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Cameroun : Joseph Nsongan Etung et les nouveaux responsables du MINPOSTEL installés

[Digital Business Africa] – Les nouveaux responsables nommés au ministère des Postes et Télécommunications ont été installés ce 06 mars 2019 à la salle des conférences du Minpostel, par la ministre Minette Libom Li Likeng. C’était en présence des familles, amis et invités distingués entre autre le représentant UIT et celui de l’ART.

Il s’agit entre autre de Joseph Nsongan Etung, Inspecteur général en charge des affaires techniques N°01, nommées par décret présidentiel et une dizaine de directeurs, inspecteurs et chefs de division nommés par décret du premier ministre.

Cette cérémonie a été l’occasion pour madame la ministre de rappeler le défi lancé par le Chef de l’Etat de l’intégration des progrès du numérique dans le fonctionnement des services publics et de l’économie.

«  L’installation ce jour des nouveaux responsables nommés intervient ans un contexte particulier marqués par d’importants défis qui s’imposent à notre département ministériel. Il s’agit de manière générale pour les personnels du Minpostel de se mobiliser afin de contribuer activement à l’objectif d’émergence érigé en cause nationale par le Chef de l’Etat dans son discours de prestation de serment le 6 novembre 2019, afin de faire du Cameroun un pays moderne et socialement avancé », a-t-elle déclaré au cours de son discours officiel, avant de rappeler ensuite les différents objectifs pour 2019.

Cameroun : Minette Libom Li Likeng relève des retards dans l’exécution du projet Backbone
La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, invite les promus à la performance.

Il s’agit de l’implémentation des réformes du secteur des télécommunications et TIC avec l’appui de la Banque Mondiale, la poursuite de l’accompagnement et l’encadrement des initiatives et projets des jeunes dans le numérique la poursuite de la restructuration du secteur de la poste, le renforcement de la cybersécurité et la réduction de la fracture numérique.

La ministre en a également profité pour annoncer que tous les hauts responsables serons désormais évalués sur la base d’une feuille de route assortie d’indicateurs de performance, feuilles de route découlant de la feuille de route ministérielle et qui fera l’objet d’une évaluation trimestrielle afin que tous s’arriment à une nouvelle dynamique de performance.

« La nomination à un poste de responsabilité, faut t’il le rappeler, n’est pas un chèque en blanc, elle est le signe de la confiance que la hiérarchie place en vous. Et c’est à vous de savoir et pouvoir mériter cette confiance. La force du maçon se mesure au pied du mur »,a-t-elle déclaré, ajoutant que «  la nouvelle dynamique que nous entendons imprimer dans notre secteur a besoin d’hommes et de femmes au professionnalisme avéré. Vous avez tous l’étoffe requise pour mener à bien vos missions respectives. »

Par Gaëlle Massang

Afrique centrale : Depuis Kintele au Congo, les ministres en charge des TIC appellent à plus d’intégration numérique

[Digital Business Africa] – En Afrique centrale, les ministres en charge des Technologies de l’information et de la communication réunis à dans la commune de Kintele dans le Nord de Brazzaville le 4 mars 2018 souhaitent plus d’intégration en matière de numérique. Dans une déclaration commune, ils ont appelés à accélérer la mise en œuvre du plan consensuel de déploiement des infrastructures numériques, qui vise une mutualisation des moyens et des efforts des pays de la zone dans le secteur des communications électroniques.

« Ce programme, concernant les infrastructures dans nos pays et surtout faire en sorte qu’il y ait des interconnexions entre les pays pour que les projets dans le développement numérique renforce l’intégration sous-régional », explique Hervé Ngoua Mendeng, un expert Gabonais cité par nos confrères de VOA Afrique.

Dans la même veine, le ministre congolais de l’Economie numérique, Emery Okondji Ndjovu évoque les progrès de son pays : « Aujourd’hui, nous avons déjà construit de Kinshasa à Moanda, 600 Km de fibres, et de Kinshasa à Kasumbalesa, 3800 Km. Nous sommes à l’attente d’un financement de la Banque mondiale pour continuer la troisème phase de construction de ces infrastructures vers l’Est du pays, et vous savez que la RDC est un pays-continent ».

Sur le principe, les conclusions de la rencontre de Kintele qui exige plus d’intégration en matière de numérique devront encore être validées par les chefs d’Etat de la zone.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : La CNPS va bénéficier de l’expertise de Huawei pour mettre à niveau ses systèmes d’informations

[Digital Business Africa] – La Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) du Cameroun annonce avoir signé avec le géant chinois des télécommunications Huawei un accord de partenariat. Celui-ci devrait permettre à la CNPS d’améliorer la qualité de ses prestations, particulièrement en faveur des personnes retraitées : « Nous gérons de grosses bases de données en termes d’assurés sociaux, de pensionnés, de travailleurs actifs, d’enfants bénéficiant de prestations sociales. Il faut gérer tout cela à travers le Cameroun par un système d’information performant », explique le directeur général de la CNPS, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akam, pour justifier la signature de ce partenariat.

En réalité, ce nouvel accord est la continuité d’un partenariat qui liait déjà les deux structures, et qui a déjà permis à la CNPS de construire le Disaster Recovry Centre à Yaoundé « qui nous permet de manager en temps réel le système que nous gérons en ce moment en cas d’incident, sans rupture », ajoute le DG de la CNPS cité par Financial Afrik.

On apprend également du DG de la CNPS que l’entreprise a récemment lancé la construction d’un mini data center à Douala, qui sera en réalité une sorte de réplique du système actuel. A terme donc, la CNPS sera dotée de trois sites de gestions pour son réseau national. Le tout pour une enveloppe d’environ 3,5 milliards de F Cfa.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Ouganda : L’ancien PDG de MTN Wim Vanhelleputte juge son expulsion ‘‘illégale’’ et saisit la justice

[Digital Business Africa] – En Ouganda, au lendemain de son expulsion d’Ouganda le 14 février 2019 l’ancien PDG du groupe sud-africain de télécommunications MTN, le belge Wim Vanhelleputte a annoncé via ses avocats avoir déposé une plainte contre l’Etat Ougandais auprès de la Haute Cour de Kampala. Selon l’ancien responsable de MTN Ouganda, le motif de cette plainte est ‘‘expulsion illégale et irrationnelle’’.

Ainsi, il considère que son expulsion du pays a été en dehors de tout cadre réglementaire, en dehors des canaux légaux. Dans ce sillage, il affirme qu’il n’a eu droit à aucun moment à une possibilité de se défendre, où même simplement, de répondre aux accusations portées contre lui. En conséquence, Wim Vanhelleputte demande à la Haute Cour de Kampala d’abroger la décision d’expulsion et d’ordonner le paiement de dommages et intérêts.

L’expulsion de Wim Vanhelleputte reflète à proprement parler de la relation tendue qui existe entre l’opérateur et le gouvernement ougandais. Déjà, en janvier 2019, trois membres de la direction de MTN Ouganda, notamment, le Français Olivier Prentout, la Rwandaise Annie Bilenge Tabura et l’Italienne Elsa Muzzolin, ont été expulsés du pays. Le gouvernement leur reprochait alors de compromettre la sécurité nationale.

Interrogé sur ce sujet, le président Yoweri Museveni avait justifié les accusations portées contre l’opérateur, notamment de ne pas déclarer tous les appels passés par les abonnés, ce qui a pour conséquence de priver le gouvernement de certains revenus. Dans la même veine, le président Ougandais a même poussé le bouchon un peu plus loin, accusant MTN d’appauvrir les abonnés sans leur offrir un service de qualité.

Pour l’instant, difficile de dire quelle suite sera réservée à la plainte de Wim Vanhelleputte. Cependant, la situation de MTN Ouganda devrait une nouvelle fois être abordée, lors d’une rencontre entre le PDG du groupe MTN Rob Shuter et le président Ougandais lors du Sommet Africa Now qui aura lieu les 12 et 13 mars 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Pr Roger Atsa Etoudi : “Digital transformation cannot be efficient if the normative and descriptive procedures put in place are not suitable” 

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Pr Roger Atsa Etoudi explain the general background context of  the Third International Conference on Information and Communication Technology for African Development, ICT4AD’19 that will be held at Yaounde Cameroon (Mont Febe Hotel, 26-28 November 2019) on the theme: “ICT Adoption and Implementation for African Sustainable Development”.

Almost all the domains of opportunity in Africa are facing development issues. There is a necessity to address these issues in order to allow this continent to foster its development for the benefit of its population. In Africa continent is facing so many problems in such a way that it is the poorest in the world despite its richness. African continent has a very rich subsoil, fauna and flora. This richness should have put this continent among the richness in the world. Despite this given pf the nature, the continent remains very poor. This poverty has pushed many Africans to other continents for a better future. Almost every day, Africans are disappearing in the sea as they want to reach Europe anyhow. The poverty is so general that it has become a general concerned. There is a need to address this issue to save African continent from a suffocating level of poverty and inequality. We must save lives, but we must also safeguard the future in Africa. Solution in tackling these issues may come from the use of ICT.

Development-oriented actions are undertaken in most African countries, yet the positive impacts of these actions are often negligible. These kinds of issues are by no means restricted to a specific country: a global initiative is needed to tackle these challenges that brings together researchers, practitioners, academia and decision makers. The aim of this third international conference in ICT for African development focuses on the “Adoption of digital transformation for African sustainable development”. The use of ICT, which brings transparency and efficiency in human activities, can play an important role in the development of all Africans. These activities are critical in African societies as they can significantly contribute to poverty reduction and economic growth.

Most political leaders in Africa are addressing this issue by putting in place measures for the adoption of ICT by their population to ensure that the development can efficiently be addressed. Of course, digital transformation cannot be efficient if the normative and descriptive procedures put in place are not suitable and the population is not aware on the positive impacts of the use of ICT in their daily live. This conference comes not only to sensitize different stakeholders in Africa on the use of ICT for development by presenting various application of information technology in the improvement of the lifestyles.

This conference welcomes papers related to ICT that may foster the development of Africa. These papers can draw on theory or experiences of practice in the use of ICT. Papers related but not exclusively to the following domains are welcome:

  1. Theoretical Aspects in Information System
    1. Information Systems Modeling
    1. Information System Management
    1. Process modelling and discovery
    1. Data modelling
    1. GIS and Society
  2. Cultural Issues of ICT in Africa
    1. African Digital Entrepreneurship
    1. Digital and Socio-Cultural Identity in Africa
    1. Indigenous Theorising in the African Context
    1. Knowledge Management and Knowledge Sharing in Africa
  3. Social Issues of ICT in Africa
    1. Digital Economy in Africa
    1. Socio-Cultural Issues of ICT in Africa
    1. Impacts (positive and negative) of ICT use in Africa
    1. Critical Realism and ICT4D in Africa
    1. Applications of Social Media in Organizations in Africa
  4. ICT for Digital Transformation
    1. E Waste in Africa
    1. ICT driven Millennium & Sustainable Development Goals Implementation in Africa
    1. E-Health, Telemedicine, and Traditional Medicine in Africa.
    1. E-Commerce & E-Government in Africa
    1. Ethical and Legal issues in ICT
    1. Digital Platform Development and Application
  5. ICT for Education (ICT4E)
    1. M-learning in Africa,
    1. E-learning in Africa
    1. Social Media driven Learning in Africa
  6. Applied ICT projects
    1. Tax collection management
    1. Road safety control management
    1. Medicine management
    1. Learning management
    1. Agriculture management
    1. Human Resource Management

The conference language is English. The conference is sponsored by the African Centre for Women & ICT, Wiley, the Ministry of Higher Education in Cameroon, and the National Information and Communication Technology Agency in Cameroon. During the conference, participants will take part in the following activities:

Roundtable Discussion: The theme is related to Digital Transformation as a vehicle of development: A dream or a reality for a sustainable development of African Countries. This activity will be moderated by Professor Robert M Davison from the City University of Hong Kong with the participation of various experts whose names will be posted on the website (www.ict4ad.cm) of the conference shortly.

Workshop: The associated topic is “how to set up a digital transformation project for a sustainable development of the society”. The participants will be CIOs of various institutions in African countries, experts in the digital transformation field, academia and decision makers. The invited speakers will be prominent researchers and practitioners in this field. The names of invited speakers will be posted on the website in due time.

Paper presentation: All accepted papers will be grouped in several panels for their presentation. Each panel will be chaired by a scientific committee member, the chair for each panel will be known before the conference. This information will be available on the website of the conference. At least one author should confirm participation at the conference for it to appear in the proceedings and be programmed in a panel for presentation.

Industry Symposium: The objective of the Industry symposium is to establish an efficient dialogue between ICT4D practitioners and ICT4D researchers concerning the challenges, findings (both positive and negative), encountered obstacles, and lessons learned on the application of ICT in real world cases. Of particular interest is information on applying ICT in diverse lifecycle styles, industry sectors, and government. All proposals should have up to 6-page papers (including references). This submission will be reviewed by three reviewers giving feedback. Accepted papers will be published in the proceedings. The submission should be done through     [email protected] with ICT4AD Industry symposium as the email subject.

Social Event: Visit to a Cameroonian village to discover traditional buildings and lifestyles. At the end of the visit, participants will share a Cameroonian barbecue and enjoy Cameroon culture. www.ict4ad.cm

By Pr Roger Atsa Etoundi

Eutelsat lance un satellite 100% électrique pour couvrir l’Europe de l’Ouest et l’Afrique

[Digital Business Africa] – L’opérateur Eutelsat Communications a annoncé le 4 mars 2018 la réussite du couplage de la plateforme et de la charge utile du satellite KONNECT, réalisé cette semaine sur le site de Thales Alenia Space à Cannes. Cette opération marque une étape importante dans la construction du satellite, en vue de son lancement prévu en fin d’année.

KONNECT est un satellite multifaisceaux de nouvelle génération offrant une souplesse opérationnelle sans précédent. Selon Eutelsat, d’une masse de 3,5 tonnes, ce satellite est tout-électrique, le premier à utiliser la nouvelle plateforme Spacebus Neo de Thales Alenia Space. Il fournira 75 Gbps de capacité, en couverture de l’Europe de l’Ouest et de l’Afrique. 

