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Crise QoS/Cameroun : Philémon Zoo Zame en mission pour soulager les consommateurs

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[DIGITAL Business Africa] – Le directeur général de l’ Agence de Régulation des Télécommunications tient parole. Après l’annonce d’une mission d’inspection le 17 septembre 2024 auprès des opérateurs, Philémon Zoo Zame passe à l’action. Le DG de l’ ART, accompagné de ses équipes techniques, a décidé d’aller lui-même s’enquérir, dès ce 23 septembre 2024, de la situation des infrastructures des télécommunications des différents opérateurs concernés.

Le but de cette mission est d’accroître la pression sur les opérateurs, d’exiger des améliorations et le respect des engagements envers les consommateurs et l’État. Ceci passe par  l’inspection des réseaux et cœur-de-réseaux, l’évaluation des investissements des opérateurs et l’amélioration à court terme de la qualité des services mobiles.

La première descente a eu lieu ce 23 septembre 2024, chez IHS Cameroun. Il s’agit de l’opérateur d’infrastructures passives de télécommunications sous licence de catégorie 1. IHS est spécialisé dans la gestion et la maintenance des tours télécoms et fournit des solutions d’hébergement aux opérateurs de téléphonie mobile au Cameroun. L’ ART qualifie son rôle de « crucial » pour garantir la disponibilité des réseaux et soutenir l’amélioration continue des services mobiles à travers le pays.

Lors de la concertation du 17 septembre 2024 entre le régulateur et les directeurs généraux de MTN et d’Orange, Mitwa Ng’ambi et Patrick Benon, les trois parties cherchaient alors à trouver des pistes d’ amélioration de la qualité de service (QoS) offerte aux consommateurs camerounais. Seul point inscrit à l’ordre du jour.

Au sortir de la concertation, quelques mesures avaient filtré, notamment : une vérification de proximité et approfondie, dans les tous prochains jours, des réseaux et cœurs de réseaux auprès des opérateurs par les soins d’une équipe de l’ART ; ⁠une évaluation des mesures prises pour améliorer la QoS ainsi que les investissements réalisés par les opérateurs.

Dans le communiqué rendu public le 11 septembre 2024, l’ART révélait que les opérateurs MTN Cameroun, Orange Cameroun et Camtel sont tous concernés par ces problèmes de réseau. Les causes identifiées sont multiples :

– Pénurie d’énergie électrique : Les infrastructures des opérateurs souffrent d’un manque d’électricité, ce qui impacte directement la qualité du service, notamment dans les zones urbaines.

– Difficultés d’approvisionnement en carburant : Les équipes techniques des opérateurs rencontrent des difficultés pour se ravitailler, ce qui ralentit les interventions sur le terrain.

– Ruptures de câbles à fibre optique : De multiples coupures ont été constatées sur le réseau national, perturbant ainsi la transmission des données.

Par Jean Materne Zambo, source : ART

PLCC/Côte d’Ivoire : Un employé de banque impliqué dans des cybercrimes

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[DIGITAL Business Africa] – Fin de parcours pour l’un des cybergangs les plus redoutés en Côte d’Ivoire. Cinquante millions quatre cent quatre-vingt-quinze mille cent cinquante de FCFA (50.495.150 FCFA) de faux billets. C’est le butin engrangé durant leurs dernières opérations. Penser un seul instant qu’autant de faux billets seraient en circulation, cela donne froid au dos comme les mis en cause qui goûtent à la fraîcheur du sol de leur (s) cellule(s). Ces présumés cybercriminels ont été appréhendés par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité. La PLCC vient de l’annoncer ce 23 septembre 2024 sur sa page Facebook. « SI » et « DL » sont leurs noms d’emprunt. Ils ont été interpellés dans le cadre d’une affaire de falsification et d’usage frauduleux dans le secteur bancaire. Un fléau pris à bras le corps par le gouvernement ivoirien à travers la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité.

Les individus, selon la PLCC, étaient en collaboration avec un employé d’une banque dont le rôle était de fournir des informations liées à sa structure. Ce qui facilitait des transferts illicites de fonds en toute discrétion. Une stratégie bien ficelée, mais pas suffisante pour tromper la  vigilance d’une PLCC professionnelle.

« Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité et les fraudes bancaires, la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) mène une traque effrénée contre un réseau de faussaires menaçant la stabilité économique des institutions financières. La suite de l’enquête ayant conduit à l’interpellation de GKB révèle que ce qui semblait être une tentative d’escroquerie est en réalité une opération de grande envergure orchestrée par un réseau criminel bien structuré », a expliqué la PLCC.

« DL », le cerveau présumé de l’arnaque recherché par les autorités, a été interpellé avec son acolyte « SI ». Lors de leurs auditions, ils ont reconnu les faits tout en expliquant les actions menées dans cette escroquerie.

« Leur arrestation représente un succès considérable dans la lutte contre la fraude et la falsification dans le secteur bancaire, soulignant l’importance cruciale de la collaboration entre différentes institutions pour déjouer les pièges des cybercriminels », raconte la PLCC.

Pour finir, les deux mis en cause ont été conduits au parquet pour faux et usage de faux en écriture privée de banque. On parle de faux en écriture privée lorsqu’une personne contrefait ou falsifie une écriture privée portant obligation, disposition ou décharge soit dans la substance, soit dans les signatures, dates ou attestations.

La Loi N° 81-640 Du 31 juillet 1981 Instituant le code pénal en son article 416, stipule :

« Est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100.000 à 1.000.000 de francs quiconque, de l’une des manières exprimées aux articles 281 et 282 commet ou tente de commettre un faux en écriture privée, de commerce ou de banque.

Est puni de la même peine, celui qui sciemment fait usage ou tente de faire usage de la pièce fausse ».

Par Jean Materne Zambo sources : PLCC, juriafrica.com

Cameroun : Finalement, près de 10 GB de données piratées de la CNPS en téléchargement libre sur le Darkweb

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Cameroun / Piratage : Près de 10 GB de données de la CNPS en téléchargement libre sur le darkweb

[Digital Business Africa] ​- Les hackers ont finalement rendu public et en téléchargement libre ce 22 septembre 2024 environ 10 GB de données piratées de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) du Cameroun. Sur le Darkweb, ces données de la CNPS sont effectivement accessibles à tout internaute, comme l’a constaté Digital Business Africa.

Les pirates disposeraient de 30 GB de données et seulement près de 10 GB sont mis en téléchargement gratuit sur le Darkweb. D’après des experts en cybersécurité, c’est un moyen pour les hackers de dire aux décideurs de la CNPS : « Comme vous niez, tenez un échantillon de vos données que nous avons piratées et nous pouvons publier l’ensemble de ces données ! »

Cameroun / Piratage : Près de 10 GB de données de la CNPS en téléchargement libre sur le darkweb
23 septembre 2024. Capture d’écran de la page d’accueil du site de téléchargement de ces données sur le Darkweb

L’on peut constater sur cette page sur le darkweb que près de 10 000 personnes ont déjà consulté cette annonce des hackers. Dans les forums de piratage, l’on peut lire que ces pirates détiennent des données sur des :

– Informations sur les cotisations des employés et des employeurs

– Détails des bénéficiaires de la sécurité sociale (plus de 1,5 million de personnes)

– Documents financiers et rapports comptables

– Données de sauvegarde et bases de données clients

– Schémas de structure du réseau Huawei

– Données personnelles des employés et des citoyens, y compris des informations d’assurance archivées.

Plus alarmant encore, les hackers semblent posséder des données personnelles sur des millions d’employés et citoyens camerounais, y compris des informations d’assurance archivées et potentiellement sensibles.

Cameroun / Piratage : Près de 10 GB de données de la CNPS en téléchargement libre sur le darkweb
Capture d’écran d’un document de la CNPS partagé par les pirates. Capture postée par un professionnel de la cybersécurité ce jour dans un forum.

Au lendemain de l’article de Digital Business Africa publié le 12 septembre 2024 indiquant que des données de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) du Cameroun avaient été piratées et mises en vente dans le Darkweb, la CNPS, qu’on avait contactée avant la publication dudit article afin de confirmer ou démentir les déclarations des hackers, avait démenti cette information.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook et partagé la nuit du 13 septembre 2024 sur les réseaux sociaux, la CNPS démentait formellement ce piratage.

Le communiqué du directeur général Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame rassurait ses usagers qu’à ce jour, le système d’information de la CNPS fonctionne normalement et que le piratage annoncé est faux.

Le Communiqué de la CNPS

 

 

10 GB de données de la CNPS en téléchargement libre sur le Darkweb

La mise en ligne sur le darkweb par les hackers de 10 GB de données de la CNPS vient confondre le communiqué du DG de la CNPS qui indiquait qu’il n’y a pas eu de piratage et que « les informations présentées comme confidentielles et susceptibles d’être divulguées par ces truands à col blanc sont libres d’accès, dans la mesure où la CNPS applique une politique de transparence exemplaire dans ses activités ».

Malheureusement, comme l’avait supposé Digital Business Africa, les 10 GB de données publiées hier par les hackers ne sont pas des données libres d’accès. Comme tout le monde peut le constater sur le Darkweb.

Capture d’écran de certaines de ces données piratées de la CNPS postée ce 23 sept. 2024 dans un forum par un professionnel de la cybersécurité.

Comme rapporté dans les notes de la rédaction de Digital Business publiées au bas du communiqué de la CNPS, Digital Business Africa avait simplement relayé ce qui se disait dans des forums spécialisés et vérifiables sur le Darkweb. Tout comme dans certains forums de revente de données issues du piratage consultés par Digital Business Africa.

Plus encore, tous les internautes peuvent se rendre sur le Darkweb et vérifier cela. Mais attention ! C’est à vos risques et périls. Car non seulement vous y trouvez ce qui est proscrit et interdit, mais aussi vous vous exposez. Car des hackers,  cybercriminels et algorithmes divers peuvent également vous suivre et collecter vos données sensibles.

C’est pour cela qu’il est recommandé de prendre des précautions avant de se rendre sur le Darkweb. Comme par exemple, disposer d’un VPN fiable (NordVPN ou ExpressVPN) et installer TOR pour y naviguer facilement. Il vous faudra en plus disposer du lien URL indiquant les données de la CNPS piratées.

L’objectif de Digital Business Africa n’étant pas d’encourager les internautes à aller à ce lien URL qui donne accès à ces données de la CNPS disponibles sur le Darkweb, nous ne publions pas ce lien de vérification ici. Mais, comme indiqué plus haut, ce lien URL est disponible dans les forums spécialisés.

Ce piratage soulève une fois de plus les préoccupations en matière de confidentialité de données, car de telles violations de données pourraient être exploitées pour le vol d’identité, la fraude financière ou même la manipulation sociale. Car, la CNPS l’institution publique responsable de la gestion des prestations de sécurité sociale des Camerounais.

Actions urgentes nécessaires

Pour le cabinet de veille stratégique ICT Media Strategies, il appartient à présent à la CNPS de mettre en œuvre un plan de réponse aux incidents robuste pour contenir la menace et prévenir d’autres dommages, de mener une enquête pour déterminer les causes de ce piratage, l’étendue de la violation des données et des documents piratés; d’identifier d’autres vulnérabilités ; de saisir Interpol, l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) et des professionnels en cybersécurité pour une riposte.

Par ailleurs, la CNPS devrait réaliser un audit de sécurité, identifier les failles, revoir et renforcer leurs mesures de cybersécurité pour prévenir de futures attaques.

Aussi, comme le rappelle Mounir Nji Amine, professionnel en cybersécurité et CEO d’ENIX, « nos institutions doivent accorder une attention plus soutenue à la prévention et à l’anticipation ».

Importance de la confidentialité des données

Pour Beaugas-Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES, un cabinet de veille stratégique et d’e-réputation, cet incident souligne également l’importance croissante de la sauvegarde de la confidentialité des données en Afrique de manière générale et au Cameroun en particulier. Car ce sont là des millions de données personnelles de Camerounais qui sont ainsi mises en accès libre dans le darkweb.

« Le gouvernement camerounais et les institutions concernées devraient agir plus rapidement en faveur de la mise en œuvre d’une réglementation solide en matière de protection des données personnelles et en même temps œuvrer davantage pour la sensibilisation à la cybersécurité auprès des citoyens et auprès des organisations publiques comme la CNPS et bien d’autres », suggère Beaugas-Orain DJOYUM.

 

Par Digital Business Africa

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GIMAC : le Congolais Guy-Noël LONDONGO (DGA) et le Tchadien NADJITA MBAIREBE (chef de l’audit) installés par la BÉAC

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GIMAC : le Congolais Guy-Noël LONDONGO (DGA) et le Tchadien NADJITA MBAIREBE (chef de l’audit) installés par la BÉAC
Au premier plan, le Congolais Guy-Noël LONDONGO (DGA) et le Tchadien NADJITA MBAIREBE (chef de l’audit)

[DIGITAL Business Africa] –  Le Congolais Guy-Noël Londongo et le Tchadien NADJITA Mbairebe Naïto sont désormais officiellement en service dans les services centraux du Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) à Yaoundé au Cameroun. Ils sont respectivement directeur général adjoint et chef de département de l’audit interne.

Nommés le 27 août 2024 par Yvon Sana Bangui, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), ils ont été officiellement installés ce 20 septembre 2024 au siège central de la Béac à Yaoundé qui abrite également la direction générale du Gimac.GIMAC : le Congolais Guy-Noël LONDONGO (DGA) et le Tchadien NADJITA MBAIREBE (chef de l’audit) installés par la BÉAC

Et c’est Miguel ENGONGA OBIANG EYANG, SG de la BEAC, qui a procédé à cette installation officielle en lieu et place du gouverneur de la BEAC, empêché. Il s’est félicité du travail déjà abattu par le Gimac et a invité les nouveaux promus à œuvrer pour la sérénité, la cohésion et la collaboration au sein de cette institution communautaire, cheville ouvrière de l’interopérabilité des transactions financières en zone Cemac.

« Aujourd’hui, le GIMAC est reconnu en Afrique et dans le monde comme une institution de premier plan qui a su s’imposer dans le domaine des paiements digitaux. C’est le lieu de féliciter le DG et le personnel pour le travail abattu depuis de nombreuses années.  Ces efforts doivent être poursuivis pour permettre un développement rapide des activités de paiement dans la sous-région en participant à l’interopérabilité sous-régionale. L’atteinte de cet objectif passe par le renforcement de la gouvernance et du contrôle interne du GIMAC. C’est le cas, comme l’a mentionné le DG, de la nomination de ces deux experts en la matière. J’ai donc bon espoir qu’avec l’arrivée de ces deux ressources humaines, le climat social au sein du Gimac sera désormais apaisé et que le conflit social qui a récemment émaillé le bon fonctionnement du Gimac ne sera plus qu’un lointain souvenir », a-t-il déclaré avant de procéder à l’installation officielle.

Comme une ordonnance, Miguel ENGONGA OBIANG EYANG leur suggère un travail d’équipe : « J’exhorte le DG et son adjoint et l’ensemble du personnel à œuvrer davantage pour la cohésion, la solidarité et l’esprit d’équipe »

Mais, avant l’installation officielle, dans son discours de bienvenue, le DG du GIMAC, Valentin Mbozo’o, a souhaité « une chaleureuse bienvenue » aux promus et les a rassurés de sa « franche collaboration », ainsi que de celle de l’ensemble du personnel du GIMAC. Ceci tout en remerciant la BEAC qui a répondu aux attentes du GIMAC.

Le DG a également remercié la Béac d’avoir doté au GIMAC de locaux somptueux à Yaoundé et l’agence du GIMAC à Douala, d’une fourniture de l’électricité régulée et de l’eau. Il rappelle également que, par le passé, la BEAC avait déjà doté le GIMAC en 2018 d’un directeur administratif et financier au rang de DGA et d’un chef de département du contrôle interne. En avril 2019, un DGA sera nommé et repartira en mars 2022.

Pour le DG, ces récentes nominations témoignent de l’intérêt de la BEAC au groupement et de l’étroite coopération avec la banque centrale.

« Cette assistance multiforme de la Béac a permis au Gimac d’acquérir en quelques années une expertise de premier plan à l’échelle africaine en matière de décloisonnement des flux des systèmes financiers participant ainsi à la traçabilité et à la vulgarisation efficience des paiements digitaux générant ainsi une plus grande inclusion financière au bénéfice de toute la communauté financière de la CEMAC », a déclaré Valentin Mbozo’o.

Les nouveaux promus ont indiqué leur détermination à travailler pour la réussite du GIMAC. « La tâche est immense et nous devons travailler en collaboration avec la direction générale et les équipes du GIMAC. C’est notre mission de travailler d’arrache-pied avec le DG pour ramener la sérénité, la collaboration et la cordialité dans cette institution très importante pour la sous-région », a confié à Digital Business Africa Guy-Noël Londongo.

Sera-t-il à la hauteur du défi qui l’attend ? Réponse du nouveau DGA du Gimac : « Sorti de la BEAC, j’ai eu à travailler dans l’environnement bancaire hautement consommateur de temps.  Je pense être à la hauteur de cette mission. Le DG, je le connais depuis plusieurs années. Car, nous avons travaillé ensemble sous d’autres cieux. Et je pense que je suis prêt à relever ce défi. »

Ecoutez ici la déclaration du nouveau DGA

GIMAC : le Congolais Guy-Noël LONDONGO (DGA) et le Tchadien NADJITA MBAIREBE (chef de l’audit) installés par la BÉAC
Le Congolais Guy-Noël LONDONGO, nouveau DGA du GIMAC

Pour sa part, NADJITA Mbairebe Naïto, le nouveau chef de département de l’audit interne, indique qu’il va « s’appuyer sur les acquis et poser les pierres pour l’audit » du GIMAC.

Les missions du GIMAC

En rappel, le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) est un GIE dont les membres d’Office sont la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), les trésors publics nationaux et les établissements de crédit de la zone CEMAC. Les établissements financiers postaux, les établissements de micro finance et les établissements de paiement, les sociétés de transfert d’argent peuvent y adhérer à la demande.

Sont également participants dans l’écosystème GIMACPAY, les opérateurs mobiles, les agrégateurs (fournisseurs de services à valeur ajoutée). Le GIMAC a pour objet principal la promotion de la monétique interbancaire, la régulation, la supervision et la fourniture des services de traitements.

Depuis 2018, le GIMAC est chargé de la mise en œuvre de l’interopérabilité intégrale conformément à l’instruction 001/GR/2018 du Gouverneur de la BEAC, relative à la définition de l’étendue de l’interopérabilité et de l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la CEMAC.

Le GIMAC a donc parmi ses missions la vulgarisation de la monétique, l’amélioration du taux de bancarisation, l’inclusion financière à travers les produits prépayés et mobiles, la baisse des coûts de transactions en vue de rendre ce moyen de paiement accessible aux personnes à bas revenus. 

Par Digital Business Africa

Les conseils du DG du Gimac aux nouveaux promus

GIMAC : le Congolais Guy-Noël LONDONGO (DGA) et le Tchadien NADJITA MBAIREBE (chef de l’audit) installés par la BÉAC
Valentin Mbozo’o, DG du GIMAC

Le conseil, c’est que le GIMAC n’est pas la Béac. Le GIMAC est une petite structure qui n’a pas trop de moyens. Donc, il faudrait être modeste dans les attentes en termes de confort.

Le GIMAC est une structure de mobilité. Il faut être prêt pour la mobilité au sein de l’Afrique centrale. J’ai par exemple en ce moment cinq invitations à des conférences mondiales auprès des organisations avec lesquelles nous apprenons beaucoup. Il faut être mobile.

Il faut aussi être endurant, car nous n’avons pas d’heure au GIMAC. Nous fonctionnons H24 et sept jours sur sept. Nous sommes disponibles par mobile, par laptop ou desktop.

Le travail en temps réel est très contraignant. Le GIMAC travaille en temps réel. Ce que ne fait pas la Béac. Ce travail en temps réel est très contraignant.

L’une des missions de la Béac étant de promouvoir les systèmes et moyens de paiements et de règlements, d’œuvrer à leur bon fonctionnement et de promouvoir la stabilité financière en zone CEMAC, le GIMAC se réjouit de contribuer avec une efficience remarquable à la réalisation partielle de la mise en œuvre de cette politique.

C’est à ce titre que la BEAC, membre majoritaire dont le capital social en portage du GIMAC est à hauteur de plus de 99 % et qui a pris une part très active à l’avènement du mouvement, a toujours soutenu le GIMAC depuis sa constitution le 04 juin 2012.

 

Propos recueillis par Digital Business Africa

Coopération : Les USA et le Sénégal examinent les opportunités liées aux Télécoms et le Numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Parmi les priorités communes entre le Sénégal et les USA, il y a les télécommunications et le Numérique. Le contexte actuel l’impose avec l’avènement des nouvelles technologies  qui s’accompagnent de leur revers ( la cybercriminalité). L’ambassadeur des USA au Sénégal, Michael Raynor, était reçu au ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, par le maître de céant, Alioune Sall. C’était cette fin de semaine du 16 septembre 2024. Au menu des échanges, des opportunités en vue de promouvoir un développement technologique au Sénégal.

On n’en sait pas plus. Le ministre  Alioune Sall n’ayant pas été prolixe sur la teneur de cette audience. Mais le moins qu’on puisse dire est que cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de partenariat entre nos deux nations.

 

USA, acteur clé de la réussite du système YTAX

 

Le gouvernement des États-Unis peut revendiquer la paternité d’une innovation digitale au Sénégal dans le domaine fiscal. Le gouvernement des USA, par l’intermédiaire de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a accordé à la Direction générale de la comptabilité publique du Trésor (DGCPT), de hauts responsables de l’USAID, un don de matériel informatique, en 2021. Ce don permettait d’amplifier l’automatisation de la collecte d’impôts dans les municipalités du pays, à l’aide du système YTAX.

Ce système vise à renforcer l’efficacité et la transparence des opérations de perception d’impôts. USAID/GoLD (Gouvernance pour le développement local) a investi plus de 20 millions de FCFA pour financer l’achat d’équipements en soutien technique pour la mise en œuvre dudit système pilote. Selon le gouvernement américain, le système YTAX, utilisé par les autorités municipales pour percevoir des impôts en ligne, s’est avéré très efficace.

La source renseigne que les taux de recouvrement ont augmenté de 218 % à Tanaff (région de Sédhiou), 169 % à Kédougou, et 259 % à Koumpentoum (région de Tambacounda) au cours des trois premiers mois d’expérimentation du système. Les efforts de collecte d’impôts ainsi déployés ont compensé l’investissement du programme, puisqu’ils ont permis de recouvrer 24 millions de FCFA au cours des trois premiers trimestres.

« Compte tenu du succès de ce projet pilote, nous sommes en mesure d’offrir ce don d’ordinateurs à la DGCPT pour lui permettre de mettre le programme à l’essai au niveau central et de commencer à réfléchir à la possibilité de l’élargir à d’autres municipalités », avait déclaré Mark Wilson, représentant de l’USAID/Sénégal.

L’accès à ces machines a permis aux agents municipaux d’apprendre comment collecter des impôts par voie électronique. Les citoyens, dans le cadre d’une initiative de transparence dans la gestion des affaires publiques, peuvent plus facilement savoir comment les fonds publics sont dépensés par les autorités locales et comment ils se répercutent sur des services communautaires concrets.

 

Par Jean Materne Zambo source : usaid.gov, MCTEN 

Dégradation de la QoS/Cameroun : Le Réseau national des consommateurs donne sa part de causes

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[DIGITAL Business Africa] – Après les sorties de l’ ART et de Camtel, voici celle du Réseau national des consommateurs. Francis Ayala faisait partie des invités de Bouba Ngomna sur Canal 2 international dans le cadre de l’émission Canal presse du dimanche 22 septembre 2024. Invités également à cette agape intellectuelle, le directeur de la communication de Camtel, Eric Banjamin Lamerre, Simon Mukete, Senior Consultant Public Relations/Business Developement, Charles Élie Zang, Conseiller municipal RDPC de Douala 2e, Jean Robert Wafo, responsable du shadow cabinet chargé de la charge de l’information et des médias chez Social Democratic Front.

Le thème qui les a réunis ce dimanche était : « Télécommunications : difficultés pour le consommateur ». Il était question de revenir sur les causes de ce désagrément et de trouver les solutions aux problèmes de la qualité des services des communications offertes par les opérateurs de télécommunications (Camtel) et de téléphonie mobile (MTN et Orange).

 

La sonnette d’alerte

 

D’entrée de jeu, le président exécutif national, Francis Ayala a reconnu que la situation « va de plus en plus mal en ce qui concerne les télécommunications ». Le porte-parole des consommateurs auprès de l’ART révèle que l’association dont il préside a mené une enquête de huit jours pour savoir pourquoi les Camerounais peinent à communiquer en toute aise. Voici les conclusions de cette enquête.

« Il’y a effectivement de sérieux problèmes. L’un comme l’autre, que ce soit le DG de l’ART, que ce soit le DG de Camtel, chacun dit quelque chose, mais pas de manière claire. Cela veut dire qu’il y a un message avec le sentiment de ne pas tout dire. Peut-être par pudeur, peut-être parce qu’on est une entreprise du gouvernement, une entité du gouvernement, on ne devrait pas aller jusqu’à exposer. Mais en réalité, qu’est-ce qui se passe ? C’est que Camtel est le propriétaire de l’infrastructure de télécommunications. C’est quoi l’infrastructure ?

C’est que quand la fibre optique arrive à l’international et qu’elle atterrit au Cameroun, les quatre 04 câbles atterrissent à un point que seule Camtel connaît. C’est lui, l’opérateur garant de la fibre optique. Il s’engage à la rendre disponible sur l’ensemble du territoire national. Et aujourd’hui, il en a mis sur 12 000 km à travers le territoire national. C’est largement petit parce qu’aujourd’hui nous nous attendons à être un peu plus au-dessus…

Mais il s’avère que dès que cette fibre optique est rendue sur le réseau backbone national, il y a un troisième segment qui est le point d’encrage. C’est-à-dire que prendre la fibre optique du backbone pour la déployer vers les métropoles. Donc, c’est la fibre optique métropolitaine. C’est le troisième segment . Après, il y a un quatrième segment qui est le transport de la fibre optique jusqu’à la baie… Camtel a aussi l’exclusivité d’amener la fibre optique jusque dans la résidence. C’est ce que vous appelez aussi le Fiber to the Home (FTTH)…», a-t-il indiqué.

 

Le vandalisme et la saturation

 

Dans sa méthodologie, on voit bien que le président Francis Ayala fixe les missions dévolues à chaque partie. De manière claire, qu’est-ce qui cause tous ces désagréments subis par les consommateurs ? Dans un premier temps, Francis Ayala va rejoindre l’ ART, Camtel qui ont tous fustigé le sabotage de la fibre optique nationale.

« Cette fibre optique rencontre des difficultés parce qu’elle est régulièrement coupée. Pour le seul mois d’août, nous comptons environ 70 coupures. Soit environ deux coupures par jour. Ce qui est énorme. Ce qui fait que vous ne pouvez pas avoir une communication digne de ce nom. Seulement, il n’y a pas que la fibre optique souteraine, il y a aussi la fibre optique aérienne, le réseau radio que vous appelez le hertzien. Cela fait qu’en raison de la fibre optique endommagée, le trafic est rabattu vers le réseau hertzien, notamment pour les opérateurs de téléphonie mobile qui se voient en congestion », a-t-il dit.

Dans un second temps, le président du Réseau national des consommateurs, Francis Ayala, va parler d’un aspect qu’on commence à entendre un peu de plus en plus : la congestion ou la saturation.

« Les BTS (des ententes qui sont posées sur des immeubles, les pylônes) sont faites pour couvrir un certain nombre de personnes. Une BTS peut être programmée pour desservir 500 personnes. Les 500 personnes sont dans la BTS, cela fonctionne. Mais à partir du moment où il y a une coupure et qu’on rajoute du carburant dans le générateur de la BTS, et que le carburant finisse, causant un dysfonctionnement de la BTS, les 500 personnes vont où ?

Vers la BTS la plus proche, capable de desservir. Or celle-là est programmée seulement pour 500 personnes. Conséquence, la BTS est en surchauffe, en surcharge. Vous appelez, vous avez l’impression que l’appel cherche. En fait, ç’attend que la BTS se libère que celui qui est entrain de communiquer sorte pour que la BTS se libère », a-t-il expliqué.

Pour Francis Ayala, les responsabilités sont partagées. Entendu que l’Agence de Régulation des Télécommunications ( ART), d’une part reste passive face au problème de fréquences piratées par les télédistributeurs. Pourtant, elles doivent être utilisées pour les communications. Par rapport aux opérateurs, Francis Ayala dénonce le manque de collaboration entre eux et le Réseau national des consommateurs.

 

Solutions

 

Les solutions, c’est l’ ART qui les donne. Et on les connaît déjà. Il y a par exemple, la coordination entre l’ ART et le ministère des Travaux publics, la mise à jour de certaines infrastructures, dont les BTS, l’octroi de plus de moyens à Camtel, qui selon les uns et les autres, a moins d’abonnés et est dépositaire des télécommunications au Cameroun. De plus, l’opérateur historique des télécommunications est opérateur du fixe, du mobile et de la fibre, pendant que ses concurrents ne se limitent qu’au mobile.

Camtel n’est pas seulement engagé sur le front national. L’opérateur, a dit son représentant en plateau , désenclave le Tchad et la RCA à travers des points d’interconnexion. Mais une solution émise en plateau lors de ces échanges et partagée par la majorité des panelistes est la protection globale de l’infrastructure des télécommunications. Éric Benjamin Lamerre de Camtel a exhorté tous les Camerounais à en faire leur combat.

Par Jean Materne Zambo, source : canal presse du 22 septembre 2024

Télécoms : Téléphones, bipeurs et talkies-walkies, des appareils qui tuent

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[DIGITAL Business Africa] – Les smartphones et autres appareils de communication peuvent jouer plusieurs rôles. Notamment celui d’attenter aux vies humaines. La série d’ attaques au Liban l’a démontré. Mardi 17 septembre 2024. Une grande quantité de bipeurs appartenant aux membres du Hezbollah (groupe armé libanais) explosent. Sur le carreau, 12 personnes tuées et près de 3 000 blessées, selon le site BBC. Ces bipeurs auraient été sabotés par les services de renseignements d’Israël.

Mercredi, 18 septembre, la même chose va se produire à nouveau au Liban. Cette fois, ce sont les talkies-walkies qui servent d’explosifs. Bilan, 20 personnes tuées, au moins 450 blessés selon le ministère libanais de la santé. Les bipeurs sont  des appareils permettant d’envoyer et recevoir des messages écrits courts.

La transmission de ces messages se fait par les ondes radio, ce qui les différencie des messages de téléphone portable. Le passage par les ondes radio permet d’éviter, en cas d’urgence, le réseau grand public, souvent encombré. Le Talkie Walkie est aussi un appareil de communication radio mobile, émetteur et récepteur.

Les images tournées après l’explosion de mardi montrent des appareils détruits portant la marque Icom, une entreprise japonaise. Mais l’entreprise Icom a déclaré que la production de ce modèle s’est arrêtée il y a 10 ans. La fabrication des batteries a également été arrêtée.
La société déclare qu’il n’est pas possible de confirmer si les IC-V82 qui ont explosé lors des attaques d’hier ont été expédiés directement par Icom ou par l’intermédiaire d’un distributeur. La piste de la contrefaçon est donc explorée depuis lors. Les bipeurs en question semblaient des produits de contrefaçon acquis en ligne.

Arrêtons-nous à ce niveau. La source d’approvisionnement des talkies-walkies et bipeurs piégés importe peu. Ce qui intéresse dans cette histoire c’est que les appareils munis de batteries au lithium sont des armes nocives. Le site
oph31.fr prévient à ce propos

« Téléphones portables, ordinateurs portables, mais aussi vélos ou autres trottinettes électriques… aujourd’hui, nous utilisons de plus en plus d’équipements électroniques alimentés par des batteries au lithium. Si ces batteries, qui offrent une grande autonomie, sont généralement fiables, il est important de se rappeler que leur utilisation comporte certains risques, notamment celui des incendies », apprend-on.

Ces deux attaques rappellent celle de Yehia Ayache, considéré comme l’artificier du mouvement Hamas en 1996. Yehia Ayache était mort suite à l’explosion d’un téléphone portable. 1996-2024. Le temps s’est écoulé. Les techniques d’espionnage n’ont pas changé. Les consommateurs restent en ligne de mire des services de renseignements. À la moindre incartade, vous passez de vie à trépas grâce à votre mignon appareil acquis chèrement et parfois brandi ostentatoirement.

Par Jean Materne Zambo, source : tf1.fr, bbc.com, oph31.fr

Technologie : Ça se précise pour le BRICS Bridge, future plateforme de paiement numérique de l’organisation

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[DIGITAL Business Africa] – Le prochain sommet des BRICS+ qui se tiendra en octobre 2024 à Moscou, dans la région de Kazan, devrait être déterminant pour l’organisation. La future plateforme de paiement basée sur la Blockchain et la cryptomonnaie BRICS Bridge des BRICS+ est en train d’être mise au point. L’organisation est désormais constituée du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine, de l’Afrique du Sud, de l’Argentine, de l’ Égypte, de l’Éthiopie, de l’ Iran, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis (EAU) .

Le site lefigaro.fr rapporte que Valentina Matviyenko, présidente du Conseil de la Fédération de Russie, a annoncé des progrès significatifs sur la plateforme de paiement numérique BRICS.

Ce système de paiement numérique devrait révolutionner les transactions financières mondiales. Cela en vue de réduire l’influence du dollar sur leurs économies. Le projet a été initialement pensé pour utiliser le système russe SPFS. Finalement, il s’appuiera sur la blockchain et les cryptomonnaies.

En clair, le BRICS Bridge vise à renforcer l’autonomie des BRICS dans la finance internationale et à diminuer leur dépendance au dollar américain et aux systèmes financiers occidentaux comme SWIFT.

La même source rapporte que Valentina Matviyenko, présidente du Conseil de la Fédération de Russie, a souligné que les discussions ont dépassé le stade théorique. Elle a précisé que la Russie, en tant que présidente actuelle des BRICS, coordonne les efforts avec les banques centrales et les ministères des finances de tous les États membres des BRICS+.

Selon Matvienko, le développement de la plateforme progresse sans heurts, avec une contribution substantielle des principales autorités financières.
Valentina Matviyenko qualifie le projet de « bombe dans le meilleur sens du terme » et a laissé entendre que le système de paiement numérique des BRICS pourrait être l’un des sujets clés du prochain sommet des BRICS à Kazan en octobre 2024.

Matviyenko estime aussi que le système de paiement numérique des BRICS, une fois opérationnel, pourrait établir une nouvelle norme dans la finance mondiale, en offrant un modèle que d’autres pays pourraient choisir de suivre.

Par Jean Materne Zambo, source : lefigaro.fr, De latribune.fr

Cameroun : Le Gécam demande une mutation « profonde » de la politique sur le numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Le patronat camerounais faisait sa rentrée ce 18 septembre 2024. Une entrée en matière marquée par un discours révolutionnaire du président du Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam). Célestin Tawamba interpellait l’État sur la politique relative au développement du Numérique. Selon le président du patronat, il faut une révision de tout ce système « pour ne pas louper un saut qualitatif vers une digitalisation efficace des services à l’ère où l’intelligence artificielle nous impose de nous réinventer ».

Le président du Gecam a bien des arguments solides pour soumettre au gouvernement du Cameroun une telle doléance. Selon le patron des patrons du Cameroun, les entreprises éprouvent de sérieuses difficultés à sauter dans le train de la transformation numérique. Pour plusieurs raisons. Notamment, une mauvaise qualité d’accès à internet fixe et mobile dans la plupart des immeubles en zones urbaines et dans toutes les zones industrielles dans tout le pays ; l’usage de plusieurs numéros mobiles identifiant les personnes physiques pour les besoins professionnels.

Ce qui, selon le président Tawamba, pourrait être à l’origine d’un risque élevé d’usurpation d’identité téléphonique de l’entreprise dans des actes frauduleux mettant ainsi en péril sa notoriété. Autre insuffisance relevée par le président du Gecam, Célestin Tawamba, l’usage généralisé de l’application WhatsApp personnel comme outil de collaboration professionnelle.

« Cette mutation passera par la mise à jour du corpus légal et réglementaire en vigueur sur les TIC, pour tenir compte notamment des différentes évolutions technologiques, en même temps qu’elle nécessitera une régulation plus efficace pour garantir le développement harmonieux des entreprises opérant dans ce domaine », a-t-il dit.

La rentrée économique du patronat est un événement qui permet de réaliser le bilan de l’année passée de l’économie en Occitanie et de s’intéresser aux perspectives d’avenir.
C’était donc l’occasion pour le président Tawamba de revenir sur certains points qui ont marqué le premier semestre 2024. Et l’on retient que l’inflation a connu une baisse (5,7 %) à cette période de l’ordre de 2 points par rapport au premier semestre 2023. Mais le président Tawamba rappelle que ce niveau d’inflation reste élevé si on se fie au niveau communautaire, qui est fixé à 3 %.

Entre investissements et fiscalité, il n’y a qu’ un pas. Célestin Tawamba en a effectivement parlé.
Il a d’abord félicité le gouvernement pour les efforts consentis pour améliorer le système fiscal. Notamment, la dématérialisation des déclarations de paiement de certains impôts, taxes et procédures fiscales, la baisse du taux d’impôt sur les sociétés de PME, la baisse du taux d’accompte de l’IS pour certaines activités, la mise en place du comité qualité au sein de la DGI, etc. Et ensuite, il a appelé à une révision entière du système d’incitation aux investissements. Selon lui, plusieurs dispositions du cadre réglementaire sur les incitations aux investissements sont caduques.

Par Jean Materne Zambo 

Sénégal : Le gouvernement met à jour le Plan d’Actions national de Protection des Enfants en Ligne (PAPEL)

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[DIGITAL Business Africa] – Mettre à jour le plan national d’actions de Protection des Enfants en Ligne (PAPEL) semblait opportun pour les autorités sénégalaises. Eu égard à la menace de la cybercriminalité qui prend de l’ampleur. Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, avec le soutien de l’Office des Nations unies Contre la Drogue et le Crime (ONUDC), organise, du 19 au 20 septembre 2024, un atelier pour actualiser le Plan d’Actions national de Protection des Enfants en Ligne (PAPEL). Cet événement vise à renforcer la protection des enfants dans le cyberespace, en collaboration avec les acteurs concernés.

Il a été établi par l’ Union internationale des télécommunications que les enfants sont souvent victimes de cyber-harcèlement, de tentatives d’escroquerie, de piratage de comptes ou d’usurpation d’identité. Pour mettre ces enfants à l’abri de telles pratiques, l’État du Sénégal a décidé de mettre en œuvre ce plan d’action national sur la protection des enfants sur internet. Le texte a été validé le 17 mars 2018 au cours d’un atelier organisé par la direction de la promotion de l’économie numérique et du partenariat qui relève du ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique.

Lors de sa validation, le plan d’actions national sur la protection des enfants sur internet devait être structuré à différents niveaux : l’État, la justice, les médias, la société, les fournisseurs d’accès à internet (FAI), les victimes. Au niveau étatique, le gouvernement est censé assurer la gouvernance en aidant à mettre en place un cadre juridique et institutionnel qui va permettre de mieux protéger les enfants en ligne.

Quant à la Justice, ses acteurs devraient être formés pour une meilleure prise en compte de la protection des enfants sur internet. Les médias devraient être mieux sensibilisés et les FAI, chargés d’aider à la mise en œuvre de ce plan grâce à des dispositions techniques pour éviter de fournir aux enfants des contenus choquants.

Par Jean Materne Zambo

C’est la fin pour Bolloré Telecom et la fin d’une ambition pour le Wimax, l’Internet rapide sans fil !

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Bolore
Bolore

[Digital Business Africa] – Créée en 2005 avec la technologie révolutionnaire Wimax, Bolloré Telecom est aujourd’hui en liquidation en France. L’entreprise, qui n’a généré que 22 000 euros de chiffre d’affaires l’an dernier, met fin à une aventure de près de 20 ans.

L’essor et la chute du Wimax en France

Au milieu des années 2000, le Wimax, présenté comme un « super Wi-Fi », promettait des débits élevés sur de larges zones. Cette technologie a séduit de nombreux opérateurs, dont Vincent Bolloré, qui a acquis une douzaine de licences régionales auprès de l’ARCEP France pour lancer un projet d’infrastructure nationale.

Cependant, Bolloré Telecom a rapidement rencontré des obstacles majeurs. L’absence de puces Wimax dans les PC grand public, promises par Intel, a freiné l’adoption de la technologie. De plus, les retards dans le déploiement des antennes ont attiré l’attention de l’ARCEP, mettant l’entreprise sous pression.

Tentatives de réinvention et déclin inexorable

Face aux difficultés, Bolloré Telecom a tenté de se réinventer en réutilisant ses fréquences et antennes pour la 4G puis la 5G. Malgré ces efforts, l’opposition des opérateurs mobiles établis a entravé ces initiatives.

Les chiffres publiés par des médias français comme l’Informé illustrent ce déclin rapide : de 2,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011, Bolloré Telecom n’a généré que 22 000 euros en 2023. Les investissements en R&D, autrefois conséquents, ont chuté à zéro, signalant l’abandon de tout espoir de redressement technologique.

La dissolution de Bolloré Telecom marque la fin d’une vision technologique. Le Wimax, envisagé comme une solution révolutionnaire pour l’accès à Internet dans les zones mal desservies, n’a jamais réussi à s’imposer face à l’évolution rapide des technologies mobiles concurrentes. Cette aventure se solde par une perte de 200 millions d’euros investis, soulignant les risques des paris technologiques à long terme et la nécessité de flexibilité et d’adaptation dans le secteur des télécommunications.

Par Digital Business Africa 

Global Cybersecurity Index 2024 : Maurice plus outillée en cybersécurité par rapport au Cameroun [ voici les 7 pays africains modèles ]

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 [DIGITAL Business Africa] – Le Global Cybersecurity Index (GCI) de l’Union internationale des télécommunications (UIT) 2024 est disponible. Publié sur le site de l’ UIT le 12 septembre 2024, il classe les pays les mieux outillés en cybersécurité en 2024. Selon le rapport, relayé par le site afrique.le360.ma,  seuls 46 pays au monde sont classés dans le niveau 1 (T1), le plus élevé. L’ Afrique compte sept pays dans ce classement. Il s’agit de l’ Égypte, du Ghana, du Kenya, de Maurice, du Maroc, du Rwanda et de la Tanzanie.

Selon Global Cybersecurity Index, « l’UIT mesure les engagements des pays en matière de cybersécurité sur 5 piliers fondamentaux : mesures juridiques (lois et réglementations sur la cybersécurité et la cybercriminalité), mesures techniques, mesures organisationnelles (stratégies nationales et organisation), capacités de développement (sensibilisation, formation, éducation et incitations), coopération (partenariats entre agences, entreprises et pays). Ces 5 piliers comportent 20 indicateurs et sous-indicateurs. 

Un questionnaire de 82 questions a été adressé aux 194 États membres pour disposer des données nécessaires afin d’établir le classement. « L’un des principaux changements apportés dans cette édition est le passage d’un classement des pays à l’utilisation d’un niveau à cinq niveaux pour visualiser les engagements des pays en matière de cybersécurité. Cette perspective par niveaux permet de se concentrer davantage sur l’ampleur des progrès des engagements en matière de cybersécurité et sur ce que cela peut signifier pour les pays », révèle  le rapport.

Les pays sont notés sur 100. L’Égypte et Maurice sont les pays africains les mieux outillés avec des scores parfaits de 100 points, obtenus au niveau des cinq piliers, à raison de 20/20 pour chaque pilier, détaille l’UIT. Ils sont talonnés respectivement par le Ghana (99,27 points/100), la Tanzanie (99,26), du Kenya (98,59), du Rwanda (98,32) et du Maroc (97,50).

Le GCI 2024 suggère que les pays peuvent donner la priorité aux activités à fort impact, notamment :

• mettre en œuvre des mesures juridiques applicables à tous les secteurs ;

• élaborer et mettre à jour régulièrement une stratégie nationale globale de cybersécurité et un plan d’action pratique et concret ;

• améliorer les capacités de réponse aux incidents ;

• fourniture de services de renforcement des capacités et de formation aux professionnels de la cybersécurité, aux jeunes et aux groupes vulnérables afin de renforcer leurs compétences en matière de cybersécurité ;

• favoriser la coopération et la collaboration nationales et internationales en matière de partage d’informations, de possibilités de formation et de développement des capacités.

Un groupe de 140 experts issus de gouvernements, d’universités, du secteur privé et de la société civile ont participé à cette étude. Celle-ci renseigne que les actes liés aux cybercrimes ont coûté 6 000 milliards de dollars dans le monde, en 2021. Le chiffre pourrait dépasser les 10 000 milliards de dollars, en 2025.

Par Jean Materne Zambo, source : afrique.le360.ma, uit.int

Réseaux sociaux : Les médias d’État russes en territoire ennemi sur Meta [quelques réactions]

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[DIGITAL Business Africa] – Le conflit entre la Russie et le monde occidental est transféré sur les réseaux sociaux. Tous les médias d’Etat russes sont interdits, depuis ce 16 septembre 2024, sur les plateformes du groupe Meta (Facebook, Instagram et WhatsApp) dans le monde entier. Ceci pour éviter toute « activité d’ingérence étrangère ».

Le 17 septembre 2024, Russia Today voyait ses pages bloquées sur toutes les plateformes du géant des réseaux sociaux américain Meta. Pour le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, Russia Today se livrait à « des opérations d’influence sur les informations secrètes et les achats militaires ».

Moscou, de son côté, a dénoncé une décision « inacceptable » de la part de la société américaine, qui se « discrédite ». Pour l’ analyste politique et cofondateur du Mouvement des droits civiques, Gamal Abina, « cette interdiction servirait, entre autres, à dissimuler les revers que l’armée ukrainienne subit actuellement sur le champ de bataille ».

Certains observateurs pensent qu’il s’agit d’une censure de plus, qui n’a pas lieu d’être. Entendu que les gens ont le droit d’avoir différentes sources d’information, même celles allant à l’encontre du narratif « mainstream », et de se faire ensuite leur propre opinion.

En août 2024, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, avait pourtant promis que son équipe et lui étaient « prêts à résister » à d’éventuelles pressions. Il a rappelé que ses « plateformes étaient accessibles à tous au nom de la liberté d’expression ». Son objectif, disait-il, était d’être « neutre et de ne pas jouer un rôle d’une manière ou d’une autre – ou même de sembler jouer un rôle ». 

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Les DG de MTN et d’Orange, Mitwa Ng’ambi, Patrick Benon à l’ ART pour améliorer la qualité de service

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[DIGITAL Business Africa] – Le régulateur des Télécoms et deux opérateurs de télécommunications en pleine concertation. L’image est saisissante en ces temps de dégradation du réseau. Le directeur géneral de l’ Agence de Régulation des Télécommunications, le Professeur Philémon Zoo Zame, a reçu, ce 17 septembre 2024, les directeurs généraux de MTN et d’Orange. Mitwa Ng’ambi et Patrick Benon étaient attendus à l’immeuble Platinum (siège de l’ ART) pour trouver des pistes d’ amélioration de la qualité de service (QoS) offerte aux consommateurs camerounais. Tél était le seul inscrit à l’ordre à l’ordre du jour.

Au sortir de la concertation, quelques mesures ont filtré, notamment : une vérification de proximité et approfondie, dans les tous prochains jours, des réseaux et coeur de réseaux auprès des opérateurs par les soins d’une équipe de l’ART ; ⁠une évaluation des mesures prises pour améliorer la QoS ainsi que les investissements réalisés par les opérateurs. Selon l’ ART, cette réunion intervient au moment où une dégradation continue de la qualité des services mobiles est observée depuis quelques jours.

Rappelons que dans un communiqué rendu public ce 11 septembre 2024, l’ART révelait que les opérateurs MTN Cameroun, Orange Cameroun et Camtel sont tous concernés par ces problèmes de réseau. Les causes identifiées sont multiples :

– Pénurie d’énergie électrique : Les infrastructures des opérateurs souffrent d’un manque d’électricité, ce qui impacte directement la qualité du service, notamment dans les zones urbaines.

– Difficultés d’approvisionnement en carburant : Les équipes techniques des opérateurs rencontrent des difficultés pour se ravitailler, ce qui ralentit les interventions sur le terrain.

– Ruptures de câbles à fibre optique : De multiples coupures ont été constatées sur le réseau national, perturbant ainsi la transmission des données.

Par Jean Materne Zambo, source : ART

Côte d’Ivoire : Orange convertit une amende de plus de 7 milliards de FCFA en investissements

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[DIGITAL Business Africa] – Orange peut garder l’oseille. L’opérateur des télécommunications, filiale ivoirienne, est attendu sur le terrain plutôt qu’au guichet. Tout est parti d’une sanction infligée à Orange Côte d’Ivoire en 2021. L’opérateur des télécommunications avait été sanctionné d’une amende de 7 003 971 202 FCFA (environ 11,9 millions USD) pour manquement à ses obligations de qualité de service au titre de l’année 2021. Mais, ce jeudi 12 septembre 2024, l’Autorité de Régulation des Télécommunications/Tic de Côte d’Ivoire (ARTCI) et l’opérateur Orange sont tombés d’accord pour une conversion de la sanction.

Namahoua Touré, directeur général de l’ARTCI et Mamadou Bamba, directeur général d’Orange CI ont signé un protocole d’accord transactionnel relatif au règlement de la pénalité pour manquement aux obligations de qualité de service au titre de l’année 2021.

Ce protocole d’accord affecte les produits des pénalités liées à la qualité de service de l’année 2021, à la réalisation d’investissements dans des travaux d’extension de la couverture de la population en service de téléphonie mobile et d’accès à internet dans des localités rurales non-couvertes. La décision s’inscrit dans un contexte où la demande pour des services numériques fiables croît, poussée par une population de plus en plus connectée.

Sont concernées par ces travaux d’extension de la couverture, les localités qui ne sont pas couvertes à date et qui ne sont pas prises en compte dans les prévisions de couverture à court terme des opérateurs de téléphonie mobile. L’ARTCI parle de 80 localités qui devraient donc bénéficier d’une couverture en service de téléphonie mobile et d’accès à internet dans le cadre de la mise en œuvre de ce protocole d’accord opté pour une approche innovante.

À travers cet investissement dans la qualité de ses services, Orange Côte d’Ivoire compte améliorer la satisfaction de ses clients, accélérer encore plus la transformation digitale du pays, en particulier dans des secteurs comme l’e-commerce, l’e-santé, ou l’e-éducation.

Par Jean Materne Zambo, source : ARTCI

Côte d’Ivoire : Pour 100.000 FCFA, il menace de divulguer la nudité d’un follower, la PLCC intervient 

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[DIGITAL Business Africa] – Une fois encore, la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) s’est montrée déterminante. Elle est intervenue efficacement, ce 13 septembre 2024, dans une affaire de sextorsion sur Facebook à Abidjan en Côte d’Ivoire.
C’est une histoire qui peint à merveille la société virtuelle de nos jours. KCM, c’est le pseudonyme attribué à la victime d’un chantage en ligne. De l’autre côté de l’écran, SAC, le cybercriminel qui a bien voulu profiter des émotions de son ami virtuel.

Au départ, KCM était à la quête de l’amour. Et c’est sur les réseaux sociaux qu’il pensait le trouver. Il va finir par faire la connaissance d’un profil qui correspondait à ses attentes sur le réseau social Facebook. Rapidement, une connexion s’établit entre eux, et leurs échanges deviennent fréquents.

Avec le temps, une flamme s’est allumée dans le cœur de KCM. On connaît bien les exigences d’une relation à distance. Surtout lorsque les deux conjoints ont des smartphones et une connexion internet fluide. Alors, ils décident de s’envoyer des images à caractère sexuel. Une erreur à ne jamais commettre. La PLCC peut en témoigner.

KCM n’a malheureusement pas pu se retenir. Conséquence, « love est devenu vélo » (sans chaîne). Un jour, KCM va recevoir un message anonyme qui bouleverse profondément sa quiétude. En effet, une personne le menace de divulguer ses images intimes sur les réseaux sociaux. Apeuré de voir son intimité ainsi exposée, KCM saisit la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).

Les investigations menées par la PLCC en collaboration avec le Laboratoire de criminalistique numérique vont permettre l’interpellation de SAC, qui reconnaît sa culpabilité lors de son interrogatoire. Il admet être l’auteur des menaces envers KCM et  affirme lui avoir extorqué la somme de cent mille francs CFA (100 000 FCFA). SAC sera conduit devant le parquet pour menace de publication de contenu à caractère sexuel sur Internet et escroquerie.

Par Jean Materne Zambo, source : PLCC ( Facebook)

Afrique du Sud : WhatsApp sommée de respecter la vie privée des utilisateurs

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[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité sud-africaine de régulation de l’information ne se montre pas permissive. Surtout en ce qui concerne la protection des données. L’ autorité a servi, en ce mois de septembre 2024, une mise en demeure à la plateforme sociale de Meta, WhatsApp, pour non respect de la vie privée des utilisateurs. En clair, il est reproché à la plateforme de ne pas appliquer les lois sur la protection des données en Afrique du Sud.

La loi sud-africaine POPI exige des organisations qu’elles protègent adéquatement les données sensibles sous peine d’encourir de lourdes amendes, des poursuites civiles, voire des peines d’emprisonnement. La loi accorde aux personnes concernées certains droits qui leur permettent de contrôler la manière dont leurs données personnelles peuvent être collectées, traitées, stockées et partagées.

 

Sanctions

 

Selon le Chapitre 11 (Infractions, sanctions et amendes administratives) de la loi POPI :
107. Toute personne reconnue coupable d’une infraction à la présente loi est passible…
(a) d’une amende ou d’une peine d’emprisonnement n’excédant pas 10 ans, ou d’une amende assortie d’une peine d’emprisonnement, en cas de contravention à l’article 100, 103 (1), 104 (2), 105 (1), 106 (1) (3) ou (4) ; ou
(b) d’une amende ou d’une peine d’emprisonnement n’excédant pas 12 mois, ou d’une amende assortie d’une peine d’emprisonnement, en cas de contravention aux articles 59, 101, 102, 103(2) ou 104(1).
Selon le chapitre 11, « tout tribunal de première instance a la compétence de prononcer n’importe laquelle des sanctions prévues à l’article 107 ».

La responsable au niveau de la Protection of Personal Information Act (POPI Act), Tshepo Boikanyo, a indiqué que les entreprises qui se mettent en marge des directives de l’Autorité sud-africaine de régulation de l’information (InfoReg) encourent des sanctions pouvant aller jusqu’à 10 millions de rands ou des peines d’emprisonnement.

 

Contexte

 

Cette mise en demeure fait suite au rapport préliminaire du régulateur, qui a révélé que WhatsApp applique des conditions de service et des politiques de confidentialité différentes pour les utilisateurs européens par rapport à ceux situés hors d’Europe, y compris les utilisateurs sud-africains.

Pour  Pansy Tlakula – présidente de l’Autorité sud-africaine de régulation de l’information, cette action s’inscrit dans une série de mesures pour le renforcement de la protection des données personnelles dans le pays. Il faut rappeler que depuis avril 2024, le régulateur a émis quatre avis d’exécution touchant également la Commission électorale sud-africaine (IEC), la municipalité de Blouberg et Lancet Laboratories après avoir constaté des manquements graves dans la gestion des données sensibles.

Par Jean Materne Zambo, Sources : TimesLives, SiliconAfrica, Acacia

Togo : Jean-Martial Moulaud, directeur de la startup Gozem, lance le service Gozem Money

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[DIGITAL Business Africa] – La startup Gozem embrasse un autre domaine d’activité, à savoir le service de paiement mobile. La super app d’Afrique a lancé, le 11 septembre 2024 à Lomé, son service de Mobile Money en partenariat avec NSIA Banque Togo, succursale de NSIA Banque Bénin. Il s’agit d’un service de mobile money opéré en partenariat avec Nsia Banque Togo. Ce nouveau bijou de Gozem offrira une large gamme de solutions de paiement et une expérience fintech enrichie.

Avec Gozem Money, le client pourra donc : transférer et recevoir de l’argent au Togo et à l’étranger ; payer ses factures pour ses activités dans l’appli et hors de l’application ; payer pour ses achats en boutique chez ses marchands préférés, entre autres services.

« Le service sera rapidement étendu aux autres pays du groupe, où nous sommes très impatients de faire profiter de ses fonctionnalités innovantes à nos milliers d’utilisateurs », a indiqué Jean-Martial Moulaud, directeur de Gozem.

Odile Affoyon, directrice générale de NSIA Banque Togo, a salué l’aboutissement de ce projet commun : « Notre ambition est de réduire au maximum les freins à l’utilisation du mobile money et de contribuer ainsi à une inclusion financière effective », a-t-elle dit. Selon la réglementation de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), le service Gozem Money sera opérationnel au troisième trimestre de 2024.

Il faut reconnaître que le chapitre Fintech chez Gozem s’est ouvert avec l’acquisition, en 2023, de Moneex. La startup béninoise qui offre des services de comptes multidevises en matière de finances et de paiements internationaux.

« Nous sommes ravis d’accueillir Moneex dans la famille Gozem. Accueillir de nouveaux entrepreneurs talentueux a toujours été significatif pour notre capacité à innover. Avec beaucoup d’enthousiasme, le nouveau chapitre fintech de Gozem est officiellement ouvert », avait déclaré Jean-Martial Moulaud, directeur du Groupe Gozem.

La startup Gozem a été fondée en 2018 au Togo. La plateforme avait initialement débuté ses activités en se concentrant sur les services de transport par motos, tricycles et taxis, avant de se développer pour inclure la livraison et la logistique dans une seule Super App.

Par Jean Materne Zambo

Guinée : Rose Pola Pricemou visite les infrastructures postales et numériques le long du corridor Nord

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[DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique vient de passer 72 heures dans le corridor nord de la Guinée. Rose Pola Pricemou et ses collaborateurs ont visité, du 13 au 15 septembre 2024, les infrastructures postales et numériques se situant le long dudit corridor. La visite de travail a permis à la patronne du Numérique et des Télécommunications en Guinée d’identifier les besoins en matière de digitalisation, d’accès aux services postaux et de télécommunications pour les populations et les nombreuses entreprises minières de cette région minière.

De Dubréka à Boké en passant par Boffa et Kamsar, la délégation a visité les sites de Guinée Télécoms, de la Poste Guinéenne SA et ouvert les carnets pour prendre note lors d’échanges avec des acteurs locaux.

Cette visite était placée sous le sceau du renforcement du dialogue entre le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique et les acteurs locaux. Ceci afin d’identifier les besoins en matière de digitalisation, d’accès aux services postaux et de télécommunications pour les populations et les nombreuses entreprises minières de cette région minière par excellence et d’y répondre de manière appropriée.

Par Jean Materne Zambo, source : guinée144.com

Cameroun/CAMWATER : le paiement électronique des factures rétabli à la suite d’un acte de cybercriminalité interne

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Blaise Moussa, DG de Camwater OK
Blaise Moussa, DG de Camwater OK

[Digital Business Africa] – La société camerounaise des eaux baptisée Cameroon Water Utilities Corporation (CAMWATER) vient de franchir une nouvelle étape dans la gestion d’une « cyberattaque interne » qui avait paralysé son système de paiement électronique de facture. Après six jours d’interruption, les abonnés peuvent désormais à nouveau régler leurs factures d’eau via les plateformes de leurs opérateurs téléphoniques.

L’entreprise publique a publié ce 13 septembre 2024 un communiqué annonçant la remise en service de l’application de paiement en ligne des factures d’eau, via les plateformes de ses différents partenaires téléphoniques. Ces factures des abonnés de Camwater sont consultables en composant le #092#.

communiqué du 13 septembre 2024
communiqué du 13 septembre 2024

Camwater précise que « de nouvelles mesures de sécurité avancées ont été mises en place afin de garantir une protection optimale de l’application et des données commerciales ».

Cette remise en service fait donc suite à la mise en place de nouvelles mesures de sécurité renforcées, destinées à protéger les données sensibles des clients et à prévenir toute nouvelle intrusion.

Le directeur général de la CAMWATER, Blaise Moussa (photo), a tenu à présenter ses excuses à ses usagers pour les désagréments causés par cette interruption momentanée du service.

Une cyberattaque qui a mis en lumière les vulnérabilités des systèmes d’information. En effet, Camwater avait attribué cette interruption temporaire à un acte de cybercriminalité interne. «  Les auteurs, agents de l’entreprise (ingénieurs informaticiens) qui ont manipulé et détourné les scripts et mots de passe de la plateforme, sont identifiés et seront poursuivis devant les juridictions compétentes conformément à leurs droits et obligations, et dans le but de préserver les intérêts de la CAMWATER », avait écrit l’entreprise dans son communiqué du 07 septembre 2024.

communiqué du 07 septembre 2024
communiqué du 07 septembre 2024

Cet incident met une nouvelle fois en évidence la vulnérabilité des systèmes d’information, même au sein d’entreprises publiques essentielles à la vie quotidienne. Les cyberattaques ou incidents de ce genre sont devenues une menace omniprésente, ciblant aussi bien les grandes multinationales que les petites entreprises et les administrations publiques.

La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) a elle également été victime d’un piratage récemment avec vol de données.

Les conséquences de telles attaques peuvent être multiples : pertes financières, atteinte à la réputation, interruption des services, vol de données personnelles… Dans le cas de la CAMWATER, c’est l’ensemble des abonnés qui ont été impactés par cette interruption du service de paiement à distance.

La nécessité d’investir dans la cybersécurité

Face à cette menace croissante, il est urgent d’investir massivement dans la cybersécurité. Les entreprises, les administrations et les États doivent mettre en place des dispositifs de protection performants et former régulièrement leurs employés aux bonnes pratiques en matière de sécurité informatique, de veille et en matière de gestion des cybercrises.

La CAMWATER semble avoir tiré les leçons de cette cyberattaque en renforçant ses systèmes de sécurité. Il reste à savoir si cet incident aura un effet d’entraînement sur les autres entreprises publiques camerounaises.

Par Digital Business Africa