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Cameroun : La hausse des transactions OM et MoMo imputable à l’ Etat, pas aux opérateurs !

[DIGITAL Business Africa] – Envoyer et retirer de l’argent à partir de son compte Orange Money ou Money money vaut désormais des francs en plus. Vous avez certainement constaté que 4 FCFA sont ajoutés aux frais de transactions depuis ce premier janvier 2025. L’annonce de cette augmentation des tarifs de transfert et de retrait Orange Money et Mobile Money était loin d’être un cadeau des fêtes de fin d’année.

Si pour certains, cette majoration est une manière pour les opérateurs de téléphonie de se renflouer les poches, pour d’autres , cette augmentation concerne tout l’écosystème financier.

« L’augmentation de 4 FCFA/transaction ne relève pas du secteur des télécommunications. Il s’agit d’une majoration de la taxe sur les transferts d’argent prescrite par la loi des finances 2025, article 2028 », rappelle une source à l’Agence des Régulation des Télécommunications (ART).

Il s’agit en réalité d’une taxe prévue par la loi n° 2021/026 du 16 décembre 2021 en son article 228 Bis à 228. Elle dispose :

« La Taxe sur les Transferts d’Argent, un nouveau prélèvement fiscal encadré par les articles 228 Bis à 228 sexies du CGI, a vu le jour à la faveur de la Loi N°2021/026 du 16 Décembre 2021 ( Loi de finances pour 2022 de la République du Cameroun). Entrée en vigueur depuis le 1er Janvier 2022, elle dispose d’une large application dont nos experts vous détaillent les spécificités », précise la loi.

Les clients avaient été informés à l’époque de ce que le prélèvement de la Taxe sur les Transferts d’Argent serait de 0,2 %.

Selon Deloitte Société d’Avocats, cette mesure avait été prise pour élargir les recettes de l’État avec une estimation de recettes projetée à 20 milliards de FCFA la première année.

Le cabinet opendocs.ids.ac.uk estime aussi que cette taxation de l’argent mobile (AM) offre aux gouvernements africains la possibilité d’élargir leur base fiscale et d’explorer de nouvelles pistes pour générer des recettes.

L’économiste Louis Marie Kakdeu préparait déjà les utilisateurs d’OM et Momo en 2021 à cette taxe.

” Il s’agit d’une taxe sur tous les transferts d’argent effectués à l’intérieur du pays, à l’exception des virements bancaires et des transferts pour le règlement des impôts, taxes et autres factures… une activité comme celle des transferts d’argent qui a généré, selon les chiffres de la BEAC environ FCFA 10,833 milliards en 2020 et FCFA 12 150 milliards en 2021 ne pouvait pas échapper au fisc. Il s’agit d’un capital taxable “.

La source de l’ART a aussi insisté sur le fait que « le Cameroun pratique jusqu’ici un taux modéré en comparaison avec d’autres pays africains ».

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Algérie : Les fruits de l’usine de conception de puces électroniques qui sera mise en service en mars 2025

[DIGITAL Business Africa] – Alger sera sans doute un phare en matière de technologies au Maghreb. La ville héberge une usine de conception de puces électroniques. Son inauguration a eu lieu ce lundi 30 décembre 2024. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a présidé cette cérémonie d’inauguration en présence des autorités de la localité de Baba Hassen.

Le lancement de cette nouvelle unité de production de puces électroniques est prévu pour mars 22025. Ce qui permettra à l’Algérie de contrôler la conception et la fabrication des électroniques chips début avril 2025. Cette infrastructure intégrera des technologies de pointe permettant la conception de puces en 65 nanomètres.

Elle releve du Centre de développement des technologies avancées (CDTA). Le Centre cumule plus de 40 ans d’expérience dans divers domaines technologiques, notamment la robotique, l’ingénierie des systèmes et le multimédia, et la microélectronique et l’optique.

Face à la presse, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a indiqué que cette inauguration s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action sectoriel (2024-2029).Cette vision du président de la République, S.E Abdelmadjid Tebboune, régit et régule la numérisation en Algérie. Sur le plan éducatif, le plan sectoriel (2024-2029) vise à faire de l’université un des leviers de l’économie innovante tout en renforçant son rôle économique.

Kamel Baddari a ajouté que cette usine qui « produira sa première puce mars prochain et qui est en mesure de concevoir des puces électroniques par différentes technologies, dont la technologie 65 nanomètres » est la première du genre en Algérie et maîtrisera la conception et la fabrication des puces électroniques à l’avenir.

Le CDTA a programmé le processus de conception de 13 puces nanométriques, porteur de la technologie des cartes biométriques en 2025. La direction économique et commerciale du centre devrait créer 1000 emplois auprès des diplômés des établissements universitaires en 2027.

En marge de la cérémonie d’inauguration de l’usine de conception de puces électroniques, le ministre Kamel Baddari a visité l’incubateur qui accompagnera la création de 25 startups.

Par Jean Materne Zambo, source : aps.dz

 

Joseph ABENA nommé directeur régional du marketing et de la communication pour la CEMAC chez UBA

[Digital Business Africa] – Le Groupe United Bank for Africa (UBA) a annoncé ce 1er janvier 2025 la nomination de Joseph ABENA au poste de Directeur Régional du Marketing et de la Communication pour la région CEMAC. Cette promotion s’inscrit dans une volonté de renforcer la présence et l’impact de UBA dans cette région stratégique.

Pour UBA Group, “cette nomination témoigne de la reconnaissance de son leadership exceptionnel, de son adhésion au rêve global de UBA et de son rôle de modèle incarnant les valeurs fondamentales 3E (Entreprise, Exécution et Excellence) de l’institution”.

Un parcours exemplaire chez UBA Cameroon

Joseph ABENA, jusque-là Directeur Marketing et Communication de Marque de UBA Cameroon, se voit propulsé à un rôle régional. Son ascension est une reconnaissance de son leadership exceptionnel, de son adhésion aux valeurs fondamentales du groupe – Entreprise, Exécution et Excellence – et de son implication active dans la réalisation de la vision globale de UBA.

Une mission régionale ambitieuse

Dans ses nouvelles fonctions, M. ABENA apportera son expertise en marketing stratégique, gestion de marques, marketing digital, publicité et communication de crise à l’ensemble des filiales UBA de la région CEMAC, couvrant le Cameroun, le Congo, le Gabon, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Tchad. Il continuera également à assumer la fonction de Directeur Marketing et Communication pour UBA Cameroon, tout en reportant directement au Directeur Marketing et Communication du Groupe UBA.

Un symbole fort de confiance

Cette promotion témoigne de la confiance que le groupe UBA place en ses talents locaux. Elle illustre aussi l’engagement de UBA à offrir des opportunités de carrière stimulantes à ses collaborateurs et à valoriser les compétences locales. En tant que Directeur Régional Marketing et Communication pour la CEMAC, Joseph ABENA continuera d’incarner les valeurs de leadership, de transparence et d’innovation qui sont au cœur de la mission de UBA.

À propos de Joseph ABENA

Avec plus de 15 ans d’expérience dans des rôles stratégiques au sein d’entreprises multinationales des secteurs des télécommunications et de la finance, Joseph ABENA est reconnu pour son expertise et son engagement. Depuis son arrivée chez UBA Cameroon en novembre 2022 comme Head Marketing and Brand Communication, il a su apporter des solutions innovantes et stratégiques pour renforcer la position de la banque sur le marché.