« Doté de capacités permettant de desservir à grande échelle le marché de l’Internet haut débit sur ces deux continents, KONNECT représente un pilier important de la stratégie de retour à la croissance d’Eutelsat, en lui donnant les moyens de renforcer sa présence sur le marché à fort potentiel du haut débit. Plus largement, ce programme satellitaire accompagne l’ambition du Groupe de participer à la réduction de la fracture numérique, en vue de la construction d’une société numérique plus inclusive. En s’appuyant sur des ressources satellitaires existantes, Eutelsat poursuit dès aujourd’hui cette ambition et prépare l’arrivée de ce satellite, à travers le lancement de nouvelles offres d’accès à Internet sur ces régions, comme récemment dans plusieurs pays africains », explique l’opérateur. 

Dans le communiqué, Yohann Leroy, directeur général délégué et directeur technique d’Eutelsat, évoque une :«  opération de couplage qui marque une étape clef dans ce programme en cours, qui permettra à terme d’apporter des services de haut débit à des prix avantageux, en complément des réseaux terrestres en Europe de l’Ouest mais aussi en Afrique où accéder à Internet est désormais un enjeu majeur de développement. »

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

143 millions de nouveaux clients du paiement mobile en 2018 et 1,3 milliards de dollars de transactions par jour

[Digital Business Africa] – Au cours de l’année 2018, le service mobile money a une nouvelle fois enregistré des performances évolutives. Selon la GSMA, qui le révèle dans son rapport 2018 intitulé ‘‘State of the Industrie report on Mobile Money 2018’’, « le secteur de l’argent mobile a enregistré un nombre record de 143 millions de nouveaux clients enregistrés en 2018 par rapport à 2017. » Soit une croissance de 20%. Dans la même veine, le nombre de transaction a constamment progressé, pour dépasser les 1,3 milliards de transactions quotidiennes. Le rapport va plus loin, et affirme que « les principaux moteurs de la croissance numérique en 2018 ont été les décaissements et les paiements de factures – un signe que les fournisseurs d’argent mobile deviennent de puissants partenaires pour les entreprises. »

A l’origine de cette belle performance du mobile money, la GSMA évoque l’adoption croissante du smartphone dans les marchés émergents, l’Afrique en pole position. Une adoption qui permet aux différents opérateurs de proposer des services financiers via des applications. Des services qui visent entre autres à améliorer le quotidien de millions de personnes, en facilitant notamment l’accès aux soins de santé, à l’éducation, aux services financiers, à l’emploi, à la protection sociale et autres. « L’interopérabilité est également restée une priorité stratégique du secteur, non seulement pour accroître l’utilité de l’argent mobile, mais également le nombre d’utilisateurs », ajoute le rapport de la GSMA.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Niger : En pleine difficultés économiques, Orange fait appel à la justice pour négocier sa dette

[Digital Business Africa] – Au Niger, alors que l’opérateur de télécommunications français Orange est en proie à « d’importantes difficultés économiques notamment du fait des conditions de marché », mais certainement aussi suite à son bras de fer avec le gouvernement, c’est une nouvelle bataille qui se profile à l’horizon. En effet, Orange Niger a demandé l’ouverture auprès du tribunal de commerce de Niamey à titre préventif d’une procédure de règlement avec ses créanciers. Une procédure qui est sensée éviter à l’opérateur de se retrouver dans une situation de cessation de paiement.

Dans la foulée de cette sollicitation, le tribunal nigérien a répondu favorablement au groupe français. Ainsi, Orange a annoncé dans la foulée la nomination d’un expert qui aura pour mission « d’examiner la situation et d’accompagner la direction générale d’Orange-Niger dans les négociations avec les créanciers ».

Cette situation intervient alors que Orange Niger, deuxième opérateur du pays avec 2,5 millions d’abonnés en 2018 et 86 millions de chiffre d’affaires en 2018 connaît des relations des plus tendues avec le gouvernement nigérien qui l’accuse, comme les autres opérateurs de manque de transparence.

Cette crise avait connu son apogée en décembre 2018 lorsque la direction générale des impôts avait ordonné la mise sous scellé du siège d’Orange Niger, pour obtenir un redressement fiscal de 22 milliards de francs CFA. La mise sous scellée aura duré un mois. Par la suite, un accord confidentiel a été trouvé avec le fisc nigérien et les bureaux de l’opérateur ont rouvert.

Dans ce contexte, et alors que des interrogations naissent sur la volonté du groupe français de rester sur ce marché, Orange a indiqué que « toutes les solutions possibles sont examinées, y compris la recherche d’un partenaire capable de soutenir le développement de l’activité ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Angola – Unitel : Vidatel d’Isabel Dos Santos essuie un revers judiciaire face au brésilien Oi

[Digital Business Africa] – En Angola, c’est une nouvelle déconvenue pour Isabel Dos Santos. Alors qu’elle est opposée depuis 2015 au géant brésilien des télécoms Oi suite à un litige, un tribunal arbitral mandaté par la Chambre de commerce international de Paris a rendu le 20 février 2019 un verdict largement défavorable à la plus riche femme d’Afrique. Avec d’autres actionnaires angolais d’Unitel, Isabel Dos Santos doit verser plus de 600 millions de dollars au groupe Oi.

A l’origine de cette décision, les accusations portées par le groupe brésilien selon lesquelles la partie angolaise aurait retenu ses dividendes. Oi accuse également Isabel Dos Santos et les autres actionnaires angolais d’avoir mené des opérations préjudiciables à Unitel, à l’instar de la facturation de frais via des sociétés de prestation de services. Des accusations fermement rejetées par la partie angolaise, mais retenues par le tribunal qui s’est prononcé en faveur du brésilien Oi.

De manière détaillée, les dédommagements ordonnés par le tribunal sont répartis ainsi qu’il suit : 339,4 millions de dollars, correspondant à la perte de valeur estimée de sa participation au sein d’Unitel provoquée par des violations du pacte d’actionnaires. 314,8 millions de dollars de dédommagements pour le non versement de dividendes dus depuis 2012. Soit un total de 654,2 millions de dollars, auxquels il faudra encore ajouter le remboursement de plus de 13 millions de dollars d’honoraires, frais et dépenses engagés par PT Ventures lors de la procédure. Dans sa décision, le tribunal n’a pas fixé d’échéance de paiement.

Si après ce rendu, la partie brésilienne s’est dite satisfaite, en saluant « une décision qui réaffirme les droits de PT Ventures en tant qu’actionnaire à hauteur de 25 % au capital d’Unitel », du côté angolais, on relativise. D’après Unitel, Le tribunal « n’a pas attribué à PT Ventures les près de 3 milliards de dollars d’indemnités réclamés en réparation des préjudices allégués ».

Des positions qui révèlent au moins une chose : Les tensions sont loin d’être apaisées au sein de Unitel, premier opérateur mobile en Angola avec plus de 11 millions de clients revendiqués et détenu à parts égales de 25% entre le brésilien Oi (à travers sa filiale PT Ventures), Isabel dos Santos (via Vidatel), le général Leopoldino do Nascimento (à travers Geni) et la compagnie nationale pétrolière Sonangol (via Mercury).

Alors que la prochaine assemblée générale est annoncée pour le 19 mars 2019, les actionnaires devront à nouveau s’affronter sur la nomination du conseil d’administration de l’opérateur mobile, composé de cinq membres et présidé par Isabel dos Santos.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Sénégal : Pour la première fois, la Sonatel franchit le cap des 1 000 milliards de F Cfa de chiffre d’affaires

[Digital Business Africa] – Au Sénégal, c’est une performance historique qu’a réalisé le groupe de télécommunications Sonatel qui vient de publier ses résultats financiers pour le compte de l’année 2018. Une année globalement favorable pour l’opérateur, filiale du français Orange. « Les trajectoires de rentabilité se sont améliorées, reflétées par l’évolution positive de la croissance de l’EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) à 462 milliards FCFA soit +2,2% par rapport à 2017. La poursuite de la monétisation des données Mobile grâce au renforcement de l’avantage concurrentiel sur la connectivité avec notamment la 4G et 4G+ au Sénégal et au Mali et la 4G à Bissau a généré un chiffre d’affaires de 191 milliards (+41,1% par rapport à 2017) », explique l’opérateur dans un communiqué.

Illustration de cette belle santé financière, le groupe présent en Guinée Bissau, en Guinée, en Sierra Léone, au Mali et au Sénégal annonce un chiffre d’affaires 2018 au-dessus des 1 000 milliards de F Cfa. Exactement 1.022 milliards de francs CFA. Ce qui représente une progression de 5% comparé à 2017. Dans la foulée, Sonatel annonce que son résultat net pour l’année 2018 a atteint 208 milliards de francs CFA, soit une croissance de 0,4% par rapport à 2017.

Ces bonnes performances de la société sont à imputer entre autres, à l’amélioration de la rentabilité de l’entreprise et à la monétisation des données mobiles. Au niveau macroéconomique, la Sonatel affirme également que ses bons résultats lui ont permis d’impacter positivement les économies des pays dans lesquels il est implanté. C’est ainsi que l’opérateur revendique avoir contribué pour « plus de 500 milliards » de francs CFA aux recettes budgétaires versées à titre d’impôt, taxes, redevances, cotisations sociales, droits de douanes et dividendes dans les pays en question.

A côté des caisses publiques, les entreprises privées ont également tiré parti de la croissance de la Sonatel : « Au titre du développement du secteur privé local, fait-elle également valoir, les activités du groupe ont généré au profit des entreprises locales plus de 148 milliards de FCFA de chiffres d’affaires », revendique le groupe dans son communiqué qui ajoute : « Les activités du groupe ont permis de générer plus de 4.500 emplois directs et près de 200.000 emplois indirects grâce à une distribution commerciale étendue, à la sous-traitance et aux différents partenariats ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Acculé par les sanctions américaines, Huawei se recentre sur l’Afrique, avec le Ghana comme point d’ancrage

[Digital Business Africa] – Alors que les marchés américains et européens sont de plus en plus hostiles au groupe chinois de télécommunications Huawei suspecté d’espionnage pour le compte du gouvernement chinois, l’opérateur se recentre sur le continent africain. Dans ce sillage, le groupe entend faire du Ghana un marché clé de son développement sur le continent. Selon Liu Xinwu, responsable de la sous-région ouest-africaine du groupe Huawei, l’opérateur va intensifier ses investissements dans le pays.

« Le plus important, à mon avis, est d’investir constamment dans la recherche et le développement», explique Liu Xinwu, cité par l’agence Xinhua. En plus du volet Recherche et développement, il ajoute ensuite que ces investissements concerneront également l’amélioration de la qualité et de la présence des produits du groupe sur le marché Ghanéen.

Outre davantage de smartphones, le groupe annonce également son investissement dans toute la chaîne du secteur des télécoms au Ghana, y compris dans les grands chantiers techniques.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte D’Ivoire : Condamné à six mois de prison pour avoir publié une vidéo intime de son ex petite amie

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, c’est une condamnation qui a des allures de mise en garde pour ceux qui ont l’habitude de publier des photos intimes de leurs connaissances sur les réseaux sociaux. Basile Akakpo, un jeune ivoirien de 26 ans a récemment écopé d’une peine de prison ferme de 6 mois pour avoir posté le 11 février 2019 une vidéo de son ex petite amie nue. Un post sous fond de vengeance, alors que celle-ci avait mis un terme à leur relation, une décision que le jeune homme n’a visiblement pas accepté.

Contrarié, la victime décide de porter plainte contre Basile Akakpo devant les autorités judiciaires. Dans la foulée de l’enquête qui s’est ouverte, le jeune homme est interpellé par les forces de l’ordre. Présenté devant un tribunal, il a été condamné à une peine de prison ferme de 6 mois, tombant ainsi sous le coup de la loi sur la cybercriminalité.

Depuis 2013, la Côte d’Ivoire s’est doté d’une loi contre la cybercriminalité. Elle vise à sanctionner toutes les infractions pénales qui se commettent au moyen ou sur un réseau de télécommunication ou sur un système d’information. Cette loi est accompagnée par une autre sur la protection des données à caractère personnel (protection des noms, numéros de téléphones et cartes bancaires des citoyens).

À travers la loi sur la cybercriminalité, la Côte d’Ivoire pourra désormais punir les cybercriminels d’une peine d’emprisonnement allant d’un à vingt ans, avec une amende de 500 000 à 100 millions Fcfa.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

CEMAC : Le Gimac annonce l’effectivité de l’interopérabilité des paiements électroniques pour le 31 mars 2019

[Digital Business Africa] – Annoncée depuis plusieurs années en Afrique centrale, l’interopérabilité des paiements électroniques via les téléphones portables est annoncée pour le 31 mars 2019 dans les pays membres de la zone CEMAC. D’après le Groupement interbancaire monétique d’Afrique centrale (Gimac) qui fait l’annonce, l’assurance en a été donnée par les différents partenaires impliqués dans le projet, y compris les opérateurs télécoms qui ont garanti qu’ils seront prêts à échéance.

« Cela veut dire que les instruments de paiement du mobile d’un opérateur vont pouvoir interagir avec les instruments de l’autre et vice versa. Nous pensons que l’interopérabilité des mobiles va augmenter la volumétrie des mobiles, elle va décloisonner et permettre d’accroître l’utilisabilité, les usages possibles », explique Valentin Mbozo’o, directeur général du Gimac. De manière assez simple, l’interopérabilité permettra aux abonnés de téléphonie mobile de connecter leurs comptes bancaires à leur téléphone portable, de manière à effectuer à partir de son téléphone la quasi-totalité des opérations bancaires.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Algérie – E-santé : easydoct.com pour faciliter les rendez-vous chez le docteur

[Digital Business Africa] – En Algérie, c’est la première start-up spécialisée dans la prise de rendez-vous en ligne pour les radiologues et centres médicaux. Une solution innovante portée par la startup easydoct.com.

« Les patients passent énormément de temps dans les salles d’attente bondées, perte d’une journée de travail à attendre leur tour pour une consultation de 15 à 20 minutes. En 2019 cela est inadmissible ! Les radiologues ont aussi du mal à organiser leur planning de consultation car ils n’ont pas de système de prise de rendez-vous. On souhaite résoudre à la fois ces deux problèmes. D’où l’idée de créer une plateforme via laquelle les patients peuvent faire une recherche simple et gratuite, disponible 24h/24 et 7j/7, qui permet de prendre rapidement et facilement leurs rendez-vous qu’il soit pour eux-mêmes ou pour leurs proches (enfant, conjoints, etc.) On n’a plus la file d’attente habituelle et dès leur arrivée les patients sont reçus immédiatement par le service d’accueil combinée à l’amélioration de la qualité du service pour les patients », explique Karima Belaadi

Ainsi, en utilisant ce service, les patients réalisent des gains de temps considérable, mais également le médecin augmente sa visibilité, simplifie la gestion de ses RDV, en optimise le suivi sans perdre le contrôle de son agenda.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Telecom Comores va bénéficier d’un crédit de 15 millions de dollars de la SFI

[Digital Business Africa] – Au Comores, c’est une bonne nouvelle pour l’opérateur de télécommunications Telecom Comores. La Société Financière Internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale dédié au financement du secteur privé a annoncé qu’elle accordera à l’opérateur une ligne de crédit à hauteur de 15 millions de dollars. Une enveloppe qui devrait permettre à Telecom Comores de financer son développement dans le pays et dans la région Afrique de l’Est. Ces investissements concernent l’acquisition ou le renforcement de ses équipements de communication mobile et de connexion Internet.

« Le financement de la SFI nous permettra de faire face à la concurrence en améliorant nos services de communications en faveur des industries et des sociétés de technologies financières », explique Stéphane Teyssedre, le directeur général Telecom Comores. Dans cette veine, la SFI qui finance ainsi pour la première fois l’opérateur justifie ce choix par le potentiel de Comores Telecom à créer une gamme de services numériques dans des domaines tels que l’argent mobile, la santé en ligne, l’agriculture en ligne et l’administration en ligne.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Au Kenya, Liquid Télécom développe une application en direction des pêcheurs

[Digital Business Africa] –Au Kenya, c’est la nouvelle solution numérique de l’opérateur Liquid Telecom, qui devrait bénéficier aux pêcheurs, et leur donner la possibilité de surveiller et de protéger les populations de poisson d’eau douce. D’après le journal Financial Afrik qui révèle l’information, La société a connecté dix capteurs de phase pilote qui surveillent la température de l’eau et les valeurs de pH dans les étangs. Les capteurs envoient des informations et des instructions d’alimentation aux agriculteurs via une application Android et iOS appelée AquaRech, qui a été développée par le centre technologique d’innovation de Kisumu, LakeHub, et les développeurs Pinovate.

Suivant les clauses du partenariat, l’opérateur devra équiper 5 000 agriculteurs situés dans l’Ouest du Kenya avec ces capteurs et l’application d’ici la fin de l’année 2019. A terme, ce Programme devrait être étendu à 30 000 agriculteurs d’étangs piscicoles à travers le pays. Avec le déploiement de ce programme, les autorités kenyanes espèrent augmenter la production de poisson, qui, selon le Bureau national des statistiques du Kenya a chuté de 17% en 2017.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécoms : Maroc Telecom de nouveau à l’assaut du marché tchadien

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[Digital Business Africa] – Après une première tentative en 2014 marquée par un échec, le groupe de télécommunications marocain Maroc Telecom s’intéresse une nouvelle fois au marché tchadien. Dans ce sillage, Abdeslam Ahizoune, le président du directoire de Maroc Telecom, a rencontré le président tchadien Idriss Deby le 19 février 2019 à N’Djamena. Il s’agissait alors, selon le patron de Maroc Telecom, de discuter des possibilités d’investissement de son groupe dans le pays, notamment dans le secteur des télécoms et du numérique.  

« L’ambition du groupe est d’être un acteur de référence dans la réduction de la fracture numérique au Tchad et dans les autres pays d’Afrique dans lesquels Maroc Telecom est présent », explique Abdeslam Ahizoune, à sa sortie d’audience.

Dans la foulée, il se dit confiant quant à cette nouvelle tentative, du fait que le président Deby lui a porté « une oreille attentive » et qui lui a signifié « la disponibilité du gouvernement d’accueillir à bras ouvert tout investisseur ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Fibre optique : Fly-Lion3, le nouveau câble qui relie Mayotte aux Comores

[Digital Business Africa] – Le 25 février 2019, le câble sous-marin Fly-Lion3 a officiellement atterri à Mamoudzou à Mayotte, la reliant ainsi aux Comores. Le câble long de 400 kilomètres dont la pose revenait à Orange Marine, filiale à 100% du groupe Orange établira une liaison directe entre Mayotte et la Grande Comores via une nouvelle route dans l’océan indien.

Selon le média spécialisé clicanoo.re, avec des stations d’atterrissement à Kaweni à proximité deMamoudzou et à Moroni, Fly-Lion3 apporte de nouvelles solutions de diversification des infrastructures télécom sous-marines et apporte plus de sécurisation en cas de coupure de câbles sur la zone.

Fly-Lion3 s’interconnectera également avec les câbles existants Lion2 et Eassy câble longeant la côte Est de l’Afrique, SAT3-WASC-SAFE reliant l’Ile Maurice et La Réunion à l’Asie via la Malaisie et à l’Europe via l’Afrique du Sud et la côte Atlantique de l’Afrique , Lion (Lower Indian Ocean Network) qui apporte une connectivité directe à Orange Madagascar au réseau très haut débit mondial via La Réunion et l’Ile Maurice et Lion 2 qui assure la prolongation de Lion jusqu’au Kenya. Fly-Lion3 offre une première connectivité à Mayotte et permet la diversité et sécurisation des routes à la Réunion et à Maurice.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Minette Libom Li Likeng relève des retards dans l’exécution du projet Backbone

[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a relevé ce mercredi 27 février 2019 à Yaoundé les retards qui plombent le projet backbone, composante Cameroun. Elle se dit persuadée que les idées qui découleront de la 7è session ordinaire du comité de pilotage du projet Central african backbone (CAB) permettront d’accélérer les travaux.

En effet, la 7e session ordinaire du comité de pilotage du projet Central African Backbone (CAB), composante Cameroun, s’est tenue ce mercredi 27 février 2019 à Yaoundé. Il est question pour les membres de ce comité d’apprécier l’état d’exécution à date de ce projet dont la clôture est prévue pour le 31 décembre 2019. Plus précisément, il s’agit au cours des travaux, d’évaluer l’état d mise en œuvre globale dudit projet, d’examiner et d’adopter des mesures idoines pour une exécution rationnelle et accélérée, en vue de l’atteinte des résultats escomptés dans les meilleurs délais possibles.

D’après Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications et présidente de ce comité, si les signaux perçus après lecture des bilans présentés par ses collaborateurs sont bons, il y a toutefois lieu de déplorer quelques freins. De « petits » retards dus, selon elle, à certains acteurs, des délais de réactions parfois indépendantes de la volonté du comité qu’elle préside. « Nous devons tout mettre en œuvre pour accélérer l’exécution des activités du projet, en engageant des mesures adéquates, qui permettront de lever tous les goulots d’étranglement qui plombent sa réalisation, notamment en ce qui concerne son activité principale qui est la pose de la fibre optique », souligne Minette Libom Li Likeng.

La Minpostel confie avoir adressé une correspondance au ministre de l’Economie (Minepat) qui est le représentant du Cameroun en ce qui concerne les engagements du pays avec les bailleurs de fonds étrangers.

Par ailleurs, le comité a jugé opportun d’inviter une fois encore, à titre consultatif, le représentant de la Caisse autonome d’amortissement, en raison de ses compétences sur les questions à l’ordre du jour.

La présidente du comité reste tout de même persuadée que les idées qui découleront des débats seront rapidement intégrées dans le cadre d’une exécution rapide et performante de ce projet. Parmi les activités de cette réunion, figurent notamment l’évaluation du niveau de mise en œuvre du Plan de travail et du budget annuel au 31 décembre 2018, ainsi que l’examen et adoption du plan de travail et du budget annuel de 2019.

Le projet CAB vise à mettre en œuvre un réseau de télécommunications haut débit à fibre optique en Afrique centrale. Constitué d’une composante régionale et d’une composante Pays, il a pour objectif de contribuer à la réduction du coût élevé des télécommunications/TIC sur le climat des affaires dans la sous-région ; à la création d’emplois sous toutes ses formes ; et à l’extension de la production des biens et services, contribuant à la réduction de la pauvreté.

Le comité de pilotage national a été créé pour la mise en œuvre de la composante-pays du projet, avec pour principal rôle de veiller à sa bonne exécution. Il a pour missions, l’approbation du programme annuel de travail et du budget, le contrôle de gestion du projet, l’approbation des indicateurs de performance et l’arbitrage de toutes les questions soumises.

Par Digital Business Africa

Formation : La BAD lance son programme de Masters 2019 pour les informaticiens africains

[Digital Business Africa] – L’Institut africain de développement de la Banque africaine de développement  annonce le lancement prochain de son programme africain des leaders mondiaux en informatique. Une formation en Corée du Sud qui rentre dans le cadre du Programme de partage des connaissances de la coopération économique Corée-Afrique (Kiafec).

« L’objectif du programme est de créer sur l’ensemble du continent africain une masse critique d’experts informatiques mondiaux : des professionnels hautement qualifiés en TIC. L’objectif secondaire est d’exposer les professionnels à mi- carrière dans les pays africains aux dernières techniques et connaissances disponibles dans le cadre d’études supérieures dans des établissements d’enseignement supérieur en Corée », explique le Kiafec dans un communiqué.

Le programme explique ensuite qu’une fois formé et leurs études terminées, les universitaires sont appelés à retourner dans leurs pays d’origine pour appliquer et diffuser leurs connaissances et compétences nouvellement acquises afin d’améliorer le développement de leurs pays.

Notons en rappel que le programme est ouvert à tous les ressortissants des pays africains qui possèdent des qualifications et au moins une licence dans un domaine lié à l’informatique. Les candidats intéressés peuvent postuler jusqu’au 9 avril 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE