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Christel Heydemann, nommée DG du groupe français Orange, en remplacement de Stéphane Richard, prend service le 4 avril 2022

[DIGITAL Business Africa] – Le Conseil d’administration d’Orange qui s’est réuni le 28 janvier a nommé Christel Heydemann en qualité de Directrice générale d’Orange à compter du 4 avril 2022.

En désignant Christel Heydemann, actuellement Directrice générale Europe Opérations de Schneider Electric, le Conseil a fait le choix d’une personnalité aux compétences reconnues dans l’univers des télécoms et de la transformation des entreprises.

Afin de préserver la continuité des activités de l’entreprise et d’assurer une transition la plus efficace possible, le Conseil a demandé à Stéphane Richard de poursuivre son mandat de Président-Directeur général jusqu’à la prise de poste de Christel Heydemann.

Le Conseil ayant acté une dissociation des fonctions de Président et de Directeur général, Stéphane Richard continuera à l’arrivée de la nouvelle Directrice générale d’assurer les fonctions de Président non-exécutif jusqu’à l’arrivée d’un nouveau Président et au plus tard jusqu’au 19 mai 2022, date de l’Assemblée générale d’Orange.

Le Conseil tient à souligner la volonté de Stéphane Richard de préserver la bonne gouvernance du Groupe et ainsi d’assurer la transition la plus efficace possible avec ses successeurs. Le Conseil souhaite également le remercier pour son engagement à la tête d’Orange depuis douze ans où il a restauré la confiance des salariés après la crise sociale et engagé une transformation profonde du Groupe pour le positionner en opérateur multi-services de premier rang en Europe et en Afrique.

Le Conseil d’administration remercie enfin le Comité de gouvernance et de responsabilité sociale et environnementale, en charge des nominations, ainsi que l’Administrateur référent, pour avoir piloté un processus rigoureux de sélection, entamé dès l’été dernier, avec l’aide d’un cabinet spécialisé Spencer Stuart, et en collaboration étroite avec l’actionnaire de référence. Ils ont été les garants de débats sereins et de qualité dans un contexte parfois complexe.

Stéphane Richard a déclaré : « Je suis heureux d’accueillir Christel Heydemann et lui souhaite plein succès en tant que Directrice générale d’Orange. Je suis convaincu que ses qualités personnelles et professionnelles permettront, avec les femmes et les hommes du Groupe, de relever les défis qui attendent l’entreprise. Son implication au sein du Conseil, sa longue expérience chez Alcatel puis chez Schneider Electric confèrent à Christel une très bonne compréhension des enjeux liées au numérique et le rôle essentiel qu’il va jouer dans les décennies à venir. Sa vision, son pragmatisme et sa capacité à tirer le meilleur de chaque situation apporteront, j’en suis sûr, beaucoup à Orange. Je tiens également à remercier Anne-Gabrielle Heilbronner et Bernard Ramanantsoa pour leur travail rigoureux et exemplaire pendant tout ce processus de désignation au service des intérêts du Groupe ».

Commentant sa nomination, Christel Heydemann a déclaré : « Je remercie les membres du Conseil d’administration pour leur confiance. En qualité d’Administratrice du Groupe depuis près de cinq ans, j’ai pu appréhender les enjeux technologiques auxquels notre société fait face. Je sais que les défis sont majeurs, mais c’est aussi un immense honneur de contribuer au développement d’un des acteurs majeurs de l’industrie des télécoms. Je m’investirai pleinement à la tête d’Orange. Et je sais pouvoir compter, comme mon prédécesseur, sur la force et l’engagement des équipes pour accompagner l’entreprise vers la réussite.
Je tenais aussi à remercier mes collègues de Schneider Electric. Ces sept années passées à construire un monde plus durable grâce à l’innovation technologique auront été passionnantes, ancrant encore davantage ma conviction que le numérique sera au cœur de toutes les transformations de notre société
».

Christel Heydemann est actuellement Directrice générale Europe Opérations et Membre du Comité exécutif de Schneider Electric. Diplômée de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, elle a débuté sa carrière en 1997 au sein du Boston Consulting Group.

En 1999, elle intègre Alcatel où elle a occupé différents postes à responsabilités, notamment dans le cadre de la fusion entre Alcatel et Lucent. En 2011, elle a rejoint le Comité exécutif d’Alcatel-Lucent en tant que Directrice générale des Ressources humaines et de la Transformation.

En 2014, elle rejoint Schneider Electric en tant que Directrice des Alliances stratégiques. En avril 2017, elle est nommée Présidente-Directrice générale de Schneider Electric France puis Directrice générale Europe Opérations en mai 2021.

Source : Orange

Cryptomonnaies : Francis Ngannou accepte de recevoir la moitié de la rémunération de son combat face à Cyril Gane en bitcoin

[DIGITAL Business Africa] – Le champion du monde de l’UFC, catégorie poids lourds, en phase avec la technologie économique de l’heure. Francis Ngannou porte au plus haut son intérêt pour la cryptomonnaie. Dans un tweet, le 18 janvier 2022, le prédateur, comme il se fait appeler, indique qu’il a accepté de recevoir la moitié de sa rémunération après son combat face au Français Cyril Gane en bitcoin.

Ci-dessous son tweet :

Traduction : « Je crois que le bitcoin peut donner du pouvoir aux gens partout dans le monde. Je suis donc ravi de m’associer à @CashApp pour prendre la moitié de mon indemnité pour mon combat #UFC270 en bitcoins. Je veux rendre les bitcoins plus accessibles à mes fans. Alors, je distribue 300 000 dollars en bitcoins ! Suivez @CashApp + déposez votre $cashtag avec #PaidInBitcoin », a-t-il écrit sur Twitter.

C’est donc près de 176,5 millions de francs Cfa que le champion camerounais recevra en bitcoins. Cerise sur le gâteau, il promet de distribuer officiellement ces 300 000 dollars en BTC à ses abonnés qui installent l’application CashApp. Comment les distribuera-t-il comme annoncé? Les internautes sont aux aguets sur ses comptes.

Selon Coin Tribune, il ne s’agit pas de la première tentative du champion dans le domaine des cryptos. En 2021, il a vendu des tokens non fongibles (NFT) générant 580 000 dollars. Après avoir fait beaucoup de recherches sur le Bitcoin, le Prédateur pense que le Bitcoin est « l’argent du futur ».

Lire aussi : Francis Ngannou : « Non, je ne me battrai plus pour 287 millions de F.CFA ou pour 344 millions de F.CFA. C’est fini ! »

Cash App (anciennement Square Cash) est un service de paiement mobile développé par Square, Inc. Qui permet aux utilisateurs de transférer de l’argent entre eux à l’aide d’une application pour smartphone. Le service est disponible aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le 21 mars 2021, le service a enregistré 36 millions d’utilisateurs actifs. Sa première version date de 2013.

Le Camerounais emboîte ainsi le pas à l’Argentin Lionel Messi, qui lors de son arrivée au Paris Saint-Germain, à l’été 2021, a touché une partie de son salaire en « $PSG », la cryptomonnaie du club, spécifiquement dédiée aux fans du club.

Les cryptomonnaies s’insinuent donc progressivement dans le domaine sportif

Une autre star du football américain Aaron Rodgers, a également fait une annonce similaire en 2021. Aussi, l’application avait déjà fait appel aux célèbres basketteurs des Warriors Klay Thompson et Andre Iguodala. 

« Le monde sportif représente un réel potentiel pour les sociétés crypto et les faits parlent d’eux-mêmes. Ce domaine rallie un public d’ovation large qui aurait difficilement eu vent de ces services. Et si certains investisseurs pensent à d’autres secteurs florissants, celui-ci reste une des meilleures options. Il faut l’admettre, les partenariats avec les célébrités sportives essaiment aisément l’opinion publique. Une grande partie de la population est amoureuse du sport, quel que soit le type », écrit Coin Tribune.

En NBA, les dirigeants de Sacramento nourrissent encore une réflexion quant à ceux mode de paiement pour leurs joueurs. Vivek Ranadive, propriétaire de la franchise (équipe), est passionné des nouvelles technologies.

 « Je vais annoncer dans les prochains jours que je vais proposer à tous les membres de l’organisation des Kings de se faire payer en Bitcoin pour la part de salaire qu’ils souhaitent, y compris les joueurs », a-t-il déclaré en avril 2021.

Par Jean Materne Zambo, CamerExcellence

Baisse de 30% des tarifs de la data au Tchad : « Internet n’est plus un luxe… il doit demeurer à la bourse de tout consommateur tchadien » [Mahamat Idriss Deby Itno]

[DIGITAl Business Africa] – Le ministre tchadien de l’Economie numérique et des Postes a annoncé que le coût de l’Internet sera réduit de 30 à 60% cette année 2022. Le Dr Idriss Saleh Bachar a apporté ces clarifications ce samedi 22 janvier 2022 à l’issue d’une audience que le président du Conseil militaire de Transition, Mahamat Idriss Deby Itno, a accordée à la Commission sectorielle chargée de travailler sur le sujet. Évidemment, c’est le ministre de l’Economie numérique et des Postes, Dr Idriss Saleh Bachar, qui chapeautait la commission.  

« Je voudrais féliciter le Ministère en charge de l’Économie numérique, les fournisseurs et les opérateurs pour cette remarquable baisse de plus de 30% du prix d’accès à l’Internet… Cette réduction substantielle doit marquer le commencement d’une tendance baissière, car l’Internet n’est plus un luxe réservé aux nantis, il doit demeurer à la bourse de tout consommateur tchadien », a indiqué à l’issue de cette audience le président du Conseil militaire de Transition, Mahamat Idriss Deby Itno

Pour sa part, Le Dr Idriss Saleh Bachar, salue la vision du président du Conseil militaire de Transition. « Nous saluons ici la sagacité du président du Conseil militaire de Transition Mahamat Idriss Deby Itno qui a conduit à cette prise de décision salutaire. La baisse du prix de l’Internet ainsi que la suppression de droits de douanes sur les smartphones et les ordinateurs. C’est pour moi aussi le lieu de féliciter pour leur dépassement et la célérité les équipes qui ont travaillé d’arrache-pied pour obtenir ce résultat. Il s’agit du cabinet du Chef de l’État, de l’Arcep Tchad, des techniciens du ministère, des opérateurs Airtel Tchad, Moov Africa et Sotel Tchad », a indiqué le ministre de l’Économie numérique et des Postes du Tchad.

Fruit de la coopération Tchad-Cameroun

Le Tchad et le Cameroun sont liés par un mémorandum d’entente sur l’interconnexion des réseaux de communication électronique, depuis novembre 2021. La signature du mémorandum avait eu lieu dans la Salle des Actes du ministère des Relations extérieures.

Les deux pays-frères sont connectés, depuis lors, à la fibre optique déjà installée au Cameroun. Le ministre de l’Economie numérique et des Postes, Dr Idriss Saleh Bachar, avait tenu ces mots, pour mettre à jour cette coopération : « Dans un monde en perpétuelle évolution, il faut s’adapter au temps et c’est notre raison aujourd’hui de réactualiser nos liens dans le domaine des infrastructures numériques ».

Le coût d’internet ailleurs

Il est des pays africains dont l’accès à internet n’est point la chose la plus facile. D’autres cependant présentent une facture « abordable ». Le site jeuneafrique.com, dans un article édité le 11 juillet 2021, en citait quelques-uns.

Le Soudan pointe en première place, « avec 0,9 dollar le giga de données haut débit, suivi de l’Égypte (1,3 dollar) puis du Maroc (2 dollars), du Rwanda (2,1 dollars) et du Cameroun (2,2 dollars). En Algérie, il faut compter 2,3 dollars, au Sénégal 3,28 dollars et en Côte d’Ivoire 4,8 dollars ». Et de préciser :

« Au Maroc, le prix est passé de 2 dollars en 2019 à 5 dollars en 2020, soit une baisse de -61 %, selon les chiffres de l’A4AI, alliance pour un Internet abordable, résultat notamment de la stratégie Maroc Digital 2020 centrée sur la transformation numérique et la réduction de la fracture digitale ».

Par Jean Materne Zambo

Afrique centrale : les projets régionaux en matière de TIC, de transport et d’énergie en quête de financements sur la table des experts à Douala

[Digital Business Africa] – L’atelier régional de restitution et de validation des résultats de la mission d’Assistance technique pour l’identification des projets d’infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale en vue de leur financement en mode Blending s’ouvre demain 20 janvier 2022 à l’Hôtel La Falaise AKWA.

Cet atelier qui s’achève le 21 janvier rentre dans le cadre du Programme d’Appui à la Gouvernance des infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale (PAGIRN).

Les participants attendus à cet atelier sont les représentants de tous les États bénéficiaires des activités du PAGIRN (trois par pays parmi lesquels un représentant de chaque secteur d’infrastructures concerné) ; les représentants de l’Union européenne ; les représentants des Commissions de la CEMAC et de la CEEAC ; les représentants des institutions régionales spécialisées dans les secteurs d’infrastructures concernés ; les représentants du Programme des Réformes Économiques et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC), les représentants des institutions techniques et financières notamment (BEI, BAD, BM, AFD, KFW) ; les représentants des Cellules nationales d’Appui à l’Ordonnateur National FED en Afrique centrale intéressés ; un représentant du réseau régional des ONG d’Afrique centrale (REPONGAG) ; un représentant de l’union des patronats d’Afrique centrale (UNIPACE) et l’équipe d’assistance technique du consortium COWI/ECORYS.

L’objectif général de l’atelier est de partager les résultats de la mission d’assistance technique avec l’ensemble des bénéficiaires du PAGIRN en vue de leur complétude en matière d’informations fournies et de leur appropriation au niveau national.

Plus spécifiquement, les travaux de l’atelier visent le partage, la validation et l’appropriation nationale des résultats de la mission d’assistance technique sur (i) l’identification des projets régionaux dans les secteurs des transports terrestres (routier et ferroviaire), du transport fluvial, d’énergie et des Technologies d’Information et de Communication (TIC),

(ii) l’analyse des projets régionaux identifiés : état d’avancement ; obstacles/contraintes des projets n’ayant pas atteint l’état de maturité ; les actions à entreprendre en vue de maitriser les contraintes identifiées,

(iii) les options proposées sur la base de la recherche des financements en mode blending des projets régionaux auprès des bailleurs de fonds impliqués dans le financement dedits projet,

(iv) le répertoire des projets régionaux considérés comme éligibles au mode de financement blending sur la base des informations collectées auprès des Etats et des institutions spécialisées rencontrés

En rappel, c’est en juin 2015 à Bruxelles que l’Union Européenne et l’Afrique Centrale, représentée par ses deux Organisations d’Intégration régionale (OIR), la CEEAC et la CEMAC, avaient signé la convention de financement du PIR 11ème FED, pour un montant total de 350 millions d’Euros dont 135 millions d’euros pour le volet « infrastructures régionales incluant 20 millions d’euros pour l’Appui à la gouvernance des infrastructures ».

Cette convention couvre l’ensemble des Etats membres de la CEEAC y compris ceux de la CEMAC ayant ratifié l’Accord de Cotonou révisé (ACR). Elle préconise une approche coopérative novatrice pour le financement des infrastructures dans la région, intitulée « Blending » : un mixage de dons et de prêts visant à obtenir un meilleur impact des fonds alloués dans le cadre du 11ème FED.

Dans ce cadre, une mission d’assistance technique du consortium COWI/ECORYS avait été commise auprès des Commissions de la CEMAC et CEEAC à travers le Programme d’Appui à la Gouvernance des Infrastructures Régionales et Nationales en Afrique centrale (PAGIRN).

L’objectif principal de cette mission visait l’identification des projets d’infrastructures régionales dans les secteurs d’Énergie, des TIC et des Transports, ainsi que l’analyse des opportunités de financement en mode blending desdits projets, la restitution et la validation des résultats en atelier régional au terme de la mission de l’assistance technique.

De manière générale, la mission de l’assistance technique visait un appui à la Commission de la CEMAC (C-CEMAC) dans la maitrise d’ouvrage en matière de gouvernance des infrastructures régionales et nationales.

Par Digital Business Africa

France : la CNIL sanctionne GOOGLE à hauteur de 150 millions d’euros et FACEBOOK à hauteur de 60 millions d’euros pour non-respect de la loi sur les cookies

[Digital Business Africa] – La CNIL a constaté que les sites facebook.com, google.fr et youtube.com ne permettent pas de refuser les cookies aussi simplement que de les accepter. Ce début du mois de janvier 2022, elle sanctionne GOOGLE à hauteur de 150 millions d’euros et FACEBOOK à 60 millions d’euros et leur enjoint de se mettre en conformité dans un délai de trois mois.

La formation restreinte, organe de la CNIL chargé de prononcer les sanctions, a constaté, à la suite de contrôles, que les sites web facebook.com, google.fr et youtube.com proposent un bouton permettant d’accepter immédiatement les cookies.

En revanche, ils ne mettent pas en place de solution équivalente (bouton ou autre) pour permettre à l’internaute de refuser facilement le dépôt de ces cookies. Plusieurs clics sont nécessaires pour refuser tous les cookies, contre un seul pour les accepter.

La formation restreinte a considéré que ce procédé porte atteinte à la liberté du consentement : dès lors que, sur internet, l’utilisateur s’attend à pouvoir rapidement consulter un site, le fait de ne pas pouvoir refuser les cookies aussi simplement qu’on peut les accepter biaise son choix en faveur du consentement. Cela constitue une violation de l’article 82 de la loi Informatique et Libertés. 

Du fait de ce manquement, la formation restreinte de la CNIL a prononcé :

En complément des amendes, la formation restreinte a enjoint aux sociétés de mettre à disposition des internautes situés en France, dans un délai de 3 mois, un moyen permettant de refuser les cookies aussi simplement que celui existant pour les accepter, afin de garantir la liberté de leur consentement. À défaut, les sociétés devront chacune payer une astreinte de 100 000 euros par jour de retard.

Ces deux décisions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie globale de mise en conformité initiée par la CNIL depuis plus de 2 ans auprès d’acteurs français et étrangers éditant des sites à forte fréquentation et ayant des pratiques contraires à la législation sur les cookies.

Depuis le 31 mars 2021, date de la fin du délai accordé aux sites et applications mobiles pour se mettre en conformité avec les nouvelles règles en matière de traceurs, la CNIL a adopté près de 100 mesures correctrices (mises en demeure et sanctions) en lien avec le non-respect de la législation sur les cookies.

Refuser les cookies doit être aussi simple que de les accepter - La CNIL sanctionne Google et Facebook | Les investigations : La CNIL a reçu plusieurs plaintes dénonçant les modalités de refus des cookies sur les sites web facebook.coim, google.fr et youtube.fr ; des contrôles en ligne ont été effectués sur ces sites. Les manquements : un bouton permet d'accepter immédiatement les cookies mais il n'existe pas de solution équivalente pour les refuser aussi facilement. Ce procédé porte atteinte à la liberté du consentement des internautes et constitue une violation de l'article 82 de la loi Informatique et Libertés. La décision : la formation restreinte de la CNIL a prononcé : une amende de 60 millions d'euros à l'encontre de Facebook ; deux amendes pour un montant total de 150 millions d'euros à l'encontre de Google.

Source: Cnil

Alphonse Nafack [JFN-IT] : « Après la Business Competition, nous aurons d’autres séminaires avec CentraleSupélec sur l’industrie 4.0 et sur la Supply Chain »

[Digital Business Africa] – La JFN-IT E4IMPACT Center a organisé le 16 janvier 2022 au campus JFN-IT de Bonamoussadi (Santa Barbara) la 1ère édition de la Business Competition du programme Global International MBA In Impact Entrepreneurship. Occasion pour Digital Business Africa d’interroger Alphonse Nafack, le fondateur de la Jacky Felly Nafack Institute of Technology (JFN-IT), par ailleurs DG d’Afriland First Bank, sur les objectifs de ce programme et sur les perspectives.

Digital Business Africa : Quel est l’objectif de cette Business Competition organisée par la JFN-IT E4IMPACT Center ?

Alphonse Nafack : Cela a commencé avec la Business Idea Competition où l’on a sélectionné des projets qui sont passé par un cycle de formations. Aujourd’hui c’est en quelque sorte une évaluation du travail qu’ils ont fait.

Au terme du processus, les projets sélectionnés participeront à la croissance du Cameroun. Car ils entreront dans la SND 30 et participeront avec efficacité et avec assurance à l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035. Voilà l’objectif et c’est notre apport à la réalisation de cette vision du gouvernement camerounais.

Digital Business Africa : Peut-on dire que c’est le prolongement de votre vision pour la formation des Camerounais ?

Alphonse Nafack : Cette Business Competition s’inscrit effectivement en droite ligne avec ce que nous avons commencé à faire il y a 22 ans. C’est le prolongement d’une vision, d’une démarche qui vise à offrir une vraie formation aux Camerounais. Pas seulement une formation académique, mais également une formation entrepreneuriale. A la fois au primaire, au secondaire et aujourd’hui à l’université avec en bonus ce volet entrepreneurial.

Et ce n’est qu’une partie. Car après ce volet entrepreneurial, il y aura un autre séminaire qui va porter sur la formation aux certifications Google Cloud avec notre partenaire Google Cloud. Nous aurons également d’autres séminaires avec CentraleSupélec sur l’industrie 4.0 et sur la Supply Chain. Ce sont là quelques contenus de notre formation et cela ne fait que commencer.  

Digital Business Africa : Pour vous, le financement des projets n’est plus un problème. Vous dites qu’il y a de l’argent et que ce qui est important, ce que vous attendez des jeunes Camerounais, ce sont des projets bien montés qui répondent aux besoins des populations. Quelles sont les garanties pour les jeunes qui ont des projets, qui postulent, qui présentent leurs projets que ceux-ci seront effectivement financés ?

Alphonse Nafack : Dans la loi des finances de 2021 promulguée par le Chef de l’État, le Cameroun a prévu un dispositif de soutien aux entreprises avec la mise sur pied d’une ligne de garantie et de crédit de 200 milliards de francs Cfa destinée aux entreprises. C’est une première. Dans cette enveloppe, 170 milliards de francs Cfa sont réservés aux entreprises privées.

De quoi d’autres avons-nous donc besoin si ce n’est que cette garantie de l’État à accompagner ces PME ? L’État camerounais prend donc désormais 50% des risques et la banque 50%. Si nous mettons en œuvrer ce dispositif, les problèmes de financement ne se poseront plus.

Je ne m’appuie que sur ce dispositif-là en attendant l’appui confirmé des partenaires de JFN-IT comme la fondation italienne E4Impact et les autres. De quoi d’autres avons-nous besoin quand tout cet écosystème est déjà en place ?

Propos recueillis par Beaugas 0rain DJOYUM

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Cameroun : Les premiers lauréats de la Business Competition de la JFN-IT E4IMPACT Center qui bénéficieront d’un accompagnement financier sont connus

[Digital Business Africa] – Fany Miglange Kengne (BioGaz) et Yannick Nvomdo (PayMe Quick) sont les deux premiers lauréats de la Business Compétition du programme Global International MBA In Impact Entrepreneurship organisé par la JFN-IT E4IMPACT CENTER le 16 janvier 2022, au campus JFN-IT de Bonamoussadi (Santa Barbara).

Parmi les 10 projets en compétition, ils ont respectivement obtenu les notes de 18/20 et de 17/20 attribuées par un jury composé d’une dizaine d’experts et présidé par Alphonse Nafack, ADG d’Afriland First Bank et promoteur de la JFN-IT.

La première, avec son projet BIOGAS, propose de fabriquer des panneaux solaires et des pavés grâce aux déchets plastiques plus précisément les bouteilles plastiques, tout en produisant du fuel et du gaz domestique avec à la clé la protection de l’environnement. Le second quant à lui veut faire de PAYMEQUICK une plateforme de paiement électronique permettant à toute personne ayant un numéro de téléphone de recevoir ou d’effectuer des paiements.

Les deux projets intègrent donc officiellement la JFN-IT E4IMPACT CENTER et vont bénéficier d’une formation supplémentaire pour peaufiner leurs projets, mais surtout pour obtenir les financements en vue du développement de leur projet respectif.

Financements mis à disposition par les partenaires de la fondation italienne E4Impact partenaire de la JFN-IT E4IMPACT CENTER.

La fondation, en plus ses ressources, s’emploiera à trouver des investisseurs pour ces projets. Assurance en a en tout cas été donnée par  Flavien Tchamdjeu, le Manager d’E4Impact pour l’Afrique francophone. Assurance confirmée par Alphonse Nafack pour qui le financement ne représente plus un frein pour les entrepreneurs qui choisissent la JFN-IT E4IMPACT CENTER.

Cette Business Compétition du programme Global International MBA In Impact Entrepreneurship s’est déroulée en deux phases : Le Business Plan Competition (BPC) pour les entrepreneurs sortants (2021-2022) et le Business Idea Competition (BIC) pour les entrepreneurs entrants (2022-2023).

A travers ces deux concepts, JFN-IT E4IMPACT Center apporte une innovation dans l’offre d’accompagnement à forte valeur ajoutée aux entrepreneurs. Une offre structurée autour des programmes de formation-incubation des projets d’accélération des entreprises.

« La Business Compétition est un moment de rencontre, d’échange, de conseil, de partage d’expériences et de networking entre entrepreneurs, investisseurs et autres membres de l’écosystème entrepreneurial. Il a pour but d’évaluer les projets des entrepreneurs d’impact en formation-incubation au sein de JFN-IT E4IMPACT Center », souligne Antoine NKOLO, le directeur général de la JFN-IT E4IMPACT Center.

L’originalité de ce programme consiste à la soumission de chaque entrepreneur à un grand oral devant un jury qui apprécie la plus-value du projet et son adéquation au marché. Un jury composé d’éminentes personnalités et présidé par Alphonse Nafack, ADG d’Afriland First Bank et promoteur de la JFN-IT.

Cette Business Compétition était parrainé par l’Ambassade d’Italie au Cameroun. Mauro Battistella, Consul d’Italie à Douala, a représenté l’ambassade d’Italie à cette rencontre : « Créer une entreprise est très difficile. La faire rester viable est encore plus difficile. L’ambassade d’Italie a favorablement répondu à la demande de Monsieur Alphonse Nafack et a accepté de parrainer cet événement. J’avais déjà constaté qu’en plus de la fondation E4IMPACT le ministère des Affaires étrangères et l’Agence pour la coopération internationale était déjà présents. Nous sommes les bienvenus pour accompagner toutes les initiatives destinées à accompagner ou à aider la création des entreprises viables et des emplois », a confié Mauro Battistella à Digital Business Africa.

Le jury constitué

La Business Compétition

En rappel, la Business Competition est un ensemble constitué de trois ensembles, à savoir la :

1 – Business Plan Competition : étape qui couronne douze mois d’accompagnement de haut niveau qui a permis aux entrepreneurs de passer d’une idée de création ou de développement d’entreprise à une entreprise testée et validé sur le marché (bancable).

Le classement du Jury au terme de la Business Plan Competition

RANGNomsPRENOMSMOYENNE
 1erKENGNEFANY MIGLANGE18,00
 2eNVOMDOYANNICK17.00
 3eMEKA ABESSOLOGEORGES15 .00
 4eDJIEDZOLE YMELIEKANT ARLAND15.00
 5eKOUAM MANGUAINGPATRICIA SYLVIE15.00
 6eNONOALAIN CLAUDE15.00
 7eNJEUKEMOUSMANE LAZAR12.00
 8eELOGO MESSANGA IISYLVAIN12.00
 9eNOUMBOUWOFABRICE JUNIOR10.00
 10eNOUMBOUWOIVANS LOIC7.05

2 – Business Idea Competition : phase de sélection de projets à fort impact économique, social et environnemental qui intégrerons le Global International in Impact Entrepreneurship, fruit de la collaboration entre E4IMPACT FOUNDATION spin off de l’Université Catholique Sacré de Milan et JFN-IT.

Le classement au terme de la Business Idea Competition 

Session : Business Idea Competition 2022
EntrepreneurProjetSecteur d’activité
1- AHMADOU WADIRI LOGONE RIZ Production et commercialisation du Riz local Agri-Business
2- MONGOUE IDRISSSunLand Energy Production et distribution d’énergie Agri-Business
3- WOKHUI JEAN AIMEBiocarrylife Production, commercialisation  du Café et Produits cosmétiques Agri-Business
4- ANZAN VALERI FERME Agropastorale Elévage
5- PINDJOU NELSON DIGIT AD Plateforme de diffusion de publicité sur affichage numérique partout dans le mondeConseil, Communication digitale
6-  BAKAMI SIMON  Gestion des Parc Matériel (Fleet Mangement)Maintenance industrielle.
7- KAMDEM TCHUENTE JOELKAM SARL Production d’huile végétale Bio à base du TournesolAgri-Business
8- KOYOUO ZUFE STEPHANE Production et commercialisation d’huiles de cuisine assaisonnée, de poissons Agri-Business
9- MAFO TCHINDA GHISLAINE MISS JEANNET COSMETIQUEIndustrie Cosmétique
10- ZEKENG DONGMO AFRICA FINANCIAL MARKET Création d’une cripto monnaie appeler CauricoinMonnaie-Digitale Blockchain
11- FADIMATOU BOBBO SASAFAI Culture et transformation d’arachide et en huile de cuisine Agri-Business
12- ABOUBAKAR KADIRIAkresImmobilier
13- DJUNE JASMINE DANA TENABO Transformation et commercialisation des fruits et légumes en jus naturelsAgri-Business
14- TOTTO CHARLESAquaculture (crevettes)Agri-Business
15- DONFACK VictorBeyourself Sarl   Conseil, Orientation, Education  Education
16- YOUSSOUFATransformation et commercialisation du Bois  Industrie du bois
17- TEFUENA YOLENE GAELLETEMA SARL   Soin Cutanés  Esthétique

3 – Global MBA in Impact Entrepreneurship and Management

C’est un MBA délivré par l’Université Catholique Sacré Cœur de Milan.  L’objectif est de former les futurs entrepreneurs capables de combiner impact social, environnemental et économique en Afrique francophone. Un modèle de formation qui s’appuie sur une formule en présentiel et en distanticiel avec coaching et mentoring sur mesure.

JFN-IT E4IMPACT Center

La JFN-IT E4IMPACT Center est le tout premier centre d’incubation et d’accélération privé agréé (Agrément N 21400001/D/MINPMEESA/SG/DAJ du 29 OCT 2021) au Cameroun par le Ministère des petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat. Fruit de la Collaboration entre JFN-IT et E4IMPACT FOUNDATION d’Italie, il s’agit d’un centre d’innovation et d’entrepreneuriat qui encourage et soutient les entrepreneurs camerounais à concevoir, développer, accélérer et accroître la performance des entreprises à fort impact social et environnemental.

JFN-IT

La JFN-IT pour sa part, née d’une démarche volontariste conduite par Alphonse Nafack, banquier chevronné et passionné d’éducation et de formation, s’inscrit dans une trajectoire de différenciation au sein d’un paysage universitaire camerounais en pleine mutation.

Cette vision se caractérise par une proposition originale, autour d’une identité forte et de projets audacieux, en se fixant pour objectif de donner l’opportunité à de milliers d’étudiants de poursuivre des études universitaires sanctionnées par un diplôme de scientifique ou de manager, dans un établissement universitaire à taille humaine, situé dans un lieu d’exception.

Par Beaugas Orain DJOYUM

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Thibault Baras : « Nous espérons développer au Cameroun un centre de formation dédié aux technologies virtuelles et à la réalité augmentée »

[DIGITAL Business Africa] – Lors du match d’ouverture de la CAN Total Energies 2021 ce 09 janvier 2022, l’hologramme virtuel d’un lion est apparu sur le toit du stade et sur l’esplanade. Thibault Baras, le directeur général de Dreamwall (studio d’animation 2/D 3/D et de création graphique) et de Keywall (solution TV dans la création de décors virtuels et réalités augmentée aux habillages d’émissions), créateur de cet hologramme, a tenu une conférence sur les technologies virtuelles et la réalité augmentée à l’Institut de Formation et de Conservation du Matériel audiovisuel, IFCPA, ce lundi 10 janvier 2021.

Digital Business Africa l’a rencontré au terme de cet échange avec les jeunes pour une interview. Précisions, il n’a pas souhaité parler du montant de son travail. L’interview porte donc simplement sur son travail.

Thibault Baras : « Nous espérons développer au Cameroun un centre de formation dédié aux technologies virtuelles et à la réalité augmentée »

DIGITAL Business Africa :  L’hologramme du lion apparu au stade Olembé lors de la cérémonie d’ouverture de la CAN 2021 a suscité des messages d’admiration parmi plusieurs internautes. De quoi est fait cet avatar ? Et quels étaient les jeux de cette technologie ?

Thibault Baras : C’est un lion virtuel en réalité augmentée, animé qui fonctionne comme un moteur de jeux. Il mesure 16 mètres de haut, six mètres de long et pèse plus d’une tonne. Ce ne pouvait pas être possible de mettre une statue comme celle-là sur la tribune. Heureusement c’était virtuel ; le toit ne s’est pas effondré (rire). Tout le monde a pu bénéficier de ce spectacle…  

Thibault Baras : « Nous espérons développer au Cameroun un centre de formation dédié aux technologies virtuelles et à la réalité augmentée »

Il était important d’empêcher que le lion entre en collision avec les danseurs sur la scène. Tout comme il est important de respecter l’environnement. Et donc la réalité augmentée ne fait sens que si elle est crédible à un certain niveau. Puisqu’ici, on sait bien qu’un lion géant n’existe pas. Par contre, son intégration dans un environnement réel est utile.

Par exemple s’il avait plu, il aurait été logique qu’il y ait de la pluie qui passe devant le lion, de la fumée ou des choses comme ça. En réalité augmentée, l’on doit prendre en compte tous ces éléments.

DIGITAL Business Africa : Comment un tel projet a été pensé et mis en œuvre ?

Thibault Baras : Au niveau de la réalité augmentée, nous avons un partenaire technologique qui est une société turque. Cette entreprise a été l’une des premières à intégrer l’utilisation des moteurs de jeux dans les technologies de télévision et de l’audiovisuel. Nous utilisons donc ces technologies qui permettent l’insertion d’éléments virtuels de réalité augmentée au sein du monde réel.

DIGITAL Business Africa : Le peuple camerounais peut-il s’attendre à une autre apparition de ce lion à la cérémonie de clôture de la CanTotalEnergie 2021 ?

Thibault Baras: Peut-être peuvent-il s’y attendre. En tout cas, je ne serai plus là.

DIGITAL Business Africa : Vous avez travaillé chez Canal+, où vous avez innové avec un système statistique qui a transformé le reportage sportif. Quel regard portez-vous sur le niveau d’infographie des chaînes de télévisions africaines ? 

Thibault Baras : J’ai regardé quelques programmes dans ma chambre d’hôtel, le soir très tard en revenant du stade. Je pense qu’il y a une marge de progression en matière d’infographie dans les chaines africaines. Mais, je n’ai pas suffisamment d’expérience pour juger ce que proposent les chaines africaines dans le domaine de la réalité virtuelle.

DIGITAL Business Africa : Que fait Dreamwall pour accompagner les jeunes talents camerounais dans la réalité augmentée ?

Thibault Baras : Avant la Covid-19, le studio de Dreamwall était ouvert à Yaoundé. L’on pouvait recevoir toutes les personnes désireuses de se faire former dans la réalité virtuelle. Maintenant, cela n’est plus possible. Nous sommes obligés de limiter les effectifs et surtout en ayant recours au télétravail. Cela n’a pas beaucoup de sens. Dans le futur, on espère développer un centre de formation dédié aux technologies virtuelles et de réalité augmentée au Cameroun. Là, il y aura un premier projet, puis devra s’ouvrir un centre de formation, dans tous les cas. Mais, ce n’est pas à l’ordre du jour.

Thibault Baras : « Nous espérons développer au Cameroun un centre de formation dédié aux technologies virtuelles et à la réalité augmentée »

DIGITAL Business Africa : Un mot à l’endroit à ces étudiants qui voudraient faire leurs preuves dans la technologie de la réalité augmentée

Thibault Baras : Pour pouvoir embrasser l’utilisation de ces nouvelles technologies, il faut s’intéresser à tout ce qui se passe dans le monde, en matière de technologie. Mais, il y a un élément essentiel : ce sont les moteurs de jeux. Il faut se concentrer sur eux, sur leur utilisation à travers des formations en ligne. C’est l’avenir dans la télévision, que ce soit dans l’automobile, l’aviation, la médecine. Ces sont ces moteurs de jeux qui vont vous permettre, dans quelques années, de porter des lunettes de réalité augmentée. Quand vous irez chez le médecin, vos lunettes pourront vous montrer l’intérieur de votre corps.

Propos recueillis par Jean Materne Zambo

Smart Click Africa lance le concept CamerExcellence pour célébrer les talents camerounais qui excellent à l’international

[Digital Business Africa] – A l’occasion de la CAN TOTAL ENERGIES 2021, l’association Smart Click Africa, en collaboration avec le cabinet ICT Media STRATEGIES, spécialisé dans l’e-Réputation et le Personal branding, a lancé ce 09 janvier 2022 à Yaoundé la plateforme web CamerExcellence (www.camerexcellence.cm) afin de célébrer les talents camerounais dans tous les domaines.

L’association profite ainsi de cette compétition pour proposer sur le site web CamerExcellence.com, ainsi que sur ses réseaux sociaux Facebook, Twitter, LinkedIn, TikTok et Instagram (@CamerExcellence) des portraits, visuels et quelques vidéos des talents camerounais dans le sport, la culture, l’économie, l’innovation et bien d’autres domaines où les Camerounais excellent. L’accent est mis sur les ceux qui brillent sur la scène internationale.

« CamerExcellence est l’occasion d’inspirer davantage les jeunes camerounais et ceux du monde, en racontant et/ou en présentant sur le web et sur les réseaux sociaux  l’histoire des figures et icônes camerounaises qui, par la force de leur travail, de leur abnégation et de leur détermination, ont réussi et font la fierté du Cameroun.  Durant cette CAN Total Énergies 2021, nous allons, en plus du foot, célébrer ces talents qui font l’excellence camerounaise. Nous présentons au monde cet autre visage du Cameroun : un vivier et un réservoir de compétences diverses où chaque État de la planète peut puiser pour réaliser des exploits, réussir et atteindre l’excellence », explique Beaugas Orain DJOYUM, président de l’association Smart Click Africa et par ailleurs DG de ICT Media STRATEGIES.

Il précise que le déploiement se fera davantage sur le web et invite les Camerounais à produire davantage de contenus médiatiques sur les icônes camerounaises et à les partager sur le web et les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #CamerExcellence.

A propos de Smart Click Africa

Créée en 2018, l’Association Smart Click Africa a pour objectif de promouvoir un Internet sain et sûr. Elle s’engage dans la promotion d’un meilleur usage du web, des réseaux sociaux et des solutions numériques en Afrique. L’association a déjà lancé plusieurs projets comme le programme 10 Millions Smart Citizens ou encore récemment la plateforme Covid19.CM.

Plus d’infos sur smartclickafrica.org

A propos de ICT Media STRATEGIES

Créé en 2015 à Yaoundé, le cabinet ICT Media STRATEGIES est spécialisé dans la veille stratégique, l’e-Réputation et le Personal branding. Il accompagne les États, les entreprises et les particuliers dans l’amélioration de leur réputation en ligne à travers diverses actions.

Plus d’infos sur ictmedia.africa 

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Soutenu par l’ARPCE, YEKOLAB a formé gratuitement à la pointe de la technologie 2500 jeunes Congolais désormais certifiés

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YEKOLAB est un organisme de formation et d’incubation d’entreprises à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901 (récépissé de déclaration N°271/014/MID/DGAT/DER/SAG/). Il est le plus grand centre de formation en développement logiciel et d’incubation d’entreprises en Afrique Centrale, créé en janvier 2014, sous l’impulsion de l’Agence de Régulation des Postes et Communication Electroniques (ARPCE), par un jeune Congolais, Monsieur Max Bonbhel, professionnel de l’informatique accompli et initiateur de JCERTIF International.De 2014 à 2019, les activités de YEKOLAB, dont l’ambition est d’apporter des réponses concrètes à l’épineux problème de déficit en compétences spécialisées en TIC, ont porté sur :

☑️Une cinquantaine de formations certifiantes et gratuites de haut vol aux nouvelles technologies et métiers émergents;

☑️Un incubateur de startup pour des jeunes porteurs de projets afin d’encourager l’entrepreneuriat et accélérer la création d’entreprises;

☑️Un Laboratoire dédié à la recherche et le développement à travers la réalisation de projets innovants et open source.

Pendant les cinq premières années de son existence, grâce à l’appui technique, financier et matériel de l’ARPCE, YEKOLAB a formé gratuitement à la pointe de la technologie, des milliers de jeunes Congolais, de 7 à 35 ans, dont 2500 certifiés.

Ces programmes tenus sur les campus YEKOLAB de Brazzaville, Pointe-Noire et en ligne, ont permis à ces jeunes de créer une quinzaine d’entreprises tandis que d’autres ont été recrutés dans des entreprises de la place et à l’ARPCE. Ces jeunes font aujourd’hui la fierté du Congo.

Encouragé par le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala, YEKOLAB a lancé en 2021 quatre (4) autres projets, à savoir :

1️⃣YEKOELITE : Ecole Supérieure de Technologie et de Management. L’assurance d’un diplôme qui atteste d’une double compétence, en Technologie et en Management.

2️⃣ YEKOLAB FOR KIDS : Avec pour partenaire, ALGORA, une des meilleures écoles de programmation pour enfant en France, YEKOLAB FOR KIDS est le tout premier programme d’enseignement de la programmation (Robotique) à des enfants et adolescents en République du Congo.

3️⃣ YEKOLAB Business Center : un centre d’affaires dédié aux startups, indépendants et entrepreneurs, conçu pour améliorer la performance en favorisant le bien-être, le travail collaboratif et la créativité.

4️⃣YEKOLAB Talent : une Régie de Développement logiciel à distance et une plateforme qui vise à mettre à la disposition des entreprises aussi bien au niveau national que mondial une main d’œuvre congolaise qualifiée et compétitive : des experts congolais hautement qualifiés, certifiés et multilingues capables d’intégrer ou de prendre en charge des projets d’envergure dans le secteur des nouvelles technologies.

Les actions de Yekolab soutenues par l’ARPCE en vidéo

https://www.facebook.com/watch/?v=1049918735859064

Sources : Yekolab, ARPCE

Fidèle à son ADN, l’ARPCE Congo s’emploie à développer les compétences et soutenir la jeunesse qui innove

Pour l’équipe dirigeante de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE), la ressource première d’une entreprise, d’un pays ou d’une nation reste l’Homme. C’est pourquoi, dès sa création, l’ARPCE s’est fortement impliquée dans un secteur qui ne relève pas de ses missions régaliennes : La formation.  En effet, dans le cadre de son engagement sociétal et environnemental, l’Autorité de Régulation a mis en place un plan très volontariste pour soutenir des structures éducatives et accompagner les ONGs qui œuvrent pour le développement des compétences techniques des jeunes, des étudiants et du corps enseignant.

Entre 2010 et 2012, grâce à sa politique RSE, l’ARPCE avait octroyé des centaines de bourses d’études à des étudiants majeurs de leur promotion, dans le cadre d’un programme d’orientation académique et de soutien des étudiants et des enseignants, dénommé le SIPEEC.

A travers l’association SDA, elle a su attirer, par le biais des colloques et forums, des compétences congolaises de la diaspora, formé des jeunes dans le domaine du leadership et de l’entrepreneuriat et soutenu les efforts du gouvernement en matière de renforcement du système sanitaire.

L’ARPCE a également apporté des réponses concrètes à l’épineux problème du déficit en ressources humaines dans le secteur des TIC. La stratégie de l’Autorité de régulation s’articule principalement autour du développement des compétences jugées insuffisantes dans le domaine des TIC, de la promotion des activités numériques et de la culture numérique auprès des différentes couches sociales.

C’est dans cette optique que l’ARPCE a activement contribué à la création des plateformes qui facilitent les échanges entre les étudiants et le monde professionnel. On peut citer, entre autres : 

– Le Programme Universitaire d’Innovation Technologiques et des Services (PUITS), une initiative mise en œuvre en partenariat avec l’Université Marien NGOUABI de Brazzaville, qui permet de développer des compétences numériques et technologiques du personnel enseignant et non enseignant.

– OSIANE, le Salon international des technologies et de l’innovation, une initiative de l’association PRATIC qui réunit chaque année à Brazzaville, des milliers d’acteurs et experts locaux et internationaux, de l’écosystème numérique.

  • YEKOLAB, un centre d’excellence en TIC qui forme gratuitement les jeunes Congolais aux métiers du numérique, grâce à l’appui technique, financier et matériel de l’ARPCE.

Aujourd’hui, ces jeunes filles et garçons sont devenus des acteurs à part entière du secteur et écrivent de belles histoires dans l’écosystème du Numérique au Congo. Les formations de haut niveau dont ils bénéficient sont dispensés par, entre autres, des experts Oracle et Google, et sont reconnues au niveau mondial.

Bien que beaucoup reste encore à faire, les réalisations accomplies par  YEKOLAB et les autres initiatives sont très appréciables et l’ARPCE est fière de soutenir de si belles initiatives qui mettent au centre une jeunesse congolaise qui innove.

En ce qui concerne YEKOLAB, il convient de noter que des milliers de jeunes, de 7à 35 ans, y ont été formés à la pointe de la technologie (50 formations certifiantes autour des TIC ; Yekolab for Kids, Yekolab Elite).  Par ailleurs, YEKOLAB offre aussi des programmes de formations sur les thèmes suivants:

  • Développement personnel
  • Leadership et management
  • Business development

De 2014 à 2019, ces compétences ont permis aux jeunes formés et incubés à YEKOLAB de créer une quinzaine d’entreprises tandis que d’autres ont été recrutés dans des entreprises de la place et à l’ARPCE. Ces jeunes font la fierté du Congo aussi bien en local qu’à l’international.

Enfin, toujours au titre l’engagement citoyen de l’ARPCE, sans être exhaustif, il sied de mentionner les appuis multiples qu’elle apporte à bien d’autres initiatives, parmi lesquelles :

  • Le centre d’encadrement initié par l’honorable Marien Monbonzo en vue de faciliter l’orientation universitaire des cinquante premiers élèves du baccalauréat session de juin 2021, des différents départements du Congo.
  • L’organisation de différentes éditions des « Universités du Numérique », du Docteur Antonin Idriss Bossoto, Enseignant-chercheur à l’Université Marien Ngouabi.
  • La création d’une plateforme pour les “Journalistes 2.0” qui occupent aujourd’hui leur place sur la toile et savent faire entendre leurs voix en produisant des contenus de qualité, dans le respect de la déontologie de leur métier.
  • La réalisation de différentes éditions de la « Digital Week Academy », de M. Biberic Lokwa, qui vulgarise l’usage des technologies numériques même dans les contrées les plus éloignées du pays.

L’ADN de l’ARPCE est à n’en point douter, de soutenir des initiatives qui accompagnent le développement. Cette volonté du Régulateur a été également affichée au niveau du Fonds pour l’Accès et le service universels des Communications Electroniques (FASUCE), dont il est l’organe de gestion, en dotant, en une année, 13 établissements scolaires et universitaires du Congo, de salles multimédias rénovées, équipées et connectées à Internet haut débit.

Les résultats de cette politique RSE (Responsabilité Socitétale de l’Entreprise) très volontaristes de l’ARPCE sont très fructueux et encourageants. C’est ainsi que dans son plan d’action 2022 l’ARPCE prévoit de renforcer ces acquis et d’aller encore plus loin, à travers l’établissement de nouveaux partenariats avec des structures engagées dans la formation comme, l’Ecole Supérieure de Technologie du Littoral de Pointe-Noire qui forme les élèves de la Terminale aussi bien dans le domaine des technologies que de la gestion maritime et portuaire.

Toutes ces initiatives s’alignent sur la mission de l’ARPCE qui, en plus de promouvoir les secteurs régulés, appelle le Régulateur à accompagner l’inclusion du numérique dans tous les secteurs du pays en réduisant la fracture numérique au sein de la population, tout en étant le garant des services et le promoteur du développement des innovations technologiques du secteur.

Source : ARPCE

Cameroun : Alain Blaise Batongue nouveau directeur des Affaires institutionnelles et réglementaires d’Orange Cameroun

[Digital Business Africa] – L’ancien secrétaire exécutif du Gicam, Alain Blaise Batongue, est désormais le Directeur des Affaires institutionnelles et réglementaires d’Orange Cameroun, la filiale de l’opérateur français des télécommunications Orange.

L’annonce a été confirmée ce jour par l’intéressé joint par Digital Business Africa. La nouvelle entité dont il assure la direction va coordonner les activités de plusieurs services.  « Sous ma coordination : le Directeur d’Orange Digital center, le directeur de la Fondation Orange, le chef de département Relations institutionnelles, le chef de département de la Réglementation, le chef de cellule de communication », indique Alain Blaise Batongue dans une publication partagée sur WhatsApp.

L’intéressé affirme avoir signé son contrat le 05 janvier 2022 et indique qu’il commence le service dès ce 10 janvier 2022.

C’est le 1er février 2021 qu’Alain Blaise Batongue avait mis un terme à sa poste de Secrétaire exécutif du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam).

«Au terme de neuf années pleines et en accord avec le Président Célestin Tawamba, je mets fin à mes fonctions de Secrétaire exécutif du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) à compter du 1er février 2021 », avait-il indiqué dans un communiqué publié le 15 janvier 2021.

« Tout au long de ces années, j’aurai investi de mon temps et de mon énergie au service des défis immenses du Gicam. Et c’est avec fierté et humilité que j’apprécie ce parcours et tous ceux qui ont œuvré à le rendre fructueux… Au moment où je m’apprête à passer le témoin, je veux redire combien je me suis enrichi de cette expérience extraordinaire au service du patronat et au cœur des négociations sur les politiques publiques en matière économique et sociale au Cameroun, au plan sous régional et international», écrivait-il dans son communiqué.

Il avait été remplacé par Aline Valérie Mbono, ex directeur des Affaires juridiques de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic). Cette dernière était nommée directrice exécutive du Gicam.

Depuis lors, Alain Blaise Batongue s’était engagé dans des consultations diverses en communication et en lobbying avec son cabinet Scope Consulting and Services.

Avant le Gicam qu’il rejoint en mars 2012, Alain Blaise Batongue a été durant cinq années le directeur de publication du quotidien Mutations.

Agé de 57 ans, il avait été élu pour un mandat de deux ans à la Vice-Présidence du Conseil économique et social de l’Union africaine (Ecosocc) en 2017 au terme de la session ordinaire de mi-mandat de la 2ème Assemblée générale permanente de l’Ecosocc. tenue au Caire en Egypte du 27 au 31 mars 2017.

En 2019, celui qui avait également été Président de la section camerounaise de l’Union de la presse francophone, a été porté à la tête du Comité Consultatif d’orientation du port autonome de Kribi (CCO-PAK).

Dès ce 10 janvier 2022, c’est une nouvelle expérience professionnelle qu’il embrasse.

Par Digital Business Africa

Paul Biya : “Je demande au Gouvernement d’intensifier la sensibilisation de toutes les couches sociales à un usage citoyen des réseaux sociaux”

Digital Business Africa vous propose l’intégralité du discours du Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, à la Nation à l’occasion de la fin d’année 2021 et du Nouvel An 2022.

“Mes chers compatriotes,

Cette année encore, la pandémie du corona virus aura été, partout dans le monde, l’un des principaux sujets de préoccupation. 

Les efforts considérables qui ont été jusqu’à présent accomplis par la communauté scientifique et les Etats, n’ont pas encore permis d’enrayer cette maladie.

Au fil du temps, l’on observe que ce virus a tendance à s’adapter à notre environnement. L’apparition de nouveaux variants en est la preuve, ce qui rend la maîtrise de cette pandémie particulièrement difficile. 

Elle continue malheureusement d’endeuiller des familles, de déréguler la vie sociale et de créer des distorsions économiques.

Devons-nous pour autant perdre espoir et nous résigner au pessimisme. A l’évidence NON.

L’histoire nous apprend que cette épidémie n’est pas la première. Elle est sans doute loin d’être la dernière, à laquelle l’humanité sera confrontée. 

Je suis du reste persuadé que nous arriverons à bout du corona virus, de la même manière que les épidémies qui l’ont précédées ont été jugulées.

Pour ma part, je ne ménagerai aucun effort pour que ce qui doit être fait pour freiner sa propagation dans notre pays, le soit effectivement. 

La stratégie de riposte que le Gouvernement met en œuvre produit des résultats fort appréciables. Depuis deux ans, elle a permis de sauver des vies et de limiter l’expansion du COVID-19 dans notre pays. 

Elle doit donc se poursuivre et au besoin s’améliorer, afin de mieux s’adapter aux mutations de ce virus pernicieux.

Il est par conséquent impératif de ne pas baisser la garde et de continuer à respecter les règles d’hygiène et les mesures barrières, telles que le port du masque dans tous les lieux publics ou la distanciation physique.

Mais au regard de la nocivité de ce virus, la vaccination constitue sans doute une mesure barrière supplémentaire. 

Dans bien des cas, un schéma complet de vaccination permet d’éviter des complications graves de cette maladie, qui sont généralement fatales.

C’est la raison pour laquelle je demande à tous et à chacun de se faire vacciner, et de ne pas prêter le flanc aux conjectures complotistes qui foisonnent sur les réseaux sociaux, concernant le vaccin contre le corona virus. 

En effet, en combinant le respect des mesures barrières à la vaccination, nous parviendrons à briser la chaine de contamination de ce virus, et à retrouver plus rapidement une vie normale.

Mes chers compatriotes,

La persistance de la crise sanitaire liée à la pandémie du COVID-19 ne nous a pas fait perdre de vue le cap que nous nous sommes fixés, dans le cadre de notre Stratégie Nationale de Développement sur la période 2020-2030.

En dépit de ses répercussions négatives sur le tissu économique, nous avons inlassablement poursuivi la réalisation de nos projets structurants, grâce à une mobilisation soutenue des recettes non pétrolières, aux mesures internes de redressement budgétaire et à l’accompagnement de nos partenaires au développement.

Les réformes mises en œuvre en matière budgétaire, notamment dans les domaines fiscal et douanier, ont accru notre capacité à lever des fonds sur le marché financier international. 

La crédibilité de la signature du Cameroun a de ce fait favorisé la réussite de l’opération de refinancement de l’Eurobond, ainsi que la conclusion d’un nouveau Programme Economique et Financier avec le Fonds Monétaire International.

A la faveur des ressources financières mobilisées aux plans interne et externe, des investissements considérables ont été effectués en vue de l’achèvement des projets structurants de première génération.

Dans ce chapitre, il convient de mentionner entre autres :

  • l’achèvement de la première phase des autoroutes Yaoundé-Nsimalen ; Yaoundé-Douala et Kribi-Lolabe ; leur mise en exploitation est effective, dans le cadre des partenariats public-privé conclus ;
  • la construction de 914 kilomètres de routes bitumées ;
  • l’élargissement de la carte sanitaire avec l’inauguration des Centres Hospitaliers de Référence d’Ebolowa et de Bafoussam, ainsi que l’achèvement de celui de Garoua ;
  • l’exécution des projets visant notre autosuffisance énergétique, à travers la poursuite des travaux de construction du barrage de Nachtigal et le parachèvement de la ligne de transport de l’énergie électrique du barrage  de Memve’elé. 

Les diligences sont en cours, dans la perspective de l’interconnexion des réseaux électriques Nord et Sud. L’exécution de ce projet permettra de résorber durablement le déficit énergétique dans les régions septentrionales de notre pays.  

Parallèlement, dans un environnement macro-économique fortement perturbé par la pandémie du COVID-19, il a fallu continuer à garantir la compétitivité du secteur privé. 

Il n’échappe à personne que cette pandémie a entrainé un renchérissement du fret maritime, avec pour incidence immédiate, une inflation du coût des produits de première nécessité. 

C’est donc conscient des sacrifices considérables que les opérateurs économiques nationaux ont consenti pour atténuer les effets de la pandémie, que j’ai instruit le Gouvernement de réduire de 80%, le montant du fret maritime à intégrer dans le calcul des droits de douane. 

Le Gouvernement devra également poursuivre les échanges avec le secteur privé, à l’effet d’identifier les mesures supplémentaires susceptibles d’être mises en œuvre. 

Au demeurant, nous devons nous atteler à réduire nos importations et à accroître le volume de nos exportations en augmentant la production locale, si nous voulons relever le défi de la croissance. 

En tout état de cause, il nous appartient de créer les conditions d’une croissance plus forte, durable, inclusive et génératrice d’emplois, notamment pour notre jeunesse. Celle-ci est et demeure la principale bénéficiaire des réformes que nous mettons en œuvre dans différents domaines.

Les mesures que nous avons prises nous permettent d’envisager avec optimisme une relance économique et un relèvement de notre taux de croissance à 4,2% en 2022, contre 3,6% en 2021. Cette projection optimiste s’inscrit dans la perspective d’un retour à une croissance mondiale positive, annoncée par les instances internationales habilitées à le faire. Notre pays dispose de moyens pour en tirer avantage. 

Mes chers compatriotes, 

En dépit des difficultés auxquelles notre pays fait face, nous n’avons pas cessé de susciter considération à l’échelle internationale. 

La confiance dont jouit le Cameroun auprès de nos partenaires est le fruit des efforts que nous déployons chaque jour, pour que le Cameroun demeure le havre de paix et de stabilité qu’il a toujours été.  

Pour cela, nous avons amplifié nos efforts pour que règnent la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. 

Les incursions sporadiques de Boko Haram enregistrées ces derniers mois dans la région de l’Extrême Nord, se sont heurtées à la résistance énergique de nos forces de défense. Je voudrais une fois de plus leur rendre un hommage mérité pour leur bravoure, leur engagement et leur professionnalisme. 

C’est le lieu de saluer également, la pleine mobilisation des forces vives de la Nation, des populations et des comités de vigilance, qui participent de façon déterminante à la réussite de notre stratégie de défense populaire.

Je me réjouis de constater que l’offre de paix que j’ai adressée a été suivie par un grand nombre de nos compatriotes, qui avaient rejoint autrefois les groupes armés. 

Dans la région de l’Extrême-Nord, plusieurs adeptes de BOKO HARAM ont déposé leurs armes et sont pris en charge dans les Centres de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration. Il en est de même, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où plusieurs cas de reddition continuent d’être enregistrés. 

Cependant, l’on compte encore plusieurs de nos compatriotes dans les rangs des bandes armées. Ils continuent de se livrer à des activités criminelles, en multipliant les attaques aux engins explosifs improvisés et les meurtres de civils désarmés.

Le récent assassinat de trois élèves et d’une enseignante du Lycée Bilingue d’Ekondo Titi vient s’ajouter à leur longue liste d’exactions et d’atrocités.

Je voudrais à nouveau redire la détermination inébranlable du Gouvernement à restaurer la paix dans les régions en proie à des menaces sécuritaires. 

Qu’il soit bien entendu que les auteurs et commanditaires de tels actes seront recherchés sans relâche, où qu’ils se cachent, et sanctionnés avec toute la rigueur de la loi.

Dans cette lutte acharnée contre la barbarie, je voudrais exhorter le peuple camerounais à intensifier la collaboration avec nos forces de défense et de sécurité, afin de neutraliser les fanatiques de la violence armée et de préserver l’intégrité de notre territoire.

Dans cet exercice noble de défense civile et militaire, plusieurs de nos compatriotes ont perdu la vie sur le champ de bataille. Puissent-t-ils trouver dans notre détermination à poursuivre le combat, le réconfort que leur sacrifice pour la République n’aura pas été vain. 

Ils constituent des modèles pour notre jeunesse, que j’exhorte à ne pas céder aux manœuvres d’endoctrinement des groupes sécessionnistes.

Dans ce combat contre le terrorisme, nous entendons rallier un large éventail d’Etats partenaires, en déconstruisant les contre-vérités sur la situation des droits de l’homme dans notre pays, véhiculées au sein de l’opinion internationale par certains contempteurs du Cameroun.

Mes chers compatriotes, 

En raison de notre attachement à la paix et à la tolérance, nous avons continué à faire preuve d’ouverture et de dialogue pour mettre fin à cette crise dont nos populations n’ont que trop souffert. 

C’est ainsi qu’après la tenue du Grand Dialogue National, nous avons poursuivi le processus d’accélération et d’approfondissement de la décentralisation. 

Depuis cette année, les régions, en tant que collectivités territoriales décentralisées, sont mises en place et commencent à trouver leurs marques. 

Un statut spécial a été octroyé aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en tenant compte de leurs spécificités culturelles et linguistiques.

D’une manière générale, la régionalisation est en marche dans l’ensemble du pays et contribue à renforcer la participation de nos concitoyens à la gestion des affaires locales.

Très clairement, ces avancées démocratiques démontrent que notre pays est engagé, de manière irréversible et résolue, dans le parachèvement méthodique de son projet démocratique, afin de répondre davantage aux souhaits légitimes du peuple camerounais.

Je suis pleinement conscient que d’aucuns aimeraient nous voir aller plus vite dans ce domaine. Mais, nous devons éviter toute forme de précipitation, susceptible de porter préjudice à l’unité de notre pays et à notre idéal républicain. Tout ce qui reste à faire, nous le ferons assurément, avec prudence et patience.

Nous devons promouvoir, en toutes circonstances, un dialogue constructif et régulier entre les différentes composantes sociologiques de la République, en vue de leur mobilisation pour l’émergence de notre pays. 

Mes chers compatriotes,

Nous avons assisté ces derniers temps à la multiplication de comportements antipatriotiques, à la prolifération de discours haineux, à la publication de vidéogrammes violents, obscènes et déshonorants, qui ont choqué la conscience collective nationale.

Dans les médias ou les réseaux sociaux, la persistance des « fake-news » a contribué à entretenir des contrevérités, éloignant ainsi nombre de nos concitoyens de la bonne information sur des sujets d’importance capitale.

J’en appelle donc à votre responsabilité individuelle et exhorte chacun de vous à promouvoir la culture de la paix.

Je demande au Gouvernement d’intensifier la sensibilisation de toutes les couches sociales à un usage citoyen des réseaux sociaux. 

Nous devons rester un peuple patriote, uni et soudé. 

Nous devons en tout temps chérir la paix et rechercher la concorde.

Soyons déterminés à agir pour que ces valeurs favorisent le vivre-ensemble auquel aspire profondément notre peuple tout entier.   

Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes, 

A l’aube de la nouvelle année qui s’annonce, des défis spécifiques nous interpellent. Notre pays va accueillir la Coupe d’Afrique des Nations de football, du 09 janvier au 06 février 2022. 

En prélude à cette compétition, chacun de nous a pu être témoin de la transformation profonde qu’ont connues les villes où se disputeront les rencontres de la CAN 2021.

La préparation de ce tournoi aura contribué à accélérer le développement infrastructurel de plusieurs de nos cités.  

Des voiries urbaines ont été construites ou réhabilitées. 

Les plateaux techniques des formations sanitaires existantes ont été relevés. De nouveaux hôpitaux, dotés d’équipements à la pointe de la technologie, ont été construits dans les chefs-lieux de nos régions. 

Des hôtels ultramodernes ont été édifiés, pour l’accueil des délégations officielles, des hôtes de marque et des touristes qui visiteront le Cameroun à cette occasion.

Nous allons poursuivre la mise en œuvre de ce programme d’investissements, en réduisant les disparités infrastructurelles qui existent entre les régions de notre pays dans différents domaines.

Il n’est pas acceptable que certaines régions aient le sentiment d’être laissées sur le bord du chemin, tandis que d’autres progressent.

C’est la raison pour laquelle j’ai pris la décision de créer des universités d’Etat dans les trois régions de notre pays, qui n’en sont pas encore pourvues. Il s’agit de l’Est, du Nord et du Sud. D’autres infrastructures suivront, notamment dans les secteurs aéroportuaire, industriel et routier, afin de faire de chaque région un véritable pôle de développement. 

Pour y parvenir, nous devons renforcer la gouvernance dans la gestion de nos finances publiques, en luttant contre la corruption et le détournement des deniers publics. 

Par conséquent, tous ceux qui se rendent coupables de malversations financières ou d’enrichissement illicite, en assumeront les conséquences devant les juridictions compétentes.

Mes chers compatriotes,

Au moment où nous nous apprêtons à célébrer le football africain, j’invite les Camerounais et les Camerounaises à se mobiliser massivement pour faire de la CAN 2021, la plus belle fête du football jamais organisée sur notre continent.

Nous avons voulu en faire un grand moment de fraternité. Il nous revient donc de réserver un accueil chaleureux aux 24 délégations sportives, aux officiels et à tous ceux qui séjourneront dans notre pays, à l’occasion de cette compétition.  

Faisons découvrir à nos hôtes, la richesse de la diversité culturelle qui fait de notre pays, un « condensé d’Afrique ». Offrons-leur toute l’hospitalité qu’ils sont en droit d’attendre de nous, et qui fait partie intégrante de nos traditions.   

Grâce aux vertus de notre peuple, notamment son courage et son abnégation, nous avons non seulement surmonté les épreuves de cette année qui s’achève, mais surtout poursuivi notre marche en avant.

En tant que Nation, nous avons le devoir et l’occasion de rappeler au monde que nous sommes un peuple uni et indomptable, capable de révéler cet esprit combatif qui nous a, par le passé, permis de remporter de grandes batailles.

Je ne saurais terminer sans demander à nos chers Lions Indomptables, de donner le meilleur d’eux-mêmes, pour qu’au soir du 06 février 2022, cette fête se termine dans l’apothéose.     

Montrons-nous à la hauteur des enjeux, et rappelons au monde que nous sommes une grande Nation. 

Bonne et heureuse année 2022 à tous et à chacun. 

Vive la République !

Vive le Cameroun !”

Télécharger le discours du président camerounais (PDF)

Orange Cameroun récompense ses abonnés à Douala Grand Mall dans le cadre du forfait bonus des « King » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Orange Cameroun, la filiale locale du géant français des télécoms Orange dirigée par Patrick Benon, a procédé à la remise spéciale des cadeaux de fin d’année 2021 aux gagnants du King Bonus à Douala Grand Mall.

Orange Cameroun offre en effet à ses clients des voitures neuves et Smart TV en cette fin d’année 2021

Pour Orange Cameroun, pour la fin d’année, tous ses clients sont des « King ! Et chaque King, chaque Queen mérite des cadeaux ! ».

Le forfait bonus des « King » offre 15 voitures à partager, 500 Smart TV à gagner et des gains d’un montant de 5 000 F. Cfa chaque 05 minutes chaque jour.

La remise du King Bonus aux clients à Douala Grand Mall ce mois d’octobre 2021

« Qui… veut… être Roi !!!! Toi ? Toi ? Moi ? Les clés du royaume sont au #111*1# et sur My Orange. Chaque King confirme son royaume au #111*1# ou sur My Orange et trouve son cadeau sur son trône ! », promet Orange Cameroun

Par DBA. Source : Orange Cameroun

Les précisions d’Orange Cameroun

Que m’apporte l’offre en plus?

  • Tous les appels (vers Orange et vers les autres opérateurs) sont facturés de la même façon (1,6F/sec de 0 à 59 sec et 1,7F/sec à partir de 60 sec)
  • Plus de générosité sur tes forfaits
  • 3 forfaits data proposés pour chaque validité (jour, hebdo et mois)
  • Possibilité́ de payer avec OM

Puis-je cumuler plusieurs forfaits Orange Bonus

Vous pouvez souscrire à Orange Bonus autant de fois que vous le voulez. Dans ce cas, les règles suivantes s’appliquent :

Orange Bonus Data

Quels sont les bénéfices ?

▪ Plus de flexibilité dans le choix de tes forfaits internet
▪ Le choix entre 3 validité de forfait : 30 jours, 7 jours et 24H

En quoi est ce innovant  ?

▪ Tu peux de créer de forfaits internet personnalisés valables 1 mois
▪ Tu as plus de choix de forfaits personnalisés adaptés à ton besoin du moment
▪ Tu peux utiliser ton compte OM pour acheter ces forfaits

Souscrire à Orange Bonus Data au #111*1#

Orange Bonus Appels

Quels sont les bénéfices ?

▪ Le choix entre des forfaits d’appels vers Orange, tous réseaux ou tous réseaux + internet
▪ Le choix entre 3 validité de forfait : 30 jours, 7 jours et 24H

En quoi est ce innovant  ?

▪ Tes appels vers tous les réseaux sont au même prix
▪ Tes bonus d’appels vers Orange sont plus importants pour le même prix
▪ Tu peux utiliser ton compte OM pour acheter ces forfaits

Souscrire à Orange Bonus Appels au #111*1#

Source : Orange Cameroun

La Cameroon Angel Network et Catalytic Africa investissent 52,4 millions de francs CFA dans la startup camerounaise Bee Group

[Digital Business Africa] – La startup camerounaise Bee Group a levé ce mois de décembre 2021 un investissement de 80.000 €. Soit, 52,4 millions de francs CFA. En effet, dans le cadre du programme de financement de Catalytic Africa, le réseau d’investisseurs “Cameroon Angels Network» (CAN) a investi dans cette startup 20.000 € et Catalytic Africa a fait un « matching fund » de trois fois cette somme pour un investissement total de 80.000 €. C’est ce que l’on apprend d’un communiqué de presse publié le 14 décembre 2021.

Selon Patrick Tumani, le directeur général Bee Group, son entreprise, qui ambitionne de formaliser et professionaliser l’industrie des mototaxis et plus généralement la mobilité en Afrique francophone, est constituée des startups Bee Mototaxi et Bee Delivery.

La Cameroon Angel Network et Catalytic Africa investissent 52,4 millions de francs CFA dans la startup camerounaise Bee Group

« Bee a mis en place un programme d’amélioration de la mobilité au Cameroun, visant à garantir un emploi, même aux plus démunis“, affirme celui qui se donne pour mission d’offrir les services de transport et de livraison en toute sécurité au Cameroun.

Bee Group qui existe depuis 2018 dispose déjà d’environ 300 motos dans les villes de Douala et de Yaoundé. Ses conducteurs de motos sont identifiables par leur moto, casque et chasuble de couleur jaune noir.   Nos conducteurs de mototaxis sont formés. Ils sont assurés, ainsi que le passager qu’ils transportent, en cas d’accident. Ils ne font pas de surcharge et respectent scrupuleusement le code de la route, explique le cofondateur Vinoth Sajun.

Bee Group, constituée de Bee Mototaxi et Bee Delivery, est une jeune entreprise qui souhaite formaliser l’industrie des mototaxis et plus généralement la mobilité en Afrique Francophone. Cofondé par le Camerounais Patrick Tumani, en 2021 Bee rejoint officiellement les startups accompagnées par le Tech Hub ActivSpaces qui les met en liaison avec son partenaire “Cameroon Angel Network” (CAN).

La Cameroon Angel Network et Catalytic Africa investissent 52,4 millions de francs CFA dans la startup camerounaise Bee Group

La “Cameroon Angels Network» (CAN) est un réseau d’investisseurs qui a la passion d’investir dans des entreprises en phase de démarrage ayant des perspectives de croissance importantes et la volonté d’améliorer leur compétitivité. La CAN travaille beaucoup avec ActivSpaces au Cameroun et peut décider d’investir sur des startups à fort potentiel du Tech Hub.

Catalytic Africa est un nouveau fonds de dotation mis en place par l’African Business Angels Network (ABAN) et AfriLabs (organisation qui soutient plus de 320 centres d’innovation dans 50 pays Africains), visant à accompagner les start-ups, les centres d’innovation et les angel investors. Ils co-investissent avec des angel investors dans des startups innovantes par le biais d’une subvention.

Il s’agit là du premier investissement du programme en Afrique Francophone depuis son lancement. En ce qui concerne le suivi et l’accompagnement de la startup Bee dans le cadre ce financement CAN X Catalytic Africa, elle se fera par le Tech Hub ActivSpaces sur une durée de 6 mois.

Par Digital Business Africa

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

[Digital Business Africa] – Selon l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), au troisième trimestre 2021, le marché congolais comptait plus de 3,10 millions d’abonnés répartis entre les opérateurs Airtel et MTN. Les deux ont généré pour le troisième trimestre 2021 un revenu total de 14,5 milliards dont 8,7 milliards provenant du trafic issu de la technologie 4G et 5,6 milliards de la technologie 3G.

Comparé au T3-20, le nombre d’abonnés a augmenté de 10,1%. Le marché de l’Internet mobile est composé à 98% d’abonnés prépayés, contre 2% d’abonnés postpayés. Au T3-21, le taux de pénétration de l’Internet mobile est de 57,3%, contre 53,5% au T3-20

Les technologies d’accès à l’Internet mobile sur le marché congolais sont essentiellement le GPRS/EDGE (2G), la 3G et la 4G. MTN et Airtel déclarent environ 1,02 million d’abonnés au T3-21 qui utilisent encore les technologies 2G (GPRS/EDGE).

Au T3-21, MTN est l’opérateur qui compte le plus d’utilisateurs de la technologie 4G avec 72,8% de parts de marché contre 27,2% pour Airtel.

Cependant, le trafic généré par cette technologie est très faible, environ 1,6% du trafic total. Au T3-21, ce sont les technologies d’accès 3G et 4G qui génèrent le plus de trafic, respectivement 39,4% pour la 3G et 59,0% pour la 4G. On observe que les abonnés 3G ont augmenté de 9,0% entre T3-20 et T3-21, et de 18,3% pour les abonnés 4G au cours de la même période.

Volume du trafic Internet

Au T3-21, le volume total du trafic Internet (la somme des trafics GPRS, EDGE, 3G et 4G) a atteint plus de 7,4 milliards de mégaoctets. Ce trafic a augmenté de 14,9% entre T3-20 et T3-21. Au T3-21, le trafic 3G a augmenté de 2,7% par rapport au T3-20. Il est passé de 2,8 milliards à 2,9 milliards de mégaoctets. Au cours de la même période, le trafic GPRS/EDGE/2G a baissé de 4,4%. Ainsi, au T3-21, le trafic 4G a augmenté de 25,2% par rapport au T3-20 ; passant de 3,5 milliards à 4,4 milliards de mégaoctets.

Entre T3-20 et T3-21, le trafic des deux opérateurs a augmenté de 14,9%. MTN a enregistré une croissance de son trafic de 30,2% au cours de la même période, contre une baisse de 3,8% pour Airtel.

Le revenu total

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

Le revenu total du marché de l’Internet mobile a progressé de 12,0% au T3-21, comparé au T3-20, pour atteindre 14,5 milliards de F CFA.

Le revenu de la 3G incorporait celui de la 4G jusqu’au T4-19. A partir du T1-20, ce revenu a été éclaté entre les deux technologies. Au T3-21, le revenu de la 3G représente 38,7% du revenu total, contre 59,7% pour le revenu 4G. Quant au revenu GPRS/EDGE/2G, il a baissé de 7,6% au cours de la même période, et représente 1,6% du revenu total.

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

Le revenu 4G de l’opérateur Airtel a augmenté de 18,5% entre T3-20 et T3-21, et représente 39,2% du total du revenu 4G au T2-21. Au cours de la même période, le revenu de l’opérateur MTN a augmenté de 23,5%. Avec 61,9% de parts de marché en valeur, MTN demeure le leader incontesté du marché de la 4G

L’ARPU

Concernant le revenu moyen dépensé par abonné (ARPU), en moyenne, un abonné aura rapporté 1 557 F CFA par mois à son opérateur au T3-21, contre 1 608 F CFA au T3-20. Le revenu mensuel moyen par abonné a donc baissé de 3,2% entre T3-20 et T3-21.

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

C’est ainsi que la croissance la plus significative de l’ARPU est celle de la technologie 4G, mais qui baisse, cependant, à partir du T3-20 pour augmenter ensuite au T2-21. La moyenne pondérée de l’ARPU des trois technologies a baissé de 3,2% entre T3-20 et T3-21. Entre T3-20 et T3-21, l’ARPU de l’opérateur MTN a augmenté de 4,5% ; passant de 1 448 à 1 514 F CFA, conformément au graphique ci-dessous. Quant à l’ARPU de l’opérateur Airtel, il a baissé de 13,6% ; passant de 1 888 à 1 632 F CFA. Au T3-21, la différence d’ARPU entre les deux opérateurs est de 118,00 F CFA. Elle était de 440,00 F CFA au T3-20.

Par Digital Business Africa

Pour plus d’information, téléchargez ici le rapport de l’ARPCE.

Congo Brazza : l’application Mbotama Elamou de Claude Pascale Loundou Niongo lauréate du 3ème prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique

[Digital Business Africa] – Spécialisée dans le suivi des femmes enceintes, made in Congo et développée par Claude Pascale Loundou Niongo, l’application Mbotama Elamou a été primée à l’occasion de la 3ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique, couplée avec le programme de formation Seeds for the future de Huawei Technologies, organisée à Brazzaville, le 23 décembre 2021.

Le projet récompensé est une application qui permet au mari d’une femme enceinte à terme et aux sapeurs-pompiers de géo-localiser la femme enceinte, dès le déclenchement des spasmes utérines annonçant l’imminence de la naissance.

Pour cette 3ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique 90 candidats étaient en lice autour des projets innovants. Mbotama Elamou a figuré parmi les 12 projets numériques porteurs récompensés.


Le Prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique ambitionne de promouvoir les solutions technologiques innovantes au service de la République du Congo. Il est aussi le lieu de compétitions technologiques des jeunes startups venus de l’ensemble du pays et d’ailleurs.

« C’est donc avec un immense plaisir, que je me retrouve une fois de plus parmi vous, à l’occasion de cet évènement devenu un moment privilégié pour les start-ups qui se mesurent par leur créativité et ingéniosité, dans le domaine de l’économie numérique, ce qui les place assurément au cœur de l’actualité digitale dans notre pays », a déclaré Léon Juste Ibombo, le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique lors de cette cérémonie.

Produit du génie congolais et surtout, de la traduction de la vision du chef de l’Etat congolais d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique, le prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique offre l’opportunité à la jeunesse de faire preuve d’initiative et créativité au rayonnement et développement de l’économie numérique.

Selon le ministre, c’est une réponse que ces jeunes apportent à l’invite du président Denis Sassou-N’Guesso, demandant à la jeunesse « à investir le domaine de l’économie numérique promis à un bel avenir ».

Pour Léon Juste Ibombo, « le prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique est avant tout, la traduction de la vision du Chef de l’État, inscrite dans son pacte social. Cette vision devenue programme de société du gouvernement a permis l’élaboration de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique Congo Digital 2025, dont ce prix figure dans le plan d’actions. »

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique du Congo, a précisé qu’au travers du Programme National de Développement 2022-2026 que le gouvernement venait adopter, le pays va s’employer à créer les conditions propices à la création d’entreprises, à l’entreprenariat juvénile et, en particulier au soutien notamment des startups.

Par Digital Business Africa

Source : MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Google repousse la sortie de son Pixel

Les observateurs de la tech ont bien compris et ne peuvent que statuer d’une immense réussite du géant Samsung avec ses fameux téléphones de ses gammes Fold et Flip, qui sont comme leurs noms l’indiquent, pliables. Une observation également faite selon toute logique chez Google qui avait, il y a quelques mois, anticipé le dévoilement de son Pixel pour s’immiscer au sein du marché. 

La réussite de Samsung et sa mainmise actuelle sur le marché aurait toutefois et selon certains dires de professionnels du secteur, poussé la firme américaine à repousser la sortie de son appareil, initialement prévue d’ici la fin de l’année. 

Le cabinet spécialisé DSCC annonce même que l’entreprise dirigée par Sundar Pichai aurait mis en attente son projet, au point de repousser une éventuelle sortie en seconde partie de 2022. 

Légende : Google a toujours du mal avec ses téléphones. Photo par Pixabay, CC0

Un aspect pratique évident 

De nos jours, les smartphones les plus récents proposent des écrans suffisamment grands et performants pour profiter de tous les contenus proposés sur ces puissants mobiles. Cela peut être démontré par l’arrivée il y a de nombreuses années d’un support télévisuel sur ces téléphones ou plus récemment de plateformes de streaming vidéo comme peuvent l’être Youtube ou encore Twitch, bien évidemment leader dans le divertissement avec des chiffres ahurissants, qu’il s’agisse de poker ou de jeux vidéo. 

C’est en grande partie pour cela que Google cherche à conquérir lui aussi ce marché, d’autant plus lorsque l’on sait à quel point l’entreprise persiste sur ce domaine d’activité précis. Mais pourquoi ce besoin précis d’un portable proposant la capacité de se plier, à l’instar de ceux connus dans les années 2000 ? 

La qualité de l’image n’est en rien le souci nécessitant cet aspect et la poussée des consommateurs en cette direction. Or, qui dit écran de grande taille, dit forcément portable de grande taille. Il n’est donc pas simple de le loger dans une poche et nécessite généralement d’être transporté dans une besace, un sac ou autre. Ce qui s’apparente à quelque chose d’entravant et de guère pratique chez certains utilisateurs. 

Aujourd’hui, les gammes pliables ne sont qu’observées majoritairement en Afrique du Sud, notamment grâce au réseau sud-africain MTN, ayant en collaboration avec Nokia, récemment lancé la 5G sur le territoire et proposé des mobiles derniers cris à leurs clients les plus fortunés. 

Samsung est intraitable 

Comme toujours dans cet univers des télécoms, Samsung imite ses concurrents et ne dévoile en aucun cas ses chiffres de vente, qu’elles soient décevantes ou probablement exceptionnelles comme c’est vraisemblablement le cas pour ces gammes pliantes. La puissance du groupe coréen en Europe et la réception on-ne-peut-plus positive de cette gamme dite révolutionnaire sont l’une des raisons pour lesquelles Google semble vouloir attendre pour dévoiler ce nouveau produit. 

D’autant plus que, depuis plusieurs années, Google ne parvient pas à réduire l’écart envers Samsung, Huawei et Apple, leaders en ce domaine. Les moyens embarqués sont importants mais Google ne cherche pas non plus à sacraliser son développement d’Android. Pour preuve, le géant américain a d’ailleurs récemment publié une nouvelle version d’Android, prévue spécialement pour les téléphones de ce type. 

En Afrique et comme vous le savez sûrement, c’est le fabricant chinois Transsion qui mène les débats avec plus de 54% de parts de marché en 2020. Loin devant les autres marques connues sur les continents américains, asiatiques et européens, ce fabricant est le leader d’un marché en pleine expansion. Pour le moment, il ne présente pas de portable pliable, bien que la filiale Vivo soit amenée à le faire dans les années à venir, y compris sur le territoire africain. 

Samsung a tout de même annoncé vouloir investir en masse sur le continent, considéré comme le plus jeune et celui de l’avenir, y compris au sein des télécoms. Mais la guerre entre les deux entités se fait valoir sur l’ensemble de la planète puisqu’à l’image de l’Afrique, Transsion veut également s’implanter à l’échelle mondiale. 

Une innovation qui pourrait aller en leur sens et faciliter la sortie du Pixel rapidement afin de contrer l’avancée de Samsung. Pourtant, on annonçait sur le Pixel des composants décevants il y a encore quelques semaines, comme un appareil photo loin d’être performant et non pensé pour un téléphone pliable, bien au contraire de celui présent sur le Fold de Samsung, notamment. 

Un marché en devenir 

Google ne devra toutefois pas perdre de temps et c’est principalement pour cela que ce report n’est pas un abandon ou tout autre preuve d’échec à ce sujet. Le marché s’apprête à exploser et selon toute logique, en Chine dans un premier temps. 

Là-haut, Samsung n’est pas roi comme l’entreprise peut l’être sur le vieux continent européen, notamment à cause de tensions évidentes entre la Corée du Sud et l’immense pays asiatique cherchant naturellement à promouvoir les produits de ses entreprises. 

Toujours selon DSCC, des téléphones pliants élaborés par Oppo, Vivo, Xiaomi, Honor ou bien évidemment Huawei devraient rapidement voir le jour en 2022 pour tenter de contrer Samsung sur le marché international. Avant Google ? 

Par P. Deteuf

Voici le bureau exécutif de l’association des opérateurs historiques de télécommunications de la CEEAC conduit par Judith YAH SUNDAY épse ACHIDI

[DIGITAL Business Africa] – A l’initiative de la Camtel, les opérateurs historiques de télécommunications des pays membres de la CEEAC se sont réunis à Yaoundé au Cameroun du 15 au 16 décembre 2021 dans le but de tenir l’assemblée générale constituante de leur association.  

La rencontre de Yaoundé en présentiel faisait suite à deux sessions initiales de prise de contact via vidéoconférence les 15 octobre 2021 et 15 novembre 2021. Lors de ces rencontres virtuelles, les directeurs généraux des sept opérateurs présents ont validé d’un commun accord le projet de statut et ont convenu d’une rencontre en présentiel à Yaoundé.

Aussi, la rencontre de Yaoundé a permis l’adoption des statuts de l’Association des opérateurs historiques de télécommunications des pays membres de la CEEAC et l’élection à l’unanimité du bureau de l’association composée de :

– Madame Judith YAH SUNDAY épse ACHIDI, Directeur Général de la Cameroon Telecommunications à la fonction de la Présidence de l’Association ;

Monsieur Didier MUSETE, Directeur Général de la Société Congolaise des Postes et Télécommunications, représenté par monsieur Maurice MUFUSI à la fonction de la Vice-Présidence de l’Association ;

Monsieur Yves CASTANOU, Directeur Général de Congo Télécom, représenté par monsieur Anicet KANGA à la fonction du Secrétariat Permanent de l’Association ;

Monsieur Axcèle KISSANGOU MOUELE, Directeur Général de la Société de Patrimoine des Infrastructures Numériques du Gabon, à la fonction du Secrétariat Permanent Adjoint ;

– Madame Elise GOLDOUM, Directeur Général de la Société des Télécommunications du Tchad (Groupe SOTEL TCHAD), à la fonction de Responsable de la Commission Financière de l’Association.

A travers l’association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale, les membres fondateurs entendent contribuer de manière significative au développement de l’économie numérique et à la transformation digitale de la sous-région ; favoriser les échanges d’expérience, la coordination des activités et la collaboration entre les opérateurs membres, en vue d’harmoniser le développement des moyens de télécommunications ; représenter et défendre les intérêts des opérateurs d’infrastructure et de transport de communications électroniques face à la position dominante des opérateurs mobiles à capitaux privés et aussi de faciliter l’accès au broadband et au Cloud intra-africain.

Judith Yah Sunday, DG de Camtel, élue présidente de la nouvelle association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale

L’association ambitionne également de stimuler l’écosystème de l’entrepreneuriat et des startups du numérique afin de promouvoir la croissance économique et la création d’emplois ; d’étudier, discuter et faire connaître les questions touchant la commercialisation des services de communications électroniques en Afrique centrale ; de promouvoir le développement des communications électroniques et des entreprises du secteur ; de créer une plateforme de dialogue structuré et constant avec l’ensemble des parties prenantes, dans l’optique de partager les grandes problématiques du secteur.

Digital Business Africa constate tout de même que l’association est constituée davantage des opérateurs publics de transport des communications électroniques et de déploiement d’infrastructures numériques.

C’est ainsi que l’on note parmi les membres fondateurs Camtel pour le Cameroun, Congo Telecom pour le Congo Brazza, la SCPT (Société congolaise des postes et télécommunications) pour la RD Congo, SOTEL et SUDACHAD pour le Tchad et enfin la SPIN Gabon et ACE Gabon pour le Gabon.

Par Digital Business Africa

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James G. Claude [GVG] : « Nos systèmes analysent et traitent quotidiennement huit milliards de transactions liées aux télécoms »

[DIGITAL Business Africa] –  Faisant partie des leaders principaux de son segment d’activité, Global Voice Group (GVG) indique que ses systèmes ont aidé à assurer la conformité de plus de 115 millions de terminaux mobiles.  

Pour l’année 2022, le groupe sacré “Entreprise technologique de l’année” le 24 novembre 2021 par l’Africa Tech Week lors d’une cérémonie de remise des prix qui s’est tenue en Afrique du Sud, se donne pour objectif de développer ses activités et d’accroître sa présence sur le continent africain, en multipliant de nouveaux partenariats.

Digital Business Africa donne la parole ce jour à James G. Claude, le PDG de GVG, qui revient sur les tendances 2022 et ses ambitions en 2022.

Digital Business Africa : L’année 2021 s’achève avec une reprise timide de l’économie dans de nombreux États africains. Quels ont été d’après vous les principaux défis des États africains en 2021 en matière de gouvernance électronique ?

James G. Claude : Le plus grand défi des États Africains est de réussir leur transformation numérique de manière souveraine et autosuffisante, sans se faire dicter leurs choix par les GAFAM ou subir l’influence des puissances numériques actuelles. Ce défi de la souveraineté et de l’autosuffisance implique le développement d’infrastructures technologiques dans les pays Africains capables de soutenir autant les besoins des entreprises, des personnes que des gouvernements.

En Afrique, il y a actuellement une forte demande pour des centres de données et l’infonuagique régionale autant de la part des entreprises que des gouvernements en Afrique. Un rapport d’Arizton parle d’une croissance combinée annuelle de 15% jusqu’en 2026.

Mais encore aujourd’hui, une bonne partie de la data générée en Afrique échappe au contrôle des Africains. Cette situation s’améliore avec l’accroissement des investissements pour développer localement le numérique en Afrique, stimulés par la pénétration croissante de l’Internet sur le continent.

Mais l’écart à combler demeure important en matière de data entre l’Afrique et le reste du monde, alors que notre continent accapare à peine 1% des centres de données répertoriés mondialement. 

L’éducation numérique a également un rôle majeur à jouer dans la création d’un environnement plus favorable aux investissements dans ce domaine. 

Digital Business Africa : Quelles seront d’après-vous les principales tendances en 2022 en matière de régulation de l’écosystème mobile et numérique en Afrique ?

James G. Claude : J’en anticipe deux très fortes et complémentaires : une volonté de plus en plus partagée d’atteindre une meilleure harmonisation réglementaire dans ce domaine en Afrique subsaharienne et l’adoption croissante d’outils technologiques pour soutenir la régulation de ces écosystèmes.

L’harmonisation réglementaire est essentielle pour réaliser des économies d’échelle qui favorisent l’inclusion numérique et la réduction des inégalités en Afrique subsaharienne. Il existe des organisations panafricaines telles que Smart Africa, dont nous faisons partie, qui ont multiplié les efforts au cours des dernières années pour parvenir à un cadre qui harmonise la régulation dans tous les pays africains. Je souhaite que l’ambition d’une plus grande harmonie réglementaire et tarifaire se réalise en 2022.

Si nous y parvenons, les conséquences n’en seront que positives sur l’intégration économique de l’Afrique et l’inclusion autant financière que numérique grâce à des économies d’échelle et une baisse des prix subséquente.

Mais, cette harmonisation passe également par une mise à niveau technologique comparable au sein des gouvernements et des autorités réglementaires de tous les pays africains. Il y a présentement un très fort consensus partout en Afrique sur la nécessité d’accélérer la transformation numérique non seulement des sociétés, mais également à l’intérieur même des gouvernements et agences d’État.

C’est un nouveau paradigme qui se met en place, celui d’une gouvernance supportée par les TIC et d’une régulation axée sur la data et le Big Data. Chez GVG, nous travaillons activement à cette transformation depuis près de vingt ans en Afrique dans les domaines de la régulation des télécoms et de la gouvernance de l’écosystème financier. 

Digital Business Africa : Comment GVG entend-elle se déployer en 2022 dans les pays Africains ?

James G. Claude : Notre objectif pour 2022 est de développer nos activités et d’accroître notre présence déjà importante sur le continent africain, autant par de nouveaux partenariats que par un renforcement de nos partenariats existants avec notre clientèle africaine.
Nous travaillons sur un portefeuille qui répond à l’évolution des besoins des gouvernements. Nous sommes une entreprise qui se distingue par sa flexibilité et sa capacité d’adaptation et nous comptons poursuivre dans la même veine.

Digital Business Africa : Quelles sont d’après vous les solutions de régulation de GVG qui seront le plus à l’honneur en 2022 ?

James G. Claude : Si les deux dernières années nous ont appris quelque chose, c’est que tout peut changer d’un jour à l’autre. Les besoins des consommateurs et de leurs gouvernements peuvent évoluer rapidement pour de nombreuses raisons différentes, une pandémie, une crise économique…

En soi, la technologie est déjà par sa nature même un secteur qui évolue rapidement. C’est pourquoi nous aimons demeurer à la page, nous essayons de nous adapter rapidement aux nouvelles tendances, nous écoutons attentivement les besoins de nos clients. La Covid a imposé ses propres règles ; les progrès vers une économie numérique ont été incroyables depuis un an et demi. Nous offrons déjà plusieurs outils qui soutiennent les gouvernements en matière d’inclusion financière et de transformation numérique.

Par exemple, nous contribuons à régler le problème de l’interopérabilité avec notre passerelle de paiement Transfin ; nous aidons à sécuriser l’argent mobile et les transferts de fonds, dont dépendent beaucoup de familles en Afrique, avec des plateformes comme le M3 et X Stream.

Nous continuons à créer, à grandir et à nous adapter aux besoins des gouvernements africains. Nous travaillons d’arrache-pied pour pouvoir présenter bientôt plusieurs solutions qui surprendront par leur innovation technologique… Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment. 

Digital Business Africa : TransFin, SafetyNet, Solutions de contrôle des Simbox, etc., vous déployez de nombreuses solutions en Afrique. Quelles sont les solutions de régulation des communications électroniques que vous avez déployées et dont vous êtes le plus fier en terme d’impact sur les États et les populations ?

James G. Claude : Nos solutions aident les gouvernements à acquérir une meilleure maîtrise réglementaire et fiscale de secteurs clés pour le développement économique de leurs pays. Elles contribuent à protéger ces secteurs et, par extension, les utilisateurs de leurs services, c’est-à-dire les citoyens. Chaque fois que nous mettons en œuvre l’une de nos solutions, nous contribuons à la construction d’une économie plus sûre, et c’est l’accomplissement dont nous sommes le plus fiers. 

Juste pour vous donner quelques chiffres, nos systèmes analysent et traitent quotidiennement huit milliards de transactions liées aux télécoms. À ce jour, elles ont aidé à assurer la conformité de plus de 115 millions de terminaux mobiles.  

Mais, une bonne partie de notre travail va au-delà de ces chiffres. Chez GVG, nous croyons fermement que le renforcement des capacités est fondamental pour la transformation numérique. C’est pourquoi nous formons également les employés publics qui travaillent avec nos solutions, une fois mises en œuvre, afin qu’ils acquièrent l’autonomie et les compétences nécessaires pour bien manipuler ces outils. L’impact de nos solutions sur les États va donc bien au-delà de leurs retombées financières directes.

Digital Business Africa : En avril 2021, vous avez signé un accord avec la Guinée Conakry pour le déploiement d’une plateforme de régulation de pointe de l’écosystème mobile et numérique en Guinée. Était-ce l’un de vos plus grands accords en 2021 ?

James G. Claude : L’accord avec la Guinée revêt certainement une importance toute particulière pour nous.  

Chaque nouveau client représente toujours un défi excitant et une nouvelle occasion de nous surpasser. Mais, lorsqu’il s’agit d’un ancien partenaire qui nous a accompagné dans notre développement par le passé, ce renouvellement de partenariat représente pour nous un gage de confiance qui nous inspire et nous motive tout particulièrement. 

Donc, oui, c’est une de nos belles réussites en 2021, à mettre sur un pied d’égalité avec la performance d’ensemble de notre entreprise qui a su maintenir le cap et créer de nouveaux emplois malgré la pandémie.

Digital Business Africa : Global Voice Group (GVG) a par ailleurs été sacré “Entreprise technologique de l’année” le 24 novembre 2021 par l’Africa Tech Week lors d’une cérémonie de remise des prix qui s’est tenue en Afrique du Sud. Quel est pour vous le sens de cette consécration ?
 
James G. Claude : Ce prix est le reflet de l’excellent travail effectué par chacun des départements et des personnes qui composent Global Voice Group. Un prix comme celui-ci vous rend toujours fier de l’entreprise que vous représentez. En 2021, alors que nous luttons toujours contre une pandémie qui a durement affecté l’économie mondiale, recevoir une telle distinction vous fait réaliser, en tant que PDG, à quel point vous pouvez compter sur une équipe formidable. 

Je crois plus que jamais au dicton : “Si tu veux aller vite, marche seul. Si tu veux aller loin, marche en groupe”. GVG continue d’exister parce que nous sommes une équipe, une famille qui se tient les coudes dans les pires moments comme dans les meilleurs.

Ce genre de prix nous donne l’énergie nécessaire pour continuer à travailler au développement de nouvelles solutions qui soutiennent l’inclusion financière et la transformation numérique sur le continent africain.

Digital Business Africa : En juin 2021, GVG dénonçait avec ferveur les attaques diffamatoires dans certains médias qui vous accusait d’abus de position dominante entre autres. Pour vous, GVG respecte strictement les normes internationales de bonnes pratiques en matière des appels d’offres pour les contrats publics. Qui sont d’après vous vos détracteurs et qu’est-ce qui fait votre force pour que vos solutions soient les plus plébiscitées ?

James G. Claude : Nous ne prêtons généralement pas attention aux diffamations, car notre travail parle de lui-même. Mais il faut parfois élever la voix face aux mensonges et défendre une équipe qui travaille dur pour atteindre ses objectifs.

Nos solutions suscitent l’adhésion précisément parce que nous ne perdons pas notre temps à faire autre chose que notre travail. Lorsque nous fixons un objectif, nous y consacrons 100 % de nos efforts, en donnant toujours la priorité au client et à ses besoins. 

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM