l’ARTAC, avait présenté les grandes lignes de son action à la tête de l’ARTAC pendant près de deux ans et demi.

Parmi ses nombreuses réalisations, le président sortant de l’ARTAC a mis un accent sur les réalisations au plan de la gouvernance. D’après lui, un chantier ambitieux de modernisation a été mené.

« La refonte complète de nos textes fondamentaux, fruit d’un travail collectif acharné, a abouti à l’adoption des nouveaux qui renforcent et clarifient les attributions du comité de coordination et du secrétariat permanent, d’un nouveau règlement financier résolument axé sur la performance. Comme j’aimais à le dire « les régulateurs doivent profiter de leur cotisation » ; L’évolution significative de nos moyens financiers, avec une contribution des membres rehaussée à 15 millions de FCFA, pour organiser plus de formation et de projets entre nous, traduit notre détermination à doter l’ARTAC des ressources nécessaires à ses ambitions. La mise en place d’un code de transparence et l’adoption des normes comptables OHADA dans la gestion de nos finances illustrent notre volonté de nous aligner sur les meilleurs standards internationaux« , a déclaré Louis-Marc Sakala.

Dans le domaine opérationnel, le DG de l’ARPCE se félicite des réalisations concrètes qui impactent directement la vie de nos concitoyens.

« L’harmonisation réglementaire, pierre angulaire de notre action, s’est matérialisée par une coordination effective des fréquences aux frontières, notamment entre le Cameroun, le Congo, la RDC, le Gabon et la Guinée Équatoriale. Nous avons également commencé ( et cela n’a pas été facile car notre sous région par rapport à d’autre a bcp de mal a travailler en groupe) mais nous avons réussi a élaboré des positions communes pour la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2023 et mis en place un cadre harmonisé pour la gestion du spectre radioélectrique ce qui a renforcer le statut de l’artac à l’international. Le développement du Free Roaming régional, projet phare de notre mandature, a connu des avancées significatives grâce à l’établissement de liaisons IP directes entre pays membres. Cette initiative a permis une réduction drastique des coûts d’itinérance et engagé les opérateurs dans une dynamique d’intégration régionale prometteuse aux profit des habitants de nos pays et de la facilité des affaires », a énuméré le président sortant de l’ARTAC.

Plus encore, il n’a pas manqué d’énumérer les actions réalisées améliorer le travail de l’ARTAC. « Pour accompagner et soutenir efficacement ces avancées techniques majeures, il nous fallait également moderniser nos propres méthodes de travail et nos outils de communication. C’est dans cette optique que nous avons entrepris une transformation digitale ambitieuse. Le lancement de notre nouveau site web www.regulationartac.org, accompagné de la création d’un espace membres exclusif, illustre notre volonté de digitalisation« , a déclaré Louis-Marc SAKALA.

Partenariats et collaborations

Sur le plan de la coopération, des avancées majeures ont été enregistrées. L’ARTAC collabore désormais avec la CEMAC et la CEEAC. C’est à mettre à l’actif de Louis-Marc Sakala qui est par ailleurs président en exercice du Fratel. Cela a permis une meilleure coordination des politiques numériques. « Alors que notre partenariat avec la BEAC par exemple nous a ouvert de nouvelles perspectives sur les enjeux de la monnaie électronique, le rapprochement avec Smart Africa nous permet désormais d’être pleinement intégrés au réseau africain unique et de jouir d’accompagnement notamment dans le développement des compétences. La collaboration avec des géants technologiques comme Google, pour le développement des infrastructures sous-marines, et Meta, pour la formation sur les nouveaux enjeux numériques, ainsi que notre partenariat académique avec l’Université de Berkeley, ont considérablement renforcé notre expertise. Je ne saurais oublier dans cette liste des partenariats stratégiques, le grand projet iPRIS 2023-2028 , mis en place avec l’Union Européenne dont le principal objectif est d’améliorer une connectivité inclusive et durale en Afrique subsaharienne en renforçant les capacités opérationnelles de nos organes de régulation. Ce programme qui jadis n’existait qu’en anglais est désormais ouvert en Français grâce à des actions coordonné avec ‘ILR, le Fratel, et l’Artac .Ce programme est gratuit et financé par l’Union européenne pour la mise en place des programme majeurs. Mais nous sommes encore peu de régulateur de l’Afrique centrale à y participer. C’est pour moi l’occasion de demander à tous régulateur présents de s’inscrire et d’y participer« , a souhaité le DG de l’ARPCE.

Lire l’intégralité du discours de Louis-MArc Sakala sur le site web de l’ARTAC

Par Digital Business Africa

Christian Katende de l’ARPTC est désormais président de l’ARTAC : ses défis et promesses

[Digital Business Africa] – Le directeur général de l’ARPCE, Marc Sakala, a passé le témoin de la présidence de l’ARTAC à son homologue de l’ARPTC, Christian Katende. C’était ce 15 novembre 2024 à l’Hôtel Fleuve Congo by Blazon Hôtels à Kinshasa au terme de la 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC). Christian Katende sera assisté de Panzet Sebas, DG de l’ARCEP Centrafrique, nouveau vice-président de l’ARTAC.

Le nouveau bureau de l’ARTAC installé par Louis-Marc Sakala, président sortant. Egalement sur l’image quelques partenaires de l’ARTAC.

Après avoir été installé dans ses fonctions par le Président sortant, Christian Katende a prononcé un discours présentant les grandes de ses futures actions.

« J’entends poursuivre les missions de l’ARTAC au profit de nos pays. Bien que participant à plusieurs autres organisations de par la position de notre pays, j’entends faire profiter à l’ARTAC des expériences des autres entités dans lesquelles nous sommes ; l’Association des régulateurs des communications de l’Afrique australe (CRASA) et l’Organisation des communications d’Afrique de l’Est (EACO), plus grandes et qui ont les mêmes problématiques que nous en Afrique centrale », a déclaré le président de l’ARTAC..

«Des protocoles d’accord sont signés, certes, mais dans le vécu, les échanges que nous y avons peuvent profiter à tous pour construire une grande Afrique du numérique, capable de discuter des grands enjeux de ce numérique et de la poste, avec les grands ensembles occidentaux et les grandes organisations du digital, de défendre valablement de manière experte ses intérêts et de s’améliorer significativement sur le terrain par plus de connectivité de services numériques et solutions de développement, plus de sécurité et plus de confiance, sans parler des technologies du moment qu’il faut encadrer et mettre à disposition pour exploitation», a ajouté le nouveau président.

Christian Katende a montré son engagement à assumer ses nouvelles missions. « La tâche est immense. Je suis particulièrement motivé de la prendre en charge », a indiqué le nouveau président de l’ARTAC.

« Ma motivation tient principalement à notre Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, qui nous a confié la mission de digitaliser la RDC pour la rendre plus efficace et numérisée, considérant le numérique comme vecteur de croissance, de développement économique, d’intégration sociale et d’émancipation. Il veut le développement pour tous les Congolais et cela sera possible si nous nous y engageons tous de manière professionnelle, experte et responsable», a-t-il déclaré.

La veille déjà, Christian Katende remerciait les experts qui ont travaillé durant les trois jours d’ateliers. « L’harmonie s’est ressentie par des sourires, une bonne ambiance, un climat de collaboration, desquels, j’en suis sûr, des résolutions fructueuses et constructives, permettront à notre organisation de connaitre des avancées significatives », avait indiqué le président de l’ARPCT.

