L’opérateur historique des télécommunications Gabon Telecom a dévoilé une baisse de ses tarifs télécoms. Lors d’une conférence de presse organisée le 12 janvier 2015, Lhoussaine Oussalah (photo), le directeur général de Gabon Télécom, a expliqué que dans le segment voix, la minute d’appel entre la téléphonie fixe et le mobile chute de 215 FCFA à 120 FCFA en national. Soit une réduction de 48%. À l’international, on passe de 286 FCFA à 120 FCFA. Soit une réduction de 58%. Les appels entre fixe demeurent gratuits.
Dans le segment Internet mobile, Gabon Telecom annonce également une baisse prochaine des tarifs pour le forfait 4G illimité qui coûte 90 000 FCFA par mois. Lhoussaine Oussalah explique que cette réduction sera une réponse au mécontentement des consommateurs qui jugent ce tarif trop élevé pour plus de la moitié des abonnés de l’entreprise. Gabon Telecom assure également qu’un effort pour faire chuter les prix au niveau des redevances sur l’accès Internet par fibre optique pour les entreprises et les particuliers, va se poursuivre d’ici le 1er févier 2015.
Pour Lhoussaine Oussalah, l’objectif de cette baisse généralisé dans les services de Gabon Telecom est d’encourager non seulement la pénétration du fixe au sein de la société, mais également de susciter une appropriation rapide du haut débit par les Gabonais. Lin Mombo, le président de l’Autorité de régulation des communications électronique et des postes Arcep) a souligné la nécessité pour Gabon Telecom de redimensionner son réseau afin que le volume de trafic que suscitera cette baisse des coûts ne le sature pas.
Les entreprises de téléphonie mobile et celles opérant au Gabon dans divers autres secteurs, pourront désormais contourner les problèmes de télécommunications issus de la mauvaise couverture ou de l’absence de couverture réseau dans certaines régions du pays. Elles pourront utiliser les nouveaux services de télécommunications par satellites proposés par la société gabonaise IG Télécom, spécialisée dans la fourniture d’équipements et de services de télécommunications par satellites en Afrique francophone.
Le 10 décembre 2014, la compagnie a relevé la qualité de ses services de télécommunications par satellites en signant un partenariat avec O3b Networks, l’opérateur de satellites de télécommunications à capitaux américano-européens. IG Télécom va en effet offrir une meilleure qualité de service sur le réseau satellites en orbite moyenne d’O3b Network. Ces équipements sont jugés meilleurs parce qu’ils réduisent la latence, le délai de transmission des données aller-retour, de moins de 150 millisecondes. Alors que la majorité des satellites géostationnaires sont situés à 36 000 kilomètres au-dessus de la terre, rendant long le transport de l’information de l’utilisateur vers le satellite, les équipements d’O3b Network qui sont situés à près 8000 kilomètres de la terre offrent donc un temps de transport de l’information plus court.
Bercky Lufwa Mayedo Ngoua, le directeur commercial d’IG Télécom, a déclaré que l’entreprise proposera désormais une gamme de solutions permettant aux différents opérateurs de connecter leur réseau, à tout moment, où qu’ils se trouvent, avec rapidité et fiabilité, tout en transmettant et recevant des données à moindre coût et en bénéficiant d’une plus grande vitesse et d’une meilleure qualité.
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a désigné un nouveau gouvernement dimanche dernier, 07 décembre 2014. Dans la liste des nouveaux membres du gouvernement, l’on constate la nomination de deux nouveaux ministres en charge du secteur des télécommunications en remplacement de Tryphon Kin Kiey Mulumba, muté au poste de ministre en charge des Relations avec le Parlement.
Ainsi, Thomas Luhaka Losendjola (photo) a été désigné vice-Premier ministre et ministre des Postes, Télécommunications & Nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT&NTIC). Issu des rangs de l’opposition radicale, Thomas Luhaka Losendjola est le secrétaire général du MLC, le parti de Jean-Pierre Bemba. D’après Radio Okapi, Thomas Luhaka Losendjola est un grand habitué des médias, car il produit une émission radio de grande écoute baptisée «Je connais le Congo». Cet ancien président de l’Assemblée nationale congolaise entre mars 2006 et janvier 2007 est titulaire à la fois d’une licence en Sciences politiques et en Droit. La radio onusienne précise qu’il détient également un diplôme d’études approfondies en Droit de l’Université du Panthéon, à Paris.
Il ne sera pas seul dans ce département ministériel, car le deuxième ministre de ce secteur est Enoch Ruberangabo Sebineza. Il a été nommé Vice-ministre des Postes et Télécommunications. Agé de 56 ans, cet ancien président du conseil d’administration de la Société sidérurgique de Maluku (Kinshasa) est le président de l’association culturelle SHIKAMA, un regroupement de la communauté Banyamulenge. Elite de sa province d’origine du Sud-Kivu, il a plusieurs fois été l’un des délégués de la société civile du Sud-Kivu au dialogue inter-congolais, avant de siéger comme député national au Parlement de transition (2003-2006).
Récemment, en octobre 2014, il s’est illustré par un communiqué de presse accusant le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, d’ « attitudes ethnistes du type racial », suite à l’exclusion de Manassé Ruhimbika, membre de la communauté Banyamulenge, d’une réunion visant la paix entre la RD Congo et le Rwanda. Le gouverneur lui avait d’ailleurs répondu en précisant que cette accusation relevait simplement de « propos calomnieux » et qu’il ne pouvait pas se prévaloir le droit d’exclure un membre.
Ce sont donc ces deux personnes, non techniciens des télécoms et au profils très politiques, qui seront chargées de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière des télécommunications et TIC en RD Congo. L’un des principaux défis pour Enoch Ruberangabo Sebineza et Thomas Luhaka Losendjola sera de parvenir à travailler en harmonie sur les différents dossiers de ce secteur.
TIC Mag présente cette semaine les cinq femmes camerounaises sélectionnées pour participer au programme TechWomen qui s’est déroulé aux Etats-Unis pendant quelques semaines.Mordue par le virus des TIC depuis 2011, Dorothée Danedjo fait partie de ces cinq Camerounaises ayant participé au programme TechWomen du 29 septembre 2014 au 5 novembre 2014. Elle se présente aux lecteurs de TIC Mag et partage avec nous son expérience et ses passions.
Qui est Dorothée Danedjo ?
Dorothée Danedjo Fouba est une journaliste multimédia, ingénieure éducateur aux médias et bloggeuse sur les TIC. Journaliste de formation, Dorothée travaille au ministère de la Communication au Cameroun (Inspection générale) et est consultante en communication digitale pour le Centre pour le développement des bonnes pratiques en santé. Elle gère depuis 2011 www.dorotheedanedjo.com, un blog spécialisé sur les questions informatiques et l’utilisation de la technologie pour la communication et les médias sociaux. Elle s’efforce de rendre ces outils plus accessibles aux professionnels, tout en partageant les meilleures techniques et outils multimédia pour les journalistes du monde numérique.
En outre, Dorothée participe à l’organisation du BarCamp Cameroon, une organisation de la société civile web et TIC qui réunit des personnes intéressées par les questions web et informatiques. Elle forme régulièrement les femmes ingénieurs et les jeunes camerounais avec le concours d’Ingenieris Cameroun et enseigne la communication numérique à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC-UY2). Dorothée a remporté quatre prix internationaux pour son travail dans les TIC: Best African ICT Blog 2012&2013 (Meilleur Blog sur les TIC en Afrique 2012), African FOSS Reporter Award 2012 and Finalist 2010 (Prix du meilleur Reportage Africain sur les logiciels libres et Open Source ). Après le programme TechWomen, elle est déjà en lice comme finaliste de l’African Story Challenge 2014, Business and Technology Cycle (Concours histoires d’Afrique, catégorie Business et technologie).
Dorothée est titulaire d’un Master II Professionnel en Ingénierie d’éducation aux medias, d’une maitrise professionnelle en communication et d’un DSTIC (Licence en journalisme).
Vous étiez il y a quelques semaines aux Etats-Unis dans le cadre du programme TechWomen. Comment y êtes-vous arrivée ?
Par voie de concours en ligne. En fait, sur environ 1800 candidatures, j’ai été retenue dans la liste finale de 78 Techwomen Emerging Leaders pour l’année 2014, des femmes issues de 16 pays du monde. En réalité, l’US Department of State en partenariat avec International Institute for Education organise chaque année une compétition de femmes qui s’illustrent dans le domaine des Sciences, des Technologies, de l’Ingénierie et des Mathématiques.
Il fallait démontrer que l’on a une certaine assise nationale voire internationale non seulement dans les TIC appliquées à nos domaines professionnels respectifs, mais également, prouver que nous participons au quotidien à des activités de leadership, d’entreprenariat, de formation et d’encouragement des initiatives des femmes dans le monde. Dans mon cas particulier, mon activisme au sein des communautés web et IT du pays ont été d’un grand atout.
A cela, il faut ajouter mon investissement dans les formations aux outils et logiciels libres et open source à travers mon blog et des événements ponctuels et particulièrement ma pratique du journalisme multimédia et mes nombreux awards.
Comment avez-vous vécu cette expérience ?
Le programme Techwomen est un programme de mentorat, de formation et d’appui aux initiatives des femmes en technologie. Concrètement après les étapes de finales et demi-finale, les Techwomen Emerging Leaders retenues sont placées dans des compagnies de la Californie précisément à la Silicon Valley et à la San Francisco Bay area pour travailler sous l’encadrement d’autres Techwomen, cette fois-là, des Techwomen Professionnal Mentors et des Techwomen Cultural Mentor.
Dans mon cas précis, j’ai eu l’honneur de travailler à Mozilla Corporation, le géant du web libre et open source dans des équipes de management des Communautés Mozilla du Monde entier. Mon travail était également focalisé sur le nouveau produit de Mozilla, la plateforme The Open standard destiné aux journalistes, blogueurs et communicants à travers le monde. J’ai également eu à me familiariser avec de nouveaux outils web, mais aussi à me perfectionner en webmarketing. Au-delà des produits très connus de Mozilla que sont le navigateur Mozilla Firefox et l’outil de gestion de courrier électronique qu’est Mozilla Thunderbird, l’on se rend compte qu’il existe une multitude de produits Mozilla tout aussi intéressants les uns que les autres.
Il était aussi question pour moi de me former davantage en leadership, entreprenariat et innovation au travers de conférences diverses organisées par les entreprises de la Silicon Valley et de la San Francisco Bay area et des officiels de Techwomen program. Pendant tout ce temps, j’ai eu la grâce de connaitre deux femmes dynamiques et merveilleuses: Larissa Shapiro, ma Professional Mentor et Elizabeth Noonan, ma Cultural Mentor qui, il faut le souligner, travaillent toutes les deux à Mozilla Corporation, contrairement aux deux mentors des autres techwomen qui étaient d’entreprises différentes.
Quelles sont les visites, activités ou rencontres qui vous ont le plus marqué aux Etats-Unis dans ce cadre ?
Pendant mon séjour aux Etats-Unis dans le cadre de ce programme, j’ai pu assister à des conférences et des événements à Twitter, Google, Facebook, LinkedIn, Symantec, Junipers Network, Citrix, Meera Kaul Foundation, Mozilla Corporation…J’ai été surtout marquée par l’honneur qui m’a été fait par l’US Department of State d’envoyer à chacune de mes sorties professionnelles soit pour des présentations soit pour des interviews, une équipe de professionnel de media pour rendre compte de mes activités à la Silicon Valley et à la San Francisco Bay Area.
J’ai été aussi agréablement surprise de recevoir dans une liste restreinte de Techwomen des invitations gratuites pour des évènements très couteux et très courus comme TwitterFlight…Il faut le reconnaitre tout le monde n’avait pas le même privilège. Mais, il faut aussi préciser que tout n’était pas que boulot, il y avait aussi de la distraction et des attractions au rendez-vous… J’ai été dans des théâtres et musées, j’ai participé à des soirées dansantes et relaxantes, effectué des excursions et pique-nique et surtout j’ai effectué le déplacement de Los Angeles pour visiter Hollywood et ses places célèbres et New York pour voir la Statue de la Liberté de plus près.
Dorothée Danedjo : “Sincèrement, comment ne pas fonctionner avec les TIC à l’heure actuelle? “
Forte de cette expérience, pourquoi les Africains devraient-ils davantage s’intéresser aux TIC et aux technologies ?
Sincèrement, comment ne pas fonctionner avec les TIC ou les technologies à l’heure actuelle? Impossible. Je vais prendre un exemple simple et dans un domaine que nous Africains comprenons le mieux: la préservation et la promotion de l’héritage culturel et la religion. De plus en plus les Africains se déplacent loin de leur contrée d’origine, vivent dans des cultures différentes des leurs, font des mariages mixtes, mais ont le devoir de préserver et promouvoir leurs culture et langue.
Si nous ne nous lançons pas dans la création des logiciels, des applications ou des sites web d’apprentissage et de vulgarisation de nos langues et traditions, nous sommes voués à la perdition. En réalité, tous les autres peuples se sont inspirés des traditions et cultures ancestrales pour se développer et la technologie leur est utile à ces usages. Au-delà de l’aspect culturel, même le vendeur de manioc au Cameroun peut réussir à réaliser un meilleur chiffre d’affaires en utilisant les TIC et les nouvelles technologies pour se faire non seulement un bon réseau de distribution du manioc, mais également en mettant en place une bonne stratégie de webmarketing autour. Cessons de nous leurrer, que chacun essaie de réfléchir par rapport à son domaine d’activités d’excellence et voit comment utiliser les technologies pour mieux développer le continent.
Quels conseils donnez-vous aux jeunes et aux femmes qui exercent dans le domaine de la technologie ou qui souhaiteraient s’y lancer ?
Première chose: Curiosité. Deuxième chose: Observation et apprentissage. Troisième chose: Innovation et créativité. Quatrième chose: Travail et Marketing. Cinquième chose: Humilité, écoute et ajustement. Si l’on suit ce procédé, l’on est sûr de réussir dans tous les domaines d’activités professionnels. Ma touche personnelle serait de les envoyer tous les jours sur les moteurs de recherche, dans le but de trouver les tutoriels qui conviennent au sujet auquel elles s’intéressent. Sans travail, il n’y a pas de succès possible.
J’ai postulé pour ce programme afin d’avoir une expérience internationale autre que dans les continents africains et européens. Je pense qu’il pourrait être intéressant de partager les expériences individuelles avec chacune des TechWomen sélectionnées. Se confronter et travailler avec les autres femmes du domaine des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques va m’aider à être plus compétitive et plus outillée que je le suis maintenant. À la fin de ce programme, j’espère devenir un bon leader/manager, et pouvoir mieux encourager les jeunes filles et femmes dans ces domaines dans mon pays.
Qu’avez-vous hâte de vivre aux États-Unis?
Plus précisément, j’ai besoin d’apprendre comment les communications numériques et innovantes se produisent et se construisent dans les entreprises américaines. La gestion des médias sociaux, le webjournalisme, le journalisme de données (datajournalisme) et l’informatique pour l’éducation sont des domaines fascinants ou je souhaite augmenter ma connaissance. Je pense que l’apprentissage par la pratique dans certaines structures américaines peut m’aider à être plus professionnelle que je le suis en réalité.
Tout au long de votre carrière, qu’est-ce qui vous a le plus inspiré?
Jésus-Christ est la source d’inspiration dans ma vie, dans toutes les choses que je fais ou entreprends. Cependant, dans ma carrière, les personnes qui m’ont le plus inspirées que je connaisse sont les membres de ma famille (père, mère et frères). Ils sont très déterminés quand ils ont un projet. Ce sont des gens que vous voulez avoir avec vous dans les bons et mauvais moments. J’ai une reconnaissance spéciale pour mon jeune frère Gaétan Izane Fouba, qui m’a aidé à me spécialiser dans les technologies nouvelles.
Le Congolais Vérone Mankou présente sa tablette africaine. “Est-ce vraiment africaine ?”, se sont demandé certaines personnes. Ecoutez sa réponse. Mise en ligne le 3 oct. 2011
Repérer les endroits où la connexion Wifi est disponible au Cameroun et dans les autres pays du monde afin permettre aux utilisateurs de surfer gratuitement. Objectif de OuiFi que présente Gaétan Izane Fouba
NoBakchich donne la possibilité de signaler un acte de corruption (“Demande de tchoko”) sur une procédure administrative, explique son concepteur Hervé Djia. L’informaticien camerounais explique cette application novatrice dans un entretien avec Beaugas-Orain DJOYUM.
La première tablette tactile camerounaise à usage médical pour la transmission des signaux cardiaques. Il permettra à ausculter les patients à distance et transmettre les résultats via le Gsm. Son concepteur Arthur ZANG explique dans un entretien avec Beaugas – Orain DJOYUM de TIC Mag.
NoBakchich donne la possibilité de signaler un acte de corruption (“Demande de tchoko”) sur une procédure administrative, explique son concepteur Hervé Djia. L’informaticien camerounais explique cette application novatrice dans un entretien avec Beaugas-Orain DJOYUM.
Passionnée d’énergies renouvelables et des TIC, Germaine ASHU fait partie des cinq Camerounaises qui ont participé au programme TechWomen qui s’est déroulé aux Etats-Unis du 29 septembre 2014 au 5 novembre 2014. Elle se présente aux lecteurs de TIC Mag et partage avec nous son expérience et ses passions.
Qui est Germaine ASHU ?
Germaine est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en Génie électrique de l’Université maritime régionale d’Accra au Ghana. Elle était la première femme d’avoir obtenu la mention très honorable (First Class honours) en Génie électrique dans cet établissement. Actuellement, elle suit une formation pour l’obtention d’un Masters en Systèmes des énergies renouvelable à l’Ecole nationale supérieure des travaux publics de Yaoundé au Cameroun.
En 2011, Germaine était sélectionnée en qualité de jeune professionnelle du CommonWealth et avait représenté le Cameroun au Forum pour l’Administration et le Management public. Elle a aussi bénéficié et acquis des capacités et connaissances des programmes ITEC 2012 sur le planning et la gestion des réseaux électriques de transport et de distribution offert par l’Etat indien et KOICA 2013 sur la gestion des énergies durables.
Elle travail a Electricity Development Corporation depuis 2010 et occupe le poste de chef de service de Maintenance des réseaux électriques depuis deux ans. L’expérience de travail et les capacités que Germaine a acquises la permettent d’être une force dynamique dans plusieurs projets énergétiques.
Germaine est la présidente fondatrice de l’Association de ressortissants de Saker Baptist College, Batch of ’98, un groupe des jeunes dames engagées pour faire projeter la belle image de leur alma mater et qui entreprennent aussi des actions humanitaires dans les communautés environnantes. Elle est membre de la Synergie des femmes dans le secteur de l’Energie et de l’Eau (SYFEE) à Yaoundé où elle travaille avec des femmes des communautés rurales sensibilisant et éduquant ces dernières en des techniques du développement et de Gestion des ressources de l’Energie et de l’Eau.
Elle est passionnée dans l’encadrement des jeunes filles. Surtout dans le domaine technologique. Germaine espère créer un cabinet de Consulting en énergie solaire qui pourra aider des individus et communautés dans la réalisation des projets solaire.
Pourquoi Germaine s’intéresse-t-elle aux TIC et aux technologies ?
Germaine s’intéresse aux TIC et aux technologies, parce qu’elle croit que le monde entier tourne autour de ces technologies, qui en effet rendent le monde plus intéressant. Elle veut faire partie de cette génération qui mouille le maillot pour sensibiliser les autres générations sur les avantages et l’intérêt des TIC et des Technologies.
Germaine ASHU : « Je veux faire partie de cette génération qui mouille le maillot »
Vous étiez aux Etats-Unis il y a quelques semaines dans le cadre du programme TechWomen. Comment y êtes-vous arrivée ?
J’ai entendu parler de TechWomen pour la première fois par un ami qui avait vu l’opportunité en ligne. Il m’a demandé de postuler et j’ai juste dit OUI pour qu’il me laisse tranquille, puisque cela ne m’intéressait pas. Etant travailleur et étudiante en même temps, je me suis dit que j’avais trop à faire dans ma vie quotidienne et je n’avais pas le temps pour cela. Deux semaines plus tard, oncle au Canada m’envoie un mail sur le même programme et me demande de postuler. Je suis donc allée sur le site web du programme et j’ai lu son contenu. J’ai déposé ma candidature à la date limite. Et finalement, j’ai été retenue.
Comment avez-vous vécu cette expérience ?
Le programme TechWomen consiste au mentorat de 78 femmes provenant des 16 pays d’Afrique et Moyen Orient, dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. Les bénéficiaires sont appariées à des entreprises d’un niveau mondial à Silicon Valley, le hub de la technologie dans le monde. Elles ont chacune un mentor professionnel et un mentor culturel. La mentor professionnelle accompagne la lauréate du programme dans l’atteinte de ses objectifs professionnels et dans la réalisation de son projet final. La mentor culturelle l’aide à s’adapter à son nouvel environnement et à se retrouver.
Pour ma part, j’ai était affecté à la SolarCity Corporation, une entreprise reconnue pour l’exécution des projets solaires. J’ai eu Liz Theurer, une Data engineer, comme mentor professionnelle et Liv Imset, Ingénieur de Génie civil, comme mentor culturel. Apres quatre semaines de stage, j’ai présenté les résultats de mon projet final.
Quelles sont les visites, activités ou rencontres qui vous ont le plus marqué aux Etats-Unis dans ce cadre ?
Parmi les entreprises visitées qui m’ont marqué, je peux citer la visite de TESLA CAR Factory où les voitures sont fabriquées. KQED où j’ai vu un système solaire avec des centaines des panneaux PV. Les magasins de SolarCity Corporation ou encore les entreprises high-tech Google, Citrix, Juniper et autres.
Pourquoi les Africains devraient-ils davantage s’intéresser aux TIC et aux technologies ?
Les africains devraient davantage s’intéresser au TIC et aux Technologies, parce que celles-ci vont nous ouvrir des opportunités de développement. Pour un continent considéré pauvre, un intérêt aux TIC et aux technologies permettra aux Africains de développer des produits et des services pour améliorer le raisonnement, ainsi que le niveau de vie de nos populations.
Quels conseils donnez-vous aux jeunes et aux femmes qui exercent dans le domaine de la technologie ou qui souhaiteraient s’y lancer ?
Je leur demanderai de continuer à travailler très dur et de rester fortes pour que leurs contributions en tant que femmes soient prises en compte. Je leur dirai de ne pas se décourager quand leurs efforts et contributions ne sont pas reconnus, mais de continuer à travailler pour rechercher des solutions aux problèmes du monde. A celles qui souhaiteraient s’y lancer, je dirai de ne plus tarder de faire leur entrée dans le secteur, parce que ce secteur a énormément besoin d’elles et les attends.
Comment doivent procéder les femmes camerounaises qui souhaiteraient elles aussi bénéficier de ce programme TechWomen fait
Elles doivent agir dès que la publicité du programme TECHWOMEN 2015 sera lancée. Entre temps, elles pourront avoir plus d’informations sur le site officiel de www.techwomen.org pour se préparer. L’équipe camerounaise, 2014 TechWomen Emerging Leaders, organisera un forum en janvier 2015 qui regroupera les TechWomen Alumnae ainsi que les TechWomen Prospective où une sensibilisation sera faite et des clarifications seront apportées. La date précise sera communiquée.
TIC Mag présente cette semaine les cinq Camerounaises qui ont participé au programme TechWomen qui s’est tenu aux Etats-Unis durant cinq mois (octobre-novembre 2014). Elles partagent aux lecteurs de TIC Mag l’expérience unique qu’elles ont vécu et les raisons de leur amour pour les TIC et les nouvelles technologies. Second arrêt : Sophie Ngassa.
Qui est Sophie Ngassa ?
Sophie Ngassa est une ingénieure civile et rurale enseignant au GTHS de Bamenda. Elle suit un programme de Master en Gestion des ressources en eau au département de Génie rural de l’Université de Dshang. Je suis également la fondatrice du Centre technique de formation professionnelle et de l’entrepreneuriat des jeunes (CYEED). Je fais partie de la cuvée 2014 des TechWomen et j’aspire à devenir une entrepreneure sociale.
Pourquoi êtes-vous intéressée par les TIC et les technologies ?
Je suis très passionnée par les TIC et les technologies, parce qu’elles permettent de résoudre les problèmes de tous les jours pour nous rendre la vie facile. C’est mon désir d’être reconnue comme une femme leader dans la promotion des nouvelles technologies. Je tiens également à être à l’avant-garde des innovations qui auront un impact sur notre société.
Vous étiez récemment aux Etats-Unis dans le cadre du programme TechWomen. Comment y êtes-vous arrivée ?
C’est une amie qui connaît mon potentiel et mes objectifs qui m’a fait connaître le programme TechWomen. Elle a donc décidé de partager cette information avec moi. Et en 2014, j’ai postulé et j’ai été présélectionnée pour une interview à l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun. Ce qui s’est bien passé pour moi et pour quatre autres Camerounaises. En Octobre, nous avons participé à ce programme de cinq semaines avec succès. A présent, nous sommes de retour pour partager et transmettre à nos compatriotes l’expérience que nous avons vécue.
Et quelle est cette expérience ?
Déjà, le programme TechWomen est une initiative du Bureau des Affaires éducatives et culturelles du département d’Etat américain. Il réunit, connecte et soutient la prochaine génération de femmes leaders en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) d’Afrique, d’Asie centrale et du Moyen-Orient. Le programme fournit à ces femmes l’accès et les opportunités nécessaires pour progresser dans leur carrière, poursuivre leurs rêves et inspirer les femmes et les filles de leurs communautés.
L’expérience TechWomen change réellement la vie. J’ai réalisé que les technologies donnent de la vie à tout. Que ce soit dans le domaine du commerce, des banques, de la santé, de la gestion du temps, etc. A la Silicon Valley, des idées brillantes naissent et sont mises en œuvre pour rendre la vie facile. J’ai eu une grande et incroyable expérience de mentorat, car j’ai été inspirée par deux mentors qui étaient là pour me coacher sur mon chemin vers le succès. Ce programme m’a ouvert une large porte, spécialement en raison des événements de réseautage auxquels j’ai participé. Cela a été un tremplin pour faire révéler les potentiels cachés en moi. Il y avait aussi beaucoup de plaisirs et d’amusements après un travail bien fait.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué aux Etats-Unis ?
L’expérience la plus incroyable a été de voir le haut niveau d’utilisation de la technologie dans toutes les activités de la vie. Les idées innovantes sont créées pour résoudre des problèmes et un esprit d’entreprise anime l’économie.
Pourquoi les Africains devraient-ils davantage s’intéresser aux TIC et aux technologies ?
Les Africains doivent développer de l’intérêt pour les TIC et les technologies, parce que les emplois dans ces domaines augmentent de plus en plus et confèrent des revenus les plus importants.
Le processus d’écriture d’un logiciel est essentiel pour résoudre les problèmes, économiser du temps et de l’énergie. Il y a une excitation dans l’expression de la créativité et de l’innovation.
Il y a aussi beaucoup de postes vacants et de nombreuses possibilités dans le domaine des TIC.
Quels conseils donnez-vous aux jeunes et aux femmes qui exercent dans le domaine de la technologie ou qui souhaiteraient s’y lancer ?
Mon conseil aux jeunes femmes et filles de ce domaine et celles qui aspirent à le rejoindre est que la technologie offre plus de croissance et plus de possibilités. Par conséquent, vous devez être inspirées par un modèle qui vous incitera à devenir la personne que vous voulez être. Il y a beaucoup de femmes avec des compétences de conception, de gestion et de sécurisation des systèmes informatiques. Je crois que c’est un choix de carrière stimulant pour les femmes, parce que vous devenez « un créatif et solutionneur de problèmes ».
TIC Mag présente cette semaine les cinq femmes camerounaises sélectionnées pour participer au programme TechWomen qui s’est déroulé aux Etats-Unis pendant quelques semaines. Elles partageront avec les lecteurs de TIC Mag l’expérience unique qu’elles ont vécu et leur amour pour les TIC. Premier arrêt : Beatrice Kepseu.
Qui est Marthe Beatrice Kepseu ?
Marthe Beatrice KEPSEU sort graduée en tant que Ingénieur Génie électrique de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé en 1998. Apres l’obtention de son diplôme en tant que seconde major de sa promotion, elle est recrutée comme Ingénieur de Télécommunications chez Camtel Mobile en 1999. Elle rejoint ensuite MTN Cameroon en 2000 lors du rachat de Camtel Mobile par Celle-ci. Elle a gravie les échelons dans le département technique pendant ces 14 années, d’ingénieur de commutation au poste de directrice des Operations et Maintenance du réseau de MTN Cameroon. Elle a participée a l’implantation et la croissance du premier abonné aux sept millions d’abonnés. Forte de ses connaissances techniques, s’ajoute aussi des connaissances managériales acquises pendant des années d’expérience et des formations. Elle les a mise en application pour des résultats tant pour le développement et au succès des personnes que celui de la société. Elle est actuellement directrice du département de Télécommunications et d’Energie chez INET Consulting ou elle gère les projets de déploiement, d’installation des équipements et de sous-traitance des services Télécommunication et Energie. Marthe Beatrice, âgée de 39 ans est une épouse épanouie et mère de 04 enfants.
Pourquoi et comment avez-vous commencé à vous intéresser aux TIC et aux technologies ?
Lors de la coupe du monde de 1982, j’ai été impressionnée en observant un match de football à la télévision pour la première fois. Voir ces footballeurs en face de moi avait été quelque chose de magique, car toute petite, je ne comprenais pas comment cela était possible. J’ai alors à cette époque décidé de comprendre la technologie et de me l’approprier. J’aime la technologie, car elle permet d’améliorer le monde dans lequel nous vivons. Grâce à la technologie, aux TIC et à l’Internet, nous avons accès aux connaissances, aux informations, aux applications qui améliorent notre quotidien, aux réseaux sociaux qui permettent une liberté de communication entre les peuples, une liberté d’opinion… Avec le développement des technologies et des TIC, nous observons une amélioration au niveau de la santé, du transport des personnes et des biens, tout ceci concourant au bien être de l’humanité.
Vous étiez récemment aux Etats-Unis dans le cadre du programme TechWomen. Comment y êtes vous arrivée ?
J’ai eu l’information de l’existence de ce programme grâce à un mail envoyé par une Polytechnicienne qui avait participé au même programme en 2013. Dès lors, je me suis informé sur Internet et j’ai rassemblé toutes les informations pour postuler à ce programme. Tout se passe sur Internet. Je me suis connectée et j’ai rempli les différentes questions. Forte était ma joie de recevoir, plus de quatre mois plus tard, la bonne nouvelle selon laquelle j’avais été présélectionnée pour le programme. Nous devions encore passé des interviews à l’ambassade des Etats unis à Yaoundé, dernière étape du concours. L’interview s’est bien passée et j’ai été choisie parmi les ‘’ Woman Emerging Leader’’ pour représenter le Cameroun à San Francisco – Silicon Valley USA.
Comment avez-vous vécu cette expérience et en quoi consiste ce programme TechWomen ?
Le programme Techwomen a été créé en 2010 sous l’initiative d’Hillary Cliton, alors Secrétaire d’Etat. Techwomen amène des femmes leaders dans la science, la technologie, ingénierie et des mathématiques (TIGE) de l’Afrique et du Moyen Orient ensemble avec leurs homologues professionnels aux Etats Unis pour un mentorat et un programme d’échange. Pendant le programme, les femmes leaders s’engagent dans des mentorats à travailler sur des projets dans des entreprises dans la baie de San Fancisco et de la Silicon Valley ’’Le berceau de la technologie’’. Elles participent aux ateliers de développement personnel, aux réunions de ‘’networking ‘’et aux événements spéciaux. Nous étions cette année au total 78 femmes leaders de 16 pays : Algérie, Cameroun, Egypte, Jordanie, Kenya, Liban, Libye, Maroc, Nigeria, les territoires Palestiniens, Rwanda, Sierra Leone, l’Afrique du Sud, Tunisie, Yemen et le Zimbabwe. Le Cameroun avait une représentation de 05 femmes leaders.
C’est une expérience unique dans la vie de quelqu’un qui aime et travaille dans la technologie, car c’est une occasion de découvrir le monde du travail, d’y travailler, de découvrir la région et surtout d’essayer de comprendre les secrets de réussite de ces grandes multinationales dans le domaine des TICs. (Twitter, Google, Juniper, Linkedin, Facebook, Mozilla, Symantec,….).C’est un programme très enrichissant qui permet de se développer sur le plan professionnel, culturel et d’améliorer ses connaissances de management et de leadership.
Quelles sont les visites, activités ou rencontres qui vous ont le plus marqué aux Etats-Unis dans ce cadre ?
J’ai eu l’honneur de travailler à Twitter pendant cette période. Ce fut une expérience enrichissante et unique pour moi. Travailler chez un géant des TIC et découvrir comment l’organisation, l’ambiance, l’esprit d’innovation qui y règne t’amène à comprendre en partie pourquoi ils réussissent dans le monde entier. Ce fut une expérience mémorable au cours de laquelle j’ai appris beaucoup de choses sur le plan technique. J’ai eu à toucher du doigt et à comprendre les nouvelles techniques de pointe implémentées par Twitter pour le management de ses centres de données. J’ai eu l’occasion de visiter beaucoup de sociétés tels que : Juniper, Symantec, Mozilla, Citrix, Google, Facebook, Auto Desk, Pacific Energy Center… Ces géants des TICS ont une chose en commun, c’est l’environnement de travail propice à l’innovation, à l’épanouissement, au développement de l’employé et pour une recherche perpétuelle de l’excellence.
Une des découvertes intéressante fut lors de la visite du PACIFIC Energy Center : Centre de recherche en énergie de San Francisco où j’ai eu l’opportunité de pénétrer dans une salle où l’atmosphère et le ciel ont été simulés en vue de l’étude sur l’impact de la pénétration des rayons solaires dans les habitations.
Personnellement, j’ai eu le privilège de découvrir sur le plan culturel l’opéra et la symphonie musicale, de découvrir Hollywood et de visiter ‘’Universal Studios’’ (Los Angeles). J’ai aussi visité le Musée de l’académie de science et d’y découvrir une exposition sur l’évolution de la race humaine.
L’un des volets de ce programme est l’aspect’’ Mentoring’’, ce fut une révélation de découvrir tout un réseau de ‘’Mentoring ‘’bien développé aux Etats Unis qui gagnerait à être également mis en œuvre au Cameroun. Chacune avait un mentor professionnel et un mentor culturel. Deux femmes avec lesquelles une grande amitié est née et qui continuera au delà du programme. Nous avons eu des rencontres avec beaucoup d’associations américaines qui soutiennent les femmes, les encourage à s’engager dans le domaine de la science, la technologie, ingénierie et des mathématiques (TIGE), qui militent pour leur droits…
Pourquoi les Africains devraient-ils davantage s’intéresser aux TIC et aux technologies ?
Le développement économique dépend en partie du développement de la science et de la technologie. Le fossé scientifique et technologique entre l’Afrique et le reste du monde n’a fait que s’accroître au fil des ans. Selon certains économistes, ce fossé grandissant est en partie responsable du sous-développement du continent. Les Africains gagneraient à s’y intéresser davantage pour pourvoir développer leur pays. En janvier 2007, lors d’un sommet de l’Union africaine, les chefs d’Etats ont demandé à tous les pays de l’UA de consacrer, d’ici 2020, au moins 1% de leur produit intérieur brut à la recherche et au développement. Ils se sont aussi engagés à revitaliser les universités africaines et à promouvoir l’étude de la science et de la technologie chez les jeunes.
L’amélioration de la qualité de vie dans les pays Africains dépend de l’évolution de leur industrie et des techniques d’information. Nous devons aussi nous engager à maitriser la technologie et les TIC pour être maitre de notre développement et ne plus dépendre des pays développés.
Quels conseils donnez-vous aux jeunes et aux femmes qui exercent dans le domaine de la technologie ou qui souhaiteraient s’y lancer ?
Je voudrais premièrement féliciter toutes les femmes qui travaillent déjà dans le domaine de la technologie et les encourager d’aller de l’avant, de continuer à travailler dur, d’être et de demeurer les meilleures dans leur domaine. Et surtout d’encourager les jeunes filles à embrasser comme elles ce monde merveilleux de découverte et de connaissances. Deuxièmement, en ce qui concerne les jeunes filles, je les encourage à se lancer dans le domaine de la technologie, car c’est un monde riche de connaissances nouvelles, un monde où elles pourront découvrir le mystère de la vie et des choses ; un monde plein de joie et d’expériences comme le programme Techwomen qui nous a amené à la ‘’SILICON VALLEY’’, parce que nous sommes des femmes leader dans un domaine de la technologie. La population des femmes au Cameroun est supérieure à celle des hommes, notre pays a besoin de toutes ses vaillantes filles pour le construire avec elles les grands chantiers structurants qui sont planifiés. Soyez donc et faites partie de celles qui participeront au développement industriel du Cameroun. Nous nous sommes engagées avec les autres ‘’Techwomen Emerging Leader 2014’’ à œuvrer encore pour encourager et soutenir les jeunes filles désireuses de se lancer dans le domaine technologie. Elles peuvent compter sur notre soutien et notre support.
La présidente du comité d’organisation des Infinity High Tech Days organisés à Douala le 22 novembre 2014 revient sur les grands moments de cette rencontre organisée par l’association Infinity Space, un regroupement des jeunes de la Faculté de Génie industriel de l’Université de Douala au Cameroun. C’est quoi les Infinity High Tech Days ?
Infinity High Tech Days est une journée de promotion de l’innovation technologique en milieu étudiant. Toutes les activités de cette journée (présentation de projets, conférence, ateliers, espaces startup et bien d’autres) qui en est à sa troisième édition sont axées autour d’un seul et même thème : « Un Etudiant – un projet – un entrepreneur ». Quel a été le principal temps fort qui aura marqué cette journée ?
Mon attention a été particulièrement retenue lors de la présentation du séchoir solaire de cacao présentée en deuxième partie de la journée. Pourquoi cela était-il intéressant ? Tout simplement parce qu’après la présentation du prototype, séance tenante, on a lancé le fonctionnement du système. Et là, on a assisté à un standing ovation de la salle. Le public et les participants ont applaudi et sont venus tester et apprécier l’effectivité de la prouesse réalisée. Le fait marquant, bien au-delà des acclamations, reste cette communion établie avec les participants. Et ce durant la quasi-totalité des articulations. Ce rendez-vous annuel que nous avons mis en place reste un excellent moment de partage initié pour tous ceux-là qui veulent donner de la valeur à leurs idées. Peut-on donc conclure que les Infinity High Tech Days ont atteint les objectifs fixés ?
Tout d’abord, l’objectif recherché des Infinity High Tech Days repose sur plusieurs points. Nous voulons d’abord établir une interface de communication et de partage afin de favoriser l’innovation par les échanges croisés. Ensuite, nous voulons valoriser les réalisations et initiatives des jeunes, susciter la prise d’initiative en milieu étudiant, mais aussi donner des outils nécessaires à la valorisation des compétences et au développement et à l’accompagnement des projets. A la question de savoir si les Infinity High Tech Days ont atteint les objectifs fixés, je répondrai oui et non. Oui, parce que l’établissement d’une interface réelle est amorcé et continuera à s’étendre. Non, parce que la limite principale reste encore cette implication maximale des entreprises locales, point sur lequel nous continuons de travailler. Nous sommes convaincus qu’il y aura une amélioration au cours des prochaines éditions. Le prochain rendez-vous des Infinity High Tech Days est prévu en novembre 2015. Qui étaient les participants à cette édition ?
Cette journée a ciblé divers types de participants. Des étudiants venant de toutes écoles de formation technique et managériale, des incubateurs, des promoteurs d’évènements, des startups, des PME et PMI, des associations et organisations gouvernementales ou non et tous ceux qui sont intéressés à accompagner les projets et à favoriser l’innovation pour le développement local. Entretien réalisé par TIC Mag A lire aussi : High tech : le Top 10 des applications mobiles africaines
La Directrice des Programmes de BSF explique les enjeux de l’expérimentation de la Khan Academy au Cameroun.
Le Clac et BSF viennent de présenter les résultats du programme d’éducation numérique basé sur le modèle de la Khan Academy. Quelles sont les principales informations à retenir de la restitution ?
Les principales informations sont que la Khan Academy est un outil qui peut effectivement avoir un impact positif dans l’apprentissage des différentes sciences de mathématiques d’un point de vue adapté aux élèves, et en ayant un rôle très important de médiation avec le professeur.
La deuxièmement information à retenir c’est que, même en dehors des institutions éducatives, on peut continuer à donner un soutien aux élèves dans des endroits comme le Clac de Yaoundé, pour qu’ils puissent effectivement avoir un complément à tout le travail que font les ministères en charge de l’éducation nationale.
Quelle a été le rôle de la Bibliothèque sans frontière (BSF) dans ce programme ?
BSF a traduit toute la Khan Academy en français, pour permettre à toutes les personnes qui parlent français dans le monde d’avoir accès aux contenus de la Khan Academy pour améliorer leur système éducatif ou leur niveau d’éducation. Ensuite, BSF a construit tout le projet d’expérimentation de la Khan Academy ici au Cameroun avec le Clac Yaoundé. Et c’est BSF qui a créé tout le protocole d’évaluation, qui a créé tous les exercices et qui a conçu toute la façon de faire le projet avec le Clac de Yaoundé.
Au cours de la phase pilote, on a observé que tous les contenus étaient concentrés sur les classes de CM1 et CM2. Pourtant, dans le système éducatif camerounais, on constate que les classes de 4e, 3e, et Première, restent essentielles pour la formation scolaire d’un élève. Avez-vous pensé à cela ?
Ce que nous avons vu aujourd’hui c’est un peu comme la pointe de l’Iceberg. C’est uniquement une partie de tous les contenus que nous avons dans la Khan Academy. Il y a des contenus qui sont valables pour les différents niveaux. Ceci dit, nous travaillons sur des possibilités d’accroitre beaucoup plus les contenus.
Là nous avons présenté la version numéro 1 de la Khan Academy. Notre idéal c’est d’arriver à une version dans laquelle il y a tous les contenus.
Au-delà du programme d’éducation numérique, il y a votre domaine de prédilection, la bibliothèque numérique. En dehors du Clac, avez-vous d’autres projets en cours ou en étude au Cameroun ?
Actuellement, nous avons développé des axes de travail assez intéressants sur l’éducation numérique, mais aussi, nous concevons de plus en plus de centres come celui-ci. Pour en faire des portes d’ouverture pour l’accès à l’information, et l’éducation pour le développement des TIC.
Pour le moment, le Clac est notre partenaire principal au Cameroun. A partir de 2015, nous allons commencer un programme de soutien aux bibliothécaires au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Ce programme veut être une offre de formations de renforcement des capacités des bibliothécaires et aussi de leadership au sein des bibliothèques au Cameroun et dans les deux autres pays.
Il est monté avec le soutien de la Fondation Bill Gates, actuellement, nous commençons seulement à identifier les partenaires qui seront associés à cela.
Le Centre de lecture et d’animation culturelle (Clac) a présenté les résultats du programme d’éducation numérique basé sur la méthode de la Khan Academy. Parmi les points saillants, on retient qu’entre octobre 2013 et octobre 2014, l’encadrement de 257 élèves du CM1 et du CM2 a permis d’enregistrer une augmentation de 2,8 pt/20 par élève, soit une moyenne de 13,8% de progression en mathématique.
Quatre écoles ont été sélectionnées pour prendre part à l’expérimentation de cette première phase pilote du programme Khan Academy. Il s’agit de l’Ecole Publique d’Essos, de l’Ecole privée Canne et Coussinet, de l’Ecole Publique les Alouettes, et l’Ecole Les Grillons.
« Le résumé de l’expérimentation montre bien que la méthode Khan Academy est une méthode innovante et qui a un impact réel sur les élèves. Parce qu’on a vu une progression (scientifiquement faite) de + 14% du niveau des élèves qui ont pris part à la Khan Academy », a déclaré Charles Kamdem Poeghela, Directeur du Clac de Yaoundé et Coordonnateur du projet.
Pour la mise en place du projet Khan Academy au Cameroun, la Fondation Orange a apporté une contribution de près de 30,5 millions de FCFA. Outre le Cameroun, la Fondation Orange a également participé, à hauteur de plus de 30 millions de FCFA à un projet similaire en France, a-t-on appris de Anne-Marie Booh, Secrétaire générale de la Fondation Orange Cameroun.
Le projet Khan Academy est un projet d’éducation numérique innovant, qui vise à aider les élèves du CM2 à mieux comprendre les mathématiques. Ce projet se fait en partenariat avec Bibliothèques Sans Frontières (BSF).
Bibliothèque sans frontières est une organisation qui donne un soutien aux bibliothèques et aux Centres culturels et à toutes les expériences et initiatives qui veulent promouvoir l’accès à l’information, à l’éducation et à la culture.
Alors que le Cameroun est entré, le 21 novembre 2014, dans le nouveau plan de numérotation téléphonique à 9 chiffres, certaines entreprises mettent des applications pour permettre aux abonnés de convertir facilement leurs numéros. C’est le cas de l’application Contacts Converter CMR, une application proposée par les jeunes camerounais Henvino Diffo et Rodrigue Taponno.
L’application qui est compatible avec les numéros de tous les opérateurs de téléphonie mobile opérant sur le marché camerounais (MTN,Orange,Camtel et Nexttel), permet, comme son nom l’indique, de convertir les contacts (numéros de téléphone) camerounais vers la nouvelle numérotation de téléphonie mobile en quelques minutes.
Contact Converter CMR pèse 1,9Mb. Elle est disponible uniquement sur les téléphones androïdes (version 2.2), mais aussi sur les versions androïde précédentes.
Sur le forum des utilisateurs ouvert dans l’application Google Store, certains utilisateurs montrent leur satisfaction. « Galaxy Grand Duos. Pas mal comme application. Faite par les Camerounais en plus. Chapeau les gars », a par exemple écrit un utilisateur signant sous le pseudonyme Joe Fofie.
D’autres par contre, accusent la lenteur dans la mise à jour. C’est le cas par exemple de l’utilisateur surnommé Fabrice Moscovish pour qui l’application est « Super Lente. J’ai juste 200 numéros mais ça met des plombs pour y arriver. Je suis déjà à 20 minutes et toujours, à la maison j’aurais déjà fini ».
La Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) est à la recherche d’un consultant pour la fourniture et la mise en place d’un progiciel bancaire intégré, vient d’annoncer Adoum Mahamat Sarwal, Coordonnateur Projet de renforcement des capacités des institutions régionales de la Cemac.
Ce progiciel bancaire intégré va être destiné à la composante BDEAC du projet. Les offres attendues devraient intégrer 5 sous-systèmes : Core Banking, contrôle de gestion et comptabilité analytique, risques de crédit, et risques opérationnels.
Les détails du dossier sont disponibles à l’Unité de gestion des réformes des institutions financières (Ugruf), située à l’avenue Monseigneur Vogt, ou en appelant les numéros : 222 23 40 30.
La date limite de dépôt des dossiers a été arrêtée au 13 janvier 2015 à 12 heures.
Un progiciel est un logiciel applicatif générique prévu pour répondre à des besoins ordinaires. Il est constitué de programmes, de services, de supports de manipulation d’informations (bordereaux, langages, etc.) et d’une documentation, conçu pour réaliser des traitements informatiques standards.
L’opérateur de téléphonie mobile Orange a accordé, le 21 octobre 2014 dernier, un don d’une valeur de 19 millions de FCFA à l’association « Main dans la main », une association spécialisée dans la prise en charge des orphelins, basée à Bonamoussadi, dans la ville de Douala.
Ce don de 19 millions de FCFA est la dernière phase d’un programme de financement de 55,5 millions de FCFA lancé par Orange Cameroun. Avant ce don, l’association « Main dans la main » avait déjà reçu deux financements : de 20 millions de FCFA dans un premier temps, puis de 16,5 millions de FCFA.
Il s’agissait pour Orange, de rendre le fonctionnement de l’association entièrement autonome, en contribuant à la construction d’un bâtiment comprenant des bureaux, des magasins, des salles de classe, une salle d’exposition, des sanitaires, une chapelle et un rez-de-chaussée. Le chèque de 19 millions de FCFA a été remis par Samuel Ngondi, directeur des relations institutionnelles chez Orange Cameroun.
« Il y a des circonstances où même les paroles ne peuvent pas traduire ce qu’on ressent », a expliqué Marie Nomo Messina, promotrice de l’association « Main dans la main », dans les colonnes de Le Quotidien de l’Economie.
Dans un appel à manifestation rendu public ce jour, 18 novembre 2014, l’organisation internationale humanitaire de développement communautaire Plan Cameroun annonce être à la recherche d’un consultant pour la fourniture du logiciel comptable Sage Saari ligne 100 (avec licence).
Le logiciel recherché par la direction de Plan Cameroun, unité des Programmes de Biteng, va être utilisé pour la facilitation et la mise en œuvre du Projet d’appui à l’éducation des filles de l’arrondissement de Yaoundé II, dans la région du Centre.
Notamment à l’Association des femmes Haoussa pour le développement (AFHADEV), un partenaire de Plan Cameroun dans la mise en œuvre de ce projet d’appui à l’éducation des filles de l’arrondissement de Yaoundé II.
Le prestataire de services sélectionné à l’issue de l’opération d’évaluation des offres va notamment s’atteler à l’installation du logiciel, mais aussi à la formation du personnel affecté à la comptabilité à l’utilisation de cet outil de gestion.
Les offres financières et techniques pour l’exécution de ladite activité sont attendues au plus tard le 28 novembre 2014 au siège de Plan Cameroun, sis au quartier Nkomo. Elles devront être déposées dans une enveloppe scellée, à l’intention du Directeur régional de Plan Cameroun, Unité des programmes de Biteng.
Les renseignements supplémentaires peuvent être obtenus au bureau régional de Plan Cameroun, au quartier Nkomo, à 300m du dispensaire.