Digital Business Africa lui adresse ses chaleureuses félicitations et lui souhaite plein succès dans ses nouvelles fonctions.

Par Digital Business Africa. Source: Uba Cameroon

Guinée : TELEMO, la plateforme de digitalisation des marchés publics présentée

[DIGITAL Business Africa] – Le secteur des marchés publics connaîtra sa mue en janvier 2025. La ministre des Postes , Télécommunications et de l’ Économie numérique, Rose Pola Pricemou, a présenté la plateforme Telemo vouée à la digitalisation des marchés publics en Guinée ce lundi 30 décembre 2024. Elle était l’invitée du journal de 20 h 30 sur la RTG.

L’initiative est alignée sur la vision SIMANDOU 2040, un programme de développement économique social et durable. La plateforme TELEMO vise à simplifier les démarches administratives ( Des délais réduits de plusieurs mois à quelques jours) ; réduire significativement les délais de traitement, et instaurer une transparence totale dans les processus de passation des marchés.

Concrètement, chaque soumission et attribution de contrat sera traçable, renforçant ainsi la confiance des citoyens et des investisseurs. La plateforme TELEMO promouvra aussi l’inclusion. Les PME, y compris celles situées dans les zones rurales, auront désormais accès aux marchés publics dans des conditions équitables.

La plateforme numérique a quasiment tous les atouts pour transformer la gouvernance publique et stimuler le développement économique en Guinée. TELEMO sera liée à des systèmes externes fournissant les différents documents administratifs requis dans les marchés publics.

Pour accéder à la plateforme Telemo, visitez le site https://telemo.gov.gn

Une connexion internet est requise. Ainsi qu’un navigateur le plus récent tel que Chrome, Firefox et Edge .

Fruit d’une collaboration entre la Guinée et le Rwanda, la plateforme TELEMO, selon Rose Pola Pricemou, illustre également la capacité de la Guinée à mobiliser des compétences nationales et internationales. Le projet a été élaboré par une équipe inclusive constituée des talents issus de la diaspora guinéenne, d’experts locaux, de partenaires rwandais.

La présentation du projet TELEMO advient au lendemain de la troisième session du Comité de Pilotage du projet tenue le jeudi 19 décembre 2024. Les travaux étaient présidés par le Premier ministre, chef du Gouvernement, Amadou Oury Bah.

Le Premier ministre Amadou Oury Bah n’avait pas manqué de rappeler l’importance de garantir la sécurité et la  cybersécurité des données sur la plateforme TELEMO pour renforcer la confiance des citoyens envers les services numériques publics.

Par Jean Materne Zambo, source : MPTEN

Guinée : L’État rachète 75 % des parts de MTN Groupe

[DIGITAL Business Africa] – L’accord de rachat des parts de MTN Groupe par l’État guinéen est acté. Décision prise au cours d’une réunion ce 30 décembre 2024. Y prenaient part le Premier ministre Amadou Oury Bah, le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, la ministre des Postes , des Télécommunications et de l’ Economie numérique Rose Pola Pricemou, le directeur général de MTN, Nzubi Sala, entre autres.

L’État guinéen a en effet racheté les parts de MTN Groupe au franc symbolique de 75 % au sein de la société Areeba Sa.

Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, a félicité les équipes ayant travaillé sur ce dossier, reconnaissant l’importance stratégique de cette opération pour le renforcement de la souveraineté économique et numérique de la Guinée.

MTN Guinée détient une part de 24,2 % sur les 14,1 millions d’abonnés à la téléphonie mobile que comptait la Guinée à fin décembre 2023. Dès 2021, MTN a quitté les marchés syrien et yéménite. En novembre 2022, la société a annoncé avoir signé un accord avec la société libanaise M1 New Ventures (M1) pour la vente de sa filiale en Afghanistan pour un montant de 35 millions de dollars. Elle a néanmoins décidé de rester en Iran, où elle détient une participation minoritaire de 49 % dans Irancell.

Selon Rose Pola Pricemou, ministre des Postes , des Télécommunications et de l’ Économie numérique, ce rachat permettra de reconstituer un opérateur national de téléphonie.

« Dans les prochains mois, nous allons assurer la survie de cette structure et communiquer sur le nom à donner à la nouvelle entité, les partenariats et les accompagnements nécessaires pour permettre à une autre société de prospérer dans l’écosystème des télécommunications », a-t-elle promis.

Lors de cette rencontre de signature, Rose Pola Pricemou, ministre des Postes , des Télécommunications et de l’ Économie numérique , a rappelé les échanges préalables avec le groupe MTN, portant notamment sur les modalités du transfert des actifs, la période transitoire et les conditions de cette acquisition.

 

L’accord qui inquiète le syndicat de MTN

 

Le syndicat de MTN avait annoncé dans un communiqué le 12 novembre 2024 qu’il fera grève s’il n’est pas associé aux négociations sur la vente des parts à l’État. Le syndicat avait exigé « l’ouverture sans délai des négociations autour de la plateforme déposée à l’occasion de la vente des parts de MTN ».

Soutenue par la FESATEL, le syndicat de MTN Guinée en appelait simplement au respect des recommandations de l’Inspecteur général du Travail du 25 octobre 2024, stipulées dans la lettre référencée N’317 MTFP/CAB/IGT2024.

L’Inspecteur général du Travail indiquait la nécessité de garantir la protection des travailleurs dans cette transaction.

Au cours de la réunion du mercredi 17 avril 2024, l’Etat, Telecel Groupe et MTN Guinée avaient décidé de la protection de l’État guinéen et de ses citoyens ; de la création et du maintien d’emplois ; des futurs investissements ; de la mise en place d’un cadre équilibré et propice à la croissance économique.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Le numérique, plaque tournante de la politique générale du PM Ousmane Sonko

[DIGITAL Business Africa] – Le Premier ministre sénégalais accorde une attention particulière au numérique pour l’année qui se profile. Ousmane Sonko a déroulé sa politique générale devant les députés ce 27 décembre 2024. Lors de sa déclaration de politique générale, le PM Ousmane Sonko a laissé entendre qu’il compte sur le numérique pour faire du Sénégal un hub technologique en Afrique de l’ Ouest.

« Le gouvernement appuiera le développement d’un écosystème d’acteurs réunissant chercheurs, startups et industriels pour des investissements dans l’intelligence artificielle, le développement des logiciels, la cybersécurité, l’externalisation de services à haute valeur ajoutée et la gestion des données massives pour offrir des solutions adaptées aux besoins des entreprises », a-t-il dit.

2025 sera aussi l’année qui marquera le lancement de la phase pilote du projet « Zéro papier ». Les processus traditionnels seront ainsi remplacés par les solutions numériques en vue de simplifier les démarches et les délais.

Le secteur de la santé n’est pas épargné. Selon le Premier ministre Ousmane Sonko, la digitalisation de ce côté-là se fera à travers le déploiement des plateformes numériques et systèmes d’informations digitalisés. Le tout dans un cadre respectant les principes éthiques et garantissant les droits des acteurs.

Sur le plan de l’urbanisme, Ousmane Sonko envisage d’ étendre le système TeleDac pour couvrir la gestion numérique des autorisations d’aménagement urbain. La TeleDac s’inscrit dans le cadre du projet de dématérialisation des procédures administratives. La plateforme avait été présentée par l’Agence de l’informatique de l’État ( ADIE ).

Le portail héberge les démarches pour l’obtention du certificat d’urbanisme et le certificat de conformité tant de l’optique citoyen pour la demande , que l’optique administration pour le traitement et la suite á donner.

Par Jean Materne Zambo, source : MCTN

 

Mali : Les experts en TIC de l’AES élaborent une stratégie de communication unifiée

[DIGITAL Business Africa] – Le Mali a abrité un atelier dédié aux experts des ministères chargés de la Communication et des TIC de l’AES. Les travaux étaient présidés par le ministère de la Communication et de l’ Economie numérique du Mali, Alhamdou Ag Ilyène. Ces travaux d’une durée de trois jours (du 27 au 29 décembre 2024) ont permis aux trois États de la Confédération ( Mali, Burkina Faso et Niger) de renforcer leur communication institutionnelle et diplomatique.

Les trois pays ont aussi validé les propositions de chartes graphiques, dévoilé le logo officiel de l’AES, lancé la plateforme numérique de la Web TV et finalisé le projet de création de la chaîne de télévision et de la radio de la Confédération.

Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, le ministre de la Communication et de l’ Économie numérique du Mali, Alhamdou Ag Ilyène, recommande aux experts et participants de proposer des solutions innovantes pour relever les défis de la communication dans un environnement marqué par une guerre médiatique.

« Votre rôle est déterminant pour concevoir une stratégie de communication à la hauteur des ambitions de nos chefs d’État et des aspirations de nos peuples », a-t-il dit.

Parmi ces aspirations des peuples, contrer les désinformations et rassurer les populations. Les trois pays font face aux défis imposés par les attaques terroristes et une guerre informationnelle intense.

D’autres initiatives ont précédé cet atelier. Notamment, l’atelier de lancement de la stratégie de communication de l’AES en août 2024 à Bamako. Dont les travaux avaient débouché sur des recommandations stratégiques, telles que : la mise en ligne de l’application Web TV de l’AES ;l’organisation de débats télévisés synchronisés ; la création d’une chaîne de télévision et d’une radio dédiées à la Confédération.

Il y a aussi eu l’adoption du free roaming entre les trois pays et la signature de conventions avec des partenaires stratégiques le 21 novembre 2024 à Niamey, Niger. C’était sous la supervision du ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, Sidi Mohamed Raliou.

Cet atelier est consécutif au 66e sommet ordinaire de la Cedeao qui s’est tenu le 15 décembre 2024 à Abuja (Nigeria). Sommet qui a acté le divorce de l’organisation régionale avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Les trois Etats ayant fondé l’Alliance des Etats du Sahel (AES) en septembre 2023 puis annoncé leur départ de la Cedeao en janvier 2024.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

 

Coopération : L’Égypte présente au Tchad un projet d’interconnexion par fibre optique entre les 2 pays

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de l’opérateur des Télécommunications égyptien était reçue dans les locaux du ministère de l’ Économie numérique et de la Digitalisation. Le ministre Dr Michel Boukar s’est entretenu avec Mohamed Al Fowey, directeur exécutif de Telecom Egypt, ce 26 décembre 2024, d’un vaste projet d’interconnexion par fibre optique entre les deux pays dont la relation bilatérale s’étend à des domaines autres que le numérique.

Selon le ministère de l’ Économie numérique et de la Digitalisation, la proposition de connexion avec l’Égypte offre au Tchad une autre voie de désenclavement numérique. La position géographique du Tchad, étant enclavé, le projet de connexion avec l’Égypte renforcera et fera du Tchad le hub d’interconnexion numérique en Afrique.

Mohamed Al Fowey, directeur exécutif de Telecom Egypt , a informé son homologue que cette vision d’interconnexion découle du projet de bitumage de la route reliant le Tchad à l’Égypte via la Lybie.

Il n’y a pas que Mohamed Al Fowey, directeur exécutif de Telecom Egypt, qui ait foulé le sol tchadien cette journée. Le ministre des Affaires étrangères, Dr Badr Abdel Ati, était aussi reçu à N’Djamena. Dr Badr Abdel Ati a rencontré un certain nombre de membres de la communauté égyptienne qui ont tenu à le recevoir.

Le ministre égyptien a exprimé son appréciation pour le rôle vital joué par la communauté au Tchad en contribuant au développement dans les différents secteurs.

Il a également passé en revue les efforts déployés pour développer les services consulaires fournis aux Égyptiens à l’étranger, ainsi que les mesures en cours pour mettre en œuvre le plan de transformation numérique des services consulaires et développer l’infrastructure numérique.

Celui-ci vise à faciliter les transactions et à économiser du temps et des efforts pour les citoyens égyptiens à l’étranger. Et ce, dans le cadre d’une stratégie plus large, aux fins de tirer parti de la technologie moderne pour servir les citoyens et leur apporter un soutien total.

Dr Badr Abdel Ati, ministre des Affaires étrangères, a mis l’accent sur les opportunités d’investissement et les différents avantages offerts par l’État aux citoyens égyptiens à l’étranger, qui visent à répondre à leurs demandes et à renforcer leurs liens avec la terre de la patrie.

Par Jean Materne Zambo, source : OGI, MTEN

 

Convention des Nations unies contre la cybercriminalité : Philémon Yang un peu plus dans l’histoire

[DIGITAL Business Africa] – Le cyberespace mondial se sécurise davantage. Et l’histoire retiendra que c’est sous l’ère Philémon Yang, Grand chancelier des ordres nationaux de la République du Cameroun, que le monde a adopté sa toute  première Convention des Nations unies contre la cybercriminalité. C’était ce mardi 24 décembre 2024 par les 193 États membres des Nations Unies.

Selon l’ ONU, des régions comme l’Asie du Sud-Est ont été décrites comme le « point zéro » des opérations de cybercriminalité organisée, qui sont souvent très sophistiquées et coordonnées. La menace s’intensifie, sapant les économies, perturbant les infrastructures critiques et érodant la confiance dans les systèmes numériques.

La Convention permettra donc d’apporter des réponses plus rapides, mieux coordonnées et plus efficaces à ce phénomène de cybercriminalité. Cela, en rendant le monde numérique et le monde physique plus sûrs.

Plusieurs avancées sont à souligner, d’après l’ ONU, dans cette convention. D’abord sur la coopération. Elle se veut permanente. La conséquence directe est que les États parties bénéficieront d’un réseau fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour stimuler la coopération internationale et permettre l’assistance aux enquêtes, aux poursuites, au recouvrement des produits du crime, à l’entraide judiciaire et à l’extradition les enquêtes sur les crimes transnationaux, qu’ils soient en ligne ou non, dépendent fortement des preuves électroniques.

Ensuite, la Convention encourage les États à fournir aux victimes l’accès à des services de rétablissement, d’indemnisation, de restitution et de retrait des contenus illicites. Cette aide sera fournie conformément à la législation nationale de chaque pays. Les plateformes en ligne telles que les médias sociaux, les applications de « chat » et les jeux offrent un anonymat que les prédateurs peuvent exploiter pour préparer, manipuler ou nuire aux enfants.

La Convention est le premier traité mondial qui traite spécifiquement des violences sexuelles commises à l’encontre des enfants au moyen des technologies de l’information et de la communication (TIC). Elle dote les gouvernements d’outils plus puissants pour protéger les enfants et traduire les auteurs en justice

D’après les Nations unies, les cybercriminels exploitent les systèmes numériques en utilisant des logiciels malveillants, des rançongiciels et le piratage pour voler de l’argent, des données et d’autres informations précieuses.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont également utilisées pour faciliter des crimes tels que le trafic de drogue, la contrebande d’armes, la traite des êtres humains, le blanchiment d’argent et la fraude.

Par Jean Materne Zambo, source : news.un.org

Cameroun : L’Autorité de protection des données à caractère personnel créée

[DIGITAL Business Africa] – Un cadeau avant le temps. Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, a promulgué la loi N° 2024/017 du 23 décembre 2024 portant protection des données à caractère personnel. Le texte vient rassurer les investisseurs qui redoutaient un cyberespace insécure. La loi a accouché d’un bébé très attendu : l’Autorité de protection des données à caractère personnel, qui est un organisme public indépendant dédié aux données à caractère personnel. À l’image de l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) du Bénin et dans d’autres pays. Cette autorité nouvellement créée au Cameroun, selon l’article 53 de cette loi, est un organisme public indépendant qui sera chargé notamment de veiller à l’application de la loi, des textes ainsi que des conventions internationales en la matière.

Elle sera chargée de délivrer les autorisations prévues par la loi, assorties des cahiers des charges conséquents ; d’élaborer, publier et mettre à jour le référentiel des mesures techniques et organisationnelles des données à caractère personnel ; d’approuver les mécanismes de certification des processus et techniques de traitement des données à caractère personnel ; de traiter les réclamations, pétitions et plaintes introduites par des usagers, par un organisme, une organisation ou une association et d’examiner ou d’enquêter sur l’objet desdites réclamations, pétitions ou plaintes, et de informer l’auteur de la réclamation, pétition ou plainte de l’état d’avancement et de l’issue de l’enquête dans un délai raisonnable.

L’autorité est également chargée d’établir et de publier la liste des pays reconnus comme offrant un niveau de protection des données à caractère personnel équivalent aux exigences prévues par le droit camerounais. Tout comme elle pourra coopérer avec d’autres autorités en charge de la protection des données à caractère personnel, en liaison avec les administrations et structures concernées.

Pour rappel, le projet de loi avait été adopté au Parlement le 26 novembre 2024 à Yaoundé en séance plénière après la discussion générale. Le projet était défendu par la ministre des Postes et des Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, lors de la session ordinaire de novembre 2024.

La loi N° 2024/017 du 23 décembre 2024 a pour objet de garantir les droits et libertés fondamentales des personnes en matière de traitement de leurs données à caractère personnel , quels qu’en soient la nature, le mode d’exécution ou les responsables.

Les données en question sont celles effectuées par l’État, les collectivités territoriales décentralisées ou toute autre personne physique ou morale, les personnes établies, résidant ou en transit au Cameroun, tout responsable du traitement ou un sous-traitant établi au Cameroun, tout traitement de données à caractère personnel effectué par un territoire où le droit camerounais s’applique en vertu du droit international ou des conventions internationales dûment ratifiées.

 

Les sanctions 

 

Avec cette loi, des entreprises pourront être déclarées pénalement responsables et condamnées à une peine d’amende allant jusqu’à un milliard (1 000 000 000) de francs CFA, lorsque des infractions (comme le transfert des données à caractère personnel vers un pays tiers, sans autorisation préalable de l’Autorité de protection des données à caractère personnel ou encore la violation des données personnelles) seront commises par les responsables desdites personnes morales.

Mieux, les usagers des services de communications électroniques auront désormais la possibilité de demander aux opérateurs télécoms de ne plus recevoir de SMS promotionnels sans leur consentement. Car, sans consentement, sera puni d’un emprisonnement d’un (01) à trois (03) ans et d’une amende de cinquante mille (50 000) à un million (1 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces deux peines seulement, le responsable de traitement ou le sous-traitant (entendez par là toute entreprise, personne physique ou morale) qui procède ou fait procéder à un traitement de données à caractère personnel, malgré l’opposition de la personne concernée. Surtout lorsque ce traitement répond à des fins de prospection directe ou lorsque cette opposition est fondée sur des motifs prévus par la loi.

 

Les interdictions

 

De nombreuses interdictions sont prévues dans cette loi.

Désormais, il est interdit de procéder à tout traitement des données relatives aux opinions et activités religieuses, philosophiques, politiques, syndicales, à l’origine raciale ou ethnique, linguistique ou régionale, à la génétique et à la biométrie en matière de santé.

Il est interdit de procéder au traitement des données à caractère personnel dans le cadre des transactions bancaires sans autorisation préalable des administrations et structures compétentes, dans les conditions et suivant les modalités prévues par les lois en vigueur.

Autre interdiction, le traitement des données à caractère personnel sans autorisation préalable des administrations et structures compétentes, dans les conditions et suivant les modalités prévues par la loi.

À présent donc, le traitement des données à caractère personnel sans le consentement préalable de la personne concernée est interdit.

L’ARTICLE 51 DE CE PROJET STIPULE QUE « TOUT TRAITEMENT DE DONNEES A CARACTERE PERSONNEL EST INTERDIT LORSQUE LA SUPPRESSION DESDITES DONNEES A ETE ORDONNEE PAR L’AUTORITE DE PROTECTION DES DONNEES A CARACTERE PERSONNEL ET LORSQU’IL EST CONTRAIRE A L’ORDRE PUBLIC, AUX BONNES MŒURS OU AUX INTERETS DE LA COMMUNAUTE NATIONALE. »

Par ailleurs, le traitement des données à caractère personnel ne doit porter atteinte ni à la dignité et l’identité humaines, ni aux libertés individuelles et collectives, ni aux droits humains en général reconnus par la législation en vigueur et les conventions internationales dûment ratifiées.

Selon la ministre Minette Libom Li Likeng qui défendait ce projet de loi, le traitement des données à caractère personnel est désormais au cœur de l’économie numérique. « La donnée, matière première de l’économie numérique, est ainsi devenue le principal centre d’intérêt des géants du monde digital, communément appelés GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), dont les modèles économiques reposent essentiellement sur le traitement et l’exploitation des données personnelles de leurs utilisateurs », explique-t-elle.

D’après elle, avoir une loi sur la protection des données à caractère personnel est crucial pour plusieurs raisons, en ce sens qu’elle garantit :

– la sécurité des informations : « Les données personnelles peuvent être utilisées à des fins malveillantes si elles tombent entre de mauvaises mains. Une telle loi protège les individus contre le vol d’identité, la fraude et d’autres abus », justifie la ministre ;

– la confiance numérique : « Lorsque les citoyens savent que leurs données sont protégées par la loi, ils sont plus enclins à faire confiance aux institutions publiques et privées, ce qui peut améliorer l’adoption des services numériques » ;

– la responsabilité des entreprises

Consulter la loi N° 2024/017 du 23 décembre 2024 portant protection des données à caractère personnel en cliquant sur le lien ci-après:

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/12/1055fa3c2251b4c4248fd301f584daaf.pdf

Par Jean Materne Zambo

Cybersécurité : Le Gabon projette de ratifier la Convention de Malabo

[DIGITALBusinessAfrica] – Le Gabon bientôt aligné aux normes internationales de la cybersécurité? Deux lois de ratification étaient défendues devant l’Assemblée, ce 20 décembre 2024, par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration sous-régionale et des Gabonais de l’Étranger. Michel Régis Onanga Ndiaye a répondu aux questions de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale de la transition. Les échanges ont porté sur les textes relatifs aux  transports aériens à la convention sur la cybersécurité.

« Cette convention permettra de renforcer la lutte contre la cybercriminalité et de sensibiliser aux enjeux liés à l’utilisation abusive des réseaux sociaux », a déclaré Michel Régis Onanga Ndiaye, le ministre en charge des Affaires étrangères.

La Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles, adoptée en 2014 à Malabo. L’objectif du texte est de permettre à chaque État membre de disposer d’un cadre juridique harmonisé prenant en considération les engagements internationaux et régionaux des États membres et est ainsi fortement affirmé et rappelé dans le préambule de la convention.

Trois enjeux majeurs devaient être pris en compte : le respect des droits humains consacrés par le droit international et le droit africain, le développement de l’économie numérique et la protection des valeurs fondamentales de la société africaine de l’information.

Avec 38 articles répartis en quatre chapitres, cette convention vise à harmoniser les législations des États membres en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC).

Michel Régis Onanga Ndiaye a également insisté sur la nécessité d’aligner le Gabon sur les normes internationales et de former des experts nationaux en cybersécurité.

Par Jean Materne Zambo

 

Sénégal : Le ministère chargé du numérique a un budget de 58,4 milliards FCFA en 2025 contre 42,7 milliards FCFA en 2024

[DIGITAL Business Africa] – Le budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique pour le compte de l’année 2025 connaît une hausse. Il s’élève à 58,4 milliards FCFA, marquant une progression de 36,8 % par rapport à 2024 (42,7 milliards FCFA). Montant adopté ce mardi 17 décembre 2024 après examen de la commission des Finances et du Contrôle budgétaire.

Les fonds seront répartis comme suit :

-Secteur de la communication : 13,5 milliards FCFA en 2025 (+3,8 %).

-Secteur du numérique : 31,1 milliards FCFA en 2025, soit une progression exceptionnelle de 93,2 % (+15 milliards FCFA).

– Secteur postal : 12,7 milliards FCFA, avec une baisse de 0,8 % par rapport à 2024.

Il est à noter que 908 millions FCFA de crédits de paiement sont alloués au pilotage, à la coordination et à la gestion administrative.

En 2025, les défis sont énormes pour le Sénégal. Le pays doit débuter l’implémentation de la stratégie numérique 2025-2035. Celle qui fera du Sénégal un leader de la transformation numérique en Afrique de l’Ouest, comme l’avait souligné le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall. En effet, la stratégie Sénégal 2025-2035 vise à transformer le pays en un hub technologique en Afrique de l’Ouest, en se concentrant sur l’innovation, le développement des infrastructures numériques et l’amélioration de la gouvernance numérique.

Elle est l’émanation des contributions recueillies sur la plateforme jubbanti.sec.gouv.sn. Plusieurs volontaires ont pu donner leur avis sur des problématiques essentielles de l’économie numérique. Allant de l’amélioration de l’accès à l’internet haut débit à l’intégration des technologies de l’information dans les services publics, en passant par la promotion de l’innovation.

L’année 2025 est donc cruciale pour 2050  qui aménera le Sénégal vers une transformation totale. Selon le président de la République,  S.E Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal jouera un rôle actif dans la promotion de l’unité africaine, tout en assurant sa position de leader dans des domaines stratégiques comme la sécurité, l’innovation technologique, et la gouvernance démocratique.

“Ensemble, avec nos voisins africains, nous devons œuvrer pour une Afrique unie, souveraine et prospère, capable de relever les défis communs et d’occuper la place qui lui revient dans le concert des nations”, espère-t-il de tous ses vœux.

Par Jean Materne Zambo

« Plus de 200 câbles sous-marins endommagés », « l’internet mobile 14 fois plus cher en Afrique », la SG de l’UIT s’indigne au FGI de Riyad

[DIGITAL Business Africa] – La 19e réunion du Forum sur la gouvernance de l’Internet , une tribune idoine pour les acteurs clés du numérique de changer les choses. Par exemple, réduire la fracture numérique. La secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin, lors de la séance d’ouverture des travaux le 15 décembre 2024, a encore rappelé le grand challenge du moment : booster l’inclusion numérique dans les pays les moins avancés (PMA). Le forum s’est achevé le 19 décembre 2024.

Selon le rapport 2023 de l’UIT,  la fracture numérique entre les PMA et le reste du monde ne montre aucun signe de réduction. Le rapport indique qu’environ 407 millions de personnes dans les PMA ont utilisé l’internet en 2022. De plus, les 720 millions de personnes encore hors ligne dans les PMA représentent 27% de la population mondiale hors ligne. La population des PMA ne représentant que 14% de la population mondiale.

 

Une synergie des forces pour changer la donne

 

Pour renverser la tendance, la SG de l’UIT, Doreen Bogdan-Martin, invite les parties prenantes à se concentrer sur trois domaines clés :

« Premièrement, l’accessibilité. L’internet mobile est 14 fois plus cher en Afrique qu’en Europe. Dans certains pays, un smartphone moyen peut coûter jusqu’à 40 % du revenu mensuel moyen. Nous avons besoin d’investir MAINTENANT dans des infrastructures et des services numériques abordables “ .

La Coalition numérique Partner2Connect s’y investit déjà à son niveau. Il s’agit d’un programme de travail conjoint multi-agences des Nations unies, entre l’Union internationale des télécommunications, l’Envoyé technique des Nations unies et le Haut Représentant des Nations unies pour les PRITI qui vise à connecter toute la population mondiale à internet.

Cela passe par une mobilisation des investissements. La SG de l’UIT, Doreen Bogdan-Martin, a dit que le programme Partner2Connect est à un peu plus de la moitié de son objectif de 100 milliards de dollars. Doreen Bogdan-Martin en appelle donc au soutien de tous pour y arriver.

Le deuxième domaine est la résilience numérique des infrastructures et des mécanismes de gouvernance.

 

Les défis malgré les avancées 

 

« Les infrastructures numériques, notamment les réseaux mobiles, les réseaux de fibre optique, les câbles sous-marins et l’Internet par satellite, ont joué un rôle essentiel pour aider un nombre sans précédent de personnes à se connecter. Malgré cela, les défis continuent de s’intensifier : les cyberattaques augmentent de 80 % d’une année sur l’autre », a dit Doreen Bogdan-Martin, SG de l’UIT.

Selon la SG de l’UIT, plus de 200 câbles sous-marins ont été signalés endommagés dans le monde. Doreen Bogdan-Martin, SG de l’UIT, impute cela « à l’aggravation de la crise climatique, à la nature et aux catastrophes naturelles ».

Elle invite par conséquent les acteurs à aborder la question de la résilience sous l’angle de la couverture, la redondance, la sécurité (physique et cybernétique) ; et la robustesse/qualité.

Et enfin, le troisième domaine sur lequel l’UIT et ses membres devraient se pencher : l’inclusion numérique. Elle doit passer de la conversation à l’action.

Le thème de la 19ᵉ réunion annuelle de l’IGF était : « Construire une gouvernance multipartite ».

Par Jean Materne Zambo, source : uit.int

 

Wanda Matandela : le stratège commercial que Ralph Mupita nomme comme PDG de MTN Cameroon

[Digital Business Africa] – Selon un communiqué du groupe sud-africain de télécommunications MTN publié ce 18 décembre 2024, Wanda Matandela, l’actuel Chief Commercial Operations Officer de MTN South Africa, assumera le rôle de PDG de MTN Cameroun à partir du 1ᵉʳ mars 2025, succédant à Mitwa Ng’ambi nommée DG de MTN en Côte d’Ivoire.

Wanda Matandela est un leader accompli dans le secteur des télécommunications et des services financiers, doté de plus de 20 ans d’expérience professionnelle, dont 13 ans dans le domaine des télécoms. Sa carrière, marquée par des résultats exceptionnels, est un modèle d’innovation, de stratégie commerciale et de gestion centrée sur la performance.

Un parcours diversifié et riche

Wanda a rejoint MTN en 2018 en tant que Chief Enterprise Business Officer pour MTN South Africa, où il a piloté le redressement de cette division stratégique. Actuellement Chief Commercial Operations Officer, il est reconnu pour sa capacité à transformer des initiatives complexes en opportunités commerciales concrètes. Son leadership et son expertise sont aussi mis en avant à travers son rôle au sein des conseils d’administration de Supersonic (Pty) Ltd et de MTN Rwanda PLC.

Avant de rejoindre MTN, Wanda a occupé des postes stratégiques dans des secteurs variés, notamment les biens de grande consommation (FMCG) et les services financiers, ce qui lui confère une vision multidimensionnelle et pragmatique des affaires.

Un style de management basé sur l’impact et la collaboration

Wanda Matandela est connu pour son approche orientée sur les résultats et son engagement à bâtir des équipes solides. Son style de management repose sur :
  • L’innovation commerciale : Il serait doué pour l’identification de nouvelles opportunités pour les entreprises et les clients.
  • L’excellence opérationnelle : il sait optimiser les performances des équipes et des processus pour garantir des résultats mesurables.
  • La gestion des parties prenantes : il aurait, d’après ses collaborateurs, l’art de maintenir des relations solides avec les collaborateurs, les investisseurs et les communautés locales.

Les défis majeurs à MTN Cameroun

Dans ce nouveau poste, il apportera son expertise en gestion commerciale et en transformation numérique pour renforcer les performances de l’entreprise. Son expérience diversifiée, alliée à une compréhension approfondie des marchés africains, sera essentielle pour consolider les acquis et explorer de nouvelles opportunités de croissance.

Son défi majeur sera de trouver la bonne approche pour sortir l’entreprise MTN Cameroon des turbulences qu’elle traverse après le gel de ses comptes bancaires par la justice camerounaise, en raison du litige judiciaire initié par le milliardaire camerounais Baba Danpullo dans le différend qui l’oppose à certaines entreprises sud-africaines.

Selon le milliardaire camerounais BABA DANPULLO, MTN Cameroon et Chococam ont en commun un actionnaire, la Public Investment Corporation, une entité d’investissement sud-africaine qui est également le principal actionnaire de la First National Bank, l’établissement bancaire qui a saisi les biens de Baba Danpullo en Afrique du Sud en raison de dettes impayées.

Le récent séjour de Ralph Mupita, le PDG de MTN Group, au Cameroun avait également pour but de discuter avec les autorités camerounaises en vue de trouver une solution à cette situation inconfortable pour MTN Cameroon contrainte à passer par des emprunts pour fonctionner. Par exemple, 91,5 milliards de FCFA empruntés aux banques camerounaises au 1ᵉʳ semestre 2023.

Un leader résilient pour l’avenir des télécoms

Wanda Matandela, qui incarne le dynamisme et la polyvalence nécessaires pour répondre aux défis actuels des télécoms en Afrique, saura peut-être trouver la bonne formule pour régler ou contourner cette affaire MTN – Danpullo et accélérer la croissance de l’entreprise.

Sa capacité à concilier innovation, rentabilité et impact social fait de lui un atout clé pour MTN Cameroun et, plus largement, pour le Groupe MTN. Vivement que Wanda Matandela vienne et « Wanda » les Camerounais!

Par Digital Business Africa

Mitwa Ng’ambi, DG de MTN Cameroon, nommée DG de MTN Côte d’Ivoire

[Digital Business Africa] – Quelques jours après avoir reçu Ralph Mupita, le PDG de MTN Group, au Cameroun, Mitwa Ng’ambi obtient un nouveau poste au sein du groupe MTN. À partir du 1ᵉʳ mars 2025, elle occupera le poste de DG de MTN Côte d’Ivoire en remplacement de Djibril Ouattara qui prend sa retraite anticipée. Le groupe sud-africain l’a annoncé dans un communiqué publié ce 18 décembre 2024.

Mitwa Ng’ambi est une figure emblématique de l’industrie des télécommunications en Afrique, avec plus de 15 années d’expérience au service du développement et de la transformation des entreprises dans ce secteur.

Un parcours riche et diversifié

Depuis septembre 2022, Mitwa occupe le poste de PDG de MTN Cameroun, où elle a su insuffler une nouvelle dynamique à l’entreprise. Son leadership s’est particulièrement illustré à travers son rôle de présidente du conseil d’administration de Mobile Money Corporation, la filiale fintech de MTN au Cameroun.

Avant cela, elle a marqué son passage à MTN Rwanda en réussissant le renouvellement de la licence de l’entreprise et en pilotant son introduction en bourse à la Rwanda Stock Exchange, une étape majeure pour le groupe.

Mitwa a également accumulé une riche expérience internationale dans des entreprises telles qu’Airtel Tigo au Ghana et Tigo au Sénégal, occupant des postes stratégiques dans des contextes diversifiés.

Un style de leadership axé sur la transformation

Visionnaire et orientée vers les résultats, Mitwa Ng’ambi est reconnue pour sa capacité à transformer les défis en opportunités. Elle place l’innovation et l’excellence opérationnelle au cœur de ses priorités, avec une attention particulière pour l’inclusion numérique et l’expansion des services financiers mobiles.

« Nous croyons que l’inclusion et la diversité sont essentielles au succès du secteur des TIC, et nous nous engageons à créer un environnement propice à la croissance de ces femmes talentueuses », déclarait-elle il y a peu à la presse camerounaise.

L’affaire MTN – Danpullo

Mais son séjour camerounais n’a pas été de tout repos, car elle a dû batailler dur pour la restauration des comptes bancaires de MTN Cameroun après le gel de ses comptes bancaires par la justice camerounaise, en raison du litige judiciaire initié par le milliardaire camerounais Baba Danpullo dans le différend qui l’oppose à certaines entreprises sud-africaines.

Pour le milliardaire camerounais BABA DANPULLO, MTN Cameroon et Chococam ont en commun un actionnaire, la Public Investment Corporation, une entité d’investissement sud-africaine qui est également le principal actionnaire de la First National Bank, l’établissement bancaire qui a saisi les biens de Baba Danpullo en Afrique du Sud en raison de dettes impayées.

Le récent séjour de Ralph Mupita, le PDG de MTN Group, au Cameroun avait également pour but de discuter avec les autorités camerounaises en vue de trouver une solution à cette situation inconfortable pour MTN Cameroon contraint à passer par des emprunts pour fonctionner. Par exemple, 91,5 milliards de FCFA empruntés aux banques camerounaises au 1ᵉʳ semestre 2023.

Le prochain défi de Mitwa Ng’ambi en tant que PDG de MTN Côte d’Ivoire, à compter du 1ᵉʳ mars 2025, sera sans doute de tirer parti de son expérience et de son expertise pour accélérer la croissance et la transformation de l’entreprise dans un marché hautement compétitif.

Par Digital Business Africa

Djibril Ouattara, bâtisseur de succès dans les telcos, quitte MTN Côte d’Ivoire

[Digital Business Africa] – Il n’aura pas l’occasion de voir son rêve pour MTN Côte d’Ivoire se réaliser avec lui aux manettes. L’an dernier, le PDG Djibril Ouattara déclarait en effet que :

« Dans cinq ans, MTN Côte d’Ivoire va ressembler à  une entreprise qui a créé des plateformes pour mettre en contact des usagers et des fournisseurs de services divers, dans le commerce électronique digital. Dans cinq ans, MTN Côte d’Ivoire doit être le leader en termes de fourniture des services traditionnels de connectivité aux usagers. Dans cinq ans, MTN Côte d’Ivoire doit être  une entreprise qui est totalement à la disposition des États nations dans  le cadre  de  leur  politique de développement  économique et social. Dans  cinq ans, MTN Côte d’Ivoire doit être sur  une place  où ses employés se sentent  fiers, où ils  ont la conviction qu’ils travaillent  pour  le meilleur employeur de la place ». Djibril Ouattara, bâtisseur de succès dans les telcos, quitte MTN Côte d’Ivoire

C’est finalement la voie et le chemin qu’il a tracés pour Mitwa Ng’ambi, nouvelle PDG de MTN Côte d’Ivoire, qui le remplace dès le 01e mars 2025.

Djibril Ouattara a en effet décidé de prendre sa retraite anticipée comme l’indique le groupe sud-africain de télécommunications MTN dans un communiqué publié ce 18 décembre 2024. Il sera remplacé par l’actuelle PDG de MTN Cameroon, Mitwa Ng’ambi.

Alors qu’il a décidé de prendre une retraite anticipée en mars 2025, Djibril laissera un héritage durable dans le groupe MTN. Sa contribution au succès de MTN Côte d’Ivoire et de MTN Congo-Brazzaville restera une référence pour les générations futures de dirigeants au sein de l’entreprise.

Et Ralph Mupita, président-directeur général de MTN Group, n’a pas manqué de saluer ses contributions à l’annonce de son départ. « Nous remercions Djibril pour ses contributions significatives à MTN, y compris sa direction de MTN Congo-Brazzaville. Pour assurer une passation de pouvoir dans les meilleures conditions, Djibril accompagnera Mitwa dans sa transition pendant quelques mois », indique le communiqué de MTN.

Djibril continuera donc de démontrer son attachement à la mission et aux valeurs de MTN pendant quelques mois.

Une carrière exemplaire au sein de MTN

Djibril Ouattara est une personnalité respectée dans le domaine des télécommunications, avec une carrière riche en réalisations marquantes. Reconnu pour son leadership stratégique et son approche pragmatique, il a joué un rôle clé dans le développement de plusieurs filiales de MTN à travers l’Afrique.

Avant de diriger MTN Côte d’Ivoire, Djibril a été à la tête de MTN Congo-Brazzaville, où il a laissé une empreinte durable grâce à ses efforts pour renforcer la performance de l’entreprise et améliorer la qualité des services. En Côte d’Ivoire, il a su maintenir MTN parmi les leaders du marché, en mettant l’accent sur l’innovation et la satisfaction client.

Un leader centré sur les résultats

Djibril Ouattara se distingue par sa capacité à naviguer dans des environnements complexes et à mobiliser des équipes autour d’objectifs communs. Sa gestion rigoureuse et sa vision stratégique ont contribué à l’expansion des parts de marché de MTN dans des contextes hautement concurrentiels.

Par Digital Business Africa

Armand Gaétan NGUETI : « Camtrade Pass Festival pour revaloriser les produits locaux grâce à la technologie »

[Digital Business Africa] – Le président du conseil d’administration de PIPRA Cameroun S.A. se confie à Digital Business Africa pour évoquer le CAMTRADE PASS FESTIVAL à Yaoundé, au Cameroun, du 19 au 20 décembre 2024.

Digital Business Africa : Vous organisez le festival Camtrade Pass. De quoi s’agit-il ?

Armand Gaétan NGUETI : Le CAMTRADE PASS FESTIVAL est un événement inédit et ambitieux qui se tiendra du 19 au 20 décembre 2024 à Yaoundé, au Creative Hub de Melen Montée du Parc. Cet événement vise à célébrer et promouvoir la créativité et l’innovation des producteurs et artisans camerounais. Il s’articule autour de trois mots-clés stratégiques : Confiance, réappropriation Et Intégration. Le festival permettra de restaurer la confiance dans le label. Made in Cameroon, de revaloriser les produits locaux grâce à la technologie et d’intégrer les acteurs du secteur dans une vision économique globale.
Il comprendra des expositions, des conférences, des ateliers et des échanges pour connecter producteurs, consommateurs et investisseurs.

Digital Business Africa : C’est quoi le CAMTRADE PASS ?

Armand Gaétan NGUETI : Le CAMTRADE PASS est une plateforme innovante développée par PIPRA Cameroon. Elle repose sur des technologies de pointe telles que la blockchain, l’intelligence artificielle et l’Internet des objets (IoT).
Sa mission principale est de garantir la traçabilité, la labellisation et la lutte contre la contrefaçon des produits fabriqués au Cameroun ou importés. Chaque produit se voit attribuer un QR code unique, permettant aux consommateurs de vérifier son authenticité, son origine et son cycle de production en toute transparence.
L’objectif est de renforcer la compétitivité des produits camerounais sur le marché national et international.

Digital Business Africa : quelle est la valeur ajoutée que vous apportez au marché camerounais ?


Armand
Gaétan NGUETI : Notre initiative apporte une valeur ajoutée majeure :

  • Pour les producteurs locaux : elle leur donne accès à des technologies modernes pour certifier et promouvoir leurs produits, augmentant ainsi leur attractivité sur le marché.

  • Pour les consommateurs : elle assure la transparence et la sécurité des produits qu’ils achètent, instaurant un climat de confiance.

  • Pour l’économie nationale : elle stimule l’innovation et favorise une intégration plus forte dans les chaînes de valeur internationales, contribuant ainsi à renforcer le label Made in Cameroon.

  • Accès au financement : grâce à la plateforme, les producteurs auront un historique documenté de leurs activités, facilitant leur accès à des financements pour développer leurs activités.

Digital Business Africa : Présentez-nous la structure qui pilote ce projet et pourquoi avez-vous estimé nécessaire de lancer ce projet ?  

Armand Gaétan NGUETI : Ce projet est piloté par PIPRA Cameroon, une filiale de PIPRA Solutions, une entreprise spécialisée dans le développement de technologies de rupture pour répondre aux besoins des économies émergentes.
Nous avons estimé nécessaire de lancer ce projet pour plusieurs raisons :

  • Le besoin urgent de restaurer la confiance dans les produits locaux face à la montée de la contrefaçon.

  • L’opportunité de valoriser les producteurs locaux à travers des solutions modernes qui augmentent leur compétitivité.

  • L’ambition de faire du Cameroun un acteur incontournable dans les échanges commerciaux régionaux et internationaux grâce à des produits traçables et conformes aux normes internationales.

En somme, le CAMTRADE PASS FESTIVAL est une plateforme d’impact socio-économique qui contribue à transformer le paysage économique du Cameroun en capitalisant sur le potentiel immense de ses artisans et producteurs.