D’après Christian Katende, le monde d’aujourd’hui connait des évolutions technologiques filantes et interpellantes. « Elles nous précèdent dans les réglementations à mettre en place, les encadrements à assurer, de même qu’elles bouleversent nos écosystèmes : numériques, infrastructurels, sociaux et même politiques. Nous avons face à nous et avec nous des partenaires de toutes sortes, avec lesquels il nous faut composer. Il faut apprendre vite, large, pour capitaliser juste, avec de la bonne perspective », a indiqué le président de l’ARPCT.

Il précise donc qu’il est important de partager les expériences, de renforcer les capacités, de mener de bons plaidoyers en vue de l’atteinte des objectifs d’une régulation forte, transparente, crédible et flexible pour les communautés de la région.

« La transformation numérique est impérative, l’intelligence artificielle à ne pas manquer, les communications satellitaires disruptives, l’intersectorialité́ indispensable, les expériences vécues à partager ; il est donc essentiel que nous veillions à notre efficacité », estime le président de l’ARTAC.

Pour lui, la rencontre de Kinshasa a permis de s’accorder sur des actions pragmatiques en faveur d’une régulation responsable de notre sous- région et « pour le développement florissant de nos pays respectifs ».

Le nouveau président de l’ARTAC encourage les régulateurs de la sous-région à œuvrer pour une bonne harmonisation de nos cadres réglementaires et pour une meilleure régulation collaborative. .

Suivre à nouveau son discours après son installation comme président de l’ARTAC.

Par Digital Business Africa

Régulation: Les nouveaux statuts et grandes résolutions de la 9e session du Conseil de l’ARTAC à Kinshasa

[Digital Business Africa] – La 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) s’est achevée ce 15 novembre 2024 à l’Hôtel Fleuve Congo by Blazon Hôtels à Kinshasa.

La réunion des experts de l’ARTAC avait débuté le 11 novembre dernier à l’Hôtel Fleuve Congo by Blazon Hôtels à Kinshasa. Des tables rondes et des panels se sont succédé sur les problématiques de régulation de l’heure. La première table ronde inaugurale du 14 novembre 2024 a porté sur le thème principal de cette rencontre : « Contribution des régulateurs des télécommunications à la stratégie de sécurité des données en Afrique centrale ».

Des trois jours de travaux des experts, de nombreuses décisions ont été prises. Puis validées par les DG des agences de régulation de l’Afrique centrale lors du Conseil des régulateurs du 15 novembre. À la cérémonie de clôture de cette 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’ARTAC de ce 15 novembre 2024, Célestin Endoke de l’ARPCE Congo, a présenté les grandes lignes du rapport général des travaux.

De nouveaux statuts pour l’ARTAC

De sa présentation, l’on note que la rencontre de Kinshasa a abouti à l’adoption des statuts révisés et du Règlement Intérieur de l’ARTAC; à l’adoption du règlement financier de l’ARTAC; à l’adoption du Code de la Transparence et de bonne gouvernance; à l’adoption du plan stratégique triennal 2025-2027; à l’adoption du plan d’action pour l’exercice 2025; à l’adoption du budget de l’exercice 2025 et à l’adoption du nouveau logo de l’ARTAC.

Au sujet des statuts révisés de l’ARTAC, les DG des agences de régulation présentes ont signé ces statuts à la cérémonie de clôture de cette 9e session du Conseil de l’ARTAC. Étaient présents et ont apposé leur signature à ces nouveaux statuts les DG suivants :

    • Louis-Mar SAKALA, DG de l’ARPCE Congo et président sortant de l’ARTAC
    • Christian Katende, Président de l’ARPTC de la RDC, nouveau président de l’ARTAC
    • Panzet Sebas, DG de l’ARCEP Centrafrique, nouveau vice-président de l’ARTAC
    • Vivenciano Tomo Sima Nchama, DGA de l’Ortel de la Guinée équatoriale

Les contributions passent de 10 à 15 millions de francs Cfa

Parmi les grandes lignes des statuts révisés, on peut citer, le relèvement du montant des contributions des pays membres. L’on passe ainsi de 10 millions de francs CFA à 15 millions de francs CFA.

« Comme j’aimais à le dire, « les régulateurs doivent profiter de leur cotisation » ; l’évolution significative de nos moyens financiers, avec une contribution des membres rehaussée à 15 millions de FCFA pour organiser plus de formation et de projets entre nous, traduit notre détermination à doter l’ARTAC des ressources nécessaires à ses ambitions. La mise en place d’un code de transparence et l’adoption des normes comptables OHADA dans la gestion de nos finances illustrent notre volonté de nous aligner sur les meilleurs standards internationaux », justifiait Louis-Marc SAKALA, président sortant de l’ARTAC, lors de la présentation de son bilan le 14 novembre 2024.

De « régulateur garant » à « régulateur de l’État du siège social »

Autre modification, le terme régulateur garant qu’arborait l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun disparaît pour donner place au terme « régulateur de l’État du siège social » qui abrite le siège et le secrétariat permanent de l’ARTAC. « Tous les régulateurs membres sont en effet garants de la réussite de l’ARTAC », a expliqué Célestin Endoke.

Un nouvel organe pour l’ARTAC

Les nouveaux textes consacrent également la création d’un Comité de coordination. Dans le fonctionnement de l’ARTAC, il y aura à présent la Conférence de régulation, le Comité de coordination et le Secrétariat permanent. Ce comité de coordination est l’organe exécutif de l’ARTAC et est constitué d’un président et d’un vice-président. Ce comité est assisté par le Secrétariat permanent.

Le nouveau bureau de l’ARTAC installé

Au terme de la présentation du rapport des travaux et de la signature des nouveaux statuts, le DG de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala, a passé le témoin à Christian Katende, son homologue de l’ARPCT de la RDC qui sera désormais président de l’ARTAC. Il a par la même occasion procédé à l’installation du nouveau bureau qui sera pilotée par Christian Katende, président de l’ARPCT de la RDC. Le président Christian Katende sera assisté de Panzet Sebas, DG de l’ARCEP Centrafrique et nouveau vice-président de l’ARTAC.

Nouvelle équipe de l’ARTAC installée par le président sortant, Louis-Marc SAKALA.

Voir aussi les engagements du nouveau président de l’ARTAC

Célébration des 20 ans de l’ARTAC

Le 14 novembre 2024, le président Christian Katende a offert un diner aux délégués ayant fait le déplacement de Kinshasa. Au cours de ce dîner le DG de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala a eu l’honneur de couper le gâteau d’anniversaire des 20 ans de l’ARTAC en souhaitant bon vent à l’équipe entrante.

Le Nouveau logo de l’ARTAC

Lors de cette 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC), le conseil des régulateurs a validé le nouveau logo de l’ARTAC. Ce qui impliquera des habits neufs et une nouvelle charte graphique pour l’ARTAC. Ceci à l’occasion des 20 ans de l’ARTAC qui a été célébré par la même occasion.

L’intégration des acteurs postaux au sein de l’ARTAC

Par le passé, l’ARTAC n’intégrait pas le secteur postal dans ses activités. Dans les nouveaux statuts, le secteur postal est intégré et l’ARTAC a désormais parmi ses objectifs d’encourager la création des organes nationaux de régulation des postes et des télécommunications autonomes et dotés de compétences nécessaires. L’Artac encourage également l’élaboration des politiques visant à faciliter l’accès universel et la pénétration des postes et télécommunications dans les zones rurales et mal desservies de la sous-région. L’Artac va également oeuvrer à collaborer avec l’Union postale universel afin de dynamiser le secteur postal en Afrique centrale.

Par IMS

Le Dr Patrick Benon désigné « CXO of the Year » 2024 lors des Africa Tech Festival Awards en Afrique du Sud

[Digital Business Africa] – La cérémonie des Africa Tech Festival Awards 2024 a rendu son verdict ce 13 novembre 2024, au Bay Hotel de Camps Bay, au Cap, en Afrique du Sud. Une cérémonie qui célèbre les avancées technologiques et les expertises exceptionnelles à travers le continent.

L’Africa Tech Festival Awards 2024 a honoré les entreprises, les individus et les projets qui ont fait preuve d’excellence et d’engagement pour repousser les limites de la technologie en Afrique. Parmi les leaders et décideurs récompensés, le Dr Patrick Benon, DG d’Orange Cameroun, désigné « CXO of the year » 2024.

Le Prix du CXO de l’année 2024 récompense les dirigeants exceptionnels en Afrique et leurs contributions exceptionnelles à la constitution d’équipes, à l’établissement de nouvelles normes et à la concrétisation d’une vision claire dans un paysage commercial en évolution rapide.

Le Dr Patrick Benon remporte ce prix face à des décideurs tout aussi brillants qui étaient shortlistés par l’équipe des Africa Tech Festival Awards dirigée par Ciara McDonald Heffernan, productrice principale de la conférence. Parmi eux, Kapil Reesaul de Mauritius Telecom, Dejan Kastelic, Chief Technology Officer de Vodacom Group, Mary Mahuma, Chief Information Officer (CIO) for Southern Africa at PMSA ou encore Muhammad Ali Bhikhan, Chief Information Officer de Absa Regional Operations (ARO).

Le DG d’Orange Cameroun a mis en place au sein de son entreprise un plan stratégique baptisé REPERES. Dans une récente interview accordée à Digital Business Africa, il expliquait que ce plan a clairement défini les priorités stratégiques qui sont portées par chacune des lettres de REPERES. R comme Relais de croissance, E comme Expérience client, P comme People, E comme Efficiency, R comme Resilience, E comme Environnement/Social et S comme Sécurité.

« Ces priorités stratégiques ont été déclinées en objectifs stratégiques accompagnés d’indicateurs de performance mesurables et très précis. Nous avons ensuite constitué des équipes projet, que nous appelons en interne des « batailles », pour définir et mettre en œuvre les plans d’actions devant nous conduire à l’atteinte des objectifs stratégiques », avait expliqué le Dr Patrick Benon.

Lire l’interview de Patrick Benon sur ses stratégies de management sur Digital Business Africa

L’Africa Tech Festival Awards 2024 a mis en lumière les réalisations exceptionnelles. La liste des entreprises et leaders récompensés :

2024 Africa Tech Festival Award Winners:

  • Telco of the Year: MTN Ghana
  • Innovation for Impact: WIOCC Group
  • CXO of the Year: Patrick Benon, Orange Cameroon
  • Changing Lives Award: Orange Burkina Faso
  • Female Innovator of the Year: Toyosi Odukoya, Mastercard Foundation
  • Cybersecurity Leader of the Year: Sithembile Songo, Eskom Holdings SOC Limited
  • Fintech Innovation of the Year: Ecentric Payment Systems (with partners Eastern Cape Transport Tertiary Cooperative Limited (ECTTC) & FORUS Digital)
  • Startup of the Year: SprintHive
  • Sustainability Project of the Year: Vodacom – Net Zero Project
  • Creative Visionary Award: Brighton Mhlongo
  • AIConics Award: GRIT – Gender Rights in Tech

Par Digital Business Africa

Île Maurice : L’actuel CEO de Mauritius Telecom cité dans une affaire d’espionnage par son prédécesseur Sherry Singh

[DIGITAL Business Africa] – Sherry Singh enclenche une procédure pour ester en jugement. L’ancien CEO de Mauritius Telecom (MT) a déposé une plainte contre deux cadres de Mauritius Telecom pour complot. Déposition effectuée au Central Criminal Investigation Department (CCID), le 13 novembre 2024.

D’après le requérant, ces deux personnes citées dans le cadre de cette affaire se seraient rendues en Inde pour l’achat d’appareils d’écoute en 2022 pour qu’ils soient installés à la Telecom Tower à Port-Louis et connectés au bureau du Premier ministre Pravind Jugnauth, déchu lors des récentes élections législatives au profit de Navin Ramgoolam.

Sherry Singh dénonce l’implication de Pravind Jugnauth dans l’acquisition et l’installation de dispositifs d’écoute illégaux. En en croire le site lexpress.mu, les cadres de Mauritius Telecom (MT) auraient acheté des appareils d’écoute téléphonique entre août et septembre 2022. Sherry Singh a ajouté qu’il détient des informations sur ces deux personnes qui se sont rendues en Inde pour l’achat de ces appareils.

Il s’agit de l’actuel CEO de MT, Kapil Reesaul, et d’un technicien. Ces appareils sont connus sous le nom de Prestel Apparatus. Selon Sherry Singh, ces appareils ont été installés à la Telecom Tower à Port-Louis et étaient reliés au Bureau du Premier ministre Pravind Jugnauth.

L’ordre d’« arrest upon departure » a même été émis pour empêcher Pravind Jugnauth de quitter le pays, selon le site zinfos.974.com.

D’autres sources rapportent que le Passport and Immigration Office a été informé pour bloquer toute tentative de départ.

Par Jean Materne Zambo, sources : lexpress.mu, zinfos.974.com

 

Burkina Faso : Les conseils d’Ibrahim Traoré aux ministres du numérique de l’ AES en marge de la Semaine du Numérique

[DIGITAL Business Africa] – La Semaine du Numérique au Burkina Faso est à sa 19e édition. Une édition capitale car elle vise à booster le numérique dans l’espace de l’ Alliance des États du Sahel. La cérémonie d’ouverture de l’événement qui rassemble les acteurs du secteur dans l’espace de l’Alliance des États du Sahel s’est tenue le 24 novembre 2024 sous la présidence du Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela.

Présents également à cet cérémonie d’ouverture, le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, accompagné de ses homologues du Burkina Faso, Dr Aminata Zerbo/Sabane et du Niger, Sidi Mohamed Raliou.

Cette rencontre entre décideurs et acteurs du secteur du numérique marque un pas avant dans le renforcement de la coopération régionale pour l’innovation numérique et la modernisation de l’administration publique. C’est ce que le président de transition au Burkina Faso, Ibrahim Traoré, espère. Et Alhamdou Ag Ilyène en a fait bon accueil.

« Le Président du Faso ( Ibrahim Traoré) nous a apporté un grand soutien ; il nous a fait beaucoup de recommandations et nous a donné des conseils, des orientations (…), que nous allons mettre en œuvre pour pouvoir améliorer ce que nous avons déjà fait afin que la communication de l’AES basée sur le numérique apporte le maximum de satisfaction à nos populations », a-t-il dit.

La SMTD- SA société d’infrastructures Numériques d’Etat malien se positionne comme acteur clé de cette coopération. Cela se voit à travers ses multiples infrastructures qui offrent des pistes de collaboration dont l’interconnexion et des possibilités de redondance de données pour plus de souveraineté numérique dans l’espace AES.

Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique de la République du Niger, Sidi Mohamed Raliou, de son côté, a affirmé que le Chef de l’Etat les a instruits de travailler pour l’interconnexion des pays de l’AES et promouvoir la digitalisation de l’administration pour lutter contre la corruption.

La ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques du Burkina Faso, Dr Aminata Zerbo/Sabane, rapporte que

« le président du Faso (Ibrahim Traoré) a tenu à nous le rappeler tout en nous encourageant dans nos initiatives pour faire vraiment de ce levier un moteur de développement et un instrument pour améliorer le bien-être de nos populations », a-t-elle ajouté.

La semaine du Numérique a pour thème : « la Transformation digitale et développement économique : enjeux des Fintechs ». Plusieurs activités sont prévues tout au long des trois jours. Notamment le forum des startups, des jeux concours TIC, le café du numérique, entre autres.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Orange Cameroun : les fêtes en feu avec les millions, les 4X4, les tricycles et de nombreux lots

Cette fin d’année, Orange Cameroun & Orange Money Cameroun réservent de nombreuses surprises à leurs millions de clients sur l’étendue du territoire national.

La révélation a été faite ce 13 novembre 2024 lors de la conférence de presse organisée par la marque aux 12,3 millions d’abonnés à Canal Olympia de Douala. Lors de cet évènement, Orange a allumé le feu des festivités en présentant à la presse nationale quelques-uns des multiples lots qui feront la joie des camerounais durant cette période. Nous avons retrouvé des super 4X4, des tricycles, des motos, des Smart TV 58’’ et des millions de francs CFA.Orange Cameroun : les fêtes en feu avec les millions, les 4X4, les tricycles et de nombreux lots

En plus de ces supers lots, les clients d’Orange Cameroun vont bénéficier de 5 grands concerts à travers 5 Régions. Sous les feux des projecteurs, des artistes comme Tam Sir, Maahlox, Prince Aimé, Vanister, Bad Nova, Coco Argentée, Lydol, encadrés par les légendes Ndedi Eyango et Sam Fan Thomas vont illuminer les scènes.

Comme l’a précisé Yves KOM, Directeur Marketing et Communication d’Orange Cameroun, «Le Feuu de la générosité est allumé partout dans la grande famille Orange Cameroun avec 450 millions de lots à faire gagner aux fidèles clients et partenaires ».

À la question de savoir comment bénéficier de ces nombreuses surprises, il a été présenté plusieurs canaux : la souscription aux forfaits Orange Bonus au #111*#, Woila au #195*3#, effectuer une transaction Orange Money d’au moins 5000 F au #150#, ou souscrire via Max it à Clinic Agro, Play Ciné ou Home Infinity.Orange Cameroun : les fêtes en feu avec les millions, les 4X4, les tricycles et de nombreux lots

Comme on a pu le remarquer depuis le début de la semaine, quelque chose de grand se préparait. Cette fin d’année s’annonce vraiment tout feu tout flamme !

Source: Orange Cameroun

Il y a 4 ans, Patrice Désiré Dongo devenait le 1er Camerounais à explorer l’espace

DIGITAL Business Africa] – A cœur vaillant, rien n’est impossible. Les ressortissants du Cameroun ont fait de cette citation, un crédo. Sur terre, dans l’eau ou dans l’espace, rien ne les arrête lorsqu’il faut agiter le drapeau vert-rouge-jaune.

Depuis 2024, plusieurs supports médiatiques ont relayé l’information selon laquelle l’ancien étudiant de l’Université de Dschang, dans la région de l’Ouest du Cameroun, est le premier Camerounais à avoir voyagé dans l’espace. Ceci grâce à l’Agence spatiale européenne (ESA).

Une information prise avec beaucoup de pincettes par certains, vu que le prétexte ou le contexte de la mission dans l’espace n’était pas donné.

Le voyage de Patrice Désiré Dongo dans l’espace n’a rien de lunaire. C’est un fait qui date de 2020. Ce n’est non plus une actualité. En réalité, Patrice Désiré Dongo fait partie des aviateurs sélectionnés pour la 74e de l’Agence spatiale européenne. Son statut de chercheur pour le compte de l’ ESA lui en a donné le privilège.  Ce n’est donc pas en tant qu’astronaute qu’il a effectué le voyage mais en tant que chercheur. La précision en vaut la peine pour tous les sceptiques qui s’attendaient à une image de lui dans un costume blanc et soumis à la force de la gravité.

Les campagnes de vols paraboliques sont organisées par l’Agence spatiale européenne depuis 1984 en avions. C’est une initiative dédiée aux expériences de micropesanteur de courte durée, typiquement de 20 à 22 secondes. Mais dans le cadre de cette campagne de vol parabolique à laquelle Patrice Désiré Dongo a pris part, le séjour des membres de l’ équipage a duré du 22 octobre au 05 novembre 2020.

Les domaines de recherche couverts sont nombreux, aussi bien en sciences physiques (physique des fluides, combustion, sciences des matériaux…) qu’en sciences de la vie (physiologie humaine et animale, biologie, botanique…) et en applications technologiques.

Né en 1984, Patrice Désiré Dongo a soutenu une thèse de doctorat PhD, en physique, option électronique. Ladite thèse portait sur l’optimisation de la sortie des cellules PV avec des éléments non linéaires.

Les travaux avaient un lien avec la conception, la simulation et la réalisation d’un contrôleur de charge intelligent pour la gestion des batteries dans les centrales d’énergie nouvelle et ensuite avec l’optimisation du rendement des cellules photovoltaïques.

Depuis 11 ans, il est cherheur figurait parmi les chercheurs au Centre de Recherche de Microgravité de l’École polytechnique de l’Université libre de Bruxelles en Belgique.

Patrice Désiré Dongo est membre du  Research group on Experimental and Applied physics for sustainable Development (REAPHYSUD). Il a reçu le prix  African Network of Solar Energy (ANSOLE) en 2012.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Afopezi Moses, le flair de l’innovation technologique

[DIGITAL Business Africa] – Lorsqu’on parle de fer de lance de la nation, on pense aux jeunes comme Afopezi Moses. Âgé de 23 ans et licencié de l’École nationale supérieure des postes et Télécommunications (SUPPTIC) en 2023, le jeune talent a (presque) atteint la phase d’éclosion. Un statut bien mérité. Les faits parlent d’eux-mêmes.

Afopezi Moses et ses camarades de SUP’PTIC sont vainqueurs du prix régional et premier prix national du Y’ello Digital Talent 2023. Ils ont présenté un projet de digitalisation dont le but est de faciliter les révisions et préparations aux examens au niveau secondaire et universitaire.

« Skolarr a déjà fait des progrès significatifs dans le secteur de la technologie éducative, avec plus de 10 000 étudiants utilisant notre plateforme », assurait-il.

Début octobre 2024, Afopezi Moses est sacré premier prix du Blue Star au BlueTech Challenge de Camtel. Il s’est distingué de plus de 30 candidats qui étaient en lice. Sa solution : Agricfresh.

“C’est une startup camerounaise qui résout le problème de pertes après production. Notre solution permet aux agriculteurs qui ont par exemple cultivé les tomates de les stocker dans un environnement humide pendant cinq jours au lieu de 21 jours.

Cela permettra aux agriculteurs de chercher les marchés et de négocier de bons prix. La solution intègre des panneaux solaires, des capteurs, des évaporateurs pour permettre à l’environnement de conserver une température de cinq à dix degrés”, explique-t-il.

 

À la conquête de l’Agritech Innovation Challenge

 

L’occasion faisant le larron, le ministère des Postes et Télécommunications ( Minpostel) lance l’ Agritech Innovation Challenge. La compétition est organisée dans le cadre des activités du Projet d’ Accélération de la Transformation numérique au Cameroun (Patnuc) par le ministère des Postes et Télécommunications.

L’objectif est de sélectionner, primer et valoriser les 10 meilleurs Agritechs offrant des solutions numériques innovantes à fort impact pour le secteur agropastoral au Cameroun.
Qui mieux que le jeune Afopezi Moses pour viser une première place dans sa catégorie ?

« Je suis incroyablement excité d’avoir atteint cette étape du Agritech Challenge, la plus grande compétition technologique de notre pays. Je suis convaincu que notre projet, AgricFresh, a de fortes chances de gagner, car il aborde la question cruciale des pertes post-récolte. Mon équipe et moi sommes bien préparés, mais en fin de compte, nous croyons que Dieu a le dernier mot », a-t-il dit.

La finale de l’Agritech Innovation Challenge aura lieu, ce vendredi 15 novembre 2024, au Cameroon Digital Innovating Center (CDIC).

 

Quelques défis

 

La tâche ne sera pas du tout aisée pour le jeune startupeur. Et il le sait. Après un passage dans un incubateur, il va falloir faire face à la réalité du terrain.

« L’un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés est de persuader les agriculteurs d’adopter notre technologie. Beaucoup hésitent à changer les méthodes traditionnelles. Pour surmonter cela, nous investissons des efforts considérables dans l’éducation et la sensibilisation aux avantages de notre solution ».

Et d’ajouter :

« Un autre obstacle majeur est de garantir un financement adéquat. En tant que jeune entrepreneur technologique, il peut être difficile d’obtenir le capital nécessaire pour développer nos opérations, même lorsque nos solutions ont un impact prouvé ».
AgricFresh veut conquérir le marché camerounais et au-delà.

Pour le moment, la startup préfère se concentrer dans un premier temps sur la région de l’Ouest, en particulier Foumbot. Faute de moyens. Mais, elle ambitionne d’étendre sa technologie de réfrigération à d’autres régions, telles que Santa dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, où les cultures périssables sont, estime le promoteur, souvent perdues en raison d’un stockage inadéquat.

Par Jean Materne Zambo

Mitwa NG’ambi, « CEO of the Year » chez MTN Group, et sa Team au Cameroun présentent le “People report”

[Digital Business Africa] – La filiale camerounaise de l’opérateur Sud-africain MTN a rendu public un rapport sur les initiatives RH mises en place par le Groupe MTN en vue de l’optimisation de son capital humain.

À l’occasion de son 30e anniversaire, le Groupe MTN a décidé de partager sa stratégie de gestion des ressources humaines et les résultats qui en découlent sont contenus dans son premier « People Report ». Un rapport qui met en lumière les initiatives du Groupe à l’échelle des filiales, en vue de l’optimisation du capital humain.

La révélation de ce rapport a eu lieu le 1er novembre 2024, au siège de MTN Cameroon à Douala. Ceci en présence des médias et des représentants de l’Association des Directeurs des Ressources Humaines du Cameroun.

Pour l’occasion, trois responsables de MTN se sont succédé sur la scène. D’abord Paul Norman, Directeur des Ressources Humaines du Groupe MTN. Ensuite Mitwa NG’ambi, Directrice Générale de MTN Cameroon, et enfin Evangeline Biboum, Chef de département des Ressources Humaines pour la filiale MTN Cameroon.

Le DRH Groupe a rappelé d’entrée de jeu que dans ses missions sociales et en droite ligne avec la vision du top management, le Groupe MTN a initié ces dernières années, des actions d’envergure qui visent à offrir à son personnel un cadre idéal de travail et des conditions d’exercice favorables pour une rentabilité optimale.

Pour justifier la décision du Groupe MTN à rendre public ce rapport, Paul Norman explique : « Ce rapport est une célébration de nos employés, véritables moteurs de notre succès. Nous sommes fiers de leurs réalisations et de leur dévouement ».

Pour lui, la satisfaction que procure la ressource humaine à MTN aujourd’hui est la résultante de nombreuses initiatives entreprises à l’échelle du Groupe, reprises au sein des filiales, en fonction des sensibilités et des choix stratégiques opérés pour le développement optimal du personnel et l’amélioration constante de la performance.

Des 18 filiales que compte le Groupe MTN, le rapport indique que les résultats obtenus au sein de la filiale Cameroun consacrent Mitwa NG’ambi, « CEO of the Year » et Evangéline Biboum, « General Manager Human Ressources of the Year ».

La meilleure Directrice Générale du Groupe MTN pour l’année 2023 confesse que « l’engagement de MTN Cameroon pour un environnement de travail positif et inclusif est au cœur de notre succès. Nous continuerons à investir dans le bien-être et le développement de nos collaborateurs ».

D’après elle, MTN Cameroon a opéré un changement de paradigme pour offrir à son personnel un cadre de travail confortable avec un programme de développement personnel en continu. De nombreuses initiatives ont été mises sur pied à cet effet.

La DG cite parmi celles-ci, l’amélioration du système de rémunération enrichi de nombreuses gratifications, l’inclusion sociale à travers l’intégration des personnes vulnérables, la promotion de l’égalité des genres, la mise à disposition des modules de formations certifiantes, l’introduction des programmes de divertissement étendus aux familles, la valorisation des talents, la célébration des performances, etc…

« Chez MTN Cameroon, nous croyons fermement que chaque employé mérite d’avoir une carrière professionnelle épanouissante et inspirante. Notre promesse ‘‘Live Inspired’’ guide toutes nos initiatives et stratégies », a affirmé Evangeline Biboum, Directrice Générale des Ressources Humaines de MTN Cameroon.

Celle qui revendique le titre de meilleure DRH du Groupe MTN poursuit : « En 2023, nous avons lancé l’initiative ‘‘Shaping Your Future’’, qui permet aux employés de prendre en main leur parcours professionnel et de favoriser leur apprentissage continu, témoignant de l’engagement de l’entreprise pour le développement permanent de son personnel ».

La présentation du People Report du Groupe MTN était l’occasion pour MTN Cameroon de partager ces bonnes pratiques et surtout mettre en lumière les résultats qui en découlent. L’entreprise en a profité pour réaffirmer son positionnement en tant qu’employeur de choix au Cameroun.

Par DBA. Source: MTN Cameroon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Afrique du Sud : Camtel, sur le devant de l’ Africa Tech Festival

[DIGITAL Business Africa] – L’ Africa Tech Festival a débuté au Cap. L’événement qui se tient du 11 au 14 novembre 2024 se présente comme le rendez-vous technologique le plus important et le plus influent du continent africain. Le festival réunit 15 000 acteurs d’Afrique et du monde entier. L’objectif de cet événement est de favoriser un réseautage entre les leaders du secteur.

Occasion pour les entreprises conviées d’exposer et de présenter leurs solutions, d’acquérir des informations précieuses, de découvrir les dernières technologies et d’explorer et d’échanger des solutions technologiques pour l’Afrique et le reste du monde.

La Cameroon Télécommunications (Camtel) fait partie des entreprises classées sur le premier plan de l’ Africa Tech Festival 2024.

L’opérateur historique des télécommunications du Cameroun bénéficie du statut de Gold Sponsor. Statut mérité eu égard au rôle primordial joué par l’entreprise dans le processus de transformation numérique de l’ Afrique centrale.

Selon la direction de l’ Africa Tech Festival, « Camtel fournit des solutions TIC et haut débit robustes via un réseau fibre de 12 800 km, des connexions régionales CEMAC et des câbles sous-marins, ce qui le positionne comme un centre central pour la connectivité numérique à travers l’Afrique ».

 

La Guinée priorise l’inclusion numérique, l’ IA et la Blockchain

 

La Guinée est représentée à l’ Africa Tech Festival à travers une délégation, dirigée par Nfaly Sylla. Le Chef de Cabinet du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique a pris part au LeaderIn Africa Summit à Embassy Hill.

L’émissaire de Rose Pola Pricemou assure que la Guinée donne la priorité à la réduction de la fracture numérique et à l’exploitation des technologies émergentes comme l’intelligence artificielle (IA) et la blockchain.

Nfaly Sylla a aussi pris part aux sessions de la Digital Transformation with Africa, une initiative américaine visant à élargir l’accès au numérique en Afrique, ouverte en 2022.

La délégation a pu explorer les opportunités de coopération pour renforcer l’écosystème technologique guinéen.

Par Jean Materne Zambo

Cybersécurité : Google for Startups Growth Academy, candidatez jusqu’au 03 décembre 2024 [le lien d’inscription ci-dessous]

[DIGITAL Business Africa] – L’édition 2025 de la Google for Startups Growth Academy est lancée avec la phase de casting. Celle-ci s’achève le 03 décembre 2024. Passée cette date, aucune candidature ne sera plus reçue. Growth Academy est un programme hybride conçu pour aider les startups utilisant l’IA à innover de manière responsable sur le marché de la cybersécurité.

Le programme est dédié aux startups en phase d’amorçage et de démarrage, qui utilisent l’ IA pour relever les défis de la cybersécurité. Avec pour objectif principal de leur octroyer les compétences essentielles de croissance, les stratégies d’internationalisation et les outils et produits Google pour les aider à se développer.

Les startups sélectionnées bénéficieront d’un soutien sans prise de participation, d’un mentorat de la part d’experts de Google et d’outils leur permettant de s’étendre à l’échelle internationale.

Trois mois. C’est le format de la formation. Les startups sélectionnées bénéficieront d’un soutien sans prise de participation, d’un mentorat de la part d’experts de Google et d’outils leur permettant de s’étendre à l’échelle internationale.

Après les trois premiers mois de contenu de base, les startups continuent de recevoir un soutien produit et un mentorat de Google pour les aider à relever leurs défis. Le programme comprend des sessions de lancement et de remise des diplômes en personne, ainsi qu’un mentorat continu et des conseils techniques.

Le programme fournira aux startups les compétences de croissance essentielles, les stratégies d’internationalisation et les outils et produits Google pour les aider à évoluer.

De plus, elles auront droit chacune au mentorat personnalisé, à une consultation technique, à un accompagnement sur mesure et aux conseils de mentors Google et d’experts de l’industrie, d’un support stratégique du soutien à la stratégie de l’entreprise et des produits.

On note également des opportunités de réseautage. Ainsi, les promoteurs pourront rencontrer et se connecter avec d’autres fondateurs pour développer votre réseau, apprendre des autres et contribuer à une plus grande communauté.

Le programme comprend des sessions de lancement et de remise des diplômes en personne, ainsi qu’un mentorat continu et des conseils techniques.

Adressez vos candidatures à travers le lien suivant:

https://shorturl.at/mqOFw

Par Jean Materne Zambo

Guinée : Le syndicat de MTN fera grève s’il n’est pas associé aux négociations sur la vente des parts à l’État

[DIGITAL Business Africa] – « L’ouverture sans délai des négociations autour de la plateforme déposée à l’occasion de la vente des parts de MTN ». Si rien ne converge dans ce sens, eh bien, le syndicat deMTN Guinée fera entendre sa voix. « Si les points ci-haut cités ne sont pas pris en compte, nous nous verrons dans l’obligation […] d’user de tous les moyens que nous confère la loi », menace le syndicat.

Soutenue par la FESATEL, la délégation de MTN Guinée a lancé un préavis de grève le 12 novembre 2024, si la doléance n’est pas accédée.

La délégation du syndicat de MTN Guinée en appelle simplement aux respect des recommandations de l’Inspecteur général du Travail du 25 octobre 2024, stipulée dans la lettre référencée N’317 MTFP/CAB/IGT2024. L’Inspecteur général du Travail indiquait la nécessité de garantir la protection des travailleurs dans cette transaction.

Les discussions sur l’acquisition de la filiale guinéenne de MTN semblent bien avancer. Rose Pola Pricemou, ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, avait reçu une délégation de Telecel Group accompagnée de Didier Nzuzi Sala-Diakanda, directeur général de MTN Guinée, le mercredi 17 avril 2024.

Les trois parties avaient passé en revue les aspects de ce rachat. Notamment, la protection de l’État guinéen et de ses citoyens ; la création et le maintien d’emplois ; les futurs investissements ; la mise en place d’un cadre équilibré et propice à la croissance économique.

Le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, dans une publication sur sa page Facebook, avait tenu à rassurer tout le monde.

« L’objectif est de renforcer la confiance et d’améliorer concrètement l’expérience des clients. Le ministère demeure engagé à superviser et à soutenir toutes les initiatives visant à promouvoir l’accessibilité et la qualité des communications télécoms en Guinée », indiquait le ministère.

Selon les statistiques de l’Autorité des postes et télécommunications (ARPT), MTN Guinée détient une part de 24,2 % sur les 14,1 millions d’abonnés à la téléphonie mobile que comptait la Guinée à fin décembre 2023,

Le groupe MTN est habitué des ventes de ses actions. Une politique qui lui permet très souvent de quitter un marché pour se concentrer sur un autre plus porteur. Pour rappel, dès 2021, MTN a quitté les marchés syrien et yéménite.

En novembre 2022, la société a annoncé avoir signé un accord avec la société libanaise M1 New Ventures (M1) pour la vente de sa filiale en Afghanistan pour un montant de 35 millions de dollars. Elle a néanmoins décidé de rester en Iran où elle détient une participation minoritaire de 49 % dans Irancell.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

Tchad : Un nouvel opérateur bientôt sur le marché de la téléphonie, Starlink se rapproche

[DIGITAL Business Africa] – La coupure de la connexion internet d’octobre 2024 a entraîné de réformes. Suite à cette panne qui a paralysé l’administration pendant près de 24 h sur l’ensemble du territoire, le Premier ministre, Allah-Maye Halina, avait instruit le ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’administration, Dr Michel Boukar de veiller à ce que ces compagnies mettent un terme à ces désagréments répétitifs.

Parmi les premiers signes du changement, l’adoption, ce mardi 05 novembre 2024, de la loi portant ratification de l’ordonnance N°006/PR/2024 du 30 août 2024. Celle-ci porte modification de l’article 13 de la loi n°013/PR/2014 du 14 mars 2014, portant régulation des communications électroniques et des activités postales et des documents annexes. Le projet de loi examiné par le CNT a été adopté par 137 voix. Pour 2 contre et 2 abstentions.

Face aux conseillers nationaux, le ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’administration, Dr Michel Boukar, a indiqué qu’il était nécessaire d’harmoniser les textes visant la réglementation des communications électroniques et sociales des États membres. Il a également insisté sur le développement des réseaux sociaux transnationaux dans la communauté des États de l’Afrique centrale Cemac.

Dr Michel Boukar informe par ailleurs le CNT que bientôt le réseau Salam va bientôt intégrer le marché de la téléphonie mobile tchadien. Salam est une filiale de l’opérateur historique Sotel. Ce qui viendra mettre fin au duopole Airtel – Moov Africa.

Au troisième trimestre 2024, Moov Africa Tchad, filiale du Groupe Maroc Telecom, a déclaré 6,7 millions d’abonnés. Fin septembre 2023, la société revendiquait déjà une part de marché de 55 %, faisant de lui le leader du marché.

Le ministre Dr Michel Boukar s’est également prononcé sur le coût de l’internet. Il a laissé filtrer une information intéressante.

« Je suis d’accord que le coût est élevé. Nous pensons réduire le coût d’internet lorsque nos discussions avec Starlink aboutiront », a-t-il dit

Par ailleurs, le ministre annonce que pour la modernisation, un grand projet de 200 sites dotés de 3G et 4G et d’un cœur de réseau sera opérationnel. Ceci permettra de créer de l’emploi, de consommer localement et de basculer au titre de deux opérateurs.

Par Jean Materne Zambo

E-commerce : Le site web Foundem du couple Raff obtient 2,6 milliards $ de réparation de la part de Google

[DIGITAL Business Africa] – Google va verser une amende de 2,6 milliards de dollars à Foundem. Le site web innovant de comparaison de prix du couple Shivaun Raff et Adam a finalement eu gain de cause dans l‘affaire des filtres anti-spam automatiques de Google.

Tout remonte à juin 2006 lorsque le site Foundem s’est vu relégué à une position « très » basse dans les résultats de recherche pour des requêtes telles que « comparaison de prix » et « comparaison d’achats ».

La tactique de Google était simple : privilégier ses propres biens et services dans les  résultats de recherche au détriment de ses concurrents. C’était certainement sans savoir que le site Foundem devait prendre un sérieux coup.

Conséquence de cette entorse à la concurrence : le site Web du couple, qui facturait une redevance lorsque les clients cliquaient sur leurs listes de produits pour accéder à d’autres sites Web, ne pouvait plus faire du chiffre. Pourtant, leur site Web, selon le site bbc.com était « classé de manière tout à fait normale » sur d’autres moteurs de recherche. Ce qui n’avait pas vraiment d’importance, selon Shivaun, puisque « tout le monde utilise Google ».

« Nous surveillions nos pages et leur classement, et nous les avons vues s’effondrer presque immédiatement », raconte Adam.

« Nous avons d’abord pensé qu’il s’agissait d’un dommage collatéral, que nous avions été détectés comme spam en tant que faux positif », explique Shivaun, 55 ans.

« Nous avons simplement supposé que nous devions nous adresser au bon endroit et que tout serait annulé.

« S’ils vous refusent du trafic, vous n’avez rien à faire », ajoute Adam, 58 ans.

Entre-temps, leur site web était « classé de manière tout à fait normale » sur d’autres moteurs de recherche, ce qui n’avait pas vraiment d’importance, selon Shivaun, puisque « tout le monde utilise Google ».

Le couple dit avoir envoyé de nombreuses demandes à Google pour lever la restriction, mais, plus de deux ans plus tard, rien n’a changé et ils disent n’avoir reçu aucune réponse.

Foundem n’était pas le seul site à avoir été désavantagé par Google : lorsque le géant technologique a été reconnu coupable et condamné à une amende en 2017, il y avait une vingtaine de plaignants, dont les sites Kelkoo, Trivago et Yelp.

Après 15 ans passés devant les tribunaux européens, Foundem a fini par obtenir réparation.

La Cour de justice de l’Union européenne reconnaît que Google (CJUE) a abusé de sa position dominante sur le marché pour battre en concurrence Foundem, qui est un client de Google.

L’affaire a été saluée comme un moment historique dans la réglementation mondiale des grandes technologies.

Par Jean Materne Zambo,source : bbc.com

Sénégal : L’ITS pour pallier le déficit annuel de 900 milliards de FCFA dû à l’engorgement urbain

[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal suit sa marche vers l’amélioration de la fluidité du trafic dans des centres urbains. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a co-présidé, ce mercredi 06 novembre 2024, une session de présentation du système de transports intelligents et connectés, développé par HUAWEI.

Alioune Sall était aux côtés du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens.
Cette initiative ne naît pas au Sénégal. L’ ITS est déjà implémentée dans bien des pays développés. Elle vient répondre à des besoins suscités par la congestion des voies de circulation, mais a aussi pour but de rendre la mobilité plus efficiente aussi bien sur le plan de la fluidité que sur celui de la sécurité.

Le système de transports intelligents et connectés pourra concrètement :

• Participer à la réduction de l’insécurité routière en exploitant les opportunités des mégadonnées pour prévenir les accidents et anticiper les enjeux de demain.
• Être au cœur de l’innovation et accompagner l’appropriation des innovations technologiques.
• Contribuer au développement et à la cohésion des territoires durables et résilients.

Un projet qui tombe à point nommé. Puisque la région de Dakar, avec une population de plus de 4 millions d’habitants selon le recensement national de 2023, fait face à des défis croissants en matière de transport. Notamment les embouteillages, la pollution et l’insécurité routière.

Le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD), dans une étude partagée par son directeur général Thierno Birahim Aw, révèle que les externalités négatives du transport dans la capitale engendrent une perte annuelle de près de 900 milliards FCFA (1,4 milliard de dollars) pour l’économie sénégalaise, soit environ 6 % du PIB national.
Alioune Sall peut se réjouir de ce pas de plus vers l’avant pour désengorger les centres urbains au Sénégal.

« Ce projet structurant d’envergure nationale, avec une forte composante numérique, constitue une illustration parfaite de l’exigence de coordination des initiatives numériques de l’État du Sénégal. Cette démarche concertée s’inscrit dans une logique d’impulsion d’une gouvernance harmonisée du numérique », a-t-il dit.

Le Sénégal rejoint ainsi Talibi et Info Dakar Trafic au Sénégal. Des solutions mises sur pied pour régler la question de l’engorgement urbain.
Talibi est une application mobile qui donne des informations sur le trafic routier dans la Région de Dakar.

Dakar Trafic utilise la localisation GPS et envoie des notifications en temps réel aux utilisateurs.

Talibi détermine également l’itinéraire le plus proche et indique à l’utilisateur le bus à emprunter pour aller d’un point A à un point B.

tallybi.sn est une plateforme de prévisions et d’alertes sur la circulation dans la capitale sénégalaise.

Chez ses voisins africains, il y a des applications similaires, dont Okada à Lagos, la plus grande ville du Nigeria, Ma3Route à Nairobi (Kenya) pour ne citer que celles-là.

Par Jean Materne Zambo

Pour Sidi Mohamed Kagnassi, « chaque dollar investi dans les fintechs africaines est un pas de plus vers l’autonomisation financière de tous les Africains »

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] – En Afrique, alors que l’accès aux services financiers traditionnels reste un défi, les fintechs émergent comme des piliers essentiels à la transformation digitale. Leur mission ? Démocratiser l’accès aux services financiers dans un continent en progression numérique fulgurante.

L’essor des fintechs en Afrique n’est pas qu’une simple tendance – c’est un raz-de-marée. En 2023, ces entreprises innovantes ont levé plus de 900 millions de dollars, avec 217 deals conclus sur le continent. Cette dynamique témoigne d’une confiance croissante des investisseurs dans le potentiel transformateur de ces nouvelles activités.

Pour Sidi Mohamed Kagnassi, « chaque dollar investi dans les fintechs africaines est un pas de plus vers l'autonomisation financière de tous les Africains »L’entrepreneur Sidi Mohamed Kagnassi insiste : « chaque dollar investi dans les fintechs africaines est un pas de plus vers l’autonomisation financière de tous les Africains ».

Des mots qui résonnent auprès des géants comme Flutterwave au Nigeria, qui facilite les paiements transfrontaliers pour les entreprises, ou InTouch au Sénégal, qui propose une plateforme de paiement unique permettant aux commerçants d’accepter plus de 400 moyens de paiement. Ces entreprises redéfinissent les contours des services financiers et offrent des solutions adaptées aux réalités locales.

Mais ces fintechs dépendent encore hélas grandement des investissements étrangers – aujourd’hui, près de 70 % des transactions des start-ups fintech africaines sont financées par des investisseurs non africains, principalement basés en Amérique du Nord.

Cette dépendance aux capitaux étrangers souligne l’urgence pour le continent de développer ses propres capacités de financement afin de soutenir et de contrôler la croissance de son secteur fintech, renforçant ainsi son autonomie financière et sa résilience économique.

Certains résultats sont là : en 2021, 21.8% de la population subsaharienne possédait un compte bancaire traditionnel. Et ils sont plus de 33% aujourd’hui à posséder un compte mobile money, selon l’agence Ecofin.

Une véritable prouesse quand on sait le chemin parcouru. Cette progression se reflète également dans la bancarisation de l’Afrique centrale : selon la Banque de France, entre 2011 et 2021, le taux y a été multiplié par 4. Les fintechs sont au cœur de cette révolution, offrant des services accessibles et innovants qui répondent avec précision aux besoins variés des populations. Elles transforment la manière dont les Africains interagissent avec la finance, rendant l’inaccessible possible.

Un pont vital avec la diaspora, l’innovation au service de l’inclusion

L’impact des fintechs transcende les frontières du continent en tissant des liens cruciaux avec la diaspora africaine. En 2023, les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont atteint le chiffre vertigineux de 54 milliards de dollars.

Sidi Mohamed Kagnassi affirme d’ailleurs que « les États africains doivent adopter les innovations technologiques. Les fintechs permettent la numérisation des transactions financières et offrent de nouvelles opportunités économiques à des millions d’Africains. Ces technologies ont le potentiel d’améliorer l’inclusion financière et de stimuler le développement économique dans de nombreux pays du continent ».

Des plateformes africaines comme Chipper Cash, qui permet des transferts d’argent instantanés entre pays africains, ou Onafriq (anciennement MFS Africa), qui connecte plus de 400 millions de portefeuilles mobiles à travers le continent, facilitant ces transferts, réduisant les coûts et les délais, tout en augmentant la transparence. Cette connexion renforcée entre la diaspora et le continent insuffle une nouvelle vie à l’investissement et favorise le développement économique local.

Mais l’innovation des fintechs va bien au-delà des transferts d’argent. Dans le secteur agricole, crucial pour la sécurité alimentaire du continent, des avancées significatives sont réalisées. Par exemple, grâce à un partenariat entre Pula Advisors et la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (ADFI), plus d’un million d’exploitants agricoles au Kenya, au Nigeria et en Zambie bénéficient désormais d’une protection financière innovante via la micro-assurance numérique.

La Banque africaine de développement rapporte d’ailleurs que le taux d’adoption de l’assurance récolte a atteint 3%, un chiffre en constante augmentation. Ces solutions innovantes protègent les agriculteurs contre les aléas climatiques, contribuant ainsi à la stabilité économique des zones rurales et à la sécurité alimentaire du continent.

L’accès aux services financiers numériques reste toutefois inégal à travers le continent. La fracture entre zones urbaines et rurales limite encore la portée de ces innovations. Bien que les fintechs offrent des opportunités sans précédent, leur pénétration dans les régions agricoles demeure limitée, freinant ainsi le plein potentiel de ces solutions pour les agriculteurs.

Dans ce contexte, le projet « Fracture numérique » du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) a étudié l’utilisation des outils numériques par les producteurs agricoles au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Bénin.

Les résultats montrent que le téléphone portable est l’outil principal, avec 80 % de possession, mais des inégalités persistent : 20 % n’ont pas de téléphone, 60 % utilisent un modèle basique et seulement 20 % ont un smartphone.

L’étude révèle que les fractures numériques sont liées au genre, à la localisation et à l’éducation, tandis que l’accès à l’électricité reste un obstacle majeur. Le projet recommande de favoriser un numérique frugal, en s’appuyant sur les outils existants et en améliorant l’accès à l’électricité et au réseau, afin de maximiser l’impact des innovations financières dans les zones rurales.

Défis et perspectives d’avenir

La bancarisation du continent africain promet une véritable révolution économique et sociale. En s’attaquant à l’économie informelle et à la pauvreté, elle ouvre la voie à un essor du commerce et des investissements.

Pourtant, un fossé digital persiste, creusant les inégalités entre villes et campagnes. Le constat est frappant : selon l’Union internationale des télécommunications, à peine 23% des ruraux africains ont accès à internet, illustrant le défi colossal des infrastructures qui reste à relever. Les enjeux de cybersécurité et de régulation se profilent eux aussi à l’horizon, nécessitant une attention particulière de la part des acteurs du secteur et des autorités réglementaires.

Ces enjeux sont cruciaux pour garantir une inclusion financière durable et sécurisée sur le continent. La cybersécurité représente une préoccupation grandissante. Avec près de 3000 institutions bancaires et 250 millions de clients potentiellement exposés aux cybermenaces, l’Afrique fait face à un risque considérable.

Les pertes liées à la cybercriminalité sont estimées à au moins 3,5 milliards de dollars, un chiffre probablement sous-évalué. Pour relever ces défis, des initiatives voient le jour, à l’instar du Centre africain de ressources sur la cybersécurité pour l’inclusion financière (ACRC). L’accent est mis sur la cyber résilience du secteur financier africain, plus précisément sur la formation et la sensibilisation aux bonnes pratiques de cybersécurité, sur l’amélioration de la conformité des acteurs, ainsi que sur le développement de compétences locales en matière de sécurité informatique.

Parallèlement, la question de la régulation se pose avec acuité. Les autorités doivent trouver un équilibre délicat entre l’encadrement nécessaire des fintechs et la préservation de leur libre capacité d’innover. Dans la course fintech, l’Afrique joue la carte de la prudence éclairée.

Du Maghreb au Cap, les regulatory sandboxes commencent à fleurir, offrant aux startups un terrain de jeu réglementaire assoupli. Ces bacs à sable d’un nouveau genre permettent aux innovateurs de tester leurs idées sans craindre le carton rouge des régulateurs.

L’île Maurice a ouvert le bal en 2016, suivie de près par le Rwanda. Depuis, c’est l’effet domino : du Kenya au Nigeria, en passant par le Ghana, les autorités rivalisent d’ingéniosité pour concilier innovation et protection du consommateur. Une approche qui pourrait bien faire de l’Afrique le laboratoire fintech du futur.

Loin de freiner l’élan des fintechs, ces enjeux ne font que renforcer leur détermination. L’ADFI, en soutenant l’Africa Fintech Network présent dans 34 pays, joue un rôle crucial dans la création d’un écosystème fintech panafricain robuste. Ce soutien se traduit par un accompagnement technique, un partage des meilleures pratiques et un plaidoyer pour des réglementations favorables à l’innovation.

À l’aube de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), les fintechs s’imposent comme les catalyseurs d’une révolution économique continentale.

En fluidifiant les échanges transfrontaliers et en accélérant l’intégration régionale, elles forgent une Afrique nouvelle : financièrement inclusive, économiquement vibrante et résolument tournée vers l’avenir. L’ère de la renaissance africaine par le numérique est lancée.

Par Olatunde Adekunle (correspondance particulière)