Accueil Blog Page 213

Cameroun : L’ultime alerte de l’ART aux opérateurs mobiles sur la dégradation de la qualité de service [DOCUMENT]

(TIC Mag) – Ils sont nombreux les Camerounais qui vivent une expérience désastreuse avec la qualité des services mobiles. Appels entrecoupés, numéros déclarés non attribués pourtant valides, appels indisponibles, paiements des forfaits data ou appels non pris en compte alors que l’abonné est débité, le chapelet des plaintes et réclamations des usagers est long. Les principaux opérateurs pointés du doigt par les abonnés, MTN Cameroon et Orange Cameroun.

Une récente étude commandée par le Minpostel pointait également du doigt les opérateurs Nexttel et Camtel. « Mais, ceux qui agacent véritablement les usagers sont Orange et MTN », commente Martin Yo, un abonné qui détient deux cartes SIM, Orange et MTN. Mais, qui envisage de se procurer une troisième SIM (Nexttel ou Camtel), tant il a été débité plusieurs fois en vain. « Ce qui énerve le plus dans cette histoire c’est que le service client des opérateurs n’est pas réactif à solutionner les problèmes. Quand vous vous plaignez par exemple que votre crédit a été injustement débité, sans que vous n’ayez le service, il faut attendre parfois plus de 48h avant que votre crédit ne soit restitué. C’est la même chose que ce soit à Orange ou à MTN ces derniers mois. On dirait qu’ils ont les mêmes infrastructures et qu’ils s’entendent pour importuner les abonnés », se plaint-il.

Des plaintes des usagers sont parvenues au régulateur qui a également effectué des tests et le résultat confirme les différentes réclamations des abonnés. Sur le volet des appels par exemple, « les mesures effectuées dans les plateformes font apparaître un taux élevé d’échecs des appels, des coupures fréquentes des communications, ainsi qu’une détérioration de la qualité auditive », constate Philémon ZO’O ZAME, le DG de l’ART dans un communiqué publié ce 16 janvier 2018.

Le Communiqué de l’ART

D’imminentes sanctions

TIC Mag a appris que des sanctions sont déjà prêtes au niveau de l’ART et qu’elles seront infligées incessamment. Mais avant ces sanctions, apprend TIC Mag, le régulateur télécoms a convoqué tous les opérateurs mobiles à une ultime séance de travail ce 22 janvier à 10h dans ses locaux à Yaoundé avec pour unique point à l’ordre du jour, la qualité de service.

L’on se souvient il y a près de trois mois, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, face au constat de la dégradation constante des services de communications électroniques, avait donné un délai de six mois aux opérateurs pour améliorer la qualité de leurs services. Faute de quoi ils seraient sanctionnés. Mais depuis lors, de l’avis de nombreux abonnés, la situation s’est empirée au lieu de s’améliorer.

Par TIC Mag

Cameroun : Le Club Est 2.0 revendique déjà 4 000 jeunes formés aux TIC dans la région de l’Est

(TIC Mag) – Environ 4000 jeunes des villes de Bertoua, Yokadouma ; Batouri et Abong-Mbang dans régions de l’Est ont reçu cette semaine leur attestation de formation sur les bases de l’informatique et l’utilisation de l’outil informatique. C’est du moins ce qu’a appris TIC Mag. Ces jeunes ont été formés dans le cadre du programme du Club Est 2.0 lancé par le ministre Joseph LE, directeur du Cabinet civil adjoint à la Présidence de la République et réalisé avec l’appui technique de l’Institut africain d’informatique. Un programme qui vise la formation de 10 000 jeunes de la région de l’Est aux nouvelles technologies.

C’est à la suite du message à la jeunesse le 10 février 2016 du président de la République, Paul Biya et en réaction à une demande des jeunes de la région de l’Est, que le Ministre Joseph LE, a initié ce programme.

Il a par la suite sollicité et obtenu l’expertise et l’outil de formation du Centre d’Excellence Technologique Paul BIYA(IAI-Cameroun), pour lancer une campagne de formation de dix mille (10 000) jeunes et autres personnes de divers âges ou horizons socioculturels. Cette action entre également dans le cadre de l’Opération MIJEF 2035 que l’IAI-Cameroun a lancée sous le Haut patronage de Mme Chantal BIYA, Première dame du Cameroun.

15 janvier 2018. Yokadouma
15 janvier 2018 à Yokadouma. Le ministre Joseph LE remet le parchemin d’une bénéficiaire de la formation.

Au-delà de l’apprentissage de l’utilisation des TIC, ce programme vise un double objectif: Premièrement, créer une plateforme d’échanges d’informations utiles dans les domaines liés au développement rural. Cette plateforme sera baptisée “Club2.0-Est”. Et deuxièmement, mettre à la disposition des membres de la plateforme, quasiment en temps réel, toutes les informations (discours, décrets et tout autre acte rendu public) susceptibles de les éclairer sur la marche de la nation, sous la houlette du CHEF DE L’ETAT.

Par TIC Mag

Polémique autour des capacités de stockage des ordinateurs PBhev : le point du Pr ATSA

(TIC Mag) –Professeur Atsa Etoundi Roger. Nombreux sont les Camerounais qui ne le connaissaient pas avant décembre 2017. Aujourd’hui, il est connu par bon nombre de Camerounais. Car il a fait le buzz sur les réseaux sociaux en décembre 2017 en comparant les ordinateurs PBHev de 32 Go offerts par le président Paul Biya aux étudiants aussi performants que des ordinateurs de 500 Go. Nouvelle technologie Vs ancienne technologie. Après sa sortie sur les antennes de la CRTV, le Pr Atsa Etoundi Roger, directeur des Systèmes d’information au ministère camerounais de l’Enseignement supérieur, a écrit une note au ministre pour démontrer ce qu’il a expliqué à la CRTV. TIC Mag a sollicité plus d’explications et le Prof a gentiment actualisé sa note spécialement pour TIC Mag. Ses précisions en détails.

« Avant d’aborder la polémique sur la capacité des ordinateurs PBhev, objets de la donation du Prisent de la République du Cameroun, Son excellence Paul Biya, qu’il nous soit permis de présenter très brièvement les acquis du projet E-National Higher Education Network dans lequel ces ordinateurs sont distribués aux étudiants des universités camerounaises. Ce projet comporte 5 composantes :

1- La composante construction des réseaux à fibre optique au sein des différents campus universitaires qui donneront un accès illimité à Internet haut débit aux étudiants et enseignants ;
2- La composante un étudiant un ordinateur équipé de la suite M365 qui lui donne automatiquement une capacité de stockage de 1000 Go dans le Cloud Microsoft. L’Etat a d’ailleurs déjà payé trois ans d’abonnement pour les 500 000 étudiants camerounais éligibles;
3- La composante développement et déploiement des outils de E-learning et du E-Administration mettant ainsi les étudiants camerounais dans le réseau mondial de la connaissance planétaire ;
4- La composante construction des centres de développement du numérique universitaire pour le développement des contenus numériques.

Revenons à la polémique, il est déjà important de souligner qu’en 2017 le standard du disque dur des laptops était de 500 GO. Il était de bon ton de faire un parallèle entre ce standard et le disque de 32Go qui équipe tous les laptops PBhev. Qu’il nous soit permis de souligner dans un premier temps que les caractéristiques des ordinateurs de marque PBhev avaient été mises à la disposition des étudiants et du public. Toute chose qui avait suscité des critiques de toute part au sujet de la capacité du disque dur, la majorité estimant qu’il fallait une capacité de 500 GO.
Du projet E-National Higher Education Network, la capacité de stockage qui est donnée aux étudiants est d’au moins 1056 Go pour 32 GO en local et au moins 1000 GO dans le Cloud Microsoft. On comprend aisément la comparaison qui est faite entre les 32Go et les 500 Go. C’est une comparaison au plan logique en termes de gestion d’un grand volume de données par l’étudiant. Cette comparaison n’est pas et ne saurait être au plan purement arithmétique. C’est dommage que ce soit plutôt comme cela que bon nombre de camerounais ont perçu la communication.

Avec l’avènement de l’Internet et du Cloud, tous les fabricants d’ordinateurs s’accordent sur le fait que, désormais, l’accent est mis sur la miniaturisation et la performance des équipements. A cet égard, les disques durs des ordinateurs portables deviennent miniaturisés et dédiés aux systèmes d’exploitation et aux logiciels applicatifs (métiers). On parle alors de Disque Systèmes dans cette catégorie de machines (ordinateurs portables). Dans les jours à venir, les disques (SSD) remplaceront complètement les disque HDD dans les ordinateurs portables.

Ce serait une erreur de juger les performances des machines offertes aux étudiants par le Chef de l’Etat sous le seul prisme de leur capacité de stockage local, ces machines font partie des éléments de l’écosystème du grand projet E-National Higher Education Network, qui se tiennent les uns et les autres et ne sauraient être dissociés. Il est très clair que la Technologie est l’utilisation et l’adaptation des résultats de la science pour résoudre les problèmes de la société. On parle désormais, des technologies pour le développement, concept à la mode de nos jours pour le développement de l’Afrique. La technologie se réfère ainsi aux usages en fonction des besoins et se présente ainsi comme le côté pratique de la science.
Les étudiants jugeront eux-mêmes de la capacité de stockage des PBhev, outils purement pédagogiques, mis à leur disposition dans les prochains jours avec l’activation de M365 et la formation qui leur sera donnée gratuitement au sein des universités par une équipe conjointe Microsoft – Sichuan Telecom Engineering Co. Ltd.

Dans notre communication à la CRTV, nous avons présenté une information comme si nous avions tous le même niveau de compréhension du projet E-National Higher Education Network. La difficulté dans ce type de communication est de trouver un juste équilibre entre la théorie que beaucoup connaissent et le savoir-faire (Technologie) qui est la chose la moins partagée. Cela a suscité une vive polémique au niveau de l’opinion. Il y a là un besoin de consolider deux domaines différents de l’éducation, à savoir celui de la science et celui de la technologie. Le premier produisant les résultats scientifiques basés sur les expériences et le second les mettant en pratique avec des raffinements en fonction du contexte. C’est pour cela d’ailleurs que de part le monde, il existe des universités des sciences et technologies pour être sûr que les étudiants reçoivent à la fois savoir et savoir-faire.
Le décalage entre le savoir et le savoir-faire que nous avons observé nous a permis de lancer une conférence internationale sur le développement de l’Afrique à travers les technologies. Cette conférence a vu la participation des grandes universités européennes et américaines. Sous un tout autre plan, nous avons mis en place au sein de l’Université de Yaoundé I, une filière dédiée aux technologies afin de concilier savoir et savoir-faire. Ainsi, ces opinions diverses ne devraient en aucun cas ternir le geste salutaire du Chef de l’Etat Camerounais, Son excellence Paul Biya, à l’endroit de la jeunesse estudiantine camerounaise.

Les différents écueils suite à notre communication devraient être mis à notre actif et en aucun cas sur le projet ou ses différents partenaires et intervenants, encore moins sur son initiateur.
Nous sommes fières d’apporter notre contribution à ce projet futuriste et innovant qui va révolutionner l’Enseignement Supérieur au Cameroun. »

Pr Atsa Etoundi Roger : “La capacité des ordinateurs PBhev est de loin supérieure aux 500 GO initialement sollicités par l’opinion”

Par Atsa Etoundi Roger, DSI du MINESUP


Lire aussi :

Pour plus d’explications, lire l’Avis d’expert du Pr Atsa Etoundi Roger spécialement rédigé pour TIC Mag

Cameroun / 32Go = 500 Go : Le Pr Roger Atsa Etoundi du Minesup tourné en dérision sur les réseaux sociaux

Jacques Fame Ndongo : “Ne s’allie pas à Microsoft qui veut, mais… qui peut!”

Jacques Fame Ndongo : “L’étudiant ne paye absolument rien pour un ordinateur dont le prix de revient est de 300 000 F.Cfa”

Minette Libom Li Likeng : « L’action des 500 000 ordinateurs, c’est un déclic !»

Un autre rayon de lumière sur les ordinateurs du Président de la République

Jean Biangue Tinda : « 32 Go ne seront jamais 500 Go ! Mettez fin à l´hémorragie ! »

Pr Atsa Etoundi Roger : “Assembler localement ? Le marché des ordinateurs au Cameroun n’est pas florissant ”

Pr Atsa Etoundi Roger : “Assembler localement ? Le marché des ordinateurs au Cameroun n’est pas florissant ”

(TIC Mag) – Professeur Atsa Etoundi Roger. Nombreux sont les Camerounais qui ne le connaissaient pas avant décembre 2017. Aujourd’hui, il est connu par bon nombre de Camerounais.  Car il a fait le buzz sur les réseaux sociaux en décembre 2017 en comparant les ordinateurs PBHev de 32 Go offerts par le president Paul Biya aux étudiants aussi performants que des ordinateurs de 500 Go. Nouvelle technologie Vs ancienne technologie. Après sa sortie sur les antennes de la CRTV, le Pr Atsa Etoundi Roger, directeur des Systèmes d’information au ministère camerounais de l’Enseignement supérieur, a écrit une note au ministre pour démontrer ce qu’il a expliqué à la CRTV. TIC Mag est allé à sa rencontre pour avoir plus d’explications sur ses déclarations qui font toujours le buzz. Aussi, le Prof recommande la prudence au sujet de la proposition d’assemblage des ordinateurs sur place au Cameroun.

TIC Mag : Dans une note récente adressée au ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, vous expliquez que la performance liée aux caractéristiques du PBHev avec notamment 32 Go de disque system SSD, en plus des logiciels associés pour son fonctionnement est équivalent à la performance d’un ordinateur de 500 Giga de disque classique HDD. Certaines personnes ont encore du mal à saisir cette explication. Comment vous leur expliquez cela en des termes plus simples ?

Pr Atsa Etoundi Roger : Je vous remercie de l’opportunité que vous me donnez à l’effet d’apporter des clarifications sur les performances des machines que le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, Président de la République du Cameroun, met à la disposition de la jeunesse estudiantine camerounaise. Je voudrais d’entrée suggérez fortement à nos lecteurs d’envisager le concept un « étudiant, un ordinateur » comme étant un élément de l’écosystème du projet E-National Higher Education Network. Un projet qui comprend, en dehors de la composante ordinateurs, une composante construction des réseaux à fibre optique au sein des campus des différentes universités pour offrir un accès à Internet haut débit aux étudiants, la construction des centres de développement du numérique universitaire, la construction d’un data center pour la mutualisation des ressources documentaires inhérentes à une bonne formation des étudiants dans les universités camerounaises, le développement des plateformes pour l’E-learning et l’E-administration. Il est très important et même essentiel d’intégrer cette architecture technologique pour une utilisation optimale des ordinateurs offerts aux étudiants.

Parlant des ordinateurs PBhev, pour cerner efficacement l’option technologique prise, il est essentiel de comprendre que l’Etat a mis un accent particulier sur la capacité de stockage des données des étudiants en leur offrant des ordinateurs connectés au Cloud (OneDrive) de Microsoft et dotés d’une capacité locale de 32 GO et 1TO sur un support distant (Cloud). Cette capacité est de loin supérieure aux 500 GO initialement sollicités par l’opinion.  Les PBhev sont équipés des disques SSD, technologie nouvelle, qui sont amenés à remplacer les disques HDD dans les futurs laptops.

Lorsque vous avez un bocal de 500 litres autonome d’une part et un bocal de 32 litres communiquant avec un autre bocal de capacité infinie d’autre part et qu’il vous est demandé de choisir le bocal qui vous permettrait d’avoir une plus grande quantité d’eau, lequel choisiriez-vous? Il est clair qu’on choisira le bocal de 32 litres qui communique à l’aide d’un tuyau au bocal de capacité infinie, car on peut y stocker une quantité infinie d’eau.

(Pour plus d’explications, lire l’Avis d’expert du Pr Atsa spécialement rédigé pour TIC Mag)

TIC Mag : Sur le site web Microsoft, il est proposé les gammes Microsoft 365 Education, Microsoft 365 Enterprise et Microsoft Business. Certains indiquaient que les PBHev avaient une offre d’Office familal 365. Dans votre note au minister vous parlez d’Office Academy 365 de Microsoft. Finalement, il s’agit de quelle offre précisément ? Et quels sont les différents services ou logiciels dont bénéficieront les détenteurs des ordinateurs PBHev avec cette offre-là?

Pr Atsa Etoundi Roger : sur la base du MoU avec Microsoft dans le cadre du projet E-National Higher Education Network, le Cameroun a souscrit à la solution M365 qui comprend Office 365, Windows 10, Enterprise Mobility + Security. Office 365 comprend les solutions Cloud, Sharepoint online, Exchange online, Word, Excel, PowerPoint, OneNote Desktop, Outlook, Publisher, Access, Skype for Business, Planner, InfoPath, Office Online apps, Teams Skype for Business, OneDrive for business. Ces outils permettent le travail collaboratif entre les différents acteurs de la formation universitaire.

En outre, ils permettront de gérer les étudiants, les données et les appareils avec un seul tableau de bord ; de protéger l’identité, les applications, les données et les appareils avec une sécurité intelligente renforcée par l’apprentissage automatique ; de gérer l’archivage, la gouvernance et la découverte des données. Et bien évidemment, de remplir les fonctions afférentes à la gestion d’un document.

Pr Atsa Etoundi Roger : “La capacité des ordinateurs PBhev est de loin supérieure aux 500 GO initialement sollicités par l’opinion”

…Alors, les étendre pour servir de laboratoire d’assemblage et de montage des ordinateurs ? Oui, cela est possible à travers une extension des locaux et des équipements. Le problème est maintenant de savoir si un tel investissement est rentable pour notre pays. Le marché des ordinateurs au Cameroun n’est pas florissant. Les expériences en d’assemblage des ordinateurs dans les autres pays ne sont pas vraiment rassurantes. Je conseille la prudence avant de s’y lancer.Pr Atsa Etoundi Roger

TIC Mag : L’on annonçait les clés d’activation de ces services de Microsoft au mois de janvier 2018. Nous y sommes. A quand donc ces clés ?

Pr Atsa Etoundi Roger : Oui effectivement, l’activation se fera au courant de ce mois de janvier. Il y a des travaux préalables qui devaient être faits. A ce jour, ces derniers sont en phase de finalisation. L’équipe technique de Microsoft pour cette activité est annoncée pour la semaine du 15 janvier 2018. Le domaine enhen.acad.cm à partir duquel les activations seront possibles est désormais disponible.

TIC Mag : Comment précisément les étudiants feront-ils pour bénéficier des différentes fonctionnalités des services acquis auprès de Microsoft ?

Pr Atsa Etoundi Roger : Après la procédure d’activation qui aboutira à la création d’un espace de travail pour chaque étudiant, des séances de formation des étudiants et des responsables techniques seront organisées conjointement par le Ministère de l‘Enseignement supérieur et Microsoft au sein des différentes universités pour une meilleure utilisation de la gamme d’outils mis à leur disposition.

TIC Mag : Peut-on envisager selon vous une extension de ce projet, notamment pour que les neuf centres qui seront construits deviennent également des laboratoires d’assemblage et de montage des ordinateurs ?

Pr Atsa Etoundi Roger : Les centres de développement du numérique universitaires sont destinées essentiellement à la production des contenus et des ressources documentaires pour une meilleure formation des étudiants camerounais.  On y retrouve ainsi des salles de vidéo conférences, des salles d’enregistrement des cours, des salles multimédias, des salles techniques pour les serveurs et équipements réseau, des salles pour la maintenance des ordinateurs PBhev, des sources redondantes en alimentation électrique.  Alors, les étendre pour servir de laboratoire d’assemblage et de montage des ordinateurs ? Oui, cela est possible à travers une extension des locaux et des équipements. Le problème est maintenant de savoir si un tel investissement est rentable pour notre pays. Le marché des ordinateurs au Cameroun n’est pas florissant. Les expériences en d’assemblage des ordinateurs dans les autres pays ne sont pas vraiment rassurantes. Je conseille la prudence avant de s’y lancer.

Propos recueillis par Beaugas – Orain DJOYUM, TIC Mag


Lire aussi :

Pour plus d’explications, lire l’Avis d’expert du Pr Atsa Etoundi Roger spécialement rédigé pour TIC Mag

Cameroun / 32Go = 500 Go : Le Pr Roger Atsa Etoundi du Minesup tourné en dérision sur les réseaux sociaux

Jacques Fame Ndongo : “Ne s’allie pas à Microsoft qui veut, mais… qui peut!”

Jacques Fame Ndongo : “L’étudiant ne paye absolument rien pour un ordinateur dont le prix de revient est de 300 000 F.Cfa”

Minette Libom Li Likeng : « L’action des 500 000 ordinateurs, c’est un déclic !»

Un autre rayon de lumière sur les ordinateurs du Président de la République

Jean Biangue Tinda : « 32 Go ne seront jamais 500 Go ! Mettez fin à l´hémorragie ! »

Issa Tchiroma : “Le gouvernement a acquis les 500 000 ordinateurs en Chine à raison de 100 000 F.CFA l’unité”

(TIC Mag) – Le ministre de la Communication du Cameroun, Issa Tchiroma Bakary, a tenu une conférence de presse ce 29 décembre 2017 à Yaoundé en compagnie de son homologue de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, afin d’apporter des précisions sur l’opération “Un étudiant, un ordinateur” lancé par le gouvernement à la suite de la promesse du président de la République, Paul Biya, d’offrir 500 000 ordinateurs destinés à tous les étudiants du Cameroun. TIC Mag, vous propose des extraits des explications du ministre de la Communication.

Mesdames, Messieurs les Journalistes,

Au cours de son traditionnel message à la jeunesse le 10 février 2016, le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, annonçait sa vision de l’intérêt que notre pays avait à engager les jeunes dans le développement de l’économie numérique.

Permettez-moi de citer amplement le Chef de l’État à cette occasion : « À chaque génération ses défis historiques, pour le devenir de la nation ! Je puis dire que, pour notre jeunesse, l’un des défis majeurs est de réussir l’arrimage à ce phénomène marquant qu’est l’économie numérique.

J’invite toute la nation à se mobiliser résolument, pour accompagner les nombreuses initiatives de nos jeunes dans ce domaine :

–  Le gouvernement devra poursuivre avec méthode et efficacité la mise en place d’une infrastructure adéquate ; mais aussi l’assainissement et la bonne régulation de ce secteur clé, dans l’intérêt de l’économie nationale et du développement de l’emploi-jeune.

–  Les instituts de formation, publics ou privés, sont appelés à jouer leur rôle pleinement. Ils doivent identifier les métiers nouveaux et adapter leurs programmes en conséquence.

–  Les grandes entreprises et autres structures, publiques comme privées, sont appelées à donner l’exemple, en procédant progressivement à leur propre mutation numérique.

–  Les institutions financières trouveront certainement leur intérêt à développer des programmes spécifiques, pour soutenir les projets portés par les jeunes dans cette nouvelle économie.

C’est au prix d’un tel engagement collectif que nous allons gagner le pari d’une transition numérique réussie », fin de citation.

Tenant résolument parole et déterminé à ce que cet engagement prenne immédiatement corps, le Président de la République avait alors instruit le Ministre de l’Enseignement Supérieur d’opérationnaliser Sa Très Haute Volonté dans les meilleurs délais que pouvaient permettre les procédures y afférentes.

C’est ainsi que en date du 27 juillet 2016, le Ministre de l’Enseignement Supérieur annonçait à la presse le lancement d’une opération visant à doter chaque étudiant au Cameroun d’un ordinateur portable.

Le développement de l’informatique et des TIC a, de nos jours, favorisé l’émergence d’un cyberespace, qui modifie fondamentalement le rapport à la connaissance et au savoir. Il s’agit là d’une donnée immuable que toute personne dotée d’un bon sens et immergée dans une logique et dans une quête de l’excellence contemporaine ne peut ignorer. Dans le domaine de l’Enseignement Supérieur en tout cas, ce prérequis se traduit par l’existence de ce que l’on désigne désormais par l’expression générique de « cyberespace universitaire mondial ».Issa Tchiroma Bakary

Baptisée « e-national higher education », cette opération était destinée à généraliser l’usage de TIC par les étudiants camerounais, en particulier pour la satisfaction de leurs besoins didactiques.

Il s’agissait, avait alors précisé le Ministre de l’Enseignement Supérieur, je le cite : « d’une opération présidentielle et ponctuelle, ayant pour objectif de mettre à la disposition de 500 000 étudiants camerounais des outils informatiques appropriés pour leur arrimage à l’économie numérique », fin de citation.

Pour y parvenir, le Gouvernement camerounais s’était allié les services d’un partenaire technique en la personne de l’entreprise chinoise Sichuan Telecom Construction Engeneering Company, sur financement d’Exim Bank of China pour un montant de 75 milliards de FCFA.

Chers Amis Journalistes, comme chacun peut donc s’en rendre compte, l’opération « un étudiant, un ordinateur » résulte d’un projet qui ne date pas d’aujourd’hui.

Il ne s’agit pas, comme on a malheureusement pu l’entendre dire ces derniers temps, d’une opération opportuniste à quelques visées d’incorporation de consciences et à des buts électoralistes.

Ce projet résulte d’une initiative du Chef de l’État à l’intention de la jeunesse estudiantine camerounaise, pour lui apporter le coup de pouce nécessaire, et au-delà, créer le déclic psychologique à son insertion dans l’univers numérique qui structure désormais le processus de socialisation et de transcendance, en particulier dans cette frange de la population.

Je voudrais souligner à ce sujet, et au plan général, que le développement de l’informatique et des TIC a de nos jours, favorisé l’émergence d’un cyberespace, qui modifie fondamentalement le rapport à la connaissance et au savoir.

Il s’agit là d’une donnée immuable que toute personne dotée d’un bon sens et immergée dans une logique et dans une quête de l’excellence contemporaine ne peut ignorer.

Dans le domaine de l’Enseignement Supérieur en tout cas, ce prérequis se traduit par l’existence de ce que l’on désigne désormais par l’expression générique de « cyberespace universitaire mondial ».

Dans ce contexte devenu en quelque sorte rigide, l’apprenant qui n’a pas accès à ce cyberespace est de fait marginalisé dans la quête de la connaissance et du savoir. Et s’agissant des pays à niveau de développement relatif comme le nôtre, la principale barrière qui limite l’apprenant dans son processus d’accès au cyberespace universitaire, réside dans son incapacité économique à acquérir les outils informatiques adaptés à un usage didactique universel.

Pour l’étudiant camerounais, il ne s’agit donc ni plus ni moins, que de satisfaire ses besoins didactiques par la propriété, et l’appropriation d’un outil informatique pertinent.

Les ordinateurs concernés par le projet « e-national higher education » dont il est question ici, sont justement conçus pour permettre à leurs utilisateurs de satisfaire leurs besoins didactiques les plus pressants, à savoir : accéder convenablement partout où ils se trouvent aux ouvrages et aux documents numériques acquis dans le cyberespace ; se connecter dans les conditions optimales à l’Internet, en fonction des moyens disponibles au sein de l’environnement dans lequel ils se trouvent – qu’ils s’agissent de clés internet, du Wi-Fi ou de réseaux câblés ; de produire des documents académiques et de les transmettre à distance et à volonté ; de stocker dans des supports internes ou externes connectés à l’ordinateur, des ouvrages et tout autre document numérique.

Il s’agit là, j’insiste dessus, des quatre besoins didactiques de base prescrits par le cyberespace universitaire mondial, et que tout ordinateur dédié à cet effet doit être à même de satisfaire ; ce qui est le cas en l’occurrence, du PBHEV entendez « Paul BIYA Higher Education Vision », objet de l’opération « un étudiant, un ordinateur ».

Ce faisant, le PBHEV n’en demeure pas moins un ordinateur conventionnel et performant, doté de toutes les caractéristiques techniques propres aux outils de cette nature. Il en est ainsi notamment de sa capacité de mémoire, de la puissance et de la vitesse de ses processeurs ou encore de ses propriétés multimédias.

Parfaitement adapté aux usages bureautiques courants, cet ordinateur répond à toutes les exigences du fonctionnement en réseau et dispose d’une longue autonomie d’énergie, avec en plus une facilité de transport que lui confèrent sa petite taille et son faible poids.

Le coût du projet est de 75 milliards de FCFA répartis ainsi qu’il suit : 50 milliards de FCFA pour la fabrication, le transport et la distribution de 500 mille ordinateurs, à raison de 100 000 FCFA par ordinateur ; les 25 milliards de FCFA restants étant consacrés à la construction, à l’équipement et au renforcement des capacités des personnels des neuf centres de développement numérique universitaire, auxquels il faut ajouter les mêmes prestations en ce qui concerne le centre national de gestion du réseau inter-universitaire.Issa Tchiroma Bakary

Mesdames, Messieurs les Journalistes,

Je voudrais à présent dire un mot sur le coût de cette opération en laquelle certains ont cru voir un prétexte à réquisitoire au vitriol.

Mais là encore, les choses sont claires et parfaitement transparentes.

Le coût du projet est de 75 milliards de FCFA répartis ainsi qu’il suit : 50 milliards de FCFA pour la fabrication, le transport et la distribution de 500 mille ordinateurs, à raison de 100 000 FCFA par ordinateur ; les 25 milliards de FCFA restants étant consacrés à la construction, à l’équipement et au renforcement des capacités des personnels des neuf centres de développement numérique universitaire, auxquels il faut ajouter les mêmes prestations en ce qui concerne le centre national de gestion du réseau inter-universitaire.

S’agissant du coût unitaire de 100 mille FCFA, il importe de comprendre qu’il ne s’agit pas là du coût commercial de cet ordinateur, c’est-à-dire de sa véritable valeur marchande. Pour pouvoir acquérir un ordinateur de cette performance à ce coût unitaire, il aura en effet fallu l’exempter des coûts d’usage des marques commerciales (puisqu’il n’en a pas), de ceux de la chaîne de commercialisation (la livraison étant directe du fabricant à l’acheteur final), des taxes et droits divers (l’opération étant exonérée de toutes taxes) et de transport international (compris dans le prix unitaire de l’ordinateur comme je l’indiquais plus haut).

Considération prise de ceci, le prix commercial de ces ordinateurs rendus au Cameroun, c’est-à-dire sur le marché national, est de 300 mille FCFA l’unité.

Je voudrais signaler pour finir que dès janvier 2018, un service après-vente constitué d’équipes techniques camerouno-chinoises sera installé dans chaque Université d’État et apportera son assistance aux étudiants bénéficiaires, pour la prise en main et la maintenance des ordinateurs, objets du don du Chef de l’État.

Voilà donc, Chers Amis Journalistes, les éléments d’information que le Ministre de l’Enseignement Supérieur et moi-même, avons estimé qu’il était nécessaire de vous communiquer au sujet de cette importante opération avant tout bénéfique à notre jeunesse estudiantine, et qui vient ici raffermir la volonté de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, de permettre au Cameroun de figurer au premier plan des nations immergées dans la civilisation du numérique en Afrique et pourquoi pas, à travers le monde.

Il vous reste à présent d’en faire un usage responsable et approprié.        “

Jacques Fame Ndongo : “Ne s’allie pas à Microsoft qui veut, mais… qui peut!”

(TIC Mag) – Le ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun, Jacques Fame Ndongo, a procédé ce 26 décembre 2017 à l’Université de Yaoundé I à la cérémonie de distribution des 1 000 premiers ordinateurs aux étudiants camerounais. 80 000 ordinateurs sont déjà présents au Cameroun et font partie de la première vague des 500 000 ordinateurs promis par le président Paul Biya aux étudiants camerounais.

Invité au journal parlé de 13h de la CRTV (Poste national) de ce jour, le ministre Jacques Fame Ndongo n’a pas seulement tari d’éloges au Chef de l’Etat. Il a également fait une belle publicité à Microsoft en vantant les caractéristiques de ces ordinateurs qui ne font pas l’unanimité.

Ne s’allie pas à Microsoft qui veut, excusez-moi la parodie, mais qui peut! Donc, nous avons pu nous arrimer à Microsoft qui est le leader mondial dans le domaine. Ce sont donc des ordinateurs fiables. Car Microsoft ne vient pas n’importe où, n’importe comment et pour faire n’importe quoi!“, a indiqué le ministre à nos confrères de la CRTV.

Suivre l’intégralité de l’interview du ministre Jacques Fame Ndongo.

 

Jacques Fame Ndongo : "Ne s'allie pas à Microsoft qui veut, mais qui peut!"
Jacques Fame Ndongo : “Ne s’allie pas à Microsoft qui veut, mais qui peut!”

Ces ordinateurs sont griffés PBHev, entendez Paul Biya Higher Education Vision. C’est du moins ce qu’explique le ministre Fame Ndongo.

Lire aussi : Jacques Fame Ndongo : “L’étudiant ne paye absolument rien pour un ordinateur dont le prix de revient est de 300 000 F.Cfa”

Jacques Fame Ndongo : “L’étudiant ne paye absolument rien pour un ordinateur dont le prix de revient est de 300 000 F.Cfa”

(TIC Mag) – Le ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun, Jacques Fame Ndongo, a procédé ce 26 décembre 2017 à l’Université de Yaoundé I à la cérémonie de distribution des 1 000 premiers ordinateurs aux étudiants camerounais. 80 000 ordinateurs sont déjà présents au Cameroun et font partie de la première vague des 500 000 ordinateurs promis par le président Paul Biya aux étudiants camerounais.

Des étudiants fiers d’exhiber leur ordinateurs

Invité au journal parlé de 13h de la CRTV (Poste national) de ce jour, le ministre n’a pas tari d’éloges au Chef de l’Etat. Mais, il a également indiqué que le prix de revient de cet ordinateur est de 300 000 F.Cfa. Ce qui n’a pas laissé les internautes camerounais indifférents au vu des caractéristiques de ces ordinateurs. Certains pensent en effet qu’avec 300 000 F.Cfa des étudiants pourraient se procurer des ordinateurs avec des caractéristiques plus grandes et plus performantes que celles de la marque PBHev.

Quelques caractéristiques de l’ordinateur PBHev

Ces ordinateurs sont griffés PBHev, entendez Paul Biya Higher Education Vision. C’est du moins ce qu’explique le ministre Fame Ndongo.

Suivre l’intégralité de l’interview du ministre Jacques Fame Ndongo.

Pr Bwelle Guillaume Joseph, Felix Watching, Dr Nkamba Léontine : le profil des nouveaux dirigeants de SUP’PTIC

0

(TIC Mag) – Suite aux décrets N° 2017/593 et N°2017/594 du 04 décembre 2017, signés du Président de la République, Paul Biya, le Pr Bwelle Guillaume Joseph devient le président du conseil de direction de l’Ecole nationale supérieure des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication  (SUP’PTIC) et Messieurs Watching Felix et Nkamba Léontine sont nommés respectivement directeur et directeur adjoint chargé des études de cette école.

La nouvelle équipe a été solennellement installée par la ministre des Postes et Télécommunications, Mme Minette Libom Li Likeng, au cours d’une cérémonie organisée ce 21 décembre 2017 à l’amphithéâtre de SUP’PTIC. TIC Mag vous présente sommairement les nouveaux dirigeants.

Pr Bwelle Guillaume Joseph

Pr Bwelle Guillaune Joseph, président du conseil de direction.
Pr Bwelle Guillaume Joseph, président du conseil de direction de Sup’PTIC.

Pr Bwelle Guillaume est né le 11 janvier 1939 à Douala dans la région du Littoral. Professeur agrégé de Philosophie sur concours à l’Ecole normale supérieure de Paris V en 1966, il est également titulaire d’un doctorat en Lettres et Sciences humaines de l’Université paris X Nanterre, obtenu en 1993 avec mention très honorable.

Sur le plan professionnel, après avoir enseigné la Philosophie au lycée Janson-de-Sailly et au lycée Claude Bernard à Paris XVI, il a été entre autres conseiller spécial à la Présidence de la République, ministre de l’Information et de la Culture et PCA de la SOPECAM. Il est membre de plusieurs sociétés savantes et auteurs de plusieurs publications scientifiques. Depuis 2000, il assume les fonctions de secrétaire permanent du conseil de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique.

Avant sa nomination comme président du conseil de direction de SUPPTIC, il était vice-président du conseil de direction et président du conseil des études.

Felix Watching

Felix Watching, directeur chargé des études de Sup'PTIC.
Felix Watching, directeur de Sup’PTIC.

Felix Watching est un ingénieur des télécommunications né vers 1969 à Djiguilao dans la région de l’Extrême-nord. Il est titulaire d’un master II of Engeneering, option Services et réseaux mobiles obtenu à l’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications de Yaoundé. Sur le plan professionnel, il a travaillé au secteur transmission de Ngaoundéré puis comme chef section installation d’abonnés, réalisations privées et péritéléphonie SUP’PTIC, où il est enseignant depuis 2000. Il est marié et père de sept enfants et a réalisé plusieurs projets spécifiques dans le secteur des télécommunications.

Nkamba Léontine

Léontine Nkamba, directeur adjoint chargé des études de Sup'PTIC.
Léontine Nkamba, directeur adjoint chargé des études.

Le Dr Nkamba Léontine est née le 25 octobre 1977 à Mpalampoam par Angossas dans la région de l’Est. Elle est titulaire d’un PHD en mathématiques, obtenu à l’université de la lorraine en France après une formation universitaire sanctionnée entre autres par un master en Sciences et technologies de l’information et de la communication de l’université d’Amiens en France.

Comme enseignant chercheur, elle est l’auteur de plusieurs publications scientifiques et affiliées à plusieurs centres de recherche en France, Canada et Afrique du Sud. Avant sa nomination, elle était chargée de cours à l’Ecole normale supérieure de Yaoundé.

Par Gaëlle Massang

Lire aussi : Cameroun : Felix Watching et Léontine Nkamba prennent officiellement les commandes de SUP’PTIC

Cameroun : Felix Watching et Léontine Nkamba prennent officiellement les commandes de SUP’PTIC

(TIC Mag) – Suite aux décrets N° 2017/593 et N°2017/594 du 04 décembre 2017, signés du Président de la République, Paul Biya, le Pr Bwelle Guillaune Joseph devient le président du conseil de direction de l’Ecole nationale supérieure des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication  (SUP’PTIC) et Messieurs Watching Felix et Nkamba Léontine sont nommés respectivement directeur et directeur adjoint chargé des études de cette école.

Léontine Nkamba, directeur adjoint chargé des études du Sup'PTIC.
Léontine Nkamba, directeur adjoint chargé des études du Sup’PTIC.

La nouvelle équipe a été solennellement installée par la ministre des Postes et Télécommunications, Mme Minette Libom Li Likeng, au cours d’une cérémonie organisée ce 21 décembre 2017 à l’amphithéâtre de SUP’PTIC. « Le renouvellement des organes dirigeants de SUP’PTIC qui intervient après la restructuration de cette école rentre dans le cadre des mesures engagées par le Chef de l’Etat en vue du développement des ressources humaines dans les standards internationaux, permettant de relever le défi du développement de l’économie numérique à travers la formation d’un personnel de qualité dans les matières en relation avec l’économie numérique », a déclaré la ministre lors de son allocution officielle, avant de rappeler les missions et défis attendues de la part des nouveaux venus, au vu des défis de l’heure.

Rappelons que le Pr Bwelle était auparavant vice-président du conseil de direction et président du conseil des études de SUP’PTIC depuis 2004, tandis que M. Watching était auparavant enseignant à SUP’PTIC. Mme Nkamba quant à elle est chargée de cours à l’Ecole normale supérieure.

Pr Bwelle Guillaune Joseph, président du conseil de direction du SUP’PTIC.

La ministre n’a pas oublié d’exprimer sa gratitude à l’équipe sortante, à savoir M. Jean Marie Dongo et M. Nanga Ayissi, respectivement directeur sortant et directeur adjoint chargé des études sortant.

La cérémonie s’est achevée par une poignée de main symbolique de la part de la ministre et sa suite pour féliciter toute la nouvelle équipe, puis la remise de cadeaux et bouquets de fleurs par les proches et une photo de famille.

Par Gaëlle Massang

Lire aussi : Pr BwelleGuillaune Joseph, Felix Watching, Dr Nkamba Léontine : le profil des nouveaux dirigeants de SUP’PTIC

Projet WARCIP TOGO : Avis d’Appel d’Offres International pour la construction et l’équipement d’un Carrier Hôtel de niveau TIER III au Togo

(Warcip Togo) – AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL (AA0I). PROJET WARCIP – TOGO. TRAVAUX DE CONSTRUCTION ET ÉQUIPEMENT D’UN CARRIER HOTEL DE NIVEAU TIER III AU TOGO. AOI N°: 0012017/MPEN/CAB/PRMP/WARCIP

  1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général d’Appel d’Offres paru dans le numéro wb 4676 du 23 août 2013 de « Développement Business », Le Gouvernement de la République Togolaise a obtenu un financement de la Banque mondiale d’un montant équivalant à Trente millions (30 000 000) dollars EU pour financer le Programme Régional Ouest-Africain de Développement des Infrastructures de Communication (traduction anglaise : West African Regional Communications Infrastructure Program ou WARCIP) dénommé WARCIP – TOGO, et se propose d’utiliser ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché relatif aux travaux de construction et d’équipement d’un Carrier Hôtel de niveau TIER III au Togo.
  2. Le Ministère des Postes et de l’Economie Numérique, agissant pour le compte du Projet WARCIP, sollicite des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la réalisation desdits travaux répartis en un lot unique clé en main constitué des travaux ci-après :
    Ø Groupe 1: Génie civil composé de : Travaux n°1 – Terrassement Travaux n°2 – VRD (Voirie et réseaux divers) Travaux n°3 – Gros œuvre Travaux n°4 – Etanchéité toiture Travaux n°5 – Menuiserie extérieure Travaux n°6 – Espaces verts Travaux n°7 – Second œuvre
    Ø Groupe 2 : Travaux techniques composé de : Travaux n°8 – Courants forts Travaux n°9 – Courants faibles Travaux n°10 – Groupes électrogènes Travaux n°11 – Climatisation & Ventilation Travaux n°12 – Plomberie & sanitaires Travaux n°13 – Système de Sécurité Incendie Travaux n°14 – VDI (Voix Données Images) Travaux n°15 – Plancher technique Travaux n°16 – Urbanisation Travaux n°17 – Pylône Travaux n°18 – Ascenseur
    Ø Groupe 3 : Télécom et Informatique composé de : Travaux n°E01 – Réseau IP International Travaux n°E03 – Informatique et bureautique Travaux n°E04 – Développement et exploitations du site web Travaux n°E05 – Logiciels administratifs Travaux n°E06 – Exploitation du Datacenter Travaux n°E10 – Exploitation de la Bande Passante Internationale
    Ø Groupe 4 : Maintenance composé de : Travaux n°M01 – Maintenance Courants Forts Travaux n°M02 – Maintenance Courants Faibles Travaux n°M03 – Maintenance GE Travaux n°M04 – Maintenance Climatisation Travaux n°M05 – Maintenance SSI Travaux n°M06 – Maintenance Plancher Technique Travaux n°M07 – Maintenance Ascenseur 3. Le délai d’exécution des travaux est compris entre douze (12) et quinze (15) mois tel que spécifié dans le DPAO. Le lieu d’exécution est situé à Lomé, quartier Tokoin Atchanté (Lomé II).
    La passation du marché sera conduite par Appel d‘Offres International (AOI) tel que défini dans les « Directives : Passation des marches de biens, travaux et services (autres que les services de consultants) finances par les prêts de la BIRD, et les dons et crédits de l’AID aux Emprunteurs de la Banque mondiale, Janvier 2011 », et ouvert à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans les Directives.
  3. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du Ministère des Postes et de l’Economie Numérique, Unité de Coordination du Projet WARCIP-TOGO et prendre connaissance des documents d’Appel d’Offres de 8h 00 à 12h 00 le matin et 15h à 17h l’après-midi (TU), à l’adresse mentionnée ci-après :
    A l’attention de Monsieur Mayéki ALI-KPOHOU
    Coordonnateur du Projet WARCIP – Togo
    Ministère des Postes et de l’Economie Numérique Avenue Abdoulaye Fadiga, Lomé-Togo Téléphone : (+228) 22 20 95 97 / (+228) 90 02 66 17 Télécopie: (+228) 22 20 44 25 Courriel: [email protected] avec copie à [email protected] ;
  4. Les exigences en matière de qualifications sont :
    · ne pas avoir d’antécédents de non-exécution de marché au cours des trois (03) dernières années qui précèdent la date limite de dépôt de soumission des offres, confirmé par tous les renseignements relatifs aux litiges ou aux procès complètement réglés en défaveur du soumissionnaire. Un litige ou un procès complètement réglé est un litige ou un procès qui a été résolu conformément au Mécanisme de règlement des litiges du marché correspondant et pour lequel tous les recours à la disposition du candidat ont été épuisés ;
    · avoir réalisé une moyenne de chiffres d’affaires des cinq (05) dernières années des activités de construction, de fournitures et installations d’équipements de télécommunications ou d’informatiques supérieure ou égale à trente-deux-millions (32 000 000) de dollars EU ;
    · avoir participé à titre d’entrepreneur ou de sous-traitant dans au moins deux (02) marchés au cours des cinq (05) dernières années, à compter du 1er janvier 2013 jusqu’à la date limite de remise des offres avec une valeur minimum de dix millions (10 000 000) de dollars EU chacun, qui ont été exécutés de manière satisfaisante et terminés, pour l’essentiel, et qui sont similaires aux travaux proposés. La similitude portera sur la taille physique, la complexité, les méthodes/technologies ou autres caractéristiques telles que décrites dans la Section VII, Etendue des Travaux. ;
    · la justification de facilités de crédit bancaire couvrant un montant minimum égal à six millions (6 000 000)de dollars EU nets de ses autres engagements
    · la mise à disposition du chantier des équipements et du personnel essentiels pour l’exécution des travaux conformément à la section III ;
    · fournir l’autorisation du fabriquant si le Soumissionnaire compte fournir et installer des composants importants d’équipements qu’il ne fabrique ou ne produit lui-même conformément aux dispositions à la section III.
  5. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir à partir du 18 décembre 2017 un dossier d’Appel d’offres complet en langue française à l’adresse mentionnée ci-dessous contre paiement en liquidité d’un montant non remboursable de cent milles (100 000) francs CFA ou sa contre-valeur dans une monnaie librement convertible.

Secrétariat du WARCIP
Siège du projet WARCIP – Togo
Ministère des Postes et de l’Economie Numérique Avenue Abdoulaye Fadiga, Lomé-Togo Téléphone : (+228) 22 20 95 97 / (+228) 90 02 66 17 Télécopie: (+228) 22 20 44 25.
Le paiement sera effectué en espèces à l’adresse ci-dessus, contre remise d’un reçu.

  1. Les soumissions devront être accompagnées du reçu d’achat du Dossier d’Appel d’Offres
    International délivré par l’UCP WARCIP et déposées au secrétariat de l’UCP à Lomé, le
    06 mars 2018 à 10 heures (TU) au plus tard. Les dépôts électroniques ne seront pas admis. Les soumissions présentées hors délais seront rejetées. Les Soumissions seront ouvertes physiquement ce même jour, 06 mars 2018 à 10 heures 30 minutes (TU) dans la salle de réunion du siège du WARCIP – Togo, en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister.
  2. L’offre doit être accompagnée d’une Garantie bancaire de soumission d’un montant deux
    cent millions (200 000 000) francs CFA.
  3. Il sera organisé à l’attention des soumissionnaires une réunion préparatoire le 16 janvier
    2018 à 9 heures TU dans la salle de réunion du siège du WARCIP – Togo suivie le
    même jour d’une visite du site où sera construit le carrier hôtel.
  4. Les offres resteront valides pendant une durée de cent vingt (120) jours à compter de la
    date d’ouverture des plis.
    (é) Le Ministre de Postes et de l’Economie Numérique, Cina LAWSON

Perturbations sur le câble SAT3 : Gabon Telecom loue des capacités sur le câble ACE pour la continuité du service

(Gabon Telecom. Libreville, le 17 décembre 2017) – Une coupure du câble SAT3 au niveau d’Abidjan a impacté le tronçon Sud partant de l’Afrique du Sud à la Côte d’Ivoire le vendredi 15 décembre à partir de 16h26.  D’importantes perturbations sur le réseau internet ont touché différents pays dont le Gabon  ( Cameroun, Bénin, Angola, Côte d’Ivoire…).

Une solution palliative a été mise en place par le centre de supervision  du câble SAT3 en Afrique du Sud. Le samedi 16 décembre à 13h26, une seconde interruption a été constatée et pour permettre un acheminement du trafic Internet, une capacité supplémentaire a été louée sur le câble ACE. La situation s’est rétablie ce 17 décembre 2017 aux alentours de 19h et reste en observation.

Gabon Télécom s’excuse du désagrément causé à sa clientèle pour cet incident externe à Gabon Télécom.

Bénin : Michaëlle Jean et Patrice Talon s’engagent à créer un Réseau des ministres francophones du numérique

(Bénin Révélé Mag) –  Michaëlle Jean achève ce 16 décembre 2017 sa visite de travail au Bénin. La secrétaire générale de la Francophonie y séjournait depuis le 13 décembre 2017.  Parmi les grandes annonces du séjour de la SG de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), l’annonce de la création prochaine d’un Réseau des ministres francophones en charge de l’Economie numérique.

« J’ai été mandaté par le président de la République Patrice Talon de vous informer qu’il a accepté, au nom de notre gouvernement, de porter un projet majeur, celui de la création d’un Réseau des ministres en charge de l’économie numérique sous les auspices de l’OIF. Sur proposition de la SG de l’OIF, il a accepté que notre pays conduise ce chantier, mais avec l’appui de Mme Michaëlle Jean », a déclaré à la presse Aurélien Agbénonci, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

Le président Patrice Talon et la SG Michaëlle Jean ont évoqué ce sujet au cours d’une audience. Au cours de cette rencontre avec le président de la République à laquelle Aurélie Adam Soule Zoumarou, la ministre en charge de l’Economie numérique et de la Communication a pris part, Michaëlle Jean a expliqué le bien-fondé de ce réseau. « Que le président de la République veuille bien que le Bénin porte ce projet de Réseau de ministres de l’Economie numérique de l’espace francophone comme c’est déjà le cas pour les ministres en charge des Finances et en charge des Affaires étrangères de l’espace francophone, c’est une bonne chose », s’est réjouie la SG de l’OIF.

Il faut rappeler que le président de la République Patrice Talon mise également sur le numérique pour transformer et moderniser le Bénin.   Le pays ambitionne d’utiliser les TIC comme catalyseur de la dynamique économique et de la modernisation du Bénin pour l’accélération de la croissance économique et l’inclusion sociale d’ici à 2021. Dans l’axe stratégique N°4 du programme Bénin Révélé, l’amélioration de la croissance économique est mise en exergue. Et l’équipe du président Patrice Talon a placé l’économie numérique parmi les secteurs stratégiques de la relance économique. L’enjeu, apprend-on dans ce programme, est de transformer à moyen terme le Bénin en une plateforme de services numériques pour toute l’Afrique de l’Ouest.

Lire aussi : Pour réussir son programme « Bénin révélé », Patrice Talon mise sur l’e-administration et les TIC

Par TIC Mag

Les Etats-Unis suppriment le principe de neutralité du Net, l’Afrique directement menacée

(TIC Mag) – La Commission fédérale des communications des Etats-Unis a annoncé le 14 décembre 2017 à l’issue d’un vote (3 voix pour et 2 contre)  la fin dans le pays du principe de neutralité du Net. Une éventualité longtemps redoutée par les défenseurs de ce principe fondamental d’Internet qui est finalement arrivée, mettant ainsi un terme aux Etats-Unis à la garantie d’un traitement égal des flux de données par les opérateurs.

Concrètement, le principe de la neutralité du Net exigeait que tous les contenus mis en ligne sur le réseau soient traités de la même manière, sans discrimination. Les opérateurs n’avaient pas le droit de faire payer aux consommateurs davantage de frais pour un accès plus rapide à des plateformes  titre d’exemple, il était interdit à des fournisseurs d’accès Internet de transporter les flux vidéo provenant d’un service donné plus rapidement que ceux d’un autre, ou encore de bloquer l’accès à certains sites ou à un certain type de contenus.

Avec l’abolition de cette disposition, les internautes américains pourraient se voir proposer des accès Internet différents, en termes de coûts et de vitesse, mais aussi en termes de contenu. Ce qui enduit d’une manière plus ou moins directe une restriction de la liberté d’expression, ou encore de la liberté d’information.

L’Europe préservée, l’Afrique menacée

S’il est certain que cette mesure aura une incidence directe sur les internautes américains, elle n’affectera pas pour autant l’Europe. En effet, le vieux continent a inscrit depuis 2016 le principe de neutralité du Net dans le droit communautaire. Tout au plus, la décision américaine pourrait alimenter le discours des opérateurs en faveur de la suppression de cette disposition.

Par contre, en Afrique, les conséquences pourraient être bien plus présentes, vu que le cadre législatif n’est pas assez évolué. Du coup, il n’est pas exclu que les opérateurs télécoms optent également pour un Internet à « double vitesse ».

Aussi, de nombreux pays africains pourraient évoquer l’exemple des Etats-Unis pour bloquer l’accès à certains sites web “en temps de crise”. Plusieurs pays africains on en effet pris l’habitude de restreindre ou de supprimer l’accès à l’Internet pendant les périodes post-électorales ou lors des tensions entre le gouvernement et les populations. Probablement, l’exemple des Etats-Unis leur donnera un argument de taille.

Par Jephté Tchemedie

Téléphonie mobile : Bientôt un milliard d’abonnés en Afrique subsaharienne

(TIC Mag) – Alors que l’Afrique reste pour l’instant le continent le moins connecté au monde avec 49% de connexions 2G et 45% pour la 3G, la tendance pourrait rapidement s’inverser. D’après  le dernier rapport de Ericsson sur les évolutions du secteur de la téléphonie mobile dans le monde présenté en décembre 2017, l’Afrique qui possède en 2017 environ 700 millions d’abonnés à la téléphonie mobile devrait atteindre 990 millions d’abonnements en 2023. Ce qui représente le double de la croissance enregistrée dans le monde.

Le rapport table également sur une amélioration de la qualité de la connexion Internet sur le continent. D’après le rapport, actuellement en 2017, ce sont les technologies 2G et 3G qui dominent en Afrique subsaharienne. Cependant, la LTE (4G) en cours de déploiement devrait toucher 310 millions de personnes en Afrique subsaharienne en 2023, contre seulement 30 millions en 2017. Cette croissance devrait être soutenue par une vulgarisation des Smartphones, dont les coûts sont et seront de plus en plus accessibles.

Ericsson prévoit également des retombés de cette croissance au niveau des Etats africains : « Chaque 10% de pénétration supplémentaire du mobile génère entre 0,6 et 2,3% de croissance du PIB », explique Nicolas Blixell, responsable Afrique de l’ouest de Ericsson. Il ajoute ensuite que la croissance de l’Afrique subsaharienne pourrait davantage intéresser les compagnies de téléphonie mobile. Mais il prévient : « Généralement, les deux premiers opérateurs du marché gagnent de l’argent, le troisième difficilement, et pour un quatrième, c’est loin d’être évident ».

Par TIC Mag

CAMEROUN : Minette Libom Li Likeng invite les telcos à relever durablement le défi de la qualité de service

(TIC Mag) – La communauté internationale reconnaît l’importance fondamentale du secteur privé en tant que moteur de croissance économique, de développement durable et de réduction de la pauvreté. Un environnement d’affaires propice lui est toutefois nécessaire pour exploiter pleinement ce potentiel. En effet, la promotion du dialogue public-privé dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques commerciales constitue l’épine dorsale de toute stratégie moderne de développement économique. Car dans le cadre d’un processus structuré, les acteurs publics et privés œuvrent ensemble afin de trouver des solutions aux problèmes de performances.

C’est dans cette optique que le gouvernement camerounais a mis en place la Concertation permanente public – privé du secteur des postes et télécommunications (Cppt). Une plateforme de concertation et de dialogue entre le gouvernement, les entreprises du secteur des postes et télécommunications et la société civile. Il a pour objet de rassembler les acteurs publics, ceux du privé et de la société civile, pour adresser les préoccupations soulevées, ainsi que les défis qui font jour dans le secteur. Afin d’y apporter des solutions appropriées.

Il tient se tient donc les 14 et 15 décembre 2017 à Yaoundé la troisième session de la CPPT sous le thème « l’impératif de la qualité de service dans le domaine des télécommunications : l’urgence d’une mobilisation collective », en présence des directeurs généraux des entreprises du secteur des TIC, des inspecteurs généraux et autres personnalités clés du secteur. Elle fait suite à la première session tenue en aout 2016 portant sur le problème récurrent de la qualité des services dans le secteur des télécommunications, puis la 2è, le 20 décembre 2016 à Douala, sur le développement de l’économie numérique.

Cette 3è session se tient quelques semaines après la publication des résultats du tout premier audit de la qualité de service des réseaux des opérateurs de communication électroniques. Il s’agit donc au cours de ces deux jours de travaux, « mobiliser toute la communauté nationale des communications électroniques, dans la mise en œuvre des recommandations issus de cet audit, afin de relever durablement le défi de la qualité de service. Il offre en même temps l’opportunité de réitérer aux acteurs du secteur, l’importance que le gouvernement accorde à cette problématique, qui constitue comme nous l’avons dit, un enjeu majeur dans le domaine des télécommunications et tout spécialement, pour l’impulsion de l’économie numérique au Cameroun », a déclaré Mme Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, à l’ouverture officielle des travaux. Elle a ensuite précisé les autres préoccupations qui vont être débattus lors des assises, à savoir : la gestion de la fibre optique, la gestion des fréquences, les réseaux opérateurs –clients et le suivi des cahiers de charge des opérateurs.

Les membres du CPPT sont donc conviés à se pencher sur toutes ces problématiques. « Nous avons le potentiel approprié, nous savons les attentes de nos populations et l’ambition de notre pays. Sachons combler de manière satisfaisante ces attentes et œuvrer pour la matérialisation de cette ambition dans notre secteur hyper stratégique », a déclaré Mme la ministre, avant de procéder officiellement à l’ouverture des travaux en commission.

Par Gaëlle Massang

Joseph Nsongan Etung [Minpostel] : « Nous ne pouvons continuer à rester insensibles aux actes de corruption »

(TIC Mag) – Lors du conseil ministériel du 12 septembre 2007, le président de la République du Cameroun, Paul Biya, a planté le décor de la stratégie nationale de lutte contre la corruption en déclarant « c’est la corruption qui, pour une large part compromet la réussite de nos efforts. C’est elle qui pervertit la morale publique. Chacun doit se sentir responsable de ce combat dans son domine de compétence ». Il invitait ainsi en une prise de conscience et un engagement réel de tout un chacun dans la lutte contre ce fléau, et le Minpostel n’a pas dérogé à cette interpellation, notamment à travers la mise en place de sa cellule ministérielle de lutte contre la corruption, au sein de laquelle sont représentées toutes les institutions qui sont sous sa tutelle.

Cette dernière était donc au centre de la célébration ce samedi 09 décembre 2017 de la 12è journée nationale de lutte contre la corruption organisée sur le campus de Sup’Ptic en présence de l’inspecteur général chargé des questions techniques, Joseph Nsongan Etung, représentant de Mme la ministre, ainsi que plusieurs directeurs généraux et autres personnalités.

Thème de la rencontre : « décideurs, personnels, usagers du secteur des postes, télécommunications et TIC, tous unis dans la lutte contre la corruption pour un Cameroun émergent ». Un exposé sur la corruption a été présenté par la cellule anti-corruption, puis une allocution du représentant de la ministre et enfin la visite des stands des opérateurs mobiles présents.

« Au regard des torts et des dangers que les actes de corruption et des infractions assimilés nous infligent quotidiennement dans notre secteur, nous ne pouvons continuer à rester insensibles », a déclaré Joseph Nsongan Etung, le représentant de Mme la ministre, signifiant ainsi l’engagement du Minpostel à se mobiliser concrètement pour mettre fin à la corruption dans leur secteur.

Par Gaëlle Massang

Cameroun : Retour en vidéo sur le bilan du GDG DevFest Yaounde 2017

(TIC Mag) –  L’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé (ENSP) a tenu le 09 décembre dernier le GDG DevFest Yaounde 2017. Un événement organisé par la communauté des développeurs Google de Yaoundé (GDG Yaounde). Une journée marquée de nombreuses interventions sur des thèmes aussi divers que “Comment exploiter les technologies pour résoudre les défis locaux ?”; “Entreprendre, comment s’y prendre ?'” ou encore “Getting started with Facebook Chatbots development”. Bref bilan en vidéo.

Brahima Sanou : « Ma vision pour le Vice-Secrétariat général de l’UIT, donner un visage plus humain aux TICs »  

(TIC Mag) – Le directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT) de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Burkinabè Brahima Sanou, est candidat au poste de Vice-Secrétaire général de l’UIT. Il présente à TIC Mag ses ambitions, expose les projets qui le tiennent à cœur et manifeste sa gratitude au président Burkinabè, Roch Mark Christian KABORE, ainsi qu’à tous les présidents africains qui soutiennent sa candidature.

TIC Mag : Récemment, vous avez reçu le prestigieux “Award de la personnalité africaine de l’Année” 2017. Il s’agissait de quoi exactement ?

Brahima Sanou :  L’”Award de la personnalité africaine de l’Année” est un prix décerné par les “African Leadership Awards” pour reconnaître, récompenser et célébrer les illustres décideurs africains et de la diaspora, qui se sont distingués dans le continent et à l’international, et qui font la fierté et donnent l’image d’une Afrique qui innove et réussit. Les “African Leadership Awards” sont organisés sous l’égide du Groupe Promo Consulting en partenariat avec le Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS), l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et l’Institut Mandela. J’ai été très honoré d’être l’heureux récipiendaire de l’”Award de la personnalité africaine de l’Année” le 4 novembre 2017 et je remercie les organisateurs et le jury international qui m’a jugé digne de cette très haute distinction.

Je dédie enfin cet Award à la diaspora africaine qui s’assume et s’affirme chaque jour davantage dans un monde en perpétuel mouvement où les assurances d’hier peuvent devenir rapidement les incertitudes de demain. Je le considère comme un encouragement et surtout une invite à faire plus et mieux pour l’Afrique et le monde, car il me donne la raison solide et l’énergie nécessaire pour continuer à exceller dans le domaine des TIC où j’ai encré ma carrière professionnelle pour contribuer à l’évolution et la paix dans notre société.

TIC Mag : Pourquoi l’UIT prépare en ce moment la désignation du vice-secrétaire général et comment le choix sera-t-il fait ?

B.S. : L’Union internationale des télécommunications (UIT) est l’institution spécialisée des Nations Unies pour les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Elle est dirigée par cinq fonctionnaires élus (Le Secrétaire général, le Vice-Secrétaire général et trois Directeurs) qui sont élus pour des mandats de quatre ans renouvelables une seule fois. Le choix se fait par le vote à scrutin direct des 193 Etats membres – à raison d’un pays, une voix – lors de la Conférence de Plénipotentiaires (PP). La prochaine PP aura lieu à Dubaï du 29 octobre au 16 novembre 2018.

Ma vision est d’embrasser, encourager tous ces progrès technologiques tout en remettant l’homme et le développement durable au centre de cette évolution afin d’utiliser les TIC pour accélérer l’atteinte des objectifs de développement durable dans la santé, d’éducation, l’agriculture, l’autonomisation des femmes, l’emploi pour les jeunes pour ne citer de ceux-là.Brahima Sanou

TIC Mag : Vous-êtes candidat déclaré à ce poste de vice-secrétaire général de l’UIT. Que comptez-vous réaliser si vous êtes élu à ce poste ?

B.S. : Je suis candidat au poste de Vice-Secrétaire général de l’UIT en ce moment précis de l’histoire de l’humanité et de l’économie numérique où nous devons revisiter notre rapport à la technologie avec l’émergence des megadonnées où vos données personnelles sont devenues des marchandises, de l’internet des objets où tous les objets seront connectés et l’intelligence artificielle qui prendra des décisions qui jusqu’à présents étaient prises par les hommes.

Ma vision est d’embrasser, encourager tous ces progrès technologiques tout en remettant l’homme et le développement durable au centre de cette évolution afin d’utiliser les TIC pour accélérer l’atteinte des objectifs de développement durable dans la santé, d’éducation, l’agriculture, l’autonomisation des femmes, l’emploi pour les jeunes pour ne citer de ceux-là. En d’autres termes, ma vision est de donner un visage plus humain aux TICs. Par exemple, en transformant le sac d’écolier en tablette ou smartphone afin de donner aux enfants nés dans les pays en développement les mêmes chances et les mêmes opportunités dans la vie que les enfants nés dans les pays développés et contribuer ainsi à la paix dans le monde.

Vice-Secrétaire général de l’UIT, je m’attacherai à promouvoir la mise en place d’une infrastructure des TIC en large bande fiable et sécurisée et surtout l’utilisation des TIC pour le développement durable. Je mettrai un accent particulier sur l’innovation, l’emploi des jeunes et l’entreprenariat en m’appuyant sur les partenariats public privé (PPP) et la une coopération efficiente avec les organisations régionales et internationales des télécommunications, la communauté Internet et les autres acteurs de l’écosystème des TIC afin de créer une complémentarité parfaite et une synergie agissante.

TIC Mag : Pour une fois, l’Afrique parle d’une voix et soutien votre candidature. Comment est-on arrivé à ce soutien de l’Afrique à votre candidature ?

B.S. : Je dois remercier S.E.M. Roch Mark Christian KABORE, le Président du Faso, pour la confiance qu’il place en moi et pour son soutien personnel à ma candidature. C’est le Président du Faso qui a présenté ma candidature aux 54 Etats africains réunis au sein de l’Union africaine. Je suis très heureux et très fier que ma candidature ait été endossée par l’Union africaine, faisant ainsi de moi le candidat africain au poste de Vice-Secrétaire général de l’UIT. Je voudrais donc remercier tous les pays africains pour la confiance continentale placée en moi et leur dire que je suis prêt à relever le défi et contribuer à la fierté africaine.

TIC Mag : Vous avez été durant de nombreuses années à la tête du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT. Quels sont les projets majeurs de l’heure sur lesquels vous travaillez et qui ont un impact certain sur les populations du monde et de l’Afrique en particulier ?

B.S. : Elu Directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT) en 2010, j’ai pris service en janvier 2011 à un moment où la construction de l’infrastructure de base et surtout l’infrastructure large bande était la première préoccupation. Nous avons promu le partenariat public privé en organisant les sommets “Connecter” dans toutes les régions du monde. Dans le cas de l’Afrique, le sommet « Connecter l’Afrique » a engendré plus de 70 milliards de dollars d’investissements qui ont contribué à la plus grande couverture en téléphonie mobile au développement d’internet et à la baisse des prix.

J’ai aussi initié la coopération avec la FAO avec laquelle nous avons co-publié un toolkit de mise ne place d’une stratégie de e-agriculture. Nous venons de commencer un programme commun avec le BIT pour promouvoir la formation en compétences digitales de cinq millions de jeunes d’ici 2030. Ce programme me tient particulièrement à cœur, car il est estimé que dans un future proche, 95% des emplois décents vont requérir des compétences digitales.Brahima Sanou

Depuis 2013-2014, nous avons commencé à mettre l’accent sur l’utilisation des TIC pour le développement tout en continuant à promouvoir le développement de l’infrastructure large bande. C’est dans ce cadre que j’ai initié la coopération avec l’UNESCO en co-organisant un forum entre le secteur des TIC et le secteur de l’éducation pendant la Semaine de l’apprentissage mobile.

En 2016, Nous avons co-organisé avec l’OMS une table ronde interministérielle en les ministres des TIC et les Ministres de la santé. Nous travaillons ensemble sur le programme « Be Mobile- Be Healthy » sur les maladies non transmissibles tel que le diabète et le cancer. Je viens de signer avec Dr. Moeti, la Directrice régionale de l’OMS, un programme commun de 10 millions de dollars pour promouvoir la couverture sanitaire universelle en Afrique en utilisant les TIC. J’ai aussi initié la coopération avec la FAO avec laquelle nous avons co-publié un toolkit de mise ne place d’une stratégie d’e-agriculture.

TIC Mag : Vous avez également un programme avec le Bureau international du travail (BIT). De quoi s’agit-il ?

B.S. : Effectivement, nous venons de commencer un programme commun avec le BIT pour promouvoir la formation en compétences digitales de cinq millions de jeunes d’ici 2030. Ce programme me tient particulièrement à cœur, car il est estimé que dans un future proche, 95% des emplois décents vont requérir des compétences digitales.

Ce programme est pour moi un point d’encrage pour repositionner la main d’œuvre des pays en développement et contribuer à la paix mondiale. Ces différents exemples illustrent comment, de manière concrète, je compte continuer à promouvoir l’utilisation des TIC et accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable tel qu’énoncé dans la vision.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM

GTS-Infotel Cameroon lance la phase pilote de son réseau GTS avec l’appli Mobinawa1.0 

(GTS-Infotel Cameroon SA – Yaoundé, le 05 décembre 2017) – La solution mobile de transformation digitale des entreprises de toutes tailles à moindre coût a été lancé à Douala à l’occasion du Forum PMEXchange 2017.

Malgré le développement croissant des réseaux mobiles et Internet depuis plus de vingt ans, se traduisant par un usage de plus en plus généralisé du Smartphone, on constate que la quasi-totalité des entreprises et administrations continuent de souffrir des principaux problèmes suivants :

  1. Mauvaise qualité du service d’accueil téléphonique et du centre d’appels, bien que fonctionnant sur plusieurs numéros fixes &mobiles, avec un très faible taux de réponse aux appels; ce qui rend impossible l’identification de l’entreprise par un numéro.
  2. Absence de statistique d’appels professionnels (entrant et sortant), et d’indicateurs de performance du centre de service support clients.
  3. Mauvaise qualité de la gestion de la relation client limité généralement au canal vocal.
  4. Non présence sur le Web (pas de site web interactif, pas d’email professionnel) et sur les réseaux sociaux.
  5. Absence de services SMS/USSD interactifs de gestion clientèle.

C’est fort de ce constat et compte tenu du contexte d’émergence du Digital que GTS-Infotel, devenue le premier Opérateur local OTT de réseau SVA mobile, a conçu et développé depuis 2 ans, le nouveau réseau GTS de solutions de communications mobiles numériques à valeur ajoutée, qui se trouve aujourd’hui dans sa phase pilote.

Le réseau GTS est un réseau virtuel de communications numériques multicanal entre les plateformes de services à valeur ajoutée des Entreprises et les utilisateurs consommateurs ou professionnels, et qui se compose de 4 produits de base:

  1. L’Appli mobile Mobinawa : Disponible gratuitement sur Google PlayStoreet sur Apple Store, Mobinawa est une appli portail d’accès aux produits et services numériques.

Une fois l’application installée, l’utilisateur consommateur doit saisir son numéro mobile actif pour recevoir un code de vérification par SMS sur son mobile GSM afin de finaliser son inscription au réseau GTS.

Mobinawa permet à tout utilisateur de rechercher aisément une entreprise membre du réseau GTS dans les pages jaunes digitales et communiquer gratuitement via le canal numérique disponible de son choix (Voix/Video, SMS, Web) en cliquant sur la page Mobinawa de l’entreprise, sans avoir à saisir son numéro de contact. L’usager peut aussi vérifier le numéro d’identification de l’entreprise sur sa page Mobinawa et le sauvegarder dans sa base de contact.

Mobinawa permet également à tout utilisateur consommateur, d’accéder à une large gamme de contenus numériques gratuits ou payantssous réserve de disposer d’un compte de crédit Mobinawa.

En option, l’Appli Mobinawa peut être configurée pour des utilisateurs professionnels des TPE, en convertissant leurs numérosMobinawa en numéros GTS afin de faire bénéficier leurs entreprisesdes services de base du réseau.

  1. Le Numéro GTS : c’est le numéro permettant d’identifier l’entreprise. Il est associé à tous les services de communication mobile (Voix/Video, SMS) de type conversationnel et transactionnel de l’entreprise, accessibles depuis sa page Mobinawadisponible sur les pages jaunes digitales. Il peut être soit un des numéros fixes ou mobiles de la flotte de l’entreprise, soit un numéro long SVA de préfixe 8.
  2. La plateforme de contact Vocal : c’est un serveur d’accueil vocal personnalisé permettant à l’entreprise de recevoir tous les appels des abonnés Mobinawa vers son numéro GTS, qui seront ensuite routés vers l’appli Mobinawa de l’utilisateur professionnel. Celui-ci peut aussi depuis son appli Mobinawa, appeler tous les abonnés Mobinawa.
  3. La plateforme de contact SMS: c’est un serveur de réception de tous les messages SMS envoyés par les abonnés Mobinawa sur le numéro GTS de l’entreprise, qui seront lus et traités par le personnel autorisé. Celui-ci peut aussi depuis son compte sur la plateforme, envoyer des SMS à tous les abonnés Mobinawa.

Le réseau GTS propose également les plateformes SVA suivantes pouvant être intégrées au système d’information de chaque entreprise :

  1. Plateforme Cloud UCCP (Unified Communication & Collaboration platform)
  2. Plateforme Cloud MMP (Mobile Messaging & Marketing platform)
  3. Plateforme Cloud MCCP (Multichannel Contact Center platform).
  4. Plateforme de développement et d’hébergement de WebApp des entreprises.

En complément aux réseaux GSM, le réseau GTS est également un réseau de promotion et de commercialisation des services de contenus numériques aux abonnés Mobinawa.

Ainsi, le réseau GTS, premier du genre en Afrique, a été conçu pour répondre aux besoins essentiels de transformation digitale des entreprises au Cameroun en termes de diversification et simplification de la relation client, de développement de nouveaux services numériques, de réduction des coûts de communication, d’augmentation de la visibilité, d’amélioration de la productivité, d’accroissement de revenus.

Dr Pierre-François Kamanou : « Un plan d’urgence doit être mis en place pour accélérer la pénétration de l’Internet mobile au Cameroun »
Dr.Ing Pierre François KAMANOU, directeur général de GTS Infotel Cameroon SA

A l’occasion de sa participation à la 4ème édition du Forum PMEXchange 2017, GTS-Infotel lance la phase pilote du réseau GTS incluant l’Appli mobile Mobinawa 1.0. A cet effet, nous invitons les entreprises à rejoindre le réseau GTS et bénéficier gratuitement des services de base offerts pendant cette période. La procédure d’inscription d’une entreprise est simple:

  • Télécharger et installer l’application Mobinawa, depuis Playstore ou Apple Store.
  • Compléter le formulaire de contact pour entreprise disponible sur notre site web www.gtsnetwork.africa.
  • Nous prendrons ensuite contact avec le responsable pour valider les informations fournies et créer la page Mobinawaà laquelle seront associés les services de contact Vocal & SMS de l’entreprise.

Selon le Dr. Ing. Pierre-F. KAMANOU, PDG de GTS-Infotel, « Après plusieurs années de persévérance, Je suis particulièrement heureux d’introduire dans le marché camerounais et pour la première fois en Afrique, l’appli mobile Mobinawa qui ambitionne de révolutionner la gestion de la relation client mobile des entreprises du réseau GTS, car elle offre une large de solutions disruptives adaptées aux besoins modernes de communication interne et externe, d’amélioration de l’expérience-client et de marketing mobile à l’ère du digital»


A propos de GTS Infotel Cameroun SA

Créée en 2002, GTS-Infotel est le pionnier du développement des services mobiles à valeur ajoutée au Cameroun. D’abord comme premier fournisseur SVA licencié, GTS-Infotel est spécialisée depuis 10 ans dans la fourniture de solutions SMS à valeur ajoutée sur numéros courts à travers les 3 réseaux GSM aux Entreprises et autres Fournisseurs  SVA. Disposant d’une nouvelle licence de type MVNO depuis 2015, GTS-Infotel devient le premier opérateur local OTT de réseau SVA, dénommé le réseau GTS, dédié aux communications professionnelles mobiles et numériques basées sur l’appli mobile Mobinawa, afin de simplifier et généraliser la transformation mobile des Entreprises de toutes tailles à moindre coût.

Serge ADJOVI : « Aujourd’hui, deux agences fonctionnent en parallèle pour plus d’efficacité dans le numérique »

(TIC Mag) – Le Directeur de l’Agence du numérique explique à TIC Mag les implications de la transformation de l’Unité d’exécution du Conseil du numérique en Agence du développement du numérique, ses nouvelles missions et donne son avis sur l’implication du président Patrice Talon dans le développement du numérique.

TIC Mag : Au terme du Conseil des ministres du 08 novembre 2017, il a été créé deux nouvelles entités en charge du numérique. L’Agence pour le développement du numérique (ADN) et l’Agence des services et des systèmes d’information (ASSI). Qu’est ce qui change précisément avec la création de l’ADN, car l’Unité d’exécution du Conseil du numérique s’appelait aussi l’Agence du numérique ?

Serge ADJOVI : Il y a un an est né le Conseil du numérique, une entité présidée par le chef de l’Etat. Ce Conseil du numérique réunit un certain nombre de personnalités béninoises, mais aussi étrangères autour du Chef de l’Etat. Ils discutent d’un certain nombre de sujet qui permet l’orientation et la décision du Chef de l’Etat sur des orientations en matière de développement du numérique et en matière d’orientation stratégique pour le développement du numérique dans le pays. Ce Conseil du numérique s’est doté d’une Unité d’exécution qui s’appelle l’Unité d’exécution du Conseil du numérique dont je suis le directeur. C’est cette Unité d’exécution qui existe déjà depuis 18 mois qui est transformé en Agence pour le développement du numérique (ADN). L’Unité d’exécution était une Unité rattachée à la Présidence de la République. Aujourd’hui, l’Agence a son autonomie de gestion et est naturellement toujours sous tutelle de la Présidence de la République.

Ce qui change c’est qu’en même temps que l’ADN est créée, une autre agence qui existait, l’Agence béninoise des TIC (Abetic) voit ses missions renforcées et devient l’Agence des services et systèmes d’informations (ASSI). Cette agence aux côtés de l’ADN est plus particulièrement chargée de veiller à l’exécution de la stratégie en ce qui concerne la gestion des données. En particulier, de tout ce qui concerne la mise en place des services de l’administration, d’un portail pour les e-services vers les citoyens et les e-services vers les entreprises.

Avant, l’Unité du Conseil du numérique s’occupait du volet télécoms et développement des services d’e-gouvernement en plus du processus de dématérialisation de l’Etat. Aujourd’hui, il y a deux agences qui fonctionnent en parallèle pour un souci de plus d’efficacité, de focus et aussi pour aller vite.

TIC Mag : Le communiqué du Conseil des ministres indique que les membres du Conseil d’administration du numérique ont été désigné. Qui sont-ils, ces membres du CA ?

S.A. : Le Conseil des ministres ne précisait pas effectivement qui sont les membres de ce conseil d’administration. Je pense qu’on y retrouvera bien entendu des membres de la Présidence de la République et des représentants du ministère de l’Economie numérique entre autres. Comme vous, à ce stade, je n’ai pas connaissance des personnes qui font partie de ce conseil d’administration.

TIC Mag : Combien de rencontres du Conseil du numérique le président Patrice Talon a lui-même déjà présidées ?

S.A. : Effectivement, le Conseil du numérique est présidé par le président Patrice Talon et nous avons déjà tenu plusieurs réunions.

TIC Mag : Comment jugez-vous l’implication personnelle du président Patrice Talon dans le développement du numérique au Bénin ?

S.A. : Le président Patrice Talon est très impliqué. Le fait qu’il préside personnellement le Conseil du numérique en est une preuve. Au-delà de cela, il est impliqué dans le suivi et s’assure que les projets avancent, que les orientations qu’il donne sont suivies de près. Il est extrêmement présent ! Le projet RAVIP (Recensement administratif à vocation d’identification de la population) par exemple qui a récemment été lancé par le président et qui aboutira entre autres à l’établissement de cartes d’identité électroniques est très suivi par le président. Car ce projet va être la base de plusieurs e-services auprès des populations. Naturellement, l’impact sur les populations est très important.

A ce titre-là, le président Patrice Talon est naturellement aux commandes de ce projet et de bien d’autres. On l’a vu dans plusieurs pays, lorsque l’exécutif au plus haut niveau montre l’exemple et est réellement impliqué dans le développement du numérique, alors, les choses avancent. C’est presque une condition nécessaire pour que les choses avancent, parce que le numérique transforme la vie des gens. On voit comment le mobile a transformé la vie de nombreux Africains. Si on ne fait rien, on subit. Par contre, si on décide de prendre ce développement numérique à bras le corps, on réussit. Certains pays avec un exécutif complètement impliqué dans le numérique l’ont fait. Le Bénin est en train de le faire.

TIC Mag : Après cette réorganisation, quelles sont les missions que l’ADN va s’employer à mettre en œuvre dès maintenant ?

S.A. : On peut séparer les principales missions en deux catégories : la première, s’assurer que l’infrastructure haut débit et très haut débit existe à travers l’ensemble du pays. C’est donc de réaliser, au-delà des dorsales et de backbone, la capillarité et la connectivité pour les entreprises, les administrations et les particuliers à travers le pays. C’est la première mission. Donc, la mise en place d’infrastructures importantes.

Je l’explique toujours en disant, c’est bien beau de vouloir mettre des e-services à la disposition des citoyens, mais ce n’est pas seulement le citoyen à Cotonou qui doit pouvoir en bénéficier, c’est le citoyen sur l’ensemble du territoire.

La deuxième mission est celle du développement du numérique, du développement des start-ups, de la création d’un écosystème numérique fort qui fait qu’il y ait non seulement la création des services numériques au niveau du gouvernement, mais que les entreprises privées génèrent ces e-services pour les populations. L’idée c’est d’organiser et de booster un écosystème du numérique qui existe déjà et qui ne demande qu’à se développer.

TIC Mag : Vous avez organisé il y a quelques mois une compétition pour identifier les meilleurs jeunes disposant des capacités dans le secteur de la cybersécurité. Quelle suite aujourd’hui pour ces jeunes que vous avez dénichés ?

S.A. : Le HackerLab que nous avons lancé l’année dernière c’est effectivement pour identifier les personnes qui ont des compétences réelles en matière de cybersécurité ou en matière de hacking. Nous comptons faire de cet événement un événement annuel. Actuellement, nous avons promis un certain nombre de choses aux lauréats de ce HackerLab que nous sommes en train de délivrer : des stages dans des entreprises bien connues pour leurs actions en matière de cybersécurité, la mise en place des plateformes numériques pour collaborer avec d’autres experts de la cybersécurité et d’autres sociétés.

Nous facilitons également la participation des start-ups à des événements sous-régionaux. Récemment, nous avons envoyé trois jeunes innovateurs dans des secteurs différents pour une rencontre sous-régionale à Abidjan en Côte d’Ivoire. Nous ne sommes pas les seuls à le faire. Le ministère de l’Economie numérique et de la Communication joue également son rôle. Là récemment, nous avons amené trois start-ups à Busan en Corée du Sud pour qu’ils présentent leurs innovations, se faire connaître et rencontrer d’autres start-ups. Des grandes entreprises du numérique au Bénin participent également à l’éclosion de ces start-ups.

TIC Mag : Dans le plan eNNOV Bénin 2021, l’ambition du Bénin est d’être un pôle d’excellence sous-régional dans les services numériques. Quand vous évaluez l’évolution des projets en cours, à quel horizon cette ambition pourrait-elle se concrétiser ?

S.A. : L’ambition de faire du Bénin la plateforme des services numériques de l’Afrique de l’Ouest est un processus. Ce n’est pas quelque chose qui s’arrêtera à une certaine date. L’ensemble des pays de la sous-région se sont engagés dans un développement numérique important. Chacun travaille à son ryhtme. Nous avons plusieurs projets sur lesquels nous travaillons pour les rendre effectifs rapidement pour qu’en 2021 nous ayons transformé le visage numérique du Bénin et nous aurons une place de choix au niveau des nations considérées comme des nations numériques. C’est ça que cela veut dire. Nous aurons défini de nouvelles infrastructures télécoms et de données, nous aurons défini de nouveaux services et nous seront à même de les promouvoir au Bénin et pourquoi pas à l’extérieur du Bénin. Tout cela est un processus et je pense qu’il faut pouvoir attendre en 2021 pour voir ce qui a été fait, si le visage numérique du Bénin aura changé. Moi, je dis qu’il aura changé considérablement.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM