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Numérisation : les quatre vérités de Moulay Hafid Elalamy : « Faites différemment ! Ne faites pas comme le Maroc »

(TIC Mag) – C’est un langage de vérité qu’a tenu Moulay Hafid Elalamy, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, aux différents participants de la deuxième édition du Salon international des TIC baptisée Africa IT Expo (AITEX) qui s’est tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Casablanca au Maroc.

Le 27 septembre, à l’ouverture de cet événement organisé par la Fédération marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) et placé sous le haut patronage de sa Majesté le Roi Mohamed VI, le ministre a indiqué que le Maroc n’avait pas encore suffisamment exploité son potentiel en matière du numérique. Il invitait par la même occasion les différentes délégations des pays africains invités (Nigéria, Cameroun, Bénin, Gabon, Burkina Faso, Mali, Côte d’Ivoire) à prendre résolument le train du numérique… en ne suivant pas l’exemple du Maroc. « Chers amis du continent, vous voyez que nous travaillons ouvertement. Ce sont les autocritiques qu’il faut se faire. Et je vous le dis, le Maroc n’a pas bénéficié pleinement de tout son potentiel. Il ne faut pas faire comme nous. Il faut faire différemment… Mais, croyez-moi, nous avons pris conscience du retard, nous allons accélérer », a-t-il reconnu au terme de son explication. Ceci sous les applaudissements de l’assistance.

L’incrémental ne fonctionne pas

En effet, le ministre Moulay Hafid Elalamy a expliqué à l’assistance que Sa Majesté le Roi Mohammed VI fait du numérique sa véritable priorité et l’un des outils de développement du royaume. « En mars 2013 déjà, lors du Symposium du Maroc dans la société globale de l’information et du savoir, Sa Majesté le Roi faisait déjà part de sa volonté de digitalisation et de numérisation du Maroc. Concernant la digitalisation, le Maroc n’a pas profité véritablement de son potentiel. L’Etat marocain a été un peu timide. Nous avons des capacités très largement au-dessus de ce que nous avons été capable de réaliser. Nous avons voulu faire souvent de l’incrémental dans un secteur où il faut totalement faire un changement de paradigme. On ne peut pas faire de l’incrémental dans un secteur aussi dynamique que le numérique. Nous sommes un peu au bord de la piscine, mais on met à peine les orteils dans le digital. Il faut vraiment y plonger. Nous sommes capables de faire bien mieux que cela », a-t-il reconnu.

Au Salon AITEX, Léon Juste Ibombo salue la volonté du gouvernement marocain à mettre en avant l’expertise africaine
Des ministres en charge du Numérique et des invités de marque au Salon AITEX 2017.

Occasion pour le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulsay Hafid Elalamy, de lancer un appel à l’endroit des acteurs marocains et africains des TIC. Un appel pour l’accélération de la digitalisation des services étatiques. « Quand je dis qu’il faut prendre le train de la digitalisation, il ne s’agit plus d’informatiser les petits services. Il faut voir ce qui se passera demain. Nous sommes à l’ère du Big data, de blockchain, d’objets connectés et pleins de choses complètement nouvelles pour des has been comme moi, c’est de tout cela dont il s’agit aujourd’hui. C’est un changement radical du monde qui nous entoure. Une grande partie des métiers de demain n’existent pas aujourd’hui. C’est cette digitalisation qui va transformer le monde et nous avons le choix : soit d’être consommateurs de cette révolution numérique, soit d’être acteur. Pour l’instant, soyons clair, nous sommes en grande partie consommateurs de cette technologie. Nous commençons à peine un début de participation à cette transformation digitale », précise le ministre.

Donner des moyens aux jeunes

Autre appel lancé par le ministre, la collaboration Sud-Sud dans le partage d’expériences et de compétences, mais aussi la collaboration avec les partenaires de l’occident prêts à proposer des solutions aux problèmes numériques africains.

Selon Moulay Hafid Elalamy, aujourd’hui, l’accélération des progrès technologiques et les innovations numériques transforment radicalement la vie des citoyens et des entreprises. Il constate qu’Aujourd’hui des véhicules circulent au Maroc sans conducteurs, que les évolutions qu’ils  imaginaient farfelues il y a quelques temps encore sont désormais disponible au Maroc. Pour accélérer les choses, il admet qu’il faut offrir à la jeunesse, plus sensible et réceptive aux nouveautés, un terreau fertile à l’innovation. « Il faut rapidement libérer les énergies. Mettons-nous au travail. Nous avons suffisamment perdu du temps. Il faut changer de posture et de vitesse », conclut-il.

Par Beaugas Orain Djoyum à Casablanca


Cet article fait partie du Dossier spécial : AITEX 2017 : Le Maroc met en exergue l’innovation numérique africaine. Les textes du dossier :

Salon Aitex 2017 : Le Cameroun et le Nigéria en vitrine

Numérisation : les quatre vérités de Moulay Hafid Elalamy : « Faites différemment ! Ne faites pas comme le Maroc »

Au Salon AITEX, Léon Juste Ibombo salue la volonté du gouvernement marocain à mettre en avant l’expertise africaine

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TIC Mag et ICT Media STRATEGIES présents au Salon AITEX à Casablanca au Maroc

Au Salon AITEX, Léon Juste Ibombo salue la volonté du gouvernement marocain à mettre en avant l’expertise africaine

(TIC Mag) – Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique du Congo Brazza, Léon Juste Ibombo, a participé à la deuxième édition du Salon international des TIC baptisée Africa IT Expo (AITEX) qui s’est tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Casablanca au Maroc. Si AITEX a été une tribune pour le ministre congolais pour vendre les atouts et les avancées du Congo en matière du numérique, Léon Juste Ibombo a également profité de la tribune qui lui a été offerte pour saluer les efforts du gouvernement marocain à mettre ensemble les compétences de l’Afrique pour une meilleure coopération Sud-Sud.

« Je suis très heureux de constater la volonté du gouvernement marocain, à travers sa stratégie Maroc Digital 2020, de mettre en avant l’expertise, le savoir-faire, les innovations et l’écosystème IT en Afrique pour aboutir à des projets panafricains créateurs de richesses pour les entreprises marocaines et africaines », a déclaré le ministre. Africa It Expo 2017 a, d’après lui, proposé aux participants, une véritable plateforme d’échanges et de partage d’expériences qui permettront d’améliorer les organisations africaines et apporteront une réelle valeur ajoutée à travers les retours d’expériences et les partenariats engagés.

La délégation congolaise conduite par Léon Juste Ibombo au terme de leur rencontre B2B avec Saloua Karkri-Belkeziz, la présidente de l’APEBI

Parlant des avancées du Congo en matière des TIC, Léon Juste Ibombo a indiqué que, sous l’impulsion du Président de la République, Dénis Sassou Nguesso, le Congo est engagé dans de nombreux projets en vue de son arrimage au développement numérique. Parmi ces projets, il cite entre autres le projet de construction des datacenters nationaux, la mise en place progressive de l’e-gov, le déploiement des infrastructures numériques avec le projet de couverture nationale en réseaux de télécommunications et fibre optique). « Mesdames et Messieurs, je puis vous rassurer, nous sommes dans la bonne voie. La voie de l’innovation et du progrès », s’en vante-t-il.

Décoller avec le Maroc

D’après le ministre, tous les pays africains gagneraient à accorder une place de choix au numérique, car son apport dans le développement dépasse « largement » le seul seuil économique. Pour lui, « l’essor de nouveaux réseaux d’information et de communication engendre des progrès socio-culturels et politiques. C’est la raison pour laquelle la mise en œuvre de ces technologies, requiert une stratégie nationale ».


La présidente de l’APEBI, Saloua Karkri-Belkeziz, elle, se félicite de la présence du ministre Léon Juste Ibombo au salon AITEX. « Cela fait plaisir de voir le ministre congolais partager avec nous ce message de fraicheur. Avec le Congo, nous entendons faire un échange d’expériences et avec le Congo, nous allons décoller ensemble », indique-t-elle.

En rappel, le Salon AITEX est organisé par la Fédération marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI). Il est organisé sous le haut patronage de sa Majesté le Roi Mohamed VI et placé sous l’égide du ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique.

En trois jours de conférences, ateliers et expositions, le Salon AITEX ambitionne de donner aux décideurs africains une plateforme globale des services et produits du secteur des TIC et promouvoir le développement des solutions innovantes du secteur des TIC à l’échelle continentale. Africa IT Expo propose ainsi une exposition autour de solutions innovantes, réunit les entreprises, les associations et les institutions marocaines, africaines et internationales du secteur des TIC.

Par ailleurs, AITEX offre toujours une plateforme de networking pour des rendez-vous B2B afin de favoriser les partenariats Sud/Sud et Nord/Sud.

Par TIC Mag


Cet article fait partie du Dossier spécial : AITEX 2017 : Le Maroc met en exergue l’innovation numérique africaine. Les textes du dossier :

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TIC Mag et ICT Media STRATEGIES présents au Salon AITEX à Casablanca au Maroc

Vodafone Cameroon travaille à restaurer ses services

(Vodafone – Douala, le 15 Septembre 2017) – A la suite d’une notification de l’Agence de Régulation des Télécommunications, Vodafone Cameroon a arrêté ses services Internet dans la nuit du 14 Septembre 2017 et ceci jusqu’à nouvel ordre.

Vodafone Cameroon présente ses sincères excuses à ses fidèles abonnés pour le désagrément engendré par cette rupture et rassure tous ses clients et partenaires affectés qu’elle met tout œuvre pour restaurer le service dans les meilleurs délais possibles.

Vodafone Cameroon est exploitée par Afrimax dans le cadre d’un accord de marché partenaire avec le groupe Vodafone. Depuis le lancement en Septembre 2016, Vodafone Cameroon s’est engagée dans le développement du marché des télécommunications au Cameroun, créant ainsi des opportunités pour les personnes qui y travaillent et qui bénéficient des services mobiles avancés.

A date, Vodafone Cameroon a reversé 3 milliards de francs CFA à l’Etat du Cameroun dont 2 milliards aux titres de droits et taxes et 1 milliard de CFA au titre de frais de régulation. Vodafone Cameroon emploie directement 116 personnes et a créé 1055 emplois indirects. Plus de la moitié des travailleurs est constituée de jeunes diplômés.

A propos de Vodafone Cameroon

Vodafone Cameroon a lancé ses services le 29 septembre 2016, produit d’un partenariat entre Vodafone Group et Afrimax Group pour investir au Cameroun avec la vision claire de devenir l’opérateur # 1 4G/LTE de la prochaine génération sur le marché. Vodafone Cameroon vise à combler le besoin en services numériques et digitaux en fournissant des solutions internet personnalisées aux clients individuels et entreprises, grâce à sa technologie 4G/LTE de classe mondiale. Pour plus d’information, visitez www.vodafone.cm ou www.facebook.com/vodafonecameroon

 A propos du Groupe Afrimax

Afrimax est dirigé par une équipe de gestionnaires compétents avec une expérience avérée et réussie dans l’acquisition de spectre, la construction de réseaux et l’exploitation de services mobiles sur divers marchés géographiques, y compris en Afrique. L’équipe est soutenue et accompagnée par d’importants investisseurs privés et institutionnels.

Avec des licences 4G dans 12 pays et la couverture d’une population de 250 millions de personnes et d’autres licences acquises, Afrimax construit le plus grand portefeuille de réseaux 4G à large bande sans fil en Afrique subsaharienne. Pour plus d’information, visitez www.afrimaxvodafonepartner.com

(é) Vodafone Cameroun

ABBIA Digital présente l’Application Bayam Sellam, votre livre de comptes numériques

(TIC Mag) – La jeune entreprise camerounaise ABBIA Digital, spécialisée dans le développement des applications mobiles, vient de mettre sur le marché une nouvelle application : Bayam Sellam. Pour Karl MOUTOME, le DG d’ABBIA Digital, télécharger et « utiliser Bayam Sellam, c’est avoir sa comptabilité dans sa poche ». Explications : l’application Bayam Sellam est un livre de compte numérique dédié à tous ceux qui souhaitent suivre leur activité de vente, d’approvisionnement et de stocks de marchandises.  Bayam Sellam permet ainsi une gestion complète et globale de ses ventes, en facilitant aussi bien le suivi de son stock de marchandises et ses approvisionnements auprès des fournisseurs.

Parmi les avantages de Bayam sellam, les promoteurs expliquent que les particuliers, PME et autres entreprises qui l’installent, peuvent effectuer en temps réel le décompte de leurs marchandises après chaque achat.  Ce qui leur permet d’avoir une idée claire sur les prévisions des futurs approvisionnements. Donc, l’application permet, après chaque vente, d’avoir un décompte de stock de marchandises disponibles.

Pour suivre son stock en temps réel

Autre avantage, Bayam Sellam permet de disposer en permanence d’une vue actualisée sur son activité de vente. En clair, l’application permet d’avoir une cartographie du nombre de produits ou services achetés et le montant total correspondant, les produits les plus appréciés par les clients et les gains que la personne, l’entreprise ou la PME en tire.

Pour optimiser sa trésorerie et améliorer sa profitabilité

Plus encore, avec cette application, la PME obtient une vue précise de ses encours (factures, dépenses et trésorerie) et sait au jour le jour, quels sont ses produits qui se vendent mieux et à quels types de clients.

Si vous avez un problème de gestion de votre trésorerie, Bayam Sellam vous apporte une solution pour optimiser votre trésorerie. Et ce, avec une vue sur votre activité journalière entre factures éditées, encaissées et dépenses effectuées. Ce qui rend facile la comptabilisation des factures encaissées et celles en attente.

Plus nécessaire de calculer sa marge bénéficiaire. En quelques clics, une fois rentrés dans l’application le prix d’achat et le prix de vente de ses marchandises (HT ou TTC), la marge est calculée automatiquement avec le pourcentage correspondant.

Suivre ses créances clients

Aussi, l’application permet d’affecter le montant d’une créance à un client et de contrôler l’échelonnement de ses paiements. « L’application Bayam Sellam est un outil efficace qui vous aide à mieux travailler ; à mieux vous organiser et à mieux vous structurer dans votre gestion interne d’activité de vente.  Avec son interface “friendly”, elle est agréable à utiliser. Ses nombreuses fonctionnalités vous permettent d’en faire plus, plus rapidement et plus facilement. Elles invitent à une expérience utilisateur plus personnelle et plus agréable que les outils traditionnels de gestion interne de son activité de vente.  Avec cette application, désormais, de multitudes possibilités d’analyses d’activité s’offrent aux PME et entreprises qui installent l’application », résume Karl MOUTOME.

Si l’application est disponible en version d’essai gratuite pour toutes les entreprises et PME sur l’App Store et sur Google Play, les établissements de microfinance sont ceux qui pourront le plus bénéficier de cet instrument digital. Car, les promoteurs de la microfinance pourront accéder à distance aux données des clients qui souscrivent à l’offre, à condition bien sûre que les clients de la microfinance donnent leur accord. Et tout cela, en temps réel.

ABBIA Digital

ABBI Digital est une jeune entreprise qui s’est spécialisée dans le processus de digitalisation des entreprises camerounaises et africaines. Elle a déjà développé de nombreuses applications mobiles et formé des clients au Cameroun, au Canada et en France.

ABBIA Digital offre quatre services principaux : le développement d’applications web & mobiles ; le Conseil en informatique ; la montée en compétences commerciales et en informatique ; un incubateur de projets en informatique. Toutes les compétences de l’entreprise allient savoir-faire fonctionnel et savoir-faire technique. « C’est ce qui nous permet d’offrir à nos clients un service complet mixant des compétences métiers et l’expertise technique, sans dépendre de tiers », explique Karl MOUTOME.

Parmi ses clients et réalisations on peut citer entre autres Olam, MacthOne, RENO+ ou encore ThereWeGo.

Ecrit par TIC Mag

Vodafone suspend ses services Internet au Cameroun

(TIC Mag) – Les abonnés du fournisseur d’accès Internet Vodafone Cameroun ont reçu ce matin du 15 septembre 2017 un message indiquant la suspension de leur service Internet. « Cher client, pour des raisons indépendantes de notre volonté, notre service est temporairement suspendu. Nos équipes travaillent pour apporter une solution au plus tôt. Nous vous présentons nos sincères excuses pour le désagrément engendré », écrit Antoine Pamboro, le directeur général de Vodafone Cameroun.

Par « raisons indépendantes de notre volonté », il faut probablement comprendre que c’est l’ART, le régulateur télécoms qui a suspendu la licence télécoms de Northwave, tel que demandé par la ministre des Postes et Télécommunications. Comme l’indiquait TIC Mag dans un article récemment publié, Minette Libom Li Likeng avait demandé le 30 août 2017 à Philémon Zoo Zame, le nouveau DG de l’ART, de suspendre la licence télécoms de Northwave.

Les services de Vodafone sont donc suspendus sur toute l’étendue du territoire national. Il y a quelques jours, c’était la suspension dans les autres villes camerounaises autres que Douala et Yaoundé, à la faveur de la suspension de son partenariat commercial avec Camtel, sur instructions de la ministre des Postes et Télécoms.

Northwave SARL avait été racheté à 100% par Afrimax, partenaire de Vodafone. Seulement, d’après la ministre des Postes et Télécommunications, en cédant sa licence à Afrimax, Northwave SARL a violé la réglementation qui indique que sa licence est incessible. D’où l’exigence de de la ministre de retirer cette licence.

Aux sources du problème

C’est un problème qui a éclaté publiquement pour la première fois en octobre 2016. Dans un communiqué public, la ministre Minette Libom Li Likeng constatait l’irrégularité de certains opérateurs présents sur le marché camerounais : «L’attention de mon département ministériel a été attirée par le fait que de nombreux opérateurs du secteur des télécommunications mènent leurs activités en violation de la règlementation en vigueur. Je tiens à rappeler que, conformément aux dispositions des articles 35 et 42 du décret du 14 juillet 2012, fixant les modalités d’établissement et ou d’exploitation des réseaux et de fourniture des services de communications électroniques soumis au régime de l’autorisation, la délivrance de licences ou de tout titre en tenant lieu, relève de la seule compétence du ministre des Postes et Télécommunications».

A ce moment, la ministre ne cite pas nommément le britannique Vodafone, mais des sources internes confirment bel et bien que c’est lui qui est visé. Au début du mois de février 2017, la ministre revient à la charge dans un communiqué et donne jusqu’au 14 février 2017 à toutes les entreprises du secteur détentrices de titres transitoires pour déposer auprès de ses services des demandes de titres formelles. 23 opérateurs sont mis en demeure, et Vodafone est clairement visé.

En effet, Vodafone est présent sur le marché camerounais grâce à un accord de franchise conclu avec la société Northwave Sarl, aujourd’hui détenue à 100% par Afrimax Group. Northwave detient au Cameroun une licence télécoms. Seulement, la loi stipule que la licence est « personnelle, incessible et ne confère aucun droit d’exclusivité ». En d’autres termes, elle ne peut être cédée. La situation aujourd’hui laisse croire que c’est Afrimax qui exploite la licence de Northwave. Un état de fait qui fait dire à la ministre Minette Linbom Li Likeng qu’en décidant de céder la totalité de son capital à Afrimax, la société Northwave Sarl a renoncé à son statut d’opérateur du secteur des télécommunications. Dans le même temps, selon les dispositions légales, Afrimax ne peut se prévaloir d’avoir racheté la licence télécoms de Northwave, vu que celle-ci ne peut être céder.

La solution du Minpostel

Face à l’intransigeance de la ministre Minette Libom Li Likeng, les responsables de Vodafone et d’Afrimax ont entrepris d’ouvrir des discussions avec la ministre des Postes  et Télécommunications. C’est ainsi que plusieurs rencontres ont été organisées entre les deux parties, dont la dernière remonte au 02 août 2017. Comme solution pour sortir de cette impasse et de préserver les investissements du britannique dans le pays, la ministre Libom Li Likeng avait suggéré à Afrimax de se constituer en société et de demander officiellement une licence de télécommunications qu’elle pourra librement utiliser.

Seulement, l’évolution de l’actualité a laissé croire que les recommandations de la ministre n’ont pas été retenues par Vodafone et Afrimax qui avaient plutôt annoncé l’extension de leur réseau de couverture à tout le pays en se basant sur les infrastructures de Camtel, qui est présent dans tout le pays. Jusqu’ici, seules les villes de Douala et de Yaoundé étaient couvertes par le réseau Vodafone Cameroun. En réponse, la ministre des Postes a réagi en sommant Camtel de suspendre tout partenariat avec Vodafone jusqu’à nouvel ordre. Ce qui a mis un frein à l’extension nationale de l’opérateur Vodafone.

Jusqu’ici, la direction générale de Vodafone Cameroun clamait le respect de la réglementation en vigueur. D’après les indiscrétions de TIC Mag, les responsables de Vodafone Cameroun auraient d’ores et déjà soumis la demande d’une licence télécoms pour les villes de Douala et de Yaoundé.

En rappel, le 19 juillet 2017 à l’hôtel Hilton Yaoundé à l’occasion du lancement officiel du partenariat stratégique avec CAMTEL pour le partage du réseau de l’opérateur historique en vue de l’extension de la couverture 4G/LTE de Vodafone, Antoine Pamboro, le directeur général de Vodafone Cameroun, avait indiqué qu’en moins d’un an de service, son entreprise avait versé à l’Etat camerounais près de trois milliards de F.Cfa. Soit deux milliards de F.CFA pour le paiement des taxes et impôts et un milliard de F.CFA au titre des frais de régulation. Aussi, Vodafone Cameroon revendique des investissements de l’ordre de 13,4 milliards de F.Cfa.

Ecrit par TIC Mag

Internet : Le Top 35 des pays africains les plus rapides en vitesse de téléchargement haut débit

(TIC Mag) – Measurement Lab (M-Lab), un laboratoire américain issu d’un partenariat entre la New America’s Open Technology Institute, Google Open Source Research, PlanetLab de l’Université de Princeton et d’autres partenaires, a rendu public au mois d’août 2017 les résultats d’une enquête sur les vitesses de téléchargement haut débit  dans 189 pays dans le monde.

D’après les résultats de cette enquête de M-Lab compilés par Cable.co.uk, Singapour est le pays qui vient en tête du classement avec des vitesses de téléchargement atteignant 55.13Mbps. Ici, il faut compter 18 min et 30 sec. pour  télécharger une vidéo HD de 7,5Go. Le dernier pays du classement est le Yémen avec seulement 0,34Mbps  et il faudrait attendre deux jours et deux heures pour  télécharger une vidéo HD de 7,5Go.

20 parmi les 30 pays ayant les débits les plus élevés sont situés en Europe, sept en Asie, deux en Amérique du Nord et un en Océanie.  En revanche, 17 des 30 pays les plus lents sont situés en Afrique, sept  en Asie, six en Amérique du Sud et un en Océanie.

Classement africain

En Afrique justement, c’est le Kenya qui vient en tête du classement avec  une vitesse de téléchargement de 8,8 Mbps et occupe le 51e rang mondial. Soit une heure et 55 minutes pour  télécharger une vidéo HD de 7,5Go. En Afrique centrale, le Cameroun arrive en première position avec  0.97 Mbps. Les auteurs du rapport indiquent qu’il faut environ 17 heures et 37 minutes pour télécharger une vidéo HD de 7,5Go.

Au Gabon voisin, qui occupe d’ailleurs le dernier rang du classement africain, il faut attendre une journée et près de 18 heures pour pouvoir télécharger la même vidéo HD de 7,5Go, avec un débit de téléchargement de 0.41 Mbps.

Les 35 pays africains où la connexion Internet est la plus rapideInternet : Le Top 35 des pays africains les plus rapides en vitesse de téléchargement haut débit

Au total dans le monde, l’on apprend que 139 pays ne parviennent pas encore à atteindre des vitesses moyennes de téléchargement supérieures à 10Mbps. Vitesse considérée comme étant le minimum requis pour répondre aux besoins des particuliers, des familles ou des PME.

Collin Anderson, chercheur indépendant à  M-Lab, indique que cette recherche démontre la valeur des mesures du réseau et des données ouvertes à travers les pays afin de comprendre la situation de chaque pays par rapport aux autres. En même temps, dit-il, l’étude permet aux populations de comprendre le niveau du développement du haut débit dans leur pays.

Des contestations

Seulement, cette étude a été contestée par de nombreux pays européens qui critiquent la méthodologie utilisée par M-Lab et Cable.co.uk pour compiler les résultats de l’enquête. Cable.co.uk rappelle par exemple qu’il a utilisé et analysé les données de M-Lab dont l’objectif est de fournir aux internautes une plateforme de mesure ouverte et vérifiable pour les performances mondiales du réseau Internet. L’enquête en question concernait des tests effectués dans chaque pays du 10 mai 2016 au 10 mai 2017 et ces tests auraient été effectués sur  au moins 100 adresses IP uniques par pays.

« En dépit de notre transparence, certaines organisations, telles que l’Autorité maltaise des communications (MCA) (et un ou deux autres) ont critiqué de notre méthodologie. Le MCA dit de notre méthodologie que ”son efficacité pour l’étalonnage des performances dans tous les pays est très limitée’’. MCA démontre que nos données qui ne distinguent pas les technologies mobiles et les lignes fixes ne sont pas valides. Nous ne sommes pas d’accord, évidemment. Mais, nous accueillons bien la critique constructive (et celle de MCA en est une).  Je suis sincèrement reconnaissant à la MCA de s’y intéresser », commente sur son site web Dan Howdle, expert télécoms de Cable.co.uk.

Commentaire de TIC Mag :

Au Cameroun, au Gabon, en RD Congo et au Congo, tous des pays qui utilisent déjà la technologie 4G, les internautes font l’expérience  des débits de téléchargement bien supérieurs à ce qu’indique cette étude. Et ce, après expérimentation.

Cameroun : La Can 2019 se prépare à Camtel

(Camtel – Yaoundé, le 07/09/2017) – L’entreprise vient de créer en son sein le Programme CAN 2019, une structure dédiée à la couverture télécom de la CAN 2019. Cette mise en place du PCAN2019 est fidèle à la démarche managériale de CAMTEL, celle d’implémenter des réformes permanentes qui permettent à l’entreprise de faire face à l’impérieux défi de la performance.

Le PCAN2019 rentre donc dans une prospective conjoncturelle visant la construction des infrastructures nouvelles, l’optimisation de celles existantes, ainsi que le déploiement des services appropriées pour la couverture télécom optimale de la CAN que le Cameroun abritera en 2019.

Cette tâche qui s’annonce exaltante est aussi un challenge hautement significatif du point de vue du rayonnement international que notre pays entend tirer de l’organisation de cette compétition. Il s’agira de soutenir les efforts du Gouvernement pour une CAN réussie. Aussi, le PCAN2019 devra-t-il s’assurer que le plateau technique et les services adaptés à cet événementiel soient disponibles selon les standards les plus récents en matière de télécommunications.

Pour y arriver, le PCAN2019 a été investi de la mission de conduire l’ensemble des opérations concourant à la réalisation des travaux de desserte et d’interconnexion des sites prévus pour la CAN 2019 : stades, hôtels, hôpitaux, agglomérations… Et dans son organisation, l’Unité de Gestion du PCAN2019 a été structurée sur 4 projets opérationnels, notamment les infrastructures, les interconnexions, les retransmissions et les services. Dès lors, s’agira-t-il d’identifier, organiser, planifier, mettre en œuvre et suivre les activités avec en ligne de mire, l’atteinte des résultats escomptés par les pouvoirs publics, la CAF, le COCAN2019 et les populations.

Même si le succès de la couverture par CAMTEL de la dernière CAN-Féminine devrait constituer un gage évident de réussite pour le PCAN2019, le Directeur Général, David NKOTO EMANE, entend davantage « capitaliser sur la puissance technologique et l’ingénierie de CAMTEL pour offrir à tous les acteurs de la CAN 2019 les facilités de télécommunications qui répondent le mieux à leurs différents besoins ».

A propos de CAMTEL

Société à capitaux publics créée le 8 septembre 1998, CAMTEL œuvre au développement et à la modernisation des infrastructures de télécommunications au Cameroun. L’entreprise exploite actuellement le réseau national en fibre optique (Backbone) et 3 points d’atterrissement de câbles sous-marins qui permettent d’offrir des services de transmission, d’Internet très-haut-débit et de téléphonie aux opérateurs télécoms, aux entreprises et aux particuliers.

CAMTEL construit actuellement le SAIL, le câble sous-marin qui reliera Kribi à Fortaleza au Brésil, sur 6000 km de linéaire dans l’océan Atlantique. Cette infrastructure apportera des capacités supplémentaires pour le développement de l’économie numérique au Cameroun et dans la sous-région Afrique Centrale.

Candace Nkoth Bisseck : Mes conseils aux jeunes et aux acteurs africains de l’e-Commerce [INTERVIEW]

Faisant partie de cette génération de jeunes leaders qui marquent le continent africain et le monde d’après le classement Forbes 2015, Candace Nkoth Bisseck, entrepreneure et coach personnel, est devenue une personne sollicitée du milieu des e-affaires, notamment de l’économie numérique.

Ses débuts professionnels au Cameroun, c’est aux commandes de Jumia Market (autrefois Kaymu), une filiale sœur de Jumia Travel, plateforme panafricaine spécialisée dans le voyage en ligne. Aujourd’hui, grâce à un parcours extraordinaire, madame #WebAfrique (comme elle se fait appeler) fait le tour du continent afin de partager son expérience avec les nombreux jeunes  en quête de repères. Conférence à l’ONU, Soirées du leadership avec Jumia Travel ou encore panel au Digital Thursday, Candace a déjà réussi à placer son nom au panthéon du leadership féminin africain. Ses secrets et son univers, elle le partage avec tous, pour une meilleure édification de la jeunesse.

Est-ce qu’on peut avoir une brève présentation de Candace ?

Je suis une jeune femme, passionnée de développement personnel, de voyages et de nouvelles technologies. J’ai la chance avec mes équipes, et ce depuis 2014 de contribuer quotidiennement à l’alphabétisation numérique de milliers de commerçants camerounais. Nous leur avons permis de générer des revenus supplémentaires en vendant au-delà de leur boutique, et au-delà de leur ville, le tout grâce à internet et à l’éducation que nous leur avons apportée. L’action de Kaymu a également permis à des citoyens de plus de 250 localités camerounaises de découvrir le confort du shopping en ligne, depuis leur téléphone ou leur ordinateur, au bureau à domicile ou ailleurs.

Qu’est-ce qui a favorisé la notoriété de Candace au Cameroun dans le domaine du numérique ?

Je pense que mon profil et mon parcours atypiques m’ont permis de me démarquer et d’apporter un regard nouveau sur ce secteur. Mon constant investissement personnel (séances de coaching, séminaires, interventions lors de conférences, etc.) dans le développement des entrepreneurs, des femmes  jeunes et dans le numérique ou par le numérique a également contribué à cette notoriété. Enfin, je pense qu’il y a une part incontestable de chance, d’opportunités inattendues comme la couverture de Forbes qui ont permis de mettre ce travail encore plus en lumière et de créer l’intérêt.

L’on constate l’arrivée sans cesse croissante de jeunes plateformes d’e-commerce. Qu’est-ce-qui justifie cela et que leur recommandez-vous ?

Je pense qu’il y a de très belles initiatives, créatives et avec un excellent potentiel qui ont vu le jour au Cameroun, telles que Sappgo.cm ou Vusur.com. Je ne connais pas toutes ces initiatives de l’intérieur, mais j’ai eu la chance d’en évaluer un certain nombre, en qualité de membre du jury un certain nombre de projets similaires. En général, je recommande à leurs promoteurs de se concentrer sur l’essentiel de l’activité et de déléguer les éléments non essentiels qui génèrent de la complexité.

En l’occurrence, il n’est pas nécessaire d’avoir un site internet ou d’effectuer soi-même ses livraisons pour être un e-commerçant, d’autant plus que ce sont des briques complexes et coûteuses quand on souhaite se développer à grande échelle. Je recommande ainsi aux aspirants entrepreneurs de l’e-commerce, et si cela est pertinent pour leur activité, de s’adosser à une marketplace (telle que Jumia Market) pour écouler leurs produits.

Cela permet en effet de faire grandir son business en attendant d’avoir des flux de revenus ou des investisseurs capables de supporter ces coûts technologiques ou logistiques. Je  recommande également d’avoir des process et un suivi des indicateurs de performance rigoureux et de rester suffisamment flexibles et réactifs dans la gestion de leur activité pour s’adapter et survivre en cas de changement imprévu.

 Quel regard tu portes sur l’e-commerce aujourd’hui au Cameroun ? 

L’e-commerce au Cameroun me semble très prometteur, car il permet d’une part aux commerçants de gagner mieux leur vie et aux consommateurs d’avoir plus de confort et de liberté dans leur acte d’achat. Le meilleur reste sans doute à venir.

 Est-ce que le web occupe la place qui lui revient aujourd’hui ? 

De plus en plus, oui. Il y a néanmoins sans doute encore beaucoup à faire et cela passe par un meilleur accès à Internet et à l’éducation des populations sur ses multiples possibilités, pour la santé, l’accès à l’emploi, le commerce, etc.

On parle de plus en plus d’économie numérique, est-ce le terme approprié pour qualifier la situation du Cameroun ?

On assiste à une véritable émergence de l’économie numérique au Cameroun. L’e-commerce prend une place de plus en plus croissante ; l’écosystème des startups se développe et se structure ; le gouvernement met en place des initiatives comme le village Android. Bien qu’étant à ses balbutiements, il y a bien une économie du numérique qui se met en place.

 

En général, je recommande à aux promoteurs de sites d’e-commerce de se concentrer sur l’essentiel de l’activité et de déléguer les éléments non essentiels qui génèrent de la complexité. Candace Nkoth Bisseck

Certains te considèrent comme une source de motivation. Que peux-tu en dire ?

Je crois que les jeunes et les femmes en particulier ont besoin d’avoir auprès d’eux des personnes qui partagent leurs expériences avec eux pour les guider et dont ils pourront s’inspirer pour se motiver. J’ai eu la chance dans mon ancienne vie professionnelle de coacher des étudiants et jeunes professionnels de divers horizons. Et mon poste me permet de le faire au moins à l’échelle de mon équipe camerounaise. De manière générale, quand mon emploi du temps le permet, si je peux aider des personnes à se rapprocher de leur plein potentiel, je n’hésite pas.

Dans le monde des affaires, l’on se doute bien que tu as (assurément) un modèle qui t’inspire. Qui est-ce ? Pourquoi ? 

Ils sont nombreux. Le plus récent qui me vienne à l’esprit est Jack Ma, fondateur d’Alibaba qui inspire par sa persévérance et l’imperfection de son parcours. Néanmoins, aujourd’hui mes sources d’inspiration sont des femmes que j’ai la chance de compter comme amies, qui sont intelligentes, ambitieuses, accomplies, mais également généreuses et humaines. Nous nous tirons mutuellement vers le haut, nous nous encourageons et partageons nos challenges et réussites. Finalement, la meilleure inspiration vient parfois de notre entourage ! 

S’il fallait te définir un cadre / une carrière en dehors du monde numérique, ce serait lequel ou laquelle ?

Excellente question. S’il fallait absolument rester en dehors du  numérique, je serai coach et/ou écrivain. Il se dit que je raconte de belles histoires en général (rires).

Quels conseils donnes-tu tu aux jeunes pour réussir comme toi ?

Tâchez de trouver ce pourquoi vous êtes vraiment fait ou doué(e), faites le ménage dans votre entourage pour ne garder que les personnes qui vous tirent vers le haut, travaillez dur, croyez en vous, et …osez !

Propos recueillis par Simon Mbelek (Correspondance particulière)

Kenya : Facebook lance un outil pour aider ses utilisateurs à repérer les “fake news”

L’année 2017 s’annonçait plus sociale que jamais sur le continent africain et cela se confirme au fur et à mesure du temps. En cette année charnière, c’est notamment le réseau social leader dans le monde, Facebook, qui s’est mis en tête de conquérir de nouveaux usagers sur ce continent. Alors qu’il vient de dépasser les 2 milliards d’utilisateurs actifs sur sa plateforme, il vient d’être annoncé que la firme de Mark Zuckerberg allait mettre à la disposition des Kényans, dès cette semaine, un outil visant à aider ses utilisateurs à repérer les fausses informations en tous genres, aussi appelées les « fake news ».

Le phénomène a émergé en même temps que l’essor des réseaux sociaux, en décrivant le fait que certains comptes diffusent massivement des informations délibérément fausses, partiellement ou intégralement. Cette mesure de la part de Facebook intervient après qu’une étude signée Geopoll and Portland, réalisée le mois dernier auprès de 2 000 locaux, a mis en lumière le fait que 9 sondés sur 10 ont déjà vu, lu ou entendu une fausse information.

C’est un fait : au même titre que les performances de certains sportifs ou professionnels influencent leur popularité sur les réseaux sociaux, les activités et les discours des médias et des personnalités publiques influencent leur visibilité et leur crédibilité sur Facebook, et vice-versa, car le réseau social aux deux milliards d’inscrits profite d’un pouvoir d’influence hors-norme et toujours plus grandissant.

Suppression de 30 000 faux comptes en un mois

C’est pourquoi la société américaine souhaite se doter de mécanismes transparents, au service de ses utilisateurs : c’est ce qu’elle fait de son mieux possible en dévoilant de nouveaux outils adaptés aux attentes (et surtout aux besoins) de ses utilisateurs. Dans le cas du Kenya, qui compte sept millions de socio-nautes inscrits sur Facebook, avec la mise en place de ce nouvel outil de « fact-checking », à savoir de vérification de faits.

Le réseau social fait savoir que ces derniers auront désormais accès à des conseils pensés par la firme elle-même de façon à repérer plus rapidement et plus efficacement de potentielles fausses informations. Parmi les conseils présentés, on retrouve notamment le fait de « contrôler le domaine de la page internet, les sources et les autres articles sur le sujet ».

Si cette mesure est une première sur le continent africain, force est de constater qu’elle anime Mark Zuckerberg depuis un moment déjà. Ainsi, une mesure similaire a déjà été déployée en Europe, avec succès : en février dernier, après un premier test concluant mené en Allemagne, huit medias français se sont ainsi alliés à Facebook pour lutter contre les « fake news ». Une coopération inédite qui a notamment conduit à la suppression de 30 000 faux comptes au mois d’avril dernier, témoignant dès lors d’un contrôle efficace et d’une réactivité à toute épreuve.

Par ailleurs, il existe une autre preuve démontrant que Facebook devient un outil de choix au quotidien pour les habitants de l’ensemble du continent africain : c’est le fait que les entreprises se servent désormais du réseau social pour communiquer toujours plus efficacement avec leurs clients. Dans cet état d’esprit, pas plus tard que fin juillet, Jumia Travel s’est fait remarquer en étant la première entreprise africaine à intégrer Messenger, l’application de messagerie instantanée de la firme détenue par Mark Zuckerberg, dans son système de service client. Une aubaine pour une clientèle qui est toujours connectée et recherche, chez ses commerçants, une réelle réactivité.

C’est désormais une certitude, au travers de toutes ces actions, en cette année 2017, Facebook cherche à s’imposer comme étant le réseau social de référence pour les Africains. En la matière, à ce jour, la firme se dit fière d’avoir « amené en ligne plus de 25 millions de personnes qui autrement n’y seraient pas ».

Au total, actuellement, 19% des Africains utiliseraient régulièrement Internet, avec ou sans Facebook, selon une récente étude. Et le phénomène promet de continuer puisque le continent s’est doté d’un nouveau nom de domaine qui donne le ton : « .africa », pour toujours plus de sites locaux.

Par CP

Nicolas Blixell nommé à la tête de la région Afrique de l’Ouest d’ Ericsson

(TIC Mag) – Nicolas Blixell est désormais le responsable d’Ericsson pour l’Afrique de l’Ouest et en même temps, il devient membre de l’équipe de direction de cette région. Ericsson Moyen-Orient et Afrique l’a annoncé ce 29 août 2017 dans un communiqué de presse.

Celui qui est basé à Dakar, au Sénégal depuis plus de trois ans sera chargé de mener à bien les activités de l’entreprise dans 24 pays ainsi que la gestion des activités pour des clients comme Maroc Telecom, Orange, Unitel, entre autres, au sein d’Ericsson Afrique de l’Ouest.

« La nouvelle équipe de direction a été constituée afin de mieux répondre aux besoins des clients en leur permettant d’atteindre leurs objectifs. Notre but est de devenir le partenaire privilégié de nos clients sur le marché du Moyen-Orient et de l’Afrique et je suis convaincue que cette nouvelle équipe nous permettra de l’atteindre », indique la présidente d’Ericsson Moyen-Orient et Afrique, Rafiah Ibrahim.

L’on apprend ainsi qu’avant d’occuper ce poste, Nicolas Blixell était responsable des comptes panafricains en Afrique subsaharienne. Durant plus de 10 ans chez Ericsson, il a occupé différents postes de direction en Europe, en Amérique du Nord et en Asie où il a acquis une grande réputation grâce à sa capacité éprouvée d’optimiser les processus opérationnels pour de meilleurs résultats.

Nicolas Blixell a débuté sa carrière dans les services financiers d’organisations basées au Luxembourg et en Suède avant d’embrasser le domaine des TIC en 2006. Depuis, Il a développé une passion pour le secteur et, aux cotés des autres membres de la direction d’Ericsson, il se concentre sur le développement du leadership de l’entreprise à travers l’innovation, la technologie, les services et aussi des solutions commerciales durables.

Le nouveau promu est titulaire d’un master en économie financière de la School of Economics and Management de Lund, en Suède, et d’un master en entrepreneuriat de l’Université de Stockholm, également en Suède.

Audit de la qualité de service des opérateurs mobiles au Cameroun : Philémon Zoo Zame fait marche arrière

(TIC Mag) – Sans explications sur les raisons, Philémon Zoo Zame (Photo), le DG de l’Agence de régulation du Cameroun, a annulé ce 29 août 2017 l’ appel à manifestation d’intérêt (AAMI) en vue de réaliser un audit sur la qualité de service des réseaux mobiles des opérateurs MTNOrangeNexttel et Camtel lancé une semaine plus tôt.

Philémon Zoo ZAME a publié hier un communiqué laconique à cet effet. Pourtant l’AAMI du 21 août 2017, indiquait que l’ART envisage de constituer une liste restreinte de cabinets d’expertise devant soumissionner pour l’appel d’offres international restreint relatif à la réalisation de l’audit de la qualité de service des réseaux mobiles des opérateurs au Cameroun.

TIC Mag ([email protected]) reviendra plus tard sur les raisons de cette annulation. Les opérateurs MTNOrangeNexttel et Camtel peuvent encore se frotter les mains et avoir le temps de se préparer à accueillir cet audit.

Cameroun : Appel à manifestation d’intérêt pour la réalisation de l’audit de la qualité de service des opérateurs mobiles [APPEL D’OFFRES]

 (TIC Mag) – Le nouveau directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun, Philémon Zoo ZAME, a publié ce 21 août 2017 un appel à manifestation d’intérêt en vue de réaliser un audit sur la qualité de service des réseaux mobiles des opérateurs MTN, Orange, Nexttel et Camtel. TIC Mag vous propose l’intégralité de cet appel à manifestation d’intérêt.

APPEL A MANIFESTATION D’INTERET 0000081/AAMI/ART/2017 DU 21 AOÛT 2017 EN VUE DE LA RÉALISATION DE L’AUDIT DE LA QUALITÉ DE SERVICE DES RÉSEAUX MOBILES DES OPÉRATEURS AU CAMEROUN.

FINANCEMENT : BUDGET DE L’AGENCE DE RÉGULATION DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, EXERCICE 2017

1- OBJET

Le présent Appel à Manifestation d’Intérêt (AAMI) a pour objet la constitution d’une liste restreinte de Cabinets d’Expertise devant soumissionner pour l’Appel d’Offres International Restreint relatif à la réalisation de l’audit de la qualité de service des réseaux mobiles des opérateurs au Cameroun.

2- PARTICIPATION ET ORIGINE

La participation au présent Appel à Manifestation d’Intérêt est ouverte aux Cabinets d’Expertise nationaux et internationaux justifiant de la compétence et de l’expérience dans les questions d’audit de la qualité de service des réseaux des opérateurs de communications électroniques.

3- PROFIL DU CANDIDAT

Pour participer à cet Appel à Manifestation d’Intérêt, le consultant doit :

  • Etre confirmé avec une bonne expérience dans les missions d’audit de la qualité de service des réseaux mobiles ;
  • Disposer d’une équipe d’experts ayant une bonne expérience dans le domaine de l’audit de la qualité de service des réseaux mobiles ;
  • Disposer d’outils appropriés (chaines de mesure, outils de post-traitement etc.) qu’il compte utiliser pour les mesures dans le cadre de cette mission ;
  • Disposer d’experts qualifiés sur ces chaines de mesure qui seront utilisées ;
  • Avoir réalisé au moins 05 missions d’audit de la qualité de service dont 02 missions en Afrique.

4- DESCRIPTION DE LA MISSION

Le Candidat  retenu à l’issue de cette pré-qualification s’engage à réaliser les tâches suivantes pour toutes les technologies (2G/3G/4G/CDMA):

  • Le contrôle de la qualité des services (QoS) offerts (voix, SMS, Data) par les opérateurs à travers des mesures drive test: taux de coupures des   appels, taux de blocage des appels, taux de réussite, qualité vocale, navigation web, transfert de fichier (http et FTP), vidéo en ligne, SMS, etc;
  • L’analyse des KPI (Key Performance Indicator) issus des compteurs OMC des opérateurs;
  • La vérification de la permanence et de la continuité des différents services sur les réseaux des opérateurs notamment le taux de disponibilité des stations de base;
  • L’évaluation du taux de couverture géographique et du taux de couverture de la population des réseaux des opérateurs camerounais;
  • Le suivi et le contrôle permanent du déploiement des infrastructures passives et actives existantes des opérateurs de télécommunications.

5- FINANCEMENT

Les prestations relatives au présent Appel à Manifestation d’Intérêt seront financées par le budget de l’ART, exercice 2017.

 6- DURÉE DE LA MISSION

La mission sera réalisée sur une période maximale de trois (03) mois.

  7- DOSSIER DE CANDIDATURE

L’ART invite les candidats intéressés à fournir les pièces administratives et un dossier technique, présentés en deux (02) volumes :

Volume 1 : Pièces administratives

Le dossier administratif comprendra les documents suivants (en originaux ou copies certifiées conformes selon les cas) en cours de validité:

  1. La déclaration de manifestation d’intérêt du candidat faisant ressortir sa raison sociale, son adresse et le cas échéant, les pouvoirs délégués au(x) signataire(s) ;
  2. Une pièce en cours de validité justifiant de l’existence légale du Cabinet ;
  3. L’attestation de non exclusion des marchés publics.

Volume 2 : Dossier technique

Le dossier technique devra comprendre :

  • Une lettre de motivation du candidat montrant son intérêt pour la mission ;
  • Un document présentant la structure accompagné d’un organigramme complet de ladite structure ;
  • La liste du personnel d’encadrement pour les tâches à exécuter dont un Chef de mission expert en télécommunications. La liste du personnel sera accompagnée pour chaque personne d’un Curriculum Vitae (CV) dûment daté et signé, de la copie (certifiée conforme pour les nationaux) du diplôme;
  • Les références des missions similaires déjà réalisées avec d’autres Maîtres d’Ouvrages, au cours des cinq dernières années accompagnées des copies des premières et dernières pages des contrats ainsi que les procès-verbaux (PV) de réception et/ou les certificats de bonne fin ou toute autre pièce justificative de la réalisation de la mission ;
  • Les justificatifs de possession des outils appropriés (chaines de mesure, outils de post-traitement etc.) qu’il compte utiliser pour les mesures dans le cadre de cette mission (factures, etc.);

8- CRITÈRES DE QUALIFICATION

Critères éliminatoires :

  • Dossier administratif incomplet  ;
  • Document falsifié ou non conforme ;
  • Note technique inférieure à 70 points sur 100.

 Critères essentiels :

Le dossier de candidature sera évalué sur 100 points et selon les critères ci-dessous :

 

Critères d’évaluation des soumissionnaires Notation sur
  01 Présentation du cabinet 05 pts
Présentation générale du cabinet            02 pts
Organigramme détaillé           03 pts
 

02

Qualifications et expériences du cabinet 78 pts
a)       Expériences 28 pts
Expériences dans la réalisation des projets d’audits QoS

(2 pts par projet)

Fournir 1ère et dernière page de chaque contrat et PV de réception ou toute autre pièce justificative de la réalisation de la mission

10 pts
Expériences dans la réalisation et la collecte des mesures QoS

(03 pts par étude)

Fournir 1ère et dernière pages de chaque contrat et PV de réception ou toute autre pièce justificative de la réalisation de ma mission

09 pts
Expériences dans le post processing et l’analyse des mesures  QoS

(03 pts par projet)

Fournir 1ère et dernière pages de chaque contrat et PV de réception ou toute autre pièce justificative de la réalisation de la mission

09 pts
b)      Qualifications 50 pts
Chef de mission : Expert en télécommunications (Fournir CV daté et signé et copie (certifiée conforme pour les nationaux) du diplôme)

§  Formation initiale d’ingénieur en télécommunications de niveau Bac+5 (5 pts)

§  Nombre d’années d’expérience du consultant (06 ans ou plus) (7 pts)

12 pts
Ingénieur chef d’équipe : Expert dans l’audit et dans le suivi et contrôle des infrastructures de télécommunications (Fournir CV daté et signé et copie (certifiée conforme pour les nationaux) du diplôme)

§  Formation initiale en télécommunications, de niveau Bac + 5 (5 pts)

§  Nombre d’année d’expérience du consultant (03 ans et plus) (7 pts)

12 pts
Expert en mesures QoS (Fournir CV daté et signé et copie (certifiée conforme pour les nationaux) du diplôme)

§  Formation initiale d’ingénieur en télécommunications de niveau Bac+5

(4 pts)

§  Nombre d’années d’expérience du consultant (03 ans et plus) (6pts)

 

10 pts

Expert en analyse et post-processing : analyse des mesures QoS   (Fournir CV daté et signé et copie (certifiée conforme pour les nationaux) du diplôme)

§  Formation initiale d’ingénieur en télécommunications de niveau Bac+5

(4 pts)

§  Nombre d’années d’expérience du consultant (03 ans et plus) (6 pts)

10 pts
  Technicien de collecte terrain : Réalisation des mesures terrain (Fournir CV daté et signé et copie (certifiée conforme pour les nationaux) du diplôme)

§  Formation initiale en télécommunications de niveau Bac+2 (3,5 pts)

§  Nombre d’années d’expériences du consultant: au moins 03 ans (2,5 pts)

6  pts
03 Moyens techniques 12 pts
  Outils de collecte 6 pts
  Outils de post-traitement 6  pts
04 Présentation du dossier

  • Sommaire (1 pt);
  • Clarté du texte et des images (1 pt);
  • Reliure (1 pt) ;
  • Intercalaire (1 pt) ;
  • Pagination (1 pt).
5 pts
TOTAL 100 pts

 

Philémon ZOO ZAME, DG de l’ART.

9- DÉPÔT ET PRÉSENTATION DES OFFRES

Chaque offre rédigée en Français et en Anglais en sept (07) exemplaires dont un (01) original et six (06) copies marqués comme tels, devra parvenir à la Cellule des Marchés de l’ART, sise au rez-de-chaussée de l’immeuble de la Direction Générale de l’ART, à la nouvelle route Bastos, sous pli fermé au plus tard le 25 Septembre 2017 à 12 heures, heure locale et devront porter la mention suivante :

APPEL A MANIFESTATION D’INTERET N°0000081/AAMI/ART/2017 DU 21 AOÛT 2017 EN VUE DE LA RÉALISATION DE L’AUDIT DE LA QUALITÉ DE SERVICE DES RÉSEAUX MOBILES DES OPÉRATEURS AU CAMEROUN.

Passé ce délai, aucune offre ne sera acceptée.

L’enveloppe extérieure anonyme devra contenir deux (02) enveloppes intérieures cachetées.

  • Une première enveloppe cachetée dite « enveloppe A » marquée comme telle, portant la mention «  Dossier administratif » ;
  • Une deuxième enveloppe cachetée dite « enveloppe B » marquée comme telle, portant la mention «  Dossier technique ».

 10- PUBLICATION DES RÉSULTATS

Les Cabinets de consultants ayant obtenu une note supérieure ou égale à soixante-dix (70) points sur cent (100) seront consultés dans le cadre de l’Appel d’Offres International Restreint.

Les Cabinets de consultants non retenus pourront retirer leurs dossiers sous quinzaine suivant la publication des résultats de la présente pré-qualification. Passé ce délai, ces offres seront purement et simplement détruites sans qu’il y ait lieu à réclamation.

11- RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES

Pour toute information complémentaire relative au présent Appel à Manifestation d’Intérêt, les Cabinets de consultants intéressés peuvent s’adresser aux heures ouvrables à la Cellule des Marchés de l’ART, sise au rez-de-chaussée de l’immeuble de la Direction Générale de l’ART, nouvelle route Bastos, à Yaoundé B.P. 6132, Tél. : 222 23 03 80/222 23 23 30, Fax : 222 23 37 48.

(é) LE DIRECTEUR GÉNÉRAL, Philémon ZOO ZAME

Ampliations :    

  • MINMAP ;
  • ARMP ;
  • Affichage ;
  • DT ;
  • Cellule des Marchés.

Vodafone Cameroon opérationnalise son réseau 4G LTE dans les villes de Bafoussam, Bamenda, Buéa, Edéa, Kribi, Kumba, Limbé et Mutengene

(Douala, le 22 août 2017. Vodafone Cameroon) – Après avoir officiellement lancé son partenariat stratégique avec la Cameroon Télécommunications (CAMTEL), qui lui permet de couvrir entièrement les populations de Douala et Yaoundé et d’étendre son réseau 4G LTE au reste du pays et après le lancement commercial de sa nouvelle offre SIM 4G LTE le 01er aout dernier, Vodafone Cameroon commence son expansion par les villes de Bafoussam, Bamenda, Buéa, Edéa, Kribi, Kumba, Limbé et Mutengene.

En effet, la société avait annoncé lors de la signature de cet accord de partenariat avec CAMTEL, l’extension de son réseau 4G LTE aux 10 régions du Cameroun. Elle entame donc ce jour la première phase de ce projet sur 08 villes. C’est ainsi qu’elle mettra à la disposition de ses nouveaux clients, plusieurs formules de souscription :

  • L’offre SIM 4G LTE donnant la possibilité à toute personne possédant un équipement compatible 4G de faire l’expérience de l’internet haut débit en achetant une carte SIM Vodafone 4G LTE à seulement 500Fcfa avec 100 Mo de données internet gratuites y compris Facebook & WhatsApp gratuits et illimités non-stop pendant 7 jours.
  • L’offre « Social pack » à 19 900 FCFA avec 1 Mi-Fi gratuit, 6 Go gratuits et Facebook en illimité sur une période de 25 semaines.
  • L’offre « Comfort pack » à 29 900 FCFA avec 1 Mi-Fi gratuit, 12 Go gratuits et 50% de bonus sur tout achat de forfait sur une période de 6 mois.
  • Les offres Smartphones 4G à partir de 28 900 FCFA avec 6 Go gratuits sur une période de 6 mois.
  • L’offre « CPE Wi-Fi Router » à 54 900 FCFA avec 1 Routeur Wi-Fi gratuit, 30 Go gratuits sur une période de 6 mois.

Egalement, pour profiter sans stress de l’internet haut débit LTE de Vodafone Cameroon, une variété de forfaits à tarifs attractifs est mise à disposition des clients :

  • Les forfaits « Power bundles » qui comprennent : les forfaits journaliers Power Daily à partir de 150 FCFA pour des utilisateurs au besoin ponctuel, les forfaits hebdomadaires Power Weekly à partir de 1 000 FCFA, destinés aux utilisateurs moyens qui ont besoin de garder un minimum de contrôle sur leur forfait et les forfaits mensuels Power Monthly à partir de 4.500 FCFA, destinés aux gros utilisateurs qui souhaitent rester connectés sans limite et sans interruption de leur forfait.

Pour encore plus de flexibilité, Vodafone propose des forfaits spéciaux à bas prix :

  • Les forfaits « add-ons » qui permettent de renouveler un forfait en cours à tarif réduit en gardant la validité initiale.
  • Les forfaits « Social add-ons » qui permettent lorsqu’on a un forfait en cours d’avoir accès de manière illimitée aux réseaux sociaux Facebook et WhatsApp pour une semaine ou un mois.
  • Les forfaits « Power Night » qui permettent lorsqu’on a un forfait en cours, d’acheter avec plus 70% de réduction un forfait pour rester surfer moins cher de 23h à 7h du matin.

Et pour une consommation contrôlée à travers des allocations de forfait internet journalières :

  • Ses 04 forfaits « Power Plus » taillés sur mesure pour différents types de clients selon leur niveau de consommation : 5 Go pour 3 jours, 3.5 Go pour 7 jours, 15 Go pour 30 jours et 35 Go pour 30 jours, à partir de 1500F avec comme bonus, WhatsApp gratuit et illimité pendant toute la durée du forfait.
  • Ses 03 forfaits Power Plus Student, spécialement adaptés aux étudiants: 750 Mo pour 3 jours, 1.75 Go pour 7 jours et 7.5 Go pour 30 jours, à partir de 750 F avec comme bonus, WhatsApp gratuit et illimité pendant toute la durée du forfait.

Vodafone Cameroon, c’est aussi des offres Business avec des forfaits internet illimités aux services à valeur ajoutée tels que :

  • Des forfaits Internet illimités (aucune limite de volume) à partir de 39 900 FCFA TTC,
  • Pour interconnecter les différents sites d’une entreprise, les forfaits VPN illimités (sans limite de volume) à partir de 33 900 FCFA TTC,
  • Des forfaits internet mensuels hybrides de 2Go a 50 Go à partir de 4500 FCFA.
  • Des offres Internet dédié et VPN dédié.
  • Pour accéder à des équipements à distance, de n’importe où dans le monde, des adresses IP fixes à partir de 50 000FCFA/an pour 02 adresses.

Vodafone Cameroon donnera la possibilité à toute personne détentrice d’un équipement compatible 4G de profiter du meilleur réseau 4G LTE dans ces nouvelles villes comme c’est déjà le cas à Douala et à Yaoundé. Nous commençons aujourd’hui par huit nouvelles villes. Mais, nous tenons le pari d’étendre notre réseau 4G LTE ultra-rapide sur les 10 régions du pays avant la fin de l’année. Nous ferons le maximum pour densifier notre réseau de distribution dans les nouvelles villes afin de nous rapprocher au maximum de notre nouvelle clientèle.Richard ACHU, Directeur des Ventes et de la Distribution de Vodafone Cameroon

Misant sur la qualité de son réseau internet haut débit, Vodafone Cameroon assure à l’ensemble de ses clients une expérience unique de l’internet à haut débit.

Pour plus d’informations, visitez les boutiques Vodafone à Douala et Yaoundé, le réseau partenaire Vodafone dans les nouvelles villes ou le site internet. www.vodafone.cm . Téléchargez l’application MyVodafone Cameroon  https://goo.gl/cPWo2k .

(é) Vodafone Cameroon

Bot for Messenger Challenge : les finalistes camerounais ont partagé avec nous leur projet

Une page s’ouvre pour les finalistes camerounais du Bot for Messenger Challenge organisé par Facebook. De février à juin 2017, ils ont eu à concourir avec de milliers d’autres développeurs d’Afrique et du Moyen Orient. Prendre part à cette compétition était déjà un grand challenge! Figurer dans les 10 finalistes de sa catégorie est déjà une victoire.

Ce 21 août 2017 à Yaoundé, nos grands finalistes ont reçu leur prix.
Bravo Yvan Tindo pour son bot Cuisto et l’équipe formée par Giresse AyefouTindo Arsel & Herve Dzeudjouo pour leur bot Quizzcoin.

Ils ont partagé avec nous leur projet et comment ils ont dû revoir la conception de leur projet au fur et à mesure qu’ils développaient leur application pour le challenge afin de réaliser une application facile à utiliser, qui traite d’une thématique précise et simple à comprendre.

Tout au long de cette aventure, nous avons eu des organisations qui nous ont assisté. Notamment, l’incubateur ActivSpaces qui nous a permis d’organiser la Bot Party Cameroon à Douala et les Botathons à Buea, l’ENS Yde qui nous a ouvert ses salles pour les Botathons à #Yaoundé et AfroLeadership qui nous a grandement ouvert une de ses salles pour rassembler les finalistes afin de remettre leurs prix. Sans oublier l’équipe Facebook organisatrice de ce projet.

Derrière ces organisations, se cachent des personnes qui nous ont accompagné de près ou de loin. Merci à Crescence ElodieZak El FassiJennifer FongCharlie Martial NgounouHugh CurtisChukwuemeka Afigbo et Isaac Kamga

Rendez-vous au prochain challenge. Mais entre temps, continuons à notre niveau de construire et faire progresser l’écosystème développeur au #Cameroun et dans notre région.

Par Cyprien Tankeu

Bénin : Des bourses d’excellence « Adrien Houngbédji pour le Numérique » pour les jeunes bacheliers

(TIC Mag) – Au Bénin, la Fondation Adrien Houngbédji pour le Numérique et la Jeunesse (FAHNJ) a annoncé le 21 août 2017 le lancement en partenariat avec l’Organisation International de la Francophonie (OIF) des bourses d’excellence Adrien Houngbédji pour le Numérique. Il s’agit des bourses qui récompensera les jeunes âgés de 20 ans au plus tard le 31 décembre 2017 qui se démarquent via les outils du numérique.

Selon un communiqué publié par la Fondation, « il s’agit en effet du Concours d’innovation numérique et de développement d’applications lancé le 1er août 2017, du projet ‘‘Vacance Numérique pour la jeunesse’’ prévu pour se tenir du 25 au 27 août 2017 et de l’atelier de programmation (codage) sur le logiciel Scratch pour 40 enfants de 8 à 14 ans prévu pour démarrer le mardi 22 août 2017 à Porto-Novo et à l’institut MathFinEco d’Abomey- Calavi ».

Notons au passage que le projet « Vacance Numérique pour la jeunesse » consiste en l’organisation d’un innovathon, un marathon de l’innovation au cours duquel des jeunes innovateurs travaillent sans interruption pendant deux jours et généralement lors d’un week-end pendant lequel des équipes réalisent un objectif commun de tester une idée et de produire un prototype d’application en quelques heures (principe du prototypage rapide).

L’idée est d’occuper sainement la jeunesse béninoise pendant la période des vacances par l’organisation d’une compétition d’applications numériques. Ce qui aura permettra simultanément d’accroître les capacités de production de contenus et d’applications numériques innovants, renforcer les capacités entrepreneuriales des jeunes professionnels du numérique et en fin à promouvoir les projets des lauréats par un dispositif d’accompagnement approprié.

Innovation : Le camerounais Yann Nkengne parmi les 13 finalistes du Challenge App Afrique

(TIC Mag) – Les finalistes de la compétition Challenge App Afrique  qui récompense les innovations numériques à même d’améliorer l’éducation des filles sur le continent sont connus. D’après le jury de cette seconde édition qui a rendu sa copie. 13 candidats ont été retenus pour la phase finale de la compétition. Parmi les nationalités représentées, la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Bénin, mais aussi le Cameroun, représenté par Yannick Nkengne, qui est en lice avec sa solution baptisée EduAir.

EduAir est une sorte de médiathèque portable et ouvertes sous forme de Box qui donne accès à des millions de contenu éducatif. Ce qui offre un système de communication intégré où les utilisateurs peuvent passer des appels vidéo au sein du réseau local déployé par la Box.

Parmi les services offerts, on a entre autres l’école virtuelle, la consultation des bases de données, la vente des livres et des documents didactiques, ou encore le coaching en ligne. La solution est composée de deux box, EduAirBox et EduAirPipeline qui répondent à des problématiques différentes selon les environnements.

De manière générale, EduAir propose du contenu local avec ou sans connexion internet et se veut être polyvalent selon le conteste des utilisateurs. Ce qui permet de satisfaire simultanément entre 500 et 100 000 utilisateurs.

Les 13 projets ainsi retenus parmi les 600 projets présentés doivent encore être départagés, afin de n’obtenir que les trois gagnants qui seront invités à Abidjan en Côte d’Ivoire pour présenter leurs projets au jury en novembre. Cependant, les candidats présélectionnés bénéficieront au terme de la compétition d’un programme d’aide au développement délivrés en ligne par Microsoft, partenaire du concours. Pour sa part, le lauréat bénéficiera d’une dotation de 15 000 euros pour développer son projet.

La liste des projets retenus en phase finale :

E-RENEF (Engagement du Renadjef pour l’Education des Filles) – Khadidiatou Habib Diakite

Faabafrica – Marlise Montcho

LUCIE – Raissa Banhoro

EDUAIR – Yannick Nkengne

Womenafriclearn – Nti Eva’a Arsène

My Nyota – Nzolantima Patricia

CALCULATEUR28 – Franck Dilard Indjendjet Gondjout

Clic Féminin (CliF) – N’Konou Kossi

F-azome – Langnito Constant

ICopine – Fikeu Elat Aymerick

Femin’in – Seynabou Thiam

Espace School – Mohamed Coulibaly

FemFlash – Tina Koutahawe Arouna

Sénégal : Orange, Tigo et Expresso mis en demeure par l’Artp pour dysfonctionnements dans la qualité de service

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal a mis en demeure les opérateurs de téléphonie mobile Orange, Tigo et Expresso pour dysfonctionnements dans la qualité de service.

Il est reproché à Tigo l’échec dans l’atteinte des objectifs de qualité de service fixés par le régulateur télécoms dans le département de Pikine. La société Orange a été interpellée pour ses manquements dans les départements de Rufisque et de Pikine tandis qu’Expresso s’est fait grondé pour ses manquements dans les départements de Dakar et de Pikine.

Dans la lettre de mise en demeure datée du 16 août dernier, adressée par l’Artp à chaque société télécoms, le régulateur explique que le constat des dysfonctionnements reprochés aux opérateurs découle d’une mission d’évaluation de la qualité des appels voix, fournie à l’usager ; une évaluation menée sur le terrain par ses services. Le régulateur télécoms souligne que chaque contrevenant a 30 jours pour apporter des corrections aux manquements constatés. Dans le cas contraire, des sanctions seront prises à leur encontre.

Au-delà de la mise en demeure pour la mauvaise qualité de leur service voix, Tigo et Expresso ont également été interpellés par l’institution de régulation, sur la recrudescence de la fraude télécoms sur leur réseau. L’Artp dénonce ces faits qui persistent malgré les mesures prises par la commission anti-fraude. Elle a sommé les deux sociétés de corriger cette situation qui, si elle perdure, sera source de sanctions.

Avec Agence Ecofin

L’Internet Society veut étendre Internet à toute l’Afrique via le peering et l’interconnexion

(TIC Mag) – L’Internet Society a lancé 22 août 2017 la 8e édition du forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF). La conférence qui se tiendra jusqu’au 24 août prochain à Abidjan en Côte d’Ivoire a pour objectif d’étendre l’infrastructure et les services Internet en Afrique en rassemblant les acteurs principaux pour développer les opportunités d’interconnexion, de peering et d’échange de trafic sur le continent.

« L’AfPIF représente une opportunité unique d’explorer l’écosystème de l’interconnexion en Afrique en adoptant une perspective en matière de politique, d’infrastructure et de contenus. Cette année, le forum revêt une importance particulière, nous cherchons à souligner les avantages d’un écosystème interconnecté en Afrique de l’Ouest en accueillant ce forum à Abidjan. Les séances permettront aux parties prenantes de nouer des contacts et d’offrir des opportunités, nous croyons qu’elles pourront changer la manière dont Internet affecte l’activité économique en Afrique. Les séances que nous préparons permettront aux participants de discuter de la meilleure manière de saisir ces opportunités pour une Afrique mieux connectée. L’écosystème Internet florissant est la fondation qui permettra d’atteindre 80 % de trafic Internet accessible localement et 20 % de trafic international d’ici l’année 2020 » explique Dawit Bekele, Directeur de l’antenne régionale pour l’Afrique de l’Internet Society dans un communiqué de presse publié à cet effet.

Notons que le peering Internet est une relation commerciale entre fournisseurs d’accès internet qui consiste à se mettre d’accord pour fournir un accès gratuit à leurs consommateurs réciproques. Au final, cette solution permettra aux utilisateurs d’Internet en Afrique de bénéficier d’un accès plus rapide et moins onéreux.

Un véritable atout dans un contexte où le taux de pénétration d’Internet est estimé à 28,3 % en Afrique, avec une forte croissance. Selon la GSMA qui est une association qui regroupe plus de 800 opérateurs télécoms dans le monde, plus d’un demi-milliard de personnes en Afrique disposent désormais d’un abonnement mobile. Ce nombre devrait atteindre 725 millions d’ici 2020.

Cameroun : Déjà plus de 1 000 jeunes formés dans des “Camps de vacances TIC 2017” du Minpostel

(TIC Mag) – Le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun a lancé ce mois à Ngoto I et Ngoto II dans la région du Sud les “Camps de vacances TIC 2017”. Il s’agit d’un programme destiné à vulgariser les TIC auprès des jeunes des zones rurales. L’objectif global étant d’encourager l’apprentissage des TIC dans ces zones rurales.

Les formations se sont tenues sur trois sites à savoir : Foulassi 1 pour les jeunes de 08 à 14 ans et Ekowong et Biton pour les jeunes de 15 à 25 ans et plus. Ce programme s’inscrit en droite ligne de l’appel du président de la République, Paul Biya, en février 2016. Paul Biya invitait alors le gouvernement et toute la nation à “se mobiliser résolument pour accompagner les nombreuses initiatives de nos jeunes dans ce domaine…dans l’intérêt de l’économie nationale et du développement de l’emploi-jeune”.

Au cours de la première phase de ce programme, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng a indiqué que 1085 jeunes de 08 à 25 ans ont bénéficié des formations à l’usage de l’outil informatique et à l’usage de quelques logiciels ainsi que des notions sur les bases de la recherche sur le web.
Au delà de l’imprégnation à l’usage des ordinateurs et de différentes applications informatiques, le programme du Camp a mis un accent sur un usage responsable des réseaux sociaux. Loin de nous l’ambition de former dans ces camps des spécialistes en TIC. Il s’agit simplement de susciter l’éveil, le talent et le génie dans ce domaine”, explique Minette Libom Li Likeng.

En plus de ces formations, la ministre indique que 300 bourses de formation en TIC à l’IAI Ebolowa ont été offertes aux meilleurs campistes qui bénéficieront des formations supplémentaires dans le cadre du programme Mijef 2025.

Aussi, la ministre a profité de l’organisation de ces Camps de vacances TIC pour offrir des équipements informatiques aux établissements primaires et secondaires de Ngoto I et Ngoto II dans le département de la Mvila dans la région du Sud et pour souligner que l’objectif du camp est de “promouvoir un usage éclairé des TIC”.

Je vous invite à mettre à profit toutes vos connaissances acquises et pour une insertion plus facile dans le monde des internautes et des usagers des TIC”, a déclaré aux jeunes la ministre des Postes et Télécommunications.

Les camps de vacances TIC sont organisés en partenariat avec l’IAI Cameroun et Nexttel Cameroun. Après NGOTO I et II dans l’arrondissement de Ebolowa II, les prochaines étapes des “Camps de vacances TIC” 2017 sont prévues à Tiko dans la région du Sud-Ouest le 22 août 2017 et à Dimako dans la région de l’Est, le 29 août 2017.

Gabon : Les groupes français Vivendi et Veolia font enfin la paix pour commercialiser la FTTH

(TIC Mag) – De nombreux Gabonais de Libreville pourront bientôt disposer des offres internet très haut débit à domicile, grâce à la technologie FTTH (Fiber To The Home). C’est ce que l’on peut aujourd’hui affirmer au regard de la convention tripartite signée ce vendredi 18 août 2017 entre l’Etat gabonais représenté par le ministère de l’Eau et de l’Energie, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG-Veolia) et le Groupe Vivendi Africa (Vivendi).
Une convention qui prévoit l’utilisation des infrastructures de transport d’énergie électrique pour accélérer le raccordement des usagers à l’Internet très haut débit par réseau FTTH.

C’est en réalité un ouf de soulagement pour les deux groupes français qui ne s’entendaient pas du tout sur ce projet et notamment sur l’utilisation des installations de Veolia. La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) qui assure la distribution de l’eau et de l’électricité dans le pays est détenue à 51 % par le groupe Veolia, tandis que le Groupe Vivendi Africa (GVA), une filiale du groupe Bolloré, a annoncé en janvier 2017 avoir décroché auprès de l’Arcep, le régulateur télécoms local, une licence télécoms. Licence qui lui permettrait de déployer la fibre optique au Gabon.

Un premier accord avait été conclût entre les trois entités, mais dénoncé en mars 2017 par la SEEG. Ce premier accord entre GVA, la SEEG et le ministère en charge de l’Energie concernait l’utilisation de poteaux et pylônes de la SEEG afin de déployer en aérien la fibre optique de GVA. Seulement, la SEEG avait refusé d’appliquer cet accord. Les raisons du volte-face n’étaient pas officiellement énoncées. Mais, selon le site d’informations AfricTelegraph, Antoine Boo, le directeur général de la SEEG, avait pris attache avec la tutelle pour dénoncer ce premier accord auprès du ministre en charge de l’Energie, Guy Bertrand Mapangou.

Aujourd’hui, au vu de cette signature, tout porte à croire qu’une entente a été trouvée entre les différents protagonistes. Leur communiqué conjoint indique que les travaux de déploiement vont débuter dans plusieurs communes et quartiers du grand Libreville et que des offres Internet très haut débit seront « très rapidement proposées à un grand nombre de foyers à des prix véritablement accessibles ».

Plus encore, apprend-on du communiqué, ce premier réseau FTTH va contribuer à la démocratisation de l’Internet dans les foyers et au soutien du développement économique et social. Visant ainsi à faire du Gabon le pôle numérique de l’Afrique centrale.

La première partie du déploiement de cette technologie FTTH sera financée par Group Vivendi Africa en fonction des termes définis dans le cahier des charges constitué par l’ARCEP en janvier 2017 lors de l’attribution officielle de la licence de fournisseur d’accès Internet de très haut débit FTTH à GVA.

En rappel, la FTTH ou encore la “fibre jusqu’au domicile” permet à l’abonné d’être directement raccordé par une fibre optique de “bout en bout” entre le nœud de raccordement optique et le lieu d’usage. Cette technologie garanti des vitesses élevées constantes, sans affaiblissement ni perturbation électromagnétique. Ceci contrairement à la paire de cuivre et aux technologies ADSL qui subissent une atténuation importante au bout de quelques kilomètres, le signal de la fibre optique ne décline presque pas avec la distance, expliquent les experts.