[DIGITAL Business Africa] – Pour le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique l’incendie sur des équipements de la Sonatel est prémeditée et donc provoquée. Moussa Bocar Thiam pense qu’ il s’agit d’ un « acte terroriste. En fait, les équipements techniques de la sonatel ont subie la furie des flammes ce samedi 12 août 2023, causant au passage d’importants dégâts matériels.
Dans le communiqué du ministre, il est clair que l’acte « est d’une extrême gravité puisqu’il vise à installer le désordre et la panique au Sénégal tout en affectant les services de base fournis aux populations ». Il promet que les auteurs de ces actes terroristes seront activement recherchés, interpellés et sévèrement réprimés conformément à la loi. Pour plus de sécurité, le ministre appelle la population à la vigilance, à l’alerte et à la dénonciation auprès des autorités de tout comportement délictuel ou criminel suspect ainsi que les opérateurs de télécommunication à renforcer leur dispositif de veille pour la sécurisation de leurs installations techniques.
[DIGITAL Business Africa] – Camtel prépare la voie au paiement mobile. En attendant le « Blue money », l’ opérateur historique des Télécommunications du Cameroun a lancé,le 1er août 2023, Cashless, le service de paiement des factures par dépôt/virement dans un compte Camtel auprès d’une banque. Les modalités de fonctionnement du service ont encore été évoquée dans l’ émission radio, diffusée sur le Poste national de la CRTV, de 8h45 à 9h ce samedi 12 août 2023.
« Le client se rend dans un établissement bancaire de son choix, tel que renseigné par Camtel, avec son code client. Il effectue son paiement et rapporte le reçu de banque à l’agence à laquelle il a l’habitude d’effectuer ses versements. Puis, il l’ introduit dans un petit box bleu installé dans toutes les agences et points commerciaux ».
Cette initiative vise à juguler les fraudes et de dématérialiser les services chez l’opérateurs Camtel, ainsi engagé à atteindre ses objectifs rentre dans le cadre de la poursuite des objectifs de l’année budgétaire qui se chiffre à 400 milliards de dollars. Cependant, le service de paiement mobile Blue money reste attendu. Il reste toujours impossible d’ effectuer une recharge par mobile money dans un point Blue, pourtant l’opérateur est engagé dans un vaste chantier de digitalisation. En plus de cela, il faut évoquer la qualité de la connexion internet, qui selon plusieurs requiert une amélioration.
[DIGITAL Business Africa] – La Haute Cour de Justice de la Cédéao sera de nouveau sollicitée. Après le Rassemblement des Entreprises du Secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (Restic), c’est au tour de l’ Association des utilisateurs des TIC (Technologie de l’information et de la communication) de s’en remettre à la juridiction de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. L’Asutic compte y assigner l’ Etat du Sénégal au motif de suspension de la connexion des données mobiles. L’Association estime que le gouvernement a violé des droits à la liberté d’expression garantis par le pacte international sur les droits civiques et politiques à la Cour communautaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). L’information a été relayée lors d’une conférence de presse, ce samedi 12 août 2023.
« Nous avons vécu une situation inédite sur la censure des réseaux sociaux et la coupure des données mobiles. Le Sénégal a vécu une situation qu’on n’aurait pas penser survenir dans un pays d’état de droit et de démocratie. Le Sénégal est classé parmi les ennemis de l’internet et des réseaux sociaux », rapporte le communiqué. Et d’ajouter : « aucune disposition n’est évoquée pour motiver les décisions. Dans l’arsenal juridique, il n’existe aucune disposition pour couper l’internet. La censure n’est permise par le code des télécommunications que pour des raisons économiques, techniques et sécuritaires. Il n’existe pas de disposition permettant le blocage des réseaux sociaux sur la base de messages de haine de subversions ».
Pour rappel, en début août 2023, les autorités sénégalaises on coupé l’accès à internet sur téléphone via les données mobiles en raison de la « diffusion de messages haineux et subversifs » sur les réseaux sociaux, après les appels à manifestations liés à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko.
[DIGITAL Business Africa] – l’Institut africain de l’ Informatique du Cameroun va abriter la Chaire Unesco. Il est question d’un projet qui vise à donner aux jeunes et aux femmes d’Afrique centrale des capacités d’autonomisation. Le ministre de l’Education de base, Laurent Serge Etoundi Ngoa était présent à la cérémonie officielle de lancement qui a eu lieu ce 11 août 2023 au Campus du Centre Technologique Paul Biya de Yaoundé, sous le thème : « Partenariat stratégique et institutionnel pour l’accès des jeunes et des femmes aux TIC en Afrique Centrale». A ses côtés, des personnalités de marque à l’instar du Représentant Résident de l’ IAI-Cameroun, Armand Claude Abanda, des autorités administratives et municipales.
Le choix de l’IAI par l’Unesco n’est pas fortuit au regard des prouesses en matière de formation des jeunes aux TIC. L’ IAI a formé 103 350 femmes dans le cadre de l’opération 100.000 femmes. Pour ce qui est de Mijef2035, elle a formé 680 251 personnes, en majorité des jeunes, des femmes et des enfants à travers le pays. La chaire Unesco nourrit l’ambition de s’étendre à toutes les autres universités camerounaises.
[DIGITAL Business Africa] – Après 75 années d’existence, le Groupe Solevo, l’un des leaders de l’Agri Trade en Afrique de l’Ouest et du Centre, embarque dans le train de la digitalisation. Le groupe a lancé son application MonSolevo qu’il présente comme une véritable innovation dans le secteur de l’agriculture puisqu’il rénove la chaine de valeur depuis l’agriculteur jusqu’au distributeur en passant par les grossistes et semi-grossistes.
En « digitalisant » les pratiques commerciales et leurs processus, le groupe Solevo spécialisé dans la distribution des engrais et produits chimiques destinés à l’agriculture veut désamorcer l’opacité dans les transactions en apportant la traçabilité, la transparence et la bonne information en temps réel aux distributeurs qui sont l’épine dorsale de l’agri-business.
Le groupe espère ainsi participer à l’amélioration du climat des affaires et à l’accélération de la croissance des acteurs locaux.
Après la Côte d’Ivoire, l’application a été présentée aux partenaires et acteurs de la filière au K Hôtel dans la ville de Douala cette semaine d’août 2023. Présentation faite par le chef de projet MonSolevo Yvan KUYO.
Ivoirien, Yvan KUYO (photo) est un expert en technologie et transformation digitale avec plus de 10 années d’expériences dans plusieurs secteurs d’activités, notamment l’Energie, les Télécoms ; la Banque ou encore le conseil.
Il a reçu le prix innovation en 2017 dans le cadre du projet de création d’une plateforme et d’une borne de rechargement des cartes pétrolières. En tant que chef projet, il pilote le pôle digital du groupe Solevo dans les huit pays de sa zone de couverture.
[DIGITAL Business Africa] – Ensemble, elles serviront, à n’en point douter, au public quelque chose de plus consistant et d’inoubliable. Les générations d’hier et d’ aujourd’hui se concertent le temps de 12 semaines dans le cadre du concept Orange Music Legends. Le responsable du concept est La cérémonie de présentation du concept à la configuration d’une télé réalité s’est tenue à la Maison de la Radio sis à Yaoundé, ce 11 août 2023. Le but de l’initiative est de connecter les générations dans le domaine de la musique pour offrir des expériences uniques aux communautés du Cameroun. La télé-réalité va durer 13 semaines et sera diffusée chaque mercredi à 21 h sur la CRTV mais aussi sur la plateforme Star news. Diane Mouaha en est la country Manager Cameroon.
A travers Star news, hébergée chez orange, l’abonné peut suivre pas à pas, les activités et les coulisses du programme Orange Music Legends. Le plateforme accompagne Orange à soutenir les artistes en leur garantissant de meilleures conditions de vie grâce au digital, en rapprochant les artistes, des réacteurs de contenus, qui ont une image, du contenu vidéo. Elle promet de créer des offres datas spécialisées pour suivre le programme Orange Music Legends.
Cinq légendes de la musique camerounaise étaient face à la presse pour le lancement officiel de la première édition d’ Orange Music Legends. Parmi lesquels, Petit- Pays( Plus de 43 années de carrière, plus de 30 albums, producteurs musical, chanteurs, auteur- compositeur, producteur) Tala André Marie ( plus de 50 années de carrière, plus de 19 titres, guitariste, musicien- Chanteur- auteur- compositeur), Prince Afo Akom ( Plus de 23 années de carrière, plusieurs albums, producteur musical, musicien, conteur, compositeur, interprète), Ange Ebogo( Plus de 54 années de carrière, plus de 20 albums ,musicien- chanteur- compositeur), Isnebo( plus de 21 années de carrière, plusieurs titres, musicien, compositeur.
Orange Music Legends se base sur un certain nombre de critères pour sélectionner ces artistes, notamment la dimension nationale et internationale des artistes, la diversité culturelle représentative du Cameroun, disponibilité des artistes, capacité à travailler en équipe et à fédérer. Ces cinq artistes, représentant les grandes aires musicales du Cameroun, seront associés aux Jeunes artistes de la nouvelle génération. Et de manière aléatoire, des duos seront constitués. « Ces duos vont éclater aux oreilles du public au fil de 12 émissions hebdomadaires à thème de 24 minutes chacune, faisant de l’ensemble une aventure où les prestations scéniques sont évaluées par les votes du public. Le vainqueur ultime sera le duo qui aura remporté le plus de votes. Les téléspectateurs peuvent participer activement en votant pour leurs duos préférés par SMS au 8082 », indique Venant Pouemi, Senior manager Brand & Communication Orange Cameroun.
Des gratifications, allant de 1.000 000 à 5 000 000 de FCFA, constituent les gains mis en jeu par Orange Cameroun. Le concept bénéficie de l’accompagnement des partenaires tels que AG Partners, le groupe Eyango, CRTV, entre autres.
[DIGITAL Business Africa ] – Une nouvelle qui redonne du sourire aux milliers d’employés de Meta licenciés en novembre 2022. D’après le New York times, l’entreprise Meta entend les enrôler de nouveau. Pour l’heure, aucune indication precise n’a encore été fournie quant à l’opérationnalisation de la mesure.
Pour rappel, ce licenciement avait placé 11.000 employés en congé technique. Soit 13% de ses effectifs pour des besoins d’efficacité, justifiait Mark Zuckerberg. Il n’etait pas le seul. Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, voulait « s’assurer que le nombre de personnes occupant des postes de direction et de leadership augmente proportionnellement à la croissance de l’entreprise ».
Mais, Meta n’était pas la seule entreprise à placer ses personnels en congé technique. Elle suivait ses sœurs de la tech, qui aussi, avait gelé des embauchés et licencié leurs agents pour ne pas subir les affres de la crise qui touchait l’economie américaine a cette période. Illustration faite de Microsoft, Amazon, Twitter…
D’après l’écho be, « la firme a engagé 27 000 individus entre 2020 et 2021. Sur les neufs premiers mois de 2022, le personnel de Meta s’est enrichi de 15 344 personnes. En date du 30 septembre 2022, Meta comptait un total de 87 000 employés dans le monde ».
Par Jean Materne Zambo, sources : lecho be, New York Times
[DIGITAL Business Africa ] – Ils sont prêts à mettre à profit la formation qu’ils viennent de suivre en Chine. Du 10 au 29 avril 2023, 24 agents de l’ Etat du Tchad ont été formés à la technologie de la cinquième génération (5G ), l’intelligence artificielle, l’Internet industriel et les perspectives de développement des TIC pour développer le secteur des Télécommunications au Tchad. Ils ont été formés à l’initiative du gouvernement chinois à travers le Centre international des Acteurs locaux en Chine. La cérémonie de Remise des attestations de fin de formation a eu lieu ce 09 août 2023 à N’Djamena.
Selon le ministre d’État, ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, Mahamat Allahou Taher, « les télécommunications constituent un secteur transversal pouvant aider les autres branches de l’économie à connaître un développement. Cette formation a permis de renforcer les capacités de l’administration publique dans l’utilisation des outils numériques ». Pour l’ambassadeur de la Chine au Tchad, Wang Xi Ning, « les télécommunications et l’économie numérique, constituent de nos jours un passeport vers un avenir prospère ».
Les bénéficiaires semblent suffisamment avoir tiré avantage de cette formation, au point d’ en demander plus. Ils ont formulées quelques recommandations à l’endroit des gouvernements tchadien et chinois, notamment le renforcement du niveau de coopération avec la Chine dans le domaine des infrastructures des TIC; la mise en place d’ un mécanisme de suivi et évaluation de tous les projets de coopération avec la Chine et le renforcement du transfert de compétences des projets.
[DIGITAL Business Africa] –WordPress 6.3. La mise à jour de l’éditeur de site est disponible depuis ce mardi 8 août 2023. Soit six mois après la mise en ligne de WordPress 6.2, 1ère version majeure déployée en 2023, selon le site blogdumoderateur.com. Cette révision de WordPress vise à rendre « plus facile » la navigation entre les différentes pages. L’on observe donc un changement sur le tableau de bord. Notamment, les styles, les templates et le contenu. Berf, tout a été simplifié. Par exemple, l’ expérience d’édition inclut le bloc navigation et le mode « sans distraction » pour s’affranchir d’éléments pouvant perturber les actions de l’utilisateur.
La navigation pour trouver les outils a été améliorée et le chargement des pages pendant l’édition a été optimisé. Par ailleurs, il est possible de prévisualiser un nouveau thème avant de l’activer sur votre site. Pareil pour les styles de design. Il sera également possible d’en choisir, de les enregistrer et prévisualiser. L’on peut désormais passer facilement d’une section à une autre sans perdre de temps grâce à une nouvelle palette de commandes. A travers cette version WordPress 6.3, la plateforme rend hommage à un artiste du monde du jazz, l’américain Lionel Hampton tandis que WordPress 6.2 recevait comme nom de baptême « Dolphy », en hommage au multi-instrumentiste de jazz Eric Allan Dolphy Jr.
Par Jean Materne Zambo, source : blogdumoderateur.com
[DIGITAL Business Africa] – Le Congo et le Cameroun s’allient à un partenaire de poids dans le domaine académique. Classée, en 2022, 27e sur 578 au National institutional Ranking Framework, la KL University de l’ Inde à signé une convention tripartite avec l’ Université inter Etats-Congo- Cameroun, ce 08 août 2023 dans la salle de vidéoconférence du Centre National de Supervision du Réseau Interuniversitaire Camerounais et de Développement du numérique Universitaire.
Objectif : mettre à la disposition des Etats du Congo et du Cameroun des ingénieurs du numérique, et de bâtir de façon concrète l’université numérique. De plus les parties prenantes visent à mettre sur pied un centre d’incubation et d’accompagnement des technologies et d’entreprises industrielles innovantes. La convention bénéficie de la collaboration de Jagora University Institute. Pour le Ministre d’Etat, ministre de l’ Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo, « il s’agit de faire émerger de manière efficace un pôle d’excellence technologique en Afrique Centrale, à travers « une Université Technologique », productrice d’ingénieurs-entrepreneurs de l’économie numérique capables d’assurer la mission de capitaines de cette industrie ».
A propos de l’ UIECC
L’ Université Inter-Etats Cameroun-Congo est un établissement universitaire issue de la collaboration entre le Cameroun et le Congo. L’université, divisée en deux campus dans chacun des pays, propose des cursus dans les domaines du numérique et de la foresterie. Le campus camerounais situé dans la ville de Sangmélima au sud du pays, offre des formations dans les filières d’ingénierie numérique, d’agriculture et des technologies de l’information et de la communication. Le campus congolais, lui, implanté à Ouesso dans le nord, forme les étudiants en agroforesterie, sciences et technologies appliquées.
[Digital Business Africa] – Dans sa dynamique de généralisation des e-services et d’accélération de la digitalisation de l’administration publique béninoise au profit des citoyens et des entreprises, le gouvernement béninois a procédé le 26 mars 2020 à Cotonou, au lancement du portail national des services publics www.service-public.bj. Une plateforme de procédures administratives mise en place pour centraliser les services publics.
Dans le confort de leur salon ou très loin dans leur village, les citoyens béninois ont donc accès à près 250 services publics à travers leurs terminaux connectés. 246 services plus précisément au 01er août 2023. 37 services dématérialisés et 31 e-services de l’administration y sont regroupés et disponibles sur ce guichet unique.
Dans la même lancée, la Direction générale du Budget du ministère de l’Économie et des Finances a mis en ligne le 12 avril 2023 cinq nouveaux e-services sur sa plateforme. Il s’agit des services relatifs au relevé des salaires ; au relevé des pensions ; à la domiciliation bancaire ; au bulletin de visite médicale et à la demande de capital décès.
De nouveaux services mis donc à la disposition des fonctionnaires de l’État, des fournisseurs de prestations à l’administration, des pensionnés du Fonds national des retraités du Bénin (FNRB) pour tout besoin de ces différents services et le suivi du traitement de leur dossiers.
Le gouvernement de Patrice Talon ambitionne ainsi de faire de la transformation numérique de l’administration publique une réalité avec la mise en place des outils numériques et la dématérialisation des processus administratifs.
Il est aussi question de moderniser les réseaux informatiques des administrations et institutions, de former ses agents tout en favorisant la synergie entre les secteurs public, privé et autres et bien entendu d’accroitre le nombre de services sur le portail national des services.
A la manœuvre de tous ces projets de digitalisation de l’administration publique béninoise, la jeune, dynamique et élégante ministre du Numérique et de la Digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou.
Âgée de 39 ans seulement, c’est elle qui coordonne depuis 2017 le projet de mise en œuvre de l’administration intelligente ou encore la phase 2 du Smart Gouv prévu dans le Programme d’actions du gouvernement pour le quinquennat 2021-2026.
Ce projet évalué à environ soixante-quatorze milliards de francs CFA intègre le renforcement des services publics et leur digitalisation en vue de faciliter la vie aux populations.
Face aux journalistes africains réunis à Cotonou ce 02 août 2023, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a accepté de partager les recettes du succès du Bénin dans la digitalisation des services publics, mais également les défis et les réformes engagés. Digital Business Africa vous livre ses explications.
La ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou en Estonie en 2018 pour comprendre les mécanismes de TranfoNum du pays
Au sujet du portail national des e-services
« En ce qui concerne la plateforme d’interopérabilité et le portail des e-services, nous nous sommes inspirés du modèle estonien. Mais, cela ne nous a pas empêché à demander que cela soit mis en œuvre avec une structure locale qui, aujourd’hui, est tout à fait en capacité de continuer le travail.
D’autant plus qu’au niveau de notre agence publique (Agence des Systèmes d’Information et du Numérique – ASIN, Ndlr), nous avons des collaborateurs compétents qui développent ces e-services et mettent en œuvre les évolutions de la plateforme.
Nous avons capté ce transfert de compétences et nous sommes en mesure aujourd’hui d’aller de l’avant. Et c’est ce que nous faisons partout. Le dernier exemple que je peux donner c’est au niveau des services de sécurité numérique. »
Sur l’implication des Béninois dans les projets de sécurité numérique
« En application de certaines dispositions réglementaires, nous avons décidé de signer un arrêté ministériel sur les fournisseurs de services de sécurité numérique. C’est un volet important pour nous. Parce que nous ne voulons pas des structures internationales qui viennent et qui ne sont pas acclimatées à nos réalités en terme de sécurité numérique.
Désormais au Bénin, toute structure qui veut fournir des services de Sécurité Numérique aux entités publiques doit remplir un certain nombre de critères. Parmi ces critères, avoir un certain nombre de Béninois dans leurs équipes.
Par ce biais, nous allons créer un écosystème de compétences autour de la sécurité numérique au Bénin. La vision est d’avoir un arsenal de compétences disponible pour les besoins nationaux de sécurité numérique. »
Sur l’hébergement des données publiques
« Nos données sont hébergées dans notre data center national construit et équipé. C’est un data center tier 3. C’est le grand avant le plus haut. Nous avons dans ce data center toutes les infrastructures nécessaires pour héberger nos données au plan national.
Tous nos projets sont hébergés dans ce datacenter. Cela ne veut pas pour autant dire que nous n’allons pas dans le cloud. Il y a des projets pour lesquels nous avons démarré la mise en production dans le cloud.
Mais, nous nous assurons toujours que nos données soient protégées et lorsque nous terminons le projet, nous nous assurons que les données soient hébergées au Bénin. C’est très important pour nous.
Nous avons d’ailleurs dans le code du numérique toute une section consacrée à la protection des données. Nous avons une autorité dédiée à la protection des données personnelles qui agit avec beaucoup de conviction.
Pour nous, il ne fait aucun doute qu’il faut que nos données restent au Bénin. C’est important. Surtout pour une stratégie IA. »
Sur le coût de la data
« Au Bénin, il y a de la data pour toutes les bourses. Avec 100 francs Cfa, vous avez de la data au Bénin. Selon l’Alliance for Abordable Internet, le Bénin a fait un bon positif en termes d’accessibilité des coûts. Nous sommes sur une trajectoire positive et nous allons continuer de cette façon. »
Au sujet des centres numériques communautaires
« Nous disposons des centres numériques communautaires où les populations peuvent aller se connecter sur Internet. Sans forcément avoir besoin de disposer d’un ordinateur qu’elles y retrouvent. Ces centres où vous pouvez accéder à l’internet et aux services en ligne sont présents partout dans le pays. »
Sur l’identité numérique
« En ce qui concerne l’identité numérique, nous avons commencé par un recensement de la population en 2016. Ce qui nous a permis d’avoir plus de 10 millions d’entrées dans la base du registre national des personnes physiques qui existe et qui est aujourd’hui exploité. C’est sur cette base que nous délivrons des cartes nationales d’identité qui sont des cartes biométriques à puce.
Chaque personne qui retire sa CNI a accès à une identité numérique. Ce qui lui permet de faire beaucoup de choses. Dans le volet social par exemple, il y a l’assurance. L’État a décidé de fournir une assurance gratuite aux pauvres extrêmes du Bénin. »
« Nous avons pu par la même occasion leur délivrer cette carte avec une puce et c’est avec cette carte que toutes ces personnes vont dans les centres de santé où nous avons un lecteur par le biais duquel on arrive à les identifier et à savoir qu’ils font partie du programme de gratuité.
Beaucoup d’autres services vont suivre. L’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) a aussi dématérialisé l’ensemble des services. Les demandes de CNI, les demandes d’acte de naissance sont digitalisées.
Dans nos centres de santé, vous avez des personnes attitrées qui ont un terminal et à chaque naissance ils déclarent à distance par le biais d’un processus mis en place par l’ANIP. »
Des frais supplémentaires pour les services publics en ligne ?
« Il n’y a pas des surcoûts ajoutés aux frais des services publics dématérialisés. Si vous aviez l’habitude de payer 10 000 F.Cfa pour un service public, ce même service en ligne coûte toujours 10 000 F.Cfa.
Le surcoût peut intervenir au niveau des frais d’envoi imposés par les opérateurs d’argent mobile qui ont un barème qu’ils appliquent pour ces paiements. L’administration publique ne prend pas de surcoûts. Même pour les barèmes retenus par les opérateurs, nous sommes allés plus loin.
Avec le ministre des Finances, nous avons travaillé avec les opérateurs pour avoir une structure de prix différente.
Par exemple, lorsque vous payez pour la facture SBEE (eau et électricité), quel que soit le montant de votre facture, vous ne payerez jamais plus de 1000 F.Cfa de frais.
Si le barème de l’opérateur vous permettait de payer un montant inférieur à 1000 F.Cfa, vous payez ce montant-là. Par exemple, si votre facture est de 5 000 F.Cfa, les frais sont autour de 550 Francs.
Par contre, si vous êtes une entreprise et que vous voulez payer une facture de 200 000 F.Cfa, cela vous aurait peut-être coûté 5000 francs Cfa. Ce que nous avons convenu avec les opérateurs c’est que vous ne payerez pas plus de 1000 F.CFa. »
Sur la lutte contre la cybercriminalité
« Nous sommes très conscients de l’importance de notre sécurité numérique. Il y a une agence qui s’en occupe (l’Agence des systèmes d’information et du numérique, Ndlr)). Nous avons des structures comme l’OCRC (Office central de répression de la cybercriminalité au Bénin) également qui s’en occupe.
Nous avons des infrastructures comme le laboratoire d’investigation numérique où nous avons la possibilité d’asseoir une unité technologique autour de la cybersécurité. Nous entendons compléter ces investissements dans le futur. »
Propos recueillis par Digital Business Africa (Beaugas Orain DJOYUM)
La ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou et Beanuags Orain DJOYUM de Digital Business Africa et du cabinet ICT Media STRATEGIES
[DIGITAL Business Africa] – Cissé Cheick Sallah, Champion olympique et du monde de Taekwondo accepte associer son image à Moov Africa Côte d’Ivoire. La signature d’une Convention de Partenariat entre les deux parties a eu lieu ce 04 août 2023.
Moov Africa, a travers cet accord, veut redynamiser son image et ses marques. Le champion du monde de Taekwondo, Cissé Cheick Sallah, a pris l’engagement d’accompagner les actions RSE conjointes en faveur de la population de Côte d’Ivoire, notamment en participant (selon sa disponibilité) aux différentes cérémonies de Moov Africa. Ce qui contribuera à coup sûr à une forte adhésion des jeunes ivoiriens au regard de l’excellence qu’ incarne Cheick Sallah. Un excellent coup de l’opérateur qui rassure le ministre des Sports, Paulin Claude Danho, bien assimilé par les sportifs de haut niveau.
« En plus de l’encadrement et financement du Gouverment, par la promotion des partenariats et sponsoring, on sort des mamelles de l’Etat pour optimiser les moyens par cet écosystème original et innovant. le de son réseau. Depuis la fin de l’année 2014, Moov Africa CIV fait partie du groupe Maroc Telecom qui est déjà présent au Maroc, en Mauritanie, au Burkina Faso et au Gabon au travers des opérateurs Mauritel, Onatel, Gabon Telecom et Sotelma. Avec l’acquisition des filiales africaines francophones d’Atlantique telecom (Moov Bénin, Moov Togo, Moov Gabon, Moov Niger, Moov Centrafrique et Moov CIV), le groupe est devenu aujourd’hui, un véritable hub des télécoms en Afrique francophone », a-t-il dit.
Moov Africa Côte d’Ivoire (ex- Atlantique telecom CI) est une société anonyme avec Conseil d’administration dont le siège est situé à Abidjan. Elle exerce son activité sous le nom commercial Moov Africa Côte d’Ivoire depuis 2006.
[DIGITAL Business Africa] – Prévenir vaut mieux que guerrier. Mais L’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire ne fait pas que prévenir d’éventuelles attaques contre les données personnelles et la vie privée des populations ivoiriennes. Elle prend également des mesures nécessaires pour sécuriser l’activité de prêts en ligne, en appelant les entreprises propriétaires des plateformes « Easy cash », « Côte d’Ivoire money » et « rapide money » à se conformer. C’est ce qui ressort du communiqué signé du directeur général de l’ARTCI, Namahoua Touré Bamba, ce 08 août 2023. Les entreprises en question ont 10 jours à partir de la diffusion du communiqué.
En Côte d’Ivoire, la loi n° 2013-450 du 19 juin 2013 encadre l’activité de protection de données à caractère personnel.
Consultez la loi n° 2013-450 du 19 juin 2013 : https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2023/08/CIV-104182.pdf
L’article 5 de cette loi stipule clairement que « le traitement des données à caractère personnel est soumis à une déclaration préalable auprès de l’ Autorité de protection des données ». Et dans le cas d’espèce, c’est à L’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire qu’est dévolue cette mission. L’autorité de protection, dans son communiqué, dit n’avoir n pas délivré une autorisation de traitement de données aux trois plateformes numériques « Easy cash », « Côte d’Ivoire money » et « rapide money ». Les entreprises, pour être e règle, doivent donc saisir l’ ARTCI, qui est tenue de délivrer un récépissé en réponse, le cas échéant, par voie électronique.
[DIGITAL Business Africa] – La marche vers la dématérialisation des services au ministère des Finances se fait sans écueils apparemment. Le ministre Louis Paul Motaze a présidé, ce lundi 07 août 2023, à Bangou, région de l’ouest, un atelier sur la vulgarisation et le rôle déterminant que devrait jouer la plateforme Tresor Pay, dans la collecte et la sécurisation des recettes non fiscales au Cameroun. Présents à cette présentation officielle de la plateforme Tresor Pay, les autorités de la région de l’Ouest, conduites par le Gouverneur Augustine Awa Fonka, aux côtés du Président du Conseil Régional de l’ Ouest, le Dr Jules Hilaire Focka Focka.
« Cette plateforme, selon ministre le Louis Paul Motaze, a été mise en place dans un contexte marqué par la volonté des pouvoirs publics de digitaliser les moyens de paiements publics ». Et d’ajouter. « Tresor Pay est une plateforme digitalisée d’encaissements de toutes les ressources et de règlement des dépenses découlant de l’exécution de l’exécution des budgets publics ».
Accessible via le canal www.tresorpublic.cm, cette solution technologique s’inscrit dans la perspective de finalisation du processus de digitalisation des comptes du Trésor.
[DIGITAL Business Africa] – Abdoul karim Sall tape du poing sur la table. Le directeur général de L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) interdit la commercialisation « irrégulière » des terminaux Starlink, permettant la connexion au réseau Internet par voie satellitaire. Décision qu’on retrouve dans un communiqué que vient de signer le directeur général de l’ARTP, Abdoul karim Sall.
Tout en rappelant les missions qui sont dévolues au régulateur, notamment : assurer l’application de la législation et de la réglementation relatives aux secteurs des communications électroniques et des postes, le DG Abdoul Karim Sall affirme avoir diligenté une opération de contrôle relativement à cette activité illicite. Enquête, d’après lui, qui a permis de constater la commercialisation irrégulière de terminaux Starlink. Seulement, l’ articles 57 de la loi n°2018-28, portant code de communications électroniques précise qu’une autorisation est requise pour fournir des services d’accès à internet à des utilisateurs. D’après le communiqué, cinq individus de la société Starlink« pris en flagrant délit, ont été appréhendés par la Direction de la Sureté urbaine de la Police nationale et mis à la disposition de la justice ». Ils risquent gros.
« En tout état de cause, l’Autorité de Régulation rappelle aux contrevenants qu’ils s’exposent aux sanctions prévues par les dispositions de la loi précitée, en son article 181 alinéa 1 qui punit d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de trente à soixante millions de francs CFA, quiconque « aura exercé l’une des activités soumises à l’obtention d’une licence ou d’une autorisation sans licence ou l’autorisation requise ou l’aura continuée en violation d’une décision de suspension ou de retrait. En conséquence, l’Autorité de régulation invite les prestataires commercialisant les services de Sarlink, et de toute autre société ayant des activités similaires , à cesser immédiatement tout service sur l’ensemble du territoire national ».
Starlink au Nigeria
Le Nigeria est, pour l’instant, le seul pays d’Afrique à pouvoir bénéficier des services de Starlink. Le fournisseur de connexion satellitaire à basse orbite a lancé le 30 Janvier 2023 ses activités commerciales au Nigeria. Le prix d’accès au réseau Internet à haut débit de la société du milliardaire Elon Musk y est de 19 260 nairas (42,3 $) par mois avec un coût matériel unique de 268 584 nairas. En juillet 2023, Starlink a signé un partenariat avec l’opérateur britannique de tours de télécommunications Africa Mobile Networks. AMN est spécialisé dans la couverture des zones rurales en Afrique. Accord qui permettra dans un premier temps à AMN d’exploiter les capacités de connexion de Starlink au Nigeria.
[DIGITAL Business Africa] – L’infrastructure sophistiquée du Centre National de Calcul de Côte d’Ivoire (CNCCI)tourne à plein régime. Le Pôle de Simulation Numérique Mathématiques et Informatique a lancé, pour l’année 2023, ses activités le mardi premier août 2023, à l’Université Félix Houphouët-Boigny à Bingerville. C’était en présence du directeur du CNCCI, le Pr Traoré Issa, des étudiants en mathématique et en informatique et des représentants de start-up.
Le Pr Traoré Issa a présenté à ses hôtes son institution et les huit pôles de simulation numérique qui le composent. Au Pôle de Simulation Numérique Mathématiques et Informatique, on peut ajouter celui de l’Economie et société, le pôle Mine et environnement, le pôle Climat et développement durable, le pôle Santé et informatique du vivant et le pôle Ecologie environnement et ressources en eau.
Le professeur Traoré a par ailleurs présenté le calculateur et ses règles d’accès. Il s’agit d’un outil avec une puissance de calcul de 322,56 TéraFlops qui représente 322,56 mille milliards d’opérations élémentaires en une seconde permet de faire en un temps record des calculs de haute performance sur des données massives. Il a une capacité de stockage de 2 Pétas, 21 TéraBits de RAM, et plus de 7200 Cœurs.
Pour Alexandre N’djoré, Directeur Général de DIGITHEC, une start-up qui intervient dans tout ce qui concerne la transformation digitale, spécialisée dans l’apprentissage machine et l’intelligence artificielle a succombé au charme de l’infrastructure.
« Avec l’ensemble des projets que nous avons et que nous comptons mettre en place, on pourra apporter notre pierre à l’édifice en ce qui concerne l’utilisation et la vulgarisation de l’apprentissage machine et de l’intelligence artificielle pour résoudre les vrais problèmes que rencontrent nos populations », a-t-il reconnu.
Et au Professeur Koné Tidiani, Directeur Général de la Recherche et de l’Innovation de réagir : « Avec tout le bouleversement du digital qu’il y a, le Centre de Calcul est devenu un outil stratégique pour la communauté scientifique ». Pour lui, le Centre National de Calcul de Côte d’Ivoire permet de faciliter la recherche dans le domaine du calcul intensif.
[DIGITAL Business] – Des auxiliaires de justice de la région du Sud-Ouest sont désormais édifiés sur les problématiques du moment. La cybersécurité et la cybercriminalité ont été au centre des échanges qui réuni les magistrats de la Cour d’appel, les Officiers de Police judiciaire et une équipe de l’ Agence des Technologies de l’information et de la Communication (Antic), du 02 au 04 août 2023. Il a été question de fournir aux participants des compétences en matière d’investigation numérique, de traque et d’arrestation des cybercriminels. Le Séminaire a connu des présentations sur la sécurisation du cyberespace. Il s’est tenu sous la présidence du responsable de la branche régionale de l’ Antic, Besong Egbe Divine représentant du DG Pr Ebot Ebot Enoaw.
[DIGITAL Business Africa] – La nouvelle a été sans doute un véritable coup de massue pour les influenceurs « TikTokeurs » au Sénégal. Depuis le 02 août 2023, le réseau social est suspendu par l’ Etat à travers un communiqué signé du ministre de la Communication et des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, en raison de la diffusion des messages qu’il juge « haineux et subversifs » menaçant l’integrité du territoire. Le site senfinance.com rapporte que les créateurs de contenus qui tirent avantage deTikTok vont en pâtir. La source indique que le Manager des influenceurs, Momar Business Attitud y voit un calvaire pour eux.
« Beaucoup de jeunes vivent aujourd’hui de cette activité. La création de contenus intéresse les entreprises qui nouent des partenariats avec les acteurs qui ont de gros comptes Tik Tok, dépassant les 100 000 abonnés » , explique-t-il. Pour lui, la perte est estimée à 75 000 FCFA par vidéo. Ce qui implique à ses yeux, des conséquences sur leur business[…] Avec cette situation, les entreprises vont choisir d’autres médiums ou d’autres plateformes, car ce n’est plus possible d’avoir de la visibilité pour elles », explique Momar Business Attitud.
Selon Ousmane Diallo, producteur de vidéos qui promeuvent les projets ou produits pour grandes entreprises, « c’est la dèche pour les influenceurs ». Selon la source, les vidéos sont « rémunérés à 100 000 FCFA l’unité. Et d’ajouter : « Tik Tok est pourvoyeuse d’emplois. Certains vendent des comptes qui dépassent les 100 000 abonnés aux entreprises. D’autres les utilisent pour la production de contenus publicitaires. Ce qui permet d’avoir entre 500 000 et 1 000 000 FCFA par mois. La suspension va donc peser lourd pour l’économie et les influenceurs ou producteurs de contenus ».
Au Sénégal, le nombre d’utilisateurs de cette application est estimée à environ 500 000 abonnés. Le Sénégal a le mérite d’être la terre d’origine de Kaby Lame, le célèbre, qui devenait en 2022, une personnalité incontournable sur la toile. Une fierté pour l’ Afrique en général et le Sénégal en particulier. Il n’avait que 22 ans pour 142, 4 millions d’abonnés
[DIGITAL Business Africa] – L’application TikTok, au Sénégal, est suspendue depuis ce mercredi 02 août 2023. Le stratégie est toujours la même. On suspend la plateforme en cas de besoin, surtout quand l’intégrité du pays est menacée via les réseaux sociaux, puis on la rétablit une fois que tout est rentré dans l’ordre. Le Sénégal n’invente donc pas le fil à couper le beurre. De toute évidence, TikTok est pour le gouvernement sénégalais un diffuseur de messages « haineux et subversifs ». Il est également arrivé que le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic ), lui trouve quelques indélicatesses au point d’avoir recours à la justice, en mars 2023.
Pour le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, « l’application TikTok est le réseau social privilégié par des personnes mal intentionnées pour diffuser des messages haineux et subversifs menaçant la stabilité du pays ». Les propos jugés « haineux et subversifs » auraient émergé après des protestations contre l’incarcération d’Ousmane Sonko et la dissolution de son parti, lundi, premier août 2023. Petit rappel, Ousmane Sonko Sonko, candidat déclaré à la présidentielle 2024, risque, selon des juristes, cinq à 20 ans de prison. L’homme politique arrivé troisième à la présidentielle de 2019, a été condamné le 1er juin dans une autre affaire à deux ans de prison ferme. Conséquences, les troubles ont éclaté, selon les autorités sénégalaises, causant seize morts et une trentaine de blessés.
D’après seneplus.com, internet avait déjà été coupé sur les téléphones mobiles pour les mêmes raisons, toujours dans la journée de lundi. Plusieurs ONG de défense des droits humains ont dénoncé cette mesure qualifiée de menace pour la démocratie et des atteintes aux droits et libertés fondamentaux.
« La décision du gouvernement de dissoudre le Pastef viole les libertés d’expression, d’association, de réunion pacifique et de participation démocratique », a dénoncé mardi soir dans un communiqué l’ONG Human Rights Watch (HRW). Les autorités devraient « rétablir l’accès à Internet, afin de permettre la libre circulation de l’information et la capacité des citoyens à faire valoir leurs points de vue »,a dit Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur le Sahel.
Amnesty international, l’une des organisations non gouvernementales en question, s’est aussi levé contre la coupure d’internet sur les téléphones portables, appelant les autorités à le rétablir.
[DIGITAL Business Africa] – L’entrepreneuriat numérique au Bénin se porte presque comme un charme. La locution n’est pas forte. Les chiffres le démontrent. Le pays fait partie des meilleurs élèves en terme de transformation numérique. A preuve que son Indice d’e-gouvernement noté à 7 le hisse, en 2022, à la troisième place des huit États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) derrière le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Quant à l’indice de cybersécurité nationale, le pays de S.E Patrice Talon n’a pas de concurrent dans la zone UEMOA. Avec une indice de 8, un score de 58,44 (sur 100), le Bénin occupe la première place. Ces chiffres sont consignés dans le rapport d’une étude sur l’écosystème digital et entrepreneurial numérique, menée par le consortium ACED – Acumen Network et publiée par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), ce 27 juillet 2023.
Placée sur mandat du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), l’étude s’est déroulée d’août 2022 à mai 2023, soit un an. « A terme, indiquait le communiqué du consortium, l’étude vise à produire des données probantes pour améliorer les connaissances sur l’écosystème digital et la maturité de l’entrepreneuriat numérique au Bénin, et infine informer les politiques et autres interventions d’appui à la transformation numérique du Bénin ».
Il en ressort que les entreprises digitales au Bénin obéissent à une typographie classique. Entre autres: les micro-entreprises, les petites entreprises, les moyennes entreprises et les grandes entreprises. Cette catégorisation est encadrée par la loi N° 2020-03 du 20 mars 2020, portant promotion et développement des micro, petites et moyennes entreprises en République du Bénin. Celle-ci classe les micros et petites entreprises en dessous d’un chiffre d’affaires de 150 millions de francs CFA.
Environ 88% d ‘entreprises digitales au Bénin sont formalisées. C’est-à-dire qu’elles sont régulièrement enregistrées au registre du commerce. Un niveau de formalisation, juge le rapport, est un indicateur du potentiel du secteur pour l’accélération de la croissance économique. Les Microentreprises dominent le marché largement le marché de l’Entreprenariat avec 68,54%, talonnées pat les Petites entreprises,(25,84%), les Moyenne entreprises (02,25%), les Grandes entreprises (03,37%).
Contraintes et solutions
De ce rapport de 52 pages, il subsiste aussi quelques points sombres, notamment l’inégalité de sexes parmi les propriétaires d’entreprises. A juste titre, le rapport indique que 13% d’ entrepreneurs digitaux sont des femmes sur les 102 entreprises recensées. Puis vient l’épineuse question du financement. Les fonds de ces entreprises digitales sont généralement, selon le rapport issus des revenus des entrepreneurs, des bénéfices de leurs prestations ou des soutiens d’individus issus de leur famille ou de leurs proches. Le financement par capital risque
nécessaire pour la croissance des entreprises digitales est encore « faible ». Parmi les 102 entreprises digitales recensées, seulement sept affirment avoir mobilisé des fonds (en dehors
du capital risque) auprès de partenaires
comme le BBAN, le gouvernement, Next Health Accelerator et le USADF. Mais les pouvoirs publics, à travers le Fonds d’Appui à l’Entrepreneuriat Numérique (FAEN) apporte une bouffée d’oxygène au secteur, en facilitant l’accès des startups au financement.
L’autre moyen d’apporter un appui financier aux entreprises digitales au Bénin est l’organisation de concours. Environ 69% d’entreprises sont fondées ou dirigées par des entrepreneurs en dessous de 35 ans. En terme de background , les entrepreneurs digitaux ont majoritairement étudié dans des disciplines en lien avec l’informatique (54%) suivis par les sciences économiques et de gestion (20%) puis les sciences agronomiques (11%). 32% ont la Licence, 55% le Master et 9% le Doctorat.
Franziska Bormann, Conseillère technique transformation digitale et Point focal de la composante « Entrepreneuriat Numérique » du CTD a expliqué la démarche menée par le consortium pour aboutir à ces résultats.
« Lors du processus de préparation de la composante Entrepreneuriat Numérique qui a commencé en septembre 2021, on s’est rendu compte qu’il y a un manque de données et d’informations actualisées et fiables pour tout ce qui est entrepreneuriat numérique au Bénin. Pourtant, notre souhait et notre volonté étaient quand même de créer des programmes cohérents et pertinents pour l’écosystème. Pour ce faire, idéalement, on a accès aux données pour nous orienter », a-t-elle dit. Et de préciser : « Il y a un peu plus d’un an que nous avons lancé le processus pour concevoir et développer l’étude qui aujourd’hui porte le titre « états des lieux de l’écosystème digital et de l’entrepreneuriat numérique au Bénin ». La conception et le développement de l’étude étaient un processus inclusif qui s’est fait avec l’écosystème béninois entier : administration publique/gouvernement, secteur privée et start-ups, SAEI, PTF, associations locales etc. »
Entre 2021 et 2022, l’on a noté la création de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) en plus de l’arrivée sur le marché des télécommunications de Celtiis, opéré par le Groupe Sonatel qui assure la gestion déléguée de la SBIN, de la création de l’Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME). Ausi pouvons-nous mentionner l’ inauguration de l’École des Métiers du Numérique, la mise en œuvre du projet Africa Digital Campus officiellement lancé au Bénin avec pour ambition le développement du numérique dans l’enseignement supérieur et l’ élaboration de la stratégie nationale sur l’intelligence artificielle et l’exploitation des méga données.