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Niger : Les Forces de Défense et de Sécurité et les magistrats formés à la protection des données personnelles

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement du Niger attache un haut prix à la sécurité des données personnelles. Ce lundi 21 novembre 2022, le gouverneur de la région de Dosso, Albachir Aboubacar, a présidé l’atelier de formation des magistrats et des forces de défense et de sécurité (FDS).

La formation est organisée par la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel (HAPDP) avec l’appui de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). La région de Dosso a ainsi accueilli les travaux de la HAPDP après ses voisines Diffa, Zinder, Maradi, Tahoua et Tillabéry.

Le but recherché de la formation est de renforcer les capacités des participants sur la protection effective des données à caractère personnel des nigériens et des personnes qui vivent au Niger. Ceci devant, évidemment contribuer à assurer un juste équilibre entre la libre circulation des données et leur protection.

Les participants seront instruits sur la présentation du cadre juridique et institutionnel de la protection des données, les droits protégés, les obligations des assujettis, les sanctions et les procédures de contrôle et le numérique.

Des experts de l’Organisation internationale pour les migrations, OIM, et de la Direction de la Surveillance du Territoire, DST, les entretiendront aussi sur Le système MIDAS, un système automatisé de gestion des données des voyageurs déployé le long de la frontière avec le Nigéria. Le plan stratégique de la HAPDP sur la protection des données s’étend sur cinq ans.

Par Jean Materne Zambo

L’U.A reçoit 9,73 millions $ de la BAD pour le projet « Upstream », la mise en œuvre de la Zlecaf et la souveraineté numérique visées

[DIGITAL Business Africa] – 9,73 millions de dollars. C’est la cagnotte que met La Banque africaine de développement à la disposition de la Commission de l’Union africaine (CUA), cela dans le cadre du projet « Upstream ». Les deux institutions ont signé une convention y relative au siège de l’ UA à Addis-Abeba, Ethiopie, le 17 novembre 2022.

Le projet « Upstream » vise à soutenir le développement numérique du continent et accélérer sa croissance économique. Il soutient également la mise en œuvre de la Zlecaf, Zone de libre-échange continentale africaine.Sa première phase s’étend de 2023 à 2026, Elle s’appuie sur trois composantes, dont: les catalyseurs numériques; l’adoption du commerce numérique et du commerce électronique ; et les actions de soutien.

Le projet « Upstream » avait été pensé par la Commission de l’Union africaine au plus fort de la Covid-19 pour combler les lacunes mises en évidence dans l’écosystème de l’économie numérique africaine pendant lapandémie.
« La pandémie de Covid-19 a souligné l’importance des technologies numériques et de l’économie numérique dans son ensemble, et à cet égard, l’Afrique devrait voir grand en ce qui concerne le développement numérique, l’économie numérique et les grandes opportunités d’intégration et de croissance économique », a déclaré Albert Muchanga, commissaire au développement économique, au commerce, au tourisme, à l’industrie et aux minéraux de la CUA.

D’après le Dr Abdul Kamara, directeur général adjoint de la BAD pour la région de l’Afrique de l’Est, « Upstream » pourra créer des millions d’emplois pour jeunes Africains. A terme, le projet offrira à l’Afrique une souveraineté numérique via la mise en œuvre de facilitateurs numériques (accès universel à l’infrastructure à large bande, cloud africain souverain, marché numérique africain, etc.), de programmes de promotion du commerce électronique et numérique pour les moyennes, petites et micro-entreprises et les startups.

Le Groupe de la Banque africaine de développement et l’Union Africaine (UA) avaient déjà signé,  en 2019, un accord de subvention de 4,8 millions de dollars. Il servait à la mise en place du Secrétariat de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA/AfCFTA).

Par Jean Materne Zambo 

 

Mali : Un Pôle judiciaire spécialisé contre la cybercriminalité créé

[DIGITAL Business Africa] – Le Mali avance un pion sur l’échiquier de la lutte contre la Cybercriminalité. Le gouvernement de la Transition a décidé de créer un Pôle judiciaire spécialisé contre la cybercriminalité, le vendredi 11 novembre 2022. La décision est l’aboutissement des travaux du conseil de ministres du mercredi, 18 mai 2022.

Ce Pôle judiciaire spécialisé de lutte contre la Cybercriminalité sera logé dans l’enceinte du Tribunal de Grande Instance de la Commune IV du District de Bamako. Il permettra de déterminer les modalités de poursuite, d’instruction et de jugement dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité. Par ailleurs, il va préciser les compétences de la brigade spécialisée et des assistants en matière de lutte contre la cybercriminalité.

D’après le rapport du ministre malien de la justice, Mamoudou Kassogué, « l’essor des technologies de l’information et de la communication favorise le développement économique, industriel et social des pays. Il incite la production et améliore la qualité des prestations de service ».

Le communiqué relève, cependant, les dérives des réseaux sociaux. « Ils sont devenus un espace où nul n’est à l’abri des attaques contre sa personne et sa propriété, de l’escroquerie et d’autres infractions du genre », précise le communiqué.

Par Jean Materne Zambo

 

Sommet de la francophonie : Le numérique facteur de développement et d’unification de l’Afrique

[DIGITAL Business Africa] – Le développement de l’ Afrique sans le numérique semble impensable. Le 18e Sommet de la francophonie s’est tenu les 19 et 20 novembre 2022 à Djerba, Tunisie. Le thème principal était : « La connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Plusieurs invités de marque ont honoré leur présence. Notamment, la secrétaire général de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage, dont Emmanuel Macron, président de la France, Kaïs Saïed, président de la Tunisie. Luc Missidimbazi, conseiller postes, télécommunications et numérique du premier ministre du Congo Brazzaville était interviewé par TV5MONDE sur la vulgarisation d’internet en Afrique, en marge des assises. Il a noté des avancées de l’Afrique en terme de connectivité, bien que beaucoup reste à faire.

« Le continent a fait de grands progrès en matière de connectivité et de développement des infrastructures numériques… Et tous ces progrès significatifs se traduisent par une augmentation du taux de pénétration internet, estimé à 40% de la population africaine aujourd’hui contre 7 à 10% il y a encore 7 ans. Cependant, il n’y a pas d’homogénéité en Afrique. Un fossé important existe ente les zones urbaines et rurales. D’où l’importance de redoubler d’effort pour continuer à couvrir le maximum de territoire », a-t-il reconnu.

Le manque de connectivité touche particulièrement les jeunes, les personnes âgées, les femmes et les populations des zones rurales ou isolées. Pour réduire la fracture numérique en Afrique ,

Luc Missidimbazi a pensé à une « amélioration de la gouvernance du revenu généré par le secteur du numérique, tant par les administrations 7, à travers une augmentation raisonnable de l’assiette fiscale, que pour les contributions des acteurs privés qui font de gros bénéfices, et pourraient financer des initiatives rurales ou de formation, notamment grâce aux stratégies RSE (responsabilité sociale des entreprises) ».

Il a souligné que l’Union Internationale des Télécommunications avait recommandé la mise en place des fonds du service universel pour financer la couverture des zones rurales et non couvertes. C’est à juste titre que le  Congo dispose d’un Fonds d’accès au service universel des communications électroniques. Plusieurs villages et zones non couvertes, a indiqué Luc Missidimbazi ont pu être connectés.

Quelles stratégies  africaines pour concurrencer les GAFAM

Face aux mastodontes américains (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et chinois (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiao), Luc Missidimbazi a reconnu que la rivalité sera difficile, en raison de la conjoncture économique et de la diversité africaine.

Par contre, Luc Missidimbazi estime que l’Afrique peut tirer parti de la consommation des services des GAFAM en recevant une partie des richesses GAFAM. A signaler qu’aucune législation ne permet aux GAFAM de reverser une partie des richesses créées aux pays africains. Alors que plus de 95% des données numériques mondiales transitent par des câbles sous-marins. Comment régler le problème ? Luc Missidimbazi à soutenu :

« Nous ne pouvons pas vraiment nous inspirer de ce qu’a fait par exemple l’Union européenne, qui est un espace structuré. Le problème en Afrique, c’est qu’il y a plusieurs Afriques numériques. Selon les pays, les situations numériques sont très variées, le climat des affaires est spécifique à chaque pays… Les directives qui sont par exemple adoptées au sein des communautés sous-régionales, sont souvent difficilement applicables », a-t-il reconnu.

Unique candidate à sa succession, la Rwandaise Louise Mushikiwabo a été réélue pour cinq ans par acclamations à la tête de l’OIF. Le prochain sommet de l’Organisation internationale de la francophonie aura lieu en France en 2024.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

Cameroun : Japhet Djetabe, pour des jeunes cultivés et responsables sur les réseaux sociaux

[DIGITAL Business Africa ] – Pour qui connait l’onomastique (l’étude des noms) sait le degré d’ouverture, d’amour que porte « Japhet ». Si la communication du Minpostel est dévolue à Japhet Timothée Djetabe, cela est dû certainement à son ouverture d’esprit et à l’amour du travail.

Au-delà même de sa tâche de chef cellule de Communication, il accompagne sa hiérarchie sous une autre casquette, notamment en tant qu’écrivain. A preuve qu’en 2018, l’auteur signe « Dérives de la génération Android », un essai sur les égarements des jeunes sur internet et les réseaux sociaux, paru aux éditons Keren. Cet ouvrage épouse le combat que mène le chef de l’État, Paul Biya.

« Chaque fois qu’en un clic, vous empruntez ces autoroutes de la communication qui vous donnent une visibilité planétaire, il vous faut vous souvenir que vous n’êtes pas pour autant dispensés des obligations civiques et morales, telles que le respect de l’autre et des institutions de votre pays », prévenait Paul Biya lors de son discours à la jeunesse le10 février 2018.

Du haut de ses 36 ans, Japhet Timothée Djetabe apparaît donc comme un auteur et un acteur engagé, qui interpelle la jeunesse sur des fléaux qui peuvent empêcher l’éclosion de son talent et corrélativement le développement de l’Afrique.

« A travers mes livres, j’aborde des thématiques telles que la culture, l’éducation, l’unité nationale. Mais j’interpelle également le lecteur sur certaines tares comme l’alcoolisme, les dangers des nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication etc. », justifie l’auteur. Sa bibliographie le témoigne d’ailleurs.

Une plume sept étoiles

La plupart des sept œuvres de Japhet Timothée Djetabe sont atemporelles ; elles défient le temps. A titre d’exemple : « Au feu, le pays brûle » publié en 2017. La pièce de théâtre est retenue au premier tour du Prix RFI-théâtre 2017. L’ouvrage est édité à Keren et parle du climat conflictogène de certains pays africains, le Cameroun y compris. La même année, il signe le recueil de poèmes « les chauves sourient la nuit ».

En 2018, il reçoit le Prix du meilleur talent de littérature jeune, décerné par le Comité de l’excellence africaine. Les autres livres sont destinés à l’éducation, dont « Approfondir sa culture générale » Tome I et Tom II, «Voyage au pays des hommes cultivés » et « lettre sur la clef de la réussite scolaire ». La clef du succès, il la détient, certainement, au regard de ses efforts consentis pour la maîtrise de l’anglais.

« Le Minpostel fait partie des administrations qui mettent un point d’honneur sur le bilinguisme. Je le vis bien, naturellement. Puisque cela m’oblige à me l’imposer. Sur le plan humain c’est un plus, parce qu’il y a quelques années, je ne pouvais pas présenter une cérémonie dans les deux langues. Mais avec un peu de patience et d’apprentissage, je le fais depuis deux ans , avec un peu d’aisance et je ne compte pas m’arrêter là », a avoué l’auteur.

Après son passage à l’École supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (2006-2009), il va évoluer dans le métier progressivement. D’abord en tant que reporter puis chef Desk. Il sera tour à tour chef Desk Sport à l’Émergence ( 2010-2011), chef Desk Étranger à l’Actu ( 2011).

Depuis lors, il embrassera la communication institutionnelle comme cadre au service de l’information et des Conférences de l’Université de Yaoundé I. Son expérience s’étoffe au fil des ans. Le 09 août 2019, Japhet Timothée Djetabe est promu chef cellule de Communication du Ministère des Postes et Télécommunications.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’ivoire: Amadou Coulibaly réitère le vœu de création d’un bouquet UEMOA TNT

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement ivoirien tient à la création d’un bouquet UEMOA TNT. Son porte-parole et ministre de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, l’a rappelé lors de la cérémonie de lancement de la troisième Assemblée générale du Réseau africain des Télécommunications(RAT), le 14 novembre 2022.

Les travaux se sont tenus du 14 au 16 novembre 2022 en présence des délégations venues de l’espace UEMOA( Union économique et monétaire Ouest africaine) et différents partenaires techniques. Le thème affecté à ces assises était « La viabilité des Télédiffuseurs ».

« Durant ces trois jours, vos réflexions graviteront autour des questions liées, entre autres, au paiement des droits de diffusion par les éditeurs, aux possibilités d’élargissement des missions des opérateurs, au modèle économique de la TNT, aux partenaires stratégiques et aux possibilités de création d’un bouquet UEMOA que nos États accueilleront. Puisque la Commission de l’UEMOA nourrissait également cette idée », a évoqué Amadou Coulibaly le porte-parole du gouvernement, avant le début des travaux.

Adama Ouedraogo, directeur général de la société Burkinabè de télédiffusion (SBT), par ailleurs président du RAT, a à cet effet, salué la venue de la TNT dans l’espace UEMOA.
« La télévision numérique terrestre (TNT), faut-il le rappeler, c’est une révolution qui a pour but d’améliorer de façon significative le droit à l’information et de mettre à la disposition de nos populations une offre plus riche et plus diversifiée », a-t-il dit.

Dans l’espace UEMOA, les sociétés de diffusion et les activités d’édition sont encadrées conformément à la directive N°01/2015/CM/UEMOA du 30 mars 2015, portant harmonisation du cadre règlementaire de la TNT dans ledit espace .

Le texte permet d’encadrer la mise en place de la télévision numérique terrestre (TNT) et de créer un environnement propice, économiquement viable pour les producteurs et les diffuseurs. la TNT est censée augmenter la qualité technique, le nombre de chaînes et améliorer l’accessibilité de deux manières : une meilleure couverture géographique du territoire et un accès plus démocratique à la télévision numérique, comparativement au satellite.

Dans l’espace UEMOA-CEDEAO, l’adaptateur TNT à la norme DVB-T2 / MPEG4 est vendu 10 000 FCFA maximum en Côte d’Ivoire et 15 000 FCFA au Sénégal. Au Burkina Faso, où le gouvernement a fixé le prix à 10 000 FCFA, le décodeur MPEG4 est disponible à des prix de détail compris entre 17 500 FCFA et 20 000 FCFA, selon l’économiste du Faso.

Le projet de création de la TNT au sein de la zone UEMOA a été émis lors de la 11e édition des Universités africaines de la Communication de Ouagadougou (UACO), en 2019. Deux années après, est né le Réseau africain des Télécommunications(RAT), plus précisément le 26 novembre 2021. Les États africains voudraient par cette avancée technologique  impulser un secteur de l’audiovisuel africain rentable et inclusif .

Par Jean Materne Zambo

Elon Musk vire un ingénieur qui le contredit dans un tweet

[DIGITAL Business Africa] – Eric Frohnhoefer a été éconduit de Twitter via un tweet de son boss. L’ex ingénieur de Twitter a critiqué publiquement Elon Musk, qui souhaitait « s’excuser pour la lenteur de Twitter dans beaucoup de pays ».

La raison de ces lenteurs s’explique, d’après le tweet d’Elon Musk, par le fait que « l’application effectue plus de 1 000 requêtes RPC (remote procedure call) pour actualiser le fil d’actualité ». Pour Elon Musk, Twitter s’ouvre en 2 secondes aux États-Unis et en 20 secondes en Inde à cause d’un mauvais travail d’optimisation. Le tweet date du13 novembre 2022.

En réponse à ce tweet, trois heures après, Eric Frohnhoefer, employé chez Twitter depuis 2014, a dit: « Je travaille depuis environ 06 ans sur Twitter pour Android et je peux affirmer que c’est faux ». L’ingénieur, de son côté, a affirmé que le travail d’optimisation dont parle Elon Musk n’est pas lié à Twitter. Le tweet d’Eric Frohnhoefer sera partagé par les pourfendeurs d’Elon Musk et ses admirateurs, en même temps.

Elon Musk s’est enquis : « Alors corrige-moi. Quel est le bon nombre ?Twitter est super lent sur Android. Qu’as-tu fait pour corriger ça ? » Les explications avancées par Eric Frohnhoefer ne satisferont pas son patron. Puisque deux minutes plus tard, Elon Musk a annoncé son licenciement via un tweet « Il est viré ».

Elon Musk et l’ingénieur auront un dernier échange public. Cette fois sur la qualité de la cantine de Twitter. Eric Frohnhoefer estimait que son patron dépensait trop d’argent dans la nourriture. La réponse d’ Elon Musk est immédiate et teintée d’humour. « la nourriture était excellente ». Et de taquiner son interlocuteur. « Le fait qu’il ne réalise pas qu’il y a 1 200 services appelés dans l’application Twitter n’est pas excellent ».

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Paiement mobile au Cameroun : qui d’Orange Money ou de MTN Mobile Money a les meilleurs tarifs en 2022 [Comparaison]

[DIGITAL Business Africa] – Les Camerounais ont de plus en plus accès aux offres de paiement mobile pour les transferts d’argent via mobile. Les banques ne veulent plus laisser toute cette manne uniquement entre les mains des opérateurs télécoms. C’est ainsi qu’elles offrent désormais des services de transfert d’argent via mobile.

Le dernier en date, l’offre M2U Money de la banque UBA Cameroon. Pour les trois solutions (M2U Money, Sara Money, EU Mobile Money) de transfert d’argent via mobile au Cameroun proposées par les banques, les Camerounais détenteurs ou non d’un compte bancaire dans ces banques et établissements de crédit doivent télécharger une application disponible sur App store et Play store. Ces applications portent leur nom respectif sur App store et Play store.

Les telcos maîtres du jeu

A côté de ces banques et établissements de crédits, les véritables maîtres des transferts d’argent mobile et du paiement mobile au Cameroun sont les opérateurs télécoms concessionnaires Orange et MTN. Les deux ont chacun les services Orange Money (OM) et MTN Mobile Money (Momo).

Selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale, seulement pour l’année 2020, 157,4 millions de transferts d’argent ont été effectués au Cameroun. Pour une valeur totale de 3 242 milliards de francs Cfa. Et les chiffres ne font qu’augmenter au fil des mois.

Fin 2021 par exemple, Orange Money qui revendique le leadership au Cameroun dans ce segment estimait à plus de 800 milliards F.Cfa par mois les valeurs cumulées des transactions enregistrées sur sa plateforme. Avec 07 millions de comptes de paiement mobile et plus de 60 000 partenaires marchands et de distribution.

Les tarifs d’OMDepuis ce lundi 03 Octobre 2022, effectuer des retraits de cash c’est beaucoup moins cher chez Orange Money Cameroun SA

Parmi ces sept millions de détenteurs de porte-monnaie électronique, près de quatre millions disposaient de comptes actifs en 2021 contre 200 000 en 2015.

Aujourd’hui, Orange Money revendique 35 000 points de vente répartis sur l’étendue du territoire national. Il est accessible en composant le #150# ou en utilisant l’application Orange Money Afrique App téléchargeable gratuitement sur PlayStore ou sur AppStore.

Orange Money Cameroun SA est depuis le 05 juillet 2022, le premier établissement de paiement au Cameroun agréé par le Ministère des Finances du Cameroun. Son champ d’activité se résume à fournir, de façon autonome, des services de paiement tels que les dépôts, transferts et retraits d’argent, les achats de crédits et forfaits téléphoniques, les paiements de factures, salaires, impôts et taxes, les collectes et remontées de fonds et la réception de transferts d’argent internationaux.

MTN Mobile Money

Opérationnel au Cameroun depuis 12 ans, MTN Mobile Money pour sa part permet à des millions d’utilisateurs d’envoyer et de retirer de l’argent, de payer leurs factures dans les commerces et pour plusieurs services. Le service revendique plus de 80 000 points d’accès actifs à travers les dix régions du pays .Cameroun : Voici les meilleures offres de transfert d’argent par mobile en novembre 2022

MTN Mobile Money se dit aussi le plus grand réseau de points de distribution ou de paiement au Cameroun. Plus de 125 000 marchands actifs acceptent le paiement par Momo et c’est un total de plus de 185.000 points d’accès à travers les 10 régions du pays, apprend-on.Paiement mobile au Cameroun : qui d’Orange Money et de MTN Mobile Money a les meilleurs tarifs en 2022 [Comparaison]

Verdit : Parmi les opérateurs de téléphonie mobile, le service Orange Money d’Orange Cameroun est à ce jour celui dont les tarifs de retrait sont les plus abordables. Surtout avec sa récente mise à jour des tarifs. MTN Mobile Money est plus onéreux et devra faire davantage d’efforts pour satisfaire ses utilisateurs en termes de baisse des coûts de retrait.

Par B-O.D., Digital Business Africa

Cameroun : Voici les meilleures offres de transfert d’argent par mobile en novembre 2022

[DIGITAL Business Africa] – Les Camerounais ont de plus en plus accès aux offres de paiement mobile pour les transferts d’argent via mobile. Les banques ne veulent plus laisser toute cette manne uniquement entre les mains des opérateurs télécoms. C’est ainsi qu’elles offrent désormais des services de transfert d’argent via mobile.

Le dernier en date, l’offre M2U Money de la banque UBA Cameroon. Ici, les paiements et transferts d’un compte à l’autre sont fixés à 0 francs Cfa. Seules les taxes imposées par l’État sont appliquées.
Ainsi, les envois et retraits d’argent par M2U Money ne payent que la taxe de 0,2% sur les transferts d’argent imposés par l’État camerounais.

Idem pour la solution Sara Money d’Afriland First Bank. L’une des premières banques à proposer ces transferts d’argent par paiement mobile à 0 francs entre les comptes Sara Money.

L’établissement de microfinance Express Union Finance, lui aussi a une solution de transfert d’argent par mobile. La première développée au Cameroun d’ailleurs par un établissement de microfinance. C’est EU Mobile Money.

Pour ces trois solutions de transfert d’argent via mobile au Cameroun proposées par les banques, les Camerounais détenteurs ou non d’un compte bancaire dans ces banques et établissements de crédit doivent télécharger une application disponible sur App store et Play store. Ces applications portent leur nom respectif sur App store et Play store.

Les telcos maîtres du jeu

A côté de ces banques et établissements de crédits, les véritables maîtres des transferts d’argent mobile et du paiement mobile au Cameroun sont les opérateurs télécoms concessionnaires Orange et MTN. Les deux ont chacun les services Orange Money (OM) et MTN Mobile Money (Momo).

Selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale, seulement pour l’année 2020, 157,4 millions de transferts d’argent ont été effectués au Cameroun. Pour une valeur totale de 3 242 milliards de francs Cfa. Et les chiffres ne font qu’augmenter au fil des mois.

Fin 2021 par exemple, Orange Money qui revendique le leadership au Cameroun dans ce segment estimait à plus de 800 milliards F.Cfa par mois les valeurs cumulées des transactions enregistrées sur sa plateforme. Avec 07 millions de comptes de paiement mobile et plus de 60 000 partenaires marchands et de distribution. Parmi ces sept millions de détenteurs de porte-monnaie électronique, près de quatre millions disposaient de comptes actifs en 2021 contre 200 000 en 2015.Depuis ce lundi 03 Octobre 2022, effectuer des retraits de cash c’est beaucoup moins cher chez Orange Money Cameroun SA

Aujourd’hui, Orange Money revendique 35 000 points de vente répartis sur l’étendue du territoire national. Il est accessible en composant le #150# ou en utilisant l’application Orange Money Afrique App téléchargeable gratuitement sur PlayStore ou sur AppStore.

Orange Money Cameroun SA est depuis le 05 juillet 2022, le premier établissement de paiement au Cameroun agréé par le Ministère des Finances du Cameroun. Son champ d’activité se résume à fournir, de façon autonome, des services de paiement tels que les dépôts, transferts et retraits d’argent, les achats de crédits et forfaits téléphoniques, les paiements de factures, salaires, impôts et taxes, les collectes et remontées de fonds et la réception de transferts d’argent internationaux.

MTN Mobile Money

Opérationnel au Cameroun depuis 12 ans, MTN Mobile Money pour sa part permet à des millions d’utilisateurs d’envoyer et de retirer de l’argent, de payer leurs factures dans les commerces et pour plusieurs services. Le service revendique plus de 80 000 points d’accès actifs à travers les dix régions du pays .Cameroun : Voici les meilleures offres de transfert d’argent par mobile en novembre 2022

MTN Mobile Money se dit aussi le plus grand réseau de points de distribution ou de paiement au Cameroun. Plus de 125 000 marchands actifs acceptent le paiement par Momo et c’est un total de plus de 185.000 points d’accès à travers les 10 régions du pays, apprend-on.

Verdit : Parmi les opérateurs de téléphonie mobile, le service Orange Money d’Orange Cameroun est à ce jour celui dont les tarifs de retrait sont les plus abordables. Surtout avec sa récente mise à jour des tarifs. MTN Mobile Money est plus onéreux et devra faire davantage d’efforts pour satisfaire ses utilisateurs en termes de baisse des coûts de retrait.Cameroun : Voici les meilleures offres de transfert d’argent par mobile en novembre 2022

Par B-O.D., Digital Business Africa

 

Cybercriminalité : Central Bank of Gambia victime d’une attaque des pirates AlphaVaussi ?

[DIGITAL Business Africa] – Plus de 48 heures se sont écoulées, depuis la nuit de dimanche 13 novembre 2022. Pas le moindre communiqué de la Central Bank of Gambia confirmant ou infirmant la présumée attaque de son système informatique. Mais toujours pas de divulgation de données de la part des ravisseurs. Serait-on dans un cas de négociation officieuse ou d’abandon de la part des présumés ravisseurs ? La question subsiste, en tout cas.

Le groupe cybercriminel AlphaVaussi, connu sous le nom de Blackcat, dans un message à 22 heures et 15 minutes (dimanche 13 novembre 2022), aurait menacé de divulguer les données de la Banque d’une capacité de 02 To. Il est vrai que l’a nouvelle a été relayée par le follower Clément Domingo, sur son compte Linkedln.

D’après Clément Domingo, il s’agirait des informations confidentielles et personnelles des employés et clients de la Banque ; des données qui pourraient affectées les finances personnelles de plusieurs Gambiens ; des documents concernant les personnalités économiques de l’État de Gambie, bref tout ce qui pourrait pousser la direction de la Central Bank of Gambia à obtempérer. Le post totalise quelque 205 like, 24 commentaires et 36 partages.

Entre la Gambie et le Sénégal, il n’y a qu’un pas. En octobre 2022, c’était l’Autorité de Régulation des Télécommunications du Sénégal qui subissait les affres des pirates. Après une semaine, le groupe de Hackers Karakurt avait mis à exécution sa menace, en divulguant une partie de données de l’ARTP parce que n’ayant pas cédé au chantage. Le chiffre avancé était de 102 Go de données.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

Cameroun : Minette Libom Li Likeng parraine l’atelier de Meta sur la protection des enfants et jeunes en ligne

[DIGITAL Business Africa] – Rendre internet plus sécurisé pour les enfants. Telle est l’économie de l’atelier organisé par Meta et que madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng vient d’ouvrir à Yaoundé, ce 15 novembre 2022. La séance de travail tient sur deux jours et réunit les administrations publiques compétentes, les organisations internationales, les régulateurs du secteur, les opérateurs de communications électroniques et la société civile.

Ce partage d’experiences est sujet à renforcer les politiques publiques en matière d’internet, en vue de protéger les enfants et les jeunes d’ une « gamme de contenus, de contacts et de menaces et contre de potentiels dommages en ligne ». Non sans reconnaître l’apport d’internet pour les jeunes, comme l’a affirmé le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng dans son discours pour l’occasion.

« Internet a amélioré en effet, l’accès à l’information aux quatre coins du monde, permettant ainsi aux enfants et aux jeunes d’effectuer des recherches sur sensiblement tous les sujets qui les intéressent, d’accéder aux médias du monde entier, de réaliser leurs objectifs professionnels et d’exploiter des idées pour l’avenir », a-t-elle reconnu.

Le côté obscur de la toile

Consciente de cette façade reluisante qu’affiche internet, Minette Libom Li Likeng a, tout de même, attiré l’attention de ces jeunes internautes sur les dangers auxquels ils font face.

« Ils peuvent être exposés à des contenus inadaptés à leur âge ou à des contacts inappropriés, y compris de la part d’auteurs potentiels d’abus sexuels. Ils peuvent porter atteinte à leur propre réputation en publiant des informations personnelles sensibles soit en ligne, soit par « texto », souvent dans l’ignorance des conséquences de leurs actes sur leur propre », à souligné Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications.

A cela s’ajoutent d’autres incommodités, dont « la confidentialité, la violence perpétrée entre enfants, les contenus violents et/ou inappropriés pour leur âge, ou encore les différentes escroqueries sur Internet et crimes contre les enfants (manipulation psychologique sur Internet à des fins sexuelles, exploitation et abus sexuels, etc.) ».

L’atelier qu’organise Meta s’inscrit en droite ligne avec la campagne nationale pour la Promotion de la Culture de la Cybersécurité et de la Sensibilisation à l’Utilisation responsable de Réseaux sociaux. La campagne a été lancée par le ministère des Postes et Télécommunications, « sur Très hautes instructions du président de la République ».

L’action  de Meta vient donc compléter les initiatives entreprises par le gouvernement telles que les Camps de vacances TIC, les fora nationaux sur la Cybersécurité et la Lutte contre la Cybercrimalité etc.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Emmanuel Macron lance le Children Online Protection Lab, un laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne

[DIGITAL Business Africa] –  Le président français Emmanuel Macron a lancé ce 10 novembre 2022 à Paris lors du Paris Peace Forum le Children Online Protection Lab, un laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne.

Ce laboratoire réuni plateformes numériques, ONG et régulateurs, afin de parer à l’exposition croissante des mineurs à la pornographie sur internet, au cyberharcèlement ou à la violence.

Le président français avait déjà lancé il y a un an, lors du Forum annuel de Paris sur la paix, un appel pour la protection de l’enfance en ligne.

À l’occasion de la nouvelle édition de ce Forum, il a convié à l’Élysée des organisations non gouvernementales ainsi que des représentants des grandes plateformes numériques et moteurs de recherche (Meta, Microsoft, Google, TikTok…) pour le lancement de ce « Children Online Protection Lab ». Le président argentin Alberto Fernandez et son homologue estonien Alar Karis ont participé également au lancement de cette initiative.

« L’espace numérique ne peut pas être un lieu de non-droit. C’est le combat qu’on a mené contre le terrorisme, qu’on mène contre les discours de haine en ligne. C’est ce qu’on doit poursuivre au niveau de la protection de nos enfants », a lancé Emmanuel Macron au début de la table ronde.

Ce laboratoire, qui est une « alliance entre régulateurs, ONG, plateformes numériques et monde académique », doit identifier les « bonnes façons de réguler (le problème) et de mieux protéger nos enfants en ligne », a noté le chef de l’État, au côté de son épouse Brigitte, également mobilisée sur ce sujet.

Le laboratoire devra déterminer « comment vérifier l’âge des internautes, reconnaître les mineurs et bien les protéger », dans le respect de la vie privée et de la protection des données personnelles, a-t-il détaillé. Le laboratoire devra aussi se pencher sur « le problème diffus et de plus en plus prégnant du harcèlement et des violences personnelles en ligne », a-t-il ajouté.

Au lendemain du lancement de cette initiative, une session de haut niveau a réuni les acteurs clés de cette initiative pour présenter ses objectifs et dévoiler ses premières solutions concrètes.

Revoir la session ici :

Digital Business Africa. Source : Ouest France

Hervé Guedegbe de l’Arcep Benin: « Environ 67 communes sur 77 ont un accès direct à la fibre optique »

[DIGITAL Business Africa ] – Hervé Coovi Guedegbe a présenté les acquis et les perspectives du Benin pour la résilience et la sécurité des réseaux de Télécoms. C’était à la faveur de la 20e réunion du Fratel, tenue du 10 au 11 novembre 2022. Dans son exposé, le secrétaire exécutif de l’Arcep Benin a révélé que le Benin est nanti. Mieux, d’un point d’échange internet permettant d’échanger du trafic internet à l’intérieur d’un pays, de trois câbles sous-marins( Sat3, Ace, West Africa) et d’un Backbone national avec des boucles de sécurisation au Sud-est et au Nord, entre autres infrastructures.

Sans oublier le maillage infrastructurel du territoire national ( près de 200O Km de fibre optique déployées déjà aux quatre coins du pays. Environ 67 communes sur les 77 que compose le pays ont un accès direct à la fibre optique).
L’exposé de Hervé Coovi Guedegbe est intervenu dans la table ronde 2 dont le thème était : « Comment améliorer la résilience des réseaux , et quelles mesures pour répondre aux événements extrêmes ? » Consultez la présentation via le lien ci-dessous:

cliquez ici : TR2-ARPCE

Cadre réglementaire/ surveillance des réseaux et la qualité de service

La surveillance des réseaux et la qualité de service de l’Arcep Benin reposent sur un certain nombre de lois, à l’instar de l’article 18 de la loi portant code du numérique qui stipule que : « l’autorité de Régulation surveille la disponibilité permanente des services d’accès à l’internet non-discriminatoires à des niveaux de qualité qui correspondent à l’état d’avancement des technologies ». Ou encore de l’article 116 de la loi portant code du numérique qui considère que : « l’Arcep Benin a la compétence de faire des enquêtes, des vérifications , des analyses de pièces et preuves , etc.) »

Et de préciser que « ces actions sont suivies des mesures de régulation subséquentes ». Il est évident que c’est à l’Arcep Benin que revient la compétence « de faire des contrôles pour voir si les opérateurs ont mis en œuvre les moyens et dispositions nécessaires aux fins d’assurer la disponibilité et la continuité du service » ; c’est l’article 51 du cahier des charges type décret n°2019-389 du 4 septembre 2019 qui le prévoit.

Les mesures de régulation de l’Arcep et partenariat entre acteurs

Parmi les mesures prises par l’Arcep Benin en matière de régulation, l’on peut citer  le suivi de la mise en œuvre des conditions transparentes de partage d’infrastructures ( collocation, mutualisation etc.). L’on note également l’ouverture de service de vente de capacités aux opérateurs mobiles en cas d’indisponibilité chez l’opérateur  titulaire  de la licence d’infrastructures fixe.  De plus, l’ Arcep Benin garantit une attribution  complémentaires aux opérateurs. Cela  pour permettre aux réseaux de supporter l’évolution  des trafics ( bande 700 MHz, 180 MHz, 2100 MHz et 2600 MHz).  documentation des incidents survenus sur le réseau. Les accords d’itinérance nationale, les moyens de protection des réseaux, la  disposition en matière  de redondance, les moyens humains  et techniques et la documentation des incidents survenus sur le réseau bouclent la liste des mesures de régulation prises par l’Arcep Benin.

S’agissant du partenariat Arcep et d’autres acteurs il existe : la plateforme publique de gestion et d’informations sur les infrastructures nationales de télécommunications, le Projet de politique de protection des infrastructures d’informations critiques du Benin (Anssi), la Gouvernance collaborative concertée et le processus d’amélioration continue.

Perspectives de l’Arcep Benin

Dans sa présentation pour l’occasion, Hervé Coovi Guedegbe a évoqué des projets  d’avenir de l’Arcep Benin. Notamment, l’adoption de la politique de protection des infrastructures d’information critiques du Bénin (ASIN); la mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité; de la stratégie nationale de sécurité; du plan de continuité des activités ( PCA) en cas de survenance d’événements imprévus ( ARCEP Benin).

Il est également envisagé au Benin, la création d’une boucle de sécurisation pour éviter les cas de coupures de câbles qui entrainent l’indisponibilité de réseau. Les assises du Fratel ont débouchées sur l’élection du marocain AZ-EL-Araba HASSIBI, DG de l’ ARNT du Maroc à la tête du réseau francophone de la Régulation des Télécommunications. Bien avant, il y a eu l’élection de Louis Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo à la vice-présidence du Fratel.

Par Jean Materne Zambo

La plateforme d’échange de crypto FTX chute, Binance renonce à son rachat après audit

[DIGITAL Business Africa] – Binance ne rachètera pas finalement son concurrent FTX. C’est connu depuis mercredi 09 novembre 2022. Mais l’attaque informatique subie par la plateforme d’échange des cryptomonnaies FTX, samedi 12 novembre 2022, est venue anéantir tout espoir. FTX aurait perdu 477 millions de dollars, selon le cabinet d’analyses en cryptomonnaies Elliptic. Avant cela, il y a eu un audit instruit par Binance.

Les résultats y afférents évoquent une « mauvaise gestion » des capitaux de clients et une enquête en cours des autorités américaines. Un trop plein qui a certainement finalement fait changer d’avis à Binance après qu’il a offert de racheter FTX, mardi 08 novembre 2022.

«Au début, notre espoir était de pouvoir aider les clients de FTX à fournir des liquidités, mais les problèmes échappent à notre contrôle ou dépassent notre capacité à aider», a relevé Binance . L’avenir de FTX.com, et de son fondateur Sam Bankman-Fried, seaut désormais incertain.

Le groupe américain FTX était évalué à quelque 32 milliards. Selon les médias américains, la fortune de son patron déchu, Sam Bankman-Fried, forte de quelque 16 milliards de dollars, à dégringolé en quelques jours.

Agé de 30 ans, Samuel Bankman-Fried était un entrepreneur, investisseur et ancien milliardaire américain. Il est le fondateur et PDG de FTX et Alameda Research , une cryptomonnaie quantitative société commerciale.

Malgré cette faillite FTX est l’objet d’une enquête de la Securities Exchange Commission et du département de la Justice à New York, selon le New York Times. Franceinfo, pour sa part, fait le point sur ce crash, déjà comparé à celui de Lehman Brothers, la banque à l’origine de la crise financière de 2008.

FTX était une plateforme qui permettait, comme Binance, d’échanger des cryptomonnaies contre d’autres monnaies numériques ou traditionnelles. Jusqu’à vendredi 11 novembre 2022, FTX était dirigée depuis les Bahamas, où se trouve son siège, par Sam Bankman-Fried, dit « SBF ».

A noter aussi que le bitcoin a chuté sous la barre des 16.000 dollars, mercredi 09 novembre 2022. Une première en deux ans.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

Forum de Paris sur la paix 2022 : Voici les 10 projets retenus pour un an d’accompagnement

[DIGITAL Business Africa] – Le programme SCUP (Scale-up Program) a été lancé en 2018 pour fournir un soutien personnalisé (non financier) d’un an en faveur du développement de 10 des projets présentés au Forum de Paris sur la paix. Le SCUP est un accélérateur qui mobilise des ressources au sein du Secrétariat du FPP et de la communauté du Forum pour aider à renforcer ces solutions et à amplifier leur impact. Découvrez les 10 projets accompagnés lors du Paris Peace Forum 2022 qui s’est tenu du 10 au 11 novembre 2022 :
Joint Environment Venture for South Asia Porté par Conciliation Resources

Ce projet est une plateforme de collaboration environnementale de part et d’autre de la frontière entre l’Inde et le Pakistan, créant un espace où les scientifiques et les communautés peuvent collaborer et innover pour relever les défis climatiques communs.

African Farmers as Climate Entrepreneurs Porté par Climate Action Platform for Africa

Le projet vise à prouver que les petits exploitants agricoles africains peuvent générer des revenus importants grâce à des approches intelligentes sur le plan climatique et, ce faisant, contribuer activement et utilement à la lutte contre le changement climatique.

Global Index on Responsible AI Porté par Research ICT Africa

L’indice mondial sur l’IA responsable mesure les progrès réalisés en matière d’utilisation responsable de l’IA dans plus de 120 pays du monde.

QLEVER solution to fight hate online Porté par Equal Rights and Independent Media

La solution QLEVER encourage l’esprit critique et renforce la résistance des jeunes du Kirghizstan, du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan à la désinformation et aux discours haineux en ligne grâce à une plateforme unique de “serious game”.

EmpatIA: AI to solve public issues in Latin America Porté par ILDA

Le projet explore l’utilisation de l’apprentissage automatique pour la transparence des gouvernements, l’action climatique et l’environnement en Amérique latine en se concentrant sur l’ouverture, l’inclusion et les politiques basées sur des preuves.

Measuring impact, to finance the future Porté par Vested Impact

Vested Impact exploite des millions de points de données pour évaluer et quantifier automatiquement l’impact non financier des entreprises, et orienter les financements vers les entreprises qui font des bénéfices et une différence.

Global Partner Network for Feminist Foreign Policy Porté par International led by Center for Research on Women (ICRW)

The Global Partner Network for Feminist Foreign Policy est un réseau informel, mondial et multipartite et un espace dédié à l’avancement des politiques étrangères féministes dans le monde entier.

Humanitarian Assistance Digital Infrastructure Porté par COMMIT GLOBAL

Commit Global a construit un écosystème numérique unique pour répondre aux besoins des réfugiés ukrainiens en matière d’informations officielles, de logements et de ressources vérifiés, de soins de santé et de services éducatifs.

Jouhouzia – Protection du patrimoine lors des urgences Porté par Biladi

Le projet vise à sauvegarder le patrimoine dans les situations d’urgence. Il met en relation des soldats et des experts du patrimoine en mettant en oeuvre des opérations de sauvetage du patrimoine. L’explosion de Beyrouth a été sa première mission.

PREZODE – Preventing Zoonotic Disease Emergence Porté par CIRAD

Opérationnalisation de l’initiative One Health: PREZODE et ses partenaires, tels que la Wildlife Conservation Society (WCS), favorisent les synergies et éliminent les cloisonnements sectoriels, du niveau local au niveau mondial, afin de prévenir le risque d’émergence de maladies infectieuses émergentes d’origine animale.

Source: Paris Peace Forum

Az-El-Arabe HASSIBI, DG de l’ANRT du Maroc, élu président du Fratel

[Digital Business Africa] – Le Réseau francophone des régulateurs télécoms (Fratel) a une nouvelle équipe dirigeante. Au cours de sa récente réunion annuelle à Maurice, s’est déroulée l’élection du nouveau comité de coordination. Il est composé, pour 2023, de M. Az-El-Arabe HASSIBI, directeur général de l’ANRT du Maroc (président), de M. Marc SAKALA, directeur général de l’ARPCE de la République du Congo et M. Luc TAPELLA, directeur de l’ILR du Grand-Duché de Luxembourg (vice-présidents).

Louis Marc Sakala, DG de l'ARPCE Congo, élu vice-président du Fratel
Luc TAPELLA, directeur de l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR), président sortant du Fratel, actuel vice-président du Fratel et Louis Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo et Vice-président du Fratel

À l’invitation de l’Autorité de régulation des technologies de l‘information et de la communication (ICTA) de la République de Maurice et de l’Institut Luxembourgeois De Régulation (ILR), président de Fratel en 2022, la 20e réunion annuelle du réseau s’est tenue les 10 et 11 novembre à Balaclava, en République de Maurice, et en ligne.

L’année 2022 du réseau Fratel était placée sous le thème de la résilience et sécurité des réseaux. Après le séminaire à Brazzaville, et en ligne, sur « Quels défis pour la sécurité des réseaux de nouvelle génération ? » les 23 et 24 mai, les membres du réseau ont échangé lors de la réunion annuelle sur le thème «Enjeux et moyens d’améliorer la résilience et la sécurité des réseaux de télécommunications ».

Près de 110 participants représentant 26 autorités de régulation, membres de Fratel, des institutions internationales (UIT, Internet Society), des administrations, des universitaires et des acteurs du secteur ont assisté, soit en présentiel, soit en virtuel, à la réunion.

Lors de cette rencontre du Fratel, trois tables rondes ont examiné ce thème : «Enjeux et moyens d’améliorer la résilience et la sécurité des réseaux de télécommunications ».

Face aux risques naturels, aux événements climatiques extrêmes ou aux cyber-attaques, les systèmes et infrastructures de télécommunications sont parfois vulnérables et susceptibles d’être endommagés ou perturbés. En outre, le déploiement des réseaux, par exemple par de multiples acteurs intervenant sur les mêmes équipements, peut poser de nouvelles questions de résilience.

Par ailleurs, d’autres types évènements comme une pandémie peuvent augmenter le risque de congestion des réseaux alors même que ces réseaux sont essentiels dans ces situations.

Plus largement, il est également primordial que la sécurité des réseaux et services de télécommunications soit assurée. La disponibilité, la confidentialité et l’intégrité des réseaux et services sont autant d’objectifs à prendre en compte afin de faire face aux différents risques mentionnés ci-dessus.

Cette thématique de la résilience et sécurité des réseaux a donc été déclinée en trois tables rondes. La première abordait les mesures et technologies qui ont permis, lors d’évènements tels que la pandémie de Covid-19, de réduire les risques de congestion des réseaux. La deuxième table ronde était consacrée à l’amélioration de la résilience des réseaux, notamment au regard des enjeux climatiques et les mesures pour répondre aux évènements extrêmes. Enfin, lors la troisième table ronde, ont été évoqués les moyens pour assurer l’intégrité et la confidentialité des réseaux et services.

L’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT) du Maroc prend la tête du comité de coordination en 2023 et l’ARPCE, le régulateur de la République Du Congo fait son entrée au sein du comité.Louis Marc Sakala, DG de l'ARPCE Congo, élu vice-président du Fratel

Les prochaines réunions de Fratel porteront sur la satisfaction des utilisateurs

Le prochain séminaire aura lieu au premier semestre 2023 en Suisse et aura pour thème: « Pourquoi et comment associer l’utilisateur à la régulation ? ».

La réunion annuelle se tiendra au second semestre, au Niger, et portera sur « Comment Renforcer l’objectif de satisfaction des utilisateurs dans la régulation ?». La réunion annuelle sera également l’occasion de célébrer les 20 ans du Fratel.

Par Digital Business Africa. Source: Fratel

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Louis Marc Sakala, DG ARPCE Congo, élu vice- président du Comité exécutif du Fratel 2023

 

Louis Marc Sakala, DG ARPCE Congo, élu vice- président du Comité exécutif du Fratel 2023

[DIGITAL Business Africa] – Il fera partie de l’équipe dirigeante du Réseau francophone de la Régulation des Télécommunications( Fratel) 2023. Louis Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo à été élu vice-président du Comité exécutif de Fratel 2023. La décision est tombée au crépuscule de la première journée de la 20e réunion annuelle de cette organisation, tenue du 10 au 11 novembre 2022 en République de Maurice.

En effet, à l’invitation de l’Autorité de régulation des technologies de l‘information et de la Communication (ICTA) de la République de Maurice et de l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR), président de Fratel en 2022, la 20e réunion annuelle du réseau s’est tenue les 10 et 11 novembre à Balaclava, en République de Maurice, et en ligne.

Une année 2022 placée sous le thème de la résilience et sécurité des réseaux. L’année 2022 du réseau Fratel était placée sous le thème de la résilience et sécurité des réseaux. Après le séminaire à Brazzaville, et en ligne, sur « Quels défis pour la sécurité des réseaux de nouvelle génération ? » les 23 et 24 mai, les membres du réseau ont échangé lors de la réunion annuelle sur le thème «Enjeux et moyens d’améliorer la résilience et la sécurité des réseaux de télécommunications ».

Près de 110 participants représentant 26 autorités de régulation, membres de Fratel, des institutions internationales (UIT, Internet Society), des administrations, des universitaires et des acteurs du secteur ont assisté, soit en présentiel, soit en virtuel, à la réunion.

Louis Marc Sakala, DG de l'ARPCE Congo, élu vice-président du Fratel
Luc TAPELLA, directeur de l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR), président sortant du Fratel, actuel vice-président du Fratel et Louis Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo et Vice-président du Fratel

Au cours de la réunion annuelle, s’est déroulée l’élection du nouveau comité de coordination. Il est composé, pour 2023, de M. Az-El-Arabe HASSIBI, directeur général de l’ANRT du Maroc (président), de M. Marc SAKALA, directeur général de l’ARPCE de la République du Congo et M. Luc TAPELLA, directeur de l’ILR du Grand-Duché de Luxembourg (vice-présidents).

Le Réseau francophone de la régulation des télécommunications( Fratel) organise chaque année un séminaire et une réunion annuelle. Les autorités de régulation membres du Fratel accueillent à tour de rôle ces évènements.

Décidé lors d’un symposium des régulateurs francophones réunis à Paris en juin 2002, le réseau Fratel vise à promouvoir l’échange d’informations, à contribuer, dans la mesure de ses possibilités, aux efforts de formation, à la coordination et la coopération technique entre ses membres. De plus, il contribue à l’étude de toute question relative à la régulation des télécommunications.Louis Marc Sakala, DG de l'ARPCE Congo, élu vice-président du Fratel

Louis Marc Sakala : itinéraire d’un stratège

C’est en mars 2020 qu’il a été porté à la tête de l’ARPCE Congo. Avant cette promotion, il était Directeur des réseaux et services des communications électroniques à l’ARPCE. C’est dire qu’il maîtrise bien la maison. D’autant plus qu’il a été Conseiller technique du Directeur général de l’ARPCE.

C’est aussi l’un des tous premiers cadres de l’ARPCE , depuis 2010. Il a pris part à la mise en œuvre de plusieurs projets de l’ARPCE. Entre autres : l’identification des abonnés, le plan de numérotation à neuf chiffres, la mise en conformité des pylônes.

Ingénieur en informatique et génie des télécommunications, Il a occupé le poste de Directeur des réseaux et des services des communications électroniques (DRSCE).

On doit aussi à Louis Marc Sakala, la mise en place d’un hub numérique congolais, voué à la collecte des taxes dans les transactions financières, d’une part, et, d’autre part, à la mise en place du timbre électronique, qui vise la dématérialisation des paiements des factures.

L’ARPCE Congo, sous la houlette de son directeur général, a organisé du 23 au 24 mai 2022, le 19e séminaire du Fratel, sous le thème : « Quels défis pour la sécurité des réseaux de nouvelle génération ? » Ce séminaire sera suivi d’une session extraordinaire de l’ Artac (Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale) le 25 mai 2022.

Par Jean Materne Zambo

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Côte d’Ivoire : Bientôt le déploiement de « WhatsApp Community home », la fonction qui réunit plusieurs groupes en un

[DIGITAL Business Africa] – Tous en un. C’est un peu l’esprit de « WhatsApp Community home » ou « les communautés sur WhatsApp », une fonction que Meta s’apprête à déployer en Côte d’Ivoire. Mark Zuckerberg l’a annoncé le 07 novembre 2022.

Cette fonctionnalité rapproche des groupes de personnes autour d’intérêts communs en vue de gérer leurs échanges dans différents groupes connectés.C’est le fruit d’un travail collectif entre Meta et plus de 50 organisations dans 15 pays. Après études, il aurait été constaté que les communautés aidaient les groupes à mieux s’organiser et atteindre leurs objectifs.

Ce qui va changer

Mark Zuckerberg s’est expliqué sur cette fonctionnalité innovante :

« Le lancement des communautés sur WhatsApp va améliorer les échanges au sein des groupes en activant les sous-groupes, les fils de discussion multiples, les canaux d’annonce, etc. Nous allons également intégrer des sondages et des appels vidéo à 32 personnes ; cela fonctionnera en toute sécurité grâce au chiffrement de bout en bout afin que les messages restent privés », a-t-il précisé.

Le fondateur de Meta avait révélé « avoir aidé plus de deux milliards de personnes à se connecter avec leurs proches dans un espace sécurisé sur WhatsApp, afin de répondre aux besoins des utilisateurs souhaitant échanger avec des communautés plus larges autour d’intérêts communs ».

Autres atouts des communautés sur WhatsApp et les perspectives de Meta

Avec les Communautés sur WhatsApp, les utilisateurs pourraient passer d’un groupe à un autre afin d’obtenir des informations, cela sous le contrôle des administrateurs, bien entendu. Les communautés garantiraient également un niveau de confidentialité et de sécurité « inégalé », avec la protection de la confidentialité des messages de ses utilisateurs via son chiffrement de bout en bout.

Meta a promis aussi le lancement de trois autres fonctionnalités sur WhatsApp, dont : la création de sondages dans les discussions, les appels vidéo jusqu’à 32 personnes et les groupes pouvant accueillir jusqu’à 1 024 membres. Tout comme les réactions sous forme d’emojis, le partage de fichiers plus volumineux et la possibilité pour les administrateurs de supprimer des messages.

Mark Zuckerberg a précisé que ces fonctionnalités peuvent être utilisées dans tous les groupes, mais seront particulièrement utiles au sein des communautés. Le patron de Meta a informé que de nombreux projets sont en cours.

Par Jean Materne Zambo

 

Qualité de service : Orange Cameroun accueille une délégation MINPOSTEL / ART

À l’invitation d’Orange Cameroun, une délégation conduite par le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) a séjourné le 09 novembre 2022 dans les locaux d’Orange Cameroun à Douala, pour une séance de travail et une visite guidée des installations techniques de l’opérateur.

Cette délégation était constituée d’experts du MINPOSTEL et de l’ART à laquelle se sont joints des représentants de la Présidence de la République et des Services du Premier Ministre du Cameroun. M. Joseph Nsongan Inspecteur général au Minpostel conduisait la délégation. Côté ART, M. Aboubacar Zoutmba, DGA, représentait le régulateur télécoms.

La séance de travail permettra de présenter plusieurs pans de l’activité de l’opérateur. Il s’est agi entre autres de visiter les centres de supervision des réseaux (Gsm et Internet), de vivre l’immersion dans le très futuriste Data center d’Orange Cameroun (centre d’hébergement des données) inauguré en 2017 à Makèpè dans l’arrondissement de Douala V et qui est le plus grand d’Afrique centrale.Qualité de service : Orange Cameroun accueille une délégation MINPOSTEL / ART

Selon M. Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun, : « Pour une entreprise comme Orange Cameroun, c’est capital de rencontrer les parties prenantes et notamment la tutelle à fréquence régulière, pour recueillir son point de vue et ses attentes, identifier et lever les points bloquants et obtenir son soutien afin d’améliorer l’expérience des usagers. C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons abordé ensemble plusieurs questions ayant notamment trait aux services, au fonctionnement technique et à la qualité des réseaux ».

Les experts des institutions étatiques seront édifiés sur les conditions pouvant être causes de dégradation de la qualité de service et de l’instabilité d’un réseau mobile dans le contexte camerounais, et sur les mesures à prendre, notamment par le Ministère des Postes et Télécommunications via l’organisme de régulation pour assurer la fourniture d’un service de qualité conforme aux clauses et engagements réglementaires.

L’opérateur en profitera par ailleurs pour présenter les défis auxquels il est confronté au quotidien : actes de vandalisme sur les installations de fibre optique de son partenaire technique sur ce segment, nombreux délestages en énergie électrique avec les incidences sur la distribution et la stabilité des réseaux, etc.

L’entreprise avait déjà reçu en juin 2021 dans les locaux du Orange Digital Center (ODC) peu avant son inauguration, une délégation de parlementaires membres du REPATIC, le réseau réunissant les Députés et Sénateurs chargés des questions relatives aux télécommunications et au TIC. Ceci, pour une séance de travail où lesquestions liées à la protection du consommateur avaient été abordées.

Ces visites qui participent du dialogue bipartite confirment l’excellence des relations entre l’opérateur et sa tutelle technique tant elles permettent de lever le voile sur les éventuelles zones d’ombre en mettant les parties au même niveau d’information, mais aussi d’anticiper sur les incompréhensions qui pourraient survenir, quand on sait à quelle vitesse évoluent les technologies précisément dans ce secteur d’activités, souvent en avance sur les dispositions réglementaires.

Source: Orange Cameroun

Gabon : Les services de Airtel Gabon rétablis après des désagréments causés par la coupure de la fibre optique

[DIGITAL Business Africa] – Tout est revenu à la normale pour les abonnés de mAirtel Gabon. L’opérateur a connu des désagréments, dans l’après-midi du 07 novembre 2022, suite à une coupure de la fibre optique.

Situation préjudiciable pour les abonnés de Airtel-Gabon, qui ont été privés d’une partie des services Voix, Internet , SMS et Airtel Money. «Nous vous présentons toutes nos excuses pour le désagrément causé et vous remercions de votre fidélité», s’est excusé la direction de l’opérateur.

Le 14 avril 2019, le même opérateur avait connu une perturbation presque similaire du fait d’une section de son câble à fibre optique survenue à Angondjé. Seulement, elle avait duré 48 heures. Pour régulariser ses abonnés, la direction de Airtel avait fait preuve de mansuétude, en remboursant les forfaits et autres bonus non utilisés.

A l’époque, la direction de Airtel avait tennu à «rassurer que les soldes d’Airtel Money ainsi que le crédit de commun existants dans les comptes des clients étaient sécurisés».
selon les données du ministère de l’Economie et de la Relance, le nombre total d’abonnés au téléphone s’est apprécié de 3,3% à 3,176 millions de personnes en 2021.

Les deux opérateurs de téléphonie mobile, Moov Africa Gabon Telecom et Airtel Gabon, ont partagé 2,22 millions d’abonnés à l’Internet GSM, soit le même nombre d’habitants estimé par la Banque mondiale pour le pays, en 2021.

Par Jean Materne Zambo