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Internet : Bientôt de nouveaux débits Starlink et une nouvelle antenne portable, Starlink Mini 

[DIGITAL Business Africa] – Elon Musk promet des changements pour le grand bonheur des utilisateurs de Starlink. Le patron de Space X a une indiqué que sa technologie de l’internet par satellite aura des débits de l’ordre de 100 Mb/s en réception et un peu plus de 10 Mb/s en émission, avec une latence de 23 ms. L’autre bonne nouvelle, explique Elon Musk, est l’éventuelle réduction de moitié du prix de l’antenne classique, soit probablement moins de 200 euros. Selon le site, le prix de l’antenne classique varie un peu selon les pays, mais elle est passée à 350 euros en France récemment.

Starlink pourrait aussi proposer, très prochainement, une antenne portable, surnommée Starlink Mini. Il s’agit d’une antenne d’Internet par satellite portable dotée d’un système Wi-Fi intégré et pouvant tenir dans un sac à dos ; cette nouvelle version de l’antenne Starlink mesure 28,9×24,8 cm. Les premières images montrent que la nouvelle antenne est conçue pour être facile à ranger, à transporter et à déployer. Starlink Mini pourrait coûter « deux fois moins cher » que l’antenne standard, elle abandonne le système motorisé permettant d’incliner l’antenne vers la zone où passent les satellites et, selon SpaceX, elle peut simultanément plusieurs flux vidéo 4K .

D’autre annonces ont été également faites par le patron de Space X, notamment le routeur. Il est bien intégré, avec du Wi-Fi 5 en 3×3 et pas du Wi-Fi 6. Une prise Ethernet est présente, une bonne nouvelle, et l’antenne pèse 1,1 kg (seule) et 1,16 kg avec son support.

« Pour l’alimentation, Starlink a choisi une prise barrel classique, avec une alimentation externe de 60 W et un câble de 15 mètres. Mais un adaptateur USB-C est prévu, qui va permettre d’alimenter l’antenne avec un chargeur capable de fournir 100 W en USB-C PD. La consommation annoncée est de 25 W en moyenne et jusqu’à 60 W si le mécanisme permettant de faire fondre la neige est activé. La nouvelle antenne n’intègre donc a priori pas de batterie », rapporte le site macg.co.

Par Jean Materne Zambo, source : macg.co

Mali : La deuxième édition de la Semaine du Numérique lancée, le Niger invité d’honneur

[DIGITAL Business Africa] – Et de deux ! La Semaine du Numérique au Mali est sur les rails. Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, a lancé la deuxième édition de cette initiative, placée sous le haut patronage du Colonel Assimi Goïta. Prévue du 25 au 27 juin 20224, la Semaine du Numérique se présente, selon le ministre Ilyène, comme une plateforme de rencontre, d’échange et de collaboration entre tous les acteurs du secteur, avec pour objectifs de promouvoir l’innovation, renforcer la sécurité, moderniser l’administration et favoriser le développement économique.

Invités à cet événement, des pays membres de l’Alliance des États du Sahel, notamment la République du Niger, qui jouit du statut d’invité d’honneur de cette deuxième édition. La ville de Niamey, capiale du Niger, avait également accueilli sa Semaine  du Numérique du 18 au 20 avril 2024. Plusieurs personnalités de poids dans le domaine du numérique, avaient honoré leur présence,  dont Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication de l’ Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration du Mali.  Alhamdou Ag Ilyène avait eu des propos forts, notamment en ce qui concerne  la souveraineté numérique est désormais un enjeu crucial. Pour lui, un pays qui perd sa souveraineté numérique risque de perdre toute sa souveraineté. Et que la sécurité, la défense et la croissance économique durable dépendent désormais de l’intégration des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Alhamdou Ag Ilyène avait aussi souligné l’importance pour les pays de l’AES de ne pas rester à la traîne de cette révolution numérique mondiale, appelant à une action collective pour saisir pleinement les opportunités offertes par Internet et les technologies numériques

Prenant la parole lors du lancement de la deuxième  édition  de la Semaine du Numérique malienne, Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, a exprimé rappelé le soutien « essentiel » de la presse et des professionnels du numérique pour la réussite de cet événement dit majeur, qui vise à promouvoir l’innovation et la transformation digitale.

La presse qui a eu un moment d’échanges avec le secrétaire général du ministère, Alkaidï Amar Touré, et le directeur national de l’Économie numérique, Abdoul Kader Ky, au sujet des enjeux et perspectives de la transformation numérique au Mali.

Par Jean Materne Zambo, source : SENUMA

Togo : Le projet NanaTech lancé, environ 1500 femmes bénéficiaires 

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement togolais soutient l’entrepreneuriat féminin. Le ministère de l’Economie numérique et de la Transformation digitale a lancé le projet NanaTech, ce vendredi 14 juin 2024. NanaTech est une initiative qui s’inscrit dans le cadre du projet « P26 » de la feuille de route gouvernementale et du programme « P8 » de la stratégie pour la transformation digitale du Togo. Ces projets s’inscrivent dans le cadre du programme Seuil, financé à hauteur de 20 milliards FCFA, soit 35 millions dollars. L’initiative NanaTech vise à stimuler l’émergence des compétences féminines togolaises à travers le numérique. De quoi faire rougir certaines bénéficiaires.

« J’ai une entreprise et j’ai été sélectionnée. Comment utiliser internet dans son business, ou comment utiliser tel ou tel outil digital, c’est essentiellement ce que nous faisons. Nous sommes déjà au module 07 de ce cours, et je suis très contente d’être sélectionnée. Car cela me permet d’amener mon entreprise à un autre niveau de l’entrepreneuriat. Sur les six mois d’accompagnement, nous avons des rassemblements en ligne ou en présentiel qui vont nous permettre de pouvoir continuer d’apprendre et d’appliquer directement ce que nous apprenons sur nos entreprises, comme par exemple comment gérer la base de clientèle, comment l’utiliser et le faire évoluer dans le temps. Ce qui va nous permettre de complètement digitalisé la proposition de nos entreprises », a ajouté Elza Badoumbéna bakolé, bénéficiaire du projet.

Le projet NanaTech tient sur six mois et cinq composantes. D’abord, la composante NanaTech Entrepreneurs, qui cible les entrepreneures confirmées, fondatrices ou co-fondatrices d’une start-up ou d’une PME dument enregistrée. Ensuite, NanaTech Immersion, destinée aux femmes commerçantes ou détentrices d’une activité génératrice de revenus. Puis, NanaTech Lab, destinée aux étudiantes passionnées du digital et de la technologie. Suivie de NanaTech talents, dédiée aux entrepreneures, organisations d’accompagnement des femmes, étudiantes ou jeunes diplômés, professionnelles confirmées ou futur du métier de l’IT. Et enfin, NanaTech Ecosystème, qui prend en compte les structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat féminin et à l’écosystème digital. Un réseau de mentorat est également mis à la disposition des bénéficiaires.

Par Jean Materne Zambo, source : lenouveaureporter.com

Burkina Faso : L’EMGA dément un Fake sur l’ état de santé du président Traoré et invite à suivre sa page certifiée

[DIGITAL Business Africa] – Tout est allé vite au Burkina Faso, depuis le tir d’obus du 12 juin 2023. Selon rfi.fr, Il a occasionné des blessés et des dégâts matériels dans la cour de la télévision publique. Bâtiment dans lequel avait lieu le conseil de ministres. Par la suite, des « fausses informations », apprend-t-on de l’État-Major général des Armées, ont germé au sujet de l’ Etat de santé du président Ibrahim Traoré.

« Des individus mal intentionnés ont réalisé une réplique grotesque de la page Facebook de l’EMGA dans le but de manipuler l’opinion publique à travers la publication de fausses informations. Ces actes constituent un délit et leurs auteurs sont passibles de poursuites.
En rappel, la page Facebook de l’État-Major Général des Armées est certifiée et reconnaissable par le badge bleu attribué par Facebook. Nous invitons les populations à utiliser l’option de signalement de Facebook pour contribuer à la désactivation de ces pages malveillantes.
Nous exhortons nos abonnés et nos lecteurs à se référer toujours à la page officielle pour toute information », a invité l’EMGA.

D’après l’état-major de l’Armée burkinabè, le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, se porte « comme un charme ». Il aurait même coordonné, ce jeudi 13 juin 2024, dans la salle des opérations de la présidence, une opération anti terroriste d’envergure. Dans la matinée, le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, présidait un séminaire gouvernemental sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel à l’ère du numérique.

Au cours de ce séminaire, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a décrypté la notion de cybersécurité au profit des membres du Gouvernement. La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) quant à elle, a abordé les enjeux de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication à l’ère du numérique.

A propos de l’ ANSSI et de la CIL

L’ANSSI est l’autorité nationale en matière de protection des systèmes d’Information. Elle a pour mission principale d’assurer la protection du cyberespace national. Il s’agit entre autres de la réduction de la vulnérabilité du cyberespace national, de la gestion des incidents de sécurité informatique, du renforcement de la culture de cyber sécurité.
La CIL est une autorité administrative indépendante. Ses missions sont entre autres, l’information des personnes de leurs droits et obligations en matière de traitement des données à caractère personnel, le contrôle de l’application des textes conformément aux dispositions de la loi portant création de la CIL, la protection des droits des personnes.

Par Jean Materne Zambo, source : DCRP/Primature

Togo : Un atelier pour clore le programme Seuil élaboré afin de booster le secteur des TIC et de l’agriculture

[DIGITAL Business Africa] – Le programme Seuil est presque à sa phase finale. L’Organisme de Mise en œuvre du Millennium Challenge Account (OMCA-Togo) se prépare pour la clôture future des projets TIC et de réforme foncière (LRAP), actuellement en cours de déploiement. Un atelier de lancement du processus de clôture du programme du programme Seuil a été organisé par la Direction administrative et financière de l’OMCA-Togo, le lundi 11 juin 2024.

Objectif des travaux : présenter aux acteurs impliqués dans le programme Seuil, les grandes lignes des rôles et responsabilités dans l’élaboration du Plan de Clôture du Programme (PCP) et de sa mise en œuvre pendant et après la fin du programme. Cela, pour une transition harmonieuse, maximiser les impacts du programme et assurer la durabilité des résultats obtenus.

Y Ont répondu présents, les responsables des entités chargées de mettre en œuvre le programme Seuil du ministère de l’Économie numérique et de la transformation digitale, ainsi que ses agences et autorités partenaires du projet TIC telles que l’Agence Togo Digital, l’Agence Nationale de Cybersécurité, la Société des Infrastructures Numériques, et les Autorités de Régulation des Communications Électroniques et des Postes. En plus des représentants des ministères de l’Urbanisme et de la Réforme Foncière, de l’Administration Territoriale, de l’Économie et des Finances, de l’Agriculture et du Développement Rural.

Le programme Seuil a été signé en février 2019, et est entré en vigueur fin 2020. Il est doté d’une enveloppe de 35 millions de dollars, soit plus de 20,5 milliards de Fcfa. Ce programme a été élaboré pour mettre l’accent sur le secteur des TIC et accroitre la productivité agricole. Ce dernier aspect relève du projet LRAP, lancé en 2022. Le projet LRAP appuie le gouvernement togolais dans la poursuite de son processus de réformes foncières en vue d’améliorer le régime foncier en général et celui rural en particulier, avec un impact significatif sur le secteur agricole

Selon l’ OMCA Togo, le programme Seuil était marqué par un taux de réalisation de physique de 71 % pour le projet relatif aux TIC et de 100 % pour celui de Réformes Foncières pour l’Accroissement de la Productivité Agricole (LRAP) à fin septembre 2023, avec alors un taux d’exécution financière global de 21 %, qui a évolué depuis.

Par Jean Materne Zambo, sources : Togofirst.com, omcatogo.tg

Régulation de la 5G : L’ARPT Guinée s’inspire de l’expérience de l’ARPT Sénégal

[Digital Business Africa] – Le DG de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal, M. Dahirou thiam, a reçu une équipe de l’ARPT Guinée venue en benchmark du 05 au 07 JUIN 2024 pour une étude comparative sur la 5G.

La délégation guinéenne, dirigée par M. Mamady Doumbouya, Directeur des Radiocommunications, avait pour objectif de travailler sur une feuille de route pour le déploiement de la 5G en Guinée, en s’inspirant des bonnes pratiques et de l’expertise de l’ARTP Sénégal.

DG de l'ARTP et la déléguation de l'ARTP de Guinnée
DG de l’ARTP et la déléguation de l’ARTP de Guinnée

Les deux autorités ont également abordé des possibilités de coopération bilatérale et la signature prochaine d’un protocole d’accord pour partager les meilleures pratiques en matière de régulation et d’innovation numérique.

Cette rencontre de travail a été pour les deux institutions, une occasion de renforcer les liens entre les régulateurs et de favoriser le développement des télécommunications en Afrique.

Monsieur Mamady DOUMBOUYA a félicité Monsieur THIAM pour sa nomination et lui a souhaité plein succès dans l’accomplissement de ses missions.

Par Digital Business Africa. Source : ARTP Sénégal

Données : La politique de confidentialité de Facebook va changer dès le 26 juin 2024

[DIGITAL Business Africa] – Facebook entend  revoir sa politique de confidentialité à partir du 26 juin 2024. Meta commencerait ainsi à utiliser tout le contenu publié sur ces plateformes pour entraîner ses algorithmes d’intelligence artificielle (IA). Ces informations ont été publiées par le journaliste spécialisé dans TIC, Mohamed Ali Souissi sur sa page Facebook, cette mi – juin 2024.

« Nous nous apprêtons à étendre nos expériences de l’ IA sur Meta dans votre région. L’ IA de Meta est notre éventail de fonctionnalités et d’expériences d’ IA générative, comme les outils de création IA et Meta IA, ainsi que les modèles qui les alimentent ». 

« Pour pouvoir vous proposer ces expériences, nous nous appuierons désormais sur la base légale de nos intérêts légitimes afin d’utiliser vos informations pour développer et améliorer l’ IA de Meta. Cela signifie que vous avez le droit de vous opposer à la façon dont vos informations sont utilisées à ces fins ».

« Si votre opposition est prise en compte, elle sera appliquée à l’avenir. Nous ajoutons des mises à jour dans notre politique de confidentialité pour refléter ces changements… », a-t-il dit.

Meta ne dément pas ces allégations.  Puisque  l’entreprise nous préparait déjà  a cela, en annonçant  dans un communiqué, le 22 mai 2024, son intention d’utiliser les données des utilisateurs de Facebook et Instagram pour développer et améliorer ses produits d’intelligence artificielle.

« Les informations vous concernant que nous recueillons et traitons dépendent de la manière dont vous utilisez nos produits. Nous recueillons par exemple des informations différentes selon que vous vendez des meubles sur Marketplace ou publiez un reel sur Instagram. Lorsque vous utilisez nos Produits, nous recueillons certaines informations à votre sujet », avait fait savoir l’entreprise de Mark Zuckerberg.

Rappelons que les informations dont il parle sont des photos, des vidéos ou des stories, entre autres.

Par Jean Materne Zambo, source :  businessnews.com.tn

IA: ChatGPT un plus pour les entreprises, les 10 usages de la technologie par les pros du digital en 2024

[DIGITAL Business Africa] – L’ intelligence artificielle traîne avec elle moult avantages, on ne le dira jamais assez. Tout le monde s’y met. Et ce ne sont pas les entreprises qui peuvent résister aux sirènes de cette nouvelle technologie. Le site spécialisé dumoderateur.com a publié, ce 10 juin 2024, les résultats d’une enquête réalisée en ligne par le média des pros du digital BDM. L’enquête porte sur l’usage de ChatGPT par de grandes entreprises en 2024. L’étude a été menée du 25 avril au 24 mai 2024. Et il en ressort que
Plus de 70 % des pros du digital déclarent utiliser ChatGPT.

Par ailleurs, plus de 73 % des pros du digital utilisent ChatGPT dans le cadre de leur travail. « Parmi ces répondants, 50 % indiquent l’utiliser tous les jours, et 40 % l’utilisent au moins 1 fois par semaine ! Des chiffres qui montrent à quel point ChatGPT est devenu un véritable assistant dans le quotidien des professionnels », précise les résultats de l’enquête.

 

Les domaines et les enseignements

 

Il faut souligner ici que l’enquête en question a été diligentée auprès de 1 045 professionnels du digital de tous horizons : marketing, communication, social media, gestion de projet, développement web, design, rédaction… L’ état des lieux dressé sur leurs usages de ChatGPT en 2024 par ces entreprises est le suivant : . Découvrez ci-dessous les enseignements clés !

« ChatGPT est largement adopté dans le cadre professionnel par rapport aux autres outils IA similaires. En effet, seulement 24,4 % des répondants déclarent utiliser Google Gemini, 22,5 % pour Microsoft Copilot, et 8,9 % pour Le Chat propulsé par l’acteur français Mistral AI. Parmi les réponses libres, il convient de noter que d’autres experts du digital ont cité plusieurs fois : Claude, l’outil développé par Anthropic, disponible en France depuis le 14 mai, et Perplexity, un moteur de recherche alimenté par l’IA », rapporte le rapport.

L’étude a aussi répertorié cinq métiers du digital qui utilisent le plus ChatGPT. Ainsi avons-nous les experts en acquisition SEO/SEA (88 %), les métiers du social media (83 %), les experts en communication (77 %), les rédacteurs (77 %) et les métiers autour de la gestion de projet (76 %). Au rang des professionnels du digital qui utilisent ChatGPT, près des deux tiers s’appuient sur la version gratuite : 65 % contre 35 % d’utilisateurs payants.

 

ChatGPT pour quel usage ?

 

L’ étude indique aussi que près de 70 % des experts du digital indiquent utiliser ChatGPT pour produire du contenu (générer du texte ou des images pour les exploiter par la suite dans leurs missions). Pendant que moins de 30 % indiquent utiliser ChatGPT pour générer des images. ChatGPT est également employé en tant que générateur d’idées pour 65,5 % des répondants, et comme un correcteur de texte pour 65 %. Autre usage significatif : plus de la moitié (54 %) se servent de l’outil pour synthétiser des informations afin de gagner du temps, selon l’enquête.

Le top 10 des usages de ChatGPT

Les les pros du digital  se servent de la technologie de OpenAI pour plusieurs motifs. Ils peuvent :

1- Produire du contenu (69,4 %)
2- Générer de nouvelles idées (65,5 %)
3- Corriger ou reformuler un texte (65 %)
4- Synthétiser des informations (54 %)
5- Demander une expertise sur un sujet (44,7 %)
6- Traduire des textes (29,8 %)
7- Générer des images (24,6 %)
8- Analyser des données (22,5 %)
9- Générer du code (22,5 %)
10- Classer des données (12,9 %)

Au demeurant, certaines entreprises se servent de l’outil d’OpenAI pour générer des opportunités de business (15,8 %) quand d’autres y voient une aide pour réduire leurs coûts d’entreprise (14,8 %).

Par Jean Materne Zambo,  source : dumoderateur.com 

Cameroun : Yaoundé accueille City Hack, le hackathon de l’innovation technologique [Inscrivez-vous]

[DIGITAL Business Africa] – Le hackathon de l’innovation technologique, City Hack, prend ses quartiers à Yaoundé. Opportunité pour les jeunes de passer des vacances utiles. City Hack rassemble des parties prenantes d’horizons différents, notamment des développeurs, des designers, des entrepreneurs et d’autres professionnels, pour collaborer et créer des solutions innovantes aux problèmes urbains, et transformer ces solutions en startups florissantes.

C’est sous la forme d’un hackathon que l’événement se déroule. Les participants travaillent ensemble en équipes pour développer et mettre en œuvre des solutions logicielles et matérielles qui répondent aux défis urbains urgents, tels que les transports, le logement, la durabilité, la gestion des déchets et l’engagement civique, entre autres. Le dernier City Hack s’est tenu du côté de Sangmelima, au Sud Cameroun en mai 2024.
« … Au-delà de l’innovation, c’était surtout une célébration de la créativité, de l’esprit d’entreprise et du talent camerounais…Ensemble, nous construirons un écosystème dynamique où les rêves technologiques prennent vie et réinventerons notre Afriqu.. », a indiqué le comité d’organisation sur sa page Facebook.

Le Hackathon de Yaoundé sera d’une durée de 48 heures comme à Sangmelima. Il se tient sur le thème : « Pont d’Innovation – Accélération des Talents Technologiques et externalisation vers le Cameroun ». Inscrivez-vous en tant qu’individu ou membre d’une équipe via le lien suivant :https://cityhack.org/registration/

 

Activités parallèles

Plusieurs  activités sont prévues pour agrémenter ce hackathon, qui il faut bien le rappeler,  se tient en marge se la semaine de l’innovation.  Les participants pourront donc vivre les moments forts ci-après :

– La rencontre des Innovateurs (26 juin)
– Une Masterclass de Pitch (27 juin)
– Pitch Friday (28 juin)
– Concours de Poésie Verte (28 juin)

City Hack comprend aussi des séances de codage intenses, des ateliers, du mentorat et un concours final de pitch où les équipes présentent leurs projets aux juges et à la communauté au sens large.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Souveraineté numérique, conseil national du numérique, digitalisation de l’administration, FDSUT, les prescriptions de Diomaye Faye à Ousmane Sonko et Alioune Sall

[Digital Business Africa] – Le président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar FAYE s’est engagé à assurer le développement du secteur du numérique et la souveraineté numérique du pays.

Lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres qu’il a présidée ce mercredi 12 juin 2024 au Palais de la République, le président a abordé la question de la souveraineté numérique du Sénégal et les voies et moyens pour accélérer le développement du secteur du numérique.

Au sujet de la souveraineté numérique, le Président de la République a demandé au gouvernement de procéder à l’actualisation du cadre juridique du secteur des télécommunications et du numérique et au renforcement de l’aménagement numérique du territoire favorisant l’accès universel à la téléphonie et à l’internet de qualité sur l’ensemble du territoire national.

Il a rappelé, à cet effet, l’urgence de la relance des activités et du suivi de la gouvernance du Fonds de développement du Service universel des télécommunications (FDSUT).

Le Chef de l’État sénégalais a également demandé au gouvernement d’œuvrer pour une bonne maitrise du patrimoine numérique du Sénégal et de mettre en place un modèle de gouvernance adapté des infrastructures numériques publiques ainsi que des données.

À ce titre, il a demandé au ministre chargé du Numérique de finaliser le nouveau cadre législatif relatif aux données personnelles et à l’encadrement de l’hébergement des données nationales.

Le Président de la République a, par ailleurs, invité le Premier Ministre Ousmane Sonko et le Ministre chargé des Télécommunications et du Numérique Alioune Sall à accélérer la digitalisation intégrale des administrations et la définition d’une stratégie nationale avancée de cybersécurité afin de renforcer la confiance dans le secteur numérique.

Le chef de l’État a, en outre, demandé au gouvernement d’accompagner davantage les entreprises privées du secteur du numérique en vue de développer l’entreprenariat numérique, les start-ups en particulier, source d’innovations et de créations massives d’emplois nouveaux dans plusieurs branches d’activité.

Le Président de la République a aussi exhorté le Premier Ministre à réhabiliter le Conseil national du numérique, cadre institutionnel majeur de partenariat public/privé, pour accentuer le développement de l’économie numérique et la souveraineté numérique du Sénégal.

Avec ces prescriptions à son Premier ministre Ousmane Sonko et à son ministre chargé du Numérique Alioune Sall, le président Diomaye Faye reste fidèle à ce qu’il avait annoncé dans son projet de société plébiscité par le peuple sénégalais qui l’a élu à la tête du pays.

Fidèle à ses promesses 

Le président avait promis au sujet du cadre normatif de l’économie numérique de :

– œuvrer à la mise à jour et à l’harmonisation des cadres normatifs relatifs à l’économie numérique (UEMOA, CEDEAO) et à la confection d’un projet commun de protection des usagers africains du numérique, à l’image de ce que certains pays européens ont fait pour le Règlement général sur la protection des données RGPD relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données ; Caractère personnel.

– favoriser la mise en place de datacenters souverains, publics et privés, connectés à très hauts débits sur internet avec des tarifs d’hébergement compétitifs par rapport à l’offre internationale ;

– pérenniser l’interopérabilité des réseaux, services et applications numériques au sein de l’Administration ;

– recenser le patrimoine numérique de l’État et renégocier les contrats de concession y afférents dans l’intérêt du peuple sénégalais ;

– mettre en place un cadre de mutualisation des infrastructures publiques numériques ;

– renforcer les textes de loi pour apporter les garanties de sécurité et de protection des données des patients dans le cadre du programme de digitalisation de la santé ;

– adopter une loi incitative d’utilisation des solutions cloud locales et d’hébergement des données sensibles des entités dites d’importance vitale au sein du territoire.

Une administration publique digitalisée

Dans ce même projet de société, le président Diomaye Faye a promis de doter le Sénégal d’une administration publique digitalisée et performante capable de relever les défis de la nouvelle économie et de ses conséquences sur la société. Cité. Il s’agira, promettait-il, de capitaliser sur les acquis pour consolider la confiance du citoyen sénégalais, la sécurité (juridique, économique et sociale) et la pérennité du système économique.

Le président avait aussi promis de doter le pays d’un système de cybersécurité et de cyberdéfense aux standards mondiaux capable de faire face à toute menace « cyber », qu’elle soit locale ou globale.

Autre promesse contenue dans le projet de société du nouveau président sénégalais, la mise en place d’un cadre incitatif et sécurisé pour l’entreprenariat numérique afin de permettre l’éclosion d’un écosystème national performant, prioritaire sur la commande nationale et capable de prendre en charge la demande en produits et services numériques des autres secteurs de l’économie naissante. national. Ceci tout en relevant le défi de l’accès à Internet sur tout le territoire sénégalais.

Par Digital Business Africa

Réseaux sociaux : WhatsApp en passe de changer son interface

[DIGITAL Business Africa] – La plateforme de messagerie instantanée de Meta est sur le point de faire évoluer son interface. Le réseau social WhatsApp pourra, dans les prochains jours, proposer une interface « inédite » pour les statuts ainsi que les recommandations de chaînes.
C’est en quelque sorte le résultat escomptés de la mise à jour majeure, déployée depuis quelques jours. Cette nouvelle  interface est disponible via le programme Google Play Beta. Selon le site clubic.com, « cette nouvelle mouture de l’application (version 2.24.12.20) introduit deux modifications notables : un nouvel affichage pour la section des statuts et une présentation repensée pour les chaînes recommandées ». 

 

Ce qui change

 

La même source rapporte que la barre du haut contient désormais des filtres menant vers les conversations non lues et les discussions de groupe. Cela est beaucoup plus effectif chez Android. L’application pourra afficher désormais le logo vert sur fond blanc et faire basculer les outils qui se trouvaient en haut vers une nouvelle barre de menus en bas, comme sur iOS. Ces icônes seront touchés aisément avec la main qui tient le smartphone. Les icônes, en question, ont également été redessinées dans un style plus rond ; les illustrations et les animations se veulent aussi plus ludiques. Un changement majeur : le fond d’écran par défaut dans les discussions a été simplifié. Mais la possibilité de changer complètement d’arrière-plan demeure.

Cette mise à jour de l’ interface de WhatsApp suit la nouvelle fonctionnalité du réseau sociale « Meta Verified », mise en ligne avant le 06 juin 2024. Avec cette nouvelle fonctionnalité, une entreprise qui a enregistré ses informations auprès de Meta bénéficie automatiquement d’une protection contre l’usurpation d’identité. Les entreprises qui utilisent Meta Verified bénéficient également d’une meilleure prise en charge de leur compte par Meta, et leur personnel peut utiliser WhatsApp sur plusieurs appareils. Mais tous les utilisateurs n’ont pas encore accès à cette fonctionnalité.

Meta Verified est pour le moment déployé sur l’application WhatsApp Business au Brésil, en Inde, en Indonésie et en Colombie. La fonctionnalité se matérialise par la présence d’un badge visible sur les chaînes et pages WhatsApp des entreprises, personnalisée pour un partage facilité sur les réseaux sociaux et sur le Web.

Par Jean Materne Zambo, sources : clubic.com, whatsapp.com

Transformation numérique : Le Tchad et l’ICANN présentent des projets innovants 

[DIGITAL Business Africa] – Au sommet ICANN80, les acteurs africains du numérique sont à pied d’œuvre. le ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration voudra partir assurément du Rwanda avec le cœur net. Le Dr Michel Boukar souhaite être convaincu que les problématiques d’inclusion numérique, d’accès à l’énergie et de l’économie circulaire du Tchad aient été prises en compte. Le patron du Numérique tchadien à rencontré, en marge des travaux, la PDG de l’ Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), Sally Costerton, ce 11 juin 2024. Au cours des échanges, le ministre Michel Boukar a confessé à son interlocutrice la place de l’économie numérique auprès des Tchadiens. Voici son analyse :

« 1. Inclusion numérique et économie circulaire :

– Le numérique peut faciliter l’accès à l’information et aux services liés à l’économie circulaire (collecte, réparation, réutilisation des produits, etc.)

– La formation au numérique permet aussi de développer les compétences nécessaires pour participer à l’économie circulaire (ex : réparation, reconditionnement, etc.)

2. Inclusion numérique et accès à l’énergie :

– Le déploiement des infrastructures numériques (internet, smart grids, etc.) peut être facilité par le développement des énergies renouvelables décentralisées

– L’accès au numérique peut également permettre une meilleure maîtrise de la consommation d’énergie (suivi en ligne, domotique, etc.)

3. Économie circulaire et accès à l’énergie :

– Les technologies d’économie circulaire (réparation, recyclage, etc.) permettent de réduire les besoins en énergie

– Le développement des énergies renouvelables favorise l’émergence de modèles d’économie circulaire (ex : réutilisation des batteries de véhicules électriques)

En agissant de manière coordonnée sur ces 3 leviers, on peut créer des synergies positives :

– Permettre l’accès de tous au numérique et à l’énergie

– Développer des modèles économiques plus durables et circulaires

– Impliquer les citoyens dans ces transitions

Cela passe par des politiques publiques ambitieuses, le soutien à l’innovation et l’implication de l’ensemble des parties prenantes (collectivités, entreprises, associations, citoyens) », a-t-il expliqué.

 

Digitaliser l’ Afrique 

 

Différents projets et programmes ont aussi été explorés lors des échanges. La PDG d’ICANN, Sally Costerton, d’un coté, a présenté le projet « Coalition pour Une Afrique Digitale ». Qui est une initiative de l’ICANN, conçue pour rassembler des organisations et des personnes pouvant avoir un impact direct sur l’expansion d’Internet en Afrique. La Coalition pour l’Afrique numérique a été officiellement lancée lors de l’IGF 2022 à Addis-Abeba. Le Dr Michel Boukar a, quant a lui, présenté le Plan Stratégique de Développement du Numérique et des Postes 2020-2030 (PSDNP) du Tchad ainsi que les 12 chantiers et 100 actions du projet présidentiel dans ce domaine.

La PDG de ICANN80, Sally Costerton, a été accompagnée par Pierre Dandjinou le Vice-président pour l’Afrique; Veni Markovski ,Vice-président d’ Engagement gouvernemental et Laurent Ferrali, directeur de l’engagement du gouvernement et ‭des OIG‬ de ICANN. La PDG d’ICANN, Sally Costerton, a remercié la participation active du ministre tchadien au Sommet ICANN80.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Installé DG de Sénégal Numérique SA, Isidore Diouf présente ses quatre clefs pour la réussite

[DIGITAL Business Africa] – Isidore Diouf est désormais officiellement installé à la tête de l’ex-Agence de l’Informatique de l’État devenue Sénégal Numérique SA.

Après 10 ans passés à la tête de cette institution, Cheikh Bakhoum a passé le témoin au nouveau DG nommé à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 15 mai 2024. C’était ce vendredi 7 juin 2024 au siège de Sénégal Numérique SA sis à Pikine Technopôle.

Le président du Conseil d’Administration de Sénégal Numérique SA, le professeur Diégane Sène, a présidé la session d’installation de M. Diouf dans ses fonctions de directeur général de Sénégal Numérique SA.

La cérémonie publique de passation de service a été marquée par une série d’allocutions. Le secrétaire général de Sénégal Numérique SA, Dr Mouhamadou Lô, après une brève introduction, a d’abord donné la parole au président de l’Amicale des Agents de la société, Biram Sow, qui, au nom du personnel, a remercié le directeur général sortant pour ses efforts visant à améliorer les conditions de vie des travailleurs et souhaité la bienvenue à son successeur, non sans promettre de lui transmettre une liste d’actions urgentes souhaitées au bénéfice du personnel.

Cheikh Bakhoum et Isidore Diouf
Cheikh Bakhoum et Isidore Diouf

Le bilan de Cheikh Bakhoum

Celui qui aura passé 9 ans et 11 mois à la tête de la structure passe ainsi la main en faisant le bilan de son magistère. « Il n’est pas simple de résumer le bilan d’une aventure quasi décennale en quelques lignes », a prévenu M. Bakhoum qui a, ensuite, énuméré les projets phares qu’il a pilotés, notamment Smart Sénégal, PAMA, GIRAFE, le déploiement de près de 4400 km de fibres optiques, le câble sous-marin SHARE, la construction et la mise en service en 2021 du Datacenter national de Diamniadio, la dématérialisation de procédures administratives, etc. Enfin, il a exprimé sa satisfaction d’avoir accompli son devoir et a adressé ses meilleurs vœux de succès à son successeur, Isidore Diouf.

À la suite de ce rituel républicain, les deux directeurs généraux ont eu un long tête-à-tête marquant le début de la passation de service, en présence de la représentante de l’Inspection des Affaires administratives et financières du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

Diouf pour concrétiser la vision de Diomaye Faye

Lors de la cérémonie de passation de service, le nouveau leader chargé de guider la politique numérique du pays défini par le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a exposé les grandes lignes de sa vision.

Isidore Diouf considère le numérique comme un moteur de développement à tous les niveaux (économique, industriel, sanitaire, éducatif, etc.) et place Sénégal Numérique, « une entreprise stratégique de l’État », au cœur de cette transformation.

Rappelant que l’économie numérique représente 3,3 % du PIB et que le taux de pénétration d’Internet est d’environ 46 % selon les statistiques de 2021, le nouveau directeur général de Sénégal Numérique SA souligne la sous-digitalisation de l’administration et ses impacts sur la vie quotidienne des citoyens.

Pour réussir, il identifie des éléments clés : la construction d’une infrastructure robuste et sécurisée, le rôle de tour de contrôle dans la compilation des programmes numériques de l’État, une approche inclusive avec les DSI, ainsi que le partage de sa vision pour une meilleure collaboration avec les acteurs du domaine.

Isidore Diouf insiste sur l’importance des directives présidentielles, soulignant que leur mise en œuvre nécessite un management de qualité, une prestation de haute qualité, la discipline, la rigueur et le travail acharné, des valeurs qui lui sont chères.

Il réaffirme également que Senum SA ne peut pas, à elle seule, porter toute la stratégie numérique du pays et appelle à une ouverture envers les parties prenantes, en favorisant un cadre réglementé et inclusif avec les startups, afin d’éviter une approche fragmentée.

Isidore Diouf assure enfin que son cheval de bataille sera d’assurer une haute qualité de prestation.

Isidore Diouf, ancien directeur de projet IT EPM/BI et consultant indépendant, possède une expérience en gestion de projet informatique, en transformation des fonctions finance IT et en architecture IT bancaire.

Il a travaillé chez KPMG France pendant près de 14 ans, occupant des postes de direction technique et de gestion de la transformation technologique. Le nouveau directeur général de Sénégal Numérique SA dispose ainsi d’une expérience et d’une expertise en tant que MOA IT, mais aussi dans l’élaboration de schémas directeurs IT.

Par Digital Business Africa, Source : Sénégal numérique SA

« Le Sénégal est bien positionné pour tirer parti des avantages de son Infrastructure de données géospatiales »

[DIGITAL Business Africa – Avis d’experts. Par Mouhammad Abdallah Diallo] – Le Sénégal, en tant que nation dynamique et en développement, reconnaît l’importance et les enjeux socio-économiques de l’analyse spatiale et de la géomatique dans la formulation, la mise en œuvre et le suivi efficace des politiques publiques. La récente révision du Plan national de Géomatique témoigne de l’engagement continu du pays à renforcer son Infrastructure de Données Géospatiales (IDG) pour répondre aux besoins changeants de planification et de développement.

Contexte et Objectifs de la Révision du Plan national de Géomatique (PNG) :

Malgré des efforts importants déployés pour atteindre les objectifs du PSE, le besoin d’informations géospatiales n’a pas été suffisamment reconnu et les progrès vers la réalisation des objectifs n’ont donc peut-être pas été suivis et contrôlés de manière totalement satisfaisante.

Cependant, une prise de conscience émerge parmi les décideurs politiques et le secteur privé quant à l’impérieuse nécessité de l’intégration de la géomatique de manière transversale au sein des ministères et des organisations. Les données collectées à partir de diverses sources sont non seulement précises et fiables, mais également importantes pour aborder les défis majeurs tels que le changement climatique, les ressources en eau, la sécurité alimentaire, les catastrophes naturelles, les transports sûrs, l’agriculture, la gestion foncière, la santé publique et l’entrepreneuriat.

En investissant massivement dans des applications basées sur les données géospatiales, nous pouvons mieux appréhender ces problématiques et apporter des réponses plus efficaces. Une compréhension approfondies des données géospatiales de tous ces secteurs peut conduire à un bond en avant dans la manière dont le « PROJET » sera mis en œuvre, surveillé et suivi.

L’IDG permet de créer une superposition visuelle des données géospatiales disponibles, ce qui peut aider à révéler des modèles et des tendances qui autrement ne pourraient pas être perçus et ainsi aider à résoudre les problème complexes de durabilités dans les projets de développement.

Lorsque les données géospatiales sont visualisées sous forme de cartes auxquelles sont ajoutées des attributions et/ou superposées des informations, on aboutit à un outil de communication extrêmement efficace transcendant les barrières linguistiques et culturelles.

Les problèmes complexes sont compris en quelques secondes. En tant que mécanisme de reporting, l’IDG est sans égal, et sa valeur pour l’Etat ne doit pas être sous-estimée. Ainsi, pour étendre les capacités de surveillance aux niveaux local, national et régional, les informations géospatiales s’avèrent essentielles pour capturer la durabilité des efforts de développement.

La révision du Plan national de Géomatique du Sénégal intervient à un moment important où les technologies géospatiales évoluent rapidement et où les besoins de données pour la planification et le suivi des politiques publiques sont de plus en plus complexes. L’objectif principal de cette révision est de moderniser et de renforcer l’IDG du Sénégal afin de mieux répondre aux défis actuels et futurs de développement.

Ainsi la contribution de l’IDG dans cette phase d’élaboration Plan stratégique de Développement du Sénégal appelé « Le PROJET» est à plusieurs niveaux : Accès aux données géospatiales et statistiques : l’IDG/S offre un accès centralisé et convivial à un large éventail de données géographiques, facilitant la collecte d’informations pertinentes pour la planification des politiques publiques.

Analyse spatiales avancées : grâce aux outils d’analyse intégrés les décideurs politiques peuvent procéder à des analyses approfondies pour mieux comprendre les dynamiques territoriales et définir des priorités en matière de développement.

A titre d’exemple, dans le contexte de bonne gouvernance foncière, l’État a la possibilité de publier sur le Géoportail du Plan National de Géomatique, l’accès aux droits réel et la cartographie du parcellaire afin de garantir aux usagers une meilleure visibilité sur les transactions foncières.

La visite du Président de la République sur le terrain, à Keur Mousseu, Région de Thiès, avec un « Plan de masse » en main en est une parfaite illustration. On peut également citer comme exemples d’application, le zonage des potentialités des terres agricoles, la surveillance maritime, la déforestation, la gestion des ressources extractives, etc..

Suivi et évaluation des politiques publiques :

L’IDG permet un suivi continu et une évaluation rigoureuse des politiques publiques fournissant des indicateurs spatiaux et des outils de visualisation pour mesurer les progrès et l’impact des interventions gouvernementales sur le territoire.

L’Infrastructure de Données Géospatiales du Sénégal peut jouer un rôle essentiel dans la planification et le suivi des politiques publiques, en fournissant des données précises, des outils d’analyse avancés depuis une plateforme centralisée pour l’accès de tous aux informations géographiques.

La révision récente du Plan national de Géomatique témoigne de l’engagement continu du Sénégal à utiliser la géomatique comme un levier puissant pour le développement durable et inclusif du pays.

En collaborant étroitement avec les parties prenantes nationales et internationales, le Sénégal est bien positionné pour tirer parti des avantages de son IDG et relever les défis complexes du changement systémique attendu par les autorités et les populations.

Par Mouhammad Abdallah Diallo, Coordonnateur du GICC(GéoSénégal), Chef de projet SEN Spatial

Source : GéoFlash

Sénégal : jusqu’au 23 juin 2024, postulez pour le Hackathon Dakar Innovation Days

[DIGITAL Business Africa] – La deuxième édition des Dakar Innovation Days va se tenir du 5 au 7 juillet 2024 à l’Hôtel de ville de Dakar.

Le Hackathon Dakar Innovation Days est un concours d’innovation organisé par la ville de Dakar. L’objectif étant d’encourager l’innovation et la créativité dans la communauté pour une modernisation des activités et services de la ville.

Vous êtes étudiant, professionnel, amateur ou startup passionné des nouvelles technologies, alors cet événement est une opportunité pour mettre votre créativité à l’honneur.

Avec une ambition clairement affichée et assumée de faire de Dakar, un pôle de développement qui intègre toutes les dimensions de la vie urbaine par le biais de la démocratie participative, le maire Barthélémy DIAS, à travers ces Dakar Innovation Days, compte relever ce défi permanent. Avec toutes les Dakaroises et tous les Dakarois, sur la base d’un contrat de vie urbaine partagée et concertée à l’écoute du citoyen et au service de la Ville.

Le projet d’hackathon #DakarInnovDays est né avec une idée simple de faire participer tout un chacun à l’amélioration du fonctionnement de la mairie et du cadre de vie à Dakar en proposant soit : une solution innovante prête à l’emploi pour un impact immédiat et profitable à la communauté ; ou bien un prototype avancé et prometteur avec plein de potentiels réalisables rapidement dans le temps.

La présélection des projets a lieu jusqu’au 23 juin 2024 à 23 h 59 GMT et les candidats peuvent postuler sur le site web https://dakarinnovdays.akassaa.com/.

Dans cette vidéo de SAYTU, El Hadji Diop, le directeur général d’Amassa, partenaire de l’évènement, livre les grandes lignes du Hackathon Dakar Innovation Days. El Hadji Diop prenait part à l’édition 2024 du Salon Viva Tech de Paris.

Par Digital Business Africa

Coopération : Network International aux côtés d’Airtel Africa pour son inclusion financière numérique 

[DIGITAL Business Africa] – Pour favoriser son inclusion financière numérique en Afrique, le groupe Airtel Africa fait appel à Network International. La société fournisseuse des solutions de paiement, basées sur la technologie, et l’opérateur des Télécommunications ont signé un accord, ce 07 juin 2024. Il fait de Network International, le principal facilitateur du commerce numérique au Moyen-Orient et en Afrique (MEA).

Network International, entité basée au Royaume-Uni, déploiera ses services dans les marchés clés d’Airtel Africa, couvrant une gamme de services tels que le traitement des transactions, l’hébergement et la gestion des cartes, la prévention de la fraude en ligne, le rapprochement et le règlement internes et l’accès en ligne pour les utilisateurs d’Airtel Africa. Pour Dr Reda Helal, directeur exécutif Groupe-traitements, Afrique, et co-responsable des traitements du Groupe chez Network International, cette coopération laisse présager des lendemains meilleurs pour Airtel Africa.

« Cette collaboration nous permettra d’offrir une expérience client supérieure et de favoriser l’inclusion financière numérique à travers l’Afrique. L’expérience éprouvée de Network International et sa compréhension approfondie du marché africain nous permettront d’innover et de faire évoluer nos services plus efficacement. Ensemble, nous offrirons à nos utilisateurs des solutions de paiement fluides et sécurisées, favorisant la croissance économique et l’inclusion dans les communautés que nous servons », a-t-il dit.

La collaboration entre Airtel Africa Network International devrait aussi stimuler la fourniture continue par Airtel Africa de services mobiles jugés de pointe à travers le continent et au-delà. De quoi réjouir
Ian Ferrao, directeur général du Groupe Airtel Money.

« Cela démontre notre capacité à servir avec succès les opérateurs de réseaux mobiles (ORM) via nos solutions complètes de traitement et notre dévouement et notre engagement continus envers la région africaine. Nous sommes ravis de soutenir la stratégie de croissance d’Airtel et ses plans de développement commercial pour l’ensemble du continent », a-t-il déclaré.

Network International est présente sur 50 pays, dont 40 en Afrique. La société est au service de plus de 200 institutions financières et facilite plus d’1,6 milliard de transactions, selon le site tchadinfos.com.

Par Jean Materne Zambo, sources : tchadinfos.com, airtel Africa (Linkedln), Network International

Cybersécurité : Plus de 500 inscrits à la 2e édition du FNPDCP [ Agenda des futurs événements cyber en Afrique ]

[DIGITAL Business Africa] – L’édition 2024 du Forum national sur la protection des données à caractère personnel connaîtra une forte participation. Par rapport à l’ édition 2023, qui a reçu 300 participants, cette deuxième édition va recevoir plus de 500 personnes, selon le site abidjan.net. Les inscriptions semblent toujours ouvertes. La plateforme d’enregistrement https://fnpdcp.ci/registration/ étant opérationnelle jusqu’à ce 11 Juin 2024. Le thème principal de cette année est « L’exploitation des données à caractère personnel : droits et responsabilités ».

Le FNPDCP se tiendra le 19 juin 2024 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire à Abidjan, Cocody. Son objectif est d’institutionnaliser cette date et de clarifier les responsabilités des personnes qui collectent des données à caractère personnel. De plus, il devrait permettre aux acteurs concernés de partager leurs connaissances, d’échanger leurs meilleures pratiques et de discuter des nouveaux défis dans le domaine de la protection des données.

« Le forum national sur la protection des données à caractère personnel ( FNPDCP) est un évènement qui prend de plus en plus d’ampleur en Côte d’Ivoire. Avec une participation augmentant de 300 personnes lors de la première édition à plus de 500 inscrits cette année, le succès de cet évènement est indéniable », indique le comité d’organisation du forum.

 

Préserver la vie privée et la liberté individuelle, le combat de la CNPDCP

 

L’événement est Organisé par la Commission Nationale de la Protection des Données à Caractère Personnel (CNPDCP) de Côte d’Ivoire. Un organisme administratif indépendant qui veille à l’application de la loi n° 2013-450 du 19 juin 2013 relative à la protection des Données à Caractère Personnel. Cela pour répondre aux exigences de la transformation numérique.

Cette loi n° 2013-450 du 19 juin 2013 était au cœur de la première édition du Forum national sur la protection des données à caractère personnel. D’autant que l’évènement a eu pour thème : « Application de la loi relative à la protection des données à caractère personnel en Côte d’Ivoire : bilan et perspectives ».

Le commissaire général du FNPDCP, Serge Séri, a souligné l’importance de sensibiliser les structures habilitées à collecter, traiter et manipuler ces données, tout en respectant les principes directeurs et les droits des personnes concernées.
Les données personnelles telles que le nom, le prénom, la date de naissance, le téléphone, l’adresse e-mail et les coordonnées bancaires sont susceptibles d’identifier une personne et doivent être protégées pour préserver la vie privée et la liberté individuelle, rapporte Serge Séri de la CNPDCP.

 

Cyberagenda 2024

 

Le « cyberagenda » en Afrique nous réserve pas mal d’événements intéressants à l’avenir. Après le Forum national sur la protection des données à caractère personnel de Côte d’Ivoire, eh bien, l’on va parcourir plusieurs destinations. En Afrique du Sud, par exemple, le Pan African Information Communication Technology Association Cybersecurity4D Conference se tiendra du 21 au 23 août 2024.
L’événement sera suivi du Salon des télécoms et de la transformation digitale, incluant la cybersécurité à partir du 19 au 21 octobre à Kinshasa/RD Congo.

Puis de la Digital Government Africa 2024, prévue du 02 au 04 octobre 2024 à Lusaka, Zambie. Le Quantum Morocco 2 prendra le relais à partir du 14 au 25 octobre 2024 / Université Al Akhawayn à Ifrane ( Maroc). Les experts en cybersécurité termineront l’année 2024 du côté du Kenya en se réunissant à la faveur du Africa Infosec Forum à partir du premier au 02 décembre 2024.

Par Jean Materne Zambo, source : cybersecuritymag.africa, abidjan.net

Algérie : Internet suspendu pendant les 5 jours du Bac aux horaires des examens

[DIGITAL Business Africa] – Pendant cinq jours, en Algérie, le réseau Internet connaîtra des perturbations. Cette suspension sera observée uniquement durant les horaires de l’examen du baccalauréat. Selon, le site observalgerie.com, le ministre de l’Education nationale, Abdul Hakim Belaabed, a pris cette mesure pour empêcher toute fraude lors de l’examen. La source précise que de nombreuses tentatives de fraude ont eu lieu ces dernières années lors de l’examen du Bac. Ce qui a poussé le gouvernement à s’entourer de toutes les précautions possibles pour éviter que les nouvelles technologies de l’information et de la communication puissent être utilisées à des fins de triche.

L’ examen du baccalauréat, en Algérie, a débuté ce 09 juin 2024. 862733 candidats sont sur la ligne de départ, et seront face à leur destin à travers 2893 centres de procédures,  dont 671 candidats issus de personnes à besoins spéciaux, 975 candidats de les Cubs des écoles de la Nation et 6202 candidats des établissements de rééducation.

En Algérie, la même source rapporte que le baccalauréat est un examen vénéré tant sa réussite représente la première et véritable consécration du cursus scolaire de n’importe quel jeune Algérien. Ce sésame pour l’entrée à l’université est donc pour la population autant que pour le gouvernement un événement important, d’où l’intérêt que lui accordent les uns et les autres.

Par Jean Materne Zambo, source : observalgerie.com

Internet : L’implication du Tchad au Sommet ICANN80

[DIGITAL Business Africa] – La ville de Kigali, au Rwanda, abrite le sommet de l’ICANN80 (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), du 10 au 15 juin 2024. Il s’agit de la toute première réunion publique de l’ICANN au Rwanda et le troisième Forum de politiques organisé en Afrique. C’ est un Forum politique de quatre jours qui est consacré aux politiques, aux conseils et aux travaux techniques. Au menu, des séances plénières, des discussions sur l’infrastructure Internet en Afrique, des formations techniques et des ateliers sur la sécurité du DNS (DNSSEC).

Le ministre  de la Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar conduit une forte délégation au Rwanda. Il a pris part aux travaux du panel trois, intitulé « Towards A Better Digital Inclusion ». Dans son intervention, il a évoqué les projets en cours au Tchad dans le secteur de la transformation numérique, tout en soulignant les difficultés auxquelles font face les pays enclavés comme le Tchad pour suivre le rythme de la transition numérique mondiale. Notamment, le manque d’infrastructures énergétiques.

En marge du sommet ICANN80, les ministres en charge du Numérique au Tchad et au Rwanda se sont concertés. Le Dr Michel Boukar, ministre de la Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, a été reçu en audience par Paula Ingabire, ministre rwandaise des TIC et de l’innovation. Ensemble, ils ont revisité les points importants de la coopération entre le Tchad et le Rwanda. Dont, l’accompagnement du Rwanda pour la transformation numérique du Tchad et surtout la disponibilité du Rwanda à appuyer le Tchad dans ce sens à travers un protocole d’accord.

Par Jean Materne Zambo

Louis-Paul Motaze : « Le système financier camerounais s’est transformé grâce à l’utilisation des innovations digitales »

[DIGITAL Business Africa] –  Le ministre des Finances du Cameroun, Louis-Paul Motaze, par ailleurs président du Comité national économique et financier (CNEF) du Cameroun a officiellement lancé la première édition des Journées scientifiques du CNEF sur l’économique numérique. C’était hier, jeudi 06 avril 2024, à l’hôtel Mont FEBE de Yaoundé.

Lors de cette rencontre, il a indiqué que l’un des facteurs clés de la réussite de la digitalisation du système financier camerounais est l’améliorer du cadre réglementaire. Ce qui peut libérer la concurrence entre les services financiers numériques et les autres services financiers innovants.

Cette rencontre qui s’achève ce jour est organisée par le CNEF sur le thème : « Transformations du système financier par les innovations digitales : enjeux et perspectives pour le Cameroun ». Le ministre espère que durant cette première édition des journées scientifiques, les éminents experts venus du Cameroun et d’ailleurs vont analyser en profondeur l’impact de la réglementation et les enjeux des innovations digitales dans le secteur financier, au plan international et au Cameroun.

Digital Business Africa vous propose le discours intégral du ministre à l’ouverture de cet événement.

« Madame le Ministre des Postes et Télécommunications ;

Excellence, Monsieur l’ambassadeur des États-Unis ;

Monsieur le représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD);

Madame la Représentante du Fonds d’équipement des Nations-Unis (UNCDF) ;

Messieurs les DG des Établissements de crédits ;

Distingués invités,

Je suis honoré de m’adresser à vous à l’occasion de l’ouverture de la toute première édition des journées scientifiques sur l’économie numérique du Comité National Économique et Financier (CNEF). Au cours de celle-ci, des sujets d’une grande importance pour l’avenir de notre pays seront abordés à savoir les transformations du secteur financier du Cameroun en lien avec les innovations digitales.

Permettez-moi tout d’abord d’exprimer ma gratitude à l’endroit de la Coopération américaine, pour ses appuis multiformes au CNEF pour la réussite de cet événement. Je tiens également à adresser mes remerciements au Fonds des Nations Unies pour le Développement (UNCDF), pour son partenariat dans le cadre de l’organisation de ces journées scientifiques.

Nous sommes très reconnaissants de votre soutien et espérons pouvoir compter sur votre accompagnement pour la mise en œuvre des recommandations de ces travaux.

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L’urgence d’une réglementation sur la protection des données personnelles au Cameroun

Mesdames et Messieurs,

Le secteur financier joue un rôle crucial dans le développement économique d’une nation. Il permet de canaliser l’épargne vers l’investissement, de financer les entreprises et les ménages, et de faciliter les échanges commerciaux. Un secteur financier solide et efficient est indispensable pour une croissance économique durable et inclusive.

Au cours des deux dernières décennies, l’essor rapide des technologies digitales a considérablement contribué à la création de richesses et à l’amélioration du bien-être des populations à travers le monde.

Selon la Banque Mondiale, l’économie digitale représente déjà près de 20% du PIB mondial et devrait dépasser les 25% dans moins de 7 ans.

Cependant, cette contribution est beaucoup plus faible dans les pays en développement.

Au Cameroun, la contribution de l’économie digitale au PIB reste modeste, autour de 5%, selon le MINPOSTEL. Ce retard s’explique par des insuffisances qualitatives et quantitatives au niveau des infrastructures et du capital humain.

Bien que l’on puisse considérer que ce rythme est lent par rapport à son potentiel et à l’évolution observée dans d’autres pays, le système financier camerounais s’est progressivement transformé grâce à l’utilisation des innovations digitales, notamment des technologies de paiement.

L’une des plus inclusives est le Mobile Money qui offre la possibilité aux populations d’accéder à divers services, tels que les transferts d’argent, les paiements en ligne, les microcrédits et autres. Bien entendu, des efforts restent à faire peur le rendre plus inclusif au Cameroun.

En effet, l’un des défis majeurs dans le système financier camerounais est celui de relever significativement le niveau d’inclusion financière des populations, niveau qui reste faible dans notre pays.

Selon une étude menée conjointement par le CNEF et la Banque Mondiale, seulement 35% des adultes possèdent un compte dans une institution financière au Cameroun, contre une moyenne de 43% en Afrique Sub-saharienne.

De plus, environ 11% seulement des adultes ont accès aux services d’épargne dans des institutions financières formelles, contre 27% en Afrique Subsaharienne.

Dans ce contexte, les transformations du système financier camerounais par le biais des innovations digitales représentent une opportunité essentielle pour favoriser l’inclusion financière et promouvoir une croissance économique plus vigoureuse.

Mesdames et Messieurs,

Il y a moins d’une semaine, j’ai lancé au, nom du Cameroun, en ma qualité de président du Comité national économique et financier, la Stratégie Nationale de Développement du Secteur Financier (SNDSF) pour la période 2024-2030.

L’un des facteurs clés de la réussite de cette stratégie est d’améliorer le cadre réglementaire et libérer la concurrence entre les services financiers numériques et les autres services financiers innovants.

Cette première édition des journées scientifiques tombe donc à point nommé. Les éminents experts venant du Cameroun et d’ailleurs ici réunis vont analyser en profondeur l’impact et les enjeux des innovations digitales dans le secteur financier, au plan international et au Cameroun.

Bien que les innovations digitales présentent une opportunité pour un système financier plus inclusif, il convient également de souligner qu’elles ouvrent la voie à de nouveaux risques, qu’il convient d’identifier et de prévenir.

Sans être exhaustif et à titre d’illustration, les données sur la clientèle sont aujourd’hui une mine d’or, mais leur partage expose les clients à des risques tels que les attaques malveillantes, ou encore, le piratage des comptes bancaires et des comptes électroniques. Dans la même veine, la généralisation de l’utilisation des technologies innovantes dans le secteur financier encourage des comportements spéculatifs pouvant perturber le système financier et déboucher sur des crises.

Enfin, certaines barrières sociales, économiques et culturelles limitent l’accès et la familiarisation aux services financiers digitaux et approfondissent la fracture numérique pour certains segments de la population, notamment les femmes et le monde rural.

Je ne doute pas que la forte expertise mobilisée à l’occasion de ces journées scientifiques sur l’économie numérique permettra d’identifier ces risques de manière exhaustive, de même que les réponses à apporter par le Gouvernement au plan réglementaire et technologique.

Mesdames et Messieurs,

Ces travaux aboutiront à la production d’un projet d’« agenda pour la transition numérique du secteur monétaire camerounais, en complément du Projet d’Accélération de la Transformation Numérique au Cameroun (PATNUC) portée par le Gouvernement, à travers le Ministère des Postes et Télécommunications.

En effet, le Cameroun ne souhaite pas être à la train. En mettant l’accent sur la transition numérique du secteur monétaire national, le Gouvernement souhaite l’arrimer à l’évolution radicale de l’industrie financière mondiale.

Je souhaite que les cinq ateliers autour desquels s’articuleront ces deux journées d’échanges et de débats, contribuent à l’identification des mesures et à l’élaboration d’un plan d’actions permettant d’atteindre cet objectif.

Sur ce, je déclare ouverte la première édition des JOURNEES SCIENTIFIQUES SUR L’ECONOMIE NUMERIQUE DU COMITE NATIONAL ECONOMIQUE ET FINANCIER DU CAMEROUN.

Je vous remercie. »

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