Propos recueillis par Digital Business Africa

FGI 2024 : Les ambitions du Maroc et de l’Algérie sur l’IA et le numérique dévoilées à Riyad

[DIGITAL Business Africa] – La 19e réunion annuelle du Forum sur la Gouvernance de l’Internet bat son plein. Le Centre International de Conférences King Abdulaziz (KAICC) à Riyad, Royaume d’Arabie Saoudite, abrite les travaux depuis le 15 décembre 2024. Ils se referment le 19 décembre 2024. Le Maroc y prend activement part aux travaux. Sa ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’ Administration Amal El Fallah Seghrouchni, a prononcé un discours ambitieux  lors de la cérémonie d’ouverture des travaux. Elle a dévoilé  les progrès de son pays dans le numérique. Non sans omettre de réitérer la volonté du Roi Mohammed VI de faire du Maroc un hub numérique et dans le monde.

Djibouti y est également représenté à travers le directeur général de l’Agence nationale des Systèmes d’Information de l’Etat (ANSIE), Moustapha Mohamed Ismail, qui accompagne l’ambassadeur de Djibouti au Royaume d’Arabie Saoudite, Dya-Eddine Saïd Bamakhrama.

Une délégation du Conseil national du peuple algérien séjourne également à Riyad. Elle est composée d’Hisham Safar, président de la commission juridique, administrative et de la liberté, et du député Braji Al-Wardi. La délégation a assisté au lancement de la piste parlementaire organisée par l’Union parlementaire internationale en coopération avec le Conseil de la Shura saoudienne sous le slogan « Construire l’avenir numérique pour les parties prenantes ».

La piste parlementaire est une initiative qui cherche à présenter une approche stratégique basée sur les technologies modernes en accord avec les tendances mondiales, en se concentrant sur la réduction des impacts négatifs sur les transformations numériques. Elle vise également à promouvoir l’échange d’expériences en matière d’intelligence numérique et artificielle, en particulier dans l’activité parlementaire.

La délégation de l’Algérie a réaffirmé son engagement à promouvoir son rôle international dans les transformations numériques, à tirer parti des expériences mondiales dans le développement de son infrastructure numérique et à utiliser les technologies modernes pour améliorer les performances parlementaires.

D’autres décideurs africains entrent en scène dès cet après-midi dans des travaux en ateliers. Ils seront aussi impliqués dans les discussions du rapport du Policy Network on Artificial Intelligence (PNAI). Le rapport étant mis en débat ce 17 décembre 2024. Le Réseau politique sur l’intelligence artificielle (PNAI) aborde les questions de politique liées à la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA).

Il décrit les travaux menés en 2024 par le Policy Network on Artificial Intelligence, en soulignant les principales conclusions, en partageant les résultats et en présentant des recommandations politiques sur quatre sujets clés:

– La  responsabilité comme mécanisme de soutien à la responsabilisation de l’IA

– La Durabilité environnementale au sein de la chaîne de valeur de l’IA générative

– La Gouvernance, l’interopérabilité et bonnes pratiques de l’IA

Le Forum sur la Gouvernance de l’Internet a pour objectif d’exploiter l’innovation et d’équilibrer les risques dans l’espace numérique ; de renforcer la contribution numérique à la paix, au développement et à la durabilité ; de promouvoir les droits de l’homme et l’inclusion à l’ère du numérique et d’améliorer la gouvernance numérique pour un internet assaini.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

IA : La BBC dénonce une fake news dans cette notification sur iPhone 16

[DIGITAL Business Africa] – Apple Intelligence, l’IA générative du géant américain, connaît sa première bévue. La BBC s’est plainte à Apple d’une fake news générée par Apple Intelligence, cette mi-décembre 2024. En effet, sur les équipements Apple, une notification mensongère attribuée à la BBC alertait les utilisateurs d’un suicide. « Luigi Mangione se tire une balle ».

Une information fausse que n’a pas assumée la BBC.

Ayant contacté Apple, la BBC va réclamer un correctif pour mettre fin à ce genre de problèmes. Selon plusieurs sources, « le problème est que l’intelligence artificielle d’Apple a « halluciné ». Le terme technique désigne une réponse incorrecte, incohérente ou inventée, souvent avec un ton de certitude trompeur.

D’après les experts, le phénomène se produit lorsque l’IA extrapole des informations ou « devine » en dehors des données sur lesquelles elle a été entraînée, créant des résultats erronés, mais plausibles en apparence. Ces erreurs posent des défis dans des contextes où l’exactitude est cruciale, comme la santé, la recherche ou les médias.

Trois informations attribuées à BBC étaient encore disponibles sur l’iPhone 16 avant la plainte du médias anglais.

« Luigi Mangione se tire une balle; Une mère syrienne espère qu’Assad paiera le prix; La police sud-coréenne perquisitionne le bureau de Yoon Suk Yeol », l’ancien président sud-coréen.

La BBC dément la première information, et précise que Luigi Mangione, 26 ans, a été arrêté dans sa ville natale d’Altoona, en Pennsylvanie, et il est toujours en vie.

Pourtant lors de sa mise en service le 10 janvier 2024, Apple Intelligence était présenté par Tim Cook, CEO d’Apple, comme une IA générative qui va transformer la vie des utilisateurs.

« Notre approche unique combine l’IA générative avec le contexte personnel de l’utilisateur pour proposer une intelligence véritablement utile. Et ce système peut accéder aux informations de façon totalement privée et sécurisée. Ainsi, ce qui importe le plus aux utilisateurs reste confidentiel. Seule Apple peut délivrer cette forme d’IA, et nous avons vraiment hâte que nos utilisateurs puissent en faire l’expérience », disait-il.

Cette sortie de piste d’ Apple remet au goût du jour les craintes exprimées par certains quant à la vulgarisation de l’Intelligence artificielle. En même temps, cet incident rappelle le besoin urgent de réglementer cette technologie innovante.

C’était l’une des résolutions de la 13e édition des Assises de la Transformation digitale en Afrique (ATDA), tenue les 20 et 21 novembre 2024 à Abidjan. Où une alliance stratégique des pays africains autour de l’intelligence artificielle a été annoncée.

Par Jean Materne Zambo, source : bbc.com

Côte d’Ivoire : Favoriser l’autonomie économique  des femmes grâce au digital

[DIGITAL Business Africa] – Pour être autonomes, des femmes de Tiassalé, ville située au nord d’Abidjan, comptent sur le numérique. Le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation a organisé un séminaire de formation sur le numérique et l’entrepreneuriat digital à la préfecture de Tiassalé du 09 au 14 décembre 2024.

Cette initiative vise à renforcer les compétences numériques et à ouvrir de nouvelles opportunités économiques aux femmes en milieu rural, à réduire la fracture numérique entre les zones rurales et urbaines. En plus de favoriser leur autonomie économique grâce à l’entrepreneuriat digital.

Après une semaine de formation, ces femmes sont reparties nanties de compétences numériques essentielles, comme l’utilisation des outils informatiques et des plateformes en ligne.

Le séminaire a été organisé en partenariat avec la SNDI, DigiFemmes, l’Institut Tony Blair (TBI), l’Ecole Multinationale des Postes d’Abidjan (EMSP), et la Fondation Jeunesse numérique (FJN). Selon le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, le séminaire incarne l’engagement du gouvernement à soutenir une inclusion numérique durable et à faire des femmes rurales les actrices de leur transformation socio-économique.

DigiFemmes Academy lance, du 16 au 21 décembre 2024, la Cohorte 3 dans un format nouveau. En trois mois, les participantes pourront être formées en développement Full-Stack, Marketing Digital, développement No-code/ Low code. Aussi, elles bénéficieront d’un accompagnement pour leur insertion pro ou leurs projets.

Par Jean Materne Zambo