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Judith Yah Sunday épse ACHIDI : « CAMTEL n’est animée d’aucune mélancolie et porte fièrement ses 25 ans »

[DIGITAL Business Africa] – La directrice générale de Camtel, Judith Yah Sunday, a accordé un point de presse ce 07 septembre 2023 au siège de l’entreprise à Yaoundé pour évoquer les 25 ans de l’entreprise qu’elle dirige.

08 septembre 1998 – 08 septembre 2023. Cela fait 25 ans que Camtel, la Cameroon Telecommunications, existe. Une entreprise créée par le Président de la République, SE Paul Biya, le 8 septembre 1998. Pour la DG, cette célébration est davantage une occasion d’introspection et une projection pour l’avenir, dans un contexte marqué par la répétition des perturbations dans la connexion Internet au Cameroun. Digital Business Africa vous propose son discours intégral.

« Mesdames et messieurs les journalistes,

Le personnel de la Cameroon Telecommunications se joint à moi pour vous souhaiter la bienvenue au siège de notre entreprise.

Permettez-moi de commencer mes propos par de chaleureux remerciements adressés,

Tout d’abord Au Président de la République Chef de l’état, qui n’a eu cesse d’impulser et de soutenir une politique de développement des télécommunications au Cameroun, particulièrement pour nous, Camtel, en donnant son très haut accord pour le patronage des activités marquant la célébration des 25 ans d’existence de CAMTEL.

Toute notre gratitude va également à notre tutelle technique Madame Le Ministre des Postes et Télécommunications, ainsi qu’à notre tutelle financière Monsieur Le Ministre des Finances.

Notre appréciation va également à l’endroit de nos partenaires stratégiques, les prestataires de tout horizon, les médias, qui malgré quelques piques, nous ont apporté leurs conseils et critiques constructives.

Concernant le cœur de la machine, Le personnel de Camtel, les camtelois et camteloises qui n’ont pas ménagé leurs efforts durant ces dernières 25 années malgré les hauts et les bas.  Je dis félicitations et merci.

N’eût été des comportements néfastes individuels, qui ont malheureusement impactés l’image de l’entreprise, Une grande majorité est à saluer, mais surtout à encourager, dans les services rendus à connecter les camerounais au monde entier.

Nous vivons désormais dans un village planétaire dans lequel les réseaux sociaux et la digitalisation bousculent le rapport à la véritable information.

Je saisi l’occasion pour paraphraser un homme politique qui disait : quand je veux savoir ce qui se passe, il est important d’ouvrir la radio, de lire le journal ou de regarder la télévision. Aujourd’hui, nous devrions ajouter qu’il est nécessaire de consulter le web.

Mesdames et messieurs les journalistes,

Vous êtes les vrais relais de toutes les opinions publiques.

Nous vous avons conviés aujourd’hui à ce titre.

Demain 8 septembre 2023, CAMTEL aura 25 ans. Un quart de siècle !

Ça se célèbre.

Nous vous présentons la réalité de notre sentiment qui est une grande joie doublée d’une grande fierté, car CAMTEL est un patrimoine national ; c’est notre intelligence collective ; notre histoire commune. L’histoire d’une entreprise comme CAMTEL, est certes l’histoire de ses missions, de ses activités, de ses performances. Mais comme de chaque organisation, c’est d’abord une histoire humaine.

Raison pour laquelle, au moment où nous allons célébrer son 25ème anniversaire, nous voulons avoir une pensée à la fois émue et reconnaissante pour toutes celles et tous ceux qui ont bâti CAMTEL depuis sa création.

Non voulons avoir une pensée pour les très nombreux employés qui ne sont plus là, soit parce qu’ils ont pris leur retraite, soit parce qu’ils ont quitté ce monde.

Nous voulons avoir une pensée particulière pour ceux qui, avant nous, ont

été aux commandes de cette entreprise :

Qui peut oublier le leadership de Monsieur Emmanuel NGUIAMBA NLOUTSIRI, Monsieur DJOUAKA Henry et Monsieur TANY TANG Enoh ?

Personne ne saurait oublier les apports singuliers de tous ceux qui nous ont précédés, et qui avec autant enthousiasmes ont rythmé l’évolution de notre entreprise.  Nous ne les avons pas remplacés. Nous leur avons simplement succédés et nous nous inscrivons humblement dans la continuité du service public porté par CAMTEL. Je m’en voudrais de ne pas évoquer également le souvenir de toutes les organisations qui ont fait partie de l’arbre généalogique de CAMTEL.

Tout le monde aujourd’hui connaît CAMTEL, mais il est fort opportun de rappeler qu’avant CAMTEL, il y a eu la Direction des Télécommunications du Ministère des Postes et Télécommunications qui avait en charge le téléphone national ; tandis que INTELCAM gérait les communications internationales. C’est la fusion de ces deux entités qui a donné naissance à CAMTEL.

A tous les personnels CAMTEL, nous voulons dire à l’occasion de cette célébration que nous partageons la fierté d’appartenir à une entreprise qui depuis 25 ans, travaille sans relâche dans le respect des missions qui lui ont été assignées par le Président de la République dans le décret créateur du 8 septembre 1998.

8 septembre 1998 – 8 septembre 2023. Déjà 25 ans !

Dans notre secteur d’activités, il est habituel de nous appeler l’opérateur historique. C’est dire si notre histoire se confond avec celle des Camerounais. C’est dire l’importance du rôle de notre entreprise dans le développement du secteur des communications électroniques. C’est dire surtout la vision personnelle innovante du Président Paul BIYA qui dès le début a façonné le parcours de CAMTEL.

CAMTEL est née dans la mouvance de la libération du secteur des télécommunications impulsée par son excellence Monsieur Paul BIYA Président de la République.

CAMTEL se retrouve ainsi dès ses premiers pas dans le grand bain de la concurrence, avec pour arbitre l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART).

En l’an 2000, de nouveaux acteurs entrent dans le marché des télécommunications. D’abord la Société Camerounaise du Mobile qui deviendra ORANGE, puis MTN qui a racheté l’activité mobile de CAMTEL ; Suivra plus tard NEXTEL.

Les nouveaux arrivants se distinguent par le déploiement de forts moyens, que ce soit technologique, commercial ou en investissements.

Sur une échelle certes différente mais avec ses moyens limités, CAMTEL poursuit sa mouvance dans cette zone de fortes turbulences concurrentielles.

Notre entreprise emprunte des chemins d’audace pour se positionner et promouvoir ses produits et services.

Qui ne se souvient pas du CT PHONE qui est devenu une véritable star sur le marché, et qui a fait chuter les tarifs de communication de façon notoire ?
Tout au long de son histoire, CAMTEL excelle dans sa capacité de se remettre en question. Et ce d’autant que les accélérations technologiques n’ont cessé de se multiplier. On ne parle plus seulement du secteur des télécommunications. On parle désormais du monde numérique.  Comme partout sur la planète, notre pays a adopté les nouveaux vocabulaires, les nouveaux concepts, les nouveaux usages : Internet, Google, Facebook, WhatsApp, TikTok, Fibre optique, Big data, Intelligence artificielle et autres.

Dans notre secteur d’activités, la veille est permanente. Le consommateur est de plus en plus exigeant. Il demande plus de proximité. C’est dans cette démarche que CAMTEL lance la marque BLUE, il y a deux ans.

S’il est vrai que, pour le grand public, CAMTEL est souvent en retard d’un produit ou service, l’inconscient collectif a tendance à ne pas mentionner le rôle central et innovant de CAMTEL dans le domaine des infrastructures des communications électroniques.

On oublie trop souvent que c’est CAMTEL qui gère le backbone national de fibre optique long de 12 000 kilomètres auxquels vont bientôt s’ajouter 4000 kilomètres supplémentaires.

On oublie trop souvent que c’est CAMTEL qui gère le bouquet des quatre points d’atterrissement des cinq câbles sous-marins de fibre optique implantés dans le pays, et qui permettent au Cameroun d’être connecté au monde entier.

On oublie trop souvent que cette infrastructure fibre optique est mise à la disposition de l’ensemble des opérateurs et de diverses autres organisations.

De même, on oublie trop souvent qu’en vérité, CAMTEL détient désormais depuis Mars 2020 trois licences d’exploitation : la téléphonie fixe, la téléphonie mobile, et le transport.

Vous l’avez compris sans doute. Au moment où nous célébrons 25 ans, CAMTEL ne se reconnaît point comme le dernier survivant d’un monde qui aurait disparu. Et CAMTEL n’est animée d’aucune mélancolie. CAMTEL vit simplement au rythme de son temps et porte fièrement ses 25 ans.

C’est cela notre histoire aujourd’hui. L’histoire d’une entreprise fière d’être un service public au service du public. Être une entreprise du service public, c’est connaître le pays dans son intimité profonde. C’est être considéré comme objet du patrimoine national. Mais c’est aussi être confronté à la dure épreuve de la vérité. Car le citoyen sait tout, voit tout, entend tout.

Nous comprenons les préoccupations, les attentes, le ras-le-bol, parfois la colère des usagers. Tout cela est légitime et c’est l’honneur de CAMTEL d’apporter des solutions. Nous avons la lucidité de nous dire que CAMTEL ne réussit pas tout, qu’elle trébuche souvent, qu’elle croise le doute parfois. Mais nous sommes conscients qu’il n’y a pas de fatalité dans la difficulté, et que si la pente est de plus en plus raide, alors il faut avoir la volonté de continuer d’avancer. Il est temps d’y faire face, de retrousser les manches et de travailler encore plus fort afin d’améliorer nos imperfections et répondre aux attentes des clients et des partenaires.

25 ans, cela se fête ! mais la fête peut prendre plusieurs formes, notamment celle de l’introspection !

L’histoire de nos 25 ans, c’est celle d’un projet continuellement réinventé.

Depuis que la nouvelle équipe dirigeante a eu l’honneur de prendre les rênes de l’entreprise il y a près de cinq ans, CAMTEL a eu l’idée de convoquer deux concepts, deux piliers, afin de donner plus de sens à sa mission.

Le premier pilier, c’est le CUSTOMER CENTRICITY. Il s’agit, au-delà de la distribution de nos produits et services, d’offrir au consommateur une expérience de qualité qui nourrit ses besoins et ses attentes.
Le deuxième pilier, c’est le CHANGE MANAGEMENT. Il s’agit de faire les choses autrement. Il faut organiser, réorganiser, réinventer le fonctionnement et la gouvernance de l’entreprise, dans le but de conduire les femmes et les hommes de l’organisation à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Accrochés à ces deux piliers, CAMTEL va continuer à réciter ses fondamentaux : extension de la couverture du réseau, élargissement du catalogue des produits et services, et qualité du service. C’est l’honneur de l’engagement qui est le nôtre. Demain 8 septembre 2023. Déjà 25 ans !
Nous ne serons certainement pas là pour le 50ème anniversaire de CAMTEL. Mais c’est notre responsabilité d’assurer les conditions qui permettent à CAMTEL de continuer d’être à la hauteur des attentes, à la page de nouvelles innovations technologiques.

Mesdames et messieurs les journalistes,

Voilà le credo que Monsieur Le Directeur Général Adjoint et moi souhaitons partager à l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de CAMTEL.

Permettez-moi de conclure par une petite histoire.
Un jour un magistrat demande à un avocat combien de temps va durer sa plaidoirie. L’avocat regarde le magistrat et lui répond : Je terminerai quand je serai sûr de vous avoir convaincu.

Mesdames et messieurs,

J’espère ne pas avoir plaidé trop longtemps, mais j’espère vous avoir un peu convaincu du fait que les 25 ANS d’expérience de CAMTEL qui mérite votre confiance, c’est quand même une belle histoire.

Nous souhaitons que cet anniversaire soit marqué par le partage et la solidarité, comme le manifestent de par leur présence à nos côtés aujourd’hui, nos jeunes ambassadeurs, Indira ; Syndy, Emy et Stanley Enoh.

Je vous remercie.

Joyeux anniversaire à nous tous !  Et Bonne célébration du 07 Septembre 2023 au 07 Septembre 2024. »

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Cameroun : Camtel célèbre ses 25 ans dans un contexte de perturbation du réseau Internet et de coupures intempestives de la fibre optique

Cameroun : Camtel célèbre ses 25 ans dans un contexte de perturbation du réseau Internet et de coupures intempestives de la fibre optique

[DIGITAL Business Africa] – 08 septembre 1998 – 08 septembre 2023. Cela fait 25 ans que Camtel, la Cameroon Telecommunications, existe. Pas de célébration en grande pompe prévue pour cette entreprise créée par le Président de la République, SE Paul Biya, le 8 septembre 1998. Mais davantage une introspection et une projection pour l’avenir, dans un contexte marqué par la répétition des perturbations dans la connexion Internet au Cameroun.

La directrice générale de Camtel, Judith Yah Sunday épse ACHIDI, a accordé un point de presse ce 07 septembre 2023 au siège de l’entreprise à Yaoundé pour donner un aperçu de ce que seront les 25 prochaines années à Camtel.

Elle reconnaît d’ailleurs les problèmes rencontrés par les usagers et abonnés de Camtel. « Nous comprenons les préoccupations, les attentes, le ras-le-bol, parfois la colère des usagers. Tout cela est légitime et c’est l’honneur de CAMTEL d’apporter des solutions. Nous avons la lucidité de nous dire que CAMTEL ne réussit pas tout, qu’elle trébuche souvent, qu’elle croise le doute parfois. Mais nous sommes conscients qu’il n’y a pas de fatalité dans la difficulté, et que si la pente est de plus en plus raide, alors il faut avoir la volonté de continuer d’avancer« , indique la DG.

Judith Yah Sunday pense donc que le moment est venu de résoudre les problèmes actuels de Camtel. « Il est temps d’y faire face, de retrousser les manches et de travailler encore plus fort afin d’améliorer nos imperfections et répondre aux attentes des clients et des partenaires« , a-t-elle déclaré.

Mauvaise qualité de la connexion Internet

Parlant de problèmes, les perturbations dans la connexion Internet sont le quotidien des abonnés de Camtel depuis près de deux mois. Hier 06 septembre 2023 encore, Camtel publiait un communiqué pour expliquer les raisons de la mauvaise qualité de la connexion Internet.

« Un incident majeur a été enregistré sur notre site de Batoké (région du Sud-Ouest, ndlr) ce mardi 5 septembre 2023, entraînant la perte de certaines de nos sorties vers l’international. Cette coupure a pour conséquence la dégradation des services internet et de plusieurs liens chez bon nombre de nos clients et partenaires. Nos équipes, immédiatement mobilisées, font le nécessaire pour déterminer la cause de ce dérangement et rétablir la liaison dans les meilleurs délais », pouvait-on lire dans ce communiqué.

En réalité, il s’agit d’un autre incident. Le troisième du genre en moins d’un mois, apprend-on, dont l’un en haute mer avec le câble sous-marin WACS. Le 25 août dernier, dans une interview accordée à Digital Business Africa, Chef de la Division de la Communication institutionnelle et digitale de Camtel, Éric Benjamin Lamère  indiquait qu’en date du 6 août 2023, le câble sous-marin SAT3 avait subi des coupures en haute mer, au large des côtes du Gabon et sur son tronçon terrestre à Abidjan (Côte d’Ivoire).

« Plus tard dans la même journée, certains circuits du câble WACS ont aussi connu une perturbation due à un problème d’alimentation dudit câble survenu à Lagos (Nigéria). Des incidents ayant entraîné la perte d’une importante capacité de fourniture internet avec un impact direct sur la qualité de service offerte aux clients« , expliquait alors le Chef de la Division de la Communication institutionnelle et digitale de Camtel.

Il indiquait par la même occasion que les équipes de Camtel se sont immédiatement mobilisées avec celles des consortium qui s’occupent de ces infrastructures.

« À date, la situation est relativement maîtrisée et les travaux de réparation se poursuivent pour un retour définitif à la normale dans les jours qui viennent. L’opérateur historique, dès la survenue de ces incidents, a tout mis en œuvre pour maintenir au profit de ses clients, une bonne qualité de connexion Internet« , affirmait-il le 25 août 2023.

Le communiqué d’hier, montre qu’on est encore dans les perturbations dans la connexion Internet.

 

Pour les 25 ans, Camtel opte pour l’introspection et propose des actions pour l’avenir !

« CAMTEL va continuer à réciter ses fondamentaux : extension de la couverture du réseau, élargissement du catalogue des produits et services, et qualité du service. C’est l’honneur de l’engagement qui est le nôtre. Demain 8 septembre 2023. Déjà 25 ans !
Nous ne serons certainement pas là pour le 50ème anniversaire de CAMTEL. Mais, c’est notre responsabilité d’assurer les conditions qui permettent à CAMTEL de continuer d’être à la hauteur des attentes, à la page de nouvelles innovations technologiques« , a déclaré Judith Yah Sunday épse Achidi.

Par B-O.D, Digital Business Africa

Lire le discours intégral de la DG de Camtel

Judith Yah Sunday épse ACHIDI : “CAMTEL n’est animée d’aucune mélancolie et porte fièrement ses 25 ans”

Congo : Léon-Juste Ibombo lance les travaux de construction de la 2e dorsale à fibre optique « 2 Africa »

[DIGITAL Business Africa] – Un coup de pioche symbolique pour fixer le Congo dans une autre dimension de la connectivité. C’ est en tant que représentant du Premier ministre Anatole Collinet Makosso que Léon-Juste Ibombo a présidé la cérémonie de lancement  de la construction du réseau national de transport de données backbone Pointe-Noire Brazzaville câble à fibre optique 2 Africa. L’événement à eu lieu ce 07 septembre 2023. La construction du nouveau réseau backbone de Matombi qui desservira Pointe-noire, Brazzaville et les autres villes du pays à pour but d’améliorer la vitesse et la fiabilité des communications électroniques ; faciliter les échanges commerciaux et l’accès aux marchés internationaux; favoriser l’innovation technologique et encourager l’émergence des startups et renforcer la participation du Congo à l’économie numérique mondiale.

Les travaux lancés ce jour par le ministre  des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon-Juste Ibombo, augurent d’un avenir lumineux pour  la vision du numérique, impulsée par S.E Denis Sassou Nguesso, président du Congo Brazzaville.

« La deuxième dorsale autour de laquelle nous sommes réunis ici, ne constitue pas moins une avancée importante dans la construction de la société de l’information et du savoir, la diversification de notre économie nationale, dont on sait que le travail abattu par l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques, la société Airtel Congo et la société Congo Câbles, Yao Corp, donne à comprendre que le numérique est à juste titre, un véritable levier de développement et de diversification socioéconomique de notre pays », a dit le ministre  des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon-Juste Ibombo.

Le  câble 2 Africa mesure 37.000 kilomètres de long. Il est posé au fond de l’océan entre la Grande Bretagne, le Cap de Bonne-Espérance au sud de l’Afrique et remontera vers la Méditerranée, en passant par la mer Rouge. Certaines sources situent le montant d’investissements entre 800 millions et un milliard de dollars. Meta fait partie des principaux financeurs du projet. Le Congo Brazzaville s’y est connecté le 17 août 2023. Mais avant ça, le pays était branché à l’ancien câble sous marin, West African Câbles Système (WACS). Mis de œuvre en 2012, il a une capacité de départ de 5,12 Terabits/s portée aujourd’hui à 14,5Terabits/s. Tandis que le câble 2Africa  devrait  faciliter le déploiement de la 4G, de la 5G et de l’accès haut débit fixe.

Par Jean Materne Zambo

Bénin : MTN recrute un superviseur AML compliance, un superviseur écosystème et proposition de valeur marchand

[DIGITAL Business Africa] – Deux postes à pouvoir au sein de la filiale béninoise de MTN. Il s’agit du poste du superviseur AML compliance et du superviseur écosystème et proposition de valeur marchand. L’annonce est partagée sur les différentes plateformes numériques de certains personnels de MTN, dont le Dr. Thierry Mindjos de MTN Cameroon, depuis ce 05 septembre 2023. Les candidatures sont recevables jusqu’au 12 septembre 2023 à 19heures et 30 minutes. Les CV doivent être transmis via l’adresse : [email protected]

Par Jean Materne Zambo, source : Thierry Mindjos (LinkedIn)

Cameroun : La DG de MTN Cameroon, Mitwa Ng’ambi reçue par le DGSN, cybersécurité et identification des abonnés évoquées lors de l’échange

[DIGITAL Business Africa] – Audience à la  Délégation générale à la Sûreté nationale. Le 30 août 2023, le patron de la Police camerounaise, Martin Mbarga Nguele, a reçu une invitée de marque, la DG de MTN Cameroon, Mitwa Ng’ambi. Lors des échanges, les deux personnalités éminentes ont discuté des questions de cybersécurité et d’identification des abonnés aux services de communications électroniques. Ce dernier point inscrit à l’ordre du jour figure dans le cahier des charges de l’opérateur des télécommunications pour cette année 2023.

L’identification de l’abonné de réseau de communications électroniques est un dispositif dont les implications administratives, judiciaires et sécuritaires sont souveraines, pouvant relever de la raison d’Etat. Ce qui peut aller à contre-courant des besoins commerciaux, financiers et économiques des opérateurs dont le but légitime est l’accroissement du trafic et du chiffre d’affaires. L’article 6 du décret N°2012/1937/PM du 14 juin 2012 fixant les modalités d’identification des abonnés et des terminaux prévoit :

« L’activation de la carte Sim par les opérateurs ne peut être faite que pour les abonnés dont les détenteurs ont été formellement identifiés conformément aux de l’article 4 ». Lequel article, en son alinéa 1, stipule que « les opérateurs sont tenus d’exiger, lors de la souscription d’un abonnement, aux personnes physiques, l’original et la photocopie d’une pièce d’identité admise au Cameroun en vertu des conventions internationales; le titre de séjour en cours de validité pour les étrangers ou tout document en tenant lieu; l’adresse exacte du demandeur; l’ identité du terminal le cas échéant. Aux personnes morales, l’original et la photocopie d’un acte attestant de l’existence légale de l’entité morale ; l’original et la photocopie de l’une des pièces d’identité de son représentant légal ; l’adresse exacte de siège social de l’entité morale ».

L’alinéa 2 du même article stipule que « les opérateurs sont tenus d’exiger, en cas de souscription d’un abonnement par un mineur, non titulaire d’une carte nationale d’identité, l’identification du parent ou du tuteur muni des pièces exigées à l’alinéa 1 ». Quant à l’alinéa 3, « les opérateurs sont tenus de conserver pendant 10 ans les informations relatives à l’identification de leur bases de données ».

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : L’appel à candidatures au programme de formation en cybersécurité et cryptologie à l’ Université de Bamenda court jusqu’au 10 sept 2023

[DIGITAL Business Africa ] – Une première étape pour le partenariat Cameroun – Belgique sur la cybersécurité. Une autre avancée du projet E- National Higher Education Network. Selon le site investir au Cameroun, les futurs candidats en Master, option cybersécurité, avec un axe de recherche en cryptologie, peuvent candidater jusqu’au 10 septembre 2023. Trois parcours de formation sont proposés, dont : un master académique en deux ans en cybersécurité et cryptologie, un master professionnel en deux ans en cybersécurité et un doctorat en trois ans dans le domaine. Avec une capacité de près de 100 participants par an,  dont 40 pour l’option professionnelle et 45 pour l’option recherche, ces formations sont accessibles aux étudiants camerounais et internationaux.

Le projet de création du Centre de Recherche en cybersécurité au Cameroun a été présentée le 31 août 2023 au SG du ministère de l’Enseignement supérieur,  le Pr. Wilfried Nyongbet Gabsa, représentant du ministre d’état, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo par les responsables de l’ambassade de Belgique et de l’Université libre de Bruxelles. Cette initiative s’inscrit pleinement dans le cadre de la numérisation croissante de l’enseignement supérieur au Cameroun, s’alignant sur l’initiative en cours du projet E-National Higher Education Network. Elle visela digitalisation de l’ensemble des universités camerounaises.

Le programme sera financé par le gouvernement belge pendant une durée de cinq ans, avant sa reprise par le gouvernement camerounais, à travers le ministère de l’Enseignement supérieur. Le Centre de Recherche en Cybersécurité aura certainement pour objectif de venir à bout ou de réduire drastiquement la cybercriminalité au Cameroun. L’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ( Antic) a recensé plusieurs activités cybercriminelles. Parmi lesquelles le « scamming » (escroquerie financière sur Internet), le « skimming » (fraude à la carte bancaire), la fraude à la Simbox (boîtier électronique utilisé pour se faire facturer le trafic téléphonique international au prix du tarif national), le « Web defacement » (modifications non autorisées de la page d’accueil d’un site web), ou encore le spoofing (usurpation d’identité), entre autres.

En terme de pertes, ces attaques ont coûté 12,2 milliards FCFA à l’économie camerounaise en 2021. Tandis que 27 052 vulnérabilités ont été mises en exergue dans les systèmes de sécurité informatique des structures publiques et privées (ministères, opérateurs de télécoms, banques, établissements publics administratifs) du pays, au cours de la même année.

Par Jean Materne Zambo, source : Investir au Cameroun

Internet : L’AFIX élit 09 membres au premier conseil d’administration via le système de vote électronique Zeus(link is external)

[DIGITAL Business Africa] – L’Association africaine des IXP (AFIX), groupe de points d’échange Internet ( IXP), a élu 09 membres pour constituer son Conseil d’administration. L’annonce est communiqué lors du 12e Forum africain de peering et d’interconnexion (AFPIF)(link is external) de ce 05 septembre 2023. Les IXP sont des services d’infrastructure Internet de base qui permettent aux réseaux de s’interconnecter et d’échanger directement du trafic. Celle crée une source de bande passante rapide, locale et rentable

L’élection s’est déroulée en ligne via le système de vote électronique Zeus(link is external) avec le soutien et la supervision de l’Association européenne d’échange Internet, de l’Association d’échange Internet d’Amérique latine et des Caraïbes et de l’Internet Society. Les administrateurs de cette élection étaient
les représentants des organisations ci-dessus citées. Voici  les membres nouvellement élus, ainsi que leurs mandats respectifs :

Kyle Spencer (3 ans)
Muhammed Rudman (3 ans)
Jane R Coffin (3 ans)
Jean-Francis Ahanda (2 ans)
Frank Habicht (2 ans)
Darwin Da Costa (2 ans)
Lawakilia Wilfried Drabo (1 an)
Edrich de Lange (1 an)
Caglar Dabanoglu (1 an)

A propos de l’AFIX

L’ objectif de l’Association africaine des IXP (AFIX) est de fournir un environnement favorable aux opérateurs de points d’échange Internet dans la région africaine afin qu’ils puissent partager leurs connaissances et se soutenir mutuellement. De plus, l’AFIX aide les IXP à maximiser la valeur qu’ils représentent pour leurs membres, à améliorer la connectivité au sein du continent et à accroître la valeur de l’Internet pour les utilisateurs finaux. En plus de ces objectifs,  l’ AFIX cherche aussi à :

– Produire et partager des didacticiels, des bonnes pratiques, des modèles de politiques et d’autres ressources
– Encourager les gouvernements, les régulateurs et la société civile à soutenir les IXP nouveaux et existants
– Partager les meilleures pratiques, expériences et études de cas
– Représenter collectivement les IXP africains lors de réunions et de projets mondiaux
– Compiler et diffuser des informations concernant le trafic Internet et l’impact des IXP
– Catalyser de nouvelles idées, projets et recherches liés à l’échange de trafic Internet
– Aidez les IXP à résoudre les problèmes opérationnels, à déployer de nouveaux services, à améliorer la sécurité et à évoluer
– Promouvoir la création de nouveaux IXP dans les pays qui n’en ont pas et dans les villes qui en ont besoin.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Dakar va abriter la première édition de « This is Africa digital » du 15 au 17 septembre 2023

[DIGITAL Business Africa] – Le rendez-vous est pris. Pour les férus du digital, entrepreneurs, investisseurs et partenaires, ce sera du 15 au 17 septembre 2023. Période à laquelle se tiendra la première édition du « This is Africa digital ». Une tribune dédiée  à l’industrie numérique et qui vise à explorer les opportunités offertes par la digitalisation du continent africain. « This Is Africa Digital » à donc pour vocation de mettre en lumière des projets innovants et des start-ups prometteuses qui contribuent à la digitalisation du continent, ont fait valoir les organisateurs.

C’est le Monument de la Renaissance africaine à Dakar qui va abriter l’événement. Selon le communiqué des organisateurs, « cette première édition de « This is Africa digital » promet d’être un événement incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à la vie numérique de l’Afrique. Les participants auront l’occasion de découvrir les tendances émergentes, d’échanger avec des experts lors d’ateliers interactifs pour stimuler la créativité et l’innovation ».

Plusieurs activités devraient meublées cet événement, notamment des conférences- débats, des sessions Networking qui permettront aux participants de développer leur réseau, d’échanger des idées et de trouver des opportunités de collaboration, selon la même source. Des pitchs de start-ups sont également prévus pour l’occasion. Ils offriraient selon le communiqué dds organisateurs, une vitrine aux entrepreneurs pour présenter leurs idées et leurs solutions novatrices.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Cédéao: La cybersécurité au menu des échanges entre membres du CCRT à Lomé

[DIGITAL Business Africa] – La cybersécurité s’invite à la table des membres du Comité communautaire de Réglementation technique de la Cédéao. Presents à Lomé, Togo, depuis le 04 septembre 2023, ils y resteront jusqu’au 06 septembre 2023, le temps de valider 14 projets de règlements d’application relatifs à quatre chaînes de valeurs. La cybersécurité va constituer un champ d’étude pour ce qui est de la chaînes de valeurs TIC lors de ces assises. Le Comité communautaire de Réglementation technique organise les modalites de la coopération en matière de réglementation technique entre les Etats membres et la Commission et d’autres blocs economiques, regionaux et internationaux.

Il sera question de trouver les outils nécessaires pour assurer une protection efficiente des données personnelles. Une mission qui n’est pas surtout aisée, s’il faiu croire Yena Kignaman Soro, experte et consultante en cybersécurité.

« Une cyberattaque a lieu dans le monde toutes les 39 secondes selon une évaluation des Nations unies. En Afrique, selon un rapport du Groupe IB, une structure basée à Singapour et spécialisée dans la cybersécurité, entre 2018 et 2022, plus de 30 attaques contre des institutions ont été menées par un groupe de hackers dénommé Opera 1er, qui a dérobé au moins 11 millions de dollars. Douze pays en ont été victimes, dont huit pays ouest-africains: le Sénégal, le Nigeria, le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Togo, la Sierra Leone et le Niger », a-t-elle confié lors d’une interview accordée au site vaticannews.va .

Et comme toujours, ce sont les banques, les services financiers et les opérateurs de communication qui sont les cibles privilégiées des cybercriminels. A côté, il y a l’arnaque en ligne. A travers « l’envoi d’e-mails ou de spams pour vous faire comprendre que vous êtes bénéficiaire d’un héritage».  Pourtant, il n’en est rien. Et une fois que vous suivez les recommandations qui vous sont envoyées, vos données sont subtilisées. C’est alors que commence le chantage.

Les travaux qui tiennent à Lomé s’inscrivent dans le cadre du projet du « Projet Compétitivité et Infrastructure Qualité de l’Afrique de l’Ouest » (WACQIP). Ils sont placés sous l’égide de la Commission de la CEDEAO, et bénéficient du soutien financier de l’Union Européenne (UE).

Par Jean Materne Zambo

Tunisie : La CEA forme des agents destinés à renforcer l’expertise digitale féminine

[DIGITAL Business Africa] – La digitalisation de la femme tunisienne est le prétexte de l’atelier qui débute ce 04 septembre 2023. Durant trois jours, la Section chargée de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) va former des agents pour renforcer des capacités digitales des femmes et des filles en Tunisie. Les travaux de la rencontre porteront sur divers sujets dont la cybersécurité, le marketing digital, la diffusion en ligne, la connexion des femmes aux marchés régionaux et mondiaux et aux flux d’information, la création de contenu numérique, comment exploiter l’économie de l’information ainsi que l’utilisation d’outils émergents tels que l’intelligence artificielle et l’automatisation des processus de travail.

Ce projet entre dans le cadre d’efforts de la CEA en vue de renforcer la contribution des femmes à l’espace digital. Pour Keiso Matashane-Marite, responsable de la section des affaires féminines à la CEA, la formation a une valeur double.

« Notre programme aide les femmes à naviguer des problématiques de sécurité identifiées qui limitent leur usage des technologies. Il vise également à leur présenter des outils de plus en plus populaires à même de les aider à économiser du temps et renforcer leurs capacités sur le plan économique », a-t-elle expliqué.

Selon l’Institut national des statistiques de Tunisie, les femmes représentaient durant le deuxième trimestre 2022, 30,1% de la population active, 21,1% d’entre elles étant au chômage.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : L’atelier sur l’avant-projet de loi relative aux communications électroniques prend fin

[DIGITAL Business Africa] – Ce 04 septembre 2023 met fin à six jours de réflexion à Assinie.  Le président du comité scientifique, Stanislas Kacou Kanvoli, conseiller technique chargé de la Régulation des affaires juridiques et de la réforme au ministère de la Communication et de l’Économie numérique, a coordonné lesdits travaux en lieu et place du ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, qui a pris l’arrêté n°033 du 12 mai 2023 portant création, attribution, organisation et fonctionnement d’un groupe de travail en charge de la révision de l’ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications/TIC.

Cette loi ( l’ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications/TIC) fixe par exemple les règles  de la concurrence. Prenons le cas de l’article 180 qui stipule : « Les opérateurs et fournisseurs de services ne doivent pas signer des contrats, conclure des accords ou entreprendre des actions concertées avec d’autres entités dans l’intention d’ignorer, de limiter ou de modifier la concurrence sur le marché. L’abus de position dominante est prohibé. Tout changement dans la structure du marché résultant de fusions, d’acquisition de parts ou de toutes opérations ayant pour effet de limiter la concurrence sur le marché des Télécommunications/TIC est prohibé. Tout arrangement qui résulte d’une pratique anticoncurrentielle est nul et de nul effet ». 

Mieux encore, le texte, dans son article 182, prévoit que : « le Conseil des Télécommunications de Côte d’Ivoire et l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire sont dissous dès la mise en place de l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TCI de Côte d’Ivoire. Le Fonds National des Télécommunications est dissous dès la mise en place de l’Agence Nationale des Service universel des Télécommunications/TIC ».

Le même article poursuit : « Les personnels de l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire, du Conseil des Télécommunications de Côte d’Ivoire et du Fonds National des Télécommunications sont transférés à l’ARTCI, à l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences radioélectriques ou à l’ANSUT. Les patrimoines de l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire et du Conseil des Télécommunications de Côte d’Ivoire sont transférés à l’ARTCI et à l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences radioélectriques. Le patrimoine du Fonds National des Télécommunicationsest transféré à l’ANSUT. Un décret fixe les conditions de transfert du patrimoine de ces structures ».

Selon, le support médiatique Ivoire 365 TV,  l’avant-projet de loi sur les communications électroniques traduit la volonté du gouvernement ivoirien de doter la Côte d’Ivoire d’une loi moderne qui soit une référence sur l’échiquier régional, voire international. Pour ce faire, le ministère en charge de l’Économie numérique a sollicité le concours d’un Cabinet international dont l’expertise a permis à de nombreux pays de se doter d’une loi moderne en la matière, ainsi que l’appui technique d’un Expert national.

Par Jean Materne Zambo

RD Congo : Une autre panne  majeure  de la fibre optique signalée par l’ ARPTC, Vodacom prolongera les forfaits Internet touchés par cette interruption

[DIGITAL Business Africa] – Encore une coupure de la fibre optique en RD Congo, seulement en l’espace de quelques semaines. Le 06 août 2023, l’ARPTC signalait des coupures de la fibre optique enregistrées au niveau du canyon maritime du Congo. Ce vendredi premier septembre 2023, vers 17h, les infrastructures de fibres optiques de la Société Nationale d’Electricité ( SNEL) ont à leur tour connu cette panne majeure. Le communiqué du DG de l’ ARPTC, Christian Katende indique cela a impacté les routes vers Moanda et Kasumbalesa. l’ARPTC indique que cette panne est à l’origine de la détérioration de la qualité d’accès internet affectant à la fois les opérateurs des télécommunications et les fournisseurs d’accès Internet.

Les équipes techniques de la SNEL sont à pied d’œuvre depuis que la panne a été signalée par le Régulateur. L’ ARPTC, dans son communiqué dit prendre toutes les dispositions afin d’accompagner les opérateurs pour une meilleure prise en charge des intérêts des consommateurs… L’ARPTC rassure aussi que « les opérateurs des télécommunications disposent de multiples capacités de redondance ( une connexion à la fibre optique de secours) notamment de Backbone SNEL

Est-Ouest, allant de Kasumbalesa à Moanda afin de maintenir le service». Et de préciser que « la situation est suivie avec une attention particulière et toutes les dispositions sont prises afin d’accompagner les opérateurs pour une meilleure prise en charge des intérêts des consommateurs ».

Face à cette situation, la SNEL dit avoir mobilisé ses équipes techniques depuis ce matin pour résoudre le problème le plus rapidement possible. L’ARPTC dit suivre la situation de près, soulignant que toutes les mesures sont prises pour accompagner les opérateurs dans la gestion de cet incident et protéger les intérêts des consommateurs.

Vodacom Congo, de son côté, a informé ses abonnés que, malgré les instabilités, les équipes techniques sont pleinement engagées pour un retour à la normale rapide. De plus, en guise de compensation pour les désagréments subis, l’opérateur prolongera les forfaits Internet touchés par cette interruption.

Par Jean Materne Zambo

FGI–AC : L’ Afrique centrale appelée à former les ingénieurs de la Sous-région dans le déploiement de la fibre, ratifier les conventions sous régionales en matières de régulation [ lire l’ensemble des recommandations issues des travaux]

[DIGITAL Business Africa] – Au terme du Forum sur la Gouvernance de l’internet en Afrique centrale,  un sentiment émerge parmi les acteurs conviés. Celui de faire bouger les lignes. Placés sous le  appelée à parrainage de S.E Paul Biya,  président de la République du Cameroun et la présidence de madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, les travaux y relatifs ont permis aux experts, universitaires du numérique,  société civile de trouver la formule idoine pour que l’Inclusion numérique soit effective dans la sous-région Afrique centrale et que tous les secteurs liés au cyber espace de cette zone soit assainis.

Le thème choisi pour les assises était d’ailleurs évocateur  « Inclusion numérique et connectivité des Pays de l’Afrique Centrale pour quelle gouvernance de l’internet ? ». Les travaux du FGI se sont déroulés au Palais des Congrès de Yaoundé du 30 août au premier septembre 2023. A l’issu de ceux-ci des recommandations ont été formulées par les participants.

Gouvernance numérique, internet et jeunes 

Pour la Session 1 modérée par Nanga Ayissi, Directeur des Infrastructures, et Réseaux d’Accès au TIC/Minpostel intitulée : « Gouvernance numérique et internet : entre souveraineté sous régionale et mondialisation », il est recommandé de :

– Poursuivre le maillage de l’infrastructure à fibre optique afin de réduire la fracture numérique ;

– Privilégier les anneaux au détriment des boucles optique dans le déploiement des réseaux de collecte et de distribution à fibre optique.

– Former les ingénieurs de la Sous-région dans le déploiement de la fibre pour limiter la dépendance aux prestataires étrangers.

– Le Dr Raphaël Nlend Conseiller Technique N°1 au Minpostel, a conduit la Session 2 libellée « La solidarité numérique : une réponse locale à l’exclusion numérique »Son  panel a recommandé :

– la création d’un Fonds de Solidarité Numérique dans le but d’accompagner le développement des technologies numériques au sein des pays d’Afrique Centrale ;

– la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation visant à informer sur les avantages et l’importance de l’utilisation des technologies numériques ;

– la mise en place d’un observatoire de la Solidarité Numérique ;

– l’élaboration d’un cadre réglementaire engageant les acteurs clés, visant à faciliter les initiatives opérationnelles liées à la connectivité, à la tarification, à la qualité de service, au renforcement des capacités, à la sensibilisation, et autres aspects connexes.

François Joseph Nnemete Beyeme, Sous-Directeur de la Réglementation des Télécommunications et des TIC au Minpostel, et par  Afiah Faith du Togo ont co-modéré la Session 3 : « Amplifier la voix de la jeunesse africaine francophone : Façonner l’écosystème de la gouvernance de l’internet par l’engagement, un regard sur PAYAIG (PANAFRICAN YOUTH AMBASSADOR FOR INTERNET GOVERNANCE) ». Les recommandations ci-après ont été effectuées :

– Mettre en place une ceinture digitale afin de promouvoir les innovations et la création des solutions qui correspondent aux réels besoins de l’Afrique;

– Promouvoir les initiatives inclusives tels que les réseaux et télécentres communautaires en vue de favoriser l’implication et l’accès des jeunes à internet ;

– Promouvoir la création et le développement des plateformes et des contenus locaux en vue de renforcer la souveraineté numérique et répondre aux besoins spécifiques de la sous-région Afrique centrale.

– Recenser les domaines prioritaires en matière de recherche et d’innovation et renforcer les capacités des jeunes dans ces domaines de compétence en vue de la prise en compte de leurs contributions dans le processus d’élaboration des politiques et des stratégies inhérentes à la gouvernance d’internet ;

– Mettre en place une plateforme dans la sous-région pour recenser et mettre en œuvre des petits projets  qui ne nécessitent de gros appuis financiers institutionnels.

Juste à côté, la Session 4. Elle portait sur l’ « Atelier / Gouvernance de l’internet et ses impacts sur la diplomatie préventive. » Modérée par  Nanga Ayissi, Directeur des Infrastructures, et Réseaux d’Accès au TIC/Minpostel, la session a retenu  ce recommandations :

– Renforcer le niveau institutionnel;

– Concentrer les efforts vers et les orienter vers des organismes qui concourent au   développement;

– Faire des analyses qui contribuent à régler des problèmes sans retourner dans les mêmes échecs;

– Décourager les demandes d’aide qui ne mènent pas au développement;

– Mettre à contribution  les ressources qualifiées pour la prise de décision.

Tous ces modérateurs sus cités seront pour la plus part reconduits dans les segments qui vont suivre.

 

De l’IPv4 à  l’IPv6

 

Ce segment a abordéla migration de l’IPv4 vers l’IPv6 et à l’interconnexion des IXP dans la sous-région Afrique Centrale.

La session 1 : « Adoption du protocole IPv6 : Enjeux et perspectives pour la sous-région Afrique Centrale » était moderée par le Dr Denis Ngae, Chef de Division des Projets, des Etudes et de la Prospective au Minpostel. Il a pu recenser ces recommandations :

– Elaborer d’une feuille de route claire pour une migration concertée et réussie vers l’adressage  IPv6 et

– Sensibiliser des entreprises en vue de les amener à migrer vers le protocole IPv6.

Albert Kamga, représentant de de l’Agence National des TIC du Cameroun avait la charge de diriger la Session 2 : « Interconnexion des points d’échanges Internet (IXP) : facteur de l’inclusion numérique en Afrique centrale ». Lui également à retenu les recommandations ci-dessous :

– Inviter les Points d’échanges Internet de la Sous-Région à collaborer dans la perspective de leur interconnexion ;

– Adopter les mesures visant à héberger les contenus au niveau local afin de booster les échanges sur le plan Sous Régionale notamment en rendant gratuit pour l’abonné l’accès aux contenus hébergés localement ;

– Rendre contraignant les Opérateurs à l’acheminement de leur trafic à travers les Points d’Echange.

 

Regulation, Inclusion numérique …

Deux panels ont largement décortiqué ces thématiques,  notamment « la Réglementation/Régulation collaborative pour une transition réussie de l’Afrique Centrale vers l’économie numérique. » et « L’usage responsable de l’Internet : Les défis d’une réglementation sous régionale »

 

 

La  Session 1, intitulée : « Réglementation/Régulation collaborative pour une transition réussie de l’Afrique Centrale vers l’économie numérique donne lieu à ces recommandations :

– Ratifier les conventions sous régionales en matières de régulation, sans remettre en cause les souverainetés des Etats membres ;

– Mettre sur pied un cadre réflexion communautaire pour harmoniser les points de vue des pays de la sous-région en matière de réglementation pour une meilleure régulation.

 

Au niveau de la Session 2 portant sur « L’usage responsable de l’Internet : Les défis d’une réglementation sous régionale », l’on retient  qu’il est recommandé de :

– Sensibiliser les utilisateurs à l’usage responsable de l’internet par la promotion des bonnes mœurs et des comportements responsables dans le cyber espace;

– Sensibiliser les citoyens et promouvoir la mise sur pied d’outils de détection des fausses informations « fake news » sur internet ;

– Mettre en place en relation avec les Fournisseurs d’Accès Internet, des mécanismes de limitation d’accès des enfants à certains sites Internet ;

– Mettre en place une plateforme de lutte contre les fausses informations « fake news » en intégrant les différents acteurs pour la vérification des informations véhiculées sur internet ;

– Mettre sur pied une cartographie des bonnes pratiques à mettre à jour annuellement;

– Prendre en compte le civisme et la moralité dans le processus de recrutement des citoyens aux emplois administratifs pour éviter la divulgation des informations confidentielles.

 

Innovations technologiques 

 

Le Segment IV a abordé la question de : HIGH TECH & INNOVATION. La Session 1  sur  « Les enjeux et défis des technologies émergentes » a donné lieu à ces recommandations:

– La sensibilisation et formation des politiques et des populations sur les technologies innovantes;

– La nécessité d’une collaboration pour la mise en place d’une autorité de protection des données ;

– La mise en place d’une diplomatie numérique (pour un partage d’expérience, cadre global de coordination sous-régional, renforcement des capacités dans la sous-région) ;

– L’évaluation du niveau de préparation des projets par le gouvernement en vue de préparer les utilisateurs à ces technologies innovantes ;

– La réplique dans la sous-région du modèle du Règlement Général sur la Protection de Données (RGPD).

Quant à la  Session 2 sur l’ « Internet des Objets (IoT) et les Réseaux LPWAN : Innovations, Applications et Opportunités pour l’Afrique Centrale », les recommandations suivantes ont été formulées à l’issue des débats :

– Créer un cadre réglementaire favorable pour le développement et l’utilisation de l’IoT ;

– Homologuer tous les objets objets qui seront connectés comme c’est le cas pour les autres terminaux de communications électroniques ;

– Identifier toutes les bandes de fréquences à utiliser par les technologies par les objets connecté et LPWAN ;

– Revoir les curricula des écoles des formations en TIC, ainsi que celle des écoles de droits pour intégrer les métiers innovants du numérique.

 

Commerce électronique et  ZLECAf 

 

Le Segment V en relation avec : La fracture numérique et les échanges commerciaux dans un contexte d’inclusion éclaté évidemment  en deux sessions,  D’abord  la Session 1 : « Réseaux communautaires et Télécentres : Une alternative crédible pour booster l’inclusion numérique », suggèrede :

– Mettre en place un cadre de réflexion sous régionale pour la question liée aux TCP ;

– Réouvrir urgemment les TCP abandonnés afin de permettre à la jeunesse rurale, de rester au fait du développement du numérique ;

– Améliorer le cadre réglementaire ;

– Mettre à jour la liste des partenaires intéressés par les thématiques liées aux TCP ;

– revoir les coûts d’accès et la qualité de service dans les TCP ;

– utiliser les énergies renouvelables et photovoltaïques pour les TCP ne disposant pas de l’énergie conventionnelle ;

– à MTN Cameroon, à travers son projet COVERAGE VILLAGE, de travailler ave le MINPOSTEL pour le partage d’expériences.

 

Ensuite, la  Session 2 : « Promotion de l’inclusion financière et les impacts de la zone de libre-échange continentale Africaine », qui a accouché ces recommandations :

– Réglementer le secteur de l’inclusion financière en vue de garantir la sécurité des opérations et rassurer les utilisateurs ;

– Procéder à l’éducation sur ce concept qui vient bousculer les habitudes des populations, qui font plus confiance à la finance classique ;

– Bâtir des infrastructures solides sans lesquelles l’inclusion financière reste impossible, jusque dans les zones rurales, afin que toutes les couches de la population soient concernées par ce vent de modernisme.

Protection des données 

La cybersécurité était attendue. Pour en débattre deux panels ont été constitués, dont la « Prolifération des commerces et des paiements numériques : les aspects sécuritaires » et la « Confiance numérique : une réglementation efficace au service de la transformation digitale ».

Dans la  Session 1, intitulée « Prolifération des commerces et des paiements numériques : les aspects sécuritaires », les recommandations suivantes ont été formulées à l’issue des débats :

– Réviser la réglementation afin d’exiger l’intégration des mécanismes de certificats numériques dans toutes les plateformes ;

– Proposer la création d’un observatoire des plateformes certifiées dans la sous-région ;

– Mettre en place un mécanisme préventif basé sur le Tier de Confiance, similaire au crédit documentaire ;

– La mise en place d’une « cross-border certification » dans la sous-région.

La Session 2 sur la  « Confiance numérique : une réglementation efficace au service de la transformation digitale » donnera lieu à ces recommandations  :

– Harmoniser le cadre juridique sur le e-Commerce pour la sous-région ;

– Mettre en œuvre une coopération internationale pour lutter contre les attaques cybernétiques ;

– Harmoniser les certificats électroniques.

Le Forum sur la Gouvernance de l’ Internet  à l’échelle mondiale se tiendra au Japon en octobre 2023. La zone Afrique centrale y est conviée.

Par Jean Materne Zambo,  Rapport synthèse FGI- AC

Michel Tchonang : « Si nous avons un data center sous régional, nous pourrons parvenir à certains objectifs non atteints jusqu’à présent »

[DIGITAL Business Africa] – Le coordonnateur du  Forum sur la Gouvernance de l’Internet Afrique centrale a émis le vœu de création d’une base de données sous régionale lors des assises placées sous le haut parrainage de S.E Paul Biya, président de la République du Cameroun. Le FGI A-C s’est tenu au Palais de congrès de Yaoundé sous la présidence de madame le ministre des postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng du 30 août au premier septembre 2023. [interview]

DBA : Pendant trois jours de travaux intenses, experts, universitaires et société civile se sont concertés pour trouver des solutions en matière d’inclusion numérique dans la sous-région Afrique centrale. Entend que coordonnateur de ce Forum sur la Gouvernance de l’internet zone Afrique centrale, quels sont vos impressions?

Michel Tchonang : J’ai une satisfaction énorme parce que tout ce qui a été prévu au programme a été réalisé. Nous avons eu des intervenants et experts de pointes, des débats très élevés et même les participants ont été à la hauteur. On peut se rendre compte que les différentes entités impliquées dans le processus, à savoir le gouvernement, la société civile, le secteur privé, les entreprises privées et cetera ont trouvé leur compte parce que notre objectif était de donner l’opportunité à ces personnes de bien s’outiller dans le domaine du numérique et se préparer à beaucoup de compétitions afin d’être des acteurs dynamiques et non des acteurs passifs. Aujourd’hui, avec tout ce qu’on a pu entendre, on se rend compte que la population est en train de bouger. Il y a des préoccupations et en même temps des débuts de solutions.

DBA : Le nom du Burundi est revenu plus d’une fois entant que modèle dans l’inclusion numérique en Afrique centrale. Est-ce à dire que tous les autres pays de l’Afrique centrale doivent s’en inspirer ?

Michel Tchonang : Tous les pays, en fait, devront servir d’exemple. Parce que chaque pays a des points. On ne peut pas comparer tous les pays parce qu’il y a le secteur de la densité qu’il faut prendre en compte. Au Cameroun, par exemple, lorsqu’on parle de 25 km de fibre optique, ce n’est pas la même chose dans un pays où en faisant 10km de fibre optique, le pays est bouclé. Ce n’est pas pareil. Donc, on ne saurait les comparer en parlant d’infrastructures. Je pense que la différence se situerait au niveau de l’implication des acteurs dans le processus; et c’est à cela que s’attèle le Forum sur la gouvernance de l’internet.

C’est de dire que chacun à son niveau devra faire quelque chose pour permettre que les choses bougent. Le Forum de l’Internet n’est pas seulement une affaire d’experts, c’est aussi une affaire de la population. Parce que si l’internet fonctionne, ce sera au profit de la population. Si celle-ci n’est pas à l’aise, cela veut dire que ceux qui sont supposés apporter ce service n’ont pas réussi à accomplir leur mission. Nous sommes là pour aider, faire le relai, essayer d’écouter, apporter des solutions et susciter l’implication de ceux qui doivent aider la population.

DBA : Lors de la plénière d’ouverture vous avez exhorté les pays membres de la Cémac à mettre sur pied une base de données sous régionale. Est-ce que certains pays appartenant à plusieurs organisations, notamment le Rwanda, le Burundi ne courent pas le risque de voir leurs données éparpillées un peu partout ?

Michel Tchonang : C’est une histoire d’accords entre les États, une relation de confiance. Ce n’est pas parce qu’on appartient à d’autres espaces sous régionaux qu’on ne va pas s’associer à une autre. Il s’agit, là d’une question de relations d’intérêts. Si, par exemple, à l’Est, je sens mon intérêt, je rejoindrai l’organisation. C’est ça la société. Il suffit juste que les gens puissent regarder dans la même direction et puissent comprendre avec beaucoup d’intérêt que la protection de la vie de l’individu est fondamentale. La question de la souveraineté est quelque chose de très important pour les citoyens.

Et on ne peut pas garder les données des citoyens n’importe où. Il vaut mieux garder vos données là où vous avez le contrôle. Je prends certains exemples, il y a un pays dans notre sous-région qui a eu le courage d’aller héberger ses données ailleurs, à travers la gestion de son nom de domaine. Nous avons mené une action dans d’autres cadres pour dire à ce pays que ce n’était pas une bonne chose car les données de ces citoyens sont en train d’être utilisées ailleurs. Le fait donc de créer un data sous régional va permettre de conduire ces efforts et d’éviter l’éparpillement. Vous voyez que partout on assiste à des micros data centers. C’est de l’argent qu’on ne gaspille pour rien. Alors que si nous avons un data center sous régional et avec peut-être un autre centre annexe, pour prévoir des imprévus, nous pourrons parvenir à certains objectifs non atteints jusqu’à présent.

DBA : Les Télécentres Communautaires polyvalents sont toujours considérés comme une solution pour résoudre l’épineuse question de la fracture numérique dans certains pays comme au Cameroun. Sauf que le projet tarde à y prendre véritablement son envol. En 2021, le projet a été rebaptisé TCP new-look. Mais deux ans après, on marque toujours le pas sur place. Est-ce qu’on peut dire que cette fois, la mayonnaise a pris et que c’est la dernière fois qu’on en parle au Cameroun comme projet d’avenir ?

Michel Tchonang : Non, on ne peut pas dire que soit la dernière fois. Le réseau communautaire est une quête permanente de projets. Parlant du Réseau communautaire, ce n’est pas seulement une affaire de l’Afrique. C’est en fait tout ce qui peut aider à mutualiser les efforts tout en minimisant les couts pour favoriser l’accès. On a les Télé centres communautaires d’une part. C’est un des outils qui aide à développer le Réseau communautaire. on a les points d’échanges qui existe et permettent de mutualiser le trafic pour minimiser les coûts et favoriser les accès . L’une des choses qui est très importante en matière de mise en place des points d’ échange c’est qu’on peut quand même sécuriser en cas de coupure. C’est-à-dire qu’il peut arriver que le réseau soit coupé ailleurs, et dans ce cas, le réseau communautaire va toujours fonctionner. Il y a toujours une différence lorsque les gens se mettent ensemble pour travailler. Deux plus deux font quatre. Mais en matière de fusion, deux plus deux peuvent équivaloir à cinq pourquoi pas à six. Les économistes disent « un plus font trois ». C’est exactement vers là qu’on tend.

Propos recueillis par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cameroun : Unités des Douanes et recettes ouvertes pour pallier la faille du système Camcis [Jusqu’au 03 sept, 07h-30-15h]

[DIGITAL Business Africa] – Le directeur général des Douanes camerounaises, trouve une solution palliative au dysfonctionnement du Cameroon Customs Information System(Camcis). Edwin Fongod Nuvaga informe les usagers et le service, ce premier septembre 2023, que toutes les unités opérationnelles des Douanes ainsi que les recettes sont « exceptionnellement » ouvertes depuis le 02 septembre 2023. Cela, jusqu’au 03 septembre 2023 de 07heures et 30 minutes à 15 heures.

Le communiqué précise que les « les chefs de secteurs sont invités à prendre toutes les dispositions utiles pour la mise œuvre des prescriptions sus évoquées. Toutes les difficultés rencontrées dans le cadre de l’exécution des présentes mesures devront m’être rapportées sans délais », a mentionné le DG Edwin Fongod Nuvaga. D’après certaines sources bien introduites ce dysfonctionnement du système Camcis est dû à la défaillance de la fibre optique observée depuis le premier septembre 2023.

Lancé en 2020, Camcis est système de dédouanement électronique qui intègre l’ensemble de la procédure de dédouanement. Il permet le raccourcissement des délais nécessaires pour effectuer les procédures en matière d’importation, d’exportation en même temps qu’il sécurise davantage les droits et taxes de douanes. Le système a remplacé Synodia qui était une application conçue à l’origine pour des besoins statistiques.

Par Jean Materne Zambo

POESAM 2023 : Le groupe Orange s’engage à accompagner les startuppers audacieux

[Digital Business Africa] – L’Afrique couve actuellement une jeunesse innovante, de plus en plus en quête de soutien pour entreprendre.

Le groupe Orange qui croit en cet esprit d’entreprise positif porté par des startuppers audacieux s’est engagé à les accompagner à travers divers programmes notamment le Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM).

C’est le jeudi 20 Juillet à Orange Digital Center Douala que les quatre lauréats de la 13e édition du POESAM ont été dévoilés.

Il s’agit d’Armelle Touko avec sa solution numérique « Adinkra Jeunesse », du Dr Philippe Ohandja Ayina avec « Clinic Home » et d’Ashangndowah Akwo avec « Nkwa Tech Ltd » qui remportent respectivement les premier, second, troisième prix de la compétition nationale.

Le prix spécial féminin, introduit en 2020 pour participer à l’autonomisation des femmes ainsi qu’à leur inclusion numérique et financière, a été remporté cette année par Kamga Olivia avec « Services For Aged ».

TOUKO Armelle, 1er Prix POESAM 2023 révolutionne la lecture pour enfants avec Adinkra Jeunesse

Armelle TOUKO, 1er Prix POESAM 2023 en révolutionnant la lecture des enfants avec Adinkra Jeunesse
Armelle TOUKO, 1er Prix POESAM 2023 en révolutionnant la lecture des enfants avec Adinkra Jeunesse

TOUKO Armelle, passionnée de littérature est la fondatrice de la start-up Adinkra Jeunesse, une plateforme numérique d’abonnement aux livres africains pour enfants disponible via une interface web et une application mobile permettant de lire hors connexion.

Son ambition : Fournir une offre africaine de contenus pour enfants, avec des personnages auxquels ils peuvent s’identifier physiquement et culturellement à travers sa propre plateforme digitale d’abonnement.

Armelle a grâce à ce projet obtenu la première place au concours du Prix Orange de l’Entrepreneur Social édition 2023 et remporté la somme de 2 000 000F ainsi qu’un accompagnement de 6 mois par Orange Digital Center.

Orange Digital Center Cameroun est un tiers-lieu qui réunit l’ensemble des programmes allant de la formation en passant par l’accompagnement, jusqu’à l’accélération des start-up et l’investissement dans ces dernières.

L’équipe d’Adinkra Jeunesse est convaincue qu’avec Orange Cameroun, elle pose les bases d’une Afrique positive à travers la jeunesse d’aujourd’hui.

Dr Philippe Ohandja Ayina, 2e prix POESAM 2023 innove à travers la solution Clinic Home

Médecine à domicile : Philippe Ohandja 2e prix POESAM 2023 innove à travers la solution Clinique Home
Médecine à domicile : Philippe Ohandja 2e prix POESAM 2023 innove à travers la solution Clinic Home

Dr OHANDJA AYINA Philippe, médecin de formation et investi dans l’innovation médicale est le fondateur de Clinic Home.

Clinic Home est un hôpital virtuel dédié à la médecine à domicile, de famille et la télémédecine permettant aux populations de toutes classes sociales d’accéder à des soins médicaux de qualité et à moindre coût.

Son ambition : Contribuer à résoudre les problèmes liés au manque de médecins, de lits d’hospitalisation et fournir des soins de qualité aux populations camerounaises dans le confort de leur domicile.

Il a grâce à ce projet obtenu la deuxième place au concours du Prix Orange de l’Entrepreneur Social et remporte la somme de 1 000 000F ainsi qu’un accompagnement de 6 mois par Orange Digital Center.

Il est reconnaissant pour ce prix qui lui donnera l’accès à de plus grandes opportunités tout en contribuant au développement de ses activités.

Ashangndowah Akwo, 3e prix POESAM, s’engage en faveur de l’inclusion financière des jeunes avec l’application Nkwa Tech Ltd.

Ashangndowah Akwo, 3e prix POESAM, s’engage en faveur de l’inclusion financière des jeunes avec l’application Nkwa Tech Ltd.
Ashangndowah Akwo, 3e prix POESAM, s’engage en faveur de l’inclusion financière des jeunes avec l’application Nkwa Tech Ltd.

Ashangndowah Akwo, passionné d’innovation, est le cofondateur de Nkwa Tech Ltd, une application mobile qui vous permet de gérer vos dépenses et d’économiser de l’argent pour atteindre vos objectifs financiers.

Son objectif : Contribuer à une gestion financière responsable des jeunes, un atout majeur pour leur développement et la réalisation de leurs projets d’avenir.

Grâce à cette innovation, Akwo a remporté le 3ème prix POESAM, empochant la somme de 500 000F et un accompagnement de 6 mois par Orange Digital Center.

Cette victoire au POESAM est pour lui une formidable opportunité offerte par Orange Cameroun de bénéficier de financements, d’étendre son réseau de collaborateurs et de faire partie d’une communauté développant des solutions durables à impact réel sur la vie des camerounais.

Kamga Olivia développe une solution en faveur des personnes âgées et remporte le prix spécial féminin avec Services For Aged

Services for Aged d'Olivia Kamga, une solution en faveur des personnes âgées remporte le prix spécial féminin Poesam 2023

Kamga Olivia croit fermement que les années de vieillesse devraient être les plus belles de la vie de tout être humain et ceci passe par une prise en charge sanitaire de qualité. Une exigence complexe dans le contexte camerounais notamment à cause de l’accès difficile aux structures sanitaires dans les zones rurales.

Face à cette réalité, Kamga Olivia propose la solution Services for Aged.

Son objectif : donner accès à un suivi et support socio-sanitaire aux personnes âgées par des soins de qualité à domicile.

Elle se sent privilégiée et reconnaissante pour ce prix qui constitue une étape clé pour l’atteinte de sa vision de devenir la référence dans la prise en charge des personnes âgées en Afrique.

Grâce à ses initiatives remarquables, Orange Cameroun accompagne les start-up et contribue à faire de l’innovation technologique un vecteur de développement humain et économique durable.

Services For Aged d’Olivia Kamga, la solution en faveur des personnes âgées, remporte le prix spécial féminin Poesam 2023

[Digital Business Africa] – Olivia Kamga croît fermement que les années de vieillesse devraient être les plus belles de la vie de tout être humain et ceci passe par une prise en charge sanitaire de qualité. Une exigence complexe dans le contexte camerounais notamment à cause de l’accès difficile aux structures sanitaires dans les zones rurales.

Face à cette réalité, Olivia Kamga propose la solution Services for Aged.

Son objectif : donner accès à un suivi et support socio-sanitaire aux personnes âgées par des soins de qualité à domicile.

Le 20 Juillet 2023 à Orange Digital Center Douala lors de la 13e édition du POESAM, sa solution a remporté le prix spécial féminin. Une version genre de ce concours introduite en 2020 pour participer à l’autonomisation des femmes ainsi qu’à leur inclusion numérique et financière.Services for Aged d'Olivia Kamga, une solution en faveur des personnes âgées remporte le prix spécial féminin Poesam 2023

Olivia Kamga se sent privilégiée et reconnaissante pour ce prix qui constitue une étape clé pour l’atteinte de sa vision de devenir la référence dans la prise en charge des personnes âgées en Afrique.

Grâce à ses initiatives remarquables, Orange Cameroun accompagne les start-up et contribue à faire de l’innovation technologique un vecteur de développement humain et économique durable.

Maroc : La 10ème édition du programme « Seeds for the Future » de Huawei met l’accent sur l’I.A et le Cloud Computing

[DIGITAL Business Africa] – Les nouvelles technologies sont au cœur de la 10ème édition du programme « Seeds for the Future », qui a débuté le 28 août 2023. Huawei, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences et le ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, co.organisent cet événement qui permet d’explorer les dernières tendances technologiques au niveau mondial.

Le programme « Seeds for the Future 2023 » accompagne la formation des jeunes talents pour  l’éclosion d’une économie digitale marocaine compétitive.
Les étudiants conviés à y prendre part reçoivent des connaissances sur l’Intelligence Artificielle et le Cloud Computing, entre autres technologies à explorer. Ils suivent des sessions de formation en soft skills et participent aux activités de team building qui contribuent à favoriser leurs capacités d’échange, de communication et l’esprit d’équipe. Un gaiement social que l’entreprise chinoise prend véritablement en compte, à en croire le directeur Général Adjoint de Huawei Maroc, Faustin Xu, classe l’engagement social de l’entreprise au rang des facteurs importants

« Huawei considère l’engagement sociétal comme un paramètre structurant de son modèle de croissance. Le programme inédit ‘Seeds for the Future’ acte notre engagement pérenne en faveur du développement de l’écosystème des talents numériques au Maroc et dans le monde, notamment en faveur des populations estudiantines. D’ailleurs, depuis son lancement en 2008, pas moins de 13 000 lauréats, originaires de toutes les régions du globe, ont pu bénéficier de ce programme d’exception qui démontre, d’année en année, son impact durable et prolifique en matière d’éducation technologique », a-t-il déclaré.

Au total, ce sont 50 participants qui ont été sélectionnés. Ils pourront effectuer des visites virtuelles aux différents halls d’exposition mis en place par Huawei en Chine. Cela, juste après la clôture de cette 10e édition du programme « Seeds for the Future », prévue le 04 septembre 2023.

Par Jean Materne Zambo

Minette Libom Li Likeng : « Le Cameroun dispose de 15 000 km de câbles à fibre optique et de quatre câbles sous-marins d’une capacité de 32 To »

[Digital Business Africa] – Le Forum sur la Gouvernance Internet en Afrique Centrale s’est ouvert hier 30 août 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé sous le thème « Inclusion numérique et connectivité des Pays de l’Afrique Centrale pour quelle gouvernance de l’internet ? ».

Un forum organisé par le Ministère des Postes et Télécommunications en collaboration avec le FGI-Cameroun et le FGI-Afrique centrale.

Digital Business Africa vous propose le discours documenté de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng à l’ouverture de ce forum.

« Messieurs les Ministres

Monsieur le Représentant de la CEA

Monsieur le Représentant de l’IUT

Monsieur le Président de l’ARTAC

Excellences Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des organisations internationales accréditées au Cameroun

Madame la Présidente du MAG AfIGF

Monsieur le Coordonnateur Régional de FGI AC

Distingués participants, en vos rangs et titres respectifs

Mesdames et Messieurs

 C’est un insigne honneur pour moi de prendre la parole ce jour, 30 août 2023, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Forum sur la Gouvernance Internet en Afrique Centrale.

Organisé par le Ministère des Postes et Télécommunications en collaboration avec le FGI- Cameroun, et le FGI-Afrique Centrale, ce forum est une plateforme de débats, d’échanges et de réflexion essentielle, pour aborder les défis et les opportunités qui accompagnent l’évolution rapide de la technologie et de l’Internet dans notre région.

Alors que nos sociétés embrassent de plus en plus les avantages de la connectivité numérique, il devient primordial que nous nous réunissions en tant que leaders, experts et parties prenantes pour façonner collectivement la manière dont Internet influence notre avenir.

Aussi permettez-moi avant de poursuivre mon propos, de saluer ici la présence à nos côtés, des membres du Gouvernement.

A tous les experts et invités, ainsi qu’à l’ensemble des personnalités du monde économique et financier, venues du Cameroun et de l’Afrique Centrale, en cette importante circonstance, j’exprime ma profonde gratitude tout en leur souhaitant une chaleureuse bienvenue ainsi qu’un agréable séjour au Cameroun.

Le Ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun est sensible à votre présence à ce forum. Pour nous, elle est la marque insigne de l’intérêt que vous portez au développement de l’économie numérique en Afrique Centrale et au Cameroun.

En effet, le forum qui s’ouvre ce jour et qui se tient jusqu’au 1er septembre 2023 est organisé autour du thème : Inclusion numérique et connectivité des Pays de l’Afrique Centrale pour quelle gouvernance de l’internet ?

Il a pour but de mettre en lumière l’importance cruciale de l’inclusion numérique et de la connectivité dans la promotion d’une gouvernance Internet équilibrée et efficace.

Dans un monde de plus en plus interconnecté, l’accès équitable aux ressources et aux opportunités numériques revêt une signification profonde. C’est pourquoi nous nous réjouissons de voir des participants venant de divers horizons se rassembler pour échanger des idées novatrices et des meilleures pratiques afin de façonner un avenir numérique inclusif.

Distingués invités, Mesdames et Messieurs

La transformation numérique offre des voies nouvelles pour le développement économique, l’éducation, la santé, et bien d’autres domaines. Force est cependant de reconnaitre qu’elle s’accompagne également de nombreux défis, tels que la protection des données, la cybersécurité et une  régulation adéquate des activités en ligne.

Ce forum vise ainsi, à adresser  ces défis à travers  une approche collaborative, en favorisant le dialogue entre les acteurs gouvernementaux, le secteur privé, la société civile et les experts techniques.

Il faut le dire avec force :  le Cameroun et l’ensemble de la région de l’Afrique Centrale aspirent à une gouvernance de l’Internet qui garantisse à la fois la navigation dans un Internet sain, en même temps que la protection de la vie privée des citoyens et la sécurité en ligne.

S’employer à relever ces défis complexes et variés, nécessite une coopération régionale et internationale étroite, ainsi qu’une compréhension mutuelle des enjeux spécifiques auxquels notre région est confrontée.

Distingués invités

Mesdames et messieurs

Créé en 2005 à Tunis par le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), le Forum sur la gouvernance de l’internet (FGI), est une plateforme mondiale de débat sur l’ensemble des politiques publiques relatives à l’Internet.

Il s’agit d’un forum multipartite annuel dans lequel les agences internationales, les gouvernements, les professionnels de l’Internet, les entreprises et les organisations de la société civile peuvent explorer, sur un pied d’égalité, les questions majeures liées à la promotion  de l’Internet. Il s’agit notamment  du développement de l’Internet et de son interaction, avec d’autres domaines de politique publique, ainsi que de l’application complémentaires dans le cadre de leurs rôles respectifs, de principes, normes, règles, procédures de prise de décisions et activités partagés qui façonnent l’évolution et l’utilisation de l’Internet.

Les discussions et les délibérations au sein de ce forum multipartite constituent  donc une plateforme unique où chaque partie prenante peut contribuer à la formulation de politiques et de stratégies, qui favorisent à la fois l’innovation technologique et la protection des droits et de la vie privée des utilisateurs, chacun dans son rôle spécifique.

C’est ainsi que :

  • Les agences internationales apportent leur expertise en matière de réglementation transfrontalière, tandis que les gouvernements veillent à créer un cadre juridique propice à un Internet ouvert et équitable.
  • Les professionnels de l’Internet, quant à eux, partagent leurs connaissances techniques et leur vision pour façonner les infrastructures et les normes techniques qui sous-tendent le fonctionnement de l’Internet.
  • Les entreprises, en tant qu’acteurs clés de l’économie numérique, jouent un rôle crucial dans l’élaboration de pratiques commerciales responsables et durables, tout en stimulant l’innovation au sein de leurs secteurs respectifs.
  • Enfin, les organisations de la société civile apportent une perspective citoyenne essentielle, veillant à ce que les droits des utilisateurs finaux soient pris en compte dans les décisions qui façonnent le paysage numérique.

Pour ce qui est de l’Afrique de manière générale, continent en pleine croissance économique et technologique, faisant face à des obstacles spécifiques en matière de gouvernance de l’Internet, les défis dans ce domaine sont particulièrement complexes.

Il s’agit tout d’abord, de l’inégal accès à Internet dans de nombreuses régions africaines. Les disparités économiques et géographiques ont conduit en effet à une fracture numérique, où certaines populations ont un accès facile à Internet et à ses avantages, tandis que d’autres sont exclues de cette opportunité.

La mise en place d’infrastructures de connectivité abordables et fiables constitue donc un défi majeur pour garantir une participation équitable à l’économie numérique mondiale.

Il s’agit ensuite des lacunes en matière de réglementation, lesquelles entraînent des vulnérabilités et des abus potentiels.

La protection des données personnelles et la vie privée deviennent donc des enjeux cruciaux. Avec la numérisation croissante des services et des transactions, il est vital de mettre en place des réglementations et des cadres juridiques solides, pour protéger les données des utilisateurs.

Les questions liées à la cybersécurité sont également préoccupantes. Les cyberattaques et les menaces en ligne  en augmentation constante, nécessitent une collaboration étroite entre les gouvernements, les entreprises et les experts en sécurité pour garantir un cyberespace sûr et protégé. Les compétences et la sensibilisation à la cybersécurité doivent à cet effet être renforcées à tous les niveaux de la société.

Enfin, la participation des parties prenantes africaines aux discussions mondiales sur la gouvernance de l’Internet est essentielle. Il est important que les voix et les préoccupations spécifiques de l’Afrique soient entendues dans les forums internationaux, afin de garantir que les politiques et les normes mondiales tiennent compte des réalités du continent.

Distingués invités

Mesdames et messieurs

Aujourd’hui, l’un des aspects les plus cruciaux du développement économique de l’Afrique réside dans sa transition vers une économie numérique, qui permet l’accès à de nouveaux marchés, en favorisant l’efficacité et en stimulant la croissance inclusive. Pour les entreprises africaines, le numérique offre donc de nouvelles opportunités de commerce et de marché. Il permet par ailleurs, une amélioration de la productivité et de l’efficacité dans divers secteurs de l’économie africaine, ce qui contribue à renforcer la compétitivité des entreprises sur les marchés internationaux.

Le développement technologique favorise par ailleurs  l’innovation  à travers l’entrepreneuriat technologique et la création de start-ups, ce qui stimule la création d’emplois locaux et attire des investissements étrangers.

C’est ainsi qu’au cours de la dernière décennie, l’augmentation de la pénétration d’Internet, l’adoption croissante des smartphones et l’utilisation généralisée des médias sociaux ont propulsé l’Afrique vers une nouvelle ère de développement technologique.

Avec le boom du numérique, l’Afrique a réalisé d’importantes avancées, qui ont eu un impact significatif sur la vie des Africains et le développement économique de la région. Le continent est devenu aujourd’hui, un leader mondial des services bancaires mobiles.

En ce qui concerne les opportunités d’investissement en Afrique, il nous apparaît pertinent de nous ressourcer auprès du Président Paul BIYA qui, dans son discours d’ouverture le 17 mai 2018, à l’occasion de la Conférence Economique Internationale « Investir au Cameroun, terre d’attractivités » disait : (je le cite)  « Il est vrai que, progressivement, l’Afrique s’intègre dans la globalisation. L’on pourrait même prévoir que le rôle du continent gagne en importance, au fil des ans, dans l’économie globale.

La forte croissance démographique et l’augmentation de sa classe moyenne créent les conditions d’un marché attrayant, et à la fois, pour la grande consommation et pour la construction d’infrastructures diverses.

La jeunesse et le dynamisme de sa population sont source d’optimisme. Les jeunes africains, notamment, constituent un atout majeur pour le continent. Ils doivent demeurer à l’avant-garde de la technologie, pour assurer à l’Afrique un bon arrimage à une économie dans laquelle l’innovation s’avère, aujourd’hui plus qu’hier, un facteur déterminant de compétitivité.

A cela, il faut ajouter les richesses naturelles nombreuses et variées, mais qui devraient faire l’objet d’une plus grande transformation locale, pour être encore plus bénéfiques à nos économies.

Nul doute que tous ces éléments caractéristiques feront de l’Afrique un partenaire sans cesse convoité, par les pays plus avancés aujourd’hui et à la recherche d’un second souffle pour leurs économies. » (Fin de citation).

En résumé, la transformation numérique  de l’Afrique a eu un impact considérable sur les entreprises et les populations, en favorisant la création de nouveaux modèles commerciaux, ainsi que l’accès à de nouveaux marchés et en offrant des solutions innovantes pour répondre aux besoins multiples des citoyens. Aussi l’Afrique est-elle devenue une destination d’investissement de premier plan, attirant l’attention des investisseurs du monde entier.

En ce qui concerne le Cameroun, comme beaucoup d’autres États africains, le pays est  également engagé dans la voie de cette transformation numérique.

Il faut dire à ce sujet  qu’ici,  le développement du digital est d’abord l’objet d’une vision, celle de la Plus Haute Autorité de l’Etat, qui dans la mise en œuvre des différentes politiques de développement de la nation, a toujours su réserver une place particulière à ce secteur.

Lui qui, dans son discours à la Nation le 31 décembre 2018, disait (je cite à nouveau) : « … il est indispensable que nous fassions davantage pour intégrer les progrès du numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie. La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires» (fin de citation).

Le même Chef d’Etat, dans son livre Pour le libéralisme communautaire p.71, disait encore fort opportunément  (je le cite une fois encore): « Nous devons nous arrimer à cette évolution et transformer nos modes de production, par l’accroissement du contenu numérique dans les différents secteurs d’activité. Il en est ainsi du e-learning dans l’éducation, de la télémédecine dans la santé, de l’e-administration dans le secteur public, du e-commerce en matière de vente » (fin de citation).

Mais comme partout ailleurs, le développement de l’économie numérique au Cameroun n’est guère exempt de défis. Les infrastructures de télécommunications et les compétences numériques sont encore en cours de développement, ce qui limite l’accès des citoyens aux avantages de cette nouvelle économie. Néanmoins, le potentiel de l’économie numérique et les efforts pour le développement de ce secteur se renforcent au fil des années.

Mesdames et Messieurs

Le gouvernement camerounais s’est inspiré de la  vision présidentielle dont je viens de rappeler à grands traits les lignes directrices, pour élaborer une stratégie qui lui permettra de tirer parti de l’économie numérique, dont les principaux objectifs sont de développer l’offre de services numériques, d’accroître la demande et de renforcer la gouvernance et la régulation.

Dans la mise en œuvre de cette stratégie, nous aimerions mentionner plusieurs points clés :

  1. Le développement des infrastructures numériques, pierre angulaire du développement numérique. L’un des principaux défis ici est de garantir que chacun ait accès aux services de communications électroniques de qualité et à moindre coût dans tout le pays.
  2. Le développement d’une industrie numérique locale, qui contribuera à la transformation structurelle de l’économie nationale en créant un écosystème propice à l’identification des talents et au soutien à la création d’entreprises numériques, ainsi qu’à l’intégration des jeunes en quête d’emploi dans le secteur numérique.

En ce qui concerne les réalisations et les progrès accomplis par le Cameroun, mentionnons-en quelques-uns :

  • Le développement d’infrastructures appropriées en termes de vitesse de réseau, de connectivité, d’accès et de sécurité connaît une croissance rapide. À ce jour, notre pays dispose de près de 15 000 km de câbles à fibre optique, de 4 câbles sous-marins d’une capacité de 32 To, de boucles optiques urbaines, de deux points d’échange Internet, de plusieurs centres de données, et une couverture réseau nationale de près de 90 %.
  • En termes de perspectives, l’établissement d’un programme spatial, CAMSPACE, qui vise à consolider les ambitions de notre pays dans tous les domaines de l’innovation numérique.
  • S’agissant de la téléphonie mobile, ses principaux apports à l’économie camerounaise, peuvent s’apprécier en termes  de contribution:

Ainsi pour l’année 2020 :

  • une contribution de près de 46% du secteur de la téléphonie mobile aux recettes fiscales sur la base des chiffres d’affaires réalisés
  • selon l’observatoire des télécommunications de l’ART, ce secteur a créé à ce jour environ 10 000 emplois directs et près de 20 000 emplois indirects.

Pour ce qui est de l’impact socioéconomique :

  • Une pénétration mobile de 90% de la population
  • Une pénétration internet estimée à 40%
  • Une couverture mobile qui s’étend sur tous les départements du territoire national.
  • Un coût d’internet bas comparé aux pays de la sous-région

En ce qui concerne la mesure de performance et du classement dans le domaine numérique – Le Cameroun n’est pas en reste à titre d’exemple :

L’indice de développement de l’administration électronique (EGDI) qui mesure l’utilisation des TIC par les gouvernements ainsi que la mise à disposition des utilisateurs, des facilitations et des informations sur les services publics, a une valeur de 0,44 sur une échelle de 0 à 1 dans notre pays.

Dans le domaine de la cybersécurité, le Cameroun a été classé 94ème  dans le monde selon le National Cyber Security Index, 2021, qui mesure le niveau de développement de chaque pays en matière de cybersécurité. Cet indicateur montre que le niveau d’accès actuel aux TIC jouit d’un niveau de sécurité acceptable mais évidemment perfectible.

C’est dire que le poids du  secteur du numérique au Cameroun est non négligeable et offre d’importantes opportunités d’investissement.

Monsieur le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat

Honorables personnalités en vos rangs, titres et grades respectifs

Distingués participants

Mesdames et Messieurs

Depuis une décennie, sous la houlette du Chef de l’État, Son Excellence M Paul BIYA, Cameroun s’est engagé dans un vaste programme de développement et de modernisation de son économie. Les différentes stratégies mises en place dans ce cadre ont pour ambition, de faire du Cameroun un pays économique prospère.

Et la transformation digitale engagée par le Gouvernement constitue un atout majeur pour les investisseurs nationaux et internationaux.

Le forum sur la gouvernance internet qui s’ouvre aujourd’hui a pour principal objectif de mettre en lumière les opportunités qu’offre internet, secteur porteur de croissance.

Et pour ce faire, les différents panels qui suivront cette session d’ouverture, sont bâtis autour des sous thématiques axées sur les grandes opportunités offertes dans le numérique : l’inclusion financière, la dynamisation du marché des capitaux, les opportunités dans les secteurs du transport, de l’éducation et de la santé.

Toutefois, la révolution numérique, gage de nombreuses opportunités d’investissement au Cameroun, n’aura tout son sens dans notre pays, que si la société dans son ensemble (particuliers, administrations, entreprises) est arrimée à la conception, l’usage, l’appropriation et la maîtrise de ces outils stratégiques.

Je me réjouis donc du choix du Cameroun par la FGI pour abriter ce forum

Je lance en même temps un appel à tous les participants, experts et milieux d’affaires, pour  une réflexion productive au cours de ce forum, consacré aux opportunités d’investissement générées par le numérique, et qui néanmoins met en exergue  la nécessaire mobilisation de tous les acteurs et intervenants, pour relever les différents défis liés à la digitalisation.

Vive le partenariat international

Vive l’économie numérique 

Vive le Cameroun et Son Illustre Chef, le Président Paul BIYA.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Orange Digital Center : un engagement en faveur de l’employabilité qui a déjà facilité 560 recrutements

[Digital Business Africa] – Le numérique est aujourd’hui indispensable pour soutenir le développement économique des territoires, permettre l’accès à des services essentiels, à l’éducation ou à la santé, favoriser le développement des compétences professionnelles ou faciliter les relations sociales.

Le Groupe Orange l’a bien compris et a pris des engagements pour œuvrer en faveur de l’égalité numérique.

C’est dans ce contexte qu’est née une alliance stratégique avec la Coopération Allemande via GIZ pour déployer le concept Orange Digital Center dans tous les pays où Orange opère en Afrique et au Moyen-Orient.

Et qu’en 2020 est créé Orange Digital Center Cameroun, un tiers-lieu qui réunit l’ensemble des programmes allant de la formation en passant par l’accompagnement, jusqu’à l’accélération des start-up et l’investissement dans ces dernières.

Cette entité stratégique a ainsi depuis sa création facilité l’accès à l’emploi pour 560 jeunes.

Formations et opportunités d’emploi pour les jeunes

Orange Digital Center propose plusieurs programmes gratuits pour renforcer les capacités numériques des jeunes et booster leur accès à l’emploi tels que des formations en numérique tous niveaux confondus, des événements de recrutement (Speed Recruiting), des opportunités de networking et plus encore.

Des programmes à fort potentiel comme le « Orange Summer Challenge » ont également permis à des étudiants de filières numériques de concrétiser leurs idées innovantes et de faire croître leur esprit entrepreneurial.

Toutes ces initiatives portent leurs fruits car 560 jeunes ont trouvé un emploi à la suite des programmes suivis à Orange Digital Center.

De plus, les emplois obtenus couvrent un large éventail de domaines à l’instar du développement web, de l’analyse de données, des télécommunications, des réseaux, de la banque, des assurances, de la comptabilité, du marketing et de la communication.

En adaptant ses programmes aux besoins professionnels actuels, Orange Cameroun a pu faciliter l’intégration des jeunes dans le marché du travail dans des filières qui recrutent.

Des actions à pérenniser selon les jeunes bénéficaires

Selon les jeunes qui ont participé à ces différents programmes, ce sont des actions à pérenniser car elles leur permettent non seulement d’obtenir des emplois à valeur ajoutée, d’exercer dans les domaines du numérique mais également de bénéficier de formations différenciantes avec un impact positif sur leur parcours professionnel.

Doter les jeunes de compétences numériques pour réussir        

Orange Digital Center est un catalyseur pour l’autonomisation des jeunes du Cameroun et la stimulation de l’innovation numérique. En proposant des programmes de formation complets, en favorisant la collaboration et l’entrepreneuriat, et en abordant les défis sociétaux, ODC dote les jeunes Camerounais des compétences, des ressources et des opportunités nécessaires pour réussir à l’ère du numérique.

Grâce à ses initiatives remarquables, Orange Digital Center ne crée pas seulement des emplois, mais façonne également un avenir plus inclusif et prospère pour le Cameroun.

Orange Digital Center continue d’être un tremplin incontournable pour la nouvelle génération, leur donnant les outils pour intégrer avec succès le marché de l’emploi.

Retrouvez toutes les actualités ODC sur la page Facebook Orange Digital Center Cameroun (https://web.facebook.com/ODCCameroun).